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Photos : DR JEUDI 5 JANVIER 2017 - 6 RABIE AL THANI 1438 - N° 7991 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Hommage à Si Mohamed Béderina, membre fondateur du Soir d’Algérie PAGE 7 l CODE DE LA ROUTE Ce qui va changer l Le texte de loi relatif à l'organisation et la sécurité de la circulation routière a été adopté ce mardi par l'Assemblée populaire nationale (APN). Il s’agit d’une modification et d’un complément pour la loi 01-14 de 2001 régissant le permis à points et le durcissement des sanctions. l ÉDUCATION l PÉTROLE Benghabrit promet de renouer le dialogue Les prix continuent de grimper l Le pétrole démarre 2017 sur les chapeaux de roues. Les cours du Brent ont tutoyé les 60 dollars. Un trend haussier favorable aux marchés qui promet de durer pendant les prochains mois. Mais les experts se gardent de faire des prévisions. Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l APRÈS DEUX JOURS DE TENSION Le calme revient à Béjaïa l Le calme s’installe progressivement dans la wilaya de Béjaïa après deux journées de totale paralysie des commerces et de heurts ayant secoué certaines localités de la vallée de la Soummam et le chef-lieu de wilaya. PAGE 4 PAGE 5 PAGE 7 PAGE 6

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JEUDI 5 JANVIER 2017 - 6 RABIE AL THANI 1438 - N° 7991 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Hommage à Si Mohamed Béderina,membre fondateur du Soir d’Algérie

PAGE 7

l CODE DE LA ROUTE

Ce qui vachangerl Le texte de loi relatif à l'organisation et la sécurité de la circulation

routière a été adopté ce mardi par l'Assemblée populaire nationale (APN).Il s’agit d’une modification et d’un complément pour la loi 01-14 de 2001

régissant le permis à points et le durcissement des sanctions.

l ÉDUCATION

l PÉTROLE

Benghabritpromet derenouer ledialogue

Les prixcontinuentde grimper

l Le pétrole démarre 2017sur les chapeaux de roues. Lescours du Brent ont tutoyé les60 dollars. Un trend haussierfavorable aux marchés quipromet de durer pendant lesprochains mois. Mais lesexperts se gardent de faire

des prévisions.

Editio

n du C

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- ISSN

IIII

- 0074

l APRÈS DEUX JOURS DE TENSION

Le calmerevient àBéjaïa

l Le calme s’installe progressivementdans la wilaya de Béjaïa après deuxjournées de totale paralysie des

commerces et de heurts ayant secouécertaines localités de la vallée de laSoummam et le chef-lieu de wilaya.

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Mustapha Berraf nous écritFaisant suite à vos différents articles parus sur votre journal dans laFaisant suite à vos différents articles parus sur votre journal dans la

rubrique «Périscoop», nous vous saurions gré une nouvelle fois de publierrubrique «Périscoop», nous vous saurions gré une nouvelle fois de publierquelques clarifications ayant trait à cette affaire qui remonte, comme l'aquelques clarifications ayant trait à cette affaire qui remonte, comme l'arappelé mon prédécesseur, à la gestion du mandat olympique 2009-2013 durappelé mon prédécesseur, à la gestion du mandat olympique 2009-2013 duComité olympique et sportif algérien.Comité olympique et sportif algérien.

L'affaire opposant Alain Barbier L'affaire opposant Alain Barbier auau COA a trait, d'une part, à une infracCOA a trait, d'une part, à une infrac--tion pénale puisque l'intéressé a perçu une somme d'argent en devisestion pénale puisque l'intéressé a perçu une somme d'argent en devisesalors que son entreprise se trouvait en liquidation judiciaire (voir extrait Kalors que son entreprise se trouvait en liquidation judiciaire (voir extrait Kbis) .bis) .

L'autre élément de poursuites relève du domaine civil puisqu'il se devaitL'autre élément de poursuites relève du domaine civil puisqu'il se devaitde rembourser la somme en question dès qu'il percevrait le montant des presde rembourser la somme en question dès qu'il percevrait le montant des pres--tations par l'Office national du tourisme (ONT), organisme responsabletations par l'Office national du tourisme (ONT), organisme responsablechargé du stand algérien du Village africain des Jeux olympiques dechargé du stand algérien du Village africain des Jeux olympiques deLondres 2012.Londres 2012.

L'opération de transfert a bel et bien été effectuée par l'ONT mais n'a puL'opération de transfert a bel et bien été effectuée par l'ONT mais n'a puse concrétiser en raison du fait que le compte de la société PIXOM CMC étaitse concrétiser en raison du fait que le compte de la société PIXOM CMC étaitdéjà liquidé par voie judiciaire.déjà liquidé par voie judiciaire.

Quant aux affaires opposant le COA à Alain Barbier, pendantes auprès deQuant aux affaires opposant le COA à Alain Barbier, pendantes auprès dela justice algérienne et des instances concernées à l’étranger, s’agissant dela justice algérienne et des instances concernées à l’étranger, s’agissant dedossiers en cours de traitement, le COA s’abstient de faire tout commentairedossiers en cours de traitement, le COA s’abstient de faire tout commentaireà ce sujet.à ce sujet.

Président du Comité olympique et sportif algérien, Mustapha BerrafPrésident du Comité olympique et sportif algérien, Mustapha Berraf

Un jour, un sondage

OUI : 53,9%

NON :35,9%

S. OPINION : 10,2%

Résultat sondage

Pensez-vous que la police algériennedevrait adopter une autre tenue

vestimentaire ?

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que la classe politiquea été à la hauteur lors des récents

événements de Béjaïa ?

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Jeu de mainsDans les événements qui agitent

Béjaïa depuis le 2 janvier, et qui ontl’air d’aller crescendo, nos officielsincriminent sereinement une «mainintérieure». Il y a de quoi dérouter quece ne soit pas, pour une fois, cettefichue main de l’étranger qui a,comme on le sait, bon dos !

Mais encore ?… Quand on dit quela main extérieure se repose un peupour passer le relais à son homologuede l’intérieur, on n’a strictement riendit. Car la main intérieure est aussiévanescente et difficile à attraper quela main extérieure. Qui alors ? Va fal-loir faire des pieds et des mains - inté-rieures et extérieures - pour trouverquelles forces politiques concrètespoussent à la violence !

A. [email protected]@yahoo.fr

Les deux récentes sorties du ministre de l’Intérieur, respectiLes deux récentes sorties du ministre de l’Intérieur, respecti--vement à El-Bayadh et à Guelma, n’ont pas manqué de suscitervement à El-Bayadh et à Guelma, n’ont pas manqué de susciterquelques interrogations chez les observateurs. Ces derniers sequelques interrogations chez les observateurs. Ces derniers sedisent intrigués par le programme de visites de Noureddinedisent intrigués par le programme de visites de NoureddineBedoui dans ces deux wilayas et qui se sont étenBedoui dans ces deux wilayas et qui se sont éten--dues à d’autres secteurs que ceux relevantdues à d’autres secteurs que ceux relevanthabituellement des collectivités locales.habituellement des collectivités locales.

ERISCOOPERISCOOPJeudi 5 janvier 2017 - Page 2

[email protected]

Boulangers en colère

L’Assoc ia t ion na t iona le des bou langersL ’Assoc ia t ion na t iona le des bou langerscompte sais i r les serv ices du ministère ducompte sais i r les serv ices du ministère duC o m m e r c e a f i n d e l ’ i n c i t e r à p r e n d r e d e sC o m m e r c e a f i n d e l ’ i n c i t e r à p r e n d r e d e smesures contre les revendeurs ambulants demesures contre les revendeurs ambulants de

pain. Ainsi, outre le fait que cespain. Ainsi, outre le fait que cesrevendeurs, exerçant illégalerevendeurs, exerçant illégale--

ment et de manière totalement et de manière totale --ment informelle, pénalisentment informelle, pénalisentl e s c o m m e r ç a n t s h o nl e s c o m m e r ç a n t s h o n --nêtes, ils constituent unenêtes, ils constituent une

menace réelle sur la santémenace réelle sur la santédes c i toyens au vu dudes c i toyens au vu du

non-respect de lanon-respect de lamoindre mesuremoindre mesured’hygiène, relèd’hygiène, relè --ve-t-on.ve-t-on.

Visites et interrogations

SO IT DIT EN PASSA NTSOIT D IT E N PA SSAN T

I l est des jours comme ça où alorsqu’une année en chasse une autre, onse surprend à espérer qu’elle ne sera

pas aussi meurtrière que celle écoulée. Etalors que je revois défiler les effroyablesimages des violents affrontements en Syrieet en Irak, je repense aux sanglants atten-tats qui ont endeuillé certains pays dont onse demande s’ils sont engagés contre leterrorisme ou auprès de ceux qu’ils appel-lent les rebelles et qu’ils préfèrent soutenirsous prétexte qu’ils constitueraient l’oppo-sition idéale à un régime autoritaire qui al’affront de résister alors que l’on voudraitl’abattre à tout prix. Lorsque la France de

François Hollande perd des gens dans unesalle de spectacle ou sur une terrasse decafé, elle comprend qu’elle n’a pas droit àl’erreur, ne connaîtra plus de répit et enga-gera une chasse à l’homme sans précédentau cours de laquelle elle fera montre d’unefermeté exemplaire. Comme celle quiconsiste à juger des mineurs, terroristesprésumés en mission dans l’Hexagone.

Des tueurs dont elle ne connaît pas levisage tandis qu’eux travaillent à l’abri desregards sur des cibles futures, peut-êtredéjà repérées. Lorsque j’ai lu, il y aquelques mois, qu’une mineure de 16 ans,dite «très radicalisée», avait été mise en

examen puis écrouée pour avoir mis enémoi tout un pays, j’ai repensé à ce jour dejanvier 1992, où François Mitterrand, le pré-sident français de l’époque, avait sommé lepouvoir algérien de revenir à la légalité desurnes. Le ministre de l’Intérieur de l’ancien-ne France coloniale, qui s’était prononcéen faveur d’une Algérie française, avait oséen remettre une couche en s’élevant contrela volonté des Algériens de gérer librementleurs affaires internes.

Aujourd’hui, je me demande si ce quiarrive n’est pas, quelque part, l’une desconséquences d’une complaisance affichéeà l’encontre du terrorisme islamiste algé-

rien. Ils sont nombreux à se retournercontre les systèmes établis. Aujourd’hui,une cinquantaine d’adolescents dont 14filles sont mis en examen pour radicalisa-tion et volonté supposée de passer à l’acte.On est tellement loin du «qui tue qui ?»d’alors !

M. B. 

Par Malika [email protected]

Là où la France combat le terrorisme !

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Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - Une implication à coups deréunions et autres assembléesgénérales et même de pourparlersavec les émeutiers, comme a tenu àle souligner, hier, Atmane Mazouzalors qu’il était à Sidi-Aïch pour une«ronde d’inspection» comme, dureste, beaucoup de ses amis cadresdu RCD, qui, soutient-il, n’ont pasque suivi les événements puisqu’ilsont tout fait pour ramener le calmeen compagnie d’autres acteurs etintervenants politiques et associa-tifs. Pour le chargé de la communi-cation du parti que préside MohcineBelabbas, «il n’y a pas l’ombre d’undoute» quant à l’existence de genstapis dans l’ombre qui, «missionnéssous couvert d’anonymat, poussentà piller, à agresser et à saccagersous couvert de nobles revendica-tions». Qualifiant de «justes» lesrevendications liées à la dénoncia-tion de l’austérité et de la cherté dela vie que le RCD n’a cessé dedénoncer par la mobilisation paci-fique à travers, notamment, deuxgrandioses marches populaires, lapremière à Tizi-Ouzou et la secondeà Béjaïa, Mazouz affirme «partagerles craintes de la population et sonhostilité face à ces mesures d’austé-rité que charrie la loi de finances de

l’année en cours». Et de plaider pour«une mobilisation pacifique et déter-minée à même de «faire barrageaux pyromanes et aux manipula-teurs en mal de crédibilité et, ainsi,préserver nos acquis et faire échec«à ceux qui sont instrumentaliséspour provoquer le chaos dans notrerégion».

Le FFS réagit, pour sa part, viasa fédération de la capitale desHammadites qui, dans un communi-qué, se dit «inquiet de voir la situa-tion dans la wilaya de Béjaïa dégé-nérer à la suite d’un appel anonymeà une grève des commerçants».Une situation «porteuse de risquesde développements chaotiques»,mettant le doigt, lui également, surles «tentatives de faire basculer lawilaya dans la violence».

Pour le FFS, «l’obstination dupouvoir à s’opposer à toute alterna-tive politique démocratique et à unesortie de crise consensuelle ainsique l’acharnement à détruire lescadres d’organisation et de débatscitoyens poussent certaines catégo-ries de la population à recourir à laviolence». Et de rappeler sa militan-ce pérenne pour le droit de la grèveet de la manifestation pacifique pourexprimer les doléances légitimes dela population, et son appel aux

Algériennes et aux Algériens à semobiliser et à s’organiser pacifique-ment pour revendiquer leurs droitstout en faisant preuve de lucidité,d’esprit de discernement et de rejetde la violence. Le FFS n’omettra pasd’appeler, enfin, la population et par-ticulièrement les jeunes de la wilayade Béjaïa à la «vigilance pourdéjouer les manœuvres des appren-tis sorciers».

Pour sa part, le député etmembre de la direction nationale duPT, Youcef Taâzibt, estime que «lesémeutes et les violences qui ont eulieu à Béjaïa, Bouira et à Alger«n’ont pas comme objectifs deremettre en cause les mesures anti-sociales du gouvernement» et «ris-quent de plonger le pays encore une

fois dans un cycle deviolence/répression qui ne peut quedesservir le pays et les revendica-tions légitimes des larges couchesde la population».

Se disant contre les mesuresd’austérité du gouvernement, notreinterlocuteur affirme également être«contre le chaos», invitant les pou-voirs publics à faire preuve de «res-ponsabilité pour ne pas légitimer cemouvement par la répression» et lescitoyens à agir pour «démasquer etisoler les provocateurs qui tententde créer le chaos en procédant de lamême manière que ceux qui ontorganisé le prétendu printempsarabe qui, à deux exceptions près, aété un processus de dislocation desnations».

Le RND «pas étonné»Au RND, on ne se dit pas «éton-

né» outre mesure par ces émeutes.Le chargé de communication duparti soutient, en effet, que l’année2017 qui commence «devait êtremouvementée bien avant l’adoptionde la loi de finances des dispositionssont qualifiées par certains cerclesd’«antisociales» alors que, selon lui,elles sont «salutaires pour compen-ser l’impact de la crise de la baissedes cours du pétrole».

«Car, pour nous, au RND, pour-suit Seddik Chihab, tout commel’Etat n’a pas été avare du temps del’embellie financière, pour soutenir lademande sociale nous devons sup-porter collectivement le poids de lacrise financière».

Et d’accuser certains porteurs«d’idées extrémistes» et des«cercles extrémistes d’attiser lefeu», louant, cela dit, le «mérite despartis et autres associations ayantpignon sur rue dans la région qui onttout fait pour ramener le calme».

Tout en invitant tout le monde à«s’impliquer pour atténuer des effetsde la crise», le chargé de communi-cation du RND estime que «l’Etat sedoit de remplir ses missions réga-liennes, notamment en matière derégulation et d’organisation du mar-ché et ne pas se cacher derrière laprétendue liberté des prix, dans unesynergie et une homogénéité par-faites».

M. K.

Le Soird’Algérie Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE4Actualité

Les violentes émeutes qui ont émaillé nombre de loca-lités de la wilaya de Béjaia, lundi et mardi derniers, ontcessé, hier, à la faveur de l’implication de nombre d’ac-teurs politiques et associatifs locaux qui n’ont eu decesse d’appeler au calme et à une protestation pacifique.

Climat de tension à Béjaïa.

ÉMEUTES DE BÉJAÏA

Le RND «pas étonné», le RCD et le FFS crient à la «manipulation»

AMAR TAKJOUT, CADRE À L’UGTA, COMMENTELES ÉVÉNEMENTS DE BÉJAÏA :

«Urgence d’un réel encadrementsocial et politique de la population»«Ce qui me chagrine, c’est

le dérapage et les actes devandalisme qui ont caractéri-sé ces manifestations. Cen’est pas en cassant qu’onfera valoir ses droits. Cettesituation nous interpelle éga-lement à plus d’un titre sur lareprésentation sociale de lapopulation». Cadre syndica-liste à l’UGTA, Amar Takjoutcommente les événementsqui ont marqué ces derniersjours la wilaya de Béjaïa.

Abder Bettache - Alger (Le Soir)- Les événements qui ont secoué à undegré moindre ces trois derniers jourscertaines localités du pays mais parti-culièrement la localité de Béjaïaposent la problématique de l’encadre-ment social et politique de la popula-tion. C’est le constat que fait le syndi-caliste de l’UGTA M. Amar Takjout,secrétaire général de la Fédérationdes travailleurs du textile et cuir affiliéeà la Centrale syndicale UGTA, notreinterlocuteur a soulevé plusieurs ques-tions quant à la «particularité de cesévénements».

En parfait analyste de la questionsociale et syndicale, M. Takjout s’estinterrogé sur les «dessous» et les«enjeux» de ces événements, tout ense posant des questions sur la «confu-sion qui a suivi ces événements». End’autres mots, notre interlocuteur s’estinterrogé sur le fait «que l’appel à lagrève a été lancé par des commer-çants sous prétexte qu’ils prennent la

défense des consommateurs». «Pourmoi, il s’agit d’un réel paradoxe. Sil’appel avait été lancé par une associa-tion ou une organisation de défensedes consommateurs, on aurait com-pris la portée et le but du mouvementet de sa revendication. Mais lorsquece sont des commerçants qui sont audevant du mouvement, je me réservele droit de me poser des questions», a-t-il expliqué, tout en reconnaissant aupassage «que la situation sociale n’estpas réjouissante». Sur un autre cha-pitre, ce membre de la direction natio-nale de l’UGTA considère que la pro-blématique de «l’encadrement poli-tique et social de la population est réel-lement posée». Il explique : «Les évé-nements qui ont secoué récemment lalocalité de Béjaïa posent une vraieproblématique. Il s’agit de l’absenced’un encadrement social et politique

de la société. C’est très dangereux etça pose un problème. C’est aux asso-ciations représentatives concernéesque revient le droit d’accompagnerune action sociale revendicative.L’inverse est très dangereux et celadénote de la fragilité de la société», a-t-il expliqué. Le secrétaire général dela Fédération nationale des travailleursdu secteur du textile et cuir plaide«l’urgence de prendre en charge cettesituation» et par voie de conséquence«engager une réflexion sur ce qui tra-verse la société». Selon lui, «encoreune fois, la situation interpelle tout unchacun de nous sur le type d’organisa-tion sociétale de la société».«L’urgence d’un encadrement socialreprésentatif se pose avec acuité etest plus que jamais d’actualité», a-t-ilsoutenu.

A. B.

Amar Takjout plaide pour une réflexion sur ce que traverse la société.

ÉDUCATION

Benghabrit prometde renouer le dialogue

La ministre de l’Education nationale a réuni mardi soirles syndicats autonomes de son secteur. Benghabrit,qui a été interpellée sur de nombreux dossiers, notam-ment sur ses dernières décisions, a promis de renouerle dialogue avec le partenaire social, lequel a dénoncédes décisions unilatérales.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les syndicats autonomes dusecteur de l’éducation veulent des rencontres bilatérales dans l’avenir.Et c’est ce qu’ils ont exprimé lors de leur réunion de mardi soir avec leurministre, à qui ils ont aussi reproché de les avoir exclus des dernièresdécisions qui ont été prises avant d’être abandonnées quelque tempsaprès. Nouria Benghabrit a justifié son attitude, selon les syndicats, parl’urgence de la situation qui a nécessité des mesures toutes aussiurgentes et qu’elle a dû prendre seule dans l’immédiat.

C’est le cas pour son recul sur la réforme de l’examen du bac et ducalendrier des vacances scolaires, qu’elle a expliqué par rapport à lapression qu’a subie le secteur de la part des élèves. La réunion que laministre de l’Education avait présidé avec les partenaires sociaux et quidevait porter sur l’évaluation du premier trimestre et la préparation dudeuxième trimestre a été l’occasion aussi pour les syndicats de soule-ver leurs préoccupations.

