osasuna mag 1

24
LE SAVIEZ-VOUS ? la Vie deS éTabliSSemenTS de la filièRe SanTé dU PaYS baSqUe (p. 3 à 6) DETENTE PoUR acTiVeR VoS méningeS (p. 20 à 23) organisation, professionnalisme, réactivité, équipe soudée et humanité, tels sont les mots clefs d’un service d’Urgences. PoLycLinique côte BAsque sud Zoom sUR les URGences de sT-JeAn-de-lUZ (p. 11 à 15) n°1 Osasuna TEMOIGNAGE « ToUT eST allé TRèS ViTe » (p. 7) Le magazine de la santé au Pays basque - Juillet/Août 2012 Pays basque Un cluster pour votre santé GRATUIT © Patrick Tohier/Photomobile.

Upload: direction-sylviemeyzenc

Post on 28-Mar-2016

227 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

Magazine 1

TRANSCRIPT

Page 1: Osasuna Mag 1

LE SAVIEZ-VOUS ? la vie des éTablissemenTsde la filière sanTé dU Pays basqUe (p. 3 à 6)

DETENTEPoUr acTivervos méninges (p. 20 à 23)

organisation, professionnalisme, réactivité, équipe soudée et humanité,tels sont les mots clefs d’un service d’Urgences.

PoLycLinique côte BAsque sud

Zoom sUR les URGences de sT- JeAn-de-lUZ (p. 11 à 15)

n°1Osasuna

TEMOIGNAGE « ToUT esT alléTrès viTe » (p. 7)

Le magazine de la santé au Pays basque - Juillet/Août 2012

Pays basque

Un cluster pour votre santé

GRATUIT©

Pat

rick

Tohi

er/P

hoto

mob

ile.

Page 2: Osasuna Mag 1

2 édito/sommaire

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

édiTo

Ouvert à tOusOsasuna, mensuelgratuit à votre disposition dansles établissementsde santé du PaysBasque, souhaitevous offrir une

information constructive et péda-gogique dédiée aux diversesstructures médicochirurgicales de la région.

Le souhait d’un nouveau support,visant un public concerné, émanedes premières réflexions des acteurs fondateurs du nouveauCluster Osasuna. Ce numéro 1permettra au lecteur de comprendre l’utilité et les objectifsdu Cluster, d’en appréhender leslogiques financières, sociales etenvironnementales, d’en découvrirles visées innovantes.

un des objectifs essentiel du mensuel est de valoriser le fonc-tionnement des établissements, demieux les connaître et de les situerdans la filière soins et santé. Ce mois-ci, coup de projecteur sur le service des urgences de la Polyclinique Côte Basquesud de saint Jean de Luz.

N’hésitez pas à nous contacter,Osasuna Magazine est ouvert à tous, il se veut participatif et vos témoignages seront lesbienvenus. �

Philippe ducasse

Président du cluster osasuna

le sommaire du mois

ils sonT membres dU clUsTer� clinique delay (Bayonne) 

� Polyclinique côte basquesud (Saint-Jean de Luz) 

� caPio : clinique Saint-Étienne (Bayonne), CliniquePaulmy (Bayonne), clinique Lafourcade (Bayonne), cliniqueAguiléra (Biarritz) 

� medicambo : Centre Rééducation Fonctionnelle Marienia (Cambo), Centre Médical Landouzy Villa Jeanne

(Cambo), Centre Pneumo LesTerrasses (Cambo), Centre Médical Léon Dieudonne Franclet (Cambo), Centre Médi-cal Annie Enia (Cambo), CentreMédical Grancher Cyrano(Cambo), Centre Médical TokiEder (Cambo), Centre MédicalMaison Basque (Cambo) 

� centre rééducation fonc-tionnelle les embruns (Bidart) 

� centre imagerie médicale

du Pays basque (Bayonne) 

� laboratoire darrasse et associés (Biarritz)

� centre d'oncologie Paysbasque.

Partenaires : � centre Hospitalier côtebasque (Bayonne) 

� ocP (l'Office CommercialPharmaceutique)

Direction de la publication : Philippe DucasseComité éditorial : Philippe Ducasse, Nicolas Bobet, Véronique Colombo,Sylvie Meyzenc, Bruno LoustalanDirecteur de l’information : Bruno Loustalan : 06 77 04 95 83 [email protected]éalisation : Valeurs du Sud. Tél. 05 59 140 140Conception graphique : Valeurs du Sud.Sonia Saint-Jean : [email protected]égie publicitaire : Plus Médias – 05 35 53 60 50 [email protected] : en coursImprimeur : Zeroa Multimedia – Huarte (Navarre)Editeur : Osasuna magazine est une publication du cluster Osasuna : Estia 2, Technopole Izarbel, 64 210, Bidart, Tel: 05 59 43 54 51, mail : [email protected] : Fotolia sauf mentionsNe pas jeter sur la voie publique

p. 8-10 // zoom sur les Urgences

� Polyclinique côte Basque sud de saint-Jean-de-Luz : desurgences à la mesure des besoins� Infirmière aux urgences : « c’est motivant et passionnant »� toute l’équipe de la PcBs� dr Lefèvre, médecin urgentiste : « nous sommes d’abordune équipe »

p. 11/15 // dossier du mois

� cluster osasuna : pour être mieux soigné au Pays basque� P. ducasse, président du cluster : « on est plus fort ensemble »� Le poids économique de la filièresanté au Pays basque� interviews de nicolas Bobet (capio),JM Bridoux (Médicambo), d. darrasse(Laboratoires darrasse et Associés)

p. 7 // témoignage

� François lesthare parle de son hospitalisation : « Tout est allé très vite »

p. 16-18 // à votre service

� Une association qui visite les patients� les documents pour une hospitalisation� la cRU et le dmP c’est quoi ?

p. 20-23 // détente

� Pages de jeux : mot caché, 5 erreurs,logique, mots fléchés, fubuki, sudoku…

mais aussi...

p. 3-6 // le saviez-vous ?

� La clinique delay dans le peloton de tête� Les conseils du dr osasuna : les petits bobos de l’été� Pensez à l’examen de santé� clinique lafourcade : l’aide médicale à la conception� soins à domicile : une association bayonnaise remarquée

Osasuna

Page 3: Osasuna Mag 1

le saviez-vous ? 3

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

sainT-Jean-de-lUzqualité et sécurité

Dans le cadre de sa démarchequalité,  la  Polyclinique  CôteBasque Sud de Saint-Jean-de-Luz,  met  œuvre  une  procé-dure  de  certification  etbénéficie tous les 4 ans de lavisite d’experts visiteurs de laHaute  Autorité  de  Santé(HAS). Cette procédure a pourobjectif  une  améliorationcontinue de la prise en chargedes  patients  et  est  enconstante évolution de façonà s’adapter à leurs exigencesainsi  qu’à  celles  des  tutellesen  matière  de  qualité  et  desécurité des soins. Elle repré-sente pour l’établissement unengagement prioritaire.En progression constante,  ladernière  visite  d’experts  aprononcé  une  certificationsans  aucune  recommanda-tion, ni réserve. Ont été parti-culièrement  remarquéscomme points forts : la priseen charge aux urgences et aubloc opératoire, la gestion desdonnées du patient, le mana-gement de la qualité et de lasécurité des soins.

Kalitatea eta segurtasuna

Haren kalitate desmartxarenkarietara, Donibane Lohizu-neko Hego Euskal Kostako Poli-klinikak, Ziurtatze prozedurabat abian ezartzen du eta 4urte guziz Osasun Goi Aginteko(HAS/OGA) aditu batzuk bis-itatzera etortzen zaizkio. Prozedura honen helburua daeriez arduratzeko moldeen ho-bekuntza jarraikia lortzea daeta iraunkorki horretara doahaien eta gerizen eskaerei ego-kitzeko gisan artatzeen kalitateeta segurtasun mailan. Lehen-tasunezko engaiamendua daerietxeko zuzendaritzarentzat. Adituek, haien azken bisitarenondotik, etengabeko hobe-kuntzaz oharturik, beste go-mendio edo erreserbarikgabeko ziurtatze bat emandute. Ondokoak puntu nagusigisa bereziki markatuak izandira: larrialdietan eta eba-kuntza gelan eskaini ardurat-zea, eriaren datuen kudeaketa,kalitatea eta artatzeen segur-tasunaren kudeaketa.

bayonnele regroupementcontinue

Capio  Bayonne  prépare  sonregroupement (lire aussi page14,  l’interview  de  NicolasBobet,  directeur  de  CapioPays basque) en développantla  médecine  moderne  avecdes prises en charges de meil-leure qualité, plus spécialiséeset d’une durée de séjour pluscourte. Cette stratégie médi-cale permet de concentrer leséquipes  chirurgicales  sur  3sites au lieu de 4. Ainsi, depuisle début de l’année,  le dernierservice de la clinique Lafarguea pu intégrer le site de la cli-nique Lafourcade.

Lafargue-ren hesteaCapio Baionak haren batzeaprestatzen ari da (irakur ere 14.orrian, Nicolas Bobet, CapioEuskal Herriko zuzendariarenelkarrizketa) medikuntza mo-dernoa garatuz kalitate ho-beko enkargatze berezitua-goak eta epe laburragokoekin.Medikuntza estrategia honiesker kirurgia taldeak 4 gune-tan ordez 3tan baizik ez dirabiltzen ahalko. Honela, urtehastapenetik, Lafargue Klinika-ren azken zerbitzua Lafourcadeklinikaren gunean sartu ahalizan da.

