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LE MAGHREB Le Quotidien de l’Économie EDITION N°5075 SAMEDI 28 NOVEMBRE 2015 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM VISITE DE SELLAL À AIN DEFLA ATTAQUE CONTRE L'AVION SU-24 RUSSE SAA Le DG satisfait de la croissance SÉCURITÉ SOCIALE Intégration future de 2 millions d'agriculteurs (P5) (P3) L'agriculture en point de mire Un acte prémédité de la Turquie ? Inauguration, inspection et lancement de plusieurs pro- jets de déve- loppement dans divers secteurs, c'est ce qui a été programmé lors de la visite de travail, du Premier minis- tre, Abdelmalek Sellal, jeudi, à la wilaya de Ain Defla. Rappelons qu'une grande part a été consacrée à l'agriculture. (P24) (Lire en Page 4)

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Page 1: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

EDITION N°5074 JEUDI 26 NOVEMBRE 2015 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

LE MAGHREBLe Quotidien de l’Économie

EDITION N°5075 SAMEDI 28 NOVEMBRE 2015 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

VISITE DE SELLAL À AIN DEFLA

ATTAQUE CONTRE L'AVION SU-24 RUSSE

SAA

Le DG satisfait de la croissance

SÉCURITÉ SOCIALE

Intégration future de 2 millions d'agriculteurs

(P5)(P3)

LL''aaggrriiccuullttuurree eenn ppooiinnttddee mmiirree

Un acte prémédité de la Turquie ?

Inauguration,inspection et

lancement deplusieurs pro-jets de déve-

loppementdans divers

secteurs, c'estce qui a étéprogrammé

lors de la visitede travail, du

Premier minis-tre, Abdelmalek

Sellal, jeudi, à la wilaya de

Ain Defla.Rappelons

qu'une grandepart a été

consacrée àl'agriculture.

(P24)

(Lire en Page 4)

A quelques jours de l'ouverture de la Conférence internationale sur le climat (COP21), 39 grands groupes français ont publié ensemble leurs engagements pour réduire

leurs émissions de gaz à effet de serre, qui se traduiront par 170 milliards d'euros d'investissements d'ici à 2020.

LE CHIFFRE DU JOUR170

LES EUROPÉENS et les Américains, en dépit de lamenace du terrorisme, tiennent encore à leur égoïsmequi primerait sur le travail collectif international contreDaech, tel que préconisé avec force et déterminationpar le président de la Russie, Vladimir Poutine. Ilscontinuent avec un engagement interrompu pour exigerla tête du président Bachar el-Assad comme ils l'ontdéjà fait avec le président Saddam Hussein et MaâmarGuedafi. Cette renaissance criminelle n'est pas sansposer de nombreux problèmes, car elle occulte l'essen-tiel à savoir la lutte contre le terrorisme. Dans cecontexte, l'imprescriptibilité des crimes terroristescontre les peuples ne devrait s'appliquer qu'à ceux quiont fui le combat contre ces derniers, et non ceux quidepuis cinq ans sont restés publiquement, politique-ment et militairement sur le terrain pour les combattre.Aujourd'hui, il est dans l'impossibilité pour les com-manditaires du terrorisme en Syrie et en Irak, pour lesresponsables de ces crimes les plus effroyables de réap-paraitre, sortant de leur clandestinité vécue sous uneautre identité et sous le sceau de leurs services de sécu-rité, sans qu'on puise les juger. Il ne faut récompenser lafuite réussie dans cette lutte en misant sur le départ durégime actuel en Syrie. Si on veut aller plus loin et évi-ter l'impunité de Daech, on devrait dire et il faudra ledire qu'après les derniers attentats dans divers pays, l'at-taque par la Turquie du bombardier russe dans l'espaceaérien syrien, les initiatives internationales, les déci-sions des Nations unies applicables à tout le monde nepeuvent viser qu'un seul objectif : le terrorisme et peu-vent être déclenchés à travers toute la planète. Maisaussi longtemps que les capitales occidentales ne mon-trent pas de volonté à éradiquer le terrorisme et àoublier Bachar el-Assad, il ne faut pas croire à la pro-vocation d'une lutte internationale contre le terrorisme,mais être convaincu que seule la Russie poursuivradans cette escalade contre Daech et dans son soutien aurégime de Damas , et contre l'hégémonie de la Turquiesur la Syrie. Dans ce contexte, l'ancien Premier minis-tre français, François Fillon, sur les ondes de France-Inter a donné son opinion : "Je pense que la coalitionmondiale doit aider tous ceux qui, sur le terrain, sontcapables de battre l'EI, qui sont des forces hétéroclites,qui ne sont pas toutes faciles à défendre compte tenu deleur comportement passé, puisque ces forces, c'est lesKurdes, qu'on aide mais pas suffisamment et qui parailleurs se font bombarder par les Turcs, c'est leHezbollah, qui comme l'EI avec le soutien de l'Iran(…), l'armée nationale syrienne et dans une moindremesure l'armée irakienne ". Dans cet esprit, tout lemonde devra prendre comme référence ce qui a déjà étéavancé par le président Poutine qui a demandé aux res-ponsables de cette situation : " Avez-vous au moinsconscience de ce que vous avez fait ? Mais je crains quecette situation ne reste en suspens, parce que ces gensn'ont pas renoncé à leur politique basée sur uneconfiance exagérée en soi et la conviction de son excep-tionnalité et de son impunité ". Toujours en direction deces responsables Poutine rappelle : "Messieurs, vousavez bien sûr affaire à des individus extrêmementcruels, mais ceux-ci ne sont absolument pas idiots niprimitifs, ils ne sont pas plus bêtes que vous et nesavent pas encore qui utilise qui ?". Ainsi, les manœu-vres de jouer avec les terroristes, et qui plus à les armercontre le régime légal de Damas, ont été non seulementirréfléchies mais également dangereuses. Les attentatsde Beyrouth, Paris, Bamako, Tunis et l'entrée en lice del'opération planifiée par la Turquie contre le bombar-dier russe dans l'espace aérien syrien sont la preuve quela menace terroriste mondiale s'est extrêmement accrueet vise toutes les régions de la planète. D'autant plusque des combattants de nombreux pays, y compriseuropéens, la France en particulier sont rodés dans lescamps de l'Etat islamique. François Hollande en dépitde ce qui vient de subir la France à travers les attentatsde Paris, le 13 novembre dernier, s'entête encore àdemander solennellement à la Russie de cesser de coo-pérer avec les autorités syriennes, avec l'armée gouver-nementale, avec ceux qui affrontent courageusement leterrorisme et de se tourner vers l'opposition syriennequi ne représente que les intérêts occidentaux dans lepays et la cause de Daech. Le président français dansses multiples errements doute de l'approche honnête etfranche de la Russie dans son engagement contre le ter-rorisme comme si lui n'avait aucune ambition à savoirla tête de Bachar el-Assad. Mais l'essentiel n'est pasplus les ambitions de la Russie ou de l'Iran, mais le faitque la menace terroriste mondiale est devenue intoléra-ble, vérité qu'Hollande feint de l'ignorer et se laisse gui-der par l'échec de sa politique interne à travers laquelleil a échoué depuis les attentats contre Charlie hebdo desécuriser son pays et de se focaliser sur la Syrie avec lesoutien complice de l'Arabie saoudite et du Qatar. Faceà ses contradictions de politique sécuritaire interne etexterne, Hollande, peut-être en reconnaissant ses torts,mais pas tous puisqu'il s'acharne encore contre lerégime légitime de l'Etat syrien, se tourne vers la Russiepour le sauver de ses aventures. Pour les observateurs,Hollande est désormais obligé de faire un choix straté-gique et géopolitique pour sortir de ce pétrin danslequel il a fourvoyé la France et le Parti socialiste. Maiscomme le soupçonne la Russie, il faut faire attention aurégime d'Ankara qui a fait preuve d'irresponsabilité enabattant l'avion militaire russe. D'ailleurs, tous les com-mentaires et les analyses sur cet événement laissententendre avec certitude que la Turquie a montré qu'ellene souhaite pas vraiment se battre contre l'EI. Elle veutmettre un obstacle à un éventuel rapprochement, qui laterrorise, entre la Russie, l'Iran, les Etats-Unis et laFrance. C'est dire que la position d'Ankara représented'abord un danger parce que la Turquie a voulu punirles pays de l'Union européenne de n'avoir pas mis aupas le régime de Bachar el-Assad. Ammar Zitouni

Post scriptumPar B. Chellali

Poutine avait raison

LE MAGHREBLe Quotidien de l’Économie

ATTAQUE CONTRE L'AVION SU-24 RUSSE

un acte prémédité de la Turquie ?

Entre la base aérienne russeHmeymim en Syrie, et le cen-tre de planification au Qatarde la coalition anti-Daesh dirigée par les Etats-Unis (quiinclut la Turquie) il existe uneligne directe d'informationmutuelle fonctionnant 24heu-res/24. Une ligne directe d'in-formation et de coordinationexiste entre la base aériennerusse de Hmeymim et la baseaérienne turque d'Incirlik, d'où opèrent les avions américains bombardant l'EI.

C onformément au pro tocoleconclu il y a un mois entre laRussie et les États-Unis sur l'uti-

lisation de l'espace aérien syrien, laRussie a annoncé quelques heures avanttoute la trajectoire prévue des avions rus-ses de bombardement pour la journée du24 novembre. L'information est arrivée àla fois au centre du Qatar et à la baseaérienne turque d'Incirlik. Donc, laTurquie, comme les Etats-Unis, savaient,quelques heures avant, que l'avion Su-24russe allait agir dans la zone frontalière etsavaient quel objectif était attaqué. Parconséquent, la Russie a raison quand elledit que son avion n'a pas pu entrer dansl'espace aérien de la Turquie et que l'atta-que était préméditée par Ankara. Il a étéétabli que les contrôleurs aériens turcsn'ont pas notifié l'équipage de l'avionrusse d'une violation de l'espace aérienturc, comme l'ont affirmé les autoritésturques, pour la bonne raison que l'es-pace aérien turc n'a pas été violé. Lecapitaine Konstantin Murakhtin, le navi-gateur de l'avion abattu, a déclaré queson avion ne pouvait pas violer l'espaceaérien turc et qu'il n'y avait eu aucuneconversation radio avec les Turcs. Et leF-16 de la Turquie, au lieu de faire un tirde sommation avec le canon de bord, alancé un missile air-air directementcontre l'avion russe, ne lui donnantaucune chance d'en réchapper. Dans cecas, la seule violation de l'espace aérien aété faite par le missile air-air lancé à par-tir du F-16 turc. La violation de l'espaceaérien a été celle de la Syrie, l'avion russeétant tombé à 4,5 km à l'intérieur du ter-ritoire syrien.

LES PILOTES MILITAIRESTURCS : UN SENS

DE L'HONNEUR D’UN NIVEAU DE CELUI DE DAESH ?

Bien que les États-Unis se soient discul-pés en niant toute implication dans l'atta-que contre le bombardier russe, laTurquie n'aurait pas violé les procéduresinternationales, si elle n'avait pas eu lagarantie de Washington qu'il ne lui arri-verait rien. La preuve en est que, aussitôtaprès avoir abattu l'avion russe, les Turcsse sont dépêchés d'aller se cacher der-rière l'OTAN, c'est-à-dire derrière lesÉtats-Unis, qui s'est mise à parlerd'agression commise par la Russie sur leterritoire de la Turquie. Avec le position-nement du croiseur Moskva, équipé demissiles de type AA S-300, près deLattaquié, la situation sur le terrainchange. Les Russes peuvent omettre

(intentionnellement) d'informer lesAméricains et les Turcs sur certains tra-jets de leurs avions, près de la frontièreavec la Turquie. Il reste à voir si laTurquie va agir comme dans le cas duSu-24, ou si un F-15 américain seraenvoyé pour l'interception. Une dessituations où il est considéré qu'un aviona utilisé, sans autorisation, l'espaceaérien d'un État signataire de la conven-tion de Chicago, est l'entrée dans l'espaceaérien de cet État, sans l'autorisation don-née par des organes appropriés (autoritésde l'aviation civile pour les avions civils,Ministère de la Défense pour les avionsmilitaires). Dans ce cas, les moniteurs ausol déterminent la position de l'avion, enessayant de l'identifier et d'établir lesliens radio pour transmettre les informa-tions à l'équipage de l'avion. S'il estimpossible d'établir la liaison radio avecl'avion et qu'il continue à utiliser l'espaceaérien non autorisé d'un Etat ou si l'équi-page ne respecte pas les directives reçuesdes organismes de la circulationaérienne, s'ensuit alors l'interceptionavec des avions militaires. Le but de l'in-terception est l'identification visuelle del'avion utilisant l'espace aérien non auto-risé, pour le diriger et l'escorter en dehorsde l'espace aérien de cet État. Si, aprèsavoir effectué ces étapes, l'avion refusetoujours d'obtempérer, les avions d'inter-ception peuvent faire des tirs de somma-tion contre lui. Le tir de sommation sefait exclusivement avec des armes d'artil-lerie (dans le cas du F-16 turc, avec lecanon de bord M61A1-Vulcan, cal.20mm) pour avertir l'équipage de l'avionutilisant l'espace aérien non autorisé,sans qu'il soit touché. Si après le tir desommation, l'avion persiste et refuse dechanger la direction de vol pour quitterl'espace aérien non autorisé, les intercep-teurs militaires peuvent procéder à destirs de destruction. En bref, les avions quiviolent l'espace aérien d'un État, sontidentifiés visuellement et escortés horssite par des avions de chasse. C'est uni-quement lorsqu'ils présentent un dangerimminent que l'on prend la décision deles abattre. Pendant tout le vol, l'avionrusse a été à au moins 10-20 secondes del'espace aérien de la Turquie, une régionmontagneuse où la frontière est trèssinueuse et qu'il est difficile de repérervisuellement à haute altitude. À partirdes images radar, l'aviation Turquie noteque l'avion Su-24 russe a volé parallèle-

ment à la frontière turco-syrienne; il n'yavait donc aucune intention de pénétra-tion frontale en profondeur dans l'espaceaérien de la Turquie, et, au moment dudécollage des avions de chasse turcsrusse, le Su-24 russe avait déjà largué lesbombes qu'il avait sur les ailes et étaitdésarmé. Dans l'image ci-dessous, laligne rouge est la trajectoire de l'avionSu-24, la ligne grise montre l'évolutionde l'avion intercepteur F-16 C turc. Lafrontière de la Syrie avec la Turquie estde couleur bleue. Comme un ancienpilote la chasse, je peux dire qu'entre lespilotes militaires, quel que soit le pays oules traités, il y a toujours un esprit cheva-leresque, de solidarité et de respectmutuel. Le pilote turc qui a abattu l'avionSu-24 russe est un lâche. Il n'a jamaiseffectué l'identification visuelle del'avion russe et n'a pas fait de tir de som-mation avec le canon de bord. Aprèsavoir manœuvré pour atteindre une alti-tude où son radar avait une portée maxi-male, le pilote turc a encadré l'avionrusse (probable à 60 km de distance) etlancé le missile AIM-120 AMRAAM.Un vrai pilote de chasse n'aurait jamaisabattu un avion non armé, qui ne cherchepas à aller à sa rencontre, mais évolue degauche à droite dans une direction per-pendiculaire à la sienne, et ne représen-tent aucune menace pour la Turquie.Profitant de la faiblesse des autoritéssyriennes, confronté à une guerre civileen Juin 2012, la Turquie a déplacé unila-téralement la frontière syrienne de 8 kmvers le sud, dans le territoire de la Syrie.Le motif invoqué pour cette décision illé-gale a été le besoin d'un espace tamponqui permettra à la Turquie de mieux sedéfendre contre les infiltrations des terro-ristes islamistes opérant en Syrie. La modification de la frontière de laTurquie, non reconnue par l'ONU, a ététacitement acceptée par ses alliés del'OTAN (USA, Espagne, Pays-Bas,Allemagne) qui ont envoyé des batteriesde missiles AA Patriot dans le sud de laTurquie, pour couvrir la zone tampon. Apartir de cette occupation abusive par laTurquie d'une partie du territoire de laSyrie, je me demande si le fait d'abattrel'avion Su-24 russe qui évoluait précisé-ment dans cet espace tampon n'a pas étéune provocation minutieusement plani-fiée par le président Erdogan, afin d'en-gager l'OTAN dans une confrontationmilitaire avec la Russie. R.I.

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TÉLÉVISION LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 23

Le grand show, Johnny Hallyday

20h56

Présenté par : Michel DruckerJohnny HallydayA l'occasion de la sortie de son 50ealbum intitulé « De l'amour », JohnnyHallyday s'improvise co-présentateuraux côtés de Michel Drucker. Il convieses artistes préférés pour une soiréeexceptionnelle. Le rocker reforme pourla première fois le trio des VieillesCanailles avec Jacques Dutronc etEddy Mitchell. De nombreux talents,toutes générations confondues, se joi-gnent à eux : Véronique Sanson, Mika,Laurent Gerra,.... la star britanniqueAdele qui interprète deux de ses plusgrands tubes.

Selection du jour

Cassandre 20h50

Réalisé par : Eric DuretActeurs : Gwendoline Hamon(Cassandre) Alexandre Varga (PascalRoche) Dominique Pinon (Jean-Pierre Marchand) Béatrice Agenin(Evelyne Roche) Jessy Ugolin (Nicky) Florence Cassandre, commissaire pari-sienne, doit être promue à la tête de laPolice judiciaire, au 36, quai desOrfèvres. Mais elle refuse cet avance-ment pour se rapprocher de son filsJules, placé dans un lycée disciplinaireen Haute-Savoie. Florence se voitconfier le commissariat d'Annecy.

Championnat de FranceTop 14 20h55

Danse avec les stars20h55

Après leur défaite contre le Stade Français, champion de France en titre,lors de la 8e journée, Benjamin Kayser et les Clermontois passent unnouveau test face à un cador du Top 14. La venue des Toulonnais,emmenés par Mathieu Bastareaud, permettra de savoir si le costume defavori n'est pas trop grand pour les Auvergnats cette saison. Les coéqui-

piers de Wesley Fofanaoccupent le fauteuil deleader mais, pour asseoirdurablement leur domi-nation sur le champion-nat, les Jaunards cher-chent à décrocher desvictoires importantespour la confiance. Latâche s'annonce difficileface à Toulon, triplechampion d'Europe entitre. Après un début desaison mitigé, les Varoisviennent au stade Marcel-Michelin pour se relan-cer.

Perception20h55

Réalisé par : KenBillerActeurs : EricMcCormack(Daniel Pierce)Perrey Reeves(Miranda Stiles)LeVar Burton(Paul Haley) ArjaySmith (MaxLewicki) Josh Coxx(l'agent Drexler) Moretti et Pierceenquêtent sur la dis-parition d'une jeunefemme issue d'unefamille fortunée qui�uvrait pour la réin-sertion des person-nes en difficulté. Lapatronne de l'ONG où elle travaillait, souffrant de schizophrénie, estsuspectée. Daniel est persuadé que ses accès hallucinatoires et délirantssont dus à une tumeur. Pourtant, après son opération, celle-ci soutienttoujours être l'auteur du meurtre.

Sven Plöger, météorologue allemand, tente de comprendre les répercussions des phénomènes climatiquesmondiaux sur la météo européenne afin d'améliorer la fiabilité des prévisions. L'occasion de découvrirpourquoi une dépression sur le golfe de Gênes entraîne des pluies diluviennes en France, ce qu'est l'an-ticyclone des Açores ou encore de revenir sur le rôle essentiel joué par le Gulf Stream. Sans ce courantocéanique prenant sa source entre la Floride et les Bahamas et longeant les côtes européennes, Parisaurait climat très différent.

Quel temps pour demain ? 20h50

Présenté par : Sandrine Quétier Laurent Ournac Marie-Claude Pietragalla Chris Marques Jean-Marc Généreux Au menu du direct du jour, une «Disney Night» qui verra les duos encore en compétition se produire surles mélodies de grands classiques comme «Mary Poppins», «Le Roi lion» ou «La Petite Sirène». Une soi-rée pour retomber en enfance, en compagnie des stars engagées dans l'aventure de Dals. Mais un défiattend les danseurs : le relais samba, qui permettra aux stars et à leur partenaire de gagner des points sup-plémentaires. Ce soir, un nouveau couple sera éliminé à l'issue du direct. Rappelons que la semaine der-nière, c'est Sophie Vouzelaud qui s'en est allée, tandis que Loïc Nottet réussissait, par sa prestation, àenchanter les jurés, et tout particulièrement Chris Marques, ému aux larmes.

ETUDE

La planète Mars pourrait se parer d'un anneauL'UNE DES DEUX lunes de Mars, Phobos, pourraitse désintégrer d'ici 20 à 40 millions d'années. Sesdébris devraient alors former un anneau autour de laplanète rouge, selon une étude publiée dans la revuebritannique Nature Geoscience. Phobos est la plusgrande - et la plus proche - des deux lunes de Mars,l'autre étant Déimos. De forme irrégulière, elle mesure27 km, dans sa partie la plus large. Ces dernièresannées, des survols de Phobos par la sonde européenneMars Express ont permis d'émettre des hypothèses sur sa composition. Cette lune serait pourl'essentiel constituée d'un tas de débris, avec de grands espaces entre les blocs rocheux qui com-posent l'intérieur de la lune. Environ un quart à un tiers de Phobos serait composé d'espace vide.De plus, l'orbite de Phobos est une spirale qui va en se resserrant (contrairement à notre lune,qui s'éloigne de la Terre), se rapprochant inexorablement de Mars sur laquelle la planète finira,un jour, par s'écraser. Les chercheurs pensent que les composants les moins denses de Phobosfiniront par se disloquer d'ici 20 à 40 millions d'années quand l'effet de la force gravitationnellede Mars deviendra trop fort du fait de la proximité des deux planètes. Ces composants se disper-seront alors pour former un anneau. Actuellement dans le système solaire, seules les deux géan-tes gazeuses Jupiter et Saturne possèdent un système d'anneaux. Selon les chercheurs, le futuranneau de Mars pourrait avoir une densité semblable à ceux de Saturne, composés de poussièreset de glaces. L'origine des anneaux de Jupiter continue d'intriguer les scientifiques.

TÉLÉGRAMME

APRÈS LES RECORDS BATTUS DE SON ALBUM

Adele fera une tournéeeuropéenne au printemps La chanteuse britannique Adele, dont le nouvel album 25 bat desrecords de vente en Amérique du Nord, sera en tournée dans toutel'Europe au printemps prochain, ont annoncé jeudi les organisateurs.Cette tournée, la première depuis quatre ans, débutera le 29 février àBelfast pour s'achever le 13 juin à Anvers et passera par Londres(15, 16, 18, 19 mars), Stockholm (29 avril), Berlin (7 et 8 mai),Barcelone (24 mai) et Paris (9 et 10 juin). L'album de la chanteuseà la voix d'or, sorti le 20 novembre, connaît le plus fort démarragejamais connu aux Etats-Unis et au Canada, mais c'est aussi l'albumle plus vendu cette année en Amérique du Nord. Il est aussi l'album qui a réalisé la meilleure première semaine decommercialisation en France, en 2015, avec plus de 150 000 exem-plaires écoulés jeudi, selon Beggars Group France, qui distribue sonalbum dans l'Hexagone. Le précédent meilleur démarrage, cetteannée, était jusqu'ici celui de l'album de Mylène Farmer (près de110 000 exemplaires). Après s'être vendu à 2,8 millions d'unités encinq jours aux Etats-Unis, le nouveau disque de la chanteuse, quicomprend la ballade Hello, s'est aussi écoulé à 261 000 pièces auCanada: deux records, souligne un communiqué de Nielsen Musicdiffusé mercredi.

POLOGNE

Des loups sont de retouraux portes de Varsovie et y restent

DES LOUPS sont durablement de retour au Parc national de Kampinos, deuxième parc naturel dePologne, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Varsovie. Des employés du parc l'ont

annoncé mercredi. "Nous sommes très heureux. Le retour du loup dans notre parc, d'où il a com-plètement disparu dans les années 60, signifie que la nature est en bonne santé et qu'elle se renou-velle", a déclaré la porte-parole de l'organisme Magdalena Kaminska. L'animal sur une photo priseil y a quelques jours par un piège photographique est un mâle âgé de quelques années. Quelquesautres loups vivent actuellement dans le parc, a-t-elle précisé, ce qui permet de dire que la pré-

sence de l'espèce n'est plus occasionnelle mais durable. En 2013, les employés du parc ont aperçuun premier loup, mais il s'est avéré qu'il était seulement de passage. En septembre, une caméra

piège du parc a filmé un loup venu boire à un point d'eau dans ce parc qui s'étend sur 385 kilomè-tres carrés. Avec ses 350 kilomètres de sentiers mis à la disposition des visiteurs, le Parc naturel de

Kampinos est un des centres de loisirs préférés des Varsoviens.

GRANDE-BRETAGNE

Elizabeth II arrive sur l'île de Malte pour un sommet du CommonwealthLA REINE ELIZABETH II, dont les déplacements à l'étrangerse raréfient, est arrivée jeudi à Malte pour un sommet duCommonwealth, sur l'île. Jeune princesse à l'aube des années1950, elle y avait passé deux des meilleures années de sa vie.Les principales rues de la capitale La Valette étaient pavoisées dedrapeaux maltais et britanniques pour cette visite d'Etat de troisjours. Sous une pluie fine, vêtue d'un manteau et chapeau bleus, lareine et son époux le prince Philip ont été accueillis par le Premierministre maltais, Joseph Muscat. Ils se sont ensuite rendus aumajestueux palais San Anton. Hier, elle devait participer à la céré-monie d'ouverture du sommet du Commonwealth, qui réunirajusqu'à dimanche les chefs d'Etat des 53 pays de la zone et doitaccueillir le président français, François Hollande. A la veille del'ouverture dimanche de la conférence sur le climat COP21 àParis, le réchauffement sera au centre des discussions, auxquellesprendra aussi part le prince Charles. Mais à 89 et 94 ans, Elisabethet Philip vont aussi prendre le temps de revoir les lieux où ils ontvécu, jeunes mariés, entre 1949 et 1950, quand lui était officier dela marine et elle pas encore reine. Le couple est revenu souventdans l'île, la dernière fois pour ses noces de diamant en 2007.Elizabeth II limite depuis plusieurs années ses déplacements inter-nationaux. Sa visite d'Etat à Malte est seulement la seconde del'année après celle en juin en Allemagne.

USA

Pas de poursuitecontre une mèrequi a abandonnéson bébé à New York �Une mère qui avait abandonné unnouveau-né dans la crèche de Noëld'une église de New York ne serapas poursuivie en justice, a indiquéun procureur local. Elle avait été fil-mée par une caméra de vidéosurveillance. Le bébé, un garçon de 2,3kg qui n'avait que quelquesheures, avait été retrouvé lundi en bonne forme, enroulé dans des serviettes à l'intérieur d'une mai-sonnette en bois de la crèche dans l'église Holy Child Jesus, dans le quartier du Queens. La mèrea "suivi l'esprit" d'une loi de l'Etat de New York qui permet à un parent d'abandonner un nouveau-né anonymement et sans crainte d'être poursuivi, étant donné que le bébé a été laissé en sécurité, asouligné un responsable américain. "Il semble que la mère, dans cette affaire, ait estimé que sonnouveau-né serait retrouvé en sécurité dans l'église", a expliqué Richard Brown, procureur du dis-trict de Queens, dans un communiqué publié mercredi soir pour justifier sa décision. De plus, a-t-il ajouté, "elle est revenue le lendemain matin pour s'assurer que la bébé avait été trouvé". Lebébé avait encore son cordon ombilical lorsqu'il a été découvert dans la cabane qui accueille tradi-tionnellement une reconstitution de la Nativité de Noël. En bonne santé, le bébé qui n'était né quedepuis quatre à cinq heures lorsqu'il a été retrouvé, a été transféré dans un hôpital où il sera gardéjusqu'à ce qu'une famille d'adoption se voit accorder la garde.

� Alerte à la Maison Blanche en raison d'une intrusionUn individu a escaladé jeudi l'enceinte de la Maison Blanche, rapporte la chaîne CNN. Il a réussià pénétrer dans les jardins avant d'être maîtrisé. Malgré sa capture rapide, le personnel de laMaison blanche a été confiné dans les locaux le temps que les agents du Secret Service sedéploient et procèdent à des vérifications, ont indiqué la chaîne ABC et d'autres médias. Cet inci-dent le jour de la fête de Thanksgiving survient sur fond de renforcement de la sécurité aux Etats-Unis et dans les autres pays occidentaux après les attentats qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis le 13 novembre. Selon l'agenda de la présidence, Barack Obama se trouvait à la MaisonBlanche jeudi.

2- LE MAGHREB 28 Novembre 2015

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DÉTENTE22 - LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 NATION LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 3

SAA

Le DG satisfait de la croissance de l'entreprise

En marge d'une journée d'études sur les "conflits juridiques en matière d'assurances", organisée encollaboration avec les Cours de Boumerdès, Bouira et Tizi-Ouzou, M. Sais Nacer, président -directeur général de la Société algérienne desassurances (SAA), a indiqué à l'APS que son entrepriseatteindra un taux de croissancede 4 % à fin 2015 avec un chiffre d'affaires de près de 28 milliards de dinars. Ce tauxde croissance est "satisfaisantet positif au vue des conditionséconomiques transitoiresambiantes", a-t-il estimé.

En 2014, la SAA a versé quelque 15 mil-liards de DA en guise d'indemnités pourdes dommages subis au titre de diversesassurances, représentant un taux de 40 %du marché national des indemnisations, a-t-il relevé. Douze (12) milliards de DA decette somme ont été versés pour des dom-mages dus à des accidents de la circula-tion, dont un taux de 80 % pour les dom-mages matériels subis et le reste (20%)pour des dommages physiques. D'autrepart, les assurances multirisques, réaliséesà la même période, ont atteint près de 27milliards de DA, dont 21 milliards DAinhérents aux assurances automobiles, unmarché qui représente un taux de 24% desassurances à l'échelle nationale, et 32 %des assurances nationales sur les véhicu-les, a souligné le même responsable. Unepartie de l'excédent du chiffre d'affairesréalisé en 2014 a été destiné au soutien du

budget de gestion de la société, alors quele reste a été versé au profit du Trésorpublic, a-t-il ajouté, signalant que la SAA,étant une société publique par actions,verse, aussi, une partie de son chiffre d'af-faires au budget de l'Etat.

UNE NOUVELLE STRATÉGIEBASÉE SUR LA DIVERSIFICATIONDU PORTEFEUILLE D'AFFAIRES

M. Sais a annoncé, à l'occasion, la mise enapplication programmée d'une nouvellestratégie en matière d'assurance automo-bile et d'assurances multirisques, au profitdes moyennes et petites entreprises, dansun objectif de diversification de son por-

tefeuille d'affaires. "Nous avons unevolonté d'exploiter et de développer tou-tes les opportunités d'assurances offertespar le secteur économique national, dontnotamment les assurances sur les grandsrisques industriels", a-t-il assuré, d'autantplus, a-t-il dit, "que la société en a lesmoyens et les compétences". Le PDG dela SAA a cité parmi les atouts permettantde sa société de prétendre à cette nouvellestratégie, son leadership national sur lemarché des assurances, avec un capitalestimé à 31milliards de dinars, son réseaude distribution englobant 520 points devente à l'échelle nationale, ajouté à cela salongue expérience dans le domaine. LaSAA est la première société d'assurancescréée après l'indépendance (1963). Denombreux magistrats, avocats et autrespartenaires des secteurs de la justice et desassurances ont pris part à cette rencontre,visant à "rapprocher les vues entre le sec-teur des assurances et celui de la justice",parallèlement à l'examen des lois régis-sant le secteur, afin d'atteindre un équili-bre dans les jugements rendus en lamatière par la justice algérienne, dans unobjectif de protection des droits des assu-rés, ont indiqué les organisateurs de larencontre.

Leila Soultani

Quels repères pour une transition?

TOUT CE QUE NOUS FAISONS est nouveau pour nous. Le libéralisme écono-mique est nouveau. Le libéralisme politique est nouveau. Même les menaces àaffronter sont nouvelles. L'action syndicale est nouvelle dans la mesure où plus rienne ressemble au temps du parti unique en matière de modes de revendications.Comment faire fonctionner notre économie quand celle-ci se trouve encore sur lapasserelle du court terme. Les réformes économiques globales et l'adaptation desmentalités participent à cette transition. Pour les pouvoirs publics, selon leur per-ception, revendiquer signifie marginalisation, revendiquer signifie que la mise en�uvre des programmes dits présidentiels n'a pas abouti, peut même signifier par-fois qu'il n'y a pas de confiance en le gouvernement, ou en le pouvoir, d'unemanière générale. Revendiquer dans un climat social qui peut prêter à une explo-sion sociale signifie qu'il y a intérêt pour les syndicats autonomes à exercer uneforte pression pour que les pouvoirs publics cèdent de peur d'une généralisation.Revendiquer de meilleures conditions socio-économiques traduirait plutôt une cri-tique politique de l'action économique du gouvernement. La question se pose desavoir quels seraient les repères doctrinaux qui baliseraient ces critiques. Par rap-port à quel système économique faudrait-il formuler des critiques ou des évalua-tions ? Par rapport à quel système politique faudrait-il formuler la critique ? Par rapport donc à quel système porter la critique, à la fois sur le plan économiqueet sur le plan politique. Critiquer par rapport à l'économie de marché ? Nous n'ysommes pas encore et peut-être nous n'y serons jamais. Critiquer par rapport à ladémocratie ? Nous n'y sommes pas encore. On ne critique pas les orientations économiques du pouvoir comme on les critiquaitjadis. Les contextes ne sont plus les mêmes, les systèmes économiques ne sont plusles mêmes.Comment faire fonctionner une politique économique libérale dans un pays pastout à fait prêt à entrer dans un environnement international de forte concurrence,préserver nos chances de disposer d'une industrie nationale dans un contexte où leprocessus de privatisation ne va pas emprunter une voie à grande vitesse. Autant dequestions qui mériteraient bien des réponses de la part de ceux qui aspirent à accé-der au pouvoir pour appliquer leur programme économique et de la part de ceux quiy sont déjà. N.B

LA CCONJONCTUREde Nabil Benbachir

L e taux de mortalité des PME/PMIen Algérie avoisine les 8% par an,alors que le rythme de création de

ce type d'entreprises est en progression, aindiqué, jeudi à Alger, la secrétaire géné-rale du ministère de l'Industrie est desMines, Rabéa Kherfi. "Le nombre desPME/PMI dépasse les 900.000 unités enAlgérie avec un rythme de création quis'accélère d'une année à l'autre, tandis quele taux de mortalité de ces entreprisesconnaît une tendance baissière allant entre7 et 8%, soit la moyenne mondiale", a faitsavoir Mme Kherfi en marge du Forumnational de l'innovation et des perspecti-ves économiques. Elle a toutefois,observé, qu'avec le rapport entre les900.000 PME/PMI et la population dupays, le rythme de création des entrepri-ses demeure "en deçà de la norme mon-diale". Selon elle, l'Algérie dispose d'un"potentiel formidable" pour atteindre lesnormes surtout avec les mesures prisespar le gouvernement en faveur des jeunespromoteurs. Mme Kherfi a, cependant,considéré que le plus important n'est pastant d'augmenter le nombre des PME/PMIque d'assurer leur pérennité. Par ailleurs,elle a insisté sur la nécessité d'aller versun système national d'innovation visant à

développer les entreprises et à passer versl'économie numérique. D'où le Prix natio-nal de l'invention, instauré par le minis-tère en faveur des jeunes créateurs, etdont le prix de cette année sera remis le 7décembre prochain, a-t-elle poursuivi.Pour sa part, le président du Forum del'innovation, Hichem Saidi, a fait part dela création prochaine de la Fondation del'innovation et des perspectives économi-ques, dont la mission principale sera "laprise en charge d'une partie des porteursde projets innovants, de les breveter, lesprototyper, les industrialiser et les mettredans les circuits économiques, pour uneéconomie nationale plus créative et com-pétitive". S'agissant du Forum, M. Saidi aestimé que sa tenue intervient dans uncontexte marqué par le défi de la globali-sation de l'économie du marché à laquelleles entreprises nationales sont confron-tées. L'objectif de ce Forum, qui a réunides représentants d'entreprises publiqueset privées, des chercheurs universitaires,des experts et des jeunes porteurs de pro-jets, est d'atteindre "une visibilité palpa-ble de l'innovation et du génie algérien,ainsi que son implication réelle dansl'économie nationale", selon les organisa-teurs. M.B.

