OFFICE DE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE OUTRE-r~R

20, rue HonsieurPARIS vrr>

COTE DE CLASSENENT N° 11PEDOLOGIE

NOTICE D~ LA CARTE PEDOLOGIQUE DU BAS-MANGOKY (S.W). -

par

P•. SEGALEN et Cl. JlIOUREAUX

I. R. S. M.

NOTICE DE LA CARTE PEDOLOGIQUE DU BAS-MANGOKY

( SUD - OUEST )

par

P. Segalen et Cl. ~oureaux.

/

1r, ~I

- •

-Bomma tr-e

~ 1- Int~oducGion ........... ' : ~ ~ . 3

11- La. RégionLoca.lisationet Topographie' ••••••.••••••..;•• ~ • ;,Géo~ogie et pétrographie· •••••...•........•..•

·C.limat ••..•.•......•............•............... ~.

Végétation •...•.••.••....•.. '••.•...• ~ •........'. ~ '..H,.~ogrB:ph1e :••.•.~ .

4. 4

68I--I

3

c

CLAssifie at Lo n .. _, - a" ••••••••• ~ •••• ~ ••••• _._

1- So1 s é vo1lié s'R . 15Sablesoux •.•..' ' ".. ".

5I:a}dSlBxjéa'tDX:ED!l Sols j aunes: type Vor-she ••...•.•....... 17Sols jaunes de Bemoka •...••................. ; .. '.' ..... 18·

. So 1 B rouge s de déc à,lci fi cat ion ••......•...•..•...... 20Sol B Podzolique s ••.•.••.•-. .. . ••.........•• "..••• ~ •.•."24ër-oû te s ferrugineu se s ...••....•.•..• '..•••... '.~ ... ~ •.• 25Or-oûtre s c ale aire s •••.•.••• '••••••••• ~ . ~ .•'••• -•..•.•."••..' . 26

2- Sol B ~eu évolué s ...'...•....•.......•.. ~ ~. • . • ... S'ols l~gèrement rubéfiés .....••..•...•. ~ •• '.' 26

Sols argilo-calcaires du Lac IhotrJr 27Sol s argilo- sableux de. Basibasy ~ ...•...... ; 29Sols non évolués'. . . 3~

Alluvions dü Mangoky non salée s ....•...........•.... 32Alluvi:--J;lS du ïiiangoky salées ••.•• ~ •••..••..••..•..... 34Alluvions de la Befandriana .•.•..•••.•...•....•••... 35Alluvionsde la Sakalava ...•••••.............• ~ 36puna'e.. • • • v. . . .'. . . . . . .' '. . . . . . . . . . . ~ . : . . . . . . . . .' ~ . . . . . .. 37Sols equ.ele,ttiques.••..••.••••••••• '.•••••••• .-•• ". '.' •••..·38

IV Origine et Evolution des·Sols. .1 • Or 1gi ne • • • • • . . .' • • • • • • • • • • • • •-. •.• • • • • • .'. • • • • • • • . ••. 39

IlL ' Evolution •.•• '-~ ..• -~ •••••••.••'••.• ~ .•.•••••••.•••• 39

III Les Sols

:V. Utilisation actuelle-et Possibilités1. Vocation.des. sols.•.... ~' ~ 452 Possibilités d'irrigation ~t ex1genc~s de 46qU,e'lque B. p Lan t es .• _••• "'._.• '••...••••• '.••. ~'.•.••...•...•3 Possibilités offe.rtes par les.principaux types..de. 'sol s'. ~..... '.•...••... '•......... ~ •••.••••.. ~ .•.• ~' •. ~ ... 49

VI. Conclusions.: ................ - '" -.. ",'" '" . 55

Annexes,":,' 1. Les méthodes a.nalytiquee .•• ~ •..........•... :.....• 56

2. Les ré sultats analytiques•......................... 563. Description .sommaire des profils ••••............. 574 •.Nom-s vernaculai·res de quelques plantes•.•.......• ~68

5 . B1b,1Logr-aphi.e , • • • • • • •.• • • • • •.•.• • • • • • • • •.• • • • • • • • • .• 6 9

r :

-.-~

1·. Int·roduction

'C'est 'à' notre connaissance G. Gran'didierj cité parDecary(I7) et' Petit (39) qui en 1871 vieit~ j)our la pre~ièrefo,i,e .La région de ~e,fandrianaet parcourt le..s: abords du, Lac.;,Ihotryo Par ,la suite divers, voyageurs traverseni?' cette région:le lieutenant Buhrer', (12) décrit la rive Nord du' MangoJiy en 1913,Parrier de la Bathie (34) en 1920, Poisson (40), en '1923, Petit

(39) en' 1929, Decary (17-18) en 1940, étudièl)t les différentsaspe c tis de la région: surtout du point de, we 'de ;la flore et dela faune 0 , " ,

.' , '. Tou's ces au'teur's, sont frappés dè '1:' ~tendue des plaines4,', I h ot r y. et du Ba~hlangoky. e,t de. leurs richesses potentielles.Pèrtiér de la Bâthie déclare en parlant du' deI ta :' nl1 y' a là

,toute une petite Egypte. qui deviendra merveilleusement riche'lé jour où eile, sera ,irriguée ,et peuplée"'. Decary"àcsontour"parle du "rich~ ~el ta du Mangoky"" dont la productivité ne serajamais sou s-e stimé,e" '( sic). ' , ~ ' " . '

. ' , Le,s pouvoâr-apubHc s s'intéreSsent; à cette rép.;ion· Dansun rapport datant de' 1901" le commandant du cercle de 'luléar' (4)dont; élIe dépendait ~ors, .parle du riz ' et des pois du Cap qu.',o'n'y récolte" mais déplore l' abaence devoi.es de communication. En

1921/ Girod, (24), dans 'son progranmie de~ grands' travaux, cite leBas~Mangoky comme une des régions les plus fertiles de l'11e· Leplan de développement économique et social de 1936 prévoit la~onstruction d'un canal à Tanandava. Actuellement un canal est eI

-c onstruc tion prè s de Tsiongana'~ , .'. ",' ,Ehrart (21.).·parlant des régionsséd~eDta'iresde l'Ouestet du' Sud-Ouest de ~adagascar déorlare. que "là Où lee sols sorrtvraiment profonds et 'humides, comme c'est le aas pour. certainesaJluvi~ns des grands fleuves ••• les possioilit~s culturales de­vie~nent beaucoup plus grandes et l'on .peut envisager de tenterdès cultures industriell&s exigeantes comme le tabac, le coxtQn ~etc. • • • . . ' ,

CependaIit on ne dispose jusqu"'à présent d'aucune étudepl:"éc'ise sur la. valeur, des sols du Bas-i4.angoky et sur leur vo­cation. Müntz èt Rcu'asaau x (30) ont publié, 'il.e stvr~i, l'ana­lyse d t un . échantillon de sol prélevé aux-en vâr-ou e de ~anandava.

Cela ne pouvait Suffire à se faire une idée de-La va Ieur i de e~91s d'une région auss! vaste.

,.

.~ --, -- - - -- -- --~... '. - :y;;;:; ua. 'ç

110 La RéS içm

Localisation et topographie--..".....>.

• pc U,,.4f • Ai.

..

a) Localisation. La région prospectée est située à proxi-mité de la Côte Sud-Ouest de madagascar_ ~raversée par l~ 22° de

latitude SUd" elle se. place à peu près à mi-chemin entre l:uléaret Morondava" dans le.8 districts de Morombé et 1'IIanj a.. Voulant étudier et délimiter les zones. présentant un. intér@t

agronomique" nous nous sommes limitée volontairement aux terrainssusceptibles d'3tre mis en valeub. La 1.arg6 bande dunaire quis'étend près de la' côte" les massifs montagneux, généralement cal-caires, n'ont fait par conséquent l'objet que d'études sommaires.

Les limites adoptées sont en gros,: au Nord-Es~ une ligneAndranopasy-Nosy Ambositra, à l'Est Nosy-Ambositra-&ilombokY"à l'Ouest Milomboky; Basibasy-Lac Ihotry-Mangolovolo·

qet ensemble est constitué par deux régions naturelles in­dépendantes : la plaine du Bas-Ma~goky et la plaine de Befan-drian~-Lac Ihotry- .

La plaine du. iilangoky a environ soixante ltilomètres,delong"sa largeur est trè s 'variable du Sud-Est; au Nord-Ouest.· J:!ill~ estliinitée au Nord par de s. formations calc~ires et grèseuse$, encorepeu éle vées; au Sud, par le mas sif de 'llaar1Dipioky" le's Sable e .roux à galets" les sables dunaires d'Akonetse.

La plaine de Befandriana~Lac Ihotry occupe le reste dela zone étudiée j elle est comprise entre ,la massif .calèaire qui

s lélève à l'Est de Befandriana" les sables duna1res à l'Ouest etle Man~oky au Nord.." . : '

b) Topographie. Ces deux régions sont des plaines au reliefpeu accusé. Elles sont situées cependant .à des niveaux différent.La première s'incline très doucement depuis Nosy Ambositra (al­titude GOro) .jusqu ',à la mer· La deuxièm'e .forme une cu vette fer­mée dont le point le plus bas 'se trouve au Lac Ihotry (alt.moy.55m) et dont le s bords, se relèvent. trè e· lent~ment vers le Sud!.(jusq\J là 200M.) et vers le· Nord. (IOOm); Bef'andriana èst à lacote 125. .

2.éologie et Pétrogr~ph1e

Au· point. de ·vue géologique et lithoiogique on peut re-conna1tre dans cette région :. .'.1) des roches rapportées à l'éocène'· (grès et calcaires)

2) des roche s dt origine alluviala. (ancâenne ou récente}3} des roches 'd'origine éolienne .~) des r-oche s. d'origine . volcanique. "~es groupes 2, a et 4 n'ont pas" à notre connaissance, été

datés de façon pr~cise. Seule les gro~pes l et 2 donnent nais­.sance à de véritables sols•

I) Les roches rapportées à l'éocène sont de "deux sortes : cal-Caires et grès':, .' '.

a) Au Sud du. Mangoky, la zone étudiée est limité!vers l'Est par un massif aux assises subhorizonta1es pre8entan~un faible pendage vers l'Ouest. Ve massif domin~ la pla1n~ d,~"

Befandriana de 100 à 200 m~tres. A proximité de NOSy-amB?s~traÎil est 'limité vers l'Otlest par unevêritable falaise- e Tsion­gana à Marovato et Analatelo existe une butte-:bérooin da quelqueE

. k1:lomètres, à l'OUest 'du massif. Au Nord-Est de Marovato" un

5

petit affleurement de calcaire trêsfin est exploité ,par les indi..gênes • ,A Ankilifolo, au pied d'une dune" un affleureme,nt de gr~s

calcaire est également exploité. Il est possible que le calcaireSI étende au-dessous de la plaine de Ber andz-Lanar nulle, part ce-pendant ce soubassement n t a pu être w., ,

,Au Nord du Mangoky, les affleurements .ca l.c afr-e e sontégal,ement', nombreux, mais présentent un tiaract,~re un peu 'différent.Vers·l'Est~ le terrain s'élève régulièrement en pente douce (en­virons d'Amatsia, ,de 'Bengy,,' <l'Antan1mangotroky" d' Ankiliabo,kely)·Les' buttes calcaires sont assez nombreuses da.ns la plaine mêmedu mangoky: Ankalobato près d' ADkiliabo" Ankarohaka entre 'ron-garLvo et Fenoarivo. Enfin différents pbintements à Tsihatay"Fenoa.rivo, etc •••

b) 'Les grès siliceux.' L~s premiers affleureme:ntsdegrès,ont 'été notés au 1~. O. de Fiadanana près de Bemalahy•.,.1.l s'agitd'un grè sassez gro ssier renfermant parfois de s cailloux roulésde petite taille. D'autres affleurements ont été notés à'l'Est

, des' villages de Beaata-ohaka, Marolafika" Où di vers point,ementsrecouverts d'une végétation dense" dominent la plaine. ,1!;nfinsignalons le village d'Ambato" établi à ,proximité d'un' témoingréseux, entouré' d'alluvions 'micacées du MangokY. ,2) Les roches d'origine alluv11le. ,

a) Alluvionnement ancien. On peutconsldérer que toutela région', située au Sud du Mangoky est d'origine alluviale~ Aune' époqu~ ancienne" ce fleuve dès la. ,sortie du massif calca.iredevait s'âialer versl,e Sud et déposer' des alluvions sabI6-ar­gileus9s. mmédiatement au Sud du fiàu va" de vastes espaces sontcouverts d'un ensemble de sable assez grossier" rubfié et trufféde galets de quartz et de' quartzite. Souvent" sables et galetssont cimentés en, grès assez durs à stratification entrecroisée(Bac de Bevoay). Les galets dé la grosseur du poing sont consti­tués d~ quartz ~aiteux ou rosej unéchantil~on de quartz à toùr­malineElété rencontré. Des blocs de quartzite rou))'s se trouventégalement en atondance· Les principales zones à galets mrit lessuivantes': R ' , ., ,

, Rive Sud : Bordure dé la route dl Ambiky à Antalatal(lva10j environs d'Aridr'anoboka" de Maro'vato; 'toute la région au Sud

d'AmbiMy eh direction d'Andranolava" Ouest du lieu dit Satram-bondro. '. '

'Rive Nord: les galets n'ont pas la même ampleur qu'au'Sud du fleuve. Ils n'ont été retrwvésen abondance qu'entre.Fenoarivo et Tongarivo Où ils'reposent directement sur un témoincalcaire, '11 élément sableux fait défaut· '

, Signalons qua près de Marovato (Ouest)" des fragmentede troncs d'arbres si11cifiés ont été r enc onbr-és,

Au Sud de la rivière Befandr1ana" l~s galets ontcomplètement disparu j on ne 'trouve que de s sable s assez finsliés par un peu d'argile. '. ' ,

, Il semble intéressant de signaler qu'en I~I9.1 Perrierde la Bat~tie (36) décrivait des alluvions, à galets de quartz àl'embouchure de la Betsiboka près de majunga.Ces alluvions "gê­n6~alement aurifère,s" accompagnées de calcédoine et de ~ragmant8de bols silicifiés" reposent "sur tous'les autres terrains" saufsur les restes de la tramsgression quaternaire"o·

.0< OU ."'-"-~~-~----_......~,-

La ~1vière Befapdr.iana. a déposé éga.Leme nt des 'alluvions .dorrtle s plus. anciennes, sont partiellement décale ifiée s, ElIas pro:..

viennent .du massif calcaire vo t stn-La région légèrement dé.primée' s'étendant de dekongo­

Sud à Maroforoha ~st calcaire. Les coupe sexaminée s montrent uneorigine alluvionnaire. ' , ,

b) Alluvionnement récent.. ,Le Me.ngoky dépose tous les ans des' alluvions 'Sur ses

deux rives. Elles sorrt limoneuses .. micacées, et" constituent d',excellents terrains, de culture; leur répartidJion et leurs'propriétés seront étUdiées plus loin. . , ' , ,

, ' La rivière Befandriana dépose' des alluvions kmamemJlB[B.:limono-calèairas sur ses deux rives.' "',"" ",

La plaine du Lac Ihotry est consti;uée d' allu vionsargilo- ,calcaires pnovenant surtout de la Befanâriana.3) Les roches d'origine éolienne.' '" ' . ' '.

La zone ,étudiée est limitée à l'Ouest par' des sablesdunaires qui s'étendent sur plusieurs kil.omètr~sen.tre la mer.t le lac Ihotry. Elles forment un front d' Akonetze à Satra- .malandy (sowllet du Tanazaka). Une bande't~~ite allongée Nord-

, Suci repo se directem ent' sur le s alluvions' r~cante s ,q.u Mangokyà l'Est d'AnkilifolooEnfin toute la riveOues~ du Lac' Ihotrye st formée de sable 8, é,olien s. "4) Les roches volcaniques

, Deux pointements volcani~es ont été notés à Ambikyet Ma.rovato •.11, est possible qu'il s faseen t' ,sui te à ceux de 'Betsioky, à una quarantaine de kilomètres au' Sud.. ~ Lacroix(27) a reconnu de lalimburgite.

Enfin signalons que la Befandr~ana et ,ses affluentscharrient des gragments de roches volcaniques provenant de leurcours ,:supérieur .. région oü E. Basse (7) 'signale d'importantsépanchements basaltiques. ' ' ',,:'

, Climat ',' .Les données climatiques se rapportant à l'a ré§ion

étUdiée sont peu nombreuses et générale~~nt incomplètes. Ilesconcernênt d'une part Befandriana...d'autre part différentesstations situées à faible distance de la ,zone ,de prospection.

, . . a) Pluies_ Sauf pour morondava (où ils portent sur15 ans) les chiffres .suivants ne portent qua sur les 5 dernières'années. Cette période est encore trop courte .. pour,' qu:~ leschiffres énumérés ci-après aient une valeur ab so Iua-"tf ,

Pluviosité ,, , t

JStation annuelle 1 Mois pluvieux' , ' Moia secs1

f en mm- l '1,C"- I

,l

"., tr Morombé 1 484 , Dec·- Févr· t Mars-Novt .,

",;' ,

". Befandriana J 844 l'J'ov• .;.Mars , A.J , w-_Octt "

'.''1 ..

y 't ,Manja , ' 723 , Nov.- Mars ' 'Je AVre (Jet·t;J Ankazoabo' ' 1 719 1); N'ov·- Mars " ' Avr. Oct.-

a = o. _ _0 zoe _ .~

, .,.,

" ~:' L'importance -de s précipitations de Befandriana, 'situésenài,b~ement sur le même parallèle que 110rombé

"pau t s'èxpliquer

, par- la présence d'un important ,~~ssif, calcaire si tué,inlIl1édiate-ment à l'Est de cette loc alité~ ,

b) Tempé,ratures.' Seules Le.s donnée s concernant MormiDb~et Morondava sont disponibles.

~'.,

.')';

-,

1

1 Moz.ondava.,,l' ,~,

, ,l'

, 1

1726,

, '1' '

1 Hov. - Mars ',r Avro'- Oct.1 J

",

f f ,1 f, , Il 11Station' I:Max. ann- , Min. ann- -", 1 1 1r ,

"

,1 '1. , 1:.1 J 1 ,

, t. f J ,, Moromb6 , 30° 5 ' , 19° r 1, , 1 11 'Morondaval 29°9 ,r 19°8 l,,J l' 1 ' 1

Moy.ann.

24°8'

i Moyenné 1 Moyenner de~, 'tem-' de s tempé­Ipératures'I ratures1extrême s' '1 extrême s1du mois lêdu mois le

, J plu B chauâ plu s, ' ,1 "froid.f- ' , i· ,

,1 Janvier l, ,Jij,411et133°4-23°5;27'04..'14°0" Jànvier il: Juillet13?0 1-23t'61270'4_I4°3

.f

, B:ün que ,les chiffres manquent c oncer-nan t iefandrianaet la plaine' du l'i1angoky, on peut penser que l'influence de lame~ ne ,èe f~it pas sentir profondément, à l"intérieur de's terr'eset que la température maximûm annuelle doit être' sensiblementplu s élevée. , , ' " '"

~a valeur du coefficient de !ï1,eyer ou l\lSQ, Ile 'peut3tre catcuLée faute de données cl1ma:tologicpessUfriea:nte8~

, , ,', Le Bas-lVlangoky est sitUé daDs la zone' pour laquellece coefficient est 'inférie,ur à 100, (fig~,2) " "

, Il est probablement' voisin de 70 , avec des varia'tionsse'lisibles dQesà des micro... climatsparticuliers (broUillardsautour du La-c Ihotryet du foiiangoky). ", ,',' ,, , 'L'indic'e de Martonne 'n'est,pasnon plus' calc'ulable.

Il, est probablement' inférieur à 20. L'es val~Urs calculablesdes stations les plus proches sont les suivantes,:

. '.. .

Morombé ,14 ...4..

Ankazoab 19.8

B~roroha 20.5

, 'TUléar' 10.5

D'UT:' point de we mo ins général, le, séj our sur larive ::>ud du Bas '1iiangoky et dans le sactl:ilur du Lac Ihotry< enJuillet, Août , et Septembre 1948 et sur la rive 'Nord en 4lla11949 l 'nou a a permis de faire le s quelque a' observa t;ione ,ci-de a­soue.

En Juillet, un type de, tampscourant e st le sui vantn

aQ -~ - !Q!!! ,. . ca U& .

l.. -

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.' 1

nuit claire, vèntca1ine., le thermqmètre Si abè,issevers I6°au lever duso1ei1.- Puis la c température atteiIlt,rapidement25° vers 9 h- et monte plus lentement 'ensuite. une faiblebrise souffle fréquemment de lIEst.Après-midi"la brisede mer du Sud slélève. Elle est forte près du Wangoky,Où le"vent suit la large "allée. Ailleurs, 'elle faiblitrapidement vers llEst. Les maximums de- temp~r_ature sontcompris entre 26,0 et 30° • LI a.près-mid1,"urie assez fortei:qstabilité a at . fréquente au-dessus ,durelièf calcaireet le ciel de'vtent nuageux pour Si éclaircir, à nouveau aucoucher du soleil. ' .-.'

~ 'En AoQt, même temps, en gênéral" avec" cèpendantun développement ,d'instabilité :orggeuse l' a.près-midi' enfin de mois.

