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TOUTE L’ACTUALITé DES CCI pages 4 à 7 ENSEMBLE Interview express / Groupe FIM / Création et reprise d’entreprise pages 16 et 17 EN FICHE Où obtenir sa carte de commerçant ambulant ? page 20 # 29 Octobre 2010 Le journal d’information des CCI de la Manche Perspectives I n d u s t r i e REACH : la réglementation qui s’impose [ Page 13] D o s s i e r C o m m e r c e Ecolo, pas seulement sur l’étiquette [Page 12] S e r v i c e s La protection sociale des dirigeants et salariés [ Page 15] Manager, ça s’apprend Les CCI de la Manche proposent des outils de formation pour aider les dirigeants à endosser ce rôle complexe qui est celui de manager. [ Pages 8 à 11]

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Le magazine des CCI de la Manche

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Page 1: Perspectives 29

TouTe l’AcTuAliTé des cci pages 4 à 7

ensemble Interview express / Groupe FIM / Création et reprise d’entreprise pages 16 et 17 en FicHe Où obtenir sa carte de commerçant ambulant ? page 20#29

Octobre 2010

Le journal d’information des CCI de la Manche

Perspectives

I n d u s t r i eREACH : la réglementation 

qui s’impose [Page 13]

D o s s i e r

C o m m e r c eEcolo, pas seulement sur l’étiquette [Page 12]

S e r v i c e sLa protection sociale des 

dirigeants et salariés [Page 15] Manager, ça s’apprendLes CCI de la Manche proposent des outils de formation pour aider les dirigeants à endosser ce rôle complexe qui est celui de manager. [Pages 8 à 11]

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➽ cuves

Cuisinier au long cours

➽ cherbourg-octeville

Un entrepreneur à la barre

Sommaire

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J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

PerspectivesOCTOBRE 2010 - n°29

Journal d’information des CCI de la Manche

Publication des deux CCI de la Manche CCI Centre et Sud Manche, place Albert Godal - BP 219 – 50402 Granville cedex - Tél. 02 33 91 33 91 - Fax 02 33 50 63 11 - E mail : [email protected] - www.granville.cci.fr

CCI de Cherbourg-Cotentin, Hôtel Atlantique, bd Félix Amiot – BP 839 – 50108 Cherbourg-Octeville cedex Tél. 02 33 23 32 00 – Fax : 02 33 23 32 28 - E-mail : [email protected] - www.cherbourg-cotentin.cci.fr Directeur de la publication : Georges Cornier / Rédaction en chef : Catherine Josselin, Florence Héroult / Comité de rédaction : Daniel Guérin, Patricia Pignot-Perez, Claude Poulain, Joël Viger

Conception, rédaction, photographies et mise en page : aprim-caen.fr / Impression : Lecaux-Ocep Imprimerie / Régie publicitaire : Ouest Expansion / ISSN : 1762-9055 / Tirage : 18 339 exemplaires.

4 ActualitéRetrouvez toute l’actualité des CCI de la Manche,ainsi que les agendas et les permanences...

16 Ensemble Interview express

Rémy bréfortPlus DIRECCTE pour les entreprises

Groupe FIM

Une nouvelle formation Bac + 3

Création et reprise d’entreprise

luc et Véronique catherineCamping Belle Étoile

20 En ficheOù obtenir sa carte de commerçant ambulant ? 

18 Tête à tête

8 Dossier        Manager, ça s’apprend

le management des hommes influe largement sur la performance de l’entreprise, notamment en

période de crise ou de forte croissance. les cci de la manche proposent des outils de formation pour aider

les dirigeants à endosser ce rôle complexe.

Page 4: Perspectives 29

des ateliers pour rompre l’isolement

Le club créateurs vise à rompre l’isolement du chef d’entreprise en démarrage d’activité par des échanges

avec d’autres chefs d’entreprise et acteurs du développement économique, à se former et s’informer. Des ateliers thématiques sont organisés tous les deux

mois ainsi que des sessions de formations (réussir ses recrutements, maîtriser ses prix, la propriété industrielle

dans les contrats, les aides fiscales et sociales, la communication…). La prochaine réunion sera consacrée

à la communication le mardi 7 décembre (cf. agenda).

[contact]camille Picard, Tél. 02 33 23 32 09

[email protected]

des bases solides en compta et finances

Afin de mieux appréhender les mécanismes comptables et financiers, la CCI propose aux jeunes entreprises

de suivre des modules de formation en gestion, comptabilité et développement commercial, permettant d’acquérir des

bases solides pour mieux gérer le quotidien de l’entreprise. La prochaine session sur les bases de la comptabilité aura lieu

les 18 et 19 novembre à la CCI (cf. agenda) [contact]

camille Picard, Tél. 02 33 23 32 09 E mail : [email protected]

Votre entreprise change : prévenez le cFe

Pensez à mettre à jour les informations qui concernent votre entreprise !

Modifications d’adresse, téléphone, forme juridique, nouvelle adresse e mail ou création de site internet. Toutes ces

informations nous intéressent. Contactez le service fichier/CFE de la CCI.

[contact]michèle Guérin, Tél. 02 33 23 32 10 E mail : [email protected]

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CherbourgCotentin

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Créés à l’initiative de la CCI de Cherbourg-Cotentin et de la Mai-son de l’emploi et de la formation du Cotentin, les petits déjeuners RH informent les entreprises sur les questions de l’emploi et de la formation (réglementations, dispo-sitifs) et favorisent les échanges entre les entreprises et les acteurs locaux du secteur. Les prochaines rencontres sont prévues le 18 no-vembre sur le thème « L’OPCA et l’entreprise » et le 9 décembre sur « Le stress au travail : les risques psycho-sociaux» (cf. agenda). n

[contact]bernadette de sutter,

CCI de Cherbourg-Cotentin – Tél. 02 33 23 32 34E mail : [email protected]

« Toute la mer sur un plateau » a tenu ses pro-messes. Les 25 et 26 septembre, 60 000 visi-teurs sont venus au Festival des coquillages et des crustacés (1) qui fêtait, pour sa 8ème édition, les 20 ans de la bisquine « La Granvillaise » avec la présence remarquée du Bélem, der-nier des grands voiliers de commerce français du XIXème siècle, encore en activité. Granville, 1er port coquillier de France, a assuré la promo-

8ème Festival des coquillages et des crustacés à Granville 

Des formations tourisme sont organisées toute l’an-née par le Comité de liaison interconsulaire sur des thèmes variés : accueil, communication, ani-mation, gestion, langues, management, informa-tique, internet, marketing, etc. Leur co-financement (1) permet de réduire le coût restant à la charge de l’entreprise. Prochaines sessions : « Les règles d’hy-giène en restauration » (8 novembre), « Energie et système de chauffage : maîtriser vos consom-

mations d’énergie » (15 novembre), « Comment faire des économies en optimisant votre gestion de l’eau ? » (22 novembre). n

(1) Etat, Région, Europe, fonds de formation.

[contacts]claudine confolent, CCI Centre et Sud Manche – Tél. 02 33 91 33 83

E mail : [email protected] le coutour, CCI de Cherbourg-Cotentin – Tél. 02 3323 32 63

E mail : [email protected] - Site : www.clic-tourisme-normandie.fr

Le tourisme se forme

Nous sommes toute notre vie et tous les jours pla-cés en situation de devoir négocier et convaincre divers interlocuteurs : collaborateurs, enfants, conjoint, services publics, clients, fournisseurs... Certains comportements et expressions « tuent » la négociation, d’autres la facilitent. Par des exemples, des anecdotes et des exercices inte-ractifs, Dominique Gilbert-Cottier a proposé lors du dernier « Easiness » à un auditoire captivé

d’adopter de nouveaux comportements qui débu-tent par l’éradication de mauvais réflexes et de choisir un langage beaucoup plus efficace. De formation Sciences Eco (Paris Assas) et Sciences Cognitives (PNL aux USA), il est un expert recon-nu dans le domaine de la formation, notamment sur les thèmes du management, de la cohésion de groupe et de la relation client. n

Depuis cinq ans, l’association qualité commerce accompagne les commerçants soucieux d’amé-liorer la qualité de leur accueil, d’écoute et de conseil pour la plus grande satisfaction du client. En 2011, elle lance une nouvelle promotion.Depuis le lancement de ce programme, elle a accompagné 77 entreprises. Chaque année,

l’association remet un diplôme aux chefs d’en-treprise qui ont satisfait aux 74 critères du label « Charte qualité commerce-artisanat-services ». n

[contact]Pascaline beau,

CCI de Cherbourg-Cotentin – Tél. 02 33 23 32 20E mail : [email protected]

Plusieurs responsables en ressources humaines ont créé, en 2007, le club Manche Attractivité, avec le soutien de la CCI de Cherbourg-Cotentin. Objectifs : à la problématique d’attractivité socio-économique du territoire, favoriser et ac-compagner le recrutement de salariés dans le département, notamment des profils très qualifiés. Le club (20 adhérents à ce jour) a recruté une personne en contrat de profession-nalisation pour mener à bien le développement du projet et faire adhérer de nouvelles entreprises. n

[contact]Julia le chapelain – Club Manche Attractivité Tél. 02 33 23 32 30 - E mail : [email protected]

site : www.jobmanche.fr

Du 22 au 26 novembre, des chefs d’entreprise iront à la rencontre de lycéens et étudiants dans leurs établissements. Cette 5ème Semaine du goût d’en-treprendre (1) contribuera à démythifier l’univers de l’entreprise et valoriser l’entrepreneuriat. n

5ème Semaine du goût d’entreprendre

Les mots pour convaincre

Nouveau millésime Charte qualité 2011

Club Manche attractivité

Des petits déjeuners RH à suivre 

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ActualitéCentre et Sud Manche

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Créés à l’initiative de la CCI de Cherbourg-Cotentin et de la Mai-son de l’emploi et de la formation du Cotentin, les petits déjeuners RH informent les entreprises sur les questions de l’emploi et de la formation (réglementations, dispo-sitifs) et favorisent les échanges entre les entreprises et les acteurs locaux du secteur. Les prochaines rencontres sont prévues le 18 no-vembre sur le thème « L’OPCA et l’entreprise » et le 9 décembre sur « Le stress au travail : les risques psycho-sociaux» (cf. agenda). n

[contact]bernadette de sutter,

CCI de Cherbourg-Cotentin – Tél. 02 33 23 32 34E mail : [email protected]

« Toute la mer sur un plateau » a tenu ses pro-messes. Les 25 et 26 septembre, 60 000 visi-teurs sont venus au Festival des coquillages et des crustacés (1) qui fêtait, pour sa 8ème édition, les 20 ans de la bisquine « La Granvillaise » avec la présence remarquée du Bélem, der-nier des grands voiliers de commerce français du XIXème siècle, encore en activité. Granville, 1er port coquillier de France, a assuré la promo-

tion des produits de la mer, des métiers de la pêche et de la conchyliculture. Depuis 8 ans, cet événement populaire est l’occasion de réaliser une découverte gourmande et pédagogique. n

(1) Organisation CCI Centre et Sud Manche avec les partenariats : Ville de Granville, Communauté de communes du Pays Granvillais,

Conseil général de la Manche, Conseil régional de Basse-Normandie, BPO, Muti et Les Tricots Saint-James.

