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Petite Quinzaine n o 1 — 5 page vierge de façon discrète. Parlons donc de tout ce qui nous passe par la tête… On pourrait aborder ces événements terribles qui se sont produits autour du fameux Parc des Princes, stade de ce pas fameux PSG, auquel se rendent ces supporters qui ne vont pas voir un beau match et soutenir leur équipe mais satisfaire d’autres besoins plus animaux et haineux… Ces comportements in- tolérables ont tout de même conduit il y a peu à la mort d’un homme ! Comment ne pas être sérieux avec un sujet comme celui là ? Comment le mettre au « format PQ » ? Comment s’en servir pour vous faire oublier vos problèmes quotidiens ? Difficile… Cependant, dans une obstinée volonté de voir du positif en toute chose on pourrait se dire que si ja- mais des élèves faisaient éclater une énorme bagarre dans le bâtiment E, peut-être aurions nous alors la chance de voir ce bâtiment fermé et nos cours de physique supprimés, à l’image des tribunes « Bou- logne » inférieures fermées depuis les incidents ! Je suis prêt à parier qu’il n’y aurait pas que des mal- heureux ! On pourrait également s’amuser à faire de notre gré une dissert de philo du type « où va le sport ? », mais à quoi bon vouloir toujours ré- fléchir à des choses qui nous échappent ! Dans un autre style, on pourrait se demander comment il a été possible de ne pas faire apparaître un jeu de mot hautement subtile sur le légendaire tableau dans le hall du lycée avec une petite morale traditionnelle du type « ne vous battez pas au tournoi de volley interclasse »… On pourrait aussi parler d’un joueur comme John Carew, l’homme au pied caréw (celui là, il serait pas mal pour le tableau du hall !), nominé pour le ballon de plomb ! En effet, malgré sa taille il semble absent même quand il est là… enfin, il fait toujours un bon match pendant la saison, mais jamais plus d’un ! Et si on cherchait un peu d’humour ? Ça per- mettrait d’alléger un peu ce climat malsain dans le- quel baigne le sport, avec les drames, le dopage, les matchs truqués. Je vous invite à aller visiter sur l’en- cyclopédie en ligne wikipédia trois sports insolites qui — on ne sait jamais — pourrons faire découvrir des passions à certains de nos camarades ! Chacun possède un championnat du monde qui se déroule en Finlande : le premier est le lancer de téléphone portable, le second récompense celui qui écrase le mieux et le plus rapidement des moustiques, et le dernier consiste à faire semblant de jouer de la guitare de façon plausible… Alors, on organise un concours ? Cos2pi Pensées matinales de tout élève qui se respecte Tic, Tac, Tic, Tac... DRRRIIIIIIIIINNNNNNNG !!! Il est sept heures, le réveil sonne, même pas en- vie de se lever, on se rendort pour encore quelques minutes agréables, songeant à l’heure fatidique où il faudra sortir du doux confort du lit douillet pour s’immiscer dans le froid glacial de l’hiver. L’heure approche, même notre montre ne sait pas ce que c’est que la flemme, les aiguilles continuent à tour- ner. On se lève avec difficulté, se heurtant à moults obstacles (chaussettes sales et livres de philo). Pé- rilleuse descente d’escalier (en escarpins). La tête profondément dans le cul, peau de soc’ devant les yeux, on renverse son café (crime contre Grand- mère et Jacques Fabres). Y’en a partout, c’est parti pour changer de futal ! Merde, c’est l’heure ! Pas le temps de se changer ! Eh… tant pis ! Petit jogging matinal pour choper le bus à l’heu- re (400 mètres départ arrêté), un sprint digne d’un chat tripatte (ou de Quasimodo, c’est selon !), mais par chance, le bus est encore là. On loue le ciel et surtout ce pauvre chauffeur de nous avoir attendu afin que l’on puisse aller en cours. Une fois le posté- rieur posé confortablement (tout est relatif, hein !) sur un siège glacé, tout est calme. On entreprend comme les autres de finir sa nuit (où de la commen- cer, tout dépend) quand soudain… Musique, Maes- tro ! Comme réveil matinal, y a pas mieux ! Entre Diam’s (« Tu joues le miskin mais t’as brisé mon amie »), Tribal King et M. Pokora (Alias M. Pis), cette douce mélodie nous émeut au point de ne plus pouvoir nous rendormir. Enfin, bref, une horreur. Tout ce bruit et ce charabia, ce flot de paroles intel- ligentes nous grille les neurones et nous met de bien bonne humeur pour affronter une longue journée de cours. « Alors, s’il-te-plaît chauffeur, si aimable de m’avoir pris tout à l’heure… Arrête Radio Plouc, NRV et Skycrotte pour la survie de nos belles jour- nées ! » Merci, Bonsoir, et à jamais ! Bouzdann & Knar VekC

