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En supplément dans ce numéro, la liste des arbres et arbustes disponibles à notre Bourse aux Plantes Ce numéro a été préparé par Bénédicte Charlier avec l’aide de Stéphan Fumière Jean Rommes Pascal Hauteclair Marianne Verboomen HF n°58 Automne 2008 4ème trimestre Conception graphique Béatrice Férire Mise en page Jonathan Degive Dessin de couverture et intérieur Olivier Saive Illustrations P0 (perruches en vol) Oiseaux de nos jardins éd. octopus p46) P1 (dessin jardin hiver) Les aventuriers du jardin sauvage p112 (photo Natagora) P2 (coléo et jardin) CPN Agir pour la nature en ville p38-39 P3-4 (photos Natagora) (dessins fleurs) Mon Herbier, les fleurs des champs éd . Flammarion P5 (dessin jardin) Naturschutz ums haus p3 (des- sin bourdon) V. Goossens (photo Natagora) P 6 (signature) Clipart (photo Jardin Mr Dallemagne Natagora) P7-8 (dessins enfants) Tournesol n° 6 1999 p6 (dessins fleurs) V. Goossens P9 (dessins fusain et bourdaine) la Flore for- estière française p450 et 454 P10 (dessins plantes, fuseau et prêtre) Reconnaître les arbustes éd. de boeck p9 P11 (dessin bourdaine) Reconnaître les arbustes éd. de boeck p18 (dessin au fusain)Les arbustes et leurs secrets (carnets de nature) éd. Milan p24 P12 (dessin fusain) Les arbustes et leurs secrets (carnets de nature) éd. Milan p24 (pots miel) l’abeille (mes premières découvertes) éd. Gallimard jeunesse (dessins balais etc) Reconnaître les arbustes éd. de boeck p18 (papillon citron) CPN A la rencontre des papil- lons pG17 P13 (dessin perruches à collier) Oiseaux de nos jardins éd. octopus p46 P14 (perruches en vol) Oiseaux de nos jardins éd. octopus p46 (perruche alexandre) (photo dortoir) G. Rommes P15 (photo Conure veuve) Mag.(dessin nid com- munautaire) Parrots éd.Pica press (photo A Weiserbs) P. Denève P16 (perruche trou) Oiseaux de nos jardins éd. octopus p46 P17-18 (dessins petits lutins ) L’Ecole de la nature, nos arbres montagnards office national des forets p1-9 Quoi de neuf ? - En janvier, journée nourrissage des oiseaux au jardin - 6 nouveaux jardins naturels modèles à Bruxelles - Près de chez vous, plus de 13 ambassadeurs Nature au Jardin - Invitez la nature au jardin, signez notre charte - Bourse aux plantes sauvages-Automne 2008 Echos du sous-bois - Fusain et bourdaine, les deux font la paire - Bruxelles, capitale européenne des perruches Natuur in’T Kort - Op stap met kinderen Abonnez-vous 1 2 5 6 7 9 13 17 19 Retouvez des informations pratiques et toutes nos activités sur www.natagora.be/natureaujardin Attention, nouveau numéro de compte pour l’abonnement à Herbes Folles (voir dernière page) ...Sommaire

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Page 1: Sommaire - Natagora · arbustes et leurs secrets (carnets de nature) éd. Milan p24 P12 (dessin fusain) Les arbustes et leurs secrets (carnets de nature) éd. Milan p24 (pots miel)

En supplément dans ce numéro, la liste des arbres et arbustes disponibles à notre Bourse aux Plantes

Ce numéro a été préparé par Bénédicte Charlier

avec l’aide deStéphan Fumière

Jean RommesPascal Hauteclair

Marianne Verboomen

HF n°58 Automne 2008 4ème trimestre

Conception graphique Béatrice FérireMise en page Jonathan Degive Dessin de couverture et intérieurOlivier Saive

Illustrations

P0 (perruches en vol) Oiseaux de nos jardins éd. octopus p46)

P1 (dessin jardin hiver) Les aventuriers du jardin sauvage p112 (photo Natagora)

P2 (coléo et jardin) CPN Agir pour la nature en ville p38-39

P3-4 (photos Natagora) (dessins fleurs) Mon Herbier, les fleurs des champs éd . Flammarion

P5 (dessin jardin) Naturschutz ums haus p3 (des-sin bourdon) V. Goossens (photo Natagora)

P 6 (signature) Clipart (photo Jardin Mr Dallemagne Natagora)

P7-8 (dessins enfants) Tournesol n° 6 1999 p6 (dessins fleurs) V. Goossens

P9 (dessins fusain et bourdaine) la Flore for-estière française p450 et 454

P10 (dessins plantes, fuseau et prêtre) Reconnaître les arbustes éd. de boeck p9

P11 (dessin bourdaine) Reconnaître les arbustes éd. de boeck p18 (dessin au fusain)Les arbustes et leurs secrets (carnets de nature) éd. Milan p24

P12 (dessin fusain) Les arbustes et leurs secrets (carnets de nature) éd. Milan p24 (pots miel) l’abeille (mes premières découvertes) éd. Gallimard jeunesse (dessins balais etc) Reconnaître les arbustes éd. de boeck p18 (papillon citron) CPN A la rencontre des papil-lons pG17

P13 (dessin perruches à collier) Oiseaux de nos jardins éd. octopus p46

P14 (perruches en vol) Oiseaux de nos jardins éd. octopus p46 (perruche alexandre) (photo dortoir) G. Rommes

P15 (photo Conure veuve) Mag.(dessin nid com-munautaire) Parrots éd.Pica press (photo A Weiserbs) P. Denève

P16 (perruche trou) Oiseaux de nos jardins éd. octopus p46

P17-18 (dessins petits lutins ) L’Ecole de la nature, nos arbres montagnards office national des forets p1-9

Quoi de neuf ?

