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28 Wetzlar est une petite ville située au centre de l’Allemagne, surtout connue pour son usine Leitz qui fabrique depuis des dizaines d’années des microscopes, des jumelles et les célèbres ap- pareils photo Leica. Ernst Leitz, le fils du fondateur de l’entreprise, est connu car c’est lui qui a décidé de fabriquer le Leica, l’appareil photographique de petit for- mat couramment utilisé aujourd’hui encore, aus- si bien par les amateurs que par les plus grands photographes. L’usine Leica se trouve à Solms, à 10 km de Wetzlar. On y est allés en taxi et là, on a été ac- cueilli par M. Welcker qui nous a proposé de l’eau minérale, puis a commencé à tout nous ex- pliquer sur les appareils photos. Il a donné à chacun d’entre nous une lentil- le et nous a montré comment tout se reflète à l’envers à travers la lentille. Ensuite, il nous a parlé de l’importance des lentilles pour les appareils photo ; il y a jusqu’à huit lentilles dans un objectif ! 1 C’est presqu’incroyable. Monsieur Welcker nous a aussi expliqué comment fonctionne un appareil pho- 1 L’objectif est là pour zoomer de manière encore plus précise. Plus l’objectif est gros, plus les photos sont de meilleure qualité. Leica est connu pour ses bons objectifs. to et comment on peut en fabriquer un soi-mê- me. Pour ça, on a besoin d’une boîte à chaussures qu’on peint d’une couleur sombre à l’intérieur, puis on découpe un petit trou devant et on fait un petit cadre avec un morceau de papier sulfurisé derrière. La lumière passe à travers le trou et l’image apparait sur le papier. Monsieur Welcker nous a beaucoup parlé de la lumière et des couleurs. Il nous a raconté par exemple qu’une tomate est verte en soi. On voit avec les couleurs de l’arc-en-ciel. Comme la tomate a en elle toutes les couleurs sauf le rouge, on la voit rouge. (Les yeux bleus, bruns et noirs aussi.) Dans le noir, la pupille se dilate, à la lumière, elle se rétracte. Quand le flash ar- rive, elle n’a pas le temps de rétrécir. Les yeux sont alors rouges sur les photos parce qu’on voit en fait l’arrière de l’oeil, c’est-à-dire le sang. On peut éviter ça en créant deux flashs : le premier pour que la pupille rétrecisse en s’habituant à la lumière et le deuxième comme flash principal. Après ces explications, M. Welcker nous a montré les vitrines de l’usine Leica. On pouvait voir à quoi ressemblaient les lentilles quand elles sont livrées : elles sont encore à l’état brut, et mates. Elles sont d’abord retravaillées déli- catement, la moitié de l’entreprise est occupée à ça. Dans une vitrine, on pouvait voir un crayon Photographier, c’est comme tenir un journal de sa vie Une visite dans les usines Leica, où sont fabriqués les célèbres appareils photo Monsieur Welcker met la lentille près du mur Ce qu’on voit à travers la lentille Une boîte à chaussures Pourquoi les tomates rouges sont en fait vertes Pourquoi les yeux verts deviennent rouges avec le flash

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Wetzlar est une petite ville située au centre de l’Allemagne, surtout connue pour son usine Leitz qui fabrique depuis des dizaines d’années des microscopes, des jumelles et les célèbres ap-pareils photo Leica.Ernst Leitz, le fils du fondateur de l’entreprise,

est connu car c’est lui qui a décidé de fabriquer le Leica, l’appareil photographique de petit for-mat couramment utilisé aujourd’hui encore, aus-si bien par les amateurs que par les plus grands photographes.L’usine Leica se trouve à Solms, à 10 km de

Wetzlar. On y est allés en taxi et là, on a été ac-

cueilli par M. Welcker qui nous a proposé de l’eau minérale, puis a commencé à tout nous ex-pliquer sur les appareils photos.Il a donné à chacun d’entre nous une lentil-

le et nous a montré comment tout se reflète à l’envers à travers la lentille. Ensuite, il nous a parlé de l’importance des lentilles pour les appareils photo ; il y a jusqu’à huit lentilles dans un objectif !1 C’est presqu’incroyable.Monsieur Welcker nous

a aussi expliqué comment fonctionne un appareil pho-

1 L’objectif est là pour zoomer de manière encore plus précise. Plus l’objectif est gros, plus les photos sont de meilleure qualité. Leica est connu pour ses bons objectifs.

to et comment on peut en fabriquer un soi-mê-me. Pour ça, on a besoin d’une boîte à chaussures qu’on peint d’une couleur sombre à l’intérieur, puis on découpe un petit trou devant et on fait un petit cadre avec un morceau de papier sulfurisé derrière. La lumière passe à travers le trou et l’image apparait sur le papier.Monsieur Welcker nous a beaucoup parlé de la

lumière et des couleurs.