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Petite Quinzaine no 1 — 5

page vierge de façon discrète. Parlons donc de tout ce qui nous passe par la tête…

On pourrait aborder ces événements terribles qui se sont produits autour du fameux Parc des Princes, stade de ce pas fameux PSG, auquel se rendent ces supporters qui ne vont pas voir un beau match et soutenir leur équipe mais satisfaire d’autres besoins plus animaux et haineux… Ces comportements in-tolérables ont tout de même conduit il y a peu à la mort d’un homme ! Comment ne pas être sérieux avec un sujet comme celui là ? Comment le mettre au « format PQ » ? Comment s’en servir pour vous faire oublier vos problèmes quotidiens ? Di� cile… Cependant, dans une obstinée volonté de voir du positif en toute chose on pourrait se dire que si ja-mais des élèves faisaient éclater une énorme bagarre dans le bâtiment E, peut-être aurions nous alors la chance de voir ce bâtiment fermé et nos cours de physique supprimés, à l’image des tribunes « Bou-logne » inférieures fermées depuis les incidents ! Je suis prêt à parier qu’il n’y aurait pas que des mal-heureux ! On pourrait également s’amuser à faire de notre gré une dissert de philo du type « où va le sport ? », mais à quoi bon vouloir toujours ré-� échir à des choses qui nous échappent ! Dans un autre style, on pourrait se demander comment il a été possible de ne pas faire apparaître un jeu de mot hautement subtile sur le légendaire tableau dans le hall du lycée avec une petite morale traditionnelle du type « ne vous battez pas au tournoi de volley interclasse »…

On pourrait aussi parler d’un joueur comme John Carew, l’homme au pied caréw (celui là, il serait pas mal pour le tableau du hall !), nominé pour le ballon de plomb ! En e� et, malgré sa taille il semble absent même quand il est là… en� n, il fait toujours un bon match pendant la saison, mais jamais plus d’un !

Et si on cherchait un peu d’humour ? Ça per-mettrait d’alléger un peu ce climat malsain dans le-quel baigne le sport, avec les drames, le dopage, les matchs truqués. Je vous invite à aller visiter sur l’en-cyclopédie en ligne wikipédia trois sports insolites qui — on ne sait jamais — pourrons faire découvrir des passions à certains de nos camarades ! Chacun possède un championnat du monde qui se déroule en Finlande : le premier est le lancer de téléphone portable, le second récompense celui qui écrase le mieux et le plus rapidement des moustiques, et le dernier consiste à faire semblant de jouer de la guitare de façon plausible… Alors, on organise un concours ?

Cos2pi

Pensées matinales de tout élève qui se respecteTic, Tac, Tic, Tac... DRRRIIIIIIIIINNNNNNNG !!!

Il est sept heures, le réveil sonne, même pas en-vie de se lever, on se rendort pour encore quelques minutes agréables, songeant à l’heure fatidique où il faudra sortir du doux confort du lit douillet pour s’immiscer dans le froid glacial de l’hiver. L’heure approche, même notre montre ne sait pas ce que c’est que la � emme, les aiguilles continuent à tour-ner. On se lève avec di� culté, se heurtant à moults obstacles (chaussettes sales et livres de philo). Pé-rilleuse descente d’escalier (en escarpins). La tête profondément dans le cul, peau de soc’ devant les yeux, on renverse son café (crime contre Grand-mère et Jacques Fabres). Y’en a partout, c’est parti pour changer de futal ! Merde, c’est l’heure ! Pas le temps de se changer ! Eh… tant pis !

Petit jogging matinal pour choper le bus à l’heu-re (400 mètres départ arrêté), un sprint digne d’un chat tripatte (ou de Quasimodo, c’est selon !), mais par chance, le bus est encore là. On loue le ciel et surtout ce pauvre chau� eur de nous avoir attendu a� n que l’on puisse aller en cours. Une fois le posté-rieur posé confortablement (tout est relatif, hein !) sur un siège glacé, tout est calme. On entreprend comme les autres de � nir sa nuit (où de la commen-cer, tout dépend) quand soudain… Musique, Maes-tro ! Comme réveil matinal, y a pas mieux ! Entre Diam’s (« Tu joues le miskin mais t’as brisé mon amie »), Tribal King et M. Pokora (Alias M. Pis), cette douce mélodie nous émeut au point de ne plus pouvoir nous rendormir. En� n, bref, une horreur. Tout ce bruit et ce charabia, ce � ot de paroles intel-ligentes nous grille les neurones et nous met de bien bonne humeur pour a� ronter une longue journée de cours.

« Alors, s’il-te-plaît chau� eur, si aimable de m’avoir pris tout à l’heure… Arrête Radio Plouc, NRV et Skycrotte pour la survie de nos belles jour-nées ! »

Merci, Bonsoir, et à jamais !

