plus de 30 mille hectares de forêts partis en fumée

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JEUDI 17 AOÛT 2017 - 24 DHOU AL-QI'DA 1438 - N° 8180 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 De la régulation à l’austérité à la séparation entre la politique et l’argent Contribution Par Zineddine Sekfali (P. 8 et 9) l TOUT EN REFUSANT D’INTRODUIRE UNE DEMANDE AUPRÈS DE LA WILAYA l JOURNAL LA TRIBUNE Le Café littéraire de Béjaïa maintient son rendez-vous avec Saïd Sadi Les héritiers Ameyar veulent éviter la mise en faillite PAGE 4 PAGE 4 l «90% DES DÉPARTS DE FEU SONT D’ORIGINE HUMAINE» Plus de 30 mille hectares de forêts partis en fumée PAGE 6 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Ahmed Ouyahia ne fera pas campagne pour les locales l IL PRÉPARERA ET ORGANISERA LES PROCHAINES ÉLECTIONS PAGE 5

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JEUDI 17 AOÛT 2017 - 24 DHOU AL-QI'DA 1438 - N° 8180 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

De la régulation à l’austérité à la séparationentre la politique et l’argent

Contribution Par Zineddine Sekfali (P. 8 et 9)

l TOUT EN REFUSANT D’INTRODUIREUNE DEMANDE AUPRÈS DE LA WILAYA

l JOURNAL LA TRIBUNE

Le Café littérairede Béjaïa maintientson rendez-vousavec Saïd Sadi

Les héritiers Ameyarveulent éviter

la mise en faillite

PAGE 4

PAGE 4

l «90% DES DÉPARTS DE FEU SONT D’ORIGINE HUMAINE»

Plus de 30 millehectares de forêtspartis en fumée

PAGE 6

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII

- 0074

Ahmed Ouyahia nefera pas campagnepour les locales

l IL PRÉPARERA ET ORGANISERALES PROCHAINES ÉLECTIONS

PAGE 5

Alors que les points de vente consacrés à la vente des moutonsAlors que les points de vente consacrés à la vente des moutonsde l’Aïd ont été clairement déterminés par le gouvernement, notamde l’Aïd ont été clairement déterminés par le gouvernement, notam--ment pour la capitale, les points de vente informels commencent déjàment pour la capitale, les points de vente informels commencent déjàà pulluler dans plusieurs quartiers d’Alger. Le hic est que, manià pulluler dans plusieurs quartiers d’Alger. Le hic est que, mani--festement, cet état de fait ne semble pas déranger les autoritésfestement, cet état de fait ne semble pas déranger les autoritéscompétentes pour peu que les vendeurs en question ne s’inscompétentes pour peu que les vendeurs en question ne s’ins--tallent pas sur les boulevards et les routes empruntés partallent pas sur les boulevards et les routes empruntés parles officiels.les officiels.

PP

Raouraoua coupe les ultimesliens avec la FAF

Trois mois après son départ de la Fédération algé-rienne de football (FAF), l’ex-président decette instance aurait restitué la voiture defonction qui était mise à sa dispositionainsi que la puce du téléphone mobiledont il disposait en tant que président dela FAF. C’est ce que révèlent des sourcesinformées en précisant que MohamedRaouraoua avait continué de jouirde ces petits avantages avecl’accord de Kheireddine Zetchi,son successeur au poste.

Un jour, un sondage

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

Avez-vous été surpris par la nominationde Ahmed Ouyahia

au Premier ministère ?

OUI : 32,5%

NON62,8%

S. OPINION :4,7%

Le dessin de Karim

ERISCOOPERISCOOP

Dans le doute....Dans le doute, il vaut mieux s’abstenir.Dans le doute, il vaut mieux s’abstenir.

Tel est l’adage que plusieurs membres duTel est l’adage que plusieurs membres dugouvernement semblent avoir fait leur engouvernement semblent avoir fait leur en

«repor tant» leurs v is i tes«repor tant» leurs v is i tesprogrammées ces jours-programmées ces jours-ci à l’intérieur du pays.ci à l’intérieur du pays.N’étant pas sûrs d’êtreN’étant pas sûrs d’êtrereconduits dans le cabireconduits dans le cabi--net d’Ahmed Ouyahia,net d’Ahmed Ouyahia,ces ministres ont insces ministres ont ins --

t ru i t leurs serv ices det ru i t leurs serv ices dem e t t r e c e s p r o j e t s d em e t t r e c e s p r o j e t s d e

d é p l a c e m e n t s « e nd é p l a c e m e n t s « e nveilleuse».veilleuse».

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Le dégommage express de Tebbouneet la nomination probablement par défautd’Ouyahia ont suscité l’étonnement et unfleuve de commentaires sur les réseauxsociaux. A ce propos, il faut savoir gré àMark Zuckerber, le créateur de Facebook,pour nous avoir aidés, ce faisant, àapprendre que l’Algérie recèle des gise-ments de politologues aussi riches queles réserves florissantes en entraîneursde football que nous avons.

Pour sûr que nous avons apporté auxsciences politiques l’art de prendre sonsentiment pour de l’analyse ! Et ça y va !

Mais au moins, on s’exprime. On auralu à ce propos toutes les analyses pos-sibles et imaginables, de la plus pragma-tique à la plus sophistiquée. Pragmatique: Tebboune est allé trop loin, il fallait lestopper et le clan au pouvoir a pris laroue de secours immédiatement dispo-nible, à savoir Ouyahia. La plus sophisti-quée : l’un et l’autre sont dans le couppour animer un peu la vie politique etcréer de la diversion par rapport aux pro-blèmes de succession. Et même la com-plotite, qui est, elle, bicéphale, à deuxtêtes, contradictoires.

1- Ouyahia a été exhumé par je ne saisplus qui pour assurer la succession.

2- Ouyahia a été sorti de la naphtalinepour qu’il se brûle les ailes et ne pluspouvoir prétendre à la succession quipourrait, par contre, être ouverte àTebboune.

Bref, et il y en a des tonnes comme ça.Espérons qu’au moins, Tebboune etOuyahia comprennent, eux, ce qui sepasse.

A. [email protected]

Jeudi 17 août 2017 - Page 2

[email protected]

Estimez-vous justifié,le classe-ment del’Algérie

comme pays«dangereux»par le gou-vernementfrançais ?

PolitologuesPolitologues

Sur le terrain, c’est différent

SOIT DIT EN PASSANTSO IT D IT EN PA SSA NT

I l est des jours comme ça où lorsque l’Etatinvite le contribuable à se serrer la ceinture,vous avez envie de lui répliquer qu’il devrait

commencer par donner l’exemple. Il ne sepasse pas un jour sans que des lecteurs parta-gent avec nous un fait qui agrémente d’unefaçon ou d’une autre la vie de l’un d’entre nous.Voici ce que raconte une lectrice qui se deman-de à propos de son aventure s’il faut en rire ouen pleurer. «Je travaillais dans une missiondiplomatique à Alger à dix minutes de marchede mon domicile (détail important pour la suitede l’histoire). Un jour j’ai vu que l’éclairagepublic n’avait pas été éteint. Le jour suivant, unlundi, j’ai pris mon courage à deux mains et j’aiappelé la mairie. Stupéfaite, j’entends qu’«il fautcontacter la Sonelgaz».

- «Mais monsieur, Sonelgaz n’est que lefournisseur. La mairie est chargée de gérer lesprestations, il me semble.»

- «Non Madame, vous devez appeler laSonelgaz.»

Piquée au jeu. J’ai donc appelé laSonelgaz.

- «Bonjour Madame, je vous appelle carcela fait trois jours que l’éclairage public estallumé nuit et jour.» - «Hon ! Et alors ?»

- «Et alors ? Madame, c’est du pur gaspilla-ge d’autant plus que nous sommes en crise.»

- «Crise ? Quelle crise ?»- «Madame, ceci n’est pas le but de mon

appel. Je vous appelle parce que tous lesréverbères du quartier sont allumés, mêmependant la journée.»

- «Hon ! C’est quel quartier ?»- El………- «Hon ! Ce n’est pas notre secteur.

Appelez Alger-Ouest. Ici c’est Alger-Sud.»- «Mais Sud, Est, Ouest ou Nord, vous êtes

la même entité, non ? Allô ! Allô !»On avait raccroché. Mon âme de Don

Quichotte en plein éveil a pris le taureau parles cornes.

«Allô ? Sonelgaz secteur Ouest ? (Hé,j’avais bien appris la leçon de peur d’êtredéboussolée).»

- «Oui Madame»- «Monsieur, la lumière est allumée depuis

quatre jours dans la rue. Même pendant la jour-née. Nous sommes jeudi et c’est vraiment dom-mage.»

- «Merci Madame de votre appel . Nousallons faire le nécessaire.»

Quel soulagement ! Toute ma famille sepassionnait pour «l’affaire». Des paris ontmême été lancés. Mais, vendredi matin, enallant au marché, la lumière était encore là !

M. B.

Par Malika [email protected]

A votre service, bonjour ! (1)

Le Soird’Algérie

Jeudi 17 août 2017 - PAGE 3

Le Soird’Algérie Jeudi 17 août 2017 - PAGE 4Actualité

A l’appel des membresdu Café littéraire de Béjaïa,un rassemblement citoyenest programmé pouraujourd’hui à la mêmeheure devant le Théâtrerégional de la ville pourréclamer «l’abolition dusystème des autorisationset le respect des libertés». Pour ses initiateurs, ce

rassemblement citoyenpour dénoncer «l’obliga-tion» d’obtenir une autori-sation préalable de lawilaya pour permettre àSaïd Sadi de tenir son cafélittéraire sur son livre doitconstituer une granderéponse de tous ceux qui«refusent de courberl’échine devant la volontédu pouvoir de nous priverde nos libertés démocra-tiques». «Aucune femmelibre, aucun homme libre,ne doit accepter de conti-nuer à vivre sous le diktatdes lois injustes, restric-tives, outrageant profondé-

ment notre dignité. Celafait des lustres depuis queles autorités veulent nouscontraindre par la peur etla répression de céder surnos libertés. En nous impo-sant de quémander uneautorisation pour s’expri-mer, le pouvoir veut nousapprendre à emprunter leschemins de la soumissionet nous y complaire àjamais en devenant descomplices indirects de lapolitique de domesticationde la société», écrivent lesanimateurs du Café littérai-re dans leur déclarationtout en s’interrogeant sur«ce désir forcené des auto-rités de vouloir castrer lesintellectuels, les créateurset les acteurs associatifs».«Pourquoi cette négationde ce qui est fondamentalchez l’individu : la liberté etla dignité ?» poursuit leCafé littéraire de Béjaïadans la même déclarationsoutenant qu’«il y a bien

sûr une volonté manifeste,outrancière chez les autori-tés de domestiquer lasociété en privant son éliteintellectuelle de son pou-voir d’expression, selon lestermes de Kateb Yacine».«Abdiquer devant ces abusde pouvoir serait mortelpour nous», déclarent lesanimateurs du Café littérai-re de Béjaïa tout en déplo-rant que de nombreusesassociations indépen-dantes aient arrêté d’acti-ver en raison de ces nom-breux obstacles, tandis quecelles activant sous la ban-nière des autorités localescontinuent de bénéficier detoutes les faveurs et lar-gesses possibles. Le Café littéraire estime

qu’il faudra agir sans tarderet de façon unitaire pourparvenir à faire respectertous les droits descitoyens, afin de rendre àla société son dynamismeculturel qu’elle aura méritéd’avoir. Pour cela, lesmembres du Café littérairede Béjaïa se disentconvaincus qu’il est «pri-mordial d’œuvrer pour lasuppression du systèmedes autorisations sou-mises à une institution poli-tique (daïra, wilaya…), cequi ouvre la voie à toutes

les dérives et abus de pou-voir, la restauration du régi-me déclaratif, une deman-de à un organisme culturelou autre peut suffire pourmener son activité, dequelque nature que cesoit», juge-t-on. Les organisateurs du

Café littéraire exigentdans leur document «lerespect de l’autonomiedes associations et l’arrêtdu chantage administratifet financier, l’arrêt despressions et intimidationsexercées par les servicesde sécurité sur les asso-ciations et les respon-sables des organismesculturels ou autres, l’ou-verture des établisse-ments culturels auxassociations sans aucu-ne restriction et l’ouvertu-re de la salle de confé-rences de la nouvellebibliothèque de wilayaaux associations cultu-relles, réservée jusque-làqu’aux autorités». Tout en réclamant par la

même occasion l’abroga-tion de la loi de janvier2012 sur les associations,les animateurs du Café lit-téraire de Béjaïa appellentà la «création d’un comitécontre la censure».

A. Kersani

TOUT EN REFUSANT D’INTRODUIRE UNEDEMANDE AUPRÈS DE LA WILAYA

Le café littéraire de Béjaïamaintient son rendez-vous

avec Saïd Sadi

La famille Ameyar a déposéhier «une intervention volon-taire auprès du juge des réfé-rés afin de faire partie de cetteaction.» En clair, la familleAmeyar va tenter de tout fairepour s’opposer à la mise enfaillite de la Sarl OMP éditricedu quotidien national LaTribune, fermé depuis unesemaine par le gérant actuel. C’est ce qu’a déclaré, hier, au

cours du point de presse qu’elle aanimé au siège du SNJ, la veuve defeu Kheireddine Ameyar, journalisteet fondateur de ce journal. Avant d’intervenir, madame

Ameyar a donné la parole à maîtreSalim Benhamouda, avocat de lafamille qui a dressé un tableau surles difficultés qu’a rencontrées sacliente laquelle, selon lui, n’ajamais été consultée ni conviée auxassemblées générales de la SarlOMP ou associée à une quel-conque prise de décision de ges-tion. De même, la famille du défunt

a été privée de sa part de bénéficesalors qu’ entre 2007 et 2011, le jour-nal avait dégagé un bénéfice de230 millions de dinars. Pour l’occasion, l’avocat a exhibé

l’acte d’agrément des actions dansle capital de l’entreprise éditrice deLa Tribune et la modification desstatuts de cette entreprise. Cet actea été établi par injonction de la justi-ce par des jugements définitifs. Depar le changement des statuts,l’avocat et sa cliente considèrentque d’une part, la Sarl OMP estgérée illégalement par les respon-sables actuels et, d’autre part, la dis-solution de l’entreprise en questionne pouvait intervenir sans leconsentement de l’associé majoritai-re qu’est la famille Ameyar détentri-ce de 46% des actions de la société. Les associés Ameyar sont, au

plan juridique, considérés commedes associés majoritaires. Sur lechapitre social, madame Ameyar atenté de rassurer les quelquesconfrères de La Tribune présents.«Ma famille n’a jamais créé de pro-

blèmes. L’initiative de mettre LaTribune en liquidation judiciaire n’estpas notre fait, ni la conséquence denos démarches devant la justice,elle est dictée par le seul soucid’échapper à un audit qui pouvaitêtre préjudiciable aux gestionnairesactuels», a-t-elle écrit dans sadéclaration linéaire. La veuve dufondateur de ce quotidien leur lanceun appel : «Aidez-moi à redresservotre outil de travail.» Toujours au chapitre des procé-

dures judiciaires, la famille détentri-ce de la majorité relative avec, rap-pelons, 46% des actions, comptedemander, par le biais de la justice,une Agex, de désigner un gérantlégal et réclamer un audit sur lasociété. La conférencière et son avocat

affirment qu’ils ont dû faire face àplus d’une centaine de procéduresjudiciaires de la part des gérantactuels. Leur détermination est pal-pable et on comprend aisément qu’ilsne sont pas près de lâcher prise.

Abachi L.

Dans un système où le pouvoir estconcentré et centralisé au plus hautniveau de l’Etat, et où gouvernementet ministres ne sont comptables quedevant le chef de l’Etat, personnen’est sûr de rester en place.Abdelmadjid Tebboune, qui aura étéPremier ministre durant deux mois etvingt-sept jours, vient d’en faire l’amè-re expérience. Du successeur deTebboune, Ahmed Ouyahia, hommerompu aux ficelles du sérail, qui rem-pile pour la quatrième fois comme chef du gouvernement,il ne faut pas s’attendre à ce qu’il fournisse une quel-conque explication sur ce limogeage. Dans ce système politique hérité de l’indépendance, où

l’autorité n’est déléguée qu’au niveau de la gestion admi-nistrative – le Premier ministre est un exécutant sans plus– Tebboune, qui se revendiquait de Bouteflika, n’a pascompris qu’il ne disposait d’aucune parcelle d’autorité poli-tique à même de lui permettre de s’imposer et d’imposerses vues aux divers groupes – ministres, haute bureaucra-tie de l’Etat, patronat et hommes d’affaires, UGTA, FLN etRND – gravitant dans la sphère du sommet de l’Etat. La seule chose dont on peut être certain (et encore !)

est que Tebboune aurait, je dis bien aurait, tenté de bous-culer les lignes et de s’attaquer au pouvoir démesuré desoligarques et des lobbys de l’import, d’avoir voulu séparer«l’argent» du «pouvoir», d’avoir voulu engager une opéra-tion de recouvrement de plusieurs milliards de dollars decrédit octroyés aux hommes d’affaires, provoquant la colè-re des oligarques et autres affairistes dont les liens avec lepouvoir politique sont un secret de Polichinelle. D’où cettesoudaine popularité de l’ex-Premier ministre limogé, qui apeut-être accéléré sa disgrâce programmée par sesadversaires. En outre, d’aucuns ont pensé à tort ou à raison qu’à tra-

vers les mises en demeure adressées à l’ETRHB, l’entre-prise du patron du FCE (Forum des chefs d’entreprises)Ali Haddad (ami du frère du chef de l’Etat Saïd Bouteflika)par divers départements ministériels dont la défense,concernant des retards de réalisation de projets confiés àcette entreprise, l’armée soutenait Abdelmadjid Tebboune.Et que partant, les jours de Haddad étaient comptés. Iln’en a rien été. Aussi conviendra-t-on qu’au regard del’évolution de la situation, il s’est avéré qu’il ne s’agissaitque de plans tirés sur la comète Tebboune. L’été 2017, c’est aussi cette campagne menée par les

barbus islamistes contre Djamila Bouhired, sans le sacrifi-ce de qui ces gens-là n’auraient pu s’exprimer dansl’Algérie indépendante. Ils lui reprochent, entre autres, dene pas porter le hidjab. Ben voyons. Rappelons-leur qu’au-cune combattante de l’ALN n’a porté le voile : elles étaienten tenue militaire, comme les hommes, et portaient descasquettes. Et plusieurs d’entre elles, dont la liste seraitlongue à établir, sont tombées les armes à la main sansvoile. Je défie n’importe quel islamiste de nous montrerune seule photo ou un document filmé d’une combattantede l’ALN en voile ou d’un combattant en barbe et kamis.C’est simple, il n’y en a pas. Autrement, connaissant lesislamistes, ils les auraient exhibés et brandis comme armede guerre dans leur marche vers le pouvoir ! Ces commentaires haineux ne sont pas étonnants en

soi. L’histoire de la guerre de Libération a été réévaluée,écrit Mohamed Harbi (L’Algérie et son destin. Médiasassociés. Alger 1994). «Les héritiers spirituels desOulémas, écrit-il, qui avaient pris le contrôle de l’enseigne-ment primaire dans le sillage du ministre de l’EducationAhmed Taleb, forgent une nouvelle version des origines dela révolution nationale et en attribuent la paternité àAbdelhamid Ben Badis». Les Oulémas, qui s’inscrivaientdans une démarche culturaliste, ont certes beaucoup faiten matière de défense des valeurs islamiques et de lalangue arabe, mais les faits sont là – ils sont têtus (texteset discours existent, il suffit de les publier) – ils étaientcontre l’indépendance nationale, ils étaient pour uneAlgérie intégrée à l’Union française. En tant qu’organisa-tion, l’Association des Oulémas n’a rallié le FLN qu’à laveille du Congrès de la Soummam d’août 1956, soit prèsde deux ans après le début de la guerre de Libération.Mais ça, les petits Algériens ne le sauront jamais. Dans cette campagne haineuse à l’endroit de Djamila

Bouhired, l’Etat, l’Organisation des moudjahidine et autresONG ont brillé par leur silence. Et moi qui pensais naïve-ment – les textes de loi existent – qu’insulter les symbolesde la guerre de Libération nationale exposerait leursauteurs à des sanctions… Sur ce, à jeudi prochain.