- En janvier, journée nourrissage des oiseaux au jardin

- 6 nouveaux jardins naturels modèles à Bruxelles- Près de chez vous, plus de 13 ambassadeurs Nature au Jardin

- Invitez la nature au jardin, signez notre charte- Bourse aux plantes sauvages-Automne 2008

Echos du sous-bois

- Fusain et bourdaine, les deux font la paire - Bruxelles, capitale européenne des perruches

Natuur in’T Kort

- Op stap met kinderen

Abonnez-vous

12

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913

17

19

Retouvez des informations pratiques et toutes nos activités sur www.natagora.be/natureaujardin

Attention, nouveau numéro de compte

pour l’abonnement à Herbes Folles

(voir dernière page)

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N’oubliez pas le 01 février, le grand comptage des oiseaux aux mangeoires (plus d’infos dans le prochain magazine de Natagora)

1HF n°58 Automne 2008

Quoi

de neuf ?

Lorsque l’hiver arrive, de nombreux oiseaux migrent vers des contrées plus accueillantes. Mais dans cette course pour la survie, d’autres espèces choisissent de rester dans nos campagnes et nos jardins, quitte à modifier un peu leurs habitudes en attendant le retour du printemps. Malheureusement, dans un environnement où la pression humaine est de plus en plus forte et où les ressources en nourriture deviennent rares, ces quelques mois d’hiver peuvent leur être fatal. C’est pourquoi Natagora vous invite, durant une journée, à découvrir quelques moyens d’aider les oiseaux à bien passer l’hiver. Vous pourrez participer à des ateliers de construction de mangeoires plateau (que vous pourrez ensuite emporter gratuitement) ou à des ateliers de confection de mélanges de graisse et de graines adaptées pour les mésanges, découvrir les arbres et arbustes qui offrent le plus de baies pour les oiseaux, glaner des conseils sur le nourrissage et encore bien d’autres choses. Entrée gratuite.

Lieu et horaire disponibles bientôt sur www.natureaujardin.be.

Plus d’infos Opération « Nature au Jardin » – Natagora, 02/245.55.00

[email protected] www.natureaujardin.be

Quelques conseils • Nourrissez les oiseaux seulement en hiver et par petites quantités, de préférence le matin et en fin d’après-midi.• Pour éviter la propagation de maladies, nettoyez la mangeoire régulièrement.• Suspendez une boule de graisse ou une pomme de pin garnie de graines contre un tronc d’arbre. Les oiseaux comme les grimpereaux et les sittelles, s’y régaleront.• Les oiseaux sont également très friands de baies. Dans les jardins, les arbres et les arbustesà baies seront à la fois décoratifs et constitueront une réserve de nourriture pour les oiseaux (aubépine, églantier, prunellier, etc.)

En janvierJournée nourrissage des oiseaux au jardin

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2HF n°58 Automne 2008

Quoi

de neuf ?

6 nouveaux jardins naturels modèles à Bruxelles

Depuis 2007, Natagora, la Région de Bruxelles-Capitale et Bruxelles Environnement IBGE ont lancé un nouveau projet d’aide à la réalisation de jardins naturels modèles. Le but est de donner un coup de pouce financier mais aussi logistique à des projets de particuliers, d’écoles ou de communes qui ne demandent bien souvent qu’un accompagnement pour «germer». Ces projets s’inscrivent bien dans la lignée de «Nature au jardin» et respectent les trois principes de base qui , pour nous, sont essentiels : ne plus utiliser de produits chimiques, favoriser au maximum les espèces indigènes, accepter la spontanéité des plantes sauvages qui ne poussent pas toujours où on le désire et qui se sèment toutes seules. Mais un jardin naturel modèle, c’est bien plus encore ! En créant, disséminées dans les 19 communes bruxelloises, des petits oasis accueillantes pour la flore et la faune sauvages, on espère rendre l’idée du jardin sauvage presque «naturelle». C’est aussi un espace qui se veut ouvert au public et qui comporte un objectif pédagogique : montrer à quoi peut ressembler un jardin « Nature admise », la diversité des milieux dont le particulier peut s’inspirer pour favoriser la « biodiversité » au pas de sa porte, redécouvrir la beauté de nos fleurs et arbustes sauvages, montrer le lien entre la flore et les animaux

qui en dépendent, et surtout donner l’envie de faire la même chose chez soi. Dans ces lieux, il sera possible aussi de participer à des journées de gestion pour s’essayer à des techniques particulières comme la fauche, le creusement d’une mare naturelle, la taille douce d’une haie, etc. Ce seront aussi des lieux privilégiés pour découvrir la nature « ordinaire », celle qui nous accompagne au quotidien et que l’on connaît pourtant mal, nos abeilles solitaires, les oiseaux de nos jardins, les plantes des murets, etc.

Voilà un formidable outil qui se met en place pour sensibiliser le public à agir concrètement pour plus de nature en ville. Certains sont déjà accessibles au public, d’autres sont en chantier, nous vous tiendrons au courant dans ces pages de leur évolution et des activités qui y seront prochainement organisées.

