organe liberal du district decollections.banq.qc.ca/jrn03/avenirdunord/src/1907/04/26/164429... ·...

6
ebdornadaire Journa eux cents le numéro. endrecii, 2b avril 1907 Onzième Année No. 17 ^^.4 // & PjM V ORGANE LIBERAL du DISTRICT de sntTT 01 UAVENIR EST OAKS LE PEUPLE MÊME VTBROKJ PRO$PtK£.B EILJ OU S? QUrROfT 3ni2ncJ ^ ÇHE)V 1ER., Aboyipeyne-pts i Un an................................................................ SI.00 Strictement, payable d'avance. «m Jules-Edouard Prévost, Directeur ADMINISTRATION : SAINT-JEROME (TERREBONNE', : Annonces : 1 l c. lu ligno agate, par insertion. Annonces lunule* : 10 c. la ligue nonpareil, lôro insertion ; (îe. lu ligno, insertions subséquontos. SOMMAIR] La Conférence coloniale Jep Le royaume du curé Labelle Kiatnika Carnet dun Sauvage Henry Maret Lhistoire se répète Le Franc Les bons esprits se rencontrent X X X Le monument Labelle Dr J.-Em. Fournier Meii-rielo CHRONIQUE : Pas de tunnel Henri Rouliaud NOUVELLE : Lhéritière (II) Lily Butler Tribune libre Nouvelles masse sous la pression, signe évident quil con- tient une bonne portion de chaux. Voilà pour- quoi sur ces terres poussent a merveille le blé, lavoine, les pois, lorge, le sarrasin, le maïs, les pommes de terre et tous les autres légumes, o o n Les pâturages y sont dune grande richesse, les ti elles cl dailleurs tous les autres légumi- neux y viennent en ubondauce et constituent la grande source de richesse pour l'industrie laitière et ses sous-produits. o o o Noininingue, centre de la région, est situé mous le mémo d: gré de latitude que Trois-Ri- vières qui est au milieu des plus belles parois- ses agricoles de la province de Québec avait besoin, ut partait le matin, de bonne heu- re, en quête de sa nourriture / Les vieux assié- gés de Paris oui connu cet état, et je vous assu- re qn ils /'eussent supportéJort paiement, n'eût été leur patriotisme offensé. Car nous étions tous patriotes, dans ce temps là. C'est drôle, n'est ce jkis / En attendant la grande régalade, on procède a des répétitions, tpii forment comme d#$ levers d* ride au. C'est ainsi qu'il g a quelques jours, à lier!in, on a failli ne plus pou voir déménager, les déménageurs s'étant mis en grève. Les cho- vouez qu'on Le climat admet toutes les espèces de culture. La conférence coloniale vai^du».int-înrÛnu.ttondB,,te‘lU0 dans la Ce qui transpire des séances à huis-clos de la conférence coloniale ne sutiit pas pour nous éclairer complètement sur les actes de cette importante assemblée. Il nous paraît, toutefois, que linfluence des idées impérialistes est annulée par lat- titude énergique de certains premiers mi- nistres coloniaux, nu premier rang desquels se trouve Sir Wilfrid Laurier. Jusquici, les décisions que nous commu- niquent les dépêches doutre-mer, tout en soulignant notre dépendance coloniale, ne portent aucunement atteinte à notre auto- nomie, à notre •• self-government et pa- raissent battre en brèche les projets et les empiètements de limpérialisme politique et militaire. lo. On nous annoncé, dabord, que les conférences des premiers ministres colo- niaux se nommeront désormais » Conféren- ces impériales ", L'étiquette nous importe peu du moment que la chose ne varie pas. De plus, ces conférences auront lieu - gulièrement tous les quatre ans Or, cette résolution qui ne nous plaît quil demi, nest pas nouvelle puisque le principe en avait été déjà adoptée en 1.SD7 et en 1902. 2o. On nous informe, ensuite, quun - partement spécial sera créé au ministère des colonies, pour soccuper des questions débattues aux conférences coloniales. Il ne sagit ici que dune simple bureau de travail, d'une sous-commission ne jouissant daucun pouvoir exécutif ou législatif. Nous sommes loin, comme on le voit, du conseil impérial désiré par les impérialistes. 