Bouzdann & Knar VekC

� �PETITE QUINZAINE

parution bimensuellesemaines du 25 février

au 7 janvier 2007

no 1

10 — Petite Quinzaine no 1

Rédacteurs : Kostas OURBONAS et Quentin BOLLACHE

Contact : <[email protected]> (envoyez vos idées, suggestions, remarques…)

Remerciements aux chroniqueurs, dessinateurs et geeks pour leur travail acharné.Le PQ est un journal gratuit, fi nancé par la Maison des lycéens.Ne jettez pas ce journal n’importe où ! Gardez-le ou mettez-le à la poubelle, il peut toujours servir.

Sondage de la QuinzaineCombien pèse votre sac ? Prenez une balance, chez vous, posez votre sac de cours dessus et déterminez-en la masse exacte.

1 - Entre 0 et 5 kg.2 - Entre 5 et 10 kg.3 - Entre 10 et 15 kg.4 - Entre 15 et 274 kg.5 - Plus de 274 kg.

Répondez au sondage avec un papier (brouillon ou autre) par l’intermédiaire du bureau ou de l’un des rédacteurs a� n de faciliter le dépouillement.

Blague pourrie de la Quinzaine

(Le protch se rapproche du bruit du pet qu’on fait avec la bouche)

C’est trois grenouilles qui traversent la route.« Attention, une voiture ! Protch (sans hurler

pour le moment)— Où ça ? Protch (toujours sans hurler)— BLADLEUGAAAARRRRGHHHH ! »

Protch (en gueulant et en gesticulant, tapez vous les mains sur la tête s’il le faut)

J’ai pris la vie dans mes bras. Ah je l’ai serrée si fort que je lui ai cassé le dos !

It’s meal like a fl ower.

Let’s believe me in my dreams.

On vit pour ne pas penser à la mort.

On va se divertir pour critiquer ensuite.

L’âge mûr devient sot et négligeant lorsqu’il sous-estime la jeunesse.

Le coeur d’un Homme est comme un oiseau, enfermé dans une cage.

Se taire en classe, c’est respecter le sommeil des autres.

Elle voulait seulement devenir quelqu’un qui aurait été capable d’aimer autant qu’elle aurait pu être aimée.

Et yo, tu rentres dans la vie active. Bienvenue dans le monde des fi ls de putes.

L’État est pire qu’un gang, il nous vole dans la main.

Les citations connesNos journalistes se sont dévoués à une tâche bien peu commune. Il ont cherché les petits mots gravés sur les tables du lycée les plus (idiotement) philoso-phiques, et se sont empressés de vous les faire trans-mettre, a� n d’évaluer notre niveau mental. Résultat ? Nous, humains, avons moins de QI qu’un écureuil.

8 — Petite Quinzaine no 1

L’histoire que je m’apprête à vous raconter s’est réellement passée ; C’est un conte qui se transmet de génération en génération, d’élève à élève, et ce dans le dos des professeurs, des CPE et des surveillants… Chaque étape de cette aventure a été représentée fi -dèlement à la réalité tout comme la description des personnages, seuls les noms peuvent avoir changé. Cependant, cette histoire, devenue une légende, se passe plusieurs années en arrière, du temps où la paix régnait sur la terre, où les élèves étaient des hé-ros… Il est alors évident que toute ressemblance avec des personnes existantes en est entièrement fortuite. Amis lecteurs, voici la Légende de Kentibo, l’élève extraordinaire…

Il existait, il y a des années de cela, un lycéen pas comme les autres. Ce jeune garçon s’appe-lait Kentibo et il venait d’entrer en seconde dans notre lycée à la suite d’une très bonne année de troisième, le brevet des collèges avec mention en poche. Jusqu’à maintenant, tout ce qu’il y a de plus normal : Il assurait le treize de moyenne dans toutes les matières, avait des copines, des copains. Il était honnête, collé deux-trois fois pour des raisons insignifi antes, joyeux, aimait passer ses pauses autour d’un bon croissant avec ses amis, souriant, il n’avait aucun problème et respirait à plein poumon l’odeur de la vie. Une passion ? Il en avait une. Un rêve ? Il n’en avait pas. À son arrivée, Il n’était donc qu’un élève comme un autre, une ombre qui erra dans le lycée pendant trois ans, une goutte d’eau rejoignant un lac pour ensuite s’évaporer dans l’air et parcourir le monde.