3 millionsc’est le nombre de produitslivrés quotidiennement dans lespharmacies et les établissementsde soins de France par l’ocP(office commercial Pharmaceu-tique) et ses 1149 chauffeurs.

dans le peloton de tête des cliniques de France

LA CLINIQUE DELAY de Bayonne a été classée 4ème clinique de France dans le palmarès du Figaro, catégorie établissements de moins de 100 lits pour les critères « qualité et sécurité de soins ». Pour le président la clinique, le dr Jacques nogaro, « c’est une grande satisfaction, mais il ne faut se reposersur aucune forme de lauriers. L’important est de s’interroger chaque jour et de rester modeste. tout système est perfectible et nous tentons de nous améliorer en prenant en compte chaque jour les remarques et réclamations des patients ».

� Le coup de soleil  :prenez une douche à l'eau

fraîche (et non un bain) afin

de limiter la pénétration

de la chaleur. Appliquez

ensuite une crème hy-

dratante conseillée par

votre pharmacien, ou bien

une compresse avec un corps

gras sur la zone concernée,

maintenue par des compresses

stériles. Cette manière de procé-

der aide la peau à se régénérer.

En cas de fièvre, signe que le

coup de soleil peut se transfor-

mer en insolation, rendez-vous

aux urgences.

� Les brûlures : à condition

que la zone douloureuse soit pe-

tite, placez la sous un filet continu

d'eau fraîche, pendant 5 à 10 mi-

nutes, pour limiter la pénétration

de la chaleur. Appliquez ensuite

généreusement une crème

« spéciale brûlures », laquelle

soulage et favorise la cicatrisa-

tion. Si des cloques apparaissent

dans les 48 heures, c'est qu'il

s'agit d'une brûlure au 2e degré.

Consultez alors votre médecin.

� Les bosses : pour

éviter que les bosses

se transforment en

« œufs de pigeon », ap-

pliquez immédiatement

un glaçon durant 5 à 10 minutes.

Placez celui-ci dans un gant de

toilette, afin qu'il ne brûle pas la

peau. Sinon, appliquez une

poche de glace achetée en phar-

macie, que vous avez toujours

au congélateur. Ensuite, appli-

quez une crème ou un gel à base

d'arnica. Vous pouvez égale-

ment recourir à l'arnica en gra-

nules homéopathiques (5 ou 7

CH). A savoir : en cas de perte

de connaissance, même brève, il

faut se rendre aux urgences.

� L’écharde : vous devez la

déloger à l'aide d'une pince à

épiler préalablement désinfectée

à l'alcool à 90°. Soyez très minu-

tieux afin de ne pas la casser en

deux et tirez dans le sens où

l'écharde s'est enfoncée. Désin-

fectez ensuite la plaie.

Si l'écharde est enfoncée trop

profondément, demandez à

votre médecin de l'ex-

traire. N'attendez pas, au

risque de voir une in-

fection se développer.

� Les ampoules : il faut les

percer avec une aiguille préala-

blement désinfectée à l'alcool à

90°, sur laquelle est passé un fil.

Laissez ce dernier en place afin

que le liquide s'écoule progres-

sivement en douceur. Appliquez

alors un pansement renfermant

un gel hydrocolloïde, qui accé-

lère la cicatrisation.

N'arrachez pas

et ne découpez pas

la peau, vous risque-

riez de retarder la

cicatrisation.

� Les plaies : passez la plaie

sous l'eau froide (lavez à l'eau et

au savon si nécessaire) et désin-

fectez avec un antiseptique qui

ne pique pas. Appliquez ensuite

un pansement durant 48 heures

pour favoriser la cicatrisation.

Petits trucs

pour soigner

les bobos de l’été

Les conse

ils du D

r Osa

suna Les co

ns

eil

s du Dr O

sa

suna

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

.

Page 4: Osasuna Mag 1

delaygarder une taillehumaine

Spécialisée  dans  la  prise  encharge des maladies rénales(dialyse), la clinique Delay deBayonne  a  réalisé  dernière-ment  des  aménagements importants pour développerdes  spécialités  chirurgicalescomme  l’ophtalmologie,  lastomatologie,  la  chirurgie vasculaire du dialysé et la chi-rurgie maxillo-faciale. Ces in-vestissements  représententune enveloppe de 3,5 millionsd’euros sur les deux dernièresannées. Selon son directeur, FrançoisGouffrant  «  cette  phase  despécialisation  correspond  ànotre volonté de concentrernotre énergie sur ce que noussavons faire. Nous ne souhai-tons  pas  nous  éparpiller  ouvouloir  grossir  pour  être  encompétition avec  les autres.Nous  voulons  simplementgarder une taille « humaine »en  maîtrisant  au  maximumles processus et les organisa-tions  pour  accueillir  les  pa-

tients  dans  les  meilleuresconditions  de  qualité  et  desécurité. » Certifiée  Eco-clinique  -  ISO14001  depuis  2008  (seule-ment  7  en  France  et  2  enAquitaine)  dans  le  cadred’une  démarche  environne-mentale,  la  clinique  a  portéses efforts sur le bloc opéra-toire, la salle de réveil, les cir-culations  et  l’hospitalisationambulatoire. en savoir plus :www.clinique-delay.fr

Giza izari bat atxikitzea

Giltzurrunetako eritasunen ar-tatzean bereziturik (dialisia),Baionako Delay klinikak han-

ditze lanak burutu ditu azkendenbora hauetan, oftalmolo-gia, estomatologia, dialisatua-ren zainetako kirurgia etamasailezur-aurpegia gisako ki-rurgia berezitasunak garat-zeko. Inbestizamendu hauek3,5 milioi euro kostatu duteazken bi urte hauetan. François Gouffrant, bertakoZuzendariaren arabera « espe-zializazio une hau, gure indar-rak egiten dakiguneanfinkatzean dugun gogoari da-gokio. Ez dugu barreiatzekoedo loditzeko gogorik bestee-kin lehian sartzeko. «  Giza  »izari bat besterik ez dugu atxikinahi eriak kalitate eta segurta-sun baldintza onenetan hart-zeko prozesu eta antolaketakhala bezainbat bermatuz. »

Eko-klinika - ISO 14001 gisaziurtatua 2008z gero (7 bakar-rik Frantzian eta 2 Akitanian)ingurumenaren aldeko des-martxa baten baitan, klinikakindar berezi batzuk burutu dituebakuntza gela, iratzartzegela, ibiliak eta ibil ospitalerat-zean.

4 le saviez-vous ?

3ème

la France est le 3ème pays thermal d’europeen regroupant une centaine d’établissements.Avec 4 stations principales, cambo-les-Bains,salies-de-Béarn, Les eaux-Bonnes et les eaux-chaudes, les Pyrénées Atlantiques se placentau 3ème rang français.

soins de suite et réadaptation

«PERtINENCE Et QUALIté », tel était le thème du congrès national de La Fédération hospitalière privée des soins de suite et de réadaptation (FHP-ssR) qui s’est tenu dernièrement à Biarritz. « nous sommes attentifs à la qualitédes soins, mais aussi, dans un contexte de rigueur, à la pertinence de cessoins », a expliqué le docteur Bossy, président de la FHPssR. dans la région,

la FHP-ssR regroupe 35 établissements 2 939 lits et places, soit 43 % de l'offre.en savoir plus : www.fhp-ssr.fr

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

Sportifs à l’hopital

Un après midi de fête

Grâce à l'association "un maillot pour la vie",

Nikolas Karabatic, double champion d'Europe

et du Monde et champion olympique de hand-

ball est venu faire une visite aux enfants hospitalisés au

service pédiatrie du Centre Hospitalier de la Côte

Basque de Bayonne : Il était accompagné de Pierre

Chevalier, ancien handballeur professionnel, des rugby-

men Pépito Elhorga, Thomas Lièvremont et Imanol Ha-

rinordoquy, ainsi que de la mascotte du Biarritz

Olympique Geronimo. Enfin, Rico Leroy champion de

surf tandem complétait l'équipe.

Un après-midi de fête pour les enfants hospitalisés

grâce à la mobilisation de ces sportifs de haut niveau

qui n'ont pas hésité à prendre de leur temps personnel

ou de vacances pour venir les rencontrer.

© S

ervi

ce C

om. C

HCB

Page 5: Osasuna Mag 1

le saviez-vous ? 5

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

côTe basqUeregroupement de l’urologie

Depuis  le mois de  juin,  tousles chirurgiens urologues dela Côte Basque  sont  regrou-pés sur le site de la clinique StEtienne de Bayonne. Elle de-vient le seul site hospitalier duterritoire à pouvoir accueillirtoutes  les  urgences  urolo-giques 24h sur 24h  !  Il s’agitégalement du seul établisse-ment à disposer de l’autorisa-tion  pour  le  traitementchirurgical des cancers urolo-giques.  Cela  représente  uneéquipe  de  5  chirurgiens,épaulés par les professionnelssoignants entrainés et formésà l’urologie.

