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Étude n° 71 - Avril 2012 PANORAMA DE L'HORTICULTURE DANS LE VAR Le département du Var est le premier bassin de production horticole en France. L'horticul- ture, seconde orientation agri- cole départementale, a un poids considérable dans l'éco- nomie agricole varoise. Néanmoins, comme de nom- breuses autres filières agri- coles aujourd'hui, la filière horticole se cherche un se- cond souffle. Le nombre d'ex- ploitations se réduit et la population agricole vieillit. Le Var dispose pourtant de nom- breux atouts et a les res- sources nécessaires pour redynamiser cette filière : des professionnels engagés, une offre de formations consé- quente, des exploitations de dimension économique im- portante, des marchés de proximité... Face à une concurrence nationale et in- ternationale de plus en plus âpre, notamment sur le mar- ché des fleurs coupées, l'horti- culture varoise a de nombreux défis à relever et doit parvenir à faire reconnaître la qualité de ses productions, pour les valoriser au mieux. Le Var est le premier département fran- çais en terme de superficie horticole de- vant la Gironde et les Landes. C'est aussi le département qui compte le plus grand nombre d'exploitations pratiquant l'horti- culture, devant les Alpes-Maritimes et le Maine-et-Loire. En effet, une exploitation horticole sur dix en France métropoli- taine, se situe dans le Var. Celui-ci concentre 50 % des exploitations horti- coles, 68 % des surfaces en horticulture et 57 % des serres horticoles de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ce bassin de production se caractérise par des volumes en forte croissance ces dernières années, une marque reconnue (Hortisud), un réseau d’acteurs structuré ainsi que par la présence du premier mar- ché français de vente en gros de fleurs coupées, organisé par des producteurs : la Société d'Intérêt Collectif Agricole du Marché aux Fleurs (SICA MAF). Néanmoins, aussi im- portant soit-il, ce bas- sin connaît quelques incertitudes quant à son avenir : population d’horticulteurs vieillis- sante, baisse des vo- lumes hivernaux (notamment en rose, produit stratégique), baisse globale du chif- fre d'affaire de la SICA, augmentation des charges énergé- tiques... A l'échelle du départe- ment, ces incertitudes se traduisent par des disparitions consé- quentes d'exploita- www.agreste.agriculture.gouv.fr En région Provence-Alpes-Côte d’Azur tions horticoles : - 30 % en dix ans. En 2010, 600 exploitations pratiquent l’hor- ticulture, soit 11 % des exploitations agri- coles du département. Elles étaient 860 en 2000. 94 % sont des exploitations hor- ticoles spécialisées, c'est-à-dire des ex- ploitations dont plus des deux tiers de la « Production Brute Standard »* sont issus de l'horticulture. Les autres exploita- tions pratiquant l'horticulture sont pour 4 % des exploitations de "polyculture éle- vage" et pour 2 % des exploitations viti- coles ou arboricoles. Les 570 exploitations qui sont spécialisées en horticulture en 2010 (830 en 2000) couvrent 96 % des surfaces horticoles du département. Cette étude s'intéresse à ces exploitations, éléments moteurs de l'activité de la filière. LE VAR, PREMIER BASSIN HORTICOLE FRANÇAIS * Voir encadré en fin de publication

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Étude n° 71 - Avril 2012

PANORAMA DE L'HORTICULTURE

DANS LE VAR

Le département du Var est lepremier bassin de productionhorticole en France. L'horticul-ture, seconde orientation agri-cole départementale, a unpoids considérable dans l'éco-nomie agricole varoise. Néanmoins, comme de nom-breuses autres filières agri-coles aujourd'hui, la filièrehorticole se cherche un se-cond souffle. Le nombre d'ex-ploitations se réduit et lapopulation agricole vieillit. LeVar dispose pourtant de nom-breux atouts et a les res-sources nécessaires pourredynamiser cette filière : desprofessionnels engagés, uneoffre de formations consé-quente, des exploitations dedimension économique im-portante, des marchés deproximité... Face à uneconcurrence nationale et in-ternationale de plus en plusâpre, notamment sur le mar-ché des fleurs coupées, l'horti-culture varoise a de nombreuxdéfis à relever et doit parvenirà faire reconnaître la qualitéde ses productions, pour lesvaloriser au mieux.