Il nous a raconté par exemple qu’une tomate est verte en soi. On voit avec les couleurs de l’arc-en-ciel. Comme la tomate a en elle toutes les couleurs sauf le rouge, on la voit rouge.(Les yeux bleus, bruns et noirs aussi.) Dans le noir, la pupille se dilate, à la lumière,

elle se rétracte. Quand le flash ar-rive, elle n’a pas le temps de rétrécir. Les yeux sont alors rouges sur les photos parce qu’on voit en fait l’arrière de l’oeil, c’est-à-dire le sang. On peut éviter ça en créant deux flashs : le premier pour que la pupille rétrecisse en s’habituant à la lumière et le deuxième comme flash principal.Après ces explications, M. Welcker nous a

montré les vitrines de l’usine Leica. On pouvait voir à quoi ressemblaient les lentilles quand elles sont livrées : elles sont encore à l’état brut, et mates. Elles sont d’abord retravaillées déli-catement, la moitié de l’entreprise est occupée à ça. Dans une vitrine, on pouvait voir un crayon

Photographier, c’est comme tenir un journal de sa vie Une visite dans les usines Leica, où sont fabriqués les célèbres appareils photo

Monsieur Welcker met la lentille près du mur

Ce qu’on voit à travers la lentille

Une boîte à chaussures

Pourquoi les tomates rouges sont en fait vertes

Pourquoi les yeux verts deviennent rouges avec le flash

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derrière un verre épais, et selon l’endroit où on se mettait devant, plus à gauche ou à droite, l’objet derrière le verre parais-sait différent. De devant, il avait l’air droit, et de côté, il avait l’air décalé. Ça montrait comme une lentille peut transformer la perception. Les lentilles doivent être travaillées avec une

précision extrême. Le verre doit être poli soi-gneusement, il ne doit même plus y avoir de poussière de diamant, la plus fine poussière qui existe. La plupart des ouvriers de chez Leica travaillent

au contrôle des lentilles qui sont d’abord polies, puis testées et triées. Il y a des machines qui ont éte créées exprès

pour ce contrôle. Il y a même des ordinateurs qui grossissent les lentilles sur l’écran pour vérifier que tout fonctionne. On a pu voir comment les gens qui travail-

laient là enlèvent la poussière des lentilles avec des pinceaux. Ils portent des vêtements spéciaux et aussi une charlotte pour qu’aucun cheveu et aucune pellicule ne tombe sur les lentilles, sinon le travail n’en finirait jamais. Il y a 300 différentes sortes de verre chez Lei-

ca. Toutes les machines de l’usine travaillent le verre.La carcasse d’un Leica se compose de métal

(laiton et aluminium) et non de plastique. Sinon les lentilles seraient tenues différemment dans l’objectif selon le froid et la chaleur puisque le plastique se dilate ou se rétracte selon la tem-pérature. Les appareils Leica sont par conséquent plus lourd mais plus stables. Un exemple : un photographe qui veut photographier des animaux en Afrique doit d’abord attendre que l’animal vienne. Il va rester peut-être deux heures sous le soleil et pendant ce temps, le plastique se dilate et la lentille, c’est-à-dire le verre, pourrait ainsi se déformer. À Solms, on peut se faire construire un Leica

comme on le désire, selon ses besoins. On peut

dire : « Je veux photographier des coccinelles ou travailler comme reporter ». Ensuite, quelqu’un s’assied et construit un appareil spécial avec les accessoires qui vont avec.Ce sont des appareils chers parce que chez

Leica « mieux vaut la qualité que la quantité », a souvent dit M. Welcker. Mais seuls les pros devraient en acheter. Par exemple, si un enfant veut jouer du violon et qu’il a des parents riches qui lui offrent un violon vraiment cher, l’enfant va commencer à en jouer mais ensuite la mère lui demandera de fermer la porte. Cela signifie que ce n’est pas un jouet et qu’on doit déjà s’y connaître pour faire de belles photos avec. Il y a aussi des gens qui achètent un Leica juste

parce que c’est un bel appareil ou parce que c’est un investissement. Des vieux Leica peuvent se vendre très cher.On a aussi vu une vitrine avec le M6, le M7 et

le M8. Ce sont des appareils photo très chers. Ils sont particulièrement bien pour des reporters qui ont besoin d’instantanées et qui n’ont donc pas le temps de mesurer longtemps la lumière. Le

M7 est un argen-tique, ce qui signi-fie qu’on a une pel-licule à l’intérieur qu’on développe après, et le M8 est numérique, ce qui veut dire qu’on peut décharger les photos sur l’ordinateur.