«Chacun de nous a dit ce qu’il pensait et ce qu’il voulait ouvrircomme dossier et la ministre nous a écoutés en promettant de se réunirplus souvent avec nous», a indiqué M. Amoura président du Satef quidit avoir insisté, de son côté, sur le dossier du rythme scolaire et desœuvres sociales. Les syndicats autonomes qui ont l’habitude de seréunir tous ensemble sur la même table avec leur tutelle ont demandé,toutefois, des réunions bilatérales dans l’avenir. Ces derniers estimentque chaque syndicat porte ses propres préoccupations qu’il devra dis-cuter seul avec la ministre. Benghabrit qui a promis de renouer le dia-logue avec le partenaire social n’a pas écarté cette option qui dépen-dra, selon elle, de son agenda.

La ministre de l’Education a également annoncé l’organisation d’unconcours de recrutement au courant de cette année dans certainesspécialités inexistantes dans la plateforme numérique de recrutement.Le département de l’éducation compte aussi lancer, le mois prochain,une consultation nationale sur l’évaluation scolaire. Elle permettra defaire un diagnostic dans le but de remédier aux dysfonctionnementsdans la prochaine rentrée scolaire.

S. A.

Phot

os :

DR

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Le Soird’Algérie Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE 5Actualité

Le calme s’installe pro-gressivement dans lawilaya de Béjaïa après deuxjournées de totale paralysiedes commerces et deheurts ayant secoué cer-taines localités de la valléede la Soummam et le chef-lieu de wilaya. En effet, si à travers certaines

localités de la côte-est à l’instarde Melbou, Souk-El-Tenine,Aokas, les commerces sont res-tés fermés, hier, pour le troisiè-me jour consécutif, la vie com-mence à reprendre normalementson cours à travers l’ensembledes principaux centres urbainsde la wilaya durement ébranléepar le mouvement de grève descommerçants sur fond de vio-lentes émeutes. C’est le cas duchef-lieu de wilaya où la majoritédes magasins fermés depuislundi ont rouvert hier.Le transport a été globale-

ment assuré à travers les diffé-rents quartiers de la ville deBéjaïa. Les forces de l’ordre sesont déployées dans la soiréepour tenter d’éteindre quelquesfoyers de tension signalés dansdes quartiers de la ville à l’imagede la cité CNS, Nacéria, Aamriw. A Kherrata et Dra-El-Gaïd

dans la région est de Béjaïa, lescommerçants ont décidé, aprèsune réunion observée, en pré-sence du responsable de la DCPet celui de la Casnos, dans lasoirée de mardi, de reprendreleurs activités et ouvrir leursmagasins dans la matinée d’hier. La vallée de la Soummam a,

également, retrouvé sa sérénité,après deux jours d’infernauxaffrontements entre jeunesmanifestants et les forces del’ordre. A Sidi-Aïch, l’ensemble des

commerces ont ouvert après unenuit très agitée marquée par desheurts entre la police et desmanifestants. Des incidents regrettables ont

été signalés dans cette localitéoù de jeunes manifestants ontsaccagé plus d’une dizaine demicro-ordinateurs du CEM de laville situé à proximité du com-missariat, lieu des affronte-ments, rapporte une sourcelocale. Un acte énergiquement

condamné par la populationlocale. Des commerçants et desanimateurs de la société civilelocale ont tenu une réunion laveille pour condamner les agis-sements d’un groupuscule demanifestants auteur de cesactes de saccages et appeler àla réouverture des commerces.Le marché hebdomadaire deSidi-Aïch, qui se tient le mercre-di, a aussi ouvert. Les services de la voirie de la

municipalité se sont attelés,dans la matinée, à nettoyer laville des traces de désolationprovoquée dans la nuit. A Amizour et à Ighzer

Amokrane, les commerces sontpour la majorité ouverts toutcomme dans les localités deSeddouk, Tazmalt et Akbou, tou-chés également par les scènesde violences. Tazmalt, où lessièges de la Cnas, de laSonelgaz et un point de venteOoredoo ont fait l’objet d’un sac-cage et Akbou où des manifes-tants, pour la plupart des jeunesadolescents, ont incendié leslocaux de l’Inspection desimpôts dans l’après-midi demardi avant de s’attaquer auPalais de justice de la ville, prèsde la moitié des magasins ontrepris leurs activités consécuti-

vement à une réunion et à unappel lancé la veille par descommerçants locaux. A El-Kseur, où des escar-

mouches ont été signalées laveille dans la soirée devant lecommissariat de la ville, uneréunion devait aussi se tenir enfin d’après midi d’hier pour déci-der de la reprise du travail. Les appels au calme des ani-

mateurs de la société civile, dessyndicalistes et des militants desdroits de l’Homme se multiplientà travers la wilaya. «On com-prend la colère des jeunes mani-festants mais ce n’est pas lameilleure manière d’exprimerleur désarroi devant la difficultéet la cherté de la vie. Le pouvoirn’a pas cessé d’alimenter laconfusion, casser la société civi-le représentative qui aurait pudans ces moments de criseéclairer sur les véritables enjeuxet encadrer cette jeunesse désa-busée. Les revendications fus-sent elles légitimes doivent êtreformulées dans un cadre paci-fique. Ces actes de violence etde saccages pénalisent un peuplus les faibles», notent de nom-breux animateurs du mouve-ment associatif dans leur appel.

A. Kersani

APRÈS DEUX JOURS DE TENSION

Le calme revient à Béjaïa

Affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants.

Le moins qu’on puisse dire à propos dela violence sociale qui a embrasé Béjaïa etla région ces derniers jours est que l’an-née 2017 a débuté de la plus mauvaisemanière. En effet, comment un simpleappel des commerçants à la grève, via lesréseaux sociaux, s’est-il transformé enémeutes avec saccage des biens publics,sans aucune revendication ? Quels liensentre cette grève des commerçants et cesjeunes se livrant à un saccage et à unpillage en règle des établissements et biens publics dont,curieusement, les directions d’impôts et les banquespubliques ? Sans faire le parallèle avec la flambée de violence ayant

touché plus d’une vingtaine de wilayas en décembre 2010 etjanvier 2011, violence fomentée, on l’a su après coup, par lestenants du marché informel, il n’en reste pas moins que si cesémeutes sociales à répétition – plus d’une dizaine de millierspar an – sont signe d’un malaise social profond qui perdure,la dernière en date, celle de Béjaïa, intervient dans un climatéconomique particulièrement maussade. Lorsque tous lesindicateurs socio-économiques sont au rouge, il est difficile dedissiper les inquiétudes mais aussi la colère d’un grandnombre d’Algériens, comme a tenté de le faire le Premierministre Abdelmalek Sellal le 28 décembre dernier, expliquantque son gouvernement maîtrisait la situation, que l’austéritén’était pas à l’ordre du jour, que pour 2017 et les années àvenir, un modèle de changement économique s’imposait…Longtemps, grâce à une croissance tirée exclusivement

par un prix élevé du baril, nos gouvernants ont pu calmer lefront social, voire contenir la violence sociale devenue, au fildu temps, faute d’intermédiation socio-politique (car répri-mée et étouffée), le mode principal d’expression du mécon-tentement d’une partie de la population. Et ce, à coups d’al-locations de ressources à des centaines de milliers dejeunes via l’Ansej, d’injonction aux entreprises publiques età l’administration d’embaucher les jeunes diplômés et autreschômeurs, d’augmentation généralisée des salaires, de sub-ventions aux prix des produits de base et en laissant l’infor-mel (c’était en janvier 2011) proliférer dans la capitale et lesgrandes villes du pays. Pourtant, à l’époque, des voix s’étaient élevées, pointant le

fait que l’achat de la paix sociale à coups de milliards dedinars ne pouvait tenir lieu de programme, qu’au moindreretournement de la conjoncture pétrolière les tensionssociales referaient surface et qu’il fallait opter pour un autremode de croissance basé sur des investissements productifscréateurs d’emplois durables. Il n’en a rien été. Il a suffi quele prix du baril baisse de plus de la moitié, passant de plus de100 – il avait même atteint 140 dollars – à moins de 50 dollars,pour qu’apparaisse toute la fragilité d’une économie baséeexclusivement sur la rente pétrolière. Persuadés d’une baisseconjoncturelle du prix du baril et donc d’une remontée descours du brut à court ou moyen terme, minimisant les risquesd’un éventuel choc financier, brandissant le montant desréserves de change – il frôlait les 200 milliards de dollars –comme une sorte de bouclier socio-financier en mesured’éteindre tout incendie à venir, nos gouvernants, manquantde clairvoyance, n’ont pu anticiper l’ampleur du choc financier.Et c’est ainsi, après avoir écarté d’un revers de main toute cri-tique sur leur gestion, qu’on les a vus parer au plus pressé,puiser sans compter dans le Fonds de régulation des recettes(FGR) qui a été vidé en moins de deux ans, puis dans lesréserves de change qui ont fondu comme neige au soleil, pas-sant de plus de 194 milliards en 2013 à 114 milliards de dol-lars à fin 2016, pour financer les dépenses sociales incom-pressibles comme le versement des retraites (plus de 7 mil-liards de dollars) et des salaires. Et dans le même temps,entreprendre de réduire (ce qui aurait dû être fait dès 2014) levolume des importations (six milliards de dollars en moins parrapport à 2014), geler des projets d’investissements ou les dif-férer, édicter des mesures d’austérité… La question est de savoir, dès lors, si le budget 2017 qui

introduit un certain nombre de mesures devant se traduire parle début de mise en œuvre d’un mode de croissance nonbasée sur la rente pétrolière, et d’une ambitieuse transitionénergétique — un mégaprojet solaire de 4 000 mW — varéussir. Mais pour ce faire, comment convaincre desAlgériens, fatigués de voir le pays géré par une classe poli-tique âgée dans un pays où les jeunes sont majoritaires, etusée par le pouvoir, que cette fois-ci, ce sera la bonne poli-tique, une politique que ne pourraient entraver les lobbiesaffairistes et oligarques et leurs relais dans l’appareil d’Etat.

H. Z.

Par Hassane [email protected]

Leçons de Béjaïa CE MONDE QUI BOUGE

La trêve n’aura été que très courte durée àSidi-Aïch. En effet, alors que tout semblait rentrerdans l’ordre avec l’ouverture des commercesdurant une partie de la journée, les scènes detroubles ont refait surface dans l’après-midi danscette ville de la vallée de la Soummam, rapporteune source locale. L’intervention des commerçants, des anima-

teurs associatifs et des sages de la région, qui sesont réunis la veille pour appeler au calme, avait

pourtant permis de renouer avec la sérénité dansla matinée avant que des jeunes manifestants netentent de raviver la flamme des heurts. Desjeunes insurgés ont arrosé le commissariat àcoups de pierres. En fin d’après-midi, une vive tension régnait

toujours dans la ville avec des affrontementsentre les manifestants et la police, qui a fait unenouvelle fois usage de grenades lacrymogènespour disperser les émeutiers.

A. K.

Après une matinée calme avec l’ouverturedes commerces, les troubles ont repris

en milieu d’après-midi à Sidi-Aïch

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Le Soird’Algérie Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE 6Actualité

Naouel Boukir- Alger(Le Soir) - Les onze premiers moisde 2016 ont enregistré une baissedes indices de l’insécurité routièrecomparativement à 2015. On aobservé 27 168 accidents, soit unfléchissement de plus de 17%,ayant engendré 3 718 décès et 41544 blessés, un chiffre sous leseuil des 4 000 pour la premièrefois depuis cinq ans.

Les pouvoirs publics disent vou-loir pérenniser cette courbe vers labaisse avec l’instauration du per-mis à points et le durcissement dessanctions.

Système du permis à pointsChaque permis à points dispo-

se d’un crédit de 24 points qui seraréduit à chaque infraction commisepar son titulaire. Parallèlement, lecontrevenant fait également l’objetd’une amende forfaitaire et desanctions pénales selon les cas.Par contre, durant l’intervalle pro-batoire de deux ans, le permis deconduire est affecté d'un capital de12 points seulement. Au cours decette période, l'infraction commiseentraîne systématiquement l'annu-lation du permis de conduire.

Le décrochement des points estsoumis à un barème qui catégorisequatre degrés de contraventionsqui portent sur un retrait de 1 à 6points selon leur nature ; à préciserqu’en cas de délit ce sont 10 pointsqui seront retirés du document.Dès lors où tous les points ont étérésiliés, le permis devient invalideet son titulaire est contraint de leremettre aux services habilités duministère de l’Intérieur. En effet, lesystème du permis à points seragéré par le ministère de l'Intérieur àtravers un fichier national des per-mis de conduire devant recensertoutes les infractions de la route auniveau national.

Dans le cas de retrait du permisjustement, la personne concernéene peut postuler à l'obtention d'unnouveau permis de conduire, quisera soumis à la période probatoi-re, qu'au bout de 6 mois à compterde la date de remise de son per-mis. A noter que le délai en ques-tion s’allonge à un an si son permisa été invalidé à deux reprises en

l’espace de cinq ans. Toutefois, enplus des sanctions pénales et desamendes évidemment, le permis àpoints peut également faire l'objetde suspension dans des situationsde délits, sachant que sa duréevarie selon la nature de ceux-ci.

Hausse des amendes et durcissement des sanctionsIl va de soi que les amendes

forfaitaires pour chaque degré decontravention ont été revues à lahausse. Pour ce qui est de cellesde 1er degré relatives à la présenta-tion de documents et l'usage d'unéquipement de véhicule nonconformes, cette amende est fixéeà 2 000 DA. Celles dites de2e degré, empiètement d'une lignecontinue, arrêt et stationnementabusifs entre autres, sont pas-sibles d'une amende forfaitaire de2 500 DA. Concernant les sanc-tions liées à l’excès de vitesse, l’in-téressé risque une amende allantentre 10 000 DA et 50 000 DA dèsqu’il dépasse la vitesse limite auto-risée de 30% et plus.

Est puni d'un emprisonnementallant de six mois à deux ans etd'une amende variant entre20 000 DA et 50 000 DA toutconducteur d'un véhicule de trans-

port de marchandises dont le poidstotal autorisé en charge, ou lepoids total roulant autorisé estsupérieur à 3 500 kg, ou d'un véhi-cule de transport de personnes deplus de 9 places, qui serait, suiteau non-respect des prescriptionslégales du temps de conduite et dutemps de repos, à l'origine d'unaccident de la circulation routièreayant engendré un homicide invo-lontaire. A ce propos, le nouveautexte oblige les conducteurs de cetype de véhicules à les équiperd’un chrono tachygraphe qui enre-gistre le temps de conduite, lavitesse et la distance parcourue. Ilsera à la charge d'un Conseil inter-sectoriel auprès du Premierministre de définir la politique et dela stratégie nationale de préventionet de sécurité routière et de la coor-dination institutionnelle entre l'en-semble des acteurs concernés.

Revenant sur les contraven-tions de 3e classe soumises à desamendes forfaitaires de 3 000 DA,cela porte sur le non-respect del'obligation du port du casque pourles conducteurs et passagers descyclomoteurs et motocyclettes, ladéfaillance des dispositifs d'éclai-rage et de signalisation des véhi-cules automobiles, le transport desenfants de moins de 10 ans auxplaces avant ainsi que l'arrêt et lestationnement dangereux.

Pour finir avec les contraven-tions dites de 4e classe et passiblesde 5 000 DA d’amende, elles

concernent l'usage manuel du télé-phone portable, l’utilisation d’uncasque d'écoute radiophonique etla mise en marche, à l'avant duvéhicule, d'appareils audiovisuelsdurant la conduite. Il en va demême pour le non-respect de ladistance légale entre les véhiculesen mouvement et la priorité de pas-sage dans les intersections. Ainsique les manœuvres interdites surles autoroutes et les routesexpress, l'emprunt de certains tron-çons interdits à la circulation etl'état de conformité des pneuma-tiques des véhicules à moteur.

Par ailleurs, dans le cas de non-paiement de l'amende forfaitairerelevant des contraventions, aprèsun délai de 45 jours à partir de ladate de la constatation de l'infrac-tion, un procès-verbal de non-paie-

ment est transmis au procureur dela République. Comme consé-quence pécuniaire, l'amende seramajorée à 3 000 DA pour lescontraventions du 1er degré, à4 000 DA pour les contraventionsdu 2e degré, à 6 000 DA pour lescontraventions du 3e degré et à7 000 DA pour celles de 4èmedegré. Et ce, en plus d’un retraitsystématique de deux points com-plémentaires du permis à points.

Ce durcissement des sanctionset la révision des amendes à lahausse surtout n’intervient pas seu-lement dans un cadre exclusivementlié à la sécurité routière mais c’estégalement, voire principalement,afin de renflouer le Trésor public etlimiter relativement les besoins del’Etat en matière de liquidités.

N. B.

CODE DE LA ROUTE

Ce qui va changerLe texte de loi relatif à l'organisation et la sécurité de la

circulation routière a été adopté ce mardi par l'Assembléepopulaire nationale (APN). Il s’agit d’une modification etd’un complément pour la loi 01-14 de 2001 régissant le per-mis à points et le durcissement des sanctions.

Le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospita-lière, Abdelmalek Boudiaf, s’estrendu mardi dernier aux environs de19 heures à l’hôpital Frantz-Fanon deBlida pour rendre visite aux enfantsvictimes de l’explosion d’un ancienprojectile, survenue lundi dernier àMouzaïa (voir notre article de l’éditionde mardi dernier).

Alors qu’il avait rassuré leurs parents de laprise en charge pleine et totale de leursenfants, le ministre de la Santé avait été invitéà se rendre au chevet d’un septuagénaire qui

venait de sortir du bloc opératoire après avoirsubi une lourde intervention de pose de deuxprothèses du col du fémur.

A préciser que ce patient a été hospitaliséauparavant dans une clinique en Tunisie, maisa connu le calvaire car, selon lui, l’opérationn’avait pas réussi. Il a été de suite admis auservice de chirurgie orthopédique de l’hôpitalFrantz-Fanon de Blida.

Réagissant à ce cas de figure, le ministrede la Santé dira que les citoyens algériens doi-vent faire confiance en leurs médecins et ces-ser d’aller se faire soigner chez des «charla-tans» à l’étranger.

Dans le même ordre d’idées, il reconnaîtraque des sommes colossales sont dépensées

dans des cliniques à l’étranger. Cependant, ildira que ceux qui ont les moyens financierssont libres de se faire soigner à l’étranger maispour lui, ils ne trouveront pas meilleurs profes-seurs que les Algériens.

Après Frantz-Fanon, Abdelmalek Boudiafs’est rendu à l’hôpital Benboulaid où se trou-vaient quatre autres enfants victimes de l’ex-plosion. Touchés dans diverses parties ducorps, ils ont subi des interventions au servicede chirurgie infantile. A leur sujet, le ministre afait savoir qu’ils quitteront l’hôpital dans lesdeux prochains jours à l’exception d’un enfantqui y restera en observation jusqu’à sa totaleguérison.

M. B.

Ali Bey Nasri a indiqué que c’estla première fois que les exporta-teurs algériens constatent une cer-taine réactivité dans le domaine dela réglementation des changes.

«Les choses évoluent dans labonne voie, explique-t-il, avec uneremise en cause de certainesréglementations obsolètes, parmilesquelles le contrôle deschanges», dont il souhaite la refon-te totale. Le président de l’Anexal

ne manque pas d’exhorter lesautorités financières du pays àprendre des décisions auda-cieuses à même de permettre à laréglementation des changes de semettre aux standards internatio-naux. Ne mâchant pas ses mots, ilestime que notre pays a accuséd’énormes retards sur le chapitrerelatif aux exportations.

Le représentant des exporta-teurs déplore que la réglementa-

tion qui gère les investissements àl’étranger «bride» les exportateuralgériens qui ne savent pas encorecomment s’y prendre lorsqu’ils

sont confrontés aux marchésétrangers. Il appelle à leur donner«les mêmes outils que ceux utilisésailleurs dans le monde». Se vou-

lant positif, le président del’Association des exportateursreconnaît que sous certainsaspects, les choses ont évoluépositivement, à la lumière desnotables facilitations désormaisaccordées par les douanes pourfaciliter l’acte d’exporter.

Revenant sur le contenu dunouveau code des douanes adoptémardi dernier par les députés de lamajorité à l’APN, l’invité de laChaîne 3 constate que «c’est lapremière fois, depuis l’indépendan-ce, que l’Algérie pourra avoir unevisibilité précise sur ses échangescommerciaux et connaître, ainsi,les niveaux de ses importations etexportations».

