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Organisé et financé par la ville de Saint-Denis, le Festival de Saint-Denis estsoutenu par le Département de la Seine-Saint-Denis.Il est aidé par Plaine Commune, le Conseil régional d’Ile-de-France, le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Ile-de-France),le Centre des monuments nationaux et Radio France.

Il reçoit également le soutien de nombreux partenaires, le Consortium Stadede France, Vinci immobilier, Brémond, Bouygues Immobilier, ICADE, SégécéKlépierre, Eiffage construction, Bouygues Bâtiment Ile-de-France, Generali,la Caisse des Dépôts, ALSEI, Plaine Commune Développement, SILIC, laSociété de distribution de chaleur de Saint-Denis, Bateg, La Société deTravaux Publics Dubrac, Européquipements, SDIP, Colas.

En partenariat avec

Le Festival est membre de France Festivals et de PROFEDIMIl bénéficie de l’aide précieuse de nombreux bénévoles.La basilique cathédrale de Saint-Denis est un monument ouvert à la visitepar le Centre des monuments nationaux.

Enregistre et diffuse les concerts du Festival 2011

Streaming : concerts en direct et en VOD sur le web

www.festival-saint-denis.com • www.radiofrance.com • liveweb.arte.tv

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Date Heure Lieu Concert Page

Jeu 5 mai 20h30 Villetaneuse Alexis Cardenas / Ensemble Recoveco (Métis) 30

Mar 10 mai 20h30 Stains Hugo Ticciati et Michael Tsalka (Métis) 30

Mer 11 mai 20h30 La Courneuve Tierra del fuego (Métis) 30

Jeu 12 mai 20h30 Aubervilliers Simón Bolívar / Raul Paz (Métis) 30

Ven 13 mai 20h30 Epinay-sur-Seine Simón Bolívar / Luz Azul Trio (Métis) 30

Mer 18 mai 20h30 Pierrefitte-sur-Seine Christina Pluhar (Métis) 30

Jeu 19 mai 20h30 L’Ile-Saint-Denis Trio Esperança (Métis) 30

Mar 7 juin 20h30 Basilique Te Deum / Vincent Dumestre 5

Mar 7 juin 22h00 Légion d’Honneur Lecture de Benjamin Lazar 5

Mer 8 juin 20h30 Basilique Eroïca / Jos van Immerseel 6

Jeu 9 juin 20h30 Basilique Latina America / Murcof (Métis) 7

Mar 14 juin 20h30 Basilique Rhapsody In Blue / Kristjan Järvi (Métis) 8

Jeu 16 juin 20h30 Basilique War Requiem / Semyon Bychkov 10

Ven 17 juin 20h30 Basilique Bach Encore / Richard Galliano (Métis) 12

Sam 18 juin 20h30 Légion d’Honneur Quatuor / Myung-Whun Chung 13

Dim 19 juin 17h00 Légion d’Honneur Khatia Buniatishvili 13

Lun 20 juin 20h30 Basilique Mozart / Schubert / David Afkham 14

Mer 22 juin 20h30 Basilique Leningrad / Yoel Levi 16

Sam 25 juin 20h30 Légion d’Honneur Fauré / Capuçon 18

Mar 28 juin 20h30 Basilique Stabat Mater / Myung-Whun Chung 20

Mer 29 juin 20h30 Basilique Nouveau Monde / Eivind Gullberg Jensen 22

Jeu 30 juin 20h30 Basilique Nouveau Monde / Eivind Gullberg Jensen 22

Ven 1er juillet 20h30 Basilique Messe en ut / Jérémie Rhorer 24

Dim 3 juillet 17h00 Légion d’honneur Christina Pluhar 19

Mar 5 juillet 20h30 Basilique Passion / John Nelson 26

Calendrier des concerts

Infos pratiques, location, bulletin de réservation 32, 33

Tarifs 35

Métis 28, 29, 30, 31

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Vincent Dumestre

Amel Brahim Djelloul

Claire Lefilliâtre

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Le souffle de l’histoire traverse lesgrandes œuvres musicales.Il y a les musiques d’apparat, reflet dupouvoir, d’un événement glorieux, ouencore miroir des grandes figureshistoriques. C’est le cas des Te Deumde Lully et de Charpentier comman-dés par Louis XIV. C’est le cas del’Eroïca de Beethoven, qui porte enelle tout l’élan révolutionnaire qui abouleversé l’Europe avant queBonaparte ne devienne Empereur.Il y a les musiques de résistance. Aupouvoir, à la guerre. C’est le cas de laSymphonie Leningrad de Chostakovitchcomposée alors que la ville étaitassiégée ou le Quatuor pour la fin dutemps de Messiaen écrit en détention.Mais le principe même de la musique,c’est l’harmonie ; organiser, réguler,faire résonner les sons ensemble.C’est le Concert des Nations, l’art dudialogue et de la réconciliation. C’estce que montre le War Requiem deBritten, l’un des monuments duFestival 2011. La musique s’inscritdans l’histoire. Que leur compositeurl’ait voulu ou non. La musique est un dialogue constant.Un dialogue vivant. Nous le montronsavec Métis : le portrait des Etats-Unisde Kristjan Järvi de New York à SanFrancisco, swing du Harlemd’Ellington et de la Rhapsody in Bluede Gershwin, le dialogue desmusiques traditionnelles des indiensde l’Ouest du Mexique avec l’électrode Murcof, les visions de Bach du bré-silien Villa-Lobos et de RichardGalliano.Après la musique du dialogue, le dia-logue des musiques. La belle histoirecontinue.

