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Organisation mondiale de la SantéGenève
Déterminants de la Santé mentale et Populations
Département de la Santé mentale et des Toxicomanies
Organisation mondiale de la Santé
Genève
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Copyright © 2001 Organisation mondiale de la Santé
Ce document n’est pas une publication officielle de l’Organisation mondiale de la Santé(OMS), et tous les droits y afférents sont réservés par l’Organisation. S’il peut être com-menté, résumé, reproduit ou traduit, partiellement ou en totalité, il ne saurait cependantl’être pour la vente ou à des fins commerciales. Les opinions exprimées dans le docu-ment par des auteurs cités nommément n’engagent que lesdits auteurs.
Les appellations employées dans la présente publication et dans la présentation des don-nées qui y figurent, y compris sur les cartes et dans les tableaux, n’impliquent de la partdu Secrétariat de l’Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant austatut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant autracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent desfrontières approximatives au sujet desquelles il est possible que des points de désaccordsubsistent.
Pour obtenir plus de renseignements sur le projet ou pour communiquer desinformations réactualisées, veuillez prendre contact avec :
Shekhar Saxena
Coordinateur
Déterminants de la Santé mentale et Populations
Département de la Santé mentale et des Toxicomanies
Organisation mondiale de la Santé
Avenue Appia 20, CH-1211 Genève 27, Suisse
Tel : +41 22791 21 11, Fax : +41 22791 41 60, E-mail : [email protected]
T A B L E D E S M A T I E R E S
L’équipe et les partenaires du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Synthèse des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
1. Politique de la santé mentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2. Programme national de santé mentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3. Législation relative à la santé mentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4. Politique en matière de toxicomanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5. Médicaments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
6. Budget des soins de santé mentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
7. Méthode de financement des soins de santé mentale . . . . . . . . . . . . . 22
8. La santé mentale dans la formation et les soins primaires . . . . . . . . . . 24
9. Lits en secteur psychiatrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
10. Psychiatres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
11. Personnel infirmier en secteur psychiatrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
12. Neurologues et neurochirurgiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
13. Psychologues dans le secteur de la santé mentale . . . . . . . . . . . . . . . . 34
14. Travailleurs sociaux dans le secteur de la santé mentale . . . . . . . . . . . 36
15. Programmes pour des populations particulières et ONG . . . . . . . . . . . 38
16. Système de collecte de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Sections
1. Données fournies par les Etats membres de l’OMS . . . . . . . . . . . . . . . 44
2. Données des Membres associés et zones de l’OMS . . . . . . . . . . . . . . . 54
Annexes
L ’ E Q U I P E E T L E S P A R T E N A I R E S D U P R O J E T
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Atlas est un projet du Siège de l’OMS, à Genève,dirigé et coordonné par le Dr Shekhar Saxena. L’aide techniqueest fournie par le Dr Pallab K. Maulik (direction générale duprojet) et Mme Kathryn O’Connell (analyse des données). LeDr Derek Yach et le Dr Benedetto Saraceno sont chargés de laconception et de l’encadrement de ce projet.
Les principaux collaborateurs des Bureaux régionaux de l’OMSsont le Dr Custodia Mandlhate, du Bureau régional de l’Afrique,le Dr Caldas de Almeida et le Dr Claudio Miranda, du Bureaurégional des Amériques, le Dr Ahmad Mohit et le Dr Khalid Said,du Bureau régional de la Méditerranée orientale, le Dr WolfgangRutz, du Bureau régional de l’Europe, et le Dr Helen Herrman etle Dr Gauden Galea, du Bureau régional du Pacifique occidental.Ces collaborateurs ont participé à l’élaboration du projet, à l’ob-tention et à la validation des informations émanant des EtatsMembres et à l’analyse des résultats.
Les Représentants de l’OMS et les Attachés de liaison dans lesBureaux des pays de l’OMS ont été chargés de réunir et devalider l’information fournie par les gouvernements. Des res-ponsables dans les ministères de la santé des Etats Membresont communiqué l’information et répondu aux nombreusesdemandes de précisions sur les données transmises.
De nombreux experts dans les pays ont aidé les ministères àtrouver et à fournir l’information. Ils ont également procuré dela documentation et des rapports pertinents étayant les don-nées.
De nombreux collègues de l’OMS ont donné des conseils et desindications au cours du projet. Parmi ceux-ci, on peut tout par-
ticulièrement citer le Dr Srinivasa Murthy, Mme Meena Cabralde Mello, le Dr Thomas Bornemann, le Dr Itzhak Levav, leDr José Bertolote, le Dr Michelle Funk, le Dr Maristela Monteiroet le Dr Leonid Prilipko.
Mme Jeanie Bliss et M. Glenn Thomas ont participé à la remiseà jour de la base de données et à sa validation au cours de leurstage dans le service. Mme Marie-Hélène Schreiber, Mme RosaSeminario and Mme. Elmira Adenova ont collaboré à la traduc-tion des réponses émanant des pays.
Mme Clare Tierque et Mme Rosemary Westermeyer ont appor-té une aide administrative.
La contribution de chacun des membres et des partenaires del’équipe, ainsi que les efforts de nombreuses autres personnesqui ne sont pas citées ici, a été essentielle au succès de ce projet.
Ont collaboré à la publication du présent volume Mme LindaMerieau (production), Mme Tushita Bosonet (conception gra-phique), M. Steve Ewart et M. Christophe Grangier (cartes),Mme Helen Green (rédaction) et l’équipe de la communicationpour les maladies non transmissibles et la santé mentale (char-gée des médias et de la communication).
P R E F A C E
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Dr Benedetto SaracenoDirecteurDépartement de la Santé mentaleet des Toxicomanies
Dr Shekhar SaxenaCoordinateurDéterminants de la Santé mentale et PopulationsDepartement de la Santé mentaleet des Toxicomanies
Au moment où l’on prend de plus en plus conscien-ce au niveau mondial de l’énorme fardeau associé aux troublesmentaux et où des mesures sont prises pour développer etaméliorer les soins de santé mentale, il est crucial de disposer dedonnées exactes et actualisées. Les données sont nécessairesdans deux domaines distincts : la charge de morbidité et les res-sources disponibles.
Des décennies de travail ont permis de récolter une grandequantité de données sur l’étendue et la charge des maladiesmentales, entre autres, des données sur la manière d’obtenirdes diagnostics fiables et valables, des études sur l’incidence, laprévalence et l’évolution des troubles, des systèmes de classifi-cation nationaux et internationaux et des estimations des han-dicaps associés. Cependant, on sait très peu de choses sur lesressources disponibles pour faire face à cette charge. De quellesressources dispose-t-on dans les pays pour la santé mentale ?Dans quelle mesure ces ressources répondent-elles auxbesoins ? Quelles sont les insuffisances les plus importantes ?Quelles différences existe-t-il à l’intérieur d’une région et entreles pays d’un même groupe de revenu? Bien que ces questionssoient fréquemment posées, aucune réponse claire n’a été four-nie. Les données dont on dispose sur les ressources dans ledomaine de la santé mentale concernent uniquement quelquespays développés. On ne possède pratiquement aucune infor-mation sur la grande majorité des pays, et comme dans lesétudes réalisées différentes unités de mesure ont été utilisées,les données récoltées ne permettent pas de comparer entre euxles pays.
L’Organisation mondiale de la Santé a lancé le projet Atlas aucours de l’année 2000 pour combler cette lacune. Ce projet aentre autres pour objectif de recueillir, compiler et diffuser lesdonnées pertinentes sur les ressources dont dispose la santémentale dans les pays. Le projet a pour but d’obtenir de chaquepays des données fidèles à la réalité plutôt que d’extrapoler àpartir de ce que l’on sait de quelques pays. Une année aprèsson lancement, nous sommes heureux de présenter le premierproduit de ce projet. Le présent volume contient l’ensemble desdonnées initialement recueillies par le projet Atlas. Il fournit des
analyses régionales et mondiales des données relatives aux res-sources du domaine de la santé mentale, recueillies auprès de185 pays englobant 99,3 pour cent de la population mondiale.Ces données ont été rassemblées principalement à partir desources officielles dans chaque pays, ce qui fait du présentouvrage l’un des recueils d’information les plus complets et lesplus fiables jamais élaborés dans le domaine des ressourcesconsacrées à la santé mentale.
Les données recueillies par Atlas confirment ce que de nom-breux professionnels de la santé mentale savent depuis long-temps – que les services de santé mentale sont tout à faitinsuffisants par rapport aux besoins de soins de santé mentaledans la plupart des pays. La valeur d’Atlas, cependant, résidedans le fait que les impressions et les opinions sont remplacéespar des faits et des chiffres. Les données d’Atlas non seulementdonnent une bonne vue d’ensemble des ressources actuelles etdes besoins essentiels dans tous les pays du monde, mais ellesconstituent également des données de référence permettant desuivre les évolutions dans le temps. Les données, élaborées àpartir de définitions et d’unités de mesure uniformes, rendentpossibles les comparaisons entre pays et régions.
Comment utiliser les données d’Atlas ? Ces données devraientconstituer l’élément moteur des programmes de santé mentalenationaux et mondiaux. Au niveau mondial, les données contri-bueront à une meilleure prise de conscience générale de lamesure des carences dans le domaine des ressources de santémentale et stimuleront le déploiement d’efforts internationauxpour améliorer ces ressources. Au niveau national, les analysesrecensent des domaines nécessitant une attention urgente de lapart des planificateurs de la santé et des responsables des poli-tiques dans les pays. Atlas permet également de fixer desobjectifs réalistes en rendant possibles les comparaisons entrepays. L’OMS espère que les dures réalités décrites par Atlasmotiveront tous ceux qui attachent de l’importance à la santémentale afin qu’ils agissent dès aujourd’hui pour améliorer lesressources dans ce domaine. La situation est maintenant claireet l’objectif est tout à fait à notre portée.
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I N T R O D U C T I O N
Bien que les troubles mentaux constituent une part impor-tante de la charge de morbidité et d’incapacités, les ressources actuel-lement consacrées à la santé mentale sont insuffisantes. Selon lesprévisions, la charge associée aux troubles mentaux augmentera aucours des prochaines années. Pour faire face aux besoins actuels et àvenir, il est indispensable d’améliorer la qualité et la quantité des res-sources dont dispose la santé mentale. Pour y parvenir, il est essentielde disposer de données exactes sur les ressources actuelles.
Il est paradoxal de constater que si l’on dispose d’une quantité consi-dérable de données sur l’incidence, la prévalence, l’évolution, le dia-gnostic, la classification, les incapacités associées et la charge demorbidité des maladies mentales, on ne possède pratiquement aucuneinformation sur les ressources actuellement disponibles pour faire faceà ce fardeau. Certains pays développés ont publié des rapports trèscomplets sur les ressources disponibles (notamment l’infrastructure, lepersonnel, les équipements et les finances), mais on ne connaît prati-quement rien sur les ressources de la grande majorité des pays endéveloppement. En outre, lorsque l’on dispose de données, il estimpossible de faire des comparaisons entre pays parce que les rapportsn’utilisent pas tous les mêmes définitions et unités de mesure. Ce désé-quilibre entre « l’information relative aux maladies» et « l’informationrelative aux ressources» constitue un obstacle majeur à la planificationdes services de santé mentale.
Le manque d’information sur les ressources gêne également les effortsdes organisations non gouvernementales, des associations profession-nelles et des groupes de consommateurs pour obtenir une améliorationdes services de soins de santé mentale et pour attirer l’attention sur desbesoins précis.
Afin de combler cette importante lacune, l’Organisation mondiale de laSanté a lancé le projet Atlas au cours de l’année 2000. Ce projet a pourobjectif de recueillir, compiler et diffuser les données pertinentes rela-tives aux ressources consacrées à la santé mentale dans le monde.
Au cours de la première phase du projet, les données pertinentes ontété obtenues auprès des Etats Membres de l’OMS et font l’objet duprésent volume intitulé «Atlas : Ressources consacrées à la santé men-tale dans le monde». Ces données ont été recueillies par étapes. Enpremier lieu, les Bureaux régionaux ont été consultés afin de recenserles domaines pour lesquels il fallait recueillir des données. Un question-naire a alors été mis au point accompagné d’un glossaire. Ce projet dequestionnaire et de glossaire a été soumis à des experts en santé men-tale. Une première version de ce questionnaire a été testée dans unpays développé et dans un pays en développement et les modificationsnécessaires y ont été apportées. La version en langue anglaise du ques-tionnaire et du glossaire a ensuite été traduite en quatre langues :arabe, espagnol, français et russe.
Pendant la deuxième étape, le questionnaire et le glossaire ont étéadressés au coordinateur chargé de la santé mentale au Ministère de laSanté de tous les Etats Membres par l’intermédiaire des Bureaux régio-naux et des Bureaux des pays de l’OMS. Il était demandé au coordina-teur de remplir le questionnaire à l’aide de toutes les sourcesd’information dont il disposait en respectant de très près les définitionsdu glossaire afin d’assurer l’uniformité et la comparabilité des données.L’équipe du projet Atlas répondait à toutes les questions et lesdemandes de précisions. Des rappels ont été adressés à intervallesréguliers à tous ceux qui n’avaient pas renvoyé leur questionnaire rem-pli dans les délais. Des éclaircissements ont été demandés aux pays quiavaient fourni des données incomplètes ou dont les réponses man-
quaient de cohérence interne. Les questionnaires remplis devaient êtrerenvoyés accompagnés de documents étayant les informations four-nies (par exemple description des politiques suivies ou documentslégislatifs).
Au cours de la troisième étape, toutes les informations disponibles ontété codées et introduites dans une base de données électronique. Uneanalyse des données a alors été réalisée à l’aide du logiciel SPSS version9.0. Les valeurs pour les variables continues ont été groupées en catégo-ries selon la distribution. Les distributions de fréquences et les mesuresde tendance centrale (moyennes, médianes et écarts types) ont été cal-culées selon le cas. Les pays ont été répartis en catégories selon lesRégions OMS et les groupes de revenu de la Banque mondiale basés surle PNB par habitant (Banque mondiale, 2000). Les données démogra-phiques sont celles du Rapport sur la santé dans le monde (OMS, 2000).
La présente publication fournit des analyses de données pour 185pays. Les données sont regroupées sous 16 grands thèmes, présentésplus bas. Chaque thème occupe deux pages. Une représentation gra-phique des données disponibles figure sur la page de droite. Sur lapage de gauche se trouve le texte d’accompagnement des graphiques.La partie graphique comporte des cartes du monde qui illustrent lesdonnées pour chaque pays selon un système de couleurs. Des gra-phiques à bâtons et à secteurs illustrent les fréquences, les médianes etles moyennes, selon le cas. Les cartes régionales sont établies à partirdes données agrégées par Région OMS. Les définitions des termes uti-lisés pour recueillir les données sont fournies pour chaque thème ainsique la description de certains résultats produits par l’analyse des don-nées de ce thème. L’objectif n’est pas de décrire tous les résultats quel’on pourrait tirer de l’analyse des données présentées – seuls les résul-tats marquants sont indiqués. Les limites dont il faut tenir compte dansl’interprétation des données et de leur analyse sont décrites. Lorsqueles résultats permettent de tirer certaines conclusions ayant une inci-dence sur la poursuite du développement des ressources consacrées àla santé mentale, celles-ci sont données.