, Les teI,Dpérature s maximums' élèvent un peu. (31°)tandis que les' températ,llrasminimumobservée's sorrt plus''faible~ (IOO). "

Au 'début de Septembre, nou s avons noté des températures extrêmes de ~8 ° et 3e.°~ L'instabilité orageuseaugmente l'après-midi et aboutit. au premier orage de lasaison le 8 Septembre O1cà Befandriana. ' , ' ~,

En Mai 1949" sur la rive Nord) nous avons notédes extrêmes de te~pérature,de 34° et 17°. Le ciel clairEen' permanence '8 at fréquent. Sinon,,' une assez forte iustay.bilité' se développe 1 'après-midi .e t il en r-é s.i Ltie de rares

. averses ma'lheur-eu sene nb vpr-e eque entièrement évaporées avant'd'atteindre le sol.

Il en résulte·que :

L'ensemble da la' région de, Befahdriana-Bas~~an­.goky est do tiée d'un climat caractérisé par une' Longue" saison sèche . (huit ou neuf œ:~IIlX mois) mandanf laquelle'les pluies sont insignifiantes ,ou nulle s ;'une saisonplu vieuee de: trois à. quatre mois où le s précipitationssont irrégulières, et violentes~ "

Il n' y' a pas à proprement 'parler de saisonfraiche. Pendant une, partie de l'année,,- la températurese maintient. constamment élev~e ; pendant le reste de, l' an­née , si matins .e t sa 1rs sont rèlativement -.frais;le,.mi­lieu de la journée est·toujours chaud.

, " 'Ce clim8,t constitué donc une" transit-ion entre-celui de l'extrÊ3roe Sud (précipitation's : 23Mm· et tempéra­~re moyenne annuelle 24°) et celui, deI' Oue st (préci:gita­'tions : IOOO mm. et température moyenne annueâIe : 27 )._

'La végétation"

Différents' types de vég~t.ation ont été dLs tri.ngué s e

'--

9

-- • g. . ua q;::

est représentée par deux-que l'on peu t -diviser enet forêt des alluvions) et le

La végétation·cltmatique,xla végétation'liée aux conditionsédaphiques, les faciès dedégradatiüri.

1. La vé~étation climac·ig.uet~~es: a ror§t tropoph~laforêt des terrains arénacés

.Bush' à Didierea., - ,-

La forêt .des terrains arénacés '('37)' devait re...couvrir la majeure partîede la zone étudiée mais elleest brès ~édûite à l'heure actuelle par suite des feuxet des tavy· Quelques régions en portent encore: en par­ticulier les rives Nord- et, Sud du Mangoky. ,Elle e st c om­posée d'esp'èces arborées très'\6riées atteignatn environ10 mètres de hauteur. Parmix les espèces souventrennontréelcitons : Dalbergia ~P. , Cedrelopsis Grevei, PachyPodiumRutenbergianum, J R;Pîlocarpus lucidus etc ••• , Qûelques .nanes dont Menia 1r ngalavensisFolotsia -sarcostemnoides

Sur les alluvions, c~s espèces sèretrouvent engrand nombre mais aussi avec Euphorbia laro Alb1;zzia sp-·Acacia morondavensis ,Tamarindus indica. , .

Les arbres de ces deux types aevégétation sontlatgeme nt domt.né s par de très nombreux baobabs' surtoutAdè,nsonia Grandidieri. . '

Le Bush à Didierea occupe tou~es les- zones sèches. qui bordent la mer et lazone dunaire quis' étend--à ,l'Ouest de la cuvette ·duLac Ihotry. C'est un prolongementvers -le I:Jord de- la végétation xérophytique. de l'extrême.,;Sud. Ce bush occupe au ssi le s bras mor t s du Mangoky qui·ne -sonti plus que des tra1nées de sable - (Kitomboj> au iSudTo~garivo7 l~osy Ambond:r;oau ~Iord) DidiereaniadBglZUcariens.isest l' especela plus repandue, on trouve. encore' phorbîaStenoclaedaj Commiphorà sp , Harpagophyton, sp. - _'

II. ~avégétation liée aux facteurs édaphiques

a) l'eau. La forêt-galerie a disparu presque par­tou t; on ne la rencontre que le long_.de s cours supérieursde la ..Bef'andriana et de ses af'fluentsJ 'de 'la haute SakalavaJle long du ffiangoky en amont de, Nosy Ambositra, . les espècesty-piques sont .BugerrLa s~.. , Ce'phallanthus ,atelliferus" quiont leur racine, par#ie, lement rmmergae., U vo lsinage ir,mié­diat de.s cours d'eau se rencontrent 'l'amarindus ind1caL ac.acia morondavensis Albizzia sp. Ficu s Sâltaiavarum' -

. La végé'tation de s . terrains marécageux est ..~arac-téri~ée par un certain nombre de .cypéracées," une Arcliidée JTi1honodorum landlevanum ; ~hragmiteB conmmnisJ crtptosteg a madagascariensis etc. ~e.telles sones existen, près­des localités suivantes : li}irohakaJ SatramalandYJ.'l'siongana,Anki11abo· .

.~.

:to

b) LI eau 'et lesel.LaMangr~vebordelac8te depuis Ankidajusqu'à Aiïdranopasy et remonte vers 11 intérieur par toueles bras du Mangoky· .Avicen'nia offic1nalis,Rhizoph~rnucronat!i,' Carapaobov8.ta sont de s esp~ces sou vent rencon-

. trées. .' .

e ) 'Le: sel en arrière de la mangrove" le sol estencore très salé;" là où il n t e sn pas nu,' il est occupé.par des plantes spéciales. A terre, des .~ali.comes et depetites plantes halophiles dénommées par:les populationslocales "eira-sira ll • Un arbuste buissonnant: Crysoetegia

madagascariensis et un arbre .Salvadora angll stii'olia co ns­. €,ituen"f" de s peuplement s trè~ iiii:Qortants dans le delta dufuangoky et au voisinage du Lac Ihotry.

III. les faciès de dé5radation

~orsque la for~t. tropophile vien'tà 3tre détruitepa:r lesf'8ux, elle est' rem~~:lacée par la f'or~t dégradée, laSavane et la prairie. :. . '

. Il La li'orêt dégradée.cpmprend un méû ange d'espèces,de la for~tet de. Xa Savane, .avec un grand' nombre de lianeset 'd'arbr1e~eaux et parfois ~ tapis de graminées.

Parmi les eapè.çes·de forêt qui .subs:i,stent géné­ralement, citons .: Adansonia Grandidieri,! "Gel18elopsis' Greve:Parmi. les espèce s des f'ormations ouvertes'; Sclerocarva .,caf'f'ra, Stereonermum euphorioides

"\Tamarindus indica \.Ie_

!astrus Ilnéar s • Le sOUS-Dois est assez fourni aveccombrettum ~. , F"lacourtia ramontchi, Kigeliantheli-revei,

·:Grewla repana, . Cryptost1iamadagaSCariensis.Parml les .graminées, cltons'v~boph on rutûs, cynodon dactYlon,sorghum haleïense.tar()~gtdêgnadée occupe des Qîf'aces aases

. mportantes proximité de la for~·t surtout sur la 'rive .I~orè. du Mangoky. . '.

. 2).La Savane ne comprend qu.l·un nombre assezl1mité~dI6spèce8. Les arbres' sont nettement isolés les unsdes autres· Les lianes. ont dispàru, le .tapis herbacé est-abondanti et les termitières nombreuses- Les espèces typique 1

'de 'savane son t :'& Sclerocarya caffra.. Stereoppermum eupho­rioldes, ~aarindus indica, avec'H&Kùaene shatanj Celastruslinear!s ~. IHcoma .'temento sa, Z~YP tlsvuigaris. j rs t.apisde· graminéf~s est composé dês .eaPces suivantes: eymboiogonrufus Hetero~o~on cmxx~.x eontortus.. cynodon dacty on.ta r~gion'dee andi'iana est .pr-e aqus toute entière occupeeparla sa;vane. . .

'. '~)La Prairie voit la .di sparition pr-e sqre c omp Lètiede s e epèrys s arborées•• Quelques arbustes subsistent parfoiscomme (,*1' yPtost.egia madagascariensis, Hyphaene shatAA°,l,esgram"IiiëfJs citées pIus hautsont"celles ·queI' on. renc ontrele plus souvsnt.Lesrégions occupées par la pra1rie sontcalles qui vont. (le Bakongo à Marof'oroha et celle de lUarovatc

Il... <-- c &2 Qt

.J.

. Comme dans beaucoup de râgionsdel 'lIe,,' 1e's feux de. brousse foüt rage dans ce secteur. qe ,'qu 1 re'-stè de La for~t

ne tardera pas: à disparaître 'complètement' et lIon n'aurap a s be aucoup gagné à étendre le s graminée's.' Le s méfaits desfeux de brousse onb été maintes :fois 'dénoncés ; nous ne ' .

.' pouvorie que répéter que la solution du feu est une .soIu t Lon dEp'are sse et que j amaâ s dans la comparai son de s avantage s et·q.es inconvénients de ce pr-oo édé , les premiers ne l'empor.tent·l'état de dégradatidon 'n'~st 'pas .auèéi avancé ici que sur leshauts-plateaux" mais il est' hors de doute que le st.adede ,savane ou de prairie sera atteint un jour prochain: si l'âtatde choses actuel ',s'e ma1n~ient. . "

.. Un c'ertainnompre de' p Lantiee sont susceptible s', defournir' quelques' iridications sur la nabur-e du sol· ,

. ; . Didierea madasascàriansis indique. que le sablé est àfaible, profondeur•. ' . ,- '. ..' '., ' ...

. . Là où poussent Le s Salicornes etlesl1sfra-s.ira'l1" laso 1 ast salé. . '. . Voici.quelle n' .u s a paru ~tre la c or.r.a;spon~anceentr~qu el.que s plantes caractér:i.stiques· et la :fertilité' du Bol- .Nos observations corroborent celle's· de Perrier de la 'Bâthie-. ".' SorSjhum halèRense : Bons. sol a, g.éneralarœntargilo-calcaires.' .... '. . . '. ,

Sida ttFevean'a: périodiquema'nt humide s~" ar"gileux"assez bon's" calca es' eii:gééérai•. ' . . . .

Cymbopogon cymbarius : i~ol's moyens. :!!2t~ropogon 'contortus ;. indigofera sp.~olspauvrel

cf~ Perrier de 'la Bâthie.- Vég ét·~tion'malgache (36). })oisson .- Recherches sur la flore méridionale 'de

Madagascar. 42}. ..... .' . . , . .Humbert" La deistructi~n d'une· flor~ ',insulaire parle feu

. RIem\,. Ac ad• .Malg • ., "

\

H~~o sraphie

, La région ~\tudiée compr-end deux systèmes hydro~ra­phiques indépendants : c.elui du Mangoky et celui du la hotry'et de scours .dl'aau'qqi l'alimentent. " , " , ' ., I}. Le iilaâ!o,.k Y est formé par la réunion de plusieurcour-s 'd'eau issu"s es -nauts-Phiteaux cristallins: Mats,1atra"

. Tsimanda etc,. Il trave:nse l'ensemble' de s terrain's sédimentairede l' Ouest avant de' dé';boucher dans une large plainealltiv1aleUL peu,.au li. 0 de ;rvosy ,-·àmbosi·tra. Sa ,'~1rect10n 8én~ra~e.estalors l'Jord-Ouest; son lat atteirit plusieurs 'centames demètres et nJest rempli ,qu'en.sai's0Il:.despluies•. .1!in sa1,.sons3 ~ge" .. il est parsemé . d "i10ts sablèux. A la hauteur deBemahol a, le .lliangaky se divise. en deux bras·: celui d'Ankilifaly et celui de' Ankaz 'omangabe-Andranokoakaj formant 1 1119de Befamoty. ,A proximité de la mer", .ces deux bras" se rami-fient pour former de s br5 '\S ' secoridaire s· '

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Il ,eBiste plusieurs bras morts importants: l'un sur larive Sud 1 va de Tan,andava à Arikazomanga. C'est unetralnée

,de sa'ble large deI à l,' 5 km- Sur la J;'ive Nord, il 'en'existe plusieurs moins importants: antre Tsihatay et

Fenoarivo et l' autre de Tongarivo à l~osy Am~o;Ii~o._,', ,,La Mangody est en crue vers le mois de Fe_vrier. "~ce

moment, 'il inonde ses rives pendant quélques,semain·es.OJondébit n'a' pu ~tre',mesuré j en saison sèche, il doit~tre'deplu sieurs centaine s de mè~res cubea/' seconde. " , ,,',

Un echantillonde sable du Mangoky a étéprélevé'danelelït du f'leuveàla hautsur- de Bemah61a à' l'âtiage. Voiciquellest sa composition granulométrique:' .

, %de'l' échantillon 'restant sur le tamis de 2MfVï .,"V 1 '4 %sable grossier 2 à·O,2 mm. ' .73, 07 %sablef'1.n, 0 1 2 , 'à 0 ,02 !Pm. '26,21 '

•Limon,'0, 02à 0, 0 0 2 '0 1 rI5Argile· ,.' 0 ,.002, ' 0 l ,7Il n'a paS été noté de' calcfiire. .

, , .Pour la composition' granulométr,ique des alùuvions dépo­sées par le fleuve sur ses barges on se reportera aux ta-

, bleaux d'analyse. (page ).' ' 'A l'Ouest d'une ligne nosy Ambositra~Ampozabé, le '

Mangoky ne re~oitplus d'affluant venant du'S,ud(si l'on.ex­: cep.te l'sau fQurnie par les sources .de ,Nosy ~bosi,tra)· AU

Nor-d, la rivière Sakalavamérite une. mention8pécial~·

, Descendant du, massif' calcaïre , 'cett.e rivière 'donne la'vie à la ré:~ion d'Arikiliabo dont elle alime.nte "le B rizière s.

",Dès AntanimangotrokYI se s s aux sent; p artagées par de mul- ,,tiplescanaux pour âtre dirigées vers Bel,aInoty, Bengy; Jimbivy,

Ankiliabo et tOll te l'a zoneElli N.O. de ce' dernier village• .fi

,la sortie .de cette plaine la r.ivière dont l'es eaux ont été, :détournées dans de ,nombreuses directi'on,si nre at plus qU'un, mince filèt - vers Ampahia1.Au delà de cette localité", le,lit n'est plus qu t un To asé i aan e eau. La jonction' a,ve'c'le

Mèngoky se f'ait d'une' mani'ère indécise au K.O,-, de .w.arolaf'ika.

, ,'" 2) L'a s~!=Jtoo;e qui alimente le'Lac1hotr;, (17_18) com-• prend la rivière Befandriana et un certâifi nombre de petits,cours d'eau ,venus du Sud. ", ,

. La Bef'andriana. e st une rivière, remporairè ,qui de scendduma s str calcaire. Sa direction est Sud~~stl~ord-Ouept.. 'Elle n'est an veau gue 'quelques jours par an seuleme:n~ .c.n sai­son sèche , à Befandriana, 11 n 'y- a 'pas t'race d'eau· .l:!in amontquelques petits affiuents peuvent avoir de l'.eau~ mais' cella­ci se perd vite dana Ta a sables calca.ires. Ala hau tieur- deBefandriana;, la Lar-geur- du lit atteint 200 m; à 'A.m~osa, celui...ci n'est plus que d'une \cinquantiana, de mètre ; à J\ndranolava,

, dix mètre e seulement 1 è.t, à Iï:anoy un t'o asé ihsiglhif.'iant. Loredes crues, une bonne part:~ie de l'eau est absorbée par lessab).es du lit, -uns autre.ee répand sur les deux ri ve.a, lera ste enfin va au Lac IhotTY. Il 'semble qu'il ex;Lste def'aiblee contrepentes dans ).a partie inférieure du lit de la

, Befandriana~ ,

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. ,1...

Ce s contrepente s s'expliqueraient .facilement parl'apport de matériaux s' accumu Lan c au-moment des c rue s" Il .,est p:robable que, : sauf en année trÈlS pluvieuse,' le lac"lhotryreçoit peu d'eau par éco u Lemen t deBU~face.. .

. -1 Un c sr-tiat.n nombre da petits cours d'eau ar-r-o eentiTapartie Sud de la plaine de, Be t'adr-Lana., Leur' débit a st très .

, faible et îls n'irriguent ql.i'u~ petiti: nombre de rizières.:' A l'Ouest, coule un ruisseau qui natt d'une source

'à Mandevy Il couLe Nord ~~ord-OueBt passant par °asibaby,~a-r-o Lântra. et se jette dans le iJac Ihotry, à la hauteur de .

,Andohasakoa· A Antanimiheva, une' autre source do rmue nad s sanc eàunruisseau coulant ~ord-Nond-O:uest. Il passe à l'Est d~Bemoka, à l'Ouest de'Maroforoha et rejoint le lac Ihotry àl' E st de Andohaenkca, .. '

En saison sèche, l'eau n'atteint pas,l,~ lac et seperd dans la' plaine auvoieinage de, I\~aroforoha~ J.Jesce~da.n~

du massi.f. cà:hcaire, un troisième ruisseau passe par .wanombiky~Bekimpay et va se perdBe dans la plaine ver-s la Nord. ':':

. , , La Lac Ihotry,occupe une vaste dépression sicuéeà, peu prè s au cetre de, 1 a rég ion étudiée· Il a, en gr-o s 1 a "forme d'un triangle isocèle dont le sommet 'se t~ouverait

au, Sud" vers Andohasà.koa ~t la base au .l~ord.1 'de ....ahary 'à' M-.kar-andoha ; . avec un ,golfe' du côté Ouest et diriRé .I.'ord..;.Ouest •

. " La 'superficie est ordinairement,de 6'0 à 7 Ukm2 ; el:k:peut en saLed on très 'pl,uviause doubler et la lac atteindreles abords de B~foly'à 'l'Est. En saison très sèche.lle lacs,e ,réduit' à trè's'peu' de choses. Les eaux se concentrent alorsdan.s La partie: Nord, ; .La profondeur e st faible, var-Lann de2 'à '5~ mètr'e s • " ' "

Le's" eaux du Lac sont salées,' et au moment des::t'ortes . sécheresses, la terieuren Bel s'-élève au, point' derendre la vie des ,pois,sons, impossi1ble. Par contre, les cro­codiles y sont ,assez nombreux et sur les rives 's'ébattentune multitude' d' oâ se aux ( canards, flamands,. etc••• ). "~, .Le s rives\Est et Ouest du LaCe sont .assez ciie-

sembla'oles. La rive E~'t argilo-calcaire, 'est plate et sansrelief. Vus du Nord et: de l'Ouest les baobàbs semblent reposersur l'eau.La rive' Ouest est Sablonneuse et se relève· assez, '

,vite à une hauteur d'une diz'1.ine mètres.1 au de seu s -de l'eau·'Le lac Ihot -.ry parait. appartenir à la catégorie

de s Lac B de barrage. Il :a dû "prendre nai ssance au moment 0'"'1 aigr-ande avancée dunad.r-e , qui s'étend il![ l'Ouest a'permisl'accumulation de s s auxi provenant du' Sud et d~ Sud-Est, inon-dant; partiellement tout 8 la ré,::;ic,L située au Sud du Lac 'actuel. LJéux ar.ci.an s eXl'ltuires-'sont pos'sil-Jles~ '; l'un vers

. le ~ord-~uest ,par le gal ~fè en dir~Qti(Jn de Itiangolovol0.1_ l'al tI'vers le Nor-d par Satramaüandy et l\'l1rohaka.

. Quant à·1a 'salinité, 'il est possible ,qu'ellerésulte de la concentrat ion d'eaux même très faiblement, salées'onignore si, des niveaux lagunaires existent dans l'éocène

et le s f'ormations antériel tres. En tous cas, de nombr-euse serf10rescences salines OL ~t été notées en de nombr-eux pointsau pied du re1iet"calcair s" ainsi qu'~n différents endroitsle long du Mangoky.

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c • ë 2 a' .... -. 4

plus

Quelques dosages, de chiborure on t êta 'effectués SUr

place. Le,s eaux courantes n' ,~Jntque des tene~r,s t~às faibles l

il n'en'est,pas de m3me des eaux s t agnanbe a, "

, Lieux, 01-, g./! i treIlIangoky' hauteur de i:iiarolafik,a ' ' .'01 UIS .Sakalava'n 'Ank:l,liabo . ,01028 , ,

· Ati-de.là d'il.D1pah:l.al les eaux de la Sakàlava. deviennentsalées': . ',',

: . Ankili~itrabo Ü :&;39',Lieu dit "Amhakakail , 01 ,1[)7'

, Marols,fï.ka (imbuvables) 0:' 7aI 'A Fefamoty dans __ le del te. .cü la plupart des t,~rrainssontsalés; existent deux nappe a, l'une, à 4m'. de ·profondeur ' ti...tran t 21463 l' autœe àII 5m titr,ant 01 la?

, .

A 'Anadabotelo, .une mare' salée ,contient 019g./J;

.-, Les populati'ons• .-

. "Onp'eut"di,v:i.ser l~s .popuLat.Lon s (f}g·3)ell,deux· ~roupes :'un fonds autochtone (Sakalava l i!;likeh~ et Ve z o ) ; ':desémigrés venus de diverses régions 'de.,l' ile. . , "., " ,: IO). Les, Sak a.l.ava 'sont le s plus -nombr-eux, Ils peu-plent!.' ensemble de 'cette région au l~ord comme au Sud du ,I{angoky OÙ. ils.senommen"t plus volo:ptiers l'ilasik6rq·Ce eontr ,aussi bien,:des;.agricûlteure que des éleveurs. IIs'cultiventlepoi;s· du Cap', sur les 'rives 'du,IviangokYI "1"' arachide près dela Befandriana;,le, manioc un peu p ar-t.out ,: quelquefois le ris.

