osiatis biz n°15 - septembre 2008

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utte contre le réchauffement climatique, vigilance accrue des associations de protection de l’environnement, augmentation de la consommation électrique des postes de travail et des centres d’hébergement, envolée du coût de l’électricité, pénalités financières liées aux émissions de carbone… Les raisons qui poussent les entreprises à devenir éco-responsables sont multiples. Mais comment limiter l’impact de l’informatique sur l’environnement ? Et comment faire en sorte que les technologies de l’information et de la communication deviennent une pièce maîtresse de la réduction de la consommation d’énergie ? L’éventail d’innovations « vertes » est large. Côté matériel, les constructeurs offrent désormais, entre autres, des serveurs lames plus économes en électricité ou encore des ordinateurs dotés de processeurs basse consommation (comme les processeurs Atom d’Intel ou les Nano de VIA). Concernant les applicatifs, les solutions de virtualisation autorisent aujourd’hui une consolidation des serveurs, donc une réduction de leur nombre. Les sociétés ont aussi de plus en plus souvent recours à des systèmes de gestion des services d’impression pour juguler les volumes de documents qu’elles impriment et à des solutions de pilotage et d’optimisation de la consommation énergétique de leurs bâtiments ou de leurs équipements. À charge pour elles, bien sûr, de sensibiliser leurs utilisateurs et d’inscrire la nouvelle dimension environnementale de leurs activités dans leur relation avec les fournisseurs. Ce que je commets en tête de chaque numéro d’Osiatis Biz ne relève-t-il pas du billet d’humeur – « regard personnel, décalé et critique sur un fait d’actualité » (sic) – plutôt que de l’édito ? Certes. Alors, me direz-vous, pourquoi baptiser « édito » ce qui, stricto sensu, n’en est pas un ? Eh bien, parce que ce n’est pas si sûr. Raisonnons : un édito est écrit dans la ligne de la publication. L’ambition d’Osiatis Biz est d’apporter au lecteur un éclairage, un angle de vision original sur notre environnement technologique. Conclusion : les éditos du magazine se doivent d’être des billets ! Comme l’écrivait Bertolt Brecht : « Sous le quotidien, décelez l’inexplicable ». Alors, d’accord, je continuerai à tenter d’y parvenir… > expert biz ENTRÉE LIBRE DANS L’OPEN SOURCE > biz vécu BRANCHEMENTS CHEZ EDF > électron libre CARLO REVELLI, FONDATEUR D’AGORAVOX ÉDITO JEAN DEPREZ, Directeur de la communication Une question existentielle DR L GETTY IMAGES PARTAGEONS NOS SAVOIRS SEPTEMBRE 2008 #15 Michel Masson > DSI DE MCDONALD’S La protection de l’environnement est l’une de nos grandes priorités. La direction informatique sélectionne auprès de ses fournisseurs des équipements conformes à la directive européenne ROHS (Restriction of the use of certain Hazardous Substances). Nous invitons aussi tous les restaurants à recycler leurs déchets électroniques et nous les aidons en ce sens. La DSI leur fournit, notamment, les coordonnées d’une entreprise locale susceptible de récupérer le matériel concerné pour recyclage. > futur biz Claude Durand > DIRECTEUR STRATÉGIE ET INNOVATION D’OSIATIS Recyclage et réduction de la consommation de papier ou de consommables sont devenus incontournables. L’informatique a un rôle à jouer, que ce soit via des workflows permettant de dématérialiser les flux documentaires ou par l’intermédiaire de nouvelles solutions de collaboration sur IP, qui limitent les déplacements. Les DSI passent au vert DR DR Au-delà du phénomène de mode, le « Green IT » est devenu un enjeu stratégique majeur. Son impact sur les choix de l’entreprise en matière de système d’information est désormais bien réel : plus que jamais, l’intérêt financier des entreprises dans ce domaine rejoint les priorités écologiques. > CE QU’ILS EN PENSENT…