8ème Festival des coquillages et des crustacés à Granville 

Pour tout savoir sur les actes d’achat

La CCI vient de réactualiser son observatoire du commerce et de la consommation. L’enquête, réalisée en mars 2010 auprès des ménages, permet de connaître le comportement d’achat des ménages du centre et sud Manche. Qu’achètent-ils ? Où ? Comment ? Pour quel montant ? La CCI met son observatoire à la disposition des chefs d’entreprise et des collectivités locales.

[contact] Alexis colin, Tél. 02 33 91 33 25

E mail : [email protected]

Formations courtes pour le tourisme

Les Ateliers du tourisme sont des séances d’information courtes et gratuites, animées par un intervenant conseil. Ils portent aussi bien sur l’aspect réglementaire que commercial (cf. agenda).

[contact] claudine confolent, Tél. 02 33 91 33 83

E mail : [email protected]

Rendez-vous d’affaires de normandie industrie

Le 24 juin 2011, plus de 300 entreprises sont attendues sur Les rendez-vous d’affaires de Normandie avec la possibilité, pour elles, de générer de nouvelles relations d’affaires. Inscription en ligne sur le site www.rendezvous-affaires-normandie.fr

[contact] brigitte Folliot, Tél. 02 33 91 33 89

E mail : [email protected]

Permanence cci

La CCI tient une permanence à Carentan (hôtel de Ville) les mardi et jeudi, de 9 h 30 à 12 h.

[contact] Guylaine Gauquelin, Tél. 02 33 42 74 30

Votre entreprise a de nouvelles coordonnées : prévenez le fichier des entreprises

Changement d’une adresse mail ou d’un numéro de téléphone, création d’un site internet, ces informations intéressent le fichier consulaire de la CCI pour la mise à jour de ses répertoires.

[contact] Adelaïde beloin, Tél. 02 33 91 33 49

E mail : [email protected]

mations d’énergie » (15 novembre), « Comment faire des économies en optimisant votre gestion de l’eau ? » (22 novembre). n

(1) Etat, Région, Europe, fonds de formation.

[contacts]claudine confolent, CCI Centre et Sud Manche – Tél. 02 33 91 33 83

E mail : [email protected] le coutour, CCI de Cherbourg-Cotentin – Tél. 02 3323 32 63

E mail : [email protected] - Site : www.clic-tourisme-normandie.fr

d’adopter de nouveaux comportements qui débu-tent par l’éradication de mauvais réflexes et de choisir un langage beaucoup plus efficace. De formation Sciences Eco (Paris Assas) et Sciences Cognitives (PNL aux USA), il est un expert recon-nu dans le domaine de la formation, notamment sur les thèmes du management, de la cohésion de groupe et de la relation client. n

l’association remet un diplôme aux chefs d’en-treprise qui ont satisfait aux 74 critères du label « Charte qualité commerce-artisanat-services ». n

[contact]Pascaline beau,

CCI de Cherbourg-Cotentin – Tél. 02 33 23 32 20E mail : [email protected]

Plusieurs responsables en ressources humaines ont créé, en 2007, le club Manche Attractivité, avec le soutien de la CCI de Cherbourg-Cotentin. Objectifs : à la problématique d’attractivité socio-économique du territoire, favoriser et ac-compagner le recrutement de salariés dans le département, notamment des profils très qualifiés. Le club (20 adhérents à ce jour) a recruté une personne en contrat de profession-nalisation pour mener à bien le développement du projet et faire adhérer de nouvelles entreprises. n

[contact]Julia le chapelain – Club Manche Attractivité Tél. 02 33 23 32 30 - E mail : [email protected]

site : www.jobmanche.fr

Du 22 au 26 novembre, des chefs d’entreprise iront à la rencontre de lycéens et étudiants dans leurs établissements. Cette 5ème Semaine du goût d’en-treprendre (1) contribuera à démythifier l’univers de l’entreprise et valoriser l’entrepreneuriat. n

(1) les deux CCI de la Manche, Chambre de métiers et de l’artisanat, Chambre d’agriculture.

[contacts]catherine Josselin, CCI Centre et Sud Manche – Tél. 02 33 91 33 91

Florence Héroult, CCI de Cherbourg-Cotentin – Tél. 02 33 23 32 67

5ème Semaine du goût d’entreprendre

Club Manche attractivité

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CherbourgCotentin

AGPlA• 17 novembre et 15 décembre, de 9 h à 12 h

Avocats• 4 et 18 novembre, 2,16 et 30 décembre de 14 h à 17 h

chambre de métiers • Réunions d’information « install’ info » pour les futurs artisans : 2 novembre et 6 décembre de 14 h à 16 h 30

• Rendez-vous individuels : 15 novembre et 20 décembre de 14 h à 16 h 30

egée• Les lundis et jeudis de 9 h 30 à 10 h 30

experts comptables• 9 novembre et 7 décembre de 13 h 30 à 17 h 15

notaires• 8 novembre et 6 décembre de 10 h 30 à 12 h 30

Rsi• 1er mercredi du mois de 14 h à 16 h 30 et le 3ème jeudi du mois de 9 h 30 à 12 h

➜ p e r m a n e n c e s C C I d e C h e r b o u r g - C o t e n t i negée• Assistance et conseil des entreprises (Avranches, Coutances, Granville, Mortain, Saint-Hilaire-du-Harcouët) : lundi et jeudi, 9 h 30 à 11 h 30, sur rendez-vous.[contact] Gaëlle olive, CCI, Tél. 02 33 91 33 57 E mail : [email protected]

Rsi• 4ème mardi du mois, de 10 h à 12 h. Tél. 02 31 85 23 35

Cet été, le dispositif Alizé Manche (1) a été reconduit pour une 3ème période (2010-2012), et rejoint par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Son origina-lité et sa valeur ajoutée sont l’aide en compétences apportées par les grandes entreprises. Celles-ci met-tent en effet à la disposition des entreprises, le plus souvent des TPE, un cadre ou un technicien pour les aider dans la mise en œuvre de leur projet, gra-cieusement et sur plusieurs jours. Les domaines sont étendus : ressources humaines, formation, gestion et finances, nouvelles technologies, études commer-ciales et marketing, environnement, qualité, achats, exportation, organisation de la production… n

(1) La CCI Centre et Sud Manche est opérateur local du dispositif « Actions locales interentreprises en zone d’emplois ».

[contacts]Vincent laguette, CCI Centre et Sud Manche – Tél. 02 33 91 33 84

E mail : [email protected] - François dublaron, CCI de Cherbourg-Cotentin Tél. 02 33 23 32 23 - E mail : [email protected]

Succès de Fête z’escale à Cherbourg 

Suite au succès de la première édition de Fête z’escale, la CCI de Cherbourg-Cotentin et ses partenaires (1) se sont à nouveau mobilisés pour offrir un programme d’animations dans les rues du centre-ville à l’occasion des escales de pa-quebots : le Celebrity Constellation et le Kristina Katarina. Musique, danse, spectacles de rues, exposition de véhicules et restauration en plein air ont donné à la ville un air de fête. Sur les places, les artistes peintres, amateurs et profes-

➜ l ’ a g e n d aNovembreJeudi 18Petits déjeuners RH« L’OPCA et l’entreprise »8 h 30, CCI de Cherbourg-Cotentin[contact] nicolas doraphé, Tél. 02 33 23 32 56

Jeudi 18 et vendredi 19Formation « les basesde la comptabilité »9 h à 17 h 30, Espace Createk[contact] camille Picard, Tél. 02 33 23 32 09

DécembreJeudi 2club export« Justification de l’origine : les changements à venir »17 h 30, CCI à Agneaux[contact] François dublaron, Tél. 02 33 23 32 23

mardi 7club créateursCycle communication, 2e partie19 h 15, CCI de Cherbourg-Cotentin[contact] camille Picard, Tél. 02 33 23 32 09

Jeudi 9Petits déjeuners RH« Stress au travail : les risques psycho-sociaux »8 h 30, CCI de Cherbourg-Cotentin[contact] nicolas doraphé, Tél. 02 33 23 32 56

mardi 14club sécurité du cotentinDiner débat « Document unique : retours d’expériences »19 h[contact] François dublaron, Tél. 02 33 23 32 23

Pour toutes ces permanences, l’inscription est obligatoire auprès de l’espace Createk

[contact] corinne bled, Tél. 02 33 23 32 33 E mail : [email protected]

Les 25 et 26 septembre, une vingtaine d’entreprises de la

Manche a participé au 20ème Trophée des entreprises. Cette

régate inter entreprises, orga-nisée par la CCI Centre et Sud

Manche et le concours technique du Yacht Club de Granville, offre un moment privi légié et convivial d’échanges sur mer et à terre. Prévadiès a remporté le trophée « Course au large » et Agrial celui dans la caté-gorie « Croisière ». Le tro-phée de la communication a été décerné à Daltoner qui a contribué avec ori-ginalité à l’animation fes-tive du week-end. n

La CCI Centre et Sud Manche et le Comité de liaison interconsulaire proposent des journées de formation au e-tourisme. 35 % des Français réservent en ligne leurs déplacements (soit plus de 10 millions de per-sonnes) et cette tendance s’accroît. Le 8 novembre « Google analytics : analyser l’audience de votre

site pour plus d’efficacité » et le 13 décembre, « E-réputation : que disent vos clients de l’accueil que vous leur avez réservé ? ». Financement OPCA ou contribution de 30 € par formation. n

[contact]clic, Tél. 02 31 54 40 05 – E mail : [email protected]

20ème Trophée des entreprises 

Dans Alizé, les grandes entreprises aident les petites

La CCI de Cherbourg-Cotentin, en partenariat avec l’échangeur de Basse-Normandie, organise les après-midi Touris’TIC pour aider les profession-nels du tourisme à entrer dans la révolution du e-tourisme. Ces réunions pratiques et gratuites pro-posent d’aborder des thématiques spécifiques à

Après-midi Touris’TICLes formations e-tourisme dans la Manche

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Actualité

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Centre et Sud Manche

notaires• 8 novembre et 6 décembre de 10 h 30 à 12 h 30

Rsi• 1er mercredi du mois de 14 h à 16 h 30 et le 3ème jeudi du mois de 9 h 30 à 12 h

egée• Assistance et conseil des entreprises (Avranches, Coutances, Granville, Mortain, Saint-Hilaire-du-Harcouët) : lundi et jeudi, 9 h 30 à 11 h 30, sur rendez-vous.[contact] Gaëlle olive, CCI, Tél. 02 33 91 33 57 E mail : [email protected]

