ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants priorité

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Le Chiffre d’Affaires – édité par Sarl Art of Advertising au capital social de 5.000.000 DA Tel. 021 69 64 83 - [email protected] ACTUALITE > PAGE 5 Jeudi 11 mars 2021 N° 3147 Prix : 10 DA Le Quotidien algérien de l’économie et des finances créé le 09 avril 2009 - www.lechiffredaffaires.com Priorité aux domaines à forte valeur ajoutée Soutien aux entreprises A u lieu de se focaliser sur les entreprises en difficulté, les pouvoirs publics ont cette chance de pousser l’écono- mie à plus de diversification, en se basant sur les porteurs de projets ayant un niveau élevé de valeur ajoutée, comme c’est le cas du sec- teur du numérique et des start-ups, chose qui aura comme résultat la compen- sation, dans l’argent et dans le temps, des efforts consen- tis pour une meilleure sortie de crise. Une revendication, qui vient d’être exprimée par des opérateurs qui ont la charge de soutenir les adhérents de leur association patronale, veut que la priorité doit être en faveur des en- treprises qui vivent des dif- ficultés d’adaptation avec les changements qui s’opè- rent sur le marché national, et ce en se basant sur le fait que les effets négatifs dus à la conjoncture sont un fac- teur externe qui sort de la volonté des managers, ce qui demande une compré- hension assez particulière de la part des pouvoirs pu- blics, surtout en terme de compensation à allouer comme aide financière, en soutien aux entreprises exis- tant déjà sur le marché. Pour une économie en pleine mu- tation et recherchant plus d’efficacité, il est difficile de croire que le sauvetage des entreprises en crise puisse aider, à lui seul, à l’amélioration des résultats en termes de croissance et de création d’emploi. L’ex- périence de l’Algérie dans ce domaine démontre des difficultés énormes pour faire aboutir des plans de sauvetage en faveur des en- treprises, surtout que les ré- formes ont eu toujours à af- fronter des difficultés d’aboutissement par manque d’expérience... Le président du Conseil na- tional économique et social (CNES), Rédha Tir, a affirmé, hier, que l’institution qu’il dirige œuvre actuellement, en coordination avec le mi- nistère du Commerce, à dé- terminer tous les produits ex- portables vers le marché afri- cain. S’exprimant sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale, l’expert en économie a souligné que ce recensement concerne no- tamment les produits agri- coles, les produits de trans- formation ainsi que les pro- duits électriques et électro- ménagers. M. Tir a ajouté aussi qu’un travail est en cours pour étudier la possi- bilité de faire de la route transsaharienne «un couloir économique d’excellence, contribuant à l’exportation des produits algériens vers les pays africains, tout en procédant à la réduction des coûts de la logistique, no- tamment ceux du transport». Un travail qui va s’accom- pagner avec la «création d’un réseau bancaire algérien» en vue de réussir les objectifs tracés à cet effet, selon Réda Tir. L’intervenant a souligné également qu’il procédera personnellement, avec «des membres spécialistes au ni- veau du conseil», à des opé- rations à travers les différentes wilayas pour «définir toutes les unités de production exis- tantes et les problèmes des unités qui sont à l’arrêt et qui subissent des entraves bureaucratiques ainsi que les unités dont la production n’a pas été lancée». ACTUALITE > PAGE 16 Marché africain Les produits exportables en cours de recensement Le vice-président de l’Union algérienne des sociétés d'as- surance et de réassurance (UAR), Hassan Khelifati, a relevé, hier à Alger, que les créances impayées par les clients à 2020 avoisinent les 59 milliards de DA, repré- sentant 50 % du total des créances. En outre, indique-t-il, les compagnies d’assurances trouvent d’énormes difficultés dans le recouvrement des créances restantes. Une si- tuation qui met en péril la solvabilité du secteur. S’agissant de l’état d’indem- nisation des sinistres, le même responsable, qui s’exprimait sur un plateau de TV privée, a fait savoir que les assureurs ont déboursé 60 milliards de DA comme indemnisation. «La valeur des dossiers de sinistres à payer est estimée à 60 milliards de DA. C’est un chiffre énorme, mais pas préoccupant. Les sociétés d’assurances ont des réserves importantes d’argent. Sur ce point, je rassure les citoyens», a-t-il souligné. ACTUALITE > PAGE 3 Assurances 60 milliards de DA de créances impayées ! Il a reçu des représentants des syndicats Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Le ministère de l’Éducation nationale, Mohamed Ouad- jaout, tend une oreille atten- tive aux syndicats. Il a reçu, lundi dernier, un nombre de représentants des syndicats du secteur pour aborder les préoccupations à caractère éducatif et socioprofessionnel. Selon un communiqué du mi- nistère, M. Ouadjaout a reçu au siège du ministère «le Se- crétaire général du syndicat national des superviseurs et d'adjoints de l'éducation, le Secrétaire général du syndicat national autonome des fonc- tionnaires de l'éducation, le Président du bureau national du syndicat national des tra- vailleurs professionnels du secteur de l'éducation et le Secrétaire général du syndicat algérien du personnel de l'édu- cation». Cette rencontre s'inscrit dans la cadre de «la poursuite de la série des rencontres bila- térales programmées par le ministère avec les partenaires sociaux, en vue de soulever et aborder les préoccupations d'ordre éducatif et sociopro- fessionnel». Traitement des dossiers d’indemnisation Les compagnies d’assurances ont un délai de 21 jours Le ministère des Finances a adressé une note aux com- pagnies d’assurances liée au traitement des dossiers d’in- demnisation, les sommant de réduire le délai d’indem- nisation des sinistres à un maximum de 21 jours. ACTUALITE > PAGE 3 Industrie pharmaceutique L’encouragement de l’investissement local «constitue une priorité» Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Abderrah- mane Djamel Lotfi Benbah- mad, a affirmé, avant-hier depuis la wilaya d’Oum El Bouaghi, que l'encourage- ment de l'investissement local "constitue une priorité" pour son secteur. ACTUALITE > PAGE 3 DERNIÈRE COMPOSITION DE DZAIRINDEX Valeur Code Ouverture Clôture Var% ALLIANCE ASSURANCES ALL 240,00 NC 0,00 BIOPHARM BIO 1225,00 NC 0,00 EGH EL AURASSI AUR 550,00 NC 0,00 SAIDAL SAI 552,00 NC 0,00 Par Abdelkader Mechdal Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a proposé, mardi, la création d'un fonds africain dédié aux catastrophes dues aux changements climatiques, soulignant l'impératif d'appliquer les principes sur lesquels repose la Convention-cadre des Nations unies sur le chan- gement climatique (CCNUCC). Catastrophes dues aux changements climatiques Tebboune propose la création d'un fonds africain ACTUALITE > PAGE 5 Le contrôle des sources de financement des échéances électorales constitue une pierre angu- laire pour l'édification d'institutions intègres et ins- taurer un État de droit, a affirmé, avant-hier à Al- ger, le président de l'Autorité nationale indépen- dante des élections (ANIE), Mohamed Charfi. Cherfi, au sujet du contrôle des sources de financement des élections «Une pierre angulaire pour l'édification d'institutions intègres» ACTUALITE > PAGE 4 ACTUALITE > PAGE. 4

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Page 1: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

Le Chiffre d’Affaires – édité par Sarl Art of Advertising au capital social de 5.000.000 DA Tel. 021 69 64 83 - [email protected]

ACTUALITE > PAGE 5

Jeudi 11 mars 2021 N° 3147 Prix : 10 DA Le Quotidien algérien de l’économie et des finances créé le 09 avril 2009 - www.lechiffredaffaires.com

Priorité aux domaines à forte valeur ajoutée

Soutien aux entreprises

Au lieu de se focaliser sur les entreprises en difficulté, les

pouvoirs publics ont cette chance de pousser l’écono-mie à plus de diversification, en se basant sur les porteurs de projets ayant un niveau élevé de valeur ajoutée, comme c’est le cas du sec-teur du numérique et des start-ups, chose qui aura comme résultat la compen-sation, dans l’argent et dans le temps, des efforts consen-tis pour une meilleure sortie de crise. Une revendication, qui vient d’être exprimée par des opérateurs qui ont la charge de soutenir les adhérents de leur association patronale, veut que la priorité doit être en faveur des en-treprises qui vivent des dif-ficultés d’adaptation avec les changements qui s’opè-rent sur le marché national, et ce en se basant sur le fait que les effets négatifs dus à la conjoncture sont un fac-teur externe qui sort de la volonté des managers, ce qui demande une compré-hension assez particulière de la part des pouvoirs pu-blics, surtout en terme de compensation à allouer comme aide financière, en soutien aux entreprises exis-tant déjà sur le marché. Pour une économie en pleine mu-tation et recherchant plus d’efficacité, il est difficile de croire que le sauvetage des entreprises en crise puisse aider, à lui seul, à l’amélioration des résultats en termes de croissance et de création d’emploi. L’ex-périence de l’Algérie dans ce domaine démontre des difficultés énormes pour faire aboutir des plans de sauvetage en faveur des en-treprises, surtout que les ré-formes ont eu toujours à af-fronter des difficultés d’aboutissement par manque d’expérience...

Le président du Conseil na-tional économique et social (CNES), Rédha Tir, a affirmé, hier, que l’institution qu’il dirige œuvre actuellement, en coordination avec le mi-nistère du Commerce, à dé-terminer tous les produits ex-portables vers le marché afri-cain. S’exprimant sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale, l’expert en économie a souligné que ce recensement concerne no-tamment les produits agri-coles, les produits de trans-formation ainsi que les pro-duits électriques et électro-ménagers. M. Tir a ajouté aussi qu’un travail est en cours pour étudier la possi-bilité de faire de la route transsaharienne «un couloir économique d’excellence, contribuant à l’exportation

des produits algériens vers les pays africains, tout en procédant à la réduction des coûts de la logistique, no-tamment ceux du transport». Un travail qui va s’accom-pagner avec la «création d’un réseau bancaire algérien» en vue de réussir les objectifs tracés à cet effet, selon Réda Tir. L’intervenant a souligné également qu’il procédera personnellement, avec «des membres spécialistes au ni-veau du conseil», à des opé-rations à travers les différentes wilayas pour «définir toutes les unités de production exis-tantes et les problèmes des unités qui sont à l’arrêt et qui subissent des entraves bureaucratiques ainsi que les unités dont la production n’a pas été lancée». ACTUALITE > PAGE 16

Marché africain Les produits exportables en cours de recensement

Le vice-président de l’Union algérienne des sociétés d'as-surance et de réassurance (UAR), Hassan Khelifati, a relevé, hier à Alger, que les créances impayées par les clients à 2020 avoisinent les 59 milliards de DA, repré-sentant 50 % du total des créances. En outre, indique-t-il, les compagnies d’assurances trouvent d’énormes difficultés dans le recouvrement des créances restantes. Une si-tuation qui met en péril la solvabilité du secteur.

S’agissant de l’état d’indem-nisation des sinistres, le même responsable, qui s’exprimait sur un plateau de TV privée, a fait savoir que les assureurs ont déboursé 60 milliards de DA comme indemnisation. «La valeur des dossiers de sinistres à payer est estimée à 60 milliards de DA. C’est un chiffre énorme, mais pas préoccupant. Les sociétés d’assurances ont des réserves importantes d’argent. Sur ce point, je rassure les citoyens», a-t-il souligné.

ACTUALITE > PAGE 3

Assurances 60 milliards de DA de créances impayées !

Il a reçu des représentants des syndicats Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants

Le ministère de l’Éducation nationale, Mohamed Ouad-jaout, tend une oreille atten-tive aux syndicats. Il a reçu, lundi dernier, un nombre de représentants des syndicats du secteur pour aborder les préoccupations à caractère éducatif et socioprofessionnel. Selon un communiqué du mi-nistère, M. Ouadjaout a reçu au siège du ministère «le Se-crétaire général du syndicat national des superviseurs et d'adjoints de l'éducation, le Secrétaire général du syndicat national autonome des fonc-tionnaires de l'éducation, le Président du bureau national du syndicat national des tra-vailleurs professionnels du

secteur de l'éducation et le Secrétaire général du syndicat algérien du personnel de l'édu-cation». Cette rencontre s'inscrit dans la cadre de «la poursuite de la série des rencontres bila-

térales programmées par le ministère avec les partenaires sociaux, en vue de soulever et aborder les préoccupations d'ordre éducatif et sociopro-fessionnel».

Traitement des dossiers d’indemnisation Les compagnies d’assurances ont un délai de 21 jours

Le ministère des Finances a adressé une note aux com-pagnies d’assurances liée au traitement des dossiers d’in-demnisation, les sommant de réduire le délai d’indem-nisation des sinistres à un maximum de 21 jours.ACTUALITE > PAGE 3

Industrie pharmaceutique L’encouragement de l’investissement local «constitue une priorité»

Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Abderrah-mane Djamel Lotfi Benbah-mad, a affirmé, avant-hier depuis la wilaya d’Oum El Bouaghi, que l'encourage-ment de l'investissement local "constitue une priorité" pour son secteur. ACTUALITE > PAGE 3

DERNIÈRE COMPOSITION DE DZAIRINDEX Valeur Code Ouverture Clôture Var%

ALLIANCE ASSURANCES ALL 240,00 NC 0,00

BIOPHARM BIO 1225,00 NC 0,00

EGH EL AURASSI AUR 550,00 NC 0,00

SAIDAL SAI 552,00 NC 0,00

Par Abdelkader Mechdal

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a proposé, mardi, la création d'un fonds africain dédié aux catastrophes dues aux changements climatiques, soulignant l'impératif d'appliquer les principes sur lesquels repose la Convention-cadre des Nations unies sur le chan-gement climatique (CCNUCC).

Catastrophes dues aux changements climatiques Tebboune propose la création d'un fonds africain

ACTUALITE > PAGE 5

Le contrôle des sources de financement des échéances électorales constitue une pierre angu-laire pour l'édification d'institutions intègres et ins-taurer un État de droit, a affirmé, avant-hier à Al-ger, le président de l'Autorité nationale indépen-dante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

Cherfi, au sujet du contrôle des sources de financement des élections «Une pierre angulaire pour l'édification d'institutions intègres»

ACTUALITE > PAGE 4

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Page 2: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

02 Jeudi 11 mars 2021

LE CHIFFRE DU JOUR

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a affirmé, mardi, que la

Constitution avait conforté la place politique de la femme algérienne. Intervenant lors d'une conférence de l'Organisation arabe pour l'édu-cation, la culture et les sciences (ALESCO), tenue en visioconférence, Mme Krikou a déclaré que "la loi suprême du pays a conforté la place politique de la femme algérienne à travers l'en-gagement de l'Etat à la promotion de ses droits politiques et l’élargissement des chances de sa représentativité dans les assemblées élues". La Constitution consacre, en outre, le principe d'égalité en matière d'emploi et d'accès aux

postes de responsabilité ainsi que les droits fondamentaux de la femme et lui garantit la protection contre toutes les formes de violence et de discrimination, a-t-elle ajouté. Soulignant que "le projet de la loi électorale était la meilleure preuve de la volonté de consacrer le principe d'égalité en matière de représentation politique", la ministre a affirmé que l'Algérie "a été pionnière dans ce domaine à travers l'adoption, en 2008, du système de quotas, ce qui lui a valu la 1ère place au niveau arabe, la 9e place au niveau africain et la 26e au niveau mondial après les élections législatives de 2012". Et d'ajouter :"Nous œuvrons, en 2021, à asseoir le principe d'égalité dans le projet de loi

électorale en consécration de la volonté politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, partant de sa conviction des com-pétences de la femme algérienne et de sa capacité à concrétiser l'efficacité de la représentation politique". Soulignant que "l'engagement de la femme algérienne en politique ne date pas d'aujourd'hui", Mme Krikou a rappelé que "les Algériennes ont été des héroïnes de la Guerre de libération et des politiques expéri-mentées qui ont imposé leur présence après l'indépendance au sein des partis politiques, en tant que membres dans les structures diri-geantes et même chefs de parti et concurrentes aux élections présidentielles".