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Portrait de Louis XIV

par Hyacinthe Rigaud - 1701

Point d’événement touchant de près àla vie des Rois de France sansl’exécution d’un Te Deum, motet à lagloire du Seigneur. Reflet de l’histoireet du pouvoir, c’est toute la personna-lité du souverain qui y est dépeinte enmusique. Et lorsqu’il s’agit de Louis XIV,le faste, la pompe et la solennité sontde mise pour magnifier et glorifier sonrègne, au même titre que les portraitsde Rigaud ou le Versailles de Mansard.Le Te Deum de Charpentier, composévers 1690 pour la victoire française de

Amel Brahim Djelloul, sopranoClaire Lefilliâtre, sopranoJean-François Lombard, haute-contreMathias Vidal, ténorBenoît Arnould, basseLes Cris de Paris,Geoffroy JourdainLe Poème HarmoniqueVincent Dumestre, direction

BENJAMIN LAZARLectureLouis XIV et son siècleParloir de la Légion d’Honneur • 22h00

Basilique Cathédrale • Mardi 7 juin • 20h30

Te Deum de CharpentierTe Deum de Lully

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Steinkerque, sert aujourd’hui d’hymneà l’Eurovision et de générique auTournoi des VI Nations. Celui de Lully,qui a illustré de nombreuses scènesdu « Roi danse » de Gérard Corbiau,fut écrit pour le baptême d’un fils ducompositeur dont Louis XIV était leparrain. Le Roi le trouva si beau qu’il lechoisit pour les noces de sa nièce avecCharles II d’Espagne. Après avoir reconstitué un BourgeoisGentilhomme inoubliable, mis enscène par Benjamin Lazar et récem-ment Cadmus et Hermione qui atriomphé à l’Opéra Comique, VincentDumestre retrouve son Lully et yajoute Charpentier. Avec les Cris deParis, une fraîche distribution desolistes, enlevée par Amel BrahimDjelloul, et son Poème Harmonique,Vincent Dumestre fait sonner tam-bours, voix, vents et trompettes à lagloire du Soleil. Deux Te Deum pourune ouverture, en majesté.

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Jos van Immerseel

Au cœur de l’Europe post-révolution-naire, Beethoven a l’idée d’écrire unesymphonie en l’honneur du « libéra-teur » et place ses espoirs enBonaparte. Il lui dédie sa troisièmesymphonie avant de la titrer définitive-ment « Eroïca », lorsque Napoléon,devenu Empereur, brise ses idéauxrépublicains. Œuvre colossale, victo-rieuse, utopiste, Beethoven y imposeun élan et un souffle hors du communavec cuivres, marches, et chevauchéestriomphales. Figure de Prométhée,inspiratrice, ou d’un Bonaparte rêvé,l’œuvre est le portrait d’un hérossecret, en souvenir « d’un grandhomme ». Avec la Pastorale, Beethoven narre uneautre histoire, une histoire d’hommesen harmonie avec la Nature, dontl’origine remonte à la poésie grecque.

C’est l’aube du romantisme, avec sonlot de paysages grandioses, de cielsenvoûtants, de torrents, de parfums,de chants d’oiseaux et de lumière.Pianiste collectionneur, éternel étu-diant critique des partitions, Jos vanImmerseel recherche inlassablementles orchestrations fidèles et l’utilisationd’instruments authentiques. Invité àSaint-Denis il y a quelque temps, avecses propres pianos pour un récitalSchubert / Beethoven qui avait bous-culé l’auditoire, il revient cette annéeavec son décoiffant Anima Eterna, etdévoile sa lecture visionnaire et éclai-rée de deux chefs-d’œuvre beethové-niens.

Anima Eterna BruggeJos van Immerseel, direction

Basilique Cathédrale • Mercredi 8 juin • 20h30

Symphonie no3 « Héroïque » de BeethovenSymphonie no6 « Pastorale » de Beethoven

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Murcof

Au Festival, on aime les sons du monde.On aime aussi l’électricité qui permet deles relier, parfois de les mêler. C’estdans cet esprit que Murcof concocteune nouvelle création. Originaire deTijuana au Mexique, Murcof œuvredésormais dans la bouillonnanteBarcelone, à l’affût de nouveaux sons etde nouvelles collaborations. Il ne faitpas ses premiers pas au Festival ; c’estlui qui accompagnait, entre autres, lePrivate Domain de Laurence Equilbeyl’an dernier dans la Basilique. Murcof a

l’esprit du découvreur, défricheur. Ildévoile sans cesse de nouveaux pay-sages musicaux, atypiques et mutants.Il l’a fait avec Truffaz dans son récentalbum Mexico, pour la bande-son desGrandes Eaux nocturnes de Versailles,pour ses albums Cosmos ou Utopia.Pour Saint-Denis, sa conquête est tour-née vers l’ouest, la désertique SierraMadre, musique du peuple huichol, qu’ilmêle à l’électro la plus actuelle. Cettetraversée d’un nouveau Mexique, nousla proposons par un détour qui vaut ledétour : l’Argentine. Le guide : un qua-tuor dans le vent, les Debussy quiavaient participé à la création d’OsvaldoGolijov, Ayre en 2007 avec DawnUpshaw et David Krakauer – et quirevient pour quelques grandes pages dePiazzola et du même Golijov, en compa-gnie d’un bandonéon. De l’Argentine auMexique underground : Latina America,la musique des grands espaces.

En collaboration

avec les 38e rugissants

Quatuor DebussyPhilippe Bourlois, bandonéon

Murcof, électronique et processus liveJose Luis, marakame huichol,chanteur traditionnel et violonisteEdgar Amor, guitare électriqueet effetsEric Truffaz, trompette

Basilique Cathédrale • Jeudi 9 juin • 20h30

Quatuors de Piazzola, GolijovCréation de Murcof

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Gabriela Montero

Nouveautés, valeurs sûres, swing etbrio, du rythme, du souffle et dutempo. Nouveautés : un chef, ungrand. Kristjan Järvi, jeune et talen-tueux, concerné et curieux ouvre sesprogrammes et élargit l’horizon de lamusique. Un compositeur, un grand.John Adams, le père du minimalismeaméricain est à l’honneur avec sesChairman Dances inspirées de sontrès célèbre Nixon in China et encréation française, la Doctor AtomicSymphony tirée de son opéra com-mandé par l’opéra de San Franciscoen 2005. La musique, géniale, estredoutablement efficace. Du Adamsqui rappelle que l’histoire est enmarche et que le cinéma n’est pas loin.

