p’titcoupdepoucepourl’avenir · chantal pelletier, hearst jean-roch pelletier, hearst pharmacie...

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P’tit coup de pouce pour l’avenir G ilbert Boucher a pour la première fois mis les pieds à l’Université de Hearst en 1956, à l’âge de 14 ans. À cette époque, l’institution ne portait pas encore la désignation d’université, il s’agissait plutôt du Séminaire de Hearst. Il y a passé neuf ans de sa vie – les huit premières années comme étudiant et la neuvième à titre d’enseignant. C’est donc dire que l’institution lui coule dans les veines depuis déjà un bon moment. Il explique : «Sans elle, mon parcours personnel et professionnel aurait sûrement été fort différent. C’est entre ses murs que j’ai tissé des amitiés si profondes et si solides qu’elles m’accompagnent et me soutiennent encore aujourd’hui. C’est entre ses murs aussi que j’ai cultivé cette soif d’apprendre et j’ai fait mes premiers pas dans ma carrière d’enseignant, une carrière qui m’aura permis pendant trente-quatre années de jouer parfois un rôle déterminant – du moins je l’espère – dans la vie de quelques jeunes parmi les milliers que j’ai côtoyés.» Sans la présence du Séminaire, il doute fort qu’il aurait entrepris des études menant au baccalauréat. C’est pour toutes ces raisons que Diane et lui ont fait un premier don au montant de 6 000 $ en 2006 (à raison de 100 $ par mois pendant cinq ans). Et c’est toujours cette même motivation qui le pousse à prendre un deuxième enga- gement du même montant. Lorsqu’il a signé le formulaire, c’est bien humblement que Gilbert a mentionné : «Ce don est un tout p’tit coup de pouce pour l’avenir de l’Université qui demeure toujours un outil essentiel pour beaucoup de jeunes de notre région.» Pour la Fondation Université de Hearst, ce p’tit coup de pouce de 12 000 $ a une portée incroyablement plus grande que son bienfaiteur ne veut bien le laisser croire. N o 8 - Hiver 2011 Une fondation solide, un avenir assuré! Gilbert Boucher, diplômé de l’Université de Hearst et membre du Conseil des gouver- neur-e-s, signe une deuxième promesse de don qu’il remet à Raymond Tremblay, recteur de l’Université et directeur général de la Fondation. Un début prometteur pour le programme en traduction Le programme en traduction a débuté en septembre 2010 avec un taux d’inscriptions éton- nant, dépassant de loin toutes les attentes. Ce programme permet aux étudiantes et aux étudiants de compléter, au choix, le bacca- lauréat spécialisé de quatre ans, le bac- calauréat de 2 e grade ou le programme d’ini- tiation à la traduction. Ce programme intéresse une clientèle variée, que ce soit l’élève qui sort du secondaire, l’adulte qui désire entreprendre une deu- xième carrière ou la personne à la retraite qui veut relever un nouveau défi. Avec Internet, un des grands avantages en traduction est que la profession peut se pratiquer dans le confort de son foyer. L’Université de Hearst est la seule université à offrir le programme de traduction dans tout le centre et le nord de l’Ontario.

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P’tit coup de pouce pour l’avenir

Gilbert Boucher a pour la premièrefois mis les pieds à l’Université deHearst en 1956, à l’âge de 14 ans. À

cette époque, l’institution ne portait pasencore la désignation d’université, ils’agissait plutôt du Séminaire de Hearst. Ily a passé neuf ans de sa vie – les huitpremières années comme étudiant et laneuvième à titre d’enseignant. C’est doncdire que l’institution lui coule dans lesveines depuis déjà un bon moment. Ilexplique : «Sans elle, mon parcourspersonnel et professionnel auraitsûrement été fort différent. C’est entre sesmurs que j’ai tissé des amitiés si profondeset si solides qu’elles m’accompagnent etme soutiennent encore aujourd’hui. C’estentre ses murs aussi que j’ai cultivé cettesoif d’apprendre et où j’ai fait mespremiers pas dans ma carrièred’enseignant, une carrière qui m’aurapermis pendant trente-quatre années de

jouer parfois un rôle déterminant – dumoins je l’espère – dans la vie de quelquesjeunes parmi les milliers que j’ai côtoyés.»

