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L’Estivale donne le ton ! p.3 Mairie-Net prend forme p.9 La cuisine intercommunale au menu de la rentrée p.10 LE JOURNAL DU PERSONNEL | VILLE DE SAINT-OUEN | JUILLET-AOÛT -2012 | 42

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journal de communication interne

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L’Estivale donne le ton ! p.3 Mairie-Net prend forme p.9 La cuisine intercommunale au menu de la rentrée p.10

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sommaire

Jacqueline RouillonMaiRe de Saint-ouen conSeillèRe généRale

édito

Une opportunité pour notre service public

Directrice de la publicationJacqueline Rouillon

Rédactrice en chefIsabelle TerrassierTél. : 01 71 86 63 24

Comité de rédaction Nadia BoussaSandra BuissonFabienne CabarrusAgnès CombaultIsabelle FriedmannBéatrice FroeschléNathalie JulieRichard KraussFrancis Le PapeAurélie LengletPierre MarchettiJérôme PanconiEvelyne Pierre Dorothée Weppe

RédactionIsabelle FriedmannPierre MarchettiIsabelle Terrassier

MaquetteCéline MatthewsJoëlle Grumbach

PhotographesJérôme PanconiPascal Raynaud

Illustrations :Pierre Marchetti

Conception graphiqueAnatome

TiragePublic Imprim1 800 exemplaires

édité par la Ville de Saint-Ouen6, place de la République 93 400 Saint-OuenTél. : 01 49 45 68 59 Tél. : 01 49 45 88 96

L'ACTu3 à 9Temps fort

• Saint-Ouen l’Estivale change de lieu mais pas de vocation

Au service du public

• Centres de santé : bientôt un dos-sier médical informatisé

• Réorganisation du service jeunesse

Proche de nous

• Des formations pour ne pas se blesser au travail

• Intercommunalité : la réflexion sur les transferts s’affine

Après les assises

• Intranet et nouvelle messagerie• Rencontres avec l’Observatoire

des décisions

le dossier10 à 13• La cuisine centrale fonctionnera

dès la rentrée de septembre.

ressources humaines14 à 15• Mobilité interne• Prestations sociales : à quoi ont

droit les agents ?• La liste des lauréats aux concours

de la fonction publique

MOuvements16 à 17• Portraits d’accueil• Arrivées, mobilité, départs

et naissances

savoir-faire18 à 19• Le métier de bibliothécaire

Détente

• Une sélection de livres et jeux pour l’été

La victoire remportée à l’élection présidentielle offre selon moi une opportunité pour redonner de la vigueur aux notions d’entraide, de solidarité, de sens du collectif, en un mot, au service public. Elle pourra prendre forme avec une majorité en juin composée de toutes les forces de gauche à l’Assemblée nationale et avec l’engagement du plus grand nombre pour inverser les logiques destructrices jusqu’ici à l’œuvre.

Tout au long des dernières années, la politique que nous menons au service de tous a, comme vous le savez, été violemment contrariée par toute une série de mesures gouvernementales. La diminution constante des dotations d’État allouées aux villes a contribué à rendre plus compliqués les moyens d’intervention du service public communal. Il est donc urgent de revenir sur le désengagement massif de l’État dans tous les domaines, le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, qui ont été lourds de conséquences néfastes.

Malgré les difficultés, grâce à votre engagement quotidien, il a été possible de hausser le niveau d’exigence pour répondre aux attentes et aux besoins croissants et en constante évolution des Audoniens.

Outre ce changement de cap national qui, je l’espère, ouvrira une ère de plus grande justice sociale, cette année est marquée au plan local par le choix que nous avons fait de rejoindre Plaine Commune, avec laquelle nous partageons un accord fondamental : mettre avant tout l’humain au centre de l’action politique. Cette importante décision aura un retentissement positif pour notre ville qui sera ainsi plus forte pour porter ses projets. Les compétences et l’efficacité du personnel communal audonien conjuguées à celles des agents de Plaine Commune en seront un atout formidable.

Je conclurai en souhaitant à chacune et chacun d’entre vous de bonnes vacances et espérant que, cette année encore, l’Estivale qui change de lieu soit, grâce à l’engagement de tous, un plein succès et cette année sous le soleil !

l’actu

temps fort

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l’EsTivAlE, sAison iii

Autre lieu, même espritImplantée cet été au centre Ampère, Saint-Ouen l’Estivale conservera son identité. Lieu de rencontre, elle offrira une parenthèse joyeuse et conviviale aux familles audoniennes.

chaque été, leS audonienS qui ne paRtent paS en vacanceS ont l’occaSion de Se détendRe et de Se baigneR danS leuR ville.

familles, que la Ville souhaite davantage associer à l’Estivale. Comme le précise Laurence Hadj-Boaza, « nous voulons leur faire partager plus largement cet espace de respiration, de convi-vialité et de solidarité. »

lieu de rencontre. « Notre objectif est de créer des espaces où le vivre ensemble s’opère, explique Laurence Hadj-Boaza. Nous sou-haitons que  les gens ne vien-nent pas nécessairement pour consommer quelque chose, mais pour échanger, discuter… »

Associer les famillesPour cela, des zones ombragées, dédiées au pique-nique ou à la détente, seront aménagées. Des animations seront aussi propo-sées par les services municipaux, sans compter que la proximité de l’Espace nautique Delaune élargit encore l’éventail des acti-vités possibles. La Ville met-tra d’ailleurs à disposition des Audoniens un « pass Estivale » leur garantissant l’entrée de la piscine à 1 €. La distribution de ce « pass » - qui nécessite la présence des parents - doit également permettre de nouer de nouvelles relations avec les

Du 8 juillet au 12 août, l’Estivale prendra, cette année, ses quar-tiers d’été en plein cœur de ville. Dès l’entrée de la rue Diderot, du sable et des bambous don-neront à la ville des airs de bord de mer. Délocalisée en raison des travaux des Docks, la mani-festation s’offre donc un nouvel emplacement, autour du centre Ampère. Moins vert que le parc Abel-Mézières, cet espace per-met, en revanche, « de recon-quérir des zones urbaines parfois délaissées, insiste Laurence Hadj-Boaza, chef du service évé-nements et relations publiques. C’est un challenge d’être là, en cœur de ville. »Un challenge qui prend tout son sens quand on sait que la manifestation, au-delà de sa dimension ludique, générée par la présence d’une pataugeoire, de jets d’eau et d’un bassin de 10 mètres sur 15, a surtout voca-tion à offrir aux Audoniens un

« C’est un challenge d’être là, en cœur de ville. »Laurence Hadj-Boaza, chef du service événements et relations publiques

Feu d’artifice au parc Mitterrand Cette année, en raison des travaux des Docks, la Fête nationale sera célébrée le 13 juillet dans l’enceinte du parc François-Mitterrand. Animations, musique, bal et feu d’artifice avec réverbération des lumières sur les immeubles vitrés qui bordent le jardin… le spectacle promet d’être superbe !