Comment la terrible inventiond’Oppenheimer changea la face dumonde… Mieux vaut-il laisser parlerla musique. Valeurs sûres : New York New York !Le Manhattan de Gershwin avec saRhapsody In Blue, concerto pourpiano virtuose et teinté de jazz et lebrillant Harlem du grand Duke.Auprès de Kristjan Järvi, l’artistevénézuélienne Gabriela Montero quimet le feu au piano jusque dans sesépoustouflantes improvisations, et leGstaad Festival Orchestra, l’une desformations qui comptent et dont ilassure la direction musicale. De NewYork à San Francisco, des annéesfolles à aujourd’hui, des interprètesen phase avec leur temps. Une signa-ture du Festival.

Gabriela Montero, pianoGstaad Festival OrchestraKristjan Järvi, direction

Basilique Cathédrale • Mardi 14 juin • 20h30

Doctor Atomic Symphony de John Adams (création française)Rhapsody In Blue de George GershwinChairman Dances de John AdamsHarlem de Duke Ellington

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Kristjan Järvi

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Toby Spence Matthias Goerne

Le War Requiem semble écrit pour laBasilique de Saint-Denis. Comme leRequiem de Verdi, la 2e de Mahler oula 9e de Beethoven, l’œuvre est colos-sale : un double chœur, un plateausoliste, un orchestre gigantesque, etmême un « double » texte chanté,entre celui de la messe et les poèmesanglais, poignants, signés WilfredOwen, soldat de la guerre de 14. C’esten 1962 que Britten fait retentir sonchef-d’œuvre pour la reconsécrationde l’église de Coventry. Le son est par-tout. Le son est puissant. A la mesure

du message : c’est la guerre qu’onenterre. Une œuvre de cette ampleur,à la fois musicale, politique, histo-rique, symbolique, nécessite lesgrands moyens. Le Festival a réuniune distribution hors du commun telleque l’a voulu et conçu Britten en pleineguerre froide : une soprano russe, unténor anglais, un baryton allemand.Marina Poplavskaya, irradiante, vientde triompher au Met dans Don Carlo etTraviata. Toujours au Met, MatthiasGoerne y incarne Wozzeck pendantque Toby Spence est à Salzbourg puisà Glyndebourne cet été. Les grandesvoix sont à l’honneur jusque dans leschœurs. A la tête du vaisseau, SemyonBychkov, l’un des maîtres actuels,habitué de la fosse du Covent Garden.Un événement et l’un des temps fortsdu Festival.

Coproduction

Festival de Saint-Denis / Radio France

Marina Poplavskaya, sopranoToby Spence, ténorMatthias Goerne, barytonRundfunkchor Berlin, Simon HasleyMaîtrise de Radio France,Sofi JeanninOrchestre National de France(dir. musical : Daniele Gatti)

Semyon Bychkov, direction

Basilique Cathédrale • Jeudi 16 juin • 20h30

War Requiem de Britten

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Richard Galliano

Deux visions de Bach se reflètent ets’interrogent ; celle du compositeurbrésilien Villa-Lobos qui, dans sesBachianas Brasileiras, mêle le contre-point de Bach avec les airs tradition-nels du Brésil et celle du musicien dejazz Richard Galliano qui, avec sonaccordéon, fait sonner les grandesorgues. Ami de Piazzola et du nuevotango, Galliano a imposé l’accordéon aujazz. Il a inventé le style nouveaumusette qui lui a ouvert des collabora-tions d’Aznavour à Jan Garbarek, en

passant par Paolo Fresu, WyntonMarsalis ou Martial Solal. Ami du clas-sique depuis toujours, Gallianos’approprie aujourd’hui la musique deBach pour en offrir une lecture à la foisrespectueuse et personnelle. Unemanière d’apporter une pierre àl’édifice universel. Une manière de fairevivre l’œuvre dans son temps et del’enrichir toujours de sonorités nou-velles. Glenn Gould a réinventé Bach aupiano. Galliano ouvre la voie d’un nou-veau Bach à l’accordéon, pour mieuxhonorer et pérenniser l’ancien. BachMétis, Bach toujours, Bach encore.

Avec

Alyson Cambridge, soprano L’Octuor de violoncelles de Beauvais

Richard Galliano, accordéonJean-Marc Phillips-Varjabedian, Saskia Lethiec, violonsJean-Marc Apap, altoEric Levionnois, violoncelle Stéphane Logerot, contrebasse

Basilique Cathédrale • Vendredi 17 juin • 20h30

Bachianas Brasileiras nO1 et nO5 de Villa-LobosSuites & Concertos de Bach

Alyson Cambridge

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L’unique concert de Maître Chung aupiano, c’est à Saint-Denis ! En compa-gnie de trois de ses fidèles musiciens duPhilharmonique, il interprète le Quatuorpour la fin du temps de Messiaen, unepièce qui le passionne d’un compositeurqu’il a bien connu. Ecrite en détentiondans un camp russe dans les années40, Messiaen a fait avec les moyens du

bord, un violoncelle à trois cordes etquelques touches en moins au piano. Ilen ressort une pièce magistrale etaccessible, adressée à tous ceux qui pou-vaient l’entendre, du prêtre à l’ouvrier,du militaire au médecin. La musiqueévolue dans un temps suspendu, halosextatiques, violon chantant ou clarinettecinglante. Un chant de résistance.

Cette jeune pianiste, découverte parMartha Argerich s’est révélée auFestival l’an dernier lors d’un concertaux côtés de Renaud Capuçon. Ellerevient cette année en solo pour un réci-tal captivant. La fougue, l’engagementtotal, dans un programme plein depanache... Un premier disque Liszt esten préparation. Schumann est dans ses

doigts. Invitée par les plus prestigieuxfestivals internationaux : Gstaad,Verbier, Lugano, ou encore celui deGidon Kremer à Lockenhaus, Saint-Denismanquait à son palmarès. Une révélation.

