orth les Œuvres d'albinos le platonicien

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Émile Orth Les œuvres d'Albinos le Platonicien In: L'antiquité classique, Tome 16, fasc. 1, 1947. pp. 113-114. Citer ce document / Cite this document : Orth Émile. Les œuvres d'Albinos le Platonicien. In: L'antiquité classique, Tome 16, fasc. 1, 1947. pp. 113-114. doi : 10.3406/antiq.1947.2794 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/antiq_0770-2817_1947_num_16_1_2794

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la découverte d'un texte méconnu d'Albinoos (ou Alcinos) sur les incorporels, longtemps attribué à Galien.

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Page 1: Orth Les Œuvres d'Albinos Le Platonicien

Émile Orth

Les œuvres d'Albinos le PlatonicienIn: L'antiquité classique, Tome 16, fasc. 1, 1947. pp. 113-114.

Citer ce document / Cite this document :

Orth Émile. Les œuvres d'Albinos le Platonicien. In: L'antiquité classique, Tome 16, fasc. 1, 1947. pp. 113-114.

doi : 10.3406/antiq.1947.2794

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/antiq_0770-2817_1947_num_16_1_2794

Page 2: Orth Les Œuvres d'Albinos Le Platonicien

LES ŒUVRES D'ALBINOS LE PLATONICIEN

par Emile Orth

Dans son édition récente de YEpitomé(}), Pierre Louis ne renseigne pas complètement sur les œuvres d'Albinos le Platonicien.En effet, parmi les œuvres du Syrien Ephraem qu'a publiées C. W. Mitchell (2) se trouve un traité intitulé Prose Refutations of Bardaisan, Marcion and Mani ; Albinos y est cité (3) comme l'auteur d'un ouvrage «

the incorporeal ». Cet ouvrage d'Albinos n'est pas perdu : il se trouve dans le corpus des écrits de Galien sous le titre δτι al

ασώματοι (4). Il y a une quarantaine d'années, un érudit a donné de ce texte une édition séparée (5) ; il estimait que

l'opuscule ne pouvait être attribué ni à Galien ni à Albinos. Sur ce dernier point, ses arguments manquent de solidité. Gomme à ce moment le témoignage d'Ephraem, qui nous oblige à reconnaître Albinos pour l'auteur, n'avait pas encore été publié,il eût fallu une pénétration et une hardiesse peu ordnaire pour attribuer à Albinos la paternité de cet écrit.

Comme Galien a suivi à Smyrne, de 149 à 151 ap. J.-C, philosophique d'Albinos, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il

ait possédé un exemplaire de cet opuscule de son maître. Et si cet exemplaire était dépourvu d'indication d'auteur, on s'explique

qu'après la mort de Galien on lui ait attribué cet écrit qu'on avait retrouvé dans sa bibliothèque. Pour la terminologie et le style, il n'y a aucune différence entre le traité d'Albinos Sur l'incorporel et les autres œuvres de ce même auteur. Et quant à la doctrine de l'incorporel, elle se retrouve dans le Didascalicus d'Albinos («).

(1) Voir le compte rendu publié par É. de Strycker dans L'Antiquité Classique, 15 (1946), pp. 148-150.

(2) Londres, 1921. (3) Tome 2, p. m. (4) Tome 19, pp. 463-484 Kühn. (5) J. Westenberger, Galeni qui fertur de qualitatibus incorporéis libellus.

Dissert. Marpurgi Chattorum, 1906. (6) Platonis dialogi, t. VI, p. 166, 1-12 (Hermann) ; Epitome, Χ, 7-8, pp.

63-65 (Louis). $

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114 é. orto

Le passage d'Ephraem est le plus ancien témoignage concernant Albinos (*) ; il est remarquable qu'il joigne au nom du philosophe la mention du titre d'une de ses œuvres.

Ainsi donc, nous possédons actuellement trois œuvres d'Albinos : 1. De qualitatíbus incorporéis ; 2. Introductio in Platonis diálogos ; 3. Didascalicus (seu : Epitome).

Rome.

(1) Le texte exclut toute possibilité de confusion entre Albinos et Alkinoos.