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Osiatis Biz, le news magazine client d'Osiatis... A la une : Les DSI passent au vert, entrée libre dans l'Open Source, Le courant passe entre Osiatis et Edf, Carlo Revelli, fondateur d'Agoravox

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Page 1: Osiatis Biz n°15 - Septembre 2008

utte contre le réchauffementclimatique, vigilance accrue desassociations de protection de

l’environnement, augmentation de laconsommation électrique des postes detravail et des centres d’hébergement,envolée du coût de l’électricité, pénalitésfinancières liées aux émissions de carbone…Les raisons qui poussent les entreprises à devenir éco-responsables sont multiples.Mais comment limiter l’impact del’informatique sur l’environnement ? Etcomment faire en sorte que les technologies

de l’information et de la communicationdeviennent une pièce maîtresse de laréduction de la consommation d’énergie ?L’éventail d’innovations « vertes » est large.Côté matériel, les constructeurs offrentdésormais, entre autres, des serveurslames plus économes en électricité ou encore des ordinateurs dotés de processeurs basse consommation(comme les processeurs Atom d’Intel ou les Nano de VIA). Concernant les applicatifs,les solutions de virtualisation autorisentaujourd’hui une consolidation des serveurs,

donc une réduction de leur nombre. Les sociétés ont aussi de plus en plussouvent recours à des systèmes de gestiondes services d’impression pour juguler les volumes de documents qu’ellesimpriment et à des solutions de pilotage et d’optimisation de la consommationénergétique de leurs bâtiments ou de leurs équipements. À charge pour elles,bien sûr, de sensibiliser leurs utilisateurs et d’inscrire la nouvelle dimensionenvironnementale de leurs activités dans leur relation avec les fournisseurs.

Ce que je commets en tête de chaque numéro d’Osiatis Biz nerelève-t-il pas du billet d’humeur– « regard personnel, décalé etcritique sur un fait d’actualité »(sic) – plutôt que de l’édito ?Certes.Alors, me direz-vous, pourquoibaptiser « édito » ce qui, strictosensu, n’en est pas un ?Eh bien, parce que ce n’est pas si sûr.Raisonnons : un édito est écrit dans la ligne de la publication. L’ambitiond’Osiatis Biz est d’apporter au lecteur un éclairage, un anglede vision original sur notreenvironnement technologique. Conclusion : les éditos du magazine se doivent d’être des billets !Comme l’écrivait Bertolt Brecht :« Sous le quotidien, décelezl’inexplicable ».Alors, d’accord, je continuerai à tenter d’y parvenir…

> expert bizENTRÉE LIBRE DANSL’OPEN SOURCE

> biz vécuBRANCHEMENTSCHEZ EDF

> électron libreCARLO REVELLI,FONDATEURD’AGORAVOX

ÉDITOJEAN DEPREZ,Directeur de la communication

Une questionexistentielle

DR

L

GETT

Y IM

AGES

PARTAGEONSNOS SAVOIRS SEPTEMBRE 2008

#15

Michel Masson > DSI DE MCDONALD’S

La protection de l’environnement est l’une de nosgrandes priorités. La direction informatiquesélectionne auprès de ses fournisseurs deséquipements conformes à la directive européenneROHS (Restriction of the use of certain Hazardous

Substances). Nous invitons aussi tous les restaurants à recyclerleurs déchets électroniques et nous les aidons en ce sens. La DSIleur fournit, notamment, les coordonnées d’une entreprise localesusceptible de récupérer le matériel concerné pour recyclage.

> futur biz

Claude Durand > DIRECTEUR STRATÉGIE ET INNOVATION D’OSIATIS

Recyclage et réduction de la consommation de papier ou de consommables sont devenusincontournables. L’informatique a un rôle à jouer, que

ce soit via des workflows permettant de dématérialiser les flux documentaires ou parl’intermédiaire de nouvelles solutions de collaboration sur IP, qui limitent les déplacements.