Solistes de l’OrchestrePhilharmonique de Radio France(dir. musical : Myung-Whun Chung)

Myung-Whun Chung, piano et direction

Khatia Buniatishvili, piano

Fantaisie de Schumann / Mephisto-Valse de LisztSonate no7 de Prokofiev / 3 Mvts de Petrouchka de Stravinski

Légion d’Honneur • Samedi 18 juin • 20h30

Quatuor pour la fin du temps de MessiaenTrio de Mendelssohn

Légion d’Honneur • Dimanche 19 juin • 17h00

Khatia Buniatishvili

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Martin Fröst

Ils ne se sont pas connus mais ils sontfrères. Mozart et Schubert ont disparuprématurément et ont laissé desœuvres inachevées. Tous deux étaient àla fois admirés et rejetés par unesociété viennoise conservatrice. Ils sevoulaient libres et ils le furent jusqu’à seretrouver esseulés dans leur génie,leurs joies et leurs souffrances. Leurmusique est bouleversante, tantôtbrillante et lumineuse comme dansl’Exsultate Jubilate, tantôt désespéré-ment belle et sombre comme dansl’Inachevée. Chez eux, tout est lyrique età fleur de peau. C’est par le chant quetout commence. Mystérieux lorsque laclarinette solo ouvre les pages de

l’Inachevée ; tendre et planant dans leconcerto de Mozart. Tous ces chantsinspirés se partagent la scène entre laclarinette de Martin Fröst, l’un desmeilleurs solistes au monde qui vient detriompher au Carnegie Hall et lasoprano Danielle de Niese, noble sou-brette mozartienne des plus presti-gieuses scènes de New York àGlyndebourne. Il a l’âge de Mozart etSchubert au sommet de leur art, DavidAfkham est un nom à retenir. Chefassistant du London Symphony ou duL.A Philharmonic, il a remporté leconcours du Festival de Salzbourg et afait ses armes avec Bernard Haitink. Ilest l’un des très jeunes grands chefs àdécouvrir au Festival et ce concert àSaint-Denis, à la tête de l’EnsembleOrchestral, est l’une de ses premièresdates en France.

Coproduction Festival de Saint-Denis

/ Ensemble Orchestral de Paris

Danielle de Niese, sopranoMartin Fröst, clarinetteEnsemble Orchestral de ParisDavid Afkham, direction

Basilique Cathédrale • Lundi 20 juin • 20h30

Concerto pour clarinette de MozartExsultate Jubilate de MozartBetulia Liberata « Qual nocchier » de MozartSymphonie no8 « Inachevée » de Schubert

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David Afkham

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Chostakovitch

Leningrad / Saint-Pétersbourg. Portraitde ville sous forme de diptyque. D’uncôté, la romantique et splendide Saint-Pétersbourg avec le concerto deTchaïkovski, de l’autre Leningradassiégée au début des années 40,chef-d’œuvre de Chostakovitch, sym-phonie-symbole de la résistancesoviétique face à l’invasion nazie. D’uncôté, les envolées lyriques, le pathosirrésistible et la virtuosité époustou-flante, de l’autre, les cuivres rutilants,les bois haletants, les tambours bat-tants et les cordes mordantes. Unepeinture romantique et une peinturepolitique. Les deux œuvres, que toutsemble opposer stylistiquement, seréunissent autour de cette ville pas-sionnante, attachante, et tant aimée

des deux compositeurs. Au-delà de laville, au-delà des contingences histo-riques, il y a un souffle, une vitalitédésespérée et superbe qui les relie.L’âme russe ? Valeriy Sokolov est un artiste à la hau-teur, jeune héritier de la grande écolerusse dans son lyrisme fougueux et sapuissance phénoménale. BrunoMonsaingeon lui a consacré un film,son récital avec David Fray au Festivalavait soulevé l’enthousiasme, il estdésormais l’hôte des plus grandes for-mations orchestrales avec bientôt lesconcertos de Brahms et deTchaïkovski au disque. Yoel Levi aquant à lui resserré ses troupes. A latête de l’Orchestre National d’Ile-de-France, il rend hommage à Saint-Pétersbourg / Leningrad, l’une desplus grandes capitales musicales. Unepartie d’histoire de la Russie… Etl’histoire n’est pas finie.

Valeriy Sokolov, violonOrchestre National d’Ile-de-FranceYoel Levi, direction

Basilique Cathédrale • Mercredi 22 juin • 20h30

Concerto pour violon et orchestre de TchaïkovskiSymphonie no7 « Leningrad » de Chostakovitch

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Après l’approfondissement de Brahms,Beethoven ou Schubert, les meilleurschambristes français RenaudCapuçon, Gautier Capuçon et leursfrères de musique mettent à leur pro-gramme Gabriel Fauré. Nous voici aucœur de l’âge d’or de la musique fran-çaise, à l’orée de deux grands siècles,entre la pâte lyrique des romantiquesSaint-Saëns, Gounod et Massenet, etla palette moderniste de Debussy,

Ravel et Satie. A leur écoute : Verlaine,Mallarmé, Proust. Au milieu de ce foisonnement artis-tique surgit un coloriste et inventeurd’harmonies, musicien à part : Fauré.Charnue et aérienne, sa musique dechambre allie légèreté et profondeur.Sous des dehors pastels, elle exprimel’intimité avec intensité. De façonsuprenante peut-être, il est rare devoir sur scène un concert entier dédiéà Fauré par de tels interprètes. De lasonate au quatuor, les Capuçon explo-rent à Saint-Denis, le monde mysté-rieux de Gabriel Fauré. Et nous entraî-nent avec eux.

Renaud Capuçon, violonGautier Capuçon, violoncelleGérard Caussé, altoMichel Dalberto, piano

Légion d’Honneur • Samedi 25 juin • 20h30

FauréSonate pour violon no2Trio pour violon, violoncelle et pianoSonate pour violoncelle no1Quatuor avec piano no1

Gautier et Renaud Capuçon

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Christina Pluhar

Avant Lully et son Te Deum, il y avaitRossi et ses cantates. Dès l’enfance deLouis XIV, la cour de France résonnaitde l’accent transalpin, en musiqueautant qu’en politique. Sa mère Anned’Autriche avait retenu comme pre-mier ministre Giulio Mazzarini, plusconnu sous le nom de Mazarin, qui fitvenir de Rome le compositeur LuigiRossi, auréolé de son service à laprestigieuse cour alliée des Médicis.La fastueuse création à Paris de son

Orfeo en 1647 fut une mémorablebataille, mais même les adversairesles plus virulents du cardinal-ministre finirent par reconnaître leraffinement de sa musique, mélangesavant de chant napolitain, de virtuo-sité vénitienne et de récitatif florentin,avec une touche d’élégance architec-turale française. Après des disques formidables avec lecontre-ténor Philippe Jaroussky, destournées aux quatre coins du mondeet des concerts au Carnegie Hall,l’Arpeggiata et Christina Pluhar, enrésidence au Festival, viennent chan-ter l’Italie baroque des Rois de Francechez les Rois de France.