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Les résultats d’examens ou autres analyses seront bientôt consignés dans un dossier informatisé accessible à tous les professionnels de santé.

CEnTrEs DE sAnTé

Une nouvelle ère médicale

Pas facile de passer de l’ère du papier à la dématérialisation. Et pourtant, en matière médi-cale, l’enjeu est de taille : loin de se résumer à un impératif écologique, le dossier médical informatisé permettra surtout un meilleur suivi des patients. « Tous  les  médecins  auront accès à une synthèse retraçant les  antécédents  familiaux  et rappelant que le patient a vu tel ou tel spécialiste, fait tel ou tel examen », explique le docteur Catherine Mayault, membre du comité de pilotage, qui travaille depuis octobre 2010 à la mise en place de ce nouvel outil.

Confidentialité et sécurisationC’est un travail de longue haleine, qui nécessite de prendre de nom-breuses précautions : de confi-dentialité et de sécurisation du dispositif pour protéger des don-nées très sensibles ; mais aussi d’efficacité et de fiabilité. « Face à un patient, pendant une consul-tation,  il  faut  que  le  système soit simple à utiliser », insiste le Dr Mayault. « C’est pourquoi, on en est à notre 4e version », complète

Céline Legendre, responsable des centres municipaux de santé Bauer et Saint-Denis. Soucieux que les professionnels de santé puissent s’approprier facilement cet outil, le comité de pilotage a en effet pris le temps de bien tester le système. Des sessions de formation pour les 60 futurs utilisateurs du logiciel (généra-listes, spécialistes, infirmières, diététiciennes, orthophonistes… des trois CMS de la ville) sont par ailleurs prévues.Si la mise en place du dossier médical informatisé a pris plus de temps que prévu, c’est enfin parce que la municipalité lui a fixé des objectifs ambitieux : « On a notamment voulu adopter une codification des pathologies qui soit compatible avec la nomen-clature internationale », souligne Céline Legendre. En somme, le logiciel audonien parlera un lan-gage universel, ce qui permettra aux patients de pouvoir faire lire la synthèse de leur état de santé aux quatre coins de la planète.

« Les médecins auront accès à une synthèse du dossier médical de chaque patient.»Dr Catherine Mayault

Amplificateur de sons pour malentendantsLe centre administratif Fernand-Lefort (Caso) s’est récemment doté d’une « boucle à induction magnétique » destinée à faciliter les démarches des usagers malentendants. Ceux qui sont équipés d’appareils auditifs n’ont qu’à activer la fonction « T » de leur équipement pour bénéficier, directement dans leur oreillette, des services de cet amplificateur de sons et mieux entendre, ainsi, les consignes des hôtesses d’accueil, sans que ces dernières aient trop à répéter.Les personnes qui ne sont pas appareillées peuvent aussi en profiter, via un combiné qui est à leur disposition à l’accueil. Un système mobile permet, en outre, de transposer cette technologie dans les boxes du CCAS, de l’état civil, du logement…

Ce nouveau dispositif, très adapté à une structure aussi bruyante que le Caso, devrait être étendu à d’autres lieux d’accueil, comme le CMS Barbusse.

Docks : logements en ventePlus de 700 logements allant du T1 au 5 pièces sont mis en vente jusqu’à la mi-juillet par les promoteurs, installés pour l’occasion rue des Bateliers. Ces appartements tout neufs, à choisir sur plan, devraient être livrés dans 18 mois. Grâce à la charte des promoteurs initiée par la municipalité, le prix du m2 se situe en-dessous de celui du marché.

l’actu

prochede nous

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l’actu

au service du public

... et un site internet dédié

Depuis le 1er juin, les jeunes Audoniens ont leur site : en se rendant sur www.so-jeunes.fr de leur ordinateur ou de leur smartphone, ils ont accès à toute une série d’informations sur la vie pratique (se loger, se soigner, s’engager…) et sur la vie événementielle de la commune (rendez-vous culturels, sportifs, loisirs…). Conçu de façon transversale, ce nouveau site, alimenté par la direction de la jeunesse et la direction de la communication et des relations publiques, centralise tout ce que les différents services municipaux proposent aux jeunes. Il vise aussi à valoriser l’action des jeunes eux-mêmes, en mettant en ligne des portraits et des vidéos réalisés au Cap’J.

DirECTion JEunEssE

Des animateurs sur site…

Aller à la rencontre des jeunes au cœur des quartiers, renouer avec tous les publics en leur proposant des projets adaptés, réinstaller une relation pérenne entre les animateurs, les jeunes et les familles… tels sont les objectifs qui sont au cœur du nou-veau projet du service Animation éducative, sociale et culturelle (AESC). Ces objectifs supposent de nouveaux moyens-deux postes supplémentaires ont été créés en 2012 - mais aussi de nouveaux principes de fonction-nement, à la fois géographiques, temporels et thématiques.

Trois secteurs ont ainsi été défi-nis (centre-ville/Vieux Saint-Ouen, Michelet-Debain/Les Puces, Porte de Saint-Ouen/Garibaldi) pour que les équipes

d’animateurs retissent des liens avec la popu-lation dans ces quar-tiers, en y assurant une présence régu-lière. Mais au-delà de cette sectorisation, l’ambition de la direc-tion de la jeunesse est aussi d’introduire plus de souplesse dans

les horaires des animateurs pour qu’ils s’adaptent mieux au rythme de vie des habitants et de proposer aux différents publics des projets thématiques.Trois grandes unités coordon-nées par des référents ont ainsi été créées pour couvrir « l’ani-mation sociale et éducative des 13-17 ans », pour assurer « les actions culturelles et de créations artistiques » et pour susciter « l’engagement citoyen des jeunes ». En croisant les approches géographiques et thématiques, l’objectif est à la fois de mieux répondre aux attentes des jeunes, de favo-riser leur participation active et de valoriser les projets qui émergent à l’échelle de chaque quartier.

Au terme d’une année de diagnostic, la direction de la jeunesse a revu son

organisation afin de mieux répondre aux attentes des jeunes Audoniens.

« Trois secteurs ont été définis pour que les animateurs retissent des liens avec la population.»

la RéoRganiSation du SeRvice JeuneSSe peRMettRa de pRopoSeR encoRe pluS d’aniMationS danS leS quaRtieRS, coMMe ici à debain/Michelet.

le 24 Mai, SoiRée de lanceMent de So-JeuneS.fR et de la MiSSion RéuSSite SolidaiRe, au cap’J.

l’actu

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La prévention des risques liés aux activités physiques fait l’objet d’une formation spécifique qui s’adresse à l’ensemble des agents. Présentation.

FormATion

Le bon geste au bon moment

à la Mi-avRil, onze agentS ont Suivi une foRMation pRape SecteuR adMiniStRatif, aniMée paR auRélie lenglet.