L’annexe au présent recueil contient des tables récapitulatives des don-nées par pays pour certaines variables. Un tableau distinct fournit desdonnées concernant les Membres associés et des Régions de l’OMS.Ces données ne sont pas inclues dans les analyses agrégées.
Bien que tout ait été mis en oeuvre pour obtenir de tous les pays lesdonnées demandées, certains d’entre eux n’ont pas pu fournir d’infor-mation sur certains thèmes. La quantité de données manquantes pourchaque thème est indiquée par le nombre de pays (N) dont les don-nées ont été utilisées et pour lesquels il y a des graphiques individuels,par rapport au total de 191. Le plus souvent, lorsque les données n’ontpas été fournies, c’est pour la simple raison qu’elles n’existent pas dansle pays. On espère que ces lacunes seront comblées dans un procheavenir. Quoique toutes les mesures possibles aient été prises pour queles données fournies par les pays soient compilées, codées et interpré-tées à l’aide de critères et des définitions uniformes, certaines erreursont pu se produire. L’OMS demande aux coordinateurs chargés de lasanté mentale dans les Ministères de la Santé des Etats Membres designaler les erreurs qui auraient pu se glisser dans le présent recueil afinqu’elles soient corrigées lors de la prochaine édition.
References :
1. World Bank (2000). http://www.worldbank.org Consulté en décembre 2000. World Bank Group. Washington D.C.
2. World Health Organization (2000). Le Rapport sur la santé dans lemonde 2000 : Pour un système de santé plus performant. OMS, Genève
S Y N T H E S E D E S R E S U L T A T S
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Les données fournies par Atlas mettent en évidenceque l’ensemble des ressources consacrées à la santé mentaledans le monde est tout à fait insuffisant par rapport à la chargeassociée aux troubles mentaux. En outre, il existe de grandesdisparités entre les régions et les groupes de pays répartis parniveau de revenu, les pays en développement à revenu faiblene disposant que de très maigres ressources.
Dans le domaine des politiques, des programmes et de la légis-lation relatifs à la santé mentale, 40% des pays n’ont pas depolitique, 30% n’ont pas de programme et 25% n’ont pas delégislation. Les politiques et les programmes font particulière-ment défaut dans les Régions OMS de l’Afrique et du Pacifiqueoccidental alors que la législation est relativement insuffisantedans la Région de la Méditerranée orientale. La majorité despolitiques, programmes et législations sont assez récents, la plu-part d’entre eux étant postérieurs à 1990. Près de 37% despays ne possèdent pas de services de soins non hospitalierspour la santé mentale. Dans les Régions de l’Asie du Sud-Est,de la Méditerranée orientale et de l’Afrique, près de la moitiédes pays ne disposent pas de ce type de soins.
La grande majorité des pays ont une politique en matière demédicaments ou une liste de médicaments essentiels, mais l’ac-cès aux psychotropes au niveau des soins de santé primaires esttrès variable. Environ 20% des pays ne disposent même pas destrois médicaments les plus couramment prescrits pour traiterdes troubles tels que la dépression, la schizophrénie et l’épilep-sie. Lorsque ces médicaments sont disponibles, leur coût élevéconstitue souvent un obstacle aux soins. Si dans les pays àrevenu faible le prix moyen des médicaments est moins élevéque dans les pays à revenu élevé, un même médicament necoûte cependant que deux à cinq fois plus cher dans un pays àrevenu élevé, alors que dans cette catégorie de pays le niveaude revenu est plus de dix fois supérieur à celui d’un pays àrevenu faible. Ceci explique que ces médicaments soient relati-vement moins abordables dans les pays à revenu faible.
Vingt-huit pour cent des pays déclarent ne pas avoir de budgetexpressément affecté à la santé mentale. Lorsque de tels bud-gets existent, ils ne constituent qu’un petit pourcentage dutotal du budget de la santé. Trente-six pour cent des pays ayantfourni des données ont signalé que le montant des dépensesconsacrées à la santé mentale s’élevait à moins de 1% du totaldu budget de la santé. Les budgets sont particulièrement faiblesdans les Régions de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est. Parailleurs, les pays à revenu faible consacrent à la santé mentaleun budget proportionnellement moins élevé. Ceci a pourconséquence de pénaliser encore davantage la santé mentaledans ces pays. Les méthodes de financement des soins de santémentale les plus couramment utilisées sont le financement parl’impôt, l’assurance sociale ou le paiement direct à l’acte. Lepaiement direct à l’acte fait peser sur les familles des chargesexcessives et imprévues, notamment dans les pays à revenufaible. Ce type de paiement est particulièrement courant dansles Régions de l’Afrique, de l’Asie du Sud-Est et de la Méditer-ranée orientale. Dans toutes les Régions, l’assurance privée joue
un rôle très mineur, voire inexistant, dans le financement dessoins de santé mentale.
Quoique 87% des pays aient cité la santé mentale dans lesactivités relevant du niveau des soins primaires, seuls 59% despays disposent de moyens matériels pour le traitement destroubles graves. Cinquante neuf pour cent seulement des paysassurent une formation régulière des personnels de soins desanté primaires.
Pour ce qui concerne les lits disponibles en secteur psychiatrieau niveau mondial, la médiane est de 1,6 pour 10000 habi-tants. 65% de ces lits sont installés en hôpital psychiatrique.Plus de 40% des pays, représentant environ 65% de la popula-tion mondiale, disposent de moins d’un lit en secteur psychia-trique pour 10000 habitants. On manque particulièrement delits dans les Régions de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est.
Le personnel spécialisé est également en nombre insuffisant. Iln’y a qu’un psychiatre et un(e) infirmière/infirmier psychia-trique pour 100000 habitants dans 53% et 46% des pays res-pectivement. Ce manque de personnel est particulièrementmanifeste dans les Régions de l’Afrique, de l’Asie du Sud-Est,du Pacifique occidental et de la Méditerranée orientale. Si lespays de la Région européenne et de la Région des Amériquesdisposent de davantage de personnel, la répartition des res-sources entre tous les pays et les régions n’est pas uniforme. Lenombre de psychologues et de travailleurs sociaux intervenantdans le secteur de la santé mentale est également insuffisant,les médianes s’établissant respectivement à 0,4 et0,3 pour 100000 habitants pour l’ensemble des pays.
Les programmes de santé mentale destinés aux populationsparticulières sont eux aussi peu nombreux. Les programmespour enfants et pour les personnes âgées n’existent que dans60% et 48% des pays respectivement, bien que ces popula-tions représentent un pourcentage considérable du total de lapopulation. Quatre-vingt huit pour cent des pays signalent l’ac-tivité d’ONG spécialisées dans le domaine de la santé mentale.
Les systèmes de surveillance de la santé mentale constituentdes outils importants permettant d’évaluer l’état général de lasanté mentale d’un pays. Cependant, dans 27% des pays lasanté mentale ne fait l’objet d’aucun rapport et 44% des paysne possèdent pas de système de collecte de données oud’études épidémiologiques. Ici encore, les pays à revenu faiblerestent à la traîne.
Globalement, le tableau qui se dégage des ressources consa-crées à la santé mentale dans le monde est très peu satisfaisant.La plupart des ressources disponibles sont insuffisantes et trèsinégalement réparties. Il est urgent d’augmenter considérable-ment les ressources consacrées à la santé mentale pour être enmesure de faire face à la charge actuelle que constituent lestroubles mentaux et aux besoins croissants dans ce domaine.
R E S U L T A T S P A R T H E M E S
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Les pages ci-après contiennent
les résultats du projet Atlas
regroupés par thèmes
P O L I T I Q U E D E L A S A N T E M E N T A L E
◆ Politique de la santé mentale : dispositions présentées dansun document spécifique émanant du Gouvernement ou duMinistère de la Santé, dans lequel celui-ci fixe les objectifs à
atteindre pour améliorer la situation de la santé mentale dansle pays, classe ces objectifs par ordre de priorité et précise lesgrandes orientations choisies pour les atteindre.
◆ 59,5% des pays englobant 85,1% de la population mondialepossèdent une politique de la santé mentale. Dans la Régionde l’Asie du Sud-Est, 70% des pays ont une politique de lasanté mentale alors que 47, 8% seulement des pays de laRégion africaine en ont une.
◆ Plus de 80% de ces politiques sont postérieures à 1980 et57,3% des pays se sont dotés d’une politique postérieure-ment à 1990. La moitié d’entre elles ont été mises au pointau cours des cinq dernières années.
◆ Dans 80% des pays d’Afrique qui disposent d’une politiquede la santé mentale, celle-ci a été élaborée postérieurement àl’année 1990.
◆ La plupart des politiques sont complètes : 97% d’entre elles englobent les traitements, 93% la réadaptation, 95% la prévention, 89% la promotion et 80% les actions de sensibilisation.
◆ De nombreux pays de la Région européenne n’ont pas depolitique explicite, mais disposent d’un plan d’action très éla-boré dans le domaine de la santé mentale. Ceci expliquepeut-être que, pour la Région européenne, les déclarationsrelatives à l’existence d’une politique de la santé mentalesoient aussi peu nombreuses.
◆ Certains pays n’ont pas de politique de la santé mentale auniveau national, mais peuvent néanmoins posséder des poli-
tiques et des programmes dans ce domaine au niveau desétats ou des provinces. Cette situation n’a pas été prise encompte dans l’analyse présentée ici.
◆ Certains pays qui possèdent une politique de longue date ontrécemment procédé à une remise à jour de celle-ci. Seule estdonnée ici la date initiale à laquelle la politique de la santémentale a été élaborée.
◆ Une politique de la santé mentale est essentielle dans unpays pour améliorer la santé mentale de manière générale.Un document d’orientation complet permet de disposer d’unschéma d’organisation pour la mise au point de programmeset de plans d’action. Sans politique générale des soins desanté mentale, il est difficile d’établir des plans pour répondreaux besoins actuels et de prévoir les besoins à venir du pays.
◆ Les pays qui n’ont pas de politique de la santé mentale doi-vent donner la priorité à en élaborer une. La mise au pointd’une politique de la santé mentale est particulièrementimportante pour les pays qui ne disposent que de très peu deressources dans ce domaine.
◆ Il est également essentiel que la politique de la santé mentalesoit en harmonie avec la politique générale de santé du pays.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
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1
◆ Actions de sensibilisation : combinaison d’actions sociales etindividuelles destinées à mieux sensibiliser l’opinion publiqueet à obtenir des engagements politiques, un appui gouverne-mental, une acceptation sociale et le concours des systèmesde santé afin d’atteindre les objectifs fixés dans le domainede la santé mentale.
◆ Promotion : processus permettant aux personnes d’accroîtrela maîtrise des déterminants de leur bien-être mental etd’améliorer celui-ci.
◆ Prévention : ensemble des activités organisées au sein d’unepopulation dans le but d’éviter l’apparition de troubles men-
taux ou leur progression, notamment en ayant recours entemps opportun aux moyens permettant de favoriser le bien-être mental individuel et collectif, ainsi qu’en développantl’information et l’éducation.
◆ Traitement : soins appropriés, cliniques et non cliniques,visant à diminuer les effets des troubles mentaux et à amélio-rer la qualité de vie des malades.
◆ Réadaptation : soins dispensés aux personnes atteintes detroubles mentaux à qui on a fourni des connaissances et descompétences dans le but de les aider à atteindre leur niveauoptimal de fonctionnement social et psychologique.
Une politique de la santé mentale peut comporter les composantes suivantes :
47,8%64,5%
68,2%67,3%
70,0%48,1%
Afrique
Amériques
Monde
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
59,5%
68,1%62,2%
91,0%88,6%
90,3%94,1%
85,1%
1981-1990 22,7%
Avant 1960 6,4%
1961-1970 0,9%
1971-1980 5,5%
Après 1990 57,3%
Information non disponible 7,2%
1991-1992 17,5%
1993-1995 20,6%
1995-1996 12,7%
1997-1998 20,6%
1999-2000 27,0%
2001 1,6%
Pourcentage de la populatio
n concernée
par l'
existence d'une politi
que de la santé
mentale dans c
hacune des Régions O
MS
et d
ans le m
onde
N=185 185 (Populatio
n : RSM 2000)
1.3
Présence d'une
politi
que de la
santé m
entale
1.1
Date d'élaboration in
itiale de la
politi
que de santé m
entale
1.4
Présence d'une politique
de la sa
nté mentale dans
chacune des R
égions OMS
et d
ans le m
onde
N=1851.2
Présente
Absente
Informatio
n non disponible
N=110
N=63
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
OMS 01.180
P O L I T I Q U E D E L A S A N T E M E N T A L E
11
1
P R O G R A M M E N A T I O N A L D E S A N T E M E N T A L E
◆ Programme national de santé mentale : plan d’action natio-nal comportant les grandes lignes d’action et les orientationsplus précises à observer dans tous les secteurs concernéspour traduire la politique dans les faits. Ce plan décrit etorganise les actions ayant pour but la réalisation des objec-tifs. Il indique ce qui doit être fait, qui doit le faire, dans quelsdélais et avec quelles ressources.
◆ Non hospitaliers : tous types de soins et d’activités d’enca-drement et de réadaptation destinés aux malades mentaux,se déroulant hors d’un établissement hospitalier et dispenséspar des soignants et des travailleurs sociaux au niveau local.
◆ 69,7% des pays englobant plus de 92,8% de la populationmondiale possèdent un programme national de santé menta-le. Alors que dans la Région de la Méditerranée orientale86,4% des pays ont un programme de santé mentale,55,1% seulement des pays de la Région européenne en sontdotés.
◆ 53,5% des programmes ont été mis au point postérieure-ment à 1990. Parmi ceux-ci, 63,7% sont postérieurs à 1996.
◆ Près de 71% des pays de la Région européenne possédantun programme national de santé mentale l’ont mis au pointau cours de la dernière décennie, par rapport à 26% des paysde la Région de la Méditerranée orientale.
◆ Bien que 63,4% des pays englobant près de 80% de lapopulation mondiale possèdent une forme quelconque dedispositif de soins de santé mentale dans le cadre des servicesde soins non hospitaliers, la qualité et le nombre de bénéfi-ciaires de ces services varient énormément d’un pays àl’autre.
◆ Les soins non hospitaliers sont les moins développés dans lesRégions de l’Asie du Sud-Est, de la Méditerranée orientale etde l’Afrique, où environ la moitié des pays seulement possè-dent de tels services.
◆ Certains pays européens qui ont déclaré ne pas être dotésd’un programme national possèdent des plans d’action trèsélaborés aux niveaux des états ou des provinces, lesquelsn’apparaissent pas dans les chiffres.
◆ Les données présentées ici portent uniquement sur la mise aupoint initiale des programmes et non sur les révisions ouactualisations ultérieures.
◆ Les informations fournies ici concernent uniquement l’exis-tence de programmes et non leur mise en oeuvre.
