Les déterminants de la variabilité spatiale et temporelle de la … · 2015-05-29 · Caractérisation des relations trophiques. Contexte. Étude . Résultats. Perspectives. 6
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Laure André, le 5 Octobre 2011 Les déterminants de la variabilité spatiale et temporelle de la pression des pucerons et de leurs ennemis naturels dans une région agricole du Kenya Maîtres de stage : Pierre Silvie (CIRAD) Pascal Clouvel (CIRAD) Tutrice de mémoire : Claire Lavigne (INRA) Membres de Jury : Adrian Costera Pastor (ISTOM) Claire Lavigne (INRA) Cheilomenes sp., et Aphis fabae
Élevage des insectesLarve de Coccinelle Gestion des échantillons
Presenter
Presentation Notes
Le modèle biologique est choisi selon les systèmes de culture des agriculteurs de Kajulu : l’association légumineuses céréales y est prépondérante. Les légumineuses : haricot ou niébé (une autre étudiante a exploré le modèle maïs-foreurs de tiges-parasitoides) Pour étudier le modèle biologique, je réalise des comptages et des prélèvements pour mise en observation et identification (expliations photos)
L’étude : interactions avec le paysage (2)
De la parcelle cultivée à l’agroécosystème
Fonctions du paysage pour le service de régulation naturelle :Habitats, source de nourriture alternative, barrière à la dispersion
Pluralité d’échelles : approche à différents niveaux
Résultats Perspectives 4
Vue aérienne de Kajulu Connectivité du paysage de Kajulu Association culturale
Contexte Étude
Presenter
Presentation Notes
Approche paysage nécessaire pour comprendre les dynamiques des ravageurs et de la régulation naturelle : échelle spatiale plus large que l’échelle des parcelles. Source d’alimentation Nourriture complémentaire : selon le stade des prédateurs, besoin de nectar et pollen Notre étude se place dans ce cadre de réflexion.
Identifications : collaborations avec d’autres Instituts de recherche : CBGP, Institut Pasteur, Agrocampus Ouest.
Contexte Étude Résultats Perspectives 5
ConsommateursPrimaires
Aphis fabae et Aphis craccivora
(1)Caractérisation des relations trophiques
Presenter
Presentation Notes
Une espèce de puceron différente est identifiée sur haricot et sur niébé.
Concernant les ennemis naturels, nous avons identifié 5 genres de prédateurs (coccinelles (8 espèces), syrphes, chrysopes, Chamaemiides, diptères), des parasitoïdes (6 espèces) ainsi que des champignons entomopathogènes (expliquer sur la 4e photo). Cette diversité extraordinaire d’agents régulateurs est une particularité à Kajulu…AJOUTER
(1)
Contexte Étude Résultats Perspectives 6
ConsommateurSecondaire
ConsommateurPrimaire
Entomophthorale Pandoraneoaphidis.
Caractérisation des relations trophiques
Presenter
Presentation Notes
Concernant les ennemis naturels, nous avons identifié 5 familles de prédateurs (coccinelles (8 espèces), syrphes, chrysopes, Chamaemiides, diptères), des parasitoïdes (6 espèces) ainsi que des champignons entomopathogènes (expliquer sur la 4e photo). Cette diversité extraordinaire d’agents régulateurs est une particularité à Kajulu…AJOUTER
(1)
Contexte Étude Résultats Perspectives 6
ConsommateurSecondaire
ConsommateurPrimaire
Entomophthorale Pandoraneoaphidis.
Caractérisation des relations trophiques
Presenter
Presentation Notes
Concernant les ennemis naturels, nous avons identifié 5 genres de prédateurs (coccinelles (8 espèces), syrphes, chrysopes, Chamaemiides, diptères), des parasitoïdes (6 espèces) ainsi que des champignons entomopathogènes (expliquer sur la 4e photo). Cette diversité extraordinaire d’agents régulateurs est une particularité à Kajulu…AJOUTER
Contexte Étude Résultats Perspectives 6
ConsommateurPrimaire
Aphis fabae et Aphis craccivora
Cheilomenes sp. Syrphe. parasitisme
ConsommateursSecondaires
Caractérisation des relations trophiques(1)
Entomophthorale Pandoraneoaphidis.