Rsi• 4ème mardi du mois, de 10 h à 12 h. Tél. 02 31 85 23 35

Adie• Tous les mardis après-midi, sur rendez-vous. Tél. 02 31 82 55 55

cil manche• 2ème lundi du mois, de 9 h 30 à 12 h• 4ème lundi du mois, de 14 h à 16 h 30.[contact] bruno sébire, Tél. 02 33 88 62 75

inPi• De 14 h à 18 h23 novembre à Agneaux18 janvier à Granville[contact] Vincent chapelain, CCI - Tél. 02 33 91 33 48 E mail : [email protected]

Novembremardi 2« La prospection commerciale par courrier électronique »9 h 30, CCI à Granville[contact] Vincent chapelain, Tél. 02 33 91 33 48

Jeudi 4Atelier du tourisme« Réussir votre animation de camping pour optimiser votre chiffre d’affaires et fidéliser la clientèle. »15 h, CCI à Granville[contact] claudine confolent, Tél. 02 33 91 33 83

Jeudi 18« Comment répondre aux marchés publics »9 h 30, CCI à Agneaux[contact] Gérard de saint-denis, Tél. 02 33 91 33 41

Jeudi 25Atelier du tourisme« Comment vous faire référencer dans les guides gastronomiques et/ou touristiques ? »15 h, CCI à Granville[contact] claudine confolent, Tél. 02 33 91 33 83

DécembreJeudi 2club export« Justification de l’origine : les changements à venir »17 h 30, CCI à Agneaux[contact] Anne-lise Fer, Tél. 02 33 91 33 86

mercredi 9Atelier du tourisme« Utiliser les produits d’entretien écologiques : intérêts et solutions »14 h 30, CCI à Granville[contact] claudine confolent, Tél. 02 33 91 33 83

lundi 13club logistique« Mesurer sa performance logistique »17 h, CCI à Cherbourg-Octeville[contact] Anne-lise Fer, Tél. 02 33 91 33 86

Actualité

(1) La CCI Centre et Sud Manche est opérateur local du dispositif « Actions locales interentreprises en zone d’emplois ».

[contacts]Vincent laguette, CCI Centre et Sud Manche – Tél. 02 33 91 33 84

E mail : [email protected] - François dublaron, CCI de Cherbourg-Cotentin Tél. 02 33 23 32 23 - E mail : [email protected]

compétences en Temps Partagé, • Jeudi, de 9 h à 11 h, à Agneaux, sur rendez-vousTél. 02 33 91 33 91 - Site : www.ctpbn.com

Succès de Fête z’escale à Cherbourg 

Suite au succès de la première édition de Fête z’escale, la CCI de Cherbourg-Cotentin et ses partenaires (1) se sont à nouveau mobilisés pour offrir un programme d’animations dans les rues du centre-ville à l’occasion des escales de pa-quebots : le Celebrity Constellation et le Kristina Katarina. Musique, danse, spectacles de rues, exposition de véhicules et restauration en plein air ont donné à la ville un air de fête. Sur les places, les artistes peintres, amateurs et profes-

sionnels avaient installé leur chevalet dans les rues pour laisser libre cours à leur imagination. Un véritable succès avec 115 commerces ou-verts qui laisse augurer d’autres éditions. Les prochains dimanches d’escale sont prévus les 14 août et le 11 décembre 2011. n

(1) Ville de Cherbourg-Octeville, office de tourisme de Cherbourg-Cotentin, association Cap Val de Saire,

Union Cherbourg-Commerces, La Presse de la Manche, France Bleu Cotentin et le Crédit Mutuel.

Pour toutes ces permanences, l’inscription est obligatoire auprès de l’espace Createk

[contact] corinne bled, Tél. 02 33 23 32 33 E mail : [email protected]

régate inter entreprises, orga-nisée par la CCI Centre et Sud

Manche et le concours technique du Yacht Club de Granville, offre un moment privi légié et convivial d’échanges sur mer et à terre. Prévadiès a remporté le trophée « Course au large » et Agrial celui dans la caté-gorie « Croisière ». Le tro-phée de la communication a été décerné à Daltoner qui a contribué avec ori-ginalité à l’animation fes-tive du week-end. n

site pour plus d’efficacité » et le 13 décembre, « E-réputation : que disent vos clients de l’accueil que vous leur avez réservé ? ». Financement OPCA ou contribution de 30 € par formation. n

[contact]clic, Tél. 02 31 54 40 05 – E mail : [email protected]

20ème Trophée des entreprises 

La CCI de Cherbourg-Cotentin, en partenariat avec l’échangeur de Basse-Normandie, organise les après-midi Touris’TIC pour aider les profession-nels du tourisme à entrer dans la révolution du e-tourisme. Ces réunions pratiques et gratuites pro-posent d’aborder des thématiques spécifiques à

l’utilisation d’internet : « Les outils Google » le 25 novembre, « Communiquer et gérer ses relations clients » le 14 décembre. n

[contact]carole le coutour, CCI de Cherbourg-Cotentin - Tél. 02 33 23 32 63

E mail : [email protected]

Après-midi Touris’TIC

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Manager, ça s’apprendRecruter, organiser le travail, animer et motiver une équipe… Le management des hommes influe largement

sur la performance de l’entreprise, notamment en période de crise ou de forte croissance. Les CCI de

la Manche proposent des outils de formation pour aider les dirigeants à endosser ce rôle complexe,

qui requiert à la fois savoir-faire et savoir-être.

la Coupe du Monde l’a prouvé cet été. S’entou-rer d’équipiers ou de

collaborateurs, aussi talen-tueux soient-ils, n’est pas la garantie d’honorer un objec-tif. Dans le sport comme dans l’entreprise, le management, c’est-à-dire la capacité à mo-biliser les compétences et à en accompagner le dévelop-pement, joue un rôle clé dans la performance d’une équipe. Manager des hommes sup-pose un véritable savoir-faire. Les premières expériences

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Dossier

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« Le manager n’a pas une équipe à son service. Il doit être

au service de son équipe. »

Franck leclercq et les cadres de son entreprise.

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la Coupe du Monde l’a prouvé cet été. S’entou-rer d’équipiers ou de

collaborateurs, aussi talen-tueux soient-ils, n’est pas la garantie d’honorer un objec-tif. Dans le sport comme dans l’entreprise, le management, c’est-à-dire la capacité à mo-biliser les compétences et à en accompagner le dévelop-pement, joue un rôle clé dans la performance d’une équipe. Manager des hommes sup-pose un véritable savoir-faire. Les premières expériences

sont parfois difficiles, d’au-tant qu’aucun diplôme ne pré-pare réellement à endosser ce rôle complexe. Et pour les chefs d’entreprise expérimen-tés, le savoir-faire en matière de management est d’autant plus crucial en période de crise ou de forte croissance, sous pression et le nez dans le guidon. Prendre du recul, recourir au conseil ou à la formation, partager son ex-périence avec d’autres chefs d’entreprise peut s’avérer né-cessaire pour (ré)apprendre à

écouter, diriger et motiver son personnel.

Donner envie

Manager , c ’es t donner d’abord l’envie à ses collabo-rateurs de fournir le meilleur d’eux-mêmes. Pour Jean-Pierre Guillo, créateur et président du groupe Records Consul-tants, spécialisé dans la straté-gie et le management auprès des chefs d’entreprise, no-tamment dans le cadre du ré-seau Plato (lire encadré p10),

« Jouer la transparence »Depuis dix ans, l’Ecole des Managers de la Chambre régionale de commerce et d’industrie de Basse-Normandie prépare les repreneurs d’entreprise à endosser leur nouveau rôle. Un parcours de formation de 14 mois qu’a suivi Laurent Morteyrol avant de reprendre, en 2009, les rênes de l’entreprise Houssard Mobilier (60 salariés) à Avranches. « Au fil de ma carrière, j’avais déjà gravi pas mal d’échelons dans le management, mais j’avais besoin de mieux connaître les rouages de la gestion d’une entreprise. Cela m’a ainsi permis de mettre en place des tableaux de bord. Sur le plan du personnel, l’Ecole des Managers m’a apporté la connaissance nécessaire en terme de réglementation sociale. Avec mon associé, Patrice Lefel, nous avons mis en place une Dé-légation Unique du Personnel avec laquelle nous nous réunissons chaque mois pour évoquer des points particuliers, le carnet de commandes, les perspectives… Elle est alors suivie d’une réunion mensuelle, elle aussi, avec l’ensemble du personnel où nous évoquons la même chose de manière moins technique mais de façon à informer tous les salariés de la situation de l’entreprise, que les nouvelles soient bonnes ou mauvaises ». Laurent Morteyrol s’attelle à jouer la carte de la transparence, avec l’art et la manière de dire les choses. « Il est facile de rendre une équipe pessimiste lorsque le tableau se noircit. Ma position, c’est comme celle d’un entraîneur de foot qui doit donner à ses équipiers la bonne combinaison, leur montrer le cap, les amener à donner le meilleur d’eux-mêmes. Trouver les mots, en temps de crise, pour les rassurer. Leur montrer qu’on est là pour enrichir l’entreprise et permettre aux salariés d’être attachés à l’entreprise. Dans la gestion des conflits, être là pour réconforter les gens qui peuvent douter de leurs capacités, leur permettre de se sentir valorisés ».« Je ne suis pas sorti de l’Ecole des Managers avec toutes les recettes mais avec une bonne connaissance des risques, conclut-il. Le métier de chef d’entreprise en comporte beaucoup vis à vis de vous-même, de votre famille, de la vie de tous vos collaborateurs. Quand vous êtes responsable de leur travail, vous l’êtes en partie aussi de leur bien-être ». Une reconnaissance quant à elle bien difficile à obtenir.

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Laurent Morteyrol / Houssard Mobilier à Avranches

Gonzague lebrun, formateurau groupe FIM.

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« la motivation est un moteur extrêmement puissant ». Pourvu qu’on l’alimente suffisamment en carburant. « La recon-naissance en est le meilleur moteur », poursuit-il. « Vous connaissez le dicton ? « Aime-moi ou déteste-moi, mais recon-nais-moi ». L’indifférence, c’est le pire ». La reconnaissance s’entretient dans les plus petits actes du quotidien. Elle commence ne serait-ce que par un « bon-jour » tous les matins. Elle est tantôt le constat d’un tra-vail bien fait qui mérite un « bravo », tantôt le fait d’ex-primer les progrès qu’il reste à réaliser. Dans tous les cas, les mots ont leur importance. Intervenant au groupe FIM, l’institut de formation des CCI de la Manche, Gonzague Le-brun souligne la nécessité de développer une énergie posi-tive : « nous n’avons pas un problème à régler, mais une solution à trouver », cite-t-il en exemple. « La reconnais-sance est une source de mo-tivation plus importante que l’argent », assure Jean-Pierre Guillo.