Y. D.

ALI BEY NASRI :

«La gamme des produits exportés a été élargie»L’augmentation du nombre des exportateurs a contri-

bué à élargir la gamme des produits exportés, parmi les-quels figurent des équipements électroménagers, descâbleries électriques et des téléphones mobiles, s’est féli-cité Ali Bey Nasri, président de l’Association nationaledes exportateurs algériens (Anexal), lors de son passagehier sur la Chaîne 3.

De nouvelles sanctions pour les automobilistes.

Ali Bey Nasri, président d’Anexal.

ABDELMALEK BOUDIAF À BLIDA :

«L’Algérien doit cesser d’aller se faire soignerchez des charlatans à l’étranger»

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Le Soird’Algérie Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE 7Actualité

Younès Djama - Alger (LeSoir) - Cependant, pour l’expertAbdelmadjid Attar, il est trop tôtpour parler de l’évolution desprix durant le reste de cetteannée qui commence. «On estjuste au début de l’application del’accord de l’Opep (réduction dela production, Ndlr). A priori, lesprix se stabilisent et même aug-mentent légèrement au-dessusde 55 dollars.» Quoi qu’il en soit, il estime

que pour un début d’application,l’évolution des prix est «confor-me» à ce que les pays de l’Opepet les non-Opep attendaient. «Ilest encore difficile de faire desprévisions, il faudra attendre aumoins un ou deux mois pour voirnon pas comment se comportele marché mais surtout commentévolue le rapport offre/demande.Car, pour le moment, on enre-gistre toujours un surplus depétrole sur le marché que lademande. Il faut un délai d’unmois pour voir les pays réduireleur production, ils ne vont pas lefaire du jour au lendemain, maisprogressivement, surtout pourles pays qui ont de grosses pro-ductions à réduire», signale l’an-cien P-dg de Sonatrach. D’après lui, le contexte mon-

dial marqué par l’Accord d’Algeret ensuite celui de Vienne est

plutôt favorable pour le marchépétrolier, «la preuve, le prix esten train de se maintenir au-des-sus de 55 dollars». Cela mêmesi certaines velléités notammentde l’Irak font courir le risque defaire freiner l’application de l’ac-cord. M. Attar préfère positiver.

«Pour le moment, le seul problè-me qui est à signaler est celui dubras de fer sur l’exploitation dubrut engagé entre Baghdad et legouvernement autonome duKurdistan, qui vient perturber leschoses, mais je suppose que lesautorités en présence s’arran-gent pour respecter l’accord»,note M. Attar. Il insiste que seulle rapport entre l’offre et lademande, au bout d’un mois, vamontrer qui des pays sont entrain de respecter progressive-ment leurs engagements ou pas.«Pour le moment, il est difficilede faire des prévisions et c’estpour cette raison aussi que lesprix n’augmentent pas brutale-ment mais d’un dollar ou deuxbeaucoup plus par le fait de laspéculation qu’autre chose»,relève encore Abdelmadjid Attar.Selon lui, le marché se maintient«parce qu’il y a cet engagementde tous les pays et aucun, hor-mis les bruits venant d’Irak, nes’est prononcé contre la baisse

de la production». Des payscomme le Koweït, le sultanatd’Oman et le Venezuela ontentamé déjà la réduction deleurs productions, en attendantque les autres pays suivent.L’expert Saïd Beghoul fait remar-quer que les prix ont chuté, il y adeux jours de cela, à 55 dollarsle baril en raison du bras de ferBaghdad-gouvernement kurde. L'Irak s'est engagé à réduire

sa production de pétrole de 210000 b/j à partir de janvier 2017,conformément à l'Accord deVienne du 30 novembre 2016mais il vient d'annoncer qu'il neva pas procéder à cette réduc-tion comme prévu (peut-êtreplus tard durant le premiersemestre 2017). «Contrairement

aux autres pays Opep, Baghdadconnaît une présence significati-ve de compagnies internatio-nales. British Petroleum, parexemple, a fait savoir que saproduction sur le champ Rumailadoit augmenter pour dépasser1.45 million b/j, le niveau actuel.Si les compagnies internatio-nales augmentent leurs produc-tions, l'Irak sera obligé de fairedes coupes sur les champs éta-tiques sans oublier que la partdes Kurdes est autour de 400000 b/j et qui est toujours comp-tabilisée par l'Irak dans sa pro-duction. En plus, les contrats ira-kiens sont des contrats de ser-vices, et le pays a besoin d'ar-gent frais pour payer ses parte-naires et donc la coupe engagée

avec l'Opep (210 000 b/j) luipose problème», explique M.Beghoul. Du coup, cette attitudefait courir le risque d’un effetd’entraînement sur les autrespays. Mais on n’ira pas jusqu’à

remettre en cause l’Accord deVienne, souligne notre interlocu-teur. «Il n’y aura pas une remiseen cause mais un désengage-ment partiel par-ci par-là est pos-sible. Il faut savoir que l’Accordde Vienne est assez lourd avec22 pays, en période de crise enplus. C'est difficile à gérercomme prévu. Il y a la table quiest facile et le terrain qui estbeaucoup plus difficile», noteral’expert.

Y. D.

PÉTROLE

Les prix continuent de grimperLe pétrole démarre 2017 sur les chapeaux de roues.

Les cours du Brent ont tutoyé les 60 dollars. Un trendhaussier favorable aux marchés qui promet de durer pen-dant les prochains mois. Mais les experts se gardent defaire des prévisions.

Le marché pétrolier se maintient.

«Mieux vaut un voisin prochequ’un frère éloigné», dit le dicton.Si Mohamed Béderina est parti surla pointe des pieds comme pour nepas déranger. Membre fondateur du Soir d’Algérie, si

Mohamed est connu dans le milieu de lapresse nationale pour avoir fait sespreuves avec sérieux et abnégation, avecplus de vingt-cinq années consacrées auSoir d’Algérie, après avoir exercé égale-ment à El Moudjahid et Horizon.

Par écrit, en première page, Le Soird’Algérie, premier quotidien national indé-pendant grâce à l’engagement de ses fon-dateurs, reconnaît la perte sèche de l’unde ses serviteurs en lui rendant un vibranthommage mérité. Au service exclusif dujournalisme algérien, si Mohamed venaitde verrouiller ses 73 ans en cette année2016.C’est au cours de la décennie noire

que j’ai fait la rencontre de si Mohameddans la cité qui allait nous réunir en voisi-nage. Au simple bonjour, il déclara sonappartenance au milieu journalistique etme tendit une carte de visite. Dans unezone considérée comme extrêmementdangereuse, il fallait avoir le courage dese présenter en tant que tel, considérantla dangerosité qui planait sérieusementsur cette catégorie de la société, surtoutpour son engagement démocratique, le

travail colossal qu’elle fournissait et lecombat qu’elle menait en ces tempsredoutables d’insécurité et de non-droit.Je n’ai pas manqué de lui souligner d’évi-ter de se présenter de la sorte aux incon-nus. Il me rétorqua que «c’est Dieu quidonne la vie et c’est Lui qui décide del’ôter». Dans la vie, on fait plusieurs ren-

contres. Il y a celle que l’on ignore. Il y acelle qu’on supprime. Il y a celle qu’onoublie. Mais il y a celle qui vous marqued’une manière indélébile, le défunt appar-

tient à cette dernière catégorie. Dans lequartier, mon voisin à 20 mètres, il fut lepremier à occuper les lieux. Ma construc-tion a duré plus de deux années consécu-tives. Présents sur les lieux pendant toutela durée de mon chantier, je fus totalementpris en charge. Chaque midi, il venait mechercher pour partager avec lui le repasau sein de sa famille nombreuse puisqueen cette période-là, il avait accueilli unproche parent avec tous ses enfants,assujetti comme moi dans la construction.En réalité, nous étions deux voisinsconcernés par cette prise en charge.Lorsque je me suis installé à mon tour, ildécida de réunir nos familles pour parta-ger le repas d’installation.L’esprit critique, c’était un véritable plai-

sir de débattre de sujets, économiques,sociaux, culturels, cultuels, d’échangerdes idées sur tel ou tel domaine. Il avaittoujours le dernier mot, celui qu’il faut, à laplace qu’il mérite. Enfant du Sud, j’ai toujours entendu

autour de moi «qu’avant d’acheter unehabitation, informe-toi sur le voisin». Levoisin comme si Mohamed est la perlerare de nos jours. Son départ inattenduest une perte irréparable, inconsolable. «L’homme généreux invente même

des raisons de donner», dit le dicton latin.Probablement à peine deux mois avantson décès, sur la base d’une réflexion ci-

après de ma part : «Lorsqu’on prend levirage après la soixantaine accomplie, ledépart de ce bas monde peut survenir àtout moment.» C’est ainsi qu’il me fit partde son intention de réunir tous les voisinsautour d’un dîner à la suite de l’atmosphè-re qui règne émanant d’un seul vis-à-visde tous. Cette situation démontre, sibesoin, la valeur et le poids de siMohamed et la perte cruelle et douloureu-se pour le voisinage d’un homme de lastature de si Mohamed, car si la vie nousapprend beaucoup, jamais elle nous pré-pare à une perte si difficile à accepter. Achaque membre de sa famille, j’aimeraissavoir quoi dire. Les mots ne suffisent pascar je ne peux, à juste titre, imaginer plei-nement la douleur qui les frappe. La dis-parition de si Mohamed est une pertecruelle. En cette douloureuse circonstan-ce, je tiens à témoigner toute ma sympa-thie et présenter mes sincères condo-léances, espérant qu’avec le temps, tousles bons souvenirs qui les ont liés, lesréconforteront. Enfin, je prie le Tout-Puissant de l’ac-

cueillir en Son Vaste Paradis. «À Dieunous appartenons, à Lui nous retourne-rons.»

A. L.

Hommage à si Mohamed Béderina,membre fondateur du Soir d’Algérie

Mohamed Béderina.

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os :

DRPar Ahmed Lagraa, Par Ahmed Lagraa,

écrivainécrivain

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Le Soird’Algérie Contribution

L’indigénophilie coloniale et ses minesdestructrices

Ces études pseudo-scientifiques qui por-tent le nom de «science» des indigènes sesont focalisées sur des régions spécifiques,dans le but d’approfondir davantage les dif-férences ethniques et culturelles, jusqu’àinventer une vieille animosité entre les habi-tants de ces régions tels que les Kabyles,les Chaouias, les Touareg, les Mozabites etles Arabes. Les experts de l’administrationcoloniale ont utilisé de nombreux moyenspour semer la discorde ethnique et mêmeconfessionnelle, comme les campagnesd’évangélisation forcée ou séductrice, ainsique l’appauvrissement culturel et la décul-turation de tous les Algériens. Seulsquelques individus ont été instruits et gar-

dés en réserve pour parer aux imprévus,comme l’échec de la France à joindre défini-tivement l’Algérie à ses départements,comme elle-même ainsi que la Grande- Bre-tagne l’ont fait avec certains départementset certaines îles d’outre-mer. Après moinsde trente années de génocide, d’appauvris-sement et de déplacements des popula-tions, la France a tout tenté pour faire del’Algérie une colonie française. L’Algérie estle seul pays de la région, avant même laPalestine, à avoir subi un colonialisme depeuplement. La France coloniale a perduce pari, car la majorité écrasante de cescatégories instruites est restée fidèle auxaspirations du peuple à la liberté et à la jus-tice. Elles l’ont prouvé lors de la résistancepopulaire et après la constitution du mouve-ment national algérien au sein du PPA, quis’est transformé, après sa dissolution, enMouvement pour le triomphe des libertésdémocratiques (MTLD). Cette cohésions’est particulièrement manifestée lors de laguerre d’indépendance à laquelle cette élite,formée dans les écoles françaises, a partici-pé avec compétence et engagement auxcôtés des forces de l’Armée de libérationnationale et des autres instances de laRévolution.Le Pr Abdelkader Mezour, de l’université

de Tlemcen, a publié une recherche dans lemagazine Mawakif, spécialisé dans lesétudes et les recherches sur la société etl’Histoire, dans son numéro de janvier 2007,dans laquelle il a évoqué la question de l’ac-culturation et l’interculturalité, partant de ladéfinition présentée par les anthropologuesanglo-saxons, notamment Redfield, Lintonet Herskovits, qui estiment que l’intercultu-ralité est un ensemble de phénomènesdécoulant de la communication directe etcontinue entre des groupes d’individus issusde différentes cultures qui aboutirait à uneinfluence claire d’une culture sur les modesde la culture originale dans l’un de cesgroupes ou entre eux. Cette définition a étéadoptée par l’Académie américaine dessciences sociales.Le Pr Abdelkader Mezour s’intéresse aux

facteurs de l’interculturalité interne àl’époque postindépendance qui a succédé àla démolition et au sabotage lors de l’occu-pation coloniale. Cela a fait l’objet d’une

étude du chercheur français P. Bourdieu etde son collègue T. Sayad, intitulée «Le déra-cinement». Pierre Bourdieu estime quel’arabisme et l’islamisme étaient à l’originede l’apparition des revendications et desprotestations identitaires et ont entraînédavantage d’interculturalité et d’adhésion àla mondialisation ; cependant, l’intercultura-lité issue de cette adhésion à la mondialisa-tion se limite actuellement aux modes deconsommation et à certains services et sup-ports de communication sociale.

L’indigénophilie et ses complicationsdimensionnelles

Selon une vision qui n’exclut ni ne divisel’élite, il faudrait transcender la répartition enfonction de la langue parlée. La langue

arabe en Algérie est une langue rassem-bleuse. Ce n’est pas une race, ni une idéo-logie partisane. Même s’il y a un sentimentd’excellence chez les utilisateurs de lalangue française parce qu’on la considèrecomme supérieure à la langue arabe, ce quise répercute sur la politique de l’éducationet la controverse permanente sur sesmodes, les utilisateurs de la langue arabeestiment, eux, qu’ils sont plus proches del’authenticité et contre la dépendance, dufait des injustices coloniales ancrées dans lamémoire et de la politique de l’Etat français,jusqu’à ce jour, vis-à-vis de l’Algérie. Cettepolémique existe, à différents degrés, chezles élites de tous les pays maghrébins.Néanmoins, il convient de s’interroger : à quiprofitent la division et la marginalisation ? Ya-t-il un rapport avec la classification socialeet les opportunités d’accès à la richesse etau pouvoir ?L’intérêt accordé aux études de l’indigé-

nophilie minée remonte au milieu desannées soixante-dix du siècle dernier,lorsque j’occupais le poste de directeurd’études à l’Institut des sciences sociales etque j’étais membre du comité de réformedes programmes et des méthodologiesd’enseignement dans ces spécialités, dési-gné par le défunt ministre Seddik Benyahia.Le comité comptait, parmi ses membres, lePr Abdelmadjid Meziane et le Dr DjamelGennane, et son but était l’algérianisationde l’université. Cette démarche n’avait paspour but de donner une nouvelle appellationà l’université, mais d’œuvrer à la faire sortirde l’influence de cette pseudo-scienceappelée «indigénophilie» et de ses fonde-ments non scientifiques, telle qu’adoptéepar E. Masqueray, Camille Sabatier et leurécole ethnologique. Leurs recherches sesont focalisées, en grande partie, sur laKabylie, ses spécificités sociales, raciales,historiques et sociologiques, y compris lanature et l’urbanisme, ce qui a, par la suite,donné naissance au «mythe kabyle», selonl’expression de CH. R. Ageron.Nous avons traduit certains chapitres de

son étude encyclopédique de deux tomes,intitulés «Les Algériens musulmans et laFrance» (1968), et avons également com-menté certaines de ses thèses. Il convientde reconnaître que ses recherches sont

beaucoup plus objectives que celles de lamajorité des historiens et sociologues fran-çais de cette époque. Le titre que nousavons choisi pour cette traduction, publiéeen 2004, était : La société algérienne dansle laboratoire de l’idéologie coloniale.Au lendemain de l’indépendance, il n'y a

eu que très peu d’études scientifiquesbasées sur l’analyse scientifique de la lin-guistique et des dialectes en Algérie, loin detoute tendance politique ou appartenancepartisane. En tout état de cause, la science,une fois entachée de politique, surtout lors-qu’il s’agit de thèmes sensibles, perd unegrande partie de sa perspicacité par rapportaux risques et de son objectivité absoluequ’il est difficile d’atteindre dans lessciences de l’Homme et de la société.A l’époque du mouvement national et

après l’indépendance, de nombreux cher-cheurs se sont intéressés à la questionamazighe, langue parlée en Kabylie. Nousciterons, à titre d’exemple, l’écrivain Mou-loud Mammeri, auteur du chef-d’œuvre LaColline oubliée, qui a œuvré à l’enrichisse-ment et à l’actualisation du dictionnaireamazigh, considéré aujourd’hui comme unedes références fondamentales dans la lin-guistique amazighe ; cependant, le désinté-rêt de Mammeri ou sa méconnaissance dela grande richesse des œuvres écrites enarabe par les savants de cette région, avantet après l’avènement du royaume nasseri-de, à Béjaïa, ainsi que les intimidations decertaines parties quant au risque que tama-zight concurrence la langue arabe ont facili-té les accusations et l’exclusion mutuelles.Rétroactivement, c’est un service rendu atout ce qui a été fomenté par les théoriciensdu colonialisme français. Le flambeau deMouloud Mammeri a été repris par son dis-ciple, Salem Chaker, enseignant à l’Inalco,qui s’est intéressé, de manière générale, aumonde amazigh à l’intérieur et à l’extérieurde l’Algérie. Parmi ses recherches dans cedomaine, son étude publiée en 2003 dansDiplomatie Magazine. Il y a également unethèse universitaire intitulée «Les Touareg»,présentée par Lahcène Mermouri, de lawilaya d’Illizi et publiée en 2010, qui portesur l’organisation sociale et le pouvoir chezles Touareg. Cette étude scientifique confor-

tée par une recherche sur le terrain figureparmi les rares recherches en sociologiepolitique effectuées en arabe en Algérie etpour laquelle nous avons rédigé une intro-duction, à la demande du chercheur.H. Roberts de l’Institut des sciences éco-

nomiques de Londres a consacré, quant àlui, plusieurs études à la question de l’ama-zighité au Maghreb, publiées en série, dansla revue de l’Institut britannique d’anthropo-logie. Il y a abordé les théories des spécia-listes français de l’indigénophilie.

Des chercheurs algériens contempo-rains, spécialistes en histoire, en philologieet en linguistique, réalisent des études, desdébats et des interviews, à chaque fois quela question de l’identité et ses principauxattributs sont soulevés. Nous citons, à titred’exemple, Abderazak Dourari et Arezki Fer-rad ou ceux de courants différents ou oppo-

sés, comme Othmane Saâdi et Ben Naâ-man. L’islam, l’arabe et l’amazighité fontpartie de nous et nous leur appartenons,sans détours, ni surenchères. Il est étonnantde savoir qu’un des Etats les plus connuspour leur jacobinisme ou leur centralismes’érige en défenseur des langues des mino-rités et des rites religieux opprimés et pous-se ses institutions politiques et scientifiquesà agir dans ce sens ; quelle serait la réactionde cet Etat si, dans le cadre de la réciproci-té, on faisait de même pour le Corse, l’Alsa-cien, le Normand et le Breton ?Le patrimoine culturel français, qui est

d’une grande diversité et créativité, est véhi-culé par la France avec assiduité et intelli-gence par le truchement de la francophonie.Il est de son droit de procéder à cet investis-sement culturel et économique, au servicede son influence politique. Néanmoins, cetteinfluence souffre de l’hégémonie du géantaméricain et défend avec hargne sa présen-ce à l’intérieur même de ses frontières, autitre de l’exception culturelle. Nous connais-sons l’étendue du déploiement et de l’in-fluence de la langue anglaise dans lesforums internationaux et dans les sciences,les arts et la littérature. Il est, cependant,inutile de remplacer une langue étrangèrepar une autre langue. Il faut s’intéresser àl’anglais et aux autres langues de la Médi-terranée, ainsi que le turc, le russe et le chi-

nois et certaines langues africaines commele haoussa et le swahili, notamment auniveau des envoyés spéciaux et des diplo-mates, à côté de la langue arabe officielle etde tamazight qui est, elle aussi, langue offi-cielle. Il serait sage que l’Algérie ne soit pasune arène pour les joutes linguistiques et lesconflits d’intérêts entre les puissances mon-diales et régionales ; l’essentiel est de déve-lopper le patrimoine arabe et amazigh dansles sciences, les arts et la littérature, indé-pendamment des autres pays de la régionqui appartiennent au même tronc communculturel. Il y a aujourd’hui une controverseentre les élites au sujet de la question del’identité et de ses liens avec la langue, desefforts consentis autour de la langue qui soitla plus proche de la langue de l’école, ainsique des autres moyens d’expression et decommunication.

Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE 8

L’intérêt accordé aux études de l’indigénophilie minéeremonte au milieu des années soixante-dix du siècle

dernier, lorsque j’occupais le poste de directeurd’études à l’Institut des sciences sociales et que

j’étais membre du comité de réforme des programmeset des méthodologies d’enseignement dans ces

spécialités, désigné par le défunt ministre SeddikBenyahia. Le comité comptait, parmi ses membres, lePr Abdelmadjid Meziane et le Dr Djamel Gennane, et

son but était l’algérianisation de l’université.

Le patrimoine culturel français, qui est d’unegrande diversité et créativité, est véhiculé par la

France avec assiduité et intelligence par letruchement de la francophonie. Il est de son droit

de procéder à cet investissement culturel etéconomique, au service de son influence politique.Néanmoins, cette influence souffre de l’hégémonie

du géant américain et défend avec hargne saprésence à l’intérieur même de ses frontières, au

titre de l’exception culturelle.

Ascension et déclin des civilisationsPar Dr Mohamed Larbi

Ould-Khelifa

(3e partie et fin)

Page 9: PAGE 4 Le calme revient à Béjaïa

Le Soird’Algérie ContributionEn d’autres termes, doit-on utiliser la

langue classique ou le dialecte populaire. Anotre sens, il s’agit là d’un débat monté detoutes pièces, car il n’existe pas de languesans dialecte populaire, comme c’est le casde l’anglais, du français et de l’allemand. Leniveau de la langue diffère en fonction duniveau d’instruction et du niveau culturel desindividus. Dans ces pays, la langue ensei-gnée est la langue standard, celle qui estporteuse des merveilles des arts et de la lit-térature. Cette controverse est une comédiedans ce que l’on appelle le théâtre de

l’ombre, qui s’éloigne des vrais enjeux quesont le développement des programmes del’éducation, la formation et la préparationdes générations d’Algériens afin qu’ils puis-sent accéder au monde actuel avec intelli-gence, savoir et nationalisme.En ce qui concerne tamazight, le dernier

amendement constitutionnel initié par leprésident de la République a mis fin à lacontroverse autour de sa place, l’officiali-sant comme langue nationale et officielle ; ilest donc du devoir des chercheurs et desspécialistes des différents domaines dusavoir et de la connaissance d’enrichir sondictionnaire, de ressusciter son héritage etde traduire dans cette langue les scienceset les technologies modernes ; ceci est éga-lement valable pour l’arabe qui doit fairel’objet d’intérêt et de transfert des sciencesmodernes, grâce à la traduction et à l’inno-vation.Nous n’avons trouvé dans l’Histoire écri-

te aucune trace de conflits armés entre lesChaouias et les Kabyles, entre les Touareget les Mozabites ou encore entre ces der-niers et les Arabes. Je dis «Arabes», car lesexperts et les chefs politiques colonialistesprétendent que ceux-ci sont des intrus, par-ticulièrement en Algérie, et ce, dans le butde promouvoir la discrimination raciale et desusciter l’animosité entre ces prétendusgroupes ethniques. Il est paradoxal que tousles rapports adressés par les militaires, leshommes politiques et les agents secrets àleurs responsables à Paris, lors de la résis-tance héroïque de l’Emir Abdelkader, n’évo-quaient que les Arabes, alors que les parti-sans de l’Emir venaient des différentesrégions de l’Algérie, telle qu’elle est connueet représentée dans sa géographie actuelle.L’on sait d’ailleurs que les Ottomans avaientorganisé l’Algérie en wilayas (beylik) pure-ment administratives : l’Ouest, le Centre et

l’Est et qu’ils étaient, avec leurs suites etleurs gardes, dans leurs forts et palais, iso-lés de la population. Jamais en Algérie, ni celle d’hier ni celle

d’aujourd’hui, il n’y a eu de guerre, ni derejet d’une catégorie sociale pour des rai-sons ethniques. En fait, il y a eu des conflits au sein

même des populations du Nord et du Sud,mais jamais en rapport avec la race ou lalangue. Ces conflits étaient le plus souventdus à des problèmes de cadastre, auxbombes à retardement que l’administration

française nous a laissées dans le domainedes terres agricoles et steppiques, ou à l’hé-ritage au sein d’une même famille ou de lamême tribu. Il est à noter que le tribalisme doit être

pris dans son sens khaldounien et dans sonsens le plus négatif, c'est-à-dire une trans-gression de la citoyenneté qui est le véri-table ciment politique au sein d’une sociétémoderne. Cette citoyenneté qui estd’ailleurs consacrée dans les différentesConstitutions algériennes, notamment dansles récents amendements du 7 février 2016.Nul doute que la citoyenneté et la consé-cration de l’Etat des droits et des devoirsreprésentent la meilleure voie pour libérernotre société de ces archaïsmes et desmentalités et comportements tribaux et cla-niques et pour la débarrasser des adageserronés tels : «On préfère notre âne au che-val des autres» ou «mis n’aamis» (le fils ducousin), etc.Appartenir à une famille ou à une région

et en être fier est une chose naturelle etmême désirée, c’est une source d’apparte-nance à la patrie. Celui qui hait sa famille ourejette la région d’où il est issu pourraitmépriser sa patrie et devenir un non-citoyen, un apatride. Aussi, l’appartenanced’un individu ou d’un groupe d’individus àune région de l’Algérie, comme par exempleTargui, Chaoui, Kabyle et Mozabite ne diffè-re pas du qualificatif qu’on donne à un Fran-çais, en l’occurrence le Normand qui vientde Normandie ou le Corse.Il est inutile de citer d’autres exemples où

l’appartenance à une région s’est transfor-mée, pour des raisons politiques, ou àcause de conflits historiques ou religieux oude fautes dans la gestion, en revendicationssécessionnistes vis-à-vis de la mère patrie.C’est ce qui se passe aujourd’hui dans despays qui étaient de vastes empires, à l’instar

du Royaume-Uni (la Grande-Bretagne),avec l’Ecosse et l’Ulster catholique (l’Irlandedu Sud) et de l’Espagne avec la Catalogne.C’est ce qui est arrivé en Yougoslavie, trans-formée aujourd’hui en plusieurs pays indé-pendants. Mais le paradoxe géopolitique ethistorique réside dans le cas allemand. L’Al-lemagne qui a été divisée par les alliés etl’URSS, vainqueurs de la Seconde Guerremondiale, a retrouvé son unité et est deve-nue plus forte et plus stable que dans lesannées cinquante du siècle dernier.Il y a dans le monde une multitude

d’exemples de cas d’effritement de pays,mais aussi d’unions, qui sont dus à des fac-teurs communs, qui résident à titred’exemple dans la force et la stabilité del’Etat, dans la capacité de ses élites intellec-tuelles et de ses responsables dans les dif-férentes institutions à respecter les spécifici-tés régionales, à créer une certaine concor-de et réaliser un développement équilibré,sans pour autant négliger les manipulationsextérieures qui pourraient trouver en cer-tains individus ou groupes le cheval de Troieles menant vers un affaiblissement de l’inté-rieur, par le biais de la dislocation de lasociété en entités opposées qui pourraientdemander l’aide et le soutien de l’étranger.C’est le cas du mouvement du chanteur

Ferhat Mehenni qui ne présente ni à laKabylie ni à l’Algérie aucun projet, si cen’est d’embarrasser l’Etat et d’induire enerreur et duper un nombre limité de gens,car la majorité écrasante des enfants de laKabylie sont convaincus que leur région estune partie intégrante de l’Algérie historiqueet moderne, l’Algérie qui se dirige vers ladécentralisation administrative, dans unpays dont la superficie dépasse les deuxmillions de kilomètres carrés. Le président Abdelaziz Bouteflika était

convaincu dès le début de son premier man-dat que sauver l’Algérie des conflits intereth-niques et des conflits attisés sous la couver-ture de la religion qui ont poussé les enfantsdu même peuple à s’entretuer devait passerd’abord par la concorde et par la nécessitéde convaincre toutes les parties de l’impor-tance et de la nécessité de la réconciliationnationale.Ce projet innovateur et courageux a

obtenu l’écrasante majorité lors d’uneconsultation par référendum, laquelle majo-rité a constitué une assise pour le lance-ment des programmes de M. le Président,pour le développement et la modernisationde nombreux secteurs et services de l’Etat.Il serait judicieux de rappeler qu’à la fin desannées quatre-vingt-dix, le discours poli-

tique était axé, dans son ensemble, surl’échange d’accusations ou sur la qualifica-tion de la nature de la crise et ses consé-quences sur l’Etat et la société. Les acteurspolitiques ne savaient alors pas que la cléde la solution résidait dans la réconciliationavec soi, avec l’Histoire et avec tous ceuxqui aspiraient à la paix et la coexistenceentre tous les Algériens. Il est rare de voir,dans un pays du tiers monde et même dansun pays démocratiquement avancé, un chefd’Etat qui se tient côte à côte avec troisanciens Présidents et que des aéroports,des universités et autres infrastructuressoient baptisés aux noms de grands leadersdont les noms et les époques faisaient l’ob-jet depuis plus de soixante ans d’unecontroverse politique et d’une levée de bou-cliers chez les différents courants qui traver-sent la société. Cette réconciliation avec lepassé ne peut être effacée de la marched’un peuple, ni de sa mémoire. Une posturecivilisée qui devrait constituer un modèlepour les autres. L’épreuve du terrorisme pendant les

années quatre-vingt-dix a constitué la plusgrande menace à la cohésion culturelle etsociale ancestrale des Algériens. Survenue après la catastrophe coloniale

qui a constitué la plus grande menace pourla survie de l’Algérie et son existence, cettetragédie a été perçue par la plupart despays du monde et même certains pays voi-sins comme de simples scènes drama-tiques à regarder en attendant l’effondre-ment total de l’Etat-nation et des fonde-ments de la République, tels qu’énoncéspar la déclaration du 1er Novembre 1954 ;une République où il n’y a pas de place auxethnies, ni aux races ni à l’extrémisme reli-gieux, car l’islam, dans son acception popu-laire, est un liant spirituel et culturel, purifié

de toute forme de violence et de xénopho-bie à l’encontre des autres cultures et desautres religions.Pendant la résistance populaire et la

révolution pour la libération, il n’y jamais eude destruction des lieux de culte chrétiensou juifs, ni d’hostilité à l’endroit des Françaisparce qu’ils étaient chrétiens. La lutte des Algériens à travers l’Histoire

a toujours été dirigée contre les agresseurs.Les revendications des Algériens ont detous temps été la liberté, la justice et le pro-grès, tels qu’énoncés par la Déclaration du1er novembre 1954, qui constitue la synthè-se de l’expérience historique de l’Algérie etune méthode valable aussi bien pour le pré-sent que pour l’avenir.

M. L. O.K.

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Il serait judicieux de rappeler qu’à la fin des annéesquatre-vingt-dix, le discours politique était axé, dansson ensemble, sur l’échange d’accusations ou sur la

qualification de la nature de la crise et sesconséquences sur l’Etat et la société. Les acteurspolitiques ne savaient alors pas que la clé de la

solution résidait dans la réconciliation avec soi, avecl’Histoire et avec tous ceux qui aspiraient à la paix et

la coexistence entre tous les Algériens.

Pendant la résistance populaire et la révolutionpour la libération, il n’y jamais eu de destructiondes lieux de culte chrétiens ou juifs, ni d’hostilité àl’endroit des Français parce qu’ils étaient chrétiens.

La lutte des Algériens à travers l’Histoire atoujours été dirigée contre les agresseurs.

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Page 10: PAGE 4 Le calme revient à Béjaïa

Organisée par l’agence Cnasde Mila et destinée aux médecinssouscripteurs des deux secteurs(public et privé), cette rencontre aété rehaussée par la présence duSG de wilaya qui, dans son allocu-tion d’ouverture, a mis le doigt surce phénomène économico-moralqui ne cesse de prendre de l’en-vergure, au détriment des intérêtsde toute la société, qualifiant cesactes de «justifications immoralespar un médecin assermenté, d’ab-sences irrégulières d’un travailleur

!».Poursuivant son intervention,

monsieur Guidoum Guidoumi esti-me que quelqu’un qui «achète» uncongé auprès d’un praticien de lasanté pose le problème sur undouble plan, économico-moral,pour les deux parties. Abordant laquestion des équilibres financiersde sa caisse, le directeur de laCnas Mila, monsieur NaâssiFaouez, a beaucoup insisté sur larépercussion financière négativede ce phénomène grandissant et

dépassant tout entendement, surla trésorerie de la caisse qui seralargement déficitaire d’ici 2020, sides mesures salvatrices ne sontpas prises dans l’immédiat, d’oùtoutes ces réformes proposées etenclenchées dans le secteur carelles sont devenues, tout simple-ment, inévitables ! Le docteur LamdaouI, médecin-

chef de la Cnas, préfère, lui, parlerd’arrêts de travail abusifs au lieu decongés de complaisance, mettantplutôt l’accent sur le volet techniquede la mission du contrôle médical. Le docteur avance les chiffres

de 2% comme taux de rejets desarrêts de travail prescrits par lesmédecins, un taux qui passe à

10% s’agissant des rejets partiels.Le nombre de congés de maladiepris en charge et remboursés en2016 est de l’ordre de près de 16000, estime l’intervenant, et toutcela a un coût faramineux, de plusen plus difficile à supporter ! Un débat a ensuite été ouvert

entre les responsables de cetorganisme public qui veulent,désormais, prendre le taureau parles cornes et des prescripteurs quine se sentent pas forcémentconcernés par un tel discours,aussi alarmiste soit-il ! N’est-cepas, avant tout et après tout, unequestion d’éthique et de morale ?Alors !

A. M’haïmoud

Le Soird’Algérie Jeudi 5 janvier 2017 - PAge 10Régions

MILA

La Cnas veut sévir contre les congés de complaisance La maison de la culture Moubarek-El Mili à Mila a abrité,

ce mardi après-midi, une demi-journée d’information et desensibilisation sur le fléau des congés de complaisanceou congés de maladie abusifs.

Plus de 700 000 euros ont étésaisis lors d'une opération menéejudicieusement par les inspecteursdes douanes au niveau de la sortienord de la commune d'OuledRacheche, a-t-on appris hier desources douanières.

Le coup de filet réussi par lesdouaniers s'est produit lors d'un bar-rage de routine dressé au niveau dulieu précité, lorsqu'une voiture tou-ristique de marque Chevrolet Avio,immatriculée dans la wilaya d'Algeret conduite par un individu originaire

de la ville de Bir el Ater, qui se diri-geait vers la wilaya de Tébessas'est arrêtée devant le barrage, aumoment du contrôle les limiers desdouanes avaient remarqué que leconducteur, très agité, s’est com-porté avec une attitude anormale,ce qui a permis aux enquêteurs d'ef-fectuer une fouille minutieuse à l’in-térieur du véhicule qui les a menésà découvrir le pot aux roses parfai-tement placé dans une cache bienaménagée pour ce genre de trans-port, se trouvant dans les cavitésdes feux arrière (feux de stop).

En effet trois sachets bien dissi-mulés contenant 734 659 eurosont été découverts. Le contreve-nant a été immédiatement arrêtéet remis aux services de sécuritéterritorialement compétents, tandisque le véhicule a été placé dans lafourrière de la ville de Khenchela. A noter qu'un dossier conten-

tieux portant sur cette saisierecord a été élaboré par les ser-vices des douanes et remis auxinstances judiciaires, a indiqué lamême source.

Maâlem Hafid

TÉBESSA

Plus de 700 000 euros saisis à Ouled RachecheLes éléments de la brigade mobile de la douane, rele-

vant de la direction régionale des douanes de la wilaya deTébessa, ont éventé la veille du jour de l'an une grosseaffaire d'acheminement illégale de monnaies étrangèresvers la frontière, précisément d'Ouled Racheche dans lawilaya de Khenchela vers la ville de Bir el Ater (Tébessa).

La victime qui vivait ces der-niers jours avec son petit fils, profi-

tant de l’absence de son épouse etles autres membres de sa petite

famille, n'a trouvé qu'un seulmoyen de mettre fin à ses joursque de se donner la mort par pen-daison à l'aide d'une corde qu’ilavait fixée au plafond de sachambre loin des yeux de son petitfils qui, quelques heures après, adécouvert l’horrible scène. Sous

les cris de l'enfant, les voisins ontdéfoncé la porte d'entrée et ontalerté les services de sécurité quise sont rendus immédiatement surles lieux en compagnie des élé-ments de la Protection civile.Après un constat des faits, ladépouille mortelle a été transpor-tée vers la morgue de l’hôpital cen-tral Allia-Salah dans la ville deTébessa pour une autopsie.Une enquête judiciaire a été

ouverte pour déterminer les cir-constances et le mobile du drame,a précisé la même source.

M. H.

Un quinquagénaire retrouvé penduLes habitants du quartier la Remonte, dans la ville de

Tébessa, étaient plongés dans l’émoi et la consternationdurant la matinée d'hier, après la découverte macabre la veilled'un quinquagénaire, retrouvé mort par pendaison à l'intérieurde son appartement, a-t-on appris de sources concordantes.

Vu les matériaux de construc-tion, bois et plastique, très inflam-mables, le feu s’est propagé à unevitesse fulgurante faisant que lesdeux «baraques» se sont embra-sées très vite. Les deux familles qui

y habitent, Cherfaoui et Chekaklil,n’ont eu que le temps de fuir lesflammes avant que les deux habi-tations ne deviennent des tas decendres. L’intervention des élé-ments de la Protection civile a pu,

néanmoins, circonscrire l’incendieavant qu’il ne se propage auxautres habitations en préfabriquéaussi. Cependant, on a enregistrédeux blessés, un des habitants etun sapeur-pompier. En attendantles conclusions de l’enquête initiéepar la police locale, la cause dudépart du feu reste indéterminée.

Karim O.

EL ATTAF

2 logements préfabriqués détruits par un incendie

Mardi dernier, vers 17h30, un incendie s’est déclaré dansdeux logements jumelés en préfabriqué dans le quartier ditEl Karia (ex-VSA) dans le sud-est de la ville d’El Attaf.

Les éléments de la BRI (Brigade de recherche et d’in-vestigation), relevant de la Sûreté de wilaya de Naâma,ont démantelé un réseau de trafic de drogue composéde 5 narcotrafiquants activant dans différentes wilayasdu pays, a-t-on appris de la cellule de communication dela Sûreté de wilaya de Naâma, qui a indiqué que l’enquê-te minutieusement diligentée par les policiers et aprèsune perquisition effectuée aux domiciles des accusésdans leur lieu de résidence, il a été procédé à une impor-

tante saisie de 43,700 kg de kif traité, 10 comprimés psy-chotropes, 3 véhicules, ainsi qu’une somme d’argent de914 500,00 DA. Les mis en cause qui répondent aux ini-tiales de F. R. 40 ans, K. M. 30 ans, Z. O. 28 ans, Y. S.35 ans et K. D. 39 ans ont été placés sous mandat dedépôt par le procureur près le tribunal de Naâma, pourdifférents délits, particulièrement, pour constitution d’unebande de malfaiteurs et commercialisation de drogue.

B. Henine

DÉMANTÈLEMENT D’UN RÉSEAU DE TRAFIC DE DROGUE

Cinq arrestations et près de 44 kg de kif traité saisis à Naâma

Le nouveaucode de la routeet le piéton

Il semblerait que les piétonssont aussi ciblés par la nouvelleréglementation de la circulationroutière. Les piétons qui ne res-pectent pas les signalisationsseront pénalisés, le non-respectdu passage piéton, ne pas mar-cher sur le trottoir, seront consi-dérés comme des infractions etsanctionnés par des amendes.Sauf qu’il y a un sérieux pro-

blème pour que le citoyen res-pecte la nouvelle loi. Si pour lepassage protégé, le problèmene se pose pas, ce n’est pas lecas des servitudes publiquesqui sont toujours occupées, soitpar des véhicules en stationne-ment sur le trottoir ou tout sim-plement érigées en terrasses decafés ou de restaurants, lesexemples ne manquent pas, ilsuffit de sillonner le centre-ville.Il est vrai que certains pas-

sants débordent sur la chaus-sée et s’exposent à des risques,mais il faudra beaucoup detemps pour convaincre ceux quiont toujours confondu le trottoiravec la chaussée.