. , ' Le s Mikeha oc cupent ,le sabords,: Oue st :èt Sud duLac Ihotry jusqu r à Basibasy•. .LIs entretiennent qùe l que a ri-'zières.' '.., ' ', Le s \«ezo oc cupanb la c8 te depu is iïioroDibé ju squ 'àAndr-anopaey, Ils viven.t de pêche et sont pirogUiers 'sur leMangoky.· " ..' . ,..': ..'

, '. , ' .2°)- Les émigrés proviennent sur-cout; de l'Est.'(Antaisaka· et' 'fau:üa) et du Sud (Ant8.nc;iroy) • Quelques-uns·sont, originaire 8 du' Centre (Hova, Bet'Bileo et· Bàra).'

. Les Antaisaka et quelques. '.i'anala 'f,orment un noyautrès, prospère etactif.:autou'r dt Ankiliabo oû ils possèdentun grand nombre' de rizières. On peut le s considérer commedéfinit!vem'ent ,i;netallés dans le' pays. ' . .

. '-Les Ani.tandr'oy ne forment qu'une population passa­gère qui fait retolur au pays .~a:tal après quelques années·Onen rencont~e"à ',B.ef'andriana, et dans quelque s. village sde salentours." . '

· ,Les orig':inaires des ffa~ts-Pl.at e'aU:~ _Hova l Betsile.o:et Bara) sontiniita,llée dans les gros village s. Ils sont; r1èi:­cul teurs (Basibasy): eommer-qanc a, artisans, ou i'onctionnair.e s." . ,', La coloni,sation européènneest peu iIriportan te dans

,cette ,régi~n. La' popruLa'tLon hindoue, par contre.. est loin d' -3tre négligeable.' .

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'~~l1.t,i.V'1ctôO ~1u 4~~i&Oky , , :r.,.~ lu.'Yl':"Z'''& tî~ l~i .~:faw.1rlunu

, i·ulu.V1or.u)- da lJi~olUÙCV~~ltldO~lr:;t ëut.:o~ _- '- , ,Lith~°C'(;jl$ : VQlc.~~~'"i\tu'!J ot eUen1ra,

", lli~D. que lu i,lup;,uttdo.eu$ ~la sQle~t ~'Ot:·1f.11n~~ll:1~ri.on-tln1ro, n';;Uff- ~~-ono e1~O.a9 ~:;,.n"s 1~:?~,':o;;j10z. 6'1?~';~o~ lti,itJ.:§ rol's ao~e 1'0­

/e-fju7., - rit.;1uo ~o·t :i:J:m1E.o~te,~~t_ trt)V- :l~.ç1ünfi~ Q,~/aOllt 10- pro!'!l :pr~G~u~, d'da b~:e1.2Qt. ~ ,;;1ut~ di. ,'f'$r,::;'1i.ie1& €J; ; ~ f'~:t.13 Jù<l<.~u~1;h",o gl"ottp~~: ·~Hiux '~o~~t l'ori.:~i'i;;';'. nl1u~GtmB1:r-~ _6!'{,: r~,lüti\fi;'l>Llilatpù'U Wl')<~t4rt'c~of d~t:lG lQt,l!"ôiQt~~~'t?# l~s eol e ~l"l\';l'i1:i.,Oi';'Drii."a(>~etu",-le qt l,.;1f'ool,s sql,H{l~tl,i<;LW~

1,.0.9 a.ol:Q t''.l-!{, s- .u t<:t;t '~;i-.-I'j St~ d1 CCO-c lÔJ3jlii'~ll(j;;_o·t-. 'iS',;~TlO~-.<j;~":" ft,*'\l~ " ...: ,"'''''lm-"" -~<>,." ... ,~, j1("' -s : ,-. "" ',.,' '-j' '.-<':'>"~'~ _ V u."' z~ :~."<.4f~"l'. ~~#l~~ .._ r~~.,:' +-~:. ,~ ~;) .~.. ~··, i·~· ).1; "

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p~ i.'c.116kw1vout 1 t Q;\ tril Dur ~tlt'm:d.ria,n:. ~r~u~ t t 1r:~~rC'upt~11 .(if;) l~l :tt1V'1àr-<AÛCl~CI1<:;r1o.r:."; i;lt;sua -o!.l\J.V10;-;:;-aJl :11,11 ["GpvQnt::.~nt. iiU ;J·ord.q.·U-ltQ 11~:û~ ~VO,20~'fI.iili\àt'lmo'ookn.Qt ~'ét-.)t.t1foiilt, .1.'UJ,:'1J' 'GlU i~t1:Jf:Qk7:ü_ p2..:0.x:L4.t& dé co ,i'lo\iW, l~$ r~:,l'ae ü~via'!'.'lD'~ut ~r;rH!l rte'hQa'-~; Cd­lo-te de qtlE;.,.tlt1~t t:.u!~t~1ti;h àJ~éàfrth~,-'~r~ontodG 3r~~Qè~ atr.::ltUi··"~(tlon ~~~rs~oi~~~ ~~t ~~~~o1c vl~1k10e. '

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.. :p;lr \in ~<Or't'Pt. ViJ .~ 10 fl(jU.17~} ct ~'lt:clt.no nT-;; pÇ}l~tè Qi:lioj,tH:;;. ~.·n:··s le:S~d. ~0'Ç1e\Zt; ,.1~m vlet.ôl\3l.1ô·l'(iqti t 01:4 O'8'f}!·tH~tù l,~ t'0'...l~:J (!;,j 1 f-'.U o.cd :J:~

. Ù L'nno:y p':~f' ~~tJ vo ~;()ti~. .' .'. . .Ô»

Df~~G 14iP("œt-le !;ord, la par~t6 g6uJrüle o~t, StJ,û-OU:fi,ivt·'. 3. V'Î.<~6;::I;ti~f.. <t- La' v6661;.t.J;tl(H; pvU.1tlvQ .oct lèfol'Cit ~O])o"

pllU~ 'ûest'erral:ns' nr&nau.6e· MS o~)CQ$ Gl~·>~Ot"é9:! cG,_tiot a~saz v~1éo'6f)t certatnes 1ntÔl'"~SS~)'utes &.1l'~.,1r.;t d~ vu;,,: f:it6ntatnrle. ""etto f'oritno ml DSî.ot~. ~. h.1' &t.a.t dt tloto [1'U)!;.e.o;;.:tolt~e.4..ouv&rJts~ Wl"tv~t' ;au9ud du ~9.l'J{;ok.l· i~ll& eot D;.~taqu6 pnrtout par l;!~ h~cbe dtlO &ache-'l"G1"~$' io$t. r~(.'1.;10 o,QV· t1t. '~u c l'eu;g· L~;, plue ~;!,':·i,.~·,d~ p~·t.'lo è,(H~ ~~.l\.:..l~e

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" t, l!l ,houteur de Ber:JGholQ. le kLn"J01q se 41v1$G endeux bras· prlncw~jt q~1 b;insorroIit, l.'.,!.J.9 4e: U;t,w:.wty•. votta !l~,.tOUl;fj ont'1~,r~ r;ll~rlalld O{lt on g.râtida' p::lt't1~ s~4é.· - ' .

La -wu-rt'r.:Hn..l' t01,;Ql~ lics al. lu v1üna: p'out;..:St:ro ~v;:).lt1ê$en gr.'os: fi I~$O·U;~ü 1he f)~. ce r,;hii'f'r. il 0lmv!~;~nt dtZ, r~trt!~L,biJ'P

la suttfr.HHt eectl.~ô~ pt-.r l~ i'L:u;,"l.;:, 'lGf;l Q~lln r co'r-t'$~ 'lGlI dUtUi2~ e'l .. obDti7.~1~HI é1 V~1!'a J cèe1 L;JtU$ .r-ml~t;a· uU chll'l"'r\r'de 1re·. ôo~;hü. .

. ûr~a gX-U1.1Ù(v· ~ :N:·t~ <lu ;~;ord.-C'Ueat du..clêlta Oèt 80.100- .1.1Gtun :sul'Wn4~1ll·Qi;'>f(Ù"'t)toeof,'J'f':~'t.m;blba t,i)~t4a'f.iO l::a' 'V6s6tatiou 3up­portoe. qv.~., '.'J'H1 l<.iln prop'!·11i::.1$ ~~j}.::1td.<;U\:Jn·~'t eh1wi :.t1(H'. !JOU$ d'1v1.-1.'iJ~on$ les allu v iOllO !J.'g;,a.~A erOUpi1El ;' ,',

, ~~6 ',,11uvicns nO!l f'nla~a· J-r0u-pant environ f',b.OC-Oho... ~.LtJ-g alluV1\>r-i $calû66' !1~'.. r·ovréŒdt'<to~t .wnmtl!l SO~00iJh1J~ ~t.cu Ci.st1~e-t1or.1l. 'tno gr-ütld~ 'lli.:pol..tmlGC' pUl.lr. ,ln

mi.$a ~·m·- ".;"'a1our ~'\;'ùn1;U:G.UQ, "U 1,> .l-6,;icu.' . " -",;''.fo:eO!~l!:~-è:, ~:. pû\l d~ :,,~~aa 1'Jros~ l··an'S~?bl\$ C01i.Uti1tu3 uVJO 'vciUta

··pla~o o~rt l:t ~i.;l1j~~G· .:::~fi:r...,}r~l.g, (c~llQ QU :;~~n,solty) oet d<:l l tor~o~. I/~OÇ' .

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Grnnùlo.1:u-t'1.) ~l; û'un :Jn;r\f:~1.n n;;u;.'bl'"ti, d' '~lrbNs oü,' d0rJ.lii~t l~L,s lé'. ;~ulJ1J1cU'G~fJ ~~~,;~~:d3:H"~ <J.fJIor.';Ci:.é:" :.~l;;blfiain) , G'~ ~<'e F."U!,b()rt:ÜG~YlC"

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(À)t.,'.i8 (h,~î>~1;~jO.B, pÙ1c C·è'~.lflom.èics tiJCJD't 'r1:tQ. or.vih1oc pfll' .Pluehe~G-rav.:J1 ."t ~i~.g....1 t;,~o (;jJ~'\lli.is.t, ~ ... - ' ~ p~. 1 ~.. .À- A~ t "1 -..Ji ,-"',.......,,; cos tr"-t.lt.3t1 11>63 .~ v~~~'Jt.,.a 1on~ &. pNJ~\i1r -0 Ji. ",;reeuul un o.ù~tncla $.,j.r1.VUJt '-\U d6fJ.~:1.:,th~t.t êU. fait du gr4l1d nom'bredes ODoD":bn.', ~.~ ~:.~·t.l'J 0 artll:"~m. 'p:~r cootr'&,.oont élG ·!Ja :l bl e s di­~~;naJ.ur'.t;.. st l' (,t~ Ql,;re~!>to ·1~t3 nê(.~in8 :Qt taPar1nt~$ .eÇ)11d~SUl1i1ntonr~e·1n~G. . '. ..'

., . ù. Ihude. :.'0::2ho1of1Sfee 11 nt (:let c.t».;o-~f.,;l pOS!);lbl~ de "-po.rlor ~.~ :~-.~l'n ··ûfu~e Cf;iS a I\1Vlon& Je.ur.oe et ,aauv~n1; rm~;...uve.lé"\mû ÇOUP6' v~l'tleol,~ do ~ ~~tr~'s et plu~j aOUZt; on an rOGi.cQtlt..

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a 1Jord dl,l fl;}u.·'I'~·" ~O:it'l"v- i.tri~GU.,aQ$eiol',;. dG lits '~ !lgtu,'re ph:r­ft1~U';1 dir-f6r~~tQ (s~t)li:.ueu o~ 11~3Gnutieoj. Il est frêquent dG

ratr--vJ.vat", 6)) p.l1·o:to.tideur, plu.riu1.1rS n1w:~'Wt noirs r1u1 corr1fJf!lD·on­'dent w.r. hor1~elH! hl;J~1i'~l:'(oI(f dG '$Ols ~il.tùl·'i·~6$.·. Dooo lee mo111~u.NI

coed1tiol;$". on'Dur~_\ ,1,.,:t· !1 t,'~~G~S"1Qn en;,1Vi1nte .::l. ~~ hO'tt1;eon. hUr.:i1t:ôl;o..:.a"lua QU t:::Qiti,6 ~p?<le S'<l1v;1it la-- v6g6.tntl~"r!.a., loin horigon·lj.z~~()n0~t!r(j~ et}:.lo-111l.cm.;.1ux.t~1lti:J:à b~n4e'. ~ Gl.':.0 ~JÎ) d' ~t)~1 GG~u.~' '. .: ' "~ • .-Ut. ~lQ-riZ.on o~hluu~ ~~~1~Q' çl'-:1:l"'. .C~·t:;,e eu.ee.e.e~i-~f"~ (Î~ n1ftau~ ~ll.itôt CNE' d',l:lQrÜouese 'rol/N)uV'o hpGU i'~~S pnrj;~Jt GUI'" ld~ dau:a ri v{'}1J~; l' vipaislJeul" de: :t ~'tde a.cOl~d1tl()nnG au p1"i,iH.-d.0r, eh).f, 'la qu~11tj,du sol. ,CUIS allûfiQn.s con-

'tlormoant un~~ l1'J.an t.1116 û.p;;lréott:hl~ ,<:lo t;,,,u.ao ovite ;- ~llfa& l)&u:vent8tr't:l' ealea1ri'Js ou. '"léon.·, L~,s- ~Ql)t;;:t6 Qa1c"a~~.l!l wuy~nt e.x.1star Elpri<u··1 , 'un p~u ~e.rtou't, wla â1v·J.r~ité de e t.J~X'i~,~ns' i,,'1'"àv.;;~s~,par ·lt) "'n~gOltY. '-"Il. :tG:it~ l€l (',~l:':I,Jtre' !o:.O ,ca t~~vo 0,6' ma{.iiàNSÎl\t>~:r6-c1t:'ü16rtU'':';~: "h,i ,,,,'Ü'.:, ;1' {~f.',::l'~:..L·l,vu~o$ilts p&l't1~11~~l'li,l'"e­eOUVûl"t,,c (Tolong~J;r:-n, par YXia~nl~). Le·tJ POFul&t.1o:C.6 loc.ales don­nent dliml~ r,ut:.e·j, ce r,c~l~. 7";'11" ~l'allY \filon ,(ter~6 trt11~:.:t.t~)1 te ,en~rr..d0nt 10 (:; DlluV'ldr..s f'r~'4'teb.es du I.,.:o~<l du· t'l~u,v$· .~ ca,t""S4i9dflj" '1':[('/.1.1' U~ty8d.:J~:1~n.~ lGG t,n': cr. al1,~v10tl11B.1r'o~ rJ1:;-;ué~tt .b,Qu~lque 61$t~!r;~G cu :;;n~~ol:ty.,; ,...., Ao,', "

, tin cert!}.tn r.cnJ'H·,;) (l' ~eh::mt111ot.o ',-r-61<Jvvi'" GU.&:" las {iuux',r1"0p. on:t ~~t~ ;œr'l.1~·sûD. L~g rt~:l!ult·.ts obtonu~ fl:~u.I"~Jt,,~ .tll.lÙQQX tl ...·~ ..H~i .11n p~r~i(ttt..Qnz èe t~;!lSUi;:ur 1$& ~r1neiv,~ltrt$ pro-

. ~r1{)tés ete CE's. aol f"lo ' . .. . .~ 't; ~ (;" t·J1)t6I"j,~~~i~vil.. ,":. t~/~J:.:. ':.}r~10~.' , '.,

, l. Proti~!~$t&!lJ p,G;r.ar.;\,L:$. ',' 14 • :

a) Gr'anulo ;;iF1OT~,ü) anoJj"i,}oo f.4(icqciques. r.:on~r<;:j~.tqu6 caedBIe d.mrlo.rH..ll;.ll~t Ul.;.(i. &~'f.le~fo:l"'ttil .pVOP()l"ti.on (ù) li~~Qn et d' ~.r611eéll1ti a leu.r P;-...u~tiè. eupér11il1uru t~d.1G q~.J~ 1 il u.;rrt1!;i: '-iIl.f·ârj,~ur9 'çànttl'~Gri;"ba on. G~~~Jla. ,.,' , ,'. .'

fi) .Perm~~b~l:t.t.& ': Gd6. eole ~or~t .en g6Il·~l'n.l peu t)~rm.é~Gla3 •Q:pr(IS 1~$ "pl'41>i:ic 1 '."j'u,u. sui,·n1I3tiil: t la o1,u'f'1àci\!l' ritn de no',dJl"~~eas

KlrJt1,u/J EL.. iJ~ c '!:Jp:lrQit{"} où l' >.lt:iua4J c<i..t"l'l.TJ (Tot ·tt:ürl.;:u ~ls 9~!:~·)~:..loo~tmt. par t.~ pî~'~Elf:.;lI~C~ d,;.i uJ.di:!! GNVY(.Tl~ (Labu·11t.y) .. 1.l;}G !4titBUt'€l8 dG. ., p~~U'l'jl(,t;,;111t~ ,donu\pn'E .U6S \?~rçuri5 '~l$eo~ :falüles :~ da .1 f Oi."'"dre de]'i.: 4.xlv& - 'k'~ B. . ,

1_ D'ra nc1..; çé S" r~9Er!,:} 0" ~, ~.1qu'..aEl : ,2' Ct \0 '- . • ... l' ... 1 1" ,'!..lt<i* pR tt';; i.W1:; il,I,).l~l;.tst r\;~t<llQ '.oton;;j~· a ~autJ'i'a ...tu ; pnr-

.t'01·3 l'~gd.t·~~~til~A·8,.~~GC~.. l~ph"'B z':;~V<if:~); ·1""':1nlv;'...q'P.t ,·]1:ll1tr~.~ •. Tr~....~~ i ~.~ ~.~'{~ . :.t~ 'lr,; i "~Uh7 ~ .~ . . •

, a) '.!..!itF"rc ·~)rgffi'.iqûe tQialitl, humu$ et OklcJto ,~' l' o)t1)~(}n mts: "'t~r.(:lurs on Tunt.-io~o or3,~41qut.:i tota.l~ p",r~,;t ÙQ COOlJtnter 1ue ., ~e

cole pO't'tant une V·Jd.étatiûu !i1'bor6~ (itini*) ·et dOr.t 19c 'd.~9rle .CQU vr~r~t ct;;;;plètoi.l'G-ùt 'l~' vçl. :p~ee-ùt"nt.dlilf!. t;~n(;urs 9ïl ~~tlçrftl

.or~5a~1QU~ tot:.;;1~41"'Jv6tJf) : lGI.9I~ (âiOyGUtiG êsdeU" cols). LeID'ôeb~lit11aonfJ (:;;",,,,s f'(')l"~'!;.. ~r allanCtlHf, i"o.,;Qt d6.:5r646e ot e:;pJ..q.:ue~ou 0\.11 ture6 ont' \,lil0 t;.;:;n.our d~ l·o.rdr~j tïitel as) :Ij;oyonné do 10 .6en3nt:tl1olla). iUn for.O. da ti~U''-ei& desS:-Îlthé. t1tro ~~ .

", ,LoG t,;)n~~a '~n h ..lt,\Ul vari'iuut ent1"l) 1) ot {j#~ uvoe ur.eii..Oyt'tL1l6 da I~81; (.01 l'or. 0.%~~pta\iLe vt).J.~~ -part1cullÔrQr\A'SribQle~e da I{j~{{~).J("fi) t.:"UX d'ht.t:n1i'1c:l1tlon ~~t.pour ltemooT:!:Jledo ca ~ sols .vo:i.s1n ci>:! 7. '

.,~

... '

34

LI azote ne rnanqueà aucun S~,l. tous la s ré su.l ts.ts sont supé~,ieur8à ttfi ' La moyenne pour 11 enaamb le éi;qnt de 1" 8'% ~ La raoport li/ N, estàssez const .nt , et écartant peu de la valeur 10. '.