Des objectifs et des moyens

Motiver son équipe et l’accom-pagner vers la réussite, c’est aussi lui donner les moyens d’atteindre ses objectifs. « La culture du résultat est très ancrée, celle du « comment y parvenir » doit être déve-loppée », estime Jean-Pierre Guillo.« Suivant le niveau de com-pétences et de motivation, les modes de management doivent être adaptés : directif, explicatif, concertatif ou délé-

gatif », explique Gonzague Le-brun. Déléguer est une nécessi-té. Il est aussi un exercice diffi-cile qui demande préparation et méthode. Le processus de délégation doit toujours com-mencer par une analyse de sa propre mission. L’objectif peut être, pour le manager, de ga-gner du temps, mais aussi de permettre à un collaborateur de monter en puissance pro-fessionnellement ou de se re-motiver.Dans tous les cas, « le mode de management suppose une bonne évaluation de chacun de ses collaborateurs, d’où la nécessité de mettre en place des entretiens réguliers », poursuit Gonzague Lebrun.« Donner à ses collaborateurs une vision très claire du travail à accomplir est la première règle », rappelle le formateur. Mais cela ne suffit pas. « Avec les entreprises que j’accom-pagne, j’insiste sur la nécessité pour le manager de construire avec ses collaborateurs les outils qui vont permettre d’at-teindre les objectifs », souligne Jean-Pierre Guillo. Un travail de concertation, d’écoute et d’échanges qui porte ses fruits. « J’ai déjà vu une entre-prise voir son chiffre d’affaires doubler grâce à cela ! », as-sure-t-il. Ces outils peuvent être élaborés dans le cadre d’une charte ou d’une démarche

qualité qui vont cadrer les règles dans l’entreprise. Charge alors au manager de savoir les faire respecter dans la durée.

Cadrer et recadrer 

C’est l’une des difficultés du ma-nager. Recadrer ses collabora-teurs lorsque ceux-ci franchissent les limites du règlement imposé n’est pas toujours simple. Voire très compliqué lorsque la rela-tion entre le manager et le ma-nagé est en plus chargée d’af-fect. C’est le cas, notamment, dans les entreprises familiales ou lorsque le chef d’entreprise cherche à se faire aimer. « En cas de dérive d’un des collabo-rateurs, le chef d’entreprise ou d’équipe doit absolument signa-ler qu’il l’a constatée, souligne Gonzague Lebrun. Un entretien

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Réunions PlatoLe management est un des thèmes largement évoqué lors des réunions men-suelles du réseau Plato. Ces réunions mensuelles (programmées en début d’année) ont pour objectif d’échanger et de débattre sur les thèmes préa-lablement définis par le groupe. L’intervention d’experts peut venir enrichir les sujets abordés.Contacts : CCI Centre et Sud Manche, Vincent Chapelain (industrie et services aux entreprises), tél. 02 33 91 33 48 / Alexis Colin (commerce et services à la personne), tél. 02 33 91 33 18 / CCI de Cherbourg-Cotentin, Martine Lebran (industrie et services à l’industrie), tél. 02 33 23 32 35 / Pascaline Beau (commerce et tourisme), tél. 02 33 23 32 20. Jean-Paul Guillo, président

du groupe Records Consulting.

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« Être à l’écoute des collaborateurs »Philippe Moutel est à la tête de 17 agences SIM Travail Temporaire (70 collaborateurs), réparties sur la Normandie et l’Ile-de-France, dont celle de Saint-Lô. Si l’homme n’est pas toujours facile à joindre, c’est qu’il passe une grande partie de son temps à aller à la rencontre de ses collaborateurs. « Nous avons des échanges permanents », dit-il. Partager l’information, recueillir celle de ses collaborateurs sur le terrain, identifier leurs difficul-tés… Philippe Moutel a appris à développer son sens de l’écoute pour motiver ses équipes. « Bien souvent face à une difficulté, mes collabo-rateurs ont eux-mêmes les solutions. Mon rôle est de les accompagner dans leur mise en œuvre ». Cette nécessité d’apprendre à écouter, Philippe Moutel en a pris toute la mesure au fil des conférences organisées par l’Association Progrès du Ma-nagement Manche, qui compte aujourd’hui une cinquantaine de membres. Depuis près d’une quinzaine d’années, elle réunit une fois par mois des chefs d’entreprise autour de thématiques et de partage d’expériences sur des pro-blématiques liées au management et au développement personnel. « Cela permet de prendre du recul et de se sentir moins seul, confie-t-il. On se rend d’ailleurs compte que nous avons à peu près tous les mêmes préoccupations ».

ILS ONT APPRIS A…

ILS ONT APPRIS A…

Philippe Moutel / Sim Travail Temporaire à Saint-Lô

Philippe moutel, est à la tête de 17 agences SIM Travail Temporaire.

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Votez en 4 gestesSélectionner vos candidats et insérer le(s) bulletin(s) de vote

dans la petite enveloppe.

Numéro spécial

Du 25 novembre au 8 décembre 2010

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VOTEZ !

Élections CCISupplément du journal Perspectives n°29

Le vote s’effectue uniquement par correspondance. Comment élire la nouvelle assemblée ? Réponses.

Fermer l’enveloppe et signer au dos (l’absence de signature entraînera obligatoirement l’annulation du vote).

Poster l’enveloppe T dès le 25 novembre sans l’affranchir (dernier délai : 8 décembre 2010, avant la levée du courrier,

le cachet de la poste faisant foi).

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Du 25 novembre au 8 décembre, les élections consulaires vont désigner pour cinq ans une nouvelle équipe à la tête de chacune des chambres de commerce et d’industrie de la Manche (CCIT), mais aussi et c’est nouveau,les représentants de la CCI de région de Basse-Normandie (CCIR).

Qu’est-ce qui change ? La loi du 23 juillet 2010 réforme l’organisation du réseau consu-laire pour accroître son efficacité au service des entreprises.

Renforcement de l’échelon national et des échelons régio-naux, mutualisation des structures, adaptation des missions au service des entreprises et mise en place d’une fiscalité unique régionale, sans abandonner la proximité territoriale des Chambres, essence même de leur légitimité.

Pourquoi voter ? • Pour donner la plus grande légitimité aux futurs élus. • Pour leur permettre de faire entendre la voix des entreprises. • Pour les aider à peser sur les questions portant sur le développement économique et sur l’aménagement de la région, et donc du département de la Manche.

Qui fait quoi ? • Les membres de la CCI de régionLa chambre de commerce et d’industrie de région définit la stratégie régionale du réseau ; elle perçoit la ressource fiscale et la redistribue aux CCI territoriales ; elle établit le schéma directeur régional (notamment la carte consu-laire) et adopte des schémas sectoriels définissant l’organi-sation du réseau pour ses principales missions (formation, services aux entreprises, international, développement durable, …) ; elle assure des fonctions d’appui juridique et d’audit ainsi que de soutien administratif dans la gestion des ressources humaines, de la comptabilité, de la commu-nication et des systèmes d’information.

• Les membres de la CCI territoriale La chambre de commerce et d’industrie territoriale garantit une relation de proximité avec les entreprises locales pour faire remonter leurs besoins et veiller à ce que les décisions prises tiennent compte de leur quotidien ; elle renforce ses relations avec les collectivités locales pour travailler avec elles de façon prospective et favoriser un aménagement du territoire équilibré.

Pourquoi voter ?

Qu’est-ce qui change ?

Nouveautés• Les représentants de la chambre de commerce et d’industrie de région sont désormais élus au suffrage universel par les chefs d’entreprise.

• Les groupes de candidats comportent des membres qui se présen-tent pour siéger à la fois à la CCIR et à la CCIT, et des membres qui se présentent pour siéger uniquement à la CCIT.

• Tout candidat à l’élection de membre de la CCIR se présente avec un suppléant et compose un binôme. Important : rayer le nom d’un candidat au sein d’un binôme entraine la suppression du titulaire et du suppléant, et par là même, celle du candidat à la CCIT.

InfoL’élection des délégués consulaires, qui sont chargés d’élire les juges aux tribunaux de commerce du département, se fait pendant la même période.

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Numéro spécialÉlections CCI

Comment voter ?Uniquement par correspondance : du 25 novembre au 8 décembre (avant la dernière levée du courrier, cachet de La Poste faisant foi).Le scrutin est plurinominal, majoritaire à un tour, par catégorie professionnelle.

RappelsIl n’est pas possible

• De voter avec un autre bulletin de vote que celui (ou ceux) proposé(s) par les candidats.

• De rayer le nom d’un candidat à la CCI de région, au sein d’un binôme, car il entraine la suppression du titulaire et du suppléant, et par là même celle du candidat à la CCI territoriale.

Il est possible • De panacher les listes dans la limite des sièges à pourvoir.

• De mettre des bulletins de vote différents dans l’enveloppe, sous réserve de rayer suffisamment de noms pour respecter le nombre de sièges à pourvoir.

A partir de quand puis-je voter ?

Vous pouvez voter à partir du 25 novembre jusqu’au 8 décembre 2010 (cachet de La Poste faisant foi). N’attendez pas le dernier jour pour voter !

Je suis chef d’entreprise à titre individuel, gérant d’une SARL et président d’une SAS avec des activités diverses. Combien de fois dois-je voter ?

Vous voterez pour les membres titulaires au titre de chacune de vos 3 entreprises, dans la catégorie

où elles sont classées (code APE/NAF), mais pour l’élection des délégués consulaires, vous ne voterez qu’au titre d’une seule entreprise.

Je suis gérant d’une SARL qui a un établissement principal à Cherbourg-Octeville et un établisse-ment secondaire à Granville. Combien de fois dois-je voter ?

Le vote se fait par établissement. Vous voterez donc pour vos deux établissements et recevrez les outils de vote à l’adresse de chacun de vos établissements.

Questions/Réponses

CCI Centre et Sud MancheCommerce : 2 titulaires + 2 suppléantsIndustrie : 3 titulaires + 3 suppléantsServices : 2 titulaires + 2 suppléants

CCI de Cherbourg-CotentinCommerce : 2 titulaires + 2 suppléantsIndustrie : 4 titulaires + 4 suppléantsServices : 2 titulaires + 2 suppléants

À la CCI de région de Basse-Normandie, les représentants qui siègeront, ainsi que leurs suppléants...

… et les autres membres qui siègeront avec eux dans les CCI territoriales.

CCI Centre et Sud MancheCommerce : 4 membres Industrie : 7 membres Services : 3 membres

CCI de Cherbourg-CotentinCommerce : 3 membres Industrie : 6 membres Services : 3 membres

InfoL’élection des délégués consulaires, qui sont chargés d’élire les juges aux tribunaux de commerce du département, se fait pendant la même période.