Kaoutar Krikou, ministre de la Solidarité nationale

«La Constitution a conforté la place de la femme algérienne en politique»

Les travaux de la Semaine maghrébine de la santé scolaire et universitaire ont été lancés, mardi au Jardin d'essai d'El-

Hamma (Alger), sous le slogan "Tous unis contre le Coronavirus". Organisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en coordination avec plusieurs sec-teurs ministériels, cette manifestation vise à "sensibiliser les citoyens, notamment les élèves scolarisés et les universitaires, à la nécessité de

respecter les mesures de prévention contre la propagation du nouveau Coronavirus (Covid-19)". À ce titre, le représentant du ministère de la Santé, Tarfani Youcef, a indiqué que ladite manifestation de cinq jours a pour but de "contribuer à la sensibilisation de la société aux risques de la pandémie, à travers l'organi-sation de plusieurs ateliers sur la prévention contre ce virus". De son côté, la représentante de la Caisse nationale des assurances sociales

des travailleurs salariés (CNAS), Naima Merad Boudjia, a précisé que la caisse avait participé à cette manifestation à travers l'animation de deux ateliers. Le premier s'est penché sur le théâtre des enfants pour expliquer les méthodes de prévention contre la pandémie, à travers l'organisation de pièces théâtrales, au profit des élèves scolarisés, alors que le deuxième a été consacré au dessein, pour étudier les effets psychologiques de la pandémie sur les enfants.

Lutte contre le Covid-19

Semaine maghrébine de la santé scolaire et universitaire

Le ministre de la Poste et des Télécommu-nications, Brahim Boumzar, a affirmé, avant-hier à Alger, que le renforcement

et le développement des réseaux de télécom-munications est "tributaire" d'une coordination interministérielles au niveau local, relevant l'im-portance d'inclure "préalablement" les infra-structures de télécommunications électroniques dans les cahiers de charges spécifiques aux diffé-rents projets, ce qui permettra d'assurer la ra-tionalisation des dépenses publiques et de garantir une couverture globale et rapide. Pré-sidant par visioconférence une journée d'infor-mation au profit des directeurs de wilayas du secteur de la Poste et des responsables locaux de quatre autres secteurs ministériels, M. Boum-zar a fait savoir que "l'intensification et le dé-veloppement des réseaux de télécommunications

est tributaire de la coordination interministérielle au niveau national, notamment avec les dépar-tements de l'Intérieur et des Collectivités locales, des Travaux publics et des Transports, des Res-source en Eau et de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville". Le ministre a fait état, dans ce sens, de l'inclusion "préalable" des infrastructures des télécommu-nications électroniques dans les cahiers de charges spécifiques aux domaines de l'Habitat et de l'Urbanisme, des Travaux publics et de l'aménagement urbain, citant notamment les plans d'aménagement et d'urbanisation des nouvelles villes et pôles urbains, les plans d'oc-cupation des sols, l'aménagement des routes et autoroutes, la réalisation des voies ferrées et le raccordement des zones urbaines aux différents réseaux dans ce domaine". Pour M. Boumzar,

cette démarche "permettra aux opérateurs acti-vant dans le domaine des télécommunications de procéder au déploiement des fibres optiques immédiatement après l'achèvement des projets d'aménagement", expliquant que cette mesure est susceptible aussi de garantir la rationalisation des dépenses publiques et la couverture télé-phonique de manière globale et rapide, outre la satisfaction des besoins des citoyens sans avoir à relancer les travaux de terrassement. Cette journée d'information vise à apporter une explication "exhaustive" du contenu des circulaires interministérielles, signées à la fin janvier dernier par les cinq secteurs, dans le but de renforcer la coordination interministérielle et communiquées aux responsables en charge de la coordination et de l'exécution au niveau local, a indiqué M. Boumzar.

Poste et Télécommunications

Rationaliser les dépenses et assurer une couverture globale des réseaux

L’INFO

Diplomatie

Entretien téléphonique entre

Sabri Boukadoum et son

homologue slovène

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s’est entretenu, hier au téléphone, avec son homologue slo-

vène, Anže Logar. Les deux chefs de la di-plomatie se sont convenus de renforcer la coopération entre l’Algérie et la Slovénie dans tous les domaines. Outre la consolida-tion de la coopération bilatérale, l’entretien a également concerné les questions régionales, a ajouté Sabri Boukadoum sur son compte Twitter sans donner davantage de détails. La Slovénie est membre de l’Union européenne (UE) depuis mai 2004. Elle va prendre la pré-sidence tournante du Conseil de l’UE pour six mois de juillet à décembre 2021.

Coopération bilatérale dans les EnR

Chitour reçoit

l’ambassadeur du Canada

Le ministre de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a reçu, mardi à Alger,

l’ambassadeur du Canada en Algérie, Chris-topher Wilkie, avec lequel il a évoqué le ren-forcement de la coopération bilatérale, a indiqué un communiqué du ministère. Le mi-nistère a précisé que les deux parties ont exa-miné le renforcement de la coopération algéro-canadienne à travers la réalisation de projets de partenariat gagnant-gagnant, no-tamment dans les domaines de la formation et de la recherche avec l’Institut de la transi-tion énergétique et des énergies renouvela-bles (ITEER) et les centres de recherches nationaux, ainsi qu'en matière de développe-ment de filières, telles que l’hydrogène vert, l’hydroélectricité et la locomotion électrique.

El Tarf

Saisie de près de 3 kg

de pierres précieuses

à Boutheldja

Les services de la sûreté de daïra de Boutheldja, relevant de la sûreté de wilaya d’El Tarf, ont saisi près de trois

kilogrammes de pierres précieuses et arrêté trois individus spécialisés dans la contre-bande et l’exploitation informelle de ce type de bijoux, a-t-on appris, mardi, auprès du chargé de communication de ce corps de sé-curité. Exploitant une information faisant état des agissements de ce groupe d’individus issus de wilayas de l'Ouest du pays, les ser-vices de la police ont ouvert une enquête qui a permis d’identifier les suspects avant de les appréhender au niveau d’un point de contrôle dressé à l’entrée de la ville de Boutheldja, a précisé le commissaire principal, Mohamed Karim Labidi.

DECLARATION DU JOUR

Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdelbaki Benziane, a appelé, avant-hier à Tipasa, les établissements universitaires du pays à se préparer à la prochaine étape, qui requiert un changement des modes d’enseignement et de gestion en prévision d'une autonomie plus grande et de la décentralisation des décisions. ''Il est impératif pour les établissements universitaires, durant la prochaine étape, d’être à la hauteur des objectifs stratégiques fixés qui sont au diapason des mutations locales, nationales et mondiales», a-t-il déclaré.

«Les établissements universitaires du pays appelés à se préparer à la prochaine étape»

représente le nombre de logements à réceptionner au cours des premier et deuxième trimestres de l’année en cours dans la wilaya d’Alger, a annoncé le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Tarek Belaribi.

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Le Chiffre d’Affaires

Le Chiffre d’Affaires

Page 3: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

03Jeudi 11 mars 2021

ACTUALITÉLe Chiffre d’Affaires

En outre, indique-t-il, les compagnies d’assurances trouvent d’énormes diffi-

cultés dans le recouvrement des créances restantes. Une situation qui met en péril la solvabilité du secteur. S’agissant de l’état d’indemnisation des sinistres, le même responsable, qui s’exprimait sur un plateau de TV privée, a fait savoir que les assureurs ont déboursé 60 milliards de DA comme indemnisation. «La valeur des dossiers de sinistres à payer est estimée à 60 milliards de DA. C’est un chiffre énorme, mais pas préoccupant. Les sociétés d’assurances ont des réserves im-portantes d’argent. Sur ce point, je rassure les citoyens», a-t-il sou-ligné. Le patron d’Alliance Assu-rances a indiqué sur un autre re-gistré que les assurances débour-

sent annuellement plus de 50 mil-liards de DA pour l’indemnisation des victimes des accidents de la route (3 500 morts et entre 30 000 et 35 000 blessés), sans comp-ter les 100 milliards de DA que l’Etat débourse directement. Par ailleurs, l’intervenant a affirmé que le chiffre d’affaires des com-pagnies d’assurances a enregistré des baisses significatives en 2020 à cause de la crise financière et sanitaire à laquelle fait face l’Al-gérie. À titre d’exemple, le chiffre d’affaires de l’assurance dommage est passé de 132,9 milliards de DA à 126 milliards, soit une baisse de 5 %, la branche automobile, elle aussi, a connu un recul de 6,6 milliards et l’assurance de per-sonnes est passée de 13 milliards de DA en 2019 à 11 milliards en 2020. L’autre branche qui a été sévèrement impactée durant 2020, c’est l’assurance sur le visa. En

effet, la fermeture de l’espace aé-rien a fait baisser de 72 % la de-mande sur cette branche. M. Khe-lifati a expliqué que le dévelop-pement de la branche d’assurance de personnes nécessite au préalable un marché financier dynamique. Au passage, l’intervenant a regretté que contrairement aux marchés d’assurances, notamment dans la région MENA, ayant enregistré des taux de croissance importante en 2020, le marché algérien n’est pas encore développé. Le taux de pénétration d’assurance dans le PIB est de 0,7 % ! Un taux insi-gnifiant et qui ne reflète pas les potentialités réelles de notre pays et également loin de la moyenne mondiale avoisinant les 3 et 5 %. Le chiffre d’affaires de notre sec-teur, dira M. Khelifati, devrait être entre 5 et 7 milliards de dollars annuellement. Cette argent pourrait nos rapporter plus en l’injectant

dans l’investissement, indique-t-il. Toutefois, l’intervenant a estimé qu’il est plus que nécessaire d’en-gager des réformes dans le secteur des assurances afin de revoir cer-taines clauses et réglementations entravant son émergence et son développement. Dans un autre re-gistré, M. Khelifati a mis en garde contre la dégradation davantage de la situation des assurances, «si le gouvernement ne trouve pas une solution pour la guerre des prix appliqués par les assureurs en Algérie». Pour illustrer ses pro-pos, le vice-président de l’UAR a relevé qu’en dépit de l’entrée sur le marché de 200 000 nouvelles voitures en 2019, le chiffre d’af-faires des compagnies d’assu-rances, qui devrait enregistrer une hausse de 10 milliards de DA, a seulement augmenté de 1 milliard. Ceci est dû à la guerre des prix sur le marché, explique-t-il. Ques-

tionné, par ailleurs, sur la situation de l’investissement dans notre pays en 2020, l’intervenant a fait savoir que la crise économique et sanitaire a impacté négativement sur l’investissement. En dépit des mesures et directives annoncées par le président de la République, la situation sur le terrain demeure inchangée. «Il y a un grand fossé entre le discours politique et la réalité économique», a-t-il résumé. M. Khilifati a, en outre, souligné que la branche de l’assurance in-dustrielle ne représente que 23 %. Un taux loin de notre patrimoine industriel. Dans ce cadre, l’inter-venant a fait savoir qu’un bon nombre d’usines, d’unités de pro-duction et autres activités libérales activent dans l’informel et ne sous-crivent pas à une police d’assu-rance, notamment à l’intérieur du pays.

Le vice-président de l’Union algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance (UAR), Hassan Khelifati, a relevé, hier à Alger, que les créances impayées par les clients à 2020 avoisinent les 59 milliards de DA, représentant 50 % du total des créances.

Assurances

60 milliards de DA de créances impayées !

Par Zahir Radji

Le ministre de l'Industrie pharma-ceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmad, a affirmé,

avant-hier depuis la wilaya d’Oum El Bouaghi, que l'encouragement de l'in-vestissement local "constitue une prio-rité" pour son secteur. "L'encouragement de la production pharmaceutique locale en vue de cou-vrir le marché national et promouvoir l'exportation constitue une priorité pour notre secteur", a déclaré le minis-tre en marge de sa visite d'inspection au Groupe Industrie Pharmaceutique "IMGS" à Ain M'lila (65 km à l’ouest d'Oum El Bouaghi). "Nous sommes fiers de l'existence d'entreprises algé-

riennes fonctionnant avec des compé-tences nationales et qui réussissent à accéder aux marchés internationaux avec une production strictement lo-cale", a souligné le ministre citant dans ce cadre l’unité IMGS qui produit des antibiotiques". "Notre secteur a relevé tous les défis entravant les activités de production de ce groupe doté de moyens technolo-giques de pointe", a-t-il ajouté. Relevant un gain de 70 millions de dollars au titre de la facture d'importa-tion de médicaments et gants médi-caux produits par IMGS, M. Benbah-mad a annoncé un important arsenal juridique et organisationnel visant la

réduction de la facture d'importation et le développement de la production na-tionale". Il a rappelé, à ce propos, les instruc-tions du président de la République dans ce sens, notamment lors du Conseil des ministres du 28 février dernier concernant l’impératif d’accé-lérer les procédures de soutien à l’in-vestissement dans le domaine de l’in-dustrie pharmaceutique. Auparavant, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a inauguré à Ain M’lila une unité IMGS de fabrication d’antibiotiques et inspecté le labora-toire de l’unité d’oncologie en cours de réalisation et devant entrer en ser-

vice, selon les responsables du Groupe, d’ici une année. Le ministre s’est rendu par la suite à Ouled Ga-cem, où il a procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation d’une nouvelle unité IMGS de produc-tion de gants médicaux avec une capa-cité de production pouvant atteindre 1,5 million unités/par jour. Cette unité qui emploiera 800 travail-leurs destinera sa production à l’expor-tation, selon les explications données sur place. M. Benbahmad a supervisé également au niveau du siège du Groupe une opération d’exportation d’antibiotiques et de gants à usage mé-dical vers l’Espagne et la Mauritanie.

Industrie pharmaceutique

L’encouragement de l’investissement local «constitue une priorité»

Traitement des dossiers d’indemnisation

Les compagnies d’assurances ont un délai de 21 jours

Le ministère des Finances a adressé une note aux compagnies d’assu-rances liée au traitement des dos-

siers d’indemnisation, les sommant de réduire le délai d’indemnisation des si-nistres à un maximum de 21 jours. En effet, le ministère des Finances affirme être, de plus en plus, destinataire de «re-quêtes émanant des assurés réclamant le règlement de leurs dossiers sinistres, tout en faisant état des retards importants

que connaît le traitement de ces dossiers». Le ministère de tutelle a demandé aux compagnies d’assurances de réduire le délai d’indemnisation des sinistres liés aux risques simples, particulièrement en matière d’assurance automobile qui constitue toujours la plus grande part de l’activité des sociétés d’assurances dom-mages. Le ministère déplore le fait que ces re-quêtes ne sont pas traitées, par les com-

pagnies d’assurances concernées, «avec diligence nécessaire». Le ministère de tutelle estime que «pour les sociétés d’assurances, cette situation est symp-tomatique de dysfonctionnements per-sistants qui altèrent la qualité de leurs services». Pour remédier à ces dysfonctionnements, le ministère des Finances a également exigé des compagnies d’assurances de réduire «les délais de recours inter-so-

ciétés d’assurances». Il a également appelé les sociétés d’assurances à adopter des dispositifs de contrôle interne et d’évaluation en vigueur au sein de ces sociétés pour veiller au respect des pro-cédures codifiées. Le ministère a aussi appelé les sociétés d’assurances à améliorer la qualité de l’information mise à la disposition de la clientèle au niveau des agences et des sites internet.

Énergie

Arkab tient une réunion avec les cadres de la CREG

Le ministre de l'Energie et des Mines, Moha-med Arkab, a tenu une

réunion avec les responsables de la Commission de régula-tion de l'électricité et du gaz (CREG), dans le cadre de la

série de réunions tenues avec les différentes structures et instances du secteur, a indi-qué, hier, un communiqué du ministère. "Cette réunion te-nue, mardi, intervient dans le cadre du prolongement des

réunions de travail et de suivi avec les différentes instances relevant du secteur de l'Ener-gie et des Mines", a publié le ministère sur sa page Face-book. Lors de sa réunion avec les cadres de la CREG

qui s'est déroulée en présence de son président Rachdi Me-nadi, M. Arkab a écouté les explications qui lui ont été présentées. Lundi dernier, le ministre de l'Energie et des Mines avait tenu deux réu-

nions successives avec les res-ponsables de l'Agence natio-nale pour la valorisation des Ressources en hydrocarbures (Alnaft) et l'Autorité de régu-lation des hydrocarbures (ARH).