« La formation s’articule notamment autour de la physiologie humaine et la survenue des maux de dos. »Aurélie Lenglet, Acmo

Depuis six ans, la formation « Gestes et Postures », rebap-tisée « PRAPE » - « Prévention des risques liés aux activités physiques et Ergonomie » - est assurée en interne. Animée par Aurélie Lenglet, conseillère en prévention – ergonome, plus connue sous le nom d’ACMO, elle s’adresse à l’ensemble du personnel de la Ville et du CCAS.Quatre modules sont proposés en fonction du public concerné : agents des secteurs techniques et administratifs, aides-soi-gnants, infirmiers et aides à domicile du SSIAD et CCAS ; auxiliaires de puériculture.« La formation s’articule autour de plusieurs axes, explique la spé-cialiste : la physiologie humaine et la survenue des maux de dos ; la  prévention  des  risques  par l’aménagement des espaces de travail et la mise à disposition d’outils d’aide à la manutention ; les principes de sécurité physique et d’économie d’effort. En fonction des modules, le contenu de cet axe 

varie, poursuit Aurélie Lenglet. Pour  le  secteur  administratif, la manutention est limitée aux charges conventionnelles (boites à archives par exemple) et à l’amé-nagement du poste de travail sur écran ; pour le secteur technique, j’essaie d’aborder l’ensemble des charges pouvant être déplacées par les agents (cartons, sacs de sable, roues de voiture, piquets d’espace vert…) ; pour le secteur personnes  à  mobilité  réduite, nous explorons les techniques de mobilisation des personnes dans un lit médicalisé, sur un fauteuil roulant… ; pour le secteur de la petite enfance, nous abordons le port d’un enfant et le position-nement du dos de l’agent lors des activités et des soins auprès des enfants… »

Amélioration des conditions de travailCes formations permettent à chacun(e) d’expliquer les diffi-cultés rencontrées lors d’opé-rations de manutention et de

trouver des solutions d’amé-lioration des conditions de travail. Le conseiller en préven-tion organise aussi des visites sur site afin de compléter les échanges collectifs et d’appor-ter une expertise technique. Alors comment en bénéficier ? « Chaque semestre, nous adres-sons le planning des formations aux  responsables  de  service afin qu’ils le présentent à leurs agents, répond Aurélie Lenglet. L’inscription se fait en fonction des nécessités de service. » Le pro-chain calendrier devrait arriver d’ici l’été pour des formations à la rentrée. Alors, ouvrez l’œil !

Pour tous renseignements, j o i n d r e A u r é l i e L e n g l e t , conseillère en prévention, ser-vice gestion des conditions de travail au 01 49 45 (77 64).

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l’actu

inTErCommunAliTé

Séverine Rommé : « Préparer le changement en étant force de propositions »

Le département placé sous la responsabilité de Séverine Rommé, DGA au développement urbain et économique, est l’un des plus concernés par les transferts de compétences à la communauté d’agglomération. Interview.

Comment préparez-vous vos équipes au changement que va induire l’intégration à Plaine Commune ?Depuis quelques mois déjà, nous avons initié une méthode de travail avec les agents afin d’établir un diagnostic partagé des atouts du territoire, de ce que nous pouvions apporter à Plaine Commune et ce que la communauté d’agglomération pouvait aussi nous apporter. Une note de préconisations de la direction du développement économique a ainsi été transmise à Michel Namura et au maire. Nous avons ensuite généralisé cette méthode à l’ensemble des services du département (habitat, aménagement, droit des sols) et envoyé une note d’intention avec des propositions au directeur général et au maire. Dans notre secteur, nous avons conscience que l’adhésion à Plaine Commune va bouleverser le cadre et l’avenir professionnel de certains collaborateurs. Pour certains, il y aura non seulement un changement de positionnement dans l’organigramme, dans les missions mais aussi de lieu de travail (près du Stade de France, ndlr). Afin de mieux vivre cette perspective et de prendre en compte en priorité l’intérêt du territoire, nous avons décidé d’être force de propositions.

Justement, quelles sont les propositions transmises au comité de pilotage ?Au niveau du développement économique, nous avons par exemple mis en avant l’importance de la relation de proximité établie avec les

très petites entreprises. Pour ne pas perdre cet aspect, nous avons proposé qu’un poste spécifique soit dédié à cet accompagnement. En ce qui concerne les Puces, nous pensons que ce lieu particulier peut faire l’objet de propositions d’organisation de travail spécifique entre les services communautaires et communaux. De manière générale, en termes d’organisation et d’emploi, il existe aujourd’hui un cadre cohérent institué par la communauté d’agglomération mais nous souhaitons que les spécificités de Saint-Ouen soient également prises en compte.

Quelles sont les prochaines échéances ?Pour l’instant, nous marquons une pause dans les groupes de travail en attendant des décisions du comité de pilotage. Nous poursuivrons ensuite nos réflexions et propositions. Fin juin, nous connaîtrons précisément les périmètres transférés et à partir de septembre, nous entamerons le travail sur la réorganisation au niveau communal. Des services comme ceux du logement, de l’hygiène/habitat et du commerce de proximité ne faisant pas pleinement partie des compétences de Plaine Commune, il faudra retrouver des rattachements cohérents différents en interne.

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l’actu

prochede nous

Depuis début mai, le service loge-ment est équipé d’un nouvel outil qui va assurer un meilleur suivi des demandes formulées par le public. Le logiciel Péléhas auquel les huit agents du service ont été formés va en effet permettre de mieux gérer la bourse à l’échange d’appartements, les questions du DALO (droit oppo-sable au logement), d’apporter une réponse plus rapide aux deman-deurs de logement, de suivre aussi plus précisément les demandes des salariés qui habitent ou non la ville. « Auparavant, nous avions un tableau Excel et des fiches papier, précise Jean-Louis Sarda, responsable du service logement. Maintenant, avec ce logiciel, on a une page ouverte qui est commune et qui facilite donc le partage et le traitement des données. C’est en plus un outil plus agréable à utiliser, plus fonctionnel et lisible. »

logEmEnT

Logiciel de pointe !

La nouvelle Charte informatique a été validée par le CTP du 12 avril dernier. Consciente qu’un tel document peut être difficile à lire, la direction des systèmes d’information a édité un « guide des bonnes pratiques informatiques », destiné aux utilisateurs de postes informatiques en interne. Il sera distribué lors de rencontres avec les services pour expliquer l’esprit de la Charte. Ce dépliant reprend et explicite les éléments fondamentaux de la Charte. Sauvegardes, réseaux sociaux ou don-nées individuelles : il rappelle clairement quels sont les usages à la Ville de Saint-Ouen et donne des conseils à l’ensemble des utilisateurs du réseau. Simple, pratique et à la portée de tous !

inFormATiquE

Un guide des bonnes pratiques

DrH ET CommAnDE PubliquE

Déménagements en vueCourant septembre, la direction des ressources humaines et la commande publique intègreront de nouveaux locaux, en centre-ville. Les travaux sont en cours.