Le Var est le premier département fran-çais en terme de superficie horticole de-vant la Gironde et les Landes. C'est aussile département qui compte le plus grandnombre d'exploitations pratiquant l'horti-culture, devant les Alpes-Maritimes et leMaine-et-Loire. En effet, une exploitationhorticole sur dix en France métropoli-taine, se situe dans le Var. Celui-ciconcentre 50 % des exploitations horti-coles, 68 % des surfaces en horticultureet 57 % des serres horticoles de la régionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Ce bassin de production se caractérisepar des volumes en forte croissance cesdernières années, une marque reconnue(Hortisud), un réseau d’acteurs structuréainsi que par la présence du premier mar-ché français de vente en gros de fleurscoupées, organisé par des producteurs :la Société d'Intérêt Collectif Agricole duMarché aux Fleurs(SICA MAF).

Néanmoins, aussi im-portant soit-il, ce bas-sin connaît quelquesincertitudes quant àson avenir : populationd’horticulteurs vieillis-sante, baisse des vo-lumes hivernaux(notamment en rose,produit stratégique),baisse globale du chif-fre d'affaire de la SICA,augmentation descharges énergé-tiques...

A l'échelle du départe-ment, ces incertitudesse traduisent par desdisparitions consé-quentes d'exploita-

www.agreste.agriculture.gouv.fr�En région�Provence-Alpes-Côte d’Azur

tions horticoles : - 30 % en dix ans. En2010, 600 exploitations pratiquent l’hor-ticulture, soit 11 % des exploitations agri-coles du département. Elles étaient 860en 2000. 94 % sont des exploitations hor-ticoles spécialisées, c'est-à-dire des ex-ploitations dont plus des deux tiers de la« Production Brute Standard »* sontissus de l'horticulture. Les autres exploita-tions pratiquant l'horticulture sont pour4 % des exploitations de "polyculture éle-vage" et pour 2 % des exploitations viti-coles ou arboricoles.

Les 570 exploitations qui sont spécialiséesen horticulture en 2010 (830 en 2000)couvrent 96 % des surfaces horticoles dudépartement. Cette étude s'intéresse àces exploitations, éléments moteurs del'activité de la filière.

LE VAR, PREMIER BASSIN HORTICOLE FRANÇAIS

* Voir encadré en fin de publication

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dire ayant unecapacité productivesupérieure à 25 000 €(ce qui correspond àenviron 60 ares defleurs sous serre). Unesur deux est même unegrande exploitation,ayant une capacitéproductive supérieureà 100 000 € (environ90 ares de fleurs sousserre).

Entre 2000 et 2010,un tiers des exploitations moyennes etgrandes ont disparu. Néanmoins, laprofessionnalisation de la filière horticolereste bien supérieure à la moyenne du

Les exploitations horticoles du Var utili-sent une superficie agricole totale de1 160 ha, moins de 2 % de la SuperficieAgricole Utilisée (SAU) du département.Cette superficie est majoritairement si-tuée dans les grandes exploitations, quiconcentrent à elles seules 940 ha, soit81 % du total. A l'opposé, les trente pe-tites exploitations horticoles ne regrou-pent qu'un pour cent de la SAU. Cettesurface agricole utilisée par les exploita-tions horticoles baisse de 29 % en dix ans,ce qui est considérable au regard de laréduction moyenne de SAU en Francemétropolitaine (- 3 %). L'évolution del'agriculture dans le département se dé-roule en effet sur un fond de probléma-tiques foncières fortes : spéculation sur lefoncier agricole avec des prix pouvant dé-

Le potentiel de production de la filièrehorticole est de 120 millions d'euros, 29 %du potentiel de production agricoledépartemental. Ce potentiel illustre laplace prépondérante de l'horticulture dansle Var. Il recule néanmoins de 17 %,consécutivement à la diminution dunombre d'exploitations, et l'écart se creuseavec la viticulture, première orientationagricole du département.

Ce recul est d'autant plus marqué que lesexploitations horticoles sont quasimenttoutes de dimension importante : de cefait, lorsque l'une d'entre elles disparaît, lepotentiel de production de l'orientation estfortement impacté. En 2010 en effet, 94 %des exploitations horticoles sont dedimensions moyenne ou grande, c'est-à-

passer les 10 €/m2 et compromettantl’installation d’agriculteurs, mitage desparcelles agricoles réduisant les surfacesexploitables en dessous des Surfaces Mi-nimum d’Installation, disponibilités fon-cières réduites du fait de la rareté desterres proposées à la location (la part deSAU en fermage des exploitations horti-coles est de 36 %, mais elle est nulle dansles petites exploitations), friches spécula-tives caractéristiques des zones périur-baines en attente de changement devocation des sols...

