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" ANN';:ë. No .. . /\ ... ;IJ' r1, LA MÉDICALE REVUE SCIENTIF I QUE, ET ANECDOTIQUE ACTUALI TE S M ED 1C A. LES RÉTROSPEC TIVE S Le 60< anniversai r 'e de la mort de Dupuytr e n. On fail" I(""éralio" le rèproche d ·, 'I.e oublicus<,; il nC dCflcndra p'ts de ' Iu' elle ait SOu'·cnl ;". l"encourir. Il !' " eu, mois·ci, 00 "US, 'lue un plus grands - uoos uO ,'o ILl oos décJo"aH"et pcr;wnnc, ct I"a,·c"i, est plein de promesses - DOUS répélons u" des plu, grands chirnrgiens du siècle. Dupuytren. le baron llapuytr en, premiu cil irurgien d" Louis X \'111 et de Charles X, professenr il la Faculté de )l ,; c! eciLle, cp",blé d'hon neurs el de dignités, succomb"it le S f,;nier 18.3:;, après longuc cl douloare ,,!!(l "gonie. 11 ",'ail" ,,7 ans. Il ue 11 35 l"a l( e 'Iu, l ""a it comme le lerme de '" car · rière. « ,\ 130 ans, "\"a,t-i l dit. je ",noDcer ai" I"e,creiee dt! mOn art. C€ lai qu'on s'esl I,lu;\ r ep r ésenter camillO dé"ore ,l"amhi li eux projets, 1 a mort approcher, Il'a''ui t, cu effct, d' aulre que de f""oriset, par sou clracen'ent, I"a,·"ne_ menl de celle. jeuncsse i n'pal iente,qui se cuusu ", ,,it en effor lS impui S<;ILnts d'éter nels d ei ll a.ds .• Ge fut le Ij 1833 qa e !Jupuyl .en les pr emieres aUeintes du SOn nwl. JI se rendail " 1" 1I Jtel-llicu pour)" faiN 8a cli nique. Il tra " crsail d' un pM allegte le l' oul- "euf," six I IC U NS du mali ", - c'élail I"heurc <Ji, il arri"ai! régulièl'Cmeni il I"h ' irilal - (Iuand il " pr ou,·" toul-il-coup on ,,". étourdiss e",ent. MIe l .. salo u"li\. <;IL marche dU "iCl,1 chancelanle, il n'cD [>Oursuil 1'11.'1 moins sa roale: il "u le de"oir l'appelle. S'il doil mourir . il 'H Ou rra dehout, il i" lOa - ,tière anlique . Llepuis 'Ioelqae temp., o n ,,-"ait remo"la l: 'la c sa brillnnte s·alterai!. !W u acti"it" , jusqu'alors juces." " t;·, ra pi de _ ment"" lassait. se pr etait " des concCSSiot1S. I.e ,Iiea, 'lai w affrait du de w n "nlorit" a,'Cc des col- u C""'",Q uo W ri.", .LO.

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  • " ANN';:ë. N o .. .

    /\ ... ;IJ'r1, LA CHRONjQ,!.~\ MÉDICALE

    REVUE IlI-ME'N~SI.l§~l.E:, 1\E ~lÉI)ECINE

    SCIENTIFIQUE, LJ~' ET ANECDOTIQUE

    ACTUALITES MED1CA. LES RÉTROSPECTIVES

    Le 60< anniversai r'e de la mort de Dupuytre n.

    On fail" nol~ I(""éralio" le rèproche d ·,'I.e ,·olonlie.~ oublicus

  • .... C~MON'Q1JE 1I~I>'CA l~,

    l"horalcurs, ,-isiLlcment ' l' lI mani ,;;] i!. " Ce par t"ge était, comme un de ;;es p"n~~yri5 Ic ~ ra bicn défini, un si",oc cer_ 1;';0 de Mca.!encc" • Jusque-I;", Dupuytren ,"o olail diriger seul sou set,"iee, ne laissanl ~ l'c rS(wne le soi" d~ le .e;,o"dcr : le mc,,"eillcux arl;~le éc rasa iL de son otgueill~ux mépris leS compl'I"Se$"

    Quand on le vil se Mcharger ~ur ses ~lhe. et "mis, lites. ehel el Sanson, ,rnne port dl.! rardeau 'lue supportai ent ses épaules puissanle. , ceux 'lui le connaissaient ne se ,,,éprirent 1'"8 un inslant Sur le mobile de cc ll~ ddermillation" On comptait néanmoins Sur un relour de ~allté : ,"a in espoir (lu i Il"nllail pas !:lrder ii ètre déçu!