Sans la présence du Séminaire, il doute fortqu’il aurait entrepris des études menant aubaccalauréat. C’est pour toutes ces raisonsque Diane et lui ont fait un premier don aumontant de 6 000 $ en 2006 (à raison de100 $ par mois pendant cinq ans). Et c’esttoujours cette même motivation qui lepousse à prendre un deuxième enga-gement du même montant. Lorsqu’il asigné le formulaire, c’est bien humblementque Gilbert a mentionné : «Ce don est untout p’tit coup de pouce pour l’avenir del’Université qui demeure toujours un outilessentiel pour beaucoup de jeunes denotre région.» Pour la FondationUniversité de Hearst, ce p’tit coup depouce de 12 000 $ a une portéeincroyablement plus grande que sonbienfaiteur ne veut bien le laisser croire.

No 8 - Hiver 2011

UUnnee ffoonnddaattiioonn ssoolliiddee,, uunn aavveenniirr aassssuurréé!!

Gilbert Boucher, diplômé de l’Université de Hearst et membre du Conseil des gouver-neur-e-s, signe une deuxième promesse de don qu’il remet à Raymond Tremblay, recteur del’Université et directeur général de la Fondation.

Un débutprometteur pourle programme entraduction

Le programme entraduction a débuté enseptembre 2010 avec untaux d’inscriptions éton-nant, dépassant de lointoutes les attentes. Ceprogramme permet auxétudiantes et auxétudiants de compléter,au choix, le bacca-lauréat spécialisé dequatre ans, le bac-calauréat de 2e gradeou le programme d’ini-tiation à la traduction.

Ce programme intéresseune clientèle variée,que ce soit l’élève quisort du secondaire,l’adulte qui désireentreprendre une deu-xième carrière ou lapersonne à la retraitequi veut relever unnouveau défi. AvecInternet, un des grandsavantages en traductionest que la professionpeut se pratiquer dansle confort de son foyer.

L’Université de Hearstest la seule université àoffrir le programme detraduction dans tout lecentre et le nord del’Ontario.

© Fondation Université de Hearst

À titre de président de laFondation, j'ai l'occasion de voirde près ce qui se passe àl'Université de Hearst. Au moisd'octobre, j'ai assisté àl'ouverture officielle du nou-veau campus de Timmins, et jecrois que ce nouvel édificemoderne devrait aider l'Uni-versité à grossir ses effectifs dans la ville deTimmins. On parle déjà d'un projet de locaux plusspacieux et modernes pour le campus deKapuskasing.

Je trouve particulièrement intéressant qu'on aitintroduit deux nouveaux programmes enseptembre 2010 : traduction et études de la santé.Selon moi, ce que fait l'Université de Hearst pouraider les étudiantes et les étudiants francophonesde notre région à poursuivre des étudesuniversitaires dans leur milieu est extraordinaire.C'est ce travail incessant de la direction et dupersonnel, pour offrir plus de services dans lesmeilleures conditions possibles, qui me motive àcontinuer de travailler pour augmenter le capitalde la Fondation.

Afin d’offrir un appui tangible à l'Université deHearst et de soutenir ses projets, la Fondation abesoin de votre aide. Quel que soit le montantoffert, tout don est grandement apprécié. Je vousrappelle que vous devenez membre de laFondation avec un don de 100 $ par année.

En terminant, je tiens à remercier RaymondBoucher qui a quitté le poste d’administrateur ausein du conseil de la Fondation. Il y siégeait depuisle début, c’est-à-dire depuis six ans.

Conseil d’administration2010-2011

Président Donald Lemaire

Vice-président Roland Chartrand

Trésorier Jacques Poirier

Secrétaire Guylaine Coulombe

Directeur général Raymond Tremblay

Administratrice Chantal Lachance-Grzela

Administrateur Jim Mangan

Mot du président

À la mémoire d’un être cher

Il est possible de faire un don à la Fondation àla mémoire d’un être cher.