◆ Il est plus facile pour les pays disposant d’un programmenational de santé mentale de prendre des mesures dans ledomaine de la santé mentale selon un calendrier déterminé.Un programme est nécessaire, notamment dans les pays oùles services sont tout à fait insuffisants.
◆ Une fois qu’un programme a obtenu l’approbation du gou-vernement, il devient activité nationale et peut engendrerune aide financière assurée. Ceci facilite la mise en oeuvre duprogramme.
◆ Il est largement admis que les soins non hospitaliers sont plusefficaces que les soins en établissement en ce qui concerneles troubles mentaux chroniques. Il faut que les pays aug-mentent leur potentiel de soins non hospitaliers. Ceci est par-ticulièrement important pour les pays qui ont besoin demettre en place de nouveaux services du fait que les servicesexistants sont tout à fait insuffisants.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
12
2
MondePrésence d'un programme national
de sa
nté mentale dans c
hacune
des R
égions OMS et d
ans le m
onde
N
=1852.1
Date d'élaboration in
itiale du programme
natio
nal de sa
nté mentale
2.2
65,6%
56,5%
26,3%
70,8%
42,9%
66,7%
63,4%
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
73,9%80,6%
86,4%55,1%
80,0%59,3%
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
69,7%
Avant 1960 3,2%
1961-1970 2,3%
1971-1980 5,4%
1981-1990 28,7%
Après 1990 53,5%
Information non disponible 6,9%
1991-1992 11,6%
1993-1994 8,7%
1995-1996 15,9%
1997-1998 23,2%
1999-2000 36,2%
2001 4,3%
Pourcentage par R
égion OMS des p
ays
ayant élaboré un programme natio
nal
de sa
nté mentale après 1
990
(p
ar rapport à
l'ensemble des p
ays possé
dant
un programme national de sa
nté mentale)
2.3
Existence de so
ins non hospita
liers dans
le se
cteur d
e la santé m
entale dans
chacune des R
égions OMS dans le
monde
N
=1832.4
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
71,0%
72,3%
50,0%
66,7%
54,3%
54,5%
N=69
N=129
Présence d'un programme
Absence de programme
P R O G R A M M E N A T I O N A L D E S A N T E M E N T A L E
13
2
L E G I S L A T I O N R E L A T I V E A L A S A N T E M E N T A L E
◆ Législation relative à la santé mentale : dispositions législa-tives en vue de la protection des droits fondamentaux de lapersonne et des droits civils chez les personnes souffrant detroubles mentaux. La législation relative à la santé mentalecomporte des dispositions concernant l’utilisation de la forcepour maîtriser et protéger les malades mentaux, la réglemen-
tation de l’hospitalisation d’office, les procédures de sortie,les appels, la protection des biens, etc.
◆ Prestations d’invalidité : prestations d’aide versées dans lecadre d’un dispositif public prévu par la loi à une personneatteinte de troubles mentaux diminuant sa capacité à menerune vie normale.
◆ 75,3% des pays englobant 65,8% de la population mondialedisposent d’une législation en matière de santé mentale.91,7% des pays européens sont dotés d’une législation dansle domaine de la santé mentale alors que la proportion est de57,1% pour les pays de la Méditerranée orientale.
◆ Environ 51% de ces législations ont été adoptées postérieu-rement à 1990, et 66,2% de celles-ci après 1996. Dans laRégion européenne, 74,4% des pays ont élaboré leur législa-tion la plus récente dans le domaine de la santé mentale pos-térieurement à 1990.
◆ 15% des pays ont des législations élaborées antérieurementà 1960, avant l’apparition de la plupart des méthodes de trai-tement actuellement utilisées.
◆ 75,4% de tous les pays, englobant 93,2% de la population,ont déclaré l’existence d’un dispositif de prestations d’invali-dité destinées aux personnes souffrant de troubles mentaux.La possibilité de bénéficier de telles prestations varie d’unerégion à l’autre. Dans la Région africaine, 46,5% des paysont un dispositif de prestations d’invalidité dont bénéficient63,4% de la population.
◆ L’aide accordée dans le cadre des prestations d’invalidité peutconsister en une allocation mensuelle, en prestations deretraite spéciales ou en exonérations fiscales. Cependant, lesinformations concernant ces prestations sont difficiles à obte-nir et les procédures d’attribution sont souvent plus pesantesque les procédures d’attribution de prestations pour uneinvalidité physique.
◆ Certains pays ne possèdent pas de législation distincte enmatière de santé mentale, mais certains aspects de la ques-tion sont traités dans le cadre d’une législation sanitaire pluslarge.
◆ On ne dispose pas d’informations sur les composantes pré-cises de la législation relative à la santé mentale. Certaineslégislations sont complètes, d’autres ne comportent quequelques-unes des composantes nécessaires.
◆ Les informations relatives à la nature exacte des prestationsd’invalidité et aux bénéficiaires du dispositif dans le pays nesont pas disponibles.
◆ Les anciennes législations en matière de santé mentaleétaient souvent mises en place dans le but de priver légale-ment de leur liberté les personnes souffrant de troubles men-taux et de les tenir à l’écart du reste de la société. Ceslégislations avaient davantage pour objectif de préserver lasociété des «dangers» que représentent les malades atteintsde troubles mentaux que de protéger ceux-ci.
◆ Au cours des dernières années, la législation a évolué et l’ac-cent a été placé sur les droits des personnes atteintes demaladies mentales et leur droit à un traitement. Une législa-tion progressiste est essentielle pour les soins aux personnesatteintes de troubles mentaux graves.
◆ Une législation relative à la santé mentale devrait prévoir laparité en matière de services, de droits, de logement et d’ai-de sociale. Ces aspects sont souvent insuffisamment traités.
◆ Les consommateurs de services de santé mentale doiventparticiper à l’élaboration et à la révision de la législation enmatière de santé mentale et de prestations d’invalidité.
◆ Il faut instaurer la parité entre les prestations pour invaliditémentale et les prestations pour invalidité physique. Ceci estd’autant plus important que souvent l’invalidité mentale n’estpas immédiatement visible bien que ses effets soient graveset durables.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
14
3
46,5%
87,1%75,0%
98,0%
90,0%
61,5%
75,4%
71,1%67,9%
57,1%91,7%
70,0%76,0%
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
75,3%
Avant 1960 15,0%
1961-1970 9,4%
1971-1980 10,2%
1981-1990 11,7%
Après 1990 50,8%
Information non disponible 2,9%
1991-1992 13,8%
1993-1994 7,7%
1995-1996 12,3%
1997-1998 32,3%
1999-2000 30,8%
2001 3,1%
Présence d'une législatio
n
dans le
domaine de la santé m
entale
dans c
hacune des Régions O
MS et dans le
monde
N
=1703.2
Pourcentage de la populatio
n concernée
par la
présence d'une législatio
n dans le
domaine de la sa
nté mentale dans c
hacune
d
es Régions O
MS et dans le
monde
N=170 (Populatio
n : RSM2000)
3.3
Présence de prestatio
ns d'invalid
ité dans
chacune des R
égions OMS et d
ans le m
onde
N=179
3.5
Année d'élaboration de la législa
tion la
plus ré
cente dans le domaine de la sa
nté mentale
3.4
Monde
N=128
N=65
67,3%87,4%
74,4%89,2%
95,8%13,8%
65,8%
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
Présence d'une
législa
tion dans le
domaine de la
sa
nté mentale
3.1Présente
Absente
Informatio
n non disponible
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
OMS 01.172
L E G I S L A T I O N R E L A T I V E A L A S A N T E M E N T A L E
15
3
P O L I T I Q U E E N M A T I E R E D E T O X I C O M A N I E
◆ Politique en matière de toxicomanie : dispositions présentéesdans un document spécifique émanant du Ministère de laSanté, précisant les objectifs en matière d’activités de préven-tion et de traitement relatives à la consommation et à l’abus
d’alcool, de médicaments – délivrés sur ordonnance ou non –et de drogues illicites, ainsi qu’à la dépendance à ces sub-stances.
◆ 69,4% des pays englobant 77,7% de la population mondialepossèdent une politique en matière de toxicomanie.
◆ Dans les Régions de l’Afrique et du Pacifique occidental,52% et 54% seulement des pays, respectivement, ont unepolitique en matière de toxicomanie, contre 85,7% des paysde la Région européenne.
◆ 55,1% des politiques ont été élaborées dans les années1990, et plus de 58% de celles-ci sont postérieures à l’année1996.
◆ Dans la Région européenne, 73,8% des pays ont mis aupoint leur politique postérieurement à l’année 1990, alorsque dans la Région du Pacifique occidental 41,7% des paysont élaboré leur politique après 1990.
◆ Les politiques diffèrent considérablement. Certains pays ontune politique très globale alors que dans d’autres pays lapolitique porte uniquement sur un type de substance, parexemple les drogues illicites ou l’alcool.
◆ Bien que certains pays aient déclaré ne pas posséder de poli-tique en matière de toxicomanie, il est possible qu’ils dispo-sent de plans ou de programmes portant sur la toxicomanieou la pharmacodépendance.
◆ On ne dispose d’aucune précision sur les substances concer-nées par les politiques en matière de toxicomanie, sur lesdates de révision de ces politiques et sur l’avancement deleur mise en application.
◆ Il est essentiel de disposer d’une politique en matière de toxi-comanie pour garantir que les activités des diverses adminis-trations sont en harmonie et qu’elles contribuent à laprévention des problèmes liés à la toxicomanie.
◆ Une politique en matière de toxicomanie facilite l’organisa-tion et l’amélioration des services de prise en charge des per-sonnes présentant des troubles liés à la toxicomanie. Lespriorités peuvent être définies et des ressources peuvent êtreaffectées pour répondre à ces priorités.
◆ Une politique en matière de toxicomanie doit être complèteet englober toutes les substances, notamment l’alcool, lesmédicaments délivrés ou non sur ordonnance, et les droguesillicites.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
16
4
52,2%71,0%
81,0%85,7%
80,0%53,8%
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
69,4%
63,2%
57,9%
43,8%
73,8%
57,1%
41,7%
Avant 1960 1,6% 1961-1970 3,9%
1971-1980 7,1%
1981-1990 22,8%
Après 1990 55,1%
Information non disponible 9,5%
1991-1992 5,7%
1993-1994 10,0%
1995-1996 25,7%
1997-1998 27.1%
1999-2000 30,0%
2001 1,4%
Pourcentage par R
égion OMS des p
ays ayant
élaboré une politique en m
atière de
toxico
manie après 1990
(p
ar rapport à
l'ensemble des p
ays
possédant u
ne politique en m
atière
de to
xicomanie)4.3
Présence d'une politique en m
atière
de to
xicomanie dans c
hacune des
Régions O
MS et dans le
monde
N
=1834.1
Date d'élaboration in
itiale de la
politi
que en matiè
re de toxico
manie
4.2
N=127
N=70
Monde
Présence d'une politique
Absence de politique
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
P O L I T I Q U E E N M A T I E R E D E T O X I C O M A N I E
17
4
M E D I C A M E N T S
◆ Politique en matière de médicaments : engagement écrit,approuvé par le Ministère de la Santé ou le gouvernement,garantissant l’accessibilité aux médicaments essentiels et leurdisponibilité. Le document précise les mesures applicables àla réglementation de la sélection, aux achats, marchéspublics, distribution et utilisation des médicaments essentielset appropriés, y compris les médicaments destinés aux soinsdes troubles mentaux et neurologiques. Le document peutaussi préciser le nombre et le type de médicaments auxquelsa accès le personnel soignant à chaque niveau des services de
santé selon les fonctions de l’agent et les maladies qu’il estchargé de traiter. Selon la politique nationale, les médica-ments peuvent être fournis gratuitement à tous ou à certainsgroupes.
◆ Liste des médicaments essentiels : liste officielle des médica-ments essentiels que le pays a adoptée. Cette liste est géné-ralement une adaptation de la liste modèle des médicamentsessentiels publiée par l’OMS.
◆ 88,4% des pays englobant 90,8% de la population mondialepossèdent une politique en matière de médicaments ou uneliste des médicaments essentiels. La Région européenne a laproportion la moins forte de pays dotés d’une politique oud’une liste de médicaments (79,2%), alors que dans laRégion d’Asie du Sud-Est tous les pays possèdent soit unepolitique soit une liste de médicaments.
◆ Les psychotropes ne sont pas également disponibles auniveau des soins primaires dans tous les pays. Le phénobarbi-tal est disponible dans 96,6% des pays, l’amitriptyline dans88,6% des pays, la chlorpromazine dans 92,1 %. La fluphe-nazine et le lithium ne sont pas disponibles au niveau dessoins primaires dans plus de 30% des pays. Les antiparkinso-niens ne sont pas disponibles au niveau des soins primairesdans environ 40% des pays.
◆ Près de 20% des pays ne disposent même pas au moins d’unantidépresseur (l’amitriptyline), d’un antipsychotique (lachlorpromazine) et d’un antiépileptique (la phénytoïne) cou-
rants au niveau des soins primaires. La situation est encoremoins bonne dans la Région africaine où 29% des pays n’ontaucun de ces trois médicaments.
◆ Dans de nombreux pays, lorsque ces médicaments sont dis-ponibles au niveau des soins primaires, la structure des prixpeut constituer un obstacle à l’accès aux médicaments.
◆ Le coût annuel moyen du traitement d’un malade souffrant dedépression (amitriptyline 150mg/jour) ou de psychose (chlor-promazine 400mg/jour) dans un pays à revenu faible s’élève,respectivement, à la moitié et au quart du coût du même trai-tement dans un pays à revenu élevé dont le PNB par habitantest 12 fois supérieur à celui d’un pays à revenu faible.
◆ Le coût annuel moyen du traitement d’un épileptique, basésur la prise quotidienne de 300mg de phénytoïne, est basdans tous les pays, mais même pour un tel traitement, le coûtdans un pays à revenu faible représentera encore la moitié dece que coûte le même traitement dans un pays à revenuélevé.
◆ Les informations disponibles ne permettent pas de savoircombien de psychotropes et lesquels figurent dans la liste desmédicaments essentiels.
◆ Tous les centres de soins primaires d’un même pays ne dispo-sent pas de médicaments de manière uniforme.
◆ On ne dispose de données relatives au coût des médicamentsque pour quelques pays, et celles-ci peuvent ne pas êtrereprésentatives des coûts dans l’ensemble de la Région OMS.
◆ Les prix ont été convertis directement de la monnaie localeen dollars des Etats-Unis d’Amérique, sans qu’il soit tenucompte du pouvoir d’achat.
◆ Il incombe au gouvernement de mettre au point une poli-tique nationale en matière de médicaments et une liste demédicaments essentiels. Les psychotropes devraient figurerdans cette liste et être disponibles au niveau des soins pri-maires à un coût modique ou être gratuits. De telles mesures,accompagnées d’une formation des personnels de soins pri-maires, peuvent considérablement améliorer les services desoins de santé mentale.