H. Z.

Par Hassane [email protected]

La comète Tebbouneet Djamila Bouhired

CE MONDE QUI BOUGE

Les animateurs du Café littéraire de Béjaïarefusent formellement d’introduire une deman-de d’autorisation comme exigé par les autori-tés de wilaya pour recevoir Saïd Sadi et déci-dent le maintien de la rencontre-débat attenduepour aujourd’hui au TRB à partir de 17h avecl’ancien président du RCD pour la présentationde son dernier livre consacré à CherifKheddam, intitulé «Le chemin du devoir».

JOURNAL LA TRIBUNE

Les héritiers Ameyar veulentéviter la mise en faillite

Le Soird’Algérie Jeudi 17 août 2017- PAGE 5Actualité

Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Rappelé quasi-ment en catastrophe pourremplacer AbdelmadjidTebboune, Ahmed Ouyahias’est suffi, pour cette premiè-re sortie toute protocolaire,de simples déclarationsdiplomatiques de circonstan-ce. «Je remercie le présidentde la République, AbdelazizBouteflika, de la confiancequ'il a placée en ma person-ne et lui réaffirme mon sou-

tien et ma volonté de pour-suivre la mise en œuvre duprogramme qu'il a lancé en2014», commencera-t-il paraffirmer avant d’ajouter :«J'espère être à la hauteurde cette mission et de laconfiance que m'a accordéele président de laRépublique, pour servir lepeuple algérien.» Il conclurasa déclaration en remerciantson prédécesseur,Abdelmadjid Tebboune, pour

«les efforts qu’il a consentisdans le cadre de sa mis-sion».

De son côté, le Premierministre sortant féliciteraOuyahia pour sa nominationqu’il estimera «méritée vul'expérience de Ouyahia enmatière de gouvernancedans les conjonctures lesplus difficiles». De mêmequ’il tiendra à renouveler son«soutien indéfectible à SonExcellence le Président de laRépublique».

La furtive parenthèseTebboune sera donc rapide-ment fermée et c’est un poidslourd politique, le plus expéri-menté d’entre tout le person-nel «actif» du pouvoir qui

sera choisi pour la conduitedu gouvernement, «vu sonexpérience en matière degouvernance dans lesconjonctures les plus diffi-ciles», comme l’a si bien sou-ligné Abdelmadjid Tebboune.

Ahmed Ouyahia, quiaccumule une grande expé-rience, tant politique qu’enmatière de gestion, aura àfaire face à des chantiers quin’attendent pas et qui le met-tront immédiatement sur labrèche.

A seulement quelquesjours de la fin de la saisonestivale, le nouveau patronde l’exécutif aura effective-ment à préparer, tout à lafois, la rentrée sociale, la ren-trée scolaire, la rentrée uni-versitaire, en plus des pro-chaines élections locales denovembre. En parallèle, ilaura également à préparer,tout à la fois aussi, la nouvel-le loi de finances pour 2018et le plan d’action de sonnouveau gouvernement. Unplan d’action qui, pour rap-pel, doit impérativement êtreadopté en Conseil desministres, avant d’être pré-senté aux parlementaires. Al’Assemblée populaire natio-nale d’abord, puis au Conseilde la nation.

Idem pour la loi definances. Tout cela, ne l’ou-

blions pas, dans une périodepré-électorale qu’il faudraitprendre en compte. D’abordpar rapport à son volet poli-tique. A ce titre, il faut s’at-tendre à de mouvementéspassages respectifs du pland’action du gouvernementainsi que de la loi de financesface à des parlementaires etdes partis qui seront plus encampagne électoralequ’autre chose. Ensuite, il ya lieu de prévoir la période dela campagne électorale pro-prement dite, presque unmois, et qui interviendra, enoutre, avec ceci de particulierque le Premier ministre quiorganise les élections n’estpas issu du parti majoritaire,le Front de libération nationa-le, mais de son premier rival,le Rassemblement nationaldémocratique qu’il dirige, parailleurs. Mais sur cette ques-tion justement, l’on croitsavoir que décision fut prisepour que Ahmed Ouyahia nes’implique pas personnelle-ment dans la campagne

électorale. En tout cas, il nedescendra pas sur le terrainpour mener la campagne deson parti, le RND : «Car,auquel cas, il serait amené àprendre un congé spécial etse faire remplacer à titre inté-rimaire au poste de Premierministre, ce que le Présidentne veut pas», nous expliqueune source sûre. C’est,ensuite, «par souci de don-ner des garanties à tous lespartis, ceux de l’opposition etmême parmi ceux qui sou-tiennent le Président», ajou-te-t-on de même source. «Il ya une tradition bien ancréechez nous, et même ailleurs,qui voudrait qu’un chef del’exécutif en campagne élec-torale bénéficie du soutien,sous toutes ses formes, del’ensemble de l’administra-tion. Ce qui décrédibiliseraittoute l’élection en question.Ce dont nous n’avons pasbesoin en cette conjonctureassez difficile», conclut-on demême source.

K. A.

IL PRÉPARERA ET ORGANISERA LES PROCHAINES ÉLECTIONS

Ouyahia ne fera pas campagnepour les locales

IL SAUTE D’UNE DOCTRINE ÉCONOMIQUEÀ SON EXTRÊME OPPOSÉE

Ouyahia, le politique désincarné Il a assumé le programme

d’ajustement structurel édictépar le FMI dans les années1990 et il est redevenu lechantre du patriotisme écono-mique, une décennie après, en2009, quand il a refermé l’éco-nomie algérienne, avant dechanger d’avis tout récem-ment, plaidant pour la privati-sation des entreprisespubliques.

Lors d’un meeting organisé en avrildernier à la salle Harcha-Hassen à Alger,le Premier ministre Ahmed Ouyahia,alors directeur de cabinet du présidentde la République, a vaillamment plaidépour la privatisation des entreprisespubliques. «J’estime qu’il faudrait allervers la privatisation des briqueteries etdes minoteries qui produisent encore»,a-t-il soutenu. Le propos a choqué lesobservateurs politiques qui pensaientque le secrétaire général (SG) duRassemblement national démocratique(RND) a définitivement épousé le patrio-tisme économique qu’il prônait pendantsa dernière primature (2008-2012) où ilavait effacé toutes les marques d’ouver-ture de l’économie algérienne.

En effet, la loi de finances complé-mentaire pour 2009 qui a instauré, entreautres, la fameuse règle 51/49 et le droitde préemption de l’Etat sur toute cessiond’actifs des entreprises étrangères opé-rant en Algérie, avait bloqué net les fluxdes investissements directs étrangers etopéré un tour de vis sur les règles d’in-

vestissement ici en Algérie. Le bras defer avec l’Egyptien Sawiris au sujet del’opérateur de téléphonie mobileOrascom Télécom Algérie qui a réussison expansion en Algérie sous la pre-mière primature de Ouyahia entre 2003et 2006, faut-il le rappeler, a été engagépar le gouvernement Ouyahia en 2010.Ce même Ouyahia qui, dans les années1990, vendait aux Algériens les bienfaitsde l’ultralibéralisme édicté par le Fondsmonétaire international (FMI) dans lecadre du programme d’ajustement struc-turel imposé à l’Algérie en cessation depaiement à cause de la chute des prix dupétrole et l’effort de guerre consenticontre le terrorisme islamiste.

Il était ainsi le fer de lance de l’équipeau pouvoir pour brader le tissu industrielexistant, mettant près de 400 000 tra-vailleurs sur le carreau et jetant desdizaines de cadres en prison. «C’était lafin d’une époque et le début d’uneautre», avait-il dit –selon l’avocatMokrane Aït Larbi qui en parle dans sonlivre «La justice du palais» –, à un cadrede Sider lors du procès de l’affaire épo-nyme où il avait comparu commetémoin. Mais, de cet ultralibéralismeassumé à un moment de sa carrière poli-tique, Ouyahia a sauté vers une autredoctrine à l’extrême opposé, celle dupatriotisme économique digne d’HugoChavez, justifiant son revirement par leserreurs du passé et la cupidité des opé-rateurs économiques étrangers. Il estallé jusqu’à dénoncer la «mafia politico-financière» à son éviction du gouverne-ment en 2012.

Or, Ahmed Ouyahia, qui n’a d’ailleurs

pas donné un ancrage économique àson parti, le RND, soutenant le PrésidentBouteflika dans tout ce qu’il a fait jusque-là, c’est-à-dire une chose et son contrai-re, a changé d’avis encore fois en cetteannée 2017 où il prône la privatisationdes entreprises publiques. Bien sûr, ilbalance à chaque fois des chiffres et sta-tistiques difficiles à vérifier pour donnerl’impression qu’il maîtrise les dossiers etexpliquer les orientations et les déci-sions du pouvoir en place.

Noureddine Legheliel, analyste bour-sier auprès de Carnegie, l’avait faitremarquer en 2005 lorsque Ouyahia afait le bilan économique de son premiergouvernement sous Bouteflika en indi-quant qu’«il avait réussi à créer unecroissance économique de 5,5%, àréduire le taux de chômage à 13% alorsqu’il avoisinait les 20% auparavant et àréduire le taux d’inflation à 2,5% alorsqu’il était de 22% en 2004». «A supposerque cela était vrai, Ahmed Ouyahiaaurait mis en doute deux théories écono-miques : la courbe de Philips et la théo-rie de Phillips-Lipsey qui englobe aussiles salaires», a-t-il commenté en souli-gnant que «les salaires des travailleursalgériens sont restés stables, c’est-à-dire sans augmentation durant l’année2005».

Bref, il a assumé le programmed’ajustement structurel édicté par le FMIpuis redevenu le chantre du patriotismeéconomique avant de changer d’avistout récemment, plaidant pour la privati-sation des entreprises publiques.

L. H.

DANS LA PRESSE ÉTRANGÈRE

L’éviction de Tebbouneplus commentéeque la nomination

d’OuyahiaGlobalement, et ce n’est évidemment pas surprenant,

c’est la presse française qui a repris et commenté le plus lechangement intervenu, mardi, à la tête du Premier ministè-re. Mais un des médias ayant été le plus prolixe de tous, enFrance, aura été Radio France Internationale (RFI) qui, surson site internet, accueillait le changement à la tête de l’exé-cutif par un commentaire à travers lequel il est estimé queAbdelmadjid Tebboune «semble victime de sa tentative deréguler le secteur économique d'une Algérie qui souffre dela chute des prix du pétrole (...) Au mois de juin, le Premierministre déchu avait annoncé des enquêtes sur l'attributionde marchés publics, des restrictions d'importations, dénon-çait la corruption et il avait publiquement critiqué l'inefficacitééconomique des usines de montage automobile créées parle précédent ministre de l'Industrie. Ces mesures étaienttrès impopulaires au sein des importateurs, et des hommesd'affaires dont une partie est aujourd'hui au pouvoir dans lepays.» Puis, à la radio publique RFI de conclure son pointde vue en laissant entendre que «la destitution du Premierministre, remplacé par Ahmed Ouyahia, proche de la prési-dence, montre que la bataille contre les nouveaux oli-garques, qui se sont enrichis lorsque le pétrole était au plushaut, n'est pas pour aujourd'hui. Mais elle montre surtoutque dans l'équation pour la succession d'AbdelazizBouteflika, au-delà des acteurs habituels, il faudra compteravec les hommes d'affaires».

Le titre majeur de la presse affidée à la droite française,Le Figaro, a mis Tebboune au rang de «victime d’une luttede clans» tout en reprenant les propos d’une source gouver-nementale à Alger qui s’était confiée à l’AFP pour dire que«la vision du Premier ministre ne cadrait pas avec la visiondu Président» pour ensuite évoquer «des problèmes decommunication entre les deux hommes».

Quant à la presse américaine, à l’exemple duWashington Post, elle s’est contentée de reprendre ladépêche de l’APS en mettant brièvement l’accent sur lacourte durée de Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’exécu-tif, tout en rappelant l’état de santé du président de laRépublique et des interrogations de partis de l’oppositionayant émis des doutes sur les capacités de Bouteflika à gou-verner.

A. M.

Nommé officiellement avant-hier mardi, lenouveau Premier ministre, Ahmed Ouyahia, aentamé sa nouvelle mission dès hier dans lamatinée, à l’issue de la cérémonie de passationde pouvoirs avec son prédécesseur,Abdelmadjid Tebboune. Les premières heuresauront été certainement consacrées à la finali-sation de la liste de la nouvelle équipe gouver-nementale qui n’avait pas été rendue publiqueau moment où nous bouclons cette édition..

Ahmed Ouyahia.P

hoto

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Première réunion du gouvernement,ce dimanche

Le nouveau gouvernement d’Ahmed Ouyahia, qui seraannoncé officiellement aujourd’hui, jeudi, tiendra sa premièreréunion dimanche prochain, avons-nous appris de bonne sour-ce. Il s’agira, certes, d’une première prise de contact entreOuyahia et ses nouveaux ministres mais pas seulement.

A en croire notre source, le gouvernement attaquera, dès cedimanche, la nouvelle loi de finances pour 2018.

K. A.

Le Soird’Algérie Jeudi 17 août 2017- PAGE 6Actualité

Ce bilan partiel – le bilan défini-tif se fait en hiver – se rapporte àla période comprise entre le 1er juinet le 13 août 2017. Selon lui, lesservices des forêts ont enregistré2009 incendies, soit une moyennede 27 départs de feu par jour.Chaque feu dévorait en moyenne15 hectares. Au total, les 2009brasiers ont détruit à travers les 40wilayas 30 174 hectares répartiscomme suit ; 15 204 hectares deforêts, 7 581 hectares de maquiset 7 389 hectares de broussailles.

D’après l’exposé du directeurde la Protection du patrimoineforestier, ce sont les wilayas del’est du pays qui sont les plus tou-chées (El-Tarf, Annaba, Skikda,Guelma, Béjaïa et Tizi-Ouzou).Dans cette région, 928 feux ontravagé 23 035 hectares.

Pour les wilayas du centre dupays, il est question de 847 feuxqui ont détruit 5 578 hectares.L’ouest du pays est, pour l’heure,le moins touché. Les forestiers ontenregistré 228 feux faisant desdégâts sur 1 561 hectares.Comparativement à la mêmepériode de 2016, les superficiesparcourues par le feu ont augmen-té de 369,87%.

Avant d’affirmer que 90% desdéparts de feu sont causés parl’humain, soit par inadvertance,soit de manière préméditée,Benmessaoud nous a fourni

quelques indications. Il expliqueraque «l’incendie de forêt et enmême temps un phénomène natu-rel et une catastrophe naturelle quin’est pas spécifique à l’Algérie.Tous les pays ayant le climat detype méditerranéen de la rive dunord ou du sud sont touchés. Vousremarquerez, par ailleurs, que laCalifornie, la Chine, l’Afrique duSud et l’Australie, qui ont des cou-verts forestiers de type xérophile,c’est-à-dire des espèces générale-ment sèches (comme autour de laMéditerranée, ndlr) subissent denombreux feux de forêt.

Les fortes chaleurs estivalesaugmentent le phénomène d’as-sèchement des espèces. Le com-bustible végétal devient donc trèssec et s’enflamme facilement.Pour qu’il y ait un feu de forêt, troisconditions doivent être réunies, àsavoir la disponibilité du combus-tible qui est le végétal, l’oxygènepour perpétuer la flamme etétendre l’incendie et l’étincellepour le déclenchement. L’étincellepeut être déclenchée à partir d’unvolcan, ce qui n’existe pas enAlgérie, ou par la foudre qui estrare en période estivale. Doncl’élément déclencheur est à 90%d’origine humaine. Reste mainte-nant à faire le distinguo entre l’ac-te volontaire et l’acte involontaire.»C’est quand l’acte est volontairequ’intervient le système répressif.

Il y a eu mort d’hommesà la suite d’actes criminelsOn l’a vu, la Gendarmerie

nationale a fait dernièrement étatde l’arrestation de 26 personnes àtravers 7 wilayas de l’est du pays.Ces personnes sont soupçonnéesd’avoir allumé des feux. De mêmeque les gendarmes ont saisi, auniveau de deux wilayas (Batna etOum-el-Bouaghi) plus de 54 quin-taux de charbon.

Le bilan de la GN établi sur lapériode entre le 20 juillet et le 13août fait malheureusement état dela mort de 9 personnes alors que

17 autres ont été blessées. Lespertes de biens – 162 habitations,9 poulaillers, 46 têtes de bétail, 4446 arbres fruitiers et 17 096bottes de foin – se chiffrent en mil-liards.

Dans cette affaire d’incendiesde forêt, plusieurs sourcescitoyennes ont pointé du doigt lesproducteurs de charbon et lamafia du foncier particulièrementdes entrepreneurs intéressés parla récupération des terrains vidésde leur végétation pour installerdes exploitations d’agrégats, detuf ou d’argile. Partant de la pers-

pective d’implanter une carrièred’agrégats, des mains criminellesont allumé le feu 15 fois dans unemontagne de la wilaya deBoumerdès. D’ailleurs, descitoyens de cette wilaya s’éton-nent qu’il n’y ait pas d’arrestationscet été.