Néanmoins, la part de l'horticulture dansla SAU des exploitations horticoles s'estconsidérablement renforcée : de 57 % en2000, elle est passée à 72 % aujourd'hui.La surface horticole des exploitations

département qui totalise, toutes filièresconfondues, 49 % d'exploitationsmoyennes et grandes.

étant en recul de 10 % sur la même pé-riode, ce renforcement est en fait dû audéclin du verger fruitier de ces exploita-tions, qui perd les trois quarts de sa sur-face, ainsi que de la vigne, qui perd prèsdes deux tiers de sa surface.

Les trois quarts de la superficie agricoleutilisée par les exploitations horticolessont irrigables en 2010, principalementpar aspersion (480 ha) et micro-irrigation(360 ha). Les parts respectives de cesdeux modes d'irrigation tendent à se rap-procher car l'aspersion, prépondérante en2000, a fortement reculé (- 29 %) du faitde la disparition des vergers qui en sontgourmands, tandis que la micro-irrigationn'a perdu que 14 % de ses surfaces.

Au sein d'exploitations horticoles de plusen plus spécialisées, la surface occupéepar les fleurs est de 830 ha en 2010,10 % de moins qu'il y a dix ans. Ce reculcache des évolutions contrastées : le pleinair voit ses surfaces augmenter de 2 %pour atteindre les 580 ha (10 ha de plusen dix ans) tandis que, dans le mêmetemps, les surfaces sous serre reculent de29 % pour atteindre les 260 ha. Avec 100ha en moins en dix ans, les serres n'occu-pent plus que 31 % de la superficie horti-cole des exploitations (39 % en 2000).Issues de conversions à l'horticultured'une population importante et historiqued'horticulteurs maraîchers, de nom-breuses serres ont également étéconstruites par les rapatriés d'Afrique duNord dans les années soixante, puis par

les rosiéristes parisiens et les néerlandais.Le type de culture qui s'y pratique a évo-lué de cultures en serres froides (oeillets)à des cultures gourmandes en chaleur(roses). Mais la perte de compétitivité desproductions chauffées engendrée par lahausse du coût énergétique et le vieillisse-ment des serres affecte sérieusement lesserristes : aujourd'hui, les cultures sousserres sont moins nombreuses et surtoutmoins gourmandes en chauffage (ané-mone, pivoine). Les exploitations quicontinuent néanmoins de cultiver des va-riétés à fort besoin de chauffage (rose,gerbera...) se doivent d'innover en perma-nence pour rester concurrentielles : dés-humidification, éclairage artificiel etphotopériodique, stratégie d'optimisationde la gestion climatique... En 2010,

La culture des fleurs occupe près des trois-quarts de la SAU

des exploitations horticoles varoises

Recul conséquent du potentiel de production

DES EXPLOITATIONS HORTICOLES PLUS SPÉCIALISÉES

DE PETITES SURFACES EN FORT RECUL, MAIS UN CARACTÈRE HORTICOLE DE PLUS EN PLUS MARQUÉ

L'HORTICULTURE, UNE FILIÈRE PROFESSIONNALISÉE, DE POIDS ÉCONOMIQUE CONSIDÉRABLE

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2010, à peu près autant qu'en 2000,avec des valeurs variant de 0,5 ha deSAU pour les petites exploitations à3,2 ha pour les grandes. Cependant, cesexploitations cultivent en moyenne 1,5 ha

L'implantation de la production de fleursdans le département du Var résulte d'unealchimie entre un grand nombre de fac-teurs : climat hivernal clément, eau d’irri-gation de bonne qualité originaireprincipalement du Verdon, tradition horti-cole, proximité des marchés, réseaux(électrique, gaz, routier) de qualité, struc-tures de formation, de commercialisa-tion...La majorité des surfaces et des exploita-tions horticoles de la région est donc na-turellement située dans ce département.Néanmoins, l'horticulture est égalementprésente dans les autres départements deProvence-Alpes-Côte d'Azur : sur Mande-lieu, Antibes ou Nice dans les Alpes-Ma-ritimes, ou encore sur Tarascon, dans lesBouches-du-Rhône, Caumont-sur-Durance, Sarrians et Loriol, dans le Vau-cluse. On trouve même quelquesexploitations horticoles spécialisées dansles Hautes-Alpes.

Le Var dispose en réalité de quatre bas-sins de production horticole, chacunayant ses spécificités et son évolution pro-pre.

