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ENERGIE ET AGRICULTURE Point Technique sur la méthanisation voie sèche Jeudi 07 Mai 2013 à partir de 14 heures Sur le Site de la Foire de Bras-Panon (Dans la salle du Conseil Municipal) DOSSIER DE PRESSE Contacts presse : Madame Fabienne M’SAIDIE (arer) : 0262 38 39 87 Monsieur Pierre-Yves EZAVIN (arer) : 0262 44 57 13

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Page 1: Point Technique sur la méthanisation voie sèche · III. La biomasse-énergie : une filière d’avenir à La Réunion 1. La biomasse : une réelle alternative au charbon à moyen

ENERGIE ET AGRICULTURE

Point Technique sur la méthanisation voie sèche

Jeudi 07 Mai 2013 à partir de 14 heures

Sur le Site de la Foire de Bras-Panon

(Dans la salle du Conseil Municipal)

῀ DOSSIER DE PRESSE

Contacts presse :

Madame Fabienne M’SAIDIE (arer) : 0262 38 39 87

Monsieur Pierre-Yves EZAVIN (arer) : 0262 44 57 13

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SOMMAIRE

Introduction

I. Le contexte énergétique de l’île ....................................................................... 4

II. Le contexte agricole de l’île ............................................................................. 5

III. La biomasse-énergie : une filière d’avenir à La Réunion ................................. 6

IV. La méthanisation par voie sèche, une opportunité pour les éleveurs ? ............ 8

a. Les déchets solides à valoriser ..................................................................... 8

b. Un bonus environnemental .......................................................................... 9

V. Une technologie en développement .............................................................. 10

VI. ANNEXE : ................................................................................................. 12

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INTRODUCTION

L’agence régionale énergie réunion (arer) accompagne la Région Réunion, les collectivités de l’île et les acteurs de la filière dans l’analyse de leur potentiel biomasse et dans la réalisation de leurs projets :

• Animation de la filière • Suivi et accompagnement de projets • Veille technologique et études prospectives • Formation, sensibilisation d’un nouveau public à la biomasse énergie

Animation de la filière

L’arer anime les filières biomasse au moyen de groupe de travail sur la méthanisation dans le cadre du Schéma Directeur Biomasse et Méthanisation et sur la gazéification via le rôle de porteur du Pôle d’Excellence Rurale (ou PER). En août 2011, suite à l’élaboration du Schéma Régional Méthanisation, La Région Réunion a confié à l’arer l’animation du groupe de travail "méthanisation" sur les projets de méthanisation agricole. Lors de ces réunions thématiques, l’arer a pour mission de mobiliser et fédérer le monde agricole autour de la méthanisation pour favoriser l’émergence de projets. Projet labellisé Pôle d’Excellence Rurale, le PER « développement des filières courtes bois énergie dans les hauts de l’île » a été lancé en avril 2011 par la signature de la convention cadre liant l’Etat et l’arer. A travers le PER bois énergie, l’arer porteur du PER coordonne le déroulement général des opérations. Dans le cadre de ce projet, l’arer a pour missions de convoquer, animer et présider les comités de suivi et de pilotage du PER en s’appuyant sur un partenariat large et varié.

Suivi et accompagnement de projets

L’arer accompagne les agriculteurs et les collectivités dans leurs idées de projets. L’arer suit et accompagne les porteurs de projets dans toutes leurs démarches administratives et technico-économiques pour les actions ci-dessous :

Veille technologique et études prospectives

Tous les ans, l’arer développe des axes de travail en donnant l’opportunité à des stagiaires de réfléchir et de développer des compétences sur les sujets choisis. Pour 2012, nous développons la thématique suivante : « La méthanisation agricole par voie sèche : état des lieux, retours d’expériences et opportunité de développement de cette technologie à la Réunion en complémentarité de la méthanisation infiniment mélangée »

Formation et sensibilisation d’un nouveau public à la biomasse énergie

En participant aux événementiels en lien avec le monde agricole, l’arer sensibilise le public à la

biomasse énergie et aux thématiques de la maîtrise de l’énergie dans le milieu agricole (Foire agricole

de Bras Panon 2011, Miel Vert 2013, etc). Cette sensibilisation se traduit également par des actions de

communication autour des projets biomasse en cours et par la réalisation de supports visuels à

destination du grand public. L’arer propose des formations sur les énergies renouvelables à

destination du monde agricole et des acteurs de la filière biomasse à La Réunion : exploitants

agricoles, ingénieurs et techniciens agricoles, chambres consulaires, professionnels de l’agriculture,

bureaux d’études techniques.