Les conservateurs fonciers deswilayas ne peuvent plus s’opposerà l’affectation des terrains deve-nus désormais inutiles surtoutlorsque les demandeurs ont leursentrées au sein des administra-tions locales.

Préserver le sanctuaire de l’ALN qui a libéré le paysPour le sous-directeur du patri-

moine forestier, la forêt est un bienpublic qui appartient à tous lesAlgériens, donc tout le monde estresponsable de sa préservation.«Les services des forêts ne sontque les gestionnaires du patrimoi-ne collectif.

Tout le monde utilise en effet laforêt. Certains en tirent leurs sub-sistances ou leur richesse.» Plusimportant, la forêt algérienne étaitle sanctuaire de la guerre deLibération. C’est grâce à sa pro-tection que l’ALN est sortie victo-rieuse.

Lorsqu’une main criminelleallume un brasier, elle brûle unendroit où certainement desmoudjahidine se sont réunis, ontrésisté contre les soldats du colo-nisateur ou sont tout simplementtombés au champ d’honneur. Lepyromane incendie leur mémoire.

Abachi L.

«90% DES DÉPARTS DE FEU SONT D’ORIGINE HUMAINE»

Plus de 30 mille hectares de forêtspartis en fumée

Le sous-directeur de la Protection du patrimoine fores-tier auprès de la Direction générale des forêts,Abdelghani Benmessaoud, dresse, pour Le Soird’Algérie, le premier bilan des incendies de forêt enregis-trés à travers 40 wilayas du nord du pays.

9 personnes sont décédées suite aux incendies.

Le secteur de l’éducation arecruté plus de dix mille nouveauxenseignants en prévision de la pro-chaine rentrée scolaire. Ces der-niers vont devoir entamer, au préa-lable, une série de formations dontle premier cycle débutera à partirde samedi prochain.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Laministre de l’Education nationale a réuni, mardi,premier jour de son retour de vacances, lesdirecteurs des instituts de formation des ensei-gnants. Un conclave qui intervient en prévisiondu lancement du stage de formation des ensei-gnants recrutés lors du dernier concours quis’est déroulé le mois de juin dernier.

Nouria Benghabrit a tenu à donner ses ins-tructions et mettre les dernières retouches lorsd’une séance de travail. Puisque le premiercycle de cette formation débutera samedi pro-chain et se poursuivra jusqu’à la fin de ce moisà travers 53 centres répartis sur le territoirenational. Avant que ces derniers ne puissentrejoindre les établissements scolaires, le 4 sep-tembre prochain, premier jour de la rentrée sco-laire des enseignants.

Les dix mille nouveaux enseignants serontaffectés vers les établissements des cyclesmoyen et secondaire. Au total, 5 250 postessont ouverts au niveau national pour l’accès aucorps de professeur de l’enseignement moyendans douze matières. Il s’agit des languesarabe, amazighe, française et anglaise, l’histoi-re et la géographie, les mathématiques, lessciences physiques et technologies, lessciences naturelles, l’informatique, la musique,le dessin et l’éducation physique et sportive.

Le cycle secondaire accueillera, de soncôté, 4 759 nouveaux enseignants. Ils sont cen-sés combler le déficit engendré par le départ deplus de 41 000 enseignants à la retraite cetteannée. Le ministère de l’Education a indiquéqu’au total, 66 869 enseignants ont été recrutésdurant l’année 2016, dont 28 867 sur la base du

concours sur épreuve organisé en avril et 38002 autres à travers l’exploitation des listesd’attente issues de ce concours. Mais selon lessyndicats du secteur, la prochaine rentrée sco-laire sera tout de même confrontée au problè-me du déficit en enseignants.

De son côté, le département de Benghabrit

n’appréhende pas ce problème. Il compte pui-ser en cas de besoin dans la liste d’attenteconstituée de candidats ayant obtenu lamoyenne lors de ce dernier concours. Ilsétaient 134 192 à avoir réussi l’examen écrit surun total de 700 000 candidats.

S. A.

NOUVEAUX ENSEIGNANTS

Début, samedi, du premier cycle de formation

Lors d’une opération decontrôle d’une marchandise objetd’une déclaration d’importation,les éléments de l’Inspection prin-cipale au contrôle des opérationscommerciales (IPCOC), activantau port de Annaba, ont, ainsi,découvert des marchandises pro-

hibées et sensibles. Il s’agitnotamment de 196 caméras desurveillance multifonctions, 2 590électrochocs, 1 186 lampestorches électrochocs (différentsmodèles), 1 480 flacons de lacry-mogène, 510 lampes matraquesmultifonctions, 33 500 couteaux

de type cran d’arrêt; mais ausside plusieurs lots de cosmétiqueainsi que 16 500 pièces de len-tilles de contact.

La valeur globale de la mar-chandise saisie sur le marchéintérieur est estimée à 18 303300,31 DA. L’amende relative àcette saisie a atteint le chiffre de50 240 337,10 DA.

Par ailleurs, dans le cadre dela lutte contre la contrebande, leséléments de la Brigade mobiled’El Tarf, relevant de l’inspectiondivisionnaire des douanes decette wilaya, ont procédé ce der-nier lundi à la saisie de 11 têtesde bovins de race «Charletier»,transportés à bord d’un camion.

La valeur sur le marché intérieurde ces bovins est estimée à 4700 000,00 DA. L’amendeconcernant cette saisie est del’ordre de 47 000 000,00 DA.

De leur côté, les éléments dela Brigade polyvalente deBouhadjar, relevant égalementde la même inspection division-naire, ont pu saisir, le week-enddernier, trois têtes de bovins àbord d’un camion, égalementdestinées à la contrebande.

La valeur des 3 bovins derace locale est estimée à 690000,00 DA. Quant à l’amende,elle est de l’ordre de 6 900000,00 DA.

A. Bouacha

CERTAINES PEUVENT ÊTRE UTILISÉESDANS DES ACTES D’ESPIONNAGE

Saisie de marchandises prohibéesà Annaba

Les services opérationnels relevant de la compé-tence territoriale de la Direction régionale desdouanes de Annaba ont, dans le cadre de la luttecontre la fraude, procédé, durant le week-end dernieret le début de cette semaine, à plusieurs saisies d’im-portantes quantités de marchandises prohibées etsensibles, pouvant être utilisées dans des actes mal-veillants (espionnage et actes de banditisme).

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Même si tout le monde trouve que ces lumi-naires sont un plaisir pour les yeux, il n’endemeure pas moins que cette opération qu’onqualifie de «tape-à-l’œil» n’a pas manqué desoulever de sévères critiques de la part deshabitants de la grande majorité des quartiersde la ville. Certes, on trouve que le spectacle

qu’offre cette perspective lumineuse est beaumais unanimement on considère que cetteopération relève du pur superflu eu égard à ladétérioration galopante du cadre de vie de lapopulation et du centre et de la périphérie de laville.

D’abord sur le plan de l’éclairage, des pansentiers de la ville sont dans le noir dès la nuittombée. Dans le centre de la ville, le boulevardM’Hamed-Bougarra est parcimonieusementéclairé par endroits et son prolongement, la rueBelssaâdi-Abdelkader, plongé dans lesténèbres depuis des mois.

Alors que dire des quartiers commeSouamaâ, cité des Jardins, Dardara, Souffaypour ne citer que ceux-là ?

Cette opération de maquillage pour mettreplein la vue aux usagers de la RN 4 est-elleprioritaire quand le commerce informel étendses tentacules en toute quiétude à tout le

centre ville et l’étouffe ?Que dire du cadre de vie des citoyens

quand la ville croule sous la saleté et lesordures ?

Que dire des rues défoncées qui n’ont pasété aménagées depuis des décennies, desremises en état qui n’ont pas été faites ou quiont été mal faites après divers travaux ?

Que dire de l’achèvement du siège del’APC qui traîne d’une échéance à une autredepuis des années ?

Que dire des écoles qui souffrent dumanque d’entretien et de réhabilitation ou destoilettes pour enfants qui n’ont pas de portes ?Que dire de ces espaces verts que les mou-tons ont broutés, moutons que possède un par-ticulier de la cité Dardara qui a eu l’outrecui-dance d’installer un râtelier pour sa bergerie aubas des immeubles, au grand dam des habi-tants ?

Que dire des traversées des rues pour lespiétons qui n’ont pas été repeints depuis desannées ?

De ce fait, de très nombreux citoyens pen-sent que cette opération que l’APC a engagéeà coups de dizaines de millions relève de l’in-curie de son exécutif.

Est-ce une opération «poudre aux yeux»pour une certaine galerie ? Quels sont sesenjeux ? Ses intentions ? C’est ce que sedemandent les citoyens, des citoyens qui nesont pas dupes ni démunis de sens critique.

On signalera, au passage, aussi que, fautede subvention, le club de foot de la ville, né aumilieu des années 1930, a été sauvé in extre-

mis grâce à l’intervention de certains respon-sables locaux.

A noter que l’actuel P/APC est le 4e durantce mandat, 2 d’entre eux ayant démissionné etun autre, objet de poursuites judiciaire, a étédémis de ses fonctions.

Le vieil adage populaire ne dit-il pas : «Toiqui es embelli de l’extérieur, quel est ton étatintérieur ?»

Karim O.

Le Soird’Algérie Jeudi 17 août 2017 - PAGE 7Régions

KHEMIS-MILIANA

Le maquillage de la RN 4 ne cache pas les taresdont souffre la ville

PLAGE AÏN ACHIR DEANNABA

Une jeune femmenoyée, sa sœur

sauvée de justesseLes éléments de la Protection civile

de Annaba sont intervenus, hier mercre-di, sur la plage de Aïn Achir pour portersecours à deux jeunes sœurs origi-naires de Souk Ahras qui se trouvaienten difficulté à quelque 20 mètres du riva-ge.

Une fois ramenée sur le sable, l’unedes deux sœurs répondant aux initialesde D. F., 23 ans, n’a pu être sauvée. Ellea rendu l’âme quelques instants aprèssa sortie de mer par les plongeurs de laProtection civile.

Le corps de la défunte a été transféréà la morgue de l’hôpital Ibn Rochd deAnnaba.

Quant à sa sœur, qui était dans unétat de choc, elle a été prise en chargesur place par le médecin de la Protectioncivile. Selon celui-ci, ses jours ne sontpas en danger.

Pour cette opération, la Protectioncivile de Annaba a mobilisé 2 ambu-lances, deux médecins, six agents, 2 plongeurs et deux surveillants deplage.

A. B.

De sources proches de la cellule de communication duGroupement de gendarmerie de Blida, nous avons apprisque les éléments de la section de recherches de ce dernieront arrêté deux individus à bord d’un véhicule, et ce dans unpoint de contrôle dressé sur l’autoroute Est-Ouest, au niveaude la commune de Mouzaïa, à 15 kilomètres à l’ouest deBlida. Après une minutieuse fouille du véhicule, aidés par leschiens renifleurs, il a été découvert de la cocaïne que lesresponsables de la cellule de communication, pour desbesoins d’enquête, se sont gardés de communiquer la quan-tité ainsi que la provenance du véhicule, se limitant juste àdire qu’il s’agissait de l’ouest du pays. La poursuite de l’en-quête a permis l’arrestation de deux autres personnes dans

une ville de l’ouest du pays et la saisie d’une autre quantitéde cocaïne ainsi qu’une somme d’argent, fruit de la vente decette drogue. Il est à noter que cette drogue était destinée àalimenter le cartel d’Alger. Les quatre mis en cause ont étéprésentés au procureur de la République du tribunal de Blidaqui les a placés en détention provisoire en attendant leurjugement. L’enquête suit toujours son cours.

Par ailleurs, sept dangereux individus qui agressaient lesusagers de l’autoroute est-ouest ont été également arrêtés.C’est suite à une plainte déposée par une dame pour l’enlè-vement de son fils qu’une enquête a été ouverte. Celle-cis’est soldée par leur arrestation.

M. B.

La municipalité de la ville de Khemis-Miliana vient de lancer une vasteopération de maquillage sur le tronçon de la RN 4 qui traverse la ville d’esten ouest en couvrant les poteaux électriques déjà existants et fonction-nels de cordons en spirales lumineux aux couleurs de l’emblème national,rouge, vert et blanc, et ce, sur une distance de quelque 800 m, donnantainsi une perspective certes agréable à voir et un plus de lumière de ceparcours allant de l’entrée ouest jusqu'à la gare routière avec un projetd’extension de ce lifting jusqu'à l’entrée est de la ville. Il s’agit donc làd’apporter plus d’éclairage aux milliers d’automobilistes qui ne leur estpas indispensable puisque chaque véhicule possède son propre éclaira-ge.

BLIDADe la cocaïne en provenance de l’ouest

du pays saisie à Mouzaïa

MOUTONS POUR L’AÏDMostaganem dotée

de 23 marchéspour la vente

directe L’Aïd el-Adha sera célébré au début du

mois prochain, une fête qui est symbolisée parle sacrifice du mouton et les espaces de ventedeviennent des lieux de convergence parexcellence.

23 points de vente de moutons sans comp-ter les exploitations agricoles réparties à tra-vers les communes de la wilaya deMostaganem ont été autorisés pour la ventedu mouton de l’Aïd el-Adha, a-t-on apprisauprès de la Direction des services agricoles.Ces points de vente seront ouverts suite à unarrêté du wali et feront l’objet d’une surveillan-ce sanitaire drastique.

Quatre sites ont été autorisés pour la ventedu mouton de l’Aïd dans la ville deMostaganem, à savoir Chemouma, Sidi-el-Adjel, Tighditt et Haï-Benmedjahri, et les sitessecondaires représentant surtout les marchéshebdomadaires de la wilaya qui se transfor-meront dès le début du mois de septembre ende vastes points de vente pour l’achat du mou-ton par les citoyens des daïras de Bouguirat,Mesra, Aïn-Nouissy, Hassi-Mamèche, Aïn-Tedelès, Kheireddine, Sidi-Lakhdar, Sidi-Ali etAchaâcha. Le service vétérinaire de la DSA amobilisé plus d’une trentaine de vétérinairespour le contrôle des points de vente autorisésà travers l’ensemble du territoire de la wilaya.

Ces vétérinaires seront appelés à assurerla permanence le jour de l’Aïd, notamment auniveau des abattoirs communaux. Le cheptelmis en vente sera soumis au contrôle perma-nent des vétérinaires pour préserver la santédu consommateur. Des recommandations surla conduite à tenir en cas d’un kyste hydatiquesont données en sus par les vétérinaires auxcitoyens.

A. B.

TIPASA

Plus de 5 millions d’estivants sur les côtes de la wilaya

A ce titre, il a été révélé queles plages de Tipasa ont accueilliprès de cinq millions d’estivants,au profit desquels il a été effectuéprès de 3 800 interventions parles éléments de la Protection civi-le depuis le démarrage de la sai-son estivale 2017. Ces interven-tions ont porté sur plus de 6 000personnes sauvées, et d’autrespersonnes soignées sur le site ou

évacuées vers les hôpitaux. Il aété signalé en outre le transfert de 3 personnes décédées vers lesmorgues des hôpitaux. Il s’agit denoyés en zones rocheuses etd’une personne décédée dansune plage non surveillée. Ladirection de la Protection civile alancé par ailleurs au cours decette saison estivale une cam-pagne de sensibilisation afin d’in-

former les vacanciers sur les dan-gers de la baignade durant lespériodes et les lieux interdits à labaignade.

En marge de cette opérationet, lors de cette campagne il a étéprocédé à la distribution de bro-chures et prodigué des conseilsd'orientation au profit des vacan-ciers au niveau des rivages de lacôte de Tipasa.

Cette campagne de sensibili-sation est toujours en cours jus-qu'au 30 août et arrive à unmoment où l’afflux d’estivants esten pleine croissance.

Houari Larbi

Précisions de l’ADE Aïn Defla En réaction à l’article intitulé «Les guerrabs modernes profitent de la

défaillance de l’ADE», paru le 5 août 2017, nous avons reçu les précisionssuivantes de la part de l’Algérienne des eaux de Aïn Defla.

«Nous avons l’honneur de vous informer que le problème d’odeur serépète chaque année, suite à la diminution considérable de niveau de bar-rage et pour résoudre le problème, l’Algérienne des eaux unité Aïn Deflaa installé un système d’injection de charbon actif au niveau de la stationde traitement Sidi M’hamed Ben Taïba pour éliminer l’odeur.

Pour votre information, le système est opérationnel depuis le10/06/2017 et cela a donné des résultats positifs (élimination d’odeurdésagréable).

Sachant que l’eau de barrage avant d’être distribuée, l’eau passe parplusieurs étapes de traitement (aération, coagulation, floculation, filtrationsur sable et désinfection) ensuite des analyses effectuées sur l’eau decette station au niveau de laboratoire et après que les résultats des ana-lyses indiquent que l’eau est de bonne qualité physico-chimique et bacté-riologique, on procède au pompage vers les communes desservies.»

Le directeur d’unité

La cellule de communication de la Protectioncivile de la wilaya de Tipasa, vient de rendrepublic le bilan de ses activités pour les mois dejuillet et d’août 2017.