Les DSI passent au vert

DR

DR

Au-delà du phénomène de mode, le « Green IT » est devenu un enjeu stratégique majeur. Son impact sur les choix de l’entreprise en matière de système d’information est désormais bien réel : plus que jamais, l’intérêtfinancier des entreprises dans ce domaine rejoint les priorités écologiques.

> CE QU’ILS EN PENSENT…

Page 2: Osiatis Biz n°15 - Septembre 2008

e festival d’Angoulême va-t-il devoirinventer un nouveau prix pourrécompenser les meilleurs bulles,

planches ou caricatures au formatnumérique ? Et les Plantu et Cabu de demaintroquer l’encre de Chine pour le clavier et la souris ? On peut se poser la question à l’heure où de grosses pointures du dessinde presse dégainent leurs crayons sur le Web.Notamment François Cointe sur LeMagIT.fr – le nouvel opus des anciens de la versionpapier du Monde informatique – et Charb deCharlie Hebdo sur Rue89. Et la déferlante netouche pas que les artistes pur jus. Derrièreeux, de multiples sites de presse en ligne,blogs et intranets d’entreprise se tournentvers le neuvième art pour égayer leurspages, jadis – il faut bien le dire – un riengrisâtres. Rassure-toi donc, Hergé, la relèveest assurée… D’autant qu’une nouvelle vague d’applications permet désormais de numériser son dessin en quelques clics, des’approprier des affiches de films américainsou de caricaturer des visuels publicitaires.

ÇA CARTOONE CHEZ LES GEEKS !

a « libération » du patrimoine applicatifn’est pas toujours la panacée pour lesentreprises en quête de solutions solides.

Encore faut-il que les logiciels soient éprouvéset parfaitement adaptés à leurs besoins métier !C’est tout l’enjeu de la mise en place par Osiatisen mai 2008 de son nouveau pôle de dévelop-pement rouennais orienté open source, suite aurachat des activités d’ingénierie et d’infrastruc-ture de la société de services CPI.

Une offre à trois voletsL’offre open source de ce pôle s’articule autourde trois niveaux, dont un premier portant surles architectures applicatives. Sont ici chaude-ment recommandés, entre autres, les distribu-tions Linux (principalement Red Hat et Debian),

le serveur Web Apache, la base de donnéesMySQL et le serveur d’applications JBoss (deRed Hat). Un deuxième niveau englobe les prin-cipales briques technologiques du décisionnelou business intelligence, c’est-à-dire l’intégra-tion des données (avec Talend Open Studio),leur analyse (avec l’offre Mondrian de Pentaho)et leur restitution sous forme de rapports (avecJasperReports). Le troisième est consacré auxCMS, autrement dit aux systèmes de gestion decontenu sur lesquels s’appuient les sites Internetou intranet des clients. Dans cette dernièrecatégorie, ce sont Joomla et Alfresco quiremportent la palme des développeurs d’Osiatis.En tout cas pour l’instant, car la veille techno-logique et les tests se poursuivent, l’écoute estactive, et rien n’est figé !

(L’informatique sympathique)

COUP DE JEUNE SUR LES DESSINS HUMORISTIQUES. NAGUÈRECANTONNÉS AU PAPIER, ILS DÉFERLENT SUR LA TOILE.

(Une solution décryptée par Osiatis)

L’OPEN SOURCE À LA LOUPE

QUALIFICATION DES BESOINS.L’équipe Osiatis mène une analyse fonctionnelle

et technique précise sur les besoins du client. En résulte un documentsynthétisant le projet, au niveau métier et technique. Un planning et une équipe de réalisation sont proposés.

RÉALISATIONLe chef de projet encadre une équipe composéed’experts techniques,

d’analystes programmeurs etd’infographistes. Le client est impliqué au maximum dans le pilotage, au besoin via la mise en place de la méthode Agile de développement applicatif. Osiatis procède ensuite à une phase

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indispensable de recette unitaire,précédant la recette métier ou fonctionnelledu client.