3o. On dit encore quun état-major - néra', choisi dans corps militaires de lEin pire, sera établi à Londres. Cet état-major sera comine une école supérieure qui pour- ra conseiller et inspirer l'organisation mi- litaire de tout lempire britannique. Les colonies restent libres dorganiser leurs vo- lontaires comme elles lentendront. Toute la presse du pays est unanime à reconnaître la ferme et patriotique attitude de Sir Wilfrid Laurier. Le Star, de Mont- réal, le Star, de Toronto, le Globe, de To- ronto, le Free Press, dOttawa, approuvent hautement le premier ministre du Canada. Dun autre côté, les organes impérialis- tes de Londres en veulent à Sir Wilfrid Laurier, qu'ils tiennent responsable de léchec subit par leur politique à la confé- rence coloniale. JEP. Quant aux gelées dété, elles y sont peu fré- quentes et ne se produisent que dans les bas- fonds et non sur les terrains bun exposés. Le royaume du curé Labelle La région le curé Labelle a exercé durant plus de trente ans son apostolat patriotique est très vaste. Nous ne voulons pas entreprendre den écrire la monographie II faudrait pour cela tout un volume. Ce serait faire lhistoire dune trentaine de paroisses. Notre but est plus restreint. Nous voulons simplement, en jetant à la - te ces noies sur le papier, être utiles au futur colon, lui fournir des renseignements qui lui seront précieux. Il ne faut jamais farder la vérité. La récla- me sur papier glacé na jamais produit quo des mécomptes et des désenchantements, s o o On a donné récemment le nom de Région Labelle a un certain nombre de cantons qui sétendent au nord et au nord-ouest du village de Labelle. Cest que la colonisation, depuis quelques années, fait plus particulièrement fruc- tifier son œuvre. Lo chemin de fer du Canadien-Pacifique a son terminus à Noininingue, centre de la région. Deux grandes routes do colonisation les chemins Chapleau et Gouin la traversent dans toute son étendue. o o o Les rivières Rouge et Lièvre et plus d'une centaine delacs larrosent abondamment. Lo pays est onduleux, cest-à-dire quil pié- sente, tour à tour, dos plaines et des hauteurs. Mais ces hauteurs do 50 à 300 pieds déléva- tion ne méritent pas le nom de montagnes ; ce sont des collines, des coteaux à pentes douces, aux croupes larges et arrondies, que la charrue peut gravir le plus souvent jusquà leur som- met. EntiC ces hauteurs, la plaine sétend par- fois sur un espace de plusieurs milles. o o o On y trouve des terrains rocheux, sablon- neux, marécageux, niais ils forment lexcep- tion ; plus des deux tiers dj pays sont très propres à la culture Au fond des vallées, sur le bord des rivières on y rencontre do la glaise, de la terre grise, mais cest la terre jaune qui domino. Ce sol est doux au toucher et il se Il est difficile de préciser lavenir industriel de la région Labelle. 11 est, à tout événement, plein de brillantes promesses. Les pouvoirs hydrauliques y sont nombreux et peuvent développer une énergie incalculable. Les forêts de bois de pulpe sont également nombreuses. On peut dire qu’elles couvrent toute ia région. Lindustrie de la pulpe de bois ne tardera donc pas à sy implanter et transformera sans doute ce pays en uns centre dau ivité indus- triel comme il y en a peu au Canada. o o o i,a région Labelle est aussi riche en miné- raux de toutes sortes. J usquà présent, on a - couvert a tleur du sol une quantité suffisante de graphite pour permettre, dès maintenant, léta- blissement d une usine le minerai subira les procédés de réduction nécessaires. Le graphite est à l'état brut et d’une pureté incroyable. Lor et largent s'y trouvent ausd en assez grande quantité pour laisser espérer un ronde- ment raisonnable. Lamiante et le mica sont en abondance un pou partout. o o o La colonisation sportive est un terme heu- reux que M. le ministre de la colonisation Pré- vost- a intioduit dans notre vocabulaire cana- dien. Il implique lidée du développement de nos centres de colonisation par les touristes et les sportsmen . Chaque été, des centaines de Montréalais quittent leur ville pour les Lauren ri