Les constructeurs d’appareils photo connus ont commencé depuis longtemps déjà avec le numérique. Même si Leica a un peu tardé pour entrer dans ce marché, l’entreprise doit malgré tout construire des appareils numériques pour survivre. Les appareils argentiques restent mal-gré tout les meilleurs pour la qualité de l’image surtout si on montre des diapositives.On trouve que les appareils numériques sont

plus pratiques parce qu’on peut faire plus de photos et c’est plus facile d’en trouver quelques unes qui sont bonnes parmi le nombre de photos. Mais l’argentique offre une meilleure qualité. Et le numérique, tu en profites quand l’ordinateur

Un crayon derrière un verre

Un ancien Leica avec un grand objectif

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est allumé mais quand tu l’éteins, tu n’as plus de photos. Sinon le fait d’attendre le développement des photos n’est pas grave pour Sidney, « Cela crée un suspense parce que tu aimerais bien voir les photos. Le suspense c’est bien aussi ».À la fin de la visite, on est restés devant l’arbre

généalogique des Leica. Tout en bas se trouve le premier prototype d’appareil photo d’Oskar Barnack. Il a été créée en 1913. Il est arrivé sur le marché en 1925 et a tout de suite remporté un grand succès.Dans la vitrine, les appareils 35 mm qui exis-

tent depuis 1913 sont exposés en forme d’arbre généalogique. On voit ainsi les différentes étapes de l’évolution.Il existe aussi une vitrine aventure.

Il y a dedans des appareils photo qui ne sont plus neufs et même par-fois très abimés. On y voit deux objectifs qui avaient pris feu : le premier n’était pas un Leica et avait pratiquement complètement fon-du mais par contre l’autre de Leica était encore entier. Plus loin, un appareil photo était

percé par une balle. Son proprié-taire était en train de prendre des photos quand quelqu’un lui a tiré dessus. La balle est restée coincée dans l’appareil. Le Leica lui a sau-

vé la vie.Un jour, un avion s’est écrasé dans le désert.

Le pilote a été sauvé grâce à son parachute mais son appareil photo est tombé dans le désert : un an plus tard, un GI a trouvé l’appareil encore entier.Monsieur Welcker nous a aussi dit que prendre

des photos, c’est important parce que c’est comme un journal de la vie. C’est une manière de garder des tranches de vie en images. Et nous aussi, comme on a fait des photos, on va garder un bon souvenir de notre belle demi-journée chez Leica.

par Alina, Anastasia, David et Sidney

Pour ceux qui aiment les chiffres :- Un appareil Leica est constitué de 1300 pièces. - Rien que pour l’objectif, il y a 200 composantes ! - Il y a chez Leica 300 sortes de verre différentes.- Le verre coûte entre 35 € et 1 000 € le kilo. - 400 salariés travaillent à l’usine de Solms, il y a aussi une entreprise au Portugal avec autant de salariés.- Un appareil photo 35 millimètres signifie que les photos mesurent 24x36mm.

- Le premier prototype d’appareil photographique a été inventée en 1913 par Oskar Barnack. Il travaillait depuis 1911 chez Leitz à Wetzlar. En fait, il cherchait un moyen simple de filmer même quand il n’y avait pas beaucoup de lumière et sans perdre trop de pellicule. Il ne voulait pas transporter un aussi gros appareil et il a donc créé ce qui devint plus tard le 35 mm. Avant, les appareils photo étaient énormes et surtout lourds et peu maniables.

Le prototype de 1913

Devant l’arbre généalogique des Leica

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Au Domaine Dahlem à BerlinUn musée en plein air avec des champs et de vrais animaux

Par les miniloups

Voir des poules, des vaches et des chevaux en ville, tout le monde n’a pas ce privilège. Coralie

l’a. Elle n’habite pas loin du Domaine Dahlem, un musée en plein air avec une ferme, des champs, des animaux… Comme c’est vraiment la nature en ville, on y est tous allés et la maman de Coralie nous a ac-compagnés pour faire le guide. Quand on y va en métro, il faut descendre à la station Dahlem-Dorf (village de Dahlem), situé au sud-ouest dans Berlin. En sortant, on voit des petites mai-sons, des jardins, on se croirait à la campagne.