    Un jour, Dupuyt ren commençail sa le~oll" comme il I"ordi_ naire, s Ur le 100 dogmatique qui lu i éta i! familier" Tout" ~oup 1(1. bouche se d",' ie ; • la joue d,oite e,l sou le,'~e par la colonne d"air 'l ui ~"éch~ppe de "'~ poitrine; il "cul fermet la paupière du collé droit; il " " le peut l' lus, el l'œil teste à Meou,"er l. A. ce signe il . eeo nu,l! 'I ,\'i l est rrappé d",p,," l,lexie (1)" . L""l'préhoosiou de ,"oir h. pMalysie !,;'gner les m~",b~~ ie terrifie" Ce jour.la il Il"en conli" lIe l''' s nooins à rmtle, " L"arUculatioo des sous de,·i coi de l'lu . Cil l'lus P""j · LIe" L. joue par. lysée 5'al",i~se, Il asquc, j l'!'"'1U"HU ni,'oau ,1" meulon" Son courage co"fl nr" ;, rhér"iSnle" l)'Îl_il .uc~ùmher 5ur le champ de babille, les l(tnlCS à la ln,,;n, il ue désertera pas sou posle" Le pTOrC!le ml permi, 1

    I l ~" a ""il quelque~ jour~ ;i l'~in e "U 'il ;, '"ail 'l~ itlc " ori;; 'luC 1" nostalBie re n ,"~hi;;sait. A Ha me. il '" .e"~o,,t.e ","ee E,;'[ui " roi, et il té nLoi,, 'Le au~il

  • LA CHRONIQUF. lI ÉOICALE.

    que Dupu yt ren, m3is !!lOn dow,ir " •. Ce simple mot Il'a+iI pas ulle sl,NisuJl\e élo'lucHee '!

    Le m,d.de, dc rc lou •• , l'oris, ne Tail 'lu 'y loucher pied; ~a",; ",couler les ""is ,I~ l'erso ll ne, de SOu pro!,re mou"cmenl, il se rend au.' hai,," de me. dl! Tr~ l'od. croyant rdirer d'une cure hyd'Olhérapi ,[ue ,," soulaj;ement " se;; sou lrronees . L'ar· faih1i$;;conc,,1 musc","i re ICc néral i~é 'IU'il éprouvait lui fai sail eraindre un u alTccHon de la moelle q,inière . Le clinicicn, im . peeCIi bic e l d'mdi "ni re si cI"i,,· O~' ant , "' ':;CO II naissai 1 la nalu re de son mal! '" t:nliu il sc d écide ,) faironppeler,; S(JO ch~,'el le m~d"c in , rami , en 'lui i 1 .~ place "3 conlianee, le D' Crm·e ilhict .

    • Ce Tul nloes, coole cc professeur éminent, que DUl'u~'l ren "'e pria de r e_nminer ('! d e l~ sui,..e. J e reconuu" ce '[ ll U j'a"ais Mjll soul",onné ,i l'a Il hdation. ,\ l'in li llration des jam_ hes, un ép",ehcmc nl d~u ;; la 1,1; 'u o du c"lé droi\. .lll!. lIour_ dois. llo s~on et Brous;;" is, et l' lus tard ~I. lIouillaud, consla_ (enl ia ""~ "' e lés ion ;u" " ,i e u.~ sensible dvn"e une lueur d'e8. !>c r~nce , el dcj;, Ilu!,,,:,lr" n ,..mt reJ'rendre s~s OCCUI'" ti vns ;1 1"I"·'le l-l)ie". ~Iais Ics s\,ITocatio", .., reprad"i ;;ent, dcs coli _ que~ ll~phrdique" m 'CC e'l" tlsion de !lra"i ers SC maniTeslenl; 10 ponctio" de h poilri"e , à "' '( ucll e il ""ail coOlscnli d'ahord, e~t repou"",,"'; il a la ", ," ~"ie u ce (1 0 "" Hn l',ochni,, e, et Ile wul!,.," , dil _il " oIlu",er une li,"'" qni e tnpoi""""erail .'«'s de."i"r-; mume"l • . •