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Votez en 4 gestes11

Sélectionner vos candidats et insérer le(s) bulletin(s) de vote dans la petite enveloppe.

22Glisser la petite enveloppe de vote dans l’enveloppe T.

Numéro spécial

Du 25 novembre au 8 décembre 2010

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VOTEZ !

Élections CCINuméro spécial

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33Fermer l’enveloppe et signer au dos

(l’absence de signature entraînera obligatoirement l’annulation du vote).

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Poster l’enveloppe T dès le 25 novembre sans l’affranchir (dernier délai : 8 décembre 2010, avant la levée du courrier,

le cachet de la poste faisant foi).

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gatif », explique Gonzague Le-brun. Déléguer est une nécessi-té. Il est aussi un exercice diffi-cile qui demande préparation et méthode. Le processus de délégation doit toujours com-mencer par une analyse de sa propre mission. L’objectif peut être, pour le manager, de ga-gner du temps, mais aussi de permettre à un collaborateur de monter en puissance pro-fessionnellement ou de se re-motiver.Dans tous les cas, « le mode de management suppose une bonne évaluation de chacun de ses collaborateurs, d’où la nécessité de mettre en place des entretiens réguliers », poursuit Gonzague Lebrun.« Donner à ses collaborateurs une vision très claire du travail à accomplir est la première règle », rappelle le formateur. Mais cela ne suffit pas. « Avec les entreprises que j’accom-pagne, j’insiste sur la nécessité pour le manager de construire avec ses collaborateurs les outils qui vont permettre d’at-teindre les objectifs », souligne Jean-Pierre Guillo. Un travail de concertation, d’écoute et d’échanges qui porte ses fruits. « J’ai déjà vu une entre-prise voir son chiffre d’affaires doubler grâce à cela ! », as-sure-t-il. Ces outils peuvent être élaborés dans le cadre d’une charte ou d’une démarche

qualité qui vont cadrer les règles dans l’entreprise. Charge alors au manager de savoir les faire respecter dans la durée.

Cadrer et recadrer 

C’est l’une des difficultés du ma-nager. Recadrer ses collabora-teurs lorsque ceux-ci franchissent les limites du règlement imposé n’est pas toujours simple. Voire très compliqué lorsque la rela-tion entre le manager et le ma-nagé est en plus chargée d’af-fect. C’est le cas, notamment, dans les entreprises familiales ou lorsque le chef d’entreprise cherche à se faire aimer. « En cas de dérive d’un des collabo-rateurs, le chef d’entreprise ou d’équipe doit absolument signa-ler qu’il l’a constatée, souligne Gonzague Lebrun. Un entretien

de recadrage est alors indispen-sable, et doit parfois, si la dérive se répète volontairement, être accompagnée d’une sanction proportionnelle à la dérive ». Imposer le respect dans l’en-treprise est fondamental. Cela requiert du charisme, un grand

sens de l’écoute et une bonne dose d’affirmation de soi. « Tout le monde n’est pas fait pour manager, rappelle Gon-zague Lebrun. Il fut une époque où l’on nommait managers des employés en interne au seul titre qu’il fallait les faire évoluer.

Heureusement, les choses chan-gent. Les nouveaux managers le comprennent : « Le manager n’a pas une équipe à son ser-vice, conclut Gonzague Lebrun. Il doit être au service de son équipe ». n

Dossier

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« Accompagner mes chefs d’équipe dans la prise de responsabilités »

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Franck Leclercq / Chantier naval Chantereyne à Cherbourg-Octevillelaurent morteyrol,

directeur général de l’entreprise Houssard Mobilier à Avranches, a suivi la formation

de l’Ecole des Managers de Basse-Normandie.

Co-dirigeant d’une entreprise de 500 salariés dans le BTP à Nantes, Franck Leclercq a décidé de changer de cap il y a trois ans en rachetant la PME Chantier naval Chantereyne à Cherbourg-Octeville. « Juste un an avant la crise », commente-t-il. Et avec une autre difficulté : le départ d’un de ses salariés à un poste clé, celui de chef d’atelier. « J’avais besoin de pouvoir me reposer sur quelqu’un qui maîtrisait le savoir-faire, explique-t-il. J’ai donc choisi de pro-mouvoir quelqu’un en interne avec les risques que cela comporte ». Manager une équipe ne s’improvise pas. Une formation modulaire (à raison de quelques heures par semaine) au groupe FIM, le centre de formation des CCI de la Manche, a permis à Vin-

cent Mauger d’acquérir les bases du management. « C’était indispensable pour lui de prendre conscience des règles à adopter, souligne Franck Leclercq, mais pas suffisant. Il a ensuite fallu que nous travaillions ensemble et au quotidien pour que s’instaure un véritable échange entre lui et moi. Dans mes précé-dentes fonctions, il suffisait que je demande quelque chose pour l’obtenir. Mais le rôle du manager n’est pas le même dans un grand groupe et dans une PME de 19 salariés. J’ai dû revoir ma façon de fonc-tionner. J’ai compris qu’il fallait que j’accompagne davantage mes collaborateurs pour qu’ils prennent le maximum de responsabilités. Pour les mener à cela, il faut d’abord fixer des règles claires, ne pas

se contenter de les dire mais aussi les écrire. C’est important pour que chacun ait une vision précise du contour de ses missions. Et quand le marché monte en pression, il ne faut pas hésiter à réécrire ses règles, l’objectif étant que chacun parvienne à repousser ses limites, mais toujours dans son rôle. Il est hors de question que je sois au four et au moulin. Entre l’atelier de réparation, la vente des bateaux et nos trois magasins à Cherbourg-Octeville, Granville et Barneville-Carteret, je dois déléguer mais être au courant de tout. J’ai des réunions hebdomadaires avec chacun des chefs d’équipe. Aujourd’hui, grâce aux tableaux de bord que nous avons mis en place, le partage des informations fonctionne bien ».

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Industrie Commerce

l’écologie est une idée dans l’air du temps. Cer-tains chefs d’entreprise en

ont même fait leur marque de fabrique. Moins simple qu’il n’y parait, “devenir une en-treprise écologique ne se fait pas en quelques mois, explique Florence Blanchet, gérante de la SAS Blanchet installée à Avranches. C’est une démarche volontariste à la base.” Leader français de l’emballage en bois naturel, la société re-cycle, depuis une quinzaine d’années déjà, la plupart de ses déchets - encre, papier, métaux, plastique - et a mis en place des démarches santé et sécurité pour ses employés. Elle utilise par ailleurs des encres à l’eau, une pompe à chaleur... “Nous menons une véritable politique de développement durable”, précise la responsable.En 2004, les produits ont ob-tenu l’écocertification PEFC, une labellisation garantissant qu’au moins 70 % du bois utilisé pro-vient d’arbres qui seront rempla-cés. “Cette démarche demande

un certain temps car il nous a fallu revoir notre manière de nous approvisionner. Mais c’est une garantie à long terme de ne pas voir notre matière première s’épuiser.” Aujourd’hui, l’entre-prise justifie que 97 % du bois qu’elle utilise est replanté. Elle vise les 100 % pour l’année à venir. L’étiquette écologique est de-venue une force de vente. “ C’est l’argument principal de nos commerciaux. Et de plus en plus, il y a une attente de la part de la clientèle.” Tant et si bien que l’entreprise fait régulière-ment évoluer ses produits pour en améliorer la performance écologique. “ Nous avons, par exemple, créé une boîte easy clip en 2004 qui ne nécessite plus de cerclage en plastique. ” Difficile cependant de mesurer avec précision l’impact d’une telle politique.

Un véritable rôle pédagogique

Les liens entre écologie et vente sont plus directs pour

Claire Troadec qui commercia-lise depuis un an des articles écologiques de puériculture, dont notamment des couches lavables, via sa boutique « Au Claire de la terre ». L’idée lui est venue devant l’intérêt porté par d’autres mamans devant les couches de sa fille. Claire Troadec s’est immiscée sur ce marché non par opportunisme mais par conviction. “ Mon ob-jectif au départ était de créer une association car je voulais surtout sensibiliser les parents à ces produits écologiques et économiques.” L’association existant déjà sur Cherbourg-Octeville, elle se décide pour la création d’une entreprise. Après un an d’exercice, son bilan compte environ une cin-quantaine de clients par mois. Des résultats liés à un investis-sement personnel important. En partenariat avec l’associa-tion “Bulle de bébé”, elle orga-nise réunions d’information et ateliers pratiques auprès des familles et des professionnels. La difficulté : générer sans cesse de nouveaux clients.

Modulables selon les âges, les couches lavables ne nécessitent qu’un seul achat de la part des parents, à la naissance de l’en-fant. L’entreprise se développe et pousse la démarche encore plus loin puisqu’Au Claire de la terre se lance maintenant dans la fabrication de ses propres modèles de couches lavables. En septembre, démarreront les premiers tests en partenariat avec l’entreprise Saint-James qui s’est portée volontaire pour parrainer ce jeune projet dans le cadre du programme Alizé. Actuellement, il n’existe que trois producteurs d’importance en France et seulement 3 % des bébés sont équipés contre 8 % en Angleterre. Un marché en développement mais dont les répercussions auront lieu à moyen et long terme. Car l’éco-logie est une histoire d’engage-ment… sur l’avenir. n

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Ecolo, pas seulement sur l’étiquetteDes couches lavables aux bourriches d’huîtres, l’écologie, dans la Manche, s’immisce sur différents marchés. Les chefs d’entreprise lancés dans l’aventure font un véritable pari sur l’avenir, portés par des convictions propres.