Michelle et Claude Veilleux, qui ont à quelquesreprises préféré faire un don à la Fondation aulieu d’envoyer des fleurs, trouvent qu’offrir undon au nom d’une personne défunte est unebelle façon de faire perdurer la mémoire decette dernière tout en contribuant à une causequi leur tient à coeur. Ce généreux gestecommémoratif permet d’inscrire la mémoirede l’être cher dans un projet dont la missionest d’exister à perpétuité. La famille de lapersonne défunte reçoit une lettre de laFondation Université de Hearst pour l’informerdu geste posé de la part des donateurs et desdonatrices.

Capital de la Fondation

582 711 $au 31 décembre 2010

Dons reçus 501 466 $

Dons promis à percevoir 81 245 $

Donald Lemaire, président

DDoonnss ddee 5500 000000 $$ àà 9999 999999 $$Caisse populaire de Hearst

DDoonnss ddee 2255 000000 $$ àà 4499 999999 $$Caisse populaire de TimminsRoland Chartrand, HearstLiliane Lecours et Raymond Tremblay, HearstDianne et Bertrand Proulx, HearstVille de KapuskasingCamille Villeneuve, Chelsea, QC

DDoonnss ddee 1100 000000 $$ àà 2244 999999 $$Banque Scotia, HearstJean-Pierre Bergevin, HearstDiane et Gilbert Boucher, HearstCaisse populaire de CochraneCaisse populaire de MatticeChevaliers de Colomb de KapuskasingCollins Barrow, Hearst et KapuskasingDanielle Coulombe, HearstJean-Yves Dallaire, TimminsRita et Laurent Guindon, HearstRose et Maurice Lecours, HearstHélène et Donald Lemaire, HearstMarcel J. Labelle Co. Ltd, CochraneMunicipalité de MoonbeamJacques Poirier, HearstLéo Robert, Fort McMurray, ABVille de Hearst

DDoonnss ddee 55 000000 $$ àà 99 999999 $$Marielle Carbonneau, HearstChantal Lachance-Grzela, JoguesBernard Paul Lacroix, North BayLecours Lumber Co. Ltd, CalstockMunicipalité de Mattice-Val CôtéMunicipalité de Val Rita-HartyFernand Villeneuve, Hearst

DDoonnss ddee 22 550000 $$ àà 44 999999 $$Réginald Bélair, KapuskasingPierre Bouchard, KapuskasingGuylaine Coulombe, MatticeSophie Dallaire, KapuskasingJacques Doucet, HearstFondation Clef en Main, HearstDonald Génier, CochraneGilles Gosselin, KapuskasingMonique Matko, KapuskasingJohanne Morin-Corbeil, HearstMunicipalité de Fauquier-StricklandPierre Ouellette, KapuskasingMarcel Rhéaume, HearstMarlène Savage et Yves Proulx, Hearst