    Il sie!,o" il COH' ,ne ju;;e (la li S n Il cOuCO ur, i, la Pac ulle , 'l'''' "d s' cl,,;e ,,1 ",anirc ~t c" le; I"e 'ni er~ sy"'plomcs de la lll c "r~si e . Iloute jours a ,'~ nI Sa Inorl. il s'dait dccid" i, ~ ccel'l er l' ope,",· liol! de r emJll"io"," . Il " 'ai l ",ème choisi !'"nwu l'0"r la !iro-lill"cr; an d"rni ct "",me"l il ~e r",' i s~ • O~e rc r~i . ·j e (le ln ,ie? ~'"c ri a il_i l ; ln coupe ~ n n ct~ si ""'orc pour 1II0i i .

    Il,,!,u)"lre n renJ"illc de.nier ~oupi r le 8 TC Hier, :". Irois beu-t~ S d demie du mal in. " près quin te mo i,; ,le mahdie. ~a demi."." l'',,, ;é~ " , ,,il a l'I"lr lcn" " la sc;e" e" : il I ,; ~uai t

    l'''' lcsl"me" t """ pMI;c de "on iu"n p" se rorlune 0) à la Fa c"Il~, a la cha.ge fo r", ell e dc cr~e r "ne chaire d 'analo lt,ie pall,oluH i'lue .

    Il ""ail "l' éc in6 (? 'ltoO le litulai,e

  • '00 disci ple "Irectionn';, Cru ,'"il h i~t. 'II'; l'anit "5~isU, de """ soin. '.,.Ci: lan l d& dohoucme nL Snr ra,'is du doye ll de (" FacIlli é. Otli la. eL pa, d~c;"io" minist érielle , ln destinat ion ,lu le;:' fui chan gée. d I.~ .o"""e fui consacrée à la créa lioll d'un musée d"anatom ie pathologi'[IJe . La chaire n'cn rut pa" moli ns tondee et, . 01011 le de,nie r désir ,le l)ul'u)'(reu. Cru-Hi lhier ful .• ppclé à l'occul>er (1) .

    eo"rormé me n l au vœu " 'prim'" par J)ul'".,-lrell J'H" SO Il léSla",en l. l'.,,,,'crl,,,,, do ,ou corps fui fail e, IrC lllc .dCLl' h~ ures "prés la mOtl. pa r l~s jnlane" de n l"!"I,! 'i eu. ~I M. lIuft el Tei!!Sier, S";00, III .. "" .. 11«;0' . r ,J_', )

    -'II .. r",,,,-,,,hl I"X" ~.o, " .... J,", l,' ,60/0';" 0 ... ".,-,." 1. r ..... " ~.'". /,,'" ,",mb,,", ,J;rkl~iri';~ .. '~' I j,n, ",,,,orh,,,,. 1., ("",,, ]. "in l'.'''' l''i< ", .n 1"" " ,oin' mL ....... ' q'" rit .. • 0 .... ]. l ," J,., ,, ;no ~'" i,· .. .

  • t-< ';'U"M'QlJl'. "':DlC~U:. 101

    :">"Ire r"le ole n"",alcur" prétendu seborDer;\ faire ra,·i,..~ l"épi iOOde dûs ,lernier, ",ois de 1" "ie d., V"puytren: 10 crili. 'lue se chargera ailleurs de juger I"loomme el so"œul"te .

    On ne peut lontefoisse déf~ n(lre d'una rMe~ion humi li ant" ponr notre """'tlr ·prop"" '111""d on rapproche de celle apo_ tho\ose Iriomp Im le que fut le COI,,"O; de [)upu ~'lren, lï nol ilTérence Je. contempora i n~ l'ou r cette grande perso 'lll ntit~, ta l'lus noble, la plus !iog'"l'hes cile 01 ce propos ce trait toudlanl : le co,.~.'''' ,J! \'. L·."'" .. ;J«,I,. 1 >