PME-PMI

Un taux de disparition de 8% par an

SAIDAL

L'ancien P-DG du groupe remplacé par Mohamed Hammouche ON A INDIQUÉ dans un communiqué du groupe pharmaceutique SAIDAL, que lenouveau Président-directeur général du groupe public, Mohamed Hammouche a étéinstallé jeudi dans ses fonctions en remplacement de Boumediene Derkaoui.La cérémonie d'installation s'est déroulée à l'occasion d'une assemblée générale enprésence des cadres dirigeants ainsi que du directeur général du Secteur public mar-chand au ministère de l'Industrie et des Mines Ali Oumellal. Dans son intervention,M. Hammouche a souligné que "SAIDAL doit poursuivre son évolution et son plande développement avec les partenaires stratégiques qui nous font confiance pouratteindre les objectifs tracés". Appelons les cadres de la société à �uvrer à la réussitedes futurs projets d'usines. Selon le communiqué, le dernier poste occupé par M.Hammouche était celui de directeur des Opérations au sein de SAIDAL. De soncôté, M. Oumellal a souligné l'importance et la place qu'occupe le groupe SAIDALdans le tissu industriel national dans un marché très concurrentiel. Indiquant que"lechoix (du nouveau PDG) s'est porté sur un cadre issu de l'entreprise qui connaît par-faitement son fonctionnement afin d'assurer la continuité de l'activité". M.N.

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SPORTS LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 21

UEFA EUROPA LEAGUE

Liverpool met Bordeaux hors courseBattu pour la

deuxième fois dansson groupe de

Ligue Europa, cejeudi à Liverpool,

Bordeaux aabandonné ses

dernièrs espoirs dequalification au

tour suivant.

L es Girondins deBordeaux ne verront pasles 16es de finale de la

Ligue Europa. L'équipe aqui-taine a fait une croix sur la quali-fication en cédant sur le terrainde Liverpool. Ce n'est pas sur cematch, même s'ils ont mené endébut de rencontre, que les pro-tégés de Willy Sagnol auront desregrets à nourrir. Le faux-pascontre Sion à domicile leur a étéparticulièrement préjudiciable.

BORDEAUX Y A CRUA Anfield, les Bordelais n'ont

absolument pas démérité. Ils ontévolué avec beaucoup d'entrain,et la volonté de gagner. C'estd'ailleurs peut-être en voulanttrop bien faire qu'ils ont perdu lamaitrise à l'instar de LudovicSané qui avait provoqué lepénalty qui a amené l'égalisationdes Anglais. Le Sénégalais avaitceinturé son adversaire directdans la surface alors que son gar-dien Cédric Carrasso allait s'em-parer tranquillement du ballon.Une erreur d'inexpérience qui futprofitable à James Milner; qui apris le gardien bordelais àcontre-pied. Cela faisait un par-tout puisqu'auparavant, lesMarine et Blanc avaient aussi surcoup de pied arrêté. Henri Saiveta donné des raisons de rêver auxquelques supporters de l'équipequi avaient fait le déplacementen transformant un coup francdans la surface de réparation.Malheureusement, cette réalisa-tion n'a pas pesé lourd au coupde sifflet final. Liverpool a prisl'avantage à la 45e minute sur untrès bel enchaînement deChristian Benteke et ne l'a pluslâché ensuite. Contrairement àleurs opposants du jour, lesMerseysiders sont assurés depasser l'hiver dans cette compéti-tion.

L'OM ASSUREL'Olympique de Marseille

s'est imposé sur le fil contreGroningue (2-1), ce jeudi soir, enLigue Europa. Le club phocéenjouera sa qualification lors dudernier match de poule. On alongtemps cru que l'Olympiquede Marseille retombait dans sestravers face à la modeste équipede Groningue, dernière de songroupe en Ligue Europa, maisles hommes de Michel ont fina-lement trouvé la faille en fin dematch dans cette rencontre. Etcomme dimanche à Saint-Etienne, le club phocéen pourraencore remercier ses hommesforts du moment. MichyBatshuayi fut en effet à l'originede l'ouverture du score peu avantla demi-heure de jeu. Le virevol-tant Belge, auteur d'une frappesèche, voyait son tir relâché parPadt avant que Nkoudou, oppor-tuniste, ne débloque la situation(1-0, 28e). Batshuayi fut tout

proche de doubler la mise maisPadt détournait cette fois-ci satentative sur son poteau (40e).Après une première période àsens unique, l'OM allait pourtantse relâcher au début du secondacte. Maduro, laissé étrangementseul sur corner, ajustaitMandanda d'un tir puissant deprès pour remettre les deux équi-pes à égalité (1-1, 50e). Les visi-teurs marquaient ainsi sur leurpremier tir de la rencontre, ettout était à refaire pour l'OM.Mais cette équipe marseillaise ades ressources, et la dernièredemi-heure du match fut un atta-que-défense intense. Après plu-sieurs opportunités sans mar-quer, c'est l'intenable MichyBatshuayi, comme un symbole,qui délivra le Vélodrome sur uncentre du déroutant Nkoudou, àdeux minutes de la fin du tempsrèglementaire (2-1, 88e). Un vraisoulagement pour les hommesde Michel, qui joueront leur qua-lification sur le dernier match decette phase de poules, contre leSlovan Liberec.

SAINT-ETIENNE QUALIFIÉ Comme lors du match aller, il

a fallu que Nolan Roux trans-forme un penalty pour que Saint-Etienne revienne à hauteur de

Rosenborg à quelques minutesdu coup de sifflet final (80e).Menés, les hommes deChristophe Galtier n'ont pasrendu la plus belle des copies,mais ils seront au rendez-vousdes 16es de finale de la LigueEuropa. En l'absence de RobertBeric, blessé, Nolan Roux aconfirmé son importance en C3.Buteur ce jeudi, l'ancien Dogueest impliqué dans 5 des 9 buts deSaint-Etienne en Ligue Europacette saison (2 buts, 3 passesdécisives). Il fait partie des hom-mes en forme de l'ASSE et l'aprouvé en terre norvégiennemalgré plusieurs absences nota-bles. Rosenborg pensait avoirfait le plus dur en ouvrant lescore par Soderlund (40e), maisc'était sans compter sur le retourdes Verts, qui réalisent une bienmeilleure campagne européenneque celle de la saison dernière.Avec ce nul arraché au forceps(1-1), l'escouade stéphanoise arempli sa mission. Dans le mêmetemps, la Lazio a dominé leDnipro (3-1).

NAPLES A REÇUS CINQSUR CINQ

Déjà qualifié pour les 16es definale de la Ligue Europa,Naples a empoché sa cinquième

victoire en autant de matches, cejeudi à Bruges, dans un stadevide. Naples aime la LigueEuropa et le prouve. Malgré uneéquipe remaniée dans laquelle ilmanquait notamment GonzaloHiguain et Lorenzo Insigne, laformation italienne a remportéson cinquième match en autantde sorties durant la phases depoules de la C3. Les hommes deMaurizio Sarri sont largement entête avec 15 points. Ce n'était pasun soir de fête pour les deuxéquipes. Si Naples a confirméson bon début de saison enempochant les trois points grâceà un but de Vlad Chiriches (41e),Bruges a montré un visage bienpâle. Transparents en premièrepériode, les Belges n'ont que troprarement accéléré le jeu pourespérer un meilleur résultat aucoup de sifflet final. Peut-êtreest-ce dû à l'absence de suppor-ters. En raison de l'état d'urgencesuite aux attentats qui ont frappéParis et Saint-Denis il y a près dequinze jours, la ville a décidéd'interdire l'accès au stade auxfans des deux équipes. Ce qui n'apas aidé à faire le spectacle. Parailleurs, rien n'est joué pour ladeuxième place du groupe. LeLegia Varsovie a dominéMidtjylland (1-0).

MONACO SE COMPLIQUELA VIE

L'AS Monaco a enregistré cejeudi son premier revers de lasaison en Ligue Europa. Et çapourrait déjà être celle de trop.En perdant à domicile contreAnderlecht, la formation de laPrincipauté a glissé à la troi-sième place au classement de songroupe et il n'est pas du tout sûrqu'elle puisse remonter lors de laprochaine levée, même ensignant l'exploit de gagner àTottenham. C'est ce qu'onappelle se tirer une balle dans lepied.

L'ASM N'A RIEN MONTRÉ Opposés à Anderlecht, leur

poursuivant direct au classe-ment, les Monégasques n'ontpourtant rien montré de pire quelors de leurs précédentes sortiesdans cette compétition. Avec unjeu pas du tout entreprenant etbasé avant tout sur l'exploitationdes erreurs adverses, la bande àJardim, qui a perdu rapidementson capitaine Toulalan sur bles-sure, n'a fait que cueillir cequ'elle a semé. Et, cette fois, ellen'avait pas la réussite de son côtépour espérer éviter un mauvaisrésultat. Tout comme l'OL, mardien C1, elle est donc tombée àdomicile contre une formationbelge. Sous les yeux d'EddyMerckx, présent dans les tribu-nes de Louis II, les Mauves, eux,n'ont pas failli à leur tâche. Ilsont joué le coup à fond et en ontété récompensés à l'instar deGuillaume Gillet, auteur de l'ou-verture du score. A quelquessecondes de la pause, l'ancienbastiais trouvait la faille d'unetrès belle frappe de l'extérieur dela surface sur un mauvais renvoide la défense de l'ASM. Le butde break, lui, fut l'�uvred'Acheampong. Le jeune gui-néen tuait tout suspense danscette rencontre en battantSubasic du bout du pied aprèsavoir signé un très beau contrôlesur une transversale de 50mètres.

POUR FILER À MANCHESTER CITY

Guardiola s'apprêterait à tourner le dos au Bayern

P ep Guardiola aurait donné son accordà Manchester City pour la saison pro-chaine et ne va pas prolonger son

contrat avec le Bayern Munich, avancent laCadena COPE et Mundo Deportivo.

"Personne au monde n'est irremplaçable",a déclaré ce mercredi Karl-HeinzRummenigge, au sujet de Pep Guardiola. Etvraisemblablement, le président du BayernMunich va devoir bientôt le prouver. Letechnicien de 44 ans va quitter le club bava-rois à l'issue de la saison, s'accordent à diredes médias espagnols. Guardiola a décidé derejoindre Manchester City, qui lui fait lesyeux doux depuis plusieurs saisons déjà.

L'actuel coach du Bayern, en fin decontrat en juin, peut officiellement signerdans un autre club à partir du 1er janvier, envue du prochain exercice. El MundoDeportivo s'avance un peu trop en parlantd'un contrat signé ce jeudi. Mais la radioCadena COPE précise que, faute de signa-ture pour l'instant, Guardiola a donné sonaccord aux dirigeants des Citizens, deuxjours après la large victoire (4-0) face àl'Olympiakos en Ligue des champions.

A l'issue de trois saisons en Bavière, pourl'instant couronnées de cinq trophées, leCatalan retrouverait en Angleterre deux amiscôtoyés au FC Barcelone, Txiki Begiristainet Ferran Soriano, respectivement directeurtechnique et directeur exécutif des Skyblues.Actuellement sur le banc du troisième dePremier League, Manuel Pellegrini en ferait

les frais. Lui qui a pourtant prolongé en août,jusqu'en 2017. Le Chilien récupérerait uneindemnisation.

Ancelotti, le futur du Bayern Le Bayern aprévu d'effectuer une annonce au sujet del'avenir de Pep Guardiola à la fin de cetteannée et n'a "pas prévu de déplacer cettedate". Karl-Heinz Rummenigge a rappeléque les discussions concernant une éven-tuelle prolongation n'auraient lieu qu'après ledernier match de la phase aller de la saison.Il est prévu le 19 décembre, à Hanovre. Maisvisiblement, ce serait déjà trop tard. Pourautant, les décideurs munichois ont d'ores etdéjà commencé à préparer l'après-Guardiola,avance la Cadena COPE. "Si Guardiola s'enva un jour, c'est sûr qu'un autre excellententraîneur viendra", a récemment assuréPhilipp Lahm dans Kicker. Et l'heureux éluserait Carlo Ancelotti. Libre depuis sondépart du Real Madrid en mai dernier,l'Italien a été choisi, selon la radio espagnole.S'il n'y a aucun accord, des contacts ont étéliés. Ils ne se concrétiseront qu'une fois ledépart de Guardiola acté. Rendez-vous àNoël.

4 - LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 NATIONVISITE DE SELLAL À AIN DEFLA

L'agriculture en point de mire Inauguration, inspectionet lancement de plusieursprojets de développementdans divers secteurs, c'estce qui a été programmélors la visite de travail, du Premier ministre,Abdelmalek Sellal, jeudi,à la wilaya de Ain Defla, rappelons qu�une grandepart a été consacrée à l'agriculture.

U ne visite qui a été achevée, lemême jour en fin d'après-midi, oule Premier ministre, a présidé une

cérémonie de la célébration du 41èmeanniversaire de la création de l'Unionnationale des paysans algériens (UNPA).L'impératif de donner un nouveau souffleà l'agriculture, c'est le point sur lequel alonguement insisté M. Sellal, et ce, lors desa tournée à travers plusieurs localité de lawilaya, la modernisation des équipe-ments, le renforcement de la mécanisationet les techniques de travail afin de permet-tre à ce secteur de jouer pleinement sonrôle dans la nouvelle politique du gouver-nement visant à mettre en place une éco-nomie diversifiée et non dépendante desrecettes pétrolières. Tout en qualifiant, à cet effet, ce secteurde "moteur de l'économie alternative"prônée par le gouvernement, face à lachute des prix du pétrole. Le Premier ministre s'est rendu ainsi dansdeux fermes pilotes, d'une superficie de350 ha chacune, dans les communes deBir Ould Khelifa et Arib. A cet effet, il aappelé les professionnels du secteur à lanécessité d'améliorer leurs outils de tra-vail et, aussi, la production de lait, afin deréduire la facture d'importation de ce pro-duit de large consommation. Dans la com-mune d'El Attaf, M. Sellal, a procédé à lapose de la première pierre d'un projet deréalisation d'un dock-silo métalliquecéréalier d'une capacité de stockage de200.000 tonnes. Il a inauguré, aussi, lastation de traitement de l'eau de Rouina àpartir du barrage d'Ouled Mellouk, ser-vant à l'alimentation en eau potable de sixcommunes.

Il a également lancé, un projet de réalisa-tion de la 4ème rocade autoroutière reliantKhemis Miliana (Ain Defla) àBerrouaguia (Médéa), sur une distance de67 km. Enfin, le Premier ministre a ins-pecté un projet de réalisation de 950 loge-ments de type publics locatifs (LPL) dansla commune de Khemis Miliana.

LE DÉVELOPPEMENTDE L'AGRICULTURE, UNE

NÉCESSITÉ ABSOLUE

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal aappelé donc les agriculteurs à fournirdavantage d'efforts pour assurer la relancede l'agriculture et la diversification del'économie nationale, soulignant la néces-sité de moderniser ce secteur et de pro-mouvoir les industries agricoles. M. Sellala affirmé que le développement de l'agri-culture "est une nécessité absolue face à lacrise économique mondiale et la chute desprix du pétrole". Soutenant, que l'Algérie,ne peut réaliser de progrès dans lesdomaines économique, industriel et com-mercial sans asseoir une base agricolenationale solide", précisant que "la solu-tion économique est actuellement entreles mains des producteurs agricoles".L'agriculture algérienne d'après ce qu'areconnu le Premier ministre, a connu "uneévolution notable" au cours des dernièresannées, estimant que le secteur est appelécependant à améliorer ses performances."Il est inconcevable que l'on continue en

2015 à importer des quantités considéra-bles de lait alors que nous possédons lesmoyens d'en développer la productionlocalement".Pour relever le défi, il a appelé les agricul-teurs et les éleveurs à intensifier leursefforts, soulignant la nécessité de recouriraux techniques modernes pour améliorerla productivité et remédier au manque demain-d'�uvre.A ce propos, il a affirmé que le gouverne-ment poursuivra son soutien à la mécani-sation du secteur ainsi que ses mesures defacilitation des investissements dans ledomaine agricole.M. Sellal a rappelé à cet effet qu'un pro-gramme d'extension de la surface irriguéed'un million d'hectares à l'horizon 2019 àété lancé dans le sud et les Hauts Plateauxsoulignant que le gouvernement avaitdonné des instructions aux ministères desressources en eau et de l'agriculture pourune meilleure exploitation des ressourcesen eau en vue d'augmenter la productioncéréalière.Il a également souligné la mise en �uvrede la loi 03-10 d'août 2010 relative à l'ex-ploitation des terres agricoles relevant duDomaine de l'Etat qui a permis la distribu-tion de 176.000 contrats de concessionpour l'exploitation des terres agricolesprécisant que cette opération qui a connuun "grand succès" se poursuivait toujours.Affirmant toujours, que la priorité du sec-teur n'est pas seulement de satisfaire les

besoins du pays en produits agricolesmais aussi de créer des unités d'industriesagroalimentaires en mesure de se lancerdans l'exportation.Par ailleurs, M. Sellal a évoqué l'impor-tance de la formation dans les métiersagricoles annonçant la création prochainede trois écoles spécialisées à Mascara, ElOued et Ain Defla.Estimant que le renouveau agricoleauquel aspire le gouvernement "passeimpérativement par la conjugaison desefforts de l'Etat, des agriculteurs, des pro-ducteurs, des industriels et des réseaux dedistribution et de commercialisation insis-tant sur la nécessité de "favoriser unesynergie entre les différents acteurs".Par ailleurs il a appelé à "rehausser lavaleur matérielle et morale du travail de laterre par la promotion de la formation desjeunes agriculteurs et la mobilisation de lafemme rurale pour qu'elle puise participerau développement de l'agriculture natio-nale". M. Sellal a affirmé que le gouver-nement était disposé à apporter sonconcours à l'UNPA et à l'associer auxconcertations sur l'ensemble des dossiersde nature à conforter l'agriculteur algé-rien.

L'ALGÉRIE MAÎTRISE SA SITUATION ÉCONOMIQUE

Le Premier ministre a affirmé aussi quel'Algérie "maîtrise" sa situation économi-que, en réponse à une question d'undéputé de l'APN sur le PLF 2016.Indiquant, qu'un "débat houleux est animéau niveau de l'APN sur la loi de Finances.Je peux vous assurer que nous maîtrisonsla situation économique mais il n'est plusquestion à l'avenir d'aller à l'aventure".Le Premier ministre a étayé ses propos parl'avis des experts qui écartent un rebon-dissement du pétrole en 2016 avec unepossible légère amélioration envisagée en2017 rappelant l'impact de la crise écono-mique mondiale et le recul des prix dupétrole sur le budget de l'Etat.Pour sortir de la conjoncture économiqueactuelle il faut impérativement trouverdes alternatives à la rente pétrolière quireprésente 93% des revenus de l'Etat, asoutenu M. Sellal pour qui une de cesalternatives est le secteur agricole appeléà jouer un rôle primordial dans les annéesà venir pour la diversification de l'écono-mie nationale. Kh.M.

CASH ASSURANCES

Hausse de 24% du chiffre d'affaires de la compagnie

L o r s d ' u n e r e n c o n t r e s u r l e s missions de la compagnie d'assu-rance des hydrocarbures Cash

Assurances créée en 1999, et dontSonatrach est le principal actionnaire, ona annoncé que cette compagnie a réaliséun chiffre d'affaires de plus de 12 mil-liards DA en 2014, contre 9,7 mds DA en2013, soit une hausse de 24%.Cette augmentation a été tirée essentielle-ment par les branches Incendies etRisques Divers (IRD) et de transport, aexpliqué le P-DG de cette compagnie,Abdelhak Benallegue, lors de cette ren-contre. Son bénéfice net a, de son côté,augmenté pour atteindre près de 820 mil-lions DA, soit une hausse de 65% sur unan. "Les résultats positifs dégagés parl'entreprise au terme de l'année 2014confirment le bien-fondé des choix straté-giques retenus, depuis quelques années

déjà, dans un marché qui assiste à uneimportante décélération conjoncturelle", asouligné M. Benallegue précisant que lapart de marché de la compagnie est passéde 9,2% à 10,4%. Selon lui, les règles pru-dentielles encadrant l'activité d'assuranceont été respectées puisque la marge desolvabilité de Cash Assurances, qui adépassé les 10,2 milliards DA, représentele quadruple du minimum réglementaire.

DEUXIÈME PLUS IMPORTANTESOCIÉTÉ D'ASSURANCE

EN ALGÉRIE Cette compagnie publique d'assurances aconservé sa 4ème place dans le classe-ment des compagnies d'assurances algé-riennes, mais abstraction faite des primesde la branche automobile, elle se classecomme la 2ème plus importante sociétéd'assurances en Algérie. Quant à la caté-

gorie des risques qu'elle couvre, il estconstaté que ceux des entreprises conti-nuent à représenter 97% de son chiffred'affaires contre seulement 3% pour lesrisques liés aux particuliers. Selon lemême responsable, c'est dans ce sens quecette compagnie vise, dans sa nouvellestratégie, la diversification de son porte-feuille clients en investissant davantagedans le segment des particuliers et desPME/PMI. Elle compte aussi introduire des nou-veaux produits sur le marché, telles quel'assurance contre les attaques informati-ques et l'assurance des créances, tout en sedotant de nouveaux moyens permettant deraccourcir les délais d'indemnisation etd'accélérer sa cadence de règlement dessinistres. Dotée d'un capital social de 10milliards DA, la compagnie prévoit égale-

ment d'élargir son réseau commercialcomposé, actuellement, de 32 agencespour atteindre 64 agences à l'horizon2019, afin de densifier sa présence dansles régions à fort potentiel économiquesur l'ensemble du territoire national."Notre ambition est d'accompagner etd'aider le secteur économique à traversercette période difficile de chute des prix depétrole", a déclaré M. Benallegue. Il a, parailleurs, indiqué avoir demandé àSonatrach, principal actionnaire, d'enga-ger un nouvel apport pour augmenter lecapital social de 7,8 milliards de dinarspour le porter à 17,8 milliards DA. Soncapital est détenu à hauteur de 64% parSonatrach, de 14% par Naftal, de 12% parla compagnie d'assurances CAAR et de6% par la Compagnie centrale de réassu-rance (CCR). A.H.

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20- LE MAGHREB 28 Novembre 2015 AFRIQUEMALI

Arrestation de deux suspectsliés à l'attaque contre

un grand hôtel à BamakoDeux suspects liés à l'atta-que meurtrière du 20 novembre contrel'hôtel Radisson à Bamakoont été arrêtés jeudi par les forces spécialesmaliennes, ont indiqué des sources de sécuritémaliennes.

D eux suspects liés à l'attaque lasemaine dernière de l'hôtelRadisson (Blu) viennent d'être arrê-

tés, ils sont actuellement en train d'êtreinterrogés, a affirmé une première source desécurité, précisant que les arrestations onteu lieu à Bamako. Cette information a été confirmée par uneautre source de sécurité, qui a précisé: C'estun téléphone qui a parlé. Il a conduit aux

deux personnes arrêtées, je ne peux pas endire plus. Aucun détail n'a pu être obtenudans l'immédiat sur l'identité ou la nationa-lité des suspects, ni s'il s'agit de complicesou d'éventuels commanditaires.Le Radisson Blu a été attaqué le 20 novem-bre au matin par des hommes armés qui yont retenu environ 150 clients et employés.Les forces maliennes, appuyées par des for-ces spéciales françaises et américaines etdes agents de l'ONU, sont intervenues et ontexfiltré 133 personnes, selon le ministèremalien de la Sécurité intérieure. Vingt personnes (14 étrangers et sixMaliens, dont un gendarme) ont péri dansl'attaque, en plus de deux assaillants, selonle dernier bilan des autorités maliennes,comprenant également neuf blessés.Parmi les blessés, figurent trois policiers etdeux gendarmes. Aucun blessé n'a de pro-nostic vital engagé, a déclaré jeudi le minis-tre malien de la Sécurité intérieure, le colo-

nel Salif Traoré lors d'une intervention àl'Assemblée nationale. L'attentat a étérevendiqué dès le 20 novembre par legroupe djihadiste Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, avec la participation d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le 22 novembre, un groupe djihadiste ducentre du Mali, le Front de libération duMacina (FLM), a également revendiqué l'at-tentat, exécuté, selon lui, avec la collabora-tion d'Ansar Dine, groupe jihadiste de l'ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly,par un commando de cinq membres donttrois sont sortis sains et saufs. Le ministre Salif Traoré a assuré jeudidevant les députés qu'il n'y avait pas plus dedeux assaillants. Nous avons neutralisé lesdeux terroristes. Au moment où je vousparle, nous n'avons pas de raison de penserqu'il y en avait plus, a-t-il dit, ajoutant, sansplus de précisions: L'enquête est en cours,elle avance bien.

C' est un nouveau casse-têtepour le présidentMuhammadu Buhari: déjà

menacé par les insurgés islamistes deBoko Haram, le Nigeria est confronté àune nouvelle poussée séparatiste dans leSud, notamment dans la région du deltadu Niger, où des activistes réclament lecontrôle des revenus pétroliers. Le Sud-Est est déjà secoué depuis quelquessemaines par une nouvelle série de mani-festations revendiquant la création d'unnouvel Etat au Biafra, 45 ans après la find'une sanglante guerre civile déclenchée

par une déclaration d'indépendance. A cesrevendications s'ajoutent à présent cellesde militants de la région du delta du Niger- d'où provient la grande majorité dupétrole du premier producteur africain -,qui réclament le contrôle total des res-sources pour rattraper le retard de cetterégion, sous-développée malgré les mil-liards de dollars de revenus pétroliers.Selon l'accord actuel, les revenus dupétrole sont divisés parmi les 36 Etats duNigeria. Vendredi dernier, le lobbyMouvement d'auto-détermination du deltadu Niger (NDSDM) a contesté cette

répartition, la qualifiant d'injuste. Les13% (des revenus pétroliers alloués à larégion du delta du Niger), fixés par laConstitution de 1999 nous privent des res-sources que nous a données Dieu, adéclaré la responsable du groupe AnnkioBriggs devant la presse à Lagos. Si leNDSDM n'appelle pas à une sécession dudelta du Niger du Nigeria, il réclame100% de contrôle et de propriété de notresol pour pouvoir maîtriser notre futur, pré-cise la militante. Le NDSDM a été fondél'année dernière à l'occasion d'une confé-rence nationale convoquée par l'ancien

président Goodluck Jonathan. Les délé-gués avaient recommandé de faire passerla part de revenus du brut perçue par larégion du delta de 13% à 18% (au lieu des50% réclamés par les délégués du delta)des recettes totales. Cette recommanda-tion n'a pas été retenue. Le Nord, où sévitBoko Haram depuis 2009, n'est pourautant pas épargné par la pauvreté, le chô-mage et les carences du système éducatif,autant de facteurs qui permettent aux isla-mistes radicaux de recruter largementparmi une jeunesse sans espoir.

BURUNDI

Les autoritésdémentent des rumeurssur l'accréditation desmédias internationauxLE PRÉSIDENT du conseil natio-nal de la communication(CNC),Richard Giramahoro, a démentijeudi à Bujumbura les rumeursselon les autorités auraient décidéde ne plus accorder d'accréditationsaux médias internationaux désireuxde couvrir l'actualité burundaise."C'est faux et archifaux que cer-tains réseaux sociaux aient propagéque le CNC ait refusé d'accorderdes accréditations à des médiasinternationaux pour faciliter l'exé-cution d'un hypothétique génocideà huis-clos", a marteléM.Giramahoro dans un point depresse en marge d'une rencontreentre les responsables des médiasburundais et une délégation du par-lement panafricain. Seulement, a-t-il ajouté, il est exigé à tout journa-liste étranger souhaitant une accré-ditation pour couvrir l'actualitéburundaise, d'être préalablement enordre avec six documents. Il a citél'ordre de mission, le passeport, levisa d'entrée, la carte de presse,deux photos passeport et un borde-reau de versement de 300 dollarsaméricains sur un compte du trésorpublic ouvert à la Banque de laRépublique du Burundi(BRB).De son côté, le Pr Elamin Dafalla,chef d'une délégation du parlementpanafricain qui vient de séjournerune semaine au Burundi pour desentretiens avec des représentants dediverses catégories socioprofes-sionnelles dont des représentantsgouvernementaux, a demandé auCNC burundais "d'être un pont dela paix et de la concorde entre lesmédias locaux et internationauxpour convaincre aux sceptiques surla fausseté des informations faisantétat d'un génocide en préparation".Le Burundi est secoué depuis finavril 2015 par une crise politico-sécuritaire opposant des burundaiscontre le mandat présidentiel del'actuel chef d'Etat burundais àl'élection présidentielle organiséeen juillet dernier, à ceux qui y sontfavorables. Pour mettre fin à cettecrise, les instances internationalesdont l'ONU et l'Union Africaine(UA) appellent à la reprise du dia-logue politique inter-burundaissous l'égide du chef d'Etat ougan-dais, Yoweri Kaguta Museveni,agissant sous le mandat de la com-munauté d'Afrique de l'Est (CAE)dont le Burundi fait partie.

NIGERIA

Des militants réclament le contrôle exclusifdes revenus pétroliers dans le delta du Niger

RDC

6 500 ménages menacés par les affrontements entre lesgroupes armés rebelles dans l'Est LES AFFRONTEMENTS armés qui opposent depuis dimanchedernier les miliciens Maï-maï et les rebelles des Forces démocrati-ques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont poussé près de 6500 personnes à abandonner leurs localités, dans l'est de laRépublique démocratique du Congo (RDC). Selon des sources loca-les surplace, ces déplacés ont trouvé refuge dans les localités deMiriki, Luofu, Kimaka, Kirumba et Kanyabayonga, dans le terri-toire voisin de Lubero (Nord-Kivu). La situation de ces déplacésnécessite une assistance humanitaire car, parmi eux, il y a 38enfants qui sont actuellement séparés de leurs parents au momentde l'attaque de leurs villages, la fin de la semaine dernière, par lesMaï-Maï NDC Renové et leurs alliés, a déclaré jeudi un membreanonyme de la société civile de la région. La même source ajouteque ces personnes déplacées d'Ikobo ont tout abandonné derrièreelles, et certaines sont arrivées seulement avec leurs bagages sur lesite qui les hébergent actuellement. Entre-temps, la situation sécuri-taire ne s'est toujours pas améliorée dans la région d'Ikobo depuisdimanche dernier. Les combattants de FDLR tentent sans succès dereprendre le contrôle du village d'Iboko depuis la semaine dernièretoujour occupée pour le moment par les Maï-Maï NDC et leursalliés. Les membres de la société civile ont durant la semaine, rap-porté plusieurs axactions de ces rebelles qui se battent entre eux,contre la population dans cette entité au Nord-Kivu.

NIGER

Dix-huit villageois tués parBoko Haram dans le sud-estDix-huit villageois ont été tués et onze autres blessés mercredisoir par des membres du groupe islamiste Boko Haram, àWogom, un village situé près de la ville de Bosso, dans le sud-est du Niger à la frontière avec le Nigeria, ont indiqué les auto-rités locales. Le bilan est le suivant: 18 morts, 11 blessés, prèsde 100 habitations brûlées, a affirmé Bako Mamadou, le mairede Bosso. Selon M. Mamadou, 13 personnes ont été tuées parballes, trois autres ont été égorgées et deux sont mortes calci-nées dans l'incendie de leur maison. Les assaillants sont venusdu Nigeria et ont juste traversé la rivière Komadougou Yobé,qui sert de frontière naturelle entre le Niger et le Nigeria, a pré-cisé une source humanitaire. Le groupe terroriste de BokoHaram a attaqué ce village à l'aide de roquettes aux environsde 19H30 locale (18H30 GMT) au moment où les habitantsétaient en train de prier, selon un communiqué radiodiffusé dugouvernement. L'Imam du village fait partie des personneségorgées et une petite fille de trois ans est portée disparue, sou-ligne le communiqué. En outre 76 habitations, des véhicules,plusieurs motos et des moulins à grains ont été incendiés. Finoctobre, Boko Haram avait exécuté 13 villageois et blessé troisautres par balles dans un village près de Diffa, la capitale decette région du sud-est nigérien. Depuis février, Boko Harammultiplie les attaques autour de Diffa, frontalière du nord-estdu Nigeria, fief des insurgés islamistes, alors que l'armée peineà contenir ses incursions.

NATION LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 5

SÉCURITÉ SOCIALE

Intégration future de 2 millions d'agriculteurs

Au moment où le Premierministre, AbdelmalekSellaln, appelle les agri-culteurs à fournir davan-tage d'efforts pour relan-cer le secteur, à partir deAin Defla, où il était envisite jeudi, le ministre duTravail, de l'Emploi et dela Sécurité sociale,Mohamed El Ghazi, aindiqué que son départe-ment vise à faire sous-crire 2 millions d'agricul-teurs dans le système desécurité sociale dans lacatégorie des activitéslibérales.

"N ous visons à faire souscrire 2millions d'agriculteurs dansle système de sécurité

sociale", a annoncé donc le ministre en

marge de la visite effectuée par le Premierministre dans la wilaya d'Ain Defla, rele-vant qu'une campagne de sensibilisation estmenée dans ce sens. Là, il est utile de rele-ver que seulement 600 000 adhérentsCasnos sont à jour, donc un taux de 20%sur l'ensemble des assurés sociaux, affiliésà la Caisse. Et justement sur les 600 000 affiliés, 67%sont des commerçants et 12% des artisans.Les agriculteurs sont ceux qui payent lemoins leurs cotisations sociales, tandis que82% des adhérents payent au minima,. Il faut noter surtout le comportement de lacatégorie des exploitants agricoles privés.Puisqu'on notait justement que des 1,2 mil-lion d'agriculteurs privés, qui ne payent pasleurs cotisations dans les délais fixés par lespouvoirs publics. Et justement les dernièresdécisions prennent en ligne de compte leurspécificité, avec un échéancier qui leur estaccordé.

Effectivement, les mesures incitativescontenues dans la loi de finances complé-mentaire (LFC) pour 2015 ont "donné plusde visibilité et de confiance aux opérateurséconomiques. Les mesures prises par lespouvoirs publics sont "historiques" dès lorsqu'elles favorisent la pérennité des emploiset des activités, de même qu'elles garantis-

sent un régime de sécurité sociale "viable etpérenne basé sur la solidarité intergénéra-tionnelle". Ces mesures qui visent à inciterles employeurs en difficulté à assainir leursituation vis-à-vis des caisses de sécuritésociale, en les exonérant du paiement desmajorations et des pénalités de retard, sesont également traduites par "l'importantemesure" portant sur la déclaration volon-taire des personnes activant dans l'informel. Il ne reste plus que la conjugaison desefforts pour "préserver cet acquis des tra-vailleurs de toute atteinte", notamment parles dispositions, contenues dans la LFC2015 qui ont aussi pour objectif de "durcir"les mesures coercitives à l'encontre desemployeurs qui s'abstiennent de déclarerleurs travailleurs à la sécurité sociale aprèsl'expiration du délai accordé.Et c'est là qu�apparait en bonne place cettedéclaration du ministre du Travail, de l'Em-ploi et de la Sécurité sociale, Mohamed ElGhazi, a estimé que "Nous comptons surl'apport de l'Union nationale des paysansalgériens (UNPA) pour faire intégrer lemaximum d'agriculteurs dans ce systèmequi sera certainement bénéfique pour eux",avant de conclure qu'"il n'y pas d'échéancedans ce processus". Saïd B.