◆ Lorsque le brevet d’un médicament est tombé dans le domai-ne public, celui-ci est souvent disponible à bas prix. Il peutalors être fourni à peu de frais, soit par le canal des servicesde soins primaires, soit par celui des soins non hospitaliers.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
18
5
Monde
91,5%
39,8%96,6%
80,6%
68,4%
88,6
92,1%
Diazépam (N=176)
Fluphénazine (N
=175)
Halopéridol (N
=175)
Lithium (N
=174)
Bipériden (N
=175)
Carbidopa (N=170)
Lévodopa (N=171)
69,7%
91,4%
67,8%
46,3%
51,2%
63,2%
71,1%
90,0 %78,9%
77,8%
88,9%
88,9%
80,6%
95,7%86,7%
95,2%79,2%
100%84,6%
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
50,37
40,4139,97
90,45 35,48
34,24
89,50156,15
37,99
19,16
27,81
44,13
Psychotropes d
isponibles
au niveau des
soins p
rimaire
s
5.2
Possibilit
é de disposer d
e trois*
psychotropes
essentie
ls au niveau des s
oins prim
aires d
ans
chacune des R
égions OMS et d
ans le m
onde
N
=175 *Phénytoïne, Amitri
ptyline et Chlorpromazin
e
5.3
Présence d'une politique en m
atière de
médica
ments/d'une lis
te de médica
ments
esse
ntiels d
ans chacune des R
égions OMS
et d
ans le m
onde
N=1815.1
Comparaison du co
ût annuel
moyen en USD de tro
is
tra
itements d
ans diffé
rents
g
roupes de pays ré
partis
par niveau de re
venu1
5.4
Traite
ment de tro
ubles psychotiq
ues,
400 m
g de Chlorpromazine/jo
ur
Traite
ment de l'é
pilepsie,
300 m
g de Phénytoïne/jour
88,4%
Carbamazépine (N=176)
Ethosuximide (N=176)
Phénobarbital (N=176)
Phénytoïn (N=175)
Valproate de Sodium (N=174)
Amitriptyline (N
=175)
Chlorpromazine (N
=177)
97,7%
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
Revenu faible
Moyen inférieur
Moyen supérieur
ElevéRevenu fa
ible
Moyen inférieur
Moyen supérieur
ElevéRevenu fa
ible
Moyen inférieur
Moyen supérieur
Elevé
Traite
ment de la dépressi
on,
150 m
g d'Amitriptylin
e/jour
Présente
Absente
M E D I C A M E N T S
19
5
1 Voir page 41
B U D G E T D E S S O I N S D E S A N T E M E N T A L E
◆ Budget propre à la santé mentale : financement ordinaire,disponible dans le cadre du budget du pays, affecté à des
actions visant à la réalisation des objectifs fixés pour la santémentale.
◆ Dans 72% des pays, la santé mentale dispose d’un budgetpropre dans le cadre du budget de la santé.
◆ 91 pays ont fourni des informations sur les dépenses effec-tives consacrées à la santé mentale dans le cadre du budgetde la santé. 36,3% de ces pays consacraient à la santé men-tale moins de 1% de leur budget de la santé. Plus de deuxmilliards de personnes vivent dans ces pays.
◆ Les variations régionales sont marquées en ce qui concerne lebudget de la santé mentale. Dans la Région africaine, 78,9%des pays et dans la Région du Sud-Est asiatique 62,5% des
pays, consacrent à la santé mentale moins de 1% de leurbudget de la santé. En revanche, dans la Région européenneplus de 54% des pays consacrent à la santé mentale plus de5% de leur budget de la santé.
◆ Le budget que consacre un pays à la santé mentale varieégalement selon le groupe de revenu dans lequel se trouve lepays. 61,5% des pays à revenu faible consacrent moins de1% à la santé mentale. Même dans les pays à revenu élevé,environ 16% des pays consacrent moins de 1% à la santémentale.
◆ De nombreux pays, en particulier dans la Région européen-ne, ont déclaré ne pas disposer d’un budget distinct pour lasanté mentale. Cependant, ils affectent des crédits à la santémentale dans le cadre du budget global de la santé auxniveaux fédéral ou de l’Etat.
◆ Le nombre de pays ayant précisé quelle proportion du totaldu budget de la santé était consacrée au budget propre à lasanté mentale est relativement peu élevé.
◆ Certains pays ont un système fédéral dans lequel les étatsprennent en charge les dépenses de santé. Ces pays n’ontpas été en mesure de fournir des données globales.
◆ On estime généralement qu’il est essentiel pour un pays dedisposer d’un budget propre à la santé mentale pour pouvoiraméliorer ses services de santé mentale, en particulier lorsqueceux-ci sont tout à fait insuffisants.
◆ Etant donné la forte prévalence et la charge des troublesmentaux et neurologiques ainsi que l’existence de traite-
ments efficaces, la proportion du total du budget de la santéconsacré à la santé mentale devrait être de l’ordre de 5% à 15%. Dans la plupart des pays, les dépenses consacréesaux soins de santé mentale doivent être considérablementaugmentées.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
20
6
62.2%
92.6%
80.0%
72.3%
66.7%
63.0%
72.0%
Présence d'un budget propre
aux soins d
e santé m
entale
dans c
hacune des Régions
N
=1756.2
Budget propre à la
santé m
entale en
pource
ntage du
to
tal du
budget de
la sa
nté6.1
Budget propre à la sa
nté mentale en pource
ntage
du to
tal du budget d
e la santé, en fo
nction
du PNB par h
abitant (U
SD)
N
=706.4
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
0-1
1,01-5
5,01-10
>10
Informatio
n non disponible
Budget propre à la sa
nté
mentale en pource
ntage du
total d
u budget de la sa
nté
d
ans chacune des
Régions OMS
N=91
6.3
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
5 000
15 000
25 000
35 000
45 000
14
12
10
8
6
4
2
0
14
12
10
8
6
4
2
0
OMS 01.171
B U D G E T D E S S O I N S D E S A N T E M E N T A L E
21
6
METHODE DE FINANCEMENT DES SOINS DE SANTE MENTALE
◆ Paiement direct : sommes dépensées par le consommateurou par sa famille pour se faire soigner.
◆ Financement par l’impôt : financement des services de santémentale au moyen de prélèvements obligatoires opérés autitre de l’impôt ou d’une taxe spécifiquement destinée aufinancement des services de santé mentale.
◆ Assurance sociale : pourcentage fixe des revenus payé par tousceux qui ont un niveau de revenus supérieur à un plafond fixé,à une assurance maladie gérée par l’Etat, laquelle prend encharge en totalité ou en partie, les frais liés aux soins de santémentale dont les consommateurs pourraient avoir besoin.
◆ Assurance privée : assurance gérée par une compagnie d’as-surance privée auprès de laquelle le consommateur de soinsde santé s’assure librement, s’il le souhaite. Le contrat prévoitle versement de primes par l’assuré. Dans le cadre de l’assu-rance, la compagnie rembourse en totalité ou en partie lesfrais liés aux soins de santé mentale dont l’assuré pourraitavoir besoin.
◆ Subventions extérieures : sommes versées à un pays pard’autres pays ou organisations internationales.
◆ Le recours à l’impôt constitue la principale méthode de finan-cement des soins de santé mentale pour 60,2% des pays,suivi du financement par un système d’assurance sociale(18,7% des pays), et du paiement direct (16,4% des pays).L’assurance privée et les subventions extérieures constituent1,8% et 2,9%, respectivement, des méthodes de finance-ment.
◆ Le paiement direct à l’acte constitue la principale méthode definancement des soins de santé mentale dans 35,9% despays de la Région africaine et dans 30% des pays de laRégion de l’Asie du Sud-Est. Aucun des pays de la Régioneuropéenne n’utilise cette méthode comme principal moyende financement des dépenses de santé mentale.
◆ L’assurance sociale constitue la principale méthode de finance-ment dans 50% des pays de la Région européenne. Les paysdes Régions de l’Afrique, de l’Asie du Sud-Est et du Pacifiqueoccidental n’ont pas recours à l’assurance sociale comme prin-cipale méthode de financement de la santé mentale.
◆ L’assurance privée ne constitue la principale méthode definancement que dans très peu de pays.
◆ Les subventions extérieures constituent la principale méthodede financement de la santé mentale dans 7,7% des pays dela Région du Pacifique occidental, dans 5,6% des pays de laRégion de la Méditerranée orientale et dans 5,1% des paysde la Région africaine.
◆ Le recours à l’impôt constitue la principale méthode de finan-cement dans les quatre groupes de revenu.
◆ Le paiement direct constitue la principale méthode de finan-cement dans 39,6% des pays à revenu faible. Ce n’est laprincipale méthode de financement dans pratiquementaucun des pays à revenu élevé.
◆ L’assurance sociale constitue la principale méthode de finance-ment dans 38,3% des pays à revenu élevé et dans 29,4% despays de la tranche supérieure de revenu intermédiaire. Aucunpays à revenu faible n’a recours à l’assurance sociale commeprincipale méthode de financement de la santé mentale.
◆ Les données relatives aux méthodes de financement de lasanté mentale devraient être considérées comme prélimi-naires et indicatives étant donné qu’elles proviennent uni-quement de sources officielles, concernent uniquement la«principale » méthode de financement et ne sont pas actuel-lement étayées par des chiffres exacts.
◆ Bien que des définitions opérationnelles des termes employésaient été fournies, il est possible que certains pays ne les aientpas entièrement respectées lorsqu’ils ont préparé leurs données.
◆ Il faut également noter que les données sont établies à partirdes dépenses publiques. Elles ne tiennent pas compte desdépenses privées ou de toute autre dépense non publiqueconsacrées à la santé mentale.
◆ Dans certains pays les guérisseurs traditionnels sont chargésdes soins non hospitaliers de santé mentale en milieu rural.Le mode de paiement de leurs services est difficile à évaluer.
◆ Il faut disposer de données plus précises sur les méthodes definancement des soins de santé mentale.
◆ L’assurance ne joue qu’un rôle mineur dans le financementdes soins de santé mentale dans la plupart des pays.
◆ Le paiement direct fait peser une charge excessive, survenantde manière imprévue, sur les personnes souffrant de troublesmentaux et sur leur famille. Cette situation devrait être évitéegrâce au recours à une méthode de financement par l’impôtou l’assurance.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
22
7
16,4%
60,2%
18,7%
1,8%2,9%
35,9%
53,9%
0% 5,1%5,1%
13,3%
66,7%
16,7%
3,3%
0%
22,2%
66,6%
5,6%
0% 5,6%
0%
50,0%50,0%
0%0%
30,0%
70,0%
0%0%
0%
11,5%
73,1%
7,7%
0% 7,7%
39,6%
52,8%
0%3,8%
3,8%
12,0%
64,0%
18,0%
0% 6,0%
0%
70,6%
29,4%
0%0%
2,9%
55,9%
38,3%
2,9%
0%
Princip
ale méthode de
financement d
es soins d
e santé
mentale dans c
hacune des Régions
O
MS et dans le
monde
N
=171 (à partir
de données fournies p
ar les p
ays)
7.1
Princip
ale méthode de fin
ancement
des s
oins de sa
nté mentale se
lon
les d
ifférents g
roupes de pays
ré
partis par n
iveau de revenu
1
N=171 (à partir
de données
fournies p
ar les p
ays)
7.2
Monde
Afrique
Amériques
Médite
rranée
orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Revenu faible Moyen in
férieur
Moyen supérie
ur
Elevé
Paiement direct
Financement par l'
impôt
Assurance so
ciale
Assurance privée
Subventions e
xtérieures
METHODE DE FINANCEMENT DES SOINS DE SANTE MENTALE
23
7
1 Voir page 41
LA SANTE MENTALE DANS LA FORMATION ET LES SOINS PRIMAIRES
◆ Santé mentale dans le cadre des soins primaires : soins psy-chiatriques curatifs et préventifs de base dispensés au pointd’entrée dans le système de soins de santé. Ordinairement,ceci signifie que les soins sont dispensés par un non spécialis-te qui peut orienter les cas complexes vers un professionnelde la santé mentale plus spécialisé.
◆ Formation du personnel de soins primaires : formation à l’in-tention des personnels de soins de santé primaires destinée àdévelopper les connaissances et les compétences essentiellespour reconnaître et soigner les troubles mentaux et pourassurer leur prévention.
◆ 87% des pays englobant 97% de la population déclarentque les soins de santé mentale constituent une activité biendéfinie au niveau des soins de santé primaires.
◆ Cependant, 59% des pays seulement représentant 51% dela population disposent de moyens matériels pour traiter lestroubles mentaux graves.
◆ L’existence de moyens matériels pour le traitement destroubles mentaux graves au niveau des soins primaires estvariable. Des moyens existent dans 44,4% des pays de laRégion de l’Asie du Sud-Est et dans plus de 65% des paysdes Régions des Amériques et de l’Europe.
◆ Il existe des moyens de formation permanents à l’intentiondes personnels de santé mentale intervenant au niveau dessoins primaires dans 59% des pays.
◆ Bien qu’un grand nombre de pays aient déclaré que les soinsde santé mentale constituaient une activité bien définie auniveau des soins primaires, la mise en oeuvre du principe surle terrain est très variable. Souvent les moyens sont concen-trés dans des zones précises où se déroulent des projets pré-cis et ne sont pas répartis sur tout le territoire du pays.
◆ La formation varie également selon les pays : certains paysont des programmes plus ciblés et organisés de manièrerégulière à l’intention de différents types de personnels,d’autres n’en ont pas. Cependant, les données ne donnentpas de précisions sur la qualité et le nombre de bénéficiairesdes activités de formation.
◆ Étant donné qu’un fort pourcentage de malades, au niveaudes soins de santé primaires, souffrent de troubles mentaux,il est très important que des soins de santé mentale soientdisponibles dans ce cadre.
◆ L’intégration des soins de santé mentale dans les soins pri-maires est essentielle si l’on veut pouvoir étendre les servicesaux zones sous-desservies, à la fois dans les pays développéset en développement.
◆ Bien que la plupart des pays aient indiqué que les soins desanté mentale étaient dispensés au niveau des soins pri-maires, il faudrait maintenant déployer des efforts pour amé-liorer l’accessibilité de ces soins et faire en sorte que de pluslarges zones puissent en disposer.
◆ Les moyens matériels permettant de soigner les troublesmentaux au niveau des soins de santé primaires devraientêtre améliorés.