Le « Domaine Dahlem » est un ancien domaine seigneurial avec une grande demeure datant de 1560, une des plus vieilles de Berlin. On rentre dans une grande cour avec un puits au milieu et au loin on aperçoit des champs, des vaches,

des tracteurs. C’est vraiment grand. Notre guide nous explique : « Le tracteur qu’on voit là-bas transporte des enfants. Les jours de fête au Do-maine, les enfants peuvent faire un tour à cheval pour 1 € ou un tour dans une charrette tirée par un tracteur. Les tout-petits adorent ça.» Coralie avait fait ça une fois pour son anniversaire, tous les enfants avaient été super contents.

Une des plus grandes fêtes de l’année au Domaine, c’est la fête des récoltes qui a lieu au mois d’octobre. Notre guide nous parle de cette fête : « On peut venir ramasser des pommes de terre. Après on paye ce qu’on a ramassé. On venait avec les

enfants en prendre 2, 3 kilos. Elles sont délicieu-ses, bien jaunes. Tout est bio et c’est super parce qu’il y a les tracteurs qui passent et remuent la terre, les gens qui cherchent les pommes de terre et puis les enfants les ramassent. »Nous, quand on y est allé, c’était la journée du sucre. On pouvait voir des stands avec des bon-bons et du chocolat mais comme on n’avait pas beaucoup de temps, on a préféré voir les bou-tiques des artisans.

On est allés voir l’atelier de poterie puis celui du tissage. Les deux femmes qui travaillent là impriment les tissus comme il y a 300 ans.

La station de métro Dahlem-Dorf

Le fond du puits dans la cour d’entrée

Un stand avec des gros bonbons à la journée du sucre

Nature - Nature - Nature - Nature - Nature - Nature - Nature - Nature - Nature - Nature

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Pour ça, elles utilisent une pâte à imprimer à base d’indigo, une plante qui donne une couleur bleue, et qui était avant la couleur traditionnelle. Pour faire les motifs, elles utilisent des supports en bois qui ressemblent à des tampons. On est rentrés aussi dans le magasin qui propo-se une partie des produits de la ferme, comme des fruits et légumes, des herbes pour la cuisi-ne, du miel, de la viande, des œufs, des fleurs. « C’est le plus bel endroit pour travailler ici à Berlin », nous explique la marchande enthou-siaste. Elle travaille au magasin de neuf à dix heures par jour, souvent six jours par semaine, parfois même sept. Dans la semaine, la moyenne de clients par jour est d’environ 150, mais les jours de fête, là, le domaine est plein et il peut y avoir jusqu’à 800 clients. Heureusement qu’elle ne travaille pas toute seule.

On n’avait pas assez de temps pour aller voir le menuisier et le ferronnier, ni le musée, car on voulait encore voir les animaux. Nous, on pré-férait tous les vaches marrons, Emil trouvait que les noires et blanches étaient plus banales.

On a aussi parlé à une jeune fille qui s’occupait des chevaux. Elle nous a dit que seuls les soigneurs comme elle ont le droit de monter sur les chevaux, qu’elle était responsable d’un

cheval – il y en a en tout six – et qu’elle guidait les poneys pour les enfants. Ça n’a même pas été difficile pour elle de trouver ce « travail », elle a simplement téléphoné pour savoir si on avait besoin de quelqu’un et elle a commencé il y a trois mois. Les chevaux ont une grande écurie qui était fer-mée mais Emil a regardé par le trou de la serrure et a vu des chevaux blancs qui galopaient. Sinon on trouve encore un gros cochon qu’on n’a pas vu non plus ce jour-là, des biquettes, des mou-tons, des canards. Il y a même un apiculteur et on peut acheter le miel fait au Domaine. Nous, on est allés voir les poules et on leur a donné des graines.

On a demandé à deux dames en se promenant dans les champs si elles trouvaient que les ani-maux avaient assez de place. Elles nous ont ré-pondu qu’il y avait dans le Domaine vraiment beaucoup de verdure et de nature, que ce serait difficile de trouver mieux pour des animaux en ville. Elles habitaient à l’autre bout de Berlin, mais elles aimaient bien venir ici justement pour voir les animaux, le verger, le jardin. Elles nous ont expliqué qu’il y avait aussi beaucoup d’étudiants qui venaient s’occuper des champs et faire des stages pour leurs études. Elles ve-

Les tissus teints à l’ancienne

On aime bien les vaches marron

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naient aussi pour certains jours de foire comme pour la fête de la saucisse grillée (Berliner Brat-wurstmeisterschaft) où on pouvait goûter aux meilleures « Curry-Wurst », une spécialité de saucisse berlinoise.