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Florence blanchet, gérante de la SAS Blanchet

installée à Avranches.

claire Troadec,

gérante de la boutique

« Au Claire de la terre »

« le développement durable, une politique à moyen et long terme »

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Modulables selon les âges, les couches lavables ne nécessitent qu’un seul achat de la part des parents, à la naissance de l’en-fant. L’entreprise se développe et pousse la démarche encore plus loin puisqu’Au Claire de la terre se lance maintenant dans la fabrication de ses propres modèles de couches lavables. En septembre, démarreront les premiers tests en partenariat avec l’entreprise Saint-James qui s’est portée volontaire pour parrainer ce jeune projet dans le cadre du programme Alizé. Actuellement, il n’existe que trois producteurs d’importance en France et seulement 3 % des bébés sont équipés contre 8 % en Angleterre. Un marché en développement mais dont les répercussions auront lieu à moyen et long terme. Car l’éco-logie est une histoire d’engage-ment… sur l’avenir. n

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Des couches lavables aux bourriches d’huîtres, l’écologie, dans la Manche, s’immisce sur différents marchés. Les chefs d’entreprise lancés dans l’aventure font un véritable pari sur l’avenir, portés par des convictions propres.

e l le n’est pas toujours connue mais quand les entreprises la décou-

vrent, elle effraie. Elle a pour nom REACH (1). C’est en fait un règlement européen de 2006 qui impose aux fabricants, importateurs et utilisateurs en aval de fabriquer, mettre sur le marché, importer et utiliser des substances chimiques non susceptibles d’avoir des effets nocifs pour la santé humaine et l’environnement. La volonté est, à terme, de faire dispa-raître ces produits chimiques dangereux. Ce qui n’est pas une mince affaire pour bon nombre d’entreprises, impac-tées différemment selon leurs statuts (fabricant, utilisatrice, distributrice, importatrice…) ! « Nous sommes là pour aider les entreprises à anticiper les exigences de la réglementa-tion REACH et des réglemen-tations sectorielles (CLP pour l’emballage et l’étiquetage des produits chimiques, jouets, équipements électriques…) d’un point de vue techno-logique », explique Gaëlle Avon, conseillère technolo-gique à la Chambre régionale de commerce et d’industrie (CRCI) de Basse-Normandie. Un programme REACH + a même été mis sur pied avec un site internet (2), piloté par la CRCI, en lien avec les conseillers industrie des CCI bas-normandes. « Il y a d’abord un travail d’informa-tion à faire, puis un diagnostic de l’impact de REACH et des autres réglementations pour l’entreprise, la substitution de produits chimiques ainsi que l’assistance aux recherches

de solutions éco-innovantes. A chaque fois, on travaille main dans la main avec l’entre-prise », poursuit la conseillère. Et les sollicitations sont nom-breuses. Car, selon les cas, l’application varie.

Un véritable rôle pédagogique

Une entreprise peut ainsi im-porter des préparations, fa-briquer des substances et en utiliser d’autres. Il est alors essentiel de déterminer son statut pour chaque substance. A chaque fois, le service de Gaëlle Avon examine avec mi-nutie la demande, renseigne, oriente, fait l’interface entre l’entreprise et des structures

proposant des solutions tech-niques (centres techniques, laboratoires, universités, en-treprises…), qu’elles soient régionales, nationales ou eu-ropéennes.« Notre problématique est de substituer, dans le découpage cuivre, l’acide chromique par un autre produit », résume Phi-lippe Cahours, responsable environnement, qualité et sé-curité chez Mauviel, à Ville-dieu-les-Poêles. Après contact avec la CRCI et d’autres par-tenaires, l’entreprise a élargi sa réflexion à l’ensemble du poste de travail et élabore un projet de nouveaux ateliers. Quant au nouveau produit de substitution, Philippe Cahours l’a maintenant reçu. « Nous

devons le tester d’ici peu et le valider par le process », indique le responsable. Tout cela prend du temps, chez Mauviel comme ai l leurs. D’où l’importance d’anticiper au plus vite l’examen de ses substances chimiques. Quelles qu’elles soient. n

(1) REACH pour « Registration, Evaluation, Authorisation and Restiction of Chemicals » (enregistrement, évaluation, autorisation et

restrictions des substances chimiques).(2) www.reachplus.fr / Le site rappelle les

grandes lignes des réglementations REACH et CLP, présente les démarches de

substitution et d’éco-innovation ainsi que certaines aides financières dont peuvent

bénéficier les entreprises.

Le règlement européen REACH oblige les entreprises à répertorier les substances chimiques qu’elles utilisent.

En Basse-Normandie, les CCI sont fortement mobilisées pour répondre aux demandes.

REACH : la réglementation qui s’impose

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

« Aider les entreprises à anticiper »

Florence blanchet, gérante de la SAS Blanchet

installée à Avranches.

Philippe cahours, responsable environnement, qualité et sécurité chez Mauviel. Dans ses mains, le produit de substitution à tester.

« le développement durable, une politique à moyen et long terme »

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Un médiateur de la sous-traitanceUn service « médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance » a été mis en place en Basse-Normandie, à la suite des Etats Généraux de l’Industrie. Il a pour but d’introduire une relation équilibrée entre fournisseur et client tout en instaurant un dialogue pour favoriser la résolution des conflits. La médiation est une démarche simple, gratuite et totalement confidentielle.

[contact] christian Van Puyvelde DIRECCTE de Basse-Normandie - Tél. 02 31 46 50 23 E mail : [email protected] Le commerce de proximité veut recruter

La nouvelle campagne nationale de valorisation des métiers du commerce de proximité (1) est signée « Commerce de proximité. Ma passion, j’en fais mon métier ». Son objectif : inciter les jeunes et leurs parents à considérer ce secteur comme une voie professionnelle d’avenir. Au cœur du dispositif, le site www.metiersducommerce.fr informe sur les métiers, formations, carrières et emplois. Conçu en 3D, il propose une immersion dans cet univers professionnel.

(1) Secrétariat d’état chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services et de la Consommation

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➜ C o m m e r c e I n d u s t r i e S e r v i c e s

etre indépendant ou être salarié. Grande question. La réponse est aujourd’hui

plus facile depuis que les ré-gimes se sont rapprochés. Christophe Lefèvre, du RSI Basse-Normandie, est clair « que vous soyez en entreprise individuelle (auto-entrepre-neur, micro entreprise ou au réel) ou en sarl (associé majo-ritaire), la différence en terme de protection sociale par rap-port au régime des salariés est quasi nulle ». Les retraites de base et complémentaire sont en effet de même niveau, tout comme la protection famille et la protection santé « que ce soit d’ailleurs pour des petits risques ou pour des affections longues durées », poursuit Christophe Lefèvre. La seule grande différence porte sur les délais de carence pour les indemnités journalières. Ils sont de 7 jours pour les indépen-dants (ramené à 3 jours en cas d’hospitalisation) contre 3 jours en moyenne pour les salariés.

Différence de cotisations

En fait, la différence porte es-sentiellement sur les cotisations. « Pour un associé majoritaire de sarl ou cogérant majoritaire, les charges pour assurer sa protec-tion sociale atteignent les 45 %. Si la personne devient salariée de l’entreprise (associé minori-taire ou égalitaire), le taux de cotisation atteint les 55 % (part patronale + part salariale)», ajoute Christophe Lefèvre. Une différence de 10 % qui fait sou-vent pencher la balance vers le statut d’indépendant d’autant

que la couverture est très proche de celle d’un salarié.

La protection des salariés

Si la protection sociale de base ne varie pas selon la hauteur du salaire, il est possible de la compléter. Une complémen-taire prévoyance peut ainsi être contractée. « Mais attention, souligne Serge Binet, respon-sable Urssaf dans la Manche du service des relations extérieures, si cette mesure ne bénéficie pas à l’ensemble d’une catégorie

de l’entreprise, cadres ou non cadres, les sommes versées seront soumises à cotisations (patronales et salariales). Il en est de même pour les retraites supplémentaires (capitalisation) proposées par les compagnies d’assurance et les banques que le chef d’entreprise peut contrac-ter pour ses salariés, générale-ment les cadres.D’autres avantages comme l’in-téressement ou la participation (obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés) peuvent être accordés aux salariés. Ils

ne sont pas liés directement à la protection sociale mais peuvent alimenter des plans d’épargne retraite ou autre. n

La protection sociale des dirigeants et salariésLe chef d’entreprise se pose invariablement la question de sa protection sociale et celle de ses salariés.

Depuis 10 ans, les régimes se sont rapprochés en terme de couverture et de cotisations. Explication.

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« Quel statut pour le conjoint ? »

Patrick et Véronique lemonnier.

La CRAM devient la CARSAT

Depuis le 1er juillet 2010, la CRAM est devenue la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) Normandie. La CARSAT Normandie demeure le référent régional pour le paiement et la préparation de la retraite des salariés du régime général (l’assurance retraite), pour l’accompagnement des assurés malades, accidentés ou handicapés (l’assurance maladie) ainsi que pour la prévention et la tarification des entreprises (l’assurance maladie – risques professionnels).

Véronique Lemonnier Conjoint CoLLaborateurPatrick Lemonnier est pâtissier chocolatier au pied de la cathédrale de Coutances. Depuis 21 ans, sa femme travaille à ses côtés. Mais depuis quelques années, la loi impose l’obligation pour le conjoint de choisir un statut : associé, collaborateur ou salarié. Véronique Lemonnier a choisi d’être conjoint collaborateur. « Nous avons opté pour celui qui comporte le moins de charge. » Si elle avait été en début de carrière, le statut de salarié aurait été étudié avec plus d’attention ; notamment pour des questions de retraite. Mais Véronique Lemonnier a débuté son activité depuis de nombreuses années. « Sans statut, j’ai donc épargné depuis longtemps pour ma retraite ». Mais elle reconnaît que moralement un statut officiel est une reconnaissance. « C’est aussi techniquement plus pratique car en tant que conjoint collaborateur, je dispose désormais de la signature ».

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Plus diReccTe pour les entreprisesQu’est-ce que la DIRECCTE ?La DIRECCTE a été officiellement créée par décret en février 2010 et se met actuellement en place, de manière effective, en Basse-Normandie. La DIRECCTE est le regroupement, en une seule entité, des services de l’Etat en matière d’économie et de travail (excepté le domaine fiscal), à savoir : les directions régionales et départementales du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, les deux services de l’ex-DRIRE du développement industriel et de la métrologie légale, les services de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, du commerce extérieur, du commerce et de l’artisanat, du tourisme et de l’intelligence économique.

Quels sont les avantages de ce regroupement pour les entreprises ?Elles peuvent désormais faire appel à la DIRECCTE pour tous services dont elles ont besoin : développement économique, compétitivité, innovation, commerce international… Elles auront affaire, sur un même site, à l’ensemble de ses interlocuteurs. L’usager ne se posera plus la question de savoir à quelle administration il doit s’adresser.

Quelles sont les missions de la DIRECCTE ?Elle agit dans les champs du développement des entreprises et de l’emploi, l’amélioration de la qualité du travail et des relations sociales, le respect du droit du travail, des règles de la concurrence, de la consommation, etc. Il ne s’agit pas simplement de juxtaposer toutes les missions détenues antérieurement par les différents services de l’Etat, mais de développer les synergies entre ces différentes entités. Concrètement, pour une entreprise en difficulté par exemple, la DIRECCTE suivra à la fois les aspects économiques du dossier, mais aussi juridiques et la problématique de revitalisation du territoire.