Seulement voilà, il avait à l’intérieur de lui cet-te chose, cette force dont au moins une personne dans chaque lycée a et qui s’exprime pendant ses années lycéennes. Il avait « un don ». Le don de quoi ? D’aider les pauvres ? Non. Le don d’être con ? Non plus. II avait « un don », tout simple-ment. Un don qui ne s’exprime pas par des mots

mais juste par des actions. Dieu lui a laissé le choix de s’en servir ou de le mettre de côté. Jusqu’à présent, il l’avait mis de côté mais ce don n’est pas une chose que l’on contrôle réellement, il a besoin d’une action extraordinaire pour être enclenché. C’est là que commence notre aventure, en ce sa-medi matin de la rentrée 372 après Locke, très très grand philosophe soi-dit en passant, il est un peu plus de neuf heures…

Notre jeune élève venait de rentrer pour la pre-mière fois dans l’enceinte du lycée et que voyait-il devant lui ? Un troupeau de moutons constitué de plus de cinq cents étudiants de seconde, entassés les uns sur les autres, braillant des paroles dans tous les sens. Sur les côtés, des pions, qui hurlent sur les secondes de rester grouper au milieu de la cour et d’attendre : le berger va bientôt arriver et diviser le troupeau en plusieurs classes selon les options choisies. Tout le monde s’agite, il va bien-tôt pleuvoir et cela fait quand même trente-cinq minutes qu’ils attendent tous dehors avec comme seul habit, une chemise et un short (l’esprit encore en vacances…). Kentibo était quant à lui habillé d’un jean et d’un polo. Le sac sur le dos, les mains dans les poches, il attendait lui aussi.

Ça y est, une personne en costume-cravate franchit une porte et s’approche du micro, voici notre berger, notre directeur : on se serait cru à la Star Ac’ avec Nikos Aliagas qui va débuter son émission télé et annoncer les pseudo-stars pour lesquelles le public devra voter en donnant son ar-gent par le biais du téléphone. Le problème était que dans cette situation, le public et les pseudo-stars, c’étaient les secondes et qu’il allait pleuvoir dans quelques instants.

« – Hmm, hmm, ça marche ? disait le berger, notre directeur, en testant le micro.

– Bonjour et Bienvenue à tous ! »« Paf », le tonnerre vient de surgir, il avait ré-

La légendeLoin de tous ces articles remplis de passion, de haine, d’amour et d’admiration, le journal le PQ vous propose cette fois-ci, pour clôturer sa première édition, une aventure divertissante, originale, tout droit sortie de la tête d’un petit étudiant, que vous pourrez suivre tout au long des parutions du PQ…

Petite Quinzaine no 1 — 3

Quoi de mieux pour commencer un article au PQ que de parler de son principal espace d’inspira-tion : les chiottes… plus conventionnellement nom-més WC. Ce lieu universel reconnu, (avant même la mondialisation économique et autres boulever-sements géopolitiques, où que vous alliez de part le monde, quoique vous fassiez pour le changer) est là pour vous, partout, sexiste certes mais procurant le quelque mètre carré nécessaire de votre existence où vous vous retrouvez seul avec vous-même…

C’est en m’aventurant un matin dans ceux du ly-cée que la nausée me prit à la gorge, celle qui vous rend malade autant que révolté. NON !!! Là je dis NON !!! Comment peut-on ainsi traiter le dernier espace de liberté individuel qui ne soit pas soumis sous contrôle ?Pourquoi un tel saccage si irrespec-tueux ? Parce que peut-être pour certains, hyper-métropes aveuglés, on a du mal à viser la cuvette ? Où peut-être d’autres se réjouissent de s’adonner au freestyle urinaire, grand amateur de sensation forte sûrement provoqué par une surdose hormonale in-contrôlée ? En� n d’autres, bien pires, n’arrivent tou-jours pas à maîtriser le bas de la ceinture tant il est di� cile de se pencher pour pouvoir le repérer ?

Cet art, messieurs dames, n’est pas esthétique ou revendicatif, il est maladroit et souvent même de mauvaise fois gratuit : aux chiottes l’art bite !!! VIVE le FLTL !!! (Front de Libération des Toilettes du Ly-cée). « I have a dream »…

J’ai un rêve qu’un jour, dans les WC de tous les pays, les � ls des anciennes femmes de ménages et les � ls des anciens malpropres de passage pourront s’asseoir ensemble sur le trône de la fraternité.

J’ai un rêve qu’un jour même tous les WC de ce lycée, un lieu étou� ant d’injustice et d’insalubrité, seront transformés en un oasis de faïence luxuriante et de justice.

J’ai un rêve aujourd’hui.J’ai un rêve qu’un jour, chaque WC sera lavé, cha-

que urinoir et miroir sera lustré, les endroits sales seront dénigrés et les endroits propres seront un exemple, et la gloire du WC sera révélée, et tous les Hommes la verront ensemble.

Ceci est notre espoir. C’est avec cet espoir que je rentre au bahut. Avec cette foi, nous pourrons trans-former les discordances de notre établissement en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi,

nous pourrons travailler ensemble, pisser ensemble, se laver les mains ensemble, être propres ensemble, en sachant qu’un jour nous serons libres.