Presenter
Presentation Notes
Concernant les ennemis naturels, nous avons identifié 5 genres de prédateurs (coccinelles (8 espèces), syrphes, chrysopes, Chamaemiides, diptères), des parasitoïdes (6 espèces) ainsi que des champignons entomopathogènes (expliquer sur la 4e photo). Cette diversité extraordinaire d’agents régulateurs est une particularité à Kajulu…AJOUTER
Contexte Étude Résultats Perspectives
ConsommateurTertiaire
ConsommateurPrimaire
ConsommateurSecondaire
Aphis fabae et Aphis craccivora
Cheilomenes sp. Syrphe.
Entomophthorale Pandoraneoaphidis.
parasitoïde
Parasitoïde PhoridaeNymphe de coccinelle parasitée
Caractérisation des relations trophiques(1)
7
Entomophthorale.
Presenter
Presentation Notes
Un niveau trophique supérieur est mis en évidence dans cette étude, qui n’est généralement pas abordé dans les études similaires. Dans la littérature, très peu de données sont disponibles sur les espèces de parasitoïdes de coccinelles, et celles identifiées à Kajulu lors de cette étude n’ont jamais été signalées au Kenya auparavant. AJOUTER !
Interactions avec le paysage
Description du paysage
Comprendre les interactions avec des éléments de paysage : Résultats quantitatifs de la pression et de la régulation, dans l’espace et dans le temps
Contexte Perspectives 8
Kajulu, Kenya
Étude Résultats
(2)
Niveau 1: zone d’étude à l’interface des écosystèmes
Contexte Étude Résultats Perspectives 9
(2)
Presenter
Presentation Notes
Notre zone d’étude Kajulu : à l’interface de différents écosystèmes
Vue aérienne de la zone d’étude
Contexte Étude Résultats Perspectives 10
(2)
Presenter
Presentation Notes
Commenter simplement ce qu’on voit au départ…(et poser la question: comment on détermine des zones écologiques dans ce bazar ?) C’est le point de départ. HETEROGENEITE / COMPLEXITE DU PAYSAGE. Il n’y a pas de méthodes…
Contexte Étude Résultats Perspectives
Niveau 2 : les éléments physiques qui limitent la zone d’étude
(2)
11
Presenter
Presentation Notes
Éléments physiques : l’altitude aussi (Schématisation à partir d’observations faites au sol aussi)
Contexte Étude Résultats Perspectives
Jachère : habitat et source de nourriture potentielle pour les ennemis naturels
Nandi hills: limites physiques de la zone d’étude, éléments pérennes du paysage : habitats potentiels
Niveau 2 : les éléments physiques qui limitent la zone d’étude
(2)
12
Presenter
Presentation Notes
Lecture du paysage selon ses fonctions potentielles pour les insectes
Niveau 3 : mise en valeur des terres agricoles
Contexte Étude Résultats Perspectives 13
1 km
Nandi Hills
N
Zone de piémont peu habitée et peu cultivée, rare sylviculture
Zone de fort maillage paysager, cultures vivrières, maïs et sorgho dominants
Zone de culture de canne à sucre
(2)
Presenter
Presentation Notes
Les terres agricoles ne sont pas mises en valeur de la mm manière selon le découpage foncier des terres (parcelles +/- grandes) et leur localisation géographique (pente)
4 sous zones écologiques
Contexte Étude Résultats Perspectives
1
Sous zone écologique 1
(2)
14
Presenter
Presentation Notes
A partir des caractéristiques de Kajulu au niveau des éléments physiques du paysage ainsi que de la mise en valeur des terres agricoles, on distingue 4 zones écologiques différentes, dans lesquelles sont observés des champs de haricot et niébé. ZE1 : fond de vallée fermée par les montagnes, cultures vivrières et réseau dense d’éléments semi-naturels ; en contact avec la zone de piémont, les montagnes ainsi que la grande jachère pâturée, toutes trois réservoirs potentiels de prédateurs de pucerons et de parasitoïdes
4 sous zones écologiques
Contexte Étude Résultats Perspectives
1
2 Sous zone écologique 2Sous zone écologique 1
(2)
14
Presenter
Presentation Notes
ZE2 : à l’interface des zones de cultures vivrières et de culture de canne à sucre ; en contact avec la zone de piémont au Nord, dont l’interface est valorisée en sylviculture, constituant des patchs d’habitats potentiels pour les ennemis naturels.