L ' agence du bassin hydrographi-que de Chellif-Zahrez a procédéau recouvrement durant 2015 de

65% de ses redevances auprès des utilisa-teurs des eaux relevant du domaine public,a-t-on appris jeudi à Tiaret de son directeur.Le total des redevances de l'agence qui cou-vre 12 wilayas est estimé à 100 millionsDA, a indiqué Belkacem Maaraf en marged'une journée d'information sur l'utilisationde l'eau dans les domaines de l'industrie,des services et du tourisme. Au sujet durecensement des usagers de l'eau, relevantdu domaine public, le directeur de l'agencedu bassin hydrographique de Chellif-Zahrez a insisté sur l'impérative coopéra-

tion de toutes les instances impliquées envue d'économiser l'eau et veiller à sa préser-vation. Pour ce qui est de l'agriculture, quiconstitue l'activité première dans lesrégions couvertes par l'agence (20 millionsd'hectares suivant le prolongement naturelde l'Oued Chellif), M. Maaraf a déploré lemanque de recensement du nombre d'agri-culteurs qui refusent de se doter de comp-teurs au niveau des sources d'eau exploi-tées, de même que de personnes ayant d'au-tres activités économiques. Dans le soucid'économiser l'eau, l'agence a appelé lesopérateurs dans les domaines économiquesà coopérer pour recenser le nombre d'utili-sateurs (industriels, agriculteurs et autres)

afin d'éviter des poursuites judiciaires, a-t-ilajouté. Selon les statistiques avancées lorsde cette rencontre, les quantités d'eau utili-sées en industrie, tourisme et services sur leterritoire du bassin hydrographique Chellif-Zahrez sont estimées à plus de 466,4 mil-lions de mètres cubes/an. Environ 44% desredevances d'exploitation de l'eau recou-vrées par l'agence sont destinés au trésor del'Etat, 44% au fonds national de l'eau et12% à l'agence nationale de gestion inté-grée des ressources en eau, organisme cen-tral gérant cinq agences de bassins hydro-graphiques à travers le pays. Les redevan-ces recouvrées contribuent à soutenir lesprix de l'eau potable dans les zones déshéri-

tées, l'extension des réseaux d'alimentationen eau potable et la réalisation des projetsdont ceux relatifs au dessalement de l'eaude mer et le transfert des eaux des barragesà l'irrigation, a-t-on souligné. Cette rencon-tre, organisée par l'agence hydrographiqueChellif Zahrez en collaboration avec la direction des ressources en eau de Tiaret,vise à informer et sensibiliser les opérateurséconomiques sur la nécessité de s'acquitterdes redevances en vue de collaborer au développement du secteur des ressourcesen eau. Des représentants des agences des bassinshydrographiques d'Oran, du Hodna et duSahara ont assisté à cette rencontre. R.M.

SELON ABERHOUCHE

Le marché d'assurancedes personnesreprésente un potentielde 5 milliards USD C'est à Tizi-Ouzou, qu'a indiqué ledirecteur générale de la compagnieTAAMINE life Algérie (TALA),jeudi, que le marché algérien d'as-surance des personnes représenteun potentiel d'environ 5 milliardsde dollars en attente d'exploitation.Lors d'une journée d'informationayant pour thème "Assurance despersonnes" organisée par laChambre de commerce et d'indus-trie du Djurdjura (CCID), en pré-sence de représentants d'entrepriseslocales, M. Aberhouche Nacer, aexpliqué que "ces cinq milliards dedollars sont calculés sur la based'un quart de la population algé-rienne (estimé à 40 millions d'indi-vidus), assurable, ce qui représenteun marché énorme". Ce chiffreassurantiel, a-t-il estimé, "peut êtreatteint à moyen terme". Se référantà un bilan sur l'activité du secteurdes assurances, couvrant le premiersemestre de l'année en cours, le DGde TALA, une filiale de laCompagnie algérienne des assuran-ces (CAAT), a ajouté que "le chif-fre réalisé par ce segment (assu-rance de particuliers) est de seule-ment un (01) milliard de dollars,soit 8,8% de celui global réalisépar les 24 compagnies d'assurancespubliques et privées activant enAlgérie". M. Aberhouche a rappeléque sur les 24 compagnies d'assu-rances existantes en Algérie, seule-ment huit (8) sont spécialisées dansl'assurance des personnes, obser-vant que le marché national desassurances, peut contenir plusd'une centaine de compagnies.S'agissant de l'organisme qu'ilreprésente, il a indiqué que TALA aréalisé en 2014 un chiffre d'affairesde 1,55 milliard de DA.L'assurance groupe représente 32%du chiffre global, sur ce capital,l'assurance décès 26%, l'assurancevoyage 27% et l'assurance indivi-duelle-accidents 13%. TALA assu-rance est présente dans les wilayasd'Alger, Oran, Bejaïa, Tizi-Ouzou,Annaba et Ouargla, a indiqué M.Aberhouche, avant d'annoncerqu'une nouvelle agence sera pro-chainement ouverte à Blida. "Lesecteur des assurances représenteun marché potentiel qu'il faut déve-lopper étant un moteur pour ledéveloppment économique etsocial", a-t-il observé.

M.N.

AGENCE DU BASSIN HYDROGRAPHIQUE DE CHELLIF-ZAHREZ

Recouvrement de 65% des redevances

Dans une déclaration à la presse en marged'une séance plénière consacrée aux ques-tions orales au Conseil de la Nation, le minis-tre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, aaffirmé, jeudi, que les projets publics qui ontété gelés n'ont pas été annulés et qu'ils serontlancés dès que la situation financière du payss'améliore. "Aucun projet n'a été annulé, nisupprimé. Il s'agit seulement de reporter laréalisation de ces projets (gelés) en attendantque les ressources financières du pays retrou-vent leur niveau (habituel)", a indiqué M.Benkhalfa. Il a également expliqué que tousles projets gelés à travers les différenteswilayas portaient sur des secteurs "complé-mentaires" et ne touchaient pas aux secteurssensibles qui ont une "lourde charge sociale"tels ceux de l'éducation et de la santé.Rappelons que les projets gelés sont égale-

ment ceux dont les études n'ont pas encoreété lancées, dans l'objectif de dégager desplus-values sur le budget de l'Etat en cetteconjoncture marquée par une baisse de prèsla moitié de ses revenus d'exportations deshydrocarbures. Lors de cette séance, le minis-tre a été interrogé sur les projets gelés dans lawilaya de Batna. Il a alors explique qu'ilexiste une nomenclature de ces gels et quecelle-ci était établie par ordre de priorités.Affirmant que nombre d'autres projets étaientmaintenus et sont à présent en cours de réali-sation dans cette wilaya comme dans d'au-tres. M. Benkhalfa a répondu que pour la réa-lisation de la voie ferrée, il s'agit plutôt d'un"problème technique" qui est en cours derésolution par le ministère des Transports etnon du gel de ce projet. Par ailleurs, le minis-tre a été interpellé au sujet d'une instruction

datant d'avril 2014, adressée par la Directiongénérale des domaine aux services de préser-vation foncière, qui interdit aux propriétairesdes terres agricoles en indivision, selon lui,toute opération ou transaction relative à cesterres. Un bien en indivision est un bien surlequel plusieurs personnes ont un droit maisqui n'est pas matériellement divisé entreelles, explique-t-on. Selon lui, depuis sonentrée en vigueur, cette disposition empêcheles propriétaires privés de ces terres de lesexploiter notamment dans le cadre de l'habi-tat rural, et de régler les litiges familiaux rela-tifs à la répartition de ces terres. A ce propos,il a indiqué que l'Etat veillait à préserver lesterres agricoles pour qu'elles soient exploi-tées en tant que telles et non pour la construc-tion, et ce, même si ces terres relèvent de lapropriété privée.

BENKHALFA AFFIRME

Les projets publics gelés ne sont pas annulés

Page 6: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 RÉGIONS

TISSEMSILTLe directeur del'OPGI arrêté

La police judiciaire de la Sûreté de wilayade Tissemsilt a procédé mercredi soir à

l'arrestation du Directeur général de l'Officede promotion et de gestion immobilière(OPGI) de la wilaya en flagrant délit de cor-ruption, a-t-on appris jeudi du bureau decommunication et des relations publiques dela Sûreté. Cette arrestation a eu lieu suite àune plainte introduite par un entrepreneur auprocureur de la République près le tribunalde Tissemsilt. L'entrepreneur se plaignait duchantage qu'aurait exercé sur lui le Directeurgénéral de l'OPGI, en lui réclame un mon-tant d'un million DA pour lui faciliter, enéchange, l'octroi d'un projet d'habitat. Leséléments de la police judiciaire ont ainsi misen place un plan pour arrêter l'inculpé en fla-grant délit de corruption à Tissemsilt.L'affaire fait l'objet d'une enquête et leditresponsable sera présenté prochainementdevant le procureur de la République près letribunal de Tissemsilt, a-t-on indiqué demême source.

Billel B.

OUM EL BOUAGHIDistribution avant fin

décembre de 500logements sociaux

Un ensemble de 500 logements publicslocatifs (LPL), construits dans la com-

mune d'Ain Beida (Oum El Bouaghi), seradistribué "avant fin décembre prochain", a-t-on appris jeudi auprès des services de lawilaya. L'étude des dossiers des postulantsva être "accélérée" afin que ces logementssoient distribués avant la fin de l'année 2015conformément à l'engagement pris par lewali, Abdelhakim Chater, lors d'une récentevisite d'inspection à Ain Beida, a-t-on ajoutéde même source. Ce quota de 500 loge-ments est destiné à contribuer à satisfaire lademande exprimée dans cette commune, laplus importante de la wilaya d'Oum ElBouaghi avec ses 134.000 habitants, a-t-onsouligné à la wilaya. Il s'agit de la secondeopération de distribution de LPL à AinBeida après les 762 unités remises à leursbénéficiaires en octobre dernier, a-t-on rap-pelé. La commune d'Ain Beida a bénéficiéd'un programme d'habitat constitué de8.494 logements, dont 3.620 LPL, a indi-qué, de son côté, le chef de daïra,Abdelouahab Touati.

R.R.

BORDJ BOU ARRERIDJSoutenir

l'investissement etaccompagner les

promoteurs Des mesures visant à soutenir et à accom-

pagner des porteurs de projets ont étéprises dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj,a indiqué jeudi à l'APS le wali, AbdessamieSaidoune. Les mesures en question, desti-nées aussi bien à l'investissement privé quepublic, portent, notamment, sur ''le rappro-chement de l'administration des opérateurs''et sur ''une prise en charge rapide de leurspréoccupations, selon les priorités'', a souli-gné le chef de l'exécutif local. Ces mesures,prises à la suite de plusieurs rencontres avecles opérateurs concernés, sont notammentliées à l'accélération des délais de traitementdes dossiers déposés par les investisseurs età la régularisation des situations prévalantdans la zone industrielle de Bordj BouArreridj, érigée sur une surface de 382 hec-tares à mechta Fatima. Les mêmes régulari-sations seront également opérées, aprèsassainissement des dossiers, dans les zonesindustrielles ou d'activités de Ras El Oued(134 hectares), de Mansoura (160 hectares)et d'El Euch (99 hectares) destinée à abriterun pôle pharmaceutique, a souligné le res-ponsable. R.R.

ADRAR

Exposition pour plus de 20 projetsd'investissement de jeunes

Plus de 20 projetsd'investissement de

jeunes, venus desquatre coins de la

wilaya d'Adrar,participent à une

exposition, dans lecadre de la semainede l'entrepreneuriat,qu'abrite la maison

de la culture du cheflieu de wilaya.

C ette manifestation viseà faire connaitre cesentreprises de produc-

tion et mettre en avant leurrôle dans le tissu économiqueet de développement de lawilaya et à leur offrir uneopportunité de se faire connai-tre auprès des différentes opé-rateurs économiques et decommercialiser leurs produits,a révélé le directeur de l'an-tenne locale de l'agence natio-nale du soutien à l'emploi desjeunes (ANSEJ), HirriBouhafs. Ces entités, montéespar le biais des dispositifs desoutien à l'emploi, activentdans différents domaines, àl'instar des TIC, l'enseigne-ment, l'agriculture, l'industrie,l'environnement, le tourisme,l'artisanat et les services.

Approchée par l'APS, uneexposante, Mebarki Fatma (26ans), qu'elle tente, à traverscette participation, de faireconnaitre son école d'appren-tissage des langues étrangères,créée par le biais de l'ANSEJpour répondre à besoin dans cesegment d ans la région, et quicontribue à l'amélioration del'apprentissage des langues etau soutien des étudiants. Ceprojet a vu le jour, après dessollicitations de plusieurs spé-cialistes de l'éducation lors deson enseignement de la langue

anglaise dans un poste qu'ellea occupé à titre de vacataire, a-t-elle indiqué en signalant quece projet a apporté une solu-tion définitive pour son cas detravail et également uneopportunité d'employer d'au-tres jeunes dans son école pou-vant accueillir 20 élèves.

L'enseignante Mebarki aappelé à un assouplissementdes procédures "bureaucrati-ques" qui entravent les jeunesdans la création de leurs entre-prises, notamment au niveaudes banques, indiquant que

son entreprise a pris deuxannées pour prendre forme, enraison des lenteurs administra-tives dans le traitement de sondossier.

Le salon de l'entrepreneu-riat draine de nombreux visi-teurs qui viennent s'enquérirdes activités développées parles jeunes à travers des micro-entreprises créées dans lecadre des différents dispositifsd'emploi et des perspectivesqu'elles ouvrent pour impulserle développement local.

L.K.

ORAN

Un accident entre un train et uncamion-citerne fait un mort

U ne personne a trouvé la mort etdeux autres ont été blesséesjeudi matin lorsqu'un train de

voyageurs a heurté un camion citernequi tentait de traverser un passage àniveau entre Maghnia et Oran, indiquela Société nationale des transports fer-roviaires (SNTF).

Lors de cet accident, il a été enregis-tré le décès du contrôleur de train et lablessure du conducteur de train et duchauffeur du camion, qui ont été éva-cués vers l'hôpital de Sidi-Bel-Abbès,

relève la SNTF dans un communiqué,précisant que ces deux blessés demeu-rent en observation. Il a été enregistré,également, des "blessures légères àquelques voyageurs qui ont reçu dessoins sur place par la Protection civile,outre des dégâts matériels importants àl'autorail".

L'accident est survenu à 7h30 aupassage à niveau non gardé N°56 situéau point kilométrique 47+070 de laligne Oued Tlélat-Akid Abbès, précisela même source.

"Cet accident vient mettre en évi-dence, encore une fois, le caractèrepotentiellement dangereux que consti-tue le passage à niveau", indique lasociété.

La SNTF réitère son appel à tous lesusagers et de manière générale à tousles citoyens "à être vigilants lorsqu'ilssont appelés à franchir les voies fer-rées", rappelant que les dispositions ducode de la route donnent la prioritéabsolue aux circulations ferroviaires.

Houari B.

EL TARF

Sensibilisation aux risques présentés par lesappareils à gaz contrefaits

U ne campagne de sen-sibilisation aux"conséquences quel-

quefois dramatiques de l'utili-sation d'appareils de chauf-fage fonctionnant au gaz natu-rel, contrefaits ou montés endehors des normes", a été lan-cée jeudi à El Tarf, a-t-onconstaté.

Les initiateurs de cettecampagne qui cible les éta-blissements scolaires, les cen-tres de formation profession-nelle, les résidences universi-taires et les domiciles, ont

souligné que "même si lawilaya d'El Tarf a été relative-ment épargnée l'hiver dernier(2 cas), la prudence doit resterde mise au regard du nombrede décès par asphyxie aumonoxyde de carbone enre-gistrés dans d'autres régionsdu pays à cause, le plus sou-vent, de la mauvaise qualitédes équipements".

Un représentant de ladirection de wilaya du com-merce (DCP) a indiqué àl'APS que 377 appareils de cetype avaient été retirés de la

vente et saisis, l'hiver dernierà El Tarf, en raison de leurnon-conformité et des dangersqu'ils représentaient.

Organisée conjointementpar les services de la DCP, dela protection civile, de Naftal,avec le concours des direc-tions de la santé et de l'éduca-tion, cette campagne qui sepoursuivra jusqu'au 31décembre prochain, cibleprincipalement, selon la char-gée de communication de laDCP, Lylia Derbala, les éco-liers, les stagiaires et les étu-

diants qui restent, a-t-elle sou-tenu, les "meilleurs vecteursde transmission du messagede prudence à leurs parents".

L'accent va également êtremis, a ajouté Mlle Derbala,sur le contrôle systématique etpériodique par des spécialistes(ramoneurs) des conduitesd'évacuation des gaz brûlés, etsur les périls liés à la combus-tion du bois que certainesfamilles continuent d'utiliserpour chauffer leurs demeuresen période de grand froid.

R.R.

INTERNATIONAL LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 19

CORÉESLe Nord et le Sudd'accord pour undialogue à hautniveau endécembreL es deux Corées sont convenues

jeudi de tenir un dialogue à hautniveau au mois de décembre dans l'es-prit de l'accord de compromis concluen août pour désamorcer les tensionssur la péninsule.

Un porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification a expliqué queles deux parties se retrouveraient auniveau des ministres adjoints le 11décembre dans la zone industrielleintercoréenne de Kaesong, qui setrouve en Corée du Nord tout près dela frontière.

Les deux Etats rivaux, qui sont tou-jours techniquement en guerre, sontparvenus à cette décision à l'issue dediscussions préliminaires dans le vil-lage frontalier de Panmunjon - oùavait été signé le cessez-le-feu de1953.

Le porte-parole du ministère del'Unification, Jeong Joon-Hee, aexpliqué à la presse que Pyongyangavait initialement exigé que le menude la réunion de Kaesong soit fixé àl'avance. Finalement, la Corée duNord a accepté la proposition de Séoulde tenir une discussion globale sur lesquestions en suspens concernantl'amélioration des relations.

Toute rencontre entre les deuxcamps est toujours saluée comme unpas dans la bonne direction. Mais lesprécédents invitent à se garder d'unexcès d'optimisme.

En juin 2013, les deux voisinss'étaient mis d'accord lors d'une ren-contre similaire sur l'organisation dediscussions au plus haut niveau quiauraient été les premières du genre ensix ans.

Mais Pyongyang s'était ravisé laveille de cette réunion, l'annulant surdes questions de protocole.

D'après M. Jeong, Séoul a insistépour que figure à l'agenda les réunionsde familles coréennes séparées par laguerre de 1950-1953, qui avait scelléla partition de la péninsule.

Pyongyang souhaitait que l'accentsoit mis sur la reprise des voyagesorganisés sud-coréens dans sa stationdu Mont Kumgang.

Ces voyages, source de devisescruciales pour le Nord, ont été suspen-dus en 2008 quand une touriste sud-coréenne avait été abattue par un sol-dat du Nord alors qu'elle se promenaitet venait de pénétrer dans une zonemilitaire interdite.

La rencontre de Panmunjom repré-sentait la première rencontre intergou-vernementale depuis l'accord d'aoûtqui avait permis de mettre fin à unecrise qui menaçait de dégénérer enconflit armé.

La présidente sud-coréenne a reditrécemment qu'elle était disposée à unsommet avec le dirigeant nord-coréenKim Jong-Un mais seulement siPyongyang faisait preuve de bonnevolonté en ce qui concerne son pro-gramme nucléaire.

La Corée du Nord est soumise àtoute une série de sanctions de l'ONUconsécutives à ses trois essais nucléai-res, menés en 2006, 2009 et 2013.

Seuls deux sommets bilatéraux ontréuni les plus hauts dirigeants du Sudet du Nord: le premier en 2000, lesecond en 2007.

La Corée du Nord semble depuisquelque temps plus isolée que jamaissur la scène internationale. Séoul s'estrapproché du principal allié dePyongyang, à savoir Pékin, et a amé-lioré ses relations avec Tokyo.

Nawal Z.

FACE AUX CONTRADICTIONS DE SA POLITIQUE EXTÉRIEURE

Hollande cherche le soutien de Poutine

Les attentats de Paris,l'attaque turque contre

un avion militairerusse, les démarches

diplomatiquesentreprises par la

France pour formerune coalition contre

Daech et la place deBerlin dans cette

coalition sont autantde sujets évoqués par

Sputnik dans sesentretiens avec desanalystes politiques

français.

F ace à ses contradictionsen matière de politiqueextérieure, le président

François Hollande est obligéde faire un choix géopolitique,estime Thomas Flichy de laNeuville, historien et membredu Centre Roland Mousnier àl'Université de Paris IV -Sorbonne, interrogé parl'agence Sputnik. Selon lui, lechef de l'Etat français estobligé d'infléchir sa positionafin de la rendre plus réalistevis-à-vis du Moyen-Orient.Cette inflexion signifie "enta-mer un dialogue constructifavec la Russie, avec l'Iran etavec la Syrie". "Je pense quevis-à-vis de la Russie, aveclaquelle les relations n'étaientpas bonnes jusqu'à très récem-ment, il y a une marche de pro-gression très importante. Déjà,des mesures de coordinationont été prises entre la France etla Russie dans les produitstechniques pour les frappesaériennes au Moyen-Orient.On peut penser que la visite deFrançois Hollande à Moscoupermettra d'approfondir cettecoopération, de semer les pre-mières graines de la collabora-tion fructueuse", a déclaré

Thomas Flichy de la Neuville.Selon lui, la Turquie a fait

preuve d'irresponsabilité enabattant un avion militairerusse. "Elle a montré qu'elle nesouhaitait pas vraiment se bat-tre contre l'Etat islamique.Tout le monde le savait déjà,elle l'a martelé encore plus",affirme l'analyste. Il estimequ'Ankara a voulu mettre unobstacle au rapprochement -qui la terrorise - entre laFrance, les Etats-Unis et laRussie. "La position de laTurquie représente d'abord undanger parce que la Turquie avoulu "punir" les pays del'Union européenne de n'avoirpas mis au pas le régime deBachar el-Assad. Et la puni-tion a été qu'elle a ouvert lesvannes de l'émigration"affirme Thomas Flichy de laNeuville. "Je pense qu'il fau-dra du temps pour que le rap-prochement géopolitique entrela France et la Russie (�) setraduise par un assouplisse-ment des sanctions économi-ques, mais on peut s'attendredéjà à des gestes, d'autant plus

que François Hollande estpassé par l'Allemagne avantd'aller en Russie", a conclul'historien français. PourFlorent Parmentier, maître deconférences à Sciences Po etspécialiste en affaires publi-ques et en géopolitique euro-péenne, les attaques terroristesdu 13 novembre à Paris ontpoussé les autorités françaisesà modifier complètement l'or-dre des priorités.

Si jusqu'à cette date, "lapriorité des Européens, et de laFrance en particulier, étaitconcentrée sur la question dela COP21", aujourd'hui, l'exé-cutif français " a pour véritablepriorité de s'occuper des ques-tions de terrorisme". Interrogépar Sputnik sur la position del'Allemagne dans la luttecontre ce fléau, FlorentParmentier a fait état d'unecertaine réticence de la part deBerlin.

"Cette réticence s'expliqueessentiellement par des raisonsd'ordre historique et dedéploiement des forces. Lepoint essentiel évidemment

tient au passé de l'Allemagne,à ses aventures militaires pré-cédentes", a indiqué l'expert.

A titre d'exemple, il cite lecas libyen où "les Français etles Anglais étaient plutôt surune ligne interventionniste,alors que l'Allemagne est res-tée très en retrait". Interrogésur l'incidence que l'attaque dela Turquie contre un avionmilitaire russe pourrait avoirpour la mise en place d'une"large coalition", FlorentParmentier a déclaré: "Il estincontestable que le travaild'élaboration de la coalitionautour de la France sur le cassyrien précisément est renduplus difficile par la crise entrela Russie et la Turquie".

Il n'en demeure pas moinsque cette crise ne doit pasréduire à néant les efforts axéssur la formation de cette coali-tion. "La Russie reste un parte-naire incontournable pour uneopération militaire en Syrie. Jepense que c'est cela que le chefde l'Etat français a en tête", aconclu l'expert.

R.N.

SYRIE

Laurent Fabius envisage que des forces durégime syrien participent à la lutte contre l'EI

L e chef de la diplomatie française,Laurent Fabius, a pour la premièrefois envisagé hier que des forces

du régime syrien puissent être associées àla lutte contre le groupe djihadiste Etatislamique (EI).

Pour lutter contre l'EI, il y a deuxséries de mesures: les bombardements (...)et des forces au sol, qui ne peuvent pasêtre les nôtres, mais qui peuvent être à lafois des forces de l'Armée syrienne libre(opposition), des forces arabes sunnites,et pourquoi pas des forces du régime etdes kurdes également bien sûr, a déclaréle ministre des Affaires étrangères à laradio RTL.

Dans une déclaration, Laurent Fabius apar la suite précisé qu'une participation del'armée syrienne dirigée par le présidentBachar al-Assad à la lutte contre l'EI nepeut être envisagé que dans le cadre de latransition politique. Elle pourrait êtreenvisagée dans le cadre de la transitionpolitique et uniquement dans ce cadre, a-t-il expliqué.

C'est d'ailleurs bien parce que nousaurons besoin d'une alliance entre toutesles forces qui, sur le terrain, veulent lutter

contre Daech (acronyme arabe de l'Etatislamique) que la transition politique àDamas est urgente et indispensable, aajouté le ministre.

Sur RTL, Laurent Fabius a répété quele président syrien ne peut pas être l'ave-nir de son peuple. L'objectif militaire pre-mier demeure Raqa, le bastion du groupejihadiste en Syrie, cible de raids intensifsdes aviations russe et française depuisplusieurs jours, a-t-il dit. C'est pour nousl'un des premiers objectifs militaires,peut-être le premier, parce que c'est lecentre névralgique de Daech (acronymearabe de l'EI), d'où les attentats contre laFrance sont partis, a souligné LaurentFabius. Après la visite jeudi du présidentFrançois Hollande à son homologue russeVladimir Poutine, les deux pays sontconvenus de coordonner leurs frappescontre l'EI et de renforcer leur échanged'informations. Et ces frappes ne viserontpas ceux qui luttent contre Daech, aaffirmé M. Hollande, faisant référenceaux rebelles modérés qui combattent l'EIet Damas. Ces derniers ont été pris pourcibles par l'aviation russe ces dernièressemaines, suscitant les critiques de la

coalition internationale menée par lesEtats-Unis.

Le président Poutine nous a demandéd'établir une carte des forces qui ne sontpas terroristes et qui combattent Daech, aprécisé vendredi Laurent Fabius. Il s'estengagé - dès lors que nous lui fournissonscette carte, ce que nous allons faire - à nepas bombarder ceux-là, c'est très impor-tant, a-t-il insisté.

Alors que Moscou a directement misen cause la Turquie, l'accusant jeudi de nerien faire pour freiner la contrebande depétrole à ses frontières qui permet à l'EIde se financer, M. Fabius est resté pru-dent.

Il y a des camions qui partent depuistoute une série de territoires contrôlés parDaech et qui - c'est notre constatation -vont vers différentes directions dont laTurquie, a observé le chef de la diploma-tie française. Le gouvernement turc nousdit: +Moi je ne suis pas au courant+.

Il est dit aussi qu'une partie de cepétrole est revendu à M. Bachar al-Assad,a poursuivi M Fabius en ajoutant: Nousavons des soupçons.

Ikram A.

Page 7: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

ÉNERGIE LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 7

POUR AUGMENTER SA PRODUCTIONL'Iran nedemanderapas à l'Opep sonaccord L' Iran, membre de

l'Organisation des pays pro-ducteurs de pétrole (Opep), nedemandera pas l'autorisation du car-tel pour augmenter sa productionaprès la levée des sanctions interna-tionales qui doit intervenir début2016, a déclaré le ministre iraniendu Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh.

Nous ne négocierons pas avecl'Opep pour augmenter notre pro-duction. Nous les en informeronsseulement pour qu'ils s'adaptent, adéclaré M. Zanganeh lors d'uneconférence de presse.

La déclaration iranienne survientalors que le marché pétrolier estaujourd'hui déprimé par la surabon-dance de l'offre, l'Opep, Arabiesaoudite en tête, inondant notam-ment depuis plus d'un an le monded'or noir pour défendre ses parts demarché face aux hydrocarbures deschiste américains, aux dépens desprix.

Le ministre iranien a déclaré àplusieurs reprises ces dernièressemaines que l'Iran allait augmentersa production de 500 000 barils parjour immédiatement après la levéedes sanctions internationales, quidoit intervenir début 2016 dans lecadre de l'accord nucléaire avec lesgrandes puissances. M. Zanganeh aajouté que la production augmente-rait d'un million de barils/jour un anplus tard. L'Iran, qui a perdu sesparts du marché pétrolier internatio-nal à cause des sanctions, ne va pasdemander l'autorisation de quicon-que pour les reprendre, a ajouté M.Zanganeh. L'Iran, qui produitactuellement environ 2.8 millions debarils/jour, produisait avant le ren-forcement des sanctions --de la partdes Etats-Unis et de l'Union euro-péenne à partir de janvier 2012--environ 3.8 barils/jour. Les exporta-tions de pétrole, qui s'élevaient à 2,3millions avant janvier 2012, ontchuté à environ un millionaujourd'hui. Nous n'avons pas d'in-quiétude pour vendre les 500 000barils (...) Un nouvel équilibre doitêtre créé. Nous ne devons pas êtreinquiets sur les prix, a déclaréencore M. Zanganeh. Ceux qui ontprofité de l'absence de l'Iran pouraugmenter leur production et en onttiré profit doivent eux s'inquiéter.L'Arabie Saoudite a fortement aug-menté sa production ces dernièresannées, compensant le manque depétrole iranien sur le marché. Selondes experts, l'Opep devrait en réalitéproduire en 2016 davantage depétrole qu'actuellement avec lalevée des sanctions imposées à l'Iranet l'Arabie saoudite étant susceptibled'augmenter sa production.

Nous allons doubler nos exporta-tions peu de temps après la levée dessanctions. Si les prix sont divisés pardeux, nous ne perdons pas. A aucunecondition, l'Iran ne cèdera ses partsde marché aux autres pays, a encoreaffirmé le ministre iranien.

Siham S.

DANS UN MARCHÉ DÉPRIMÉ PAR UN EXCÉS D'OFFRE AVANT L'OPEP

Le pétrole perd du terrain Les cours du

pétrole baissaientjeudi en find'échanges

européens, dansun marché déserté

par de nombreuxinvestisseurs en

raison de la fête deThanksgiving aux

États-Unis, ettoujours plombé

par un excèsd'offre persistant.

L e baril de Brent de lamer du Nord pourlivraison en janvier

valait 45,43 dollars surl'Intercontinental Exchange(ICE) de Londres, en repli de74 cents par rapport à la clô-ture de mercredi.

Dans les échanges électro-niques sur le New YorkMercantile Exchange(Nymex), le baril de lightsweet crude (WTI) pour lamême échéance perdait 58cents à 42,46 dollars.

Les cours du Brent et duWTI, qui s'affichaient dans lerouge depuis le début de laséance, ont creusé leurs pertesdans l'après-midi, dépriméspar un excès d'offre récurrentface auquel l'Organisation despays exportateurs de pétrole(Opep), qui tient sa prochaineréunion le 4 décembre àVienne, ne devrait pas amen-der sa stratégie actuelle.

Même si les cours ont étéun temps soutenu mercredisoir par une augmentation desstocks américains de brut infé-rieure aux estimations faites laveille par l'AmericanPetroleum Institute (API), lerebond aura été de courtedurée face à une offre améri-

caine de nouveau en hausse(+1 million de barils) pour laneuvième semaine de suite.

Ainsi selon Jasper Lawler,analyste chez CMC Markets,alors que le Brent était par-venu depuis quatre jours àregagner 40% des pertes enre-gistrées depuis le 4 novembre,la nouvelle consolidation desstocks américains de brut lorsde la semaine achevée le 20novembre a porté un coupd'arrêt à ce mouvement haus-sier, annulant même le béné-fice de la nouvelle baisse dunombre de puits en activitéaux États-Unis.

Le groupe privé BakerHughes a en effet rapportémercredi un repli du nombrede puits en activité aux États-Unis, selon un décompte heb-domadaire avancé de deuxjours à cause du jour férié dejeudi pour Thanksgiving, cequi semblait plutôt de bonaugure en vue d'une réductionde l'offre. Le complexe pétro-lier a molli après que le géantsaoudien Aramco (la compa-gnie pétrolière publique saou-

dienne, NDLR) a annoncéqu'il ne réduirait pas sa pro-duction en 2016, ce qui consti-tue un indice clair que l'Opeplaissera son actuelle stratégiede production inchangée lorsde sa réunion de décembre,notaient pour leur part les ana-lystes de PVM. Des déclara-tions de l'Arabie saouditelundi, laissant entendre que lamonarchie du Golfe était prêteà collaborer avec les autresproducteurs de pétrole pour�uvrer à la stabilité des prix,avaient pourtant un temps sou-tenu les cours. Mais selonLukman Otunuga, analystechez FXTM, même si laconsolidation des stocks amé-ricains de brut commence àralentir et que l'Arabie saou-dite a laissé entendre sonintention d'agir pour la stabi-lité des prix, la production depétrole est toujours à desniveaux élevés en Arabiesaoudite et en Russie, alorsqu'on s'attend également à ceque l'Iran déverse sa propreoffre l'an prochain.

Les cours du brut, qui ont

perdu plus de 60% de leurvaleur depuis juin 2014, n'arri-vent pas à se reprendre, péna-lisés notamment par l'offen-sive commerciale des mem-bres du cartel, Arabie saouditeen tête, qui inondent le marchéd'or noir pour contrer l'essordes hydrocarbures de schisteaux États-Unis, aux dépensdes prix. En Asie, les cours dupétrole étaient orientés enlégère hausse, les investisseursayant été rassurés par les chif-fres des réserves américainesde brut, qui ont montré unehausse moins forte que prévue.

Pour autant, les experts sefélicitent que cette augmenta-tion des réserves américainesne soit pas aussi forte qu'ils leredoutaient. Le cours du barilde light sweet crude (WTI)pour livraison en janvier pro-gressait de 8 cents à 43,12 dol-lars dans les échanges électro-niques en Asie. Le baril deBrent, la référence européennedu brut, pour livraison en jan-vier, gagnait sept cents à46,24.

Farida B.

USA

Les stocks de brut hebdomadairesmontent comme prévu

L es stocks de pétrole brut ont aug-menté la semaine dernière auxEtats-Unis comme prévu par les

analystes, alors que les réserves d'es-sence ont nettement plus progressé qu'at-tendu, selon des chiffres publiés mer-credi par le département américain del'Énergie (DoE).

Lors de la semaine achevée le 20novembre, les réserves commerciales debrut ont progressé d'un million de barilspour atteindre 488,2 millions de barils,comme s'y attendaient les experts inter-rogés par l'agence Bloomberg.

D'autre part, ces chiffres officiels sontinférieurs aux estimations publiéesmardi soir par l'association profession-nelle American Petroleum Institute(API), qui avait tablé sur une avancée de2,6 millions de barils.

Les réserves de brut restent "prochesde niveaux pas vus à cette période del'année depuis au moins 80 ans", aencore une fois souligné le DoE. Ellesenregistrent une progression de 27,5%par rapport à la même période de l'andernier.

En revanche, avec une hausse de 2,5millions de barils, les réserves d'essence

ont nettement dépassé les attentes desanalystes de Bloomberg, qui tablaientsur une hausse de 950 000 barils, et del'API qui avait annoncé une progressionde 1,4 million de barils.

Elles sont en hausse de 5,0% par rap-port à la même période de 2014, et bienau-dessus de la limite supérieure de lafourchette moyenne en cette époque del'année.

De même, les stocks de produits dis-tillés (dont le gazole et le fioul de chauf-fage) ont surpris avec une hausse d'unmillion de barils, alors que les experts deBloomberg prévoyaient un déclin de750.000 barils. L'API était plus prochede ces chiffres en comptant sur uneavancée de 700 000 barils.

Ils progressent de 24,9% par rapport àla même époque en 2014, et passent dansla moitié supérieure de la fourchettemoyenne pour cette période de l'année.