DDoonnss ddee 11 000000 $$ àà 22 449999 $$Louis-Philippe Bélanger, KapuskasingDiane Bernard, OakvilleJocelyn Blais, HearstLorraine et Philippe Boissonneault, KapuskasingMonique Boucher et Rémi Gravel, Smooth Rock FallsRaymond Boucher, KapuskasingHuguette Brisson, HearstDenis Chauvin, Gatineau, QCAgathe et Denis Cheff, HearstClub Richelieu de TimminsIrénée Côté, Gatineau, QcYvon Côté, KapuskasingMarielle Cousineau, KapuskasingChantal et Marcel Couture, HartySuzanne Dallaire Côté et Nil Côté, JoguesJean-Paul Décarie, KapuskasingJean-Marc Desjardins, KapuskasingFédération des caisses Desjardins du QuébecMichelle Grandmont, HearstAngèle Gravel et Donatien Grenier, New Carlisle, QCLéola et Laurent Gravel, RocklandSuzanne Jean, HearstGinette Lacroix et Gaëtan Gosselin, HearstÉdith Lamontagne, TimminsMgr Jacques Landriault, OttawaJulie Langevin, TimminsLucie Lanoix, HearstLéonard Larochelle, St-Anselme, QCMichèle Leblanc et Luc Bussières, HearstCécile Lehoux-Blais, HearstJacinthe Lessard, Edmonton, ABAline Levesque, HearstJean-Guy Mailloux, MoonbeamMaison Renaissance, HearstGertrude et James Mangan, KapuskasingDanielle Marleau et Pierre Gravel, KapuskasingLucie Morin et Gilles Filion, KapuskasingPierrette Morin, HearstRoger Paquin, KapuskasingChantal Pelletier, HearstJean-Roch Pelletier, HearstPharmacie Brunet-Cantin inc., HearstRémi Sédjro, TimminsMichel St-Pierre, Gatineau, QCDenise H. Tremblay et Normand Camiré, Montréal, QCNicole Vandal, KapuskasingNormand Verville, Timmins

DDoonnss ddee 550000 $$ àà 999999 $$Isabelle Albert, KapuskasingTina Bergeron, KapuskasingMichel Brière, MatticeLise Camiré et Roméo Laflamme, HearstClub Rotary de HearstBetty-Ann et Jacques Côté, Hearst

TABLEAU DE RECONNAISSANCEau 31 décembre 2010

Dons et promesses de dons depuis la parution du dernier bulletin (en rouge)

Gertrude Côté, OttawaHélène Côté, HearstTania Coulombe, HearstFleurette Dufour-Lebeuf, FauquierFern Girard Construction, HearstMariette et André Girard, KapuskasingLeo Grzela, JoguesRaymond J. Guindon, GarsonLauryanne Joanis, HearstFrancine Joanis-Poliquin, HearstKen Labrosse, HammondMarie-Line et Denis Lacroix, HearstRené Laflèche, HearstHuguette Lehoux, HearstJovette Lehoux, KapuskasingMarius Ouellette, KapuskasingDenise Perras, Val RitaRobert Renaud, KapuskasingAndré Rhéaume, HearstAnouk Utzschneider et Guillaume Fortin, Moncton, NBJacques Vaillancourt, Lake Oswego, OR (É-U)Réal Veilleux, HearstMelissa Vernier, Connaught

DDoonnss jjuussqquu’’àà 449999 $$Auxiliaires de l’Hôpital Notre-Dame, HearstHuguette Beaulieu, HearstMona Beauvais, HearstOdette et Réal Bérubé, HearstFernand Blais, HearstMarcelle Blier, HearstMargaret Rose Boucher, KapuskasingLucien Bouffard, HearstRose et Jean-Paul Bourgeault, HearstJean-Louis Brunet, MatticeAgathe Camiré, OttawaAlice et Lionel Camiré, HearstAnnie Campeau, TorontoCentraide, OttawaDiane Charette, HearstLise Charland, OttawaJulie Cheff, HearstRoland Cloutier, HearstAgathe Côté, HearstMarie Côté, Chicoutimi, QCJacynthe Dallaire, Montréal, QCMarilyn de Laplante, TimminsDead Ducks, KapuskasingFormation industrielle de HearstLionel Fortin, HallébourgLouise Fortin, KapuskasingSimone Fortin, KapuskasingClaire Gagnon, Hearst