Le premier d'entre eux est le bassin EstToulon. Il s'agit du bassin principal,orienté fleurs coupées. Il regroupe Hyèreset les communes voisines, comme LaLonde-les-Maures, Carqueiranne, LaCrau ou encore Le Pradet, La Farlède...Outre les contraintes inhérentes à l'urba-nisation, à la forte pression foncière etaux activités concurrentes de l'horticulture(agricoles ou non), ce bassin doit faireface à des problèmes qui sont plus spéci-fiques à la filière fleurs coupées : le com-merce néerlandais et la concurrence despays tiers (pays d'Afrique ou d'AmériqueLatine, Israël). La surface horticole de cebassin principal est de 435 ha en 2010,soit 52 % de la surface en fleurs du Var.Cette surface s'est réduite de 15 % en dixans. De la même manière, le nombred'exploitations sur ce bassin s'est réduitd'un tiers depuis 2000 pour atteindre les360 exploitations aujourd'hui. Ramenésau siège de l'exploitation, les reculs desurface horticole dans la superficie agri-cole utilisée portent principalement sur lescommunes de La Garde, La Crau ou Car-queiranne alors que dans le même temps,la part de SAU consacrée à l'horticulturea augmenté sur Hyères, La Londe-les-Maures ou le Pradet. L'étude de la locali-sation des terres les plus productives des

exploitations témoigne en réalité, d'unemigration des terres horticoles vers lescommunes du nord et de l'est du bassin :La Londe, Le Pradet, La Farlède.

Le second bassin, la Basse Vallée de l'Ar-gens, est orienté pépinières et plantes enpots. Il est constitué des communes deRoquebrune-sur-Argens, Fréjus et leursenvirons. La surface horticole de ce bas-sin est de 70 ha en 2010, 9 % de la sur-face en fleurs du Var. Cette surface aaugmenté de 4 % en dix ans. Le nombred'exploitations s'est par contre réduit deprès de 20 % pour atteindre les 40 exploi-tations aujourd'hui. Sur les dix dernièresannées, les trois principales communesde ce bassin connaissent des évolutionsdistinctes : recul des surfaces et dispari-tions d'exploitations sur Fréjus, augmen-tation des surfaces et installations surRoquebrune-sur-Argens, relative stabilitésur Les Arcs. En réalité, la localisation desterres les plus productives des exploita-tions de ce bassin montre un recul dessurfaces horticoles marqué au sud de l'Ar-gens et un développement de ces sur-

faces au nord. La Basse Vallée de l'Argensa été durement affectée par les inonda-tions de juin 2010 et l'avenir de certainesexploitations est incertain à ce jour.

Tanneron constitue le troisième bassin dudépartement, spécialisé dans les feuil-lages coupés. Constitué uniquement de lacommune de Tanneron (et ancienne-ment, de Montauroux), il représente175 ha de surface horticole, 21 % de lasurface en fleurs du Var. Cette surfaces'est peu réduite au cours des dix der-nières années (- 4 %) alors que le bassincompte 17 % d'exploitations de moins,soit 40 aujourd'hui. Emblématique del'horticulture de plein air et du mimosa,l'évolution de ce bassin est étroitementliée aux ventes de compositions florales.

Enfin, le bassin Ouest Toulon est plutôt unancien bassin de production sur le déclin.Il est constitué des communes d'Ollioules,La Cadière d'Azur mais aussi Six-Fours-les-plages, La Seyne-sur-mer, Sanary-sur-mer ou Evenos. Bien évidemment soumis,comme les autres bassins, à la pressionfoncière et à l'urbanisation galopante, le

seules 40 % des serres varoises sontchauffées, ce qui correspond à une su-perficie d'une centaine d'hectares.Les exploitations horticoles varoises ex-ploitent en moyenne 2 ha de SAU en

de fleurs en 2010 alors qu'elles n'en cul-tivaient que 1,1 ha en 2000. Cetteconcentration a essentiellement concernéles grandes exploitations (2,5 ha de fleursen 2010, 1,9 ha en 2000).

UN BASSIN PRINCIPAL, TROIS BASSINS SECONDAIRES, QUATRE ÉVOLUTIONS DISTINCTES

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d 'Etabl i ssementRural. Les objectifsde cette conven-tion sont d'empê-cher la fuite desterres vers des nonagriculteurs, defreiner la spécula-tion foncière etd'acquérir du fon-cier en vue de laréalisation de pro-jets de filière. Dansce cadre, la miseen place sur le bas-sin Est Toulon,d’une zone horti-cole de 15 ha dédiée à la produc-tion de fleurs coupées, est ac-tuellement àl'étude.

bassin Ouest Toulon a été de surcroît du-rement touché, en 1994, par un orage degrêle particulièrement violent qui a ra-vagé la plupart des serristes, ainsi que parla fermeture du Marché Floral Méditerra-néen d'Ollioules. Cette dernière a étran-glé les débouchés pour la productionlocale, l'accès à la SICA MAF nécessitantla traversée de Toulon et du coup, destemps de transport trop longs pour bonnombre de producteurs. De fait, le bassina perdu 60 % de ses exploitations et 40 %de ses surfaces horticoles en dix ans. Au-jourd'hui, il regroupe une quarantained'exploitations pour 45 ha d'horticulture,5 % de la surface en fleurs du Var.