Urologiaren batzea

Ekainetik goiti, Euskal Kostakourologo guziak Baionako StÉtienne gunean bilduak dira.Larrialdi urologikoak egun etagaueko edozoin tenorean hart-zen ahal dituen ospitale gunebakarra da lurraldean! Minbiziurologikoen kirurgia tratatzekobaimena duen erietxe bakarrada ere. Urologiari trebatuak etaformatuak diren langile artat-zaile batzuk lagundu 5 kirurgi-lariren talde bat da.

cambomodernisation de la maison basque

Rachetée  en  2011  par  le «  Groupe  Cotisée  PatrimoineGroup », la Maison Basque de

Cambo est en pleine moderni-sation.  Après l'aménagementde nouveaux espaces commel'espace café et les développe-ments  de  matériels  d'hôtel-lerie,  d'entretien  et  d'ani-mations,  l'heure  est  mainte-nant à  l'informatisation com-plète des dossiers des patientset  à  l'installation  de  liaisonswifi. Les prochaines étapes se-ront une nouvelle adaptation

pour une meilleure accessibi-lité des  locaux d’accueil ainsique  le  renouvellement  desalles de bains de chambres.

Euskal Etxearenmodernizazioa

«  Groupe Cotisée PatrimoineGroup  » taldeak 2011n berrizerosi Kanboko Euskal Etxea ar-runt modernizatzen ari dira. Os-

tatu eremua bezalako esparruberrien antolaketa eta ostala-ritza, mantenu eta animaziomaterialen garapenaren ondo-tik, orain erien dozierren infor-matizatze osoari eta wifi loturenezartzeari ekitearen ordua etorrida. Urrats berriak, harrera are-toetara hobeki heltzeko egokitzeberri bat, bai eta ganbaretakogarbigelen erreberritzea burut-zea izanen dira.  

Initiative

La démarche

Sport Santé

à Biarritz

Biarritz Sport Santé est une démarche lancée par la ville de Biarritz depuis

2009 pour que chacun devienne acteur de sa santé. Cette initiative vise

à : sensibiliser le grand public à l’importance de la pratique régulière

d’activités physiques, faire de Biarritz un territoire d’expérimentation du sport-

santé au niveau national, être un haut lieu de réflexion et d’innovation en la ma-

tière. Outre les journées « Biarritz en Forme », au printemps et à l’automne, pour

encourager les biarrots à chausser leurs baskets et pratiquer l’activité physique,

les « Rencontres de Biarritz » en novembre prochain, réuniront les spécialistes

du sport-santé (médecins, diététiciens, kinésithérapeutes, fédérations sportives,

etc.) pour échanger sur les avancées dans ces deux domaines.

En savoir plus : www.biarritz.fr

5c’est le nombre de centres de thalassothérapie du Pays basqueregroupés au sein de l’associationthalassothérapie en côte Basque.en savoir plus : www.thalassocotebasque.com

soins à domicile : une association bayonnaise remarquée

SANtE SERVICE BAYONNE Et REGION est l'une des meilleures structures d'hospitali-sation à domicile d'Aquitaine selon l’Agence Régionale de la santé. c’est le résul-tat des efforts de cette association pour s'adapter aux évolutions des hôpitaux,parce que le temps de service hospitalier diminue et le relais se fait désormais chezle patient. L’action de l’association repose sur la prise en charge globale du patient,avec des soins coordonnés par une équipe pluridisciplinaire et complémentaire.en savoir plus : www.santeservicebayonne.com

lAFoURcAde

l’aide médicale à laprocréationcapio Bayonne dispose del’autorisation clinique pourl’Aide médicale à la pro-création. en collaborationavec le laboratoire Bioocéan, cette activité estréalisée sur le site de la cli-nique Lafourcade. Grâce àune organisation moderneet de qualité, grâce à l’im-plication des professionnels,l’Agence Régionale desanté a décidé de prolon-ger l’autorisation du centrejusqu’en 2018. c’est l’assu-rance pour les 200 couplesaccompagnés chaqueannée que ce servicepourra se développer et as-surer ce service de proximité.

© Invacare-O

rkyn

'

Page 6: Osasuna Mag 1

PaUlmynouvelle technique

L’équipe de chirurgiens ortho-pédistes  de  la  cliniquePaulmy à Bayonne utilise de-puis  plusieurs  mois  la  tech-nique LIA. C’est un protocolede prise en charge de la dou-leur au cours de l’interventionet post-opératoire qui produitdes  résultats  spectaculaires.Par exemple, le patient opéréd’une  prothèse  de  genoupeut se lever le jour même del’intervention.  Grâce à cettetechnique,  les patients peu-vent se déplacer plus rapide-ment,  plus  sereinement  etsans douleur. C’est  la garantie d’un séjourqui se déroulera plus simple-ment. La garantie aussi que larééducation sera plus simpleet plus rapide.

Teknika berriaPaulmyn

Baionako Paulmy klinikako ki-rurgilari Ortopedista taldeakazken hilabeteotan LIA teknikaerabiltzen du. Emaitza ikusgar-riak ekartzen dituen protokolobat da ebakuntza garaian etaondotik sortu minaz ardurat-zeko moldean. Adibidez, be-launeko protesiaz operatuakdiren eriak, ebakuntzaren egu-nean berean xuti daitezke. Tek-nika honi esker, eriaklasterrago, lasaiago eta minikgabe mugi daitezke. Molde sin-pleagoan gertatuko den ego-naldi baten berma da.

Berreziketa  sinpleagoa  etalasterragoa  izanen dela ber-matuko du ere.  

caPio Pays basqUeecrans géants

Les établissements de CapioBayonne  et  Capio  CliniqueAguiléra  de  Biarritz  ont  dé-ployé  dernièrement  un  toutnouveau système d’informa-tion des patients et des usa-gers.  Il  s’agit  d’écrans  degrande  taille,  installés  dansles  salles  d’attente  des  cli-niques, qui diffusent une in-formation ciblée contribuant

à  l’éducation  thérapeutiqueet médicale. Une question surla grossesse, sur l’anesthésie,la vaccination, l’alimentationou sur  le déroulement de  laprise  en  charge  en  ambula-toire ? Vous trouverez la ma-jorité  des  réponses  sur  cesécrans.  Au  total,  20  écranssont  répartis  dans  les  4  cli-niques du groupe. 

Pantailaerraldoiak

Baionako Capio eta Miarrit-zeko Agilera Klinikako Capioerietxeek, erien eta erabiltzai-leen informazio sistema berribat hedatu dute azken den-bora hauetan. Heziketa tera-peutikoa eta medikalalaguntzen duen informazio zu-zendu bat hedatzen duten kli-niken igurikatze geletanezarriak diren izari handikopantailak dira. Haurdunaldia,anestesia, txertatzea, elikaduraedo ibil enkargatzearen iraupe-nari buruzko galdera bat? Zuenerantzun gehienak pantailahauetan aurkituko dituzue.Orotara, 20 pantaila banatuakdira taldeko 4 kliniketan.

6 le saviez-vous ?

Saviez-vous que les principales causes de décès

sont les chutes, les suffocations, les noyades, les

intoxications et les accidents par le feu. Beaucoup

se blessent aussi en faisant du bricolage ou jardinage,

du sport, en préparant le barbecue. Brûlures, morsures,

chocs et pincements, défenestrations, électrocutions

causent de petits et gros « bobos » tant chez les plus

jeunes que chez leurs aînés. Les mesures de prévention

sont nombreuses : il s'agit le plus souvent de gestes sim-

ples, de vigilance auprès des enfants (fenêtres, baignade,

casserole d'eau bouillante…) et de légers aménagements

du domicile (lieu de stockage des produits ménagers,

rampes, poignées, tapis antidérapants…).

Pour mieux vous informer : www.prevention-maison.fr

www.stopauxaccidentsquotidiens.fr

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

61c'est le nombre de personnes qui ont été touchées par la rougeole dans les Pyrénées-Atlantiques l'année dernière. Lemême nombre de personnes ontété touchées par la coqueluche.

Un des sites pilote pour le dossier médicalpartagé (dmP)

LA CLINIQUE SAINt EtIENNE DE BAYONNE est un des sitespilote en Aquitaine pour de déploiement du dossier MédicalPartagé. tous les patients sont invités à créer leur dMP. il estensuite alimenté par les informations médicales de la clinique

mais aussi celles des professionnels de santé de ville : infirmière,médecin traitant, spécialiste. lire également page 14.

Prévention

Les principales causes

d’accidents graves

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

.

Page 7: Osasuna Mag 1

témoignage 7

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

Comment s’est passée votrearrivée aux urgences ?Tout est allé très vite. Je suisarrivé  aux  urgences  d’Agui-léra  à  Biarritz  dans  l’ambu-lance  des  pompiers  vers20 heures.  J’étais  plus  oumoins conscient. Je me sou-viens que  l’on m’afait  une  échogra-phie  et  avoir  en-tendu : « C’est biença,  il  faut  tout  desuite  le  conduireau  bloc  ».  En  fait,j’ai  appris  quelques  joursaprès que mon cas était cri-tique suite à une hémorragieinterne et qu’il fallait aller trèsvite. On m’a donc fait en ur-gence une ablation de la rate.