Raquel Andueza, sopranoLuciana Mancini, mezzo-sopranoL’ArpeggiataChristina Pluhar,théorbe et direction

Légion d’honneur • Dimanche 3 juillet • 17h00

La Lyra d’OrfeoCantates italiennes de Luigi Rossi à la cour d’Anne d’Autriche et de Mazarin

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Patrizia Ciofi Vivica Genaux

En Italie, depuis toujours, le sacré et lethéâtre se côtoient, se mélangent, etparfois se confondent. Pergolèse, lemaître de l’opéra léger de son temps,donna une des plus bouleversantes ver-sions de la douleur de la Vierge au piedde la croix. Un peu plus de cent ansaprès, un autre maître du bel canto et del’opéra bouffe s’attacha au même textedramatique du Stabat Mater. Ainsinaquit, sous la plume d’un Rossini aufaîte de la gloire, un chef-d’œuvre, d’unecompassion et d’une ferveur exacer-bées, sommet du romantisme religieux

Patrizia Ciofi, sopranoVivica Genaux, mezzo-sopranoArturo Chacón-Cruz, ténorMirco Palazzi, basseChœur de Radio France,Matthias BrauerOrchestre Philharmonique de Radio France(dir. musical : Myung-Whun Chung)

Myung-Whun Chung, direction

Basilique Cathédrale • Mardi 28 juin • 20h30

Stabat Mater de Rossini

italien. Les cavatines solistes virtuoses,avec leur lot d’aigus et de vocalises tour-billonnantes, rappellent les grands airsdu Barbier de Séville ou de laCenerentola. Les chœurs mêlent fuguesd’églises, pleines de tension et de pro-fondeur, et déclarations dramatiques etenflammées. L’orchestre donne l’élan aulyrisme solaire, tapis d’un raffinementextrême sur lequel reposent toutes lesvoix. Le quatuor soliste est somptueux,des vedettes lyriques, toutes spécia-listes de bel canto : de la Traviata dePatrizia Ciofi au jeune Werther d’ArturoChacón-Cruz, de la basse fétiche de laFenice Mirco Palazzi à la belle Italienneà Alger de Vivica Genaux. Myung-WhunChung est un chef habité, que le spiri-tuel inspire au plus haut point maisaussi un grand amoureux de l’Italie etl’invité prestigieux des fosses d’opérasdu monde entier. Airs, duos, ensembles,chœurs, pages d’orchestre, élévation etthéâtre : toute la musique est là.

Coproduction Festival de Saint-Denis

/ Radio France

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Arturo Chacón-Cruz Mirco Palazzi

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Lorsqu’à la fin du XIXe siècle, Dvorakquitte sa Bohème adorée pour affronterNew York et y diriger son conservatoire,il a le blues. Mais aussi un choc extraor-dinaire. La découverte du NouveauMonde : l’émerveillement, l’exaltation.La révolution industrielle le fascine.C’est aussi d’autres musiques qui luiarrivent et qu’il admire, la musiqueafro-américaine, la musique indienne.L’exil volontaire déclenche tous ces sen-timents contradictoires. La Symphoniedu Nouveau Monde en est imprégnée :un large et brillant orchestre, desthèmes mêlés, nourris de la Bohème etdes Amériques. Il y souffle le vent del’épopée, spectaculaire et dramatique.

Le Concerto pour violon de Bruch, avecsa fièvre romantique, son côté rhapso-dique échevelé navigue dans les mêmeseaux. C’est l’un des chevaux de batailledu répertoire violonistique au mêmetitre que les concertos de Beethoven ouTchaïkovski. Tout le monde le connaîtsans le savoir, presque autant que lesthèmes de Dvorak cités jusque chezGainsbourg. Il faut venir l’entendre pourvérifier. Surtout lorsqu’il est interprétépar Renaud Capuçon, l’un des plusgrands violonistes actuels, invité par lesmeilleurs orchestres et chefs de lascène internationale. S’il fréquente, deplus en plus, les estrades du NouveauMonde, il a commencé sa saison avec laPhilharmonie de Berlin, il la finit auFestival de Saint-Denis avec l’OrchestreNational de France, Eivind GullbergJensen est l’un des chefs de l’avenir. Legrand style et le spectacle, c’est au pré-sent, c’est pour maintenant.

Basilique Cathédrale • Mercredi 29 et jeudi 30 juin • 20h30

Dreams de ProkofievConcerto pour violon de Max BruchSymphonie no9 « du Nouveau Monde » de Dvorak

Renaud Capuçon, violonOrchestre National de France(dir. musical : Daniele Gatti)

Eivind Gullberg Jensen, direction

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Eivind Gullberg Jensen

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Sally Matthews Ann Hallenberg

Les Vêpres solennelles et la Messe enut, en dehors du Requiem, sont lesdeux chefs-d’œuvres sacrés de Mozartdignes de ses plus grands opéras. Unfranc bonheur y rayonne, communica-tif. Rarement une musique religieuseaura été si radieuse, si débordanted’énergie, de joie de vivre et de beauté.C’est l’histoire d’un Mozart de 25 ans,qui découvre la vie d’adulte mais aussila profondeur du contrepoint de Bach.C’est la fin de l’époque salzbourgeoisesous l’autorité du Prince archevêque,les Vêpres solennelles sont sa der-nière œuvre de commande ; la fin del’emprise paternelle, Mozart se marie

avec Konztance Weber. C’est à sonintention qu’il compose d’ailleurs laMesse en ut dont elle tiendra la richepartie de soprano. On comprend quelleardeur il mit dans l’écriture de L’Etincarnatus est, sans doute l’un de sesairs les plus inspirés. On admire lessublimes lignes vocales du LaudateDominum des Vêpres, extatiques, quitouchent à la transcendance. Le cycleMozart / Rhorer amorcé l’an dernierse poursuit en 2011, dans la lumière.Formé auprès de Christie et deMinkowski, Jérémie Rhorer est ungrand chef de la jeune génération etun mozartien accompli. Son interpré-tation des Noces de Figaro l’a propulsésur le devant des scènes les plus pres-tigieuses : des débuts à Salzbourg,bientôt l’Opéra de Vienne et Idoménéecette saison au Théâtre des Champs-Elysées. Entouré d’une jolie distribu-tion, d’un chœur qui fait autorité et deson Cercle de l’Harmonie, il donne letempo et l’ardente flamme d’unMozart spirituel et heureux.