On peut donc apprendre plein de choses ici, sur les animaux, sur les métiers, sur l’agriculture

On a donné à manger aux poules

biologique, sur les sucreries et même sur les saucisses.

Notre guide nous raconte pourquoi elle vient souvent ici : « C’est vraiment très agréable ici. Les enfants peuvent faire du vélo sans crainte de se faire renverser. On a le droit de pique-niquer, il y a des gens qui passent tout un après-midi ici. Il y en a qui viennent fêter un anniversaire, fai-re voler des cerfs-volants... Moi j’adore l’hiver, c’est recouvert de neige. Et surtout, c’est là que j’ai appris à mes enfants à quoi ressemblait un lé-gume. Parce que je me suis rendu compte qu’ils ne connaissaient rien. Il y a plein de plantations alors on peut leur montrer : ça c’est une carotte, ça c’est un chou, ça c’est un Kohlrabi (une sorte de chou-rave), ça c’est un poireau. Parce que fina-lement, il ne connaissent pas les légumes à l’état de pousse. C’est donc le paradis ici. »

Nous, on a dû quitter le paradis, nos parents nous attendaient.

Les miniloups se rendent tous les 15 jours en excursion dans Berlin. Ils prennent des notes, font des photos, interviewent les gens qu’ils rencontrent sur leur chemin pour vous faire découvrir la capitale allemande.

Rendez-vous sur le blog Berlin pour en connaître plus. Des reportages, des interviews, des micro-trottoirs, et même des jeux faits par des enfants, avant tout pour des enfants.

Cette année 2009, leur projet Berlin MurMur - les 20 ans de la chute du Mur de Berlin va vous entraîner sur les traces de ce célèbre lieu qu’est le Mur de Berlin. Vous découvrirez son his-toire, ce qu’il en reste maintenant ainsi que des témoignages de gens sur cette « époque du Mur ».

Toi aussi, tu connais quelqu’un qui a connu cette période ? Écris-nous et raconte-nous !

Adresse du blog : www.mechant-loup.schule.de /Portail Loupville / Blog Berlin

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Une visite chez une kiwicultrice de l’île d’Oléron

Les kiwis, je n’aime pas trop ça. Par contre, un kiwi ouvert en deux, ça, c’est drôlement beau. A l’île d’Oléron, on passait souvent devant une plan-tation de kiwis. La dame qui vendait les kiwis était aussi la kiwicul-trice et comme elle était très gentille, elle nous a raconté plein de choses sur ces petits fruits.

De nos jours, on peut acheter des kiwis dans presque tous les magasins de fruits et légumes. Alors, c’était plutôt difficile de s’imaginer qu’avant les années 70, on ne connaissait pas les kiwis en France. Ce fruit vient de Chine et pousse là-bas

dans les terres sauvages. C’est un Néo-Zélandais qui a trans-porté les pieds de la plante appelée actinidia deliciosa en Nouvelle-Zélande et l’a taillée. Et comme les Néo-Zélandais ont comme

emblème un petit oiseau fétiche, le kiwi, qui ressemble à une boule marron

et que le fruit leur a rappelé ce petit oiseau, ils ont aussi appelé le fruit le kiwi.

Quand on plante des pieds d’actinidia, il faut avoir de la patience car cela dure cinq ans avant qu’ils ne produisent des kiwis. Sur les pieds, des lianes commencent à pousser début avril, il se forme des petits boutons rouges, puis des fleurs, puis les fleurs tombent et les kiwis sortent.

La cueillette se fait fin octobre et va très vite. Chaque personne ramasse une tonne de kiwis dans la journée. Comme c’est un petit fruit qui a une queue, on l’attrape et on le prend dans la main et ça y est, il est déjà cueilli. Mais il est encore dur. On le met dans une chambre froide à 2°. Quand on le ressort, il y a un choc ther-

mique c’est-à-dire que la température passe de 2° à 15° ou 16°, et c’est ce qui les fait mûrir. Mais on le ramasse toujours vert, on ne peut pas encore le manger à ce moment-là. Les premiers sont mis en vente autour du 15 novembre et la saison se termine début mai.

Après, si on veut continuer à manger des kiwis, on achè-te des kiwis de Nouvelle-Zélande ou du Chili. C’est pratique car ces pays se trouvent dans l’autre hé-misphère. Comme ça, il n’y a pas de concurrence entre les grands producteurs : les six mois d’hiver, on mange les kiwis européens, et l’été ceux de Nouvelle-Zélande.