Concrètement, où en est aujourd’hui ce regroupement ?Les antennes départementales de la Manche et de l’Orne sont en place. Le regroupement des unités territoriales présentes dans le Calvados sur le site d’Hérouville-Saint-Clair sera effectif en 2011. D’ici à la fin de l’année, nous organiserons des réunions de présentation de la DIRECCTE auprès de nos partenaires (les CCI, notamment), qui répercuteront ces informations auprès des entreprises. n

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➜ e n s e m b l e : i n t e r v i e w e x p r e s s • g r o u p e f i m • c r é a t i o n d ’ e n t r e p r i s e s • E n b r e f

Interview Express Groupe FIM

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

Rémy bréfortdirecteur de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du Travail et de l’emploi (diReccTe)

En bref

Responsable du développement commercialUne nouvelle formation Bac + 3À Agneaux, le groupe FIM vient d’ouvrir une formation de responsable du développement commercial. Un atout pour les entreprises à la recherche de commerciaux autonomes, capables de mettre au point plans d’actions et stratégies commerciales.

le catalogue du groupe FIM s’enrichit encore cette année, avec

une nouvelle formation en un an de responsable du développement commercial. Elle s’est ouverte à Agneaux à la rentrée, en octobre. Dispensée en alternance - une semaine en centre de formation, trois semaines en entreprise - dans le cadre du Réseau CCI Négoventis, cette formation Bac+3 (enregistrée au RNCP) vise à fournir aux entreprises des commerciaux autonomes dans la négociation, à même de prendre des initiatives commerciales stratégiques. « De ce point de vue, cette formation est en adéquation avec les besoins des entreprises, aussi bien les TPE et PME que les grands groupes, du bassin économique », souligne Sandra Chafia, responsable pédagogique de la formation. Le responsable du développement commercial sera en effet à même d’établir, budgéter et planifier un plan d’actions stratégique, dans tous les secteurs d’activité. « Il sera

aussi capable de repérer les décideurs et mener une négociation complexe. Grâce à l’anglais, langue dans lequelle certains cours seront dispensés, ils pourront également réaliser du sourcing à l’étranger, dans les salons ou auprès des fournisseurs… », poursuit la responsable pédagogique. Accessible à partir d’un bac + 2 validé ou d’un niveau bac + 2 complété par deux ans d’expérience professionnelle, la formation de responsable du développement commercial répond aussi à la demande des jeunes qui souhaitaient poursuivre leur cursus après

le BTS. Organisée en quatre blocs de compétences (« Contribuer à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise », « Mener des négociations commerciales complexes », « Manager le développement commercial de son activité » et « Manager son équipe commerciale »), cette formation peut leur permettre d’accéder à des postes évolutifs. « Ils pourront, par exemple, manager une équipe », note Sandra Chafia. Autant de perspectives d’avenir, pour eux comme pour leur entreprise. n

Nouvelle formationUne nouvelle formation « Vendeur conseil en unité commerciale », de niveau Bac est proposée à Granville et Cherbourg-Octeville. Sur un an (fin novembre à mi septembre), elle est ouverte en alternance, en congé individuel de formation, en VAE ou aux demandeurs d’emploi.

[contacts] Cherbourg-Octeville, tél. 02 33 78 86 88

Granville, tél. 02 33 91 21 30

Devenir acheteurUne formation « Acheteur » est proposée à Granville. Elle est ouverte aux jeunes en contrats de professionnalisation, aux demandeurs d’emplois en stage et aux salariés d’entreprise souhaitant se spécialiser dans la fonction achat, et bénéficiant d’une expérience en gestion et commerce. Ces futurs responsables des achats intègreront les entreprises régionales.

[contact] Granville, tél. 02 33 91 21 30

Journée à JerseyUne vingtaine de stagiaires réceptionnistes d’hôtel, serveurs et cuisiniers s’est rendue à Jersey le 29 septembre avec leurs enseignants. Objectif : inciter les futurs salariés à s’ouvrir à l’international, découvrir des techniques et une approche client différentes. Cette journée aura également permis aux promotions granvillaises de mieux se connaître.

[contact] Granville, tél. 02 33 91 21 30

sandra chafia, responsable pédagogique et Annie leroux, responsable du site du groupe FIM à Agneaux, présentent la nouvelle formation de responsable du développement

commercial qui vient de s’ouvrir le 4 octobre.

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➜ e n s e m b l e : i n t e r v i e w e x p r e s s • g r o u p e f i m • c r é a t i o n d ’ e n t r e p r i s e s • E n b r e f

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

Les prestations des CCI

Espacemanche.com pour s’implanter

Vous recherchez un terrain, un bâtiment indus-triel ou artisanal, des bureaux dans la Manche ? Pour consulter les offres, mises à jour en temps

réel par les professionnels de la transaction immobilière et foncière, connectez-vous sur :

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[contacts] CCI Centre et Sud Manche

sandra legall, Tél. 02 33 91 33 90CCI de Cherbourg-Cotentin

evelyne leterrier, Tél. 02 33 23 32 41

Chefs d’entreprise : « Mieux vaut prévenir que guérir »

Un rendez-vous au Centre d’information et de prévention des entreprises en difficulté

(CIP) assure au chef d’entreprise un entretien confidentiel, gratuit et strictement informatif.

Une solution pour mieux anticiper les difficultés et mieux utiliser les procédures amiables.

[contact] Point accueil CIP : 06 63 98 24 60

AEF :2 millions d’entreprises accessiblesL’annuaire des entreprises de France (AEF) est

un outil marketing et commercial qui vous permet d’accéder facilement à un annuaire de 2 millions

d’entreprises françaises. En combinant 30 critères de recherche, les deux CCI procurent des

listes d’entreprises adaptées à chaque besoin.

[contacts] CCI Centre et Sud Manche

Adelaïde beloin, Tél. 02 33 91 33 49 CCI de Cherbourg-Cotentin

Pierric Hourçourigaray, Tél. 02 33 23 32 15

CFEnet :les formalités déclaratives en ligne

Les créateurs, les entreprises inscrites au RCS ou leurs mandataires peuvent faire leurs

déclarations d’immatriculation de modification ou de radiation en ligne sur le site internet des CFE

des CCI, de manière très simple, grâce à une liste de questions. Il suffit de se laisser guider.

[contact] www.cfenet.cci.fr

n ous avons tout fait à l’envers, s’amusent Luc et Véronique Catherine,

les nouveaux propriétaires du camping Belle Étoile de Gouville-sur-Mer. Lorsque nous nous sommes présentés à la CCI Centre et Sud Manche, nous avions les bilans en main ainsi que le prévisionnel... mais pas de camping. » Didier Lepers, le conseiller, ne leur a pas caché alors que le plus dur serait de trouver une affaire à reprendre. En effet, la plupart des cessions se font dans un milieu assez fermé, où il faut d’abord se faire reconnaître et se faire accepter. Le couple, qui avait l’idée d’entreprendre ensemble, ne baisse pas les bras et part visiter des campings partout en France. Il se déplace aussi sur des salons professionnels. Mais toujours pas de camping... La persévérance paye et une opportunité s’offre alors à eux, un peu par chance, à Gouville-sur-Mer. Le camping Belle Étoile est un établissement qui peut accueillir jusqu’à 800 personnes. Et c’est avec

les idées plus claires, que le couple participe ensuite au stage « 5 jours pour entreprendre » à Granville. « Une bonne expérience, estiment-ils. Nous avons rencontré d’autres porteurs de projets, c’est enrichissant et rassurant ».L’appui de la famille et des amis a aussi été déterminant. « Nous avons démarré notre projet pendant la crise. Au début, ils nous ont pris pour des fous, mais aucun ne nous a dit de renoncer. » Luc et Véronique Catherine ouvrent finalement leur camping, le 3 juillet dernier. « Si nous avons une question, nous

savons que la porte de la CCI est toujours ouverte », indique Véronique Catherine.Aujourd’hui, deux mois seulement après l’ouverture de son établissement, Luc Catherine est affirmatif : « Quand on a une idée, il faut foncer. Il faut se battre et surmonter les embûches. C’est comme ça que l’on finit par convaincre les autres. » Cela permet aussi de réaliser son rêve. n

[contact] camping belle étoile

50, rue Beau Rivage - 50560 Gouville-sur-MerTél. 02 33 47 86 87

E mail : contact@ campingbelleetoile.comwww.campingbelleetoile.com

Création et reprise d’entreprise

➜ d e s r e n c o n t r e s p o u r e n t r e p r e n d r e> créa’info / Une demi-journée collective pour construire son projet : parcours de la création, aides, formalités, coût de la protection sociale…• Agneaux, 9 h à 12 h : 2, 15 et 29 novembre, 13 décembre, 3 janvier.• Cherbourg-Octeville, 14 h à 17 h : 4 et 18 novembre, 2 et 16 décembre.• Granville, 9 h à 12 h : 8 et 22 novembre, 6 et 20 décembre.coût pris en charge par les cci.

> 5 jours pour entreprendre à la cci centre et sud mancheStage de formation avec un accompagnement individuel

• Agneaux : 18 au 24 novembre. • Granville : 9 au 15 décembre. module « 5 jours » et un accompagnement individuel : 150 _ TTc par participant.

un accompagnement individuel sur rendez-vous : 150 _ TTc par participant.

inscription obligatoire : • Agneaux et Granville : 02 33 91 33 57 • Cherbourg-Octeville : 02 33 23 32 33

> 5 jours pour entreprendre à la cci de cherbourg-cotentinStage de formation • Cherbourg-Octeville : du 15 au 19 novembre, du 6 au 10 décembre.150 _ TTc par participant.

dormir... à la belle étoile

« La porte de la CCI est toujours ouverte »Depuis juillet, le camping Belle Étoile de Gouville-sur-Mer a de nouveaux propriétaires. Luc et Véronique Catherine se sont lancés, épaulés par la CCI Centre et Sud Manche.

depuis le 3 juillet, Véronique et luc catherine sont les heureux propriétaires du camping « Belle Étoile » de Gouville-sur-Mer.

«

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une cuisine de terroir revue et corrigée ». Voilà com-ment Jean-Marie Lenfant

présente sa cuisine. Il s’empresse d’ajouter : « moderne, mais avec quelque chose à manger dans l’assiette ». Depuis 1998, il régale les palais les plus fins dans son restaurant Le Moulin de Jean, blotti à Cuves au cœur du bocage. Après une année en gérance, il associe Gaëtan De-pincé à son projet, et rachète le restaurant, en septembre 1999.Avant cette installation, Jean-Ma-rie Lenfant a voyagé, beaucoup voyagé. Après son CAP de cui-sine préparé au Lycée Marland

de Granville, sa ville natale, Jean-Marie Lenfant part faire un tour de France de la gas-tronomie. « Au gré du vent », avoue-t-il aujourd’hui. Surtout, il décide de forger son expérience à l’étranger : Royaume-Uni, Suisse, Afrique du Sud... « Cela fait du bien d’aller voir ailleurs ce qui se fait, estime le chef. Tra-vailler à l’étranger permet d’ac-quérir des méthodes différentes et de croiser des personnes va-riées. Ce n’est pas inutile pour manager les différentes person-nalités qui composent une bri-gade. » Ce meneur d’hommes remarque « qu’on ne peut pas commander une équipe, si on ne la respecte pas ».Après ces années d’appren-

tissage à travers le monde, Jean-Marie Lenfant rencontre à Londres Jean-Christophe Novelli, un chef peu connu en France, mais une personnalité au Royaume-Uni, où ses livres de cuisine et ses émissions de télévision cartonnent. « Il m’a demandé de rentrer en France, car il venait d’acheter un mou-lin qui ressemblait à un endroit d’Angleterre qu’il aimait bien, se souvient Jean-Marie Lenfant. Après l’Angleterre et Le Cap, en Afrique du Sud, le retour aux sources a un côté choc des cultures ». Un effet boomerang, mais une ouverture d’esprit aussi. « Ce n’est pas l’endroit du monde où l’on se trouve qui fait la réussite, mais les gens

avec lesquels on travaille », assure-t-il. L’aventure peut alors commencer.