Comment avez-vous vécuvotre hospitalisation ?Je ne vais pas vous dire quecela a été une promenade desanté… Entre une grande fa-tigue  due  à  une  perte  desang significative et la mor-

phine pour calmer la douleurque  je  supportais  mal,  cen’était pas la super forme. Parcontre, le personnel médicala vraiment été formidable enme rassurant et en dédrama-tisant la situation grâce à leurprofessionnalisme  et  leur

tact.  Alors  quej’étais  complète-ment  amorphe,médecins,  infir-mières  et  aidessoignantes, m’ex-pliquaient  que

tout cela était normal et qued’ici quelques jours tout iraitmieux.  Je  vous  avoue  quej’avais  du  mal  à  les  croire,mais  effectivement,  grâceaux  soins prodigués,  j’ai  re-pris le dessus.

Quels souvenirs en gardez-vous ?À  vrai  dire,  j’en  ai  de  bienmeilleurs, mais je ne remer-cierai  jamais  assez  leséquipes médicales qui m’ont

sauvé la vie ainsi que ma fa-mille  qui  a  été  d’un  grandsoutien. Je suis resté 10 joursà la clinique avec cette éton-nante impression de me sen-tir mieux de jour en jour. Cela

peu  paraître  un  peu  naïf,mais  ce  sont  des  momentsque  je  n’oublierai  jamais,d’autant plus qu’aujourd’huije  n’ai  presque  aucune séquelle. �

Victime d’un éclatement de la rate suite à un accident, François lesthare a été hospitalisé une dizaine de jours à la clinique Aguiléra de Biarritz. Témoignage.

François Lesthare, patient

« Je n’oublierai jamais »

« Ils ont dédramatisé la situation avec tact »

biarriTzUn scanner à aguileraLes  travaux  de  rénovationdes  locaux pour  l’implanta-tion  d'un  scanner  à  la  cli-nique  Aguilera  de  Biarritzsont en cours pour une miseen  service  programméedébut août. C'est le fruit d’unpartenariat dynamique entre l'établissement et  les radio-logues. L'objectif de prise encharge est de plus de 7 000patients  par  an.  Parallèle-ment,  les  radiologues  ont investi  dans  un  bâtimentneuf, construit en face de laclinique, pour y accueillir lespatients  externes.  L'ouver-ture  est  également  prévuepour le mois août.

côTe basqUeregroupementpour la chirurgieesthétiqueLe  regroupement  de  l’acti-vité de chirurgie plastique,esthétique  et  reconstruc-trice  de  Capio  a  été  fait depuis  juin  à  la  CliniqueAguiléra de Biarritz.

Page 8: Osasuna Mag 1

8 zoom sur...

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

de  la  simple  rage  dedent à l’accident vas-culaire  cérébral  sé-

vère,  toutes  les  pathologiespassent par les Urgences. En1998, on comptait 8 000 pas-sages aux Urgences sur le ter-ritoire  de  Saint-Jean-de-Luz.L’année  dernière,  ce  sont13 631 personnes qui ont étéreçues  dans  ce  service  de  laPolyclinique  Côte  BasqueSud ! Les chif-fres  parlentd’eux-mêmeset  montrentbien  toute  lapertinence dela décision in-novante prise il y a plusieursannées de monter un des pre-miers  partenariats  public/privé qui a abouti au serviceactuel. Composé d’une tren-

taine de personnes, il accueilledes patients d’un territoire quis’étend de Hendaye à Bidart,de  Sare  à  Ciboure  et  parfoisau-delà de la frontière.

24h sur 247 jours sur 7Lorsqu’un  patient  arrive,  undiagnostic  est  effectué,  lespremiers soins sont apportés

puis le maladeest  dirigé  versle service spé-cialisé de la cli-nique  ou  versd’autres  éta-blissements du

Pays  basque,  voire  de  Pau,Bordeaux ou Toulouse. « Nousavons de très bonnes relationsavec  les  hôpitaux  et  les  cli-niques du Pays basque et du

Sud Ouest. Cela nous permetde  prendre  rapidement  labonne  orientation  selon  lespathologies et les places dis-ponibles » précise le Dr BriceLefèvre,  responsable  du service.« Notre établissement a tou-jours  reçu  des  urgences  de-puis  sa  création,  d’abord  aucentre-ville  puis  sur  le  site actuel. Nous répondions à l’af-flux de patients qui se présen-tait  sur  notre  site  et  nousavons toujours été organiséspour  recevoir  et  traiter  les urgences. Notre objectif a tou-jours été de répondre à un vraibesoin de santé publique surle secteur sud du territoire desanté  Navarre  Côte  Basque,bien avant l’heure des recon-naissances  de  tels  servicesdans les structures privées »,

explique Nicole Ithurria, direc-trice de la Polyclinique.

Aujourd’hui, avec deux méde-cins urgentistes, quatre infir-mières et une aide soignante24h sur 24 et 7 jours sur 7, leservice est à  la mesure de  lademande. Lorsqu’il y a hospi-talisation, voire intervention, ily a des professionnels de l’éta-blissement  disponibles24h/24 dans toutes les disci-plines.  Seuls  les  cas  qui  nepeuvent  pas  être  traités  surplace sont transférés vers telou tel établissement du publicou  du  privé,  tout  en  tenantcompte  bien  entendu  duchoix du patient.

Une équipe jeuneet très professionnelleCôté locaux, une salle de « dé-choquage » pour les soins depremière urgence, 3 salles demédecine et une salle de trau-matologie  sont  réservées au

service.  Depuis  l’année  der-nière,  9  lits  d’Hospitalisationde Courte Durée  sont venuscompléter  la  structure  afind’assurer dans de meilleuresconditions la surveillance mé-dicale des patients en attentede  décisions  thérapeutiquesou de transfert.

Avec une équipe jeune et trèsprofessionnelle  (en  majoritéféminine),  les  Urgences  deSaint-Jean-de-Luz répondentquotidiennement à une réellenécessité de la population lo-cale.  Son  plateau  techniquede  qualité  bénéficiant  d’unscanner au sein de l’établisse-ment permettant de faire oude confirmer  rapidement undiagnostic,  est  aussi  un  vraiplus. �

� en savoir plus : www.polyclinique-cotebasquesud.com

organisation, professionnalisme, réactivité, équipe soudée et humanité, tels sont les mots clefs d’un service d’Urgences. Zoom sur celui de la Polyclinique côte Basque sud de saint-Jean-de-luz.

Polyclinique côte Basque sud des Urgences à la mesure des besoins

« Nous avons de trèsbonnes relationsavec les hôpitaux et les cliniques »

L’équipe des urgences de la PolycliniqueCôte Basque Sud.

� 2 services d’urgences publiques : le Centre HospitalierCôte Basque à Bayonne et depuis peu la clinique Sokorri àSaint Palais.

� 3 services d’urgences privées : la Clinique Aguilera àBiarritz (14 000 passages/an. Tél : 08 25 13 46 00), la cliniqueSaint Etienne à Bayonne (12 000 passages/an. Tél : 05 59 5038 50) et la Polyclinique de la Côte Basque Sud à Saint-Jean-de-Luz.

les 5 services d’urgences

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

.

Page 9: Osasuna Mag 1

zoom sur... 9

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

stella claude et Florine Pouysegur font partie de l’équipedes douze infirmières du service des Urgences de saint-Jean-de-luz. Témoignages.

infirmière aux urgences« c’est motivant et passionnant »

Polyclinique côte Basque sud des Urgences à la mesure des besoins

on  n’est  pas  aux  Ur-gences par hasard »,Stella Claude est  in-

firmière  au  service  des  Ur-gences de Polyclinique CôteBasque  Sud  de  Saint-Jean-de-Luz depuis 9 ans. Malgréle travail exigeant et le stressgénéré  par  des  situationsparfois compliquées, elle nechangerait  pour  rien  aumonde : « Chaque fois que jeprends mon service, je ne saispas ce qui va se passer, c’estréellement motivant et pas-sionnant » précise-t-elle.

Florine  Pouysegur,  diplômed’infirmière en poche depuis2 ans, ne dément pas : « LesUrgences  c’est  un  monde  àpart. Nous sommes confron-tées à toutes sortes de patho-logies  et  de  situations  quidemandent une solidarité ausein de  l’équipe que  l’on netrouve pas ailleurs. »

Un monde à partBien sûr, il y a aussi le reversde la médaille. « Je ne sais passi je serai encore là dans dixans,  car  le  travail  est  dur  etnous sommes parfois face àdes situations humaines trèsdifficiles,  explique  Stella.C’est  vrai  aussi  que  depuisquelques années, nous subis-sons de temps-en-temps des

agressions  verbales,  voireparfois  physiques,  qui  nesont pas évidentes à traiter.Et puis, je ne suis pas certaineque  ce  service  puisse être  réellement  compatibleavec une vie de famille. Maispour  l’instant,  sans  aucundoute,  c’est  la  passion  qui l’emporte. »

On  vous  le  dit,  le travail aux Ur-gences  c’estplus  qu’un métier,  c’estune véritableprofessionde foi ! �

« On ne sait jamais ce qui va se passer »

� 8 médecins : Brice Lefèvre (médecin coordinateurs del’Unité des Urgences), Guillaume Baudin, Olivier Jenkins,Florence  Martinez,  Stéphanie  Daragnes,  Dany  Minjou,Anne-Marie Dunoguer, Gaelle Esturoune.

� 12 infirmières : Stella Claude, Aurélie Coutant, OihanaFernandez, Maider Aramendi,  Julie Aramendi, FrançoiseHumbert, Maider Martinez, Mireille Larzabal, Fanny Guille-min, Astrid Carolo, Florine Pouysegur, Marie Verbert.