La France est le deuxième producteur européen de kiwis après l’Italie. On trouve des producteurs au sud de la Loire, car les petits bourgeons ne doivent pas geler l’hiver.

Le kiwi est un fruit gorgé d’eau, sa grosseur dépend donc de l’eau qu’il a reçue. Les kiwis se développent sur de très longues lianes pleines de feuilles, donc il faut l’été 50 litres d’eau par jour et par pied (c’est énorme !).

Quand toutes les feuilles tombent à terre, elles se décomposent et forment de l’humus.

Quand les brins commencent à pousser, ils sont

Un kiwi coupé en deux

Le kiwi, un petit oiseau qui ressemble à une boule

Des fleurs de kiwis

Les kiwis accrochés aux lianes

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la confiture, mais normalement, on sort le fruit de la chambre froide quand on veut le vendre, donc il est encore un petit peu dur.

Un kiwi pèse en général dans les 100g. Il y a une machine qui les trie selon leur poids exact. On met les kiwis dans la machine qui tourne et selon le poids ils tombent dans tel ou tel casier. Et selon le casier, on fait les prix.

Planter des kiwis sur l’île, ce n’est pas commun. La kiwicultrice nous a donc raconté comment l’idée lui était venue :« Nous faisions avant les vignes : le pineau, le cognac, le vin etc. Puis j’ai perdu un enfant. Et à partir de là, mon mari était dégoûté de tout, il m’a dit : « J’arrache les vignes, on arrête, j’ai tout perdu en perdant mon fils, je ne veux plus travailler. » Et il a arraché les vignes. Le temps a continué, moi, j’allais travailler, lui, il ne fai-sait pas grand chose. Un beau jour, il a lu un ar-ticle dans le journal où un monsieur qui habitait la Corse disait qu’il fallait planter des kiwis, que c’était l’avenir en France. Et mon mari, qui n’avait envie de rien, a dit ce jour-là qu’il avait envie d’essayer. Et moi, le mot envie, je ne le connaissais plus, alors je lui ai dit : « Ecoute, fais-le ! » Alors il est allé en Corse, il y a rencontré un monsieur très enthousiaste sur les kiwis qui lui a donné sa passion. A son retour il a dit : « Je vais en planter là ! » Et à partir de ce jour-là, il a repris un petit peu goût à la vie.

(Merci à Madame Méchin pour l’entretien.) Texte et photos d’Alina

très fragiles. A l’île d’Oléron, il y a beaucoup de vent à cause de la mer, donc la plantation est protégée par des filets qui coupent un petit peu la force du vent.

Pour avoir de nouveaux pieds, on ne prend pas les petites graines noires qu’on voit à l’intérieur du kiwi, cela durerait trop longtemps. On fait une bouture, c’est-à-dire qu’on coupe un brin et on le plante. Mais pour avoir des fruits, c’est comme pour les autres arbres, il faut des arbres

mâles et des arbres femelles. On les reconnaît seulement aux fleurs qui sont différentes, la fleur femelle a des petits pistils marron, le mâle n’en a pas.

De plus en plus de gens mangent des kiwis parce que c’est très bon pour la santé. Il contient beau-coup de vitamines, surtout de la vitamine C.

Le prix du kiwi dépend de sa grosseur et de sa maturité. Si le fruit est trop mou, trop mûr, il est vendu pour faire de

Le tracteur devant la plantation avec les filets

La machine qui trie les kiwis selon leur poids

La vieille balance avec les anciens poids

Le kiwi : der Kiwi

Les fruits : das ObstLa plantation : die

Plantage

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Des tigres blancs dans le Loir-et-CherUne visite au ZooParc de Beauval

Texte et photos d’Alina (interview d’Aude Desmoulins : Alina, David et Thibault)

Le tigre blanc a toujours été mon animal préféré mais je n’en avais encore jamais vus car très peu vivent dans des zoos. Au ZooParc de Beauval, pas très loin de Selles sur Cher (voir article p.11) on peut non seulement en voir, mais c’est même le symbole du zoo.

Donc David, Thibault qui veut devenir zoologue et moi, on est partis pour Beauval et là, on a pu parler avec Aude Desmoulins qui est responsa-ble zoologique.

Comme le parc se trouve à côté d’une petite vil-le, on ne s’attend pas à un si grand zoo (22 hec-tares) en plein milieu de la campagne. Ce n’est pas du tout comme au zoo de Berlin qui est tout plat. A Beauval, c’est valloné, donc on trouve des animaux dispersés sur plusieurs niveaux. Ils ont beaucoup de place et parfois plusieurs espèces vivent ensemble.