◆ Lorsqu’une formation convenable est assurée, les taux dedépistage et de traitement des troubles mentaux courants au niveau des soins primaires peuvent être nettement augmentés.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
24
8
Monde54,3%41,9%
77,3%61,7%
90,0%55,6%
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
59,0%
82,6%
96,8%
66,7%
77,3%
50,0%
95,9%
65,3%
80,0%
87,0%
59,1%
44,4%
55,6%
Présence d'installatio
ns de so
ins de sa
nté mentale
et de m
oyens matérie
ls pour le
traite
ment de tro
ubles
mentaux graves a
u niveau des soins p
rimaire
s dans
ch
acune des Régions O
MS et dans le
monde
8.1
Présence de moyens d
e form
ation à l'in
tention des p
ersonnels
de sa
nté mentale in
tervenant au niveau des s
oins prim
aires
dans c
hacune des Régions O
MS et dans le
monde
N
=1838.2
77,8%
Présence de moyens d
e form
ation
Absence de moyens d
e form
ation
Présence d'une composante so
ins de sa
nté
mentale dans les so
ins prim
aires e (N
=185)
Présence de moyens m
atériels pour le
traitement
de troubles m
entaux graves au niveau
des soins p
rimaires (N
=181)
56,5%
Afrique
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
Amériques
LA SANTE MENTALE DANS LA FORMATION ET LES SOINS PRIMAIRES
25
8
L I T S E N S E C T E U R P S Y C H I A T R I Q U E
◆ Lit en secteur psychiatrique : dans un établissement, placecouchée attribuée de manière continue, 24 heures par jour, àun malade souffrant de troubles psychiatriques. Ces lits se
trouvent dans les hôpitaux psychiatriques publics ou privés,les centres hospitaliers généraux et les hôpitaux pour enfantsou pour personnes âgées.
◆ Dans le monde, il y a en moyenne 4,36 lits en secteur psychia-trique pour 10000 habitants (écart type 5,47, médiane 1,6).
◆ Le nombre de lits en secteur psychiatrique dans le mondes’élève à environ 1,85 million, 65% d’entre eux se trouventdans des hôpitaux psychiatriques.
◆ Dans plus de 40% des pays englobant environ 65% de lapopulation mondiale, il y a moins d’un lit en secteur psychia-trique pour 10000 habitants.
◆ En ce qui concerne les lits en secteur psychiatrique, le chiffremoyen varie considérablement selon les Régions. Il n’est quede 0,57 pour 10000 habitants dans la Région de l’Asie duSud-Est contre 8,93 pour 10000 habitants dans la Régioneuropéenne.
◆ Les médianes pour 10000 habitants dans les Régions sontencore moins élevées : 0,33 dans la Région de l’Asie du Sud-Est, 0,34 dans la Région africaine, 0,79 dans la Région de laMéditerranée orientale, 0,98 dans la Région du Pacifique
occidental, 3,3 dans la Région des Amériques et 8,7 dans laRégion européenne.
◆ Dans la Région africaine, il y a environ 41 236 lits en secteurpsychiatrique pour 626 millions d’habitants. Il y a environ689 642 lits en secteur psychiatrique pour 841 millions d’ha-bitants dans la Région européenne.
◆ Le chiffre moyen et la médiane des lits en secteur psychia-trique pour 10000 habitants dans les pays répartis parniveaux de revenu varient aussi. La moyenne et la médianesont de 1,03 et de 0,24, respectivement, pour les pays àrevenu faible, alors que ces chiffres sont de 9,48 et 8,7, res-pectivement, pour les pays à revenu élevé.
◆ La proportion de lits dans les hôpitaux psychiatriques est deloin supérieure à la proportion de lits dans les centres hospi-taliers dans toutes les Régions. Il y a 84% de lits dans leshôpitaux psychiatriques dans la Région de l’Asie du Sud-Estcontre 47,6% dans la Région des Amériques.
◆ Certains pays n’ont pas été en mesure de fournir des estima-tions du nombre de lits dans les établissements privés.
◆ La catégorie «autres lits » comporte les lits dans les établisse-ments privés, les hôpitaux militaires, les hôpitaux spécialisésdans les soins à des populations particulières et les centres deréadaptation de longue durée.
◆ On ne dispose d’aucune information sur les lits attribués auxpatients atteints de maladie chronique par rapport aux litsattribués aux patients atteints de maladie aiguë.
Faits saillants
Définitions
Limites
◆ Quoique les hôpitaux psychiatriques dotés d’un grandnombre de lits ne soient pas souhaitables, il est indispensableque les hôpitaux psychiatriques disposent d’un nombre mini-mum de places permettant l’hospitalisation des malades quine peuvent pas être traités dans le cadre des soins à domicile.
◆ Globalement, le nombre de lits en secteur psychiatrique estinsuffisant dans les pays en développement. Les lits dispo-nibles se trouvent le plus souvent dans des hôpitaux psychia-triques. Les malades y séjournent dans des conditions quilaissent fortement à désirer.
◆ Les malades mentaux devraient être hospitalisés dans lescentres hospitaliers et les structures de réadaptation de proxi-mité et non dans des hôpitaux psychiatriques.
◆ Dans certains pays, étant donné le petit nombre de lits exis-tants, de nouveaux services d'hospitalisation exclusivementdestinés à la prise en charge des maladies mentales devraientêtre créés dans les centres hospitaliers. Ces nouveaux ser-vices, ainsi que les structures de proximité, devraient per-mettre d'abandonner le placement en établissementpsychiatrique.
Implications
26
9
0-1
1,01-5
5,01-10
Informatio
n non disponible
0.34
3,3
0,79
8,7
0,33
0,98
1,6
78,0%
9,2%
12,8%
47,6%
74,7%
70,5%
84,0%
69,3%Afriq
ue
Amériques
Monde
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
65,1%19,0%
15,9%
>10
Lits en se
cteur p
sychiatrique pour
10 000 habita
nts : m
édiane pour chacune
des R
égions OMS et m
édiane mondiale
N
=1839.2
Total des li
ts en
secte
ur
psychiatriq
ue
p
our 10 000
habitants9.1
Pourcentage (a
pproximatif)
de lits e
n secte
ur
psychiatriq
ue dans divers t
ypes d'établiss
ements
dans c
hacune des Régions O
MS et dans le
monde
9.4
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
0,24
1,4
5,4
8,7
Lits en se
cteur p
sychiatrique pour
10 000 habita
nts : m
édiane dans
les d
ifférents g
roupes de pays
ré
partis par n
iveau de revenu
1
N=1839.3
Revenu faible
Moyen inférieur
Moyen supérieur
Elevé
Hôpitaux psychiatriques
Centres h
ospitaliers
Autres*
*englobe les lits d
ans les é
tablissements p
rivés,
les h
ôpitaux milita
ires, les h
ôpitaux spécia
lisés d
ans les
so
ins à des p
opulations p
articulières e
t les c
entres d
e
réadaptation de longue durée
14.1%
11,2%
2,4%
13,6%
19,4%
10,1%
8,0%
22,7%
16,8%
35,6%
OMS 01.173
L I T S E N S E C T E U R P S Y C H I A T R I Q U E
27
9
1 Voir page 41
P S Y C H I A T R E S
◆ Psychiatre : médecin ayant suivi une spécialisation universitai-re supérieure en psychiatrie d’au moins deux ans dans unétablissement d’enseignement reconnu. Cette période de
spécialisation peut comporter une formation à l’une desbranches de la psychiatrie.
◆ Dans le monde, il y a en moyenne 3,96 psychiatres pour100000 habitants (écart type 5,94, médiane 1,0).
◆ 52,7% des pays englobant 69,2% de la population mondialeont accès à moins d’un psychiatre pour 100000 habitants.
◆ Dans tous les pays de la Région de l’Asie du Sud-Est et prèsde 96% des pays de la Région africaine représentant 89% dela population, il y a moins d’un psychiatre pour 100000habitants.
◆ La répartition des psychiatres dans les Régions n’est pas uni-forme. Le nombre médian de psychiatres pour 100000 habi-
tants varie de 0,05 dans la Région africaine à 9.0 dans laRégion européenne. Dans la Région africaine il y a 1195 psy-chiatres pour 626 millions de personnes, contre 77 242 psy-chiatres pour 841 millions de personnes dans la Régioneuropéenne.
◆ La distribution moyenne pour 100000 habitants est de 0,06dans les pays à revenu faible et de 9,0 dans les pays à revenuélevé.
◆ Même dans le groupe à revenu élevé, environ 26% des paysont moins de 5 psychiatres pour 100000 habitants.
◆ Certains pays n’ont pas été en mesure de fournir des chiffresexacts pour ce qui concerne le nombre des psychiatres inter-venant dans le secteur privé.
◆ Etant donné que dans certains pays les chiffres ont été four-nis par l’association nationale des psychiatres, il est possibleque les psychiatres n’appartenant pas à cette associationn’aient pas été recensés.
◆ Les psychiatres sont eux aussi répartis de manière très inégalesur le territoire des pays. La majorité d’entre eux sontconcentrés en zone urbaine. Cette répartition accentue enco-re la disparité entre les zones quant aux possibilités d’avoiraccès à un psychiatre, disparité plus forte que ne laisseraitsupposer l’examen des chiffres moyens.
◆ Un psychiatre est un membre essentiel, souvent l’animateurde l’équipe de soins de santé mentale. La qualité des soins desanté mentale souffre lorsque les psychiatres sont en nombreinsuffisant.
◆ Les psychiatres sont également essentiels pour former, aideret encadrer les dispensateurs de soins primaires intervenantdans le secteur de la santé mentale.
◆ Globalement, le nombre de psychiatres est tout à fait insuffi-sant, notamment dans les pays en développement et à reve-nu faible. Dans de nombreux pays, le manque de psychiatres
est dû non seulement à un manque de moyens de formation,mais aussi au faible rang de priorité accordé à cette spéciali-sation médicale et au peu d’attirance qu’elle exerce.
◆ Il est indispensable pour un grand nombre de pays en déve-loppement de déployer des efforts systématiques pour for-mer des psychiatres et pour faire en sorte qu’ils ne quittentpas le pays.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
28
10
OMS 01.185
0,051,6
9,0
0,21
0,28
1,0
0,95
0,06
0,9
2,4
9,0
Psychiatres p
our 100 000 habita
nts :
médiane pour ch
acune des Régions
OMS et m
édiane mondiale
N
=18210.2
Psychiatres p
our 100 000 habita
nts :
médiane dans le
s diffé
rents groupes
de pays ré
partis par n
iveau de revenu
1
N
=18210.3
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
Revenu faible
Moyen inférieur
Moyen supérieur
Elevé
0-1
1,01-5
5,01-10
>10
Informatio
n non disponible
Nombre de
psychiatre
s
10.1
Nombre de psychiatres d
ans
chacune des R
égions OMS
(évaluatio
n approximative à partir
d
es données fo
urnies par 1
82 pays)
10.4
Afrique1196
Amériques52 903
Méditerranéeorientale
2582
Europe77 242
Pacifique occidental26 593
Asie du Sud-Est5016
Monde165 532
OMS 01.174
P S Y C H I A T R E S
29
10
1 Voir page 41
PERSONNEL INF IRMIER EN SECTEUR PSYCHIATR IQUE
◆ Infirmier/infirmière psychiatrique : personne diplômée d’uneécole de formation en soins infirmiers reconnue, de niveauuniversitaire, et ayant suivi une spécialisation en psychiatrie.
Les infirmiers et infirmières psychiatriques ont obtenu l’agré-ment des autorités compétentes (selon la réglementation envigueur dans le pays) et travaillent en milieu psychiatrique.
◆ Il y a en moyenne 12,63 infirmiers ou infirmières psy-chiatriques (écart type 26,58, médiane 2.0) pour 100000habitants.
◆ Environ 45,7% des pays représentant environ 43,8% de lapopulation mondiale ont accès à moins d’un/e infirmier/infir-mière psychiatrique pour 100000 habitants.
◆ Dans la Région de l’Asie du Sud-Est près de 95% de la popu-lation ont accès à moins d’un/e infirmier/infirmière psychia-trique pour 100000 habitants. Dans la Région de laMéditerranée orientale, plus de 73% de la population ontaccès à moins d’un/e infirmier/infirmièrepsychiatrique pour 100000 habitants.
◆ La médiane en ce qui concerne le nombre d’infirmiers/infir-mières psychiatriques dans la Région de l’Asie du Sud-Est estde 0,16 pour 100000 habitants alors que ce chiffre est de27,5 pour 100000 habitants dans la Région européenne. Lesinfirmiers/infirmières psychiatriques sont inégalement répartissur le territoire des Régions. Il y a environ 7955
infirmiers/infirmières psychiatriques pour 485 millions d’habi-tants dans la Région de la Méditerranée orientale contre 285604 infirmiers/infirmières psychiatriques pour 841 millionsd’habitants dans la Région européenne.
◆ La médiane varie de 0,16 pour 100000 habitants dans lespays à revenu faible, à 33,5 pour 100000 habitants dans lespays à revenu élevé.
◆ Plus de 93% des pays à revenu faible ont moins de 10 infir-miers/infirmières psychiatriques pour 100000 habitants, maisaussi un tiers environ des pays à revenu élevé.
◆ Il y a 3 infirmiers/infirmières psychiatriques par psychiatredans la Région des Amériques et dans la Région européenne,alors qu’il y a 8 infirmiers/infirmières psychiatriques par psy-chiatre dans la Région africaine et dans la Région de l’Asie duSud-Est.
◆ Pour certains pays, le total des infirmiers/infirmières psychia-triques peut être inférieur au chiffre fourni étant donné qu’ilest possible que ces pays aient déclaré comme infirmiers/infirmières psychiatriques les personnels infirmiers non spé-cialisés qui travaillent en milieu psychiatrique mais qui n’ontpas reçu de formation en soins infirmiers psychiatriques.
◆ Certains pays n’ont pas été en mesure de fournir des don-nées relatives aux infirmiers/infirmières psychiatriques du faitqu’ils ne possèdent pas de registres distincts pour les diffé-rents types de personnel infirmier.
◆ Les infirmiers/infirmières psychiatriques sont des membresimportants des équipes de soins de santé mentale. Ce sontégalement des personnes essentielles pour les soins à domici-le. Étant donné l’importance croissante des soins non hospi-taliers dans les soins de santé mentale, le besoind’infirmiers/infirmières psychiatriques ira grandissant.
◆ Globalement, le nombre d’infirmiers/infirmières psychia-triques dans la plupart des pays en développement à revenufaible est tout à fait insuffisant.
◆ Si de nombreux pays se sont dotés de moyens pour la forma-tion de psychiatres, la mise en place de formation en soinsinfirmiers psychiatriques a été négligée. Ce manque demoyens de formation constituera un facteur limitatif pour laconstitution d’équipes de soins de santé mentale complètes.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
30
11
0,2
2,7
0,5
27,5
0,16
1,1 2,00,16
1,0
5,7
33,5
0,19
1,55
4,91
6,45
33,51
0,27
2.29
Nombre moyen de psychiatre
s par
rapport a
u nombre moyen
d'infirm
ières/infirm
iers en
se
cteur p
sychiatrique pour
100 000 habitants d
ans chacune
des R
égions OMS et d
ans le m
onde
11.5
Infirmières/i
nfirmiers e
n secte
ur psychiatriq
ue
pour 1
00 000 habitants :
médiane dans le
s
diffé
rents groupes d
e pays répartis
p
ar niveau de re
venu1
N=16411.3
Infirmières/i
nfirmiers e
n secte
ur
psychiatriq
ue pour 100 000 habita
nts :
médiane pour ch
acune des Régions
O
MS et médiane m
ondiale
N=16411.2
Afrique
Méditerranée
orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
Amériques
Revenu faible
Moyen inférieur
Moyen supérieur
Elevé
Afrique
Amériques
Méditerra
née orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
3,96
1,85
9,06
0-1
1,01-10
10,01-50
>50
Informatio
n non disponible
Nombre d'infirmières/
infirm
iers en se
cteur
psychiatriq
ue
11.1
Nombre d'infirmières/i
nfirmiers
en secte
ur psychiatriq
ue dans
chacune des R
égions OMS
(é
valuation approximative à partir
des données fo
urnies par 1
64 pays)
11.49,9
1,33
13,47
12,63
Afrique11 785
Amériques33 048
Méditerranéeorientale
7955
Europe285 604
Pacifique occidental119 409
Asie du Sud-Est13 323
World471 124
Psychiatres
Infirmières/in
firmiers
en secte
ur psychiatriq
ue
OMS 01.176
OMS 01.184
PERSONNEL INF IRMIER EN SECTEUR PSYCHIATR IQUE
31
11
1 Voir page 41
N E U R O L O G U E S E T N E U R O C H I R U R G I E N S
◆ Neurologue : médecin ayant suivi une spécialisation universi-taire en neurologie d’au moins deux ans dans un établisse-ment d’enseignement reconnu.