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HF n°58 Automne 20083

Jardin naturel modèle du plateau Avijl à Uccle

Ce terrain est situé sur le plateau Avijl à Uccle dans une zone de potager. La commune qui en est propriétaire, le loue à l’école Notre-Dame (Saint-Job) qui s’en sert comme une zone d’initiation à la nature. La gestion est faite par un bénévole (Jean NIELSEN), dans un souci de respect de la spontanéité et d’accueil de la diversité des plantes et des milieux. Label reçu en 2007.

Plusieurs arbres et arbustes indigènes (Tilleul à grandes feuilles, Chênes,Sureau, Aubépine, Saules, Noisetiers, Cornouiller, Eglantier), arbres fruitiers.Plantes spontanées entre les horticoles (Véroniques, Stellaire holostée, Pervenche, Orties)Une mare nouvellement reprofilée et agrandieUne prairie fleurie a pris place (2007) et est parcourue de sentiers. Nombreux nichoirs pour oiseaux et pour insectes, tas de bois, coin compost

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Les lauréats de 2007 en quelques mots

Le jardin est accessible en permanence. Pour une visite personnalisée, contactez Jean Nielsen au 02/375.20.60.Adresse : Plateau Avijl - 1180, Uccle (fléchage depuis le bout de l’avenue Jean Benaets)

Jardin naturel modèle de l’Athénée Royal d’Auderghem

Ce terrain de 150 m2 situé au cœur de l’école, en bordure de la promenade verte, offre aux élèves une variété de milieux naturels différents, permettant de découvrir la nature. Potager, éléments de jardin classique et d’autres plus naturels. Label reçu en 2007.

Deux mares naturelles dont la colonisation végétale et animale est spontanée.Des jeunes plantations d’arbustes indigènes, petit bosquet et haies avec grands arbres pour accueillir les oiseaux (aubépine, noisetier, sorbier, etc.),Coin des aromatiques et des simples.Une prairie de faucheTas de bois, nichoirs pour oiseaux et insectesTrois composts

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••••

Le jardin est accessible les lundis après-midi (hors vacances scolaires) ou sur rendez-vous.Pour une visite personnalisée, prendre contact avec Michèle Devleeschauwer 0478/206.937Adresse : Athénée Royal d’Auderghem, Avenue du Parc de Woluwe, 27 (entrée via la promenade verte)Métro Demey / Hermann-Debroux - Bus 42, arrêt rond-point du Souverain

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4HF n°58 Automne 2008

Et prochainement, trois nouveaux jardins naturels modèles,

sélectionnés en 2008, verront le jour sur les communes

de Bruxelles-Ville, Forest et Watermael-Boitsfort.

Jardin naturel modèle du parc des Trois Fontaines à Forest

D’une superficie de 2,5 hectares, le Parc des Trois Fontaines, propriété de la commune, est situé au sud du site du Bempt à Forest, dans la plaine marécageuse de la Senne. Il s’étend à l’arrière de la Villa des Trois Fontaines (1900). Cet ensemble classé présente une alternance de pelouses, pièces d’eau et massifs boisés côtoyant un couvert à l’allure forestière. On pourra y découvrir plusieurs éléments typiques du jardin sauvage tels qu’une mare naturelle, une haie d’espèces indigènes, un mini sous-bois et ses plantes d’ombre, des nichoirs pour oiseaux et pour insectes, une prairie fleurie, ainsi que des plantes grimpantes indigènes, le tout agrémenté de panneaux didactiques pour une visite libre.

Le site est accessible en permanence. Des visites guidées sont organisées une fois par mois du 1er avril au 31 octobre 2009. La gestion en collaboration avec la commune est assurée par des bénévoles de Natagora (personne de contact Mr Gérald Debroux 02/344.17.31). Pour de plus amples informations, www.forest.irisnet.be Arrêt « Bempt » trams 97 et 82 et bus 50.

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HF n°58 Automne 20085

Quoi

de neuf ?

Vous avez envie de créer un jardin naturel mais vous ne savez pas comment faire ? Vous aimeriez voir à quoi res-

semble un jardin accueillant pour la nature sauvage ? Vous avez envie de partager

l’expérience du «vécu sur le terrain» ou vous êtes tout simplement un passionné du sujet. Les ambassadeurs, des pro-priétaires de jardins labellisés, vous accueillent chez eux et vous conseil-lent dans votre démarche. Un petit descriptif et leurs coordonnées sont disponibles sur notre site internet:www.natureaujardin.be

Le jardin de Martine STAQUET à Woluwe-Saint-PierreLe jardin de Mireille et Pierre LOOZEN à AuderghemLe jardin de Jean-Marie NEYTS à UccleLe jardin de Simone KLAJMAN à UccleLe jardin naturel modèle du plateau Avijl à Uccle (Jean NIELSEN)Le jardin de Yvette LAHAUT-VAN DEN EYNDE à UccleLe jardin de Françoise CARLIER à UccleLe potager biologique de la Commission de l’ Environnement de Bruxelles et Environs (CEBE) à EvereLe jardin naturel et pédagogique de l’ECOLE de CALEVOET à UccleLe jardin naturel et pédagogique de l’ECOLE du CENTRE à UccleLe jardin de Bart HANSSENS à EvereLe jardin de Jean-Marie VANGUESTAINE à Ferrières (Liège)Le jardin de Françoise Van der Haeghe à Uccle

Près de chez vousPlus de 13 ambassadeurs «Nature au Jardin»

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HF n°58 Automne 2008

Invitez la nature dans votre jardin

Quoi

de neuf ?