Pour pallier la problématique omnipré-sente du foncier, une Convention d’Inter-vention Foncière a été signée fin 2008entre Toulon Provence Méditerranée (re-groupant les bassins Est et Ouest Toulon)et la Société d'Aménagement Foncier et

Les exploitations spécialisées en horticul-ture se divisent en trois orientations : hor-ticulture sous serre pour 280 exploitations(33 % de moins qu'en 2000), horticulturede plein air pour 200 exploitations (18 %de moins qu'en 2000), et horticultures di-verses (pépinières, exploitations mixtes)pour 90 exploitations (45 % de moinsqu'en 2000). L'orientation plein air estdonc l'orientation qui recule le moins for-tement depuis dix ans, sans surprise auvue de l'augmentation des surfaces.Les deux tiers des exploitations pratiquantl'horticulture de plein air se trouvent dansles bassins Est Toulon et Tanneron. Cesdeux bassins concentrent également lestrois-quarts des surfaces horticoles deplein air. Le nombre d'exploitations recu-lant légèrement et les surfaces étant rela-tivement stables, les exploitations de plein

air tendent donc naturellement à s'agran-dir. La surface moyenne de l’horticulturede plein air y est ainsi passée de 1,4 à1,8 ha par exploitation en dix ans. Sur lebassin Est Toulon, cette extensionconcerne principalement la pivoine, dontla vente en primeur constitue un créneautrès intéressant pour les producteurs dufait d'une grande précocité du produitlocal.Sur Tanneron, les exploitations restent deplus grande taille, atteignant en moyenneles 4,5 ha de plein air. La Basse Vallée del'Argens connaît également un net déve-loppement de l'horticulture de plein air,avec un nombre d'exploitations stablemais qui s'agrandissent considérable-ment : les surfaces de plein air y augmen-tent de plus de 50 % et représentent prèsde 10 % des surfaces horticoles départe-

mentales.Les serristes sont plus concentrés géogra-phiquement, les trois quarts des surfaceset des exploitations se situant dans le bas-sin Est Toulon. Mais sur ce bassin commeailleurs, la culture sous serre décline etperd le tiers de ses exploitations et lequart de ses surfaces en dix ans. EnBasse Vallée de l'Argens, les exploitationsdélaissent les serres au profit de l'horticul-ture de plein air. Le nombre de serristes(une trentaine en 2010) diminue en effetmoins fortement que la surface horticolesous serre. Le phénomène inverse se pro-duit dans le bassin Ouest Toulon, où lesserristes restants, moitié moins nombreuxqu'en 2000, se sont agrandis, passant de0,3 à 0,6 ha de serres par exploitation,une dimension voisine des exploitationsdu bassin limitrophe.

CONCENTRATION DES SERRES, EXTENSION DU PLEIN AIR

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sin, du lycée agricole d'Hyères-AgriCam-pus, facilite l'accès à la formation supé-rieure des horticulteurs via un BTSA« production horticole ». De plus, cebassin principal concentrant la plupartdes exploitations, il regroupe tout demême plus de la moitié des chefs demoins de 40 ans ayant un BAC ou plus.

Comme dans la plupart des filières agri-coles, la profession horticole a vieilli de-

Sur les 11 260 actifs agricoles perma-nents que compte le département, 15 %travaillent dans les exploitations horti-coles, soit 1 740 actifs permanents (0,4 %de la population active varoise). Ces actifspermanents sont constitués de 570 chefsd'exploitation, de 50 coexploitants, de290 autres membres de la famille et de830 salariés permanents. Il faut y ajouter860 saisonniers, travaillant principale-ment dans les grandes exploitations,celles qui combinent de la vigne et de l'ar-boriculture avec l'horticulture. L'effectifdes actifs permanents est en baisse de43 % en dix ans dans les exploitationshorticoles. Cette baisse affecte principa-lement les salariés et est beaucoup plusprononcée que dans le reste du Var, quine perd qu'un actif permanent sur qua-tre.