des, abondent le gibier et le poisson de toutes sor- tes. ils sont autant de consommateurs des pro- duits du colon : les légumes, beurre et fromage volailles, etc., dont le prix double dès quarrive la saison des tonrî»fcé. La région Labelle est à cent milles du Mont- réal, ville de 500,000 âmes avec sa banlieue, et qui en comptera un million dans dix ans. On voit aujourdhui des lacs, situés dans des vallons rocheux et à peu près stériles, bordés de coquettes habitations dété. La prédiction du curé Labelle que le nord-ouest de Montréal deviendrait un jour une grande Suisse est en pleine voie de réalisation. Cest quil voyait loin dans lavenir, notre grand apôtre colonisateur ! o o o La région Labelle comprend les colonies sui- vantes : Macaza, LAnnonciation, Turgeon, No- miningU'S Lac aux Ecorces, Lac-des-Ues, Ra- pide-deTOrignal, Ferme-Neuve, Rapide - du - Chien. La plupart de ces colonies ont leur organisa- tion civile et religieuse, de bonnes écoles, des médecins. Dautres sont en voie dorganisation et nattendent plus que do vigoureux colons pour remplir leurs cadres. ses sc sont arrangée». Sans cela, a ne se fut /mis embêté. Considérez un peu le résultat d'une grève analogue à Caris. Car vous savez que les gré- vistes, aujourdhui, non seulement ne travail- lent pas, mais ne permettent pas à d'antres de les remplacer. Quelle bonne Jarce à faire ,au.e propriétaires ! Impossible de nous en aller, di- ront bs locataires ! personne ne veut emporter nos meubles. Comme ou uamènera />as davan- tage ceux du suceesseur, voilà la résidenee Jor- cee, / dans ee cas le paiement du terme devient tout à fait facultatif. Il y a une solution de la question des Ingres, sur laquelle j'appelle lattention des veo- nom istes. Dautres (/vires, non moins originales, se produiront sans doute, qui ne nous laisseront pas le temps de nous ennuyer. •Seulement, - ne comptez jias sur celle gui serait la plus utile, j entends la grève des législateurs. Ceux-là se sont arrangés /tour sadsfairet eux- mêmes leurs revendications, et regardent jus qu'à nouvel ordre, leur sort cemuie suffisamment amélioré. U EXI! Y MA I(ET. gués. Avait-il dans sa pensée Mgr Justin j Àujourd hui, il est du devoir de tout Cana- lèvre ? La chose semble assez évidente Llien, de tout patriote, de perpétuer la mémoire pour le lecteur averti qui létlechit. En tout de ce distingué concitoyen, de ce grand apôtre cas, la 1 c) iic, de Quebec, pourra méditer ; de la colonisation, en repr , . . ... __ ... _____ ..produisant dans le ci s .ignés axant de prononcer ses exeom- J i,nmzo |IS traits respectés et vénérés du regrct- niunicutions mineures contre quiconque ne i t(; cult; j pense pas comme le tils à papa. Anjour- d hui, il ny a pas un humain, si peu culti- soit-il, qui ne sache que M. Paul Tardi- vel ne parle quen son nom, et lon peut se moquer de lui a satiété. Voici des chottes sérieuses, comme M. le directeur-gérant de la 1vJri te en n peu écrites : " Jadmire laplomb de ces étrangers qui ont à peine vu notre pays à vol doiseau, ou qui ne lont jamais vu, et se mêlent de juger à tort et à travers fis questions politiques et religieuses 1 s plus délicates et les plus difficiles de notre histoire et de vaticiner sur notre avenir reli- gieux et national. Quon no nous importe plus de ces prophètes qui sont plus sûrs de leur ima- gination que de leur jugement. , Ce nest pas que nous ne devions accueillir, dquils viennent, les bons conseils et les ob- Lo conseil municipal a compris qu i! lui de- vait ce témoignage do reconnaissance, et aussi a-t-il généreusement souscrit une somme très importante ? A nous maintenant le faire notre devoir ; aux populations di s grandes villes de la province de prouver quelles nont pas oublié celui qui était aussi bien lami du pauvre que du riche. Ah ! il no faut pas oublier que ce grand colo- nisateur possédait la charité dun saint Vin- cent de laul : aussi, la-t-on vu accourir avec empressement