� 3 aides soignantes : Sandrine  Papillard,  Marie-AnneGimbert, Valérie Genna.

� 2 secrétaires : Elodie Olaizola et Marjorie Turnaco.

� durant la saison estivale : le service bénéficie d’un ren-fort médecin et d’un renfort infirmier.

Ils sont les urgencesle service des Urgences de la Polyclinique cote Basque sud de saint-Jean-de-luz est constitué de :

Stella Claude et Florine Pouysegur

sont passionnées par leur travail.

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

Pat

rick

Tohi

er/P

hoto

mob

ile

Page 10: Osasuna Mag 1

zoom sur...

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

Les Urgences c’est quoi ?Vaste  question…  À  Saint-Jean-de-Luz, c’est un serviced’une trentaine de personnesqui se relaient 24h sur 24, 7jours sur 7, pour faire face àtoutes  les  situations.  C’estdonc d’abord une équipe. Ici,comme dans tous les autresservices  d’Urgences,  tout  lemonde a besoin de l'autre.Il  est  vrai  queface à des situa-tions parfois ex-trêmes,  ou  faceà  des  désarroispsychologiquessévères, la notion d'équipe estprimordiale. Des  infirmièresaux médecins, des aides soi-gnantes à notre assistante so-ciale, la diversité des cas quenous  avons  ne  pourrait  pasêtre correctement traitée sansune équipe soudée. Les maî-

tres mots sont : organisation,professionnalisme, réactivitéet entente des personnels.

Quels sont les cas les plus fréquents que vous avez àtraiter ?Il  n’y  a  pas  de  véritables règles en la matière, tout estpossible. Par contre, selon lessaisons,  des  pathologies 

s p é c i fi q u e sprédominentcomme  l’étéavec  les  brû-lures  de  mé-duses  ou  de

rudes alcoolisations festives.Depuis quelques années, onremarque des cas de détressede  plus  en  plus  nombreuxqu’il  faut  considérer  avecgrande psychologie. Les per-sonnes sans ressources sontaussi prises en charge au sein

des  urgences  de  la  polycli-nique, qu'elles aient ou nonune couverture sociale. Enfin,on constate une dérive avecune  augmentation  desconsultations pour des motifsrelevant de la médecine gé-nérale, soit par ignorance dela  permanence  de  soin  enmédecine générale,  soit parfacilité car le service est tou-jours ouvert et ne demandepas d'avance de frais.

Quelles sont vos relationsavec les autres services et lesautres établissements duPays basque ?Elles sont très bonnes et trèsprofessionnelles. Nous faisonsrégulièrement  appel  aux services  compétents  de notre établissement et selon les  cas, nous  transférons  lespatients vers d’autres établis-sements du Pays basque pu-blics  ou  privés  spécialisésdans la pathologie diagnosti-quée. Les 9 lits d’hospitalisa-tion  de  courte  durée  quenous avons mis en place de-puis un an nous permettentd’effectuer ces transferts dansde  bonnes  conditions  pourles patients. L’informatisation de notre ser-vice, même si elle est chrono-phage,  nous  donne  uneefficacité  supplémentaireavec un plus dans le suivi etl'amélioration de la qualité deprise en charge, et nous per-met de  réellement  travailleren réseau. �

Avec une stature de 3eme ligne, le dr Brice lefebvre est à la tête du service des Urgences de la Polyclinique de la côte Basque sud depuis 9 ans. A 39 ans, cepère de quatre enfants, est aussi un joueur de pelote et amateur de sports de glisse,quand son emploi du temps le permet.

dr Lefèvre :Une équipe soudée

30 personnes se relaient24h/24, 7jours/7

Dr Lefèvre : « aux urgences, tout le monde a besoin de l’autre ».

10

Urgences :qUi aPPeler ?� la polyclinique côtebasque sud : 05 59 51 63 68

� aguiléra biarritz : 08 25 13 46 00 

� saint etienne bayonne :05 59 50 38 50

� le samU : composez le 15 pour les urgences médicales comme les blessés par accident, unmalaise dans un lieu public,un accident du travail.

� les Pompiers : compo-sez le 18 pour un incendie,un accident de la route, un accident domestique (survenant à la maison),une explosion, une intoxication au gaz outoxiques, une noyade.

Une formation continuela diversité des cas fait qu’un service d’Urgences traite toutesles pathologies. Pour le dr Florence martinez, médecin urgentisteà la Polyclinique côte Basque sud de saint-Jean-luz, la forma-tion continue est obligatoire : « la nouvelle organisation quenous avons mise en place, nous permet de libérer du temps pourélargir notre formation et celle de l’ensemble des personnels.Face aux progrès techniques, des remises à niveaux régulièressont le gage d’une efficacité que les patients attendent. »

les Urgencesen cHiffresEn 20 ans, la polyclinique a reçu 205 000 urgences.70 % repartent à leur domicile après les soinsdispensés sur place, 27 %sont hospitalisés dans lastructure et 3 % sonttransférés au motif de spécialité non présentedans l’établissement.les principales pathologies reçues sont :� 55 % orthopédie et traumatologie ;� 25 % digestif-gastroentérologie-urologie-vasculaire ;� Viennent ensuite lesurgences de cardiologie,pneumologie, ORL, Ophtalmologie gériatrie et autres.

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

.

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

.

Page 11: Osasuna Mag 1

11

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

Le cluster Osasuna

comment mieux soigner les patients du Pays basque, comment mieux organiser l’ensemble de la filièresanté sur le territoire pour la rendre plus performante et plus efficace, comment ordonner la rechercheet l’innovation dans ce secteur qui est en constante évolution ou encore comment mieux informerles patients ? le cluster osasuna (la santé en basque), créé au printemps dernier, répondà ces questions et à beaucoup d’autres.

Le principe d’un clusterest  simple :  il  s’agit  deregrouper  les  entre-prises d’une filière d’unterritoire  pour  qu’elles

échangent  leurs  savoir-faire,qu’elles travaillent en cohérenceet  qu’elles  regroupent  leursmoyens  pour  mieux  répondreaux  demandes  et  aux  innova-tions du secteur.Quand on sait que la filière santédu Pays basque compte 16 745emplois, soit 15,5 % des postes et

9,5 % des entités économiquesdu  territoire, on comprend viteque ce secteur économique estde premier ordre. C’est une filièreoù l’innovation est permanente,la dimension technologique deplus en plus présente, la forma-tion de plus en plus nécessaire.De  la  fabrication  de  matérielsmédicaux  aux  laboratoires,  desétablissements  de  soins  auxpharmacies, des personnels soi-gnants aux administratifs, cet en-semble a un objectif commun :

mieux  soigner  l’ensemble de  lapopulation tout en maîtrisant lescoûts. On le sait, on est plus fortensemble que seul et pour gar-der  et  améliorer  la  qualité  dessoins, il est aujourd’hui impératifde travailler tous ensemble. C’estle but du cluster Osasuna dont lacréation à l’initiative de la Cham-bre de commerce et d’industriede Bayonne est une première enFrance. Vous allez le découvrir aufil de ce dossier. �

p.12

p.13

p.14

p.15

Philippe ducasse, président d’osasuna :« on est plus fort ensemble » / Jean-marieBridoux, président de medicambo : « nousavons une obligation de qualité ».

André Garreta, président de la ccI deBayonne : « la santé est un secteur majeurdu Pays basque » / la fiche technique ducluster osuna.

nicolas Bobet, directeur du groupe capioau Pays basque : « nous devons travailleren commun » / la liste des membres ducluster osasuna.

dominique darrasse, directeur des labora-toires darrasse : « Il faut mieux se connaitre ».

Pour être

mieux soigné

au Pays basque

dossier du mois

Page 12: Osasuna Mag 1

dossier du mois

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

12

que représente médicambo ?Nous sommes une association crée en 1999 qui regroupe septétablissements de Cambo, spécialisés dans les rééducations etles soins de suite d’hospitalisation de court séjour dans les hô-pitaux publics ou les cliniques privées. Nos établissements sontde taille variée puisqu’ils vont de 65 à 110 lits. Notre but est detravailler ensemble pour offrir une meilleure qualité de soins ànos patients qui viennent de toute l’Aquitaine.

Pourquoi médicambo a adhéré au cluster osasuna ?C’est une suite logique pour notre association. Comme nousl’avons fait localement, il nous a paru particulièrement pertinentde nous associer avec l’ensemble des établissements du Paysbasque avec qui nous travaillons déjà quotidiennement. Face auxproblématiques environnementales, juridiques, de gestion desdéchets et d’archives nous avons tous les mêmes interrogationset nous serons certainement plus efficaces pour trou-ver les solutions ensemble.

quels peuvent être les bénéficespour les patients ?Une plus grande qualité de soins et de meil-leures performances ! Nous avons uneobligation de toujours apporter unemeilleure qualité. En mettant noscompétences en commun, notreréponse ne peut-être que plusperformante, donc plus béné-fique pour les patients. �

le dr Jean-marie Bridoux est le président demédicambo, une association des établissementsde cambo qui fait référence en matièrede rééducation et de soins de suite.