, b)" Lecompléxe absorb·nt. " .,!:es bases échange~bleê - :bas ,teneurs en chaux sa situent généralement entre S et ff~ (pour 'l'es sols ne renferIt!ah,t pas de carbonate ,)La. ~agééeie, v'lrie entre O,,4.et 0,,8%, la potasSElentré 0,;;) et ­O,7;::a:;Jes'téneurs sont bonnes, en particul1àr en ce qui concernela potasse. ,'.', , , ". '

, La ca:paei,té dl échange ,vante antre ~7 et 34 meq/IOOg• _la moyenne, 'Gst de l'ordre de 25. " ,

. ',' c ) LI acide phosphori<llie assimilable: Las ch1.ffrae trouvéssonttrès 'VOis1nsde O,3%..Deux sole présentent des très élevée.avec 1,,572 et 1,,78'"1%. ' :' ," ,,'. .-

, ' Lee t,eneu~s eLpotasse et; acide phopphorique décro1ssent, avec la ,profonde~r ; ellessont fa~blee Lor sque 1eà t,enaqt"s en 91'1-

blessant fortas., . . ... . " d)Las sels so'lubles': Les teneurs enchloruree sont

f.'J.1blae partout ; dans JGS' horizons supérieurs on ne dép ae se 'guèr0°1 1%•. Parfo1s,en profondeur" lion ppurra ,trouver' de .~ à,2'f{;. 'iiudmXçxs::I1LX'(ll::BllIindtlllKJt;JXUIlŒJq1l1.IDX ". ' , . " " '

Les teneurs en sUlfa.tas ne .d épa!;1sant pas 0.1 S% 'e.) Le e éléments totaux : Les'analyses' totale s montrent

que les taneurs sn E'er(Fe203') se maintiennent, entre ,3 at 7% L'a_lumine,est plùs variable : de 5 à 17%. Quant aux tal1<;lura en a11ieecomb~ée, elles sont la plus Souvent supér-Leur-c e à,lO%~_lI,ere.pporteilica/AlUlnine est touj-ours supérieur à .~(moyamie de 'c.:: 'résulte,te3;05)' indiqJ.anti qua 'dès allu'v1ons. ne sont pas latéritique,B.' .;1,1"eet donc possible, .de pense:squeee ne sont pas les argi1~s latéri­tiqua:sç.es hauts-plateaux qui. sont' à, l'origine de ces sols, maisplut6t lIu,sure Lan be i de s roches éruptives et métamorphiques du ,

, socle ancien ,(d'où l'ab.ondance des mica-è) et' des roches é:éÇlimen~~aires' (gr~e ou calcairee) ..qutarrosel~t'le înan$oky et se.s affluents"Cette idée 6tait déjà exprimée par Louvel (28) lorsqu'il écr~vnit :"Si la ,l~tér1te -El1:l'-Bong0-La ;Vt1 ' êta 1t a.us-s! ,t>ac,·tlemen-t· \'l,l.'i,'{'ou U.ilable 'que. Les marnes. et bJIJee glEicières de LOS 'Alpes., las va1lé,a,s de1·.0u~st R'3 :fO~rueraien'(; -9,.0 t_t;tt>11e[~d'i1.'t '(ju·lu.fioimmf;I:.Se 1 Linde 1nt'art ile Il

Las réflervea en i;cide phosphorique ne sont pas tresélevét:J6 'PUi.SQU6 lee '~,~neur"b dàp:lsSUJ.t r 'r<).',0i,t '0.,2/0

,,1 ' ,

'11'.. U;ee Al1uvions,'salées'.'-,' ,

, '" ' ' , / '

" " Ces al lu vio\ns 'salées occupent toute la partiè lQord.-O\lestdu-delta duID'0ngOky . Yar :gi i les zone eTe e plus 1mportantés, signa­lonsc,~lle situéeF'l 1 fOU;6et d'une ligne Arikazolll~nga-Kondy# tgut1'1nt~rieurde l'Ille dep,efamoty., laplalne de Sira-sir-a au udSud ~o-uEtstd'Andr8"nopa~Y'. ", " ,.,'.

. , Diffêrel,;,tes !t-aChti8 saléos existent é;;;alement dans lespl aIne s' de liJirohaka et,/deTeiongana (voir page' ).

,VéJjétation : . L,'aff1~uteme?t de sel 'et ~nG v~e;étation _particulière­permettent de dél1m1v~r les aoLs salés ct,' avec 'les, terrains voisins.Tous' les endroits humitdes voient se ,dâv.Jlopper àee nalétuviers.Dans les en.droi,ts secS:' . Gt1a concentration ën sêl eat trop éle-véeil n'y aur.a aUcune ,Vé~éta~1on du'tout. S~ e~le est plus faiblàon aura un peupLemsnt \de Sal vadora;)'u~~ust1folia (Sasavy) soit P" ,

, r ". ' ,

35

t •

pur, soit accompagné de crYPtol3t&g1a_~_ada~a8cari~~s..!!·Lespeuple­ments d$ cet arbuste peuvent §tra c'Çlnsid rabIes· RU so)., poussentde patii:!es plentes halophiles: Salsolacéès, Dicomà Grandidieri"at,:Caractéristiques générales : '. ..' "

al Proprié,tés physiques. :L' .-:-tcondance .du sel. détermine ladisp8Bsion Âes argiles et provoque une structure poudreuse ainsiqu'une'hygroscopicité él.e,vée. Certa,ins écbantillon~nl~'nt jamaispa 0tre complètement 'séchés et demeurent huniidesaprès plusieurssemaines d'~exoositlon à l'air-' , . ' . .

La. cottrpô si tion g'ranulométrique est seneiblemen t 1 a mêmeque pou:r~,es alluvions non salée s.'

Laperméabilité a'st fa1cle~ ". .', , ..,. ,b) Prv,riétée phlsico-eh1miques : 'le pH est très légèrement

supérieur à ; aucun chantilIon. Il' a de p,Ir supérieur à a. .. e ) Propriétés· ch1mi}iies :I..e s tenaursen mat.1ère .organique

to·tale sont :6ëaucoup pIu B alble a 'Rttepour l~s sols précéd:~ri1iS(moyenn~ 10%) • Les ~ teneur s en humu B. sontde l'ordre de 01 flO • , Q-:-.,ote est faible, touj;-urs inférieur à o,~ .... . . .:,,:

Ceci pard1t da à la m~diocre couvertu~e· offerte par lavégét·~tion ; l~ S di J.:fêrentesplante s (8J:'borée s ou herbacé,ee) sontnettement séparées. las une s des autres· -

. ,:Au point de we teneurs' en: bases éc~angeableset'1 çidepho ephcr-Lque.. ass1mil~ble. il nt y a pas de 'différence s a. vac le s .. alluvionsnon salées-. '. '.. ... .

,Les sels solubles sont Le s chlibrures et les sulfates_Les teneurs er-tchloruras sont parj:oi-s très élevées". jus­

qu'à 50%~ Le.s sulfatos varient antr,e l et3%~ Les sf?ls "sonf con­. centras en suffava. Il:y a diminution tr~s rapide avec la pro-

f ondeur , '.Rote, Bur la~laine' de j,ls1ongaiIa . ,,:.- .: ' .

LeSer v 1ce de 11gricuI€ure prévoitl'irrigatio.n o.' une pe­tite plaine, aU Sud du lliangoky. à proximité de la pèt~~e localité

,de '}.'siongana. ,(3 km~' aI'fv1ron à l'Ouest 'de ·No·sy-Ambositra)·. . '.. . . Cette plaine eSf comprise entre le -.~iangoky 1 au .,Yord et unaffleurement dè:, caleair~, qu.1 la domine au 0. o. et~.E.· \;es hauceur-sportent u~e for3t tropo~hile'encore en.bon étét~ Les e~ècesdom1­nantes sont-.CedrelotB1S ireve1,; .Salvadora angustifol1a,lSuphorbial·a~~r·etc• .,--avec ~en .. '6:Pd\1~,e"Ulamr:t!"If1(;'bi s ·~irHi4:ca.·~ ~'-- '~~" r» '. " .

,.... '. La plaines·st oc-o\u.pëe -p ar-de e-gpam'inée'-s 'a;yec'· Q1uelques",h:yphaene· shatsP, C ypto.a c o;;1a ill~d'}?,::sc::œi~nsis. àu Sud.-Est, existEUI, ru arais couvert~. l as 0't', oor-dé, ePhragmitee ,communisil est alimenté PBr un ru1 se au de·scendant de marovato·· ..

Le sol est constitu\ d'alluvions du h:.angoky et d'apportscalcaires. Un prél -'vement (~~O) a été effectué à prox1Iriité dumaré.1s. Les observations fait\ts sur place a;i; les,résultats analy-:­ticp.18. s montrent <p'il s' agit .~~cet- endroit de deux sols supeli'posés,'dus à l'alluvionnement~ La pré ence de ft Stra-Sirah et les dosagesde chlorureeht indiquent une sa 'nité élevée du 901-(40 a titre54%'de- cl). Les sulfè,tes' y sont*~éga1ernent ac ondanb s' '.

, ',Il parait donc que la . one marécl~geuse nte sbp as cl1lt1va'f>1dans l'immédi'a-tLe marais devra 3.re asséché un 'exutoire permanent

. créé et le sO,l abond~ent lavé p'~ur éliminer les chlorures-. Les alluvions récentes de la Befandr1ana.

L'ocali'satiorV L~s alluv ons Ba' n e par e au ra e larivière depuis Bef~dri'e.na jusqu 1 à ~foly. Auvo1sinage de la riv:J'

~,,=

:","

•36 '

vière et à quelque d1'atancevde cella"'ci~ elles' atteignent une,certaine épaisseur j 0,60 à lm. Pr~s de Befoly élles sont beau-

coup plus profondes avec, 5 à 6 m- AuN0rd-Est de la rivière, cetteépaisseur e~t trbs irrégulière; il 's'agit plut6t,'d'un plaquagesur un substratum différent (généralement sols .rouge s de déczlci­:fioation). Entre BB'andriana et' Bef~~y" onp'eut estimer la eu-,parficie ode ce'Elalluvions à 3500 h~ètaresenviron·, ':loposraïhie ': L'ensamble de .ee s a:llu vio,ne est hor,"zontal avecune pen e trè 8 faible vers le Nord-Ouest. "" , ' ,

, ,Végé,tation. La- végé,tat1on ' Ii'f:ltul:.elle fai tpl_~ee à peu prlà s par:­tout 1 uae formes dedégra~at1on.-Qn a gén~~aÎement ,un type deboisement intermédi ql r e entre l~ forêt dégrAdée'et la' sa~aneo Lesarbres le plus souvenf rencontr()s' sont: près dw'fleuve ~ama.rilldusindic a et Ficus SEP-' A une certaine 6ist'illce'rAdansonia tfrandl

dîtiirl, ,Sc1eroearya caffrs, Stereospermum' euphoroldesi E'uphorhlalaro, Ftacour'Eia ramontoh1, Combret€ûm ~.Lesg~am née,s,' assezeIëVéee sont surtoutsorglium halepense e , C]1Dbopogon cymbariu$,Sida Greveana y est égâlement ae~ez abondan~" , '!Qrpfioio&a!6 ties alluvions. présentent le, profUtyptque suivant;, , a) :On, horizon h\,lm1fèretrès noar-, grumeleu'x,_~véC depptétsblocs de 2 à 3 cmj,d'ùne épaisseur de 20 à' 30 c m-. , '

.: b>' Un horizon beige à orunçrès olair, meuble-, de granulo­métrie variable 'mais Où le sabIe f~n, eet, dominant. Les 'teneurs en:calcaire' y sont 'assez fortes (supérieurs, à cellês da l'horizonh umifèra) ~ Il n'a Po.8 apparemment de traças de leesivage. " 'Caract-érist;1ïues géoor:;-les; " -" _ ,

, Propretés ~hYS1t;6S: " " :, _ Granuiomê€r 6"Z ~ ,c-omposit1on -élémentaire est ass~; vuiab:

Le saolef'1I;l est la fraction ,la plus- abondan te, de 30 à 80%;. la, ,fraction limon,au'se- est plus forte 'que la fraotion argileuse. L'en­~emGle'da ce s 801speut donc, être qualifié de sablo-limoneux.

,'" '~ropriétés"J5hiS100-ch1m1~eS :16 pH est t~jours alcalin~ les ,teneurB assez-,s evêas_de crcaIres. Il vàr,1e entre 7,3' et813. La:, moyenne de <patre échantillons est de 7, 5~, LE:lpli S' é--1 è've généralement avec i La pro~ondeur.. '

" ,,-' Propr-létés chimiques: ' ., , al"w.atiLère -or-ganique ltota-1é';'~ humus et- azote --: ..la teneuren "matière organique to-tale -e'st--élevée:---la-moyemne de 4-so1s est35%,~ La: t'êne~r ..,en".humus\~ 9-et-·'VCkis1ne ,de··21t.Le taux d'humificationa st 90e 6, a % pour '5 échantillons de surface, _

'"" ,,~.,".l':" SOt8 t;ottl~ est, Jdt3 l'ordre'de 1#75';& avec un maximumde. ,j 1,50,,, , ' . i' , l ' ~_

. "b)Comple.xe abSOlfoant:J' la, chaux n'a pas été do sée , '&"amagnésie e st moyenne, .i: par OOf'tr8 la potasse est élévée'·" , L' acide pho~~or1q'fJe assimilable est remarquablement

,.-:t'ort ; trois échantil:loiB ,dépaflsent I%~ . '- La capac1té ~'~ohange est dé 25 mag/IOOg •

Les taux de :~hl01e sont insign1fiantè.Ana1ysè totale: "

. Le rapport 111ce Alumina ,éttiblépour deux, échantillons. é st supérieur à 3.

Les ~llu~ one de la Sakalava. ,Localisation. ,(J8.S a' .\\!v 0: s ae. s USD. a pare, ét 9-' autre d'An-kiliabo# et ,sost traveneée' an leur centre par la r1vj.ère Sakalava'Descendant; dl! massif cm\lc\ 1re,' oette, rivièr$ voit sa vallée s'é-1aX'gl'r à part~ d' '~, /": ' "

", .Antan~,:I,~'E,lngotr,oky,t Coulant d' abord .var-s là

\\

~,-

37

J, ,/, ,

Sud-O~ast;'elle e'inflech1t -vers le Nord-Ouest a partird'Anki--11àbo. Las ..:tJ.luvionso-nt do cc la forma d'ùn V dont la partie,centrale a st' occupée par de s sable s roux (Ankiliabokely)·', Cettepl:tine est Jalonnée par les v111-:'lges de Belamoty, Bengy, ~otVYI'Ankll11abo,.AIliuondro et Fiadanana. ElIas sont limitées, var-s le '

',Nord po.r des sables roux, vers l'Ouest parles alluvions du ltian­goky {une pe,r'tie des rizières sont d' ailleurs établies sur ces

àlluvions), vere le ,Sud parles sols légèrementrubéi'i~s,versl'Est par .Les solerougas dedécalc1flcation et les premi::r~s

pentes du lliQssif c~leaire. Elles constituent un ensemble de' .JOOO Q, ~v1ron. ',_'lo!ogr~ehie .. C1eet une plaine interrompue par qu~lques buttesca cafres (Ankalobato, Anklliabo, Bengy)" La pente est d"llbord

-Sud- Ouest puis N'ordOua st. ,Végét,ation- : Presque partout existent de s-rizières entretenues

par des Saknlavaèt surtout Eles Anta1saka émigrée. Les surfaees. ,', non irrigué,os sont psup Lée a deCynodon dactllon et de 'Phragmites

communie • . " ", . 'Proprll§t~sgénérB.les. Ces alluvions sont essentiellement sableuses

,'a.vec ae gros grains calcaires. ,Il nt y a pas eu dl échantillon préle­v~ spécialement; mais on poutse reporter aUJÇ tablell11X dt analyse 1:des sols 60a et 58a qui représentent des bo'rizoDs supérieure desols ayant été irrigués par les eaux de la,Se.>;;alava_ '_On -peut yvoir que.les, 't'eneure eI'!- matiàre organ~que, a~1de phospho

, riqu9. et potasse y sont bonne a, ' , ' . ', l'irrigation assurée par de'Iiombl'6uxcanaux" perIh.etllen

tretien de nomcr-euee e rizières" .uu fait de l'abondance de lleau..ces Bols seront 'essent1èilement- dé vocation' culturale. '

, . !tes sablès dunaLr-ea, '

, Pouvant à'peine 3tre qualifl~s da'sole,,' ilssq.pporten,t,-,i,;·:, ,depend.Çl.nt une Y'égé~ation d'ailleurs, très spéciale; 1'Issont SOU-"

yant coloré"a en rouga# cà qui. dénote déjà. une 'certaine élf<1utionLooa11sat1oi.cea 6!llbl<:>s dunaires occupent unà va~te zone à peu "

près ,a'un 'seul tenant à l'0q.Elst-du';LacIhotry; leur limite d'abordor1entéé-f!ord-Sùd sJ.1;nf,léeh1't ,vers l'''ouest,,'un 'peu avant Akonetse

, peur. attellndr-e -l-ac-'~r ve~'s Anltida..', .. , ' .' , " '. - ', -Topogr'aphia -: -·En, tarit ·-qu l ancf.snne s dunes :tixéasj leur ·,topographie

, e st assez tour~~"'Iltâe\.,O<d s dunes sa terminent par un front entre .. Satr~malandy et iUaro~à.ka,dom1nal:'lt d'une trent'ain8 de mètres les .terrains environnants. :

- La végéta ion est l~ Bush'à D1dierea madagascar1ellsis." A proximité du lac Ih trYI on pà aee à une véritable l'orêt, tropo-p hile à Baobabs ; les Did1erea deviennent alors moine fréquents-,

. Pro r1âtée mor holo' t, ee .'#tp:rê~ un hori~on tp:um1f'ère rédu~t, onreneon ra un Sa e rou~e~ ra tr~s meuble. Cette coul~ur se malntier.encore sens eh~ngezœnt',:à l m':tr's de profondeur. 'Caraetériàî:;i usa énéra es':' ,

a ranuom e: CI!$st naturellement l'élément sableux:Jiui domine trè s largemen ; on' ~tte1nt couramment as%. -de sables. Le"grains blen 'ea11bréè sont arrondis et mats, a1vec un grand nombrede minéraux noirs. ,', \: " , '

La perméab11::tt~ ee,t# par suite, très grande., \ 1

\ 1\ f~,

, ).j :i,

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S8 .

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b) Le pnt est tr~s lég3rewent acide et compris entre 6,6 et7.Prrgr1étés chimiques. La matière organiqua~ l'humus et l'azote sontfa les, lorsqua~e .sol est sec; dans les bas-fonds les teneurssont un peu plus 'levées. Le rapport C/N est compris entre 7.et 8.Lee teneurs BD chaux échnngeables sont assez voisinés de I~. Lapotasse est faible; inférieure à 0,05%. Lt ae Lde phosphorique aesh~lable est éJalement taiùle ; inférieure à 0,04%

Les Sole squelett1~ues.

Ces sol e existent sur deux types de roches : volcanique etcalcaire.

a) Sur roche vole anique. Les deux buttes de llILarovo.to etd'AmbatoJnq1nty pr.J B d'Ambiky.l sont rec Ql verte B d' abond~nts bloc 8de r-ocher-e, La butte de wn.rovato ne porte qu "une prairie à Cyodondaetylon et GymDOpO?On rufus, BaDS arbres. Celle d'4mbatomafnty,au contraire porte un peupiement serré d'Adansonia Y:randidiert. .

b) Sur calCaire. A l'Est d'une 11gne Bel'anarian.3.-An.taniman­gotroky, la r-oc he calcaire affleure à peu prèspartout, recouvertepar la croate blanehatre décrite plus haut (p •. ) .La topographieplus ou moins tourmentée ne permet pas la développem~Dt de solsvéritables. C~sformat1ons calcaires ne 'sont que partiellementbo1aéeB~ lliQ~S partout OÙ elle existe ~ncore, la végétation primi­tive n'est qua peu transformée. 0ette forêt tropophi1e recule deva~

les feux~ rempl~cée par une pnn1rie à Cymbopogon rufus et C·~­bariue, aux quels succède rapidement Heteropogon contortus

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'oÔ IV. ~s1ne et Evolution .des' Sols.-===_==========a__:::<A====-=

l. livpothàsesgU9 lion peut fomuler sur l'origine ·des sols 1. . '..'

a) .- A une époque géoloG1.9-uement pae trqs ancienne, leMa.ngo~déjà une ri'!ière importante,d.liIiouehe d1;l massif oalcaire, apds le pet!tmassif' de .Teiongana. C'est une rivièreenoore jeune; sa penta, jusque là .assez forte, diminue brusquement. La; oharge excède la capa.citéet se dépose.

_ Les -élânents les plus gros d'abo1'd ~troncs'd'arbres silioifies et surtoutgalets de quarlz et quartzite); les éléments Les pluS fins pourront Atreentratnés assez loin, vers le' Sùd-OUesti L'origine des galets de quartzi'te .

-. d~it .être reoherchée dans le nassif or18tall~nie,effet, le l1iJ.angoqet sesaffluents ·traversent des séries métamorp~ques, ·sa,s4oute plue -importantesautrefois. et ql,le l'érosion a. démantelées. 'Il'e~t diffioiihe de préciser quelétait le ooure suiVi par le~ àoette ~Clue; sans doute coulait-il endirection du -sud-ouest. . -

.,~ ,.' ,

b) .-. La J3efandriana devait couler sensiblèllieIit -dans la r.nêmadirection qu'actuellement et ses eaux rejoindre vers l'Ouest -celles du l\1an­golw. Par suite d'lU}' reou1 de 1,a mer ou de canditians' olimatiques .spéciales t

se pl'Od~t- il. l'Ou~st une forte avanoée de dunes. La Bef'andrlana ·est partiel­lement. barrée et ~e lac IhoUy Sê forme. Son niveau est plus élevé qu'àl'heure ,~tuene, et il s'étend beaucoup)p1us loin vers le Sud. L~ zone_oé­cupœ actuellement par les sols arl:,1.1o-calcaiZ'es. est en~iè~ment submérgée.ce11e_ cccupée par les s~ls. jaunes de Bemoka est une zone de marais. Deuxexutoires -sent possibles; Vers le No:rd-O'uest par le gOlfe d'Ihot1y et l1ia;DgC~

lovo1oet venr le -Ncnl par Satramalan~. Le climat est alolrS plus humide quemaintenant.

. ,0) _ Le niveau debà.se du };i8ngOq s'abai'Bee. et àonoours, deNosy Ambosi~ à Tanandava.sefix9. entaillant les .Sab1ee Roux à galets•.(Peut-fttre eswe dft à' l' apparitian du volcanisme?): Il es~ encore ins tableau-delà. La jonction de la Sskalava et pu·tIangoq devait encore sê faire pAnkiliabo, Amatsia et Ampasy; oette zene estm:!%quée ·par des sols ~égèremenrubéfiés, très sableux. qui peuvent être dl.~oienn2es' alluvions déoaloifiéesde la Sakalava ou d'anoiennes alluvions sableuses du 11a.ngoq. Le dép8t d'alluviona fines mioacées se w;-oduit'au-delà de T~dava-sur .la. rive Sud et deAmpozabé sur la. rive NoZd ce qui doit p~voquer une déviation de la Sakala; .