En une dizaine d’années, le chef d’entreprise a su s’entourer d’une équipe et a engagé une série de travaux pour donner au lieu un caractère en adéquation avec sa cuisine : moderne, innovante et ouverte. Il confie alors les tra-vaux à Idée fixe, une entreprise de Saint-Pair-sur-Mer spécialisée dans l’agencement. Il accorde une large place au verre pour ouvrir son établissement sur l’ex-térieur. Il n’oublie pas non plus d’aménager une cave à vin pour son « trésor », comme il l’appelle. Avec 170 références de vins, d’ici et d’ailleurs, et une quinzaine de champagnes, elle offre un large éventail de bou-teilles qui invite aussi au voyage.Énergique et toujours en mou-vement, Jean-Marie Lenfant se consacre à 200% à son métier. « Le peu de temps qu’il me reste, je le consacre à la lecture de romans et de la presse, notam-ment. Libération ou le Monde. Le Canard Enchaîné, parce que cela me fait rire. » Pas à court d’idées, il va créer des chambres « parce que dans la région, l’offre d’hébergement est modeste », et une salle pour l’ac-cueil de séminaires. Des projets qu’il fera à son rythme. « Il vaut mieux un petit chez soi, qu’un grand chez les autres ». n

« Choc des cultures »

➜ t ê t e à t ê t e

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

Dirigé par Jean-Marie Lenfant, un Granvillais qui a

fait ses armes auprès des plus grands chefs en France comme à

l’étranger, le restaurant Le Moulin de Jean propose une cuisine

ouverte sur le monde.

Cuves

Jean-marie lenfant ➽ Le Moulin de Jean à Cuves

Cuisinier au long cours

«

Le Moulin de Jean Création : 1998

Acquisition : 1999Activité : Cuisine de terroir 

revue et corrigéeEffectifs : 12

Adresse :50670 Cuves

Tél. 02 33 48 39 29E mail : [email protected]

Site : www.lemoulindejean.com

Amateur de voile et de défis, Bruno

Archambeaud a repris Cherbourg Plaisance

en 2006. En cinq ans, il a développé

l’entreprise dans trois domaines - l’entretien,

la vente de bateaux neufs et d’occasion et le commerce de fournitures – et ouvert des antennes

à Diélette et Saint-Vaast-la-Hougue.

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Tête à tête

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sdepuis le port de plaisance

de Chantereyne, à Cher-bourg-Octeville, Bruno

Archambeaud embrasse toute la presqu’île, de Carteret à Saint-Vaast-la-Hougue. Sur ce territoire maritime, il veut « couvrir l’en-semble des besoins du plaisan-cier ». Ingénieur chez Bouygues, puis co-gérant d’une société infor-matique, il vient tardivement à la plaisance qu’il pratique pourtant

assidûment. « Je suis issu d’une famille de marins du dimanche, plaisante-t-il. Après 17 ans dans l’informatique, je voulais rebon-dir. J’ai répondu à l’offre de re-prise de Cherbourg Plaisance ». La société est née en 1987 des suites d’une tempête mémorable qui a laissé en piteux état nombre de coques cherbourgeoises. Mi-chel Legrand, et à sa suite Phi-lippe Hasne, développent une activité de réparation et de vente de bateaux. Cherbourg Plaisance devient concessionnaire Jeanneau exclusif sur le Nord-Cotentin. Quand il reprend l’affaire, Bruno Archambeaud ne connaît Cher-bourg que vu du pont de son voilier. « Contrairement à ce que j’imaginais, la Basse-Normandie est une région difficile pour déve-lopper une activité de plaisance. Elle a pourtant deux qualités es-sentielles : une culture maritime forte et une volonté politique plus forte encore. La ville, le Départe-ment et la Région sont convaincus que le nautisme est un facteur clé du développement du territoire. » Partisan du rassemblement, Bruno Archambeaud siège au conseil

d’administration de la Filière Nau-tique Normande (F2N) et préside l’association des professionnels du nautisme de Cherbourg, l’As-pronaute, véritable force de pro-positions auprès des décideurs.

La passation des clés se déroule sans remous. Dominique Le-grand, la fille du fondateur, est restée aux manettes du magasin d’accastillage, et détient toujours 30% des parts. « Elle connaît tous les rouages de l’entreprise, c’était une bonne assurance pour moi », convient le repreneur. Ex-informaticien, il met en place un système informatique de ges-tion. Pour faire tourner l’atelier, le noyau technique et historique de l’entreprise, il construit une équipe solide et pérenne. Sur le secteur vente, il conforte le partenariat avec Jeanneau (50 bateaux de la marque en dis-tribution) et Mercury (moteurs hors-bord) et investit sur une nou-

velle carte : le finlandais Nord Star, constructeur de bateaux de pêche plaisance importés depuis peu en France. Cherbourg Plai-sance est revendeur exclusif pour la zone Manche Est, de Paimpol à Dunkerque. Sur fond de crise, l’entrepreneur mise sur la diversification. En juin dernier, il a ouvert un atelier tech-nique et un magasin à Diélette. « Les trois premiers mois d’activi-té ont été très concluants. Avec le soutien logistique de Cherbourg-Octeville, on compte rester ouvert toute l’année ». Un 11ème emploi a été créé. Le 12ème est en cours de recrutement pour reprendre une activité de courtage sur le port de Saint-Vaast-la-Hougue. Un nouveau pied à mer… n

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Cherbourg PlaisanceCréation : 1987

Acquisition : 2006Activité : vente de bateaux 

de plaisance, entretien et réparation, occasion, accastillage..

Effectifs : 11Adresse :

Port Chantereyne à Cherbourg-OctevilleTél. 02 33 53 27 34

Site : www.jeanneau-cherbourg.com

Amateur de voile et de défis, Bruno

Archambeaud a repris Cherbourg Plaisance

en 2006. En cinq ans, il a développé

l’entreprise dans trois domaines - l’entretien,

la vente de bateaux neufs et d’occasion et le commerce de fournitures – et ouvert des antennes

à Diélette et Saint-Vaast-la-Hougue.

Cherbourg-Octeville

bruno Archambeaud ➽ Cherbourg Plaisance

Un entrepreneur à la barre

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

« De Paimpol à Dunkerque »

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Selon le Code du commerce (article L123-129, créé par la loi n°2008-776 du 4 août 2008), « toute personne physique ou morale doit, pour exercer (…) une activité commerciale ou artisanale ambulante hors du territoire de la commune où est situé son habitation ou son principal établissement, en faire la déclaration préalable (…). Cette déclaration donne lieu à la délivrance d’une carte permettant l’exercice d’une activité ambulante ».

Pour l’obtenir, les formalités s’effectuent auprès du Centre de formalités des entreprises (la CCI pour les commerçants, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat pour les artisans). Se munir d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile, d’une photo d’identité couleur et d’un chèque de 15 €. Cette carte est valable quatre ans.

contacts

• CCI de Cherbourg-Cotentin : michèle GuérinTél. 02 33 23 32 10

[email protected]

• CCI Centre et Sud-Manche : • Agneaux :

stéphanie lhotellierTél. 02 33 77 86 83

[email protected]• Granville :

Annie néel, christine Jouenne ou ingrid montreuil

Tél. 02 33 91 33 91

En fiche➜ e n f i c h e

Où obtenir sa carte de commerçant ambulant ?

Toute pe r s onne qu i exerce une ac t i v i t é commerciale sur la voie

publique (foire, marché), par voie de démarchage dans les lieux privés, et en dehors de son lieu de domicilia-tion doit être titulaire d’une carte professionnelle. Elle est obligatoire, que le com-merçant soit en entreprise individuelle ou en société, ou encore sous statut auto-entrepreneur. « Seuls ceux qui vendent leurs propres produits - producteurs de fruits ou légumes ou pê-cheurs par exemple - en sont dispensés », précise Michèle Guérin, assistante Conseil formalités au CFE de la CCI de Cherbourg-Cotentin.Jusqu’à présent, cette carte était délivrée aux commer-çants non sédentaires par la sous-préfecture. Mais la loi de modernisation de l’économie est passée par là et, depuis le 10 mars der-nier, ce sont désormais les

Centres de formalités des entreprises (CFE) qui, au sein des CCI, sont habilités à la délivrer. Un avantage de taille pour les entrepre-neurs, qui peuvent ainsi dé-poser, dans un même lieu, le dossier d’inscription de leur entreprise et effectuer, en même temps, leur demande de carte. « Auparavant, les commerçants devaient pré-senter l’attestation qui leur était délivrée par la sous-préfecture de Cherbourg, qui gérait ces dossiers pour l’ensemble du département, pour faire leur démarche d’immatriculation auprès de leur CFE », rappelle Stépha-nie Lhotellier, assistante en formalités d’entreprise sur le site agnelais de la CCI Centre et Sud Manche. Ré-sultat : un va-et-vient entre les administrations et un cir-cuit plutôt compliqué pour les usagers. Avec désormais un guichet unique pour l’ immatricu-

lation de l’entreprise et la demande de carte, au plus près de chez eux, les dé-marches sont plus simples. « Les commerçants se disent d’ailleurs très satisfaits de ce changement, qui constitue aussi un plus au niveau re-lationnel car c’est aussi l’oc-casion de nous rencontrer, et d’obtenir des informations et des conseils » note Stépha-nie Lhotellier. En six mois, les deux CCI ont déjà délivré 280 cartes de commerçants non sédentaires. À la demande de la Fédé-ration des commerçants non-sédentaires, l’allure de la carte a également été revue. Plastifiée, et plus sûre, elle comporte une photo, l’iden-tité, le numéro de SIREN, et l’activité exercée par le porteur. « Sa durée de vali-dité change elle aussi, pour passer de deux à quatre ans », précise Michèle Gué-rin. Encore un plus pour son porteur. n

Il faut désormais s’adresser au Centre de formalités des entreprises (CFE) de la Chambre de commerce et d’industrie dont l’entreprise dépend.