Page 4: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

04 Jeudi 11 mars 2021

ACTUALITÉLe Chiffre d’Affaires

Selon un communiqué du ministère, M. Ouadjaout a reçu au siège du minis-

tère «le Secrétaire général du syndicat national des supervi-seurs et d'adjoints de l'éducation, le Secrétaire général du syndicat national autonome des fonction-naires de l'éducation, le Président du bureau national du syndicat national des travailleurs profes-sionnels du secteur de l'éducation et le Secrétaire général du syn-dicat algérien du personnel de l'éducation». Cette rencontre s'inscrit dans la cadre de «la poursuite de la série des ren-contres bilatérales programmées par le ministère avec les parte-naires sociaux, en vue de soule-ver et aborder les préoccupations d'ordre éducatif et socioprofes-sionnel». Lors de cette rencontre, le ministre a réitéré «sa volonté sincère de fonder une nouvelle approche à même de faire pré-valoir la politique de dialogue et de concertation dans le trai-tement des préoccupations sou-levées». Pour le ministre, cette culture de dialogue devra "conso-lider la bonne gouvernance dans

le secteur et aider à faire face aux difficultés et aux défis, tout en prenant en considération l'in-térêt suprême du pays et en fai-sant preuve d'un sens élevé de responsabilité et de consensus». Le ministre a fait part de «la grande confiance du ministère quant à la conscience de ses partenaires», afin que, a-t-il ajouté, tout un chacun puisse «concevoir et développer une stratégie nationale globale et complémentaire à même de re-lancer le secteur». Il convient de rappeler que M. Ouadjaout avait rencontré, la semaine écou-lée, le secrétaire général de

l'Union nationale des personnels de l'éducation (UNPE), le pré-sident de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), le coor-donnateur national du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE), ainsi que le coordonnateur na-tional du Syndicat national au-tonome des professeurs d'ensei-gnement secondaire et technique (SNAPEST). Comme il a ren-contré la présidente de la Fédé-ration nationale des associations des parents d'élèves (FNAPE) et les présidents de l'Association

nationale des parents d'élèves (ANPE) et de l'Union nationale des associations des parents d'élèves (UNAPE). À noter que les syndicats du secteur de l’Éducation nationale qui avaient menacé il y a deux semaines d’entamer un mouve-ment de grève à la veille des examens du premier semestre, semblent être revenus à de meil-leurs sentiments. Le partenaire social avait même songé au «blo-cage des discussions avec la tu-telle», qualifiant la situation ac-

tuelle de secteur de «catastro-phique». Les six membres de l’intersyndicale de l’éducation (Unpef, Satef, Snte, Snapest, Cnapest, Cele), ont énuméré six points principaux constituant leurs revendications. Il s’agit des plans pédagogiques excep-tionnels, de la retraite sans condi-tion d’âge, de statut particulier, du pouvoir d’achat, du statut des libertés syndicales et des primes de régions. Il est aussi question de l’uniformisation du système de retraite.

Le ministère de l’Éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, tend une oreille attentive aux syndicats. Il a reçu, lundi dernier, un nombre de représentants des syndicats du secteur pour aborder les préoccupations à caractère éducatif et socioprofessionnel.

Il a reçu des représentants des syndicats

Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants

Par Arezki Louni

Le contrôle des sources de finance-ment des échéances

électorales constitue une pierre angulaire pour l'édifi-cation d'institutions intègres et instaurer un État de droit, a affirmé, avant-hier à Al-ger, le président de l'Auto-rité nationale indépendante des élections (ANIE), Mo-hamed Charfi. S'exprimant à l'issue de l'audience qu'il a accordée à l'ambassadeur d’Italie à Alger, Giovanni Pugliese, M. Charfi a indi-qué que "l'édification d'ins-titutions d'Etat intègres re-quiert, d'emblée, le contrôle et le suivi des sources de fi-nancement de l'opération électorale à la faveur de mécanismes efficaces", sou-lignant que cette démarche a été entreprise à travers la préparation à la création d'un comité indépendant au-près de l'ANIE chargé de l'audit et du suivi de l'opéra-tion électorale". Pour M. Charfi, la création de ce co-mité en vertu de la loi élec-torale est à même de "ren-forcer les capacités de l'ANIE" en matière d'orga-nisation et de contrôle de l'opération électorale en toutes ses étapes. Le projet d'ordonnance portant loi or-ganique relative au régime électoral, approuvé di-manche dernier par le Conseil des ministres, pré-voit la création d'un comité indépendant placé auprès de l'ANIE" et composé de re-présentants des instances en mesure de veiller au respect

de l'éthique et de la bonne gouvernance de l’Etat. Il s'agit du Conseil d'Etat, de la Cour des comptes et de la Cour suprême. Ce comité œuvrera à "examiner et à mettre la lumière sur l'opé-ration de financement de toute la campagne électo-rale, et ce pour plusieurs mois". Le président de la République, M. Abdelmad-jid Tebboune, avait affirmé, à l'issue de l'approbation du projet d'ordonnance portant loi organique relative au ré-gime électoral, "l'impératif de bannir, dans toutes les étapes du processus électo-ral, l'argent sous toutes ses formes notamment l'argent sale, en concrétisation du principe d'égalité des chances entre candidats", ainsi que "de moraliser la vie politique en barrant la route à toute tentative de manipulation consacrée par l'ancien Code électoral". Le président de la République avait également mis en avant "la nécessité de re-courir aux Commissaires aux comptes et Comptables agréés issus des wilayas mêmes des candidats pour le contrôle minutieux des sources de financement" et "de définir, avec précision, la notion, les éléments et étapes de la campagne élec-torale avec bannissement de l'exploitation de la situation sociale des citoyens durant les campagnes électorales, à travers des scènes dont le citoyen a pris conscience aujourd'hui".

Cherfi, au sujet du contrôle des sources de financement des élections

«Une pierre angulaire pour l'édification d'institutions

intègres»

Le directeur général des Douanes algériennes, Nouredine Khaldi, a fait

part, avant-hier depuis Ouargla, d’une nouvelle approche visant à développer l’appareil douanier et à le moderniser davantage. "Une nouvelle approche est adoptée pour développer l’ap-pareil douanier national et le moderniser davantage de sorte à conférer plus d’efficience aux missions qui lui sont dévolues et le hisser au niveau des grandes administrations douanières dans le monde", a affirmé M. Khaldi au premier jour de sa visite de travail dans cette wilaya. "Les pouvoirs publics déploient de gros efforts pour développer cet appareil", a souligné son premier responsable, signalant que des objectifs ont été fixés par la Di-rection générale des Douanes algériennes à ses directions ré-gionales, notamment dans le Sud, en vue de consolider et promouvoir les missions doua-nières dans les quatre coins du pays. Tout en insistant sur le volet de la formation, M. Khaldi a mis en évidence l’importance de cet appareil au vu des mis-sions sensibles qui sont les

siennes, en particulier au plan économique. Le DG des Douanes algériennes a procédé, par ailleurs, à l’inau-guration du nouveau siège de la direction régionale des Douanes, sise dans la zone des équipements publics au chef lieu de wilaya d’Ouargla. Conçu sur quatre étages, l’édifice ren-ferme, outre les bureaux admi-nistratifs, un auditorium et une aile d'hébergement pour céliba-taires, selon les explications fournies à la délégation. Le lan-cement d’un projet de réalisation de 14 logements de fonction est également en phase de prépa-ration, a-t-on fait savoir. Nou-reddine Khaldi a également inau-guré, toujours au chef-lieu de wilaya d’Ouargla, le siège d’une subdivision des Douanes dis-posant de divers bureaux admi-nistratifs répartis sur trois étages. Il a présidé, en outre, une céré-monie de signature d’une convention de partenariat entre la Direction régionale des Douanes d’Ouargla et l’Univer-sité Kasdi Merbah, prévoyant la création d'un laboratoire scien-tifique douanier au niveau de l’enceinte universitaire. Cette

convention a pour objectif de renforcer la formation, a relevé M. Khaldi, soulignant que "la modernisation de l’administra-tion douanière ne peut se conce-voir sans interaction avec les institutions scientifiques". La visite de travail du DG des Douanes à Ouargla a donné lieu également à une cérémonie or-ganisée en l’honneur de la fa-mille du chahid du devoir, le douanier Mohamed Tatti, dont la salle de conférence de la Di-rection régionale des Douanes porte désormais le nom. Ont été également honorés des re-traités de l’administration doua-nière, ainsi que des douanières à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Femme. Au terme de la pre-mière journée de sa visite dans la wilaya, Nouredine Khaldi a inspecté l’école des Douanes d’Ain El-Beida (daïra de Sidi-Khouiled) ainsi que le centre médicosocial. Le Directeur gé-néral des Douanes devait prési-der, hier, la cérémonie de sortie d’une promotion d’agents doua-niers à l’école des Douanes de Mekhadma, au chef-lieu de wi-laya d’Ouargla.

Douanes

Développer l’appareil douanier et le moderniser davantage

Page 5: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

05Jeudi 11 mars 2021

ACTUALITÉLe Chiffre d’Affaires

Une revendication, qui vient d’être exprimée par des opérateurs qui ont la charge de soutenir les adhé-

rents de leur association patronale, veut que la priorité doit être en faveur des en-treprises qui vivent des difficultés d’adap-tation avec les changements qui s’opèrent sur le marché national, et ce en se basant sur le fait que les effets négatifs dus à la conjoncture sont un facteur externe qui sort de la volonté des managers, ce qui demande une compréhension assez par-ticulière de la part des pouvoirs publics, surtout en terme de compensation à

allouer comme aide financière, en soutien aux entreprises existant déjà sur le marché. Pour une économie en pleine mutation et recherchant plus d’efficacité, il est difficile de croire que le sauvetage des entreprises en crise puisse aider, à lui seul, à l’amélioration des résultats en termes de croissance et de création d’em-ploi. L’expérience de l’Algérie dans ce domaine démontre des difficultés énormes pour faire aboutir des plans de sauvetage en faveur des entreprises, surtout que les réformes ont eu toujours à affronter des difficultés d’aboutissement par manque d’expérience ou carrément à cause du

poids de la résistance au changement, ce qui fait que beaucoup d’entrepreneurs cèdent en se retirant du champ de leur activité. L’exemple le plus édifiant dans ce sens est celui des entreprises de construction et travaux publics, au nombre de 42 000 entités, qui se sont retirées du marché en 2020, menant avec elles des dizaines de milliers de postes d’emploi, ce qui fait que mettre en œuvre un plan en leur faveur est nettement beaucoup plus dif-ficile, si ce n’est impossible, dans une économie en mal d’organisation et de régulation. Dans ce cadre, il est très révélateur le

fait que faciliter la création de nouvelles entités à haute rentabilité, dans le numé-rique, des start-ups et de la PME opérant dans des domaines à forte valeur ajoutée, est en parfaite adéquation avec ce qui est recherché comme modernisation des différentes sphères de l’économie et bien sûr d’aller vers plus de dynamisme en matière de diversification des moyens de création de nouveaux revenus au profit de l’Algérie qui reste en fort besoin de soutenir sa position pour pouvoir atteindre celle des nations qui enregistrent des améliorations du niveau de revenu par tête et delà du niveau de vie dans le pays.

Au lieu de se focaliser sur les entreprises en difficulté, les pouvoirs publics ont cette chance de pousser l’économie à plus de diversification, en se basant sur les porteurs de projets ayant un niveau élevé de valeur ajoutée, comme c’est le cas du secteur du numérique et des start-ups, chose qui aura comme résultat la compensation, dans l’argent et dans le temps, des efforts consentis pour une meilleure sortie de crise.

Soutien aux entreprises

Priorité aux domaines à forte valeur ajoutée

Ressources minérales

26 projets de prospection et d'exploration en 2021

Le ministre de l'Energie et des Mines, Mo-hamed Arkab, a annoncé, lundi à Alger, le lancement en 2021 d'un programme minier

prévoyant 26 projets de prospection et d'exploration de ressources minérales pour une valeur globale de 1,8 milliard de DA. Lors d'une séance d'audition à la Commission des affaires économiques et fi-nancières du Conseil de la nation, le ministre a précisé que le programme des études et recherches minières prévu pour l'exercice 2021 comprend 25 wilayas, à savoir Adrar, Batna, Bejaïa, Bechar, Bouira, Tamanrasset, Tébessa, Tlemcen, Tiaret, Tizi Ouzou, Jijel, Saïda, Skikda, Guelma, Constan-tine, Mostaganem, M'Sila, Mascara, El Bayadh, Illizi, Boumerdes, Tindouf, Tissemssilt, Naama et Relizane. Ces projets concernent principalement les ressources minérales à valeur ajoutée. Le pro-gramme est répartis sur six projets d'or, deux projets de cuivre, un projet de manganèse, un projet de sels de potasse, cinq projets ploymétal-liques, un projet de matières premières minières

résistantes à la chaleur, un projet de bentonite, un projet de feldspath, quatre projets de soufre brut, un projet de lithium, un projet de pierres semi précieuses et un projet de quartzite métallique. Dans ce contexte, M. Arkab a souligné que l'Agence nationale des activités minières lancera le développement minier des sites et mines de métaux (métaux précieux, pierres précieuses et semi précieuses ainsi que les minéraux feldspa-thiques). Concernant le projet de valorisation de la mine de Ghar Djebilet (Tindouf), le ministre a annoncé l'achèvement de l'élaboration de tous les documents relatifs au lancement du projet, la société Feraal étant sur le point de parachever les négociations avec un groupe de sociétés technologiques chi-noises pour la signature du contrat de partenariat avant la fin mars en cours. L'exploitation de cette mine vise à garantir et as-surer la matière première aux usines de sidérurgie à travers le territoire national, a-t-il rappelé.

Amélioration du système de santé africain

Plaidoyer pour la création des clusters de recherche régionaux

Lors d’une rencontre or-ganisée, avant-hier via vi-sioconférence, des spé-

cialistes dans le domaine de la santé ont mis l’accent sur la né-cessité de créer des clusters de recherche régionaux afin de dé-velopper et de mettre en diapason le système de santé africain. Le docteur Saber Boutayeb a affirmé dans son intervention, dans ce cadre, que «la collaboration ré-gionale est un élément essentiel pour assurer l'avenir des systèmes de santé africains». D’abord, il a estimé que «nous devons créer des clusters de recherche régio-naux, où les pays collaborent pour fournir une assistance et des financements afin de conce-voir des projets de recherche innovants. Par exemple, l'Institut de Recherche sur le Cancer situé au Maroc couvre à la fois les recherches sur le cancer, notam-

ment les recherches fondamen-tales, la clinique, l'épidémiologie et les sciences humaines et so-ciales», a-t-il affirmé. Ainsi, il a plaidé pour le partage des donnés au-delà des frontières nationales. «Tout comme le partage de la recherche, le partage des données par-delà les frontières nationales est une démarche proactive. Il existe aujourd'hui de nombreuses collaborations entre le Maroc et la Tunisie. Par exemple, le groupe franco-africain d'onco-logie pédiatrique est composé de huit unités réparties dans six pays africains. Son objectif est d'étudier les cancers en Afrique en vue d’améliorer les outils de diagnostic et de thérapie ainsi que pour constituer une base de données sur les cancers pédia-triques», a-t-il souligné. Et, enfin, les partenariats public-privé : «Comme je l'ai déjà mentionné,

nombre de ces collaborations sont menées par le secteur privé, mais le secteur public joue un rôle important», a ajouté Dr Sa-ber Boutayeb. Par ailleurs, l’in-tervenant a souligné qu’il y a beaucoup de travail à faire pour qu'une véritable collaboration nationale se mette en place. «Il faudra fixer des objectifs à l'avance. La meilleure façon de commen-cer est de le faire au niveau uni-versitaire : nous ne pouvons pas attendre la collaboration politique entre deux pays pour faire avan-cer nos systèmes de santé», a-t-il conclu. Pour sa part, Seth Akumani, res-ponsable du laboratoire des ac-célérateurs d'exploration au PNUD au Ghana, a mis en avant l’utilisation de la technologie pour accélérer les changements au niveau du système et amé-

liorer la prestation des soins de santé. Ce dernier a affirmé qu’il existe de nombreuses petites mesures qui peuvent être prises pour améliorer cette situation et de nombreux exemples de mar-chés qui font un travail incroya-ble pour apporter l'innovation aux patients. «Sur l'ensemble du continent, il existe encore de nombreux dossiers médicaux sur papier. Il existe une énorme op-portunité de relier certains d'entre eux au continent africain», a-t-il résumé. M. Akumani a plaidé également pour l’utilisation des téléphones portables et les ré-

seaux sociaux pour améliorer l'accès et les services. «En Afrique, la pénétration de l'in-ternet mobile connaît actuelle-ment une croissance rapide, mais comment en tirer profit à des fins médicales ? Il s'agit d'un levier majeur pour accéder aux soins de santé pri-maires. En effet, nous savons que les patients évitent l'hôpital en raison des coûts et souvent de la distance, ce qui fait que l'innovation mobile peut avoir un impact massif», a-t-il souli-gné.

Synthèse Z. R.