au secours des nécessiteux de Montréal, durant lhiver si terrible de 1371. Aux colons do la région Labelle de nous ai- der dans notre œuvre si éminemment patrioti- que et de prouver quils n'ont pas perdu cette A, rços abonnés Nous adressons en ce moment des comp- tes à tous ceux qui nous doivent de l'abon- nement. Nous comptons sur la bonne volonté de nos lecteurs pour nous faire parvenir cos légers montants qui nous sont indispensa- bles pour faire face aux dépenses de notre journal. L'Administration. IXHHH rx-x-x X-X-X-X X-Z-XX XX-X X XX XX X x-x-x que nous constating aujourdhui quil nest qu'un bourricot. Lo mot est dur, peut-être, mais tant pis pour M. A-selin qui est responsa- ble de la comparaison. servaticns semeuses et en fane notre profil. . ... , , - , , r sublime reconnaissance du cœur pour le londa- mais nous ne reconnaissons pas trop facilement. ! . I comme véritables lus portraiis que font de nous DeU1' u,il paroisses respectives. |les gens qui ne nous ont jamais vus que dans j Je fais donc un appel chaleureux à tous les leurs cerveaux plus ou moins gri-és de polemi- j membres du clergé canadien do la province, à Lhistoire se répète Il serait peut-être fastidieux dentrer dans les menus détails qui concernent chacune de ces colonies. Cependant, nous dirons un mot de Noininingue, point de distribution de toute la région Labelle. Cest un des plus anciens établissements de la région et le terminus dune voie ferrée de 121 milles, distance à franchir pour atteindre Monti é il. Noininingue est un centre important, organi- en municipalité de village et et de paroisse et agréablement situé sur les borde d un vaste lac de 35 milles de tour. On v trouve 200 familles canadiennes-fran- çaises. H y a une église, un couvent pour les filles, une école modèle, un hôpital, 10 maga- sins, 5 hôtels, 2 forge», une tannerie, 5 scieries, 2 médecins, 2 notaires, 2 avocats l)i puis en- viron un an, on y publie un journal. I,e commerce de bois y est très actif, o o o Sur le ".recuis du chemin Gouin, on a créé récemment une réserve de colonisation dans la- quelle plusieurs centaines de lopins de 100 acres de bonne terre arable sont immédiate- ment disponibles. On peut y former deux bel- les paroisses le colon français trouvera, en peu de temps, le bonheur avec laisance et la prospérité pour lui et les siens. KIAMIKA. Dans ses Notes et Souvenirs de samedi dernier, Ignotus, de la Presse, nous rappelle des faits historiques qui datent de 1835 et ne sont pas, cependant, sans actualité. Nos lecteurs saisiront, dans lo passage sui- vant, la grande ressemblance qui existe entre l’attitude de certains hommes politiques de cet- te époque lointaine et celle de certains de nos contemporains - " Il y eut, durant la première période de la session (1835) plusieurs débats violents relati- vement à des accusations portées contre des juges. " Celui qui eut lieu au sujet du juge Boxven fut l’occasion d'une passe darmes significative entre M. Papineau et M. Elzéar Bédard (i) Celui-ci ayant proposé que laccusateur parti- cularisât et précisât ses dénonciations, lOra- teur (M. Papineau) prononça un violent dis- cours dans lequel il attaqua ceux qui, disait il, voulaient suspendre l'enquête. M Bédard, se redressant sobs cette mercuriale, fit une sortie contre M. Papineau. 11 11 ne convient pas à lhonorable orateur de parler de la sorte, sécria-t-il. Les sarcasmes quil jette sur le pétitionnaire et sur ceux qui défendent ses droits, méritent dêtre repoussés avec dédain. Lhonorable Orateur, qui partout et à toute occasion, proclame pour lui-même la pureté de ses motifs et de ses actes, nest pus dispo- à accorder aux autres ce qu'il croit être sou droit inhérent. Du moment que nous osons différer avec lui, nos motifs sont en butte à *• ses observations sévères et irréfléchies. Tan- tôt cest la crainte, tantôt un autre motif •' aussi peu généreux, cherché et allégué comme la cause de notre