Signez notre charte et rejoignez les 120 jardins bruxellois labellisés

Natagora souhaite étendre son réseau de jardins «nature admise». Etes-vous prêts à faire de votre jardin, un lieu accueillant pour la vie sauvage et rejoindre le réseau des jardins labellisés ? Tout le monde peut participer, à condition de disposer d’un bout de terrain (en tant que propriétaire ou locataire) et que celui-ci soit situé sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour participer, les personnes sont invitées à rentrer un dossier de candidature avec un petit descriptif du jardin et à signer une charte «Nature au Jardin» confirmant leur engagement dans le projet. Elles s’engagent notamment à ne plus utiliser de produits chimiques, à favoriser les plantes sauvages et à avoir un autre regard sur ces herbes qu’on dit «mauvaises», en leur laissant tout simplement une chance de nous émerveiller.Envie de nous rejoindre ? Pour vous soutenir dans votre démarche d’un jardin plus écologique, Natagora a développé un programme d’activités tout au long de l’année : journée portes ouvertes, visites guidées , publications, Bourse aux plantes d’automne, conférences, etc.

Le programme complet des activités et le dossier de candidature est disponible sur www.natureaujardin.be

ou peut être envoyé par la poste sur simple demande.

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Quoi d

e neuf ?

HF n°58 Automne 2008

20ème Bourse aux Plantes Sauvages

Dimanche 23 novembre 2008 – Forest

Vous avez en tête un projet de mare naturelle, de haie diversifiée et colorée, d’un coin sous-bois ou d’une prairie fleurie mais ne savez pas comment les

réaliser et où vous procurer les plantes sauvages ? Rejoignez-nous !

Toute une équipe à votre service pour vous informer, vous sensibiliser et vous aider à concrétiser votre projet,

sans vous ruiner ! Vous y trouverez, pour l’échange ou la vente

• graines de fleurs sauvages en sachet• plantules et grimpantes en pot• plantes de mares• petits fruitiers pour réaliser une haie gourmande• arbustes et arbres indigènes pour la haie ou le bosquet (racines nues)

Au programme, pour cette 20ème édition vous aurez l’occasion de trouver des informations sur le compostage

(le jardin d’un Maître Composteur sera ouvert en permanence durant la journée),

la nature à Bruxelles ou les autres activités de Natagora.

Cet évènement est organisé par Natagora, avec l’aide de la Région de Bruxelles-Capitale et en collaboration avec Bruxelles Environnement, Biloba

asbl, Inter-Environnement Bruxelles, les Maîtres Composteurs et la Commune de Forest.

Place Saint-Denis à Forest de 10 h à 15 h

Bus 50, 54, Tram 82, 97 (arrêt Saint-Denis).

Entrée et activités gratuites. Parking possible à l’Abbaye de Forest

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Comment ça marche ?

Vous avez la possibilité de donner ou d’échanger ce que vous apporterez comme plantes sauvages ou d’en acheter à des prix très démocratiques. Notre équipe est aussi disponible pour répondre à vos questions tout en prodiguant conseils et documents gratuits.

Quelques conseils

Visez la diversité plutôt que la quantité. Ne prenez pas de plantes ou d’arbustes trop grands, ils supporteront moins bien d’être déterrés et c’est moins pratique à transporter. Pour les plantules et les arbustes, un petit pot avec un peu de terre ou un sac en plastique fermé hermétiquement suffira. Veillez à bien garder les racines humides (mais pas détrempées !). Si vous avez une mare, prélevez deux ou trois individus des espèces indigènes qui sont devenues trop prolifiques. Plantes des berges mais aussi oxygénantes et flottantes de pleine eau trouvent toujours acquéreur. Apportez-les dans un petit bac avec de l’eau.

PAS de commande possible cette année !

Pourquoi ? Le nombre de commandes n’a cessé de diminuer et ce service offert aux abonnés d’Herbes Folles nous demandait énormément de temps et d’énergie. Un petit conseil : si vous êtes intéressés par les

arbustes, passez plutôt le matin. Le choix en espèces reste le même que l’année passée (voir tableau). Nous

essayerons dans la mesure du possible d’assurer un stock suffisant, ce qui nous permettra de vous offrir des prix tout aussi compétitifs . Merci pour votre compréhension.

HF n°58 Automne 20088

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HF n°58 Automne 20089

Echo

s du sous-bois

FUSAIN ET BOURDAINE les deux font la paire

Marianne Verboomen

Où les trouve-t-on ?

Le fusain d’Europe, Euonymus europaeus, n’est pas une espèce commune partout en Belgique, il est considéré comme

«assez rare» dans le district brabançon. Sa préférence va aux sols riches et plutôt calcarifères, ni trop secs, ni trop humides. La bourdaine, Frangula alnus, par contre, est «assez commune» en Brabant et présente presque partout dans notre pays, sur des sols moyennement acides et calcarifères, sans être exigeante au niveau de l’eau. Il faut cependant préciser qu’un arbre ou un arbuste planté dans un jardin s’adapte en général, même

si le sol n’est pas de ceux dans lesquels on l’observe habituellement. Fusain et bourdaine, qui sont considérés comme des arbrisseaux ou des arbustes car ils atteignent au maximum 6 m de haut, sont des espèces héliophiles (qui aiment le soleil) et se rencontrent à l’état naturel dans les bois clairs, les lisières, les clairières, les bords de chemins et les haies. A noter que la bourdaine, importée en Amérique du Nord à la fin des années 1800 comme plante ornementale est devenue, là-bas, une plante invasive formant des massifs denses qui empêchent la flore indigène de se développer.