◆ Neurochirurgien : médecin ayant suivi une spécialisation uni-versitaire en neurochirurgie d’au moins deux ans dans unétablissement d’enseignement reconnu.
◆ Le nombre moyen de neurologues pour 100000 habitantsest de 1,99 (écart type 3,6, médiane 0,2).
◆ Le nombre moyen de neurochirurgiens pour 100000 habitants est de 0,48 (écart type 0,7, médiane 0,12).
◆ 69% des pays englobant près de 72% de la population mon-diale ont moins d’un neurologue pour 100000 habitants.
◆ Près de 88% des pays ont moins d’un neurochirurgien pour100000 habitants.
◆ La répartition régionale des neurologues et neurochirurgiensest variable. Le nombre de neurologues et de neurochirur-giens dans la Région du Pacifique occidental est très faible.Les médianes pour le nombre de neurologues et de neurochi-rurgiens sont toutes deux de 0, mais les moyennes s’élèventà 0,67 et 0,42, respectivement. Les médianes sont égalementbasses dans la Région africaine : 0,02 neurologue et 0,01
neurochirurgien pour 100000 habitants. Dans la Région del’Asie du Sud-Est, les médianes pour les deux groupes despécialistes pour 100000 habitants sont de 0,02. La distribu-tion moyenne pour 100000 habitants dans la Région euro-péenne est de 4,25 et de 1,0 pour les neurologues et lesneurochirurgiens, respectivement.
◆ Les pays à revenu faible ont une distribution moyenne de0,03 pour les neurologues et de 0,01 pour les neurochirur-giens pour 100000 habitants.
◆ La distribution moyenne pour 100000 habitants dans lespays à revenu élevé est également faible : 3,0 neurologuespour 100000 habitants et 1.0 neurochirurgien pour 100 000habitants.
◆ Il est possible que pour certains pays les données concernantles neurologues et les neurochirurgiens du secteur privé nesoient pas exactes.
◆ Pour certains pays, les chiffres relatifs aux neurologues et auxneurochirurgiens sont ceux qui ont été fournis pas les asso-ciations professionnelles. Les neurologues et les neurochirur-giens qui n’appartiennent pas à ces associations ne figurentpas dans ces chiffres.
◆ En prenant en charge certains troubles mentaux, les neuro-logues et les neurochirurgiens complètent souvent les effortsdes professionnels de la santé mentale. Certains troubles sonten effet à la frontière entre la psychiatrie et la neurologie,alors que d’autres nécessitent des spécialistes de chacun desdeux domaines. Les neurologues et les neurochirurgiensinterviennent également dans la prise en charge de troublesneuropsychiatriques tels que l’épilepsie, la maladie de Parkin-son, la maladie d’Alzheimer, les troubles du mouvement, etc.
◆ Les neurologues et les neurochirurgiens sont en nombre toutà fait insuffisant dans la plupart des pays.
◆ Dans certains pays, en raison du manque de neurologues etde neurochirurgiens, les psychiatres se trouvent contraints deprendre en charge les malades atteints de troubles neurolo-giques.
◆ Dans les zones dépourvues de professionnels de la santémentale, les neurologues et les neurochirurgiens (lorsqu’il yen a) fournissent les soins de santé mentale nécessaires.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
32
12
OMS 01.185
0,010,02
0,50,3
0,7
0,2
Amériques
4,25
0,02
0
0,2
1,0
0,02
0
0,12
Neurologues et n
eurochirurgiens p
our
100 000 habita
nts : m
édiane pour chacune
des R
égions OMS et m
édiane mondiale
*La m
édiane pour la Région du Pacifi
que occidental
est 0 du fa
it que de nombreux petits
pays ne possè
dent
pas d
e représentants d
e ces p
rofessions
12.3
Nombre de neurologues et d
e neurochirurgiens
dans c
hacune des Régions O
MS
(évaluatio
n approximative à partir
d
es données fo
urnies par 1
52 pays)
12.4
Nombre de
neurologues
12.1
Nombre de
neurochiru
rgiens
12.2
Afrique
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental*
Monde
0-0,1
0,11-0,5
0,51-1>1
Informatio
n non disponible
0-0,1
0,11-1
1,01-5>5
Informatio
n non disponible
Neurologues (N=152)
Neurochirurgiens (N
=151)
Afrique387
Amériques13 061
Méditerranée orientale
1174
Europe29 541
Pacifique occidental4129
Asie du Sud-Est797
Monde49 089
OMS 01.175
OMS 01.177
N E U R O L O G U E S E T N E U R O C H I R U R G I E N S
33
12
PSYCHOLOGUES DANS LE SECTEUR DE LA SANTE MENTALE
◆ Psychologue intervenant dans le secteur de la santé mentale :
diplômé ayant fait des études de psychologie dans un établis-sement reconnu, de niveau universitaire et ayant suivi unespécialisation en psychologie clinique. Ce psychologue a reçu
l’agrément des autorités compétentes (selon la réglementa-tion en vigueur dans le pays) et travaille dans le cadre de lasanté mentale.
◆ Il y a en moyenne 6,43 psychologues intervenant dans ledomaine de la santé mentale pour 100000 habitants (écarttype 16,29, médiane 0,4).
◆ Plus de 68% des pays représentant plus de 78% de la popu-lation mondiale ont accès à moins d’un psychologue pour100000 habitants.
◆ Dans les Régions de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est, 90%de la population ont accès à moins d’un psychologuepour 100000 habitants. Même dans la Région européenne,
près de la moitié de la population a accès à moins d’un psy-chologue pour 100000 habitants.
◆ La distribution moyenne pour 100000 habitants est de 0,02pour la Région de l’Asie du Sud-Est, 3,0 pour la Région euro-péenne et 2,8 pour la Région des Amériques.
◆ La médiane pour les pays à revenu faible est de 0,04 pour100000 habitants contre 26,7 pour 100000 habitants dansles pays à revenu élevé.
◆ Bien que la définition de «psychologue» ait été fournie auxpays, il est possible que certains d’entre eux aient donné auterme un sens plus large, entre autres celui de tous les psycho-logues du pays, et non pas le sens restreint de tous les psycho-logues intervenant dans le domaine de la santé mentale.
◆ Les données de certains pays n’ont pas pu être analyséesparce que ceux-ci n’ont pas été en mesure de fournir unedécomposition du total des psychologues dans le pays faisant
apparaître le total des psychologues intervenant dans ledomaine de la santé mentale.
◆ On ne dispose d’aucune donnée sur le nombre de psycho-logues pratiquant le diagnostic psychologique et le nombrede psychologues exerçant des activités thérapeutiques ou deréadaptation.
◆ Les psychologues cliniciens ou les psychologues intervenantdans le domaine de la santé mentale sont des membresimportants des équipes de soins de santé mentale. Ils yjouent plusieurs rôles : ils posent entre autres les diagnosticset exercent des activités thérapeutiques et de réadaptation.
◆ Bien que le nombre de données soit limité, il est clair que lenombre de psychologues intervenant dans le secteur de lasanté mentale est insuffisant.
◆ De nombreux pays assurent la formation d’un grand nombrede psychologues, mais la plupart d’entre eux n’interviennentpas en santé mentale. Cette situation est peu satisfaisante etdoit être améliorée.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
34
13
OMS 01.183
0,05
2,8
0,2
3,0
0,02
0,03
0,4
0,04
0,6
0,7
26,7
Psychologues intervenant d
ans le se
cteur
de la sa
nté mentale pour 1
00 000 habitants :
médiane dans le
s diffé
rents groupes
d
e pays répartis
par niveau de re
venu1
N=16413.3
Psychologues intervenant d
ans
le se
cteur d
e la santé m
entale pour
100 000 habita
nts : m
édiane pour
ch
acune des Régions O
MS et
médiane mondiale
N=164
13.2 Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
Revenu faible
Moyen inférieur
Moyen supérieur
Elevé
Nombre de
psychologues
intervenant d
ans
le
secte
ur de
la santé
mentale
13.1
Nombre de psychologues intervenant
dans le
secte
ur de la sa
nté mentale
dans c
hacune des Régions O
MS
O
MS (évaluatio
n approximative à partir
des données fo
urnies par 1
64 pays)
13.4
0-1
1,01-10
10,01-50
>50
Informatio
n non disponible
Afrique2317
Amériques91 683
Méditerranée orientale
2387
Europe46 509
Pacifique occidental3216
Asie du Sud-Est907
Monde147 019
OMS 01.178
PSYCHOLOGUES DANS LE SECTEUR DE LA SANTE MENTALE
35
13
1 Voir page 41
TRAVAILLEURS SOCIAUX DANS LE SECTEUR DE LA SANTE MENTALE
� Travailleur social intervenant dans le secteur de la santé
mentale : diplômé ayant fait des études dans une filière deformation au travail social dans un établissement reconnu, de
niveau universitaire. Cette personne a reçu l’agrément desautorités compétentes (selon la réglementation en vigueurdans le pays) et travaille dans le cadre de la santé mentale.
� Le nombre moyen de travailleurs sociaux dans le secteur dela santé mentale pour 100000 habitants est de 8,64 (écarttype 25,37, médiane 0,3).
� Dans le monde, près de 64% des pays représentant 72% dela population mondiale ont accès à moins d’un travailleursocial dans le secteur de la santé mentale pour 100000 habitants.
� Plus de 90% de la population dans la Région africaine etdans la Région de la Méditerranée orientale ont accès àmoins d’un travailleur social dans le secteur de la santé men-tale pour 100000 habitants. Dans la Région européenne,
il n’y a qu’un travailleur social dans le secteur de la santémentale pour 100000 habitants pour plus de 63% de lapopulation.
� La médiane pour ce qui concerne le nombre de travailleurssociaux varie de 0,04 pour 100000 habitants dans la Régionafricaine à 2,35 pour 100000 habitants dans la Région européenne.
� La distribution moyenne est de 0,03 pour 100000 habitantsdans les pays à revenu faible alors qu’elle est de25,5 pour 100000 habitants dans les pays à revenu élevé.
� Il est possible que certains pays aient déclaré tous les tra-vailleurs sociaux intervenant dans le secteur de la santé, bienque la définition du glossaire ait précisé que le chiffre à four-nir était celui des travailleurs sociaux du secteur de la santémentale. Il se peut de ce fait que le nombre de travailleurssociaux indiqué soit supérieur au nombre de travailleurssociaux intervenant dans le secteur de la santé mentale.
� Les données de certains pays n’ont pas pu être analyséesparce que ceux-ci n’ont pas été en mesure de fournir unedécomposition du total des travailleurs sociaux dans le paysfaisant apparaître le total des travailleurs sociaux intervenantdans le domaine de la santé mentale.
� On ne dispose d’aucune donnée sur le nombre de travailleurssociaux intervenant dans les divers secteurs de la santé men-tale, par exemple dans le cadre des soins aux malades hospi-talisés, des consultations externes et des soins à domicile.
� Les travailleurs sociaux jouent un rôle important dans le sec-teur des soins de santé mentale et il en faut davantage pourrépondre aux besoins au niveau local.
� Bien que les données fournies soient limitées, il est clair quele nombre de travailleurs sociaux dans la plupart des régionsdu monde est peu élevé.
� Il faut que des efforts systématiques soient déployés pourformer davantage de travailleurs sociaux et pour faire ensorte qu’ils se consacrent à la santé mentale.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
36
14
OMS 01.182
0,04
1,9
0,4
2,35
0,05
0,13
0,3
0,03
0,3
1,42
25,5
Travaille
urs socia
ux intervenant d
ans
le se
cteur d
e la santé m
entale pour
100 000 habita
nts : m
édiane dans les
d
ifférents g
roupes de pays ré
partis
par niveau de re
venu1
N=147
14.3
Travaille
urs socia
ux intervenant d
ans
le se
cteur d
e la santé m
entale pour
100 000 habita
nts : m
édiane pour
ch
acune des Régions O
MS et
médiane mondiale
N=147
14.2Afriq
ue
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
Revenu faible
Moyen inférieur
Moyen supérieur
Elevé
Nombre de travaille
urs
socia
ux intervenant
dans le
secte
ur
d
e la santé
mentale14.1
Nombre de travaille
urs socia
ux intervenant
dans le
secte
ur de la sa
nté mentale
dans c
hacune des Régions O
MS
O
MS (évaluatio
n approximative à partir
des données fo
urnies par 1
47 pays)
14.4
0-1
1,01-10
10,01-50
>50
Informatio
n non disponible
Afrique8748
Amériques102 697
Méditerranée orientale
2102
Europe91 950
Pacifique occidental20 670
Asie du Sud-Est3610
Monde229 777
OMS 01.179
TRAVAILLEURS SOCIAUX DANS LE SECTEUR DE LA SANTE MENTALE
37
14
1 Voir page 41
PROGRAMMES POUR DES POPULATIONS PARTICULIERES ET ONG
◆ Programme destiné à des populations particulières :
programme répondant aux préoccupations en matière desanté mentale, dont celles d’intégration sociale, des groupesde populations les plus vulnérables et particulièrement sujetsaux troubles mentaux tels que les réfugiés, les victimes dedésastres naturels ou causés par l’homme, les peuples autoch-
tones et les minorités. Parmi les populations particulières figu-rent également les personnes nécessitant une attention parti-culière, telles que les personnes âgées et les enfants.
◆ Organisations non gouvernementales (ONG) : organisationbénévole, oeuvre de bienfaisance, groupement d’usagers ouassociation professionnelle.
◆ Au niveau mondial, le nombre de programmes relevant de lasanté mentale conçus à l’intention de populations particu-lières est limité. Il existe des programmes destinés aux popu-lations autochtones dans 15,1% seulement des pays, desprogrammes destinés aux minorités dans 17,3% des pays,des programmes destinés aux réfugiés dans 28,3% des pays,des programmes destinés aux populations victimes dedésastres dans 37,2% des pays, des programmes destinésaux personnes âgées dans 47,8% des pays et des pro-grammes destinés aux enfants dans 59,9% des pays.