Catastrophes dues aux changements climatiques

Tebboune propose la création d'un fonds africain

Le président de la Répu-blique, M. Abdelmad-jid Tebboune, a pro-

posé, mardi, la création d'un fonds africain dédié aux ca-tastrophes dues aux change-ments climatiques, souli-gnant l'impératif d'appliquer les principes sur lesquels re-pose la Convention-cadre des Nations unies sur le change-ment climatique (CCNUCC). Intervenant par visioconfé-rence à une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, le Président Tebboune a relevé la nécessité de "préserver les principes sur lesquels repose la Convention-cadre des Na-tions unies sur le changement climatique, en tête desquels le principe de la responsabi-lité commune et différenciée

des pays membres". M. Teb-boune a formé les vœux de voir "l'Union africaine créer un fonds spécial dédié aux catastrophes dues aux chan-gements climatiques et au-quel prendront part les pays africains les plus aisés, avec l'aide du Secrétaire général des Nations unies, du Conseil de sécurité et de toutes les parties concernées par les changements clima-tiques". Deux points ont été examinés lors de cette réu-nion : "le premier ayant trait aux changements climatiques et à leurs impacts sur la paix et la sécurité en Afrique, le deuxième à la question du Sahara occidental à la lu-mière des développements et des dangereux dépassements enregistrés récemment dans les territoires sahraouis occu-pés".

Par Abdelkader Mechdal

Page 6: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

06 Jeudi 11 mars 2021

RÉGIONSLe Chiffre d’Affaires

Promotion d’Ouled Djellal en wilaya

Une occasion pour une relance économique

Promue au rang de wilaya au même titre que neuf autres circonscriptions

administratives du Sud du pays, sur décision du président de la République, conformément à la loi portant nouvelle organisa-tion territoriale du pays, Ouled Djellal bénéficie désormais d’une "réelle opportunité" d’amorcer un développement pluridimensionnel. Cette nou-velle wilaya du Sud-est algérien détient désormais la possibilité d’atteindre les objectifs escomp-tés en matière de développe-ment en usant des divers leviers prometteurs dont elle dispose, a affirmé le président de l’Assem-blée populaire de wilaya (APW), Mohamed Aziz. Selon le même élu, la wilaya d’Ouled Djellal qui compte une superfi-

cie de plus de 11 000 km² avec ses six communes Chaïba, Dou-cen, Sidi Khaled, El Besbes, Ras El Miâd, en plus du chef-lieu, recèle des capacités dans les do-maines de l’agriculture, l’indus-trie, le tourisme mais aussi en ressources humaines, en plus d’un riche patrimoine culturel pouvant la propulser en "pôle du développement durable dans la région des Ziban". "Cette promotion rapprochera le ci-toyen des divers services admi-nistratifs et du centre de déci-sion local, de même qu’elle contribuera positivement à la consolidation de la décentralisa-tion de manière équilibrée et à l’émergence d’assemblées élues au sein desquelles la société ci-vile trouvera un espace pour soulever et résoudre les préoc-

cupations liées à la vie quoti-dienne des habitants", a ajouté M. Aziz.

Plus de 800 000 hectares de terres agricoles

À la lumière de certaines don-nées monographiques, la nou-velle wilaya d'Ouled Djellal dis-pose d’une mosaïque de res-sources, dont un secteur agri-cole comptant une superficie agricole totale excédant les 800 000 hectares exploités, entre au-tres, en céréaliculture et arbori-culture fruitière, plus d’un demi-million de palmiers-dat-tiers et près de 50 000 serres dé-diées aux cultures protégées. Ce secteur stratégique se distingue particulièrement par une large pratique de l’élevage ovin, no-

tamment la race ovine "Ouled Djellal" de renommée interna-tionale et qui fait la réputation de cette région avec un cheptel total d’un million de têtes, dont 3 000 bovins et 1 000 camelins. Sur le plan industriel, la région est appelée à connaître une ex-tension de son tissu industriel, notamment dans les domaines de la production des matériaux de construction favorisée par l’existence de carrières de gypse et de granulats, mais aussi une expansion du secteur de l’agroa-limentaire à la faveur de la cul-ture des légumes primeurs et les ressources des palmeraies. La ré-gion d'Ouled Djellal compte également de précieux atouts pour le développement du tou-risme oasien, rural et religieux grâce aux palmeraies réparties

des deux côtés des berges de l’oued Djedi, la mosquée Kha-led Ibn Sinan, la zaouïa Mokh-taria et la tombe de Hiziya, cé-lèbre figure féminine de la chanson bédouine, et ce, en plus de plusieurs autres struc-tures culturelles et associations activant dans le domaine de la culture. La relance attendue pour le développement de Ou-led Djellal nécessite également de puiser dans un capital hu-main de plus de 200 000 habi-tants, dont 70 % de jeunes. Sa position géographique vitale pour les échanges entre le Nord et le Sud du pays constitue, par ailleurs, un atout majeur favora-ble aux initiatives d’investisse-ment, cela outre sa proximité avec les wilayas de Djelfa, Batna et M’Sila.

La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de cadres du ministère, du

Représentant Résident adjoint du PNUD en Algérie, Edwine Carrie, ainsi que des partenaires locaux en charge de la mise en œuvre du projet (Direction de l’Emploi, Cap Jeunesse, Agence nationale d’appui et de développement de l’entreprenariat, CNAC, pépinières d’entreprises). Dotée d’un finan-cement de plus de 804 000 dollars US et cofinancée par le Gouver-nement du Japon à hauteur de 454 000 dollars et le PNUD pour 350 000 dollars, cette initiative intitulée "L’économie sociale au service de l’inclusion économique des jeunes et de l’innovation so-ciale", sera mise en œuvre, outre à Oran, dans d'autres wilayas-pi-lotes, à savoir Khenchela, Bechar et Naâma, précise un communi-qué du Pnud. "Ce projet s’inscrit dans la continuité du partenariat stratégique entre le PNUD et le Gouvernement algérien pour la

promotion de l’emploi et l’auto-nomisation des jeunes, des femmes et la réalisation des objectifs de développement durable, notam-ment les ODD 8 et 9", ajoute la même source. Sa mise en œuvre vise plusieurs objectifs, dont "l'amélioration de l’insertion so-

ciale et économique des jeunes et leur employabilité, notamment par l’accompagnement d’un groupe de 30 jeunes, dont 40 % de femmes, ainsi que la création de micro-entreprises adaptées aux spécificités des wilayas pilotes et en mesure de répondre durable-

ment aux besoins des citoyens". De même qu'il vise à "renforcer les capacités des acteurs institu-tionnels et de la société civile dans leur travail conjoint pour la promotion et le développement de l’économie sociale et solidaire", tout en permettant "la conception et le financement des opportunités commerciales pilotes pour les femmes et les jeunes dans les qua-tre wilayas du projet", explicite-t-on. Tout en soulignant "la nouveauté" du concept d'Economie sociale et solidaire en Algérie, le Pnud soutient qu'"une attention parti-culière sera portée aux personnes aux besoins spécifiques, via les mécanismes de soutien à l’emploi, les associations, les incubateurs d’entreprises sociales et toute struc-ture recevant des jeunes". L’ESS se définit comme un "sec-teur tiers" complémentaire à l’éco-nomie conventionnelle et repose sur des fondements essentiels comme l’utilité sociale et envi-

ronnementale, la gestion démo-cratique et participative, la libre adhésion, la lucrativité limitée, la viabilité économique ainsi que la mixité des financements entre ressources privées et publiques, indique le Pnud, faisant savoir qu'eu égard au "caractère trans-versal et multisectoriel de cette économie, la mise en œuvre de ce projet se fera en étroite colla-boration avec neuf autres dépar-tements ministériels concernés, dont ceux de la Solidarité natio-nale, de la Formation et de l'En-seignement professionnels, de l'In-dustrie, de l'Agriculture, du Tou-risme et de l'Artisanat. Cela, au moment où "les méca-nismes de soutien à l’emploi et à l’entreprenariat des jeunes (AN-SEJ, CNAC, ANGEM) seront également bénéficiaires du projet qui vise à renforcer leur coordi-nation pour favoriser l’émergence d’un écosystème favorable à l’en-treprenariat dans les wilayas pi-lotes.

Économie sociale et solidaire

Lancement d'un projet-pilote à OranLe Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD-Algérie) et le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, ont procédé, avant-hier dans la wilaya-pilote d’Oran, au lancement officiel du projet portant sur l’Economie sociale et solidaire (ESS), visant "la promotion de l’emploi et de l’inclusion économique" des jeunes, des femmes et des personnes aux besoins spécifiques.

Promotion du Centre universitaire de Tipasa en université

Benziane recommande davantage d’efforts

Le ministre de l'Enseignement supé-rieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a affirmé, avant-

hier, que la promotion du Centre univer-sitaire Abdallah Morsli de Tipasa en une université requiert davantage d’efforts de la part de cet établissement. "Il est impératif de poursuivre les efforts fournis précé-demment en vue de la promotion de cet établissement à un niveau supérieur, à travers l’adoption d’un projet pour son développement avec l’implication de tout un chacun et la mobilisation de l’ensemble

des composantes de la famille universitaire", a souligné M. Benziane, lors d’une rencontre avec la famille universitaire de Tipasa, tenue au niveau de ce Centre universitaire. Le ministre, qui a insisté sur la nécessité d’intensification des efforts, en vue de "ré-pondre aux normes de promotion d’un centre universitaire en une université", a observé que le centre universitaire Abdallah Morsli souffre d’une "insuffisance dans le taux d’encadrement par étudiants". "Ce centre enregistre aussi un manque dans les projets de recherches et de publications

scientifiques dans des revues classées +A+ et de conventions internationales et na-tionales ainsi que d'un déficit dans les for-mations et recherches répondant aux exi-gences du développement", a fait savoir M. Benziane. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a, par ailleurs, souligné la nécessité d’intensifier les efforts à travers l’encouragement de l’esprit d’entrepreneuriat chez les étudiants, d'ouvrir des espaces pour les porteurs de projets, à inciter à la compétitivité dans

l’innovation et la création et à encourager les initiatives susceptibles d’aider à la création de startups. Il a, également, instruit les responsables du centre universitaire de Tipasa d'encourager la création de clubs scientifiques et culturels, notamment des clubs d’ingénierie et de technologies. Le Centre universitaire de Tipasa a été ouvert en 2011. Il compte cinq instituts dans les spécialités des sciences humaines, sociales et techniques et a formé, à ce jour, 15 000 diplômés universitaires.

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07Jeudi 11 mars 2021

ETUDES ET ANALYSE

Changement climatique, énergie et environnement

Moyens de financement du programme de développement des EnR

Le Chiffre d’Affaires

Il faudra aussi proposer les moyens de financement du programme de développement

des énergies renouvelables sans endettement de l’Etat. Le modèle le plus adapté est celui du Project Finance. Il est clair que cette for-mule nécessite un environnement des affaires suffisamment trans-parent et sans contraintes pour les investisseurs dans des projets capitalistiques. Nous avons vu que la tendance pour accéder aux financements extérieurs est de s’inscrire dans le développement durable et l’économie verte. Il faut une bonne gouvernance pour respecter ses engagements à la COP 21.

Cerner les contraintes à l’investissement

Il faudra cerner les contraintes à l’investissement et proposer les mesures nécessaires pour lever les contraintes. Pour cela, il faut réformer les règles de l’investis-sement. La révision de la règle des 51/49 est une étape. Nous proposons une approche basée sur le principe des zones franches. Ceci permettra des réformes plus audacieuses qui resteront circons-crites à la zone franche.

Proposer des réformes pour relancer l’investissement

Enfin, il faut proposer les réformes à même de pouvoir relancer l’in-vestissement. La digitalisation, la création de big data et le passage à l’intelligence artificielle tradui-sent le passage à la quatrième ré-volution industrielle. Nous pou-vons retenir l’idée révolutionnaire de Franz Fanon qui recommandait d’éviter de suivre le processus de développement des pays dévelop-pés et de faire le raccourci tech-nologique adéquat. Il est vrai que notre pays s’est engagé dans la voie inverse en revenant à la ré-volution industrielle de l’automo-bile, mais nous recommandons d’engager notre partenariat avec l’UE en créant une zone spécifique pilote dans les trois principales régions du Sud. Nous proposons de les ériger en zone franche qui nous libèrera des contraintes ac-tuelles liées au code d’investisse-ment restrictif actuel. Les zones franches seront autonomes avec tous les avantages en matière de franchise douanière, d’accès aux entreprises étrangères, de réduction fiscale, de disponibilité de ter-rains… Nous serons amenés aussi à suivre l’évolution des moyens de financement et des monnaies digitales. Nous développerons le concept de blockchain (chaine de valeur). Il est clair que ces zones

ne seront pas en accès libre aux populations, mais la sécurisation des sites s’en trouvera renforcée. Cela permettra de prendre des dispositions qui ne peuvent être applicables au reste du pays. Après un certain nombre d’années, ce résultat s’étendra au reste du pays. Nous rappelons que la gestion des zones franches sera autonome. Cela servira d’exemple à la volonté de décentralisation économique du pays. Les projets à proposer découlent de cette définition de la zone franche. La zone franche sera une technopole disposant de centres de formation et de re-cherche. Il y aura des partenariats industriels dans la fabrication des équipements solaires. Il y aura une autorité financière pour gérer la blockchain. Il y aura des clusters pour la création de PME. Les PME s’inscriront dans la sous-traitance avec les grandes entre-prises en charge de projets im-portants. Elles seront agréées par les centres de formation existant dans la zone franche. C’est une approche inclusive qui définit d’ores et déjà tous les projets de partenariat attendus par les pays du Maghreb.

Coopération entre les différents secteurs de

gouvernance Il est essentiel d’augmenter la coopération entre les différents secteurs et niveaux de gouver-nance. Il faut créer des plateformes de dialogue intersectoriel et in-

terdisciplinaire pour développer un cadre politique robuste, cohé-rent et exhaustif qui facilitera la transformation. L’objectif général est de formuler des recomman-dations politiques sur la manière dont le 100 % ENR peut renforcer le développement de l’Algérie afin d’en faire profiter la popula-tion. La première partie de ce rap-port décrit brièvement les raisons principales pour lesquelles les ENR sont non seulement une prio-rité mais aussi la première source d’une vaste palette d’opportunités pour l’Algérie. Après avoir donné un résumé concis du cadre actuel de la politique énergétique en Al-gérie, cette étude devra mettre en exergue les principaux obstacles au changement vers les ENR dans le pays. À la lumière de ces para-mètres, quelques recommandations clés sont identifiées. Celles-ci doi-vent servir de lignes directrices non seulement au gouvernement algérien et aux législateurs, mais aussi à tous les parlementaires, acteurs politiques et décideurs qui veulent mettre en place les éche-lons d’une transformation vers le 100% ENR en Algérie. Il est es-sentiel de créer un cadre politique clair et cohérent, capable de trans-former efficacement le secteur de l’énergie afin d’en faire réellement profiter l’économie et la population de l’Algérie. Ce cadre politique devrait présenter certaines carac-téristiques et s’articuler autour de deux pôles principaux. Le boule-versement structurel nécessaire pour atteindre le 100 % ENR ne

peut pas reposer sur les épaules d’un seul secteur. Les principaux types de collaboration suivants ont été identifiés. Le dialogue vertical : créer des

alliances entre différents niveaux de gouvernance

Il est essentiel d’intensifier la coordination et la collaboration d’abord au niveau interne, qu’il soit national, régional ou local. Cela permettra de démontrer la bonne gouvernance en interne. Cela crédibilisera ensuite la col-laboration internationale, au mo-ment où le monde traverse une crise existentialiste majeure. Les financements seront, en effet, plus difficiles à trouver. Les investis-seurs auront tendance à réduire leurs risques à l’investissement. Il faudra rassurer en mettant en place des partenariats entre inter-venants et en approfondissant le dialogue politique. Cela pourra se faire par le biais d’organisations régionales comme le Grand Ma-ghreb ainsi que par les 5+5 élargi à l’Allemagne. L’Algérie est mem-bre de l’IRENA mais elle n’en tire aucun profit car le représentant de l’Algérie est le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’Energie ayant refusé d’y par-ticiper à l’époque. Les collabora-tions interrégionales permettent d’accéder à des marchés plus im-portants. Pour une meilleure ap-proche des 100% renouvelables, il faut abandonner l’idée de la ré-partition équilibrée des projets. Les potentialités énergétiques ne

sont pas homogènes sur le terri-toire. On ne peut décider du choix du site et l’imposer aux investis-seurs, comme on ne peut imposer la filière d’ENR aux investisseurs. Cependant, des études internatio-nales ont cerné les potentiels lo-caux en ENR pour l’ensemble du pays. Il faut donc dans ce cadre choisir des zones modèles pour chaque filière d’ENR. Il convient donc de prendre en charge l’édu-cation et l’information de la po-pulation.