Corrélativement à la diminution du nom-bre d'exploitations, l'effectif des chefsd'exploitation baisse de 31 % depuis2000. Ces chefs travaillent en grandemajorité à temps complet (86 % d'entreeux). 14 % se déclarent pluriactifs : retrai-tés pour l'essentiel mais aussi artisans,commerçants et employés. La professionest féminisée à hauteur de 27 %, autantqu'en 2000, avec des écarts importantsentre bassins : de 16 % en Basse Valléede l'Argens à 31 % sur Tanneron. Les for-mations supérieures, bien que plus raresque dans les autres orientations agricolesdu département, concernent plus dechefs aujourd'hui (17 % du total) qu'il y adix ans. Dans tous les bassins, en effet,les jeunes générations sont mieux for-mées. Alors que, tous horticulteursconfondus, seuls 40 % ont un diplôme su-périeur au BAC, ils sont 50 % parmi lesmoins de 40 ans et jusqu'à 60 % parmiles moins de 30 ans. A tranche d'âgeéquivalente, les horticulteurs ont plus fré-quemment des formations supérieuresgénérales en Basse Vallée de l'Argens.Sur ce bassin, seuls 10 % des horticulteursde moins de 40 ans n'ont pas le BAC. Al'inverse, sur Tanneron, où la productionde feuillages coupés ne requiert pas lamême technicité que dans le reste de lafilière, la plupart des horticulteurs n'ontpas le BAC, y compris parmi les jeunesgénérations (75 % des moins de 40 ansn'ont pas le BAC). Sur le bassin Est Tou-lon, où le retard en terme de formationest marqué par rapport à la Basse Valléede l'Argens par exemple, les jeunes géné-rations font tout de même plus fréquem-ment des formations supérieuresagricoles (21 % des chefs de moins de30 ans). La présence, au sein de ce bas-

puis dix ans. Ce vieillissement se traduitpar un resserrement de la pyramide desâges. Seuls 20 % des chefs ont moins de40 ans, alors qu'ils étaient 34 % en 2000.A l'autre extrémité, 17 % des chefs ontplus de 60 ans, ils n'étaient que 9 % en2000. Là encore, la situation est très dis-parate d'un bassin à l'autre. Tanneron estainsi le bassin le plus jeune, avec 31 % dechefs de moins de 40 ans, alors que ceux-ci ne sont que 17 % sur Est Toulon. Néan-

Un effectif de salariés permanents qui se réduit de moitié

Une population vieillissante de chefs d'exploitations au sein de la filière horticole varoise

DES ACTIFS FAMILIAUX MOINS PRÉSENTS ET UNE DISPARITION DU SALARIAT PERMANENT À TEMPS PARTIEL

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encore Tanneron. Au total, sur le départe-ment, 50 ha de SAU vont ainsi disparaîtredu fait de cessations d'activité horticole.

en dix ans, celui des conjoints coexploi-tants est en augmentation.

L'effectif des autres membres de la fa-mille baisse de 43 % en dix ans, unebaisse alimentant en partie l'augmenta-tion des conjoints coexploitants. Ces actifssont plus souvent à temps partiel : lestemps complets ont en effet reculé de60 % alors que, dans le même temps, lesmi-temps ou moins ont progressé de18 %.

La plus forte baisse d'actifs (- 49 %)concerne les salariés permanents, mais

elle ne touche que les salariés à tempspartiel, ce qui est à mettre en relationavec le recul des vergers et des vignes desexploitations horticoles. Ainsi, alors que48 % des salariés permanents étaient àtemps complet en 2000, ils sont 89 % au-jourd'hui. Ce sont en grande majorité desouvriers agricoles mais la part des salariésqualifiés (techniciens, contremaîtres...)augmente et concerne 19 % des salariéspermanents en 2010. Les deux tiers dessalariés permanents sont localisés sur lebassin Est Toulon, qui concentre par ail-leurs 36 % des vergers et 85 % des vignesdes exploitations horticoles varoises

moins, sur les vingt horticulteurs de moinsde 30 ans récemment installées dans leVar, 70 % l'ont été dans ce bassin.

L'effectif des coexploitants est relative-ment faible, la plupart des exploitationshorticoles varoises étant individuelles(81 % en 2010). Les trois quarts d'entreeux sont de la famille du chef d'exploita-tion et travaillent à temps complet sur lesexploitations. On les retrouve notammentau sein des EARL, une quarantaine au-jourd'hui, seule forme sociétaire à se dé-velopper dans le secteur. Alors que lenombre de coexploitants recule de 21 %

Seuls 15 % des chefs d'exploitation horti-cole de plus de 50 ans déclarent avoir unsuccesseur. Celui-ci est en général unmembre de la famille mais dansquelques cas, il s'agit du chef d'une autreexploitation ou d'un salarié agricole quisouhaite s'établir. Quoi qu'il en soit, pour85 % des chefs d'exploitation de plus de50 ans, la reprise est donc incertaine.Mais, plus problématique encore, 24 %de ces chefs d'exploitation déclarentn'avoir aucune succession.