.' '

. d) .-Le cUClàt devieJlt plu:;; eec; le niveau dé la nap~e d'Ihotrye' aba:1saè et' devient véritablement un lao.sansexutoire vers l,a·,mer. Le~sole jaunes deBaznoka soht à peu près totâlement as'séchés, les ~épSts arô-i­10l"'0alc.a1reese poursuivent par intemittenoe jusqu'à .nos jours. Le. Befan- -

· driana d.épose ses al1m1.one actuelles. La clima.t, seo provoque une évapo~a.-

tion inieneadu lac et l~léva.tion de la. salinité des eaUX. . .

. . .. Lé del te. actûeldU~q se forme avec déplacement des bras don1· certains s'assèchent comp1àtement (Kj.tç)JribO-To1JG8r.lVO) •

J.a végétation .. eJ3t la t'arrêt tZopophile aveo· aux abordS du lac des:peuplementsde Baobabs; les dunes sont plus ou moine fixées par les· .Didierea et autres plantes :x:éropbytiques. L1homme. ses cultures et sù1"toutses b08\lts. font partout reculer· la végétation pr1mitive, .ee qtÙ. a pour ef­fet d'acoentuer 1Jlrrégularité du régime de la. Defandrlana.

· 2. Fomation et Evolution des Bols..-

Les sols ~piques de cette région sont des sols rouges dont les

~ ~ s~·ll·

_4

sablee -roux et les sols rouges de -décalcl:f1cation _sont les représen~antsles plus -caractéristiq,ues. _ - _ " - _ _ _ __ _

- '

a.) .- ,Les sables roux se rencontrent èJi'différen-ts endroitsdu- Sud. et du Sud-OUe~t de Madagasoar.: Ceux -que lion retrouve au Sud du Mangoq

(zone au Sud dtAmbiq et, au Sud de Befandriena) 8Orit,à notre avis d'âlriginealluviale. L'examen de la fraction sableu~ montre une abondance des grains

-de quartz de taille assez iné3aJ.e, ~~uvell~ anguleux, ~ours émopesdsavecquelques grains mats. Il est donc possible d 1admit t re ' un apport éOlien Wblou un remaniement sUr place postérieur au. dép6t. Deplus 11altération de~

'rochers caloaires, très souyent riohes en' gTains, dB qU~t3. et le rui.selle:-ment a pu fou..:'llir de nouveaux ma.tériaux ,aux :eàbles -rouX. ';;'

Sous;Llinfluence d'un c~t peu différent de cel~ qui· règne actu­ellemént, ces matériaux évolUGl'J.t. LepreIDier phénomène doit Ot:re une, dissolu·tion du- calcaire, s'U 7 en avait, oe qui paratt assez prob~le;en ·rnêmetemps, -il Y a ~ttaque des feldàpathà et des micas. Il ne reste qu'une tramede quartz et de, mlnéranx noirs peu abondante. La -roche-mère est ~eez per­méable pour permettre à ll81térationdl'ê t re très -profonde. Perrier de laDath1e ('6) signale quI à l 'embo~chure de la Bets1boka des sols analoguessont ;-ouges jusqu'à 5.5m. (profondeurjam~s atteinte ici); on-paese sionà des matéri.aux de couleur' beige- ° -0 0 - ,

- -, LI évolution des- 'so~s ne peut gtière être considérée comme latér.l.4i-qùe. Le ;pli ni-est ,que faiblement °acide-; ler~pport_ Silica/Al~ne est, trèsvoisin de 2. Si ;pour quelques échantillons, il descend à 1.7,· pour d'autres,il atteint 2.5. ° ." 0,' 0 -

b) .... Les sols jaunes du type ~Vorehe ou Bemok& prée~tent une gra­nuloœtr1ë à peu près identique 1 celle des sablee roux. Leurs autres pro­priétés (couleur. épaisseur

ode lthorizon organique) tiennent essGnti,ellQttJen t

à des conditions topographiques différentes. Les sols jaunes existent danstous les end.roite,qùi ont été ou sont encoze hUmi~8. ce qui détezmine desfoxmesdif~érentes des b3droJQTdes de fer.' . - -,

.... .. .

- Les sols jauiles du type Bemob renferrœnt g6némlement un peu de ~a1cairwh

Ile paraissent avoir subi des apports alluvionnaires qui' se, sont m~és aux. sables roux. Leur horizon organique est assez développé et ~~s<ten~so en

- -acidephosphorlque sont plus 6lev~s'sanQ êtrè très- fortes. ' --

- Les sols jaunes du tjpe Vorehe ne sont' aut1'9 chose que deS- sSbl~s rouxa.Yant subi' une 6volution 'palustre plua 0* moins longue; aucune ùittéronoe CÙJles propriétés à la couleurpms. Le pas~agelatéral d~s sables roux aux soljaunes a pu êtom observé près d'Antanimiheva où lion a pli constater le chan(;lment graduel de couleur.' l _ - '. 0 -

. ~ , • J 1

e) "_ Les sols rouges de décalJÜ'icati.on ~e ,forment à partir d,lal.luvions ou de' roches en plaCe. par dissoiution du oalcaire don~ la teneur - t

nulle ou très faible en surface augment _~uellement aveo la profondeur. Le-couleur rou.ge deviaat plus caire -_'sans qu~ la _variation de la teneur .~. 'fer 1_:très importante.

oLe _pB 16gèrement acide GD. surface s' élè~ jusqu'à 8,4~ Lee,

teneurs en potasse eto

acide .phosphorique fassimilable yao~t assez élev6e,~.Le rapport. Sillce/Alumine es~ toUjours s4périeur à 2. Besai:rie(9)-si~'Ilhle' .1 Vinets. (entre Tuloar et S~a) des dols %'Ougesooformésà partir de cal­caires qui ont un rapport Sili~e/Al~ inférfeUr -à 2. Il semble intéresseJde rapporcher -o.e, type de sol a~ certains Bolé de 11Australie et du ~ud" dalU.S.A. comparés!p~oSmith.(45). - .. -

'f ..

.i

,j

4 1

-ff-

Lorsque oes eo~s oC~~9ent des pen:tas, même assez f~blest 11speuvent être sujets à l'eJ:Csion. L'horizon supérieur.rouge, est enlevé etl'horizon beige SOUB-jac~t apparait. (Ouest d'AJialate~o par,exemple). Lea

'ma.tériaux enlevés s'accumulent alors au bas des' p~ntes en "nappes' d' épanda,.­ge" de p'edinont. Cela senible être le. cas au Nord d'Anki11abo où, au fond .d'une exca.vation de "} m~tres,q~alqu.s petits grains de oalcaire ont ététrouvés; les propriétés ph1s1ques et ohimiques,sontsenaiblament cellesdes sables rollxice qui a fait classer ce sol pa:nni les sables rowq (seul-le PlI. est un plus élevé). '. ",• " " . _

Il semble que la'décaloifioation des 'GoIs rouges ~e pOursuive enco·re.à l'heure· 8Outel1e et qu'ils ~voluent ainSi lente~1ï vera le stBdeulti-me de sables roux. "

L'ensemble des sols de cett~ r~gion est donc,lat~itiquea•

.Sols rouges de décalcification et terra rossa

Certains auteurS ont .assimilé les sole rùbéfiés du StÙl et dil'Oueet de Madagascar aux' Terra .rosaa Méditerrantaens. '. . . ~. ~

. . Iii.' Ehrartdit "qulils ressemblent par beauooup de'pointsanx.801a,nord-aftioeims, ou aux sols du midi'dela France "_(21) ", ' .'

, ,

Pour R. 'Decarx. ,dans le Sud de '1Jla&lagasoar flcette 'terre rouge est'analogue' à la. terra rossa plus ou IIlC?ins méla.ngée de sable dlapport !âolienn•

- , " ' '(r6), " . L'examen et les 6naJ.yses -dee que~ques'profils de 'ces sols'-ro\l€)"'9s'décalcifiés duD~lq dont nous disposions montrent qu'il existe despoints communs et des divergenoes sensibles, CJ.Uenous allons,- r84?1dernen-iPtlBser en re~.· " ,

En ce qui concerne les facteurs enviromiants. qu'li s'.agiese desterrâ rossa ou de nosnsols :rougeB". la roche mère peut présBBter une grandedivereit6. ' . _ - ' ,. ',- ,. -, i

Si Bordas (II) diatinsue çomJ1e roche mère· possible pour les _saèleê SOlS-1"Ol,1.ge8 médi. terranées, les calosiresduZ'B,: le dituvium.des te1'-

,rasses fluviales. le Iehm (1) 'et les grès ou molasses~ oàlcaires nous avonstrouv~ pour les llsOle -rouges"' le oalcaire -éocène-en place, généralemènt -dur,souvent quarteDx. les ébouli~ oalcaixes de piedmOnt ,et: les alluvions gros- 'sièree .anciennes calcaires. '. ' ' _ '

" -Lé climat sous lequel on observe, l~s 'terres rouge's m@terranéenneseoara.ctèrlse oomme oelui du Sud.-Ouestde Madagascar par de Ienguea -8~ch'-.

, ~soes dont il nè'f$lt pas.ous-estiJnlr l'influence rubéfiante.

C~pendant', les pluies survienn~t ,en ~ s~son :chaude â .~Iadàg·8s0aâ- ­t~s que 'la saison humide lliédi.terra.n~l1ne se ,pl~e, au rpint~mps- ou 'en ~ve(pluviosi té-:maximnm en automne et 'au pnntemps en l!~cet en ,hiyer en ~~ce)Cee pluies ont liéu eoue fonne dlaverses souwnt tres violentes, dans les .deux eea (plus de 200 um. en~4 heures). .',

-11) De Te~a 'dit 'alissi que les -"Red lo~t" de Chille du pleiocèneeo?t desloeseori6'inelleàlent g7:'Î.s ~u jaunes qui se sont rub~fiés ultérieurement sousl'influenoe dès climats oh?Juds et mmn.çles. " ' •• / ••

;

-~

''Il sentIe que'l' évolution des sols devrait être plue intellse dansle oas des pluies challde~ à 1VT.ad.agasoa:r, . cependant il est certain que lespê-

. riodes de sécheresse pendant lesquelles les phénomènes ohi~es ,du sol sorittrès, ràlentis ,sont beaucoup plus longues dans le ,Sud-Ouestdè iv~aga.sct;U"

(8 mois). L'indice d'arid! té.de de uartonne et le NSQ' du olimatméditerranéesont un peu plus élevés que dans le Sud-OUest de t1a.dagasoar. Leï. bauteurs deprécipitation sont cOmparables. maie les teillpératuresimyennetH\esont plueélevées pour MadagaScar. Dans les deùx cas les m~.de température dépae-

,sent 40° d'où 11 résulte un échauffement intenee pour des sols 8010és dénu-'dés.', '

'Enibemer caractérise le climat méditerr~éena:u. ' point de vue éco­logique par' ÙIi ~port pluies d'été/moy. des' màx...du mois le:plus oh~din­f~eu.r à 1 1/2. Cette oond1:tion est certes lm:1n d'être réalisœici pUisqUeles pluies ont, lieu en saison ehende: et le rappOrt eot d'environ '20. 'Le fac­teur de Lang est voisin de 2$ pour le B~Q". Il est possible qu'il at­

"teimJ8 '0 SQr les premières pentes oaloaires où s'observent les "sols -rougesce :serait la limi. t6.tlnf~rieure des varia.tions 'de oe facteur compatibles- avecla genèse des sols rouges ~éditerra.néens. ' . .

Les, différences olimatiques ne sero1;lt 'pas un; obsta.cie~: rapprochement des deux sols pour ceux qui considèrent clue les terra rossa sont dessols '( l to~siles .4ont la genèse ram::mte an Cretacé. Cependimt 18 paléQge­.nèse des Sols ~lJGes méditerran,ée's ne per!dt paspouvoiI:' èt~, généraliséé.

. ". ·f

:r

.Si la rubéfaction '~st f~ssile pour les !9Obr l'OUgés m~terranééaselle seubl~ bien se produire actuellement sur le.B~~lang'Olqoù .ncue, déorl­vons ,des alluvions à'1ID's,tade faiblement· rubéfié.,

Il est plus délioat ,de' OO!Jll)arer· le,s propriétês physiques et,~tout chimiques des sols euX-mêmeà à cause de leur grande, variabilité <laps

• l'espace,et surtout du -manque. d'analyses compai'ables ~ Le,mbéfa.ctionest léoarà.ctère co rrmun, le plus' manifeste. Son origine.paratt devoir être :recher- 'chée dans lapectisation des oJl;V'des de fer. favorisée M,les lOD8Ues' saisonssàches. Dans' les d1lux èa.s on obl'3erve des concretions teiTugine~es. Lea 'teneurs en fer total 'sont du mOme ortire de grandeur. .

...

Caractêm .latéritique .-

•

a·'· ._ . Si l'on acoepte le rp.port Silice/Alumine comme en tère de la

latéritisation. où ihes terra 'rossa ni les .sole ~uges de ,déoificatio~ nese placent dans les, catégories latéri. tiques. Notons c~pendant que. dan/B l,a.. .'.

.~',

.) 4~

-~-

.: ,.

..1.·

... ...

. masure. où 1~8 comparldaons sont pos~1bles entre des ,analYees 'opérées à lasuite d'attaque différente (par 50 H2 à 5of, par ,fusion alcaline sur la.traction argile, par un mé~ange acide), ce rapport sio2/~o, est plus' élevé

.dane le ces des tetTa rossa. ' .. .. .

Pour les sola rouges de 'décalcifioation. sa valeur osoille autour

". . Donc dans les deux cas,J,es sols ont subi l'influence de climats '(ou paléoclimats?) amenant la rubéfaotionplutOt que la latéritisa~on. "

, Une remàrque de Anastass1ades '(2) 'noria parait' confirmér-1oi'. à'·savoir, que la présenoe de oaloivm consolide le nbyau alurninosilicaté des~les. Cet auteur signa1~ 'le'cas de deux types de Bols voisina, l'ml cal­

'caire, l'autre non 'ca1oai~dans le Nord-Est de la Grèce.

Pour le premier, les -rapports .§!.Qg, sont oompris ~tre 2,2 e1;. \ ,R203 . ' :'; taIldis qu'ils valant ppur le second 1;68, 1,64. et 1,79. No\lS ,voyonsilfli1" l-e'B~~, les "Sables Bo~' présent,er un ra;'p~ort ,Si02j'R20} w1sin. 1

de r',4 tandis que pour les solE;! rouges beaucoup plus z:iohes encalol,urn, 'ce m, ,mGme. rapport e.st' compris 9J;ltre 1,8 et 2,4. .

Carac'tèrespbys19ue8.~

: , ' : Les "sols rouges de décalcification'" sont très sableux par rapportaux ~erra. rossa (envi~n65à70 %de sables totamt).. ' " _ .

- . '. . ~ .

Bi~ que la roche-màre caloaire contierine du quartz, il semble'qu'une partie de' ce' sable' soi t alloohtona, éolien dans une faible mésUre .....

. ' et alluvionnaire 'pour la plus grandepart1e~. ,

, '-, C'est dire que les profils ont M, 'an eoure de leur évi~utiQ~,Itre plll$ ou moins reman1ésper 19 ruisellement phéno~negénéralJ.séà

, _ J Mad,agasc-ar. ' . ,

L'augméntation dèS éléments fins en profondeur est obaèrvée- dansquelques caS seulement 1

On' eat lthin des 'profils de te+ra rossa décri'ta par~ enIndonési-e, où ,le lessiV80-""e a d.éplacé les élénenta colloidaux ven les

, 'horizons de profondeur au point d'.aboutir à un sable presque pur ~ -sur-~ face (29)., - ,.,' , ' '_' ,"- _. .

- Enfin. en Ce qui concerne les sols podzoriq~es. leur formation est' fa:vori-- sée avant 'tout par trOis ~acteura t

r-) une ,rochê-màre très perméable, sable 'dunaire, qui favorise 'le phénomènede lessivage-pendant la sai~on des,pluies.

...

·' 4~

-/-2°} une nappe d'eau à faible profonueur qui favorise, pendant- la lOllf,'Ue

saison sàche, la remontée. des solutions feI':riques et ~a fonnationd'alios.

'0) une topObTaLlhia partioulière. Ces sols sont looalisés dans de légèeeBd6presaions. On peut penser flue le ruissellement amène un appoint d'eaud'eau qui oontribue à y rendre le lessivage plus intense.

A t.a.dasasoar. Laoroia (21) ava.it gansé (lue la latéririsation ne seproduiaa1 t plus aub Sud-ouest de la ligne Tu.léar-Fort-Dauphin. Or, le rap­port Si02/.AL203 des sols les plus uvolu6s. les Sables roux. accuse une va­leur d'environ 2. Il est donc nécessaire de déplacer vers le Nord. la lin-.1téde latéritisation posée par Lacroix. D'ailleurs d'après Erhart les terrainssédimentaires de l'Ouest ne sont pas lat6ritisés•

.Suivant les condi tiona topogrnph;1ques. on aura des sols roUbEts ou

jaWles. plus ou moins profonde; dans des circonstaneestrès spéO,iales despodjols à alios ferI'Uouineux. Il a pu se constituer. autrefois. une crouteferrugineurse dont il ne ·subsiste à 1 'beure acwelle qu'un lambeau en voiede déman'ta1ement./•

45

,....

.~

..~v. Utilisation actuelle et ~OSSibilités

1- La Vocation des Solls dans la région Lachotry-Eas .lhangoky

Tout sol a l'une des trois vocations possibles: agr-Lco Ls , fores-tière ou pastorale. .

La vocation d'un sol sera dite agricole lorsque ses qua­lités intrinsèques" les conditions générales dans lesquellesil est placé" permettent des cultures rentables: (il s'agitbien entendu de cultures vivrières importantes ou de culturesindu strielle s) •

Elle sera forestière si les qualités du sol et lesconditions dans lesquelles Il est plac~ peuvent être considéréescomme défavorables à l'établissement de culture.s. Ceci signifie­ra que la surface çonsidérée ne devra pas être privée de savégétation naturelle" si elle existe encore; et que le caséchéant, des efforts seront tentés pour faire retour à la cou­verture primitive ou à une couverture nouvelle et différente. dela première. .

La vocation Eâstorale d'un sol est assez difficileà établir. La présence e troupeaux sur une surface déterminéél'abondance des graminées" n'impliquent pas t'or-c éme nt une voca­tion pastorale. G'est b Lerr souvent le contraire. Un type 'de solpourra être considéré comme ayant une voc atd cn pastorale" lorsquedes conditions favorables à la création de paturages où le .b é t aâ Ipourra trouver en permanence la nourriture qui lui est néc e e eadr-eet où, au besoin des espèces fourragères pour-r-ont; être culti-vée s. Il Y aura alorsp~u de différenc e entre voc ationscuiLt't!..­raIe et pastorale. On conçoit fort bien qu'un élevage int"ensifaë races améliorées puisse exiger des sols relativement riches,et même au cas 'd'un élevage exten sif le bétail doit sur unterrain à vocation àite past.orale trouver de façon régu~ière

sa nourriture.Dans la détermination de la vocation d'un type de sol,

il sera tenu compte d' un certain nombre de facteurs: '.La to10 graphie .La plaine est naturellement plus l'ac ile' à mettreen cu ture que les pentes. Un sol, même riche, mais dont la penteest forte, ne pourra avoir qu'une vocation forestière· L'enlève­ment de la couverture végétale aura pour résultat d'accélérerles phénomènes d'érosion da.ngereux et pour le sol considéréet pour les sols envf.r-onnan t s , 'l'outes 1espentes seront à conserveboisées ou à reboiser le cas· échéant. .L'eau: La possibilité de truuver de l'eau sur place, ou . d'enamener sur une surface déterminée est ici le facteur essentiel.Dans la région qui nous occupe où la pluviométrie est irrégulièreet souvent Lauf'f'Laanbe , seuls les sols où cette codition ,seraremplis :'lu!,ont UT.e vocation agricole indiscutable· ..

Les propriétés ~hYSiCo-C himiques : structure physiq~e

pe~éabilité, teneurs enléments fertilisants seront un facteurlimitatif" mais à. un deg'ré moindre que le s précédents' Une. trè~grande richesse en éléments fertiliSants confère au sol unevoc~tion agricole, limitée à un nombre restreint de cultures q~is'accomoderont de la Longue saison sèche·' . . .

La présence d~ sel lirr.itera également les possib111t~. Enfin" il fauèra tenir compta des conditions écono

~...