diversité dopinion, comme sil était impossible de dillérer avec 1m pour de bons motifs et consciencieusement. Il ne suffit pas de rendre justice ; il faut encore observer la forme et les règles de la justice." M. Elzéar Bédard ne vient-il pas, soixante ans à lavance, de tracer le portrait de M Henri Bourassa î Ce dernier, se basant sur des écarts de lan- gage et des racontars de journaux , que son journal, le Nationaliste, ne trouve cepen- dant pas suffisants pour justifier la sortie de Filon. AI. Etnmerson du cabinet Laurier de- mande a hauts cris une enquête en jetant du louche sur la conduite de tous les membres du parlement canadien. Et à ceux qui piansent différemment de lui, en cette occurrence, il les accuse dobéir à la crainte ou à un autre motif aussi peu géné- reux." Certes, nous avons tous le droit d'exiger de ceux qui dirigent notre pays davoir une répu- tation intacte et des mains sans sou Hures ; ils se le doivent à eux mêmes aussi bien quaux citoyens du Canada. Mais qui a le droit de soulever le voile de leur vie privée 1 Cette vie intime leur appartient à eux sett's, comme a déjà écrit avec raison un auteur français, jus- quau jour le publie est appelé à les connaî- tre autrement que par de méprisables commé- rages. M Bourassa peut être animé des plus pures intentions, mais il nen est pas moins aussi injuste que le fut quelques fois son grand-père, M. Papineau, en ne voulant pas admettre quil soit possible de " différer dopinion avec lui pour de bons motifs et consciencieusement . Lu Franc ques outraneières. Leur bonne foi et leurs bon nés intentions ne sont pas mises en cause, mais seulement leur autorité et le sérieux de leurs informations. Je ne me suis pas fait jusquà ce jour la - putation d’un optimiste et dun chauvin qui ne trouve autour do lui ni erreurs ni préjugés, qui fait ses délices de nos journaux et qui se pâme dadmiratîon devant notre génération d'électeurs et de veaux plus ou moins dorés quils ee fabriquent tous les quatre ou cinq ans. Mais quun homme qui nentend rien aux con- ditions particulières de notre pays et na ja- mais fréquenté personne de ceux qui le gouver- nent viennent crier dans nos journaux que la franc-maçonnerie est le fond et lo tréfonds de toute lu politique canadienne, soit celle de Qué- bec, soit même celle d'Ottawa, il minspirera moins de terreur que de pitié. De pareilles âneries, quand elles sont prises au sérieux, ne peuvent que dérouter lopinion et quand on les traite comme elles le méritent, ne servent quà lendormir. Au revoir, M. Paul T., dormez en paix. X X X. Le monument Labelle Carnet dun Sauvage si /JE .SUIS D'A VIS qu’il faut prendre 1rs \v,>" choies du bon côté, ne pas s'attrister, et réfléchir que la vie est trop courte pour quon tapasse à se désoler, attendu qu'il if est rien moins i/ue certa in que nous en ayons nue autre /mur nous ratlrapper Les maux quon nous prédit à courte échéan- ce ne manqueront /ms d'ailleurs dun certain pittoresque, qui, bien considéré, pourra nous ai- der à prendre patience. Je sera-ce pas, par ex- emple, un spectacle le plus plaisant du monde que il-1 nous voir /sir la grève générale ramenés à cet iig dor des /sûtes, chacun était obligé de ss confectionner personnellement ce dont il Les bons esprits se rencontrent M. Paul Tardivel ie croira-t-il ? Mais nous pensons absolument connue Raphaël (servais qui a flétri, comme i! sait le faire, les écrivains incompétents qui écrivent sur notre pays sans être suffisamment rensei- (i) M. Elzéar Bédard, député de Montmo- rency, fut celui qui présenta à la Chambre les 92 résolutions. C’était doue un fervent pa- triote. M. le directeur do IAyknir nu Nord, Le conseil de la ville de Saint-Jérôme, à sa séance du 15 courant, a généreusement voté une somme de dix mille piastres ($10,000) pour lérection d’un monument dans la ville de Saint-Jérôme, au regretté curé Labelle. Cet acte public honore le conseil de la ville, car il prouve