NETTE HAUSSE À CUSHINGTrès surveillée par les analystes, la

production américaine a un peu baissé,reculant de 17 000 barils par jour (b/j) à9,165 mbj.

Egalement suivies de près par les

courtiers, les réserves du terminal pétro-lier de Cushing (Oklahoma, sud), quiservent de référence au pétrole échangé àNew York, le WTI, ont augmenté de 1,7million de barils, à 58,6 millions.

Toutes catégories confondues, lesstocks pétroliers américains ont montéde 2,1 millions de barils.

Du côté de la demande, sur les quatredernières semaines, les États-Unis ontconsommé en moyenne 19,5 mbj de pro-duits pétroliers, soit 1,8% de moins qu'àla même époque en 2014.

Durant la même période, la demandede produits distillés a progressé de 2,1%et celle d'essence a reculé de 0,2%, dansles deux cas sur un an.

Les raffineries américaines ontencore accéléré la cadence, fonctionnantà 92,0% de leurs capacités contre 90,3%la semaine précédente.

Dans l'ensemble, ces chiffres sont"modérément défavorables", a résuméTim Evans de Citi, qui avait auparavantprévenu que les marchés américains n'yaccorderaient pas une attention démesu-rée à la veille d'un jour férié pourThanksgiving.

F.B.

Confrontées à la baisse desrevenus pétroliers, les

monarchies arabes du Golfecommencent à réduire lesdépenses et à stimuler les

revenus hors pétrole, mais desanalystes estiment qu'elles

devraient agir davantage pourjuguler les déficits.

A près plus d'une décennie d'excé-dents grâce au niveau élevé desprix du brut, le déficit budgétaire

cumulé des six pays du Conseil de coopé-ration du Golfe (CCG) devrait atteindre180 milliards de dollars en 2015 et cettetendance devrait se poursuivre.

"Nous pensons que les prix du pétrolevont se maintenir à leur niveau actuel pen-dant des années", a estimé ChristineLagarde, directrice générale du Fondsmonétaire international (FMI), lors d'unerécente visite au Qatar. Selon elle, lespays du CCG devraient réduire leurdépendance vis-à-vis du pétrole dont ilstirent 90% de leurs revenus. Déjà, en2014, ces pays - Arabie saoudite, Bahreïn,Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar

- n'ont dégagé que 24 milliards de dollarsd'excédents contre 182 milliards en 2013,selon le FMI. L'Arabie saoudite, Bahreïnet Oman ont fini 2014 dans le rouge pourla première fois depuis la crise financièrede 2009. Depuis juin 2014, le pétrole acédé plus de 50% et le FMI prévoit unebaisse de 275 milliards de dollars de reve-nus des pays du CCG en 2015. Fortes des2 700 milliards de dollars amassés sur unedécennie, ces pétromonarchies devraient,selon le FMI, avoir une approche progres-sive en matière de réformes et de diversi-fication économique. "L'ampleur du pro-blème est beaucoup plus grande cette foisparce que les subventions et les salairesont énormément augmenté ces dernières

années jusqu'à atteindre 90% des dépen-ses courantes", estime M. R. Raghu ducentre d'études Kuwait Financial Center.Au sein du CCG, les dépenses en subven-tions et en salaires notamment ont totalisé550 milliards de dollars entre 2008 et2013, selon le FMI. Ces pays ont égale-ment dépensé des dizaines de milliards dedollars depuis le Printemps arabe, en2011, pour apaiser leurs populations ouaider certains pays voisins. Le FMI et laBanque mondiale estiment à 60 milliardsde dollars le coût des subventions à l'éner-gie pour la seule année 2014. Ce montantatteint les 175 milliards de dollars si ontient compte d'autres subventions et aidespubliques.

TIMIDES RÉFORMESLes mesures prises pour juguler les

déficits sont jugées timides.Les Emirats ont pris l'initiative de libé-

raliser en juin les prix des carburants etl'émirat d'Abou Dhabi a augmenté le prixde l'électricité avec à la clé des milliardsde dollars d'économies. Ce pays, à l'éco-nomie la plus diversifiée du CCG, aannoncé son intention de consacrer plusde 80 milliards de dollars à développer lessecteurs non pétroliers. Le Koweït a com-mencé à vendre début 2015 le diesel et lekérosène au prix du marché. Il a réduit de17% les dépenses publiques et s'apprête àaugmenter les prix de l'eau et de l'électri-

cité. Le Qatar a dit son intention de procé-der à des coupes dans les dépenses et àréduire les subventions. Oman et Bahreïn,les moins nantis en pétrole, ont aussiannoncé des intentions similaires.

"Cela ne suffit pas et il y a un long che-min à parcourir", estime toutefois ShantaDevarajan, économiste en chef de laBanque mondiale pour le Moyen-Orientet l'Afrique du Nord. "Les mesures doi-vent porter sur les réformes, le chômageet la diversification et il faut beaucoupplus de mesures", déclare M. Devarajan.

Le FMI conseille notamment desmesures sur l'efficacité énergétique et laréduction des masses salariales. Dans lecas contraire, les pays du Golfe seraientobligés de surseoir à d'importants projets,une probabilité soulignée par l'agence denotation Standard and Poor's. Selon leFMI, l'Arabie saoudite, Bahreïn et Omanpourraient épuiser leurs réserves financiè-res dans cinq ans et les autres au bout de20 ans. Pour le cabinet de consultantskoweïtien Al-Shall, les pays du CCG nefont que "gagner du temps". La situationnécessite "une véritable chirurgie, uneattention sur les dépenses inutiles et lacorruption", a écrit le cabinet. Selon M. R.Raghu, les pétromonarchies doivent serésoudre à l'idée que la période du "baril à100 dollars est révolue et elles doiventvivre avec un baril de 40 à 50 dokkars".

Mustapha S.

18 - LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 INTERNATIONAL

GRÈCELa Berd investitdans les quatre

grandes banquesgrecques

L a Banque européenne pour la recons-truction et le développement (Berd)

a annoncé mercredi un investissement de250 millions d'euros dans les quatre gran-des banques grecques.

L'institution va investir 70 millionsd'euros dans la Banque du Pirée, 65 mil-lions d'euros dans respectivement Alphaet Eurobank, ainsi que 50 millions dans laBanque nationale de Grèce (BNG).

La Berd précise dans un communiquéqu'elle entend bien jouer un "rôle actif"au sein de ces établissements, notammenten termes de gouvernance d'entreprise.

"Nous allons jouer un rôle actifcomme actionnaire afin que les quatrebanques puissent financer de nouveaul'économie réelle", a indiqué NickTesseyman, directeur en charge des insti-tutions financières au sein de la Berd.

Cette dernière, basée à Londres, avaità l'origine pour but d'aider les ancienspays du bloc soviétique dans leur conver-sion à l'économie de marché. Mais elle adepuis étendu ses prérogatives et anotamment accepté d'investir en Grèce àla demande d'Athènes.

La Banque centrale européenne (BCE)a évalué les besoins en capitaux des qua-tre banques grecques à 14,4 milliardsd'euros.

Ces établissements avaient annoncélundi avoir levé un peu plus de cinq mil-liards d'euros auprès d'investisseurs pri-vés.

En acceptant de nouvelles réformesdifficiles pour le pays, le gouvernementgrec avait en outre réussi la semaine der-nière à obtenir de ses créanciers le déblo-cage d'une tranche de 2 milliards d'eurospour l'Etat et de 10 milliards d'euros pourla recapitalisation des banques, dans lecadre du plan d'aide de 86 milliards d'eu-ros accepté au mois de juillet.

Le Fonds hellénique de stabilité finan-cière (FHSF), destinataire des 10 mil-liards, devrait ainsi en consacrer immé-diatement environ 9 à la recapitalisation,pour compléter les fonds privés.

K.A.

OR NOIR

Les monarchies du Golfe commencent à se serrer la ceinture

ZONE EURO

La BCE s'inquiète de la vulnérabilité desmarchés aux pays émergents

L e marché financier européen estde plus en plus vulnérable aux tur-bulences dans les grandes écono-

mies émergentes, a constaté dans un rap-port publié la Banque centrale européenne(BCE), inquiète d'un risque d'envolée bru-tale des prix de certains actifs.

Les marchés en zone euro ont plutôtbien résisté ces derniers mois aux turbu-lences mais "les pics de volatilité" obser-vés notamment à l'été "indiquent que lavulnérabilité aux marchés émergents aug-mente", indique l'institution monétaireeuropéenne dans la dernière édition deson rapport sur la stabilité financière,publié deux fois par an.

Les évolutions en Chine en particulierjouent un rôle de plus en plus importantpour les marchés mondiaux, y compris la

zone euro, sans nécessairement de "lienavec des facteurs macro-économiquesfondamentaux". En d'autres termes, lesmarchés ont tendance à sur-réagir à ce quise passe en Chine, où le rythme de lacroissance économique a ralenti.

Le secteur "en croissance rapide" enzone euro de la gestion de fonds est large-ment exposé aux pays émergents - laChine, mais aussi le Brésil en pleinedéconfiture économique, ou encore laRussie -, note le rapport. "En partie du faitdes vulnérabilités accrues aux marchésémergents, le risque d'un retournementabrupt des primes de risque au niveaumondial a augmenté", conclut-il.

Dans un environnement de taux d'inté-rêt au plus bas, les rendements des place-ments, notamment les investissements

dans les obligations d'Etat, sont actuelle-ment très bas. Cela est d'ailleurs source derisque pour les banques et assureurs, dontle modèle économique repose sur la fruc-tification des dépôts et primes de leursclients. Cela signifie aussi que les inves-tisseurs peuvent être tentés de faire desplacements de plus en plus risqués pours'assurer de meilleurs rendements, et queles prix de certaines catégories d'actifspeuvent s'emballer. Ce n'est pas encore lecas actuellement en zone euro, tempère lerapport. Parmi les autres risques posés àla stabilité financière de la zone euro, laBCE identifie entre autres la croissanceéconomique toujours faible et les bilanspas encore complètement assainis desbanques.

Kamel A.

GRANDE-BRETAGNE

Le gouvernement renonce à une réforme fiscalepénalisant les plus démunis

L e gouvernement bri-tannique a annoncémercredi l'abandon

d'une réforme fiscale quidevait réduire les crédits d'im-pôts accordés aux plus dému-nis, face aux critiques susci-tées jusque dans son proprecamp.

Le plus simple est d'aban-donner ces changementsannoncés en juillet, a déclaréle ministre des FinancesGeorge Osborne dans un dis-cours à la Chambre des com-munes à l'occasion de la pré-sentation du budget rectificatifdu gouvernement conserva-teur.

Ces coupes auraient repré-

sentées 4,4 milliards de livres(6,2 milliards d'euros) dans lescrédits d'impôts, des alloca-tions qui permettent de com-pléter les revenus des travail-leurs précaires et qui représen-tent une facture de 30 mil-liards de livres pour l'État.

Elles entraient dans lecadre de vastes réductions dedépenses annoncées par legouvernement qui prévoit dedégager un excédent d'ici àl'année budgétaire 2019-2020.

Mais cette réforme des cré-dits d'impôt était vigoureuse-ment critiquée, non seulementpar l'opposition travaillistemais aussi par une partie desconservateurs. Fin octobre, M.

Osborne avait subi un humi-liant revers à ce sujet lorsquela Chambre haute duParlement, la Chambre desLords, avait refusé de votercette baisse. J'ai entendu lesinquiétudes. Je les entends etje les comprends, a déclaré M.Osborne mercredi, ajoutantque son gouvernement pouvaitabandonner cette réformegrâce à l'amélioration desfinances publiques enregistréepar ailleurs. Le ministre desFinances, dont la décision asuscité la surprise parce qu'ildéfendait cette réforme jus-que-là bec et ongles, a toute-fois souligné qu'il prévoyaittoujours de réduire de 12 mil-

liards de livres les aides socia-les, en utilisant d'autresleviers. Un organisme indé-pendant, l'Institute for FiscalStudies, avait estimé que troismillions de familles auraientperdu en moyenne 1 000 livrespar an si la réforme des créditsd'impôt avait été menéejusqu'au bout. Réélus avec unemajorité absolue aux électionslégislatives de mai, les conser-vateurs, traditionnellementproches des milieux d'affaires,étaient attaqués sur ce point,après s'être également présen-tés pendant la campagne élec-torale comme le parti des gensqui travaillent.

M.S.

Page 8: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

L es Bourses européennesont clôturé jeudi dans levert à l'issue d'une

séance pauvre en indicateurséconomiques, marquée par lafermeture des marchés améri-cains à l'occasion deThanksgiving.

"C'est une journée un peu detransition. Le marché pour-rait être en roue libre

jusqu'au début de la semaineprochaine", a remarquéAlexandre Baradez, analystechez IG France.

Les places boursières duVieux continent ontconservé la dynamique

positive de la veille, quand elless'étaient nettement reprises aprèsun début de semaine difficile.

"Le marché surfe toujours surles informations d'hier à proposdes discussions au sein de laBCE visant à accroître sonaction", selon M. Baradez.

Les marchés américains rou-vriront vendredi pour une demi-séance.

L'Eurostoxx 50 a pris 1,06%.La Bourse de Paris a terminé

en nette hausse (+1,08%), l'in-dice CAC 40 ayant pris 53,03points à 4 946,02 points.

Parmi les valeurs,STMicroelectronics a bondi(+5,44% à 7,00 euros) grâce auxsolides résultats du fabricantallemand de semi-conducteursInfineon. Les valeurs industriel-les ont tiré le marché vers lehaut, à l'image de Renault(+3,48% à 93,68 euros), Saint-Gobain (+2,30% à 41,58 euros),ArcelorMittal (+6,10% à 4,73euros) et Technip (+4,78% à50,24 euros). Vivendi a lâché0,80% à 19,95 euros.

LDC a chuté (-6,66% à185,27 euros) en raison d'unsecond semestre qui s'annoncesous tension malgré des résultatspositifs sur les six premiers moisde l'année.

Pierre et Vacances a forte-ment progressé (+4,28% à 29,72euros).

La Bourse de Londres a clô-

turé en hausse (+0,88%) portéepar les compagnies pétrolières etminières.

L'indice FTSE-100 des prin-cipales valeurs a gagné 55,49points à 6 393,13 points.

Le secteur minier a pro-gressé, avec Glencore (+5,85% à95,88 pence), Anglo American(+4,46% à 435,8 pence) ouRandgold Resources (+3,11% à4 176 pence).

Le secteur pétrolier et gaziera également terminé en hausse,avec BG Group (+2,28% à 1032,5 pence) ou Royal DutchShell (action "A" + 1,46% à1.672,5 pence).

Royal Bank of Scotland(RBS) a gagné 2,23% à 307,2pence et Barclays 1,67% à 225,2pence.

La minière BHP Billiton achuté de 2,38% à 833,2 pence, àrebours du reste du secteur.

L'indice vedette Dax de laBourse de Francfort a clôturé surune nette hausse de 1,35% à 11320,77 points, emmené par lefabricant de puces électroniquesInfineon (+12,85%).

Le MDax des valeurs moyen-nes a également bien progresséde 0,96% à 21 465,66 points.

Le titre d'Infineon a dominéle Dax, gagnant 12,85% à 13,13euros, grâce à des résultatsannuels dopés par l'intégrationplus rapide que prévu de l'améri-cain International Rectifier et àde nouvelles perspectives decroissance.

En deuxième position,Volkswagen a gagné 3,53% à124,60 euros.

Lui aussi dans le peloton detête, le concurrent Daimler a pris3,17% à 11,26 euros.

Presque toutes les autresvaleurs du Dax ont terminé dansle vert, à l'exception du réassu-reur Munich Re (-0,21% à188,65 euros), de l'assureurAllianz (-0,24% à 167,60 euros)et du fabricant de produits d'hy-giène et d'entretien Beiersdorf (-0,48% à 88,70 euros).

La Bourse suisse a légère-

ment progressé, l'indice SMI des20 valeurs vedettes ayant pris0,38% à 8 968,25 points.

Côté titres, aucun mouve-ment majeur n'est à signaler.Parmi les bancaires, Julius Baera perdu 0,53% à 48,66 francssuisses et Credit Suisse a cédé0,81% à 21,94 francs suisses.UBS est restée stable à 19,68francs suisses.

L'indice FTSE de la Boursede Milan a terminé en hausse,gagnant 1,04% à 22 592 points.

STmicroelectronics a enre-gistré la plus forte hausse avec+5,42% à 7,00 euros, devantCNH Industrial, +5,21% à 6,87euros et Tenaris qui a pris 2,92%à 12,32 euros.

Banco Popolare a perdu0,07% à 13,62 euros tout commela banque Monte Paschi diSiena, dont le titre a reculé de0,07% à 1,462 euro.

L'indice AEX des principalesvaleurs de la Boursed'Amsterdam a clôturé en haussede 0,89% à 472,24 points.

A la hausse, Altice a grimpéde 7,57% à 14,00 euros tandisqu'à la baisse, l'assureur NNGroup a perdu 2,55% à 32,53euros.

La même tendance haussièreétait visible en Belgique, où laBourse de Bruxelles a progresséde 1,19% à 3 752,71 points.

En tête des plus fortes pro-gressions de l'indice des 20valeurs vedettes de la placebelge, le bancassureur DeltaLloyd a bondi de 5,50% à 7,96euros. Le groupe chimiqueSolvay a gagné 1,64% à 108,20euros. Il a annoncé jeudi avoirlancé avec succès une émissionobligataire de premier rang eneuros d'une valeur totale de 2,25milliards d'euros et une émissionobligataire hybride libellée eneuros d'une valeur totale de 1,0milliard d'euros, devant notam-ment servir à financer l'acquisi-tion prévue de l'américainCytec. A l'autre bout de l'indice,le groupe immobilier Befimmo areculé de 2,86% à 57,34 euros.

La Bourse de Madrid a connuune nouvelle séance de hausse,l'indice Ibex 35 gagnant 1,03% à10 332,30 points, tandisqu'Abengoa a continué sa des-cente aux enfers.

Le spécialiste des énergiesrenouvelables a lâché 40% à0,25 euro. Le titre a perdu88,21% de sa valeur sur l'année

écoulée. Abengoa risque ledépôt de bilan s'il ne parvientpas à s'entendre avec ses créan-ciers dans un délai de quatremois. L'action Abengoa estexclue depuis jeudi soir de l'Ibex35.

Les autres composantes del'indice, à l'exception du groupetechnologique Indra (-0,17% à9,62 euros) et de l'entreprised'électricité et de gaz Endesa (-0,31% à 19,43 euros) ont finidans le vert.

Parmi les banques, BancoSantander a gagné 1,67% à 5,17euros et BBVA 1,37% à 7,87euros.

Enfin la Bourse de Lisbonnea terminé en hausse de 0,96% à5 347,67 points, entraînée enparticulier par le groupe postalCTT, qui a grimpé de 5,38% à8,75 euros.

La banque BPI a gagné3,81% à 1,15 euro tandis que legroupe de construction TeixeiraDuarte s'est apprécié de 2,26% à0,41 euro.

En revanche, la banque Banifa perdu 4,00% à 0,24 centimed'euro et sa concurrente BCP areculé de 3,09% à 0,05 euro.

Ilyas A.

LE MAGHREB du 28 Novembre 2015- 9FINANCESBOURSES

Les places européennes en hausse lors d'uneséance de transition

Le Nikkei reprend sa marche en avant

L a Bourse de Tokyo, qui avait mis fin mer-credi à cinq séances positives d'affilée, arepris jeudi sa marche en avant, encouragée

par le renforcement du dollar après une série d'in-dicateurs américains confortant la perspective d'unresserrement monétaire aux Etats-Unis. A l'issuedes échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes agagné 0,49% (+96,83 points) à 19 944,41 points,son niveau le plus élevé depuis le 20 août. L'indiceélargi Topix de tous les titres du premier tableau apour sa part progressé de 0,48% (+7,65 points) à 1602,32 points. La séance a été peu active avec 1,8milliard de titres échangés sur le premier marché,dans un agenda peu chargé et avant un week-endprolongé à Wall Street, fermé jeudi et aux horairesraccourcis vendredi.

Sur le volet des changes, le dollar s'inscrivait enlégère hausse par rapport à la veille, à 122,58 yens,un mouvement favorable aux titres des groupesexportateurs nippons. A l'inverse, l'euro reculaitencore, à 130,19 yens, pénalisé par des informa-tions de presse selon lesquelles la Banque centraleeuropéenne (BCE) se prépare à un nouvel assou-plissement. Les investisseurs ont réagi positive-ment à la publication de statistiques américainesplutôt positives, de nature à inciter la Fed à aug-menter ses taux en décembre. "Ils espèrent unehausse des marchés après l'action de la Fed qui valever l'incertitude, et veulent donc acheter desactions maintenant", a commenté pour BloombergNews Mitsushige Akino, chez Ichiyoshi AssetManagement.

La place tokyoïte attendait par ailleurs les indi-cateurs nippons du mois d'octobre, dévoilés ven-dredi par le gouvernement (inflation, consomma-tion des ménages, chômage), en quête de signes dereprise de la troisième économie mondiale, aprèsla récession des deuxième et troisième trimestres.Les valeurs technologiques ont particulièrementattiré les regards, après un article du quotidienéconomique Nikkei indiquant que le géant infor-

matique américain Apple prévoit d'utiliser desécrans organiques électroluminescents (Oled ouOEL) sur de prochaines générations d'iPhone. Lecas échéant, ce serait un coup dur pour les deuxgrands spécialistes japonais d'écrans à cristauxliquides (LCD) que sont Japan Display et Sharp,dont Apple est un très important client. Leursactions ont logiquement chuté: le premier a lâchéà l'issue des échanges 7,54% à 380 yens, le second6,66% à 140 yens.

Des entreprises de composants et matériauxutilisés dans les écrans LCD ont également étéaffectées, telles que Minebea (-7,54% à 1 324yens) et Nitto Denko (-4,93% à 8 348 yens). A l'in-verse, les fournisseurs impliqués dans la technolo-gie Oled ont bondi, à l'image de HodogayaChemical (+27,62% à 231 yens), Ulvac (+6,45% à3 165 yens) ou encore Dynic (+7,69% à 182 yens).

Toujours dans l'électronique, Sony a cédé0,15% à 3 240 yens malgré des nouvelles positivessur le front des jeux vidéo. Le fleuron nippon aannoncé mercredi avoir vendu plus de 30 millionsde consoles PlayStation 4 (PS4) dans le mondedepuis sa sortie mi-novembre 2013, un élan sansprécédent dans l'histoire des PlayStation, selonSony. De son côté, Panasonic a fait du surplace, à1 404 yens, ne profitant pas du relèvement de sanote, à "A-", par l'agence de notation financièreStandard & Poor's, qui a salué sa transition réussievers une clientèle plus professionnelle.

Dans l'automobile, Nissan, dont l'appréciation aégalement été revue positivement par Fitch, à"BBB+", a gonflé de 1,44% à 1 301 yens. Sesconcurrents Toyota et Honda, portés par l'évolu-tion des devises, ont respectivement avancé de1,14% à 7 687 yens et de 1,44% à 4 066 yens.

A noter enfin, la bonne tenue de l'action dugroupe d'habillement japonais Fast Retailing(+1,75% à 49 330 yens), propriétaire de la marqueUniqlo et poids lourd de la cote.

I.A.

ESPACE PRATIQUE16 -LE MAGHREB du 28 Novembre 2015

Au départ d�Oran Alicante 14h45Bruxelles 09h00Casablanca 07h45Djeddah 17h00Lyon 08h50Marseille 09h00 - 12h45 Oujda 08h00 - 18h25Paris Orly 08h30 Toulouse 09h00 Au départ d�Annaba Lyon 11h00Marseille 08h00Paris 23h00 Au départ de Sétif Lyon 09h 30 - 14h 40 Paris Orly 07h55 - 19h25 Au départ de Batna Marseille 10h30 Paris 10h15Au départ de Béjaïa Marseille 08h30 Paris 09h20lyon 13h30Au départ de Biskra Paris 10h10Au départ de Constantine Marseille 08h00 - 12h30Paris 13h00lyon 07h50Nice 07h55Mulhouse 10h15 Tunis 16h00 Au départ de Chlef Marseille 13h00 Au départ de Tlemcen Paris Orly 08h45Au départ deTamanrasset Paris Orly 02h45

LIGNES INTÉRIEURES

Alger vers :

Annaba:07:15 -11:00 - 11:20- 15:30 -19:35Constantine:07:45 - 10:40- 14:20 - 17:30- 20:00- 21:45 - 22:10 Oran: 06:15 - 09:10- 13:10- 15:15- 17:10-20:50 Sétif: 08:00 - 15:45 Ghardaia 07:00 - 18:30 Jijel 11:30 - 09:00 In Amenas 13:00 H.Messaoud: 06:30- 07:40 - 17:45-19:00 - 20:45

Rome vers :Alger 13h40

Rimini vers : Alger 11h00

Madrid vers : Alger 13h00 - 12h30 - 13h00

Barcelone vers :Alger 19h05

Alicante vers :Oran 16h45

Caire vers :Alger 15h30

London vers : Alger 14h05

Casablanca vers :Alger 11h40 Oran 09h10

Oudjda vers :Alger 18h15 - 18h35

Dubai vers :Alger 03h05

Djeddah vers : Alger 03h40 Oran 01h45

Tunis vers :Alger 10h20 - 15h50 - 18h20 Constantine 17h35

HORAIRE DES VOLS VOYAGES

Alger vers :Paris (Charles De Gaulles) 07h35 Lille 13:10-17:10-18:00-18:30-Lyon 09h50 Marseille 11h30

Au départ d�Alger

11:30 Marseille MRS12:00 Paris ORY12:00 Paris PAR14:05 Casablanca CMN14:40 Montréal YUL15:40 Bordeaux BOD16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS19:15 Bamako BKO20:00 Istanbul IST07:35 Paris PAR07:35 Paris CDG08:00 Nice NCE09:20 Casablanca CMN09:30 Le Caire CAI09:50 Lyon LYS10:05 Bruxelles BRU10:15 Paris PAR10:15 Paris CDG10:30 Francfort FRA10:30 Milan MXP10:30 Milan MIL

Urgences

SAMU : (021) 23.50.50Protection civile : (021) 71.14.14Sûreté wilaya : (021) 73.53.50/53Gendarmerie : (021) 76.41.97Centre antipoison : (021) 96.49.63Dépannage gaz : (021) 67.91.61/62Dépannage électricité : (021)68.55.00Service des eaux : (021) 67.50.30TAXI ALGER Tel: +213 (21) 714201

AU DÉPART D�ALGERN° Train Départ Destination21 05:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1023 05:50:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)23 05:55:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)25 06:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1025 06:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)TA 06:35:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)AC 06:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)27 06:50:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)22 06:52:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1022 07:00:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1027 07:10:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)29 07:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)24 07:18:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)102 07:23:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)31 07:30:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1024 07:30:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)26 07:36:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)33 07:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)28 07:48:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)30 07:53:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1029 07:55:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1026 07:58:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1082 08:03:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)32 08:08:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)35 08:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)34 08:21:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1031 08:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1028 08:35:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1084 08:39:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1033 09:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1030 09:09:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)39 09:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)36 09:12:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)38 09:28:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)18 09:42:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)41 09:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1032 09:50:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)40 09:56:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1035 10:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1083 10:15:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)

AU DÉPART DE CONSTANTINEN° Train DÉPART DESTINATIONAT 02:51:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECA 06:40:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB406 07:02:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB407 08:12:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETC 09:28:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEB4104 09:44:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEBS 09:58:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINEMC 11:11:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEAC 13:30:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECM 13:40:00 CONSTANTINE TEBESSACT 14:05:00 CONSTANTINE BATNA M'SILASB 14:48:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB4244 15:15:00 CONSTANTINE BATNA M'SILAB418 15:20:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB419 16:32:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETA 21:54:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER

AU DÉPART D�ORANDÉPART ARRIVÉE

ORAN - ALGER06H25 11H3008H00 13H0512H30 17H3615H00 19H00

ALGER - ORAN06H25 11H3008H00 12H0012H30 17H3615H00 19H00

ORAN - TLEMCEN07H35 09H5612H50 15H1216H30 18H51

TLEMCEN - ORAN05H50 08H0910H30 12H4915H30 18H57

ORAN - MAGHNIA12H50 16H22

MAGHNIA - ORAN04H45 08H09

ORAN - SBA17H15 18H38

SBA - ORAN06H15 07H31

HÔTEL SHERATON*****021 37 77 77

HÔTEL EL-DJAZAIR*****021 23 09 33/37

HÔTEL EL-AURASSI*****021 74 82 52

HÔTEL SOFITEL*****021 68 52 10/17

HÔTEL MERCURE****021 24 59 70/85

HÔTEL HILTON*****021 21 96 96

ORANSHERATON ORAN HOTEL *****

Tél : 213 41 59 01 00 -Fax :41 59 01 01ROYAL HOTEL*****

Tél : 213 41 39 31 44 Fax : 41 39 94 80ANNABA

HÔTEL SABRI****Tél: 213.38.80.61.61-Fax:38.80.62.05

HÔTEL SEYBOUSE****Tél: 213 38 86 24 26-Fax : 38 86 83 37

CONSTANTINEHOTEL PANORAMIQUE****

Tél :213 31 94 24 77-Fax:031 94 99 56HOTEL CIRTA*****

213 31 94 30 33 et 34-Fax:31 92 94 28

Aéroport Houari Boumediene: 021 54 15 15-Air Algérie Réservations: 021 28 11 12-Air France: 021 73 27 20/73 16 10- SNTF: 021 76 83 65/73 83 67

TELS

D�A

LGE

R

SE

RVA

TIO

NS

HORAIRES DES TRAINS

Samedi : 16 Safar 1437FEDJR : 05h58DOHR : 12h35ASSAR : 15h15Maghreb : 17h39ICHA : 19h02

HORAIRES DES

PRIÈRES

Séance de cotation des valeurs mobilières du 18 Novembre 2015Alliance Assurance 625,00EGH El Aurassi 480,00

NCA-Rouiba 355,00

Saidal 640,00SPA Dahli 100,00Séance de cotation des valeurs du Trésor

Rendement maximum 4,79Rendement minimum 0,00

Capitalisation boursière12 996 345,00

Indice boursier théorique1 209,918

1 USD1 EUR1 GBP100 JPY100 CHF1 CAD100 DKK100 SEK100 NOK1 AED1 SAR1 KWD1 TND 1 MAD

US DOLLAREUROPOUND STERLINGJAPAN YENSWISS FRANCCANADIAN DOLLARDANISH KRONESWEDISH KRONANORWEGIAN KRONEARAB EMIRAT DIRHAMSAUDI RIYALKUWAIT DINARTUNISIAN DINARMAROCCAN DIRHAM

108.0588115.3636165.025757.5892

10618.985881.3757

1546.34801241.72691247.345629.419028.8134354.872953.025910.7382

108.0738115.4120165.099087.6227

10622.547781.4115

1546.78401242.75611247.850129.423828.8189355.857153.558810.8041

BBII LLLLEETTSS DD EE BBAA NN QQUU EE AA CC HH AATT VV EENN TTEE

Cotation hebdomadaire des billets de banque du 19 Novembre 2015

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LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 15IMMOBILIER10 - LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 AGRICULTURELES LETCHIS FRUIT ROI

N'ont pas étéépargnés par leschauves-souris a

Maurice A vec le nombre de vergers et d'arbres

d'arrière-cour, notre potentiel de pro-duction de letchis devrait s'élever à 3.000tonnes par an. Toutefois, vu la quantité d'ar-bres mal entretenus et ceux qui ne fleuris-sent pas assez, nous produisons en tempsnormal entre 1.300 et 1.500 tonnes de let-chis par an. Pour cette année, hélas, c'est àpeine si nous pourrons produire 500 tonnesde letchis, et encore, si toutes les précautionssont prises", s'alarme Kreepalloo Sunghoonqui a réclamé que les autorités contrôlent lapopulation des chauves-souris. Face à cettesituation, les autorités n'ont pas trouvé d'au-tre solution que l'abattage massif. Une déci-sion décriée par les écologistes et experts enenvironnement. "Je suis surprise que le gou-vernement fasse la sourde oreille par rapportaux études scientifiques récentes sur lesdégâts minimes que causent les chauves-souris. De plus, l'abattage n'est pas la solu-tion la plus efficace comparée à l'utilisationde filets qui, eux, empêchent 100% desdégâts que causent les oiseaux et les chau-ves-souris", explique Malikah Wachill,experte en protection des espèces en danger.Pour le directeur de la Mauritius WildlifeFoundation, Vikash Tatayah, il existe d'au-tres solutions. Outre l'installation des filetsde protection couvrant complètement lesarbres, il cite notamment l'élagage et la cul-ture d'autres variétés de plus petite taille. Ilpropose aussi la plantation d'autres arbresfruitiers qui vont attirer les chauves-souris.Vikash Tataya souligne que les chauves-souris ne sont pas les seuls à s'attaquer auxfruits mais qu'il y a aussi les oiseaux et d'au-tres mammifères. Un argument soutenu parl'UICN (International Union for theConservation of Nature) qui, dans une lettreaux autorités mauriciennes, évoque d'autrescauses possibles. "Les niveaux élevés dedommages blâmés sur les chauves-souris nesont pas étayés par des recherches qui mon-trent que la majorité des fruits sur les deuxarbres, petits et grands étaient dus à des cau-ses physiques comme étant déplacés par desvents violents. La présence d'oiseaux frugi-vores en forme de mainates communs, bul-buls rouges à moustaches et les perruches àcollier, avec les rats noirs et les singes maca-ques à longue queue, pourraient aussi avoireu un impact", soutient l'IUCN, qui main-tient la Liste rouge officielle de créatures envoie de disparition.

L'organisation rappelle que les chauves-souris frugivores ont déjà disparu des îlesvoisines de Rodrigues et de La Réunion etque l'abattage pourrait voir les créatures res-tantes sur l'île Maurice avoir le même statutcritique de danger d'extinction comme lestigres, rhinocéros et les gorilles. L'UICNsoutient qu'il est important de protéger leschauves-souris frugivores pour le rôleessentiel qu'ils jouent dans la pollinisationde la flore indigène de l'île et la dispersiondes graines. Thèse soutenue par l'ambassa-drice des États-Unis à Maurice, ShariVillarosa qui s'est invitée dans le débat,s'écartant quelque peu de son obligation deréserve en sa qualité de diplomate sur un ter-ritoire étranger. L'ambassade américaine aainsi posté sur sa page facebook une deShari Villarosa les bras ouverts, devant deuxgrands arbres de letchis dans son jardin avecle message : "les chauves-souris sont lesbienvenues ici". L'ambassade invite égale-ment les internautes à rejoindre ShariVillarosa dans cette cause et à partager desphotos, des tweets ainsi que des vidéos.Dans une déclaration à la presse, l'ambassa-drice américaine dit ne pas "pourquoiMaurice a besoin de tuer ses chauves-souris.Jusqu'à tout récemment, cet animal étaitconsidéré comme une espèce en voie de dis-parition", dit-elle.

Maurice a perdu son dodo à la fin du 17esiècle aux mains des chasseurs et les chienset les rats maraudeurs qu'ils ont apportés àl'île, mais ces derniers temps il y a eu de grosefforts pour préserver sa faune unique.

H.B.

BANQUE DE VACCINS DE BÉTAIL

Prochainement en Afrique du Nord

Des bailleurs defonds

internationaux ontdonné leur accord

de principe pour lacréation d'une

banque de vaccinsdestinés au bétail

de la région del'Afrique du Nord,

ont fait savoir,mardi à Alger, des

membres duComité permanentconjoint du réseauméditerranéen de

santé animale.

L ors de leur réuniontenue en présence duministre de

l'Agriculture, duDéveloppement rural et de laPêche, Sid Ahmed Ferroukhi,les représentants de ce réseau,formé de 15 pays et co-présidépar l'Algérie et la Grèce, ontsouhaité l'accélération de lamise en place de cette banquede vaccins dont la mission serad'en approvisionner rapide-ment les pays nord-africainsoù d'importants foyers d'épi-démie animale sont souventdétectés.