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I. Le contexte énergétique de l’île

1. Un ralentissement favorable de la croissance de la

consommation d’électricité…

Le ralentissement de la croissance de la consommation d’électricité s’est confirmé en 2011 (+1.2%).

Ce ralentissement est en grande partie lié aux actions de sensibilisation à la maîtrise de l’énergie

(lampes basse consommation, coupe - veille, installations de chauffe-eau solaires…) menées

activement auprès de la population réunionnaise et des professionnels. Le nombre de chauffe-eau

solaires installés chaque année est néanmoins en baisse et la filière devra retrouver un nouvel élan

pour contrer dans les années à venir cette stagnation de la croissance électrique.

…mais, une hausse des énergies fossiles pour satisfaire la

demande

L’île reste très dépendante de l’extérieur pour sa consommation d’énergie. En 2011, la

dépendance énergétique de l’île atteint son plus haut niveau depuis 2005, avec 88,3 % de ressources

fossiles importées d’Afrique, d’Europe et de la zone Asiatique. En 2011, la part des énergies

renouvelables dans la production régionale s’élève à 30,3 %, en retrait, par rapport à l’année

2010 où elle se situait à 33,8 %. Cette situation s’explique par une diminution de la production

électrique hydraulique. La puissance photovoltaïque raccordée au réseau électrique a

considérablement progressé depuis quelques années, pour atteindre non loin de 100 MW en 2011.

Néanmoins cette énergie étant intermittente (production effective pendant environ 1350 h/an, soit

environ 15% du temps), elle ne peut concurrencer les productions fossiles de bases réunionnaises

telle que le charbon (production 8000 h/an, 47% du mix électrique réunionnais).

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2. Vers la transition énergétique pour atteindre l’autonomie à

l’horizon 2030

Compte tenu de la croissance démographique et du développement économique actuel, la

consommation d’énergie mondiale va augmenter de 50 % d’ici 2035. En parallèle nous connaissons

une raréfaction de la ressource (plus de pétrole dans 40 à 60 ans), le réchauffement climatique, les

pollutions et risques naturels liés à la production d’énergie. La maitrise de la consommation d’énergie

couplée au développement des énergies renouvelables est aujourd’hui incontournable. Les DOM ont

pour objectif de tendre vers l’autonomie énergétique en 2030, en atteignant dès 2020 un objectif de

50 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale à l’Ile de La Réunion.

II. Le contexte agricole de l’île

1. L’élevage, une activité agricole importante

Après la canne à sucre, l’élevage représente près de 40 % de la surface agricole de l’île. On

trouve une forte concentration d’élevage plutôt dans les Hauts (Le Tampon, Saint-Paul, etc) et des

zones à faible densité plutôt dans les Bas (le Port, Saint-Philippe, etc) en raison de l’urbanisation et de

la prédominance de la canne à sucre.

2. Les effluents d’élevage, un gisement de déchets organiques

important à valoriser

Sur l’ensemble des déchets produits sur l’île, les effluents d’élevage représentent un gisement

important des déchets organiques (126 000 tonnes/an). Majoritairement issus de la production

bovine, porcine et avicole, leur répartition sur le territoire est hétérogène. Quatre communes

représentent la moitié du gisement total avec une production de plus de 8 000 t/an.

Aujourd’hui, les effluents d’élevages sont épandus sur les terres agricoles sans

valorisation énergétique. Pourtant, ils pourraient alimenter 29 000 réunionnais en

électricité (85 GWh/an) s’ils étaient valorisés par la méthanisation.

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III. La biomasse-énergie : une filière d’avenir à La Réunion

1. La biomasse : une réelle alternative au charbon à moyen

terme, avec un fort potentiel en création d’emplois en zones

rurales et agricoles

La biomasse-énergie est, par opposition aux énergies intermittentes, une énergie de base.