DÉPLOIEMENTOsiatis intègre l’applicationdéveloppée dansl’environnement de

production du client. La SSII vérifie le bon fonctionnement de l’application,assure un transfert de compétencestechniques et, éventuellement,fonctionnelles auprès des utilisateurs.

MAINTENANCE.Passé une période de garantie, le client peutconfier sa maintenance

préventive, curative et évolutive aux équipesOsiatis. Différents niveaux de service sont alors offerts en fonction des besoins.

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DR

L Le succès est garanti auprès des geeks, si souvent prompts à s’autocaricaturer et à plaisanter. Signalons à ce titre laparution prochaine de Brèves de clavier, chez Dunod, un ouvrage entièrementconsacré à l’humour IT, cartoons à l’appui.

DR

F. C

OIN

TE

L

> EXPERT BIZ

> POLE MANAGER CHEZ OSIATIS [email protected]

EXPERT

Fabien Van Laecken dirige l’activitéIngénierie Applicative de Rouendont fait partie le pôle de développementopen source d’Osiatis.• MissionDévelopper les activités d’ingénierie

applicative d’Osiatis en particulier autour del’open source.• Signes particuliersFabien Van Laecken a rejoint Osiatis enmai 2008, suite à l’acquisition de l’activité de développement applicatif de CPI. Uneactivité qu’il dirigeait depuis janvier 2003.• VisionIl faut rester en veille et tester les innovations,mais se méfier des effets de mode.

SYSTÈMES D’EXPLOITATION, SERVEURS WEB, SOLUTIONS DE GESTION DE CONTENU OU DE DÉCISIONNEL… DANS TOUS LES SECTEURS, L’OFFRE EN LOGICIELS LIBRES GAGNE DU TERRAIN. DÉCRYPTAGE.

02 | OSIATIS BIZ – SEPTEMBRE 2008

Fabien Van Laecken,

> BIZ ROOM

Déjà très actif sur le front du management desinfrastructures open source (avec son offre MIO),Osiatis vient de s’offrir les activités d’ingénieried’applications et d’infrastructure de sa consœurrouennaise CPI, renforçant par là même ses pôles dedéveloppement open source.

Page 3: Osiatis Biz n°15 - Septembre 2008

siatis assure depuis trois ans déjà lesactivités de télédiffusion de lotsapplicatifs à partir de la Plate-forme de

Surveillance Régionale Nord-Ouest d’EDF. Cetteentité est chargée de la gestion des postes detravail, des serveurs et des points d’accèsréseaux de soixante-treize sites régionaux del’électricien français. Au quotidien, la prestationd’Osiatis implique le déploiement à distance –via Microsoft SMS 2003 – de lots validés par uneinstance nationale. Désormais, Osiatis assureégalement l’exploitation, l’administration et lasurveillance des serveurs et des réseaux de la

PDSR. « Cette plate-forme, également appelée“tour de contrôle” permet de surveiller l’état desserveurs, des réseaux, d’assurer les sauve-gardes ou encore d’effectuer les mises à jourantivirales », explique Jean-Luc Panchèvre, le responsable de cette activité. La finalité decette surveillance est d’identifier et de traiterle plus en amont possible les éventuellesanomalies. Plusieurs raisons ont, selon lui, étédéterminantes dans le choix d’Osiatis par EDF.La première est liée à « son expérience dansla télédiffusion avec la PDSR du Nord-Ouest »,une ancienneté qui facilite actuellement la

montée en compétences de la SSII sur la partieexploitation. La seconde a trait à « la réactivitéde cette société de services et à sa compétenceen matière d’industrialisation des prestations »,précise-t-il. Une industrialisation qui s’est déjàtraduite par une mise à jour des procédures etdes indicateurs permettant de mesurer laqualité. Et qui facilite l’intégration de nouveauxcollaborateurs, sans baisse de la qualité desprestations et sans surcharge de travail pourEDF. C’est enfin le rapport coût/prestation quiselon lui a permis de confirmer le choix d'EDFpour Osiatis.