◆ Des programmes à l’intention des enfants existent dans37,8% des pays de la Région africaine alors que la popula-tion de la Région comporte 44,1% d’enfants. Dans la Régioneuropéenne, il existe des programmes destinés aux enfantsdans 77,1% des pays alors que la population comporte19,7% d’enfants.
◆ Des programmes à l’intention des personnes âgées existentseulement dans 17,8% des pays de la Région africaine etdans 67,7% de ceux de la Région des Amériques. Les per-sonnes âgées représentent 4,8% et 11% du total de la popu-lation des Régions de l’Afrique et des Amériques,respectivement. Bien que près d’un cinquième de la popula-tion des pays de la Région européenne soit âgée de plus de60 ans, 40% des pays de la Région n’ont pas de programmespécial pour les personnes âgées.
◆ Dans 88% des pays il n’existe aucune organisation non gou-vernementale dans le secteur de la santé mentale.
◆ Les ONG jouent un rôle actif dans les domaines du traite-ment, de la réadaptation, de la prévention, de la promotionet de la sensibilisation.
◆ Bien que de nombreux pays aient déclaré disposer de pro-grammes spéciaux, aucune donnée n’est disponible sur letype de programme ou leur qualité.
◆ Il est possible que certains pays ne disposent pas de programmes spéciaux, mais qu’ils possèdent des services psychiatriques offrant un dispositif d’aide à l’intention degroupes particuliers.
◆ Bien que de nombreux pays aient signalé l’existence d’activi-tés d’ONG spécialisées dans le domaine de la santé mentale,le pourcentage de la population concernée par ces activitésn’est pas clairement précisé.
◆ On ne dispose pas de données sur la qualité et les zonesbénéficiaires des services offerts par les ONG.
◆ Certaines des ONG mentionnées sont en fait des ONG inter-nationales intervenant dans le pays et non pas des ONGlocales.
◆ Les problèmes posés par les enfants ou par les personnes âgéessont souvent sensiblement différents de ceux de la populationadulte en général. Ces groupes, ainsi que d’autres groupes vul-nérables, ont besoin de programmes et services spéciaux.
◆ Les ONG jouent un rôle important dans les soins de santémentale. Les gouvernements doivent faciliter leurs activités.
◆ La présence d’ONG dans une majorité de pays est rassurantepuisque celle-ci indique la participation active de la populationaux soins dispensés aux malades atteints de troubles men-taux, en particulier là où le secteur public a été lent à réagirou a répondu aux demandes de manière peu satisfaisante.
◆ La création de groupes de consommateurs et de groupesd’entraide constitue une étape importante permettant d’évo-luer vers la formation d’un groupe de pression au niveaulocal en vue d’obtenir des soins mieux adaptés aux troublesmentaux et la mise en place de programmes de soins deproximité non hospitaliers.
◆ Il faudrait contribuer au fonctionnement des ONG en leurfournissant du personnel, des financements et des moyens deformation étant donné que ces organisations peuventrépondre aux besoins locaux et lancer des programmes desoins novateurs.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
38
15
17,3%
28,3%
37,2%
15,1% 47,8%
59,9%
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
Monde
93,5%90,3%
80,0%
Présence d'ONG intervenant
dans le
domaine de la santé
mentale dans c
hacune des
R
égions OMS et d
ans
le monde
N=183
15.4
Présence de programmes de sa
nté mentale
destin
és à des p
opulations p
articulières
au niveau m
ondial
N
=(179-182)
15.1
91,8%
80,0%
77,8%
88,0%
Minorités
Réfugiés
Victimes d
e désastres
Peuples autochtones
Personnes â
gées
Enfants
17,8%
Répartition ré
gionale des programmes d
e
santé m
entale destinés a
ux enfants par ra
pport
au pource
ntage d'enfants dans la
population,
p
ar Région O
MS
(% des 0
-14 ans dans c
haque région)
N=182
15.2
Répartition ré
gionale des programmes
de sa
nté mentale destin
és aux perso
nnes
âgées p
ar rapport a
u pourcentage de
p
ersonnes â
gées dans la
population,
par Région O
MS
(% des +
de 60 ans dans c
haque région)
N=182
15.3
67,7%
62,5%
60,0%47,8%
54,5%
38,5%
Afrique(44,1%)
Amériques(27,8%)
Méditerranéeorientale(39,6%)
Europe(19,7%)
Pacifique occidental(25,2%)
Asie du Sud-Est(33,2%)
Monde(30,0%)
Afrique(4,8%)
Amériques(11,0%)
Méditerranée orientale
(5,5%)
Europe(18,4%)
Pacifique occidental(10,8%)
Asie du Sud-Est(7,4%)
Monde(10,0%)
37,8%
74,2%
77,1%
60,0%59,9%
68,2%
42,3%
OMS 01.188
OMS 01.181
PROGRAMMES POUR DES POPULATIONS PARTICULIERES ET ONG
39
15
S Y S T E M E D E C O L L E C T E D E D O N N E E S
◆ Système d’établissement de rapports annuels : méthode depréparation de données relatives à la santé et au fonctionne-ment des services de santé ainsi qu’à l’utilisation des res-sources financières affectées annuellement à ce secteur par legouvernement.
◆ Système de collecte de données : méthode de collecte dedonnées organisée à l’intention d’un service. Les données
recueillies concernent habituellement le nombre d’entrées etde sorties, de contacts dans le cadre des soins ambulatoireset des soins à domicile ainsi que les malades soumis à la légis-lation relative à la santé mentale.
◆ Etudes épidémiologiques : recherches portant sur l’importan-ce et la nature des troubles mentaux.
◆ 72,9% des pays possèdent un système d’établissement derapports annuels dans le domaine de la santé mentale et56,5% des pays possèdent un système de collecte de don-nées ou d’études épidémiologiques dans le domaine de lasanté mentale.
◆ 90% des pays de la Région de l’Asie du Sud-Est et de laRégion européenne déclarent disposer d’un système d’éta-blissement de rapports annuels dans le domaine de la santémentale, alors que 52,3% seulement des pays de la Régionafricaine possèdent un tel système.
◆ 42,2% seulement des pays de la Région africaine possèdentun système de collecte de données ou d’études épidémiolo-
giques effectuées au niveau régional dans le domaine de lasanté mentale.
◆ 58,1% des pays de la Région des Amériques et 73,5% despays de la Région européenne possèdent un système de col-lecte de données ou d’études épidémiologiques dans ledomaine de la santé mentale.
◆ 60% des pays à revenu faible et 91% des pays à revenuélevé possèdent un système d’établissement de rapportsannuels dans le domaine de la santé mentale.
◆ 43% des pays à revenu faible et 77% des pays à revenuélevé possèdent un système de collecte de données oud’études épidémiologiques.
◆ On ne dispose pas de données sur la qualité ou sur la com-plétude des données relatives aux troubles mentaux dans lesystème de rapport annuel. Il n’est donc pas possible desavoir si le système est adapté ou s’il faut l’améliorer.
◆ Souvent, les bulletins de santé annuels des pays mentionnentcomme seule information relative à la santé mentale, la préva-lence de « troubles mentaux», sans précisions quant au typede trouble mental ou à la méthode de diagnostic utilisée.
◆ La collecte de données varie énormément d’un pays à l’autre.On ne dispose pas actuellement de précisions sur lesméthodes ou les types de collectes de données.
◆ Les études épidémiologiques sont également de qualité et detaille très variables. On ne dispose pas actuellement dedavantage de précisions sur celles-ci.
◆ Un système de rapports sur la santé mentale permet d’éva-luer la situation de la santé mentale dans le pays. C’est pour-quoi, sans un tel système, il est difficile d’évaluercorrectement la situation de la santé mentale et de procéderaux améliorations nécessaires. Ce système constitue aussi unmécanisme de suivi des tendances.
◆ Les systèmes de rapports sur la santé mentale ne devraientpas seulement comprendre des informations sur les troublesmentaux et sur l’utilisation des services, mais devraient égale-ment comporter des indicateurs de la santé mentale de lapopulation générale.
◆ En ce qui concerne le signalement de troubles mentaux, uneméthode de diagnostic commune devrait être utilisée et lestroubles devraient être nommés pour que les données four-nies puissent être comparées aux chiffres relatifs à la préva-lence de ces troubles au niveau international.
◆ Les bonnes études épidémiologiques fournissant des donnéesreprésentatives de la situation nationale sont onéreuses, maiselles fournissent des données locales sur les troubles mentauxet les besoins. Elles permettent aussi de faire prendreconscience à la population locale des niveaux élevés de pré-valence des troubles mentaux et de la charge que ceux-cireprésentent.
Faits saillants
Définitions
Limites
Implications
40
16
Monde
56,5%
Monde
60,0%
72,2% 78,8%
91,2%
52,3%67,7%
75,0%89,8%
90,0%Afriq
ue
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
72,9%
42,2%58,1%
54,5%73,5%
50,0%51,9%
Afrique
Amériques
Méditerranée orientale
Europe
Asie du Sud-Est
Pacifique occi
dental
43,3%
50,0%
68,6%
77,1%
74,1%
Présence d'un systè
me d'établissement
de ra
pports su
r la sa
nté mentale dans
chacune des R
égions OMS et d
ans le m
onde
N
=181 16.1
Présence d'études épidémiologiques o
u
d'un sy
stème de co
llecte de données re
latives
à la sa
nté mentale dans c
hacune des
R
égions OMS et d
ans le m
onde
N=184 16.3
Présence d'études épidémiologiques o
u d'un systè
me
de co
llecte de données re
latives à
la santé m
entale dans
les d
ifférents g
roupes de pays ré
partis par n
iveau de revenu1
N
=18416.4
Présence d'un systè
me d'établissement d
e
rapports
sur la
santé m
entale dans les d
ifférents
groupes d
e pays répartis
par niveau de re
venu1
N
=18116.2
Revenu faible
Moyen inférieur
Moyen supérieur
Elevé
Revenu faible
Moyen inférieur
Moyen supérieur
Elevé
1 Les pays sont répartis dans des groupes selon leur PNB par habitant :revenu faible (<755 USD)revenu moyen inférieur (756 USD-2995 USD)revenu moyen supérieur (2996 USD-9265 USD)revenu élevé (>9266 USD)Banque mondiale, 2000
S Y S T E M E D E C O L L E C T E D E D O N N E E S
41
16
A N N E X E S
43
Les pages ci-après contiennent
les résultats du projet Atlas
regroupés par thèmes
DONNEES FOURNIES PAR LES ETATS MEMBRES DE L'OMS
Afrique du Sud Y Y Y Y Y N Y Y 2 T Y
Algérie Y N N Y Y Y Y N NA T Y
Angola N Y N NA Y Y Y N NA O N
Bénin N Y N NA N Y Y NA NA NA Y
Botswana N Y Y Y N N Y Y 1 T Y
Burkina Faso N Y N Y NA N Y Y NA NA Y
Burundi N Y Y N N N Y N NA O Y
Cameroun Y Y N NA Y Y Y Y 1 T N
Cap-Vert N Y N Y Y Y Y Y NA T Y
Comores N N N Y N N Y N NA O N
Congo Y Y N N N Y Y N NA NA N
Côte d’lvoire Y Y Y NA Y Y Y Y 1 O Y
Erythrée Y N Y N N N Y N NA NA Y
Ethiopie N N N NA Y N Y Y NA T Y
Gabon N N Y N N N Y Y 1 T Y
Gambie N Y Y Y Y N Y N NA G N
Ghana Y Y Y N Y Y Y Y 1 T Y
Guinée Y Y N Y N Y Y N NA O Y
Guinée équatoriale Y Y N N Y Y Y Y NA G Y
Guinée-Bissau N Y N N N N Y Y 2 O N
Kenya N Y N Y N N Y Y 1 T Y
Lesotho N Y Y Y Y N Y Y 2 T Y
Libéria N N Y Y N N Y N NA O Y
Madagascar Y Y N Y Y N Y Y 1 T Y
Malawi Y Y Y Y N N Y Y 2 T Y
Mali Y Y Y Y NA Y Y Y 1 O Y
Maurice Y Y Y Y Y Y Y Y 1 T Y
Mauritanie N Y N N N N N Y 1 O Y
Mozambique N Y Y NA N Y Y Y NA T Y
Namibie N N Y Y Y N Y N NA T Y
Niger Y Y Y Y N Y Y N NA T N
Nigéria Y Y Y N Y Y Y Y NA O Y
Ouganda Y Y Y Y N N Y N 1 T Y
Rép. centrafricaine N N N NA N Y Y N NA NA Y
Rép. démocratique du Congo Y Y N Y N Y Y N NA O Y
République-Unie de Tanzanie Y Y Y Y Y Y Y Y NA T Y