La quarantaine d’agents installée jusqu’ici dans un bâtiment loué par la Ville, rue Dieumegard, s’ap-prête à faire ses cartons. Courant septembre, les 35 collègues de la

DRH devraient en effet intégrer de nouveaux locaux au 2 rue Diderot, à la place de l’ancienne percep-tion, alors que les agents du ser-vice de la commande publique seront répartis sur deux autres sites. Quatre d’entre eux, c’est-à-dire les membres de l’unité marchés publics, rejoindront des bureaux rénovés déjà occu-pés par l’OVL au 4 Place de la République ; les quatre agents de l’unité achat prendront leur quartier dans les locaux de l’an-cienne bibliothèque centrale, avec l’Espace Forme - l’entrée pour eux et les marchandises se fera par la rue Meslier.

Avant ces déménagements, d’importants travaux de réno-vation et d’aménagement - ima-ginés par le bureau d’étude des services techniques, en concer-tation avec la DRH, la com-mande publique et la direction de l’architecture et des bâti-ments - auront été effectués par des entreprises extérieures. Après une phase nécessaire de démolition à l’intérieur de l’an-cienne perception qui a eu lieu en mai/juin, deux mois de tra-vaux étaient prévus pour créer des bureaux, notamment en aménageant les combles au 2 rue Diderot, une salle poly-valente, une petite cuisine et une salle de formation. a la RentRée, la dRh devRait inveStiR

SeS nouveaux locaux, Rue dideRot, en attendant le RegRoupeMent deS SeRviceS Rue deS RoSieRS.

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l’actu

après les assises

La mise en service de Mairie-Net, prévue pour début 2013, sera précédée par le lancement de Blue-Mind, la nouvelle messagerie collaborative.

inTrAnET ET mEssAgEriE

ça avance

obsErvAToirE DEs DéCisions

Point d’étape méthodologiqueLors d’une rencontre le 13 avril avec Nicole Amédro, adjointe au maire en charge des ressources humaines, les représentants de l’Observatoire des décisions ont réaffirmé leur volonté de continuer à vérifier que les engagements municipaux pris lors des Assises, soient bien mis en œuvre. « Nous sommes un groupe solide », « nous sommes volon-taires pour faire ce travail d’observation », « nous sommes très motivés ».Si les représentants de l’Observatoire se sont montrés mobilisés, ils étaient

cependant unanimes à regretter d’avoir parfois du mal à obtenir des informations auprès des pilotes de chaque décision. Prenant en compte ce grief, déjà men-tionné lors de précédentes rencontres, Nicole Amédro s’est engagée à amélio-rer les choses. Francis Le Pape, DGA, et Pierre Marchetti, responsable de la communication interne, veilleront désor-mais à ce que l’Observatoire reçoive une information pertinente et régulière. « Il faut qu’on s’oblige à vous donner des informations de façon plus rapide », a ainsi

indiqué Francis Le Pape. Maintenant que l’Observatoire est bien installé, Nicole Amédro a souhaité qu’on progresse vers une réelle évaluation commune des déci-sions en cours de réalisation, et plus seulement à une comparaison de points de vue. Ainsi, trois rencontres étaient programmées avant l’été.

Mairie-Net a connu une phase très active ces deux derniers mois. Après la sélection du pres-tataire chargé de son dévelop-pement, les membres du comité de pilotage ainsi que les correspondants intra-net ont participé à des groupes de travail char-gés de définir les fon-dations ergonomiques, graphiques, fonction-nelles et éditoriales du futur site. Dans les pro-chaines semaines, l’in-tranet va entrer dans une phase de réalisation technique et d’éla-boration de contenus.Parallèlement, le remplacement de la messagerie Lotus pro-gresse. La solution Blue-Mind a été retenue. « Nous avons fait le choix d’un logiciel libre, développé par une équipe française connue pour son expertise autour de ces solutions », indique Rachid Kidaï, responsable études et projets à la DSI. La société Blue-Mind

développe ses solutions en par-tenariat avec des organismes publics (INSERM) et des collec-tivités territoriales comme le Conseil général du Tarn ou des

entreprises comme A i r b u s . P l u s i e u r s phases sont prévues d’ici la fin de l’année. La première concernera le déploiement progres-sif de la messagerie à tous les agents n’ayant pas encore d’adresse de messagerie, en lien

avec l’installation des bornes d’accès. Une première devait ainsi être installée au centre technique municipal en juin. Viendra ensuite la phase de test du produit com-plet par la DSI et la DCRP. Enfin, la solution sera implantée sur tous les postes de travail avec une migration des données de la messagerie uniquement. Une formation et une assistance aux utilisateurs est d’ores et déjà prévue.

« La nouvelle messagerie sera progressivement déployée à tous les agents.»

deS gRoupeS de tRavail Se Sont RéuniS à pluSieuRS RepRiSeS pouR définiR leS fondationS eRgonoMiqueS, gRaphiqueS et fonctionnelleS de MaiRie-net.

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Cuisine intercommunale :prête à servir

la nouvelle cuiSine inteRcoMMunale eSt Située SuR la zone induStRielle deS caboeuf, à gennevillieRS.

En septembre, la cuisine intercommunale construite par les villes de Saint-Ouen, Gennevilliers et Villepinte, livrera ses premiers repas. Ils alimenteront les écoliers, les personnels municipaux et des personnes âgées des trois communes. Une petite révolution dans l’organisation de la restauration collective.

Jamais de marche arrière. Les produits qui arrivent à la cuisine centrale de Gennevilliers respec-tent impérativement le principe de la marche en avant. Étape après étape, de la réception des matières premières à l’expédition des plats cuisinés, ils suivent un chemin très balisé. Contraintes réglementaires, normes d’hy-giène, exigences nutritionnelles,

qualité gustative, aspect visuel des produits pour qu’ils soient alléchants… rien n’est laissé au hasard. Après avoir été stockés dans des chambres froides d’at-tente, les produits passent dans des armoires de désinfection, avant de franchir les portes du secteur de la fragilisation. « C’est là que les produits vont être mis à nu, ensuite, ils entreront en zone 

de production chaude », explique Bruno Le Saec, directeur du Syrec, l’établissement public de coopération intercommunale qui va gérer la cuisine.

Cuisson et liaison froidesTandis que certaines denrées seront plongées dans de grandes marmites ou livrées aux tradition-nels pianos de cuisine, d’autres

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le doSSieRle doSSieR

En septembre, la cuisine intercommunale construite par les villes de Saint-Ouen, Gennevilliers et Villepinte, livrera ses premiers repas. Ils alimenteront les écoliers, les personnels municipaux et des personnes âgées des trois communes. Une petite révolution dans l’organisation de la restauration collective.

seront soumises au processus de la cuisson à basse température sous vide. Ce processus, choisi par le Syrec, garantit la qualité nutritionnelle et gustative des ali-ments et notamment des viandes qui restent juteuses et tendres. Prenons l’exemple des cuisses de poulet : « Elles passeront dans le tunnel de braisage pour être dorées, explique Bruno Le Saec,

elles seront ensuite refroidies, avant d’être mises en poches sous vide, pour être plongées dans les cuves de la cuisson à basse température. » En fonction des aliments à cuire, la tempéra-ture (autour de 50°), et la durée de cuisson, qui peut dépasser 48 heures, seront paramétrées. Les produits refroidis dans les cuves, seront ensuite répartis et expédiés.