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 17 août 2017 - PAGE 8

A peine la période des vacancesestivales entamée, les Algériensapprenaient avec surprise, à tra-

vers un «inventaire» à la Prévert conçupar l’administration du commerce et l’As-sociation professionnelle des banques etétablissements financiers, en abrégéAbef, puis largement publié par la presse,qu’ils seront privés sine die de la plupartdes soupes, potages, harira en poudreou en liquide, importées. Finies aussi la mayonnaise, le ket-

chup, la harissa et les moutardes doucesou fortes étrangères. Les Algériens donton connaît l’irrésistible penchant pour lapizza à la mayonnaise en seront désor-mais sevrés. En même temps que les

consommateurs, les importateurs tradi-tionnels de ces produits, les épiciers, lesrestaurants, les fast-foods, les tenanciersde rôtisserie et de pizzeria ont, eux-aussi,rapidement réalisé qu’ils entraient pourune durée indéterminée dans une pério-de de reconversion professionnelle obli-gatoire. Eux-mêmes et leur personneldoivent donc s’attendre au pire, audouble plan économique et social, carces mesures d’austérité se traduiront for-cément pour eux par du chômage. C’est un coup dur pour de nom-

breuses petites gens.Or, combien de fois n’avait-on pas ras-

suré les citoyens en promettant qu’iln’était pas question de décréter l’austéri-té, car l’Algérie avait d’importantesréserves en devises et en dinars et dis-posait, en plus de cela, de dirigeants poli-tiques perspicaces et brillants que lemonde nous envie, de centaines decadres administratifs astucieux et expéri-mentés et d’une oligarchie-ploutocratiecomposée de capitaines d’industrie ôcombien entreprenants et déjà trèsriches. Si la culture fataliste des Algérienset leur propension non moins culturelle àrespecter wali el amr, quel qu’il soit etquoi qu’il fasse, en a fait au fil des sièclesdes sujets naïfs, crédules, dociles etattentistes, des sursauts inattendus etviolents sont toujours à craindre. De lui-même, chacun est en mesure

de constater que nous sommes bel etbien de retour au temps des pénuries etdes privations. La brutalité de la crise aréveillé les vieilles peurs et provoqué dela rage chez certains.Ajoutant une couche à la désillusion

qui lentement s’incruste, l’ONS vient derendre public le taux de chômage decette année. Pour la première fois, lechiffre officiel de l’ONS est proche de laréalité, à 7 ou 8 points près il est vrai.Ainsi atténué, il n’affolera pas, espère-t-on, notre UGTA, pour qui tout est biendans le meilleur Club des Pins possible.C’est là que la direction supérieure destravailleurs a élu domicile depuis deuxdécennies. Elle y fréquente et côtoie lesplus hauts responsables de la nomenkla-tura républicaine et patronale, qui se dorela pilule en famille, aux frais du Trésorpublic. Il y a entre l’actuel Club des Pinset ses locataires, une ressemblanceétrange avec le Rocher- Noir et son Exé-cutif provisoire. Il y a une ambiance de fin

d’une époque et dans le même tempsd’attente d’une nouvelle ère. Nous remé-morant ce vieux souvenir d’une époquelointaine, on a envie de dire, en plagiantun ancien homme d’Etat français : c’estbeau, c’est grand, c’est généreux l’Algé-rie ! Côté monnaie, la dégringolade dudinar ressemble à une débâcle totale.L’allocation touristique annuelle se réduitcomme une peau de chagrin : elle estaujourd’hui de 110 dinars. C’est ridicule ! De temps à autre, un

grand responsable monétaire apparaîtsur les écrans de télévision ou en pre-mière page des journaux fait doctementun court exposé rempli de mots tech-niques et d’expressions savantes, puis

s’en va... Apparemment, nul ne sait com-ment remédier à cette débâcle qui neprofite qu’aux trafiquants de devises. ÀClub des Pins, très largement rénové,tout baigne dans l’huile, du moins lecroyait-on. N’était, en effet, le soudain etviolent affolement qui a saisi tout ce beaumonde, quand le protocole du Premierministre a notifié au président du FCEvenu assister à l’inauguration, débutjuillet, de l’Ecole nationale de la sécuritésociale, que sa présence n’était pas sou-haitée. Pour le Premier ministre, instruitpar le président de la République, il étaittemps de commencer l’opération salubrequi consiste à séparer le pouvoir politiquedu pouvoir de l’argent. Nous avons connul’époque de «la primauté de l’intérieur surl’extérieur», puis celle de «la primauté ducivil sur le militaire», voici venu le temps«de la séparation du pouvoir politique etdu pouvoir de l’argent». La décision duPremier ministre et ses propos tenuspubliquement étaient jugés courageux etopportuns par les uns, téméraires etaventureux par d’autres.

En tout cas, dans la nomenklatura deClub des Pins, ils firent l’effet d’un coupde tonnerre dans un ciel bleu et on netarda pas à sonner le tocsin annonciateurde la survenance imminente d’un gravepéril pour ce qu’il est convenu désormaisd’appeler l’oligarchie. Cet incidentsérieux, très vite relativisé en attendantde le reléguer aux oubliettes, n’est passans rappeler celui qui a eu lieu lors del’ouverture du forum algéro-africain d’in-vestissements et d’affaires, débutdécembre 2016, au Centre des confé-rences internationales A. Rahal, à Clubdes Pins. On se souvient que le Premierministre de l’époque et les ministres quiétaient présents à cette conférence ontostensiblement quitté la salle de réunionsà l’instant où le président du FCE prenaitla parole pour prononcer une allocution.Là aussi, cherchant à minimiser l’inci-dent, certains l’ont qualifié de couac pro-tocolaire. Mais pour d’autres, le présidentdu FCE a sciemment passé outre lesrègles de la préséance à l’ordre des inter-ventions tel que fixé par le programme duforum et aux usages protocolaires éta-blis. Il n’aurait dû prononcer son allocu-tion qu’après les discours du ministred’Etat chargé des Affaires étrangères etdu ministre de l’Industrie. On a égale-ment observé qu’à la clôture du forum, il

y a eu deux conférences de pressetenues concomitamment mais séparé-ment, l’une faite par le ministre desAffaires étrangères, l’autre par le prési-dent du FCE. L’une d’elles était de trop.Toutes ces fausses notes et incidentsassurément regrettables se sont de sur-croît déroulés devant des personnalitésétrangères. Cela a nui non seulement àla sérénité des débats mais aussi à laréputation du pays hôte. En tout cas, cesincidents ont donné naissance à unepolémique surréaliste qui ne s’est arrêtéeque lorsque furent sacrifiés, tels desboucs émissaires, un simple cadre admi-nistratif du FCE et une fonctionnaire duministère des Affaires étrangères, décla-rés responsables de ces couacs et mésa-ventures. Les chefs se défaussentcomme ils veulent sur leurs subordon-nés. Il n’empêche que l’incident de Clubdes Pins, comme celui de l’Ecole de lasécurité sociale, en dit long sur les ambi-tions politiques du patronat algérien etplus particulièrement du président duFCE. Cela pose un sérieux problème qu’ilfaudra résoudre politiquement, le plusvite possible, et dans le strict respect dela Constitution.Mais revenons à l’inventaire à la Pré-

vert qu’il nous a été donné de lire dans lapresse. On a tout de suite remarqué queses auteurs ont laissé intact le droit dupetit peuple de se procurer des pâtes ali-mentaires y compris du couscous, expor-tés vers un pays voisin et frère puis réim-portés sous un autre emballage grâce àquelques connivences locales et des col-lusions intéressées pour ne pas dire descomplices. Faut-il les en remercier ? Cen’est pas sûr, car il y a peut-être anguillesous roche ! Sachant que les prix descéréales et des pâtes alimentaires sontdans notre pays systématiquement sou-tenus, on imagine facilement que cesallers-retours transfrontaliers de produitsalimentaires rapportent gros à leurs initia-teurs. Nos fabricants de pâtes et decouscous gagnent à tous les coups : àl’achat de la matière première, à sa trans-formation, à la fabrication des diversescatégories de pâtes, à la vente en gros etau détail, à l’exportation vers «les paysfrères» puis à la réimportation. Leurs pra-tiques clairement spéculatives ne sontpas sans rappeler peu ou prou l’importa-tion de véhicules automobiles en kits surlaquelle on sait aujourd’hui, malgré lesrideaux et écrans de fumée provoquésautour d’une certaine affaire, suffisam-ment de choses. Même si nous ignorons

toujours quels sont les tenants et aboutis-sants de cette arnaque colossale surlaquelle on a jeté une chape de plomb,afin semble-t-il de la classer sans suite,subrepticement le moment venu. La justi-ce a-t-elle été saisie ou s’est-elle saisied’office ? On en doute, car sourds,muets, aveugles (soummoun boukmoun3amyoun fa houm la yarji3oun, est-il écritdans le Saint Qoran...), tels sont, hélas,nos magistrats.

On dit que ces mêmes pratiques ontlieu dans le secteur florissant et lucratifde l’électronique, où l’on procède, à trèsgrande échelle, au montage de piècesimportées. Toutes ces informations nousont remis en mémoire ces deux expres-sions, «traites de cavalerie et culbute»,qui nous faisaient rire quand nous étionsétudiants en droit. Drôles et suggestives,ces expressions sont à vrai dire significa-tives des mœurs pourries qui prévalentdans le business. Ces pratiques délic-tueuses, anciennes, permettentaujourd’hui encore à des hommes d’af-faires marrons, de gruger leurs créan-ciers et de refiler aux consommateursdes produits de consommation couranteà des prix trois à six fois supérieurs àleurs prix de revient.

Grâce aux bénéfices exorbitantsqu’ils en tirent, nos «capitaines d’indus-trie» s’offrent à l’étranger des résidencesde luxe, des yachts de plaisance, desaéronefs privés, avec les personnelsnavigants idoines et les services adé-quats et ouvrent des comptes bancairesdans des paradis fiscaux. Devant de telsprédateurs, je suis de ceux qui pensentavec la philosophe Simone Weill (1909-1943) qu’«il faut que le crime d’improbitéenvers l’Etat des hommes publics soiteffectivement puni plus sévèrement quele vol à main armée».Rappelons aussi qu’il fut un temps où

les biens meubles, immeubles tels queceux cités ci-dessus, étaient considéréspar l’administration du fisc comme «dessignes extérieurs de richesse» et parconséquent inclus d’office dans l’assiette

imposable de leurs propriétaires. Dans ledroit musulman classique — c’est-à-direla charia — le bénéfice scandaleux ou er-ribh el fahech est assimilé à er-riba. Il estnon seulement «haram» religieusementou moralement parlant, il est aussi péna-lement punissable. Normalement dansun Etat de droit, les auteurs de telsméfaits ainsi que ceux qui en bénéficientsont fiscalement et pénalement systéma-tiquement poursuivis et condamnés.

Chacun est en mesure de constater que noussommes bel et bien de retour au temps despénuries et des privations. La brutalité de lacrise a réveillé les vieilles peurs et provoqué

de la rage chez certains.

Grâce aux bénéfices exorbitants qu’ils en tirent,nos «capitaines d’industrie» s’offrent à

l’étranger des résidences de luxe, des yachts de plaisance, des aéronefs privés, avec lespersonnels navigants idoines et les servicesadéquats et ouvrent des comptes bancaires

dans des paradis fiscaux.

Par Zineddine Sekfali

De la régulation à l’austérité à la

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 17 août 2017 - PAGE 9

Selon la vox populi qui n’est pasaussi dupe qu’on ne le croit, il sembleque des richesses colossales ont étéfaites grâce à la fraude fiscale et au er-rebh el-fahech, réalisés dans le secteurdu commerce passé depuis une quin-zaine d’années aux mains d’une classesociale qui se revendique pourtant del’islamisme et de ses partis politiques.Ces gens-là, tout en s’affichant commede pieux et fidèles croyants, semoquent en réalité comme d’uneguigne des prescriptions de la chariarelatives à l’honnêteté exigée dans lesrelations commerciales et les relationsd’affaires. De la charia, ils ne retien-nent en vérité que les dispositions rela-tives aux droits de la femme et à sesdevoirs envers l’homme. Ils rejettent lecode fiscal, qui reste à leurs yeux uneinvention diabolique de l’Occident et unvestige maléfique du colonialisme. Il fautparfois leur rappeler qu’aux termes del’article 63, du chapitre V de la Constitu-tion, «les citoyens sont égaux devantl’impôt. Chacun doit participer au finan-cement des charges publiques en fonc-tion de sa capacité contributive...».

Le montant de Ia fraude fiscale etcelui des bénéfices indus constituentun gisement appréciable où l’adminis-tration fiscale pourrait, sans attendreque les procureurs de la Républiqueaillent y mettre leur nez et un peud’ordre à défaut d’un peu de probité, yfaire des ponctions et des saisies afinde renflouer les caisses de l’Etatvidées par la baisse des recettes fis-cales pétrolières mais aussi, hélas, parles dépenses somptuaires et de presti-ge de l’Etat et de ses démembrements.Mais que l’on ne se méprenne pas surle sens de mes propos sur les riches.Je ne suis, en effet, contre la richesseet je ne nourris aucune hostilité enversles riches. Je suis contre la richessemal acquise, contre la prédation et jereconnais que les prédateurs, lesescrocs, les corrompus et les corrup-teurs m’insupportent énormément.

Ceci précisé, revenons à l’inventaireà la Prévert de l’Abef. Il mentionne lesmoukassarat dits aussi amuse-gueules,les fruits secs à coque et sans coque,ainsi que les cacahuètes. On sedemande s’il ne faut pas y inclure lesgraines de sésame, salées et grillées,ironiquement appelées «techghil echa-bab» par nos «hittistes» ! Il cite aussi

les jus de fruits et mélanges de jus enprovenance de l’étranger, y compris leseaux qu’elles soient minérales ougazéifiées. Mais, chose surprenante,les vigiles du commerce extérieur ontomis de prohiber les alcools, les vins,

les spiritueux et les bières. Ces bois-sons «haram» bénéficieraient-ellesd’une fiscalité de faveur ou d’un régi-me douanier bienveillant ? Serions-nous devenus addicts à ces boissons ?Ne dit-on pas, en effet, que c’est dansle détail que le diable se cache ? Conti-nuons à dérouler l’inventaire et notonsque nos vigiles n’ont pas oublié lemaïs, ni les confitures, ni les marme-lades, ni le chocolat fourré ou en tablet-te, ni les biscottes additionnées d’édul-corants, ni les gaufres et gaufrettes niles conserves (pour les chats, leschiens et les êtres humains ? On nesait pas !). Ratissant large, ils ont ajou-té aux produits comestibles, la robinet-terie, les transformateurs électriques,le marbre fini, le granit fini, les produitsrouges, briques et tuiles, les tapis, lesproduits en plastique, les meubles etles lustres.

Une application stricte de ses inter-dictions entraînera, on l’imagine, facile-ment, la fermeture de nombreux petitsfonds de commerce de quartier et dumême coup, une augmentation dunombre des chômeurs.

Mais nous regrettons qu’ils aientomis de lister les «gazons naturels» depelouse, en rouleaux et en plaques,importés à grands frais par avions cargos, les palmiers d’Espagne desti-nés à égailler quelques tronçons d’au-toroutes et de rocades des zones péri-phériques d’Alger, de même que lesplantes exotiques, pour la décorationdes villas et résidences de luxe !

N’est-ce pas là non plus que lediable se cache ?

Au demeurant, qu’en sera-t-il desimportations induites par certains pro-

jets somptuaires et de prestige connus,aussi dispendieux qu’improductifs éco-nomiquement parlant ? Les importationsles concernant, qui seront forcémentonéreuses et fortement consommatricesde devises, seraient-elles contingen-

tées ? Interdites ? Autorisées ? Ou sim-plement tolérées ? La Grande Mos-quée d’Alger, œuvre éminemmentpieuse édifiée par l’Etat et dont laconstruction serait bientôt terminée,est, dit-on, fièrement l’édifice religieuxislamique de tous les records.

Cette mosquée, qui est à la fois uncomplexe culturel, est par sa superficietotale, son volume, ses services etdépendances, en un mot par sonimportance, le second édifice de l’Is-lam, après Masjed El Haram de LaMecque qui compte sept minarets etne cesse de s’agrandir et de se moder-niser pour le bonheur des hadjis dumonde entier ! Selon le hadith rapporté

par El Boukhari et Mouslem : «Celui quiédifie une mosquée, se construit unedemeure au paradis !»

D’où la générosité des Algériens quin’hésitent jamais à participer de leurspoches, donc avec leurs deniers per-sonnels, à tout projet de constructiond’un lieu de prière. Si donc, il apparaîtque le Trésor public et la Banque d’Al-gérie ne sont plus en mesure de

prendre en charge les importationsinduites par cet édifice grandiose, rienn’empêche l’Etat de lancer un appelpublic à la contribution des citoyens.Plus particulièrement, notre ploutocra-tie aura là l’occasion, non pas de blan-chir sa richesse (loin de moi, cette idée!), mais d’apporter sa pierre à l’édifice !Tous les édifices religieux du monde nesont pas financés sur fonds publics.

La plupart d’entre eux bénéficient definancements mixtes, publics et privés.Il y a des précédents en la matière. Leprésident Houphouët-Boigny a édifiéen Côte d’Ivoire, en pleine brousse,une basilique qui ressemble à celle deSaint-Pierre du Vatican.

Elle a même été consacrée par lepape. Le président Habib Bourguiba afait construire à Monastir, près deSousse, un superbe mausolée où,quoique déchu, il a été inhumé. Cetédifice est de nos jours visité par lestouristes. A Casablanca, capitale éco-nomique du royaume, le roi Hassan II aconstruit une mosquée de style hispa-no-mauresque. Son minaret de typemaghrébin classique se dresse tel unpromontoire, au-dessus de l’océanAtlantique, ce qui lui donne encore plusd’allure. La population a contribuéfinancièrement à sa construction.Conclusion : l’été tire à sa fin et lescongés s’achèvent.

Dans deux semaines, commencerala rentrée, sociale, scolaire et universi-taire. Espérons que les énormes pro-blèmes économiques, financiers etpolitiques apparus courant juillet etaoût auront été résolus partiellementau moins. Et formons nos vœux lesplus sincères pour que tout se passedans l’ordre et la sérénité...

Z. S.

Il faut parfois leur rappeler qu’aux termesde l’article 63, du chapitre V de la

Constitution, «les citoyens sont égaux devant l’impôt. Chacun doit participer aufinancement des charges publiques enfonction de sa capacité contributive...».

Mais nous regrettons qu’ils aient omis de listerles «gazons naturels» de pelouse, en rouleaux eten plaques, importés à grands frais par avions

cargos, les palmiers d’Espagne destinés àégailler quelques tronçons d’autoroutes et derocades des zones périphériques d’Alger, de

même que les plantes exotiques, pour ladécoration des villas et résidences de luxe !