Bois carré ou… bonnet de prêtre

Le fusain d’Europe est le seul représentant indigène de la famille des Célastracées, mais d’autres espèces sont plantées dans les parcs et

Fusain

Bourdaine

Moins connus que le noisetier, le charme ou l’aubépine, avec des fleurs tout à fait insignifiantes, que peuvent apporter le fusain et la bourdaine à votre jardin ou à votre haie ? Ils ont tout deux des trésors cachés : les feuilles et les fleurs sont source de nourriture pour de nombreux insectes, les fruits sont recherchés par les oiseaux, ils se parent en automne de couleurs inattendues et peuvent même en bonus nous fournir un petit bout de crayon, de la poudre ou un remède miracle.

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jardins, comme le fusain du Japon. Il existe bien sûr des cultivars de toutes sortes. S’il est tout à fait reconnaissable lorsqu’il porte des fruits, d’autres détails cependant peuvent nous aider à identifier le fusain. Par exemple, ses rameaux de plus de 2 ans, de couleur verte, sont munis de 2 à 4 côtes longitudinales liégeuses. Voilà pourquoi on l’appelle parfois “bois carré” ! Les feuilles sont caduques, opposées, entières, lancéolées et finement dentées. Les fleurs qui apparaissent en avril-juin ne sont pas spectaculaires, d’un centimètre de diamètre avec 4 pétales blanc verdâtre, groupées par 3, 4 ou 5. De plus, leur odeur n’est pas spécialement agréable.Les fruits sont plus spectaculaires. De forme globuleuse (1,5 cm de diamètre), la capsule à 4 lobes est d’abord rosâtre puis, à l’automne, la couleur devient plus prononcée, d’un rose vif, et le fruit s’ouvre et laisse apparaître dans chacune des quatre loges un petit sac charnu orange qui contient une graine. C’est la forme

caractéristique du fruit qui valut au fusain ce très imagé surnom de “bonnet de prêtre” ou “bonnet d’évêque”. S’ils sont attirants, ces fruits ne sont cependant pas comestibles, provoquant des troubles digestifs. Certains oiseaux cependant, comme les merles, les consomment. Serait-ce le danger que représentent les fruits et autres parties de cet arbrisseau qui lui donna le nom de la mère des furies, déesses des enfers, Evonyme ? Les fruits réduits en poudre et formant ainsi ce que l’on nommait “la poudre de capucins”, servaient paraît-il à tuer les poux et leurs oeufs. Le nom de fusain vient d’une des utilisations du bois de cet arbuste, dont on faisait des fuseaux, instrument pour filer la laine. C’est en effet un bois dense et dur. Lorsqu’on le carbonise en vase clos, son charbon est léger et homogène et on l’utilise pour le dessin ... au fusain. Son charbon de bois fut aussi utilisé comme constituant de poudre à canon.

Plante-hôte recherchée

Chaque année, au printemps, lorsque le fusain de mon jardin se pare de ses nouvelles feuilles, certaines de celles-ci prennent rapidement un aspect maladif. En y regardant de plus près, ce sont des pucerons qui sont responsables de la crispation des feuilles, crispations qui ménagent ainsi des abris pour leurs colonies. Ensuite, les pucerons noirs de la fève, comme ils se nomment, vont migrer sur différentes plantes herbacées dont la fève et la capucine. Alors qu’il

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subit les attaques des pucerons, mon fusain fait chaque année face à un autre envahisseur qui le garnit de toiles de soie et grignote ses feuilles. Ce sont les chenilles d’un papillon de nuit, le grand hyponomeute (Yponomeuta) du fusain. Les papillons apparaissent en été et les oeufs sont pondus sur les petites branches. Les petites chenilles blanches ornées de 4 rangées de points noirs tissent des toiles collectives à l’extrémité des rameaux et se nourrissent des feuilles. C’est en juillet que les papillons, (blancs à points noirs) apparaissent, émergeant de cocon de soie blanche. Mais si les chenilles ne passent pas inaperçues, les papillons par contre sont très discrets. D’autres petites bêtes, acariens, cochenilles, chenilles, coléoptères se nourrissent aussi aux dépens du fusain.

Bois puant

La famille des Rhamnacées, compte en Belgique 2 espèces différentes, la bourdaine, Frangula alnus (anciennement Rhamnus frangula) et le nerprun purgatif, Rhamnus cathartica, rare en Brabant. Pour les distinguer, sachons que seul le nerprun possède des épines, que ses feuilles sont dentées alors que celles de la bourdaine sont entières et que les fleurs du nerprun sont unisexuées et celles de la bourdaine hermaphrodites. Frangula, le nom de genre de la bourdaine, viendrait du latin frangere, rompre, car son bois

est cassant. Pour examiner les fleurs, il faut une loupe ou de très bons yeux, car elles sont minuscules. Les 5 sépales et les 5 pétales, plus petits, sont d’un blanc verdâtre et entourent les 5 étamines et le style. Si elles ne sont pas esthétiquement attractives pour nous, les fleurs de la bourdaine exercent un attrait certain sur les butineurs. Par temps ensoleillé, la bourdaine de mon jardin est vrombissante de centaines de mouches, syrphes, guêpes sociales et solitaires, abeilles domestiques et autres hyménoptères en tous genres. Il