Le dialogue horizontal : améliorer la coopération entre différents acteurs économiques Il faudrait, pour cela, valider les facteurs clés suivants : L’élimi-nation progressive des subventions aux combustibles fossiles d’une manière socialement acceptable, la mise en place d’un support fi-nancier aux énergies renouvelables, transparent et solide, une politique environnementale continue qui soutient les ERN sur le court et le long terme, la promotion des chan-gements techniques et structurels nécessaires pour intégrer les ERN dans une position conforme aux résultats du modèle de consom-mation énergétique, le dévelop-pement du numérique en consti-tuant les Big Data pour l’ensemble du secteur économique, la mise en place de mesures politiques qui facilitent l’utilisation des ERN et autres énergies propres dans tous les usages énergétiques à l’horizon 2050.

Partant du principe qu’il est nécessaire de disposer d’énergie et dans la mesure où la nature vous a doté d’énergie avec des réserves finies et aussi d’énergie à caractère infini à des coûts qui se concurrencent au profit de l’énergie à caractère infini, avec la possibilité d’exporter l’une comme l’autre, quel serait votre choix ?

Par Tewfik Hasni, Redouane Malek et Nazim Zouioueche janvier 2021

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09Jeudi 11 mars 2021

SPORTL’info du sport contact: [email protected] Te: .021696483 www.lechiffredaffaires.com

"Il faut reconnaitre que l'activité de cette école n'a jamais été à la hauteur

de ses capacités, et ce pour plu-sieurs raisons, notamment la ré-ticence de certaines fédérations sportives à utiliser ses infra-structures", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse tenue au terme d'une visite d'ins-pection dans la wilaya de Sétif en compagnie de la secrétaire d’Etat chargée du Sport d’élite, Salima Souakri. Une centaine de sportifs parmi les jeunes ta-lents sportifs sélectionnés dans 11 disciplines sportives seront domiciliés dans cette structure pour prendre en charge leur for-mation sportive et leur parcours scolaire durant les quatre pro-chaines années, en prévision des rendez-vous sportifs à moyen terme, à l'instar des Jeux olym-piques de 2024 et 2028 confor-mément au programme qua-driennal pour la prise en charge

des jeunes talents sportifs, a-t-il indiqué. M. Khaldi a précisé que son département veillera à drainer les équipes sportives étrangères particulièrement afri-caines, pour diversifier les sources de financement de l'ENSO dont il a sillonné les structures. Lors de cette visite, le ministre a supervisé la signature d'une convention entre les directions de la Jeunesse et des sports, de l'Education nationale et l'Uni-versité de Sétif pour mettre en application la circulaire inter-ministérielle relative aux mo-dalités de mise en œuvre du plan de relance du sport scolaire et universitaire. "Sétif sera ainsi la première wi-laya à lancer la mise en œuvre du plan de relance du sport sco-laire et universitaire et à géné-raliser la mise en application du plan de relance du sport scolaire et universitaire", selon le mi-

nistre. Cette visite a permis la signature de conventions portant attribution de la gestion de 7 entreprises de jeunes à des as-sociations pour la promotion du mouvement associatif des jeunes, en leur accordant des espaces appropriés à leur activité, en ré-habilitant les Maisons de jeunes et en modernisant leur mode de gestion pour attirer les jeunes. Dans l'objectif de former et de consolider les capacités du mou-vement associatif en tant qu'axe essentiel du Plan national de la jeunesse 2020-2024, le ministre a procédé à l'inauguration de la filiale régionale du Centre algé-rien du développement de la jeunesse en partenariat avec des associations juvéniles locales au niveau du centre de loisirs scien-tifiques (CLS) à El-Baz où un espace a été dédié à cet effet. A cet égard, une opération pour la formation de 240 cadres as-sociatifs relevant de 50 associa-

tions juvéniles issues de l'Est du pays a été lancée au titre d'un programme national visant à former pas moins de 1.000 cadres associatifs adhérents à 300 associations juvéniles re-présentant 30 wilayas. Le ministre a achevé sa visite dans la wilaya de Sétif par le lancement d'une opération de prise en charge d'un groupe de jeunes porteurs de projets par une grande entreprise industrielle de la région en vertu de laquelle ces jeunes entrepreneurs béné-ficieront de l'accompagnement technique, de l'expertise d'ap-provisionnement et des clients de cette entreprise de manière à assurer leur insertion dans la chaine de la valeur économique. Selon M. Khaldi, cette approche de prise en charge des jeunes sera généralisée par les sociétés économiques publiques et privées à l'ensemble des wilayas.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, a mis l'accent, mardi à Sétif, sur la nécessaire relance de l'Ecole nationale des sports olympiques (ENSO) d'El Bez (ouest de Sétif) pour être un pôle de formation et de préparation sportive complémentaire.

Infrastructures sportives

Khaldi souligne la nécessité de relancer l'ENSO de Sétif

Le Chiffre d’Affaires

Mohamed Lacete, à propos de l’annulation de la CAN-2021 des U17 «Les joueurs sont très déçus»

Le sélectionneur de l'équipe nationale de football des moins de 17 ans (U17)

Mohamed Lacete, a regretté, mardi, l'annulation de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2021 de la catégorie, qui devait se jouer au Maroc du 13 au 31 mars, tout en soulignant la déception de ses joueurs. "Avant même l'annonce officielle de l'annulation, j'ai préparé les joueurs sur le plan psychologique, en leur signifiant que le tournoi a de fortes chances d'être annulé en raison de la situation sanitaire liée au Covid-19. Ils sont très déçus, car ils voulaient tant faire bonne figure au Maroc, surtout que ce n'est pas tous les jours qu'on prend part à ce genre de rendez-vous", a indiqué à l'APS le coach des U17. Réuni lundi à Rabat, le Comité d’urgence de la Confédération africaine (CAF) a pris la décision d'annuler la CAN-2021, en prenant connaissance des contraintes auxquelles sont confrontées certaines des associations membres participantes ainsi que le pays hôte, provoquées par la pandémie de Covid-19. "Ces joueurs doivent être pris en charge, afin de les préparer en vue des prochaines échéances, et notamment la CAN des U20 prévue en 2023. Il faut bien éviter les erreurs du passé. Le staff technique et les joueurs ont fait de leur mieux pour représenter dignement l'Algérie au Maroc, on visait les quarts de finale. Malheureusement, notre belle aventure s'est arrêtée là, c'est plus fort que nous", a-t-il ajouté. La sélection algérienne des U17 devait affronter dans le groupe B, le Nigeria, la Tanzanie et le Congo. Les joueurs du sélectionneur Mohamed Lacete devaient s’envoler samedi pour le Maroc, mais le vol a été annulé, faute d'autorisation de la part des autorités marocaines. L'unique participation de l'Algérie à la CAN des U17 date de 2009, lors de l'édition disputée à domicile, qui avait vu les joueurs de l'ancien sélectionneur Athmane Ibrir atteindre la finale, perdue face à la Gambie (3-1).

Les matchs de ce soir

18:55 Ajax Young Boys 18:55 FC Dynamo Kiev

Villarreal 18:55 Manchester United

Milan 18:55 Slavia Prague Glasgow Rangers FC

21:00 Rome FC Shakhtar Donetsk

21:00 Olympiakos Pirée Arsenal

21:00 Tottenham Hotspur Dinamo Zagreb 21:00 Grenade Molde

08 Jeudi 11 mars 2021

CULTURE

14e Festival national du théâtre professionnel (FNTP)

Programmation variée soumise au respect des règles sanitairesLes amateurs du 4e art, restés loin des salles de spectacles durant près d'un an après la décision de suspendre toute activité artistique en raison de la pandémie du Coronavirus, auront à reprendre le chemin du théâtre et renouer avec les spectacles, à la faveur du 14e Festival national du théâtre professionnel (Fntp), qui a prévu la présentation, du 11 au 21 mars, d'une vingtaine de prestations produites par différents théâtres régionaux, coopératives et associations culturelles.

Dans des atmosphères de fête célébrant ce retour progressif à la normale,

neuf pièces de théâtre se dispute-ront sur les planches du Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (Tna), les huit distinctions qui sanctionnent, au-delà du prix du jury, les meilleurs, spectacle, texte, mise en scène, scénographie, créa-tion musicale, rôles masculin et féminin, alors qu'autant de spec-tacles sont prévus hors compéti-tion. Les différents prix seront décernés par un jury présidé par Habib Boukhelfa et composé de Bouziane Benachour, Faouzi Ben-braham, Wahid Achour et Nabila Brahim. Outre le Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (Tna), en lice avec la pièce "Ez'Zaouèche" (le moineau), "Khatini" de Mos-taganem, "Es’Sefqa" (le contrat), de Tizi Ouzou, "Arlequin, valet des deux maîtres" d'Oran, "Aramil" (les veuves), de Constantine,"Nes-tennaw Fel Hit" (nous attendons le mur), de Bordj Bou Arreridj, "Tilisa" (les frontières) de Bejaïa, "El Djidar El Khames" (le cin-quième mur), de Sidi Bel Abbès, "Loâbet El Arch" (le jeu du trône) de Guelma, "Sekkoura" de Souk

Ahras, animeront la compétition du 14e Fntp. D'autre part, les spectacles, "Letraf" du T.R Mas-cara, "Saha l'Artiste", "Kiyass ou Labess" et "Keddab.com" des coo-pératives culturelles, "Sindjeb", "Rocher noir" et "Les Nomades", ainsi que, "Pentoura spéciale",

"Sin Eni", "Falso" et "Yemma L'Zayer" des associations cultu-relles, "Teftika", "Machahou", "Noussour" et "Takerboust" et le "One woman show, "Tayoucha" de Nesrine Belhadj, seront pré-sentés hors compétition au Théâtre municipal d'Alger-Centre, ainsi

qu'à la salle Hadj-Omar du Tna. Prévus initialement dans la pro-grammation, les théâtres régionaux de Batna et de Skikda ont retiré leurs participations. L'ouverture du 14e Fntp sera marquée par la présentation de "El Koursi" (la chaise), une prestation chorégra-phique conçue et mise en scène par Riadh Beroual, programmée à l’issue du spectacle de rue "El Halqa", prévu à l’entrée du Tna et présenté par une troupe de Sidi Bel Abbès. Parallèlement aux re-présentations, les organisateurs ont programmé des conférences autour de "La contribution des coopératives dans le mouvement théâtral algérien", le "Rôle des festivals dans la promotion du 4e Art", en plus d'une "Rencontre avec les metteurs en scènes primés au Fntp". Des hommages seront rendus au regretté Mahmoud Bouhmoum (emporté par le Co-ronavirus), Hamid Achouri, Lydia Larini et le technicien de lumières du Tna Mokhtar Mouffok. Dans un autre volet, des ateliers de for-mation sur le théâtre radiopho-nique, la scénographie, ainsi que sur le théâtre pour enfants, sont également au programme de ce

festival qui accueillera, sur le hall du Tna, une vente de livres en présence de leurs auteurs. Après l'annulation de l'édition 2020, le 14e Fntp qui se déroule dans des conditions particulières imposées par la situation pandémique que traverse le monde, appelle les or-ganisateurs et le public à s'as-treindre à l'application stricte des règles sanitaires. Conformément aux directives issues de la réunion tenue au Tna avec les services de sécurité sanitaire, la salle de spec-tacles Mustapha-Kateb sera "ex-ploitée à 50% de ses capacités d'accueil", précisent les organisa-teurs. Le public sera également soumis à l'obligation de porter le masque à l'entrée même du théâtre et au contrôle de la température, ainsi qu'à l'opération de désinfec-tion des mains avec un gel hydro alcoolique mis à sa disposition. Dans ce même cadre les organi-sateurs rappellent que l'accès aux différentes salles de spectacles et de débat est interdit aux enfants de moins de six ans et appellent le public au strict respect des règles de distanciation sociale aux abords des guichets et à l'intérieur de la salle de spectacle.

Le Chiffre d’Affaires

Une sélection nationale algérienne de para-athlétisme, composée

de vingt cinq athlètes, dont neuf filles, prendra part du 14 au 21 mars au 14e Grand-Prix international de Tunis, ultime compétition qualifica-tive aux Jeux paralympiques de Tokyo (24 août-6 septem-bre 2021), a-t-on appris, mardi après de la Fédération algérienne handisport (FAH). Selon les organisateurs du meeting, plus de 700 athlètes représentants 60 pays sont at-tendus à Tunis pour disputer les dernières places qualifica-tives pour le rendez-vous nippon, reporté d'une année au même titre que les Jeux olympiques, en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19). Outre la pré-sence de l'élite nationale,

déjà qualifiée aux JP-2020, la FAH a engagé d'autres athlètes qui pourraient décro-cher des billets pour Tokyo. " Lors de la dernière réunion tenue avec les différents en-traineurs, tout le monde a opté pour donner une chance à d'autres athlètes, en plus de ceux déjà qualifiés, pour jouer leur-va-tout à Tunis, à l'occasion de la dernière compétition du para-athlé-tisme, qualificative aux JP-2020. Ils seront une dizaine d'athlètes en qui les techni-ciens ont fait confiance, mais en prenant en compte leurs classement mondial (IPC)", a indiqué le président du direc-toire de la fédération, Nemer Korichi. Parmi les athlètes retenus pour le rendez-vous tunisien, il est noté le retour de Benoumessad Louadjeda

qui s'engagera dans les concours du disque et jave-lot, classe (F34), Madjid Dje-mai (1 500m/T37), Salah Khelaifia (100m et 400m/T13), Kaouther Zerari (Club/F51), entre autres. Néanmoins, plusieurs cadres ne seront pas du voyage, pour différentes raisons, à l'instar de Mohamed Berra-hal, Bahlaz Lahouari, Kamel Kardjena, Nassima Saifi et Nadia Medjmedj. Au delà de la compétition elle même, trois athlètes seront concer-nés par la classification de la catégorie des malvoyants. Il s'agit du champion paralym-pique en titre, Abdellatif Baka (T13) qui sera engagé au 400m et 5 000m, d'Abdel-krim Krai (T38) qui devra participer aux l'épreuve du 800m et 1 500m, et Bakhta

Benallou (F13) qui disputera ses chances au javelot. La dé-légation algérienne, compo-sée de 36 personnes dont six entraîneurs nationaux, se dé-placera à Tunis par route, sa-medi matin, après avoir effectué le test PCR. Plus de 300 épreuves seront au pro-gramme du Grand-Prix de Tunis, auquel les athlètes al-gériens y se sont habitués et reviennent souvent avec de bonnes performances. À l'is-sue du Grand-Prix internatio-nal de Tunis, l'élite nationale (composée des qualifiés pour les Jeux paralympiques de Tokyo) entamera la ligne droite de sa préparation en Algérie et à l'étranger avec au programme des meetings internationaux à Paris et en Suisse, entre autres.

Pour la réception de Monaco hier en coupe de France, Nice a perdu 2 à 0 sans son latéral droit algérien

Youcef Atal. Les aiglons ont annoncé sur leur compte officiel "Twitter " que l'inter-national algérien a été touché au niveau

des adducteurs et qu'il a été laissé par son entraîneur Ursea. Youcef Atal qui a fait son retour sur les terrains la semaine der-nière après quelques semaines d'absence pour cause de blessure, a dû renoncer une nouvelle fois à une rencontre de son

équipe à cause de sa 4e blessure muscu-laire depuis le début de saison. Le club français n'a pas indiqué la durée de l'absence de Youcef Atal mais le joueur pourrait faire son retour dès la se-maine prochaine.

Para-athlétisme

L'Algérie présente au Grand-Prix international de Tunis

France

Youcef Atal touché aux adducteurs

Chanson - évocation

Hommage à titre posthume au chanteur Idir à Tizi-Ouzou

Les différents intervenants lors de cette manifestation organisée par une boite de

production privée en collabora-tion avec l'Assemblée commu-nale locale, l'Office national des droits d'auteurs (ONDA) et le Haut Commissariat à l'Amazi-ghité (HCA), ont évoqué les dif-férentes facettes, humaines et ar-tistiques, de l'icône de la chanson kabyle qui a atteint l'universalité grâce à son talent. Abdelmadjid Bali, ancien de la radio nationale chaîne 2, lors de sa communication intitulée "Idir,

l'humble et le phénix", est re-venu sur "l'homme humble" qu'était le chanteur, ainsi que sur ses débuts dans la chanson et son parcours artistique marqué par une ascension dont le label était "le travail bien fait". "Alors que les gens voyaient en lui un monument et hésitaient à l'approcher, il était, lui, modeste et timide et aimait aller vers eux" dira Abdelmadjid Bali. Sur le plan artistique et profes-sionnel, "il était soucieux, dès le début, de capter l'attention du public par un travail bien fait qui

était une exigence permanente chez lui", souligne-t-il. Une exi-gence qui explique, selon lui, "la longévité" de chacun de ses al-bums. De son côté, l'artiste Bélaid Medjkane, du célèbre groupe "Tagrawla", à travers sa com-munication "Yidir Ad Yidir" (Idir vivra) est revenu sur l’im-mortalité de l’œuvre de l'artiste disparu qui, soutient-il, "a fait traverser toutes les frontières pour porter la chanson kabyle jusqu'au firmament universel".