> BIZ VÉCU (Ils nous font confiance)

LE COURANT PASSE ENTREOSIATIS ET EDF

> LE PROJET, ÉTAPE PAR ÉTAPE

SEPTEMBRE 2008- OSIATIS BIZ | 03

JEAN-LUC PANCHÈVRERESPONSABLE DE LA PLATE-FORME DE SURVEILLANCE RÉGIONALE(PDSR) DE L’UNITÉ DE SERVICES ATI (AGENCE TÉLÉCOM ET INFORMATIQUE) NORD-OUEST D’EDF.

:: En 2005, l’implantationlilloise d’Osiatis marque ledébut de sa prestationd’infogérance de télédiffusionà la PDSR.:: En 2008, EDF lance unnouvel appel d’offres pour le marché des services auxATI, avec un découpage plusprécis par activités ou « unités d’œuvre ». Quatresociétés sont retenues au niveau national, dontOsiatis. Le nombre decollaborateurs requis est

déterminé par Osiatis parrapport aux « unitésd’œuvre », aux engagementssur les délais de prise encompte et de traitementdéfinis dans le nouveaumarché. :: En juin 2008, un audit dufonds documentaire permetla mise à jour des procédures,des outils de mesure de laproduction et des indicateurssur le nouveau périmètre.Pour l’amélioration du ratio coût-performance, Osiatis

Janvier 2005 – Responsable de PDSR.1998 – Responsable de déploiementd’applications, puis adjoint en chef

au Centre de Traitement

Informatique (CTI) d’EDF, à Lille.

1997 – Ingénieur informatique Artset Métiers (CNAM).1991 – Technicien à EDF.

S. L

E CL

EZIO

S. L

E CL

EZIO

EDF - AGENCE TÉLÉCOMINFORMATIQUENORD-OUEST- PDSR

> ACTIVITÉSituée à Villeneuve-d’Ascq, dans lamétropole lilloise, la Plate-forme deSurveillance Régionale (PDSR) est unprestataire de services informatiqueset réseaux interne à EDF, fonctionnanten mode client-fournisseur.

> HISTORIQUE Les PDSR d’EDF existent depuis 1993.Au nombre de sept en France, ellessont intégrées à des unités de services,les agences télécoms informatique(ATI). Lesquelles sont rattachées à unedivision production et ingénieriechargées des services aux activitéstertiaires, aux centrales nucléaires etaux centrales thermiques « classiques ».

> AUJOURD’HUILa PDSR de Villeneuve-d’Ascq emploietreize salariés, plus une dizaine de sous-traitants. Elle gère quotidiennement un parc de 200 serveurs, 9 000 postes detravail et 150 points d’accès réseauxdans treize entités.

O

Jean-Luc Panchèvre (EDF),Frédéric Givry (Osiatis),Thierry Wilczynski (Osiatis).

PARCOURS

Osiatis bénéficie de la confiance de la PDSR Nord-Ouest depuis 1999, d’abordsur des prestations ponctuelles, en mode projet, puis sur des servicesrécurrents d’infogérance de télédiffusion, d’administration et d’exploitation.

Déjà très actif sur le front du management desinfrastructures open source (avec son offre MIO),Osiatis vient de s’offrir les activités d’ingénieried’applications et d’infrastructure de sa consœurrouennaise CPI, renforçant par là même ses pôles dedéveloppement open source.

DÉJÀ RESPONSABLE DES ACTIVITÉS DE TÉLÉDIFFUSION DE LA PLATE-FORME DE SURVEILLANCERÉGIONALE NORD-OUEST D’EDF, OSIATIS ÉLARGIT SON INFOGÉRANCE ET PREND MAINTENANTEN CHARGE LES ACTIVITÉS D’EXPLOITATION ET D’ADMINISTRATION.

est retenu. Des indicateurssont définis de manièrecontractuelle pour mesurerla qualité de la prestation. :: Depuis cette date, lesactivités de télédiffusion,d’administration etd’exploitation sont planifiéespar Osiatis, en accord avec le client. Un comité de pilotage se réunit chaque mois pour vérifier le respect des engagementset, le cas échéant, réajuster la prestation.