HF n°58 Automne 200811

Bourdaine

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parait que le miel de bourdaine, produit dans certaines régions de France, est un miel aux qualités très particulières, très peu acide. Il améliore le transit intestinal et soulage les gastrites. La floraison s’étale sur une longue période et des fleurs sont encore présentes en septembre. Pendant plusieurs mois, l’arbuste porte donc en même temps des fleurs et des fruits à tous les stades. Ce sont de petites drupes globuleuses (6 mm de diamètre) d’abord vertes, puis rouges et enfin noires à maturité, contenant 2 à 3 noyaux. Mais comme les fruits du fusain, ils ne sont pas comestibles et même toxiques pour l’homme. Les oiseaux par contre peuvent s’en nourrir. La bourdaine et le nerprun sont les plantes hôtes des chenilles du citron. Ce beau papillon, -le mâle est jaune citron-, passe l’hiver caché dans un feuillage persistant, du lierre par exemple, et pond ses oeufs sur le jeune feuillage de la plante hôte. Un autre papillon, beaucoup plus discret, le petit papillon de nuit

Bucculatrix frangutella, pond également ses oeufs sur

ces deux espèces. Les chenilles sont d’abord mineuses puis se développent sous les feuilles en s’en nourrissant.

Usages multiples

La bourdaine est une plante médicinale encore utilisée de nos jours. L’écorce contient des principes actifs purgatifs et laxatifs très efficaces. Mais elle doit être séchée avant d’être utilisée en infusion car, fraîche, elle est exagérément active et provoque des vomissements. La bourdaine était appelée, dans certaines régions, rhubarbe du paysan. Cela s’explique lorsque l’on sait que la racine de la rhubarbe officinale était utilisée comme purgatif. Comme celui du fusain, son charbon de bois était utilisé dans la poudre à fusil. Vers 1860, on utilisait cette poudre à faible vitesse de déflagration dans les carrières de pierres ornementales pour fournir de gros blocs non fracturés.

La plantation de ces deux arbustes peut donc se faire dans les jardins, même avec peu d’espace, isolé ou dans la haie, car tout deux supportent bien la taille et le recépage. En automne, les feuilles de la bourdaine peuvent prendre de très beaux coloris rouges et les fruits du fusain sont à ce moment très vifs.

Bibliographiehttp://nature.jardin.free.fr/cadre4b.htmlhttp://nature.jardin.free.fr/1105/rhamnus_frangula.htmlhttp://www.inra.fr/opie-insectes/pdf/i124coutin.pdf http://isaisons.free.fr/fusain.htm

Citron

HF n°58 Automne 200812

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HF n°58 Automne 200813

Echo

s du sous -bois

Bruxelles, capitale européenne des perruches

Jean Rommes

Parmi les oiseaux exotiques qui ont fait souche dans nos régions figurent de nombreuses espèces de canards et d’oies introduites pour agrémenter les plans d’eau. Pour se reproduire, certaines d’entre elles (canard mandarin, ouette d’Egypte) peuvent même utiliser de grandes cavités dans les arbres mais, à Bruxelles, celles-ci sont particulièrement recherchées par des représentantes d’une famille typiquement tropicale : les Psittacidés. Si la capitale européenne est devenue depuis une trentaine d’années un bastion pour des perruches, l’introduction de ces oiseaux sur notre continent remonte à bien des siècles…

Des Indiennes aux plumes émeraude

La « conquête de l’Est » entreprise par Alexandre le Grand en 334 avant notre ère au détriment de l’empire perse aurait permis aux Grecs de ramener des Indes deux espèces de perruches auxquelles le nom du roi macédonien est resté longtemps attaché. Si la plus petite est connue actuellement sous le nom de perruche à collier, sa grande cousine est toujours appelée perruche alexandre (en néerlandais: «grote alexanderparkiet» = grande perruche alexandre). Ces deux espèces sont très semblables au point de pouvoir former des hybrides. Elles possèdent un plumage vert vif avec les rémiges* vert foncé, une longue queue et un bec rouge. Le mâle se distingue de la femelle par le menton noir et un fin collier noir légèrement souligné de rose sur les côtés du cou. Outre la taille, la perruche alexandre peut être identifiée par la couleur bordeaux des épaulettes. Mais le meilleur critère est constitué par ses cris puissants, aux sonorités dures et graves

Perruches à collier

MALEBec rouge

Bec brun

Sans collier

JEUNEFEMELLE

* = plumes des ailes

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Si les ornithologues s’émerveillaient à l’époque de ces rassemblements de plusieurs dizaines d’oiseaux, comment qualifier les dortoirs actuels ? A partir du Heysel, le dortoir s’est déplacé à Sterrebeek, puis à proximité du siège de l’OTAN (Evere) jusqu’en 2002, pour finalement s’installer à l’intérieur de son enceinte. En 1998, il rassemblait plus de 2.000 exemplaires et pas moins de 5.300 en 2002. Depuis 2004, le dortoir s’est scindé et le parc Élisabeth à Koekelberg, déjà utilisé comme pré-dortoir, sert désormais de principal refuge nocturne pour les perruches.Les comptages simultanés réalisés au cours de l’été 2007 ont permis d’évaluer la population drainée par les deux dortoirs à plus de 8.000 individus, témoignant sans équivoque de l’expansion des populations des perruches en régions flamande et wallonne.

Un dortoir aussi pour les grandes

En 1998, le recensement effectué au dortoir d’Evere permit l’observation d’individus dont la taille, moitié plus grande que les perruches à collier, ne laissaient aucun doute sur leur détermination : des perruches alexandre !