N’est-ce pas là non plus que le diable se cache ?

séparation entre la politique et l’argent

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Une tradition puisant sesracines du grand Touat dans lesconfins du Sahara, héritée depère en fils, qui se perpétuechaque année depuis le XVIIesiècle. Programmée aprèscelles d’Oran et Saïda, elle revêtun cachet particulier car elledraine des troupes originairesd’Adrar qui maîtrisent l’art et lamanière du folklore. Selon le président de l’asso-

ciation Touat-ZaouïaM. Fandgouma Mohamed,«pour cette édition, il est attenduplus de 11 troupes touates en

provenance des villessuivantes : Oran (2), Adrar (4),Mostaganem, Sougueur (Tiaret),Mohamadia (Mascara) qui s’as-socieront aux deux troupestémouchentoises soit plus de300 festivaliers participant à cetévènement culturel et rituel.«Nous n’avons reçu de sub-

ventions ni des pouvoirs publics,ni des sponsors». Le coup d’en-voi a été donné hier par leMoqadem de cette zaouïa,après la prière du Maghreb parla récitation du Saint Coran(Selka). Le deuxième jour sera

réservé à la cérémonie d’accueil(Hadra) des 11 troupes(Fezates) puis immédiatementcommencera le festival folklo-rique. Les troupes joueront tourà tour devant le siège de lazaouïa.Ainsi les danseurs tenant des

fusils à baroud danseront enforme de circonférence avec, aumilieu, un groupe de musiciensaux gallals et cornemuse(Chekwa) déclamant à l’unissondes vers puisés du répertoiresocio-religieux en terminant ladanse par une déflagration debaroud. Le troisième jour, les festiva-

liers joueront sur la place du 9-Décembre et au pied du mauso-lée de Sidi-Saïd, saint patrond’Aïn-Témouchent. Des cen-taines de Témouchentois,hommes, femmes et enfants,

aux côtés des touristes serontrégalés par un show riche encouleurs et porteur d’un messa-ge patrimonial. Certes, ils pas-seront d’agréables moments dedivertissement et de distraction,

brisant, en effet, la monotonie etle stress quotidien. Tous les invités à cette

waâda seront hébergés avecprise en charge totale par lazaouïa. Cet élan de solidaritémarque, exclusivement, la sym-pathie et la fraternité entre lesfamilles témouchentoises. Au dernier jour, après le

déjeuner, le Moqadem annonce-ra la fin de cette waâda (khat-ma). Des remerciements serontadressés à Allah le Tout-Puis-sant. Beaucoup d’hommes deculture, intéressés par les arts etles cultures populaires, souhai-tent qu’un jour, les pouvoirspublics notamment les Direc-tions du tourisme, de la cultureet l’APC s’éveillent et s’impli-quent pour la valorisation de cepatrimoine à des fins culturelleset touristiques et pour la préser-vation de cette richesse en voied’extinction.

S. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 17 août 2017 - PAGE 10Société

AÏN-TÉMOUCHENT

Waâda de Moulay Tayeb : les Ouled Touat en fête

Phot

os :

DR

A quelques jours de larentrée sociale et de la fêtede l’Aïd, les mariages quin’étaient organisés quechaque week-end, sontcélébrés en ce mois d’aoûtquasi quotidiennement. Comment, donc, sont célé-

brées ces fêtes ? Sont-ellesencore fondées sur les traditionset les mœurs ou sont-ellesemportées par la matière, loin de«pour le meilleur et pour le pire» ? Pour certaines commepour d’autres familles, beaucoupont changé de cap et préfèrent lemoderne : location des salles,groupe musical ou disc-jockey,invités de classe, costumes decérémonie, cartes d’invitation,longs cortèges de voitures deluxe, une belle voiture décoréepour les mariés, des plats degâteaux diversifiés, voire mêmela programmation de voyage denoces. Ce n’est pas le cas pour les

familles non aisées, qui sontencore à l’avant-garde et restentextrêmement traditionalistes,leurs fêtes sont célébrées géné-ralement à la tradition à l’or-

chestre de la ghaïta, hadra, ahi-douçe, voire même dans lesrepas servis et les habits tradi-tionnels, loin de la bourgeoisie. Apparemment, même le choix

de l’épouse ou de l’époux revientaux seuls parents habilités àdécider de la place de leurenfant, sans aucune concertationet sans aucune condition desdeux parts. Félicitations à tous les nou-

veaux mariés.B. Henine

AÏN-SEFRA

Mariages au quotidien !

La Fête de la figue qu’organise levillage Lemsella, dans la communed’Illoula Oumalou, à une quarantainede kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou,se déroulera les 24 et 25 août de l’an-née en cours. Lancée, il y a une dizaine d’années par

l’association culturelle et le comité de villagede Lemsella avec le soutien de l’APW de TiziOuzou qui a octroyé une subvention, pour la

tenue de cet événement, la Fête de la figueattire chaque année de nombreux visiteursqui viennent partager les animations organi-sées à l’occasion de ce rendez-vous patrimo-nial. Des paysans-producteurs, des artisansdes artistes seront au rendez-vous pour par-ticiper aux festivités mettant à l’honneur lafigue, ce fruit béni de la montagne qui seraexposé dans toutes ses nuances et variétésaux visiteurs, au même titre que d’autres pro-duits du terroir. Le comité d’organisation et le

comité du village saisiront, certainement l’oc-casion, pour relancer l’ambitieux programmede régénération des vergers dont beaucoupsont régulièrement touchés par les incendiesravageurs ainsi que par l’usure du temps. Relancer le projet de mise en place d’une

unité de conditionnement auquel les pouvoirspublics concernés ont promis d’apporter leuraide, sera, sans doute, au menu des préoc-cupations des initiateurs de cet événement.

S. A. M.

Le quartier populeux et populaire de Moulay Tayeb,connu par El Graba, au chef-lieu de wilaya, s’apprête àcélébrer dès ce jeudi et durant trois jours, la fête tradition-nelle annuelle des Ouled Touat. Tous les Témouchentoiset les populations des wilayas avoisinantes s’inviteront àcette waâda qui sera organisée au sein de leur zaouïasituée au cœur de Aïn-Témouchent.

TIZI OUZOU

Lemsella accueillera bientôt la Fête de la figue

PENSÉESi Mokhtar KERKEB.

Tu étais un homme libre : libre de tes choix, de tes engagements, libre de ta vie. Tu laisses à la jeunesse, le témoi-gnage précieux qu’une vie peut-être Utile par les actes accomplis, les mots prononcés. Chaque fois qu’une liberté étaitmenacée, tu étais là : citoyen sans régionalisme, africain sans conditionsDans le désarroi montant, le scepticisme croissant, tu as fait entendre une voix qui a passé les frontières (...) une voixqui a dit non pour rejeter le règne délétère de l'argent roi", faisant passer l’intérêt du pays contre ton propre intérêt…Tes compagnons d’armes dans les maquis de l’Est Algérien, me parlent encore de tes valeurs, dont nous avons enco-re grandement besoin, le courage, la passion de la liberté, la tolérance, l’esprit d’ouverture…Les Africains évoquent dans leur livres d’histoire que ta présence dans les maquis angolais et dans d’autres pays,avait non seulement apporté ce souffle hérité de ton passé de Moudjahid, mais il symbolisait, à leurs yeux, par ta pré-sence physique sur le terrain, où tu as été l’un des rares à entrer et au risque de ta vie, l’engagement total de l’AlgérieChe Guevara chuchote encore ton nom dans le documentaire Alger la Mecque des Révolutionnaires …Nous continuerons à faire connaître, aux générations futurs, ton amour ainsi que celui de tes compagnons, pour ta patrie et pour les causes justes…Avec toi Mokhtar, nous nous sentons grandis, nous avons tous envie de nous lever parce que nous aimerions tant te ressembler…Reposes en paix

Ta fille Djazia

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 17 août 2017 - PAGE 11

ARTS PLASTIQUES

Abla Benbaïbèche, de la médecineà la peinture !

Depuis l’enfance, donc, AblaBenbaïbèche adorait les couleurset avait une capacité d'imagina-tion extraordinaire. Son profes-seur de dessin au CEM, qui avaitremarqué ce don, lui prédit «untrès bon avenir» si elle choisissaitla spécialité du dessin.

«Mais comme j'étais encoreenfant, je n'avais pas pris leschoses au sérieux même si sesencouragements m'avaient faittrès plaisir et sont restés à cejour ancrés dans ma tête. Jen'avais alors que 11 ans», serappelle-t-elle. Nous lui avonsdemandé comment ce prof avaitdétecté ce don.

«Comment mon prof de des-sin avait détecté ce don ? Unefois, il nous a demandé dereproduire le dessin du paon àla maison. Je me suis appli-quée. Je l'ai dessiné mais spon-tanément, je me suis retrouvéeen train de créer des formes toutautour...

Une sorte de décoration quepersonne ne m'a apprise. Leprof était émerveillé par ce tra-vail et m'a demandé qui m'aaidée dans ce travail car, selonlui, il y avait beaucoup d'imagi-nation et de créativité et qu'unenfant ne pourrait pas faire çaseul», réponda-t-elle.

Malheureusement, malgréles encouragements du prof, iln’y avait pas eu de suite àl’époque. La future artiste étaittrop occupée et absorbée parses études de médecine. Heu-

reusement que parfois, tous leschemins mènent à l’art.«Ce n'est qu'en entamant maspécialité en infectiologie, je meréveille un jour avec une enviefolle de peindre et je ne savaismême pas quel matériel utiliser niquoi faire, ni des idées… J’avaisjuste envie de m'exprimer par lapeinture et avec des couleurs»,expliqua-t-elle.

Elle décide alors de faire lepremier pas et comme ont dit de«commencer par le commence-ment», c'est-à-dire l’achat dumatériel dans son cas. Elle s’estprésentée donc à la boutiquequi vend le matériel de peintureà côté de l’Ecole des beaux-arts d’Alger. Le gérant de laboutique, qui est très connu des«bozaristes», lui montre destoiles et tout en l’encourageant,il l'a orientée et conseillée.Alors, plus d’hésitations. AblaBenaïbèche acheta une grossequantité de toiles, des pinceaux,des couteux, des couleurs ettout ce qu'il faut pour dessiner.

Sa méthode de travail estoriginale. «Au début et à ce jour,je ne prévois pas ce que je vaisdessiner. Mais dès que je com-mence, je suis dedans dans lelâcher-prise. Mon conscient estmis en veille, il n'y a que mesémotions, mon imagination etmon subconscient qui guidentmes émotions. Je peins au fee-ling. Ça m'arrive de dire et dedécider que je vais peindreaujourd'hui.

Mais sans le feeling, je nefais rien, je reste bloquée. Çam'arrive aussi de dire que jeferais ça et ça mais une fois quej’ai commencé, je me retrouveen train de faire autre chose, etvous voyez mes toiles...».

Au début, elle offrait sestoiles à ses amis, sans penser àanimer des expositions. C’estbien plus tard qu’elle a eu l'idéed'exposer ses œuvres.Aujourd’hui, la peinture repré-sente tout pour elle.

«C'est mon monde à moi. Iln’y a pas de limites, ni d'interdit,ni de contraintes, ni de règles àsuivre comme dans la vie pro-fessionnelle et sociale. Et dansla peinture, je suis absorbéecorps et âme. La peinture c'estmon ‘‘Moi’’ réel.

Je suis moi-même dans celâcher-prise et une sensationd'un bien-être extraordinaire mesaisit comme dans la médita-tion», révèle-t-elle. Dans cer-tains tableaux (même les semi-abstraits), on voit des Touareg,des symboles touareg et des

reproductions des produits del’artisanat des hommes bleus.Un voyage au Sahara est à l’ori-gine de ce «coup de foudre enplein désert» pour la culture etl’art des Touareg.

«Je ne connaissais rien surcette belle et merveilleuse cultu-re. Une fois, une amie à moi quiest journaliste m'avait incitée àfaire un voyage à Tamanrassetavec elle. Là, c'était le déclicmarquant ! La beauté de larégion m'a saisie et a éveillé enmoi des émotions et des sensa-tions merveilleuses qui m'inspi-rent toujours pour les toiles desTouareg.»

Abla Benaïbèche, quipenche plutôt pour l’abstrait,commence à faire du «semi-figuratif» depuis environune année. Dans ce style aussi,les œuvres de cette artistepeintre qui est docteur en méde-cine, spécialiste en maladiesinfectieuses exerçant ce métierà Alger, sont tout aussi belles.

Kader B.

Ted Harrison, auteur de deux livres surElvis Presley, a dit que même aujourd’hui, 40ans après la mort du chanteur, il suffit de pro-noncer le prénom Elvis pour que les gens,partout à travers le monde, vous disent qu’ils’agit du King du rock and roll.

L’Algérie a connu deux «Elvissmania». Lapremière, c’était dans les années 1960, justeaprès «les folles années du twist». La secon-de a eu lieu dans les années 1980, quandl’ENTV diffusait chaque jeudi après-midi unfilm d’Elvis Presley.

Les Algériens connaissent Elvis. Ce pré-nom est aussi devenu un adjectif, qui veutdire beau. Si l’on dit à quelqu’un qu’il est unElvis, cela signifie, chez nous, qu’il est beaugosse.

K. B. [email protected]

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Photo : DR

PORT D’AZEFFOUN(TIZI-OUZOU)Vendredi 18 août à 20h :Concert de OuazibMohand Ameziane.SALLE IBN-ZEYDOUNDE RIADH-EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)Jeudi 17 août à 19h :Concert de l’artiste BenNacer. Entrée : 500 DA.GALERIE MOHAMMED-RACIM (ALGER-CENTRE)

Jusqu’au 26 août :Exposition (rétrospective)de l’artiste plasticien TalbiAkacha.GALERIE SIRIUS (139,BD KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY. ALGER-CENTRE) Jusqu'à la fin du moisd’août : Exposition depeinture «De toits à moi»de Valentina GhanemPavlovskaya, en hommageà l’artiste ValentinVasilivitch Pavlovsky.

La wilaya de Aïn-Témouchent a abrité hier unforum national sur «l'usage de tamazight dans lesmédias électroniques et institutionnels», a-t-on apprisauprès du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA).

Cette rencontre, inscrite dans le cadre de la deuxiè-me phase de la caravane littéraire commémorant lecentenaire de la naissance de l'écrivain et chercheurMouloud Mammeri (1917-2017), a pour objectif de défi-nir un cadre de travail permettant d'accompagner lesinstitutions, départements ministériels et établisse-ments économiques dans l'usage de tamazight dansles multimédias, a indiqué à l'APS le secrétaire généraldu HCA, Si El Hachemi Assad.

Ce forum, qui a été encadré par des experts et desprofessionnels, constitue, dans le domaine de l'infor-mation, l’une des exigences de la nouvelle étape dela nouvelle Constitution qui stipule, dans son article 4,que tamazight est langue nationale et officielle et quel'Etat œuvre à sa promotion et à son développementsur l'ensemble du territoire national, a-t-il ajouté.

L'action de terrain menée par le HCA s'inscrit dansle cadre des démarches de l'Etat et du plan du gouver-nement visant à la promotion de la langue amazighe àtravers la concrétisation de la nouvelle feuille de route,en coordination entre le HCA et différents secteurs, a-t-on souligné. Cette nouvelle tendance adoptée par leHCA a permis de réunir les conditions objectives pourconsolider la place de l'amazighité dans l'environne-ment institutionnel, à pas mesuré, avec méthodologieet sans précipitation, comme convenu dans la feuillede route, a affirmé M. Assad. Les festivités de la cara-vane littéraire commémorant le centenaire de la nais-sance de Mouloud Mammeri, qui ont débuté au moisde février dernier sous le patronage du président dela République, Abdelaziz Bouteflika, s'étalent surtoute l’année et comportent 13 manifestations cultu-relles dans le cadre d'un programme national visant àréhabiliter l'écrivain Mammeri, décoré de la médailledu mérite par le président de la République.

Dans ce sens, un site Web en arabe, tamazight etfrançais consacré à cet homme de lettres a été mis enœuvre et des démarches sont en cours pour reprodui-re le film L'Opium et le bâton en langue amazighe,avec un financement du fonds de soutien du ministèrede la Culture, en plus de la réédition d'ouvrages del'écrivain défunt et leur traduction en tamazight dansle cadre de trois importants projets tracés par le HCA,a fait encore savoir M. Assad.

HCA

Forum sur l'usage detamazight dans les

médias électroniqueset institutionnels

Elvis !

En art, le profane, souvent, aime (ou n’ai-me pas) spontanément. Les œuvres de l’ar-tiste peinture Abla Benbaïbèche ne vouslaissent pas insensible, devant tant de beau-té. Entre Abla Benbaïbèche et l’art, c’estune longue histoire qui remonte à l’enfance.Native de Jijel, sur la côte du Saphir, elle agrandi à Alger.

ROCKElvis reste immortel pour ses fans

C haque jour, des centaines de per-sonnes s'attardent, silencieuses, lecœur gros et les yeux parfois

humides, pour déposer un ours en peluche,un message ou un bibelot sur la tombed'Elvis Presley, dans le jardin de sa célèbremaison Graceland à Memphis. Plus de 600000 visiteurs viennent chaque annéerendre hommage à cette icône de la cultu-re populaire, ancien sex-symbol sulfureuxdevenu artiste tout public. John Lennonavait affirmé qu’«avant Elvis, il n’y avaitrien». Quarante années après son décès, àl'âge de 42 ans, hommages et fleursaffluent toujours du monde entier pourdécorer le Jardin de la méditation où le«King» repose. Plusieurs dizaines de mil-liers de personnes devaient participer mardi àla veillée aux chandelles marquant l'anniver-saire de sa mort, le 16 août 1977.

Lisa Bseiso fait partie de celles-ci. Elledit avoir eu une «rencontre très spirituelle etintense» avec l'esprit du chanteur lors de sapremière visite à Graceland avec son mari,en août 2014. «Il était assis sur une chai-se», se souvient cette femme de 36 ans,originaire du Qatar. «Ses larmes coulaientet il disait : ‘‘Ne m'oublie pas, diffuse monhéritage dans ta partie du monde’’.»

De retour chez elle, elle a créé TheOfficial Elvis Presley Fan Club du Qatar,avec l'intention aujourd'hui de l'étendre àDubaï, au Bahreïn et au Koweït. «Il est undon de Dieu pour nous tous», a-t-elle affir-mé à l'AFP, de retour à Graceland avec

famille et amis. «Dieu l'a repris chez lui,mais il est toujours ici.» Fan depuis tou-jours, elle raconte que la musique du Kingl'a aidée pendant sa convalescence, aprèsun accident de voiture en 1999 qui l'a lais-sée deux semaines dans le coma. Quelsque soient leur âge ou leur nationalité, sesfans sont persuadés de l'omniprésence del'esprit d'Elvis, puisant réconfort dans samusique pendant les périodes difficiles. Ilsaiment à rappeler avec émotion son histoi-re de garçon pauvre, devenu une star pla-nétaire et sa générosité légendaire. MaisPresley est bien plus qu'un exemple durêve américain, ou l'incarnation de labeauté grecque, estime Ted Harrison,auteur de l'ouvrage La mort et la résurrec-tion d'Elvis Presley. «Le Elvis d'aujourd'huin'est pas le véritable Elvis, mais un person-nage mythologique auquel des millions (depersonnes) peuvent s'identifier, chacune àsa manière», souligne-t-il.

Selon lui, «pour certains fans, il combledésormais un vide spirituel et religieuxdans la société laïque contemporaine. Onlui octroie un statut de demi-Dieu, quasi-messianique et des histoires mystiquessont racontées sur sa vie».