Elle est donc une alternative future à l’actuel mix « charbonné » de La Réunion. Cette filière s’inscrit

de plus dans une perspective de valorisation maximale de nos ressources, de notre patrimoine, de nos

emplois locaux, contrairement au charbon qui génère très peu de valeur économique locale et

d’emploi. La ressource biomasse est très diverse : bagasse, effluents d’élevage, bois issu de nos

forêts, pestes végétales, déchets verts, et éventuellement cultures agricoles énergétiques etc

2. La méthanisation: une filière d’avenir pour notre électricité

locale d’origine renouvelable et une gestion plus locale de

nos déchets

La méthanisation est un processus biologique naturel qui permet de valoriser nos déchets

organiques en énergie. En l’absence d’oxygène, la biomasse est dégradée naturellement par des

bactéries qui produisent du biogaz (riche en méthane) et du digestat (résidu de la matière digérée).

Le biogaz est ensuite valorisé pour produire, selon les besoins, de l’électricité et/ou de la chaleur, bio-

carburant. Ainsi, la méthanisation permet de garantir une relative indépendance énergétique tout en

valorisant un déchet et en délocalisant les sites de production d’énergie sur le territoire.

Aujourd’hui, la station d’épuration (STEP) du Grand Prado et la distillerie Rivière du Mât

sont les premières à mettre en œuvre cette technologie à la Réunion.

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3. Les partenaires locaux se mobilisent

La Région Réunion, en cohérence avec ses ambitions de développement des énergies renouvelables

sur le territoire réunionnais, affiche un soutien important pour le développement de la filière

biomasse. Elle est notamment impliquée dans les projets de gazéification du Pôle d’Excellence Rurale

en se positionnant sur le financement d’études et actions prévues pour ces projets. Le Conseil

Général et l’Etat sont également positionnés sur le PER. D’autres acteurs sont identifiés en tant que

financeurs potentiels des projets de valorisation de la biomasse. C’est le cas de l’Union Européenne

via le programme opérationnel Feader, de l’Ademe…

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IV. La méthanisation par voie sèche, une opportunité pour les

éleveurs ?

a. Les déchets solides à valoriser

1. Intérêt de la méthanisation par voie sèche

Aujourd’hui, la méthanisation par voie liquide est plus développée que celle par voie sèche. A la

Réunion, les effluents d’élevage solides, et notamment les fientes d’élevage de volailles représentent

plus de 70% du potentiel méthanogène agricole.

2. Principe de la méthanisation par voie sèche

La méthanisation par voie sèche est réalisée en système discontinu dans plusieurs digesteurs de

types fosses, conteneurs ou garages. Chaque digesteur est chargé et déchargé en différé pour

assurer une production continue de biogaz. A l’intérieur du digesteur, la matière n’est pas brassée. La

recirculation des jus de la digestion (percolât) permet de maintenir les conditions optimales pour les

micro-organismes.

3. Les avantages de la voie sèche par rapport à la voie liquide

Contrairement à la voie liquide, l’absence d’équipement de pompage ou brassage (procédé plus

rustique) permet une faible consommation en énergie et en eau par rapport à la méthanisation par

voie liquide. Un autre avantage est la production d’un digestat solide épandable s’apparentant à un

fumier, potentiellement aussi valorisé en compost.

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b. Un bon rapport environnemental

1. Le biogaz contribue à la réduction d’émission de gaz à effet

de serre

En plus d’être une source d’énergie renouvelable, le biogaz riche en méthane, contribue à la lutte

contre le changement climatique. En effet, la production d’énergies renouvelables évite l’émission de

gaz à effet de serre (les émissions de la production d’énergie électrique s’élèvent à 2.29 t

CO2/an/réunionnais).

2. Une gestion plus durable des déchets organiques

Les zones agricoles de la Réunion sont soumises à de fortes contraintes territoriales quant à

l’épandage des effluents d’élevage, en particulier le lisier. Au cours de la méthanisation, les éléments

organiques (dont l’azote, phosphore, potassium) passent sous la forme minérale. Sous cette forme, ils

sont ainsi plus assimilables par les cultures ce qui permet de meilleures pratiques d’épandage et une

réduction du lessivage de l’azote.

Dans le contexte énergétique et agricole de la Réunion, la méthanisation apparait comme

une solution plus durable de la valorisation des déchets agricoles. Elle permet à la fois de

réduire l'impact sur l’environnement des exploitations agricoles, respecter les contraintes

réglementaires liés à l’épandage et de valoriser le potentiel énergétique des effluents.