Lorsque l'on s'intéresse aux plus de60 ans, cette proportion passe même à39 % alors que, toutes productionsconfondues, elle n'est que de 13 % dansle département. Cette proportion diffèrepeu selon la dimension économique desexploitations et c'est donc approximative-ment 10 petites exploitations, mais sur-tout 30 moyennes et grandes qui risquentde disparaître à court terme...Les trois quarts de ces exploitationsvouées à la disparition ont leurs siègessur Hyères et La Crau. Sur ces deux com-munes, trente exploitations sont concer-nées, soit plus d’une sur dix dans cettezone géographique. Ces disparitions oc-casionneront la perte de 36 ha de SAU.

Le reste des disparitions est plus éparpilléet représente de plus petites superficies :une ou deux exploitations à chaque fois,

pour deux ou trois ha de SAU. Ces autresexploitations sans succession ont leursiège sur Fréjus, Six-Fours-les-Plages ou

DES SUCCESSIONS INCERTAINES, INQUIÉTANTES POUR L'ÉVOLUTION DU FONCIER AGRICOLE

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UN SALARIAT EN MUTATION ET EN RÉGRESSION

Les actifs des exploitations horticolesconstituent une force de travail de1 690 Unités de Travail Annuel, 21 % dutravail agricole départemental,majoritairement concentrée dans lebassin Est Toulon. Cette force baisse de42 % en dix ans en affectant notamment

les actifs familiaux. Les membres de lafamille ne participent plus en effet quepour 9 % au travail total (contre 13 % en2000), du fait de leur moindre présencesur les exploitations et, dans une moindremesure, du passage de certains conjointsen coexploitants. A l'opposé, les chefs et

coexploitants contribuent davantage autravail agricole (34 % de la force de travailen 2010, 6 % de plus en dix ans). Leureffectif baisse en effet moins fortementque les autres catégories d'actifs et ilssont plus souvent à temps complet surleurs exploitations.

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Plus des trois quarts des exploitationshorticoles du Var (440 en 2010),écoulent au moins une partie de leurproduction via un circuit court*. Cettecommercialisation génère plus de 75 %du chiffre d'affaire horticole pour la quasitotalité des exploitations concernées. Lavente directe, en nom propre ou par lebiais d'une autre entité juridique, estchoisie par un tiers des exploitations encircuit court, avec une prédominance dela vente en point de vente collectif.

La commercialisation via unintermédiaire concerne quant à elle 77 %des exploitations en circuit court. Ellen'est donc pas exclusive et peut êtrejumelée à de la vente directe, même si laplupart des exploitants (80 %) n'ont qu'unseul mode de commercialisation pourleur production. Cette vente indirectes'effectue principalement auprès de laSICA du Marché aux Fleurs, mais ausside grandes et moyennes surfaces.

C'est dans le bassin Est Toulon que lapratique du circuit court est la plusrépandue : elle y concerne 94 % desexploitations horticoles. La Basse Valléede l'Argens est également bien engagéedans ce mode de commercialisation,avec 82 % des exploitations concernées.La pratique du circuit court est pluslimitée ailleurs, et quasiment inexistantesur Tanneron où la production plusspécifique de feuillages coupés s'écouledifféremment. Les taux élevés de circuit

court recensés sont toutefois à relativiser,nombre de producteurs estimant que lacommercialisation via la SICA MAF estun circuit court potentiel. Cetteconsidération est fondée, la SICA n'étantpas en soi un intermédiaire et proposantjuste un service de mise en marché.Toutefois, si une partie de la productiontransitant par la SICA relève bien ducircuit court, la plupart des volumescommercialisés le sont à des grossistes.

Dans les deux bassins principaux, le typede circuit court adopté diffère. La ventedirecte est pratiquée par les trois quartsdes exploitations horticoles de la Basse

Une pratique des circuits courts très répandue dans 3 des 4 bassins horticoles

Vallée de l'Argens (pépinières,productions de plantes en pots), alors queseules 14 % des exploitations horticolesdu bassin Est Toulon la pratiquent.L'importance de la SICA dans leprocessus de mise en marché de cedernier bassin explique cette différence.