-----------miques locales en ce qui concerne:

La facilité ou la difficulté d'évacuer les produits vers.un centre de c on eomm e t Lor.ou vers un port par voie i'luvülle'oupar routa· ~'état de la maïn-d'oeuvre locale, en ce qui concerneson abondance ou èa rareté, son état de santé, ses dispoei tionsnaturelle s à l'élevage ou à l' agricul ture. ",. ,

Le but poursui vi étant la recherche de sols' à vocationagricole ou même pastorale, il er~t naturel d' établ:i:r une certainehiérarchie dans les sols· 'l'el ,sol, qui peut avoir une vocation

culturale dans une région détermiééèpeut ne 'pas être classé co~e

tel ici. DanBla région qui nous intéresse" ce sont les allu';'.:vions du Mangoky qui présentent les meilleures qualités tant aupoint de we de la topographie, des possibilités d'irrigationqu e de la richesse en éléments fertilisants. Les ,Sa-oIes roux,'.bien qu'occupant de vastes surfaces planee, n'ont qu'une fertili­té limitée et surtout sont impossibles à irriguer dans les condi­tions actuelles. Vans ces c oridLtLona leur mise en culture, alorsqu'il existe 65.000 ha d' a'l.Lu vions à proximité ne para1. t pas ds'imposer. Leur vocation est donc dans cette ré~:!;i. on : foresi:;ièreDansl'Androy (entre liienarandra et .lï·andrare) Où les e ondLt Lo nsclimatique 8, géogràphique s et surtout humaine esont bien différen·

te e leur voe a t Lon pourra être· agricole. 'Dans les d:lJscuesionequi vont suivre, la détermination

des vocations sera donc établie en fonction de 'celle des allu­vions du Mangoky.

2 Possibilités d'irrigationet exigences dequel qu~ s plante s.

VOYOB quelles sont les plantes dont la culture paraîtpossible et· quelles sont leurs exigences du point de vue du sol·

Il importe de' distinguer celle s qui pourraient pous seren année normale et celles qui ont besoin de, plus d'eau qu'il

n'en tombe habituellement dans la région pour assurer leur cyclevég'tatif dans de bonne s c odi~ions. : .

Depuis Long t empa, on a songé à assurer l 'irrigat;j.onde la région. Le premier en date, le plan Régnier, envisage' .l'irrigation non séu~ementdes. deux rives du l'ilangoky mais encorede toute la zone de Befandriana et la plaine au Sud du LacIhotry. La prise d'eau se ferait en amont de l\joey Ambositra versVondrobe. L'importance des travaux nécessaires pour mainte~irl'eau à la cote 125, en 'contournantle massif calcaire de lS8­rimpioky parait trop considérable. Il eembl e qu 1il faille s'entenir à la seule vallée du l'flangoky" avec un bar-r-age à la hau teurde Kosy-Ambositra qui alimen terait àeux canaux, l'un sur larive Nord, l'autre sur la riva Sud. Celui de la :rive Sud aura

à franchie dd. ffèren ts obstacles, surtout entre Tsiongana et "Ankilimarovaotra; par suite des avancées ~rèseuBes et basaltiquedont nous avons parlé plus haut· Celui de la rive ~ord sera pro­

b ab Lemen t d'un tracé plus aisé, tout au mO~l~s.àpartir d t Amp oz abé-.. , Un c anal a va i t; été pré vu a Va.n t 1~4U .prè s de Tanandava .

(17) mais il n'a pu être'. ré41isé. Actuellement un canal de van.birriguer la plaine de, Ts:i\.ongana, est en voie d' achèvement· . , '

a l san e irrigation" un certain nombre de cultures pa-

......•......•.•..•.•... raiseent possibles. Arachide et sisal KUentre autres. Pour le coton" un appoint d'eau sera sans doutenécessaire. .

L'arachide pourrait être une culture intéressantesur un certain nomore. de type s de sol s. Perrot signale que le ssols légers, sablo-limoneux ou sllico-calëaires leur conviennentbien' Aubert dan s une communie ation personnelle, estime qu'auSénégal les sols contenant de IO à I~ d'argile et autant de li­mon sont considérés comme favorables; que les exigences en po­tasse et acide phosphorique sont rela tivement faibles • Lachaux leur est nécessaire.

Il faut aussi que le sol so Lt meuble pour PEilrmettrel'enfouissement des fruits et qu'il ne durcisse pas au momentde la maturité pour permettre un arrachage facile. . .

Les alluvions du mangoky, de la Mefandriana, .le8sols rou ·,e8 de décalcificat:lvn.l certaines zones de sol e t j auna sdu Bemoky, la pluviométrie sans doute supérieure à 500 m" doitêtre suffisante.

Le sisal est cultivé avec su.ccès dans un certainnombre de régions drr-5Ud de Madagascar; sur alluvions du ~andrare

et de Fiherenana et sur des sols rouges s'apparentant aux solsrouges de déc al.c Lrdc at t.onè Vineta. -out e s ces plantations trouver

àproxiruité l'eau dont elles ont besoin pour le défibrage • .û'a_près la quantité de feuilles récoltées chaque année, on peutcompter que cette culture est assez épuisante et que des solsriches lui cor.vi.endron t bien. Les alluvions du l'dangoky p ar-afe­sent les plus indiquées, d'autant plus que l'eau se trQuveàproximi té. .

Le tabac aux dires des populations locales viF/ntsur les alluvions au Mangoky· Il semble cependant que le pHsoit plus élevé que l'optimum ( 5 à 5,~) (5)· De plus les 'zonesmême très faiblement salées sont à exclure, les chèor-ur-a e étantpréjudiciables àla qualité du tabac.

Le Co~on.Divers essais de culture du cotonmier ont_été effectués à 1Jlaaagascar au cours des armées .1904 à ~~10'Les régionsR Où ces essais ont pnr t é sont situées surtout dans

l'Uuest {lriarovoay, (26)m.orondava (44), r~iahabo (3I) e tc- •.. )En 1984" Perrier èe la Bâthie (33) constate que la questd cn estabandonnée et que l'administr9tion s'en désinteresse· .con effet,des parasites atta ua n t vigoureusement les plants et détruisentla récolta. En 1924.' V. Cayla étudie les ré.;ions de l'île oùla culture du co ton:' para~t pôu voÜ' être développée avec profi t

parmi iJ:elles-ci, sont indiquées celles du Baa-Jnangokv, du Lac1hot:r y et de Beko.ngo ,

Au mornont où le professeur A. Chevalier (I4) déclare. que la France do:(tpouvoir trouver dans ses territoires d'outre. mer les 300 .OOQ tonnes de coton dont elle a besoin" il nou s

paraît intéress:ant de si;:rnaler la valeur que présentent le s. 0

sols de la vél.lfJe du Bas-lIIangokypour la culture du coton". Da.ns un petit ouvrage" Le c o t o.c" .~. ChevalieretP. Seray déc'larent que les exigences du coton vis a vis dusol ne sont \);JS très grandes; la plupart des sols, à Lt e xeepètion des SO~.L·s calcaires et marécageux lui sont indifférentsen évitant dtavoirtrop d'argile ou trop de sable. Angladette

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(3)" étudian t les terre s à coton d' 1ndochin,e~donne que lque sprécisions. _- du point de vue physique, les meilleurs sols' put' homogènes,profonds perméable s, itlX:i:R:~OOlIK:X frais en sou e-jso I ; les allu vionslimoneuses ou sablo-limoneuses aonviennent bien·- du point 'de vue chimique" il faut gue le complexe· absorbantai~ une saturation suffisante, ~V\.50%) et lé pH ,l~'gèrement,ac i.de (entra ~,,5 et, 6" 5) (1). l,;'t'ét ma ,potasse' qui. parait lepèu s nécessaire au cotonnier j les besoins en chaux ,et magnésie'solit également tmpor-ban t s ; moindres en azote et acide phosphfl­r1q.le. Pour avoir un rendement deJ.50 à 200 kg de fibres à l' ec­tare 11 faut que le sol renferme :

Azote total, 1% 'P 0 aes' 0" 1%

2 5.K Gass. ,0,,3%

2C/NIoCe s conditions Paraissent bien rempl 1e s dans le bas-

Mangoky- Le s quantités requises pour l'azote et l'acide phospho­rique sont largement dépassées;,la chaux et la mazné sf,e nemanquent pas; quant à la potasse la teneur de 0,,3% est assuréeà peu près partout. " ," , , "Exigences climatiqués : Lp' température se maintenant éleyée toutellan~ée~~,ttQ$p~eL-lagelée ne sera pas' à crainqre. La pluvio.métrie<fans le bas-lVlangoky e st encore mal, connue ; on peut l,' e 8-

timer à /500 mm environ" répartis SU! trois ou quatre mo t s- ,Angladette , fixe l'optimum' à 600 mm.', rép 8J;'tissur 6 mois. .il sera

, sans doute préférable de rec ourir à l'irrigation" vu' l' irrégula­rité ds s pr-éc tp t t at Lon's ou alors de recourir à de e variétés a­daptée s à un cl ima t. sec. Jumelle (26) a signalé dè s vari,§té,s du

, Sud, de l' ile qui croissant spol.:tanément etqu i mériter aient d' ~tr'déve Loppée s et a coaseillé l'introduction de variétés indoues·

Le Lombiro (1 2). La particulière abondance de cette ,plante nous incite à inou s y arrêter., Au début - de ce siècle lesplantes, à Baoutchouc 'furent rech~~chées' activernent à Madagascar.Il en resul'te rapidem,ent une rare!'action des espèces les plus, "intére s sante e (lianes ou arbustes). '-','. Un hésita un moment sur l~s possibilités d'extrair,eJ;du

caoutchouc du latex du Lombrro , .Fauch èr-e (22) annonce 'en .log lqu'on est parvenu à: e4ttraire du latex de Lomo Lr-o une gomme depre~ière qualité. ?errier de la Bâthie, (35) étudiant cetteplante en 1912" e ~:time apDl la forme arbustiva et que si laforme arbustive6 st plus a bo ndante , elle' présente. trop de ra­meaux. Boiteau (1:0) en 1943 précise le mode de tral.tement du la­tex : dl abord~pe:reolation à 11 alcool pour extraire 'un hétéro side 'toxique" puis à la benzine pour la gomme. ivlalgré la toxicitéde, la p l ant e , 'c'et auteur estime qu'il Y a là une source de ca- ,ou tehouc à ne r.J a s dédaigner. 'l'oU t réc emment Perr ier de 1 a ~âthie(38) aign al e C"iU 1un assai' de cul tïurea été tenté ,à Madaga sc ar­aboutissant à Un échec par suite de la mauvaise qualité et de

, la, toxiei té (iu produ i t obtenu.

l d'autres .:auteurs dOnnent - 7,,4 comme limitg 'S\,lpârieure du ph'2 CryptostfJgia madagasèariensis (Asclépiadac es). ,

.~

.48 .

{O\( .

Dans le delta du Mangoky, surtout sur les terrairtssal;§sde l'tle de rlefamoty, existent de très vastes peuplements delombiro •. Cette plante est ée;alement trè sabondante dans la plaineau Sud du lac 'Ihotry. 'S'accomodant de' sols Où la teneur en chl o­rurea est très élevée, elle parait présenter un intér3tcertainet, en tout cas, constitue une réserve de gomme ainsi que de ..

fibres· A l'heure actuelle" la production de latex d'hévéa en In_dochine va atteindre sensiblement le ,chif,fre d'; vant-guerre j ilparaît probable que l'on s' oc cuper-e a peu de plante s" c aou tchou­tifères secondaires. Il nous semble cepandan t intéressant de signa1er le r-ô Ls que pourrait jouer le bas de l, ta du llisngoll:y, au ,é aS

Où l~ lombiro subiraitunregsin d'intérêt·. b) Avec irrigation: , " . .

, Le Riz (b) est relativement peu eXige8,nt,du point devue des sols· Ce sont les sols assez argileux" au ph voisin,de laneutralité qui leur co nviennent le mieux. Ba tolérance au sel estassez élevée. Dan s le dsl, ta du :LaI, on signale qu'on ne ~peu;t dép asser 2Jf,.,sans dommages. Bien entendu" les sols facilement :i~q'rldable8seuls co nvf.ennerrt . " '

, Une àeule région voit une culture importante du riz,celle d' Ankiliaüo sur les al lu vions de la Sakala Va ; les, .:riz ière sde Basibaby utilisent l'eau cie ruisseaux venant du Sud· :"; ,

Les alluvions du ~angoky pourraient permettre égalemerla mise'en culture de rizières. Le bAs-delta, riche en chlorures,pourrait" après dessilage être utilisé dans ce but, en laissantles aï.Iu vt.onenon œat ée s à d'autres usages. . . '

Le cocotier (5) a surtout besoin d'eau de ,lumièreet 'de sols meubles. Le cas delta avec ses nombreux bras et' unplan d'eaU relativement peu profond (Environs de Befamot,), pour-rait lui c oa.ven fr-, .

La carme ,à sucre (5) demande une~)<~uviométrie élevée J

ou à ê1Jre irriguée. Les meilleurs sols ne doivent pas être, tropperméables. loin pH Lég èr-emau t a.J. calin est préférable. , .

C'est souvent le cas des alluvions du "Lang6~y,·

l. Alluvions du ~angoky

ridae en valeur, actuelle des sols. Pour 'l'instant, lamajeure partie des alluvions du fuangoky est occupée par l~ vé­gétation naturelle ou modi.t'iée là où paissent quelques trou~

peaux. A part quelques cultures vivrières telles que mais" maniocou patate s, l'ur.. ique cluture importante e s t celle du poLs du cap(Phaseolus lunatùs). Sauls les abords immédiats dUfle~ve, périodiquemant submergés, sont cultivés. Après las crues'de!février,les riverains cr-eusar.t des trous peu profonds et yenfoui~sent ,quelques graines. Peu de soins culturaux sont nécessaire's,; la recoIte a lieu enl~ovembre. La superficie ensemencée est .ronc t t ozde la crue du llIiangokyj elle dép end donc davantage des p'Iü Le s q'üitombent ai r l'arrière-:-pays que dœ e préèipitations locales.

Possibilités offertes P:~\r ces sols: Les alluvions dun:angoky presentent les qualités st'.l.ivantes :- du point de vue .physIc o-cohLmfqué, ces terre:e ont une bonnecomposition granulométrique. L'ens(-3mble peut être qualifiié de

, . . .: ' . l" "la via de s pl 3!1'G6 S . ysablo-limoneux. 'rous les e19li.. ents ut~ es 0:1. '

49

b) Àvec . irrigation. Si l'eau du Mangoky est .amenée 'à cessol a, 'son prE3m~.Ler ei.l'et sera amé l iorant en ce sens qua .Le s limontenus en suspe,nsion se déposeront. sur la parcelle irriguée et

maintiendront :'l0nsi sa fertilité. Per.,ailleurs, elle aura poureffet d'élevf.n~-11e plan d'eau du sou s-œo L, que l'on peut suppo aer­légèrement. saié. Par conséquent, un bon drainage devra êtreassuré ; pOl'~r évilJer une évaporation intense ~a l'eau, du so).,celui-ci df;vra être bien couvert 'ou biné ré~ulièr emerrt . .

Da".ns ces conditions, le coton para1.t d'une cu!-tureinteressa!nte ; ses exigences ont ét~examinées pages 7 13 80

existent en quantité plus que suffisante. Les 'analysas ont donnédes teneurs en chaux et potasse échangeables et acide phospho-rique assimilable très élevéés pour J.uadngascar.·, '':'Plati,tude du relief. De vastes plaines f'acLl.Lber-on t le caséchéant l'emploi de mo~ens, mécaniques puissants permettant d'em-blaverde grandes surfaces. , "-,Du:point de vue écnDomiquè, l'évacuation desproduit~ pourra,s'effectuef par le 'port de li.lorombé, r épu bé vasae a aar'Veux routescarossables longent le fleuve au :.ord et 'au ·Sud • Pendant unebonne partie de l'année, le transport peut s'effectuer par pi-rogues sur le l'Il:-.ngëbky .~ur Ambohibé. '

. Les alluvions présentent ceperidantquelques inconvé-. nients: 11 le sol présente une certaine' compacité- Il est dur etsec pendant une partie de l'année et en saison des pluies l'eau

stagne en surface. D'autre. part, dans las endroits sableux unetrop grande perméabilité sera à craindre.' ." .-l'épaisseur de lac~~chearable est assez irrégu~ière., l!;ll~13 sc g'énéralen~ènt de bU à 6 U cm. mai s pl::utde scendre à 25 cm . ,Par'

co nséquent le s labour s profonds ne devront être efjectué s qu'avecprudence. . . , . " " .- Le s difficu l té s de défricheme nt sont sérieuse s, Le sgr ands ar­brès autres que les Baobabs sont rares,' mais ces derm.!hers sontparticulièrement aboûâant a. , ' "

Un certain nombre de précautions dev~ont être priees:- contre la perte de fertilité, en CaS de culture sèche·, Le 'scock de matière ori,:anique devra être maintenu.. '- des plaques sélées' existent en différents endroits· Toutesn'ont pu être indiquée s sur la carte. Elles seront naturellement

à évi1Jer. ' ,". - Contre l'érosion. L'action' des p Iu Le.a, vu la platitude du '.relief sera sans doute peu gr-ava- .L.l action du vent paraâ t; devoirêtre plus sérieu se,. Le maintien de bande s fore stières orientée sHord-Sud, séparant le s surfaces emblavées estrecommand,é·- .c onbr-e 'la déboisemenc des perites qui dominent les 'alluvions­

"l.u'ils'agis·sa de la rive Nord ou de La- r-Lve Sud, le déboisementamènera dusaùle quartzeux à peu près stérile-

, Cul ture s !o s sibles· '. .a) Sans irr gation· En année nor-maLe , on peut admet t r-e

que la pluviosité e,st voisine de 500mm. dans la 'zone des allu-vions non salée s. ' ' ,

L'arachide doit trouver ici des' sols 'lui convenant letabac trouvera ,Ta potasse dont ila 'he soin, les em~)lacementsdevront être cho Lsd s avec soin, en évitant le sel; le sisaltrouvera auhiangr.:>ky proche, l'eau nécessaire à l'usine ae défi­brage.

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,.'

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5 0

De sérieuses difficultés seront celles de la main d'oeuvre et de

la lutte contre les parasites. Le riz. pourra de même êtrecultivé avec profit. Enfin, il est possible que d'autres cul-tures puissent être tentées avec succès· .

En résumé; ces sols, bien qu'actuellement occupés pardes formations a r oor-ée a, .sont essent;iellement à voc at.Lor, cul tu­r-al.s . Il'ialgré les quelques Lnc o.cvénLen c.e énumérés plus haut,les a Ll.u vf.on a du Mangoly se prêtent à des cultures variées· L'irrigation augmentera encore leurs possibilités" . t cut en mi'ppri­mant le risque d t une saison des pluies insuffisante.

. 2. Alluvions salé~s du iliangoky·Les indigènes ne t'ont naturellement pas de cult\l,re

sur ces sols salés. Le pois du cap prend un bon départ, mai s.meurt avant la floraison·'

Le s possibilités dont inévitablement limitée s' 'uneplante qui pousse à l'état. sponténésur de vastes e sp ac e s',pourrait être utilisée: le lombiro (1). Quelques cocoteraiesexistent; à proximité de villages~anciens ou actuels" surIeszones salées de l'île Befamoty. .we voisinage de la mer et dufleuve, des sols riches semblent des c or.dLtLoris favorables à leudéveloppement ; t':trrigation devra suppléer à une pluviosité

"insuffisante.. . Toutes les Z0nes basses du delta sont occupées parlaihangrove qui constitue une réserve importante de bois-

Pour porter des cultures moins tolérantes aU sel, cef801,8 devront être longuement irriguée et surtout bien drainés­Cependant" le dessalage de la zone du delta serait un travail

coûteux et de logue haleinevrendueilcore plus difficile par latrès faible perméabilité des sols.

3. Alluvions de la Befandriana

Utilisation actuelle: 'l'oute une série de villages s'é­chelonne depuis Befanariana jusqu'à Manoy. Leurs habitar~ts:cul­

tivent soit le pois du cap soit l'arachide. Les terrains noncultivés sont en paturages extensifs. .,

P~ssibili té s' et voc ation eul turale : Le s allù vion s dela Befandriana sout situées dans une région où l'on peut es­compter une pluviométrie de 700mm. répartie sur quatre m,o~s

environ. Il est difficile de compter sur l'eau amenée par la .rivière (2). La structure grumeleuse des sols permet une péné­tration facile de l'eau (3'; leur composition élémentaire permeide les classer comme sabl,o-limoneux ; les teneurs é Le véas enéléments fertilisants en font des sols très riches. Danseesconditions Leu r Vocation .est culturale" à condition que la

cu 1ture en vd sagée ait un c~V'c le végétâtif' suffi sammen t court·

2.Lee possibili'cés d'amen'er de l'eau paraissent exclues.pour

l''.Lnstant "3. i' Une profondeur suffiuante est assurée partout-

5It: ....

LI arachide est une des cultures qui para1t avoir le plus, dechances de succès.

4 Les sols_jaunes da Bamoka- - ...---...._-~--,----

Las indigènes Y ,entretiennent quelques rizières et dansla pariri.e à uymbop cgon rufus et ..cynodon dactylon pafs sen t

des boeufs.Les sols jaunes sont placés d an s une zona Légèr-emen t dé-

primée où coulent un certain nombre.da ruisseaux provenant tiumassif calcaire et de sources comme cella de lliandevy. Cetteeau sart à l'irrigation des rizières locales. De plus"cettezone qui dut être encore plus humide autrefois,' voit su,b'sl.sterun certain nombre de petits mara-is, ce qui,fait q}.l'elle'di'sposed'un peu plus d'eau que v Le s sols avoisin'ants.,Leur couverture

végétale est a s se z réduite, puisque c'est la prairie qui l'occupe presque entièrement. Bien que' la teneur en matièr organiqutotalè ne soit P.a8X' beaucoup plus élevée que celle des au tr-e ssols, l'épaisseur de l'horizon humifère et sa cOBtance en fondes sols' particulièremènt intéressants· Parmi les éléments fertlisants, l'acide phosphorique est faible ... mais les teneurs enaz o t e et surtout en potasse sont bonnes. .