M. Zenasni

Sorcellerie àOuled-MimounLes services de sécurité de

la daïra d’Ouled-Mimoun (ex-Lamoricière) ont mis fin auxactivités d’une femme de 45ans qui s’adonnait à la sorcelle-rie. Suite à une plainte d’uncitoyen, les services de sécuritéont procédé à la fouille du domi-cile de la liseuse de bonneaventure, qui pratiquait aussi lasorcellerie. Les policiers ont trouvé des

objets destinés à cette pratiqueainsi qu’une importante sommed’argent. Deux clientes y ont étéappréhendées. Ces dernièresont été entendues en qualité detémoins par les enquêteurs. Le mari de la mise en cause

a été aussi entendu. Le parquetd’Ouled-Mimoun a été saisi decette affaire et une enquête aété ouverte. Ces charlatans ont trouvé ce

créneau juteux, sachant queparfois des familles entières ontété dépouillées de leurs biens etparfois, ils sont à l’origine dedrames.

M. Z.

La tasse decafé à 40 DACertains cafetiers n’ont pas

perdu de temps : dès le 1er jourde la nouvelle année, ils ontannoncé la couleur, la tasse decafé est passée de 30 DA à 40DA. Cette augmentation n’a pasété du goût de certains clients,qui ont préféré aller ailleurs. Ungroupe de retraités qui avaitl’habitude de prendre le café dumatin ensemble ont demandéau serveur si le prix du sucre etdu café ont aussi augmenté. Cen’est que le début...

M. Z.

KHENCHELA

Le cadavred'un hommeretrouvé

Le cadavre d'un homme de59 ans a été retrouvé hier, àproximité du 1er arrondissementde la Sûreté nationale par lesservices de la police du chef-lieude la wilaya suite à un appel reçupar les mêmes services.Selon une source bien infor-

mée, il s'agit d'une personne quisouffrait de troubles psycholo-giques et qui passait ces nuitstrès froides de l'hiver dehors, cequi a causé sa mort.L’autopsie et l'enquête des

services de police nous en dirontun peu plus sur ce décès.

A. Benzaïm

BRÈVES DETLEMCEN

Page 11: PAGE 4 Le calme revient à Béjaïa

Devant un parterre de chefsd’entreprises, de commerçantset des élus, les différents interve-nants à ce séminaire ont expli-qué et vulgarisé les aspects lesplus importants de la LF 2017,comme la réglementation doua-nière et domaniale et la fiscalité. En présentant l’état d’esprit

de cette LF 2017, le représen-tant de la Direction générale desimpôts M. Benali a expliqué lon-guement que cette LF intervenaitdans un contexte très particulieravec la baisse des recettespétrolières impactant le budgetde l’Etat.

Pour autant, l’orateur a esti-mé qu’il ne fallait pas regardercette loi de finances que sousson volet de l’augmentation destaxes, pour assurer de nouvellesrecettes fiscales, mais égale-ment regarder les autres aspectspour assurer les équilibresmacro-économiques, l’appui auxopérateurs pour assurer lesinvestissements productifs et lapréservation des acquis sociaux.Sur ce dernier point, le directeurcentral de la DGI a déclaré queles transferts sociaux attei-gnaient quelque 1 600 milliardsde DA, soit 21% du budget de

l’Etat, un budget de L’Etat qui estde 6 900 milliards de DA, alorsque les ressources de la fiscalitéordinaire sont de 3 438 milliardsde DA. Pour ce qui est de la hausse

de deux points de la TVA à tauxréduit et à taux normal, M. Benalia estimé que celle-ci n’avait aucu-ne incidence sur les prix des pro-duits de première nécessité ajou-tant même qu’il fallait trouverailleurs les raisons de l’augmen-tation des prix constatés depuisun mois. D’ailleurs c’est sur cettequestion que la grève des com-merçants a été déclenchée avecles manifestations qui ont suivi.Le représentant de la direction

régionale des douanes a, pour sapart, mis l’accent sur la nouvelletaxe sur l’efficacité énergétiquequi va voir la mise en place de

trois classifications pour taxer lesproduits énergivores. Autre disposition concernant

les opérateurs économiques,l’amendement de l’article 106 ducode des douanes, relatif aurecouvrement. En effet l’article 78 de la LF

2017 prévoit une augmentationde la taxe sur l’enlèvement desmarchandises encombrant lesports et les zones de ports secs,qui va passer à 0,5% par jouraprès 5 jours. Dans la salle, peu de présents

ont semblé convaincus que l’im-pact de la TVA ne touchera pasles consommateurs et donc lesentreprises. Bien au contrairebeaucoup anticipent une baissede leurs activités et de leursinvestissements.

Faycal M.

Le Soird’Algérie Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE 11Régions

SÉMINAIRE DE LA CCIO SUR LA LF 2017

Les transferts sociaux représentent21% du budget de l’État

Fidèle à son rendez-vous annuel, la Chambre de com-merce et d’industrie de l’Oranie (CCIO) a organisé hiermatin au Sheraton , un séminaire sur les dispositions dela loi de finances 2017, qui a déjà été largement débat-tue, et critiquée pour certaines de ses dispositions.

Un programme de 2 500 loge-ments répartis entre les grandesagglomérations de la wilaya etdont les souscripteurs se sontdéjà acquittés de la premièretranche depuis le début 2014 soit500 unités pour le chef lieu dewilaya, 550 pour les souscrip-teurs de Aïn Beïda, 500 autreslogements pour Aïn M’lila, 200 àAïn Kercha et 250 logements àAïn Fekroun.Si pour les 500 logements

d'Oum-El-Bouaghi et ceux de AïnM’lila , les sites devant recevoirces projets sont déjà connus etles entreprises de réalisation sontdésignées et même les travauxont été déjà entamés, il n'en estpas de même pour Aïn Beïda etles autres sites.Annoncée par la direction

générale de l’AADL, l'ouverturedu site pour le choix des loge-ments par les souscripteurs a faitla joie de certains et a inquiétéceux de la localité de Aïn Beida ,ces derniers ont été étonnés dene pas trouver Aïn Beïda parmiles sites proposés au choix, seulsAïn M’lila, Oum-El-Bouaghi et AïnFekroun sont proposés sansaucune autre explication.Cette situation a mis les sous-

cripteurs dans l'expectative et ilsn'ont trouvé aucune structure à

même de les orienter ou lesconvaincre, puisque la page dusite oblige les souscripteurs à seprononcer sur les trois choix, cer-tains souscripteurs de Aïn Beïdaque notre journal a rencontrésnous ont déclaré ce qui suit«nous ne savons plus à qui nousadresser, nous nous sommesacquittés de nos premièrestranches et maintenant on nousdemande d'opter pour AïnFekroun ou encore Aïn Mlila, c'estimpensable, il faut que les res-ponsables de ce secteur noustrouvent une solution , nous habi-tons à Aïn Beïda et nous voulons

y résider».Dans le souci de mettre cette

situation au clair et pour atténuerla pression qui s'exerce sur lessouscripteurs de Aïn Beïda, notrejournal a pris la précaution decontacter M. Khelfaoui A., direc-teur régional de l'AADL dont lesiège est à Constantine qui a biendaigné nous apporter les préci-sions suivantes «je vous remer-cie de nous avoir contacté, jetiens à préciser que pour le sitede Aïn Beïda, un premier choix duterrain a été fait , d'ailleurs mêmel'entreprise qui est retenue pour laréalisation des 550 logementsdevait être implantée pour enta-mer les travaux, malheureuse-ment une contrainte est apparue

en dernier lieu et nous a obligésd'opter pour un autre site» etd'ajouter «je profite par le biais devotre journal pour rassurer lessouscripteurs de Aïn Beïda enleur demandant de patienterquelques jours et les choses ren-treront dans l'ordre et ils auront àchoisir leurs logements dans leurlocalité».Selon notre interlocuteur, le

nouveau site choisi pour recevoirle projet des 550 logements pourAïn Beïda se trouverait du côtésud de la ville longeant la route deKhenchela et jouxtant le nouveausiège de la BMPJ et le nouveaupénitencier.

Moussa Chtatha

OUM-EL-BOUAGHI

Les assurances du directeur de l’AADLLes programmes de logements de type AADL attendus

depuis 2013 viennent de connaître une heureuse issue.

«Devant le mutisme des res-ponsables de la tutelle de Béchar— dont relève l’entreprise — «quin’ont pas daigné répondre à nosdoléances, à l’effet de trouver uncompromis à nos arriérés quiarrange les deux parties, nous,

600 travailleurs avec banderolesportant toutes nos revendica-tions, ne comptons pas baisserles bras jusqu’à satisfaction denos droits légitimes», a déclaré leresponsable de la section syndi-cale de l’entreprise, signalant de

ce fait, «qu’aucune suite n’a étéréservée à nos nombreuses cor-respondances».Notons enfin, que la situation

de l’entreprise n’est pas en«santé financière parfaite», pourne pas dire en faillite à cause dechômage technique, elle risquede fermer complètement, encette période difficile, ses portesdevant ces 600 pères de familleet partir à la liquidation, car, nous

dit-on, il est impossible qu’en cespériodes difficiles, elle puisse voirle bout du tunnel et reprendreses forces financièrement. Bref ! Pour l’heure, les gré-

vistes, ont décidé d’occuper cettefois-ci la place du 1er-Novembreafin, d’inciter les hauts respon-sables à intervenir auprès de leurdirection pour le versement deleurs dus.

B. Henine

ENIT EL-BAYADH

Sans salaire depuis plus de 10 mois, 600 travailleurs dans la rue

Les travailleurs de l’ENIT (Entreprise intercommu-nale des travaux) d’El-Bayadh sont en grève depuisun mois, et ce, faute de non-perception de leurs rému-nérations salariales depuis voilà bientôt 10 mois.

AÏN-TÉMOUCHENT

La caméra de surveillancedébusque les voleurs d'unrestaurant à Béni-SafLes éléments de la police de la

Sûreté de daïra de Béni-Saf, dans lecadre de la lutte contre la criminalité,ont réussi à démanteler une bandeconstituée de trois personnes qui ontvolé un restaurant spécialisé en pois-sons situé en plein centre de Béni-Saf,durant la nuit.Dès que la victime eut déposé une

plainte auprès de la police, des investi-gations ont été entreprises en commen-çant par l'enregistrement de la camérade surveillance installée dans le restau-rant même ; immédiatement les poli-ciers ont pu identifier l'un des voleursdénommé S. M., âgé de 19 ans. Laquantité de marchandise volée est esti-mée à 13 caisses de poissons de diffé-rentes espèces et dont le prix est trèscher et d'une somme d'argent de 5 000dinars. Munis d'un mandat de perquisi-tion délivré par le procureur de laRépublique du tribunal de Béni-Saf, lespoliciers ont procédé à la fouille du res-taurant du père du mis en cause, là ilsdécouvrent une quantité de la marchan-dise volée qui a été identifiée par le plai-gnant. Après l'identification des deuxautres acolytes, il s'agit de M. H. et B. Y.I. tous deux âgés de 21 ans, ils ont étéarrêtés et présentés devant le procu-reur près le tribunal de Béni-Saf. Aprèsleur traduction immédiate, une peined'une année ferme a été prononcée àleur encontre et une amende de 5 000dinars pour le grief de vol en pleine nuit.

S. B.

Tentative d'émigrationdéjouée de 28 harragasLes gardes-côtes de Béni-Saf ont

réussi avant-hier à avorter une tentatived'émigration clandestine entreprise par28 jeunes qui ont tenté de quitter, versles premières heures, la plage deSassel rattachée administrativement àla commune de Ouled Boudjemaâ.Ces jeunes répartis sur deux

groupes étaient à bord de deux embar-cations pneumatiques, la première avaità son bord 13 jeunes dont une femmene dépassant pas les 28 ans, alors quela seconde contenait 14 jeunes dontune petite famille : le père âgé de 34ans, la mère 23 ans et une fillette de 2ans, en plus de deux mineurs âgés de16 et 17 ans. L'arrestation des harragass'est effectuée à environ 25 miles aularge de Béni-Saf par une patrouille.Ces jeunes qui rêvaient de l'éldorado

espagnol sont originaires de Aïn-Témouchent et Oran. Dès leur arresta-tion, les premiers soins leur ont été pro-digués, alors que leurs embarcationsont fait l'objet de saisie.

S. B.

Suicide d'un jeune à El-Hassasna

La localité d'El Hassasna a étésecouée au début de cette semaine parla nouvelle du suicide d'un jeune âgé de24 ans.Selon des informations concor-

dantes, le jeune, qui est infirmier de sonétat, a été découvert pendu au cou parun fil de fer dans une forêt proche de lalocalité précitée.Une enquête d'usage a été ouverte

par les services de sécurité territoriale-ment compétents.

S. B.

Le corps sans vie d'un homme âgéd'une quarantaine d'années a été récu-péré au fond d'un puits dans une mech-ta à Aïn Mlila.Selon la cellule de communication de la

Protection civile d'Oum El Bouaghi, nous avonsappris que les éléments de l’unité secondaire de laprotection civile de Aïn Mlila sont intervenus en datedu 31 décembre 2016 vers 12 heures 30 minutes

pour extraire la dépouille d'un homme âgé de 42ans. Le drame a eu lieu en cette fin d'année audouar Aïn Lehma plus exactement au niveau de lamechta Sethiya dans la commune de Ouled Hamladaïra de Aïn Mlila. Le corps inanimé de la victime aété transféré par les éléments de la Protection civilevers l'EPH A. Miret de Aïn Mlila. Une enquête estdiligentée par les services de la gendarmerie pourmettre au clair les causes exactes de ce drame.

M. C.

AÏN MLILA

Un quadragénaire trouve la mort au fond d’un puits

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE 12

[email protected]

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR(4, PLACE KENNEDY, ALGER)Samedi 7 janvier : Mohamed SalahAït Aldjet signera son livre Rihlet elqarn.LIBRAIRIE POINT VIRGULE(RÉSIDENCE NOUR, RUE DESABATTOIRS, CHÉRAGA, ALGER)Samedi 7 janvier 2017 à partir de14h : Samir Toumi et Ahmim Arabsigneront leurs livres L’effacement(édition Barzakh) et La face cachéede la lune (éditions Dalimen).CABINET HDN-HUMANDEVELOPMENT NETWORK (CITÉ

360-LOGEMENTS, BT E, LOCALN627, BEN AKNOUN, ALGER)Samedi 7 janvier 2017 de 14h à16h : Séance de vente-dédicace del’écrivaine Afaf Aniba qui signera lelivre L'Orient vu par l'Occident etd'autres causes, une compilation detextes choisis et traduit de l’anglaiset du français à l’arabe, d’auteurscomme Bernard Lewis, John L.Esposito, Karen Armstrong, lesénateur Edward M. Kennedy ouJeremy Rifkin.INSTITUT FRANÇAIS D'ALGER(ALGER-CENTRE)Jeudi 12 janvier 2017 à 19h30 :

Pièce théâtrale Les Aimants de lacompagnie Mangano-Massip. Réservations à l'adresse :[email protected] DE LA CULTURE OMAR-OUSSEDIK (JIJEL) Jusqu’au 10 janvier 2017 : 2e Salon national de la calligraphie.GALERIE D’ART ASSELAH (39, RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE)Jeudi 5 janvier 2017 : Exposition del’artiste Arezki Mahtout.GALERIE EZZOU’ART DU CENTRECOMMERCIAL & DE LOISIRS DE

BAB-EZZOUAR (ALGER) Jeudi 5 janvier 2017 : Exposition«Le signe comme levain» de l’artisteNouredine Chegrane.GALERIE SIRIUS (TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 10 janvier 2017 :Exposition «En Hors Ton» de l’artisteAzwaw A. Mammeri.GALERIE SEEN ART (156LOTISSEMENT EL-BINA, DÉLY-IBRAHIM, ALGER)Jusqu’ au 7 janvier 2017 :Exposition «Alger, je te vois» del’artiste Rachid Djemaï. GALERIE DES ATELIERSBOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE

SAHRAOUI, LES DEUX-BASSINS,BEN-AKNOUN, ALGER)Jusqu’au 7 janvier 2017 :Exposition collective d’arts plastiquespar les artistes Valentina Ghanem,Djazia Cherrih, Naïma Doudji,Djahida Houadef, Guita, Adane,Chegrane, Bourdine, Zerarti, Hioun,Belbahar, Zoulid, Dahel, Youcef Hafidet Djeffal. GALERIE D’ART DAR EL-KENZ (LOT BOUCHAOUI 2, NUMÉRO325, CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 5 janvier 2017 :Exposition «Symphonie picturale»de l’artiste Souhila Bel Bahar.

Un nombre considérabled’écrivains algériens sont atten-dus à ce rendez-vous marquantde la scène littéraire parisiennequi se spécialise depuis 1994dans la présentation et la pro-motion des productions magh-rébines. Après une édition 2016consacrée à la littérature maro-caine, l’hôtel de ville de la capi-tale française accueillera cetteannée quelques dizaines d’au-teurs algériens. Ces dernierssont, par ailleurs, très présentsà chaque édition du Maghrebdes livres, notamment celle de2014 à l’occasion du 20e anni-versaire de cette manifestationoù une quarantaine d’écrivainsont présenté et dédicacé leursouvrages récents.Mais en dehors de ces

grandes commémorations, leMaghreb des livres a instauré

comme tradition, depuis 2001,une rotation triennale entre leMaroc, l’Algérie et la Tunisie.Ces trois pays se succèdentdonc chaque année sur lepodium du salon, né, rappe-lons-le, à l’automne 1994 à l’ini-tiative de l’association Coup desoleil présidée par GeorgeMorin et sous le parrainage del’écrivain algérien RachidMimouni et du Marocain Moha-med Choukri. Depuis, quelque3 000 auteurs ont participé àl’événement qui suscite chaqueannée l’intérêt des médias et dupublic parisiens d’autant quec’est l’une des rares manifesta-tions culturelles de la métropoleoù l’entrée est libre.Le programme détaillé de

cette 23e édition n’a pas encoreété révélé mais des dizainesd’écrivains algériens sont atten-

dus dans les locaux de l’hôtel deville dans le cadre d’un program-me qui promet d’être très fournientre tables rondes, ventes-dédicaces et lectures publiques.Seule ombre au tableau : labaisse des subventions éta-tiques et des collectivités en rai-

son des restrictions budgétaires,un inconvénient qui pèse de plusen plus sur la santé de l’associa-tion Coup de soleil et sur celledu Maghreb des livres malgré lemécénat fidèle de certains chefsd’entreprise locaux.

S. H.

23e MAGHREB DES LIVRES

Les lettres algériennes à l’honneur

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Youtube prend parfoisde bonnes initiatives. Der-nièrement, il nous a propo-sé une chanson inconnue,Your cheatin'heart, d’uncertain Hank Williams. Çane coûte rien de cliquer.On dirait que c’est le KingElvis Presley qui chante !

Nous avons cherchésur la Toile et trouvé.Hiram «Hank» KingWilliams, né le 17 sep-tembre1923 à Mont Olive(Alabama), est un chan-teur, guitariste et composi-teur américain. Il est uneicône de la musique coun-try et un musicien influentdu XXe siècle. Il est adepteinfluent du style honkytonk dont le nom dérive dustyle de bars dans les-quels il est habituellementjoué. Le honky tonk estune musique qui respire lajoie de vivre, une musiquepour boire et danser dansla bonne humeur. HankWilliams est mort le 1er jan-vier 1953 (à 29 ans) à OakHill (Virginie occidentale).Il venait d’écrire à la mainles paroles pour une chan-son non enregistrée : Thencame that fateful day, cequi veut dire : «Et vint cejour fatidique» !

K. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Un King peut encacher un autre

Par Kader Bakou

U ne semaine durant, la maison de laculture Hassan-El-Hassani de Médéaaura vécu des moments intenses

d'expression et de créativité à travers lesjournées hivernales du théâtre pour enfantsorganisées chaque année pendant lesvacances scolaires d'hiver au grand bonheurdes chérubins. Cette manifestation qui estdevenue aujourd'hui une tradition a vu la par-

ticipation de six wilayas dont Sétif, Mascara,Blida, Aïn-Defla, Tipasa et Médéa évidem-ment. Des associations culturelles ont égale-ment mis la main à la pâte enrichissant ainsile programme et rehaussant le niveau de cerendez-vous devenu traditionnel pour lesenfants du Titteri. «Nous préparons avec leplus grand soin chaque fois cette rencontrequi draine une foule très nombreuse d'en-

fants de la wilaya et même d'ailleurs pour neciter que ce bus en provenance de M'silabondé d'enfants venus profiter du spectacle,une initiative émanant d'une association cul-turelle de M'sila qui a voulu s’engager dansl'échange et faire profiter les enfants de labeauté et la magie du 4e art».La manifestation a connu un baisser de

rideau en apothéose avec Cheb Yazid qui adonné un show «bien chaud» pour les petitset rien que pour eux. Ils étaient émerveilléset complètement conquis.En fait «Amou Yazid» n'est plus à présen-

ter pour les enfants qui le voient sur Chou-rouk TV depuis un an et demi maintenantdans une émission éducative qui a eu beau-coup de succès. Il est à rappeler que Yazid après le sortie

de Mama en 1998, Madrassati en 2004, Bay-touna en 2008 a décidé en 2014 de seconsacrer exclusivement à l'enfant et en l'oc-currence à la chanson pour enfants. Mille copies de CD sur les droits de l'en-

fant ont été distribués gratuitement par l'artis-te aux chérubins sans distinction aucune etun autre CD comportant la compilationMouâlimi a été également offert aux enfants.Il est à signaler que cheb Yazid se lance

dans une opération caritative sous le slogan«Mieux voir, mieux étudier» à l'adresse desenfants démunis malvoyants en âge de sco-larisation. Dans ce sens, 1 000 paires delunettes seront offertes.

M. L.

LES JOURNÉES HIVERNALES DU THÉÂTRE POUR ENFANTS DE MÉDÉA

Un baisser de rideau en apothéose avec «Amou Yazid show»

La 9e édition du Salonnational de l'artisanat, la«Main d'or», inaugurée aupalais de la culture Moha-med-Laïd Al Khalifa deConstantine attire un publicnombreux.

Plusieurs objets en céra-mique, de diverses dimen-sions, se vendent à l’instar destasses, pots, coupes, vases,rosiers, sucriers, veilleuses,porte-stylos bien ciselés et auxreliefs variés ne laissant pasindifférents les visiteurs venusdécouvrir le patrimoine ances-tral inspiré du terroir culturel

des 4 wilayas participant à cesalon organisé par l'associa-tion El Baha de l'artisanat etdes arts populaires avec la col-laboration de la direction de laculture.Les 30 artisans présents à

ce salon venus des wilayasd’Alger, de Boumerdès, deTizi-Ouzou et de la ville hôteproposent également touteune variété des produits arti-sanaux, des habits tradition-nels dans une ambiance desplus conviviales. «C'est une réelle opportu-

nité aussi bien pour les

citoyens de la wilaya deconnaître les différentesfacettes de cet art ancestral,particulièrement des métiersen voie de disparition, quepour les artisans eux-mêmespour se rencontrer, échangerleurs expériences et affirmeret enrichir leur art», a consi-déré Saber Mehaya, le prési-dent de cette association. La rencontre qui s'étalera

jusqu'à jeudi a aussi pourobjectif de jeter la lumière surle patrimoine local et sa pro-motion, parallèlement à laréhabilitation du secteur tou-

ristique et du cachet artisanaltypique aussi bien de larégion de Constantine qued'autres wilayas, a précisé leresponsable.Le salon se veutégalement une occasion pourinciter les jeunes à investirdans l'artisanat et à améliorerla qualité du produit artisanaltout en préservant le cachetpatrimonial des wilayas, a-t-ilajouté. M. Mehaya a souligné,dans ce contexte, «l'importan-ce de sauvegarder, de pro-mouvoir et de valoriser lepatrimoine artisanal au profitdes générations futures».

CONSTANTINE

Un public nombreux au Salon national de l’artisanat la «Main d'or»

La 23e édition du Maghreb des livres qui se tien-dra les 18 et 19 février à l’hôtel de ville de Paris seraexclusivement consacrée aux lettres algériennes.

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FOOTBALLMALI

Les Aigles en quêted’une première victoire

l Déjà deux fois demi-fina-listes (2012 et 2013) et une foisfinaliste (en 1972) en 9 partici-pations, le Mali n’a plusd’autres objectifs que d’allerbrandir le trophée de la CAN-2017. Et ce ne sont pas lesatouts qui lui manquent. AlainGiresse peut compter surAdama Traoré de l’AS Monaco,Sambou Yatabaré de WerderBrême et autre Bakary Sacko. Qualifié pour la 10e fois dont 6

consécutives, le Mali est parmiles grands pays du football afri-cain. Double fois médaillés debronze pour avoir fini 3es en 2012et 2013, les Aigles sont sortis aupremier tour lors de la dernièreédition disputée en Guinée équa-toriale. Après trois matchs sanc-tionnés de trois nuls, trois butsmarqués contre trois buts encais-sés, il a fallu un tirage au sortpour éliminer l’équipe malienne.Cela en application de l’article 74du règlement de la CAN. Une éli-mination mal digérée par lesMaliens qui estiment que le foot-ball se joue sur le terrain. Qualifiéavant terme pour la CAN-2017,le Mali n’a pas connu de pro-blèmes lors des éliminatoires

dans un groupe composé duBénin, de la Guinée équatorialeet du Soudan. Invaincus, AlainGiresse et ses poulains n’ont faitqu’un nul et c’était contre leBénin lors de la deuxième jour-née à Cotonou. Le reste n’estque simple formalité, surtout lorsde la dernière journée où ils ontenfoncé les Ecureuils qui avaientbesoin d’un nul pour se qualifier.Le Mali termine les éliminatoiresavec 16 points.

La star : Sambou YatabaréLongtemps sous l’emprise de

Seydou Keita, le Mali a désor-mais une nouvelle star, SambouYatabaré. Fils d’un ouvrier d’ori-gine malienne et d’une mèretechnicienne de surface d’originesénégalaise, le natif de Beauvaisest doté d’un gabarit impression-nant (1,93 m pour 82 kg).Sambou Yatabaré dispute actuel-lement la Bundesliga sous lescouleurs de Werder Brême après

avoir évolué dans les clubs fran-çais notamment SM Caen, ASMonaco, SC, Bastia, EAGuingamp. Il avait fait un tour àl’Olympiacos Le Pirée et aussi auStandard de Liège en Belgique.Même s’il n’a pas encore écla-boussé l’attaque malienne ( 7buts en 27 matchs), son apportlors de cette CAN sera détermi-nant pour le technicien français.

AMICAL ALGÉRIE-MAURITANIE

Martins fait appelà 23 joueursdont 17 locauxLe sélectionneur français de l'équi-

pe mauritanienne de football, CorentinMartins, a fait appel à 23 joueurs dont17 locaux en vue de la double confron-tation amicale face à l'Algérie, les 7 et10 janvier, a rapporté hier le siteMauritanie Football. Parmi les 17joueurs du cru, cinq sont convoquéspour la première fois chez lesMourabitounes : le portier de KsarBabacar Diop, Oumar Mangane,Lembrabott El Hacen, Bathie et DembaTraoré. La sélection mauritanienne defootball qui se trouve depuis mardi àAlger n'a pas réussi à se qualifier pourla Coupe d'Afrique des nations CAN-2017 au Gabon (14 janvier-5 février).Elle prépare les éliminatoires de laCAN-2019 au Cameroun, dont le coupd'envoi est prévu en mars prochain. Lepremier match amical se jouera same-di prochain au stade Mustapha-Tchaker de Blida (17h) alors que lesecond aura lieu trois jours plus tardau Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger). A la CAN-2017,l'Algérie évoluera dans le groupe B,domicilié à Franceville, en compagniede la Tunisie, du Sénégal et duZimbabwe.

YOUSSEF ZOUAOUI (DTN DE LA TUNISIE) :

«Nous faisons partied'un groupe relevé»

l Le directeur technique dela Fédération tunisienne defootball (FTF), Youssef Zouaoui,a estimé que les confrontationsdans le groupe B de la CAN-2017 s'annoncent très rudesdans une poule relevée où lasélection tunisienne doitprendre chaque match à part etde ne pas fixer d'objectif précispour éviter une trop forte pres-sion sur les joueurs.«La Tunisie va avoir affaire

aux sélections de l'Algérie, duSénégal et du Zimbabwe, deséquipes puissantes aux forcessensiblement égales, mais celane doit pas minimiser seschances de qualification et le

onze national doit gérer avecmétier chaque rencontre selon lecontexte», a-t-il indiqué dans unentretien avec l'agence TAP.Youssef Zouaoui s'est déclarépar ailleurs satisfait des «trèsbonnes conditions de la prépara-tion», se félicitant notamment dela grande forme de YoussefMsakeni et Naïm Selliti. «Ils ontapporté plus de vigueur à l'actionoffensive de la sélection et ilimporte désormais de capitalisersur les atouts techniques du col-lectif, ce qui donnera plus desolutions au sélectionneur natio-nal avec la présence d'un trio dequalité composé de Msakeni,Sell i t i et le sociétaire deSunderland, Wahbi Khazri». Ledirecteur technique, qui avait diri-

gé la sélection nationale en1993, 1994 et 2002, a indiquéque l 'entraîneur HenryKasperzcak a «su constituer unnoyau sur lequel il compte régu-lièrement dans les différenteschéances et il a connu jusqu'ici laréussite en conduisant l'équipe àla phase finale de la CAN 2017et confortant ses chances de sequalifier pour la phase finale duMondial-2018». «Quelles quesoient les divergences de pointde vue sur le rendement collectif,les résultats attestent de labonne santé de la sélection tuni-sienne», a-t-i l fait savoir. Ledépart de la délégation tunisien-ne pour Franceville est fixé aumercredi 11 janvier à bord d'unavion spécial.

TOGOLa sélectionpeaufine sapréparationau Sénégal

Le Togo poursuit sa prépa-ration à Saly au Sénégal pourla CAN 2017. Et pour le deuxiè-me jour de stage, les Eperviersont été soumis à trois séancesce mardi. Un réveil musculaireet deux séances dont uneopposit ion sur le terrain.Claude Le Roy se félicite ducomportement de ses joueurs.«C’est le moment de pic du tra-vail athlétique. On vient de faire5 séances en deux jours. On vafaire encore deux demain (mer-credi). On va aller decrescendoavec une après-demain puisencore à 3 vendredi. Ce sera ledernier jour à 3 séances. On afait une opposition pour voirceux qui sont capables derésister à de gros efforts. C’estformidable de voir le comporte-ment des joueurs, ils donnenttout ce qu’ils ont. Chapeau», aréagi le technicien françaisdans une vidéo du Service decommunication de la FTF(Fédération togolaise de foot-ball). Le Roy devait livrer hierses 23 pour le Gabon. Tous lespays étant tenus de publierleurs listes finales avant minuit.Le Togo figure dans le groupeC de la CAN 2017 avec la Côted’ivoire, le Maroc et la RDCongo.

GABONJosé AntonioCamacho

démissionnaire ?Rien ne va au sein de la

sélection du Gabon à 10 joursdu coup d’envoi de la CAN-2017 organisée par le pays. Lesélectionneur José AntonioCamacho, recruté en décembredernier, menace de démission-ner si ses exigences ne sontpas atteintes. Hier, le techni-cien espagnol a tout simple-ment boudé une conférence depresse prévue pour lui avant demenacer de quitter le pays. Letorchon brûle entre lui et le pré-sident de la Fegafoot(Fédération gabonaise de foot-ball). D’après les informations,ce dernier exigerait que sonpersonnel pléthorique, notam-ment 10 membres du staffmédical, soit autorisé.

MAROC

Renard livre une liste des 23 sansBelhanda ni Tannane forfait

l Le sélectionneur du MarocHervé Renard a annoncé uneliste de 23 joueurs, pour dispu-ter la Coupe d'Afrique desnations 2017 (14 janvier-5février) au Gabon, privée deYounès Belhanda et d'OussamaTannane, contraints de déclarerforfait sur blessure, hier. Avec Belhanda, le Maroc et

son sélectionneur Hervé Renard,en quête d'un troisième trophée

dans l'épreuve, vont être privésd'un de leurs joueurs majeurspour la CAN-2017. Le milieuoffensif de Nice, auteur d'unepremière partie de saison remar-quable pour son retour en Ligue1, a été victime d'une fracture àun orteil juste avant la trêve quidevrait le rendre indisponible«quatre à six semaines» selonson club. Tannane (22 ans,Saint-Etienne-FRA) souffre luid'une pubalgie, selon l'ASSE.

Deux coups durs pour les Lionsde l'Atlas qui peuvent, toutefois,compter sur la présence deSofiane Boufal (23 ans,Southampton/ANG) pour prendrele leadership technique de la for-mation de Renard. Le Maroc,tombé dans l'un des «groupes dela mort» de la compétition avecla Côte d'Ivoire, tenant du titre, laRD Congo et le Togo, jouera sonpremier match contre la RDC, le16 janvier à Oyem.

CAN-2017Fin du délaid’envoi deslistes à la CAFC’était hier, mercredi à minuit, le

dernier délai d’envoi des listes défini-tives de toutes les sélections qualifiéespour la CAN-2017 à la Confédérationafricaine de football (CAF). Les listesdes 23 joueurs retenus de chaque paysdevaient être envoyées avant minuit, aurisque de sanctions. Toutefois, jusqu’àmercredi dans la journée, la plupart dessélections ont publié des pré-listes élar-gies pour certains, plus compactes (24,25 ou encore 26) pour d’autres.L’Algérie, le Gabon et le Sénégalétaient, par ailleurs, les premièressélections à avoir déjà directementpublié les 23. Dans 10 jours exacte-ment, démarrera la CAN-2017 auGabon. Le match d’ouverture oppose leGabon au Cameroun à Libreville. LaCôte d’Ivoire est le tenant du titre de lacompétition.

CÔTE D’IVOIRELes Éléphants à piedd’œuvre à Abu DhabiPour préparer la CAN-2017, les

champions d’Afrique ont pris leurs quar-tiers depuis lundi à Abu Dhabi, auxEmirats arabes unis. Dans le mêmecadre qu’en 2015 avec Hervé Renard etdès mardi, les Eléphants ont entaméavec un léger décrassage. Pour l’heure,seuls 22 joueurs sont présents.Manquent à l’appel, le défenseur LamineKoné, sorti sur blessure lors de son der-nier match de championnat en PremierLeague avec Sunderland et Wilfried Zahaqui a joué mardi avec Crystal Palacecontre Swansea. D’après la FIF(Fédération ivoirienne de football), lesdeux joueurs étaient attendus hier. Auprogramme de la préparation de la Côted’Ivoire deux matchs amicaux. La défen-se du titre de champion d’Afrique débutele 16 janvier contre le Togo avant la RDCongo puis le Maroc.

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FOOTBALL

BENALDJIA, NOUVELLE RECRUE DE LA JS KABYLIE :

«Je vais faire tout monpossible pour que la JSK

revienne en force»

l Mehdi Benaldjia, la nou-velle recrue hivernale de la JSKabylie, s’est mis dans le bainavec sa première séance d’en-traînement lundi soir au stadede Tizi-Ouzou avec ses nou-veaux camarades. L’ex-milieude terrain de la JS Saoura necache pas sa satisfaction de por-ter le maillot jaune et vert etl’affirme dans l’entretien accor-dé au quotidien sportif LeButeur. «Je suis très content de com-

mencer mon travail avec ma nou-velle équipe. Ma première séanceavec les Canaris est spécialepour moi qui suis un nouveaudans le groupe. Je ne vous cachepas que je ne me sens pas vrai-ment nouveau, dans la mesureoù je connais beaucoup dejoueurs qui sont des amis trèsproches, à l’instar de Khellili avecqui j’ai joué en sélection olym-pique, Nassim Yattou au MCA età l’USMA. J’ai de bonnes rela-

tions aussi avec les autres élé-ments que je connaissais avantde venir à la JSK. Donc, quant àmon adaptation, je n’aurai pasbesoin de beaucoup de tempspour me familiariser avec tout lemonde», a indiqué l’internationalolympique. Benaldjia affirmequ’en dépit de la situation danslaquelle se trouve la JSK au clas-sement, les joueurs sont décidésà revenir forts à la phase retour.«On doit réussir notre préparationà tout prix. Il est certain quel’équipe aura à travailler beau-coup et c’est justement notreobjectif. Le staff technique a tracéun programme qu’on appliquera àla lettre. Nous sommesconscients de la mission qui nousattend et on fera le maximumpour réaliser un bon travail etrevenir en force en Championnat.Je pense qu’on a largement letemps pour bien travailler et amé-liorer les performances de l’équi-pe dès la reprise (…) Le club atraversé des moments très diffi-ciles durant la phase aller en rai-

son de l’absence de résultats.Mais croyez-moi, je n’ai pas peurpour son avenir, sachant quel’équipe demeure un grand clubqui possède les moyens de reve-nir en force à la phase retour.Personnellement, j’ai senti unegrande volonté des joueurs etdes dirigeants aussi. La phaseretour sera longue et nous seronsappelés à doubler les efforts pouraméliorer nos performances, etavec une très bonne préparation,cela me rassure. A la question desavoir si en tant que nouveau, ilne ressentait pas la pression, vuque les supporters attendentbeaucoup de lui, Benaldjiarépond : «La pression existe et ilfaut la gérer. Je sais que les sup-porters vont attendre beaucoupde nous, plus particulièrement lesnouveaux. Je suis venu à la JSKpour aider le club à sortir de lazone dans laquelle il se trouve ence moment, et avec la solidaritéainsi que la mobilisation de tousles joueurs, je vous assure queles choses vont s’améliorer.»

Aribi attendu hier après-midià Tizi-Ouzou pour signer

Après Mehdi Benaldjia, le pré-sident de la JS Kabylie Moh-Cherif Hannachi devait fairesigner, hier après-midi, une nou-velle recrue, à savoir Karim Aribidu CA Batna. Le boss desCanaris aurait tout conclu avecson homologue batnéen sur lesmodalités du transfert d’Aribi.Selon l’entourage du club kabyle,il ne manquait que la signature.

Ah. A.

JEUX DE LA SOLIDARITÉISLAMIQUE-2017

L'ossature de lasélection des U23mise sur pieden février

L'ossature de la future sélectionnationale des moins de 23 ans (U23)devant prendre part à la 4e édition desJeux de la Solidarité islamique, prévuedu 11 au 22 mai 2017 à Bakou(Azerbaïdjan), sera mise sur pied enfévrier, a annoncé hier la Fédérationalgérienne de football (FAF) sur sonsite officiel. Cette sélection aura égale-ment à représenter le pays aux Jeuxméditerranéens 2018 prévus àTarragone (Espagne). Pendant lesvacances scolaires de printemps, deuxsélections seront dégagées après desprospections qui ont déjà commencé àtravers le territoire national. La premiè-re constituera la future sélection U20 etla seconde la future sélection U17,souligne l'instance fédérale. Des dispo-sitions seront prises par la Directiontechnique nationale (DTN) pour ouvrirson académie dès le mois de juillet2017. A Bakou, l'Algérie sera présentedans 17 disciplines sportives chez lesmessieurs et les dames, excepté cellesde boxe et de football qui seront exclu-sivement masculines. Environ 3 000athlètes des deux sexes venant de 55pays devraient participer aux Jeux deBakou.

COUPE D’ALGÉRIETirage au sortdes quarts de

finale le 8 janvierLe tirage au sort des quarts de fina-

le et des demi-finales de la Couped’Algérie se déroulera dans les studiosde la Télévision nationale le 8 janviercourant, a indiqué la FAF. Rappelonsque le MC Alger, tenant du trophée, leCR Belouizdad, la JS Kabylie, l’ESSétif, le NA Hussein-Dey, l’USM Bel-Abbès, l’US Tébessa et le CA Bordj-Bou-Arréridj sont qualifiés pour lesquarts de finale.

Ah. A.

MERCATOBoudebouz surles tablettesde la Lazio

Le meneur de jeu international algé-rien de Montpell ier HSC, RyadBoudebouz, intéresse le club italien de laLazio de Rome dans la perspective d'unrecrutement pendant ce mercato hivernal,selon L'Equipe. «La Lazio de Rome esten pourparlers avec Montpellier HSCconcernant son meneur de jeu internatio-nal algérien Ryad Boudebouz», a indiquéle journal français, ajoutant que d'autresclubs, anglais et espagnols, sont égale-ment intéressés par les services de l'an-cien Sochalien. Auteur de sept buts en16 matchs de Ligue 1 cette saison,Boudebouz (26 ans) est considérécomme une pièce maîtresse dans lacomposante montpelliéraine. C'est ce quiexplique, d'ailleurs, le fait qu'il soit courti-sé dans autant de championnats euro-péens, malgré sa blessure actuellementau genou droit et son forfait pour la CAN-2017 (14 janvier-5 févier) au Gabon.Boudebouz est lié à Montpellier jusqu'en2019, mais les clubs qui le convoitentsemblent prêts à racheter son contrat.