« NOUS AVONSUNE OBLIGAtIONDE QUALIté »

qu’est ce qui a motivé lacréation de ce cluster ?On le sait, le secteur de la santéest  en  pleine  mutation.  Lesprogrès de la recherche, les in-novations techniques, le finan-cement  denotre  systèmede  santé  et  lesbesoins des pa-tients, font quel’offre  de  soinsdoit  s’adapteren permanence. L’idée de créerun cluster regroupant l’ensem-ble de la filière santé du Paysbasque  s’est  donc  imposéepour répondre positivement à

ces enjeux majeurs. En mutua-lisant les moyens, on permet àl’ensemble de la filière de pro-fiter d’innovations techniqueset  d’une  complémentaritétechnologique qui seraient dif-

ficilement  ac-cessibles  sichacun  restaitdans son coin.On  est  plusfort  ensembleque tout seul !

Quand  on  sait  que  la  filièresanté  représente  16 745  em-plois et qu’elle rassemble 9,5 %des  entités  économiques  duPays  basque,  on  comprend

bien l’importance du dossier.

quels sont vos axes de travail ?L’objectif  du  cluster  est  dou-ble :  donner  aux  patients  duPays  basque  une  meilleureoffre de soins et à l’ensembledes  personnels  de  santé  demeilleures  conditions  de  tra-vail. Pour cela nous allons dé-velopper  quatre  axesprincipaux de travail : valoriserles activités économiques, êtreà la pointe de la formation etdu social, favoriser l’innovationet enfin mieux communiquer.

Philippe ducasse est le Président du cluster osasuna. chirurgienet ancien dirigeant de la clinique saint-etienne de Bayonne,il explique ici les enjeux du cluster pour le Pays basque.

Philippe ducasse« on est plus fort ensemble »

« Notre objectif est d’offrir aux patients une meilleureoffre de soins »

Jean Marie Bridoux

médicambo regroupe 7 établissementsle centre Rééducation Fonctionnelle marienia, le centre médical landouzy Villa Jeanne, le centre Pneumo les Terrasses,le centre médical léon dieudonne Franclet, le centre médicalAnnie enia, le centre médical Grancher cyrano, le centre médical Toki eder, le centre médical maison Basque.

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

.

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

.

Page 13: Osasuna Mag 1

dossier du mois dossier du mois 13

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

avec  16 745  emplois,soit  15,5 %  des  em-plois  totaux  du  Pays

basque, la filière santé est unacteur majeur du territoire. Ilsse  répartissent  en  deuxgrandes familles, celle des of-fres de soins et celle des four-nisseurs.  L’offre  de  soinsreprésente 14 227 emplois ré-partis  entre  les  établisse-ments  de  santé  (32 %),  lesétablissements médicaux so-ciaux (18 %) et les professionslibérales (16 %).La  famille  des  fournisseurscompte 2 518 emplois répar-

tis entre l’industrie (4,7 %), ladistribution (3,7 %) et les ser-vices supports (3,2 %). On no-tera enfin qu’une femme sur5 travaille dans le secteur dela santé au Pays basque.

Peloton de têteGénérant un chiffre d’affairesannuel global de 1 195 mil-liard  d’euros,  soit  6,6 %  duproduit  intérieur  brut  des Pyrénées-Atlantiques et 1,4 %du PIB de l’Aquitaine, la santése classe dans le peloton detête des filières économiquesdu  territoire  avec  l’aéronau-

tique,  la  construction  et  laglisse. Ce chiffre d’affaires serépartit par branche de la ma-nière suivante : 38 % pour lesétablissements de santé, 25 %pour les professions libérales,19 % pour la distribution, 9 %pour l’industrie, 6 % pour lesservices  supports,  3 %  pourles établissements médicauxsociaux.

Au  niveau  des  Pyrénées-Atlantiques, le secteur publicde  la santé représente 60 %des  effectifs  (71 %  pourl’Aquitaine)  et  le  privé  40 %(29 % pour l’Aquitaine). �

la chambre de commerce de d’industrie de Bayonne a mené une étude sur le poids économique la filière santé du Pays basque. les chiffres parlentd’eux-mêmes.

LES ChIFFRES DE LA SANté

ficHeTecHniqUeHistoriqueLe cluster Osasuna a été offi-ciellement créé le 12 avril der-nier  sous  l’impulsion  de  laChambre  de  commerce  etd’industrie du Pays basque enprésence  des  représentantsde  l’ensemble  de  la  filièresanté et des  forces vives duterritoire.

objectifsDévelopper et structurer la fi-lière  santé  du  Pays  basquepour donner aux patients unemeilleure offre de soins, pourpermettre  aux  établisse-ments  d’être  plus  perfor-mants et offrir aux personnelsde santé de meilleures condi-tions de travail.

4 points fortsValoriser les activités écono-miques/Être à la pointe de laformation et du social/Favori-ser  l’innovation/Mieux com-muniquer.

20%c’est ce que représente le nombredes établissements de santé desPyrénées-Atlantiques par rapport àl’ensemble de l’Aquitaine.

Philippe ducasse« on est plus fort ensemble »

« la santé est un secteur majeur de l’activité du Pays basque »

ANDRé GARREtA. Président de la chambre de commerce et d’industrie « souhaite que le cluster osasuna contribue à valoriserune activité qui a le triple mérite d’assurer la qualité de vie desconcitoyens, de créer des richesses et d’offrir en grand nombre des emplois qualifiés qui sont autant de critères qui définissentle développement durable ».

« nous nous associons dans l'intérêt général »

FRANÇOIS GOUFFRANt, directeur de la clinique delay de Bayonne : « nous sommes des établisse-ments concurrents, mais dans le contexte actuell’heure n’est pas à une concurrence stérile mais à une complémentarité intelligente ».

5 osasuna est le 5ème cluster du Pays basqueavec : uztartu pour l'agroalimentaire, euro-sima autour de la glisse, eskal eureka dans leBtP, Goazen pour le tourisme.

Par  exemple,  en  matière  de traitements  et  d’élimination de  déchets  contaminés,  il  y  abeaucoup à faire. De nouvellessolutions de recyclage peuventêtre  trouvées  et  nous  allonsnous appuyer sur le savoir-fairede  l’école d’ingénieurs Estia àBidart pour innover.Autre exemple : en matière deformation, il existe de vrais be-soins.  Des  pistes  comme  lacréation  d’un  groupementd’employeurs ou de nouveauxservices proposés aux person-nels des entreprises de la filièresont étudiées.

concrètement, quelles sontvos premières actions ?Notre  première  actionconcrète, vous l’avez entre lesmains. C’est  « Osasuna Maga-

zine  ».  Une  hospitalisation,quelle qu’elle soit, est toujoursune  source  d’inquiétudes  etd’appréhensions.  Patientscomme  accompagnants  arri-vent dans un univers qu’ils neconnaissent  pas,  ou  peu.  Ilssont dans leur grande majoritésous  informés  sur  la  manièredont les choses s’organisent etfonctionnent.  Pourtant,  on  lesait,  un  patient  en  confiancefait déjà son premier pas vers laguérison.Cette  initiative  est  une  pre-mière qui répond à une réelleattente  des  patients,  de  leursaccompagnants et des person-nels.  Cette  démarche  montrebien vers où le cluster Osasunaveut  aller :  faire  que  Paysbasque soit un réel exemple deréussite de la filière santé. �

Page 14: Osasuna Mag 1

dossier du mois14

que représente le groupecapio et plus particulière-ment au Pays basque ?Capio est un groupe suédoisde  dimension  européenne(voir  encadré  ci-contre)  quigère  26  établissements  enFrance,  dont  4  en  Paysbasque : les cliniques Lafour-cade, Paulmy et Saint-Étienneà Bayonne et la clinique Agui-léra à Biarritz. Cela représente500  lits  et  places  sur  nos 4sites  de  Bayonne  et  Biarritzavec  2  services  d’urgences,

une maternité et son serviced’assistance à la procréation,ainsi  que  les  activités  com-plètes de prise en charge ducancer. Nous employons au-jourd’hui 850 salariés en Paysbasque et plus de 200 méde-cins  libéraux  exercent  dansnos établissements. En 2011,nous avons accueilli environ50 000 patients en hospitali-sation et plus de 25 000 pa-tients dans nos deux servicesd’urgences  à  Aguiléra  etSaint-Étienne. Nous recevons

environ 55 % des patients prisen charge sur notre territoire.

Pourquoi capio a adhéréau cluster osasuna ?Simplement pour mieux tra-vailler ensemble et ainsi êtreplus performant et pérennisernos  activités  et  les  emploisqui  en  dépendent.  La  filièresanté au Pays basque repré-sente  beaucoup  de  monde,mais, entre les établissementsde santé, les professionnels etl’industrie  pharmaceutique,nous nous connaissons mal.C’est  un  réel  handicap  quenous  devons  gommer  pourêtre plus efficace et mieux ré-pondre aux attentes. Adhérerau cluster, c’est le moyen denous rencontrer pour mettreen  commun  nos  probléma-tiques et trouver les solutionsensemble de façon coordon-née et conjointe.

où en est votre projet deconstruction d'une nou-velle clinique à bayonne ?Le  projet  de  la  nouvelle  cli-nique de Bayonne située surle  site  du  Prissé  à  Bayonne,au-dessus  de  l’intersectiondes  autoroutes  A63  et  A64,est  très  important  et  trèsstructurant. Dans le contexteéconomique actuel, le lance-ment  de  cette  constructionest un pari ambitieux et pas-sionnant.  C’est  un  dossierlong à mettre en œuvre qui seconstruit étape par étape.