Un essaimage volontaire

Un vaste saut dans le temps nous propulse en 1958 lors de l’Exposition universelle de Bruxelles. Au pied de l’Atomium, la marque Meli dispose de son propre pavillon où elle présente le processus de fabrication du miel. Après la clôture de l’événement international, elle reçoit l’autorisation de réaliser un parc d’attractions qui, jusqu’à sa fermeture en 1987, comprend aussi une volière où prospéraient des perruches à collier, oiseaux de cage aussi prisés que leurs lointaines parentes d’origine australienne, les perruches ondulées. Dès 1974, les gestionnaires du parc, convaincus de contribuer à l’enrichissement de l’avifaune bruxelloise, procèdent à un premier lâcher de quelques dizaines d’individus.

A la conquête du royaume

Présente à l’état sauvage aussi bien en Afrique qu’en Asie, la perruche à collier occupe des milieux très variés et supporte des climats très différents : elle n’a donc pas de difficultés à s’adapter à la météo et aux parcs bruxellois. Si le premier atlas des oiseaux nicheurs de Bruxelles (1989-1991) estimait sa population entre 120 et 300 couples, le second atlas, réalisé au début des années 2000, témoigne d’une forte progression avec un effectif tournant autour de 800 couples.Mais ce sont le repérage et le suivi des dortoirs qui allaient livrer les chiffres les plus étonnants. Pour bénéficier durant leur repos nocturne d’une plus grande sécurité, les perruches ont en effet l’habitude de se regrouper à l’approche du coucher du soleil. Déjà les premières perruches relâchées témoignaient de ce comportement en voulant réintégrer le soir leurs volières !

Dortoir au parc Elisabeth

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L’année suivante, 6 couples reproducteurs étaient découverts à Jette, dans les zones boisées du Parc Roi Baudouin: une nouvelle espè-ce pour l’atlas des oiseaux nicheurs de Bruxelles qui estime leur population à une quarantaine de couples. Cette petite population bruxelloise semble être une des rares connues en Europe.

Une cousine venue du Sud

Tandis que les populations «historiques» de perruches à collier du nord de Bruxelles s’adaptaient progressivement à leur nouveau territoire et préparaient leur dispersion tous azimuts, une autre espèce faisait son apparition à Uccle. De taille légèrement inférieure (33 cm au lieu de 40 cm), la « perriche » jeune-veuve ou conure veuve présente également un plumage à dominante verte mais la poitrine, la gorge, le front et les joues sont gris cendré et les rémiges primaires bleu métallique. Il n’y a pas de

dimorphisme sexuel. Cette espèce d’origine sud-américaine possède un mode de reproduction unique. Délaissant les trous d’arbres recherchés par la majorité des

Psittacidés, elle construit des nids communautaires fait de brindilles et de

branches où chaque couple occupe une logette. Cette construction, positionnée naturellement dans un arbre, peut reposer en milieu urbain sur d’autres supports (pylônes, conduites d’aération et même… grue de chantier active !). Longtemps sujets à des fluctuations, les effectifs actuels sont estimés à 125 à 250 couples. En 2007, 9 sites de nidification ont été recensés comprenant un total de 55 nids. Cette population est la seule connue en Belgique et représente une des implantations les plus septentrionales au monde.

Un observatoire bruxellois des perruches

L’incroyable essor des rassemblements nocturnes de perruches à collier et alexandre est suivi par Anne Weiserbs (Aves-Natagora), épaulée par une dynamique équipe de bénévoles, dans le cadre d’un programme de surveillance de l’état de l’environnement bruxellois, initié par l’IBGE, actuellement Bruxelles Environnement.Parmi les causes d’une telle « success-story », Anne énumère « l’offre importante de sites de nidification, la diversité des sources de nourriture dont les mangeoires, la rareté des hivers rudes depuis près de vingt ans ainsi que, sans doute, une assez faible prédation. »Par rapport aux risques actuels de compétition avec les espèces indigènes,

Conure veuve Nid communautaire

Anne Weiserbs

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la biologiste est plutôt rassurante: «En cas de compétition effective pour une cavité, les observations montrent que la perruche est souvent dominante. Sa grande taille et l’occupation des trous dans les arbres

dès l’hiver constituent des avantages certains.

Toutefois, l’offre actuelle en cavités est énorme vu l’âge avancé des peuplements dans la majorité des parcs bruxellois et la capacité

des perruches à agrandir la moindre amorce dans le bois.

Les points d’écoute indiquent d’ailleurs une bonne santé

des populations régionales de cavernicoles indigènes. S’il n’y a donc pas d’impact majeur de nos jours, il est important de continuer à suivre l’évolution de l’avifaune et aussi de veiller à ne pas réduire brutalement l’offre en arbres adéquats.»

Des oiseaux de cage recherchés

Le succès des perruches bruxelloises ne doit pas faire oublier le sort peu enviable de quantité d’autres espèces voisines. Recherchés comme oiseaux de volière pour leurs magnifiques coloris et l’aptitude de certaines espèces à imiter la voix humaine, les Psittacidés font l’objet d’un commerce qui n’a pas cessé de se développer. Ce trafic international, conjugué à la destruction des forêts tropicales, a progressivement entraîné la raréfaction de nombreuses espèces à tel point que, de nos jours, sur les 330 espèces recensées, 71 sont menacées de disparition. Pour 10 autres espèces, il est déjà trop tard : elles n’existent plus qu’à l’état de spécimens naturalisés dans des musées.