UNE PRATIQUE DU CIRCUIT COURT PARTICULIÈREMENT RÉPANDUE

* mode de commercialisation qui s'exerce soit par lavente directe du producteur au consommateur, soit parla vente indirecte, à condition qu'il n'y ait qu'un seul inter-médiaire entre l'exploitation et le consommateur. La proxi-mité géographique n'est ici pas nécessaire et un circuitcourt peut être établi entre deux partenaires géographi-quement très éloignés.

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Les salariés permanents ne contribuentplus qu'à 47 % du travail contre 50 % en2000. Même si le maintien relatif dusalariat à temps complet l'atténue unpeu, ce recul est presque aussi marquéque celui affectant la famille des chefsd'exploitation. Moins d'un tiers desexploitations horticoles a recours ausalariat permanent, contre 39 % il y a dixans.Enfin, les saisonniers participent pour10 % au travail agricole contre 9 % en2000. Leur contribution au travail semaintient donc mais leurs contrats detravail sont en général plus courts qu'il y adix ans. Le travail des saisonniers serétracte en effet plus vite que leur effectif.Comme pour le salariat permanent, c'estle bassin Est Toulon qui regroupe laplupart du salariat occasionnel.

En moyenne, l'horticulture fait travailler3 UTA par exploitation en 2010. Ce ratiovarie selon la dimension économique et

Rééquilibrage du travail entre salariat et famille

selon les bassins de production horticole.L'horticulture fait ainsi travailler de1,9 UTA par exploitation sur Tanneron etjusqu'à 5,3 UTA en Basse Vallée de

l'Argens. Les exploitations des deuxbassins proches de Toulon font travailleren moyenne 3 UTA.

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Directeur régional : Jean-Marie SEILLANDirectrice de la publication : Brigitte BACCAÏNIRédacteur : Guillaume NIEUWJAERCartographie : Claire GAGO-CHIDAINEComposition : Nadine NIETODépôt légal : Avril 2012ISSN : 1773-3561

P O U R E N S AVO I R P LU S

- Site internet de la DRAAF PACA : http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr

- Agreste site internet : http://agreste.agriculture.gouv.fr

- Publication Agreste n° 66 novembre 2011 : “Premières tendances dans le Var”

soumis à un contrôle externe dans lecadre d'un agrément par le label national"Charte Qualité Fleurs". 170 horticulteurs, soit 47 % desexploitants du bassin Est Toulon, ontadopté cette marque en 2010. Celle-ciest exclusivement varoise et totalementassociée à la vie de la SICA MAF.Hortisud a en effet été concédée à laSICA en 2009, dont elle est devenue lamarque commerciale.

La totalité des exploitations horticolesproduisant sous signe de qualité, à uneou deux exceptions près, est située dansle bassin Est Toulon. Dans celui-ci eneffet, la marque Hortisud garantit depuisdix ans le respect d'un cahier des chargesqualitatif pour douze variétés de fleurs,ainsi que la standardisation en cohérenceavec les normes européennes, sur lalongueur de la tige ou l'état sanitaire de laplante. L'ensemble de ces procédures est

Le concept de Production Brute Standard permet une classification européenne des exploitations agricoles, reconnue par lerèglement (CE) n°1242/2008 du 8 décembre 2008. Cette PBS est obtenue par l'application aux surfaces, de coefficientsreprésentant la valorisation des productions. Ces coefficients ne constituent pas des résultats économiques observés. Ilsdoivent être considérés comme des ordres de grandeur définissant un potentiel de production de l'exploitation. La variationannuelle de la PBS d'une exploitation ne traduit donc que l'évolution de ses structures de production et non une variation deson chiffre d'affaires.

La profession, forte de cet exemple, esten phase de recherche d'autres signes dequalité, qui permettraient de valoriser aumieux la production et de relancer ladynamique d'une filière pourvue denombreuses ressources et au potentieléconomique considérable.

UNE FILIÈRE EN RECHERCHE DE VISIBILITÉ

A l'initiative de la DRAAF PACA, des DDTM et des chambres d'agriculture du Var et des Alpes-Maritimes, ainsi que des dif-férents acteurs professionnels de la filière, un Recensement de l'Horticulture Ornementale et des Pépinières pourrait voir lejour en 2013 dans ces deux départements. Sous réserve de financements, il ferait suite au recensement de 2001 et concer-nerait l'ensemble des exploitations horticoles et des pépinières ligneuses, à l’exclusion des pépinières viticoles. Les informationscollectées permettraient ainsi d'approfondir l'analyse de la filière dans le Var et les Alpes-Maritimes.

I N F O R M AT I O N

DÉFINITION