Rwanda Y Y Y NA N Y Y Y 1 P Y
Sao Tomé-et-Principe N Y N Y Y N Y Y NA NA Y
Sénégal Y N Y Y N Y Y Y NA P Y
Seychelles Y Y Y Y Y Y Y Y 1 T Y
Sierra Leone N N N N N N N N NA O Y
Swaziland N N Y Y N N Y Y 1 NA Y
Tchad N Y N N Y Y Y Y NA O N
Togo Y Y N Y N Y Y Y 1 O Y
Zambie N N Y Y N Y Y N NA T Y
Zimbabwe N Y Y Y Y N Y N NA T Y
Région africaine
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Y N 2 1 1 2 3 1 1 N N Y N Y
Y Y 1 1 1 1 1 1 1 Y N Y Y Y
N Y 3 1 2 2 1 1 3 Y Y Y Y Y
N N 1 1 1 1 1 1 1 N N Y N NA
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DONNEES FOURNIES PAR LES ETATS MEMBRES DE L'OMS
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Région de la Méditerranée orientale
DONNEES FOURNIES PAR LES ETATS MEMBRES DE L'OMS
Région des Amériques
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1
Antigua-et-Barbuda N Y Y Y N N Y Y 2 S Y
Argentine Y Y Y Y Y Y N Y NA T Y
Bahamas N N Y NA Y N Y Y 4 T Y
Barbade N Y Y Y Y Y Y Y 4 T Y
Belize N N Y Y Y N Y Y 2 T Y
Bolivie Y Y Y N Y Y Y Y 1 O Y
Brésil Y Y Y Y Y Y Y Y 2 T Y
Canada Y N Y Y Y Y N Y 4 T Y
Chili Y Y Y Y Y Y Y Y 2 S Y
Colombie Y Y Y Y Y Y Y Y 1 S Y
Costa Rica Y N Y Y Y Y Y Y NA S Y
Cuba Y Y Y Y Y Y Y Y NA T Y
Dominique NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA
El Salvador Y Y N N Y N Y Y NA T Y
Equateur N Y N N Y Y Y Y NA O Y
Etats-Unis d’Amérique N Y Y Y Y Y N Y 3 P Y
Grenade N Y Y Y N N Y Y 3 T Y
Guatemala Y Y Y N Y Y Y Y 1 T Y
Guyana N N N N Y N Y Y NA T Y
Haïti NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA
Honduras N Y N N Y Y Y Y NA NA Y
Jamaïque Y Y Y Y Y Y Y Y 2 T Y
Mexique Y Y N Y Y Y Y Y 1 T Y
Nicaragua NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA
Panama Y Y Y NA Y Y Y N NA T Y
Paraguay N Y N N Y N N Y 1 O Y
Pérou Y Y Y N N Y NA Y NA T Y
République dominicaine Y Y Y NA Y Y Y N NA O Y
Saint Kitts-et-Nevis NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA
Sainte-Lucie N N N Y N N Y Y 2 T Y
Saint-Vincent-et-Grenadines Y Y Y Y Y Y Y Y 2 T Y
Suriname Y Y N Y Y Y Y Y 2 T N
Trinité-et-Tobago Y Y Y Y Y N Y NA NA T Y
Uruguay Y Y Y Y Y Y Y Y NA S Y
Venezuela Y Y N N Y Y Y Y NA T Y
Afghanistan Y Y N Y Y Y Y Y NA O N
Arabie saoudite Y Y Y N Y Y Y Y NA T Y
Bahreïn Y Y Y Y Y Y Y Y NA T Y
Chypre Y Y Y Y Y Y Y Y 3 T Y
Djibouti N N N N N N Y N NA G N
Egypte Y Y N Y Y Y Y Y 3 T Y
Emirats arabes unis N Y Y NA NA Y Y NA NA NA Y
Iran, République islamique d’ Y Y Y N N Y Y Y 2 T Y
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Y Y 4 1 3 NA NA 2 2 N Y Y Y N
N N 3 2 3 NA NA 1 1 N N Y N N
NA Y 3 1 3 NA 2 1 2 N Y Y Y Y
Y Y 3 4 1 NA NA 3 4 Y Y Y Y Y
N N 2 NA NA NA NA NA NA Y N Y Y N
N N 1 1 1 1 1 1 1 N N N N N
Y Y 2 2 3 1 2 1 2 Y N Y Y Y
Y Y 2 2 3 2 2 1 1 Y Y Y Y Y
Y Y 3 2 3 3 4 3 3 Y Y Y Y N
N N 1 1 1 1 1 1 1 N N N Y N
N Y 2 1 2 2 2 1 1 Y Y Y Y N
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DONNEES FOURNIES PAR LES ETATS MEMBRES DE L'OMS
48
1
Région européenne
Iraq Y Y Y Y Y Y Y Y NA T Y
Jamahiriya arabe libyenne N Y N Y NA NA NA NA NA NA Y
Jordanie N Y N Y Y Y Y N NA T Y
Koweït Y Y Y N Y Y Y Y NA S Y
Liban N Y N N N N Y N NA T Y
Maroc Y Y Y Y Y Y Y Y NA T Y
Oman Y Y Y N Y Y Y Y NA T Y
Pakistan Y Y Y Y Y Y Y Y 1 O Y
Qatar Y Y Y N Y Y Y Y 1 O Y
République arabe syrienne N N N Y Y Y Y Y NA NA N
Somalie N N N N N N N N NA NA N
Soudan Y Y N Y Y Y Y Y NA T N
Tunisie Y Y Y Y N Y Y Y NA T Y
Yémen Y Y N N Y N Y Y NA O Y
Albanie N Y N Y Y N Y Y 2 T N
Allemagne Y Y Y Y Y Y NA Y NA S Y
Andorre N N Y N Y N N Y 2 S Y
Arménie Y N Y Y Y Y Y Y 2 T Y
Autriche Y N Y Y Y Y N N NA S Y
Azerbaïdjan N N Y NA Y Y Y Y 2 T Y
Bélarus N N N Y Y Y Y N NA T Y
Belgique Y Y Y Y Y Y Y Y 3 S Y
Bosnie-Herzégovine Y Y Y Y Y N Y N NA S Y
Bulgarie Y Y N Y Y Y Y Y 2 T Y
Croatie N N Y Y Y Y Y Y NA S Y
Danemark Y Y Y Y Y Y N Y NA T Y
Espagne Y N Y Y Y Y Y N NA T Y
Estonie N N N Y Y Y Y N NA S Y
Ex-République yougoslave de Macédoine N N Y N Y Y Y Y NA S Y
Fédération de Russie Y Y Y Y Y Y Y N NA T Y
Finlande Y Y Y Y Y Y N Y NA T Y
France Y Y Y Y Y Y Y Y 2 S Y
Georgie Y Y N Y Y Y Y Y NA T N
Grèce Y Y Y Y Y Y Y N NA T Y
Hongrie N Y Y Y Y Y Y Y 3 S Y
Irlande Y Y Y Y Y Y Y Y 3 S Y
Islande Y Y N Y Y Y N N NA S Y
Israël Y N Y Y Y Y Y Y 3 T Y
Italie Y Y Y Y Y Y Y Y NA T Y
Kazakhstan Y N NA Y Y Y Y Y 3 T Y
Kirghizistan Y Y N Y Y Y Y Y 3 T Y
Lettonie Y Y Y Y Y Y Y Y 2 T Y
Lituanie Y Y Y Y Y Y Y Y 3 S Y
Luxembourg Y Y Y Y Y Y Y Y 4 S Y
Malte Y N Y Y Y N Y Y 3 T Y
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Y Y 1 1 1 1 1 1 1 Y Y Y Y Y
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Y N 1 1 1 2 2 1 2 Y Y Y Y Y
Y Y 2 2 3 NA NA 1 1 Y Y Y Y Y
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Y Y 1 1 2 2 2 1 1 Y N Y Y Y
N Y 1 2 2 2 2 1 1 Y Y Y Y Y
Y Y 1 1 1 1 2 1 1 Y N Y N Y
N Y 1 2 2 2 3 1 2 Y Y Y Y Y
N Y 1 1 1 2 3 1 1 N Y N N N
N N 1 1 1 NA NA 1 1 N N Y N N
N Y 1 1 1 1 1 1 1 Y N N Y N
N Y 2 2 1 2 2 1 NA Y Y Y N Y
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N N 2 1 NA 2 NA 1 1 Y N Y N N
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Y N 3 3 2 3 4 3 4 Y Y Y N N
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Y Y 4 3 4 2 2 2 3 Y Y Y Y Y
Y Y 2 4 3 4 4 4 4 Y Y Y Y Y
Y Y 3 4 2 4 4 3 2 Y Y Y Y Y
Y NA 2 3 3 NA NA 2 2 Y Y Y N Y
N Y 3 3 NA 4 3 1 NA NA NA N Y Y
N Y 3 2 3 4 3 1 NA N N Y Y Y
Y Y 4 3 3 4 4 1 1 Y Y Y Y Y
N Y 4 4 3 4 4 2 NA N N Y Y Y
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Région du Pacifique occidental
Région de l’Asie du Sud-Est
Monaco N N N Y Y Y N N NA S Y
Norvège Y Y Y Y Y Y Y Y 1 S Y
Ouzbékistan NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA
Pays-Bas Y Y Y Y Y Y Y Y 3 S Y
Pologne Y Y Y Y Y Y Y N NA S Y
Portugal Y Y Y Y Y Y Y Y NA T Y
Republique de Moldova Y N N Y Y Y Y Y 3 T Y
République tchèque Y Y Y Y Y Y Y Y 2 S Y
Roumanie N Y N N Y Y Y Y 2 S Y
Royaume-Uni de Grande-Bretagneet d’Irlande du Nord Y Y Y Y Y Y Y Y 3 T Y
Saint-Marin N N Y Y Y N N N NA T Y
Slovaquie N N Y Y Y Y N Y 2 S Y
Slovénie N N Y Y Y N Y N NA T Y
Suède N N Y Y Y N N Y 4 T Y
Suisse N N Y Y Y Y N N NA S Y
Tadjikistan NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA NA
Turkménistan Y N NA Y Y Y Y N NA NA Y
Turquie Y Y N N Y Y Y N NA S Y
Ukraine Y N N Y Y Y Y N NA T Y
Yougoslavie N N N Y N Y Y Y NA S Y
Bangladesh N Y Y Y Y Y Y Y 1 T Y
Bhoutan Y Y Y N Y Y Y Y 1 T Y
Inde Y Y Y Y Y N Y Y 1 T Y
Indonésie Y Y N Y Y Y Y Y 1 O Y
Maldives N N N N Y Y Y N NA O N
Myanmar Y Y Y Y Y Y Y Y 2 T Y
Népal Y N N Y Y Y Y Y 1 O N
République populaire démocratique de Corée Y Y Y Y Y Y Y Y NA T Y
Sri Lanka N Y N Y N N Y Y 2 T Y
Thaïlande Y Y N N Y Y Y Y 2 T Y
Australie Y Y Y Y Y Y Y Y 3 T Y
Brunéi Darussalam N N Y Y Y Y Y N NA T N
Cambodge N N Y N N Y Y Y NA G Y
Chine Y Y Y N Y Y Y Y 2 O Y
Fidji Y Y Y Y Y Y Y Y 2 T Y
Iles Cook N N Y Y Y N Y N NA T Y
Iles Marshall N Y Y Y Y NA N Y 1 S Y
Iles Salomon N Y N Y N N Y Y 2 T Y
Japon Y Y Y Y Y Y N Y 1 T Y
Kiribati Y Y N N N N NA N 2 T Y
Malaisie Y Y Y Y N Y Y Y 2 T Y
DONNEES FOURNIES PAR LES ETATS MEMBRES DE L'OMS
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DONNEES FOURNIES PAR LES ETATS MEMBRES DE L'OMS
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DONNEES FOURNIES PAR LES ETATS MEMBRES DE L'OMS
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1
Micronésie (Etats fédérés de) Y Y Y NA Y Y Y Y 3 G Y
Mongolie N N Y Y Y Y Y Y 2 T Y
Nauru N N N Y N N Y N NA T N
Nioué N N N Y Y N Y N NA T N
Nouvelle-Zélande Y Y Y Y Y Y Y Y 4 T Y
Palaos (les) N Y Y Y N N N N 2 T Y
Papouasie-Nouvelle-Guinée Y Y N Y N N Y Y 1 T N
Philippines Y Y N N Y Y Y Y 1 T Y
République de Corée Y Y Y Y Y Y Y N 2 S Y
République démocratique populaire lao N N N NA Y N Y N NA O N
Samoa N N Y Y N N Y N NA T Y
Singapour Y Y Y Y Y Y Y Y 3 T Y
Tonga N N Y Y N N Y Y 1 T Y
Tuvalu Y N N Y N N N N NA T Y
Vanuatu N N N N NA N Y N NA NA N
Viet Nam N Y Y N Y Y Y Y NA O Y
Y = oui, N = non, NA = information SM = Santé mentalenon disponible,
1 1 = 0-1%, 2 = 1.01-5%, 3 = 5.01-10%, 4 = >10%
2 O = paiement direct, T = financement S = assurance sociale, P = assurance privée,par l’impôt,
G = subventions extérieures
3 1 = 0-1, 2 = 1.01-5, 3 = 5.01-10, 4 = >10
4 1 = 0-1, 2 = 1.01-5, 3 = 5.01-10, 4 = >10
5 1 = 0-1, 2 = 1.01-10, 3 = 10.01-50, 4 = >50
6 1 = 0-0.1, 2 = 0.11-1, 3 = 1.01-5, 4 = >5
7 1 = 0-0.1, 2 = 0.11-0.5, 3 = 0.51-1, 4 = >1
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DONNEES FOURNIES PAR LES ETATS MEMBRES DE L'OMS
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N N 1 1 1 1 1 1 1 N N N Y N
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Y N 2 2 2 1 1 1 2 N N Y Y Y
Y Y 1 1 2 1 1 1 1 N N Y N N
N Y 1 1 1 2 1 1 3 Y Y Y N N
N Y 4 2 2 3 4 1 2 N N Y Y Y
N N 1 1 1 1 1 1 1 NA NA Y N N
Y N 1 1 1 1 1 1 1 Y Y N Y Y
Y Y 3 2 3 2 2 2 3 N N Y Y Y
Y Y 2 1 1 1 1 1 2 Y Y Y Y Y
Y N 2 1 1 1 1 1 1 N N Y N N
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Région des Amériques
Région du Pacifique occidental
DONNEES DES MEMBRES ASSOCIES ET ZONES DE L’OMS
54
2
Y = oui, N = non, NA = information SM = Santé mentalenon disponible,
1 1 = 0-1%, 2 = 1.01-5%, 3 = 5.01-10%, 4 = >10%
2 O = paiement direct, T = financement S = assurance soiale, P = assurance privée,par l’impôt,
G = subventions extérieures
3 1 = 0-1, 2 = 1.01-5, 3 = 5.01-10, 4 = >10
4 1 = 0-1, 2 = 1.01-5, 3 = 5.01-10, 4 = >10
5 1 = 0-1, 2 = 1.01-10, 3 = 10.01-50, 4 = >50
6 1 = 0-0.1, 2 = 0.11-1, 3 = 1.01-5, 4 = >5
7 1 = 0-0.1, 2 = 0.11-0.5, 3 = 0.51-1, 4 = >1
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Iles Vierges britanniques N N Y Y Y N Y Y NA T N
Guam Y N NA Y Y Y N Y NA T N
Hong Kong, Chine Y Y Y Y Y Y N N NA T Y
Iles Mariannes du Nord, Commonwealth des Y Y Y Y Y Y N Y NA T Y
Macao, Chine Y N N Y Y Y Y N NA T N
Nouvelle-Calédonie N N Y NA Y N N Y NA S Y
Polynésie française N N N NA Y Y N Y NA T Y
Samoa américain Y Y N Y Y Y Y Y NA G Y
Tokelau N N Y N N N Y N NA T Y
Wallis-et-Futuna N N N N N N N N NA G Y
Le présent tableau n’inclut que ceux qui ont répondu au questionnaire.
DONNEES DES MEMBRES ASSOCIES ET ZONES DE L’OMS
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N Y 3 2 3 2 2 NA 2 Y Y Y N Y
Y N 2 2 2 1 1 2 2 Y N Y Y Y
N Y 1 2 2 NA NA 1 1 Y N Y Y N
Y N 4 2 3 2 1 NA NA Y N N N N
Y N 2 2 2 2 2 3 3 Y Y Y Y N
N N 1 2 2 1 1 1 NA Y Y Y Y N
N N 1 1 1 1 1 1 1 N N N Y N
Y N 1 1 1 1 1 2 4 N N N N N
Le projet Atlas a pour objectif de recueillir,
compiler et diffuser des données sur les ressources
consacrées à la santé mentale dans le monde.
Ce premier volume, qui exploite des données récemment
recueillies auprès de 185 pays, présente un tableau
alarmant des carences et des inégalités dans la répartition
des ressources. Il est urgent de développer les ressources
de la santé mentale pour faire face à la charge que
représentent actuellement les troubles mentaux et répondre
aux besoins croissants dans ce domaine.
Organisation mondiale de la SantéDépartement de la Santé mentale et des Toxicomanies
Avenue Appia 20CH-1211 Genève 27
SuisseTél. : +41 22 791 21 11Fax : +41 22 791 41 60
Courrier électronique : [email protected] Web : www.who.int/mental_health W
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