Aujourd’hui,  le  permis  deconstruire  purgé  de  recoursest  fait.  La  consultation  desentreprises est en cours et lesfouilles archéologiques sur lesite de la nouvelle clinique sedérouleront durant l’été. Ellesconcernent 5 000 m² sur les 5hectares de chantier. Commeprévu,  les  travaux  démarre-ront à l’automne prochain etla  surface concernée par  lesfouilles  devrait  être  renduedisponible en décembre. Il n’yaura donc pas de retard sur le

calendrier  prévu  et  c’est  enjanvier 2015 que la nouvelleclinique sera ouverte aux pa-tients.Cette clinique à la pointe destechnologies  médicales  of-frira 250 lits et places, sur unesurface  de  30 000 m².  C’estpour nous un dossier priori-taire que nous devons réussirafin d’offrir aux patients unequalité de soins de pointe etaux professionnels des condi-tions  de  travail  plus  perfor-mantes. �

nicolas Bobet est le directeur général du groupe capio au Pays basque qui gère 4 cliniques sur le territoire.Pour lui, l’important est que la filière santé travaille en bonne intelligence.

nicolas Bobet

« Travaillons en commun »

capio en chiffresle groupe capio possède 4 900 lits et 240 blocs opératoires ré-partis dans 60 établissements au niveau européen. en France, capiopossède 26 cliniques qui réalisent chaque année 830 000 actesmédicaux et emploient 5 100 salariés dont 3 300 paramédicaux.1 200 médecins sont en contrat d’exercice libéral avec le groupe.

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

� clinique delay (Bayonne) � Polyclinique côte Basque sud (saint jean de Luz) � cAPIo : clinique saint-Étienne (Bayonne), clinique Paulmy(Bayonne), clinique lafourcade (Bayonne), clinique Aguiléra(Biarritz) � medIcAmBo : centre Rééducation Fonctionnelle marienia(cambo), centre médical landouzy Villa Jeanne (cambo),centre Pneumo les Terrasses (cambo), centre médical léondieudonne Franclet (cambo), centre médical Annie enia(cambo), centre médical Grancher cyrano (cambo), centremédical Toki eder (cambo), centre médical maison Basque(cambo) � centre Rééducation Fonctionnelle les embruns (Bidart) � centre Imagerie médicale du Pays basque (Bayonne) � laboratoire darrasse et Associés (Biarritz)� centre d'oncologie Pays Basque.

Partenaires : � centre Hospitalier côte Basque (Bayonne)� ocP (l'office commercial Pharmaceutique)

Ils sont membres du cluster osasunaVoici la liste des membres actuels du cluster osasuna au moment où nous mettons sous presse :

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

.

Page 15: Osasuna Mag 1

dossier du mois dossier du mois 15

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

que représententles laboratoires darrasse ?Ils ont été créés dans les an-nées  60  à  Biarritz.  Au-jourd’hui, cela représente unregroupement de 18 labora-toires  au  Pays  basque  et  enBéarn pour un effectif de prèsde 200 salariés.La spécificité de notre grou-pement de laboratoires est deproposer aux patients et auxpraticiens  une  double  acti-vité :  la  biologie  médicale(aide au diagnostic clinique)et  l’anatomie  pathologique

(étude des lésions tissulairesindispensable aux diagnosticsavant traitement). Nous exer-çons notre activité auprès desparticuliers  qui  se  rendentdans  nos  laboratoires,  noustravaillons également avec lesétablissements  chirurgicauxet  médicaux,  privés  ou  pu-blics.

Pourquoi avez-vous adhéréau cluster osasuna ?Pour deux raisons principales.Tout d’abord, il nous semble

important  de  mieux  nousconnaître. La filière santé estun secteur important du terri-toire et, pour être plus perfor-mants,  les différents  acteursdoivent  travailler  ensemblepour aller dans le même sens.Ensuite,  face  aux  progrèstechniques et aux normes dequalité  toujours  plus  exi-geantes, il est évident que lesinvestissements  ne  peuventpas s’effectuer seul. Cela doits’intégrer dans une politiqueglobale,  réfléchie  avec  l’en-semble de la filière.

concrètement, quels peuvent être les bénéficespour les patients ?Une amélioration de l’offre desoin, une plus grande qualitéde  services.  Comme  je  vousl’ai  dit,  le  temps  où  chacunpouvait développer son acti-vité  dans  son  coin  est  ter-miné.  Les  investissementssont considérables pour offriraux patients une biologie dequalité et de proximité. On nepeut  les  réaliser  qu’en  segroupant, comme le proposele cluster Osasuna. �

« NOUS DEVONS MIEUx NOUS CONNAItRE »Dominique Darrasse

dominique darrasse est l’un des 29 co-gérants des laboratoires darrasse et Associés.

© P

atric

k To

hier

/Pho

tom

obile

.

Page 16: Osasuna Mag 1

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

16 à votre service

de Mauléon à Hendayeen  passant  parBayonne, Biarritz, Has-

parren, Saint Palais ou Saint-Jean-de-Luz,  les Visiteurs deMalades  dans  les  Etablisse-ments Hospitaliers publics etprivés  représentent  200  bé-névoles au Pays basque. Re-groupés  au  sein  d’uneassociation  créée  à  Paris  audébut du 19ème siècle et il y amaintenant  35ans  au  Paysbasque,  ils  sedéplacent  dansune  quinzained ’é t a b l i s s e -ments de soins et de maisonsde  retraite pour  se mettre àl’écoute. « Les malades et les résidentsont souvent besoin de confierdes choses qu’ils ne peuventpas dire à leurs familles ou àleurs proches. Nous sommesune sorte de boîte d’écho, un

écran  sur  lequel  le  maladeprojette les images de sa vie »,explique Marcel Valentin, pré-sident de l’Association au Paysbasque.

Une très forte demandeCes bénévoles consacrent enprincipe  une  demi-journéepar  semaine  à  l’associationpour aller dans les divers éta-blissements du Pays basque

intérieur et dela côte. « La de-mande est trèsforte  et  nousne  sommespas assez nom-

breux pour répondre aux be-soins.  Voilà  pourquoi  noussommes toujours prêts à re-cevoir  de  nouveaux  adhé-rents et à les faire bénéficierd’une formation pour menerà bien leur mission. Nous réa-lisons 15 000 heures de visites sur une année, mais  si nous

étions plus nombreux ce chif-fre  pourrait  facilement  aug-menter. »D’une moyenne d’âge de 65ans,  ils  sont en majorité desretraités : « Nos adhérents ontentre 50 et 90 ans. En accordavec la direction des établis-

sements et en étroite collabo-ration avec les personnels desanté, nous apportons un sur-plus de chaleur humaine, dela  confiance  et  de  l’espoir.Nous agissons en toute confi-dentialité dans le respect desconvictions  et  des  opinions

de  chacun  »  précise  MarcelValentin. �

� en savoir plus : Site : www.svmeh64.free.frMail : [email protected] : 06 09 63 38 67

les visiteurs de personnes malades ou âgées du Pays basque apportent leur écoute sans contrainte ni préjugés et en toute discrétion.

Association VMeH Pays basque nous sommes à l’écoute…

« Nous nesommes pasassez nombreux »

La Cpam de Bayonne, l'Agence Ré-

gionale de Santé et d'autres acteurs

de la santé en Aquitaine se mobili-

sent pour informer sur les signes

d'alerte des Accidents Vasculaires

Cérébraux (AVC) et la conduite à

tenir.

AVC, quels sont les symptômes ?� Une faiblesse musculaire sou-

daine ou une paralysie d'un bras ou

du visage,

� Des difficultés à parler, accompa-

gnées ou non de troubles de l'équi-

libre, de la vision ou encore de

maux de tête.

Que faire ?Il faut immédiatement appeler le 15

(SAMU) pour être rapidement pris en

charge. En effet, une personne vic-

time d'un AVC dispose seulement

d'un délai de 3 heures pour être hos-

pitalisée et recevoir un traitement

destiné à limiter les séquelles et op-

timiser ses chances de guérison.

En savoir plus :

www.ameli.fr/assures/votre-caisse-

bayonne/index_bayonne.php

AVC : les premiers signes

Chaque année l’association effectue 15 000h de visites.

Sachez les reconnaître

Page 17: Osasuna Mag 1

à votre service 17

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

PraTiqUe...les numéros d’urgences

Voici les principaux numéros d’urgences :� Pompiers : 18� samU : 15� Police secours ougendarmerie : 17

� sos médecin24H/24 : 3624

...PraTiqUecomment trou-ver un médecin de garde ?

Essayez  tout  d'abord  detéléphoner à votre méde-cin traitant, il y a souventun  message  vocal  men-tionnant le nom et le nu-méro  du  médecin  degarde aux horaires de fer-meture  du  cabinet.  Gar-dez  un  papier  et  uncrayon  à  côté  du  télé-phone pour noter.Autrement, composez le112  et  demandez  àconnaître  le nom,  le nu-méro  de  téléphone  etl'adresse du médecin degarde le plus proche.Enfin,  et  en  dernier  re-cours,  rendez-vous  auxurgences  les  plusproches. Si vous ne savezpas où elles se trouvent,une recherche rapide surInternet  ou  en  compo-sant  le  numéro  des  ren-seignements vous aidera(118 008,  118 218,118 712, etc.)