Sally Matthews, sopranoAnn Hallenberg, mezzo-sopranoRainer Trost, ténorNahuel di Pierro, basseLes Eléments, Joël SuhubietteLe Cercle de l’HarmonieJérémie Rhorer, direction

Basilique Cathédrale • Vendredi 1er juillet • 20h30

Les Vêpres d’un confesseur de MozartLa Messe en ut de Mozart

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Rainer Trost Nahuel di Pierro

Jérémie Rhorer

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Werner Güra Lucy Crowe

On dit de la Passion selon Saint-Matthieu qu’elle est un westernbiblique. Les acteurs ? C’est le Christrévolutionnaire débarquant dans laPalestine occupée par les Romains,comme l’a si bien montré Pasolini. Lesgrands espaces ? Non seulement deuxchœurs, mais deux orchestres, sixsolistes et une maîtrise. Bach est àl’origine des peplums de Cecil B. de

Mille et de la dolby stéréo. De l’action ?Un des meilleurs scénarios jamaisécrits : l’Evangile selon Saint-Matthieu.Le décor ? Des tempêtes orchestrales.Et où est la caméra ? Le point de vue :ce sont les airs sublimes, solos vir-tuoses ou méditatifs et les chorals fer-vents, expression de la solidarité. Legrand chef d’oratorio John Nelson estentouré des meilleurs chanteurs pource répertoire, à commencer par WernerGüra, le ténor Evangéliste actuel. C’estlui le récitant-chanteur, qui racontetoute l’histoire. Bach lui est destiné. Ilvient d’enregistrer une Saint-Matthieuavec Herreweghe et son oratorio deNoël avec Harnoncourt est une réfé-rence. Comme la Basilique Cathédralede Saint-Denis, la Passion selon Saint-Matthieu de Bach est chargée d’uneforte histoire. Comme Saint-Denis, elleest une construction monumentale quiélève les âmes.

Coproduction Festival de Saint-Denis

/ Ensemble Orchestral de Paris

En partenariat avec Soli Deo Gloria

Werner Güra,l’Evangéliste (ténor)Stephen Morscheck, Jésus (basse)Lucy Crowe, sopranoChristine Rice, mezzo-sopranoNicholas Phan, ténorMatthew Brook, basseChristophe Coin, viole de gambeMaîtrise de Paris, Patrick MarcoSchola Cantorum Oxford,James BurtonEnsemble Orchestral de ParisJohn Nelson, direction

Basilique Cathédrale • Mardi 5 juillet • 20h30

La Passion selon Saint-Matthieu de Bach

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¡Aye Caramba!Venezuela, Mexique, Brésil, Cuba, Argentine.Depuis quelque temps, l’Amérique latine fait entendre un son de cloche très particulier dans le grand concert de notre mondialisation. C’est politique, c’est musical. Un vent nouveau.

ôté politique, depuis Zorro Bolívar et les guérilleros, il y aquelque chose de spécial entre cette culture, ces cultures, et lanotion de justice, en particulier de justice sociale. C’est bien leprojet de l’Orchestre vénézuélien Simón Bolívar dirigé parGustavo Dudamel et dont Métis invite le quatuor à cordes en rési-dence. Ils sont de jeunes excellents musiciens, issus de milieux

défavorisés, d’une incontestable maturité artistique, engagés et énergiques,pour la solidarité et la musique. Ils viendront dans les quartiers, se produironten concert, à Aubervilliers en compagnie du chanteur cubain Raul Paz, à Epinayen tandem avec le joueur de bandonéon, Pablo Nemirovsky.

Car côté musique, l’Amérique latine s’est imposée au monde, et voilà bien long-temps. Qu’il s’agisse du tango argentin, patrimoine mondial de l’humanité, auxboléros mexicains, en passant par les rythmes irrésistibles de salsa cubaine etde bossa nova. Métis explore quelques-unes de ces nombreuses facettes. Le bandonéon dePiazzola, le baroque mexicain revisité par Christina Pluhar jusqu’au très élec-trique et mondial Gotan Project pour la grande fête sur le parvis et un « nou-veau » Mexique, traditionnel et électro avec la création du musicien mexicainMurcof dans la Basilique.

La musique latino : une musique à danser qui donne à penser.

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SIMÓN BOLÍVAR QUARTETVENEZUELADescendant des favelas, ils côtoientdésormais les salles de concert les plusprestigieuses du monde. Issus du SimónBolívar Youth Orchestra dirigé parGustavo Dudamel, ces jeunes musicienssont le symbole d’un nouveau classique,énergique et humaniste, engagé et mili-tant. En résidence pour Métis.

RAUL PAZ CUBADigne héritier de Buena Vista SocialClub, Raul Paz est l’artiste cubaind’aujourd’hui à s’être imposé enFrance. Voyageur infatigable, il a par-couru le Brésil, l’Uruguay, la France,l’Argentine et bien sûr Cuba… Pop, reg-gae, son cubain, et soul, une musiquedansante de quelque part entre LaHavane et Paris.

CHRISTINA PLUHAR MEXIQUEParce que la musique baroque n’estpas le pré carré de l’Europe, ChristinaPluhar nous fait découvrir le Mexiquedes XVIIe et XVIIIe siècles, à travers samusique, riche et ornementée, virtuose,spirituelle… Venise avait Vivaldi ;Mexico, Lopez Capillas, Salazar etSumaya.