Selon le représentant del'Organisation mondiale de laSanté (OMS) pour l'Afriquedu Nord et secrétaire généraldu réseau méditerranéen pourla même région, M. RachidBouguedour, l'idée de créercette banque de vaccinsremonte à l'année 2014 suite àl'épidémie de fièvre aphteusequ'ont connue certainesrégions en Algérie.

La Commission euro-péenne ainsi que des payscomme la France, l'Italie etl'Espagne se sont proposés definancer ce projet, mais àcondition que les pays nord-

africains y participent égale-ment financièrement, a-t-ildéclaré à la presse en marge decette rencontre.

Quant à la date de créationde cette banque, dont le siègesera à Tunis, elle reste tribu-taire de l'état d'avancement depourparlers avec les bailleursde fonds, a-t-il expliqué.

En mettant en exergue l'im-portance du rôle de ce futurorganisme dans la rapidité delivraison des vaccins, M.Bouguedour a rappelé, à cepropos, que lors de l'épidémiede fièvre aphteuse de 2014,l'Algérie n'avait pu obtenir lesvaccins dont elle avait besoinque deux mois après le déclen-chement des premiers foyersde cette maladie, et ce, endépit de la disponibilité desfinancements.

Intervenant lors de cetteréunion, M. Ferroukhi a indi-qué que le projet de banque devaccins était particulièrementimportant dans la mesure oùavec la propagation rapide desépizooties, l'approvisionne-ment en vaccins sur les mar-chés internationaux dans detels cas n'est certainement pasla meilleure solution.

Par ailleurs, il a appelé àune meilleure coopérationentre les pays maghrébins,notamment en matièred'échange d'informations dansce domaine précis.

L'autre sujet longuementabordé par les animateurs decette rencontre a été la maladieinfectieuse de la rage.

Sur ce point, ils ont fait partde la mise en place, en 2016,d'une vaste campagne de vac-cination contre cette maladietouchant l'ensemble des paysd'Afrique du Nord.

En Algérie, les servicesvétérinaires injectent gratuite-ment un million de doses devaccins antirabiques chaqueannée, rappelle-t-on.

Il a été, toutefois, signalé,lors de cette réunion, que lalutte contre la rage ne relevaitpas seulement des servicesvétérinaires mais aussi et sur-tout des collectivités localescensées combattre le phéno-mène des chiens errants, vec-teurs de cette maladie.

La Libye, maillon faible duMaghreb dans les maladiesanimales

Si M. Bouguedour a relevéque les services vétérinaires

des pays d'Afrique du Nordétaient "bien notés" à l'échelleinternationale, il a observé,néanmoins, que l'instabilité dela situation en Libye était àl'origine de la propagation decertaines maladies animalesvers les pays voisins.

"L'épidémie de la fièvreaphteuse qui a touché l'Algérieen 2014 ainsi que celle qui afrappé récemment la Tunisieavaient pour origine la Libye.

Nous apprenons aussi l'ap-parition récente d'autrespathologies en Libye dont lagrippe aviaire", a-t-il avisé.

Afin de faire face à cettemenace, des actions ont étéprises à travers des prélève-ment envoyés régulièrementde Libye et de la tenue de ses-sions de formation au profitdes professionnels libyens, asouligné le même responsable.

Le réseau méditerranéen desanté animale, créé en 2009 etregroupant des pays des deuxrives de la Méditerranée enplus de la Jordanie, est chargéde faciliter la coordination etl'échange d'informations entreles pays membres en matièrede lutte contre les épizooties.

Ahmad L.

TRANSFORMATION DES DÉCHETS ORGANIQUES ET VERTS EN ENGRAIS

Un atelier national de formation a OranL es enjeux économiques et envi-

ronnementaux du compostage ontété mis en relief mardi à Oran lors

d'un atelier national de formation à ceprocédé permettant la transformation desdéchets organiques et verts en engrais.

"La valorisation des déchets organi-ques et verts permet d'améliorer la fertilitédes terres agricoles tout en luttant contreles effets polluants des résidus solides(avant transformation)", a indiqué MmeZhor Bereksi, responsable du pôle forma-tion auprès du Bureau "R20 Med", initia-teur de la rencontre en partenariat avec laDirection de l'environnement de la wilayad'Oran.

Une cinquantaine de représentants dessecteurs acteurs de l'écosystème, dont desuniversitaires, des cadres du mouvementassociatif, des agriculteurs et des pépinié-ristes, ont pris part à cet atelier qui se tientdeux jours durant au siège du "R20 Med"assurant, pour rappel, la représentationméditerranéenne de l'organisation non

gouvernementale (ONG) R20 (Regions ofclimate actions).

Plusieurs communications, portant surles enjeux et les aspects techniques duprocessus de traitement/valorisation desdéchets, ont été animées dans le cadre decette rencontre coïncidant avec la mise enplace d'une unité pilote de compostage auniveau du Centre d'enfouissement techni-que (CET) de Hassi Bounif (Oran).

La nouvelle structure a pour rôle devaloriser les déchets organiques et vertsissus respectivement des résidus des fruitset légumes du marché de gros d'El Kermaet de l'élagage des arbres opéré par lescollectivités locales.

Ce site est doté d'équipements moder-nes, dont deux containers pourvus d'unecapacité nominale de 10 tonnes chacun, afait savoir Mme Bereksi qui a aussi insistésur l'intérêt de généraliser le processus,sachant, a-t-elle expliqué, que l'on ne peutindéfiniment enfouir les déchets dans lescasiers des CET arrivés à saturation.

Ainsi, a-t-elle relevé, le compostageempêche-t-il les déchets organiques deproduire le méthane (gaz à effet de serre)et le lixiviat (liquide résiduel des déchetsenfouis) qui est toxique pour la nappephréatique.

La création de l'unité pilote de com-postage fait partie des deux actionsmajeures initiées dans le domaine de lagestion des déchets par le "R20 Med" enpartenariat avec la direction de l'environ-nement de la wilaya d'Oran, a signaléMme Bereksi, rappelant que la premièreaction a permis la mise en oeuvre du trisélectif des déchets ménagers à la sourcedans cinq quartiers de la ville d'Oran.

Une visite guidée au site de compos-tage a été également proposée aux bénéfi-ciaires de cet atelier qui se poursuivra,mercredi, avec deux séances portant surles thèmes "Le compostage :utilisation/apports" et "Stratégie de miseen place d'unités de compostage".

Lakhdar B.

Page 10: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

ENTREPRISE LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 11

PANASONICS&P relève lanote d'un cran à"A-", rentabilitéamélioréeL' agence de notation financière

Standard & Poor's a relevéd'un cran, à "A-", la note de la detteà long terme du géant japonais del'électronique Panasonic, saluant"l'amélioration de sa rentabilité".

Elle attribue ces progrès aux"réductions de coûts" mises en oeu-vre par le groupe et à sa transitionvers une clientèle plus profession-nelle, un domaine qui permet dedégager des "marges relativementplus élevées" que les produits ven-dus au grand public.

L'agence, qui avait déjà relevé enjuillet 2014 la note d'un cran, à"BBB+", a assorti sa nouvelle appré-ciation d'une perspective stable, cequi signifie qu'elle n'envisage pasd'autre changement à court terme."Au cours de ces deux à trois derniè-res années, la compagnie s'estrestructurée, a rationalisé son offrede produits numériques, aux revenustrès volatils, et a réduit les coûtsfixes", estime S&P dans un commu-niqué. De ce fait, elle a "nettementamélioré sa rentabilité", et "noustablons sur une poursuite" de cettetendance malgré "un environnementéconomique national et internationalincertain". "Nous pensons aussi quele cycle de vie des solutions dites +Bto B+ (pour la clientèle d'entreprise),plus long que dans le grand public,renforce la stabilité des revenus dePanasonic", ajoute l'agence.

L'ex-Matsushita ElectricIndustrial a notablement diminué lepoids de son offre pour les particu-liers au profit d'équipements pourles professionnels. La firme peutdésormais s'appuyer sur deux nou-veaux piliers: les composants outechnologies pour l'automobile et leséquipements électriques ou autrespour le secteur du bâtiment.Panasonic n'est ainsi plus sur lemême terrain que Sony, autrefoisconsidéré comme son "éternelrival", et échappe de la sorte à uneintense concurrence sur les produitsaudiovisuels comme les téléviseurs.

Cette transformation a égalementété saluée depuis l'an dernier par lesdeux autres agences financièresMoody's et Fitch. "Panasonic peutmaintenir une position financièresaine même si le groupe accroît sesinvestissements modérément enquête de croissance", souligneencore Standard & Poor's.

Fort d'un solide premier semes-tre, Panasonic vise pour l'exercicequi sera bouclé en mars 2016 unchiffre d'affaires de 8 000 milliardsde yens (quelque 60 milliards d'eu-ros), en hausse de 3,7% sur un an.

Il table aussi sur une améliorationde près de 13% de son résultat opé-rationnel à 430 milliards de yens,même si le bénéfice net, lui, devraità peu près stagner sur un an à 180milliards de yens.

K.H.

LAFARGEHOLCIM

Dividende relevé, mais les chiffresdécevants

LafargeHolcim aessuyé au troisième

trimestre 2015 un replides ventes et de la

rentabilité, inférieuresaux prévisions. Le

cimentier helvético-français, dont la fusion

a été finalisée enmilieu d'année, a

cependant comblé lesattentes du marché en

annonçant unrelèvement du

dividende pour cetteannée.

L e chiffre d'affaires s'estcontracté de 8,7% encomparaison annuelle

à 7,83 milliards de francssuisse (mrd CHF). Sur unebase comparable, la baisse n'aété que de 1,1%. L'excédentbrut d'exploitation (EBITDA)a fondu de 28,6% à 1,31 mrdCHF. Corrigé des coûts detransaction et de restructura-tion, l'EBITDA a reculé de16,1% à 1,64 mrd CHF. Leprogramme de synergies a per-mis de dégager 36 mio CHF.

Les analystes misaient enmoyenne sur une performanceplus convaincante. Le consen-sus articulait un chiffre d'affai-res de 8,02 mrd CHF, pour unEBITDA réel de 1,56 mrdCHF et corrigé de 1,77 mrd.

"Les résultats ne sont passatisfaisants", a concédé ledirecteur général (CEO) EricOlsen lors d'une conférencetéléphonique. Le colosse hel-vético-français des matériauxde construction a cependantcréé la surprise, en annonçantque le dividende visé au titrede 2015 est relevé à 1,50 CHFcontre au moins 1,30 CHF audernier pointage. Sur neufmois, LafargeHolcim voit sonchiffre d'affaires s'effriter de6,5% (-0,6% sur une basecomparable) à 22,04 mrd CHF

et son EBITDA de 9,0% (-3,2%) à 4,36 mrd CHF.L'impact des taux de changesest devisé à 1,4 mrd CHF surles ventes et 0,3 mrd CHF surl'EBITDA ajusté. Les frais derapprochement, de restructura-tion et autres exceptionnelstotalisent 699 mio CHF. Envolume et sur une base compa-rable, les ventes de ciment ontgrappillé 0,2% à 65,3 mio ton-nes, celles de granulats se sontcontractées de 1,7% à 86,8mio tonnes et celles de bétonprêt à l'emploi de 0,4% à 15,3mio m3.

PERSPECTIVESPRUDENTES, OBJECTIFS

MAINTENUSLe groupe invoque les frais

de fusion et de réorganisation,des effets de changes défavo-rables, un ralentissementconjoncturel en Chine et auBrésil ainsi qu'une faibledemande en France et enSuisse pour expliquer le reculsur neuf mois. La bonne tenuedes marchés américains, bri-tanniques et pour partie asiati-ques n'a pas suffi à compenserles éléments défavorables.

La suite de l'exercice 2015s'annonce délicate sur un cer-tain nombre de marchés, au

rang desquels l'Empire duMilieu, le Brésil, la France,l'Inde et la Suisse. L'Europe(26%), l'Amérique du Nord(+24%) et l'Asie-Pacifique(27%) contribuent chacun à unquart du chiffre d'affaires.

Le reste des recettes pro-vient des régions Proche-Orient/Afrique (14%) etAmérique latine (11%).LafargeHolcim reconduitnéanmoins ses objectifs desynergies et d'investissements.Les premiers devraient semonter à 100 mio CHF pourl'ensemble de l'année 2015 etles seconds demeurer infé-rieurs à 1,4 mrd CHF sur ledeuxième semestre. Le niveauvisé d'endettement a été revu àla hausse à 17,5 mrd CHF enraison du fléchissement dufranc face au dollar et à l'euro,ainsi que du calendrier pour lacession d'actifs en Inde. Lescessions d'actifs, y compriscelles rendues nécessairesdans le cadre de la fusion enInde, devront atteindre l'anprochain 3,5 mrd CHF, soit lemême montant que les inves-tissements cumulés budgétéspour 2016-17. LafargeHolcimvise une croissance annuellede 2% sur la période 2016-18.Le flux de trésorerie libre

cumulé devra s'élever à aumoins 10 mrd CHF en 2018.L'EBITDA ajusté visé s'établità cette date à 8 mrd CHF et larémunération des actionnairesdevra représenter la moitié desgains. Le groupe entend dévoi-ler le 1er décembre sa feuillede route pour la concrétisationde ses objectifs lors d'une jour-née des investisseurs. Les ana-lystes de la Banque cantonalede Zurich (ZKB) ont applaudides "perspectives de dividendesolides malgré un 3e trimestremorose". Les objectifs àmoyen terme laissent entrevoirun accroissement des liquidi-tés dont bénéficieront lesactionnaires. Le groupe doitcependant surmonter dansl'immédiat "le creux de lavague".

Bernstein a pour sa partéprouvé des difficultés àconcilier la performance affi-chée avec les ambitions "opti-mistes" de la direction àmoyen terme. Les résultats nedonnent aux investisseurs quepeu de raisons de se réjouir.

A la Bourse, l'actionLafargeHolcim a terminé enhausse de 4,3% à 55,90 CHF,dans un SMI en hausse de1,43%.

Arab F/Z.

ABENGOA

Le groupe espagnol se dirige vers ledépôt de bilan

L e spécialiste des énergies renouve-lables espagnol Abengoa a annoncése diriger vers le dépôt de bilan,

après la rupture d'un accord avec le groupeGestamp qui devait lui apporter de l'argentfrais pour réduire sa dette. Gonvarri, filialede l'équipementier automobile basqueGestamp, considère comme rompu l'accordde base qui prévoyait son entrée au capitald'Abengoa à hauteur de 28% et l'apport de350 millions d'euros, ce qui aurait fait de luile premier actionnaire, selon un communi-qué. Si l'entreprise se déclarait en faillite, ceserait l'une des plus importantes procéduresde cette nature jamais enregistrées enEspagne. La dernière grosse failliteremonte à mars et concernait le promoteurimmobilier Martinsa-Fadesa. Abengoaemployait près de 22 200 personnes à tra-vers le monde à fin décembre 2014, dontprès de 6 900 en Espagne, 4 600 au Brésilet 3 900 au Pérou, selon son site internet.

Gestamp considère que les conditionspréalables à cet accord, qui prévoyaient un

soutien financier important de la part descréanciers d'Abengoa, n'ont pas été rem-plies, selon ce communiqué. Abengoa va àprésent continuer à négocier avec ses créan-ciers dans le but d'arriver à un accord garan-tissant sa viabilité financière dans le cadrede la loi sur la procédure de dépôt de bilanqu'elle compte solliciter le plus rapidementpossible. L'entreprise dispose de quatremois pour tenter de trouver une solutionavec ses créanciers, a expliqué une porte-parole. Si elle échoue, elle pourrait seretrouver en faillite pure et simple. L'actions'est effondrée à la Bourse de Madrid, aprèsavoir été suspendue jusqu'à la mi-journée.Elle a clôturé la séance en chute de 53,85%à 0,42 euro, dans un marché en hausse de0,20%. La nouvelle est très négative, com-mentait Ivan San Félix Carbajo, analystechez Renta 4, car l'entrée de Gonvarri aucapital était le meilleur atout pourqu'Abengoa se sorte de la situation critiquedans laquelle elle se trouve. La Bourse deMadrid a décidé d'exclure provisoirement,

à partir de la clôture de la séance du 26novembre, Abengoa de l'indice vedetteIbex 35, qui ne sera plus constitué que de34 valeurs. La rupture complique les pro-jets d'Abengoa qui voulait réaliser une aug-mentation de capital de 650 millions d'eu-ros, devant être souscrite en grande partiepar ses créanciers. Les banques HSBC,Banco Santander et Crédit Agricoles'étaient engagées à souscrire pour la plusgrande partie à cette augmentation de capi-tal, aux côtés de la famille fondatriceBenjumea et du fonds américain Wadell &Reed. L'entreprise sévillane, très lourde-ment endettée et en difficulté depuis plusd'un an, espérait ainsi réduire sa dette.Spécialisée dans les énergies renouvelableset l'ingénierie, elle a investi dans de nom-breux projets et est plombée par une lourdedette, 6,28 milliards d'euros à fin septem-bre.

Elle s'est engagée à vendre des actifspour 1,2 milliard d'euros d'ici 2016.

Karim H.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 28 Novembre 2015

Après l'attentat,des appels à uneréelle stratégieantiterroristeL es appels à une stratégie globale

contre le terrorisme se sontmultipliés jeudi en Tunisie, où cer-tains parlementaires et experts ontjugé "superficielles" les mesuresannoncées dans la foulée de l'atten-tat suicide contre la garde présiden-tielle.

Mardi, au c�ur de Tunis, unkamikaze de 26 ans a déclenché saceinture d'explosifs contre un bus dela sécurité présidentielle dont 12membres ont été tués.

Il s'agit du troisième attentat d'en-vergure revendiqué cette année parle groupe Etat islamique (EI), qui afait de la Tunisie l'une de ses princi-pales cibles. Soixante personnes entout ont été tuées en mars au muséedu Bardo et en juin dans un hôtelprès de Sousse. Le kamikaze demardi a été identifié comme un ven-deur ambulant, Houssam Abdelli,habitant Daouar Hicher, un quartierpopulaire de la banlieue de Tunis.

Suspecté par la police d'apparte-nir à des mouvements extrémistes, ilavait été mis fin août en détentionprovisoire avant d'être libéré surdécision judiciaire, a affirmé surNessma TV le porte-parole du syn-dicat de l'Administration généraledes unités d'intervention, MehdiChaouch, relevant de la police.

A la suite de l'attaque, les autori-tés ont annoncé une série de mesu-res, dont la fermeture des frontièresavec la Libye.

Unanimes, partis politiques etsociété civile ont exhorté à "l'unionnationale" et appelé à "se ranger der-rière les forces de l'ordre".

Depuis mardi, des centaines deTunisiens se sont rendus sur leslieux de l'attentat, où de nombreusesgerbes de fleurs ont été déposées.Jeudi soir, une messe a été célébréeen la cathédrale de Tunis pour les"victimes du terrorisme". "Les joiesdu peuple tunisien sont nos joies etses souffrances sont nos souffran-ces", a dit l'archevêque de Tunis,Mgr Ilario Antoniazzi.

Mais les critiques et appels à unestratégie antiterroriste globale sesont dans le même temps multipliés.

Alors que des dizaines de poli-ciers, militaires, touristes et civilsont été tués depuis la révolution de2011, "une vraie stratégie nationaleconcertée contre le terrorisme, quimobilise l'Etat, la société civile etles partis n'existe pas".

Face aux critiques, M. Essid adéfendu les mesures prises et assuréqu'un plan pour l'emploi des jeunesdans les régions jouxtant les monta-gnes -où sont retranchés des jihadis-tes et où chômage et misère sontprégnants- serait très vite mis en�uvre.

Le ministère de l'Intérieur a parailleurs annoncé l'arrestation de "30personnes suspectées d'appartenir àdes organisations terroristes", après26 interpellations mercredi.

Et le ministre de l'IntérieurNajem Gharsalli a affirmé que lesTunisiens de retour de zones deconflit feraient l'objet d'une mesure"d'assignation à résidence".

La Tunisie fait face depuis 2011 àun essor de la mouvance jihadiste etdes milliers de Tunisiens ont rejointles groupes extrémistes en Irak, enSyrie et en Libye. D'après les autori-tés, les auteurs des attaques duBardo et de Sousse avaient été for-més au maniement des armes enLibye.

TUNISIE

A l'occasion dudeuxième

anniversaire deson introduction

à la Bourse deTunis, City Cars,concessionnaire

de la firmeautomobile

coréenne KiaMotors enTunisie, a

organisé, jeudi26 novembre

2015, unecommunication

financière ausiège de laBourse aux

Berges du Lacoù ont été

présentés sesréalisations de

l'année 2015 etses projets.

C et événement s'estdéroulé en présencede la présidente du

Conseil d'administration deCity Cars, AmelBouchamaoui, du représentantdu consortium Bouchamaoui-Chabchoub, MohamedChabchoub et du directeurgénéral de City Cars, MehdiMahjoub.

Dans son allocution d'ou-verture, Mme Bouchamaoui asouligné que la société a tenutoutes les promesses de sonplan de développement autitre de 2015, présenté lors del'Assemblée générale du 27mai dernier. Ces promessesétaient axées sur 4 volets :augmenter le volume d'impor-tation et de vente des véhicu-les neufs, doter la société d'unsiège moderne reflétant sanotoriété, développer leréseau de distribution et lancerle 1er modèle utilitaire de Kiaen Tunisie. Ainsi, une évolu-tion de deux chiffres estattendu en volume d'importa-tion, le projet de constructiondu siège est en phase de fina-lisation et sera inauguré début2016, le réseau a été étendu

avec 3 nouvelles agences et lasociété vient de lancer sonpick-up le K2700.

Elle a exprimé la détermi-nation de la société, à consoli-der sa position sur le marchéet à continuer à investir et àcréer de l'emploi en doublantles effectifs pour les porter àplus de 100 employés au siègeet de 20 à 25 employés paragence.

Côté réalisation, MehdiMahjoub a indiqué qu'à l'issuedes dix premiers mois 2015, lemarché voiture légère (VL) aenregistré une baisse de 4,3%par rapport à la même périodeen 2014. Ceci dit, la part demarché de KIA a légèrementprogressé au terme des dixpremiers mois 2015 pours'établir à 7,6% contre 7,5%courant la même période en2014. Sur le marché des voitu-res particulières (VP), la mar-que a maintenu sa deuxièmeposition avec une légère amé-lioration de sa part de marchés'établissant à 10,6%.

Le volume de vente desvoitures neuves et le chiffred'affaires (CA) de City Carsont enregistré au terme des dix

premiers mois de 2015 uneévolution respective de 4,7%et de 12,1% par rapport à lamême période en 2014.

Jusqu'au 25 novembre, 60véhicules séparent City Carspour qu'elle dépasse les réali-sations de fin 2014 alors queson chiffre d'affaire les adépassées de 4%.

Grâce à la nouvelle politi-que de redistribution des quo-tas, City Cars prévoit de clôtu-rer l'exercice 2015 avec uneaugmentation substantielle de41,7% de son volume d'im-portation en voitures neuves.

La société prévoit de clôtu-rer l'exercice 2015 avec uneprogression de son chiffred'affaires et de son résultat netrespectivement de 23% et de11%. Cet écart se justifie parla baisse du taux de margebrute.

Concernant le réseau, CityCars dispose de 10 agencesopérationnelles, 2 sont encours de finalisation et 3 sontprojets en cours.

Concernant le nouveausiège qui est localisé au Kram,M. Mahjoub a précisé que letaux d'avancement des tra-

vaux est de 85% et qu'il acoûté 15 millions de dinars.

Interrogé par BusinessNews sur la libéralisation dumarché, Mehdi Mahjoub aprécisé que le ministère duCommerce est convaincu de lanécessité de la chose et qu'uneréunion est prévue pourdécembre pour discuter de cesujet.

Concernant les agrémentsconstructeurs, le ministreaurait signé le prolongement.Autre point, pour les droits deconsommation qui ont étébaissés pour pratiquementtous les produits sauf pour lesvéhicules, M. Mahjoub a indi-qué, en réponse à une questionde Business News, que lachambre a immédiatementréagi dès l'annonce, pourexpliquer que la baisse desdroits permettrait d'agrandirl'assiette imposable. Le minis-tère des Finances ayantrépondu que c'était trop tard,la chambre s'est adressée àl'ARP qui lui a demandé de luiprouver cela via une étude. Cequi'a fait la chambre en atten-dant que ses doléances soientacceptées.

L a directrice générale de laCaisse des dépôts et

Consignations (CDC), aaffirmé, jeudi à Sfax, qu'un2ème fonds de développe-ment régional sera crée aucours de l'année 2016, moyen-nant une enveloppe de 50 mil-lions de dinars. Au cours

d'une rencontre tenue sous lethème " les contrats de fran-chise ", tenue dans le cadre dusalon de l'entreprise (25 et 26novembre 2015 à Sfax), laresponsable a indiqué que "cefonds fournira l'appui finan-cier, l'encadrement des petitspromoteurs et renforcera l'ini-

tiative privée ". Les interven-tions du fonds concerneronttous les petits et moyens pro-jets dans toutes les régions dupays. La direction générale duCDC a crée en 2014 un fondsde développement régionalvisant à renforcer l'investisse-ment dans les régions.

MAROC

Mission de prospection, pour quinzeentreprises du secteur des TIC

Q uinze entreprises marocaines opérant dans le secteur desTechnologies de l'Information et de la Communication ont

prit part, jeudi et vendredi à Dakar, à une mission de prospection"B to B", initiée par Maroc Export en collaboration avec laFédération Marocaine des Technologies de l'Information, desTélécommunications et de l'Offshoring (APEBI). Cette manifes-tation est ouverte à de jeunes entrepreneurs marocains, ayant pourchallenge de valoriser le secteur des TIC.

La coopération avec l'Espagnedans le domaine de la lutte

antiterroriste efficace L a coopération entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine

de la lutte antiterroriste est "extrêmement efficace", aaffirmé le directeur général de la police nationale espagnole,Ignacio Cosido. La coopération "excellente et efficace" entreles deux pays voisins s'étend au domaine de la lutte contre l'im-migration illégale et les réseaux de trafic d'êtres humains.

City Cars fête le deuxième anniversaire de sonintroduction à la Bourse

Un 2ème fonds de développement régionalsera crée en 2016

Page 11: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

ENTREPRISE LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 11

PANASONICS&P relève lanote d'un cran à"A-", rentabilitéamélioréeL' agence de notation financière

Standard & Poor's a relevéd'un cran, à "A-", la note de la detteà long terme du géant japonais del'électronique Panasonic, saluant"l'amélioration de sa rentabilité".

Elle attribue ces progrès aux"réductions de coûts" mises en oeu-vre par le groupe et à sa transitionvers une clientèle plus profession-nelle, un domaine qui permet dedégager des "marges relativementplus élevées" que les produits ven-dus au grand public.

L'agence, qui avait déjà relevé enjuillet 2014 la note d'un cran, à"BBB+", a assorti sa nouvelle appré-ciation d'une perspective stable, cequi signifie qu'elle n'envisage pasd'autre changement à court terme."Au cours de ces deux à trois derniè-res années, la compagnie s'estrestructurée, a rationalisé son offrede produits numériques, aux revenustrès volatils, et a réduit les coûtsfixes", estime S&P dans un commu-niqué. De ce fait, elle a "nettementamélioré sa rentabilité", et "noustablons sur une poursuite" de cettetendance malgré "un environnementéconomique national et internationalincertain". "Nous pensons aussi quele cycle de vie des solutions dites +Bto B+ (pour la clientèle d'entreprise),plus long que dans le grand public,renforce la stabilité des revenus dePanasonic", ajoute l'agence.

L'ex-Matsushita ElectricIndustrial a notablement diminué lepoids de son offre pour les particu-liers au profit d'équipements pourles professionnels. La firme peutdésormais s'appuyer sur deux nou-veaux piliers: les composants outechnologies pour l'automobile et leséquipements électriques ou autrespour le secteur du bâtiment.Panasonic n'est ainsi plus sur lemême terrain que Sony, autrefoisconsidéré comme son "éternelrival", et échappe de la sorte à uneintense concurrence sur les produitsaudiovisuels comme les téléviseurs.

Cette transformation a égalementété saluée depuis l'an dernier par lesdeux autres agences financièresMoody's et Fitch. "Panasonic peutmaintenir une position financièresaine même si le groupe accroît sesinvestissements modérément enquête de croissance", souligneencore Standard & Poor's.

Fort d'un solide premier semes-tre, Panasonic vise pour l'exercicequi sera bouclé en mars 2016 unchiffre d'affaires de 8 000 milliardsde yens (quelque 60 milliards d'eu-ros), en hausse de 3,7% sur un an.

Il table aussi sur une améliorationde près de 13% de son résultat opé-rationnel à 430 milliards de yens,même si le bénéfice net, lui, devraità peu près stagner sur un an à 180milliards de yens.

K.H.

LAFARGEHOLCIM

Dividende relevé, mais les chiffresdécevants

LafargeHolcim aessuyé au troisième

trimestre 2015 un replides ventes et de la

rentabilité, inférieuresaux prévisions. Le

cimentier helvético-français, dont la fusion

a été finalisée enmilieu d'année, a

cependant comblé lesattentes du marché en

annonçant unrelèvement du

dividende pour cetteannée.

L e chiffre d'affaires s'estcontracté de 8,7% encomparaison annuelle

à 7,83 milliards de francssuisse (mrd CHF). Sur unebase comparable, la baisse n'aété que de 1,1%. L'excédentbrut d'exploitation (EBITDA)a fondu de 28,6% à 1,31 mrdCHF. Corrigé des coûts detransaction et de restructura-tion, l'EBITDA a reculé de16,1% à 1,64 mrd CHF. Leprogramme de synergies a per-mis de dégager 36 mio CHF.

Les analystes misaient enmoyenne sur une performanceplus convaincante. Le consen-sus articulait un chiffre d'affai-res de 8,02 mrd CHF, pour unEBITDA réel de 1,56 mrdCHF et corrigé de 1,77 mrd.

"Les résultats ne sont passatisfaisants", a concédé ledirecteur général (CEO) EricOlsen lors d'une conférencetéléphonique. Le colosse hel-vético-français des matériauxde construction a cependantcréé la surprise, en annonçantque le dividende visé au titrede 2015 est relevé à 1,50 CHFcontre au moins 1,30 CHF audernier pointage. Sur neufmois, LafargeHolcim voit sonchiffre d'affaires s'effriter de6,5% (-0,6% sur une basecomparable) à 22,04 mrd CHF

et son EBITDA de 9,0% (-3,2%) à 4,36 mrd CHF.L'impact des taux de changesest devisé à 1,4 mrd CHF surles ventes et 0,3 mrd CHF surl'EBITDA ajusté. Les frais derapprochement, de restructura-tion et autres exceptionnelstotalisent 699 mio CHF. Envolume et sur une base compa-rable, les ventes de ciment ontgrappillé 0,2% à 65,3 mio ton-nes, celles de granulats se sontcontractées de 1,7% à 86,8mio tonnes et celles de bétonprêt à l'emploi de 0,4% à 15,3mio m3.

PERSPECTIVESPRUDENTES, OBJECTIFS

MAINTENUSLe groupe invoque les frais

de fusion et de réorganisation,des effets de changes défavo-rables, un ralentissementconjoncturel en Chine et auBrésil ainsi qu'une faibledemande en France et enSuisse pour expliquer le reculsur neuf mois. La bonne tenuedes marchés américains, bri-tanniques et pour partie asiati-ques n'a pas suffi à compenserles éléments défavorables.

La suite de l'exercice 2015s'annonce délicate sur un cer-tain nombre de marchés, au

rang desquels l'Empire duMilieu, le Brésil, la France,l'Inde et la Suisse. L'Europe(26%), l'Amérique du Nord(+24%) et l'Asie-Pacifique(27%) contribuent chacun à unquart du chiffre d'affaires.

Le reste des recettes pro-vient des régions Proche-Orient/Afrique (14%) etAmérique latine (11%).LafargeHolcim reconduitnéanmoins ses objectifs desynergies et d'investissements.Les premiers devraient semonter à 100 mio CHF pourl'ensemble de l'année 2015 etles seconds demeurer infé-rieurs à 1,4 mrd CHF sur ledeuxième semestre. Le niveauvisé d'endettement a été revu àla hausse à 17,5 mrd CHF enraison du fléchissement dufranc face au dollar et à l'euro,ainsi que du calendrier pour lacession d'actifs en Inde. Lescessions d'actifs, y compriscelles rendues nécessairesdans le cadre de la fusion enInde, devront atteindre l'anprochain 3,5 mrd CHF, soit lemême montant que les inves-tissements cumulés budgétéspour 2016-17. LafargeHolcimvise une croissance annuellede 2% sur la période 2016-18.Le flux de trésorerie libre

cumulé devra s'élever à aumoins 10 mrd CHF en 2018.L'EBITDA ajusté visé s'établità cette date à 8 mrd CHF et larémunération des actionnairesdevra représenter la moitié desgains. Le groupe entend dévoi-ler le 1er décembre sa feuillede route pour la concrétisationde ses objectifs lors d'une jour-née des investisseurs. Les ana-lystes de la Banque cantonalede Zurich (ZKB) ont applaudides "perspectives de dividendesolides malgré un 3e trimestremorose". Les objectifs àmoyen terme laissent entrevoirun accroissement des liquidi-tés dont bénéficieront lesactionnaires. Le groupe doitcependant surmonter dansl'immédiat "le creux de lavague".

Bernstein a pour sa partéprouvé des difficultés àconcilier la performance affi-chée avec les ambitions "opti-mistes" de la direction àmoyen terme. Les résultats nedonnent aux investisseurs quepeu de raisons de se réjouir.

A la Bourse, l'actionLafargeHolcim a terminé enhausse de 4,3% à 55,90 CHF,dans un SMI en hausse de1,43%.

Arab F/Z.

ABENGOA

Le groupe espagnol se dirige vers ledépôt de bilan

L e spécialiste des énergies renouve-lables espagnol Abengoa a annoncése diriger vers le dépôt de bilan,

après la rupture d'un accord avec le groupeGestamp qui devait lui apporter de l'argentfrais pour réduire sa dette. Gonvarri, filialede l'équipementier automobile basqueGestamp, considère comme rompu l'accordde base qui prévoyait son entrée au capitald'Abengoa à hauteur de 28% et l'apport de350 millions d'euros, ce qui aurait fait de luile premier actionnaire, selon un communi-qué. Si l'entreprise se déclarait en faillite, ceserait l'une des plus importantes procéduresde cette nature jamais enregistrées enEspagne. La dernière grosse failliteremonte à mars et concernait le promoteurimmobilier Martinsa-Fadesa. Abengoaemployait près de 22 200 personnes à tra-vers le monde à fin décembre 2014, dontprès de 6 900 en Espagne, 4 600 au Brésilet 3 900 au Pérou, selon son site internet.

Gestamp considère que les conditionspréalables à cet accord, qui prévoyaient un

soutien financier important de la part descréanciers d'Abengoa, n'ont pas été rem-plies, selon ce communiqué. Abengoa va àprésent continuer à négocier avec ses créan-ciers dans le but d'arriver à un accord garan-tissant sa viabilité financière dans le cadrede la loi sur la procédure de dépôt de bilanqu'elle compte solliciter le plus rapidementpossible. L'entreprise dispose de quatremois pour tenter de trouver une solutionavec ses créanciers, a expliqué une porte-parole. Si elle échoue, elle pourrait seretrouver en faillite pure et simple. L'actions'est effondrée à la Bourse de Madrid, aprèsavoir été suspendue jusqu'à la mi-journée.Elle a clôturé la séance en chute de 53,85%à 0,42 euro, dans un marché en hausse de0,20%. La nouvelle est très négative, com-mentait Ivan San Félix Carbajo, analystechez Renta 4, car l'entrée de Gonvarri aucapital était le meilleur atout pourqu'Abengoa se sorte de la situation critiquedans laquelle elle se trouve. La Bourse deMadrid a décidé d'exclure provisoirement,

à partir de la clôture de la séance du 26novembre, Abengoa de l'indice vedetteIbex 35, qui ne sera plus constitué que de34 valeurs. La rupture complique les pro-jets d'Abengoa qui voulait réaliser une aug-mentation de capital de 650 millions d'eu-ros, devant être souscrite en grande partiepar ses créanciers. Les banques HSBC,Banco Santander et Crédit Agricoles'étaient engagées à souscrire pour la plusgrande partie à cette augmentation de capi-tal, aux côtés de la famille fondatriceBenjumea et du fonds américain Wadell &Reed. L'entreprise sévillane, très lourde-ment endettée et en difficulté depuis plusd'un an, espérait ainsi réduire sa dette.Spécialisée dans les énergies renouvelableset l'ingénierie, elle a investi dans de nom-breux projets et est plombée par une lourdedette, 6,28 milliards d'euros à fin septem-bre.