PETITES INFOS

Le parc de Beauval existe depuis les années 80. Au début, c’était un parc ornithologique, ça veut dire qu’on n’y voyait que des oiseaux. Les premiers mammifères sont arrivés en 1989 et au début des années 90, les tigres blancs. Cette espèce a permis au zoo d’exister car elle attire beaucoup de visiteurs.

Au ZooParc, on peut donc voir des mammifères, des oiseaux, des reptiles, des poissons et bientôt des amphibiens. « L’objectif est de montrer le plus d’espèces aux visiteurs et de pouvoir leur apprendre un maximum de choses. La définition du zoo c’est de présenter au public des espèces qu’on ne voit pas partout. C’est le cas des koa-las, des kangourous arboricoles, des okapis… », nous explique la responsable zoologique.

En pleine saison, à peu près 140 personnes tra-vaillent là, sans compter le personnel de l’hôtel.

LA NOURRITURE

On savait que pour nourrir tous ces animaux, cela demandait une grande organisation et des grandes quantités de nourriture (30 tonnes de

Un des tigres blancs en promenade

Les lions blancs sont aussi très rares

Le zèbre apprécie l’herbe fraîche

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LES NOMS ET LES PRÉNOMS

Les animaux qui vivent en grand groupe et qui se ressemblent ne portent pas de « prénom ».

Les grands félins ont en général des noms, com-me Chili et Shere Khan, le magnifique couple de trigres blancs. C’est plus pratique pour les soi-gneurs quand ils travaillent ensemble, par exem-ple quand ils font passer les félins d’un enclos à un autre (puisqu’il n’y a jamais de contact direct entre les soigneurs et les animaux dangereux).

Les gorilles aussi ont des noms. Ce sont souvent les soigneurs qui les choisissent en rapport avec le milieu d’origine des animaux. Il y a un mâle atèle (un singe-araignée) qui vient d’un parc an-glais. Il s’appelle Richard et les soigneurs vont le rebaptiser Ricardo pour faire un petit peu plus sud-américain.

LES OTARIES

Beauval possède le plus grand bassin d’otaries d’Europe et les otaries doivent bien s’y sentir car elles se reproduisent beaucoup et c’est un bon signe. On a assisté au spectacle des otaries dressées. Elles sautaient dans des cerceaux, el-

nourriture par jour), mais on a été étonnés d’apprendre que ce n’était pas forcément les plus gros animaux qui demandaient le plus de travail. Nour-rir un rhinocéros par exemple coûte moins cher que de nourrir un oiseau insectivo-re ou nectarivore ou

même un ouistiti, ce petit singe sud-américain. Car les rhinocéros sont nourris à base de foin et de granulés spécifiques alors que les ouistitis et les tamarins (ce sont aussi des petits singes), sont nourris à base de fruits et de légumes variés et donc ça revient beaucoup plus cher.

Les félins, eux, sont nourris à base de poulet ou de bœuf. Ce n’est donc pas trop compliqué. Les ko-alas ont le régime alimentaire le plus spécifique. Ils mangent différentes essences d’eucalyptus, une partie pousse dans la serre du parc et le reste arrive d’Angleterre par avion deux fois par se-maine à Roissy, un transporteur spécial le ramène à Beauval. Ensuite l’eucalyptus est gardé dans des chambres froides mais doit toujours être surveillé. Ça revient donc cher.

Un jeune singe

Un panda roux

Un mur avec des explications sur les animaux, là sur les carnivores

Un vrai crocodile, immobile

Les otaries jouant au ballon

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les jouaient avec deux balles en même temps, elles savaient applaudir et dire au revoir avec leurs nageoires. Et même faire des pirouettes en dehors de l’eau.

LES MALADIES CHEZ LES ANIMAUX

Tous les animaux qui vivent dans des zoos sont nés dans des zoos et n’ont donc jamais vécu dans la nature.

Deux vétérinaires travaillent dans le parc. Ils font surtout de la prévention car les animaux sont en général en bonne santé. Mais parfois, les animaux se blessent ou développent un cancer comme chez les humains.

Les vétérinaires observent aussi les espèces un peu moins connues et échangent leurs infor-mations avec d’autres zoos pour bénéficier des expériences des uns et des autres. Par exemple, on ne sait pas grand chose sur les koalas et peu vivent en parc zoologique.