Page 4: Osiatis Biz n°15 - Septembre 2008

OSIATIS BIZ Journal d’information externe édité par Osiatis, 1, rue du Petit-Clamart, 78142 Vélizy-Villacoublay Cedex.Directeur de la publication : Alain Roumilhac. Directeur de la rédaction : Jean Deprez. Rédactrice en chef : Céline Beaud.Comité de rédaction : Céline Beaud, Anne Bellon, Jean Deprez, Claude Durand, Sébastien Gimenez, Catherine Macchia, Alain Roumilhac, Carmelo Schimizzi. Conception-réalisation Photogravure et impression : E-Graphics.

> ÉLECTRON LIBRE

• Fondateur en 2005 d’AgoraVox, l’un des premiers sites participatifs en Europe, qui enregistre environ 1 million de visiteurs par mois et de l’ordre de 4 à 5 millions de pages vues.• Cofondateur de la société Cybion, un cabinet de veille concurrentielle sur Internet, en 1996.• Auteur de l’ouvrage Intelligence stratégique sur Internet, édité chez Dunod en 1998.• Coauteur, avec Joël de Rosnay, de La Révolte du pronétariat, édité chez Fayard en 2006 (http://www.pronetariat.com/).

CARLO REVELLI, FONDATEUR D’AGORAVOX

Microsoft fait la paix avec Apache. Après la guerre, l’alliance :l’éditeur de Redmond vientd’apporter un soutien financier à la fondation Apache, qui développe la principale alternative open source à IIS, son propre logiciel pour serveur Web.

Le netbook réveille le marché des PC Ces mini-PC portables format A5apparus sur le marché début 2008 font sensation : l’institutGartner prévoit 5,2 millionsd’exemplaires vendus en 2008, et 50 millions en 2012 si le netbookcontinue sur sa lancée.

IBM s’offre le français Ilog pour 215 millions d’euros. Depuis sa création en 1987, Ilog, spécialiste de la gestion des processus métier, est devenu le cinquième éditeurfrançais. Un succès qui a motivél’OPA amicale d’IBM.

Edvige fâche… Ce fichier recensanttoute personne de plus de 13 anssusceptible de troubler l’ordrepublic, créé par un décret du1er juillet, déclenche l’ire desresponsables politiques del’opposition, d’associations et desyndicats. Treize recours ont étédéposés devant le Conseil d’État,qui rendra sa décision fin décembre.

Maxdata ferme ses filiales en France, au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie et enPologne. Le fabricant allemand de PC et d’écrans, dernierconstructeur à disposer d’uneusine sur le Vieux Continent, a été placé en redressementjudiciaire fin juin.

Syntec Informatique est dans le rouge, avec un déficit de 800 000 euros sur son exercice 2007. Selon Les Échos, ce syndicat des SSII et éditeurs aurait engagé une réflexion sur l’étendue de ses prestations et le montant des cotisations.

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TOP

1:: Quelles sont les origines d’AgoraVox ? Et comment analysez-vous son succès ?Le site a été créé en 2005, juste avant leréférendum sur la Constitution européenne.L’élément déclencheur de notre réflexion a été le tsunami de 2004, qui a renduparticulièrement visible le fait que lescitoyens sont plus que jamais un relaisd’information sur certains événements. 2005 était également la pleine période de démocratisation des weblogs ou d’autresplates-formes facilitant la publication de contenu. C’était le bon moment. Nous avons détecté une tendance de fond : la méfiance des individus vis-à-vis des

médias traditionnels et leur volonté dedevenir des acteurs de l’information.