Réouverture des salles de cinéma

Une quinzaine de films algériens au programme

Le ministère de la Culture et des arts a annoncé mardi le lancement d'un

programme de projections ciné-matographiques qui compte une quinzaine de films algériens ré-cents afin de relancer à partir du 15 mars l'activité de plusieurs salles de cinéma dans différentes villes du pays, annonce le mi-nistère sur sa page Facebook.

Les cinéphiles auront la possi-bilité de découvrir des films, pour la plupart jamais distribués en Algérie à l'instar de "143, rue du désert" de Hassen Ferhani, "Abou Leila" de Amine Sidi Boumediene, "Paysages d'au-tomne" de Merzak Allouache, "Héliopolis" de Djaafar Gacem, ou encore "Matares" de Rachid Benhadj. Ces projections sont

annoncées dans les villes d'Al-ger, Oran, Bejaia, Constantine, Tlemcen, Annaba, Bechar Tizi Ouzou, Sidi Bel Abbes, Batna, Souk Ahras et Laghouat. D'autres films sont également annoncés comme "La cinquième saison" de Ahmed Benkamla, "Dzair" de Mehdi Tsabbast, "Sa-liha" de Mohamed Sahraoui, "Djenïa" de Abdelkrim Bahloul,

"L'étoile d'Alger" de Rachid Benhadj, "Ben Badis" de Bassel El Khatib, "Le sang des loups" de Ammar Si Fodhil, "Argo" de Ammar Belkacemi ou encore "Les intrus" de Mohamed Ha-

zourli. Le détail de cette pro-grammation et les salles sélec-tionnées pour abriter les projec-tions n'ont pas encore été communiqués.

La cour d'appel de Paris a de nouveau renvoyé aux assises le chan-

teur marocain Saad Lamjar-red pour le viol aggravé d'une jeune femme de 20 ans en 2016, selon une source judiciaire, confirmant une information du Parisien. L'artiste de 35 ans avait ini-tialement été renvoyé en cor-rectionnelle en avril 2019 par un juge d'instruction ayant décidé de requalifier les faits en "agression sexuelle" et "violences ag-gravées". Mais en janvier 2020, la chambre de l'ins-truction de la cour d'appel

avait infirmé une première fois cette ordonnance, esti-mant que les faits devaient être qualifiés de viol, un crime passible des assises. La Cour de cassation avait toutefois invalidé cette déci-sion, pour un défaut de si-gnature du président de la chambre. Ressaisie des faits, la cour d'appel a de nouveau ordonné mardi que Saad Lamjarred soit jugé aux as-sises pour "viol aggravé", conformément aux réquisi-tions du parquet général, selon la source judiciaire. Le chanteur encourt 20 ans de réclusion criminelle.

Maroc - musique Le chanteur marocain Saad

Lamjarred renvoyé aux assises en France pour viol

Page 9: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

10 Jeudi 11 mars 2021

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Le Chiffre d’Affaires 11/03/2021Anep n°2116004503

Le Chiffre d’Affaires

Le Chiffre d’Affaires 11/03/2021Anep n°2116004421

Le Chiffre d’Affaires 11/03/2021Anep n°2116004521 Le Chiffre d’Affaires 11/03/2021Anep n°2116004488

Page 10: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

11Jeudi 11 mars 2021

Tunisie - Nouveau barrage Mellegue

Avancement des travaux de 40 %Le coût de l’édification dudit barrage est de l’ordre de 276 millions de dinars. Ce projet, qui va remplacer l’ancien barrage à Mellègue-Nebeur, permettra le stockage de 200 millions de m3 d’eau.

A cette occasion, le minis-tre a assisté à la pre-mière session de la ma-

nifestation «InnoviAgri Hackathon», organisé par l’ins-titution «Tunis pour les pôles technologiques» au sein du cen-tre de travail à distance au Kef. Cette manifestation, qui a re-groupé 31 participants et 18 idées de projets, a pour but d’en-courager les jeunes à l’initiative privée et à identifier des solu-tions digitales et innovantes en vue de traiter les principaux pro-blématiques qui se posent au ni-veau du secteur agricole. C’était une occasion pour pri-mer les trois projets lauréats dans ledit concours. M. Moha-med Fadhel Kraïem s’est féli-cité, lors de son allocution, des sujets traités dans cette manifes-tation et qui sont de nature à contribuer à développer la pro-ductivité et à maîtriser les res-sources hydriques, tout en faci-litant la tâche aux agriculteurs qui constituent la base de la sé-curité alimentaire nationale et participent à la croissance éco-nomique du pays.

Stockage des ressources

hydriques À l’occasion de cette manifes-tation et dans le cadre de la concrétisation de la stratégie de développement régional, le mi-nistre a présidé la signature d’une convention de partenariat entre l’Agence de promotion des

investissements agricoles (Apia) et l’Institution tunisienne des Pôles technologiques. Cette vi-site dans le gouvernorat du Kef était une opportunité, pour le ministre, de prendre connais-sance de l’état d’avancement des travaux du barrage Mellègue supérieur, qui a atteint les 40%. A noter que le coût de l’édifica-tion dudit barrage est de l’ordre

de 276 millions de dinars. Ce projet, qui va remplacer l’ancien barrage à Mellègue-Nebeur, per-mettra le stockage de 200 mil-lions de m3 d’eau. Par ailleurs, le ministre a donné le coup d’en-voi d’exploitation de la zone ir-riguée autour du barrage Serrat, qui couvre une superficie de

4.500 hectares, et ce, en pré-sence des cadres du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Le ministre s’est entretenu avec les cadres régionaux et les députés de la région, ainsi qu’un nombre des membres de la société civile et des investisseurs qui ont for-mulé leurs préoccupations rela-tives au secteur agricole. Il a été question, à titre d’exemple, du manque d’eau potable dans plu-sieurs zones du gouvernorat qui ont trouvé un écho favorable au-près du ministre. Ce dernier a recommandé d’assurer le suivi des projets agricoles et d’iden-tifier les solutions adéquates dans les meilleurs délais, vu leur importance dans le développe-ment de la région et la crois-sance économique. Il a appelé aussi à trouver les solutions né-cessaires sur le court terme et à mettre en place un programme d’action pour les projets struc-turels, et ce, pour fournir les res-sources hydriques en perma-nence.

GRAND MAGHREBL’info sur le Maghreb contact: [email protected] Te: .021696483 www.lechiffredaffaires.com

Le Chiffre d’Affaires

Khalifa Bakoush, chef du Haut Comité li-byen de lutte contre

le coronavirus, a annoncé, avant-hier, que des doses de vaccin contre le Covid-19 devraient arriver en Libye dans quelques jours. Un peu plus tard dans la semaine, ou au début de la semaine pro-chaine, la Libye devrait en effet réceptionner 300 000 doses de vaccin, a déclaré M. Bakoush, démentant les informations selon les-quelles la Libye aurait ré-cemment raté l’occasion de recevoir des vaccins via le mécanisme Covax, l’initia-tive internationale de vacci-

nation codirigée par l’Orga-nisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires. Le responsable libyen a égale-ment confirmé que les auto-rités achèteraient bientôt des doses de vaccins auprès de divers fournisseurs, et que le gouvernement cherchait en ce moment à mettre en place un fonds d’urgence pour l’achat de ces vaccins. Selon le Centre national de contrôle des maladies de Li-bye, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 dans le pays a atteint 140 688, dont 128 002 guérisons et 2 297 décès.

Libye Réception prochaine des doses

de vaccins anti-Covid-19

Le ministère du Commerce de l’Industrie et du Tou-risme a abrité, mardi, une

réunion de la Commission chargée de la mise en place du Code barres industriel en Mauritanie. Ouvrant les travaux de cette réu-nion, M. Ahmed Salem Ould Bouhedde, secrétaire général du ministère, a souligné l’importance du code barres pour la protection et la traçabilité des produits in-

dustriel nationaux. La mise en place du code barres contribuera « à faciliter la commercialisation de nos produits industriels et 0 encourager nos exportations, no-tamment après la signature d’une convention avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et la Zone de libre échange en Afrique (ZLECA) », a souligné le secrétaire général, avant d’ajouter que « le secteur

de l’industrie s’attèle actuellement à mettre en place un système d’identification par Codes barres ». «Le système d’identification dépend largement de la mise en place du code pour chaque produit qui garantit une nette visibilité des produits de chaque secteur, surtout qu’il comprend des chiffres indiquant l’origine du produit par pays constituant le « préfixe pays», a-t-il rappelé. « La mise

en place de ce système de codi-fication mettra un terme au dés-ordre régnant dans le secteur, où les produits sont fabriqués et commercialisés sans aucun moyen d’identification de leur origine », a-t-il souligné. « Dans d’autres cas, des usines fabriquent des marques avec une identification qui n’est pas enregistrée dans notre pays ou inscrite dans des pays étrangers, ce qui ne permet

pas le suivi de ces produits sur le marché national », a-t-il déploré. « Le but de la rencontre à laquelle participent les représentants des secteurs concernés par les indus-tries et le commerce consiste à trouver des solutions rapides en vue de l’adoption ce système d’identification dans notre pays », a-t-il précisé, avant de procéder à l’ouverture des travaux de la Commission.

Mauritanie Vers l’instauration du code barres

La Banque européenne d’investissement (BEI) a mobilisé 617 millions

d’euros pour le Maroc en 2020, soit le double par rapport à 2019, avec des décaissements accélérés, a indiqué mardi la représentante de la BEI au Maroc Anna Ba-rone. La Banque s’est fortement mobilisée dans le cadre notam-ment de l’initiative Team Europe, afin de fournir un soutien urgent et rapide au Royaume dans sa lutte contre la pandémie de Co-vid-19. La BEI a ainsi apporté des aides de trésorerie immédiate et accéléré à titre exceptionnel. Le total des décaissements de

la Banque en 2020 a atteint un volume de 516 millions d’euros, soit trois fois plus qu’en 2018. Les financements de la Banque en 2020 ont été consacrés en priorité au renforcement du sys-tème de santé (200 millions d’eu-ros), au soutien aux PME agri-coles (200 millions d’euros), au renforcement de la Caisse Cen-trale de Garantie (CCG) pour fournir des liquidités au secteur privé dans son ensemble (150 millions d’euros), ainsi qu’au secteur automobile (54 millions d’euros). La Banque a également apporté son soutien aux micro-entrepreneurs à travers deux opé-

rations dans le secteur de la mi-crofinance (13 millions d’euros). Ces appuis illustrent l’approche globale et diversifiée de la Banque, tant en termes de sec-teurs que de bénéficiaires, avec la mobilisation d’un ensemble d’instruments adaptés aux be-soins de financement (prêts et garanties, assistances techniques, dons). Partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans, la BEI fi-nance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine.

Maroc La BEI a mobilisé 617 millions d’euros

pour le pays en 2020

Page 11: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

LE KIOSK : REVUE DE LA PRESSE INTERNATIONALE

Le gigantesque plan de soutien à l'économie est là, la campagne de vaccination anti-Covid s'accélère de façon spectaculaire: Joe Biden marque des points, avec une forme de discrétion revendiquée.

Par AFP

Une machine bien huilée, une ap-proche méthodique, une présidence sans drames. Ses détracteurs iro-

nisent sur un locataire de la Maison Blanche sans relief, voire ennuyeux? Ces attaques ne dérangent pas le 46e président de l'his-toire des Etats-Unis. Au contraire. Elu sur une promesse de calme, Joe Biden offre depuis 50 jours à l'Amérique et au monde une présidence "tout simplement moins épuisante", comme l'avait prédit Barack Obama en campagne pour son ancien vice-président. Et, avec l'adoption par le Congrès, prévue mercredi, de son plan de 1.900 milliards de dollars, il engrange, peu après son arrivée, un indéniable succès législatif qui restera, quoiqu'il arrive, un marqueur de son mandat.

Contraste saisissant Celui qui n'évoque presque jamais son bouillonnant prédécesseur ("l'ancien gars", lâchait-il, un peu méprisant, mi-février) a imposé, en moins de deux mois, un style apaisé. Ses tweets passent inaperçus. Les fuites sur d'éventuels tiraillements au sein de l'exécutif sont presque inexistantes. Et les prises de bec annoncées avec l'aile gauche de son parti n'ont, à ce stade, pas eu lieu. Le contraste avec le début du mandat Trump est saisissant. A la même époque, le tempétueux républicain avait déjà été confronté à une avalanche de po-lémiques et contraint de se séparer de son conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn. Communication millimétrée à l'ap-pui, Joe Biden met en scène sa proximité

avec les Américains et s'en tient à des al-locutions plutôt courtes et sans effets de manche. "Quand j'ai été élu, j'ai dit nous allions cesser les bagarres sur Twitter et nous concentrer sur les résultats concrets pour les Américains", a-t-il martelé ce week-end. Son gigantesque plan de relance n'a pas emporté l'adhésion des républicains. Il ne fait pas l'unanimité parmi les écono-mistes, certains s'inquiétant de ces sommes démesurées et d'une possible surchauffe de l'économie. Mais il a le soutien clair d'une écrasante majorité d'Américains. Selon un sondage du Pew Research Center rendu public mardi, 70% d'entre eux y sont favorables. Pour Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, la conclusion est évidente: "Les républicains à Washington sont en décalage avec le reste du pays". Concrètement, des dizaines de millions d'Américains vont recevoir un chèque dans les semaines à venir. Symbole d'un changement d'ère: la Maison Blanche a précisé que le nom de Joe Biden n'y figurerait pas, contrairement à celui de Donald Trump lors du premier plan de sauvetage adopté en mars 2020.

Après combats à venir Dès qu'il aura apposé sa signature sur cette loi, le président pourrait se montrer plus présent et sortir plus souvent de la Maison Blanche pour la défendre. Il a clairement indiqué qu'il voulait adopter une approche différente de celle de Barack Obama en 2009, lors d'un autre plan de sauvetage spectaculaire. "Barack était très modeste, il ne voulait pas faire, selon ses

mots, de tour d'honneur (...) Et, de manière ironique, nous avons payé pour cette hu-milité", a-t-il expliqué la semaine dernière. Mais si le vote du Congrès sur l'une de ses promesses emblématiques de campagne s'est bien terminé, il a aussi été porteur d'un avertissement. Joe Biden le sait: il n'a qu'une faible marge de manœuvre au Congrès. Et comme l'ont montré les tractations de dernière minute avec Joe Manchin, sénateur démocrate de Virginie occidentale, il n'est pas à l'abri de tensions dans son camp. Or celui qui, en campagne, mettait inlassablement en avant sa très longue arrière au Sénat comme gage de capacité à trouver des compromis avec ses adversaires politiques, n'a pas obtenu une seule voix républicaine au Sénat. Sur les infrastructures, le climat ou l'im-migration, il sait qu'il devra se préparer à d'âpres batailles sur la colline du Capitole. Pour l'heure, il peut se satisfaire d'un son-dage flatteur, le dernier en date d'ABC News/Ipsos: plus de deux tiers des Amé-ricains (68%) approuvent sa gestion de la pandémie. Joe Biden ne déclenche, pas dans les rangs républicains, l'hostilité dont Barack Obama fut souvent la cible durant ses deux mandats. Et il offre, à ce stade, peu d'angles d'attaque à ses adversaires. Certains des opposants tentent cependant dépeindre un président surprotégé par ses équipes, de peur qu'il ne multiplie les gaffes. Et sa réticence à répondre aux questions des journalistes dans le cadre d'une conférence de presse, qui permet des relances, fait l'objet de critiques crois-santes.

États-Unis

Joe Biden avance et impose son style, sans tweets rageurs

Covid-19 Londres et Bruxelles s’écharpent autour des exportations de vaccins

Par Courrier International

Rejetant les accusations de “nationa-lisme vaccinal” dont l’UE fait l’ob-jet à l’étranger, le président du

Conseil européen, Charles Michel, a pointé du doigt mardi dernier les “interdictions d’exportations” des États-Unis et du Royaume-Uni. Un commentaire aussitôt démenti par Londres alors que l’inquiétude monte en Europe face à de possibles pénu-ries de vaccins. Le ton n’en finit pas de monter entre Londres et Bruxelles au sujet des vaccins contre le Covid. Rejetant “fa-rouchement” mardi les accusations de “na-tionalisme vaccinal” qui visent depuis quelques jours l’Union européenne, le pré-sident du Conseil européen, Charles Mi-chel, a riposté en s’en prenant aux États-Unis et à la Grande-Bretagne, rapporte l’édition européenne de Politico. L’UE “n’a jamais cessé d’exporter” et “la majorité” des doses ayant permis la vaccination de masse en Israël venaient de Belgique, alors que le Royaume-Uni et les États-Unis “ont décrété l’interdiction pure et simple d’ex-portation de vaccins ou de composants”, a-t-il assuré. Bruxelles a notamment été ac-cusé à l’étranger de fournir moins de vac-cins aux pays pauvres que ne le font la Chine, la Russie ou l’Inde.