4 sous zones écologiques
Contexte Étude Résultats Perspectives
1
2 Sous zone écologique 2Sous zone écologique 1
3
Sous zone écologique 3
(2)
14
Presenter
Presentation Notes
ZE3 : centre très densément peuplé avec mosaïque de champs en culture vivrière et réseau très dense de haies ; en contact avec une zone ouverte de culture de canne à sucre à l’Est
4 sous zones écologiques
Contexte Étude Résultats Perspectives
1
2 Sous zone écologique 2Sous zone écologique 1
3
Sous zone écologique 3Sous zone écologique 4
4
(2)
14
Presenter
Presentation Notes
ZE 4 : bas-fond de la vallée de Kajulu : langue d’1km de long sur 100 à 200m de large, cultivée en canne à sucre majoritairement avec quelques inclusions de champs en cultures vivrières, absence d’arbres et très peu de haies ; en contact à l’Est et à l’Ouest avec des zones de cultures vivrières aux caractéristiques de la sous-zone écologique 3.
Infestation et régulation en Sem 1
Contexte Étude Résultats Perspectives
1
2
3
4
(2)
15
Presenter
Presentation Notes
l’infestation (rouge) et la régulation (jaune) : ne sont pas dans les mêmes unités (index d’infestation et nombre de prédateur);
Infestation et régulation en Sem 2
Contexte Étude Résultats Perspectives
…
1
2
3
4
(2)
16
Infestation et régulation en Sem 3
Contexte Étude Résultats Perspectives
1
2
3
4
(2)
17
Infestation et régulation en Sem 4
Contexte Étude Résultats Perspectives
1
2
3
4
(2)
18
Corrélation entre l’infestation et la prédation
Résultat complémentaire
Contexte Étude Résultats Perspectives
y = 0,1566x + 1,0272R² = 0,3021
0
5
10
15
20
25
30
35
40
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
nom
bre
de p
réda
teur
s par
cha
mp
Index d'infestation cumulée du champ
19
Presenter
Presentation Notes
biodiversité entomologique: à l’échelle de mon modèle biologique, mais aussi de celui de ma binôme Mire, qui étudiait les foreurs de tige du maïs et ses mécanismes de régulation naturelle. Perception des agriculteurs: les enquêtes et les réunions conscience de la pression des ravageurs, mais ce n’est pas le problème principal. la régulation naturelle doit être efficace.
Variabilité des résultats quantitatifs
Corrélation entre l’infestation et la prédation
Forte biodiversité botanique et entomologique
Niveau trophique supérieur : un indicateur de stabilité des écosystèmes ?
Complexité de la zone d’étude
Conclusions
Contexte Étude Résultats Perspectives
Kajulu, Kenya
20
Presenter
Presentation Notes
biodiversité entomologique: à l’échelle de mon modèle biologique, mais aussi de celui de ma binôme Mire, qui étudiait les foreurs de tige du maïs et ses mécanismes de régulation naturelle. Perception des agriculteurs: les enquêtes et les réunions conscience de la pression des ravageurs, mais ce n’est pas le problème principal. la régulation naturelle doit être efficace.
PerspectivesDispositif Prioritaire du Cirad en Afrique de l’Est (DPAE)
Projet tripartite Allemagne / France / Kenya
Partenaires du Sud : KARI, Africa Rice, CIMMYT (projets MAIZE, PURE), …
Contexte Étude Résultats Perspectives 21
Presenter
Presentation Notes
Partenaires du sud : qui ont un rôle à jouer vis-à-vis des gouvernements, ONG, pour améliorer la productivité à court terme
RemerciementsPierre Silvie et Pascal Clouvel (CIRAD): mes maîtres de stage
Claire Lavigne (INRA): ma tutrice
Les agriculteurs de Kajulu
Bernard Papierok (Institut Pasteur) : identification des entomopathogènes
HP Aberlenc, Gérad Delvare (CBGP): identification des coccinelles et parasitoïdes
Armelle Cœur d’Acier, Valérie Bamles et JP Streito (ANSES): identification des pucerons
Bernard Chaubet et Anne Leralec (Agrocampus Ouest): identification des parasitoïdes
Bruno Le Rü, Pascal Campagne (IRD, ICIPE): adaptation du dispositif