A la conquête du monde

Dans son Histoire Naturelle des Oiseaux (1770-1783), Buffon signalait déjà que les vaisseaux négriers qui partaient du Sénégal ou de Guinée, emportaient aussi quantité de perruches « à collier couleur de rose » dans les Antilles (Saint-Domingue, Martinique, Guadeloupe). Ces introductions ont connu un développement considérable, particulièrement à l’époque contemporaine : de 1980 à 1992, on estime à plus de 200.000 le nombre de perruches à collier exportées légalement dans le monde:En dehors de son aire naturelle de répartition, la perruche à collier niche à présent dans près de 40 pays, aussi éloignés que l’Arabie saoudite, l’Algérie, Singapour, le Venezuela et l’Afrique du Sud. En Europe occidentale, une dizaine de pays ont été répertoriés à ce jour.Son introduction sur l’île Maurice, dans l’Océan indien, l’a fait entrer en concurrence avec la perruche locale et a contribué à la raréfaction de cette espèce endémique, déjà menacée suite au remplacement des forêts naturelles par des forêts gérées, et par la prédation de singes originaires d’Asie du Sud-Est. Un programme de reproduction en captivité s’est avéré indispensable pour éviter la disparition de cette espèce considérée comme l’une des plus rares au monde.

La saga des perruches continue !Votre aide est la bienvenue que ce soit

pour signaler de nouveaux dortoirs, participer aux comptages estivaux ou

rechercher de nouveaux nids de perriches jeunes-veuves.

Contact Anne Weiserbs ([email protected]). Bibliographie Lasagadesperruchesbruxelloises: www.natagora.be/26

HF n°58 Automne 200816

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HF n°58 Automne 200817

Op stap met kinderen Yves Sterckx Biloba vzw

Ja, het weer zit mee, je krijgt lentekrie-bels en het zou leuk zijn om je trekkerss-choenen of laarzen aan te trekken en een frisse neus buiten te steken. “Nemen we de kinderen mee, schat, of rijden we een ommetje naar oma?”Een niet zo onschuldige vraag natuurlijk. Verleden week nog heb je het geprobeerd. Robbe wou niet uit de auto en Fiene had honger, dorst, pijn aan de rechterteen, moest nodig naar het WC… na amper een kwartier lopen.Op stap met jonge kinderen is niet altijd zo eenvoudig als het lijkt. Hier volgen en-kele eenvoudige tips om een leuke zon-dagsuitstap niet te laten uitlopen op een sisser.

Eerst en vooral de afstand tussen je woonplaats en de uitverkoren wandelplek. Als je een uur of meer moet rijden om op je bestemming te geraken, loop je de kans dat de kinderen het al gehad hebben. Of ze vervelen zich, of ze vallen in slaap… Je

kan dan nog de beste bedoe-lingen hebben, als je één-

maal ter plekke aankomt, dan moet je het kind

wakker maken of aan de gang kri-jgen. Een kind leeft in het he-den en heeft moeite om

zich in de toekomst te projecteren. “Je zal zien, ginder zijn eenden en er is ook water en we kunnen de sprinkhanen beki-jken…” Dikwijls verloren moeite. Kies het traject dus zo kort mogelijk!En dan heb je natuurlijk de afstand en de duur van de wandeling. Met jonge kinde-ren heb ik persoonlijk nooit meer dan een drietal km gewandeld. Waarom zo’n korte afstand? Je moet weten dat kinderen ge-boeid kunnen zijn door heel kleine dingen die zich rondom hen afspelen. Terwijl vo-lwassenen oog hebben voor een prachtig landschap, een biotoop… gaan kinderen helemaal voor een lieveheersbeestje dat voor hen neerstrijkt, voor een takje, een steen… En dan moet je ook die kleine beentjes niet vergeten. Een kind wordt vlug moe en moet af en toe gestimuleerd worden om verder te lopen.

Ha, stimuleren, het woord is gevallen! Om met kinderen op stap te gaan, moet je even zelf de wereld bekijken vanuit het standpunt van het kind. Trek de aandacht op interessante dingen langs de weg: een vogel die je hoort, een loopkever op de berm, een leuke plant… Plaatsen waar grote dieren rondlopen, daar kan je op zoek gaan naar eventuele sporen zoals bv keutels. Dit is allemaal bagage die de kinderen later zélf gaan gebruiken tijdens wandelingen wanneer ze wat ouder zijn.

Natuur in’T kort

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HF n°58 Automne 200818

Aan een wandeling geef je best ook een ‘gezellig’ tintje. Wanneer het weer het toelaat, kan je in de natuur gaan picknicken. Dat zorgt altijd wel voor een leuke invals-hoek voor de kinderen. Neem ook een loepepotje mee om beestjes van dichtbij te bekijken. Altijd héél boeiend. Ook een verhaal dat je vertelt tijdens de wandeling slaat meestal erg aan.Als het weer niet meevalt, neem je best reservekleding mee. Niets is zo ongezellig als met een klets-natte broek of een natte trui ron-dlopen. Kinderen zijn heel gevoelig voor de kou. Al van in het begin van de wandeling heb je dan voor aangepast schoeisel en warme kle-dij gezorgd. Maar wanneer die nat zijn… nou, dan heb je reservespul liggen.

Nu krijg je misschien de indruk dat je enkel met kinderen op stap kan gaan mét een kist materiaal, een dikke verhalenbundel, een koelkast met etenswaren, wetenschappeli-jke kennis uit je cursus natuurgids, de helft van de garderobe… Zeker niet! Tenslotte is het belangrijkste nog altijd om er 100% te zijn met je kind. De bedoeling is om een tof moment samen te beleven en niet om een educatieve wandeling te begeleiden. Probeer dit dus als enige doelstelling te hebben. Dat natuurreservaat dat je absoluut wou zien, dat kan je best later nog even komen verkennen.

Have fun !

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La rédaction

HF n°58 Automne 200819

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