“Escalade des tensions” Mardi, les critiques de Charles Michel ont provoqué l’ire de Londres, qui a immédia-tement démenti. “Toute allusion à une inter-diction britannique d’exportation ou à une quelconque restriction sur les vaccins est complètement fausse”, a dit un porte-parole du gouvernement britannique. Le ministre des Affaires étrangères britannique, Domi-nic Raab, a écrit à Charles Michel pour “ré-tablir les faits”, tandis qu’un représentant diplomatique de l’UE en Grande-Bretagne a été convoqué pour une réunion au Foreign Office, affirme l’agence de presse Bloom-berg. “C’est la deuxième fois depuis le dé-but de l’année que le Royaume-Uni et l’UE sont en désaccord sur la question de la pro-duction et de la distribution de vaccins contre le Covid”, remarque le journaliste de la BBC Gavin Stamp. En janvier, l’UE a in-troduit “un nouveau système de contrôle des exportations de vaccins en raison de préoccupations concernant la disponibilité des approvisionnements sur le continent, obligeant les producteurs à demander l’au-torisation des gouvernements nationaux pour les ventes qu’ils ont prévues. Cette dé-cision a déclenché une dispute plus large avec le Royaume-Uni sur le fonctionne-ment des accords commerciaux post-Brexit relatifs à l’Irlande du Nord”, sur lequel Londres et Bruxelles s’étaient mis d’accord l’année dernière, rappelle-t-il. La nouvelle dispute survenue mardi “marque une esca-lade des tensions entre les deux parties de-puis que la Grande-Bretagne a quitté le bloc en décembre”, note Bloomberg. “Les vac-cins sont devenus un point critique dans leur relation alors que le programme de l’UE - entravé par des retards - a eu du mal à suivre le rythme de celui des Britan-niques.” Selon des données compilées par Bloomberg, environ un tiers de la popula-tion au Royaume-Uni a déjà reçu sa pre-mière dose, contre 6 % dans l’UE.

Par AFP

Les forces de sécurité birmanes ont lancé un raid, hier, à Rangoun contre des cheminots grévistes qui partici-

pent au vaste mouvement de désobéissance civile contre la junte. Plusieurs centaines de policiers et de soldats se sont déployés autour de l'enceinte où réside le personnel ferroviaire de la gare Ma Hlwa Gone, dans l'est de la capitale économique. "Ils bloquent les portes (des appartements) et les détruisent pour entrer", a relaté à l'AFP un membre de la famille d'un cheminot, sous couvert d'anonymat par peur des re-présailles. "J'ai réussi à m'échapper, mais je m'inquiète pour les travailleurs" et leurs proches encore coincés. Selon elle, quelque 800 employés des che-mins de fer dans cette gare sont impliqués dans le mouvement de désobéissance civile. Médecins, enseignants, employés des com-pagnies d'électricité, cheminots, de nom-breux fonctionnaires ont cessé le travail depuis le coup d’État du 1er février qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi. Ce mouvement perturbe la fragile économie birmane avec des bureaux

ministériels vides, des écoles et des hôpitaux fermés, des banques dans l'incapacité de fonctionner.

"Arrêt complet de l'économie" Les principaux syndicats ont appelé à "l'arrêt complet de l'économie" pour tenter de paralyser le pays et d'augmenter la pression sur les militaires. La junte a or-donné de son côté aux fonctionnaires de reprendre le travail à partir du 8 mars, faute de quoi ils seraient licenciés et s'ex-poseraient à des représailles. La Birmanie est en ébullition depuis le putsch, avec des manifestations quotidiennes à travers tout le pays. Quelques rassemblements épars ont été organisés hier, mercredi. A Myingyan (cen-tre), la manifestation a été dispersée vio-lemment: trois manifestants pro-démocratie ont été blessés, dont un grièvement à l'oeil, selon les secouristes. Mais la forte présence militaire, notamment dans le quartier de Sanchaung à Rangoun - théâtre dimanche d'une spectaculaire opération des forces de sécurité avec des centaines de contes-

tataires encerclés -, restait dissuasive et les foules étaient moins nombreuses. La nuit dernière, sept protestataires ont été arrêtés dans le quartier, d'après les médias d'Etat. Dans une autre partie de la ville, les forces de sécurité ont brûlé des barricades de fortune, menaçant des résidents de mettre le feu à leur appartement, a relaté à l'AFP une habitante de 26 ans. Raids contre des habitations, des hôpitaux, des universités, arrestations en masse, recours à la force létale: la junte semble plus déterminée que jamais à vouloir éteindre le vent de fronde largement pacifique qui souffle sur le pays. Au moins 60 civils ont été tués et près de 2.000 personnes arrêtées depuis le 1er février, d'après l'Association d’assistance aux prisonniers politiques. L'armée assure ne pas être impliquée dans le décès des manifestants. Elle justifie son passage en force en allé-geant de vastes fraudes électorales lors des législatives de novembre remportées massivement par le parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).

Birmanie

Raid des forces de sécurité contre des cheminots grévistes, nouvelles violences

12 Jeudi 11 mars 2021 Le Chiffre d’Affaires

Page 12: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

13Jeudi 11 mars 2021

Namibie

Baisse de la production sous-marine de diamants de 13 % en 2020Comme sa maison-mère De Beers et d’autres producteurs de diamants, Debmarine a vécu une année 2020 difficile en raison de l’impact de la pandémie sur la demande et les prix des gemmes. Néanmoins, de belles perspectives s’annoncent pour cette société détenue à 50 % par l’État namibien.

La crise vécue il y a quelques mois par l’industrie du diamant a affecté plus d’un producteur de gemmes dans le

monde. C’est le cas de Debmarine Namibia, la coentreprise 50/50 entre l’État namibien et le groupe De Beers, qui a annoncé une performance annuelle en baisse pour l’exer-cice 2020. Selon les détails relayés par Reu-ters, la compagnie active dans l’exploitation

sous-marine de la pierre précieuse, a récupéré seulement 1,125 million de carats l’année dernière, ce qui représente une baisse de 13 % en glissement annuel. Dans le même temps, les revenus de vente ont diminué de 5 % pour s’établir à 6,6 milliards de dollars namibiens (427 millions $). Cela a entrainé en outre une baisse de 6 % des recettes per-çues par le contribuable namibien à 141

millions $. Si la pandémie a plombé les ré-sultats de Debmarine à travers la faiblesse de la demande mondiale et la baisse des prix qui en a résulté, il devrait s’agir de dé-boires passagers, car la situation s’annonce déjà meilleure à court et moyen terme. Non seulement le marché des pierres précieuses a repris des couleurs, mais les plans de croissance de la compagnie avancent aussi

conformément au calendrier. En 2019, Deb-marine a en effet lancé la construction de l’AMV3, son septième navire de récupération de diamants et les travaux devraient s’achever au troisième trimestre 2021. L’entrée en service interviendra au deuxième trimestre 2022, augmentant de 500 000 carats la ca-pacité de production annuelle de la compa-gnie.

AFRIQUEInfos du monde contact: [email protected] Te: .021696483 www.lechiffredaffaires.com

Le Chiffre d’Affaires

Nigeria

La Chine démarre les travaux de réhabilitation de 1 443 km de ligne ferroviaire

Engagé dans un processus de diversification de son économie, le gouvernement

nigérian a mis sur pied un plan de construction et de réhabilitation des chemins de fer dans le but de lier les principales villes du pays. L’expertise chinoise a été sollicitée pour la réalisation de ce projet. Le Nigeria a annoncé le lancement des travaux de réfection de la ligne ferroviaire principale du pays, le mardi 9 mars 2021 au cours d’une cérémonie officielle. Ces travaux concernent la ligne

de chemin de fer d’environ 1443 kilomètres, reliant du sud au nord-est, le centre pétrolier de Port Harcourt à la ville de Maiduguri. Ils seront effectués par l’entreprise China Civil Engineering Construc-tion Corporation (CCECC) pour un montant total de 3 milliards $. Concernant le financement des travaux, le ministre des Transports, Rotimi Amaechi, a indiqué que le gouvernement nigérian appor-terait une contribution estimée à environ 450 millions $ (15 % du montant final). Le reste sera assuré,

selon le ministre cité par Bloom-berg, par un «syndicat de finan-ciers chinois». Ces nouveaux tra-vaux illustrent l’ambition du gou-vernement nigérian de faire du secteur des transports, plus prin-cipalement ferroviaire, l’un des nouveaux leviers de sa croissance économique. Ces dernières années, de nombreux projets de construc-tion de chemin de fer, réalisés en partenariat avec la Chine, ont vu le jour. L’objectif est de développer non seulement un réseau ferro-viaire national pour faciliter la

liaison entre les principales villes du pays, mais également le com-merce national et rendre plus fluide le transport des personnes. Selon le président nigérian Mu-hammadu Buhari, la réhabilitation de la ligne Port-Harcourt-Maidu-guri permettra de «ressusciter le transport ferroviaire autrefois très actif dans le corridor oriental du pays». Notons que cette ligne sera connectée au nouveau port en eau profonde de Bonny qui sera lui aussi construit grâce à la Chine. «La connexion de la voie ferrée à

un nouveau port maritime dans l'île Bonny et au parc industriel ferroviaire, Port Harcourt, est conçue pour accroître la viabilité et stimuler le transbordement des cargaisons et du fret au niveau local, dans la sous-région de l'Afrique de l'Ouest et dans la zone continentale de libre-échange», a déclaré M. Buhari, ajoutant que «la somme des avan-tages socio-économiques et en-vironnementaux de ces projets implique la création massive d'em-plois au niveau local».

Gabon - À trois ans de sa livraison

Le remplacement des traverses du réseau ferré affiche 21 % d’exécution

Depuis sa mise en service en 1986, les chemins de fer du Gabon et les 648

km reliant Franceville à Libreville n’avaient pas subi de travaux ma-jeurs. Pour atteindre les ambitions en matière de performance, un Programme de remise à niveau de la voie (PRN) a été lancé pour la période 2016-2024. Les travaux de réhabilitation en cours, depuis 5 ans, sur le chemin de fer gabo-nais « avancent bien », rassure

Christian Magni, directeur général de la Setrag (Société d’exploitation du Transgabonais), une filiale du groupe français Eramet. A trois ans de l’échéance, le taux d’exé-cution a atteint 21% avec la pose de 138 km de traverses, informe Christian Magni. La portée du chantier, livrable en 2024, com-prend entre autres le remplacement des traverses en bois par des tra-verses bibloc (en béton), afin de rendre la voie plus stable et éviter

de nouveaux incidents. Pour la fabrication de celles-ci, l’entreprise a mis sur pied une usine de pro-duction à Booué, dans le dépar-tement de Lopé, partie centre du pays. «Après quatre années d’ac-tivité aujourd’hui, nous avons déjà produit 340 000 traverses, soit une satisfaction de 34% des besoins du Programme», précise Roland Allo Asseko, responsable de l’usine de production des tra-verses bibloc. En optant pour ce

nouveau type de traverses, la Se-trag entend doubler leur durée de vie : 50 ans contre 25 ans maxi-mum pour les traverses en bois. Le PRN bénéficie d’une mobili-sation de 207 milliards FCFA (316 millions EUR). L’Etat ga-bonais, grâce à l’appui de l’Agence française de développement (AFD), a contribué à hauteur de 61 milliards FCFA, et la Setrag 146 milliards FCFA, dont une partie sur fonds propres de la So-

ciété. L’autre volet du programme comprend le traitement complet des 83 zones identifiées comme instables, la réhabilitation et la construction des gares. Une fois achevé, ce programme vise à dou-bler la capacité de transport du Transgabonais. Le réseau accueille actuellement 330 000 voyageurs par an et a transporté 6 millions de tonnes de marchandises et mi-nerai (en 2019).

Plusieurs ONG pointent du doigt l’implication de Dan Gertler dans le pil-

lage des ressources minières en RDC. Cela avait conduit le dé-partement d’Etat américain à imposer des sanctions contre le milliardaire israélien en 2017, mesures qui ont ensuite été le-vées vers la fin du mandat de Donald Trump. Le milliardaire israélien Dan Gertler (photo), qui a acquis une partie de sa fortune dans l’exploitation mi-

nière en RDC, fait face à de nouvelles restrictions aux Etats-Unis. Le président Joe Biden a en effet ordonné le rétablisse-ment, le 8 mars, des sanctions qui empêchent l’homme d’af-faires d’utiliser ses filiales et avoirs américains pour mener des opérations économiques et financières. Ces mesures avaient d’abord été mises en place en 2017, car Washington accusait M. Ger-tler d’avoir trempé dans plu-

sieurs affaires de corruption, faisant notamment perdre plus d’un milliard $ au trésor congolais. Cependant, quelques semaines avant la fin du mandat de Do-nald Trump, ces sanctions avaient été abandonnées, per-mettant au milliardaire de ré-cupérer ses avoirs et d’obtenir à nouveau une licence pour me-ner ses activités aux États-Unis. La situation a rapidement été dénoncée par plusieurs organi-

sations comme l’ONG anticor-ruption The Sentry. Après avoir milité pour réinstaurer les me-sures, elle s’est félicitée de la nouvelle décision du départe-ment d’Etat américain. «Le partenariat corrompu de Dan Gertler avec l’ancien président Joseph Kabila a coûté cher à la RDC en termes de ressources perdues […]. Le rétablissement des sanctions va permettre de relancer les ef-forts congolais et américains de

lutte contre la corruption», a commenté John Prendergast, cofondateur de l’ONG. Pour autant, il faut rappeler que cer-taines ONG dont Global Wit-ness estiment que les mesures américaines n’ont pas empêché la poursuite des activités de Dan Gertler. Celui-ci aurait re-cours à des sociétés comme le camerounais Afriland afin de poursuivre l’exploitation des ri-chesses du sous-sol congolais.

RDC

Le controversé Dan Gertler fait l’objet de nouvelles sanctions économiques aux États-Unis

Page 13: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

SANTÉ contact: [email protected] Te: .021696483 www.lechiffredaffaires.com

Nutrition

Manger “sans viande” est-il bon pour la santé ?

Le célèbre chef Alain Ducasse a récemment fait la Une de l’actualité gastronomique en retirant la viande de sa carte. Si les végétariens ont depuis longtemps voix au chapitre, la tendance “sans viande” diffère un peu et trouve de nouveaux arguments.

Souci de manger plus sainement, de façon plus raisonnée, privilégier la naturalité et diminuer la quantité

de protéines animales, telles sont les rai-sons avancées par ceux qui ont retiré la viande de leur alimentation, sans pour autant être végétarien puisque beaucoup continuent de consommer du poisson, du lait, des œufs… Nous avons fait le point sur cette tendance avec Florence Foucaut, nutritionniste et diététicienne à Paris, membre de l’AFDN (première or-ganisation professionnelle de diététi-

ciens). "Les Français mangent en moyenne 2 ou 3 fois de la viande par se-maine. Ils sont largement en-dessous des re-commandations nutritionnelles qui pré-conisent de manger de la viande, pois-son ou œuf une à deux fois par jour. En revanche leur consommation de pro-téines, toutes origines confondues, reste supérieure aux recommandations. Elle est apportée par la viande, mais aussi le poisson, les œufs, les produits laitiers, les produits céréaliers et dans une moin-

dre mesure les végétaux." "Oui. La viande apporte des acides aminés essen-tiels. Et les protéines animales sont de meilleure qualité que les protéines végé-tales. La viande - et surtout la viande rouge - est source de fer. Si une personne choisit de retirer la viande de son alimentation mais qu’elle continue de manger du poisson, des œufs - riches en lipides, donc gare au cholestérol - ou des pro-duits laitiers, et féculents, je ne vois pas de contre-indications.