La majeure part~e de l'eau courante disponible sertaux cul ture s indigène s. Il paraît diffic ile d'étendre celle s-ci

ou d'utiliser l'eau àd',autres fins qu t aux rizièresindispen­sables. t:es sols jaunes peuvent donc se prêter à certainescùltures s~ches telles que l'arachide. tl semblerait égalementintéressar,t de les laisser en pâturages qu'on pourrait amélio­rer en introduisant des espèces fourragères nouvelles. ~oncvocation pastorale. ,

5 Sol s argilo-calcaires du lac Ihotrf; "La région située au Sud du Lac e"s't'dotée de so Ls-d..ont

la teneur en éléments fertilisants est assez réduite ... surtout.en ce qu i concerne l'acide phosphorique. Le manque d' e au.. douce

fait que à part quelques rares rizières sur la limite Ouest ,aucune autre culture ne peut~x y être entreprise. C'est.ledomaine des boeufs et par con sé quant des feux. Si on pouvaity amener' de l'eau en quant Lté suffisante ... ce serait là une

zone particul ièreruent favorable à l' étn'blissementde rizièrestout au moins dans la partie Sud. l," Par conséquent ... le mafnt.Len d'une cou verture arboréepara1t la sol6.tteBxs:<XX la meilleure" mais le reboisement parintroduction d'espèces nouvelles est difficile à ré81iser àcause du sel.

6. Le B so;Ls rouge s de décalcification·

Ces sols sont: peu pu pas clutivés par les populationslocales qui se contentent d I y faire p aâ cr-e leurs boeufs. unecertainefUperficie est occupée par la forêt tropophile.

Leurs qualités physiques et cliimiques sont intéres­santes.Les teneurs en az,;ote sont moyennes celles en acidephosphorique et en potasse so n t font bo rme s ; Par conséquent,bien que parfois un peu lourds , ces sols paraissent ap,tes àporter des arachides ou t c.uf autre plante pouvant végeterrapîdement.,

'~

• "Fr

52

Il est impossible d' irrigùer.La - vocati'on sera donccul tur-ale au Nord de, la Befandriana j'au Nord du lViangoky"elie

'sera plutôtforE;lstière car ias sols 'sont en~""eL"te et souvent ..caillou taux. . -

7· Les ~ables roux.

Las pâturages, extensifs· sont la. seule uti.lisation 'de .ces sols. Les boeufs' broutent des gramL~ées do rrt vl »: valeur four-

r agère il va de SÇi i, est trè s faible. ' . .. . Les qu al Lt é à présentées par'cessols'K(]J)nt': la p La t f-.tude' du rel ief 'et une cou ver-ture arborée as aez clairsemée,. ce. qui faciliterait li - défrichement éventuel. :.L.e·s oéraut s soht,aasaz sérieux: pauvreté c h mnque surtout en ce .qu f concerne .l'acide phosphorique" compacité du sol, impossibilité d'Y'ame­ner de l'eau sans travaux encore p Ius importants que pour les·allu·v.i.ons du l~J.a.ngoky~ La seule méthode cûlturalepossible' serait

xlun dry-farming, bien conduit permettant de faire profi t.sr lesol du maximum de l'eau de pluie,. si ce typa de sol~tait le seuexistant. dans la région.. . -

La vocation de l'ensemble dessablas roux par.ait -donc@tra ava.nt tout forestière" surtout au voisinage du .Mang"6ky où

il importe de protéger les alluvions·

f'.: .•

. ~---------~----------------------------------~-----~-----_.~-------~-------_.· veCl'é ara: · E · u : Vocation '.· 0 · ·Sol : ta- :nulo:Eléments ferti:Plu-:lrri:"./~ :'tion: mé-: 1~8ants: : vio-: ga- · .,; .· ".

· : trie: N :P205:K20 : B·ité: tion:·.. • · · · ·. · ·" · · · · · ·. · · .- - ......-- -- -_.- --.· · · · · ·· · • · · ..Alluvions du Iiian- • · · ·• · ·' · 4Jv '.c.~.{j .goky • F :s-L R R R :2-3 .' P e- Sn-l:'tuTa+e-·. · ·: " -,Allu vions de la Be+ · •.. ·fandriana ·S : S-L R R R 1 1 Cy..l..t~'a:-l·e

: .- .·Alluvions de la • •· ·Sakalava p : S-D.: li M ur 2 A .CultUl'--a-l"'6-· ·.. ·Sol s\3,i'gilo-cal- · ·· ·caires du lac · P :A-C M : . P. R .2 1 F'ore st ièr,e· .

Ihotry ·e .

··Sols argilo- sabl~ux: · · · · ~+1A.I'Û· · · ·de Basibasy S :A-S : p p R 2 A Cü1"'etI1'a:l-a..

Sols légèrement • · ·· • ·rubéfiés S S P L'Il P 2' : :P Fore stière• · ..• · ·Sables roux et · ' .· ·'·...sao le s jaunes de :S-F : S-A p P Ni r 1 Pore stière

" Vorehe ··· : ·• c · ·S'ol s 'j aune s de p : : S-A M' P · R 2 1 : Certaine's cultùres possi-·Bemck a · eoLe a mais aur-t ou t Jkoœ:eœ;c...• . k:kàme.

Sole rouges de · · ·· · ·déc alcific 8,tion :S-F :S-A M R R 1 1 :Certaines cultures po ssi-: : ble s mais surtout fq.:re s-

tière.. ..'.

Elémente fertilisants : Pauvre . flloyen Ricne

, N°5{ 0,7 1,2-:1;,5 2-3O,

P205°% 0,05 0,05 -0,1 0, I~O,30K20% . . Ü 07 0,1-0,15 O,2-0,J,

.~

Type de végétationdominant

Granulométrie

( F( S( P

( S .( (S-A( S_L( S-C( A-C( (A-S

For~t

SavanePrairie

.sableuxsabmo-argileux

. Sablo-limoneuxSablo-calcaire~rgLLo- c aLeaireArgiibo- sableux'

,.

~luviométrie an m/m

Irrigation : .

54.

.1.;- .BOO - .500'

l' ·impo ssible ~p PossibleA . Actuellement réalisée.

3~500-350

C"

.. ,

,55

vI Cane lu sion

La mise en valeur de ces terrains po ser-a des' problèmesvariés , défrichement, récherche de s meilleure s variété s -adapt ée sà la rég;ion} étude des assolements, des façons cu Ltural e s ap-

propriés} maintien de .la fertilité~ La lutte contre les dépréda­teurs et parasites (sauterelles, pucerons, vers, 'etc) sera égale­ment à envisager. Enfin, la ques~ion de la main d'oeuvre euro­péerme et au c och t oris , celle de la forme économique et sociale àdonnerveu x exploitations,. n' aura pas une mo fr.dr-s importance.

Ces r-é ser-ve s faites, la région du Ba s-Mangozy rpar-a'î t.susceptible dl un essor agricole certain et mérite que le seffortsdes pouvoirs publics et des particuliers se portent sur ellepour en faire la "petite Egyp,te" qu'avait entrevue en 192u .Perr~er de la Bâthie •

Nou s venons de pa s ser en re we l~ 8 princ ip aux type sde sols qui avoisinent l'embouchure du Mangoky. Il y en a defOD:t bons, de.moyenset dussi de médiocres.

Parmi ces derniers rappelons le s sols' j aunes de Vorehe,les sa-bles roux} Le s sols argilo-calcaires. Parmi les moyens on

. peut compter les sols jaunes dé Bemoka, les. sols rouges dedécale ific at Lori- Au premier rang de s bons so.ïs, nous plaçonsles alluvions du Mangoky et de la Befandriana. Les. cultures qu'onpeu t y entreprendre sont assez variées avec6u sans irrigation·leurs exigences au point de' vue du sol et du climat ont été·étudiées au chapitreJ:.V. Pour les alluvions du Ivlangoky, on .'

peut compter sur 65.000ha dont guère plus de 10.000 sont" ac:dmel­lement cultivés. Il existe en outre 50.000 ha d'alluvions salées

.' qui n'ont actuellement que des possibilités limitées j .8i on1es.dessale, on récupèrera des sols de valeur sensiblement égale auxprécédents.' '.

. Les 3500 ha de s 'allu vions. de la Befandrianane. peu-"vent se prêter quà de.s cultures sèches ;. mais ce sont les plusriœÈle s.

, "

.....

;..

56

Ànnexes

1. Le s méthode s analytique sLes déterminativns analytiques o.t été effectuées ~

·au laboratoire de f'édologie' de ltlnstitut de Recherche Sc1Em­tifique de 1YJ.ad~gascar à Wsimbazaza-Tananari ve , par .... M. C•... "Moureaux1 P. Ségalen et G•. :Percinier. " 1

Le pH a été déterminé colorirnètriquernent. .Pour l'analyse mécanique, le dispersant convepant

le mieux aux sols examinés est l'ammoniaque ;. c ' e st la méthodepipette qui a été utilisée. ?our les sols c al.c aar-e a, on faitprécéder la dispers~Qn par un lavage avec une solution dechlorure de potassium l.JI10 suivi d'un lavage à l'eau pour .éliminer l'ion chlore; pour les sols non calcair~s , on laved'abord avec une solution d' acide chlorhydrique 1~/20 puis à l'

. eau. Âunvolume de 300cc. on ajoutera 17 cc. d'ammoniaquepure. On tient compte pour les temps dé 'sédimentatioIl1 de latempérature des suspensions qui oscille entre 22 0 et 26°.Le_8 résultats sont exprimée par rapport au sol. séché à l'air·

Le calcaire est dosé au calcimètre Bernard (r~) •La'matière organique tota. eest estimée suivant Anne 66)'l'humus suivant CHAl'iiINADE (I3) l'aflote total, süIVant .

Demolort et Leroux tI9) . '.Les bases échangeables sont extraites par l'acétâte

d'ammonium normal et neutre. La c haux échàngeables n'a géné :.. ralement pas été do sée dans les échant LLlor.s renfermant du cal'caire; les valeurs de !;aO échangeables données pour les solscalcaire s ont été obtenue s. aprè s douo àe le ssivage à .1' acétr:i.ted'ammonium. De même, les' Valeurs de CaO' échangeables n' ont': '~

gàè:ee. de sens lorsque les teneurs en euLf'atie s sont élevées·ua capacité d'échange est estimée suivant Peech .

'(32). L'acide phosphorique assimilable a été déterminé suivantles méthodes préconisées par Demolonet Leroux (m9) pour~~'

le s terre s acides et calcaire8.' ;"Les rapports Sil ice/ Alumine et Silice/ hydr~xydeS' j

ont été calculés après attaque du sol p,~ le mélange triacidepréconisé par Baeyens (8)~ -.

. ~nfin, pour les sels soluble~1 chlorures ·et sulfàtesmes tecljlptlqmes'indiquées par Dernolon et Lero'ux ont' été suiviel

. 14.:

j.

57

3. De sct:~!..~~~~o~l1l~ire·de~~...E.roJils

Les s~bles roux.Sol N°.2. -

• ---Près du village d tAnko abe ,~ Bord~ra d'une plaine. à faible pente vars le

Végétat ion : ;:)a vape arbusti va a vec quel que sErofil : sableux légèrement argileux" rouge.Prélèvement à IOcm. , -

Sol N° 3

Sud';'Est.·Zisiphùs sati va

Jo.

!o"

:,1\ mi-chemin entre Sihanaka et Bekimpay. P'l af.na­Végétation: Savane arbustive à Ziziphus sat Lva : 'Celastrus linEiaris 1 cymboI?ogon rufus et Heteropogon c an tortu sProfil :.homogène entre O'et lu cm.

Sol N° 4.Bek impay- Puits creusé aU village" atteignant cieux

mètres de profondeur. Sol .rouge sabilio~argileux'homogène sansaucune variation ni dans la couleur ni dans la structure et la

:xggranulométrie. Prélèvements à 50" 100 et 180 Bem.. ..

Sol N° 8Basibasy• Excavation 'd 8ns le village. Identique

comme aspect du' sol aU no 4.Prélèvement effectué 'à 80 cm.

Sol N° 12 Morafeno au Sud de Basibasy.

Riz ière non en seme ncée ,

Profil -: 0-88

un peu humifère" très dur et sec·sablo-a!gileuxrouge comme pr-éc.édemrno nt."

Prélèvements a-O" 5. cm.' b - 45 cm.• '

.'

. Sol Ne 14- 9 km au Sud de Bssibasy près de Tsilokari vo.

Végétation: Forêt dégradée à AdansoniaGrandidieri; Tamar.in­- du s ind1ca l Sclerocarya c affa , K1gëIîanthe. Grevei - ~

Même type de profil que préëédemmen~vec un 'horizon humifère, .ds ô rem.

prélèvements à s-Ot5 cm b- 30-35 cm.

Sol N° 153" 6km .. au Sud d'Antanimiheva.

Végétation : savaneàSI,tereospermum .~uphorordes et ~t.eropOgoncontortus

-.Profi! : rouge homogène comme le s sol sprécéden ts·.Prél èvements : s- 0_ ôcm, b- 40-45 cm.

. ... ". -

,1

58

Sol N° 206 ïm. au Sud 'de Bar andr-Lana, àl' E s t de la route

de'fuléar" à proxirhité des'pentes calcaires.Savane à stereospermum eupho~~îde's et Het sr-op ogo n contortusPrélèvemen-rs-: a o-ocm. ,b - ,.20-30 'cm ..

Sol. N° 41, ' I,6,km. ,à l'buest dlAmbiky.Petite p l ate rorme dominant la vallée du Mangoky.Végétation: For6t tropüphile : Adansonia Grandidieri,Cedre­lOt sis grevei" Tamarindus indica" Folotsia sarcostemnoides·

,Sa le rouge un peu humirère, en surface'; sa'51e as sez ' gro ssIër,sol très compact.Prélèvements:, a- surface b -20... 25 cm.

Sol N°43 'A mi-chemin entre Tanandavaet hiavozokely· ,

Vaste platet'orme de sables r-oux entre le fuangoky et le lac"Ihotry '.'Végétation: Forêt tropophila primaire avec Dalbergia,grevea

.!:.§.','~~ia boinensi~, .Steraospermum eU,Ehoroides·

Horizon humifère de 5 cm • surmontmlt un sol rouge' sablo~

argileux très homogène.Prélèvements : a - U-5 cm. b-45-50

Sol N° 60·800 m. au Nord-Est d 'Anld:liabo.

Plaine .légèrement inc1.inée vers le Sud au pieddù cal c a.ire .éocène. Zone anéLenname nt irriguée par le s eaux de la ::iakalaveVégétation:, .t'rairie' à eynodon daetylon; à quelque distanceTamarindus indica" Stere0l!Permum euphorioidea " "Coupe de tro i sme§re s de pr of ondeur. ' ,OijIO 'humifère sablo-argile,",-x avec traces de 'calcaire j

10-250 rouge sabla-argileux, compacte"pas de calcaire •.,250-300 même strcture, un peu plue humide, quelques petites

, tâches jaunâtres, tra.ces de calcaire.Prélèvements: a- 0-10 b- 150 cm. c-200 cm d-300cm.

Sol N°672 km.' Nord...::iJord-Est d'Ankilimitrabo.

Les sola jaunes t~~e VoreheSol N° 13

'Entre Morafeno et Voreha.Pl~ine à faible pente vers llEst~'végêtation • Savane ar-bœr ée dont Cyrnbo'pogonrufu s~Profil : après un horizon faiblement humifère de bem· massejaune compacte sab.Lov ar-g Lleu se ,Prélèvements: a - 0-5 cm. b - 50 -55 cm.

Sol KO 46 :Satrambolldl'o en trd Tananda.va et lliavoz'obe.

légère déprepsionau mi11eu des sables roux.Savane ar-bor-ee , , '

59

Prélèvements a - 0- ôcm. b-30 cm.

Les sols jaunes de Bamo~~

l, .

Sol N° 6Au Nord-Ouest de Bemoka

Prairie à cynodon dactyl0I!._coupe dans un c anaâ.-

cm.NoirJeu na, 'gr aine de quantiz ciïnen té s. par argile dure

et sèche' pas de calcaire.200 et aU.;..desBous : j aùne mais' un peu rougeâtl'e èth\lmide •Prélèvements: a-lO cm. ,b-IOO-Ilü cm. c";' 250-260crn;'

0-20 cm20-200

.. -~Sol N° 10._--- 2 km. au D'ordde' Bo,sibasy.

Végétation :, '~__. .Profil : après un horizon humifère de 10cm. un s<bl jauna très

meuble sablo- argileux-, non cal ca ire.Prélèvements a 0-10 cm . b- 45 - 50 cm.

Sol 1\° 16EL~tre Maroforoha et Betaimbala à 65 cm. de

Aridr-anodaho ak.aVégétation : savane à Hyphaene .shatan et Cynodon d ac t y'lon "Profil analo~ue au précédent avec unl1orizon humfrere-ae-I cmmasse aabLo-car-gLl.ause non calcaire, .mat s avec quelques petittsgrains disséminés.Prélè vements :- a"': ü_ 5 cm. b- 20-25 -cm·

.~

Sol HO 21Au Nord-Ouest de Bekimpay•

Pl aine à pente très faible vers le Nord.Végétation: Savane arbustive à Hypanene shatan~ Zizyphus

sativa, cynodon dac t y Lori, et cymbopogon ruf\is 'Profil : œ-~o cm humifere sablo-argileux., .

10-40 et au de s sou s : j aune rougeâtre sablo~argileux·

Prélèvements a.- O-IOcm. b- 40-45

3 km. aU Nord'de Bemoky

rcÔ.

{" .

~ ".

'~..

. -:•....

~' .

-------:-----------_a60

Végéta tion : an aI ogu e à la précédente·Soltrè s légèrement ·c~lcaire.Profil analogue à ·la pr-éc éden te ,Prélèvements: a-.. O-lOcm· b - 45-5iJcm. .

Les sols rouges de décalcification

Sol 'N°l'A l'Est d'Ankilimasy.

Terrasse dominant la ri vière Ambabok a ,Végétation : For.êt dégradée avec Adansonia Grandidieri,:! .. Lakàrabo (Légunnneu se indéterminée L' Sclerocarya caffra.Profil : ~_I5 cm. . horizon humifère, noir meuBle·

~5 -45 cm· brun rougêâtre, sablo-mimoneux noncalccdre'

45-75 cm. ,sablo-limoneux blanchâtre avec' petitscailloux calcaires rou'lés.

75 et au-de ssou g'. cailloux calcaires assezgrossiers.

Pr-é Lè vemen t s : a _O_Iu cm. b-35-40 cm' c-65 _7Ü cm'

Sol NO" 32Bn vfr-on 4km. au Sud d'Analatelo.'

Bordure d'une plai œ à 2km. de 8 pa nte s calcaire s et à. "l'ouest de ·celles-ci.

Sav~ne arborée à Tamarindus indica~ Sclerocarya caffra,c~bOpO$On rufus et Heteropo~on contortus

Profil :_ -l6 cm. . .hoir" tr?o; s humii' re'15-40 cm. assez compact, et dur brun foncé

40 et 'au-cde s eou s : Brun à beige avec un peu de .calcaire.

Prélèvements : a - 0-10 cm. b- 35-40 cm.

Sol No 34A 400m. au ~ord d'Analatelo~

plaine entre une petite butte calcaire et le massif deTsarimpioky, entamée par l'érosion.

Végétation: Prairié à ~eteropogon contortus avec quelquesTamarindus --

Profil : u-Ioem.·. lJoir humifère, peu ou pas calcaire, gros-sièrement grumeleux. . ' ' "

IO-35cm Brun rouge, très argileux, peu calcaire'35-120' cm- comp ac t , rougeâtre à beige calcaire' ..

120 et au-dessous:' cailloutis calcaires avec galets' de, 10 cm ;et plus.

Prélèvements a-.' O-lOcm. .b - 20-25 cm c- 100-1IOcm'

Sol N°. 593 km.. en viron à· l'Est de Bengy.

Pen te vers l' OUf3 st wr le calcaire éo cène-Forêt dégradée: Adansol1ia Grandidieri, Sclerocarya c af'f'r a,

S11vÙdora' aniüstifolia, Grewia repailda, Euphorbia. laro,Hyphaene shatan.-

Profil 0-14 cm.---numifère f8nQI11-~de noirâtre à brun. . foncé. . .

Sol N°II :

.,

. -' ,',

,.

61

non calcaire.14 -27ccm. rouge, c~muacte. Un peu de·~alcaire à partir

de 20 cm.27 et au-dessous: passage trè s rapide du r-ouge:. tau blanchâtre. Très calcaire.

Prélèvements : a -. O-Scm. b-20-23 cm. c- 35-40 ~11·

Les sols podzoliqu~s

Au' Sud du vi Ll age :de 1riarolint'aCuvette en pente très faible vers un marais tourbeux.

Végétatio~ :' Phragmitaie. "Profil: v-IO cm. humifère très ·sableux. ,

IO-70 cm- grisâtre cendreux, très sableux.,70-IIOcm;' gris, avec trainéesbouille, argilo-sableu:

lIa..; et au-dessous: Ortstein r-ougê âcr-e , avec zonesgrises, très dur.

Prélèvements a- ô-IO cm. b- 40-45 cm. c- 90-IOOcrn.d.,;, 120

Sol :No 25.