MURCOFMEXIQUEIl est mexicain et vit désormais dansla bouillonnante Barcelone. Murcofétait aux côtés de Laurence Equilbeypour son très Private Domain dans laBasilique l’an dernier. Il revient avecune création pour une transe tradi-tionnelle électro. Décor de villagesindiens huichols… électrifiés !

GOTAN PROJECTARGENTINEIls font danser le monde. Ils font rêver.Tango mondial, tango électro, du sonet des projections, le grand spectacle.Gotan Project : le voyage retour deCarlos Guardel.

Simón Bolívar Quartet

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Christina Pluhar

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Gotan Project

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Dans les villesVilletaneuse : Centre Culturel Clara ZetkinJeudi 5 mai / 20h30VENEZUELAAlexis Cardenas & RecovecoViolon, cordes, percussions et trompette

Stains : Auditorium Xenakis Mardi 10 mai / 20h30MEXIQUEHugo Ticciati, violon Michael Tsalka, pianoManuel Ponce, Miguel Bernal Jimenez,Mozart, Schubert…

La Courneuve : Hôtel de villeMercredi 11 mai / 20h30ARGENTINETierra del FuegoPablo Nemirovsky, bandonéon, flûtes et compositions

Aubervilliers : Espace FraternitéJeudi 12 mai / 20h30VENEZUELA / CUBASimón Bolívar String QuartetRaul Paz

Epinay-sur-Seine : Maison du Théâtre et de la DanseVendredi 13 mai / 20h30VENEZUELA / ARGENTINESimón Bolívar String QuartetLuz Azul Trio

Saint-Denis : Maison de quartier FloréalSamedi 14 mai / 18hVENEZUELASimón Bolívar String Quartet

Saint-Denis : La Belle EtoileSamedi 14 mai / 20h30Chant du quartierAvec les habitants et le milieu associatif de la PlaineCoordination artistique : Eric Vinceno

Pierrefitte-sur-Seine : Eglise Sainte Thérèse des JoncherollesMercredi 18 mai / 20h30MEXIQUE / ARGENTINEChristina Pluhar, direction et théorbel’Arpeggiata Los Pájaros Perdidos

L’Ile-Saint-Denis : Centre culturel Jean VilarJeudi 19 mai / 20h30Trio EsperançaL’Octuor de violoncelles de Beauvais

Dans la BasiliqueJeudi 9 juin / 20h30MEXIQUELatina America (cf p.7)Création de MurcofQuatuor Debussy

Mardi 14 juin / 20h30Rhapsody In Blue (cf p.8)Gstaad Festival OrchestraGabriela Montero, piano, Kristjan Järvi, direction

Vendredi 17 juin / 20h30Bach Encore (cf p.12)Bachianas Brasileiras de Villa-LobosBach par Richard Galliano, accordéon

Sur le parvis Mardi 21 juin / 21h00Ibrahim Maalouf

Jeudi 23 juin / 21h00Gotan Project

Vendredi 24 juin / 21h00Grand Corps Malade

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Alexis Cardenas

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Hugo Ticciati

Trio Esperança

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Brochure Métis disponible à partir du 17 mars.Locations : 01 48 13 06 07www.metis-plainecommune.com

Lieux des concerts*Centre culturel Jean Vilar 3, rue LénineL’Ile-Saint-Denis

Espace Fraternité 10-12, rue de la GareAubervilliers

Maison du Théâtre et de la Danse75-81, avenue de la MarneEpinay-sur-Seine

Hôtel de ville Avenue de la RépubliqueLa Courneuve

Ecole de Musique et de Danse / Auditorium Xenakis rue Roger Salengro Stains

Eglise Sainte-Thérèse des Joncherolles21, rue Nungesser et Coli Pierrefitte-sur-Seine

Centre Clara Zetkin1, avenue Jean JaurèsVilletaneuse

Maison de quartier Floréal3, promenade de la basiliqueSaint-Denis

La Belle Etoile14, allée St JustSaint-Denis (quartier Plaine)

* Navettes au départ de la Porte de Paris (RDV Métro : Saint-Denis Porte de Paris Stade deFrance – sortie centre ville). Renseignements et réservations : 01 48 13 06 07www.metis-plainecommune.com

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Location / BookingPar téléphone / by phone : + 33 (0) 1 48 13 06 07Réservation en ligne / booking from on line : www.festival-saint-denis.comAu bureau de location du festival / Ticket office (à gauche de la BasiliqueCathédrale). Du lundi au vendredi : 11h -18h / Samedi : 10h -13h.

Par correspondance / By mail : Avec le bulletin de réservation / With the bookingform. Au plus tard 15 jours avant la date du concert / Two weeks before the per-formance at the latest

Points de vente / Ticket officesFNAC 0892 68 36 22 (0.34 € / min), France Billet, agencesPour les collectivités et groupes, contacter le 01 42 43 46 28

Dans la Basilique, les places sont numérotées dans la catégorie A. La disposition deslieux ne permet pas le choix sur un plan. Ouverture des portes 45 minutes avant le débutdes concerts dans la Basilique et 30 minutes pour les autres lieux. Les portes sont défi-nitivement fermées dès le début du concert. Des modifications de programme et de dis-tribution peuvent intervenir sans que le Festival puisse en être tenu pour responsable ;Les billets ne sont ni remboursés ni échangés. Si vous bénéficiez de tarifs réduits,veuillez joindre à votre règlement une photocopie de votre justificatif.A la Légion d’Honneur, les places sont numérotées pour l’ensemble des manifestations.

Lieux de concerts / Concert venuesBasilique : 1, rue de la Légion d’HonneurLégion d’Honneur : 5, rue de la Légion d’Honneur

Ligne 13 - Arrêt Saint-Denis BasiliqueSortie Saint-Denis / Stade de France

direction centre villeAttention, l’ensemble du centre ville est piétonnier. Nous vous invitions à utiliser les transports en commun.

Parking Carrefour – basiliqueEntrée : Boulevard de la Commune de Paris.