Quand ce jour arrivera, tous les libérateurs du WC pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patrichiottique, « Mon Chiotte, c’est de toi, douce salle de la liberté, c’est de toi que je chante. Lieux où se soulagent mes aïeux, � erté des agents d’entretien, de chaque éviers, que la liberté reten-tisse. »

Et si le Lycée veut être un grand établissement, ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des toilettes du couloir de la cafèt’. Que la liberté reten-tisse des toilettes de l’administration. Que la liberté retentisse des toilettes des professeurs !

Que la liberté retentisse jusqu’aux toilettes pu-blics !

Que la liberté retentisse jusqu’aux toilettes injus-tement payant !

Mais aussi que la liberté retentisse des toilettes du monde entier !

Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque WC, chiotte ou tout autre appellation reconnue, nous ferons appro-cher ce jour quand tous les élèves des Lycées, scien-ti� ques, littéraires, génie mécaniques, électrotech-niques et économiques, pourront se prendre par la main et chanter les paroles de l’hymne du FLTL :

« Aux chiottes l’art bite ! Aux chiottes l’art bite ! WC public libère ton fric ! »

Car la prise de conscience de chacun nous amè-nera un jour dans un pays où le droit de satisfaire ses besoins ne sera plus qu’une histoire de butin mais bien celle du respect de chacun.

Léon… déboucheur

Aux chiottes l’art bite !!!

2 — Petite Quinzaine no 1

Quel papier hygiénique utilisez-vous ? Le plus doux ? Le moins cher ? Le plus coloré ? Et si ce n’est pas du papier hygiénique, quel support utili-sez-vous ? Et même, ce support existe-t-il ? Allez-vous aux toilettes ? C’est à ces questions existentielles que ce journal va s’e� orcer de répondre au � l de l’année. Vous savez aussi qu’il existe d’autres choses moins essentielles dans votre quotidien qui nécessitent un mi-nimum de considération. Au fond, un détail vous tracasse, vous titille… Le droit d’aller et de venir, d’entrer et de sortir, pour le meilleur et pour le pire. Il est tout aussi vrai que de porter constamment une charge de 35 kg net sur le dos est excellent pour notre dos et notre coeur. Vous ne frôlez jamais la crise cardiaque en montant l’escalier, ou en ouvrant une porte. Cela forge le caractère, dirons-nous. Il est encore délicieux pour le cholestérol de digé-rer durant une ou deux heures de SVT (Sieste des Vétérans du Travail) un délicat plat d’huile à la sardine ou de peau de poulet, accompagné de légu-mes, fantaisistes par leur couleur (sou-vent � uos).

Mais toutes ces questions que vous vous posez vous mènent à l’ultime in-terrogation. Vous cherchez ce qui vous est le plus cher, l’évènement ou l’objet dont vous ne pouvez pas vous passer.

Nous avons trouvé cet objet. Il s’agit du PQ. Ré� échissez bien, et vous com-prendrez combien il est di� cile de s’en passer.

Et c’est ici qu’intervient l’utile de ce journal. Après avoir fait quelques bon-nes blagues cuisantes avec vos collè-gues (qui ont rit sur un coup de cul), puis après avoir contemplé les articles du PQ en comprenant que la rédac’ a le cul entre deux chaises pour ce qui est d’écrire et d’accepter une concréti-sation de vos cauchemars, après avoir cassé la croûte puis completé votre QI en physique par une accumulation d’écriture de votre cours, vous concré-tisez ponctuellement une envie d’éva-cuer un poids qu’il vous coûte d’in-clure dans votre corps. Vous courez aux toilettes. Vous vous libérez, mais, complètement à côté de la plaque, vous n’aviez pas vu qu’il n’y avait pas de PQ. Pas de PQ ? Si, vous en avez ! Dans la poche de votre parka, au creux de votre main ou sur la cuvette. Le PQ est écrit pour complèter votre manque, essuyer vos problèmes, et ce en tout sens ! Uti-lisez-le ! Il est là pour ça ! Alors fon-cez, lisez ce journal, et évacuez. Vous ne vous sentirez jamais aussi bien.

PS : Et bien ! Notre langue est riche ! On en est sur le Q !

SommaireÉditop. 2

L’anti(èrement)-journalp. 3

Les Toilettes, Boîte de nuitPQ-Sportp. 4

Pensées matinales de tout élève qui se respectep. 5

Jeu de la Quinzainep. 6

Aux chiottes l’art bite !!!p. 7

La légende de Kentibop. 8-9

Fourre-toutp. 10

Édito

Petite Quinzaine no 1 — 9

de Kentiboglé le son du micro trop fort, la pluie commence à tomber. Un signe du destin ? Un petit clin d’œil de bienvenue de la part des dieux ? Toujours est-il que maintenant il fallait se dépêcher. Tout le monde sait que lorsqu’un mouton est mouillé, c’est pas beau et ça pue.