Elle s'est engagée à vendre des actifspour 1,2 milliard d'euros d'ici 2016.

Karim H.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 28 Novembre 2015

Après l'attentat,des appels à uneréelle stratégieantiterroristeL es appels à une stratégie globale

contre le terrorisme se sontmultipliés jeudi en Tunisie, où cer-tains parlementaires et experts ontjugé "superficielles" les mesuresannoncées dans la foulée de l'atten-tat suicide contre la garde présiden-tielle.

Mardi, au c�ur de Tunis, unkamikaze de 26 ans a déclenché saceinture d'explosifs contre un bus dela sécurité présidentielle dont 12membres ont été tués.

Il s'agit du troisième attentat d'en-vergure revendiqué cette année parle groupe Etat islamique (EI), qui afait de la Tunisie l'une de ses princi-pales cibles. Soixante personnes entout ont été tuées en mars au muséedu Bardo et en juin dans un hôtelprès de Sousse. Le kamikaze demardi a été identifié comme un ven-deur ambulant, Houssam Abdelli,habitant Daouar Hicher, un quartierpopulaire de la banlieue de Tunis.

Suspecté par la police d'apparte-nir à des mouvements extrémistes, ilavait été mis fin août en détentionprovisoire avant d'être libéré surdécision judiciaire, a affirmé surNessma TV le porte-parole du syn-dicat de l'Administration généraledes unités d'intervention, MehdiChaouch, relevant de la police.

A la suite de l'attaque, les autori-tés ont annoncé une série de mesu-res, dont la fermeture des frontièresavec la Libye.

Unanimes, partis politiques etsociété civile ont exhorté à "l'unionnationale" et appelé à "se ranger der-rière les forces de l'ordre".

Depuis mardi, des centaines deTunisiens se sont rendus sur leslieux de l'attentat, où de nombreusesgerbes de fleurs ont été déposées.Jeudi soir, une messe a été célébréeen la cathédrale de Tunis pour les"victimes du terrorisme". "Les joiesdu peuple tunisien sont nos joies etses souffrances sont nos souffran-ces", a dit l'archevêque de Tunis,Mgr Ilario Antoniazzi.

Mais les critiques et appels à unestratégie antiterroriste globale sesont dans le même temps multipliés.

Alors que des dizaines de poli-ciers, militaires, touristes et civilsont été tués depuis la révolution de2011, "une vraie stratégie nationaleconcertée contre le terrorisme, quimobilise l'Etat, la société civile etles partis n'existe pas".

Face aux critiques, M. Essid adéfendu les mesures prises et assuréqu'un plan pour l'emploi des jeunesdans les régions jouxtant les monta-gnes -où sont retranchés des jihadis-tes et où chômage et misère sontprégnants- serait très vite mis en�uvre.

Le ministère de l'Intérieur a parailleurs annoncé l'arrestation de "30personnes suspectées d'appartenir àdes organisations terroristes", après26 interpellations mercredi.

Et le ministre de l'IntérieurNajem Gharsalli a affirmé que lesTunisiens de retour de zones deconflit feraient l'objet d'une mesure"d'assignation à résidence".

La Tunisie fait face depuis 2011 àun essor de la mouvance jihadiste etdes milliers de Tunisiens ont rejointles groupes extrémistes en Irak, enSyrie et en Libye. D'après les autori-tés, les auteurs des attaques duBardo et de Sousse avaient été for-més au maniement des armes enLibye.

TUNISIE

A l'occasion dudeuxième

anniversaire deson introduction

à la Bourse deTunis, City Cars,concessionnaire

de la firmeautomobile

coréenne KiaMotors enTunisie, a

organisé, jeudi26 novembre

2015, unecommunication

financière ausiège de laBourse aux

Berges du Lacoù ont été

présentés sesréalisations de

l'année 2015 etses projets.

C et événement s'estdéroulé en présencede la présidente du

Conseil d'administration deCity Cars, AmelBouchamaoui, du représentantdu consortium Bouchamaoui-Chabchoub, MohamedChabchoub et du directeurgénéral de City Cars, MehdiMahjoub.

Dans son allocution d'ou-verture, Mme Bouchamaoui asouligné que la société a tenutoutes les promesses de sonplan de développement autitre de 2015, présenté lors del'Assemblée générale du 27mai dernier. Ces promessesétaient axées sur 4 volets :augmenter le volume d'impor-tation et de vente des véhicu-les neufs, doter la société d'unsiège moderne reflétant sanotoriété, développer leréseau de distribution et lancerle 1er modèle utilitaire de Kiaen Tunisie. Ainsi, une évolu-tion de deux chiffres estattendu en volume d'importa-tion, le projet de constructiondu siège est en phase de fina-lisation et sera inauguré début2016, le réseau a été étendu

avec 3 nouvelles agences et lasociété vient de lancer sonpick-up le K2700.

Elle a exprimé la détermi-nation de la société, à consoli-der sa position sur le marchéet à continuer à investir et àcréer de l'emploi en doublantles effectifs pour les porter àplus de 100 employés au siègeet de 20 à 25 employés paragence.

Côté réalisation, MehdiMahjoub a indiqué qu'à l'issuedes dix premiers mois 2015, lemarché voiture légère (VL) aenregistré une baisse de 4,3%par rapport à la même périodeen 2014. Ceci dit, la part demarché de KIA a légèrementprogressé au terme des dixpremiers mois 2015 pours'établir à 7,6% contre 7,5%courant la même période en2014. Sur le marché des voitu-res particulières (VP), la mar-que a maintenu sa deuxièmeposition avec une légère amé-lioration de sa part de marchés'établissant à 10,6%.

Le volume de vente desvoitures neuves et le chiffred'affaires (CA) de City Carsont enregistré au terme des dix

premiers mois de 2015 uneévolution respective de 4,7%et de 12,1% par rapport à lamême période en 2014.

Jusqu'au 25 novembre, 60véhicules séparent City Carspour qu'elle dépasse les réali-sations de fin 2014 alors queson chiffre d'affaire les adépassées de 4%.

Grâce à la nouvelle politi-que de redistribution des quo-tas, City Cars prévoit de clôtu-rer l'exercice 2015 avec uneaugmentation substantielle de41,7% de son volume d'im-portation en voitures neuves.

La société prévoit de clôtu-rer l'exercice 2015 avec uneprogression de son chiffred'affaires et de son résultat netrespectivement de 23% et de11%. Cet écart se justifie parla baisse du taux de margebrute.

Concernant le réseau, CityCars dispose de 10 agencesopérationnelles, 2 sont encours de finalisation et 3 sontprojets en cours.

Concernant le nouveausiège qui est localisé au Kram,M. Mahjoub a précisé que letaux d'avancement des tra-

vaux est de 85% et qu'il acoûté 15 millions de dinars.

Interrogé par BusinessNews sur la libéralisation dumarché, Mehdi Mahjoub aprécisé que le ministère duCommerce est convaincu de lanécessité de la chose et qu'uneréunion est prévue pourdécembre pour discuter de cesujet.

Concernant les agrémentsconstructeurs, le ministreaurait signé le prolongement.Autre point, pour les droits deconsommation qui ont étébaissés pour pratiquementtous les produits sauf pour lesvéhicules, M. Mahjoub a indi-qué, en réponse à une questionde Business News, que lachambre a immédiatementréagi dès l'annonce, pourexpliquer que la baisse desdroits permettrait d'agrandirl'assiette imposable. Le minis-tère des Finances ayantrépondu que c'était trop tard,la chambre s'est adressée àl'ARP qui lui a demandé de luiprouver cela via une étude. Cequi'a fait la chambre en atten-dant que ses doléances soientacceptées.

L a directrice générale de laCaisse des dépôts et

Consignations (CDC), aaffirmé, jeudi à Sfax, qu'un2ème fonds de développe-ment régional sera crée aucours de l'année 2016, moyen-nant une enveloppe de 50 mil-lions de dinars. Au cours

d'une rencontre tenue sous lethème " les contrats de fran-chise ", tenue dans le cadre dusalon de l'entreprise (25 et 26novembre 2015 à Sfax), laresponsable a indiqué que "cefonds fournira l'appui finan-cier, l'encadrement des petitspromoteurs et renforcera l'ini-

tiative privée ". Les interven-tions du fonds concerneronttous les petits et moyens pro-jets dans toutes les régions dupays. La direction générale duCDC a crée en 2014 un fondsde développement régionalvisant à renforcer l'investisse-ment dans les régions.

MAROC

Mission de prospection, pour quinzeentreprises du secteur des TIC

Q uinze entreprises marocaines opérant dans le secteur desTechnologies de l'Information et de la Communication ont

prit part, jeudi et vendredi à Dakar, à une mission de prospection"B to B", initiée par Maroc Export en collaboration avec laFédération Marocaine des Technologies de l'Information, desTélécommunications et de l'Offshoring (APEBI). Cette manifes-tation est ouverte à de jeunes entrepreneurs marocains, ayant pourchallenge de valoriser le secteur des TIC.

La coopération avec l'Espagnedans le domaine de la lutte

antiterroriste efficace L a coopération entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine

de la lutte antiterroriste est "extrêmement efficace", aaffirmé le directeur général de la police nationale espagnole,Ignacio Cosido. La coopération "excellente et efficace" entreles deux pays voisins s'étend au domaine de la lutte contre l'im-migration illégale et les réseaux de trafic d'êtres humains.

City Cars fête le deuxième anniversaire de sonintroduction à la Bourse

Un 2ème fonds de développement régionalsera crée en 2016

Page 12: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

ÉNERGIE LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 7

POUR AUGMENTER SA PRODUCTIONL'Iran nedemanderapas à l'Opep sonaccord L' Iran, membre de

l'Organisation des pays pro-ducteurs de pétrole (Opep), nedemandera pas l'autorisation du car-tel pour augmenter sa productionaprès la levée des sanctions interna-tionales qui doit intervenir début2016, a déclaré le ministre iraniendu Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh.

Nous ne négocierons pas avecl'Opep pour augmenter notre pro-duction. Nous les en informeronsseulement pour qu'ils s'adaptent, adéclaré M. Zanganeh lors d'uneconférence de presse.

La déclaration iranienne survientalors que le marché pétrolier estaujourd'hui déprimé par la surabon-dance de l'offre, l'Opep, Arabiesaoudite en tête, inondant notam-ment depuis plus d'un an le monded'or noir pour défendre ses parts demarché face aux hydrocarbures deschiste américains, aux dépens desprix.

Le ministre iranien a déclaré àplusieurs reprises ces dernièressemaines que l'Iran allait augmentersa production de 500 000 barils parjour immédiatement après la levéedes sanctions internationales, quidoit intervenir début 2016 dans lecadre de l'accord nucléaire avec lesgrandes puissances. M. Zanganeh aajouté que la production augmente-rait d'un million de barils/jour un anplus tard. L'Iran, qui a perdu sesparts du marché pétrolier internatio-nal à cause des sanctions, ne va pasdemander l'autorisation de quicon-que pour les reprendre, a ajouté M.Zanganeh. L'Iran, qui produitactuellement environ 2.8 millions debarils/jour, produisait avant le ren-forcement des sanctions --de la partdes Etats-Unis et de l'Union euro-péenne à partir de janvier 2012--environ 3.8 barils/jour. Les exporta-tions de pétrole, qui s'élevaient à 2,3millions avant janvier 2012, ontchuté à environ un millionaujourd'hui. Nous n'avons pas d'in-quiétude pour vendre les 500 000barils (...) Un nouvel équilibre doitêtre créé. Nous ne devons pas êtreinquiets sur les prix, a déclaréencore M. Zanganeh. Ceux qui ontprofité de l'absence de l'Iran pouraugmenter leur production et en onttiré profit doivent eux s'inquiéter.L'Arabie Saoudite a fortement aug-menté sa production ces dernièresannées, compensant le manque depétrole iranien sur le marché. Selondes experts, l'Opep devrait en réalitéproduire en 2016 davantage depétrole qu'actuellement avec lalevée des sanctions imposées à l'Iranet l'Arabie saoudite étant susceptibled'augmenter sa production.

Nous allons doubler nos exporta-tions peu de temps après la levée dessanctions. Si les prix sont divisés pardeux, nous ne perdons pas. A aucunecondition, l'Iran ne cèdera ses partsde marché aux autres pays, a encoreaffirmé le ministre iranien.

Siham S.

DANS UN MARCHÉ DÉPRIMÉ PAR UN EXCÉS D'OFFRE AVANT L'OPEP

Le pétrole perd du terrain Les cours du

pétrole baissaientjeudi en find'échanges

européens, dansun marché déserté

par de nombreuxinvestisseurs en

raison de la fête deThanksgiving aux

États-Unis, ettoujours plombé

par un excèsd'offre persistant.

L e baril de Brent de lamer du Nord pourlivraison en janvier

valait 45,43 dollars surl'Intercontinental Exchange(ICE) de Londres, en repli de74 cents par rapport à la clô-ture de mercredi.

Dans les échanges électro-niques sur le New YorkMercantile Exchange(Nymex), le baril de lightsweet crude (WTI) pour lamême échéance perdait 58cents à 42,46 dollars.

Les cours du Brent et duWTI, qui s'affichaient dans lerouge depuis le début de laséance, ont creusé leurs pertesdans l'après-midi, dépriméspar un excès d'offre récurrentface auquel l'Organisation despays exportateurs de pétrole(Opep), qui tient sa prochaineréunion le 4 décembre àVienne, ne devrait pas amen-der sa stratégie actuelle.

Même si les cours ont étéun temps soutenu mercredisoir par une augmentation desstocks américains de brut infé-rieure aux estimations faites laveille par l'AmericanPetroleum Institute (API), lerebond aura été de courtedurée face à une offre améri-

caine de nouveau en hausse(+1 million de barils) pour laneuvième semaine de suite.

Ainsi selon Jasper Lawler,analyste chez CMC Markets,alors que le Brent était par-venu depuis quatre jours àregagner 40% des pertes enre-gistrées depuis le 4 novembre,la nouvelle consolidation desstocks américains de brut lorsde la semaine achevée le 20novembre a porté un coupd'arrêt à ce mouvement haus-sier, annulant même le béné-fice de la nouvelle baisse dunombre de puits en activitéaux États-Unis.

Le groupe privé BakerHughes a en effet rapportémercredi un repli du nombrede puits en activité aux États-Unis, selon un décompte heb-domadaire avancé de deuxjours à cause du jour férié dejeudi pour Thanksgiving, cequi semblait plutôt de bonaugure en vue d'une réductionde l'offre. Le complexe pétro-lier a molli après que le géantsaoudien Aramco (la compa-gnie pétrolière publique saou-

dienne, NDLR) a annoncéqu'il ne réduirait pas sa pro-duction en 2016, ce qui consti-tue un indice clair que l'Opeplaissera son actuelle stratégiede production inchangée lorsde sa réunion de décembre,notaient pour leur part les ana-lystes de PVM. Des déclara-tions de l'Arabie saouditelundi, laissant entendre que lamonarchie du Golfe était prêteà collaborer avec les autresproducteurs de pétrole pour�uvrer à la stabilité des prix,avaient pourtant un temps sou-tenu les cours. Mais selonLukman Otunuga, analystechez FXTM, même si laconsolidation des stocks amé-ricains de brut commence àralentir et que l'Arabie saou-dite a laissé entendre sonintention d'agir pour la stabi-lité des prix, la production depétrole est toujours à desniveaux élevés en Arabiesaoudite et en Russie, alorsqu'on s'attend également à ceque l'Iran déverse sa propreoffre l'an prochain.

Les cours du brut, qui ont

perdu plus de 60% de leurvaleur depuis juin 2014, n'arri-vent pas à se reprendre, péna-lisés notamment par l'offen-sive commerciale des mem-bres du cartel, Arabie saouditeen tête, qui inondent le marchéd'or noir pour contrer l'essordes hydrocarbures de schisteaux États-Unis, aux dépensdes prix. En Asie, les cours dupétrole étaient orientés enlégère hausse, les investisseursayant été rassurés par les chif-fres des réserves américainesde brut, qui ont montré unehausse moins forte que prévue.

Pour autant, les experts sefélicitent que cette augmenta-tion des réserves américainesne soit pas aussi forte qu'ils leredoutaient. Le cours du barilde light sweet crude (WTI)pour livraison en janvier pro-gressait de 8 cents à 43,12 dol-lars dans les échanges électro-niques en Asie. Le baril deBrent, la référence européennedu brut, pour livraison en jan-vier, gagnait sept cents à46,24.

Farida B.

USA

Les stocks de brut hebdomadairesmontent comme prévu

L es stocks de pétrole brut ont aug-menté la semaine dernière auxEtats-Unis comme prévu par les

analystes, alors que les réserves d'es-sence ont nettement plus progressé qu'at-tendu, selon des chiffres publiés mer-credi par le département américain del'Énergie (DoE).

Lors de la semaine achevée le 20novembre, les réserves commerciales debrut ont progressé d'un million de barilspour atteindre 488,2 millions de barils,comme s'y attendaient les experts inter-rogés par l'agence Bloomberg.

D'autre part, ces chiffres officiels sontinférieurs aux estimations publiéesmardi soir par l'association profession-nelle American Petroleum Institute(API), qui avait tablé sur une avancée de2,6 millions de barils.

Les réserves de brut restent "prochesde niveaux pas vus à cette période del'année depuis au moins 80 ans", aencore une fois souligné le DoE. Ellesenregistrent une progression de 27,5%par rapport à la même période de l'andernier.

En revanche, avec une hausse de 2,5millions de barils, les réserves d'essence

ont nettement dépassé les attentes desanalystes de Bloomberg, qui tablaientsur une hausse de 950 000 barils, et del'API qui avait annoncé une progressionde 1,4 million de barils.

Elles sont en hausse de 5,0% par rap-port à la même période de 2014, et bienau-dessus de la limite supérieure de lafourchette moyenne en cette époque del'année.

De même, les stocks de produits dis-tillés (dont le gazole et le fioul de chauf-fage) ont surpris avec une hausse d'unmillion de barils, alors que les experts deBloomberg prévoyaient un déclin de750.000 barils. L'API était plus prochede ces chiffres en comptant sur uneavancée de 700 000 barils.

Ils progressent de 24,9% par rapport àla même époque en 2014, et passent dansla moitié supérieure de la fourchettemoyenne pour cette période de l'année.

NETTE HAUSSE À CUSHINGTrès surveillée par les analystes, la

production américaine a un peu baissé,reculant de 17 000 barils par jour (b/j) à9,165 mbj.

Egalement suivies de près par les

courtiers, les réserves du terminal pétro-lier de Cushing (Oklahoma, sud), quiservent de référence au pétrole échangé àNew York, le WTI, ont augmenté de 1,7million de barils, à 58,6 millions.

Toutes catégories confondues, lesstocks pétroliers américains ont montéde 2,1 millions de barils.

Du côté de la demande, sur les quatredernières semaines, les États-Unis ontconsommé en moyenne 19,5 mbj de pro-duits pétroliers, soit 1,8% de moins qu'àla même époque en 2014.

Durant la même période, la demandede produits distillés a progressé de 2,1%et celle d'essence a reculé de 0,2%, dansles deux cas sur un an.

Les raffineries américaines ontencore accéléré la cadence, fonctionnantà 92,0% de leurs capacités contre 90,3%la semaine précédente.

Dans l'ensemble, ces chiffres sont"modérément défavorables", a résuméTim Evans de Citi, qui avait auparavantprévenu que les marchés américains n'yaccorderaient pas une attention démesu-rée à la veille d'un jour férié pourThanksgiving.

F.B.

Confrontées à la baisse desrevenus pétroliers, les

monarchies arabes du Golfecommencent à réduire lesdépenses et à stimuler les

revenus hors pétrole, mais desanalystes estiment qu'elles

devraient agir davantage pourjuguler les déficits.

A près plus d'une décennie d'excé-dents grâce au niveau élevé desprix du brut, le déficit budgétaire

cumulé des six pays du Conseil de coopé-ration du Golfe (CCG) devrait atteindre180 milliards de dollars en 2015 et cettetendance devrait se poursuivre.

"Nous pensons que les prix du pétrolevont se maintenir à leur niveau actuel pen-dant des années", a estimé ChristineLagarde, directrice générale du Fondsmonétaire international (FMI), lors d'unerécente visite au Qatar. Selon elle, lespays du CCG devraient réduire leurdépendance vis-à-vis du pétrole dont ilstirent 90% de leurs revenus. Déjà, en2014, ces pays - Arabie saoudite, Bahreïn,Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar

- n'ont dégagé que 24 milliards de dollarsd'excédents contre 182 milliards en 2013,selon le FMI. L'Arabie saoudite, Bahreïnet Oman ont fini 2014 dans le rouge pourla première fois depuis la crise financièrede 2009. Depuis juin 2014, le pétrole acédé plus de 50% et le FMI prévoit unebaisse de 275 milliards de dollars de reve-nus des pays du CCG en 2015. Fortes des2 700 milliards de dollars amassés sur unedécennie, ces pétromonarchies devraient,selon le FMI, avoir une approche progres-sive en matière de réformes et de diversi-fication économique. "L'ampleur du pro-blème est beaucoup plus grande cette foisparce que les subventions et les salairesont énormément augmenté ces dernières

années jusqu'à atteindre 90% des dépen-ses courantes", estime M. R. Raghu ducentre d'études Kuwait Financial Center.Au sein du CCG, les dépenses en subven-tions et en salaires notamment ont totalisé550 milliards de dollars entre 2008 et2013, selon le FMI. Ces pays ont égale-ment dépensé des dizaines de milliards dedollars depuis le Printemps arabe, en2011, pour apaiser leurs populations ouaider certains pays voisins. Le FMI et laBanque mondiale estiment à 60 milliardsde dollars le coût des subventions à l'éner-gie pour la seule année 2014. Ce montantatteint les 175 milliards de dollars si ontient compte d'autres subventions et aidespubliques.

TIMIDES RÉFORMESLes mesures prises pour juguler les

déficits sont jugées timides.Les Emirats ont pris l'initiative de libé-

raliser en juin les prix des carburants etl'émirat d'Abou Dhabi a augmenté le prixde l'électricité avec à la clé des milliardsde dollars d'économies. Ce pays, à l'éco-nomie la plus diversifiée du CCG, aannoncé son intention de consacrer plusde 80 milliards de dollars à développer lessecteurs non pétroliers. Le Koweït a com-mencé à vendre début 2015 le diesel et lekérosène au prix du marché. Il a réduit de17% les dépenses publiques et s'apprête àaugmenter les prix de l'eau et de l'électri-

cité. Le Qatar a dit son intention de procé-der à des coupes dans les dépenses et àréduire les subventions. Oman et Bahreïn,les moins nantis en pétrole, ont aussiannoncé des intentions similaires.

"Cela ne suffit pas et il y a un long che-min à parcourir", estime toutefois ShantaDevarajan, économiste en chef de laBanque mondiale pour le Moyen-Orientet l'Afrique du Nord. "Les mesures doi-vent porter sur les réformes, le chômageet la diversification et il faut beaucoupplus de mesures", déclare M. Devarajan.

Le FMI conseille notamment desmesures sur l'efficacité énergétique et laréduction des masses salariales. Dans lecas contraire, les pays du Golfe seraientobligés de surseoir à d'importants projets,une probabilité soulignée par l'agence denotation Standard and Poor's. Selon leFMI, l'Arabie saoudite, Bahreïn et Omanpourraient épuiser leurs réserves financiè-res dans cinq ans et les autres au bout de20 ans. Pour le cabinet de consultantskoweïtien Al-Shall, les pays du CCG nefont que "gagner du temps". La situationnécessite "une véritable chirurgie, uneattention sur les dépenses inutiles et lacorruption", a écrit le cabinet. Selon M. R.Raghu, les pétromonarchies doivent serésoudre à l'idée que la période du "baril à100 dollars est révolue et elles doiventvivre avec un baril de 40 à 50 dokkars".

Mustapha S.

18 - LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 INTERNATIONAL

GRÈCELa Berd investitdans les quatre

grandes banquesgrecques

L a Banque européenne pour la recons-truction et le développement (Berd)

a annoncé mercredi un investissement de250 millions d'euros dans les quatre gran-des banques grecques.

L'institution va investir 70 millionsd'euros dans la Banque du Pirée, 65 mil-lions d'euros dans respectivement Alphaet Eurobank, ainsi que 50 millions dans laBanque nationale de Grèce (BNG).

La Berd précise dans un communiquéqu'elle entend bien jouer un "rôle actif"au sein de ces établissements, notammenten termes de gouvernance d'entreprise.

"Nous allons jouer un rôle actifcomme actionnaire afin que les quatrebanques puissent financer de nouveaul'économie réelle", a indiqué NickTesseyman, directeur en charge des insti-tutions financières au sein de la Berd.

Cette dernière, basée à Londres, avaità l'origine pour but d'aider les ancienspays du bloc soviétique dans leur conver-sion à l'économie de marché. Mais elle adepuis étendu ses prérogatives et anotamment accepté d'investir en Grèce àla demande d'Athènes.

La Banque centrale européenne (BCE)a évalué les besoins en capitaux des qua-tre banques grecques à 14,4 milliardsd'euros.

Ces établissements avaient annoncélundi avoir levé un peu plus de cinq mil-liards d'euros auprès d'investisseurs pri-vés.

En acceptant de nouvelles réformesdifficiles pour le pays, le gouvernementgrec avait en outre réussi la semaine der-nière à obtenir de ses créanciers le déblo-cage d'une tranche de 2 milliards d'eurospour l'Etat et de 10 milliards d'euros pourla recapitalisation des banques, dans lecadre du plan d'aide de 86 milliards d'eu-ros accepté au mois de juillet.

Le Fonds hellénique de stabilité finan-cière (FHSF), destinataire des 10 mil-liards, devrait ainsi en consacrer immé-diatement environ 9 à la recapitalisation,pour compléter les fonds privés.

K.A.

OR NOIR

Les monarchies du Golfe commencent à se serrer la ceinture

ZONE EURO

La BCE s'inquiète de la vulnérabilité desmarchés aux pays émergents

L e marché financier européen estde plus en plus vulnérable aux tur-bulences dans les grandes écono-

mies émergentes, a constaté dans un rap-port publié la Banque centrale européenne(BCE), inquiète d'un risque d'envolée bru-tale des prix de certains actifs.

Les marchés en zone euro ont plutôtbien résisté ces derniers mois aux turbu-lences mais "les pics de volatilité" obser-vés notamment à l'été "indiquent que lavulnérabilité aux marchés émergents aug-mente", indique l'institution monétaireeuropéenne dans la dernière édition deson rapport sur la stabilité financière,publié deux fois par an.

Les évolutions en Chine en particulierjouent un rôle de plus en plus importantpour les marchés mondiaux, y compris la

zone euro, sans nécessairement de "lienavec des facteurs macro-économiquesfondamentaux". En d'autres termes, lesmarchés ont tendance à sur-réagir à ce quise passe en Chine, où le rythme de lacroissance économique a ralenti.

Le secteur "en croissance rapide" enzone euro de la gestion de fonds est large-ment exposé aux pays émergents - laChine, mais aussi le Brésil en pleinedéconfiture économique, ou encore laRussie -, note le rapport. "En partie du faitdes vulnérabilités accrues aux marchésémergents, le risque d'un retournementabrupt des primes de risque au niveaumondial a augmenté", conclut-il.

Dans un environnement de taux d'inté-rêt au plus bas, les rendements des place-ments, notamment les investissements

dans les obligations d'Etat, sont actuelle-ment très bas. Cela est d'ailleurs source derisque pour les banques et assureurs, dontle modèle économique repose sur la fruc-tification des dépôts et primes de leursclients. Cela signifie aussi que les inves-tisseurs peuvent être tentés de faire desplacements de plus en plus risqués pours'assurer de meilleurs rendements, et queles prix de certaines catégories d'actifspeuvent s'emballer. Ce n'est pas encore lecas actuellement en zone euro, tempère lerapport. Parmi les autres risques posés àla stabilité financière de la zone euro, laBCE identifie entre autres la croissanceéconomique toujours faible et les bilanspas encore complètement assainis desbanques.

Kamel A.

GRANDE-BRETAGNE

Le gouvernement renonce à une réforme fiscalepénalisant les plus démunis

L e gouvernement bri-tannique a annoncémercredi l'abandon

d'une réforme fiscale quidevait réduire les crédits d'im-pôts accordés aux plus dému-nis, face aux critiques susci-tées jusque dans son proprecamp.

Le plus simple est d'aban-donner ces changementsannoncés en juillet, a déclaréle ministre des FinancesGeorge Osborne dans un dis-cours à la Chambre des com-munes à l'occasion de la pré-sentation du budget rectificatifdu gouvernement conserva-teur.

Ces coupes auraient repré-

sentées 4,4 milliards de livres(6,2 milliards d'euros) dans lescrédits d'impôts, des alloca-tions qui permettent de com-pléter les revenus des travail-leurs précaires et qui représen-tent une facture de 30 mil-liards de livres pour l'État.

Elles entraient dans lecadre de vastes réductions dedépenses annoncées par legouvernement qui prévoit dedégager un excédent d'ici àl'année budgétaire 2019-2020.

Mais cette réforme des cré-dits d'impôt était vigoureuse-ment critiquée, non seulementpar l'opposition travaillistemais aussi par une partie desconservateurs. Fin octobre, M.

Osborne avait subi un humi-liant revers à ce sujet lorsquela Chambre haute duParlement, la Chambre desLords, avait refusé de votercette baisse. J'ai entendu lesinquiétudes. Je les entends etje les comprends, a déclaré M.Osborne mercredi, ajoutantque son gouvernement pouvaitabandonner cette réformegrâce à l'amélioration desfinances publiques enregistréepar ailleurs. Le ministre desFinances, dont la décision asuscité la surprise parce qu'ildéfendait cette réforme jus-que-là bec et ongles, a toute-fois souligné qu'il prévoyaittoujours de réduire de 12 mil-

liards de livres les aides socia-les, en utilisant d'autresleviers. Un organisme indé-pendant, l'Institute for FiscalStudies, avait estimé que troismillions de familles auraientperdu en moyenne 1 000 livrespar an si la réforme des créditsd'impôt avait été menéejusqu'au bout. Réélus avec unemajorité absolue aux électionslégislatives de mai, les conser-vateurs, traditionnellementproches des milieux d'affaires,étaient attaqués sur ce point,après s'être également présen-tés pendant la campagne élec-torale comme le parti des gensqui travaillent.

M.S.

Page 13: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 RÉGIONS

TISSEMSILTLe directeur del'OPGI arrêté

La police judiciaire de la Sûreté de wilayade Tissemsilt a procédé mercredi soir à

l'arrestation du Directeur général de l'Officede promotion et de gestion immobilière(OPGI) de la wilaya en flagrant délit de cor-ruption, a-t-on appris jeudi du bureau decommunication et des relations publiques dela Sûreté. Cette arrestation a eu lieu suite àune plainte introduite par un entrepreneur auprocureur de la République près le tribunalde Tissemsilt. L'entrepreneur se plaignait duchantage qu'aurait exercé sur lui le Directeurgénéral de l'OPGI, en lui réclame un mon-tant d'un million DA pour lui faciliter, enéchange, l'octroi d'un projet d'habitat. Leséléments de la police judiciaire ont ainsi misen place un plan pour arrêter l'inculpé en fla-grant délit de corruption à Tissemsilt.L'affaire fait l'objet d'une enquête et leditresponsable sera présenté prochainementdevant le procureur de la République près letribunal de Tissemsilt, a-t-on indiqué demême source.

Billel B.

OUM EL BOUAGHIDistribution avant fin

décembre de 500logements sociaux

Un ensemble de 500 logements publicslocatifs (LPL), construits dans la com-

mune d'Ain Beida (Oum El Bouaghi), seradistribué "avant fin décembre prochain", a-t-on appris jeudi auprès des services de lawilaya. L'étude des dossiers des postulantsva être "accélérée" afin que ces logementssoient distribués avant la fin de l'année 2015conformément à l'engagement pris par lewali, Abdelhakim Chater, lors d'une récentevisite d'inspection à Ain Beida, a-t-on ajoutéde même source. Ce quota de 500 loge-ments est destiné à contribuer à satisfaire lademande exprimée dans cette commune, laplus importante de la wilaya d'Oum ElBouaghi avec ses 134.000 habitants, a-t-onsouligné à la wilaya. Il s'agit de la secondeopération de distribution de LPL à AinBeida après les 762 unités remises à leursbénéficiaires en octobre dernier, a-t-on rap-pelé. La commune d'Ain Beida a bénéficiéd'un programme d'habitat constitué de8.494 logements, dont 3.620 LPL, a indi-qué, de son côté, le chef de daïra,Abdelouahab Touati.

R.R.

BORDJ BOU ARRERIDJSoutenir

l'investissement etaccompagner les

promoteurs Des mesures visant à soutenir et à accom-

pagner des porteurs de projets ont étéprises dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj,a indiqué jeudi à l'APS le wali, AbdessamieSaidoune. Les mesures en question, desti-nées aussi bien à l'investissement privé quepublic, portent, notamment, sur ''le rappro-chement de l'administration des opérateurs''et sur ''une prise en charge rapide de leurspréoccupations, selon les priorités'', a souli-gné le chef de l'exécutif local. Ces mesures,prises à la suite de plusieurs rencontres avecles opérateurs concernés, sont notammentliées à l'accélération des délais de traitementdes dossiers déposés par les investisseurs età la régularisation des situations prévalantdans la zone industrielle de Bordj BouArreridj, érigée sur une surface de 382 hec-tares à mechta Fatima. Les mêmes régulari-sations seront également opérées, aprèsassainissement des dossiers, dans les zonesindustrielles ou d'activités de Ras El Oued(134 hectares), de Mansoura (160 hectares)et d'El Euch (99 hectares) destinée à abriterun pôle pharmaceutique, a souligné le res-ponsable. R.R.

ADRAR

Exposition pour plus de 20 projetsd'investissement de jeunes

Plus de 20 projetsd'investissement de

jeunes, venus desquatre coins de la

wilaya d'Adrar,participent à une

exposition, dans lecadre de la semainede l'entrepreneuriat,qu'abrite la maison

de la culture du cheflieu de wilaya.

C ette manifestation viseà faire connaitre cesentreprises de produc-

tion et mettre en avant leurrôle dans le tissu économiqueet de développement de lawilaya et à leur offrir uneopportunité de se faire connai-tre auprès des différentes opé-rateurs économiques et decommercialiser leurs produits,a révélé le directeur de l'an-tenne locale de l'agence natio-nale du soutien à l'emploi desjeunes (ANSEJ), HirriBouhafs. Ces entités, montéespar le biais des dispositifs desoutien à l'emploi, activentdans différents domaines, àl'instar des TIC, l'enseigne-ment, l'agriculture, l'industrie,l'environnement, le tourisme,l'artisanat et les services.

Approchée par l'APS, uneexposante, Mebarki Fatma (26ans), qu'elle tente, à traverscette participation, de faireconnaitre son école d'appren-tissage des langues étrangères,créée par le biais de l'ANSEJpour répondre à besoin dans cesegment d ans la région, et quicontribue à l'amélioration del'apprentissage des langues etau soutien des étudiants. Ceprojet a vu le jour, après dessollicitations de plusieurs spé-cialistes de l'éducation lors deson enseignement de la langue

anglaise dans un poste qu'ellea occupé à titre de vacataire, a-t-elle indiqué en signalant quece projet a apporté une solu-tion définitive pour son cas detravail et également uneopportunité d'employer d'au-tres jeunes dans son école pou-vant accueillir 20 élèves.