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V. Une technologie en développement

1. Un rachat d’électricité garanti pendant 15 ans

Aujourd’hui, l’électricité issue de la méthanisation est revendue à EDF par le biais d’un

contrat d’achat garanti sur 15 ans (environ 150 €/MWh). Il peut atteindre 220 €/MWh en

comptant les primes D.O.M (10%), et les primes de valorisation de chaleur et de traitement des

effluents d’élevage. La vente d’électricité est une recette garantie pour l’agriculteur qui permet la

rentabilité du projet.

2. Un bonus grâce à la valorisation de la chaleur

La valorisation de la chaleur est un élément clé dans la rentabilité d’un projet puisqu’elle permet

d’augmenter le tarif de vente de l’électricité.

Bien que la Réunion présente un climat tropical, des besoins en chaleur existent, (chauffage dans les

Hauts, séchage de foin, oignons, nouvelles productions agricoles comme la spiruline). Afin d’optimiser

l’utilisation de la chaleur issue du biogaz, les meilleures pistes de valorisation devront être envisagées

dans les Hauts comme dans les Bas (production de froid à partir de la chaleur via la trigénération).

3. Le digestat, valorisé comme fertilisant pour les terres

Homogénéisé, hygiénisé et désodorisé sont les caractéristiques principales du digestat. Après avoir été

digérés par les bactéries, les déchets constituent une matière plus homogène facilitant l’épandage sur

les terres. De plus, 99 % des mauvaises graines sont détruites sous l’effet de la température du

digesteur (environ 40°C). Grâce à l’action des micro-organismes, la matière traitée ne présente plus

aucune odeur à la sortie du digesteur.

Contrairement à la méthanisation par voie liquide, le digestat issu de la méthanisation par

voie sèche est moins volumineux et plus facile à manipuler (type fumier). Il présente une

forte valeur agronomique pour les terres agricoles et peut être utilisé comme engrais ou amendement.

Pourtant il est encore considéré comme un déchet à titre législatif. Plusieurs voies de transformation

permettent de valoriser au mieux ce déchet (séchage, compostage…). Ces moyens de transformation

représentent un coût non négligeable.

Aujourd’hui, des études sont menées dans le but d’homologuer le digestat afin qu’il

puisse être commercialisé ce qui permettra d’amortir les coûts d’investissement liés à la

transformation du digestat.

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4. Les outils pour réussir

Fin 2013, les ministères de l'agriculture et de l'écologie ont fixé l’objectif de « 1000

installations de méthanisation en 2020 » en France. A travers ce plan « Energie

Méthanisation Autonomie Azote », des mesures permettront de favoriser l’émergence de

nouveaux projets :

- révision des tarifs d'achat - évolution de la réglementation - Augmentation des fonds d'aide aux investissements - Amélioration des conditions de raccordement

La technologie n’est pas développée actuellement à La Réunion ce qui explique la

difficulté de faire émerger des projets. Face à la forte dépendance énergétique de l’île et

au potentiel que représente la méthanisation, de nombreux partenaires locaux

s’impliquent afin de favoriser l’installation d’unités de méthanisation.

Ce soutien se manifeste aussi par des aides à l’investissement (Europe, Région Réunion,

ADEME…)

L’arer (agence régionale énergie réunion) accompagne les porteurs de projets jusqu’à la mise en place

de l’installation. La faisabilité du projet est d’abord démontrée par un diagnostic technique et

économique. Si ce dernier est positif, l’arer appuie le porteur de projet dans l’ensemble des démarches

(technique, juridique, administrative et financière).

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VI. ANNEXES :

a. Cas-type de projet sur une exploitation agricole

Une exploitation réunionnaise voudrait traiter ses 1300 t/an de déchets agricoles (fumier, fientes de

volailles, résidus de fruits et légumes).

Son gisement représente un potentiel méthanogène équivalent à une puissance d’environ 30 kW.

L’installation permettrait d’alimenter une soixantaine de foyers réunionnais et de produire environ 315

MWh de chaleur par an.

En valorisant cette chaleur à hauteur de 50%, l’agriculteur bénéficierait d’un tarif d’achat de

l’électricité à 200 €/MWh, soit un chiffre d’affaires annuel électrique d’environ 45 000 €/an.

Grâce à ses recettes (vente d’électricité, de chaleur, économie d’engrais…) et aux aides à

l’investissement, il peut espérer rentabiliser l’unité sur 8 ans.