Des milliers de personnes lui ont dédiéun sanctuaire chez elles et considèrent lavisite de Graceland comme un pèlerinage,écrivant des prières sur le mur d'enceinte.Certains vont même jusqu'à le prendrepour Jésus, relève M. Harrison.

Ce n'est pas le cas de Mme Bseiso. Elle

ne considère pas l'interprète de BlueSuede Shoes comme un prophète ou unpersonnage biblique, mais elle a découvertavec lui sa vocation : dissiper les préjugéssur les Arabes et le Proche-Orient en diffu-sant sa musique. «Je pense, qu'à sa nais-sance, Dieu lui a confié le don d'influenceret de toucher les gens», explique-t-elle.«Sa musique vous parle... ses paroles ontune signification spirituelle.»

A une dizaine de minutes de Grace-land, un guide au Sun Studio explique auxvisiteurs qu'ils se trouvent dans un lieu«sacré et béni». C'est dans le sous-sol quePresley a enregistré son premier tube,That's All Right, en 1954.

Pris de frénésie, ils jouent alors descoudes pour prendre place à l'endroitexact où se trouvait leur idole, s'emparantde son micro pour fredonner quelquesparoles, mitraillant avec leurs appareilsphoto et frissonnant de plaisir.

«C'est le paradis !», soupire DanielaSoto-Cuadra, avocate chilienne de 42 ans.Cette mère de deux enfants devait semarier lundi à Graceland.

«J'ai la chair de poule», confie de soncôté Tessa Bruns, anesthésiste de 40 ansvenue du Wisconsin. «Etant une personneplutôt religieuse et catholique, je diraisqu'Elvis est une religion ; le blues, le rythmsont son legs», dit-elle, casquette de base-ball vissée sur la tête. Qu'aurait-elle dit auKing ?: «Je pense que je lui aurais dit queje vénère le sol sur lequel il a marché.»

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 17 août 2017 - PAGE13

FOOTBALL

Et pour bien préparer la manche retourde vendredi, la sélection, qui s’est envoléedans l’après-midi d’hier à destination deTunis, avait effectué deux séances d’en-traînement au CTN, mardi après-midi etmercredi matin. Les 25 sélectionnés ontété soumis, mardi, à une séance d’entraî-nement assez longue afin de ne pas perdrele rythme après la journée de repos. Levolet technico-tactique a prévalu durantcette séance et dans le match d’oppositionqui l’a conclu. Le sélectionneur LucasAlcaraz a insisté sur plusieurs points liés

au positionnement des joueurs, au place-ment tactique et à la vitesse d’exécution, aindiqué la FAF. Une manière de secouerles joueurs et les exhorter à éviter leserreurs du match aller ; des erreurs quiavaient coûté cher à la sélection. «L’équipelibyenne avait marqué suite à des erreurscommises par notre équipe et n’avait pascréé de réelles occasions et le deuxièmebut encaissé a rendu mes joueurs plus ner-veux», avait regretté le sélectionneur natio-nal Alcaraz qui s’attend à ce que «le matchretour soit plus difficile surtout par rapport

aux conditions dans lesquelles il va sejouer, entre autres la qualité de la pelouse.Nous allons essayer de renverser la vapeurdès les premières minutes du match retouret marquer plus d’un but».

Les encouragements du ministreAccompagné par Kheireddine Zetchi,

président de la Fédération algérienne defootba l l (FAF) et Rabah Madjer ,conseil ler auprès du président de laFAF, El Hadi Ould Ali, ministre de laJeunesse et des Sports, s’est rendumardi en fin de journée au Centre tech-nique nat ional de Sidi Moussa pourencourager la sélection nationale A’ laveille de son déplacement à Sfax, pourdisputer le match retour du dernier tourqualificatif pour la CHAN-2018 face àson homologue libyenne vendredi. Leministre, qui a partagé le dîner avec lesjoueurs, a encouragé le groupe et l’aexhorté à revenir de Tunisie avec laqual i f icat ion en dépi t de la défa i teconcédée lors du match aller. L’Algérie,pour rappel, a perdu samedi au matchaller 1-2 disputé à Constantine.

Ahmed A.

Au moment où nos voisinsmarocains se proposent d’organi-ser la Coupe du monde de foot-ball 2026, chez nous, la décaden-ce continue à faire son chemin. À la veille du démarrage du cham-pionnat de la Ligue 1 Mobilis, larelation entre les deux instancesgarantes du football est des plustendues, divergence dans tousles sens entre le président de laFAF et celui de la LFP. En fait,quelle est la raison de ce bras defer ? C’est purement de la subtili-té entre les deux hommes. Les

instances footballistiques natio-nales sont devenues un tremplinpour certains et une agence devoyages pour d’autres.

Par le passé, notre champion-nat était pauvre sur le plan finan-cier, mais riche en spectacle. Onavait un championnat amateurmais géré par des hommes pro-fessionnels, les clubs étaient pro-ductifs et formateurs. On ne fai-sait pas dans l’importation dejoueurs. Chaque club avait sapropre pépinière. Notre footballs’est dégradé depuis la mise en

place du championnat profession-nel géré avec un esprit d’amateu-risme où tous les fléaux ont faitleur apparition, gangrenant notrefootball (matchs arrangés, corrup-tion, violence, arbitrage pris enotage). Lors de la dernière assem-blée générale de la Ligue profes-sionnelle de football tenue à SidiMoussa, certains dirigeants, sansaucune retenue, ont porté atteinteà nos valeurs et à la moralité dusport. Voilà comment notre cham-pionnat professionnel est gérédans le désordre et l’anarchie.

Les garants du football natio-nal sont impuissants à combattrela violence, la saison n’a pasencore débuté, alors que la vio-lence marque sa présence.

L’incident grave survenu àOran, plus précisément au stadeBouakel, suite à l’agression àarme blanche d’un entraîneur del’équipe de l’ASMO : au lieu defaire dans les guéguerres, lesZetchi et Kerbadj doivent unifierleurs efforts pour que notre foot-ball refasse surface.

A. B.

CONFLIT FAF-LFP

Abderrahmane Bergui :«Un seul perdant, le football»

l Six joueurs de la sélection algé-r i e n n e d e f o o t b a l l é v o l u a n t e nEurope o nt changé de c l ub lor s del’actuel marché estival des transfertsalors que d’autres sont dans le flou àl ’ i m a g e d u m i l i e u o f f e n s i f d eLeicester City, Premier League, RyadMahrez, à 16 jours de la f in du mer-cato d’été dans la plupart des payseuropéens. Ainsi, l’ailier gauche de l’Olympique lyon-

nais Rachid Ghezzal, qui était à deux doigtsde prolonger son bail, a fini par quitter sonclub formateur pour dire oui à la tentation del’AS Monaco, champion de France en titre, etsigner un contrat de quatre saisons. Ghezzal (25 ans) a réalisé ainsi un bon

coup en rejoignant le club de la Principauté,puisque le frère cadet de l’ancien internationalalgérien Abdelkader a opté pour un club enpleine ascension et qualifié pour la Ligue deschampions, un challenge sportif importantpour le joueur algérien. Le milieu offensif de Montpellier (France)

Ryad Boudebouz, auteur d’une saison 2016-2017 exceptionnelle (11 buts et 9 passesdécisives en 33 matchs de Ligue 1) a choisi laLiga espagnole par la porte du club andalou

du Betis Séville en signant un contrat de 4années. Boudebouz va retrouver à Séville soncoéquipier en sélection, le défenseur centralAïssa Mandi, qui s’était engagé avec le Betisen 2016 en provenance du Stade de Reims(Ligue 2/France). Le néo-international et attaquant Idriss

Saâdi, qui a évolué la saison dernière à titrede prêt à Courtrai (Belgique) en provenancede Cardiff City (Championship anglaise), achoisi de retourner en France en paraphantun contrat de quatre ans avec le nouveaupromu en Ligue 1, le RC Strasbourg. Saâdi(25 ans) a signé ses débuts officiels avecl’équipe nationale en juin dernier à l’occasiondu match amical face à la Guinée (2-1) et leTogo (1-0), comptant pour la 1re journée desqualifications de la Coupe d’Afrique desnations CAN-2019. Les deux défenseurs cen-traux Hicham Belkaroui (26 ans) et RafikHalliche (30 ans) ont choisi le Portugal pours’engager respectivement avec Moreirense etEstoril Praia. Les deux joueurs avaient déjàjoué au Portugal et il ne s’agit donc que d’unretour pour Belkaroui (ex-ES Tunis) etHalliche (ex-Qatar SC). Ce dernier n’est plusconvoqué en équipe nationale depuis quelquetemps déjà. Le dernier joueur à avoir changéde club est le milieu offensif de West Ham

(Angleterre) Sofiane Feghouli, signataire lundid’un contrat de cinq saisons avec Galatasaray(Superligue turque). Le joueur algérien a connu une première

saison difficile chez les Hammers à causenotamment de ses blessures à répétition.Cette situation a poussé de nombreuses per-sonnes dans l’entourage du club londonien àprédire la libération du joueur algérien à l’oc-casion du mercato estival. Il a pris part à 23matchs avec West Ham la saison écoulée,inscrivant 3 buts. Par ailleurs, d’autres éléments sont dans

l’expectative à l’image de Ryad Mahrez ouencore du sociétaire du FC Porto (Portugal)Yacine Brahimi. Le feuilleton Mahrez n’estpas prêt de finir puisque l’ancien joueur duHavre (France) a annoncé sa décision dequitter les Foxes mais la direction du club arevu à la hausse ses exigences financièrespour le céder en fixant la somme de 55 mil-lions d’euros, ce qui a fini par dissuader cer-tains éventuels acquéreurs à l’image de l’ASRome (Italie). Des joueurs comme Faouzi Ghoulam

(Naples/Ital ie), Hilal Soudani (DinamoZagreb/Croatie) ou encore Sofiane Hanni(Anderlecht/Belgique) ont choisi par contre lastabilité.

CHAN-2018 (DERNIER TOUR QUALIFICATIF/RETOUR) – LIBYE-ALGÉRIE DEMAIN À 17H À SFAX

Mission difficile, mais pasimpossible pour les Verts

VERTS D’EUROPE – TRANSFERT

Six internationaux ont changé de club,Mahrez dans le flou

La sélection féminineen stage à Tikjda

En prévision des éliminatoires de laCoupe d’Afrique des Nations dames 2018qui aura lieu au Ghana, le sélectionneurnational des féminines Azzeddine Chih aconvoqué 24 joueuses pour prendre part austage de préparation à Tikjda du 14 au 22août courant. La sélection, pour rappel, adéjà effectué plusieurs regroupements dontle dernier a eu lieu à Amman en Jordaniedu 12 au 20 juin dernier où les joueusesd’Azzedine Chih ont disputé deux bonnesrencontres face à la sélection féminine dece pays.

Ah. A.

USM ALGERLes Rouge et Noir

invincibles en amicalen Turquie

Alors que le stage qu’effectue l’USMAen Turquie tire à sa fin, les camarades deZemmamouche ont enchaîné avec une cin-quième rencontre amicale, mercredi matin,qu’ils ont remportée face à la formation deCamolukspor (2-0) à Izmit. Les Usmistes sesont imposés 2-0. Les buts ont été l’œuvredu jeune Moussa Boukhena et MokhtarBenmoussa sur penalty. Les Rouge et Noirdevaient d’ailleurs disputer une autre jouteamicale dans l’après-midi d’hier face à laformation d’Al Orobah (1re division d’ArabieSaoudite). En raison du brouillard, deuxmatchs amicaux ont été annulés au coursdu stage.

Ah. A.

CONTRIBUTION

Phot

o : D

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Battue par la Libye samedi dernier au stade Hamlaoui en match aller(1-2) du dernier tour qualificatif au Championnat d’Afrique des nations(CHAN-2018), la sélection algérienne A’, qui a vraisemblablement com-promis ses chances de qualification, espère toutefois renverser le scoreen sa faveur pour composter son ticket pour la CHAN qui se dérouleradu 11 janvier au 2 février 2018 au Kenya ; une compétition, créée en2009, à laquelle l’Algérie n’a participé qu’une seule fois, en 2011, avantde déclarer forfait pour l’édition suivante puis suspendue par la CAF.Une mission certes difficile, mais pas impossible.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 17 août 2017 - PAGE14

FOOTBALL BORUSSIA DORTMUNDSchürrle absent quatre

semaines

Le Borussia Dortmund a annoncé mercredique son attaquant international allemand, AndreSchürrle manquera les quatre premièressemaines du championnat à cause d’une bles-sure à la cuisse.

Victime d’une déchirure musculaire, le cham-pion du monde 2014 se contentera donc desuivre ses coéquipiers depuis les tribunes, àpartir de samedi, lorsqu’ils ouvriront leur nouvel-le saison par un déplacement à Wolfsburg, quin’est autre que l’ancien club de Schürrle.

Attendu comme l’une des pièces maîtressesde l’attaque du Borussia, Schürrle a été souventblessé la saison dernière. Il n’a disputé quequinze matchs, pendant lesquels il a marquétrois buts et offert trois passes décisives.

Dortmund, troisième du championnat l’andernier, démarre donc sa nouvelle saison sansdeux de ses meilleurs attaquants : Schürrle etOusmane Dembélé, suspendu sine die par leclub pour avoir séché l’entraînement la semainedernière.

Le Français espère toujours être transféré àBarcelone, mais le Borussia Dortmund a assuréqu’une offre faite par le club catalan ne corres-pondait «ni aux valeurs footballistiques extraor-dinaires du joueur, ni à l’état actuel du marchéeuropéen des transferts».

Paris SG : Matuidi toutproche de la Juventus

Turin Le milieu de terrain du

Paris SG et de l’équipe deFrance Blaise Matuidi est surle point de s’engager avec laJuventus Turin, sextuplechampionne d’Italie en titre,assurent mercredi plusieursmédias italiens.

La Gazzetta dello Sportécrit ainsi qu’un accord a été trouvé entre lestrois parties, autour d’un transfert à 20 millionsd’euros plus des bonus. Le joueur, qui selon lequotidien sportif devrait arriver à Turin enmilieu d’après-midi, aurait donné son accordpour un contrat de trois ans, avec un salaire de3,5 millions d’euros annuels. Âgé de 30 ans,Matuidi (58 sélections en Bleu) évoluait auPSG depuis juillet 2011.

Longtemps absolument incontournabledans la capitale, où il a gagné quatre titres dechampion, trois Coupes de France et quatreCoupes de la Ligue, il semble désormais

dépassé par Adrien Rabiot dans la hiérarchiedes milieux de terrain.

A Turin, il viendrait renforcer un secteur dejeu où les titulaires sont actuellement SamiKhedira, Miralem Pjanic ou Claudio Marchisio.

La Juventus, finaliste de deux des trois der-nières éditions de la Ligue des Champions,avait déjà essayé l’été dernier de le recruter.

Jesé prêté à Stoke CityL’ailier espagnol Jesé du

Paris Saint-Germain a étéprêté au club anglais deStoke City (Premier League)jusqu’à la fin de la saison, aannoncé le club français mer-credi.

L’Espagnol de 24 ansavait été recruté l’été dernier

du Real Madrid pour 25 millions d’euros, maisil n’était pas parvenu à se faire une place dansl’équipe.

Il avait passé la deuxième partie de la sai-son dernière en prêt à Las Palmas, auxCanaries, son archipel natal. «Jesé reste souscontrat au Paris Saint-Germain jusqu’en2021», a précisé le club français.

AC Milan : Baccaà Villarreal

L’attaquant internationalcolombien de l’AC MilanCarlos Bacca (30 ans) aété prêté une saison avecoption d’achat à Villarreal,a annoncé mercredi le clubespagnol.

«Le Villarreal CF et l’ACMilan sont parvenus à unaccord pour le prêt de l’at-taquant colombien CarlosBacca (...) pour la saison2017-2018», a écrit le«sous-marin jaune» dans

un communiqué. Bacca, un temps dans le viseur de

l’Olympique de Marseille lors de ce mercatoestival, est un attaquant réputé en Espagnedepuis son passage au Séville FC (2013-2015).

Il a disputé la saison passée 34 matchstoutes compétitions confondues avec l’ACMilan, marquant 14 buts. Il compte 39 sélec-tions avec la Colombie, pour 13 buts inscrits.

L’Espagnol Joselusigne pour trois ans

à NewcastleL’attaquant espagnol de Stoke City Joselu

a signé pour trois ans à Newcastle, a annoncémercredi le club de Premier League anglaise,contre un chèque qui, selon la presse britan-nique, avoisinerait les 5,4 millions d’euros.

Le joueur de 27 ans, formé au Real Madrid,avait rejoint Stoke City en 2015, après avoirpassé trois ans en Allemagne, où il avait portéles couleurs d’Hoffenheim, Francfort etHanovre, entre 2012 et 2015. Joselu n’a jouécependant que la saison 2015-2016 enAngleterre, car les «Potters» avaient décidé dele prêter dès l’année suivante à La Corogne(Espagne).

L’attaquant espagnol n’avait inscrit en effetque quatre buts en 22 matchs avec Stoke, d’oùcette décision de le prêter à La Corogne, où ila affiché des statistiques quasi similaires (5buts en 20 matchs de Liga).

Joselu est la sixième recrue estivale desMagpies, qui ont débuté la saison par unedéfaite à domicile contre Tottenham.

l L ’ e n t r a î n e u r d u R e a lMadrid Zinédine Zidane a jugé«disproport ionnée» la sanc-tion de c inq matches de sus-pension infligée à l ’attaquantportuga is Cr ist iano Rona ldo,c o u pa b l e d ’ a v o i r b o u s c u l él’arbitre dimanche face au FCB a r c e l o n e ( 3 - 1 ) e n m a t c ha l l e r d e l a S u pe r c o up ed’Espagne se disant «contra-rié» par le sort réservé à sonjoueur.

«Je suis contrarié, i l estcontrarié et tout le monde aussi,parce qu’au final pour très peu dechoses, ça fait lourd pour lui», aexpliqué Zidane en conférencede presse avant le match retourde la Supercoupe d’Espagne.Zidane a souligné que son atta-quant-vedette vivait mal cettesituation : «Il veut jouer et quand

il ne joue pas, i l n’est pascontent», a souligné le technicienfrançais, visiblement agacé. «Jemontre ce que je ressens aprèsavoir revu le match, c’est normal,pourquoi je ne serais pas contra-rié? Je ne vais pas parler de l’ar-bitre, c’est un travail difficile,compliqué. Je peux me tromper,mais cinq matchs après ce qu’ils’est passé, c’est beaucoup», aasséné Zidane, disant espérerque le comité d’appel de laFédération espagnole (RFEF)allège cette sanction. Ronaldo aété exclu à la 83e minute lors dumatch aller de la Supercouped’Espagne dimanche au CampNou après avoir écopé d’un car-ton jaune pour avoir enlevé sonmaillot en célébrant son but (80e),puis d’un second avertissementdiscutable pour simulation dans

la surface. Incrédule, Ronaldo apoussé dans le dos l’arbitre avantde quitter la pelouse et la RFEFlui a infligé lundi cinq matchs desuspension: un pour l’exclusionet quatre pour son geste à l’en-contre de l’arbitre.