11 500 repas par jourAfin d’assurer la livraison de quelque 11 500 repas par jour, dans une multitude de lieux (écoles, maisons de retraite, réfectoires des personnels muni-cipaux…), la cuisine centrale dis-pose de gigantesques chambres froides et, au bout de la chaîne de transformation, d’un quai d’ex-pédition. C’est là qu’accosteront prochainement les camions de livraison, ceux de Saint-Ouen devant être chargés tous les jours vers 13 heures.

« Moins de manutention »C’est donc après la pause méri-dienne que les équipes des écoles audoniennes réceptionneront les repas du lendemain. « La nourriture arrivera sur cagettes à roulettes et sera placée dans les  chambres  froides  qui  ont été installées dans les cuisines relais, explique Sylvie Loeuillet, responsable de secteur de la res-tauration des groupes scolaires Victor-Hugo et Nelson-Mandela. Il y aura moins de livraison dans les écoles et moins de manutention. »Le lendemain, les bacs stockés à froid seront placés dans les fours pour être remis à température. À

l’occasion des travaux dans les cuisines relais, les conseillères en prévention de la DRH ont veillé à réduire la pénibilité des procé-dures et à adapter l’ergonomie des postes de travail. « Ce sera beaucoup moins de travail pour nous, reconnaît Édith Py, chef de cuisine à l’école Victor-Hugo, mais ce ne sera pas agréable, craint-elle, car on ne fera plus la cuisine comme avant… Je n’aurai plus l’impression de préparer à manger pour les enfants. » Seuls certaines crudités et certains desserts nécessiteront encore une préparation sur place.

Formations ad-hocDes formations à destination de tous les agents de la restauration ont aussi été mises en place par la DRH, pour accompagner cette évolution et notamment celle qui touche les chefs cuisinières qui deviennent des référentes de cuisine.Les douze personnes qui tra-vaillent à l’école Victor-Hugo et servent à déjeuner à quelque 530 enfants ont conscience qu’il faudra s’habituer, prendre le pli de la remise à température, orga-niser différemment le partage des tâches entre le service des enfants, le débarrassage des pla-teaux, la plonge et l’encadrement des petits. Toutes ont à cœur que la pause méridienne soit avant tout un moment de détente et de plaisir.

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Cuisine centrale, cuisines relais : équipes accompagnéesleS peRSonnelS de la ReStauRation continueRont à

pRépaReR et à diStRibueR leS RepaS aux enfantS.

La mise en service de la cuisine intercommunale ayant des incidences sur le fonctionnement des cuisines relais, les services de la direction des ressources humaines et de la direction de l’édu-cation et de l’enfance ont veillé à accom-pagner le changement dans les écoles audoniennes. En amont des travaux, d’abord, puisque dès l’automne der-nier, un groupe de travail a associé des représentants de toutes les catégories d’agents à la définition des objectifs, en termes de fonctionnalité des équi-pements, de réduction de la pénibilité des tâches ou encore d’amélioration de l’ergonomie des postes. Par ailleurs, les responsables de secteur, très présents sur le terrain, ont relayé les remarques formulées par les équipes, au fur et à mesure que celles-ci testaient les nou-veaux aménagements. Des rencontres ont également eu lieu dans chaque groupe scolaire pour que la direction de l’éducation et de l’enfance puisse faire le point avec l’ensemble des agents sur l’organisation de leur travail.Tous les équipements de protection individuelle ont par ailleurs été vérifiés. D’ici septembre, tous les agents auront eu la visite du médecin du travail.À côté de cet accompagnement propre à la ville de Saint-Ouen, des formations sont dispensées depuis novembre 2011 par le Syrec aux agents des

trois communes partenaires pour leur expliquer les modes de production du nouvel équipement, ainsi que les conditions d’hygiène et de sécurité qui y sont associées.

Enfin, tout un programme d’accueil et de formation des agents qui travaille-ront à Gennevilliers a été prévu : fonctionne-ment des fours, cuisson à basse température, sys-tème d’évacuation des déchets… « Il  faut que chacun s’approprie l’outil, apprenne à se repérer et comprenne son organisa-tion », explique Bruno Le Saec, directeur du Syrec. Des représentants des fabricants, ainsi qu’un

membre de l’école de cuisine Ferrandi, accompagneront cette prise en main. Les 35 agents de la production, dont trois sont issus du personnel de Saint-Ouen, travailleront en équipe de 6 heures à 18 heures pour le service transport-logistique et de 7 heures à 19 heures pour la préparation.

Déchets jetés, déchets triés

C’est un système innovant d’évacuation des déchets par aspiration qui a été installé à Gennevilliers. Quinze collecteurs, munis de deux trappes, ont été installés en des points stratégiques de la cuisine, principalement dans les salles où les éléments sont déconditionnés, pour que les agents trient les déchets organiques, d’un côté, les emballages plastique, de l’autre. Une fois jetées, ces deux catégories de détritus seront automatiquement aspirées et évacuées. Dans les sous-sols de la cuisine, on peut ainsi découvrir, à côté des tuyaux d’eau, ceux qui servent à cette collecte des déchets.

« Chacun doit s’appro-prier l’outil, apprendre à se repérer et comprendre son organisa-tion. »Bruno Le Saec, directeur du Syrec

le doSSieR

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La cuisine en quelques chiffres

11 500 repas, dont 4 500 destinés aux consommateurs de Saint-Ouen,

seront préparés chaque jour par les équipes de la cuisine centrale, dont les capacités

de production pourront à terme atteindre 15 000 repas par jour, en fonction des

besoins. Le bâtiment, construit en 15 mois, pour un montant total des travaux de

18 millions d’euros TTC s’étend sur 2 715 m² de surface utile.

niColE AméDro :

« Le rôle des agents reste central »

L’adjointe au maire en charge des ressources humaines, de l’enfance et de l’enseignement explique les raisons de la construction du nouvel équipement intercommunal et les défis à relever pour Saint-Ouen et son personnel.

Pourquoi avoir fait le choix de partager une cuisine centrale avec d’autres villes ?C’est une solution qui s’est progressivement dessinée. Nous avons, d’abord, constaté que notre mode de production historique, avec une cuisine par école, n’était plus performant, eu égard aux contraintes d’hygiène et de sécurité auxquelles nous devons nous conformer. Pour satisfaire nos exigences de qualité et respecter les contraintes réglementaires, nous nous sommes donc rendu compte que, seul, on n’y arriverait pas. En s’associant à Gennevilliers, puis à Villepinte qui nous a rejoints, on s’est donné les moyens de nos ambitions, tout en misant sur le service public.