Pauline Gagnon, HearstDiane Gaulin, HearstSimon Gingras, KapuskasingJocelyne Gosselin, HearstThierry Guindon, HearstClémence Houle, HearstMicheline Joanis, HearstClémence et Jean-Marc Lacroix, HearstJacqueline Lacroix et Gilles Dumont, HearstLucienne et Guy Lacroix, HearstRollande et Roch Lacroix, HearstYvette et Gilles Lacroix, HearstGuylaine Lacroix-Boisvert, HearstJacqueline Lafrance, HearstGinette Larose, HearstStéphane Larose, HearstFrançois Lehoux, HearstMarielle Lehoux-Brisson, Kirkland, QCLes Tisserandes Aurores Boréales, KapuskasingJeanne et Denis Levesque, HearstRoberte Majerovich, KapuskasingPierrette McDonald, HearstHélène et William Martin, HearstLynne Martin et Louis Veilleux, HearstNorman Mercier, OttawaSerge Moreau, Kirkland LakeColette et Marc Morin, HearstJohanne Morneau, JoguesDiane Ouimette, KapuskasingHélène Papineau, FauquierClaire Payeur, HearstJean-Marc Pelletier, HearstFrancine Pouliot, HearstArmand Proulx, HearstDominique Proulx, HearstLinda Proulx, HearstYvon Rioux, Dollard-des-Ormeaux, QCNicole Rivest, HearstStella Roy, HearstDenise Samson-Nadeau, ChapleauDenyse Savard, KapuskasingDenise Séguin, HearstAlan Spacek, KapuskasingThérèse St-Aubin, KapuskasingDaniel Sylvain, KapuskasingMarie-Paule et Gilles Talbot, HearstClaude Tremblay, Val RitaCarmen Trudel, HearstHélène Vachon, HearstGaëtane Vaillancourt, HearstMarie-Claude et Adélard Vallée, HearstMichelle et Claude Veilleux, HearstIrma et Benoît Veilleux, HearstJoseph Verreault, Kanata

Moi, j’investis dans UNE FONDATION SOLIDE, UN AVENIR ASSURÉ !Je verse ce don à condition qu’il soit conservé pendant une période de dix ans.

Je m’engage à verser la somme totale de $. Ce don sera fait

en versements mensuels � ou annuels � au montant de $ chacun

à partir du (jour/mois/année), ou en un seul versement �

en date du (jour/mois/année).

� Paiement par chèque(s) (Un rappel vous sera envoyé s’il y a lieu.)� Paiement par retrait préautorisé de mon compte bancaire (Joindre un chèque annulé.)

� Paiement par carte de crédit : � Visa � MasterCard

No de carte : Date d’expiration :

Nom :

Adresse :

Ville :

Province : Code postal :

Téléphone :

Signature :

Faire parvenir vos dons à Fondation Université de Hearst, S. P. 580, Hearst (Ontario) P0L 1N0

Zoé Therrien et Jonathan Cloutier se sont rencontrés àl’Université de Hearst (UdeH). Ils ont accepté de répon-

dre à un même questionnaire, séparément pour ne pasinfluencer leurs réponses respectives.

QQuuaanndd aavveezz--vvoouuss oobbtteennuu vvoottrree ddiippllôômmee ddee ll’’UUddeeHH??OOùù eenn êêtteess--vvoouuss ppaarr rraappppoorrtt àà vvooss ééttuuddeess??

ZZooéé :: J’ai obtenu mon diplôme en psychologie de l’UdeH en2006. J’ai effectué les trois premières années de mon bac-calauréat à l’UdeH, et ensuite j’ai fait ma quatrième annéeà l’Université Laurentienne, puisqu’on n’offrait pas encorela quatrième année (sinon je serais restée à l’UdeH pour lacompléter). J’ai décidé de poursuivre mes études en psy-chologie à l’Université d’Ottawa. Je complète présentementun programme de maîtrise-doctorat en psychologie cli-nique. J’en suis à ma quatrième année et j’espère terminermon doctorat en 2013. En ce moment, j’ai l’équivalentd’une maîtrise en psychologie.

JJoonnaatthhaann :: J’ai complété les troispremières années de mon baccalau-réat ès arts spécialisé en histoire aucampus de Kapuskasing, de 2002 à2006, et mon année de spécialisationà l’Université Laurentienne en 2006-2007. J’ai donc reçu mon diplôme àla collation des grades de l’UdeH enjuin 2007. Le 31 octobre dernier,j’obtenais ma maîtrise ès arts en his-toire de l’Université d’Ottawa.