USM ALGER

Sayoud : «je ne suis pascontre l'idée de rester…»

l Annoncé partant au CRBalors que son président RebouhHaddad a affirmé qu’il n’ira nullepart, Sayoud déclare qu’il n’estpas contre l’idée de rester àl’USMA. «Je n'ai reçu aucun contact du

CRB et je n'ai négocié avec per-sonne. Je suis lié avec l'USMAjusqu'en 2020 et le club qui meveut doit tout d'abord passer parla direction de mon club pournégocier ma lettre de libération. Jepréfère plutôt rester concentré surla préparation de mon équipe», adéclaré l’ancien joueur du DRBTqui préfère se concentrer sur lestage hivernal qu’effectue l’USMAen Tunisie. Peu utilisé à l’USMA

depuis son arrivée, Sayoud espè-re repartir du bon pied. «Il est vraique je ne suis pas amplementsatisfait de ma situation au sein duclub. J'avoue que j'aurais pu fairemieux, mais malheureusement, jen'ai pas eu la chance suffisantepour montrer ce dont je suiscapable. Franchement, je ne suispas contre l'idée de rester àl'USMA, d'autant plus que je suistoujours sous contrat. Tous lesmoyens sont réunis pour que jeréussisse dans ce club, mais ilfaut que je joue d'une manièrerégulière. Dans tous les cas defigure, je vais fournir plus d'effortslors de la préparation hivernalepour convaincre mon entraîneur.Je ferai de mon mieux pour reve-

nir en force lors de la phase retouret être ainsi au niveau desattentes de tout le monde», aencore déclaré Sayoud àCompétition. «Sayoud n'ira nullepart. Il a un contrat de quatre ansavec nous et il va l'honorer jus-qu'au bout», avait déclaré Haddadlundi soir, en marge de la signatu-re par son club d'un contrat avecun nouvel équipementier. Engagél'été passé par l'USMA qui aracheté son bail du DRBTadjenanet, Sayoud n'a pas réus-si jusque-là à reproduire sesmêmes prestations individuellesde l'exercice dernier et qui ont faitde lui l'un des meilleurs joueurs duchampionnat, selon les observa-teurs. Ah. A.

MOUAZ BOUAKAZ(ENTRAÎNEUR DU RC

RELIZANE) :«Bien entamer

la phaseretour du

Championnat»Mouaz Bouakaz, entraîneur

du RC Relizane, et le présidentde la SSPA/RCR, HameriMohamed, affirment que lestage hivernal de l’équipe nesera pas mauvais comme cer-tains peuvent le penser. «Il y aeu plusieurs satisfactions aucours de ce stage, dont lesérieux des joueurs. Ils ont trèsbien adhéré au plan de travaildu coach. Le problème majeurde Mouaz Bouakaz et sesadjoints est de bien entamer lacompétit ion et cela passenécessairement par une victoi-re à domicile. Il est très impor-tant de débuter leChampionnat par un bon résul-tat, car il pourra déterminer lasuite de la compétition. Un bondébut sera la clé de la réussitecar il permettra aux joueurs deprendre confiance en leursmoyens et évacuer la pression.Je veux que les joueurs soientprofessionnels et se compor-tent comme des commandossur le terrain. Pour cela, il leurfaut parfaire les automatismes.C’est ce que nous allons tra-vailler en priorité durant laquinzaine de jours de prépara-tion qui restent, pour quel’équipe progresse sur le plancollectif. J’ai commencé àévoquer ce premier matchdepuis le début de la prépara-tion à Aïn Témouchent. Je necesse de répéter aux joueursqu’ils doivent dès, maintenant,préparer cette rencontre. Celane veut pas dire qu’on se pré-pare uniquement pour la ren-contre de la reprise duChampionnat de la Ligue UneMobilis mais l’objectif est debien entamer le Championnat,au contraire des deux der-nières saisons», nous a décla-ré le technicien tunisien.

A. Rahmane

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE15

Phot

os :

DR

FOOTBALLTOURNOI DES JEUNES À DAR-EL-BEÏDA

Une leçon de sportivitéet de morale pour les aînés

l Mettant judicieusement àprofit les vacances scolairesd’hiver, les responsables del’association sportive «Campnord» de Dar-El-Beïda ontorganisé un sympathique tour-noi de football ouvert aux caté-gories école et benjamine.

Abrité au stade de la nouvelleville (Mdina-Jdida) flambant neuf,puisque récemment inauguré, leregroupement en question pour-tant mis sur pied dans un délai sibref, a atteint un franc succès entous points.

Réservés aux U13 et U10, lesdeux matchs de la finale ont fran-chement soulevé la passion desprésents. Les U10 du TRB Bab-el-Oued ont pris nettement ledessus sur ceux de l’équipe du«Camp nord» (5-2). Les U13 desdeux formations n’ont pu sedépartager (7-7). Pleins de verveet de vitalité juvéniles, les débatsont permis aux footballeurs enherbe (très disciplinés du reste)de se faire réellement plaisir etde laisser libre cours à leur talentnaissant, dans un site qui s’y prê-tait à merveille.

Sous un soleil printanier exactau rendez-vous, les bambins deDar-el-Beïda et Bab-el-Oued ontdans un même élan d’enthou-siasme tenu à favoriser les vraiesvertus morales et éducatives quesont le fair-play, l’amitié et lesens du partage, ne tenant

presque pas compte du résultat.Liant des connaissances dansune ambiance particulièrementsalubre, les potaches des deuxformations, se sont réellementdéfoulés donnant l’impressiond’avoir encore de l’énergie à enrevendre et de pouvoir jouerd’autres matchs de suite, sans lamoindre récupération. «Le sportreste le seul garant contre lesfléaux sociaux pour la jeunesse.Former un jeune footballeur,c’est aussi former l’homme dedemain.Le rassemblement deDar-el-Beïda a été une totaleréussite. On remercie vivementles dévoués organisateurs del’équipe du Camp nord, qui nous

ont accueillis à bras ouverts etsont restés constamment auxpetits soins avec nos jeunesjoueurs», a tenu à dire MehdiKhiar, le président du TRBB,opticien très connu et estimé àBab-el-Oued, visiblement trèscontent de ses bambins et deleurs éducateurs. «La réussited’ensemble de ce tournoi, le pre-mier que nous organisons, nousencourage à en faire une véri-table tâche d’huile. Ce n’est pastant les résultats qui importaient,mais surtout l ’échange desjeunes entre eux qui ne deman-dent qu’à être encadrés demanière sérieuse et pédagogiqueau sens le plus large du terme,

afin de développer et perfection-ner leur talent déjà prometteur.Nous remercions les respon-sables du TRBB, leurs jeunesjoueurs, qui ont eu un comporte-ment exemplaire et avec quinous souhaitons procéder à unjumelage. Aussi, je n’omettraipas de signaler l’aide consé-quente de l’APC de Dar-el-Beïda,qui nous a aménagé un stadedigne de ce nom». Ceci mérited’être noté, ne se privera pas dementionner Karim Kacha, le diri-geant-sponsor du tournoi qui,tout au long du tournoi, a faitpreuve de gentillesse et de dis-ponibilité à toute épreuve.

Abdenour Belkheïr

CHAMBRE DESRÉSOLUTIONSDES LITIGESL’USMB et

le RC Arbaâ sousla menace

de défalcationde points

La Chambre de résolution deslitiges (CRL), qui affirme que tous lesclubs de la Ligue 1 se sont acquittésde la majorité de leurs dettes et sont,de ce fait, autorisés à recruter durant lapériode de transfert d’hiver qui s’étalejusqu’au 15 janvier courant, relève lesprogrès qui ont été réalisés en Ligue 2sauf pour les équipes du RC Arbaâ etde l’USM Blida qui renferment desdettes respectivement de 80 millionsDA et de 27 millions DA.

La CRL, qui précise que les deuxclubs sont interdits de recrutementdurant ce mercato d’hiver, convoqueles responsables des deux équipesdevant la commission de discipline.L’USMB et le RCA risquent, parailleurs, une défalcation de points deleur classement respectif.

Ah. A.

Mise en ligne des licences…à titre d’essai

Le bureau fédéral de la FAF, quis’est réuni mardi, annonce la mise enligne de la licence à titre d’essai pen-dant le mercato d’hiver avant d’êtregénéralisée dès la saison 2017-2018.

Ah. A.

FINALE DU TOURNOI LA RADIEUSE «HIVER FOOT»

Ouargla, Béjaïa, Tindoufet des stars du foot à la fête de la clôture

Le 17e Tournoi nationalde proximité «Hiver Foot»,qu’organise la Radieuse,prend fin aujourd’hui, jeudi5 janvier, au stade Reguig-Abdelkader de Maraval, àOran, en présence duministre de la Jeunesse etdes Sports, Hadi Ould-Aliet des autorités locales, àleur tête, le wali, ZaâlaneAbdelghani, le président dela Radieuse Chafi Kada etles stars du football algé-rien dont Belloumi,Bencheikh, Megharia,Kouici, Betrouni, HaddouMoulay, Kaci Saïd, HansalMohamed en plus deChoudar Ahmed, P-dg de

Mobilis. Dans la catégoriedes benjamins, c’est l’équi-pe de Tindouf qui affronte-ra la formation de Tiaretalors qu’en minimes, l’équi-pe du CAK de Kouba feraface à son homologue deOuargla tandis que la finalenationale senior opposeral’équipe de Béjaïa à cellede Touggourt au momentoù la finale senior de lavil le d’Oran mettra auxprises l’équipe du quartierde Yaghmoracen et celledu quartier de Gambetta.La Radieuse annoncequ’elle profitera de cet évé-nement pour rendre hom-mage à des ex-présidents

«qui ont rendu d’éminentsservices au football natio-nal», notamment lesregrettés Kacem Elimam(MCO), Mohamed Djouad(MCA), Lefkir Mohamed(CRB) et le grand éduca-teur sportif SmaïlKhabatou. «Il est certainque la Radieuse, qui multi-plie ses challenges sportifset ses rendez-vous de lafraternité et de l’amitié,continue à sa manière àlutter contre la violence etles maux sociaux que sontla drogue et le tabagisme»,conclut le communiqué dela Radieuse.

R. N.

OUVRAGE SPORTIFDe l’USMMCà El-Harrach

La bibliothèque sportivealgérienne vient de s'enri-chir d'un nouvel ouvrageintitulé Sport à El-Harrach,réalisé par notre ami etconfrère Mustapha Mabed,auteur déjà de plusieursouvrages particulièrementsur le judo. Riche de 123pages et agrémenté pardes illustrations en couleuret en noir et blanc, l'ouvrage est, incontestablement,un voyage à travers le temps de la pratique sportiveau niveau de la commune d’El-Harrach depuis sanaissance à ce jour. Ce livre, préfacé par le prési-dent de l’USMH, Abdelkader Mana, offre aux amou-reux de l’USMMC, une œuvre dont la grande valeurdocumentaire viendra s'ajouter à la mémoire dusport algérien. Avec des témoignages et des photosinédites qui remontent à l’époque coloniale,Mustapha Mabed a fait un véritable travail de fourmiqui a nécessité plusieurs années de recherches etd'efforts. Dans un style simple et bien ordonné, lasingularité de cet ouvrage, c'est sa façon de zoomersur toutes les disciplines qui ont fait le bonheur desbanlieusards, les lecteurs pouvant ainsi se documen-ter et acquérir des connaissances sportives et histo-riques. «La ville d’El-Harrach est très riche en faitsculturels majeurs qui sont bien souvent méconnusdu grand public», nous révéla M. Mabed, cadre émé-rite du sport, spécialiste du judo et formateur recon-nu qui a voulu rendre hommage aux hommes etfemmes qui se sont sacrifiés pour la ville et le sport.Aussi le livre contient une rubrique «Repères» quis’étale sur cinq pages. Telle une chronologie, il retra-ce le parcours de sportifs glorieux de la ville. Dansun marquant postface, M. Hamid Tahri, journaliste àEl Watan, a encensé à sa façon le livre et l’écrivain.

A. A.

MC ALGERLe Mouloudiaà pied d’œuvreà Benidorm

En Espagne, Benidorm précisé-ment, depuis mardi pour le stage hiver-nal afin de préparer la phase retour duchampionnat de la Ligue 1 Mobilis, lesjoueurs MC Alger, qui aspirent restersur leur lancée pour garder leur placede leader avec comme objectif dejouer le titre du champion d’Algérie, nelésinent pas sur les efforts pour bien sepréparer.

L’entraîneur Mouassa a mis engarde ses poulains contre un éventuelrelâchement lors de la seconde phasede la saison. «On est venu enEspagne pour travailler durement. Sion veut maintenir le cap, il faut oubliertout ce qu'on a pu réaliser jusque-làpour préparer la suite dans le sérieuxet la grande concentration, a déclaréMouassa à ses joueurs avant d’enta-mer la préparation mardi. Ici ou àAlger, il faut respecter les couleurs duMCA, travailler avec sérieux, se res-pecter mutuellement et faire tout cequ'il faut pour l'intérêt du MCA». PourSeguer, l’équipe doit travailler davanta-ge pour maintenir son rythme. «On vase surpasser lors de ce stage pour êtreà notre meil leur niveau. On estconscient qu'il faudra faire une bonnepréparation pour revenir plus fortquand la phase retour débutera. Cequi est sûr, c'est qu'il y a un groupesolide et solidaire qui a envie de réus-sir de belles choses cette saison. Onfera de notre mieux pour être à la hau-teur des attentes et assurer en fin desaison un titre pour notre public qui nemérite que les honneurs», a promisSeguer.

Ah. A.

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Flan auxœufs et

à l'orangePour 6 personnes, préparation : 15 min, cuisson : 15 min

Oranges : 3, œufs : 8, sucre enpoudre : 100 g, lait : 2 verres,crème fraîche liquide : 20 cl,maïzena : 1 c. à café, vanille :

1 c. à café

Préchauffez le four th.6 (180°C).Mettez un plat à gratin rempli d'eaudans le four pour faire un bain-marie.Dans une casserole, versez le lait, lacrème et la moitié du sucre. Portez àébullition et retirez du feu. Dans unsaladier, mélangez les œufs, lamaïzena et le reste de sucre enpoudre. Versez le lait en continuant àmélanger. Pressez le jus des oranges. Ajoutezce jus et la vanille à la préparation.Remplissez 6 moules à flanindividuels et enfournez dans le bain-marie chaud pour 15 min. Vérifiez lacuisson avec la pointe d'un couteauavant de sortir le flan du four. Quandil est cuit, laissez-le refroidir àtempérature ambiante d'abord, puisau moins 1 heure au réfrigérateur.Servez bien frais.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE 17

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Mini-soufflés au chou-fleuret à l'emmental

1 petit chou-fleur nettoyé, 5 œufs, 40 clde lait, 125 g d’emmental râpé, 60 g debeurre, 40 g de farine, 1 pincée de noix

de muscade, sel, poivre

Préchauffez le four th.7 (200°C). Divisezle chou fleur en bouquets et faites-lescuire à l’eau salée 12 min environ puiségouttez et mixez-les, réservez. Beurrez 4petits moules à soufflé. Versez danschacun 10 g d’emmental râpé, en tournant les moules afin que lefromage adhère aux parois. Séparez les blancs des jaunes d’œufs.Faites fondre le beurre dans une casserole, ajoutez la farine etdélayez avec le lait. Poursuivez la cuisson à feu très doux jusqu’àl'épaississement, en remuant sans cesse avec une cuillère en bois.Salez, poivrez, ajoutez la noix de muscade puis incorporez le rested’emmental, le chou-fleur mixé et les jaunes d’œufs. Dans un bol,montez les blancs en neige ferme, avec une pincée de sel. Mélangezdélicatement les blancs à la préparation puis versez dans les moulesen ne les remplissant qu’aux 2/3. Enfournez et laissez cuire 15 min.Servez aussitôt.

QUESTION Le chocolat light

est-il moinscalorique ?

C'est faux. Le chocolat light n'a deléger que le nom. Le sucre estremplacé par des polyols et quelquefoispar des graisses. Le chocolat est alorsaussi calorique qu'un chocolat normal,voire plus.

Les crampes nocturnes Le soir, enveloppez vosjambes dans un linge quevous aurez imbibé devinaigre ; gardez enplace deux minutes.

La fatigue passagère Diluez 1 cuillerée à caféde miel et 1 demi-cuillerée à café devinaigre dans un verred’eau tiède. Deux fois parjour, une heure avant lesrepas.

La gorge irritée Diluez une cuillerée à soupe devinaigre dans un verre d’eau tiède; à utiliser en gargarismes.

Le mal de tête Ingrédients pour la préparation duvinaigre de romarin : 50 g deromarin, 1/2 litre de vinaigre. • Vous êtes sujette au mal de tête

? Laissez macérer les deuxingrédients durant trois semainesdans un flacon hermétique, filtrez,puis versez dans un vaporisateur.Quand vous sentirez la douleurmonter, vaporisez ce remèdeautour de vous et respirez :soulagement garanti !

Les petits problèmes de peau Le vinaigre, qui a le même pH(acidité) que la peau, est efficace

contre les démangeaisons etéruptions diverses. Il suffit demélanger à parties égalesvinaigre de vin et eau, et detamponner les lésions.

Les pieds douloureux Après avoir marché troplongtemps, vos pieds sontrouges, lourds et douloureux? Le remède est simple :faites-les tremper dans del’eau froide avec une petitepoignée de gros sel et unverre de vinaigre de cidre.

Une piqûre (insecte, ortie) Lotionnez-vous tout de suite avecle premier vinaigre venu : ilneutralisera le venin.

Les cheveux ternes Après chaque shampooing, rincerla chevelure avec un demi-verrede vinaigre dilué dans deux verresd’eau.

Et si vous faisiez de l’hypertension ?Avez-vous fait contrôler votretension récemment par votremédecin ? L'hypertension artériellearrive souvent avec l'âge, enliaison avec le durcissement de laparoi des artères. Mais d'autresfacteurs interviennent, enparticulier le stress, ainsi que lesurpoids et la sédentarité.

Un mal sournoisPeut-on être hypertendu sans lesavoir ? Oui, car la maladie ne semanifeste pas d'emblée par dessymptômes reconnaissables. Seulsindices éventuels : des maux detête, des bourdonnements d'oreille,une fatigue inexpliquée… Cessymptômes non spécifiquesdoivent vous alerter car ilsapparaissent préférentiellementlorsque les chiffres tensionnelssont très élevés. En cas de doute,il est impératif de consulter votremédecin.Devenue chronique, l'hypertensionpeut contribuer à déclencher unemaladie cardiovasculaire et

entraîner des complications trèsgraves comme les AVC (accidentsvasculaires cérébraux). D'après lesspécialistes, l'hypertensionmultiplierait par six le risque dedévelopper la maladie d'Alzheimer !

À surveiller avecattention !

Par sécurité, n'omettez pas uncontrôle régulier. Chez un adulte,la tension ne doit pas dépasser 14/ 9. La prévention passe parl'hygiène de vie (rythme paisible,activité physique douce…) et parl'équilibre alimentaire. À fuir : lesel, les graisses saturées. Àprivilégier : les poissons gras, lescéréales complètes, les fruits et leslégumes. L'ail est bien connucomme protecteur des artères ; onpeut le prendre en gélules pour enéviter le goût.Les bienfaits de l'olivier sont aussià mentionner : c'est dans lesfeuilles de ce bel arbre qu'ont étédécouvertes des molécules à effethypotenseur. L'extrait de feuillesd'olivier contribue ainsi à réguler latension artérielle. N’hésitez pas enen parler avec votre médecin.

La théine est moinsexcitante que la caféine

Théine et caféine ne sont qu’uneseule et même molécule ; ellesont donc le même pouvoirexcitant. Si le thé excite moinsque le café, c’est une question dequantité : une tasse de thé

contient 2 à 3 fois moins dethéine/caféine qu’un mêmevolume de café (30 à 70 mg partasse de thé, contre 90 à 150 mgpar tasse de café).Sachez enfin que la teneur en

théine du thé dépend de laprovenance de la plante etde la durée d’infusion. Audébut de l'infusion, la théinediffuse, ensuite ce sont surtoutles tannins.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le vinaigre peut soulager....

PARENTS, ENFANTSC’est qui qui décide ?Oublier que le rapport d’éducation n’estpas un rapport de séduction. L’éducationrepose sur un système de règles quidoivent permettre à l’enfant de comprendrela différence entre ce qui est autorisé et cequi est interdit et, par extension, entre lebien et le mal.