LES ÉCHANGES ENTRE ZOOS

Les échanges d’informations entre les zoos1 sont très importants. Ces informations portent sur les programmes d’élevage, sur les nouvelles es-pèces ou individus qui arrivent ou sur ceux qui partent vers un autre parc zoologique. Beauval est responsable de quatre espèces d’oiseaux et de trois espèces de mammifères. Le ZooParc publie régulièrement des nouvelles sur la façon de les héberger, sur la façon de les nourrir ainsi que des recommandations sur la reproduction de ces espèces et sur les transferts des jeunes.

C’est aussi très important que les animaux ne se 1 Beaucoup d’entre eux sont membres de l’Association Européene des Zoos et des Aquariums qu’on appelle l’EAZA. Ils ont un site internet qui est www.eaza.net.

reproduisent pas entre membres de la même famille. Sinon, la population dégénère. Il faut donc organiser des échanges avec d’autres zoos.

L’Europe est devenue très importante pour les animaux. Des lois ont été même créées pour faciliter les transports entre parcs zoologiques européens.

LE TRANSPORT D’ANIMAUX VERS D’AUTRES PAYS

Les types de transport dépendent des animaux. Deux chimpanzés sont partis en Grèce en avion. Il existe des consignes européennes pour les containers, pour les caisses de transport, que ce soit par avion, par bateau, ou par camion. Pour certains animaux, le transport est plus difficile. Pour les girafes par exemple, il y a un transpor-

Un plan de collection :Chaque zoo choisit les espèces qu’il souhaite continuer à présenter ou celles qu’il souhaite arrêter de présenter ou celles qu’il pense présenter dans l’avenir.

Un plan de reproduction : Chaque zoo choisit aussi les espèces qu’il aimerait voir se reproduire et organise des échanges pour former des couples reproducteurs.

Un suricate très mignon

Des antilopes presque jumelles

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teur aux Pays-Bas qui a développé des véhicules extraordinaires pour transporter les girafes, les rhinocéros, les éléphants... Il a mis des systèmes de caméras à l’arrière de son véhicule avec une télé dans la cabine de son camion qui lui permet de surveiller les animaux en cours de transport.

DES PETITS FRANCO-ALLEMANDS COMME NOUS

A Beauval, il y a même des petits franco-alle-mands. Un tamarin-lion doré, un petit mâle qui est arrivé du zoo de Krefeld l’année dernière, a eu un bébé avec la femelle qui vivait déjà ici.

Un kangourou arboricole né à Beauval a été transféré au zoo de Cologne pour qu’il se repro-duise là-bas. Actuellement, il doit y avoir 3 ou 4 parcs qui travaillent sur ces kangourous en Eu-rope : Beauval en France, Cologne, Krefeld et Duisburg en Allemagne.

COMMENT DEVENIR ZOOLOGUE ?

Ça nous a paru vraiment intéressant de travailler dans un zoo, on a donc voulu savoir quelles étu-des il fallait faire pour pouvoir être responsable de la gestion des animaux : « Alors ça dépend des parcs zoologiques. En fait, il faut avoir une bonne base en biologie, ça peut être des spé-cialisations en éthologie, science qui étudie le comportement animal et humain, des spécialisa-tions en génétique, il faut parler anglais, il faut avoir des connaissances en informatique parce qu’on utilise beaucoup l’ordinateur pour réunir les données pour toutes les espèces », nous a ré-pondu Aude Desmoulins.

Et le plus intéressant pour elle, c’est « de contri-buer au fonctionnement non pas d’un seul parc zoologique mais bien de la communauté des parcs zoologiques au niveau européen ».

ET LES LOUPS DANS TOUT ÇA...

Avant de quitter notre interlocutrice, on a encore voulu savoir son avis sur les loups. Elle nous a expliqué qu’on devrait faire plus pour sauve-garder des espèces menacées en France : « Car on soutient des programmes un peu partout dans le monde pour la protection des rhinocéros ou des gorilles, et donc on devrait aussi le faire en France puisqu’on a les mêmes problèmes d’extinction des loups et des ours. Mais derrière tout ça, il y a des problèmes économiques qu’il faut arriver à résoudre ».

Après, on est retournés voir les animaux, c’est vraiment un super zoo, avec un très grand parc et beaucoup d’espace pour les animaux. On a pu faire plein de photos. Comme il s’est mis à pleuvoir, on a dû accélérer notre visite. De tou-te facon, entre temps, c’était presque l’heure de fermeture et donc on va y retourner !

Un véhicule pas comme les autres

Aude Desmoulins connait tous les animaux du zoo