Basilique cathédrale de Saint-DenisDu Ve au XVIIIe siècle, la basilique cathédrale de Saint-Denis, bâtie sur le tombeau de Saint-Denis, a lié son destinà celui du pouvoir royal, s’affirmant comme tombeau desrois et reines de France. Précurseur de l’architecturegothique, la lumière est omniprésente grâce à ses vitrauxet ses roses. Les visiteurs peuvent découvrir ce haut lieude l’Histoire de France et de pélerinage important, avecplus de 70 sculptures funéraires magnifiques (Dagobert,François Ier, Catherine de Médicis, Anne de Bretagne, etc.)

Ouvert toute l’année. Du 1er avril au 30 sep-tembre, 10h à 18h15, dimanche, 12h à 18h15 • Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 17h15,dimanche, 12h à 17h15 • Fermé les : 1er janvier,1er mai, 25 décembre et pendant certains officesreligieux • Services : documents de visite, visitecommentée à 10h30 et 15h en semaine et 12h15et 15h le dimanche, audioguidage en 5 langues,film audiovisuel et en langue des signes.

Centre des monuments nationauxBasilique cathédrale de Saint-Denis1, rue de la Légion d’Honneur 93200 Saint-Denistél : 01 48 09 83 54basilique-saint-denis@monuments-natinaux.frwww.monuments-nationaux.fr www.tourisme93.com

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FESTIVAL DE SAINT-DENIS - LOCATIONS16, rue de la Légion d’Honneur93200 Saint-Denis

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Votre sélection

Jeu 5 mai 20h30 Alexis Cardenas / Ensemble Recoveco

Mar 10 mai 20h30 Hugo Ticciati / Michael Tsalka

Mer 11 mai 20h30 Tierra del Fuego

Jeu 12 mai 20h30 Simón Bolívar / Raul Paz

Ven 13 mai 20h30 Simón Bolívar / Luz Azul Trio

Mer 18 mai 20h30 Christina Pluhar

Jeu 19 mai 20h30 Trio Esperança

Mar 7 juin 20h30 Te Deum

Mar 7 juin 22h00 Lecture de Benjamin Lazar

Mer 8 juin 20h30 Eroïca

Jeu 9 juin 20h30 Latina America

Mar 14 juin 20h30 Rhapsody In Blue

Jeu 16 juin 20h30 War Requiem

Ven 17 juin 20h30 Bach Encore

Sam 18 juin 20h30 Quatuor / Chung

Dim 19 juin 17h00 Khatia Buniatishvili

Lun 20 juin 20h30 Mozart / Schubert

Mer 22 juin 20h30 Leningrad

Sam 25 juin 20h30 Fauré / Capuçon

Mar 28 juin 20h30 Stabat Mater

Mer 29 juin 20h30 Nouveau Monde

Jeu 30 juin 20h30 Nouveau Monde

Ven 1er juillet 20h30 Messe en ut

Dim 3 juillet 17h00 Christina Pluhar / Luigi Rossi

Mar 5 juillet 20h30 Passion

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Si vous bénéficiez de tarifs réduits, veuillez joindre à votre règlement une photocopie de votre justificatif.

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Basilique Cathédrale Cat A Cat B Réduit*

Mar 7 juin 20h30 Te Deum 40 e 26 e 16 e

Mer 8 juin 20h30 Eroïca 45 e 29 e 17 e

Jeu 9 juin 20h30 Latina America 35 e 25 e 15 e

Mar 14 juin 20h30 Rhapsody In Blue 50 e 32 e 19 e

Jeu 16 juin 20h30 War Requiem 60 e 34 e 23 e

Ven 17 juin 20h30 Bach Encore 35 e 25 e 15 e

Lun 20 juin 20h30 Mozart / Schubert 50 e 32 e 19 e

Mer 22 juin 20h30 Leningrad 50 e 32 e 19 e

Mar 28 juin 20h30 Stabat Mater 60 e 34 e 23 e

Mer 29 juin 20h30 Nouveau Monde 60 e 34 e 23 e

Jeu 30 juin 20h30 Nouveau Monde 60 e 34 e 23 e

Ven 1er juillet 20h30 Messe en ut 50 e 32 e 19 e

Mar 5 juillet 20h30 Passion 50 e 32 e 19 e

* Places de catégorie B uniquement

Légion d’Honneur (places numérotées) Plein tarif Réduit*

Mar 7 juin 22h00 Lecture de Benjamin Lazar 10 e 8 e

Sam 18 juin 20h30 Quatuor / Myung-Whun Chung 30 e 15 e

Dim 19 juin 17h00 Kahtia Buniatishvili 30 e 15 e

Sam 25 juin 20h30 Fauré / Capuçon 35 e 17 e

Dim 3 juillet 17h00 Christina Pluhar / Luigi Rossi 30 e 15 e

Métis La Tournée Plein tarif Réduit*

Jeu 5 mai 20h30 Alexis Cardenas / Ensemble Recoveco 10 e 5 e

Mar 10 mai 20h30 Hugo Ticciati / Michael Tsalka 10 e 5 e

Mer 11 mai 20h30 Tierra del Fuego 10 e 5 e

Jeu 12 mai 20h30 Simón Bolívar / Raul Paz 10 e 5 e

Ven 13 mai 20h30 Simón Bolívar / Luz Azul Trio 10 e 5 e

Mer 18 mai 20h30 Christina Pluhar 10 e 5 e

Jeu 19 mai 20h30 Trio Esperança 10 e 5 e

* Les tarifs réduits sont applicables dans la limite d’un contingent de places alloué par le Festival et sur présentation d’une

pièce justificative, aux étudiants, aux moins de 25 ans, aux plus de 60 ans, aux demandeurs d’emploi, aux habitants de Plaine

Commune et aux détenteurs d’une carte d’invalidité.

Tarifs

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Informations / Réservations+33 (0) 1 48 13 06 07

www.festival-saint-denis.com

Festival de Saint-Denis / Administration16 rue de la Légion d’Honneur - 93 200 Saint-Denis

T : + 33 (0) 1 48 13 12 10 / F : + 33 (0) 1 48 13 02 81@ : contact@festival-saint-denis.com