Or, une règle n’en est une que si elle estassortie d’une sanction en cas detransgression. Mais si la sanction est le gestepar lequel le parent vient réaffirmer la règle,cela sous-entend que celle-ci ait été posée aupréalable comme étant un impératif. Lediscours parental doit être sans ambiguïté :par exemple, plutôt que «je souhaiterais quetu répondes poliment», préférez «je te

demande d’être poli». L’intonation, les regardset la gestuelle doivent aller dans ce mêmesens. Dire «je t’interdis de sortir» avec lamême voix que «je te propose de rester avecnous», ou sourire en affirmant «ce que tu asfait est dangereux», c’est faire perdre toutecrédibilité à l’injonction. Ne sachant plus s’il aaffaire à un souhait, à une demande ou à unimpératif, l’enfant désobéit sans le savoir, etse sentira injustement puni. A tout âge, lesprivations sont les sanctions les plus efficaces.Mais pas n’importe quelle privation : il fautviser des activités stériles (télé, jeux vidéo,sorties…) et non celles qui lui permettent des’épanouir ou qui lui sont vitales (sport, art,nourriture). Le recours à des punitions quiengagent le corps : ranger, nettoyer…

Pourquoi ? Parce que le butd’une punition estde soulager l’enfantd’une culpabilité ; ilsait qu’il a mal agiet s’en veut. Enfournissant uneffort, il sedébarrasse physiquement du poids de cetteculpabilité. Il se «dépense» pour «payer sadette». Ces punitions sont surtout valablespour les enfants de plus de 5 ans. Concernantles plus petits, l’attention et la présence deleurs parents étant leur principale satisfaction,il leur suffit d’en être privé quelques minutespour se sentir vraiment punis ! Aux punitions

classiquess’ajoutent toutescelles que lesparents saurontinventer. L’essentiel est que la punition resterare. Elle ne doit venir qu’en ultime recours,quand le rappel de la règle et les explicationsn’ont pas suffi. Sinon, le risque est d’entrerdans un rapport de conflit permanent où leparent sera contraint d’aller sans cesse dansla surenchère punitive.

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os: D

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde cinq films de Serge Reggiani.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =«Il le fut à la chanson»

1- LES PORTES DE LA NUIT2- LE CARREFOUR DESENFANTS PERDUS3- CASQUE D’OR

4- LES AMANTS DE VÉRO-NE5- LE CHANT ET LA SOU-RIS

MOT RESTANT = INTERPRÈTE

R U O F E R R A C L O RD L A N U I T L E E D LE E D S E T R O P S E ES E N Q U ST L F S I AE A A A N MT S N C T AA O T S P E R D U S E NH U R I S E T E R P R TC E L E N O R E V E D S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

C H A R D O N N E R E T S - A AO U I E - V I O L E T - A R D UN E E - F - - T I R - S T - E TF E - T R U I E S - R O U E - OE - A R E N E S - T O - R U E RR E M A N I E - C A U S E S - IE C - H D T - P O U L I E - P SN O R I A - S O U P I R - D I AC U I R - V E U L E S - D E N TE T E - T A S S E S - D E S - IS E - U I - A S E - D O M I N O- R A S E L M A - D E - I R A NR - V I D E E - M E C E N E - -O T I T E S - L I B E R E - T AL I S E S - B O L I D E - S I GA R E S - S O U - L E - M U E RN E S - P O U T R E - J E - D ED E - B O U G R E - G E N I E S

C - A R - R I E - T A T E R - SO S S E T I E - R A M E R - M IU O - V A S - D E R M E - L E VR U S E S - F O S S E - P O L IB R U T - S O U T E - V E T I TI D E - P E R C E - S I T E - ES E - T A R T E - S A L E - A -- S A R T R E - M I T E - P I SC - N O I E - M A L I - G A L ED I S P O S I T I O N S - S E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

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LETTRES DELETTRES DECUBISMECUBISME

- - - - P I C A S S O - - -S T R U C T U R E - - - - -- - - - - - B R A Q U E - -- - - - G R I S - - - - - -- - - - - - S I G N E S - -- - - F O R M E - - - - - -- F R A N C E - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son chefd’orchestre

Décoda----------------Antimoine

Manganèse(inv)----------------Alliance----------------Saisie

Aluminium----------------

Voyelledouble

Décore----------------

SainsAstate----------------Essayes----------------Calcium

Privatif----------------Calumets----------------Fut apte

Précieux----------------Iridium----------------InfinitifNectar

----------------Roi de

Shakespeare

Hameau----------------Pense----------------Honneur

DéliéCouleur

----------------Elément

Païen----------------

PureGénitrice

----------------Explosif

Choisit----------------

Article

Colère----------------Saint----------------VTTInsensible

----------------Nazis

Eléments

Sa villeUltime----------------Echec----------------Fatal

Pourri----------------Arbrisseaux

Note----------------

PierreCrétin----------------Arène----------------Possessif

Tic----------------

Restitua

Cycle----------------

Préfixe

Gosses----------------Riposte----------------PaysPronom

----------------Footballeursénégalais

Note (inv)----------------Epoux----------------Regret

Pronom----------------Orientes----------------NéonSélénium

----------------Ecartée

Tellure----------------

Possédé

Issus----------------Femmes----------------Borne

Nobélium----------------

Fut apte

Alliée----------------

BlêmitEpluches

----------------Pas assez

Son tube Son tube

1- RÉGION

2- COURS D’EAU

3- FLEUVE

4- PAYS

5- COURS D’EAU

6- PLAINE

CUENCA

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Cuenca

Page 18: PAGE 4 Le calme revient à Béjaïa

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 5 janvier 2017 - PAGE 19

Ce qu’il y ade mieux

----------------Tamis

Couvre ladent

----------------Rejetée

Eculé----------------Solidaire

Consonnedouble----------------Exprime----------------Semoule

Consonnedouble

----------------Titre

Arsenic----------------Déguste

Durée----------------

NoteBavarde----------------Ronge----------------Ecarte

Piège (ph)----------------Simulée----------------DeviendraiHutte----------------Article----------------Cadeau

Peinai----------------Saintespagnol----------------Divinité (ph)

Voyelledouble----------------Sommet----------------Misas

Transpirer----------------Américium

Exprimée----------------Détend

Série----------------

Pays

Voyelledouble

----------------Géniteurs

Fabriquée----------------Allusions----------------Fut apte

Serment----------------Panorama

Diabolique----------------Célébrés

Sélénium----------------Equité----------------NazisErbium

----------------Tantale

Note----------------Sans utilité----------------Concept

Contient----------------Exprimes----------------TressesPanorama----------------

Envol

Pronom----------------Coupé court----------------Ferment

Releva----------------Nobélium

Amasconfus----------------Proposerronés

Radium----------------Rôtirais----------------Mobylette

Dangers----------------

LiensNote

----------------Sodium

Près d’Alger----------------Violence

Baryum----------------Césium

Bourde----------------Sombres

Bord

Asséchera----------------Pied devigne

Fin desoirée

----------------Ile

Nobélium----------------

UnirAbattre

----------------Possessif

Hors-la-loi----------------Lanthane

Eteintes----------------

ApprisQuatre àRome

----------------Saison

Mesure----------------

Tester

Possédés----------------Saint----------------TraînasArrive

----------------Univers

Hideuses----------------Elimina

Va enjustice

----------------Gangs

Possessif----------------

Fin deséries

Récipients----------------

CilsNote

----------------Singe

Lac----------------Billes----------------Escalade

Semblai----------------Domestique

Néon----------------

MéprisAvaler

----------------Destinait

Prévenue----------------

BasésComparatif----------------

BlêmitSemblables----------------

VTT

Article----------------

VirilsVole

----------------Souci

Désidérata

Diviser----------------

PaysPossessif----------------

SaisonFlaques

----------------Larme

Peuple----------------Bouche

Concepts----------------Leçons

Pierre----------------

Wilaya

Chef----------------Brasier

Paquet----------------Presse

Mesure----------------Préfixe

Lanière----------------Refuge

Clôtura----------------

Roche

Note----------------Meitnerium

Saveurs----------------Enfantin

Gallium----------------

FleuveNote

----------------Scandium

Pliera----------------

PéritLeader

yougoslaveConjonction----------------

Aride

Elongations----------------Déroute

Page 19: PAGE 4 Le calme revient à Béjaïa

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DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Temzi a l’immense douleur

de faire part du décès de l’épouse deTemzi Rezki, le bijoutier, survenu à Paris,le 31 décembre 2016, à l’âge de 46 ans.

L’arrivée du corps est prévue aujour-d’hui jeudi 5 janvier 2017 à 10 h, à l’aéro-port International d’Alger.

La veillée funéraire aura lieu le mêmejour à son village, sis à Aït-Khalfoun.

L’enterrement aura lieu demain vendre-di 6 janvier 2017 à Aït-Khalfoun, Aït-Mahmoud, Beni-Douala, à partir de 12 h.

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RENOUVELLEMENT DE BUREAUConformément à la loi 06.12 du 12janvier 2012 relative aux associations,il a été procédé au renouvellement debureau de l’association du comité devillage Aït Sidi-Saïd Lazib, Cne Aïn ElHammam. Agréée sous le n° 18 du 6décembre 2016 et sont élus :- Président : Taleb Ameziane- Tre : Taleb Mouhand Rachid.

R 107038

PENSÉELe 6 janvier 2016 futle jour le plus doulou-reux pour moi, le jourde ta disparition.Mohamed, tu as com-battu la maladie pen-dant de longuesannées. Pour toi, cela a été terrible maisil l’a été plus pour moi «ta maman» de tevoir partir chaque jour un peu plus. Etvoilà une année déjà passée avec sestourments et ses larmes depuis ta dis-parition sans dire adieu laissant derriè-re toi un vide immense.Aujourd’hui est une journée derecueillement en ta mémoire. Pour cela, je demande à tous ceux quil’ont connu et aimé d’avoir une pieusepensée pour lui.

Mohamed BOUKHALFA, repose en paix.

X-Matrix

PENSÉETriste et amer futpour nous le 5 jan-vier 2013 où nousa quittés à jamaisnotre cher etregretté époux,père et grand-pèrele Colonel

BOUSSAD KDYEM à l'âge de 56 ans. Nous ne t'oublierons jamais, tu serastoujours présent dans nos cœurs,nous garderons de toi le respect,l'honnêteté, le courage et la dignité.Que Dieu le Tout-Puissant lui accordeSa Sainte Miséricorde et l'accueille en

Son Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.»R107037/B13

PENSÉEA mon fils Red Lakhdar Melka

dit «Jojo»Cela fait 10 ansque nous aquittés à jamaismon fils bien-aimé Réda«Jojo». Certes,tu n’es plus làoù tu étais, mais tu es pré-sent partout là où je suis.

Que Dieu Tout-Puissantt’accueille en Son Vaste

Paradis.

Ta mamanX-Matrix

Le Conseil d’administration, la com-mission de contrôle, la DirectionGénérale, la Section syndicale et l’en-semble du personnel de la Mutuellegénérale de l’habitat sont très touchéspar le décès dela mère de M. KHENNICHE Rabah

et son frère Salehet présentent à sa famille leurs sincèrescondoléances les plus attristées et l’as-surent de leur profonde sympathie.

Que Dieu Tout-Puissant accorde à ladéfunte Sa Sainte Miséricorde et l’ac-

cueille en Son Vaste Paradis.LA DIRECTION GENERALE

DE LA M.G.H.UMGHU

M.G.H.UM.G.H.UCONDOLEANCESCONDOLEANCES

Page 20: PAGE 4 Le calme revient à Béjaïa

AH, si nous avions fait commeBourguiba ou Hassan II ! Ah,si on avait entendu Ferhat

Abbas ! Que de fois n’avons-nouspas été témoins de tels regrets pro-noncés par bon nombred’Algériens convaincus de l’erreurfondamentale de 1962 : le choixsocialiste. Ils disent que l’Algérie,en optant pour un système nonlibéral, avait raté le coche dès l’in-dépendance. Pourtant, pour cetteAlgérie nouvelle qui se construisaitdans la douleur et l’espoir, il nepouvait y avoir d’autre chemin quecelui de la justice sociale, c’est-à-dire la voie de l’égalité et de ladignité pour les millions decitoyens qui n’avaient jamais ima-giné que la libération serait unesimple modification de leur statutadministratif ou le changementd’un drapeau sur les frontons desmairies. Un bout d’étoffe vert etblanc à la place d’un autre rouge,bleu et blanc : ce n’était pas l’indé-pendance nationale ; ce n’était pasl’aboutissement d’une Révolutionauthentique qui avait placé l’hom-me au centre de ses préoccupa-tions ! Si changer le colon Josephpar un autre du nom d’Omar ou Aliétait l’objectif de cette Révolution,nul doute qu’elle n’aurait pas drai-né autant de jeunes paysansassoiffés de liberté et de justice. J’entends les conseillers à

rebours nous reprocher d’avoirnationalisé les terres pour en fairede grandes fermes d’Etat qui, toutau long des années 1960 et 1970,avaient inondé – par bateauxentiers de l’OFLA —l’Europed’agrumes et de dattes algériennes; je les entends mettre sur le dosde ces politiques agricoles hardiesles échecs actuels du secteur (cal-mez-vous ! Boumediène est mort ily a 35 années !), je les entendsregretter que nous n’ayons pastransformé notre pays en dictaturebourgeoise et réactionnaire dès1962 ! Evidemment, leurs argu-ments partent des faiblesses

actuelles, de toutes les dérives ettrahisons enregistrées depuis lesannées de la restauration (décen-nie 1980), comme si ce socialismerenié, abandonné, trahi, pouvaitêtre tenu pour responsable d’unecatastrophe provoquée par soncontraire, le libéralisme sauvage !Dieu merci, les Algériens peu-

vent enfin mesurer les méfaits decette politique que «nous aurionsdû» appliquer en 1962 ! Ils ensubissent aujourd’hui de pleinfouet les retombées néfastes surleur qualité de vie, leur santé, leurtravail et leurs perspectives d’ave-nir. Le libéralisme n’était pas et nesera jamais une bonne voie pourl’Algérie. Rejeté par la Révolutiondans ses différents textes théo-riques, il a été combattu par lesélites de l’indépendance et touteune génération forgée dans l’espritdu sacrifice et du patriotisme.Cette société solidaire ne pouvaitaccepter un autre système, en toutcas pas celui qui était en vigueurdurant la période coloniale. La luttepour l’indépendance était une luttepour la terre. Elle était un combatpour que les richesses naturellescessent de profiter à une minoritéd’étrangers afin de devenir le biende toute la Nation et la sourced’une promotion généralisée del’homme. Le combattant algérienest monté au maquis pour que sonenfant ait enfin le droit d’aller àl’école partout, pour que sa famillepuisse bénéficier de soins gratuits,pour qu’elle puisse changer decadre de vie et sortir du gourbipour aller vivre dans les mêmesconditions que ce colon privilégié !La politique révolutionnaire de

l'Algérie indépendante, en rompantavec le romantisme et la confusionidéologique, a permis aux paysanspauvres et sans terre de réaliserleurs rêves ! L’école, le dispensai-re, la maison moderne, le cinéma,la bibliothèque, le terrain de foot-ball se généralisaient dans noscampagnes où les gourbis de l’ère

coloniale étaient symboliquementincendiés dans un geste ô combiensignificatif. C’était l’époque des vil-lages agricoles socialistes dont lenombre —1 000 — était une réfé-rence aux 1 000 cités de misère(celles appelées SAS et dont lesfunestes vestiges subsistent à nosjours) que devait réaliser le Plan deConstantine du général de Gaulle.Ce projet colossal fut abandonné àla mort du Président Boumedièneet, petit à petit, les villages setransformèrent en cités ternes etsans attrait dont les maisons sevendaient aux plus offrants. S’il est certain que la Révolution

agraire n’a pas donné les résultatsescomptés sur le plan écono-mique, du fait d’une collectivisa-tion surréaliste et d’une gestionbureaucratique, il serait faux dedresser le même bilan pour le sec-teur étatique. Ce dernier avait héri-té des meilleures terres du pays,situées dans les plaines les plusfertiles. En outre, il bénéficiait dedeux atouts primordiaux dans cesecteur : des exploitations auxtailles respectables et une bonnemécanisation. Ces fermes étaientnotre fierté : lorsqu’on les longeaiten voiture, on était impressionnépar leur état ; elles respiraient letravail sérieux et la bonne santéfinancière. Comme dans beaucoup d’autres

secteurs, il ne sert à rien, aujour-d’hui, de mettre sur le dos d’unhomme mort il y a trente années,nos dérives actuelles. L’agriculturealgérienne a besoin d’une nouvellepolitique qui doit partir d’unconstat très simple : il n’y a plusd’agriculture socialiste depuisbelle lurette ; les privés détiennentpresque toutes les terres (un petitpourcentage d’exploitations éta-tiques a été transformé en «fermespilotes»). Il faut surtout stopper le morcel-

lement des terres, récupérer cellesqui ont été offertes aux «copains»et réfléchir à leur gestion moderne

et efficace. Il faut surtout rendre lesterres chapardées par la nouvellebourgeoisie à leur propriétaire légi-time : le peuple, la collectivitépublique... Ensuite, on peut lescéder légalement et à leur véritableprix, à de nouveaux propriétairesqui s'engageront à les travailler etnon à les sous-louer, à les réserveraux cultures spéculatives ou enco-re à les abandonner... Rompre avecle socialisme, cela ne veut pas direoffrir les terres des anciens colonsaux nouveaux colons.

M. F.

P. S. : Merci du fond du cœur àtoutes celles et tous ceux qui,d'Algérie ou de l'étranger, m'onttransmis leurs condoléances etpensées émues suite au décès dema belle-mère hadja HouriaBoudemagh, née Mellouk, unegrande dame de Souk-Ahras donton n'oubliera jamais le sourirelégendaire et l'âme généreuse...

La terre

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !Algérie ! Colère, manifestations de rue et émeutes aprèsque la…

… Mauritanie se soit déplacée à Alger avec son équipe B !

Je ne pensais pas un jour me réjouir de l’échec d’unmouvement de «protestation» contre ce régime.N’enlevez surtout pas les guillemets entourant le motprotestation, j’y tiens plus que tout, en ces moments.Eh oui ! Ceux qui ont soufflé dans la nuque de cas-seurs se sont… cassé le nez à vouloir embraser laKabylie. Et dans un secret espoir mortifère, l’Algérieentière. J’avoue que je suis ce matin en admirationface à la réaction citoyenne. Il n’y a aucune «redjlachroniqueuse» à vouloir taire cette admiration sousprétexte que cet espace a toujours été celui de la cri-tique, du houspillage, du dézingage et de l’humourvache et caustique. Hier, aujourd’hui et demain, il lerestera. Mais je ne suis pas appointé au dézingage demon pays. Pour une raison toute bête : je n’en aiqu’un, et aucun autre de rechange. Ce qui ne mesemble pas être le cas de beaucoup d’entre les souf-fleurs dans les nuques des émeutiers. Non ! Non ! Etnon ! Je ne vais pas non plus m’engouffrer dans la

théorie de la main de l’étranger. Je note juste que descitoyens à la nuque libre, allergiques aux souffleurs,ont vite réagi face à ceux qui ont tenté d’entraînertoute une région du pays dans un mode d’«expres-sion» — là aussi, gardez-moi les guillemets — qui n’arien à voir avec la revendication et tout à voir avecl’atomisation d’une nation à un moment particulier.Très particulier. Celui d’une reconfiguration du monde.Un second, voire un troisième Yalta ! Des quidams,des citoyens lambda ont dit «Stop» à la casse. Parcequ’ils prennent le bus tous les matins. Parce qu’en casd’incendie ou d’accident de la route, il leur semble pri-mordial de pouvoir compter sur un camion des pom-piers ou sur une ambulance en état de rouler. Alors,oui ! La réaction des citoyens a été tout simplementmerveilleuse. Et du coup, je n’envie plus les seulsTunisiens d’opérer leur mue démocratique pacifique-ment. Aujourd’hui, chez moi, en Algérie, un autremode de contestation, une autre manière de diremerde au pouvoir est enclenchée. Et je ne suis pas sûrque cette option apaisée, démocratique et civilisée negêne pas plus que l’autre, celle de la casse. Tantmieux ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

Béjaïa, terre des nuques libres !

Par Maâmar [email protected]

LES CHOSES DE LA VIE