Le buteur-vedette du Realdevrait ainsi rater, en plus du

match retour mercredi au stadeSantiago-Bernabeu, les ren-contres de championnat contre leDeportivo La Corogne, Valence,Levante et la Real Sociedad. Ilpourra en revanche jouer pour lapremière journée de la phase degroupes de Ligue des championsle 12 ou 13 septembre.

REAL MADRID

Zidane juge «disproportionnée»la sanction infligée à Ronaldo

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ARSENALLes discussions avec Sanchez

n'ont «pas avancé», déplore Wenger Alexis Sanchez et Arsenal n'ont «pas avan-

cé» dans leurs discussions de prolongation, aaffirmé mercredi l'entraîneur Arsène Wenger,qui déplore une «situation financière pas idéa-le» et redoute la possibilité d'un départ gratuitde l'attaquant chilien en fin de saison, la der-nière de son contrat. «C'est un joueur qui entredans la dernière année de son contrat, nousn'avons pas avancé de ce côté», a indiqué letechnicien français en conférence de presseau sujet de sa star, convoitée notamment parManchester City. «Ne nous mentons pas, ce

n'est pas une situation idéale du point de vue financier, et celademande des sacrifices», a ajouté Wenger, sans préciser si le«sacrifice» impliquait un geste salarial d'Arsenal pour son joueur, oula possibilité d'un départ anticipé avant la fin du mercato. Cette der-nière hypothèse éviterait à Arsenal de devoir laisser partir Sanchezsans contrepartie financière en juin, à l'issue de son contrat, si celui-ci n'était pas prolongé, cette possibilité étant «une conséquence,malheureusement», a regretté Wenger. «Mais avant tout, cela nesignifie pas que les joueurs en dernière année de contrat ne vont pasprolonger», a-t-il poursuivi, insistant sur le fait que Sanchez «avaittoujours cette possibilité». «Nous travaillons là-dessus aussi», a-t-ilprécisé. «Nous devons faire un choix entre l'efficacité sur le terrain etles intérêts financiers, et la plupart du temps c'est mieux de trouverun compromis», s'est repris l'entraîneur des Gunners, qui a expliquépréférer «privilégier le fait que (Sanchez) sera utile sur le plan sportif.«Le Chilien de 28 ans est en ce moment blessé aux abdominaux, etn'a pas participé au premier match des Gunners, remporté 4-3 contreLeicester. Il sera également absent samedi contre Stoke City.»

Mercato

Transféré mardi d’Everton à West Bromwich Albion, l’an-cien milieu international anglais est à quelques semaines debattre le record de matchs en Premier League de RyanGiggs. Il s’ajoutera à plein d’autres. Il n’est pas le joueur leplus médiatique de la Premier League, loin s’en faut, maisles statistiques publiées à l’occasion du 25e anniversaire duChampionnat anglais dans ce format (la Premier League aété créée en 1992) le poussent naturellement sur le devant

de la scène. Gareth Barry, le milieu de terrain anglais trans-féré mardi d’Everton à West Bromwich Albion, truste en effetun nombre étonnant de records sur le quart de siècle écou-lé. Son âge (36 ans depuis février), sa précocité (premiermatch à 17 ans) et son incroyable régularité (20 saisonsconsécutives dont dix-huit à plus de 30 matchs) expliquentcette profusion de premières places sur les tablettes de laPremier League.

PREMIER LEAGUE

Gareth Barry vise le recordde Ryan Giggs

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 17 août 2017 - PAGE15

OMNISPORTSCYCLISME - TOUR D’ESPAGNE-2017Youcef Reguigui

absent de l`équipeDimension Data

Le cycliste algérienYoucef Reguigui n’apas été retenu par laformation DimensionData pour le 72e Tourd’Espagne (19 août-10septembre), rapportemardi le site de l`équi-pe sud-africaine.Meil leur espoir ducyclisme algérien etchampion d’Algérie2017, Reguigui (27ans) n’a pas été retenusur la liste de la forma-tion Dimension Data,composée de neuf cou-reurs, et ce, après avoir

participé à l’édition 2015 de La Vuelta. La formation Dimension Data sera engagée

avec l’équipe suivante : Anton Igor, DebesayMekseb, Dougall Nick, Fraile Omar, Janse VanRensburg Jacques, King Benjamin, KudusMerhawi, Morton Lachlan et Pauwels Serge.

L’équipe sud-africaine se prépare à sa quatriè-me participation consécutive au Tour d’Espagneaprès avoir débuté en 2014 sous le nom de MTN-Qhubeka. Depuis 2016, elle fait partie du pelotonWorld Tour et assure ainsi sa présence dans lesmeilleures épreuves du calendrier international.

Le Tour d’Espagne 2017 qui se déroulera dusamedi 19 août au dimanche 10 septembre, com-prendra 21 étapes sur une distance totale estiméeà 3 324 km.

VOLLEY-BALL – MONDIAL U23DU CAIRE 2017

L’Algérie au Caire pourengranger le maximum

d’expérience La sélection algérienne de volley-ball des

moins de 23 ans (U23) prendra part à la 3e éditiondu Championnat du monde de la catégorie, pré-vue du 18 au 25 août au Caire (Égypte), avecl’»ambition d’acquérir le maximum d’expérience»face aux meilleures nations de la discipline, a indi-qué l’entraîneur national, Salim Bouhella. «Pournotre première participation au Mondial U23, l’ob-jectif principal est d’acquérir le maximum d’expé-rience pour nos jeunes joueurs, en se frottant auxmeilleures nations du volley-ball mondial. Nousavons une jeune équipe qui renferme beaucoupde talent et cette compétition lui permettra d’avoirune idée du haut niveau», a déclaré Bouhella àl’APS avant le départ pour Le Caire. Néanmoins,l’entraîneur national a déploré les conditions depréparation de son équipe, entamée début juilletsoit un mois seulement avant le début du Mondial,alors que le

Six algérien avait décroché sa qualification aumois de février. «La préparation pour un Mondialne s’effectue pas en un mois. Nous avons juste eule temps de regrouper les joueurs qui étaient envacances et de faire un petit travail physique lorsdes stages effectués à Tlemcen. Nous n’avonsmême pas eu le temps de trouver des sparring-partners pour disputer des matchs amicaux avantle début de la compétition», a regretté Bouhella.

Les volleyeurs algériens ont été logés dans legroupe B du Mondial-2017 aux côtés de la Russie(tenante du titre), l’Iran, la Turquie (vice-champion-ne), la Chine et l’Argentine, alors que le groupe Aest composé de l’Égypte (pays organisateur), dela Pologne, du Japon, du Brésil, de Cuba et duMexique.

Les épreuves de la 4e étapedu circuit fédéral de tennis de lacatégorie 15 ans et plus ontdébuté mardi sur les courts enterre battue du complexe de ten-nis de hai «Es-Salam» d’Oran.Cette étape du circuit fédéral decinq jours, organisée par laFédération algérienne de tennis

en collaboration avec le club detennis «COST 2000» d’Oran,regroupe plus de 60 jeunes ten-nismen filles et garçons issus de6 ligues de wilayas, à savoirAlger, Boumerdès, Skikda,Mostaganem, Tlemcen et Oran.Les deux premières journées decette compétition, dirigée par le

juge-arbitre Sahi Amine, serontréservées au tableau des qualifi-cations, alors que le tableau finaldébutera jeudi avec les quarts definale.

Cette compétition du circuitfédéral comporte cinq étapes àl’ issue desquelles les huit

meilleurs tennismen seront quali-fiés pour disputer le Masters,prévu au mois de décembre àAlger. Seuls les joueurs ayantparticipé au moins à trois étapessur les cinq prévues, pourrontprétendre à une qualification auMasters.

ATHLÉTISME - RECORD DU MONDEDU TRIPLE SAUT

Taylor doublement battuL’athlète américain Christian Taylor a échoué dans sa quête du

record du monde du triple saut, mercredi en altitude à Tignes, dansles Alpes françaises, ne franchissant que 16,99 m et devancé parson compatriote Will Clay (17,42 m). La marque mythique duBritannique Jonhatan Edwards (18,29m) établie en 1995, n’a doncmême pas été menacée dans des conditions extrêmes: à 3 000 md’altitude et avec un vent perturbant. Le rendez-vous de Tignes étaitannoncé comme l’opportunité offerte à Taylor, double championolympique et triple champion du monde, la dernière fois il y aquelques jours à Londres, de battre le record du monde dont il a faitle principal objectif de sa fin de carrière. Au saut en longueur lechampion du monde sud-africain Luvo Manyonga a établi le meilleursaut du jour, à 8,46m.

La tenniswoman algérienne InèsIbbou disputera les qualifications dutournoi de Middelkerke, prévu du 28août au 3 septembre en Belgique,selon la liste d’admission dévoiléemardi par les organisateurs.

La championne d’Afrique 2015était sur liste d’attente depuis plu-sieurs jours et ce n’est que mardiqu’elle a été admise dans le tableaudes qualifications, prévu les 26-27août.

Ce tournoi du Circuit Pro-féminin,doté d’un prize-money de 15 000USD, se déroulera sur les courts en

terre battue du Tennis Club deMiddelkerke. La compétition devraitenregistrer la participation de cer-taines joueuses relativement bienclassées sur le plan mondial, notam-ment la Chinoise Jia-Jing Lu (259e),l’Espagnole Cristina Bucsa (411e) etla Roumaine Oana Georgeta Simion(419e).

Avant ce tournoi, Ibbou (1114e

mondiale) avait atteint les quarts definale de l’Iris Ladies Trophy, un autretournoi du Circuit Pro-féminin enBelgique, auquel elle avait pris part du15 au 23 juillet.

TENNIS - TOURNOI DE MIDDELKERKE (BELGIQUE)

L’Algérienne Inès Ibbouretenue pour les qualifications

Début de la 4e étape du circuit fédéral à Oran

l La sélection algérienne de handballdes moins de 19 ans (garçons) s’est incli-née, mercredi matin à Tbilissi, face à sonhomologue bahreïnie 42-40 après prolon-gation, dans le cadre de la Coupe duPrésident comptant pour le classement duChampionnat du monde de la catégorie.

Les poulains d’Abdelkrim Bechkour ontterminé la première mi-temps du match avec

un retard de cinq buts (24-19) avant de reve-nir dans le score et d’arracher le nul (37-37).

Les Algériens n’ont cependant pas pufaire la différence lors de la prolongation etont enregistré leur cinquième défaite dans leMondial. Dans l’autre match de classement,l’Argentine s’est imposée face au Mexique32-20 (mi-temps : 15-09).

Les Algériens joueront un dernier matchde classement jeudi face au Mexique (23e et

24e places), alors que l’Argentine défiera leBahreïn pour le compte des 21e et 22eplaces.

L’Algérie avait terminé à la 6e et dernièreplace du groupe B du Tour préliminaire avecdeux points, récoltés de sa victoire contre leChili (33-32).Les joueurs de Bechkour ontconcédé aussi quatre défaites face à laGéorgie (28-24), l ’Allemagne (37-19),l’Islande (37-27) et le Japon (29-21).

HANDBALL – MONDIAL U19 DE GÉORGIE 2017

Coupe du Président : défaitede l’Algérie face au Bahreïn

TOURNOI ITF JUNIORSDE SOULAIMANEYAH

L’Algérien Rihane admisdans le tableau final

Le tennisman algérien Youcef Rihane disputera letableau final du tournoi international juniors deSoulaimaneyah, prévu du 28 août au 1er septembre auCaire (Égypte), selon la liste des participants dévoiléemercredi par la Fédération internationale de tennis (FIT).Initialement, Rihane devait commencer par disputer lesqualifications, mais le désengagement de certains joueursa libéré des places dans le tableau final, ce qui a permis àl’Algérien de se retrouver au 16e rang. Rihane (336e mon-dial) sera probablement soumis à rude épreuve, en pré-sence de certains tennismen relativement bien classéssur la scène mondiale, notamment le Turc Yanki Erel(100e), le Polonais Daniel Michalski (134e) et le BrésilienMateus Alves (142e). Ce tournoi de grade 2 se déroulerasur les courts en terre battue de Soulaimaneyah.

BOXE À AÏN-TÉMOUCHENT

Espoir d’Or honore ses championsFidèles à leur tradition d’honorer les

champions de la wilaya, les dirigeantsde l’association sportive de boxe Espoird’Or de Aïn-Témouchent ont organiséune cérémonie d’hommage et dereconnaissance aux championsd’Algérie qui ont honoré le sport et lawilaya pour l’exercice 2016-2017.

De nombreuses personnes dont leprésident de la ligue de boxe de lawilaya M. Bendidani Said et d’anciensboxeurs ont assisté à cette fête dunoble art dans le local de l’associationsis à la rue des jardins.

Cependant, les représentants despouvoirs publics et les élus quidevaient en principe assister à cettefête pour encourager ces jeunes pugi-listes ont brillé par leur absence. Selonle président et le coach SoudaniBoumediene : «notre bilan est positifavec la récolte de 5 médailles et destitres de vice-champions d’Algérie dansles catégories des jeunes : minimes,cadets et juniors sans les moyensfinanciers suffisants et sans le matérielpédagogique nécessaire si ce n’est lavolonté et l ’amour de ces enfants

passionnés par la boxe que nous nevoulons pas perdre et nous ne perce-vons aucun sou. Pire encore, cetteassociation est presque totalementomise de la part des pouvoirs publics etdes élus de l’APC en matière de sub-vention». Les présents à cette cérémo-nie ont noté avec regret le désintéres-sement des responsables.

Et pourtant, l’Etat algérien accordedes budgets importants pour la prise encharge des jeunes et le développementdu sport. Le contraste est immense…

S. B

Phot

os :

DR

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Arène----------------

EtoffePouffe----------------Aumone----------------A moi

Cordes----------------Comptoir

Liaison----------------En vogue----------------Rideau

Néon----------------Sans voix----------------Début du soir

Cube----------------Prison----------------HurlaiSubtil

----------------Inviter

Polisario----------------Arme----------------Vénéré

Baudet----------------Calcium

Orient----------------Son pays

Son postePlatine

----------------Article

Avis----------------Article----------------Terne

Tellement----------------Croissant----------------AperçuEspagnol

----------------Burlesque

Geste----------------Inutile----------------Entre deuxDuplicata

----------------Pays

Caché----------------Vedettes

Argent----------------Etain (inv.)

Divinité----------------Interjection----------------Mouilla

Pour rire----------------Fleuve----------------PrépositionErbium

----------------Etendue

d’eau (dés.)

Rondeur----------------

ProfitsGéniteurs----------------

Son

Atlas----------------

EnlèveStations

----------------Fleuve

Bâtiement----------------Extrémité

Sélénium----------------Robuste----------------Interjection

Jeu----------------Champ

Groupe----------------Palier----------------Bout demèche

Préau----------------Douches----------------Praséodyme

EuropeMeute

----------------Région de Grèce

Hôpital à Alger

----------------Lisser

Son clubCobalt

----------------Saison

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

11 principaux usage du bois tropical.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Bois d’Asie»

1- EBENISTERIE2- PLACAGE3- LATTES4- CAISSERIE

5- TOURNERIE6- DECORATION7- BROSSERIE8- SCULPTURE

9- PILOTIS10- CUVERIE11- COFFRAGE

MOT RESTANT = TECK

E L T B R O S S E R I EB A O P I L O T I S C SE T U C O F F R A G U CN T R E V UI E N T E LS S E E R PT C R C I TE A I E D E C O R K E UR I S S E R I E A T E RI E P L A C A G E I O N

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 17 août 2017- PAGE18

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

L A M A R S E I L L A I S E - AA I E - I O D E E S - N O C E SM R - P O U - N U - F E - R U SU - E R - D C A - D O R M I R AR E Q U I E M - C O U T E E - IA M U S E R - C O U L E R - F LI - I S T - R O U T E S - C I LL O T E - T A U P E S - G A L AL I E - T E R R E R - L E M A NE E - A R R E T E - B U - P S TD - E D E N T E - F A I T S - SE S T O N I E - L E U R S - S -C O I - T E - P A R M E - P U BH U R L E - L A R M E - C O - RI R E S - G A N G E - G O L E AN I E - G A I N E - V A R I E SE R - C E R N E - T O I S E - S- E C O R C E - J E U N E - S EF - O T E E - R E N E S - T E -

O R N E R - G A T E R - C O R SR A T E - M E M E S - J O U I TM I E - P E S E R - S U - T E RI L - P U N I R - S E R B E - ID - P R I A S - M E R O U - P DA B R U T I - M I L A N - G R EB A I N S - T A N - I - P A O NL I M E - F O R E S T I E R - TE L A S T I C I T E - M U E T S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS- C O P P O L A - C E S A R - FS I L O - P A I N S - A M O U RO T E - V E R S A - A V A N C AF A - G E R M E - G R A N D - NI - O R N E E - T E R N I - C CA C T E U R - - - - E T - T R I- A I L E - - - - - T - H A I SF U T E - O - - - - - M E S - FI S E - O R T I E - S E L - D OL A - L U G E S - V E N E R E R

M - S A T I N - D O R E S - C DS E N I L E - F I L A S - P I -- S - D A - G E R A I - S A D ES O M E W H E R E - S A C R E E

LETTRES DE :LETTRES DE :BERNEBERNE

- - - - C I M - - - - - - -- - - - - - C I V - - - - -- - - C A N T O N - - - - -C O N V E N T I O N - - - -- S U I S S E - - - - - - -- - - - - K L E E - - - - -- - - - - - A A A - - - - -- - - B E R N - - - - - - -- - - - N Y D E G G - - - -- - - - - - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Bassorah1

2

3

4

5

6

7

8

BASSORAH

1- PROVINCE2- FRUITS3- NON ARABE4- GOLFE5- CALIFE QUILA FONDIT EN638

6- GISEMENTPÉTROLIER

7- GISEMENTPÉTROLIER

8- CONFLUENT

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSAuteur français

Société----------------Sprint----------------Drame

Manche----------------À l’avance

Après-midi----------------Refuges----------------Limitée

Bérylium----------------Capitale----------------Réalisées

Dans larose----------------ConsonnedoubleA toi----------------Grecque----------------Fore

Pays----------------Sombres----------------EchouaMaladie----------------Note----------------Héberge

Calciuim----------------Piège (pho.)----------------Rigolé (inv.)