A roo m j au nord de îviorafenoPlaine à pent~très faible v~rs le Nord-Est~

Végétation : Savane à Tamarindus indica, Sclerocarya caffra,. Sida greveana, cymbopogon rufus . - _. ,

Profil : 0-2b cm- , humifere trè s sableux·'25-60'em. beige avec quelques trainées ferrugineuses

eab.leux-. 6Q- et au dessous: sablo":r,rgileux humide gris

rougeâtre, -ave c quelques petites concrétions tenQdres'

Prélèvements : à - O-IOem. b- 40-45cm. c- 70~75cm·

,.,

.:~.

._ ... l.~ :

Sols légèrement rubéfâ.œs.

.ser HO, 5SBelamoty, près de la ~akalava.

Coupe au bord de la rivière rizières abandonnées.Profil :. 0-40cm. humifère, grisâtre, structure légèrement

prismatique. .40-60cm. très sableux rougeâtre, meuble.

60:..IOOcm. trè s sableux un peu plus clair·IOO-I20 cmv- id- de nouveau plus rouge·

Origine alluvionnaire certaine •.Prélèvements : Q- 0-20 cm.' b- 50cm. c- SOom' d-IIOcm.

Sol !r~ 66Environ 2km. à l'Ouest d'Ankiliabo.

Savane à 'rarnarindus indica, sclerocarya caffra•Profil :O-5crn. :B8.ble~rossIëÏ~"'6Iancde ruissellement,

ô-Tucm, noiratire hU!lJ~ifère' très sabl eu x'Io-40cm et' au-dessous : ro·,ugefttre trè s se,bleu:x:, meuble.

Prélèvement s : a- 5... IUcm b- 40crn.

sablo~argileux rouge~tre ,trè s dur.m@me texture mais gris.

touj our-s gris un peu plus argileux.5 cm. 0- 50cm' ,c-IIOcm'

\' -

r ,r-

..••

,.

62

Sols argileux- sableux de BasibasySol N° 7

A l'Est d~ ~asibasy~Bord d'un petit ravin. 'Savane arborée.Profil : 0-3 0c m.

30-IOOcm.rOO-I50cm'

Préièvements : a-

Sol N°' 9A 500m. à' l'Est de B§sibaay.

même type de sol BOUS savane un psu plus humifère.Prélèvements: a - 0-5crn. b- 45-40cm' .... ,

Les sols ar2jilo-càlcaires du Lac Ihotry

Sol N° 28 '---500 m. au Nord de w'arolinta..Plaine à pente presque nulle vera le Nord.Végétation ,: Prairie' à c;Y-n0d'on dactylon, Sida gre ve ana

Profil: 0_15 cm. hUID1fère noirâtre., 15-80 et au-dessous: argileux avec grains de quartz

et grains calcaires j aun âbr-e a, structure compacte

Sol N° 28'IbOm; à l'Est de Ranganomby.h~e plaine que 28.

Végétation : Prairie à Sporobolus indicus e~ $idagre veana.

Profil : 0-I2crn. humifère, trè a argileux et dur nombr-euse 8

conerétions calcaires.Prélèvements : a-O-lOcm. b-35-40cm'

Sol N° 29 :--.- l'ZOOIYI., de Ranganomby . (N).'

VégatatioDs : dénudé avec plaque s de Sira- eLra- .Pro fil : 0-2 cm. bru n clair avec efflore scence s aal, ine e:

Z-40cm· brun clair, structure prismatique'40 et au-dessous : structure compacte ~xXŒxxx~mBx

de mêrns couleur. . "Prélèvements: a- O_llJ crn• b- 35-40 cm.

Sol N° 31A mi-chemin entre u~aroforoha et Andohasakoa. rr-,

Végétatiorl : Prairie à c ymbop ogon rufus et ::lida greveana "Profil: O-Iuc m cris à be.ige,grùrneleux; calcaire en

.pe t Lts~na.gIDe.nts. , .rO.:.40 et au-dessous: brun, beaucoup plus argileux

avec grains de ,qu1artz et nombrèux cailloutis" cal c aires. v

?rélèvements : a - O-IOcm. b·- 35-40 cm-

------...----65

~, Les sables dunaires.Sol N° 26

A Ekm , au Sud de I\larolinta.Légère ondulation portant une gégétation',basse où' abcndent

de s l égum ineu se s ép ineu se s _ ' 'Profil : 0-45cm· ' Noirâtre" trè s sab l eux,Prélèvements : B- 0-10 cm- b- 70':"75cm,·

cril"60_65b-

peu humif '~:re) brun-rouge', ,tri.=:o s ,'," aab Leux-

5-80 et au-dessous: rouge), sable éolien) pas deliant.

Prélèvements: a~ 0-5cm.

Sol N° 30A SOOm. au Sud d' Ihotry.

Dune dominant le golfe.Végétation: forêt tropophile nombr.eusesespèces non déter­

minée s.Profil : O-~.cm.'

Sol N° 52.Prè s d'AmbalGlahoaka·

Dune présentant un abrupt vers le NordVégétation Cl Bu sh à Didierea

sable rouge~tre) preIëvé en surface.

..", .. ~.....

Sol N° 35Les alluvions non salées du IViangoky

.~.

IOOm. à l'Est de Hosy AmbositraPlaine alluvionnaire'entre le mangoky et le massif calcaire•Rizières bordées de Bananiers et iï1anguiersJ avec quelques

i, lots de Typha angu stifol iarofil homop'ène: sablo-limoneux" quelque s micas, brun clair.r .vernen s : 8- O-IOcm b- ,90-IOOcm.

Sol N° 37A 500rn., au Sud de TsaranavatoJ bord du canal d'irri-

gation. , ,Végétation : Forêt tropophile 'où l' espèce dominante est. " Cedrelopsis grevet.Profil :. ü-IOcrn.," gris à brun-noir

I V _ 5ücm. arile très dur en morceaux assez grosquelques fragernents de cal caire.

Pas de lit sableux à cette profondeur·

c..!)O<' ,

Petite poche d'alluvions à 2km. à l'Ouestd t Ambfkv., ' ' ,,'

Culture de pois du cap; avec~que'lques:ramarindusiE.di<:.a. .et Phr ae;m i tes c ommuni s ~ . , \; .:

Profil: 0_30 cm. al'üiuv1.ons fraîches brunes trèsmeub,les", t- c aê c aires.' . (,:\ "

'30 et au-dessous : sabLe beige micacé·Prélèvemenllls': a ,~' 0-15 cm. b-' ~O-35cm·

.~.

64

Sol lJo 47 :A ôkrn, d'Ambahikily" à proximité du fleuve·

Culture éie pois du cap. , , ',Profil: 0-5cm. beige clairsaulo-limineux" micacé très meuble.

5-30 et al-dessous: -id- m8i8 plus frais.Prélèvements : a- 0- ôcm , ' b-' 3 0-40cm.

A 2" 5km.. aU Sud d 'Arnbah~ily'.Végétation : For~t d'alluvions un peudégradée. Sclerocarya

carrr-a, H~aene shatan"Euphorbia Lar-ô , .

.~lachium heterophyIIurn" Acacia morondavensis" etc

srrr : 0-40 cm, , brun noirâtre" s8blo-argileux" en morceauxde 2-3 cm. très durs.

, 40 et au-dessous: soble jaunâtre micacé saris liant.Prélèvements : a- surface b- 20-25cm.

801 N° 49Andramy (partie Ouest du delta)

Végétatop" l fprêt d'alluvions: Stereospermum eU~horoides"alvadora an&ustifolia" Kaansonia Uran idieri" .

, Albizzia boinensis, combrettum-sp.· Jizima tetracantha"cr~tosi.,e~ia·maaagaëëàFiensis . .Pro'il :omogè-na, brun à beige" grumeleux l110rceaux de 2 à3. Ct

non ~alcaire, pas de lits sableux.Prélèvements : 8. - 0-10 cm. b- 40-45cm.,

Sol 1~o50

A l'Ouest d'Ambokoka.l dépression marécageuse'desséchée.Végé t at Lcn " néant.Argile brun-noirâtre, très, dure avec de laree s fente s de retraj

Soln° 5IA mi-chemin entre Kilibory et Namato a- ...., .

Végétation: forêt dégradée avec Tamarindus indica" nyPhaena. ,~hatan, combrettum spa Ii1cligofera sp- qu"""leques

" ra::es D~dier~a madag1l:scarlensis~.l:'rof~l : homogène sur-"4ér cm- enViron, beige limoneux micacé

. au-de ssou s sableux.Prél èvem ent entre 0 et IOcm.

, b:n'tre TanElIldava et Bereniala.Végétetion : Forêt d'allu'vions avec Adansonia' ~randidieri,Khaya madagascariensis" Rhopalocarpus luciqus~ 1~acourtia rarnon

tchi.' , .Profil : 0-"SCÏiÏ. humifère, beies clair. ,

5-50 cm. pass'1ge graduel du beige' aU brun r ougeâtrr-s .::>tructure assez como ac t e •

Prél è vemen t s a- U - 5 cm , b- 50- 5'5cm.

Sol N° 55aOOm. au l-~ord~-Ouest d'Ampozabe.

Végétation identique à 'la précédente, les prélèvements ont

65

~'>,

été effectués à IOm. environ du précédent sous cynodon'daety.:_lon

Profi~ 0-15. cID[ noir humifère, structure polygonale.15- 50em· j aunâtre e.xt r-êmemen t compaêt micacé mais

nonc alc aire. .50 et au-dessous: j aune sableux, non calcaire.

Prélèvements : a - O-IOcm. b- 25-35 cm. .Les sols 55 et 56 bien que trss voisins ont des pr'opr-Lé ­

tés sensiblement différents, dues à l'hétérogéneité desalihuvions.' , .

Ank an tiaak an t sa •à Tamarindus indica, hYEhaene shatan

br-un-no fr-ât.r-s avec quelques fentes deretrait.' .

limoneux brun compactdessous: sable micacé beige.O-IOem· b-45cm.

10-23 cm ,23 et au

Prélèvements : a-

.Sol liO 57 '1300m. de

Végétation : Savanecynodon dactylon

Profil : 0-10 cm~

Sol 1.° 62A ôkm , aU Sud-Ouest d'Ambivy en d.Lr'e c t Lon de l.'onga­r t vo ,

Forêt dégradée' 2.vec 'l'amarindus indica, Sclerocarya c ar rr-a,h:yphaeneshatan, cryptostegia madagasc8.riensisProl'il ;. très homogène,s8,iJlo~limoneux,,mic ace; à '3'6-cm lesable n'est ppsatteintiPrélèvements : a- I-IOcm. b- 35-40cm. c- '65 -?Ocm.

Sol N° 63. Entre So§serano et Ambor-o voky ,.

Végétation : Forêt d' allu vions avec 'faID 8r i ndu s indic a, ~edre-. . ltPliiS Grevei, Grewia rep anda; Erytlirinasp. FlacQurtiaramon c i, et dl autres espèces arborées non' idenî~'i1'iées .telles que Andriambohafotsy, Homp y , ètc. "Profil + 3 -Ocm. débris végétaux non décomposés; feuilles

brindilles etc.·.0-I0cm brun noir hwni~ère avec de nornbreuzes

racdne sIO-50cm. brun structure un peu grumeleuse·

50 et au-dessous sable jaunâtre micacé;Prélèvements: a- 0-5em. b- 3 0- 3 5cm. c-55-6ücm.

Sol HO 64Environ 2km~au Sud d' Andrenialamahitsy .

Zone anciennement cult.ivée en rizières, l'ea1l1 était fourniepal' les pluie s.Végétation : Savane à nyphaene ShatanProfil: 0-5cm. brun, un peu micacé, limoneux.

5 et au-dessous j brun à strcture très compacte, unvpeupolygonale, trè s argltleux.

Prélèvements : a- 0-5 c\m. b- 40_45 cm.

-.....-­• ..' ..

'.

Sol N° 1353km. à l'Ouest de Marolafika

Végétation ': savane arborée à Sclerocarya caffra et HyphaeneshatElm

Profil : 0-10 cm- un peu humifère, sec , avec fente de retrai110-45 cm., beige très compact45 et au-de ssou s : sable mic acé

Prélèveme nte : a-. O-locm. b- 30-35'

Le s allu vios salée s du Mang»kysol lJo 40:

Plaine àirriguer" près de Tsiogana-Bas-fond maré­cageux. Les prélèvementsont été effectués entre le maraiset le massif calcaire voisin.Végétation : Prairi~ à cà]0don d~cty~on " avec' H~h~ene ~hatan

et cr~oetegl.a ma agascarl.ensl.s.' Quel que s snr-a- sl.ra"Profil: U- cm. brun assez clair" assez argileux. .

3-25 très noir, traces de racines non décomposées,'~rgileux calca ire. ' . .

25-50 et au-dessous: brun à beige, quelques rares tâches'rouille" êalcaire.

Il s'agit ici d'un sol recouvert d'un apport alluvion­naire, l'enseml)le est humide, sans structure particulière •

. Pr-é I è vamen ts : a- 0-3 cm. b 10-15 cm. c- 35 -45cm.\\

Sol N° 65Plaine du Mangoky:" à 300m. au Sud-Oue st d t Amp ahi.a ,

Petite d..:épression occupée en son centrepar une mare saléeVégétation Savane à Tamarindus indica Stereospermum EluphO

rioides, Hyphaene shatan, Sida Greveana" Sporobulusindicus

Profil: U-Icm. t'ine pellicule de sable ,quartzuex avecefflorescences de sel. '

1-6cm humifère très c ompac t e-. ,6 cm. et au-de ssous : brun ·1'0 rcé , extr~mement com­pact" micas rares.

Pr é Lê vem.en t ee a- surface b- vers 35 cm.

-."Sol 1-.. 68

Plaine du lViangoky à I·km. au Nor d-Due s t d'';nkilirni­tro.be. Légère d épr-e aa Lon dalle là plaine à proximité dessables roux. 'Végétation : ûone dénudée" avec à proximité : Salvadora angustifolia, Cryptoetegia ~adagascariEmsis" Albizzia sp sida

gre veana-Profil : 0-25 cm. brun noir" petits 'blocs très durs

de :3 à 4 cm.efflorescences saline s.

25-40 cm et -au-dessous brun clair, à beige, aSsezcompact moins sec que l'horizon précédent.

Prélèvements a- O-Iocm. b- 35-45 cm.

Sol l~O 72Ile de Bafamo t y à .aOOm· au :';ord d' Ambasboba-

r

.î

,.

67

Végétation.: halophyte à Pluchea Gr evel "Sira- sirs" Phr-ag-., mite s communis etc •..

Profil : Alluvion B fine s màcacée s, trè 8 meuble s, pas d' hori­zon bien narquéj quelques lits peu sableux. Le sel est visi-ble en surface jassez humide au-dessous de 4 0c m-, '

Prélèvements: a- 0-5cm· b-3u-35 cm ... c ' ?0-75cm

Sàll N° 73'Ile de Befamoty entre Antaly et ,Akinanaw

Grande s plaques dénudée s avec comme seule' végétation j. sa Lva­dora. angustifolia et Crypto:stegia madagascarien sis •Profil: homogène beige clair avec efflorescences salines

en surface_ .Prélèvement au pied d'un Salvadora.

,é- 0-5 cm; : b 30-3 cm. , c- 50- ô ôcm-

Sol .N° 130Rive Nord du l'ilangoky. Plaine à2,5 km aU l.lora de

Tampolo ,Végétation: halophyte à,Sira-Sira. ,Profil : finement granuleux en surface, fen ",e s de retrait'polygonale s, trè s compact; de couleur brun clair.Prélèvement en surface;

'-'

Sol N 133

Rive i.or-d du delta: à ;± km • au Sud d'Amparitsoka_Végétation: halophyte à Salvadora angustifolia et Grytostegia

Iv'ladagascariensis· et Sira-sira.,Profil : Pas de différenciat ii, n visible. Structure disperséeen surface très meuble au-dessous, brun clair.

Prélèvement : a- 0-5cm~ b- 20-25 cm-

Sol N° 134Del ta du li'iangoky à 700m. à L' Oue s c de Zaratainana ..

Végétatiun : peuplement lâche de SaI vadora anffiistifolia .Profil : structure polygonale en surf'ace, au-assous alluvior~s

micécées limoneuses très meubles.Prélèvement de ü; 5 cm.

Beaucoup de ces éch~ntilloLs ont été nrélevés pour y déter­miner les teneurs en sel

Les alluv~ons récentes de la defandriana

Sol :l~O 17. Villag~ d'Andranoteraka.

Végétation : ,Savane à 'I'ama rindus indies. et Sc leroc arya caffra~ralll~née Heteropogon cO'ïit'O~rtu s. ,rrof11 : &-20cm. horizol7l[lUmifere assez sableux

20~55cm.sc';.ble jaup,âtre un peucalcaireo , ,55 et au-dessous : ,-id- avec quelque S fragments cal­

Caires plus aboddant2~

Prélèvements : a- O..:IOcm.. b-40-45cm·

"

68

Sol N° 19

3 km. au Nord-Ouest d'Ampoza.Végétation: même type que pour 17.profil : 0-25 cm . humifère à structure gr-ume Leu se , calcaire

25-40cm. sable jaunâtre calcaire.Prélèvements: a- O-IOcm. b- 35-40cm.

Sol N° 39Au Nord d'Ampoza w bord de la route de Manoy·

Végétat:i,. on : for~t dégradée ave c Ficu 5} . Adansonia} Tama_~.~:!2~etc. Cymbopogon cymbar'iusLe prélèvement a ètê s"ffectué de 0 à 10 cm. dans un horizon. hi

. mifère noirâtre de 25 cm.

Sol N° 45A mi-chemin entr e Manoy et TranosBDaa à 500m. à

l'Ouest de la route. Plaine en pente très légère vers l'OuestVégé t at Lo n : forât 0 dégradée avec Adansonia Grandidieri Ta-o marindus indica} cr:)tostegia maaagascffi'iensls}Fanaeandambo

(Capparidêe inâét. Cymbopogon rufus. Sida greveana· -Profil: 0-30cm. noir humif~re très grumeleux· '.

30-60cm. gris. clair à violacé avec des agrégats argi­leux verdâtres structure très grumeleuse~

jh-élèvements : a - O-i.o cm b- 40-45cm.

A 100 m· à l'Ouest de BefolyPuits de ôm , environ.Végétation :mêms type que pour 17 et 18

profil : 0-20 cm. humifère r.o Lr-âtz-e j structure tr~:s grumeleuse-c atoatz-e-

2ü-600cm. très argileux beige) compacte}. uniforme surtoute la coupe. . .

Prélèvements : a - 0-10 cm b- 60-65 cm. c- 600 cm.4:: Noms vernaculaire s de quelque s plan te s 0

avec le t~~e de végétation Où on les rencontre le plus souvent

For~t tropophile •~atrarahy Cedrelopsis Grevei

Laro Euphorbia laroLokoranga 'Aden~a firingalavensisManary Dalbsrgia spp. 0

Renala Adansonia GrandidieriTalafoty Rhopalocarpus lucidusVontaka Pachypodium rutengergianum

Bush à Didiare.aSongo -~idiareamadagascariensis

(l'iJ.eliacée)(Euphorbiacée)(Passif'loracée)(Légumtneu se)(Bombacacée ).(Rhopalbcarpée)(Apocynacée)

(Didiereacée)

Forêt gal erie~da'fi)

KilyRobontsyRotraSohè

Ficus sakalavarumTamarindus ind1caAcac 1a moron.davensi sEugenia sp.Cephallantus :.,spatelliferus 0

(Morac ée)(Légumineuse)

Il.

(liiyrtac~e)(Rubiacée)

gones mqrécageuses : .Bararata Phragmites communisLahiril<y' Sida gre veana.Vfha Typhonodorunl LandIeyanumVondro Typha angustifolia.

(Graminée)(Mal vaeée)

(Aroidée)(Typhacée)

.c

j . ~ .Mangrove

FôboHafihafyTanga

Carapa obovataAvicennia officinalisRhizophora mucronata

xtil~RS:K:D).(verben ac ée )CRhizophoracée)

Terrains saléssira- siraLombiroSaSa vySaba- saba

Diver se B plantes haChophile B dontsal ie orne sCrypto stagia madagasearien sis (Asclepiad&e::éa)

SaI vadora angu stifolia (SaIvadoracée) .SaI Lc or-nâ.a sp ,

Forê t dégradée:Bâkëka Sorghum halepanseLamoty Flacourtia ramontchiSomon t sahy K ige 1ian the gre ve iTau en ak a Combrettum sp ;

(graminée)(Flacourtacée)(9ignonacée:) .(Combre ttac ée)

1 .-'.~ , ....

SaVane. Ahedambo .Mangarahar aPeha .SekoaSatraSikyTingilofilo

.frairieKidesy

Heteropogon contortus.Stereospermum euphorioidesDicoma tomentosaSelerocarya caffra

Hyphaene shat ancymbopogo n rldbl..ix rufus .Cel astrus 'linaaris

cynodon dactylon

(Gramin ée )bignonaéée)(composée)(Anacardiacée)(Palmier) .(Gran inée)(Cela'straeée)

(Gram inée).

Nota. Certaine s espèce s peu vent se renco ntir-or- dan s plu sieurstypeà de végétation. Cryptost.egia par ex. existe dans la forêtdégradée) dans les zones marécageuses) dans la prmirie ; maisc'est .eur terrain salé qu'il Glst plus 8.bondant· ' .

. . Salvadora angustifolia ,qui. for.medes peuplements purs. dans le s zone s très salées (chlore 50%) du deI ta se retrouve

à l'état d'individu isolé dans Ia forêt dé.gr[:~_dée.

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