CCoommmmeenntt ss ’’eesstt ppaass ssééee vvoottrreeeexxppéérriieennccee àà ll’’UUddeeHH??

ZZooéé :: Je dois dire que j’ai absolu-ment adoré mon expérience àl’UdeH et l’atmosphère qu’on y retrouve. Du côté scolaire,je me considère extrêmement chanceuse d’avoir eu des pro-fesseurs aussi compétents et dévoués aux étudiants. J’aivraiment apprécié la possibilité de vivre une expérienceplus personnalisée où il est possible de discuter avec les pro-fesseurs. Quand je regarde les classes de 200 personnesqu’on voit ici à l’Université d’Ottawa, je me dis que j’ai vrai-ment été choyée. La disponibilité des professeurs a forte-ment épaulé mon cheminement.

Du côté social, l’UdeH m’a vraiment permis de m’impliquerdans plusieurs activités dont le conseil étudiant, le journalétudiant, l’animation étudiante et le Sénat. C’est vraimentune chance unique de pouvoir être impliquée dansplusieurs activités et, de toute évidence, c’est quelque chosequi a enrichi mon expérience. Non seulement j’ai puacquérir plusieurs connaissances, mais j’ai égalementdéveloppé des amitiés qui persistent encore aujourd’hui.Bien que plusieurs amis du secondaire aient quitté pourétudier ailleurs, j’ai rencontré des gens qui me sont devenustrès chers.

J’ai également eu la chance de participer au premier vo-yage d’études de l’UdeH au Mexique, en 2005. C’était lapremière fois que je faisais un voyage à l’international et cefut pour moi le début d’un nouvel intérêt : voyager. Ce voy-age au Mexique a été une activité d’apprentissage des plusenrichissantes.

JJoonnaatthhaann :: Ma première année à l’UdeH a été relativementdifficile. La transition de l’école secondaire – où je voyaismes amis à tous les jours – à l’université – où mes amis sesont éparpillés un peu partout à Thunder Bay, à Sudbury, àToronto et à Ottawa – est un changement qui exige touteune adaptation. Je suis le seul de mon groupe d’amis qui afait ses études postsecondaires à Kapuskasing. Néanmoins,j’ai réussi à me faire des amis à travers les activités universi-taires. Au cours de ma deuxième année universitaire - à lasuite d’un semestre de relâche en raison de problèmes desanté - j’ai rencontré Zoé et, du coup, la transition est de-venue plus facile.

Le plus grand avantage d’avoir étudié à l’UdeH a été le con-tact personnalisé avec les professeurs. Il s’agit véritable-ment de la force de l’UdeH et de ses programmes d’études,puisqu’aucune autre institution postsecondaire ne peutoffrir un tel service. Bien que le choix de cours soit limité, jecrois que j’ai acquis des habiletés de recherche qui ont sur-passé celles de mes amis qui ont quitté le Nord pour entre-

prendre leurs études dans lesgrandes villes. D’abord, les travauxscolaires ont mis l’accent sur larecherche, l’analyse et l’écriture. Ils’agit encore d’un avantage del’UdeH, puisque les petites classespermettent aux professeurs d’offrirun meilleur encadrement. Bref, monexpérience a été très agréable.

PPaarrlleezz--nnoouuss ddee vvoottrree ss iittuuaattiioonnaaccttuueellllee,, ddee vvooss iiddééaauuxx,, ddee vvoosspprroojjeettss eett ddee vvooss aammbbiittiioonnss ..

ZZooéé :: J’ai rencontré Jonathan lors dema première année à l’UdeH. Nous

étions tous les deux impliqués dans le conseil étudiant. Ondemeure ensemble depuis trois ans. Je dois dire que je nepense pas que je serais où je suis sans son soutien et sonamour continu. On se complète très bien et on se motivetous les deux à accomplir des choses qu’on ne ferait passeul, comme l’idée folle d’entreprendre un doctorat!