2:: Quels sont les objectifs de la fondationAgoraVox qui vient d’être créée ?Les statuts ont été déposés le 18 juin. Nous avons créé cette fondation pour deuxraisons : d’une part, pour préserver notreindépendance éditoriale, d’autre part, parce que cela nous semblait plus cohérentavec la logique du projet. Il y a aujourd’huiplus de 30 000 rédacteurs inscrits. Ce sonteux qui font la plus grosse partie du travail. Il nous semblait normal de restituer le médiaaux lecteurs, suivant un modèle déjà utilisé

par la fondation Wikimedia ou par Mozilla.Les rédacteurs ont désormais unreprésentant au conseil d’administration parle biais d’une toute nouvelle société desrédacteurs d’AgoraVox.

3:: Depuis 2006, votre société Cybion a ouvert pour les entreprises plusieurs sites participatifs sur le modèle d’AgoraVox. Pourquoi ?Au départ, c’était une manière de diversifierles revenus d’AgoraVox, qui proviennentprincipalement de la publicité. Nous avonscommencé avec SportVox, un site crééconjointement avec L’Équipe il y a presquedeux ans. Ils voulaient générer du trafic ettester la réaction de leurs journalistes à cetype de projet. Nous avons ensuite lancé unmédia citoyen pour Clarins (OrSériE), pourqui l’objectif se situe plutôt dans la détectionde tendances. Récemment, nous avonsouvert CareVox pour la société PharmagestInteractive, un éditeur de solutionsinformatiques. Il s’agit d’un portail dédié aumonde de la santé, avec une visée qualitative.

4:: Dans des domaines encore plusspécialisés, comme l’informatiqueindustrielle, de tels sites ont-ils un avenir ?Tout dépend de la communauté, si elle est facilement identifiable ou non.L’enjeu consiste à définir sa cible et à fédérer les contributeurs qui vont écrire sur le site. Le fait de faire venir des parrains peut aider, mais c’est unedémarche qui a aussi des inconvénients.Nous en avons fait l’expérience surAgoraVox, en invitant des hommespolitiques ou des magistrats. L’avantage est que cela aide à lancer le projet, à lui donner de la crédibilité. L’inconvénientest que cela va à l’encontre de ce type de site, en mettant en avant des gens quel’on voit déjà un peu partout ailleurs.

(4 questions à…)

LA CONSOLIDATION SEPOURSUIT SUR LE WWWLa valse des rachats s’accélère partout, tant du côté des fournisseursd’accès que des hébergeurs ou des portails. Dans l’Hexagone, Iliad, lamaison mère de Free, a proposé début juin 800 millions d’euros à TelecomItalia pour racheter Alice, le dernier « petit » fournisseur d’accès français.Plus récemment, Claranet a cédé l’hébergeur français Amen à l’italienDada, pour un montant estimé à 17 millions d’euros. Et les États-Unis nesont pas en reste, loin de là. Depuis février, Yahoo! y est entré en résistancecontre une OPA de Microsoft, atteignant la bagatelle de 44,6 milliards dedollars. Pendant ce temps, Plaxo, un outil de gestion en ligne descontacts, est tombé dans l’escarcelle du câblo-opérateur Comcast. Et le réseau social britannique Bebo (40 millions de membres) est passésous pavillon AOL. À qui le tour ?

LA CITÉ DES SCIENCES DEVIENT VIRTUELLE !La virtualisation des serveurs x86 de la Cité des sciences et de l’industrie vient d’être réalisée par Osiatis. La Cité de laVillette souhaitait optimiser les coûts d’exploitation de ses serveurs,bénéficier d’un gain de place et réduire les coûts énergétiques.Elle a choisi Osiatis, qui gérait déjà la maintenance des serveurs de la Cité, pour installer et configurer tous les éléments del’infrastructure VMware VI 3.5 en mode transfert de compétences. La Cité a activement participé à l’implémentation de son architecturetout en bénéficiant du tutorat d’Osiatis pour le maquettage de lasolution, la fourniture des licences, le support et la maintenance. De quoi permettre à ce temple de la culture scientifique de gérer son infrastructure de façon plus autonome.

(Un trimestre de nouvelles technos)> BRÈVES DE BIZ

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« L’enjeu consiste à définir sa cible et à fédérer les contributeurs qui vont écrire sur le site »