Quels sont les défis à relever ?Nous nous fixons pour objectif d’améliorer le service public, la qua-lité de nos prestations, de la produc-tion des plats à l’accompagnement des enfants à table. Nous misons aussi sur un projet d’équipe, de pro-fessionnalisation, car nous sommes persuadés que nos personnels ont les capacités d’évoluer dans leurs pratiques. Nous voulons également assurer la traçabilité des produits, leur qualité nutritionnelle et gusta-tive, et introduire des produits bio.

Nous assumons, enfin, une posture de résistance face à l’uniformisation du goût que veut imposer l’industrie agroalimentaire… Tous ces aspects expliquent le choix que nous avons fait et doivent contribuer à redonner de la valeur à la pause méridienne, qui est un enjeu important de santé, de détente et d’éducation pour les enfants.

Quelles vont être les conséquences de cette nouvelle organisation pour les personnels des écoles ?Nous avons remis aux normes les cuisines de nos écoles pour que les équipes puissent accueillir les livraisons, procéder aux différentes préparations et à la distribution des repas aux enfants. À l’occasion de ces travaux, notre priorité a été de réduire la pénibilité des tâches et de préserver la dynamique d’équipe. La livraison quotidienne des repas impose par ailleurs de repenser les plannings, avec des journées de travail qui devront sans doute commencer et finir un peu plus tard. Notamment pour que les personnels de la restauration puissent assurer le goûter des enfants des écoles élémentaires, ce qui est nouveau. Leur rôle reste donc central.

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ACTion soCiAlE

Coup de pouce aux agents et à leurs famillesL’article 9 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, modifié par la loi du 2 février 2007, dessine les contours de l’action sociale propre aux collectivités territo-riales. Elle vise « à amé-liorer les conditions de vie des agents publics et de leurs familles, notamment dans les domaines de la restauration, du logement, de l’enfance et des loisirs, ainsi qu’à les aider à faire face  à  des  situations difficiles.» 

AttentionPour bénéficier de ces prestations, il faut transmettre les justificatifs nécessaires au service rémunération. N’hésitez pas à contacter votre gestionnaire R.H pour tout renseignement complémentaire. Ces prestations sont soumises à conditions réglementaires.

Chaque collectivité territoriale est donc libre de proposer, indé-pendamment d’organismes comme le CASC, un éventail de prestations, leur montant et les conditions de mise en œuvre.

PRESTATIONS TAUX 2012

Enfants de 4 à 13 ans• Colonie de vacances• Centres de vacances avec hébergement

(métropole, DOM et étranger) agréés par le ministère de la Jeunesse et des Sports

7.01 € / par jour(45 jours maximum par an et par enfant)

Enfants de 13 à 18 ans• Colonie de vacances• Centres de vacances avec hébergement

(métropole, DOM et étranger) agréés par le ministère de la Jeunesse et des Sports

10.63 € / jour(45 jours maximum par an et par enfant)

Centres de loisirs sans hébergement, agréés par le ministère de la Jeunesse et des Sports (enfants âgés de moins de 18 ans)

2.55 € / ½ journée5.06 € / 1 journée

Centres familiaux de vacances agréés par le ministère chargé de la santé ou du tourisme, soit par la Fédération nationale des gîtes de France : jusqu’à 18 ans dans la limite de 45 jours par an et par enfant • Gîtes ruraux, gîtes d’étapes ou de groupes, gîtes d’enfant• Maisons familiales de vacances• Villages de vacances, villages de gîtes ou village de toile• Chambres d’hôte (agréées)

7.38 € / jourPension complète en

maison familiale ou village familial de vacances

7.01 € / jourPour les autres séjours et les

séjours en Gîtes de France

Séjours éducatifs (classes de neige, de mer…) organisés pour tout ou partie durant la période scolaire (enfants âgés de moins de 18 ans)

Forfait 72.71 €Pour 21 jours consécutifs

ou plus

3.45 € / jourPour les séjours inférieurs à

21 jours

Séjours linguistiques (enfants âgés de moins de 18 ans) dans la limite de 21 jours par an

– 13 ans7.01 € / jour

De 13 à 18 ans10.63 € / jour

Centres de vacances pour enfants handicapés 20.01 € / jour

Allocation aux parents d’enfants handicapés de – 20 ans 152.90 € / mois

Allocation spéciale pour enfant atteint d’une maladie chronique et poursuivant des études ou apprentissage (jusqu’à 27 ans) 119.70 € / mois

leS vacanceS pouR leS enfantS ou en faMille peuvent RecevoiR une aide financièRe de la ville, penSez-y!

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ressources humaines et conditions de travail

mobiliTé inTErnE

Une des priorités de la DRH

Durant les Assises du person-nel, plusieurs agents ont émis le souhait de pouvoir évoluer plus facilement vers d’autres métiers ou fonctions au sein de la ville. Ce souhait a été entendu avec la décision 9 : « favoriser la mobi-lité interne et l’évolution profes-sionnelle des agents ». Depuis, la direction des ressources humaines a fait de la mobilité interne une de ses priorités. Pour cela, elle s’est dotée d’un service GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), dont l’organisation a été validée par le CTP d’avril, pour suivre les problématiques de formation, de mobilité et de recrutement. Placé sous la responsabilité de Sylvie Tricot-Devert, il se compose de trois chargés de recrutement/formation/mobilité, d’un formateur infor-matique et de quatre assistantes.Le service GPEC tra-vaille depuis quelque mois déjà à rendre la procédure mobilité plus lisible : entretien individuel à chaque demande de mobilité formalisée par courrier, appel à candidature diffusé en interne, faisant parfois l’objet d’envoi ciblé, candidat(e) interne reçu(e) systématique-ment par le jury d’entretien…Pour la collectivité, la mobilité interne est un enjeu d’impor-tance. Elle assure une dynamique

de carrière motivante pour des agents ayant envie de changer ; rendant possible une réorien-tation, un retour à l’emploi. Elle constitue également un vivier

d e c o m p é t e n c e s immédiates pour les services, mais aussi dans la perspective de besoins nouveaux.Enf in, l a DRH e t la communication interne vont prochai-nement améliorer la diffusion des offres

d’emplois : sur le futur intra-net, bien sûr, mais aussi en ver-sion papier. La mobilité interne sera aussi mise à l’honneur dans les colonnes du journal Place de la République avec un encart réservé dans la rubrique « Mouvements ». ≥Voir page 16. 

Le service GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) travaille à rendre la procédure de mobilité interne plus lisible.