« – … Th ibaud, Amandine, Arthur, en 208 ! continuait le directeur en étant à l’abri sous le préau.

– … Lauranne, Guillaume, Kenti… »« Brrr !!! » Un éclair venait de surgir du ciel

pour venir s’eff ondrer juste à coté du micro : cou-pure de courant mais aucun blessé, heureusement. Pourtant il y avait quelque chose de bizarre, hor-mis le fait que le directeur était devenu tout blanc, quelque chose sonnait faux… Il reprit de sa petite voix :

« – Euh,… Pour des raisons de sécurité, veuillez… ah ! »

Le directeur venait d’être coupé de nouveau, non pas cette fois par un éclair, mais par plu-sieurs ! C’était un spectacle à la fois fantastique et dangereux, le ciel s’obscurcissait et il était éclairé par des fl ashs d’éclairs à répétition. Tout cela ne semblait pas réel. Kentibo sentait le stress mon-ter en lui. « Brrr !!! » Le tonnerre lui fi t fermer les yeux. Lorsqu’il les rouvrit et qu’il regardait autour de lui, ses camarades venaient de se transformer en moutons. Non, ce n’est pas vrai mais ça aurait pu.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, le temps s’était fi gé ! De ses camarades ou de ses professeurs, il était le seul qui pouvait encore parler ou bouger. Le di-recteur avait les mains sur ses yeux fi gés, les sur-veillants avaient la bouche grande ouverte, fi gés eux aussi tout comme les élèves. D’où il était, il ne pouvait pas voir qu’en fait, il y avait trois autres personnes dans l’établissement qui « vivaient » encore : une surveillante et deux élèves, une fi lle et un garçon, mais ils étaient évanouis. Le lycée semblait être coupé du monde extérieur, seul ré-gnait au dessus des têtes les ténèbres, la pluie et les éclairs. « Mais qu’est ce qui ce passe ? » pen-

sait Kentibo. Il s’agitait, il avait peur. Il ressentait ce sentiment de solitude profond que l’on a lors-que l’on se sent seul au monde, personne sur qui compter, ou l’on est à la fois tout et rien. « Pour-quoi tout le monde est immobile ? »

Soudain, un homme de taille moyenne, veste en cuir noir, sortait d’une des portes donnant sur la cour. Il marchait l’air détaché de ce qui l’entou-rait, il n’était pas choqué. Il avait les cheveux en brosse et portait des lunettes. « Mais c’est pas un CPE ? » se demandait Kentibo. En continuant de marcher, cet homme a quand même fi nit par jeter un ou deux regards sur les élèves de secondes inac-tifs, et maladroitement, il trébucha à cause d’un de leurs pieds fi gés. Sa perruque venait de tomber : c’étaient des faux cheveux en brosse, il était chau-ve ! « Mais oui ! C’est un CPE ! » Reconnu Ken-tibo. Il voulut courir demander de l’aide vers lui mais une chose l’arrêta, une main sur son épaule :

« – Ne bouge pas petit… »Un homme avec une longue veste, couvrant sa

tête avec une capuche, l’arrêta net et lui pronon-ça cette phrase tout doucement dans le creux de l’oreille de Kentibo.

« – Ne dis rien, ne bouge pas, tais-toi et regar-de… reprit-il. »

Cet homme mystérieux inspirait la confi ance, bien qu’il fût vêtu comme un paysan à la Gandalf. Il était âgé et avait des cheveux blancs. L’air calme, il regardait l’homme chauve à la veste en cuir noir s’approcher du centre de la cour jusqu’à la bouche d’égout proche de l’escalier A, où le dernier éclair venait de tomber. Il commençait à s’énerver suite à sa chute ;

« – Pourquoi faut-il que se soit toujours pour moi ce genre de connerie ? Dès que je serai là-bas, il va m’entendre ce con !!! Allez, vous pouvez sor-tir maintenant ! »