Récemment, Jonathan a obtenu une maîtrise en histoire etil travaille à temps plein. Je termine présentement mondoctorat pour voir où la vie va nous mener. On aimeraitbien revenir dans le Nord et qui sait, peut-être mêmerevenir à l’UdeH! On planifie également traverser leCanada d’ici la fin du doctorat. À plus long terme, onaimerait bien se marier, s’établir et avoir des enfants.(J’espère que Jonathan répond la même chose dans sonquestionnaire! Ha! ha!)

JJoonnaatthhaann :: Nous nous sommes rencontrés à l’UdeH ausemestre d’hiver 2004 dans le cadre de notre participationau conseil étudiant du campus de Kapuskasing (Vous voyezcomment la participation à ces activités est importante!). Àl’heure actuelle, nous vivons ensemble à Ottawa. Zoé pour-suit ses études. Au niveau personnel, nos idéaux sontcomme ceux de la plupart des couples : mariage, famille,voyages. Au niveau de nos projets professionnels, c’est plusdifficile puisqu’il est impossible de vraiment prendre desdécisions à cet égard avant que Zoé n’ait terminé sesétudes. Un retour dans le Nord demeure une option.

Zoé et Jonathan, un parcours engagé

Le 14 octobre 2010, l’Université deHearst inaugurait son nouveaucampus à Timmins. Ce campus est lefruit de nombreux efforts, dedétermination, de persévérance, etde 33 ans de présence à Timmins.

C’est en 1977 que l’Université deHearst a offert ses premiers cours àTimmins. Ces cours étaientenseignés par Jean-Pierre Bergevinet Doric Germain dans les locaux del’École secondaire Thériault.L’Université s’est par la suite installée dans sespropres locaux. En 1986, des salles de classeset des bureaux ont été aménagés au centreculturel La Ronde. Sylvie Fontaine a été lapremière coordonnatrice à Timmins. Ondéménage plus tard sur la rue Spruce parcequ’il fallait plus d’espace. Marie-PauleGuénette est alors la coordonnatrice. En 1996,l’Université a partagé des locaux avec leCollège Boréal à South Porcupine. L’Universitéde Hearst s’est ensuite installée sur la rueWilcox pendant une quinzaine d’années,jusqu’en décembre 2009, sous l’œil vigilant dela présente coordonnatrice, Louise Taillefer.

De 1977 à 1995, l’Université de Hearstn’offrait à Timmins que des cours du soir pourles études à temps partiel. À partir de 1996, ondécide d’offrir des programmes complets pourles études à plein temps. Sept étudiantes etétudiants s’inscrivent à plein temps lapremière année. À l’automne 2010, il y a 38

Inauguration du campus de Timmins

Des formulaires de promesses de donssont disponibles dans le site Internet de l’Université

ww ww ww .. uu hh ee aa rr ss tt .. cc aasous la rubrique L’UdeH en bref - Fondation

Renseignements : 705-372-1781 ou 800-887-1781, poste 248michel le_grandmont@uhearst .ca

Fondation Université de Hearst, S.P. 580, Hearst (Ontario) P0L 1N0

inscriptions à plein temps, soit cinq fois plusqu’en 1996.

En juin 2010, l’Université de Hearst a décernéson millième baccalauréat. De ces 1 000diplômé-e-s, 108 ont complété toutes leursétudes au campus de Timmins : 44 y ontcomplété leurs études à temps partiel, 64 àplein temps. Quatre-vingt-treize de ces 108diplômé-e-s sont des femmes.

Beaucoup de gens ont travaillé audéveloppement des services de l’Universitéde Hearst à Timmins, en commençant par lesmembres du Conseil des gouverneur-e-s.Pour la réalisation de ce nouveau campus,l’Université tient à signaler aussi les solidescoups de main reçus du Collège Boréal et deson président Denis Hubert ainsi que duConseil scolaire catholique de district desGrandes Rivières.

De gauche à droite : Bernard Thibodeau, président du Conseildes gouverneur-e-s, Raymond Tremblay, recteur de l’UdeH, etSophie Dallaire, vice-rectrice de l’UdeH.