...PraTiqUecomment trouverune pharmacie de garde ?

Week-end et jours fé-riés : vous  pouvez  de-mander  au  médecin  quivous délivre l’ordonnanceou  consulter  l’affichagesur  la  vitrine  de  votrepharmacie ou son répon-deur  téléphonique,  faireune  recherche  sur  dessites  web  spécialisés(3915,  3237.fr,  pharma-ciesdegarde.com  …)  ouappeler votre commissa-riat (Police Secours au 17)ou votre gendarmerie.

la nuit en semaine :après  19h,  voire  20h,votre  pharmacie  sera 

fermée.  Uniquement  encas  d’urgence,  une  offi-cine  assurera  la  déli-vrance  de  vos  médica-ments. Pour la connaître,composez  le  15  (Samu)ou  rendez-vous  directe-ment à votre commissa-riat ou gendarmerie avecl’ordonnance  et  votrecarte vitale. Ce service estréservé aux impératifs ab-solus et vous devrez alorstéléphoner à l’officine in-diquée  avant  de  vous  yrendre.

...PraTiqUecomment joindre uneinfirmière ?

Vous  pouvez  joindre  leservice  de  garde  infir-mière 7j/7 et 24h/24 :� bayonne :05 59 50 31 10� ciboure :05 59 47 39 73� saint Palais : auprèsdes infirmières libérales.Vous  pouvez  aussi  com-poser  le  15  en  cas  d’ur-gence vitale. 

conseilsle bon usage d’un médicament

Bien  suivre  son  traite-ment  médicamenteuxnécessite d’accepter cer-taines  règles  au  quoti-

dien.  Il est  important derespecter la durée du trai-tement,  les  doses  pres-crites et la fréquence desprises (matin, midi ou soir,avant, pendant ou aprèsle repas). Si une personnedécide de stopper un trai-tement  prématurémentpour diverses raisons (ef-fets  indésirables,  formemal adaptée, goût indéli-cat), elle doit en parler àson  médecin  traitant  oudemander  conseil  à  sonpharmacien. �

le dossier médical personnel est un docu-ment informatisé et sécurisé qui vous ac-compagne tout au long de votre vie. il estaccessible sur internet. Il permet au patientet aux professionnels de santé autorisés, departager, sous forme électronique, partout età  tout moment,  les  informations utiles à  lacoordination des soins du patient. Il centralisedes informations telles que les antécédents etles  allergies,  les  prescriptions  médicamen-teuses, les compte-rendus d'hospitalisation etde  consultations,  ou  encore  les  résultatsd'examens complémentaires. Le DMP est unservice public et gratuit.en savoir plus : www.dmp.gouv.fr

à sAVoIRA quoi sertla cRU ?La cRu, ou la commissiondes relations avec les usa-gers d’un établissementmédical, permet de fairele lien entre l’établissementet les usagers. elle joue unrôle essentiel dans la miseen œuvre des mesurescontribuant à améliorervotre accueil et celui devos proches ainsi quevotre prise en charge. elledoit en outre veiller au res-pect de vos droits. dans lecadre de ces missions, ellepeut être amenée à exa-miner vos plaintes ou ré-clamations. composée auminimum du directeur del’établissement (ou de sonreprésentant), de deux re-présentants usagers etd’un médecin médiateuret d’un médiateur non mé-decin, elle est consultéepar les établissements surla politique qu’il convientde mener sur le droit desusagers et la qualité del’accueil et de la prise encharge. La liste des mem-bres de la cRu figure àl’accueil des établisse-ments.

noUveaU

À quoi sert le dmP ?

Page 18: Osasuna Mag 1

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

18 à votre service

vous êtes admis à la suited'une urgence : les formalitésseront  réduites au minimum,vous  ou  l'un  de  vos  prochesdevrez toutefois présenter lesdocuments nécessaires au bu-reau des Admissions dans lesmeilleurs délais.vous êtes admis à la suited'une consultation ou d'unrendez-vous, dans ce cas, mu-nissez-vous :� de votre carte d'identité, oude votre carte de séjour ;� de votre carte Vitale et del'attestation papier l'accompa-gnant, ou à défaut, des piècesrépertoriées plus loin ;� d'un justificatif de domicile(facture  EDF,  quittance  deloyer) ;Munissez vous aussi des docu-ments relatifs à votre couver-ture santé complémentaire :� de votre carte d'adhérent àune mutuelle.� de  votre  attestation  CMU(couverture  maladie  univer-selle) complémentaire ;� de votre attestation d'aidemédicale État ;� de  la  feuille de suivi de  lamaternité.Dans  le  cas  d'un  accouche-ment, n'oubliez pas la feuille desuivi de la maternité.Sachez également que, danstous les cas, vous devez com-muniquer  au  service  des  ad-missions  les  coordonnées  dumédecin traitant que vous avezdéclaré à la sécurité sociale.dans le cas d'une hospitalisa-tion programmée, et si vousn'avez pas déjà un dossier ausein de l'hôpital , pensez à ap-porter toutes les informationsmédicales  même  anciennes,en votre possession :

� votre carnet de santé ;

� les  ordonnances,  résultatsd'analyses, radiographies, élec-trocardiogrammes,  carte  degroupe  sanguin,  la  lettre  devotre médecin ;

� la lettre de votre médecintraitant. 

Dès votre arrivée, pensez éga-lement à indiquer à l'infirmièresi vous suivez un traitement.si vous n’avez pas de cartevitale, voici  les  documentsqu'il faudra remettre au bureaudes admissions selon votre si-tuation.� si vous êtes salarié(e) : votredernier bulletin de salaire ;

� si  vous  êtes  chômeur  in-demnisé, votre dernière attes-tation Assedic ;

� si  vous  êtes  retraité(e)  :votre titre de retraite ;

� si vous êtes ressortissant del'Union  européenne  (U.E.),votre carte européenne d'Assu-rance Maladie ou le formulaireE111 ou E112 ;

� si  vous  venez  d'un  autrepays,  en  dehors  de  l'U.E.,  laprise  en  charge  délivrée  parvotre  organisme  de  sécuritésociale.

Si  vous  ne  pouvez  fourniraucun de ces documents, votrecaisse  d'Assurance  Maladiepeut  établir,  sous  certainesconditions, une attestation enurgence de la C.M.U. de baseou  une  attestation  de  l'Aidemédicale de l'État. Cette procé-dure se fera à votre demandeou à  l'initiative de  l'établisse-ment  hospitalier  dans  lequelvous êtes admis.

bon À savoir

quels documents pour une hospitalisation ?

bcg : vaccination fortementconseillée jusqu'à l'âge de 15ans  pour  les  personnes  àrisque élevé face à la turbecu-lose.

diphtérie-Tétanos-Polio-myélite : rappels particuliè-rement  recommandés  pourles  enfants  de  6  ans,  puisentre 11 et 13 ans, et 16 et 18ans. Un rappel tous les 10 ansest  ensuite  recommandéchez l'adulte.

varicelle : vaccination  re-commandée de 12 à 18 anspour les personnes sans anté-cédents de varicelle.

coqueluche : rappelconseillé entre l'âge de 26 et28  ans  pour  les  personnesn'ayant pas eu de vaccination

contre  la  coqueluche  aucours  des  dix  dernières  an-nées.  Cette  vaccination  estrecommandée pour les futursparents.

Hépatite b : si la vaccinationn'a pas eu lieu au cours de lapremière  année  de  vie,  ellepeut  être  réalisée  en  rattra-page  chez  les  adolescentsjusqu'à 15 ans. À partir de 16ans,  elle  est  recommandéechez les personnes à risque.

méningocoque : vaccinationrecommandée en rattrapagechez les personnes de 2 à 24ans.

ror : les personnes nées de-puis  1980  devraient  avoirreçu au total deux doses dece vaccin.

Papillomavirus humain(HPv) : vaccination  recom-mandée chez les jeunes fillesde 14 ans. Un rattrapage estpossible  pour  les  femmesentre 15 et 23 ans n'ayant paseu de rapports sexuels ou audébut de leur vie sexuelle.

Pneumocoque : au-delà de24 mois, vaccination recom-mandée seulement pour lesenfants  et  les  adultes  àrisque.

grippe : vaccination recom-mandée chaque année pourtoutes  les  personnes  àrisques et celles âgées de 65ans et plus. �

� en savoir plus : www.mesvaccins.net

Quand on est adulte, on a tendance à négliger les vaccins. Petite piqûre de rappel pour garder des vaccinations à jour.

Vaccinsle mode d’emploides rappels

N’oubliez pasd’en parler àvotre medecin !

Page 19: Osasuna Mag 1
Page 20: Osasuna Mag 1

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

20 détente

solutions en page 23

64

COMMENT RÉCUPÉRER MES POINTS ?ICI, NOUS VOUS AIDONS !

Stages à CIBOURE & CHIBERTAAutomobile Club Basco-Béarnais

05 59 51 94 84www.stage-points-permis.org

Page 21: Osasuna Mag 1

détente 21

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1solutions en page 23

Page 22: Osasuna Mag 1

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1 solutions en page 23

22 détente

Page 23: Osasuna Mag 1

Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1

détente 23

Page 24: Osasuna Mag 1