De la bouche d’égout commençaient à sortir des ombres…

La suite au prochain épisode… LuK

4 — Petite Quinzaine no 1

Les Toilettes,Boîte de nuit

Vous êtes maintenant en possession du rouleau de papier qui sera peut-être le rouleau le plus signi-� ant de toute votre vie, et quelle chance pour une fois il est plein et pas près d’être � ni (eh oui, tout le monde a connu ce petit moment de solitude lors-qu’on a entre les mains un rouleau de PQ avec seule-ment deux feuilles pour se sentir tout un coup bien seul). Alors vous êtes désemparés, fatigués par de longues heures de solitude et de travail. Tellement fatigués que vous êtes aller vous réfugier dans les toilettes du lycée en espérant avoir la paix pendant cinq petites minutes. Sur le bord du lavabo un rou-leau de papier toilette, il est rose et dégage une odeur particulière. Vous le prenez, le déroulez lentement et vous tombez sur une feuille. Cette feuille vous semble plus épaisse, plus douce que les autres. Vous la faites glisser doucement sur votre joue pour � na-lement qu’elle arrive à votre oreille et à cet instant précis une mélodie qui n’a nul autre pareil se joue et vous émerveille. Vous vous asseyez confortable-ment, enroulez le rouleau autour de votre tête pour n’entendre plus que le bruit de cette mélodie. Ça va faire du bruit ! Un accord de guitare, une reprise à la batterie et vous êtes maintenant transporter dans le monde musical de Th e Killers. Ceux qui ont adoré le premier album ne peuvent que s’extasier devant Sam’s Town leur deuxième opus. Un style qui évo-lue pour donner des compos de plus en plus variées tout en gardant la marque de fabrique � e Killers. Un album qui est donc à découvrir rapidement. M. Pokora qui lui avait décidé de se lancer dans la chanson sur un coup de tête pour � nalement nous la prendre ne s’arrêtera pas là. En e� et il sort une nouvelle version de son album Player qui s’était, dit-on, pas trop mal vendu durant cette année, en� n bref tirons la chasse.

Ce mois est aussi marqué par la sortie du dernier album de Th e Servant. On retrouve en� n le groupe anglais avec un nouvel album assez prometteur. Des mélodies pures accompagnées par la voix mythique de Dan Black. Ici aussi des morceaux sympas qui restent bien dans la lignée de leurs précédents al-bum, un groupe à découvrir rapidement si vous ne connaissez pas. À cet instant vous déroulez encore un peu le rouleau en espérant que cette feuille ne soit pas déjà � nie. OUF ! Une autre feuille tout aussi attirante que la première suit. Mais celle-ci semble

di� érente, vous n’en avez encore jamais vu de sem-blable. Alors vous tendez l’oreille et à votre grand étonnement cette musique vous est inconnue. Vous vous levez et regardez qu’il n’y ait personne dans le WC. Que penserait-on d’un type qui s’enroule du PQ autour de la tête pour écouter de la musique entre deux heures de cours ? C’est bon, personne. En allant vous rasseoir vous vous apercevez dans le miroir, vous êtes alors pris d’un a� reux doute. « Qu’est-ce que je fais avec du papier rose autour du crâne ? ». Mais c’est à cet instant précis que cette mélodie qui suscitait toute votre intention quelques secondes auparavant ressurgit. Vous courez sur vo-tre cuvette, serrez le papier autour de votre crâne et vous laissez à nouveau emporter par cette musi-que. We are Scientists est un trio originaire de Ca-lifornie. Un style se rapprochant pas mal du style anglais mais avec tout de même quelques sonorités originales. Des intros percutantes malgré des titres assez cours dans l’ensemble, 12 titres pour 37 minu-tes, mais attendez tout de même le prochain album pour voir ce que ça va donner avec espérons une aussi bonne surprise. C’est alors que le bruit d’une porte qui s’ouvre vous sort soudainement de votre comas, une goutte de sueur se forme sur votre front mais est immédiatement absorber par ce PQ de si bonne qualité. En une fraction de seconde vous avez arraché tout le papier qui ornait votre tête et sortez du local comme si rien ne s’était passé. Mais vous savez pertinemment que ce petit bout de papier va hanter vos pensées durant ces prochaines heures. Vous descendez les escaliers mécaniquement alors que votre esprit est toujours omnibulé par cette dé-couverte révolutionnaire. Vous arrivez à la cafétéria et là vous voyez… le rouleau de papier.

Ch. mythique

PQ-SportÀ l’instant même où vous lisez ces mots, je parie

que vous vous demandez comment parler de sports dans ce si subtil journal qu’est notre PQ national… Comment en e� et lier le sport et notre cher Lycée ? Et tout ça en plus dans un style satirique ?

À cette question existentielle, je vous propose de répondre exactement de la même manière que cha-cun le fait en face d’un suprême DS de SVT où vous devez expliquer la si intéressante « morphogenèse végétale », c’est-à-dire en tentant de remplir votre

Petite Quinzaine no 1 — 7

Après toutes ces ébauches d’articles à valeur dé-nonciatrice, informative ou comique, après toutes ces critiques diverses, il vient l’heure où l’on peut en� n s’intéresser aux origines et aux fondements de ce long journal ! (On a toujours gardé le « . » pour la � n…)

Projetons-nous donc en arrière, à la naissance de cette idée, il y a environ un mois… On y voit deux amis qui semblent se connaître de longue date se poser ensemble la même question : « Pourquoi ne pas créer un journal du lycée ? ». Ainsi presque dans l’immédiat, on se retrouve dans le bureau de la per-sonne importante à laquelle nos deux fondateurs comptent exposer leur plan, cette même personne qui acceptera sûrement non sans enthousiasme leur projet !