Antibiorésistance

L'OMS obligée de revoir les traitements des IST

Les trois infections sexuellement

transmissibles les plus courantes

deviennent de plus en plus diffi-

ciles à traiter à cause de la résistance aux

antibiotiques. L’Organisation mondiale de

la santé essaye de trouver des nouvelles

solutions. Près de 131 millions de per-

sonnes contractent la chlamydiose, 78

millions la gonorrhée et 5,6 millions la

syphilis chaque année dans le monde. Ces

trois infections sexuellement transmissi-

bles (IST) les plus courantes sont toutes

provoquées par des bactéries et peuvent

être guéries par des antibiotiques. Or,

"ces IST ne sont souvent pas diagnosti-

quées et deviennent plus difficiles à trai-

ter, certains antibiotiques étant désormais

inopérants suite à une utilisation incor-

recte ou excessive", indique l’Organisa-

tion mondiale de la santé (OMS). Les

traitements à mettre en place ont donc be-

soin d’être actualisés. Non soignées, ces

infections peuvent entraîner des compli-

cations à long terme pour les femmes

comme les infections génitales, les gros-

sesses extra-utérines, les fausses couches,

la stérilité (pour les femmes et les

hommes), l’augmentation du risque de

contracter le VIH et l’augmentation des

risques de mortalité de la mère et de l’en-

fant pendant l’accouchement.

Grand froid

Comment protéger son cœur

Les basses températures mettent le

système cardiovasculaire à rude

épreuve. La Fédération française

de cardiologie vous donne ses conseils hi-

vernaux. Lorsqu’il fait froid, l’organisme

mobilise toute son énergie pour se ré-

chauffer. La consommation d’oxygène

augmente, le cœur bat plus vite, les vais-

seaux sanguins se contractent. Par ail-

leurs, les basses températures provoquent

une certaine déshydratation, donc une

moins bonne fluidité du sang. Tous ces

effets conjugués favorisent la coagulation

du sang, et par conséquent la formation

d’un caillot. De même, le risque de rup-

ture d'une plaque d'athérome, à l'intérieur

d'une artère contractée par le froid, est

plus important. Au total, l'hiver est pro-

pice aux accidents cardiovasculaires.

La Fédération française de cardiologie

(FFC) rappelle ainsi que « chaque réduc-

tion de température de 1° est associée à

une élévation de 2 % du risque d’infarc-

tus du myocarde dans les quatre semaines

qui suivent, les périodes les plus à risque

étant les deux premières semaines »

(source : British medical journal, 2010).

Les conseils de prévention de la FFC

s’adressent en priorité aux patients souf-

frant de pathologies comme l’hyperten-

sion artérielle, l’insuffisance cardiaque,

les troubles du rythme, les antécédents

d’infarctus ou d’AVC… Les plus de 70

ans, dont l’organisme s’adapte plus diffi-

cilement aux variations de températures,

sont également concernés.

Quand on a un taux de

cholestérol trop

élevé, modifier ses

habitudes alimentaires est es-

sentiel. L'objectif : s’appro-

cher le plus possible du ré-

gime méditerranéen. «En

faisant les bons choix alimen-

taires, on peut agir sur le “pa-

ramètre cholestérol”, mais

l’objectif ne doit pas s’arrêter

là : c’est la santé cardiovascu-

laire au sens large qu’il faut

viser », estime, comme bien

d’autres spécialistes, le Dr

Jean-Michel Lecerf, chef du

service nutrition de l’Institut

Pasteur de Lille. Et sur ce

point, la diète méditerra-

néenne se place loin devant

les autres modèles nutrition-

nels. En augmentant la sa-

tiété, les fibres favorisent la

perte de poids, laquelle peut

entraîner une baisse de 5 à 15 

% des LDL, le "mauvais"

cholestérol. «Parmi les fibres,

celles dites solubles ont de

plus la capacité, en se liant au

cholestérol dans l’intestin, de

faciliter son élimination par

les selles», explique le Dr Le-

cerf. On les trouve : «Dans

tous les fruits et légumes.

Pomme, poire, figue sèche,

baies, banane, raisin, orange,

pêche sont plus particulière-

ment riches en fibres solubles

et, dans la catégorie légumes,

chicorée, oignon, ail, poireau,

asperge, artichaut, topinam-

bour, salsifis, endive, navet,

aubergine.

Dans les légumineuses : len-

tilles, pois chiches, haricots

secs, fèves… qui apportent

aussi du magnésium et du po-

tassium, impliqués dans la ré-

gulation de la pression arté-

rielle. Le soja contient quant à

lui des protéines qui réduisent

le taux de LDL-cholestérol de

2 à 3 %, selon plusieurs

études. Dans les céréales

complètes. L’avoine (son, flo-

cons, farine) et l’orge (perlé,

mondé) sont particulièrement

riches en bêta-glucane, fibre

soluble très visqueuse qui, à

raison de 3 g par jour (soit

l’équivalent de 30 à 40 g

d’avoine ou d’orge), abaisse

le cholestérol total et les

LDL».

Alimentation

Six clés pour faire baisser son cholestérol

14 Jeudi 11 mars 2021 Le Chiffre d’Affaires

Page 14: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

Le Chiffre d’Affaires 15Jeudi 11 mars 2021

PROGRAMME TÉLÉ

Bernier appelle le commandant Jeanne Lorieux pour l’informer que son ancienne patronne, Laurence Sauvageon, a été re-trouvée morte dans sa résidence secon-daire, la gorge tranchée. Son mari avait été tué deux ans plus tôt dans les mêmes cir-constances. Celui-ci ayant été l’amant de Jeanne, Bernier craint cette dernière ne soit suspectée. L’équipe doit travailler en collaboration avec Alice Nevers pour mener l’enquête.

Kevin et Nicky se rejoignent le reste de la famille Pearson à Philadelphie pour la fête de Thanksgiving. Randall et Beth ont dé-cidé d'invité la mère biologique de Deja. Au moment d'effectuer tous les préparatifs Rébecca se montre particulièrement irrita-ble et troublée. Toby et Kate accumulent de la fatigue depuis l'arrivée de leur enfant et se disputent de plus en plus régulière-ment.

"Expropriés, l'engrenage infernal" : chaque année, des milliers de Français subissent, im-puissants, une procédure d’expropriation. Que dit la loi ? Quelles sont les recours et les in-demnités ? • "Coronavirus : le mystère des origines" : enquête sur les différentes hypothèses avancées sur l’origine du virus Covid-19. Pour une grande majorité de scientifiques, il vient de Chine. Pour les autorités chinoises au contraire, il vient d'ailleurs. Qui dit vrai ? • "Ma vie de petit commerçant" : A Blois, le quotidien des petits commerçants durant la crise sani-taire.

Sherlock Holmes et le docteur Watson par-viennent à empêcher le meurtre d'une jeune femme. Ils arrêtent le responsable : Lord Blackwood. Ce dernier est condamné à être pendu. Bientôt, Watson annonce à son ami qu'il envisage de se ranger et d'épouser la jeune Mary. Holmes a du mal à se faire à cette nouvelle. Il rend visite à Blackwood en prison. Ce dernier lui an-nonce qu'il reviendra de l'au-delà pour continuer à tuer.

Un balcon sur la mer

Marc, marié, père de famille et agent immobilier, mène une vie confortable dans le sud de la France. Au hasard d'une vente, il rencontre une femme aussi énigmatique que séduisante. En elle, il pense reconnaître Cathy, l'amour de ses 12 ans, qu'il a perdue de vue à la fin de la guerre d'Algérie. Ils passent une nuit ensemble avant qu'elle ne disparaisse. Marc décide de la retrouver et de percer le mystère qui l'entoure.

Ariane revient. Elle a suivi les conseils de Dayan et a parlé à son père du comporte-ment de Serge, l’ami de la famille, durant son adolescence. Subitement, Dayan lui confesse ses sentiments mais Ariane est persuadée qu’il s’agit d’une stratégie d’analyste...

Les misérablesJuillet 2018 : la France vient de gagner la coupe du Monde de Football. Muté à la brigade anti-criminalité de Montfermeil, Sté-phane Ruiz, originaire de Cherbourg, doit faire équipe avec Gwada et Chris, aux mé-thodes parfois limites. Dans la cité des Bosquets, le jeune Issa lorgne vers la délinquance et

Buzz filme tout avec son drone. Lors d'une patrouille sur un marché, les policiers entendent des gitans réclamer la restitu-tion de leur lionceau volé. Issa le cache dans la cité. Quand Gwada commet une bavure, les policiers réalisent qu'ils ont été filmés par Buzz.

Section de recherches

Envoyé spécial

Sherlock Holmes

En thérapie

This Is Us

21h0521h05

21h05

20h55

21h05

21h05

21h15

Page 15: Ouadjaout veut contenir la grogne des enseignants Priorité

Les produits exportables en cours de recensement

Le président du Conseil national économique et social (CNES), Rédha Tir, a affirmé, hier, que l’institution qu’il dirige œuvre actuellement, en coordination avec le ministère du Commerce, à déterminer tous les produits exportables vers le marché africain.

S’exprimant sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale, l’expert en économie a souligné que ce recensement

concerne notamment les produits agricoles, les produits de transformation ainsi que les produits électriques et électroménagers. M. Tir a ajouté aussi qu’un travail est en cours pour étudier la possibilité de faire de la route transsaharienne «un couloir économique d’excellence, contribuant à l’exportation des

produits algériens vers les pays africains, tout en procédant à la réduction des coûts de la logistique, notamment ceux du transport». Un travail qui va s’accompagner avec la «création d’un réseau bancaire algérien» en vue de réussir les objectifs tracés à cet effet, selon Réda Tir. L’intervenant a souligné éga-lement qu’il procédera personnellement, avec «des membres spécialistes au niveau du conseil», à des opérations à travers les diffé-rentes wilayas pour «définir toutes les unités de production existantes et les problèmes

des unités qui sont à l’arrêt et qui subissent des entraves bureaucratiques ainsi que les unités dont la production n’a pas été lancée». «L’Algérie détient tous les moyens humains, financiers et logistiques pour pouvoir investir en Afrique mais certains textes juridiques empêchent, dans certains cas, de sortir des capitaux ou de financements en amont. Il y a des textes juridiques qui nuisent à l’économie nationale, c’est pourquoi nous avons demandé de revoir tous les textes juridiques effectifs depuis 1990».

Marché africain

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, hier, les lettres de créances des nouveaux ambassadeurs de Bel-

gique, d'Italie et d'Indonésie en Algérie, indique un communiqué de la présidence de la Répu-blique. "Le président de la République, M. Abdel-madjid Tebboune, a reçu mercredi les lettres de créances de trois nouveaux ambassadeurs en Algé-rie. Il s'agit de son excellence l'ambassadeur du Royaume de Belgique, M. Alain Leroy, son excel-lence l'ambassadeur de la République d'Italie, M. Giovanni Pugliese, et son excellence l'ambassadeur de la République d'Indonésie, M. Chalief Akbar Tjandraningrat", précise le communiqué. La céré-monie de présentation des lettres de créances s'est déroulée au siège de la présidence de la Répu-blique, en présence du directeur de cabinet à la présidence de la République, Noureddine Bardad-Daidj, et du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, selon la même source.

Tebboune reçoit les lettres de créances des nouveaux

ambassadeurs de Belgique, d'Italie et d'Indonésie

Diplomatie

Par Aziz Latreche

Déclassification de l’archive

Chikhi salue la décision du Président français

MDN

Arrestation de 2 éléments de soutien aux groupes terroristes

La décision du Président français, Em-manuel Macron, de faciliter l'accès, dès hier mercredi, aux archives classifiées

de plus de 50 ans, est un geste "très positif" et "très important", ont estimé des historiens. «Je peux dire, pour l'instant, que c'est une très bonne décision et c'est une ouverture s'il y a un suivi permettant de la mettre en ap-plication assez largement et qui permettrait particulièrement aux chercheurs algériens d'accéder à ces documents», a déclaré à l'APS le directeur général des archives nationales,

Abdelmadjid Chikhi, qualifiant la décision de M. Macron de "très positive". Le Président Macron a décidé, mardi, de faciliter l'accès, dès ce mercredi (hier, ndlr), aux archives classifiées de plus de 50 ans, y compris celles relatives à la Guerre de libération nationale (1954-1962). Cette décision a été prise afin de «permettre aux services d'archives de pro-céder à la déclassification des documents couverts par le secret de la défense nationale jusqu'aux dossiers de l'année 1970 incluse», avait précisé un communiqué de la présidence

de la République française, ajoutant que «cette décision sera de nature à écourter sen-siblement les délais d'attente liés à la procédure de déclassification, s'agissant notamment des documents relatifs à la Guerre de libération nationale». M. Chikhi a rappelé que cette ouverture in-tervient en réponse surtout à "une action de la famille universitaire française qui avait envoyé des pétitions au Président français lui demandant d'ouvrir les archives et surtout la levée des restrictions qui avaient été faites

concernant ce qu'ils appellent secret défense". Qualifiant, à ce propos, la décision d'"im-portante", le DG des archives nationales a relevé l'importance d'"attendre les dispositions qui seront prises sur le plan législatif comme le souligne le communiqué de la présidence de la République française et sur le plan ré-glementaire vis-à-vis de ce qui est appelé secret de défense nationale et également le respect de la sécurité nationale et d'un certain nombre de contingences que tous les Etats sont tenus de respecter".

Dans la dynamique des efforts visant à asseoir la sécurité et la sérénité sur l’ensemble du territoire national, des

unités et des détachements de l'ANP ont mené, durant la période allant du 3 au 9 mars 2021, plusieurs opérations dont les résultats dénotent du haut professionnalisme et de l’engagement indéfectible des forces armées à préserver et à prémunir notre pays contre toute forme de menaces sécuritaires et fléaux connexes. Dans

le cadre de la lutte antiterroriste, des détache-ments de l’Armée ont arrêté deux éléments de soutien aux groupes terroristes à Jijel et Béjaïa, tandis que deux casemates pour terroristes et trois bombes de confection artisanale ont été découvertes et détruites à Tizi-Ouzou, M’Sila et Skikda, lit-on dans un communiqué du MDN. Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et en continuité des efforts intenses

visant à venir à bout du fléau du narcotrafic dans notre pays, des détachements combinés de l'ANP ont intercepté, en coordination avec les différents services de sécurité dans diverses opérations exécutées à travers les différentes régions militaires, 34 narcotrafiquants et saisi de grandes quantités de kif traité s’élevant à 15 quintaux et 87 kilogrammes que les bandes criminelles ont tenté d'introduire à travers nos frontières avec le Maroc.

16QUOTIDIEN ALGÉRIEN DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES

L e c o u r s d u p é t r o l e

Jeudi 11

mars 2021

N°3147

Le Chiffre d’AffairesLe Chiffre d’AffairesPrécipitations : 10% Humidité : 58% Vent : 11 km/hAlger 19Précipitations : 10% Humidité : 63% Vent :13 km/hOran 18Précipitations : 20% Humidité : 58% Vent : 8 km/h

Constantine 14Précipitations : 20% Humidité : 66% Vent : 13 km/hAnnaba 14Précipitations :0% Humidité : 30% Vent : 34 km/h

Hassi Messaoud 19

Précipitations : 0% Humidité : 30% Vent : 31 km/hOuargla 20

C o u r s d e l ' o r e n D i n a r a l g é r i e n - A l g é r i e

1 once (31.1 grammes) DZD 227 281,46 1 kilogramme DZD 7 307 268,62 1 gramme DZD 7 307,27

Météo duJour

Cotation commerciale d’ouverture du dinar algérien

Cours du 10 au 12 mars 2021

Banque d’Algérie

Le cours du pétrole Brent 67.77 $ +0.25 0.37% Le cours du baril du WTI 64.38 $ +0.37 0.58%

PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES

Pomme de terre 45 55 Carotte 25 35 Betrave 25 30 Navet 30 40 Concombre 65 70 Tomate 50 60 Courgette 60 70 Aubergine 80 100 Haricot Vert 180 230 Ail Sec 720 750 Citrouille / / Olives 150 250 Petits pois 100 120 Choux vert 25 30 Artichaut 60 80 Celeri 30 50 Patate douce / / Mais / /

Haricot rouge / /

Choux fleurs 50 55

Fenouille 20 25

Laitue 55 65

Piment vert 90 100

Poivron 80 110

Oignon sec 43 47

Banane 220 225

Orange 80 130

kiwi / /

Poire 350 450

Pomme rouge / /

Pomme jaune 180 210

Citron 130 170

Dattes 200 450

Raisin 300 400

Abricot / /

Noix / /

Pastèque 180 210

Melon / /

Noix de coco / /

Prune / /

Ananas / /

Avocatier / /

Mandarine 50 100

Pamplemousse / /

Fraise 150 300

Kaki / /

Châtaignes / /

Chêne / /

Marché de Attatba 08/03/2021

Prix Min Prix Max Prix Min Prix Max Prix Min Prix Max

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