L'enseignante Mebarki aappelé à un assouplissementdes procédures "bureaucrati-ques" qui entravent les jeunesdans la création de leurs entre-prises, notamment au niveaudes banques, indiquant que

son entreprise a pris deuxannées pour prendre forme, enraison des lenteurs administra-tives dans le traitement de sondossier.

Le salon de l'entrepreneu-riat draine de nombreux visi-teurs qui viennent s'enquérirdes activités développées parles jeunes à travers des micro-entreprises créées dans lecadre des différents dispositifsd'emploi et des perspectivesqu'elles ouvrent pour impulserle développement local.

L.K.

ORAN

Un accident entre un train et uncamion-citerne fait un mort

U ne personne a trouvé la mort etdeux autres ont été blesséesjeudi matin lorsqu'un train de

voyageurs a heurté un camion citernequi tentait de traverser un passage àniveau entre Maghnia et Oran, indiquela Société nationale des transports fer-roviaires (SNTF).

Lors de cet accident, il a été enregis-tré le décès du contrôleur de train et lablessure du conducteur de train et duchauffeur du camion, qui ont été éva-cués vers l'hôpital de Sidi-Bel-Abbès,

relève la SNTF dans un communiqué,précisant que ces deux blessés demeu-rent en observation. Il a été enregistré,également, des "blessures légères àquelques voyageurs qui ont reçu dessoins sur place par la Protection civile,outre des dégâts matériels importants àl'autorail".

L'accident est survenu à 7h30 aupassage à niveau non gardé N°56 situéau point kilométrique 47+070 de laligne Oued Tlélat-Akid Abbès, précisela même source.

"Cet accident vient mettre en évi-dence, encore une fois, le caractèrepotentiellement dangereux que consti-tue le passage à niveau", indique lasociété.

La SNTF réitère son appel à tous lesusagers et de manière générale à tousles citoyens "à être vigilants lorsqu'ilssont appelés à franchir les voies fer-rées", rappelant que les dispositions ducode de la route donnent la prioritéabsolue aux circulations ferroviaires.

Houari B.

EL TARF

Sensibilisation aux risques présentés par lesappareils à gaz contrefaits

U ne campagne de sen-sibilisation aux"conséquences quel-

quefois dramatiques de l'utili-sation d'appareils de chauf-fage fonctionnant au gaz natu-rel, contrefaits ou montés endehors des normes", a été lan-cée jeudi à El Tarf, a-t-onconstaté.

Les initiateurs de cettecampagne qui cible les éta-blissements scolaires, les cen-tres de formation profession-nelle, les résidences universi-taires et les domiciles, ont

souligné que "même si lawilaya d'El Tarf a été relative-ment épargnée l'hiver dernier(2 cas), la prudence doit resterde mise au regard du nombrede décès par asphyxie aumonoxyde de carbone enre-gistrés dans d'autres régionsdu pays à cause, le plus sou-vent, de la mauvaise qualitédes équipements".

Un représentant de ladirection de wilaya du com-merce (DCP) a indiqué àl'APS que 377 appareils de cetype avaient été retirés de la

vente et saisis, l'hiver dernierà El Tarf, en raison de leurnon-conformité et des dangersqu'ils représentaient.

Organisée conjointementpar les services de la DCP, dela protection civile, de Naftal,avec le concours des direc-tions de la santé et de l'éduca-tion, cette campagne qui sepoursuivra jusqu'au 31décembre prochain, cibleprincipalement, selon la char-gée de communication de laDCP, Lylia Derbala, les éco-liers, les stagiaires et les étu-

diants qui restent, a-t-elle sou-tenu, les "meilleurs vecteursde transmission du messagede prudence à leurs parents".

L'accent va également êtremis, a ajouté Mlle Derbala,sur le contrôle systématique etpériodique par des spécialistes(ramoneurs) des conduitesd'évacuation des gaz brûlés, etsur les périls liés à la combus-tion du bois que certainesfamilles continuent d'utiliserpour chauffer leurs demeuresen période de grand froid.

R.R.

INTERNATIONAL LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 19

CORÉESLe Nord et le Sudd'accord pour undialogue à hautniveau endécembreL es deux Corées sont convenues

jeudi de tenir un dialogue à hautniveau au mois de décembre dans l'es-prit de l'accord de compromis concluen août pour désamorcer les tensionssur la péninsule.

Un porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification a expliqué queles deux parties se retrouveraient auniveau des ministres adjoints le 11décembre dans la zone industrielleintercoréenne de Kaesong, qui setrouve en Corée du Nord tout près dela frontière.

Les deux Etats rivaux, qui sont tou-jours techniquement en guerre, sontparvenus à cette décision à l'issue dediscussions préliminaires dans le vil-lage frontalier de Panmunjon - oùavait été signé le cessez-le-feu de1953.

Le porte-parole du ministère del'Unification, Jeong Joon-Hee, aexpliqué à la presse que Pyongyangavait initialement exigé que le menude la réunion de Kaesong soit fixé àl'avance. Finalement, la Corée duNord a accepté la proposition de Séoulde tenir une discussion globale sur lesquestions en suspens concernantl'amélioration des relations.

Toute rencontre entre les deuxcamps est toujours saluée comme unpas dans la bonne direction. Mais lesprécédents invitent à se garder d'unexcès d'optimisme.

En juin 2013, les deux voisinss'étaient mis d'accord lors d'une ren-contre similaire sur l'organisation dediscussions au plus haut niveau quiauraient été les premières du genre ensix ans.

Mais Pyongyang s'était ravisé laveille de cette réunion, l'annulant surdes questions de protocole.

D'après M. Jeong, Séoul a insistépour que figure à l'agenda les réunionsde familles coréennes séparées par laguerre de 1950-1953, qui avait scelléla partition de la péninsule.

Pyongyang souhaitait que l'accentsoit mis sur la reprise des voyagesorganisés sud-coréens dans sa stationdu Mont Kumgang.

Ces voyages, source de devisescruciales pour le Nord, ont été suspen-dus en 2008 quand une touriste sud-coréenne avait été abattue par un sol-dat du Nord alors qu'elle se promenaitet venait de pénétrer dans une zonemilitaire interdite.

La rencontre de Panmunjom repré-sentait la première rencontre intergou-vernementale depuis l'accord d'aoûtqui avait permis de mettre fin à unecrise qui menaçait de dégénérer enconflit armé.

La présidente sud-coréenne a reditrécemment qu'elle était disposée à unsommet avec le dirigeant nord-coréenKim Jong-Un mais seulement siPyongyang faisait preuve de bonnevolonté en ce qui concerne son pro-gramme nucléaire.

La Corée du Nord est soumise àtoute une série de sanctions de l'ONUconsécutives à ses trois essais nucléai-res, menés en 2006, 2009 et 2013.

Seuls deux sommets bilatéraux ontréuni les plus hauts dirigeants du Sudet du Nord: le premier en 2000, lesecond en 2007.

La Corée du Nord semble depuisquelque temps plus isolée que jamaissur la scène internationale. Séoul s'estrapproché du principal allié dePyongyang, à savoir Pékin, et a amé-lioré ses relations avec Tokyo.

Nawal Z.

FACE AUX CONTRADICTIONS DE SA POLITIQUE EXTÉRIEURE

Hollande cherche le soutien de Poutine

Les attentats de Paris,l'attaque turque contre

un avion militairerusse, les démarches

diplomatiquesentreprises par la

France pour formerune coalition contre

Daech et la place deBerlin dans cette

coalition sont autantde sujets évoqués par

Sputnik dans sesentretiens avec desanalystes politiques

français.

F ace à ses contradictionsen matière de politiqueextérieure, le président

François Hollande est obligéde faire un choix géopolitique,estime Thomas Flichy de laNeuville, historien et membredu Centre Roland Mousnier àl'Université de Paris IV -Sorbonne, interrogé parl'agence Sputnik. Selon lui, lechef de l'Etat français estobligé d'infléchir sa positionafin de la rendre plus réalistevis-à-vis du Moyen-Orient.Cette inflexion signifie "enta-mer un dialogue constructifavec la Russie, avec l'Iran etavec la Syrie". "Je pense quevis-à-vis de la Russie, aveclaquelle les relations n'étaientpas bonnes jusqu'à très récem-ment, il y a une marche de pro-gression très importante. Déjà,des mesures de coordinationont été prises entre la France etla Russie dans les produitstechniques pour les frappesaériennes au Moyen-Orient.On peut penser que la visite deFrançois Hollande à Moscoupermettra d'approfondir cettecoopération, de semer les pre-mières graines de la collabora-tion fructueuse", a déclaré

Thomas Flichy de la Neuville.Selon lui, la Turquie a fait

preuve d'irresponsabilité enabattant un avion militairerusse. "Elle a montré qu'elle nesouhaitait pas vraiment se bat-tre contre l'Etat islamique.Tout le monde le savait déjà,elle l'a martelé encore plus",affirme l'analyste. Il estimequ'Ankara a voulu mettre unobstacle au rapprochement -qui la terrorise - entre laFrance, les Etats-Unis et laRussie. "La position de laTurquie représente d'abord undanger parce que la Turquie avoulu "punir" les pays del'Union européenne de n'avoirpas mis au pas le régime deBachar el-Assad. Et la puni-tion a été qu'elle a ouvert lesvannes de l'émigration"affirme Thomas Flichy de laNeuville. "Je pense qu'il fau-dra du temps pour que le rap-prochement géopolitique entrela France et la Russie (�) setraduise par un assouplisse-ment des sanctions économi-ques, mais on peut s'attendredéjà à des gestes, d'autant plus

que François Hollande estpassé par l'Allemagne avantd'aller en Russie", a conclul'historien français. PourFlorent Parmentier, maître deconférences à Sciences Po etspécialiste en affaires publi-ques et en géopolitique euro-péenne, les attaques terroristesdu 13 novembre à Paris ontpoussé les autorités françaisesà modifier complètement l'or-dre des priorités.

Si jusqu'à cette date, "lapriorité des Européens, et de laFrance en particulier, étaitconcentrée sur la question dela COP21", aujourd'hui, l'exé-cutif français " a pour véritablepriorité de s'occuper des ques-tions de terrorisme". Interrogépar Sputnik sur la position del'Allemagne dans la luttecontre ce fléau, FlorentParmentier a fait état d'unecertaine réticence de la part deBerlin.

"Cette réticence s'expliqueessentiellement par des raisonsd'ordre historique et dedéploiement des forces. Lepoint essentiel évidemment

tient au passé de l'Allemagne,à ses aventures militaires pré-cédentes", a indiqué l'expert.

A titre d'exemple, il cite lecas libyen où "les Français etles Anglais étaient plutôt surune ligne interventionniste,alors que l'Allemagne est res-tée très en retrait". Interrogésur l'incidence que l'attaque dela Turquie contre un avionmilitaire russe pourrait avoirpour la mise en place d'une"large coalition", FlorentParmentier a déclaré: "Il estincontestable que le travaild'élaboration de la coalitionautour de la France sur le cassyrien précisément est renduplus difficile par la crise entrela Russie et la Turquie".

Il n'en demeure pas moinsque cette crise ne doit pasréduire à néant les efforts axéssur la formation de cette coali-tion. "La Russie reste un parte-naire incontournable pour uneopération militaire en Syrie. Jepense que c'est cela que le chefde l'Etat français a en tête", aconclu l'expert.

R.N.

SYRIE

Laurent Fabius envisage que des forces durégime syrien participent à la lutte contre l'EI

L e chef de la diplomatie française,Laurent Fabius, a pour la premièrefois envisagé hier que des forces

du régime syrien puissent être associées àla lutte contre le groupe djihadiste Etatislamique (EI).

Pour lutter contre l'EI, il y a deuxséries de mesures: les bombardements (...)et des forces au sol, qui ne peuvent pasêtre les nôtres, mais qui peuvent être à lafois des forces de l'Armée syrienne libre(opposition), des forces arabes sunnites,et pourquoi pas des forces du régime etdes kurdes également bien sûr, a déclaréle ministre des Affaires étrangères à laradio RTL.

Dans une déclaration, Laurent Fabius apar la suite précisé qu'une participation del'armée syrienne dirigée par le présidentBachar al-Assad à la lutte contre l'EI nepeut être envisagé que dans le cadre de latransition politique. Elle pourrait êtreenvisagée dans le cadre de la transitionpolitique et uniquement dans ce cadre, a-t-il expliqué.

C'est d'ailleurs bien parce que nousaurons besoin d'une alliance entre toutesles forces qui, sur le terrain, veulent lutter

contre Daech (acronyme arabe de l'Etatislamique) que la transition politique àDamas est urgente et indispensable, aajouté le ministre.

Sur RTL, Laurent Fabius a répété quele président syrien ne peut pas être l'ave-nir de son peuple. L'objectif militaire pre-mier demeure Raqa, le bastion du groupejihadiste en Syrie, cible de raids intensifsdes aviations russe et française depuisplusieurs jours, a-t-il dit. C'est pour nousl'un des premiers objectifs militaires,peut-être le premier, parce que c'est lecentre névralgique de Daech (acronymearabe de l'EI), d'où les attentats contre laFrance sont partis, a souligné LaurentFabius. Après la visite jeudi du présidentFrançois Hollande à son homologue russeVladimir Poutine, les deux pays sontconvenus de coordonner leurs frappescontre l'EI et de renforcer leur échanged'informations. Et ces frappes ne viserontpas ceux qui luttent contre Daech, aaffirmé M. Hollande, faisant référenceaux rebelles modérés qui combattent l'EIet Damas. Ces derniers ont été pris pourcibles par l'aviation russe ces dernièressemaines, suscitant les critiques de la

coalition internationale menée par lesEtats-Unis.

Le président Poutine nous a demandéd'établir une carte des forces qui ne sontpas terroristes et qui combattent Daech, aprécisé vendredi Laurent Fabius. Il s'estengagé - dès lors que nous lui fournissonscette carte, ce que nous allons faire - à nepas bombarder ceux-là, c'est très impor-tant, a-t-il insisté.

Alors que Moscou a directement misen cause la Turquie, l'accusant jeudi de nerien faire pour freiner la contrebande depétrole à ses frontières qui permet à l'EIde se financer, M. Fabius est resté pru-dent.

Il y a des camions qui partent depuistoute une série de territoires contrôlés parDaech et qui - c'est notre constatation -vont vers différentes directions dont laTurquie, a observé le chef de la diploma-tie française. Le gouvernement turc nousdit: +Moi je ne suis pas au courant+.

Il est dit aussi qu'une partie de cepétrole est revendu à M. Bachar al-Assad,a poursuivi M Fabius en ajoutant: Nousavons des soupçons.

Ikram A.

Page 14: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

20- LE MAGHREB 28 Novembre 2015 AFRIQUEMALI

Arrestation de deux suspectsliés à l'attaque contre

un grand hôtel à BamakoDeux suspects liés à l'atta-que meurtrière du 20 novembre contrel'hôtel Radisson à Bamakoont été arrêtés jeudi par les forces spécialesmaliennes, ont indiqué des sources de sécuritémaliennes.

D eux suspects liés à l'attaque lasemaine dernière de l'hôtelRadisson (Blu) viennent d'être arrê-

tés, ils sont actuellement en train d'êtreinterrogés, a affirmé une première source desécurité, précisant que les arrestations onteu lieu à Bamako. Cette information a été confirmée par uneautre source de sécurité, qui a précisé: C'estun téléphone qui a parlé. Il a conduit aux

deux personnes arrêtées, je ne peux pas endire plus. Aucun détail n'a pu être obtenudans l'immédiat sur l'identité ou la nationa-lité des suspects, ni s'il s'agit de complicesou d'éventuels commanditaires.Le Radisson Blu a été attaqué le 20 novem-bre au matin par des hommes armés qui yont retenu environ 150 clients et employés.Les forces maliennes, appuyées par des for-ces spéciales françaises et américaines etdes agents de l'ONU, sont intervenues et ontexfiltré 133 personnes, selon le ministèremalien de la Sécurité intérieure. Vingt personnes (14 étrangers et sixMaliens, dont un gendarme) ont péri dansl'attaque, en plus de deux assaillants, selonle dernier bilan des autorités maliennes,comprenant également neuf blessés.Parmi les blessés, figurent trois policiers etdeux gendarmes. Aucun blessé n'a de pro-nostic vital engagé, a déclaré jeudi le minis-tre malien de la Sécurité intérieure, le colo-

nel Salif Traoré lors d'une intervention àl'Assemblée nationale. L'attentat a étérevendiqué dès le 20 novembre par legroupe djihadiste Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, avec la participation d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le 22 novembre, un groupe djihadiste ducentre du Mali, le Front de libération duMacina (FLM), a également revendiqué l'at-tentat, exécuté, selon lui, avec la collabora-tion d'Ansar Dine, groupe jihadiste de l'ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly,par un commando de cinq membres donttrois sont sortis sains et saufs. Le ministre Salif Traoré a assuré jeudidevant les députés qu'il n'y avait pas plus dedeux assaillants. Nous avons neutralisé lesdeux terroristes. Au moment où je vousparle, nous n'avons pas de raison de penserqu'il y en avait plus, a-t-il dit, ajoutant, sansplus de précisions: L'enquête est en cours,elle avance bien.

C' est un nouveau casse-têtepour le présidentMuhammadu Buhari: déjà

menacé par les insurgés islamistes deBoko Haram, le Nigeria est confronté àune nouvelle poussée séparatiste dans leSud, notamment dans la région du deltadu Niger, où des activistes réclament lecontrôle des revenus pétroliers. Le Sud-Est est déjà secoué depuis quelquessemaines par une nouvelle série de mani-festations revendiquant la création d'unnouvel Etat au Biafra, 45 ans après la find'une sanglante guerre civile déclenchée

par une déclaration d'indépendance. A cesrevendications s'ajoutent à présent cellesde militants de la région du delta du Niger- d'où provient la grande majorité dupétrole du premier producteur africain -,qui réclament le contrôle total des res-sources pour rattraper le retard de cetterégion, sous-développée malgré les mil-liards de dollars de revenus pétroliers.Selon l'accord actuel, les revenus dupétrole sont divisés parmi les 36 Etats duNigeria. Vendredi dernier, le lobbyMouvement d'auto-détermination du deltadu Niger (NDSDM) a contesté cette

répartition, la qualifiant d'injuste. Les13% (des revenus pétroliers alloués à larégion du delta du Niger), fixés par laConstitution de 1999 nous privent des res-sources que nous a données Dieu, adéclaré la responsable du groupe AnnkioBriggs devant la presse à Lagos. Si leNDSDM n'appelle pas à une sécession dudelta du Niger du Nigeria, il réclame100% de contrôle et de propriété de notresol pour pouvoir maîtriser notre futur, pré-cise la militante. Le NDSDM a été fondél'année dernière à l'occasion d'une confé-rence nationale convoquée par l'ancien

président Goodluck Jonathan. Les délé-gués avaient recommandé de faire passerla part de revenus du brut perçue par larégion du delta de 13% à 18% (au lieu des50% réclamés par les délégués du delta)des recettes totales. Cette recommanda-tion n'a pas été retenue. Le Nord, où sévitBoko Haram depuis 2009, n'est pourautant pas épargné par la pauvreté, le chô-mage et les carences du système éducatif,autant de facteurs qui permettent aux isla-mistes radicaux de recruter largementparmi une jeunesse sans espoir.

BURUNDI

Les autoritésdémentent des rumeurssur l'accréditation desmédias internationauxLE PRÉSIDENT du conseil natio-nal de la communication(CNC),Richard Giramahoro, a démentijeudi à Bujumbura les rumeursselon les autorités auraient décidéde ne plus accorder d'accréditationsaux médias internationaux désireuxde couvrir l'actualité burundaise."C'est faux et archifaux que cer-tains réseaux sociaux aient propagéque le CNC ait refusé d'accorderdes accréditations à des médiasinternationaux pour faciliter l'exé-cution d'un hypothétique génocideà huis-clos", a marteléM.Giramahoro dans un point depresse en marge d'une rencontreentre les responsables des médiasburundais et une délégation du par-lement panafricain. Seulement, a-t-il ajouté, il est exigé à tout journa-liste étranger souhaitant une accré-ditation pour couvrir l'actualitéburundaise, d'être préalablement enordre avec six documents. Il a citél'ordre de mission, le passeport, levisa d'entrée, la carte de presse,deux photos passeport et un borde-reau de versement de 300 dollarsaméricains sur un compte du trésorpublic ouvert à la Banque de laRépublique du Burundi(BRB).De son côté, le Pr Elamin Dafalla,chef d'une délégation du parlementpanafricain qui vient de séjournerune semaine au Burundi pour desentretiens avec des représentants dediverses catégories socioprofes-sionnelles dont des représentantsgouvernementaux, a demandé auCNC burundais "d'être un pont dela paix et de la concorde entre lesmédias locaux et internationauxpour convaincre aux sceptiques surla fausseté des informations faisantétat d'un génocide en préparation".Le Burundi est secoué depuis finavril 2015 par une crise politico-sécuritaire opposant des burundaiscontre le mandat présidentiel del'actuel chef d'Etat burundais àl'élection présidentielle organiséeen juillet dernier, à ceux qui y sontfavorables. Pour mettre fin à cettecrise, les instances internationalesdont l'ONU et l'Union Africaine(UA) appellent à la reprise du dia-logue politique inter-burundaissous l'égide du chef d'Etat ougan-dais, Yoweri Kaguta Museveni,agissant sous le mandat de la com-munauté d'Afrique de l'Est (CAE)dont le Burundi fait partie.

NIGERIA

Des militants réclament le contrôle exclusifdes revenus pétroliers dans le delta du Niger

RDC

6 500 ménages menacés par les affrontements entre lesgroupes armés rebelles dans l'Est LES AFFRONTEMENTS armés qui opposent depuis dimanchedernier les miliciens Maï-maï et les rebelles des Forces démocrati-ques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont poussé près de 6500 personnes à abandonner leurs localités, dans l'est de laRépublique démocratique du Congo (RDC). Selon des sources loca-les surplace, ces déplacés ont trouvé refuge dans les localités deMiriki, Luofu, Kimaka, Kirumba et Kanyabayonga, dans le terri-toire voisin de Lubero (Nord-Kivu). La situation de ces déplacésnécessite une assistance humanitaire car, parmi eux, il y a 38enfants qui sont actuellement séparés de leurs parents au momentde l'attaque de leurs villages, la fin de la semaine dernière, par lesMaï-Maï NDC Renové et leurs alliés, a déclaré jeudi un membreanonyme de la société civile de la région. La même source ajouteque ces personnes déplacées d'Ikobo ont tout abandonné derrièreelles, et certaines sont arrivées seulement avec leurs bagages sur lesite qui les hébergent actuellement. Entre-temps, la situation sécuri-taire ne s'est toujours pas améliorée dans la région d'Ikobo depuisdimanche dernier. Les combattants de FDLR tentent sans succès dereprendre le contrôle du village d'Iboko depuis la semaine dernièretoujour occupée pour le moment par les Maï-Maï NDC et leursalliés. Les membres de la société civile ont durant la semaine, rap-porté plusieurs axactions de ces rebelles qui se battent entre eux,contre la population dans cette entité au Nord-Kivu.

NIGER

Dix-huit villageois tués parBoko Haram dans le sud-estDix-huit villageois ont été tués et onze autres blessés mercredisoir par des membres du groupe islamiste Boko Haram, àWogom, un village situé près de la ville de Bosso, dans le sud-est du Niger à la frontière avec le Nigeria, ont indiqué les auto-rités locales. Le bilan est le suivant: 18 morts, 11 blessés, prèsde 100 habitations brûlées, a affirmé Bako Mamadou, le mairede Bosso. Selon M. Mamadou, 13 personnes ont été tuées parballes, trois autres ont été égorgées et deux sont mortes calci-nées dans l'incendie de leur maison. Les assaillants sont venusdu Nigeria et ont juste traversé la rivière Komadougou Yobé,qui sert de frontière naturelle entre le Niger et le Nigeria, a pré-cisé une source humanitaire. Le groupe terroriste de BokoHaram a attaqué ce village à l'aide de roquettes aux environsde 19H30 locale (18H30 GMT) au moment où les habitantsétaient en train de prier, selon un communiqué radiodiffusé dugouvernement. L'Imam du village fait partie des personneségorgées et une petite fille de trois ans est portée disparue, sou-ligne le communiqué. En outre 76 habitations, des véhicules,plusieurs motos et des moulins à grains ont été incendiés. Finoctobre, Boko Haram avait exécuté 13 villageois et blessé troisautres par balles dans un village près de Diffa, la capitale decette région du sud-est nigérien. Depuis février, Boko Harammultiplie les attaques autour de Diffa, frontalière du nord-estdu Nigeria, fief des insurgés islamistes, alors que l'armée peineà contenir ses incursions.

NATION LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 5

SÉCURITÉ SOCIALE

Intégration future de 2 millions d'agriculteurs

Au moment où le Premierministre, AbdelmalekSellaln, appelle les agri-culteurs à fournir davan-tage d'efforts pour relan-cer le secteur, à partir deAin Defla, où il était envisite jeudi, le ministre duTravail, de l'Emploi et dela Sécurité sociale,Mohamed El Ghazi, aindiqué que son départe-ment vise à faire sous-crire 2 millions d'agricul-teurs dans le système desécurité sociale dans lacatégorie des activitéslibérales.

"N ous visons à faire souscrire 2millions d'agriculteurs dansle système de sécurité

sociale", a annoncé donc le ministre en

marge de la visite effectuée par le Premierministre dans la wilaya d'Ain Defla, rele-vant qu'une campagne de sensibilisation estmenée dans ce sens. Là, il est utile de rele-ver que seulement 600 000 adhérentsCasnos sont à jour, donc un taux de 20%sur l'ensemble des assurés sociaux, affiliésà la Caisse. Et justement sur les 600 000 affiliés, 67%sont des commerçants et 12% des artisans.Les agriculteurs sont ceux qui payent lemoins leurs cotisations sociales, tandis que82% des adhérents payent au minima,. Il faut noter surtout le comportement de lacatégorie des exploitants agricoles privés.Puisqu'on notait justement que des 1,2 mil-lion d'agriculteurs privés, qui ne payent pasleurs cotisations dans les délais fixés par lespouvoirs publics. Et justement les dernièresdécisions prennent en ligne de compte leurspécificité, avec un échéancier qui leur estaccordé.

Effectivement, les mesures incitativescontenues dans la loi de finances complé-mentaire (LFC) pour 2015 ont "donné plusde visibilité et de confiance aux opérateurséconomiques. Les mesures prises par lespouvoirs publics sont "historiques" dès lorsqu'elles favorisent la pérennité des emploiset des activités, de même qu'elles garantis-

sent un régime de sécurité sociale "viable etpérenne basé sur la solidarité intergénéra-tionnelle". Ces mesures qui visent à inciterles employeurs en difficulté à assainir leursituation vis-à-vis des caisses de sécuritésociale, en les exonérant du paiement desmajorations et des pénalités de retard, sesont également traduites par "l'importantemesure" portant sur la déclaration volon-taire des personnes activant dans l'informel. Il ne reste plus que la conjugaison desefforts pour "préserver cet acquis des tra-vailleurs de toute atteinte", notamment parles dispositions, contenues dans la LFC2015 qui ont aussi pour objectif de "durcir"les mesures coercitives à l'encontre desemployeurs qui s'abstiennent de déclarerleurs travailleurs à la sécurité sociale aprèsl'expiration du délai accordé.Et c'est là qu�apparait en bonne place cettedéclaration du ministre du Travail, de l'Em-ploi et de la Sécurité sociale, Mohamed ElGhazi, a estimé que "Nous comptons surl'apport de l'Union nationale des paysansalgériens (UNPA) pour faire intégrer lemaximum d'agriculteurs dans ce systèmequi sera certainement bénéfique pour eux",avant de conclure qu'"il n'y pas d'échéancedans ce processus". Saïd B.

L ' agence du bassin hydrographi-que de Chellif-Zahrez a procédéau recouvrement durant 2015 de

65% de ses redevances auprès des utilisa-teurs des eaux relevant du domaine public,a-t-on appris jeudi à Tiaret de son directeur.Le total des redevances de l'agence qui cou-vre 12 wilayas est estimé à 100 millionsDA, a indiqué Belkacem Maaraf en marged'une journée d'information sur l'utilisationde l'eau dans les domaines de l'industrie,des services et du tourisme. Au sujet durecensement des usagers de l'eau, relevantdu domaine public, le directeur de l'agencedu bassin hydrographique de Chellif-Zahrez a insisté sur l'impérative coopéra-

tion de toutes les instances impliquées envue d'économiser l'eau et veiller à sa préser-vation. Pour ce qui est de l'agriculture, quiconstitue l'activité première dans lesrégions couvertes par l'agence (20 millionsd'hectares suivant le prolongement naturelde l'Oued Chellif), M. Maaraf a déploré lemanque de recensement du nombre d'agri-culteurs qui refusent de se doter de comp-teurs au niveau des sources d'eau exploi-tées, de même que de personnes ayant d'au-tres activités économiques. Dans le soucid'économiser l'eau, l'agence a appelé lesopérateurs dans les domaines économiquesà coopérer pour recenser le nombre d'utili-sateurs (industriels, agriculteurs et autres)

afin d'éviter des poursuites judiciaires, a-t-ilajouté. Selon les statistiques avancées lorsde cette rencontre, les quantités d'eau utili-sées en industrie, tourisme et services sur leterritoire du bassin hydrographique Chellif-Zahrez sont estimées à plus de 466,4 mil-lions de mètres cubes/an. Environ 44% desredevances d'exploitation de l'eau recou-vrées par l'agence sont destinés au trésor del'Etat, 44% au fonds national de l'eau et12% à l'agence nationale de gestion inté-grée des ressources en eau, organisme cen-tral gérant cinq agences de bassins hydro-graphiques à travers le pays. Les redevan-ces recouvrées contribuent à soutenir lesprix de l'eau potable dans les zones déshéri-

tées, l'extension des réseaux d'alimentationen eau potable et la réalisation des projetsdont ceux relatifs au dessalement de l'eaude mer et le transfert des eaux des barragesà l'irrigation, a-t-on souligné. Cette rencon-tre, organisée par l'agence hydrographiqueChellif Zahrez en collaboration avec la direction des ressources en eau de Tiaret,vise à informer et sensibiliser les opérateurséconomiques sur la nécessité de s'acquitterdes redevances en vue de collaborer au développement du secteur des ressourcesen eau. Des représentants des agences des bassinshydrographiques d'Oran, du Hodna et duSahara ont assisté à cette rencontre. R.M.

SELON ABERHOUCHE

Le marché d'assurancedes personnesreprésente un potentielde 5 milliards USD C'est à Tizi-Ouzou, qu'a indiqué ledirecteur générale de la compagnieTAAMINE life Algérie (TALA),jeudi, que le marché algérien d'as-surance des personnes représenteun potentiel d'environ 5 milliardsde dollars en attente d'exploitation.Lors d'une journée d'informationayant pour thème "Assurance despersonnes" organisée par laChambre de commerce et d'indus-trie du Djurdjura (CCID), en pré-sence de représentants d'entrepriseslocales, M. Aberhouche Nacer, aexpliqué que "ces cinq milliards dedollars sont calculés sur la based'un quart de la population algé-rienne (estimé à 40 millions d'indi-vidus), assurable, ce qui représenteun marché énorme". Ce chiffreassurantiel, a-t-il estimé, "peut êtreatteint à moyen terme". Se référantà un bilan sur l'activité du secteurdes assurances, couvrant le premiersemestre de l'année en cours, le DGde TALA, une filiale de laCompagnie algérienne des assuran-ces (CAAT), a ajouté que "le chif-fre réalisé par ce segment (assu-rance de particuliers) est de seule-ment un (01) milliard de dollars,soit 8,8% de celui global réalisépar les 24 compagnies d'assurancespubliques et privées activant enAlgérie". M. Aberhouche a rappeléque sur les 24 compagnies d'assu-rances existantes en Algérie, seule-ment huit (8) sont spécialisées dansl'assurance des personnes, obser-vant que le marché national desassurances, peut contenir plusd'une centaine de compagnies.S'agissant de l'organisme qu'ilreprésente, il a indiqué que TALA aréalisé en 2014 un chiffre d'affairesde 1,55 milliard de DA.L'assurance groupe représente 32%du chiffre global, sur ce capital,l'assurance décès 26%, l'assurancevoyage 27% et l'assurance indivi-duelle-accidents 13%. TALA assu-rance est présente dans les wilayasd'Alger, Oran, Bejaïa, Tizi-Ouzou,Annaba et Ouargla, a indiqué M.Aberhouche, avant d'annoncerqu'une nouvelle agence sera pro-chainement ouverte à Blida. "Lesecteur des assurances représenteun marché potentiel qu'il faut déve-lopper étant un moteur pour ledéveloppment économique etsocial", a-t-il observé.

M.N.

AGENCE DU BASSIN HYDROGRAPHIQUE DE CHELLIF-ZAHREZ

Recouvrement de 65% des redevances

Dans une déclaration à la presse en marged'une séance plénière consacrée aux ques-tions orales au Conseil de la Nation, le minis-tre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, aaffirmé, jeudi, que les projets publics qui ontété gelés n'ont pas été annulés et qu'ils serontlancés dès que la situation financière du payss'améliore. "Aucun projet n'a été annulé, nisupprimé. Il s'agit seulement de reporter laréalisation de ces projets (gelés) en attendantque les ressources financières du pays retrou-vent leur niveau (habituel)", a indiqué M.Benkhalfa. Il a également expliqué que tousles projets gelés à travers les différenteswilayas portaient sur des secteurs "complé-mentaires" et ne touchaient pas aux secteurssensibles qui ont une "lourde charge sociale"tels ceux de l'éducation et de la santé.Rappelons que les projets gelés sont égale-

ment ceux dont les études n'ont pas encoreété lancées, dans l'objectif de dégager desplus-values sur le budget de l'Etat en cetteconjoncture marquée par une baisse de prèsla moitié de ses revenus d'exportations deshydrocarbures. Lors de cette séance, le minis-tre a été interrogé sur les projets gelés dans lawilaya de Batna. Il a alors explique qu'ilexiste une nomenclature de ces gels et quecelle-ci était établie par ordre de priorités.Affirmant que nombre d'autres projets étaientmaintenus et sont à présent en cours de réali-sation dans cette wilaya comme dans d'au-tres. M. Benkhalfa a répondu que pour la réa-lisation de la voie ferrée, il s'agit plutôt d'un"problème technique" qui est en cours derésolution par le ministère des Transports etnon du gel de ce projet. Par ailleurs, le minis-tre a été interpellé au sujet d'une instruction

datant d'avril 2014, adressée par la Directiongénérale des domaine aux services de préser-vation foncière, qui interdit aux propriétairesdes terres agricoles en indivision, selon lui,toute opération ou transaction relative à cesterres. Un bien en indivision est un bien surlequel plusieurs personnes ont un droit maisqui n'est pas matériellement divisé entreelles, explique-t-on. Selon lui, depuis sonentrée en vigueur, cette disposition empêcheles propriétaires privés de ces terres de lesexploiter notamment dans le cadre de l'habi-tat rural, et de régler les litiges familiaux rela-tifs à la répartition de ces terres. A ce propos,il a indiqué que l'Etat veillait à préserver lesterres agricoles pour qu'elles soient exploi-tées en tant que telles et non pour la construc-tion, et ce, même si ces terres relèvent de lapropriété privée.

BENKHALFA AFFIRME

Les projets publics gelés ne sont pas annulés

Page 15: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

SPORTS LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 - 21

UEFA EUROPA LEAGUE

Liverpool met Bordeaux hors courseBattu pour la

deuxième fois dansson groupe de

Ligue Europa, cejeudi à Liverpool,

Bordeaux aabandonné ses

dernièrs espoirs dequalification au

tour suivant.