Sans trop de négociations, l’un deviendra rapi-dement trésorier de l’organisme entier et l’autre ce qu’on nommerait son grand directeur général.

Cependant ciblons-nous un moment sur l’aspect de nos deux héros. Le grand chef en premier ; cer-tains s’étonnent peut-être de ne jamais l’avoir croisé dans les vastes couloirs de notre lycée ces dernières années, c’est tout à fait normal et il est en e� et vrai qu’il nous vient directement de la jungle lyonnaise, envoyé cette année seulement pour découvrir no-tre belle campagne bugiste ! C’est un personnage in� niment charismatique, avec ses longs cheveux bruns bouclés, sa terri� ante mine patibulaire ; mal rasé avec cet aspect quotidien : « tiré du lit »… je passe sur quelques détails d’apparence pour éviter la censure, mais en revanche j’aimerais qu’on s’ar-rête encore et surtout sur LE tee-shirt de ce grand-homme, LE vêtement à manches courtes taillé en T, LE formidable accoutrement fétiche, LE morceau de coton ô combien de fois admiré et vénéré par son porteur ; un unique bout de tissu portant les seules lettres M, U, S et E ! Pour ceux qui le fréquentent tous les jours, nous en sommes même arrivés à nous demander s’il ne possédait pas quatre fois le même habit pour parvenir à le porter quatre jours sur les cinq de chaque semaine où nous le côtoyons ! Briè-vement, c’est un « rebelle de la société » qui en plus ose à chaque cours regarder le destin en face en a� rmant avec un élan con� rmé « j’ai pas fait mes exos… ».

À présent analysons le second grand personnage, ce grand blond au corps d’athlète qu’on pourrait ap-peler Coluche s’il n’était pas di� érent de ce pilier du rire dans tous ses caractères morphologiques ! Et oui c’est aussi ce � er grand-homme que l’on croise dans nos couloirs (lui depuis su� samment longtemps) et qui salue tous les bons lycéens, sans même pourtant les avoir croisés auparavant… Lui aussi nous vient d’un lieu très éloigné, qu’on peut aisément reconnaî-tre grâce à son léger accent et son surnom que l’on retrouve dans tous les bons coups du lycée, autant que les foireux ! Et oui, il nous arrive du nord-ouest sibérien, bien que son physique aryen laisse penser qu’il soit originaire d’un pays très voisin… cet hom-me qui a renié ses idées politiques pour se rallier au communisme !

Ces deux étonnants esprits s’étant rejoints, on a obtenu la création de ce journal aux goûts de chiottes (personne ne l’avait faite) ; le PQ. Ce petit mensuel qu’ils ont quand même réussi à baptiser la Petite Quinzaine est certes tiré de l’idée de nos deux génies mais également en partie du semblable Charlie Hebdo. Comme vous avez pu le constater, il est consacré au satyrisme et se base sur certains faits réels de notre établissement ou de ce qui nous en-toure en général. Alors dans ce cas pourquoi ne pas s’intéresser aux locaux de cette gazette… ce petit bureau aux odeurs alléchantes des di� érents papiers toilette Lotus, ce petit lien de travail où deux achar-nés se « tuent » chaque jour à faire marcher cette feuille de chou comme deux gros poissons que l’on admire par les belles et larges vitres de leur ridicule bocal. En fait, outre ces deux cerveaux, cet espace con� né renferme peut-être l’avenir d’une harmonie entre élèves !

Alors au � nal est-il vraiment intéressant de « perdre son temps » à lire ces quelques feuilles d’un travail laborieux ? Et bien… OUI, car ce périodique signi� e l’entente certaine entre lycéens en privilé-giant notamment l’expression et l’appréciation du talent de chacun ! De plus c’est aussi dans ces pages que tout le monde peut dire à voix semi-haute ce qu’il pense de notre école ou du reste ! Alors le PQ peut être considéré comme une de ces expositions (dessins, photos, sculptures…) de notre CDI où les lycéens parlent au lycée.

Q. L.-S.

L’anti(èrement)-journal

6 — Petite Quinzaine no 1

Camarades, aujourd’hui, un jeu nous a été proposé par Guinguette, Seigneur du LPA, qui fait partie des murs. Soixante-douze pingouins en papier numérotés ont été éparpillés dans tout le lycée, dans les recoins les plus sombres et les plus sordides qu’on puisse trouver (tuyauteries, toilettes…). C’est à vous de les retrouver ! Rapportez les Terro Pingoo’s au bureau du journal ou à l’un des rédacteurs avec votre nom (ou pseudonyme) a� n que nous puissions déclarer le gagnant dans la prochaine édition.

Bonne chance !

Si cette rubrique marche particulièrement bien, vous aurez droit à un nouveau jeu idiot toutes les deux semaines.

Jeu de la Quinzaine