« La mobilité interne assure une dynamique de carrière motivante. »

Lauréats de concours ou d’examens professionnels concouRS d’atSeM

sEynAbou nDiAyE sAmirA sAHnoun DJAmilA ousAAD rAJA bEn DJEmAA

concouRS d’aSSiStant Socio-éducatif

nourA bArkAT

concouRS d’ingénieuR teRRitoRial

EDwigE mouillAT, unité web

concouRS d’aSSiStant de conSeRvation pRincipal de 2èMe claSSe

nATHAliE sTEEnis, service lecture publique

concouRS d’aniMateuR

AyETTE bounouA FréDériC AsCoET, service enfance

exaMen pRofeSSionnel de RédacteuR CHAnTAl mArmoEx, service foncier  

exaMen pRofeSSionnel d’attaché pRincipal

sAnDrinE milET, direction de la communication

concouRS d’attaché teRRitoRial

FlorEnT onimus, service éditions

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Au sein du service artisanat, commerce et tourisme, Anne André est chargée de faire le lien entre les commerçants, la Ville et les habitants. Nouvelle venue dans la fonction publique, elle connaît bien le tissu économique audonien pour avoir tenu, pendant douze ans, une boutique de prêt-à-porter, avenue Gabriel-Péri. Elle a pour mission d’identifier les commerces vides, de mettre en relation vendeurs et acheteurs, d’accompagner les créateurs d’entreprise dans leurs démarches, de soutenir l’animation des commerces. Audonienne depuis 25 ans, maman de deux adolescents, Anne André est contente de découvrir un nouveau métier. « Le travail de terrain et le relationnel me plaisent, précise-t-elle. Et participer à la redynamisation du commerce local m’a toujours motivée. Si Saint-Ouen a de gros avantages - ville à taille humaine, solidarité entre habitants et entre commerçants etc - elle pâtit d’un manque de commerces diversifiés, surtout avenue Gabriel-Péri. Comme tant d’autres, je déplore l’absence d’un fromager ou d’un poissonnier.  Une redynamisation du commerce devrait les convaincre de s’installer ici. »

Anne AndréchaRgée de MiSSion

dépaRtS

sAlAH bougHilAs Service propretéCATHErinE CADorETCMS BarbussesEbAsTiEn CHouPAsMédiathèque PersépolismAriE-lAurE gronDinCrèche MonmousseauJACquElinE Hillion Service patrimoine diffussTEPHAniE mArCHAnD CCAS administration généralevEroniquE rogEr Service des financesronAlD TAnCElin Maison de quartier du LandylAurEnT THorEAuService droit des sols

nysE JAlCE   Puéricultrice (PMI Bauer)PAul milorD (Service police municipale)mArion oDErDAT (Direction générale des services)AlExAnDrA PArisi Chef de projet (Service atelier d’urbanisme)FAnny sEignEur Infirmière (Maison petite enfance Ottino)

aRRivéeS

Alix mAuriCiAAide-soignante (CCAS)sylviAnE TAvErniErAide-soignante (CMS Barbusse)JACk luDErAnimateur (Maison de quartier Pasteur)mArinE DElAsResponsable du secteur petite enfance (Médiathèque Persépolis)ornEllA CHiATToAssistante (Cabinet du Maire)FrEDEriC EHrArDRégisseur (Service de l’enfance)nAssErA rToubSecrétaire (Secrétariat des élus) isAbEllE TErrAssiErJournaliste (Communication interne)PATriCk mAlAvAlResponsable de l’unité travaux voirie (Service Voirie)FATiA bouCHEllAHAdjointe d’animation (Direction des sports)ADElinE rouxAgent d’accueil et d’instruction (Service logement) lEA TETArDSecrétaire (PMI Bauer) 

sTEPHAniE kissAgent polyvalent (Direction des sports)mourAD riAbiAgent de propreté anti-graffiti (Service propreté)sTEPHAnE bismuTHObservatoire de l’habitat (Direction de l’habitat)AlAin DiviAllEGardien (Direction de l’éducation et de l’enfance)musTAPHA bouAZZAAgent de propreté anti-graffiti (Service propreté)sylviE TriCoT-DEvErTResponsable de service (Service GPEC) stéphanie rezkallahSurveillante de collecte (Direction de l’environnement)EmmAnuEllE lAurEnTAgent d’accueil (CMS)bErTrAnD vinDiolETRéférent technique (CCAS) miCHEl PErrEirASurveillant espace public(Service réglementation urbaine)

Mobilité inteRne

MouveMentS

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Frédéric ErhardRégiSSeuR

Du service propreté au service municipal de l’enfance, Frédéric Erhard vient d’amorcer un tournant dans sa carrière. Embauché par la Ville en octobre 1995 pour conduire des véhicules de nettoyage, il a ensuite été affecté en 2004 à l’enlèvement des graffitis, un travail trop solitaire à ses yeux : « J’ai voulu changer car j’avais envie de voir du monde, confie-t-il. Au service propreté, je n’avais à faire qu’aux riverains, qui se plaignent… » Désormais régisseur au SME, Frédéric Erhard est chargé, à 42 ans, de fournir aux différents centres de loisirs le matériel dont ils ont besoin. Un exemple : « A midi, je vais récupérer un camion sans toit au service des parcs et jardins pour aller livrer deux oliviers et deux frigos à Chaumontel. » Assez physique, puisqu’il comprend beaucoup de manutention, ce nouveau poste suppose aussi de savoir gérer les demandes et les urgences. Satisfait de sa nouvelle affectation, Frédéric Erhard apprécie d’être souvent en mouvement et d’être en contact régulier avec les directeurs de centres.

Fanny SeigneurinfiRMièRe

Infirmière diplômée d’état depuis 2008, Fanny Seigneur vient d’intégrer l’équipe de direction de la maison Ottino. Après trois ans et demi passés à l’hôpital Robert Debré, c’est une nouvelle page de son histoire professionnelle qui va

s’écrire à Saint-Ouen : « J’avais envie de continuer à travailler avec des enfants, mais en bonne santé », confie-t-elle. Marquée par des années moralement difficiles – « il y a eu beaucoup de décès dans mon service l’an dernier » – cette jeune femme de 29 ans a eu besoin de souffler. « Et envie, aussi, d’avoir de nouvelles responsabilités, explique-t-elle, dans la gestion d’équipe, l’animation de réunions… ce que je n’avais pas du tout à l’hôpital. » Une fonction plus administrative, qui va l’éloigner un moment du soin – « c’est surtout de la bobologie, ici », sourit-elle – mais pas des enfants auprès desquels elle a toujours voulu travailler. Maman de deux petits, cette passionnée de voyages et de plongée sous-marine s’est très vite adaptée à son nouvel environnement.

naiSSanceS

kEyliAn Fils D’AngEliquE TAbET

Direction des sports Ayoub Fils DE yons kArAmi

Service propreté mAriEmE FillE DE mAmE AnTA mbow

Crèche Dolto nolAn Fils DE niColAs DAviD

Espace nautique Delaune 

AssETou Fils DE mAHAmADou konTE

Espace enfants Le Chat perchélouFillE D’ADriAn brECHoTTEAu

Espace nautique Delaune sEni, mAkAnFils DE mAriAnnE CoEsnon

Service foncier

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SavoiR-faiRe

L’un travaille dans « sa » biblio-thèque depuis presque trente ans. L’autre est arrivé dans la « sienne » il y a seulement trois ans. Didier Tournès et Caroline Dauger : deux expériences, deux trajectoires différentes au ser-vice du même intérêt : contri-buer au développement de la lecture publique et créer du lien social. Didier a pris ses fonctions en 1983 à Glarner, après avoir obtenu le concours d’employé de bibliothèque. Au fil des années, il a gravi les échelons en passant notamment le concours d’assis-tant de conservation en 1988. Il est maintenant responsable de cet établissement culturel du quartier Garibaldi/Pasteur - une belle maison sur deux niveaux, remplie d’ouvrages pour les jeunes et les adultes.