Mesures----------------Rongeur----------------Réserves

Pronom----------------Pronominal

Élément----------------Stoppe

Cinéastefrançais

----------------Hideuses

A toi----------------Mois----------------Cité antiquePiétinée----------------Pays----------------Endormie

Cloîtrée----------------Salade----------------ActiniumFoncer

----------------Pays

Abrégea----------------Circuler

Panser----------------Aluminium----------------MesuresOubliée

----------------Acteur

américain

Banque----------------Souveraines

Palpe----------------Autorisa

Meutes----------------Symbolechimique

Note----------------

Or espagnol

Cri d’arène----------------Malchance

Rigides----------------Doigts----------------Rênes

Renvoi----------------

A toi

Pouffé----------------Belle-fille

Outils----------------Erigera----------------PrévenusEntourée

----------------Vira

Argon----------------Après-midi

Groupe demaisons

----------------Terrain

Constructeuraméricain----------------Succulentes

Souffrir----------------

CrackPréviens

----------------Provoque

Parent----------------

Du sel

Cobalt----------------Féculent----------------RasageFilet d’eau----------------

Fin de soirée

Saint----------------Demi-tour

Roche----------------Nazis----------------A lui

Substance----------------Couleur

Lisière----------------A toi----------------Allée

A lui----------------Bout depied

Pronom----------------

Teste

Gros titre----------------Prédicateur

Lisses----------------Direction----------------Creux

Greffes----------------Écouterait

A lui----------------Dans lapeine

Voyelledouble

----------------Rigolé (inv.)

Distance----------------Fin de séries----------------ReposéAime

----------------Sottise

Poète italien

----------------Blousa

Patte

Rechigne----------------

FleuvePlatine

----------------Grecque

Part (pho.)----------------

Colère

Shoot----------------Peau----------------Débrouille

Bavarde----------------Essayes

Briller----------------

Avare

Repose----------------A toi----------------MenottesCheminée----------------

RobeAssemblé----------------Période

Fer----------------Consonnedouble

Issue----------------Ennuyeux

Danse----------------Champ

Oriente----------------

Via

Technicien----------------Magnésium

Amers----------------Dans le blé

Quai----------------Arme----------------Entrée de RomeSoupçons----------------Pêcheur

Casserai

Gardes----------------

Destin

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 17 août 2017- - PAGE19

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 17 août 2017 - PAGE 23

[email protected]

Phot

os :

DR

En plus de ses vertusincroyables pour la santé,la banane s’utilise aussidans le cadre esthétique,c’est un hydratant naturelefficace pour la peau etles cheveux. La bananeest un remède naturelpour beaucoup demaladies et ses vertuspour la santé ne sontplus à prouver.

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hydratant naturel efficace pourla peau et les cheveux…

I- Masque pour cheveuxfragiles

Pour renforcer vos cheveuxfragiles, essayez un masque àbase de banane en écrasantune et en la frottant sur vos

cheveux encore mouillés.Laisser le masque agir pendantune demi-heure avant de rincer.

II- Masque pour peau sèche- Écrasez une banane. - Mélanger-la banane à 3 cuillèresde miel jusqu'à l’obtention d’unmélange homogène.

La banane est un remède naturel pourpeau sèche et les cheveux fragiles

Bouchées deguacamoleet crevettes

3 avocats12 crevettes

2 petits citrons verts1 gousse d'ail

Des feuilles de coriandreDu tabasco

Du sel, du poivre

Décortiquez les crevettes demanière à ne laisser que laqueue. Gardez de côté aufrais.Emincez l'ail.Coupez les avocats en deux,enlevez le noyau ainsi que lapeau.Mixez ensuite l'ail émincé etles avocats.Pour donner plus de goût àvotre mélange, ajoutez unpeu de tabasco, du sel et dupoivre.Dans vos verrines, disposezle guacamole puis lescrevettes. Ajoutez une feuillede coriandre pour une belleprésentation.Astuce : pour plus degourmandise et de légèreté,ajoutez une c. à café decrème fraîche allégée danschaque verrine, sous lescrevettes.

Clafoutisaux pommes

et auxraisins

Pour 6 personnes,préparation : 20 min,

cuisson : 30 min. Pommes :3, jus de citron : 2 c. à

soupe, raisins secs : 50 g,eau de fleur d'oranger : 4 c.

à soupe, sucre : 4 c. àsoupe, œuf : 1, sel : 1

pincée, crème fraîche : 1 dl,farine : 1 c. à soupe beurre :40 g. Pour le moule : beurre

et farine.

Faire tremper les raisins dansde l'eau de fleur d'oranger.Pendant ce temps, peler lespommes, les épépiner et lescouper en tranches fines, lescitronner. Fouetter ensemblel'œuf, le sucre et le sel jusqu'àce que le mélange blanchisselégèrement puis incorporer lacrème fraîche et la farine.Réserver 3 c. à soupe de cemélange. Préchauffer le four à180°C (th. 6). Egoutter lesraisins (garder le liquide ).Mélanger les pommes et lesraisins à la pâte et verserdans un moule beurré etfariné. Mettre au four etlaisser cuire 15 minutes. Fairefondre le beurre, l'incorporer àla pâte restante et verser surle clafoutis. Remettre au fourencore 15 minutes enaugmentant la température à210°C (th.7). A la fin de lacuisson, laisser tiédir puisdémouler sur un plat deservice ou présenter dans leplat de cuisson. Au momentde servir, verser l'eau de fleurd'oranger bouillante sur leclafoutis.

Chaque soir, accordez-vous un moment dedétente afin d'optimiserla qualité de votresommeil ! Prenez ainsile temps de vousdétendre en pratiquantcet exercice derelaxation.Position de départ :allongez-vous sur ledos, bras détendus lelong du corps. Exercice : montez vosmains sur les hanchesen expirant. Inspirez.Et en expirant, faitesglisser lentement vosbras sur votre corpsau-dessus de votretête. Inspirez et

soufflez en revenant àla position de départ. Durée : pratiquez cetexercice de relaxationpendant 5 à 10 minutesquotidiennement. Résultat : tout dépend

du temps de relaxationet de votre capacité àfaire le vide dans votreesprit. Ainsi, au bout de3 à 4 séances, votrecorps ressentira lesbienfaitsimmédiatement.

Conseil : détendezvotre corps aumaximum, ne pensez àrien, respirezprofondément etpratiquez cet exerciceavant de vous coucheret de vous lever.

Relaxez-vous avant votre coucher

VRAI/FAUXLe thé fait maigrir

Faux Vert ou noir, le thé ne fait pas maigrir. Parcontre, l'une de ses caractéristiquesnutritionnelles est sa richesse en eau. Or, au cours d'une cure d'amaigrissement, ilest important de boire beaucoup, au moins 1litre et demi. Le thé n'apporte pas de caloriess’il est pris sans sucre, il est riche en fluor eten tanins, mais il contient également de lathéine, aux effets excitants.

Pancakes au citronet aux bananes

150 g de farine, 1sachet de levure, 60g de sucre, 1/2 c. à c.

de bicarbonate desoude, 1/4 de c. à c.de sel, zeste d’un

citron finement râpé,250 ml de lait, 2œufs, 2 bananescoupées en finesrondelles, 60 g de

beurre fondu.Tamisez la farine, le sucre, le bicarbonate de soude etle sel dans un grand bol. Ajoutez le zeste de citron etfaites un puits au centre. Battez ensemble le lait et lesœufs dans un pot et versez dans le puits, en fouettantpour former une pâte bien lisse. Incorporez lesbananes et le beurre fondu. Faites chauffer une poêleet la beurrer ou la huiler légèrement. Versez une demi-tasse de pâte dans la poêle et faire cuire le pancakejusqu’à ce que des bulles apparaissent à la surface.Retournez délicatement le pancake et faites cuirel’autre côté. Disposez sur une assiette et recouvrezd’un torchon pour garder chaud pendant la cuisson lesautres pancakes. Saupoudrez de sucre glace et servezavec une salade de fruits frais.

La télé faitgrossir

Vrai. Mais indirectement,bien sûr ! Parce que trèssouvent, on grignote en laregardant... et parce quependant ce temps-là, lecerveau ne renvoie pas lessignes de satiété à temps,donc on mange plus que deraison.

Jusqu'aux années 1980, lecours de l’Histoire obéis-sait à une certaine

logique, s’inscrivant toujoursdans la même dynamique deprogrès qui avait permis tantde conquêtes éclatantes pourl’homme. Avant ce viragedésastreux, l’heure était àl’optimisme. La grande révo-lution culturelle de mai 1968,née de la révolte des jeunescontre le système, donnait unsérieux coup de pied à l’ordrebourgeois. Toute la planète s’était

mise à rêver à un mondemeilleur, plus humain ; unmonde sans exploitation,sans racisme, sans injustice,sans guerre, sans famine. Lajeunesse mondiale avait trou-vé son héros : Che Guevaraet les rêves les plus fouspeuplaient nos têtes bouillon-nantes d’idées. C'était l'èredes grandes espérances…Cette période notable dusiècle sonnait la chute del’impérialisme américain surles terres du Sud-est asia-tique. L'Occident, ahuri, grim-pait sur les vélos pour allerau travail car il n'y avait plusd'essence dans les pompes.Les pays producteurs depétrole, réunis sous la ban-nière de la lutte anti-impéria-liste, prenaient leur revanche.Boumediène s'en allait prê-cher la bonne parole pourrevendiquer un ordre écono-mique plus juste à New York,devant le sommet extraordi-naire, mais aussi à Lahore oùson discours restera unmoment fort de la lutte desplus faibles contre l'injusticed'un monde fait sur mesurepour les riches. Cette étapeétait marquée également parles profondes désillusions dumonde occidental empêtrédans de grands problèmeséconomiques et une dérivemorale dont Nixon, le cheftout-puissant des Etats-Unis,fera les frais. Le bloc socia-liste ne se portait pas mieuxmais le discours officiel était

toujours à l'enthousiasmerévolutionnaire… Personnene verra venir la lame de fondqui va agir comme une vaguedéferlante pour emportertoutes les certitudes vers lesrivages incertains d'un futurbrumeux qui se construitencore sous nos yeux ahuris.La tombée du mur de

Berlin allait changer radicale-ment le cours de l'Histoire.Ce jour-là, personne ne sedoutait que le monde était entrain de se métamorphoser !Un à un, les pays satellites del'Union soviétique allaients’effondrer. L'URSS, qui pen-sait à ce moment-là que sa«Perestroïka», entamée plustôt, allait lui éviter le pire,rejoindra le peloton et cesse-ra d'être le porte-drapeau ducamp socialiste…L'implosion de l'URSS allaitchanger les données géostra-tégiques, car le rapport deforce qui reposait depuisplus de quarante ans surl'équilibre entre les deuxsuperpuissances, était cassé,ne laissant plus qu'un seulcavalier sur le champ decourses. En 1991, premièreguerre du néo-impérialismesous l’étendard d’une coali-tion menée par les Etats-Unis. Durant la période quisuit, les multinationales ren-forcent leur pouvoir et impo-sent leur diktat aux Etats etaux peuples, créant unegigantesque toile d'intérêtscapitalistes. Le monde qui ennaît est celui de la supréma-tie du capital sur les valeursd'humanisme et de progrèssocial qui ont longtemps faitrêver les générations. Cemonde n'est pas beau : il a lacouleur de la guerre menéepar Bush contre le peuple ira-kien. Il a la laideur de la rapa-cité et son avenir ne meparaît pas porteur desmêmes espérances quiavaient salué la naissance dusiècle précédent lorsque lesprogrès technique et scienti-fique faisaient miroiter des

rêves de bonheur et de pros-périté pour la majorité.Malgré toutes les promessesqu'il offre sur le plan techno-logique et scientifique, lesiècle qui commence neporte pas les germes d'unmonde meilleur pour lesenfants de Soweto, de Ghazaet des favelas de Rio.C’est tout simplement le

nouveau Moyen-Age quis’installe. Comme dans l’an-cien, le fossé entre les richeset les pauvres est en train des’agrandir d’une manièreeffrayante. Les dirigeants despays sont issus des mêmesfamilles et nous assistons àl’émergence d’un phénomèneincroyable : les républiqueshéréditaires. Les dynastiess’appellent désormais Bush,Kim Il, El Hariri, Moubarak,etc. La vie humaine n’a plusd’importance. Le retour àl’esclavage marque les sys-tèmes économiques de plu-sieurs pays émergents où lesmultinationales s’installentpour profiter d’une massed’ouvriers corvéables et mal-léables à merci contre dessalaires misérables. Partout,c’est la loi du plus fort,comme durant le Moyen-Age.Ainsi, nous assistons auretour des empires totali-taires, alors que l’obscuran-tisme et l’arriération fontrégresser des peuplesentiers, déjà confrontés à lafamine, l’illettrisme, les mala-dies, etc. La menace d’unepandémie comme celle de lagrippe aviaire (une manipula-tion qui sert les intérêts d’ungroupe pharmaceutique) estune manipulation qui veutincruster dans des milliardsde têtes la peur collective enleur rappelant les grandsravages faits par la peste auMoyen-Age. Nous pouvonségalement citer les nouvellesguerres de religion, l’insécu-rité grandissante dans lescampagnes et les villes, leretour des bandits de grandschemins et des pirates. Que

dire du tribalisme, du mara-boutisme et du succès dessectes ? Que dire du pen-chant pour la sorcellerie ?Mais, attention, par-delà

les frontières, les races et lescroyances, une nouvellevague de protestation est entrain de s'organiser. Elle nerepose pas sur une idéologieclaire et ne paraît pas encoreassez puissante pour inquié-ter l'ordre établi. Prenant decourt les analystes et lespenseurs, cette vague popu-laire transnationale est ledébut de quelque chose deplus puissant, de plus précisqui va s'organiser dans lesannées à venir pour créer unfront mondial des peuplesopposés non plus aux Etats,mais aux nouveaux patronsde notre planète : les maîtresdu monde, ce groupe dechefs de multinationales, degrands financiers, de patronsd’industries de guerre, dontl'appétit n'a plus de limites etqui veulent supprimer lesfrontières et les protectionsérigées par les petites écono-mies nationales… La classeouvrière des pays occiden-taux, longtemps opposée aupatronat local, vient des'apercevoir que ce derniern'est que le maillon d'unechaîne dont il faut chercher lebout au sommet des gratte-ciel américains. Et, dans cecombat pour la survie, laclasse ouvrière s'aperçoitaussi qu'elle n'est plus seule: le petit agriculteur, l'artisan,la PMI, etc. sont confrontésaux mêmes ennemis. Il existeaujourd'hui des conditionsobjectives pour que lesclasses ouvrières desnations développées et lesnouveaux esclaves des paysen voie de développements'unissent dans un frontcommun pour faire reculerles plans des multinationales.Le chemin est long, mais il

faut garder espoir car ce sys-tème porte les germes de sapropre destruction. Il ne recu-

lera devant rien pouraccroître ses profits et neréalisera même pas qu’enétant un peu plus ouvert surles réalités sociales, un peuplus «partageux», un peumoins nocif vis-à-vis de lanature, il pourrait sauver sapeau. Non, il ira nécessaire-ment à sa perte. Une nouvellerévolution, dont les contourssont encore flous, est entrain de naître comme uneaube pure dans le ciel cras-seux de ce nouveau moyen-âge. Vous entendez les cla-meurs des gosses desbanlieues françaises et cellesdes jeunes anti-CPE ? Vousentendez les cris de colèredes militants népalais ? Non,ne vous bouchez pas lesoreilles, ce sont les balles dela résistance irakienne quimet à genoux la premièrepuissance mondiale ! C’est ledélire de la foule sud-améri-caine qui fête les défaitessuccessives de l’impérialis-me et les victoires despeuples ! C’est la voix deCastro qui martèle : «Aucuneforce ne nous mettra àgenoux !»

M. F.

Chronique publiée le 27 avril2006.

«Aucune force ne nous mettra à genoux !»

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

HALTES ESTIVALES

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

POUSSE AVEC EUX !A peine débarqué par Abdekka, Tebboune déclare : «Mafidélité au Président reste entière ! » Quelqu’un peut merajouter des …

…glaçons pour mon Pastis ?

Ceci, juste pour les «Comités de soutien àTebboune». Vous vous souvenez ? Il s’en était crééspontanément juste après sa déclaration sur la sépara-tion de l’argent et du pouvoir. Eh ben, y a même plusbesoin de leur répondre directement, de leur mettresous le nez l’«incongruisme» de leur démarche. Leuridole l’a fait toute seule, dans une belle déclamationénamourée. Le Châtelain le houspille, le rabroue, lesomme de faire marche arrière, lui ordonne de restersous le soleil d’un cimetière à subir les quolibets et lesrafales de selfies goguenards, et lui, une fois viré, netrouve pas d’autre réaction que celle-là : «Ma fidélité auPrésident reste entière ! » Je sens bien là, que les gla-çons et une autre rasade de Pastis n’y suffiront pas.Quelqu’un a le numéro de Freud ou de Lacan ? A lalimite, je suis même prêt à prendre le mobile duMarquis de Sade. Seules ces éminences du tortueux

dans le cerveau humain peuvent m’éclairer un chouia.Et qu’on ne vienne pas me bassiner avec la culture del’Etat, la bonne éducation, l’obligation de réserve et lesus et coutumes en terre des commis de l’Etat ! Ya Sidi,tu peux être commis de l’Etat pur jus et ne pas en rajou-ter des couches sur ta tartine beurrée au «Bye-Bye» !T’es viré, ça arrive à tout le monde. T’es viré dans desconditions désobligeantes et avilissantes, ça arrive àbeaucoup de monde. Mais ne tends pas l’autre joue, yah’bibi ! Ne t’offre pas en contrition, ya Dji-Dji ! Tu faistes rares cartons – vu qu’en quelques semaines, t’asmême pas eu de quoi remplir plus d’un ou deux cartonsd’affaires perso – et tu rentres chez toi. Tu rentres avecla satisfaction d’avoir tout de même secoué un peu labaraque. Mais là ? Ta fidélité entière ? Mais qu’est-cequ’ils se tapent là-haut de ta fidélité entière ou en packde 6 ! C’est tout de même dément cette époque quenous vivons ! Tu montes sur l’échafaud, c’est toi quifournis la corde au bourreau et t’es même là à lui expli-quer que ce type de nœud est plus efficace que celuiqu’il s’apprêtait à faire pour te pendre ! Je fume du théet je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Oui ! Encore ! Zidli !

PANORAMAPANORAMA

Par Maâmar [email protected]