L es Girondins deBordeaux ne verront pasles 16es de finale de la

Ligue Europa. L'équipe aqui-taine a fait une croix sur la quali-fication en cédant sur le terrainde Liverpool. Ce n'est pas sur cematch, même s'ils ont mené endébut de rencontre, que les pro-tégés de Willy Sagnol auront desregrets à nourrir. Le faux-pascontre Sion à domicile leur a étéparticulièrement préjudiciable.

BORDEAUX Y A CRUA Anfield, les Bordelais n'ont

absolument pas démérité. Ils ontévolué avec beaucoup d'entrain,et la volonté de gagner. C'estd'ailleurs peut-être en voulanttrop bien faire qu'ils ont perdu lamaitrise à l'instar de LudovicSané qui avait provoqué lepénalty qui a amené l'égalisationdes Anglais. Le Sénégalais avaitceinturé son adversaire directdans la surface alors que son gar-dien Cédric Carrasso allait s'em-parer tranquillement du ballon.Une erreur d'inexpérience qui futprofitable à James Milner; qui apris le gardien bordelais àcontre-pied. Cela faisait un par-tout puisqu'auparavant, lesMarine et Blanc avaient aussi surcoup de pied arrêté. Henri Saiveta donné des raisons de rêver auxquelques supporters de l'équipequi avaient fait le déplacementen transformant un coup francdans la surface de réparation.Malheureusement, cette réalisa-tion n'a pas pesé lourd au coupde sifflet final. Liverpool a prisl'avantage à la 45e minute sur untrès bel enchaînement deChristian Benteke et ne l'a pluslâché ensuite. Contrairement àleurs opposants du jour, lesMerseysiders sont assurés depasser l'hiver dans cette compéti-tion.

L'OM ASSUREL'Olympique de Marseille

s'est imposé sur le fil contreGroningue (2-1), ce jeudi soir, enLigue Europa. Le club phocéenjouera sa qualification lors dudernier match de poule. On alongtemps cru que l'Olympiquede Marseille retombait dans sestravers face à la modeste équipede Groningue, dernière de songroupe en Ligue Europa, maisles hommes de Michel ont fina-lement trouvé la faille en fin dematch dans cette rencontre. Etcomme dimanche à Saint-Etienne, le club phocéen pourraencore remercier ses hommesforts du moment. MichyBatshuayi fut en effet à l'originede l'ouverture du score peu avantla demi-heure de jeu. Le virevol-tant Belge, auteur d'une frappesèche, voyait son tir relâché parPadt avant que Nkoudou, oppor-tuniste, ne débloque la situation(1-0, 28e). Batshuayi fut tout

proche de doubler la mise maisPadt détournait cette fois-ci satentative sur son poteau (40e).Après une première période àsens unique, l'OM allait pourtantse relâcher au début du secondacte. Maduro, laissé étrangementseul sur corner, ajustaitMandanda d'un tir puissant deprès pour remettre les deux équi-pes à égalité (1-1, 50e). Les visi-teurs marquaient ainsi sur leurpremier tir de la rencontre, ettout était à refaire pour l'OM.Mais cette équipe marseillaise ades ressources, et la dernièredemi-heure du match fut un atta-que-défense intense. Après plu-sieurs opportunités sans mar-quer, c'est l'intenable MichyBatshuayi, comme un symbole,qui délivra le Vélodrome sur uncentre du déroutant Nkoudou, àdeux minutes de la fin du tempsrèglementaire (2-1, 88e). Un vraisoulagement pour les hommesde Michel, qui joueront leur qua-lification sur le dernier match decette phase de poules, contre leSlovan Liberec.

SAINT-ETIENNE QUALIFIÉ Comme lors du match aller, il

a fallu que Nolan Roux trans-forme un penalty pour que Saint-Etienne revienne à hauteur de

Rosenborg à quelques minutesdu coup de sifflet final (80e).Menés, les hommes deChristophe Galtier n'ont pasrendu la plus belle des copies,mais ils seront au rendez-vousdes 16es de finale de la LigueEuropa. En l'absence de RobertBeric, blessé, Nolan Roux aconfirmé son importance en C3.Buteur ce jeudi, l'ancien Dogueest impliqué dans 5 des 9 buts deSaint-Etienne en Ligue Europacette saison (2 buts, 3 passesdécisives). Il fait partie des hom-mes en forme de l'ASSE et l'aprouvé en terre norvégiennemalgré plusieurs absences nota-bles. Rosenborg pensait avoirfait le plus dur en ouvrant lescore par Soderlund (40e), maisc'était sans compter sur le retourdes Verts, qui réalisent une bienmeilleure campagne européenneque celle de la saison dernière.Avec ce nul arraché au forceps(1-1), l'escouade stéphanoise arempli sa mission. Dans le mêmetemps, la Lazio a dominé leDnipro (3-1).

NAPLES A REÇUS CINQSUR CINQ

Déjà qualifié pour les 16es definale de la Ligue Europa,Naples a empoché sa cinquième

victoire en autant de matches, cejeudi à Bruges, dans un stadevide. Naples aime la LigueEuropa et le prouve. Malgré uneéquipe remaniée dans laquelle ilmanquait notamment GonzaloHiguain et Lorenzo Insigne, laformation italienne a remportéson cinquième match en autantde sorties durant la phases depoules de la C3. Les hommes deMaurizio Sarri sont largement entête avec 15 points. Ce n'était pasun soir de fête pour les deuxéquipes. Si Naples a confirméson bon début de saison enempochant les trois points grâceà un but de Vlad Chiriches (41e),Bruges a montré un visage bienpâle. Transparents en premièrepériode, les Belges n'ont que troprarement accéléré le jeu pourespérer un meilleur résultat aucoup de sifflet final. Peut-êtreest-ce dû à l'absence de suppor-ters. En raison de l'état d'urgencesuite aux attentats qui ont frappéParis et Saint-Denis il y a près dequinze jours, la ville a décidéd'interdire l'accès au stade auxfans des deux équipes. Ce qui n'apas aidé à faire le spectacle. Parailleurs, rien n'est joué pour ladeuxième place du groupe. LeLegia Varsovie a dominéMidtjylland (1-0).

MONACO SE COMPLIQUELA VIE

L'AS Monaco a enregistré cejeudi son premier revers de lasaison en Ligue Europa. Et çapourrait déjà être celle de trop.En perdant à domicile contreAnderlecht, la formation de laPrincipauté a glissé à la troi-sième place au classement de songroupe et il n'est pas du tout sûrqu'elle puisse remonter lors de laprochaine levée, même ensignant l'exploit de gagner àTottenham. C'est ce qu'onappelle se tirer une balle dans lepied.

L'ASM N'A RIEN MONTRÉ Opposés à Anderlecht, leur

poursuivant direct au classe-ment, les Monégasques n'ontpourtant rien montré de pire quelors de leurs précédentes sortiesdans cette compétition. Avec unjeu pas du tout entreprenant etbasé avant tout sur l'exploitationdes erreurs adverses, la bande àJardim, qui a perdu rapidementson capitaine Toulalan sur bles-sure, n'a fait que cueillir cequ'elle a semé. Et, cette fois, ellen'avait pas la réussite de son côtépour espérer éviter un mauvaisrésultat. Tout comme l'OL, mardien C1, elle est donc tombée àdomicile contre une formationbelge. Sous les yeux d'EddyMerckx, présent dans les tribu-nes de Louis II, les Mauves, eux,n'ont pas failli à leur tâche. Ilsont joué le coup à fond et en ontété récompensés à l'instar deGuillaume Gillet, auteur de l'ou-verture du score. A quelquessecondes de la pause, l'ancienbastiais trouvait la faille d'unetrès belle frappe de l'extérieur dela surface sur un mauvais renvoide la défense de l'ASM. Le butde break, lui, fut l'�uvred'Acheampong. Le jeune gui-néen tuait tout suspense danscette rencontre en battantSubasic du bout du pied aprèsavoir signé un très beau contrôlesur une transversale de 50mètres.

POUR FILER À MANCHESTER CITY

Guardiola s'apprêterait à tourner le dos au Bayern

P ep Guardiola aurait donné son accordà Manchester City pour la saison pro-chaine et ne va pas prolonger son

contrat avec le Bayern Munich, avancent laCadena COPE et Mundo Deportivo.

"Personne au monde n'est irremplaçable",a déclaré ce mercredi Karl-HeinzRummenigge, au sujet de Pep Guardiola. Etvraisemblablement, le président du BayernMunich va devoir bientôt le prouver. Letechnicien de 44 ans va quitter le club bava-rois à l'issue de la saison, s'accordent à diredes médias espagnols. Guardiola a décidé derejoindre Manchester City, qui lui fait lesyeux doux depuis plusieurs saisons déjà.

L'actuel coach du Bayern, en fin decontrat en juin, peut officiellement signerdans un autre club à partir du 1er janvier, envue du prochain exercice. El MundoDeportivo s'avance un peu trop en parlantd'un contrat signé ce jeudi. Mais la radioCadena COPE précise que, faute de signa-ture pour l'instant, Guardiola a donné sonaccord aux dirigeants des Citizens, deuxjours après la large victoire (4-0) face àl'Olympiakos en Ligue des champions.

A l'issue de trois saisons en Bavière, pourl'instant couronnées de cinq trophées, leCatalan retrouverait en Angleterre deux amiscôtoyés au FC Barcelone, Txiki Begiristainet Ferran Soriano, respectivement directeurtechnique et directeur exécutif des Skyblues.Actuellement sur le banc du troisième dePremier League, Manuel Pellegrini en ferait

les frais. Lui qui a pourtant prolongé en août,jusqu'en 2017. Le Chilien récupérerait uneindemnisation.

Ancelotti, le futur du Bayern Le Bayern aprévu d'effectuer une annonce au sujet del'avenir de Pep Guardiola à la fin de cetteannée et n'a "pas prévu de déplacer cettedate". Karl-Heinz Rummenigge a rappeléque les discussions concernant une éven-tuelle prolongation n'auraient lieu qu'après ledernier match de la phase aller de la saison.Il est prévu le 19 décembre, à Hanovre. Maisvisiblement, ce serait déjà trop tard. Pourautant, les décideurs munichois ont d'ores etdéjà commencé à préparer l'après-Guardiola,avance la Cadena COPE. "Si Guardiola s'enva un jour, c'est sûr qu'un autre excellententraîneur viendra", a récemment assuréPhilipp Lahm dans Kicker. Et l'heureux éluserait Carlo Ancelotti. Libre depuis sondépart du Real Madrid en mai dernier,l'Italien a été choisi, selon la radio espagnole.S'il n'y a aucun accord, des contacts ont étéliés. Ils ne se concrétiseront qu'une fois ledépart de Guardiola acté. Rendez-vous àNoël.

4 - LE MAGHREB du 28 Novembre 2015 NATIONVISITE DE SELLAL À AIN DEFLA

L'agriculture en point de mire Inauguration, inspectionet lancement de plusieursprojets de développementdans divers secteurs, c'estce qui a été programmélors la visite de travail, du Premier ministre,Abdelmalek Sellal, jeudi,à la wilaya de Ain Defla, rappelons qu�une grandepart a été consacrée à l'agriculture.

U ne visite qui a été achevée, lemême jour en fin d'après-midi, oule Premier ministre, a présidé une

cérémonie de la célébration du 41èmeanniversaire de la création de l'Unionnationale des paysans algériens (UNPA).L'impératif de donner un nouveau souffleà l'agriculture, c'est le point sur lequel alonguement insisté M. Sellal, et ce, lors desa tournée à travers plusieurs localité de lawilaya, la modernisation des équipe-ments, le renforcement de la mécanisationet les techniques de travail afin de permet-tre à ce secteur de jouer pleinement sonrôle dans la nouvelle politique du gouver-nement visant à mettre en place une éco-nomie diversifiée et non dépendante desrecettes pétrolières. Tout en qualifiant, à cet effet, ce secteurde "moteur de l'économie alternative"prônée par le gouvernement, face à lachute des prix du pétrole. Le Premier ministre s'est rendu ainsi dansdeux fermes pilotes, d'une superficie de350 ha chacune, dans les communes deBir Ould Khelifa et Arib. A cet effet, il aappelé les professionnels du secteur à lanécessité d'améliorer leurs outils de tra-vail et, aussi, la production de lait, afin deréduire la facture d'importation de ce pro-duit de large consommation. Dans la com-mune d'El Attaf, M. Sellal, a procédé à lapose de la première pierre d'un projet deréalisation d'un dock-silo métalliquecéréalier d'une capacité de stockage de200.000 tonnes. Il a inauguré, aussi, lastation de traitement de l'eau de Rouina àpartir du barrage d'Ouled Mellouk, ser-vant à l'alimentation en eau potable de sixcommunes.

Il a également lancé, un projet de réalisa-tion de la 4ème rocade autoroutière reliantKhemis Miliana (Ain Defla) àBerrouaguia (Médéa), sur une distance de67 km. Enfin, le Premier ministre a ins-pecté un projet de réalisation de 950 loge-ments de type publics locatifs (LPL) dansla commune de Khemis Miliana.

LE DÉVELOPPEMENTDE L'AGRICULTURE, UNE

NÉCESSITÉ ABSOLUE

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal aappelé donc les agriculteurs à fournirdavantage d'efforts pour assurer la relancede l'agriculture et la diversification del'économie nationale, soulignant la néces-sité de moderniser ce secteur et de pro-mouvoir les industries agricoles. M. Sellala affirmé que le développement de l'agri-culture "est une nécessité absolue face à lacrise économique mondiale et la chute desprix du pétrole". Soutenant, que l'Algérie,ne peut réaliser de progrès dans lesdomaines économique, industriel et com-mercial sans asseoir une base agricolenationale solide", précisant que "la solu-tion économique est actuellement entreles mains des producteurs agricoles".L'agriculture algérienne d'après ce qu'areconnu le Premier ministre, a connu "uneévolution notable" au cours des dernièresannées, estimant que le secteur est appelécependant à améliorer ses performances."Il est inconcevable que l'on continue en

2015 à importer des quantités considéra-bles de lait alors que nous possédons lesmoyens d'en développer la productionlocalement".Pour relever le défi, il a appelé les agricul-teurs et les éleveurs à intensifier leursefforts, soulignant la nécessité de recouriraux techniques modernes pour améliorerla productivité et remédier au manque demain-d'�uvre.A ce propos, il a affirmé que le gouverne-ment poursuivra son soutien à la mécani-sation du secteur ainsi que ses mesures defacilitation des investissements dans ledomaine agricole.M. Sellal a rappelé à cet effet qu'un pro-gramme d'extension de la surface irriguéed'un million d'hectares à l'horizon 2019 àété lancé dans le sud et les Hauts Plateauxsoulignant que le gouvernement avaitdonné des instructions aux ministères desressources en eau et de l'agriculture pourune meilleure exploitation des ressourcesen eau en vue d'augmenter la productioncéréalière.Il a également souligné la mise en �uvrede la loi 03-10 d'août 2010 relative à l'ex-ploitation des terres agricoles relevant duDomaine de l'Etat qui a permis la distribu-tion de 176.000 contrats de concessionpour l'exploitation des terres agricolesprécisant que cette opération qui a connuun "grand succès" se poursuivait toujours.Affirmant toujours, que la priorité du sec-teur n'est pas seulement de satisfaire les

besoins du pays en produits agricolesmais aussi de créer des unités d'industriesagroalimentaires en mesure de se lancerdans l'exportation.Par ailleurs, M. Sellal a évoqué l'impor-tance de la formation dans les métiersagricoles annonçant la création prochainede trois écoles spécialisées à Mascara, ElOued et Ain Defla.Estimant que le renouveau agricoleauquel aspire le gouvernement "passeimpérativement par la conjugaison desefforts de l'Etat, des agriculteurs, des pro-ducteurs, des industriels et des réseaux dedistribution et de commercialisation insis-tant sur la nécessité de "favoriser unesynergie entre les différents acteurs".Par ailleurs il a appelé à "rehausser lavaleur matérielle et morale du travail de laterre par la promotion de la formation desjeunes agriculteurs et la mobilisation de lafemme rurale pour qu'elle puise participerau développement de l'agriculture natio-nale". M. Sellal a affirmé que le gouver-nement était disposé à apporter sonconcours à l'UNPA et à l'associer auxconcertations sur l'ensemble des dossiersde nature à conforter l'agriculteur algé-rien.

L'ALGÉRIE MAÎTRISE SA SITUATION ÉCONOMIQUE

Le Premier ministre a affirmé aussi quel'Algérie "maîtrise" sa situation économi-que, en réponse à une question d'undéputé de l'APN sur le PLF 2016.Indiquant, qu'un "débat houleux est animéau niveau de l'APN sur la loi de Finances.Je peux vous assurer que nous maîtrisonsla situation économique mais il n'est plusquestion à l'avenir d'aller à l'aventure".Le Premier ministre a étayé ses propos parl'avis des experts qui écartent un rebon-dissement du pétrole en 2016 avec unepossible légère amélioration envisagée en2017 rappelant l'impact de la crise écono-mique mondiale et le recul des prix dupétrole sur le budget de l'Etat.Pour sortir de la conjoncture économiqueactuelle il faut impérativement trouverdes alternatives à la rente pétrolière quireprésente 93% des revenus de l'Etat, asoutenu M. Sellal pour qui une de cesalternatives est le secteur agricole appeléà jouer un rôle primordial dans les annéesà venir pour la diversification de l'écono-mie nationale. Kh.M.

CASH ASSURANCES

Hausse de 24% du chiffre d'affaires de la compagnie

L o r s d ' u n e r e n c o n t r e s u r l e s missions de la compagnie d'assu-rance des hydrocarbures Cash

Assurances créée en 1999, et dontSonatrach est le principal actionnaire, ona annoncé que cette compagnie a réaliséun chiffre d'affaires de plus de 12 mil-liards DA en 2014, contre 9,7 mds DA en2013, soit une hausse de 24%.Cette augmentation a été tirée essentielle-ment par les branches Incendies etRisques Divers (IRD) et de transport, aexpliqué le P-DG de cette compagnie,Abdelhak Benallegue, lors de cette ren-contre. Son bénéfice net a, de son côté,augmenté pour atteindre près de 820 mil-lions DA, soit une hausse de 65% sur unan. "Les résultats positifs dégagés parl'entreprise au terme de l'année 2014confirment le bien-fondé des choix straté-giques retenus, depuis quelques années

déjà, dans un marché qui assiste à uneimportante décélération conjoncturelle", asouligné M. Benallegue précisant que lapart de marché de la compagnie est passéde 9,2% à 10,4%. Selon lui, les règles pru-dentielles encadrant l'activité d'assuranceont été respectées puisque la marge desolvabilité de Cash Assurances, qui adépassé les 10,2 milliards DA, représentele quadruple du minimum réglementaire.

DEUXIÈME PLUS IMPORTANTESOCIÉTÉ D'ASSURANCE

EN ALGÉRIE Cette compagnie publique d'assurances aconservé sa 4ème place dans le classe-ment des compagnies d'assurances algé-riennes, mais abstraction faite des primesde la branche automobile, elle se classecomme la 2ème plus importante sociétéd'assurances en Algérie. Quant à la caté-

gorie des risques qu'elle couvre, il estconstaté que ceux des entreprises conti-nuent à représenter 97% de son chiffred'affaires contre seulement 3% pour lesrisques liés aux particuliers. Selon lemême responsable, c'est dans ce sens quecette compagnie vise, dans sa nouvellestratégie, la diversification de son porte-feuille clients en investissant davantagedans le segment des particuliers et desPME/PMI. Elle compte aussi introduire des nou-veaux produits sur le marché, telles quel'assurance contre les attaques informati-ques et l'assurance des créances, tout en sedotant de nouveaux moyens permettant deraccourcir les délais d'indemnisation etd'accélérer sa cadence de règlement dessinistres. Dotée d'un capital social de 10milliards DA, la compagnie prévoit égale-

ment d'élargir son réseau commercialcomposé, actuellement, de 32 agencespour atteindre 64 agences à l'horizon2019, afin de densifier sa présence dansles régions à fort potentiel économiquesur l'ensemble du territoire national."Notre ambition est d'accompagner etd'aider le secteur économique à traversercette période difficile de chute des prix depétrole", a déclaré M. Benallegue. Il a, parailleurs, indiqué avoir demandé àSonatrach, principal actionnaire, d'enga-ger un nouvel apport pour augmenter lecapital social de 7,8 milliards de dinarspour le porter à 17,8 milliards DA. Soncapital est détenu à hauteur de 64% parSonatrach, de 14% par Naftal, de 12% parla compagnie d'assurances CAAR et de6% par la Compagnie centrale de réassu-rance (CCR). A.H.

Page 16: Par B. Chellali (P24) un acte prémédité Poutine avait ...1039).pdf · contre l'avion russe, ne lui donnant aucune chance d'en réchapper. Dans ce cas, la seule violation de l'espace

EDITION N°5074 JEUDI 26 NOVEMBRE 2015 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

LE MAGHREBLe Quotidien de l’Économie

EDITION N°5075 SAMEDI 28 NOVEMBRE 2015 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

VISITE DE SELLAL À AIN DEFLA

ATTAQUE CONTRE L'AVION SU-24 RUSSE

SAA

Le DG satisfait de la croissance

SÉCURITÉ SOCIALE

Intégration future de 2 millions d'agriculteurs

(P5)(P3)

LL''aaggrriiccuullttuurree eenn ppooiinnttddee mmiirree

Un acte prémédité de la Turquie ?

Inauguration,inspection et

lancement deplusieurs pro-jets de déve-

loppementdans divers

secteurs, c'estce qui a étéprogrammé

lors de la visitede travail, du

Premier minis-tre, Abdelmalek

Sellal, jeudi, à la wilaya de

Ain Defla.Rappelons

qu'une grandepart a été

consacrée àl'agriculture.

(P24)

(Lire en Page 4)

A quelques jours de l'ouverture de la Conférence internationale sur le climat (COP21), 39 grands groupes français ont publié ensemble leurs engagements pour réduire

leurs émissions de gaz à effet de serre, qui se traduiront par 170 milliards d'euros d'investissements d'ici à 2020.

LE CHIFFRE DU JOUR170

LES EUROPÉENS et les Américains, en dépit de lamenace du terrorisme, tiennent encore à leur égoïsmequi primerait sur le travail collectif international contreDaech, tel que préconisé avec force et déterminationpar le président de la Russie, Vladimir Poutine. Ilscontinuent avec un engagement interrompu pour exigerla tête du président Bachar el-Assad comme ils l'ontdéjà fait avec le président Saddam Hussein et MaâmarGuedafi. Cette renaissance criminelle n'est pas sansposer de nombreux problèmes, car elle occulte l'essen-tiel à savoir la lutte contre le terrorisme. Dans cecontexte, l'imprescriptibilité des crimes terroristescontre les peuples ne devrait s'appliquer qu'à ceux quiont fui le combat contre ces derniers, et non ceux quidepuis cinq ans sont restés publiquement, politique-ment et militairement sur le terrain pour les combattre.Aujourd'hui, il est dans l'impossibilité pour les com-manditaires du terrorisme en Syrie et en Irak, pour lesresponsables de ces crimes les plus effroyables de réap-paraitre, sortant de leur clandestinité vécue sous uneautre identité et sous le sceau de leurs services de sécu-rité, sans qu'on puise les juger. Il ne faut récompenser lafuite réussie dans cette lutte en misant sur le départ durégime actuel en Syrie. Si on veut aller plus loin et évi-ter l'impunité de Daech, on devrait dire et il faudra ledire qu'après les derniers attentats dans divers pays, l'at-taque par la Turquie du bombardier russe dans l'espaceaérien syrien, les initiatives internationales, les déci-sions des Nations unies applicables à tout le monde nepeuvent viser qu'un seul objectif : le terrorisme et peu-vent être déclenchés à travers toute la planète. Maisaussi longtemps que les capitales occidentales ne mon-trent pas de volonté à éradiquer le terrorisme et àoublier Bachar el-Assad, il ne faut pas croire à la pro-vocation d'une lutte internationale contre le terrorisme,mais être convaincu que seule la Russie poursuivradans cette escalade contre Daech et dans son soutien aurégime de Damas , et contre l'hégémonie de la Turquiesur la Syrie. Dans ce contexte, l'ancien Premier minis-tre français, François Fillon, sur les ondes de France-Inter a donné son opinion : "Je pense que la coalitionmondiale doit aider tous ceux qui, sur le terrain, sontcapables de battre l'EI, qui sont des forces hétéroclites,qui ne sont pas toutes faciles à défendre compte tenu deleur comportement passé, puisque ces forces, c'est lesKurdes, qu'on aide mais pas suffisamment et qui parailleurs se font bombarder par les Turcs, c'est leHezbollah, qui comme l'EI avec le soutien de l'Iran(…), l'armée nationale syrienne et dans une moindremesure l'armée irakienne ". Dans cet esprit, tout lemonde devra prendre comme référence ce qui a déjà étéavancé par le président Poutine qui a demandé aux res-ponsables de cette situation : " Avez-vous au moinsconscience de ce que vous avez fait ? Mais je crains quecette situation ne reste en suspens, parce que ces gensn'ont pas renoncé à leur politique basée sur uneconfiance exagérée en soi et la conviction de son excep-tionnalité et de son impunité ". Toujours en direction deces responsables Poutine rappelle : "Messieurs, vousavez bien sûr affaire à des individus extrêmementcruels, mais ceux-ci ne sont absolument pas idiots niprimitifs, ils ne sont pas plus bêtes que vous et nesavent pas encore qui utilise qui ?". Ainsi, les manœu-vres de jouer avec les terroristes, et qui plus à les armercontre le régime légal de Damas, ont été non seulementirréfléchies mais également dangereuses. Les attentatsde Beyrouth, Paris, Bamako, Tunis et l'entrée en lice del'opération planifiée par la Turquie contre le bombar-dier russe dans l'espace aérien syrien sont la preuve quela menace terroriste mondiale s'est extrêmement accrueet vise toutes les régions de la planète. D'autant plusque des combattants de nombreux pays, y compriseuropéens, la France en particulier sont rodés dans lescamps de l'Etat islamique. François Hollande en dépitde ce qui vient de subir la France à travers les attentatsde Paris, le 13 novembre dernier, s'entête encore àdemander solennellement à la Russie de cesser de coo-pérer avec les autorités syriennes, avec l'armée gouver-nementale, avec ceux qui affrontent courageusement leterrorisme et de se tourner vers l'opposition syriennequi ne représente que les intérêts occidentaux dans lepays et la cause de Daech. Le président français dansses multiples errements doute de l'approche honnête etfranche de la Russie dans son engagement contre le ter-rorisme comme si lui n'avait aucune ambition à savoirla tête de Bachar el-Assad. Mais l'essentiel n'est pasplus les ambitions de la Russie ou de l'Iran, mais le faitque la menace terroriste mondiale est devenue intoléra-ble, vérité qu'Hollande feint de l'ignorer et se laisse gui-der par l'échec de sa politique interne à travers laquelleil a échoué depuis les attentats contre Charlie hebdo desécuriser son pays et de se focaliser sur la Syrie avec lesoutien complice de l'Arabie saoudite et du Qatar. Faceà ses contradictions de politique sécuritaire interne etexterne, Hollande, peut-être en reconnaissant ses torts,mais pas tous puisqu'il s'acharne encore contre lerégime légitime de l'Etat syrien, se tourne vers la Russiepour le sauver de ses aventures. Pour les observateurs,Hollande est désormais obligé de faire un choix straté-gique et géopolitique pour sortir de ce pétrin danslequel il a fourvoyé la France et le Parti socialiste. Maiscomme le soupçonne la Russie, il faut faire attention aurégime d'Ankara qui a fait preuve d'irresponsabilité enabattant l'avion militaire russe. D'ailleurs, tous les com-mentaires et les analyses sur cet événement laissententendre avec certitude que la Turquie a montré qu'ellene souhaite pas vraiment se battre contre l'EI. Elle veutmettre un obstacle à un éventuel rapprochement, qui laterrorise, entre la Russie, l'Iran, les Etats-Unis et laFrance. C'est dire que la position d'Ankara représented'abord un danger parce que la Turquie a voulu punirles pays de l'Union européenne de n'avoir pas mis aupas le régime de Bachar el-Assad. Ammar Zitouni

Post scriptumPar B. Chellali

Poutine avait raison

LE MAGHREBLe Quotidien de l’Économie

ATTAQUE CONTRE L'AVION SU-24 RUSSE

un acte prémédité de la Turquie ?

Entre la base aérienne russeHmeymim en Syrie, et le cen-tre de planification au Qatarde la coalition anti-Daesh dirigée par les Etats-Unis (quiinclut la Turquie) il existe uneligne directe d'informationmutuelle fonctionnant 24heu-res/24. Une ligne directe d'in-formation et de coordinationexiste entre la base aériennerusse de Hmeymim et la baseaérienne turque d'Incirlik, d'où opèrent les avions américains bombardant l'EI.

C onformément au pro tocoleconclu il y a un mois entre laRussie et les États-Unis sur l'uti-

lisation de l'espace aérien syrien, laRussie a annoncé quelques heures avanttoute la trajectoire prévue des avions rus-ses de bombardement pour la journée du24 novembre. L'information est arrivée àla fois au centre du Qatar et à la baseaérienne turque d'Incirlik. Donc, laTurquie, comme les Etats-Unis, savaient,quelques heures avant, que l'avion Su-24russe allait agir dans la zone frontalière etsavaient quel objectif était attaqué. Parconséquent, la Russie a raison quand elledit que son avion n'a pas pu entrer dansl'espace aérien de la Turquie et que l'atta-que était préméditée par Ankara. Il a étéétabli que les contrôleurs aériens turcsn'ont pas notifié l'équipage de l'avionrusse d'une violation de l'espace aérienturc, comme l'ont affirmé les autoritésturques, pour la bonne raison que l'es-pace aérien turc n'a pas été violé. Lecapitaine Konstantin Murakhtin, le navi-gateur de l'avion abattu, a déclaré queson avion ne pouvait pas violer l'espaceaérien turc et qu'il n'y avait eu aucuneconversation radio avec les Turcs. Et leF-16 de la Turquie, au lieu de faire un tirde sommation avec le canon de bord, alancé un missile air-air directementcontre l'avion russe, ne lui donnantaucune chance d'en réchapper. Dans cecas, la seule violation de l'espace aérien aété faite par le missile air-air lancé à par-tir du F-16 turc. La violation de l'espaceaérien a été celle de la Syrie, l'avion russeétant tombé à 4,5 km à l'intérieur du ter-ritoire syrien.

LES PILOTES MILITAIRESTURCS : UN SENS

DE L'HONNEUR D’UN NIVEAU DE CELUI DE DAESH ?

Bien que les États-Unis se soient discul-pés en niant toute implication dans l'atta-que contre le bombardier russe, laTurquie n'aurait pas violé les procéduresinternationales, si elle n'avait pas eu lagarantie de Washington qu'il ne lui arri-verait rien. La preuve en est que, aussitôtaprès avoir abattu l'avion russe, les Turcsse sont dépêchés d'aller se cacher der-rière l'OTAN, c'est-à-dire derrière lesÉtats-Unis, qui s'est mise à parlerd'agression commise par la Russie sur leterritoire de la Turquie. Avec le position-nement du croiseur Moskva, équipé demissiles de type AA S-300, près deLattaquié, la situation sur le terrainchange. Les Russes peuvent omettre

(intentionnellement) d'informer lesAméricains et les Turcs sur certains tra-jets de leurs avions, près de la frontièreavec la Turquie. Il reste à voir si laTurquie va agir comme dans le cas duSu-24, ou si un F-15 américain seraenvoyé pour l'interception. Une dessituations où il est considéré qu'un aviona utilisé, sans autorisation, l'espaceaérien d'un État signataire de la conven-tion de Chicago, est l'entrée dans l'espaceaérien de cet État, sans l'autorisation don-née par des organes appropriés (autoritésde l'aviation civile pour les avions civils,Ministère de la Défense pour les avionsmilitaires). Dans ce cas, les moniteurs ausol déterminent la position de l'avion, enessayant de l'identifier et d'établir lesliens radio pour transmettre les informa-tions à l'équipage de l'avion. S'il estimpossible d'établir la liaison radio avecl'avion et qu'il continue à utiliser l'espaceaérien non autorisé d'un Etat ou si l'équi-page ne respecte pas les directives reçuesdes organismes de la circulationaérienne, s'ensuit alors l'interceptionavec des avions militaires. Le but de l'in-terception est l'identification visuelle del'avion utilisant l'espace aérien non auto-risé, pour le diriger et l'escorter en dehorsde l'espace aérien de cet État. Si, aprèsavoir effectué ces étapes, l'avion refusetoujours d'obtempérer, les avions d'inter-ception peuvent faire des tirs de somma-tion contre lui. Le tir de sommation sefait exclusivement avec des armes d'artil-lerie (dans le cas du F-16 turc, avec lecanon de bord M61A1-Vulcan, cal.20mm) pour avertir l'équipage de l'avionutilisant l'espace aérien non autorisé,sans qu'il soit touché. Si après le tir desommation, l'avion persiste et refuse dechanger la direction de vol pour quitterl'espace aérien non autorisé, les intercep-teurs militaires peuvent procéder à destirs de destruction. En bref, les avions quiviolent l'espace aérien d'un État, sontidentifiés visuellement et escortés horssite par des avions de chasse. C'est uni-quement lorsqu'ils présentent un dangerimminent que l'on prend la décision deles abattre. Pendant tout le vol, l'avionrusse a été à au moins 10-20 secondes del'espace aérien de la Turquie, une régionmontagneuse où la frontière est trèssinueuse et qu'il est difficile de repérervisuellement à haute altitude. À partirdes images radar, l'aviation Turquie noteque l'avion Su-24 russe a volé parallèle-

ment à la frontière turco-syrienne; il n'yavait donc aucune intention de pénétra-tion frontale en profondeur dans l'espaceaérien de la Turquie, et, au moment dudécollage des avions de chasse turcsrusse, le Su-24 russe avait déjà largué lesbombes qu'il avait sur les ailes et étaitdésarmé. Dans l'image ci-dessous, laligne rouge est la trajectoire de l'avionSu-24, la ligne grise montre l'évolutionde l'avion intercepteur F-16 C turc. Lafrontière de la Syrie avec la Turquie estde couleur bleue. Comme un ancienpilote la chasse, je peux dire qu'entre lespilotes militaires, quel que soit le pays oules traités, il y a toujours un esprit cheva-leresque, de solidarité et de respectmutuel. Le pilote turc qui a abattu l'avionSu-24 russe est un lâche. Il n'a jamaiseffectué l'identification visuelle del'avion russe et n'a pas fait de tir de som-mation avec le canon de bord. Aprèsavoir manœuvré pour atteindre une alti-tude où son radar avait une portée maxi-male, le pilote turc a encadré l'avionrusse (probable à 60 km de distance) etlancé le missile AIM-120 AMRAAM.Un vrai pilote de chasse n'aurait jamaisabattu un avion non armé, qui ne cherchepas à aller à sa rencontre, mais évolue degauche à droite dans une direction per-pendiculaire à la sienne, et ne représen-tent aucune menace pour la Turquie.Profitant de la faiblesse des autoritéssyriennes, confronté à une guerre civileen Juin 2012, la Turquie a déplacé unila-téralement la frontière syrienne de 8 kmvers le sud, dans le territoire de la Syrie.Le motif invoqué pour cette décision illé-gale a été le besoin d'un espace tamponqui permettra à la Turquie de mieux sedéfendre contre les infiltrations des terro-ristes islamistes opérant en Syrie. La modification de la frontière de laTurquie, non reconnue par l'ONU, a ététacitement acceptée par ses alliés del'OTAN (USA, Espagne, Pays-Bas,Allemagne) qui ont envoyé des batteriesde missiles AA Patriot dans le sud de laTurquie, pour couvrir la zone tampon. Apartir de cette occupation abusive par laTurquie d'une partie du territoire de laSyrie, je me demande si le fait d'abattrel'avion Su-24 russe qui évoluait précisé-ment dans cet espace tampon n'a pas étéune provocation minutieusement plani-fiée par le président Erdogan, afin d'en-gager l'OTAN dans une confrontationmilitaire avec la Russie. R.I.