Équipe polyvalente Contrairement aux grandes structures où le travail est très compartimenté, l’équipe de Glarner, constituée de quatre personnes, est polyvalente. Chacun est amené à accueillir du public, à participer à la pro-grammation des animations, à l’acquisition des ouvrages, à faire des lectures, à couvrir les ouvrages, à « cataloguer » (indexation et rédaction d’une fiche comportant les principales caractéristiques d’un ouvrage, Ndlr). « J’aime bien cataloguer car on a le livre entre les mains, on le découvre et on est plus à même ensuite de conseiller un lecteur », explique Didier. D’autres, comme Jean-Luc, préfèrent conter des histoires aux enfants et s’occuper des documentaires. Tous aiment

la proximité avec les usagers. « Ici, c’est familial, nous connais-sons bien les lecteurs, nous les conseillons. Certains viennent non seulement par amour des livres mais aussi pour voir du monde. »Même son de cloche à la biblio-thèque/médiathèque Lucie-Aubrac, dans le quartier Debain qui attire bon nombre d’habi-tués. « Certains font partie d’un club de lecture dont les coups de cœur sont exposés avec quelques lignes de critique, précise Caroline Dauger, bibliothécaire et respon-sable du lieu depuis 2009. Le public est différent selon les jours et horaires d’ouverture,  il faut 

s’adapter. » S’adapter et parfois jouer au « gendarme » quand les décibels des uns dérangent les oreilles des autres… Car ici aussi, on ne vient pas seulement pour emprunter un livre mais pour se rencontrer. Au niveau des col-lections, le fonds a d’ailleurs été réduit pour laisser plus d’espace au public. « Traditionnellement, une bibliothèque se doit d’avoir tout sur tout, explique Caroline. Or, il est important que le public puisse s’installer pour découvrir ou consulter des ouvrages. Ici, la lit-térature de fiction et la bande des-sinée sont les plus demandées. Nous avons donc un large choix 

Adjoints du patrimoine, assistants de conservation, bibliothécaires, conservateurs… Coup de projecteur sur un métier aux multiples facettes où le contact avec le public joue un rôle capital, notamment dans les bibliothèques/médiathèques de quartier.

biblioTHéCAirEs

Le relationnel à livre ouvert

« Ce qu’on préfère dans ce métier, c’est la relation de proximité avec le public. »Caroline Dauger et Didier Tournès

SavoiR-faiRe

dans ces domaines et une mise en valeur spécifi que. » La présen-tation est assurée par les cinq membres de l’équipe Aubrac qui choisissent aussi les ouvrages à partir de revues professionnelles, s’acquittent du « catalogage » et de l’accueil du public en sections adulte et jeunesse, participent aux diverses animations. Pour sa part, Caroline est chargée de la gestion, du management d’équipe et du suivi de projets.Les facettes du métier sont mul-tiples. Et les missions devraient évoluer avec l’adhésion à Plaine Commune puisque la lecture publique sera l’un des domaines transférés à la communauté d’agglomération. Une perspec-tive jugée intéressante par les responsables des bibliothèques/médiathèques Glarner et Aubrac selon lesquels « ce sera l’occasion de découvrir d’autres manières de travailler, d’appartenir à un grand réseau et d’offrir ainsi un service plus conséquent aux usagers. » 

détente

Ricochet robotsÀ partir d’un joueur.Les joueurs doivent imaginer le plus court chemin permettant au robot de la bonne couleur d’atteindre la cible désignée. Quand un joueur pense avoir trouvé une solution, il l’annonce en indiquant le nombre de mouvements nécessaires. Les autres participants ont alors une minute pour trouver mieux. Convivial, Ricochet robots est l’un des jeux les plus intelligents jamais mis sur le marché. Auteur : Alex RandolphÉditeur : Abacus/Rio Grande Games

Ouga BougaDe 3 à 8 joueurs, à partir de 7 ans. L’onomatopée et les gestes sont les seuls langages autorisés. Pour devenir chef du clan, il faudra maîtriser la litanie « ouga bouga », taper sur la table, tirer la langue, frapper des mains, pousser des cris primitif, etc. Jeu idéal pour passer un moment sympa entre amis ou en famille.Auteurs : D.Quodbach et BonyÉditeur : Cocktail Games 

JEux ET livrEs

Une sélection pour l’été

richard morgièveUnited colors of crime editionS caRnetS noRd, 2011

1951, une Buick roule en direction du Mexique sur une piste texane. Au volant, Ryszard Morgiewicz alias Chaïm Chlebeck, tueur surdoué de la mafi a newyorkaise. En cavale après avoir supprimé l’un des parrains et emporté un sacré paquet de fric, il est agressé et laissé pour mort en plein milieu du désert. Mais Chaïm a de la chance, il est retrouvé et soigné par un couple étrange : Dirk, un scientifi que allemand exilé, et Dallas, une jeune indienne Navajo, farouche et d’une beauté particulière due à son œil de verre… Un roman au rythme soutenu et haletant avec de l’aventure, du suspens, de l’amour, de la politique, une galerie de personnages riche et complexe, un décor digne des plus grands westerns…

Cory DoctorowLittle Brother editionS pocKet JeuneSSe, 2011

Fan de nouvelles technologies et de jeux vidéo en réseau, Marcus, 17 ans, mène une vie sans histoire à San Francisco… même s’il défi e parfois les caméras de surveillance du lycée ou pirate quelques sites Internet. Jusqu’au jour où il est pris dans les mailles d’un service anti-terroriste, emprisonné et torturé. Marcus décide alors de combattre les abus du pouvoir en utilisant ses talents en informatique. Un acte de résistance qui se transformera en un vaste mouvement de rébellion…À partir de 14 ans.

Cory Doctorow

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Bal populaire feu d'artifice 13 Juillet

2012

Parc François-Mitterrand

Bal populairede 20 h à 1 h Spectacle pyromusical

«Les voyageurs du ciel»à 23h

Toutes les infos sur www.ville-saintouen.fr