sa reconnaissance pour le grand patriote qui, pendant de si nombreuses années, a présidé, comme pasteur, aux destinées reli- gieuses de la paroisse de Saint Jérôme Le curé Labelle ! le grand patriote I lo grand colonisateur ' Qui na pas conservé dans son cœur les traits vénérés do cet illustre conci- toyen, si dévoué aux intérêts de la religion et de la race canadienne-française dans notre chè- re province de Québec ? Ali ! mes amis, pouvons-nous oublier ce grand chrétien, ce patriote, à la figure si ouverte, si franche, si sincère, aux gestes si sublimes que, en le voyant gesticuler, lon aurait dit quil vou'ait remuer ciel et monde, et cest ce quil a fait 1 Il sest transporté dans les Laurentides, il les a parcourues en tout sens, et quand il - couvrait line belle étendue do terre ou lin point important pour lindustrie, il sécriait dans son enthousiasme patriotique: *' Voilà un endroit privilégié pour fonder une colonie, pour établir une industrie. Alors, sans hésitation, il plan- tait le signe sacré de la rédemption et les villa- ges sélevaient comme par enchantement. Il a fonde ainsi un nombre considérable de paroisses qui, aujourdhui, jouissent d'une gran- péritë. étaient, il y a quelques vingt-cinq ans, les paroisses de lAscension, (je Noininingue, do ■Sainte-Véi unique, de Saint-François Régis, de la Ferme-Neuve, du Rapide de lOrignal, de Saint-Gérard de Montarville, de la Minerve, de Labelle, de Saint-Jovite, de Saint-Faustin, de F Annonciat ion, de la Conception, de Saint- Rémi, etc? Elles n'existaient pas, elles noccu- paient aucun point s ir la carte régionale de cette partie de notre province ; toutes, elles sont nées sous le souffle et sous limpulsion pa- triotiques du " Roi du Nord ", et, cest bien à juste titre que l'on a dénommée cette partie de notre province " Le Royaume, la Région La- belle ". Cette région, qui couvre une superficie de quarante-cinq à cinquante milles cat rés, a été entièrement colonisée par le regretté curé La- belle. Voilà lœuvre par excellence de l'illus- tre défunt. La Religion et la Patrie ont su apprécier lœuvre du Curé, même en son vivant : la pre- mière en le créant protonotaire apostolique, la seconde en lui confiant ladministration d'un département bien important et bien cher à son cœur, celui de la Colonisation. notre vénérable archevêque, le métropolitain de Montréal, au conseil municipal de la parois&o de Saint-Jérôme, qui a si souvent profité des sages avis de leur bon curé ; au conseil munici- pal du comté ilo Terrebonne ; à notre gouver- nement provincial qui a eu lhonneur do possé- der lillustre curé comme sous - ministre do lagriculture ; au gouvernement fédéral, qui lui confia jadis une mission officielle en Europe, reconnaissant par ses mérites ; à la maison déducation qui a ou le bonheur de le compter au nombre de sis élèves, cl que le lion curé ai- mait tant ; à Ste-Roso spécialement, sa parois- se natale ; à tous les journalistes de mon pays, pour nous aider de leurs écrits dans cotte œu- vre de dévouement et de reconnaissance. Nous connaissons leur bon cœur et leur patriotisme, et nous sommes davance assure quils feront largement leur part, commo dailleurs ils se sont toujours montrés dévoués pour tout mou- vement patriotique. Je fais entendre ma voix denfant du curé Labelle et do Saint-Jérôme à tous les colons de la région Labelle pour leur demander leur obole et leur permettre de prouver leur reconnaissan- ce à celui qui a tout sacrifié pour lœuvre si su- blimo de ia Colonisation. Fuisse lacte de reconnaissance que vient daccomplir le conseil de notre ville avoir du retentissement dans tous les cœurs des vrais patriotes, dans tous les cœurs des amis du re gretté curé Labelle. Puisse ma voix être écoutée ! puissions-nous, dans un avenir assez prochain, dans notre parc, contempler, coulés dans le bronze, les traits res- pectés du " Roi du Nord Dr ,T.-Em. Fournihr, Président du Comité du Monu- ment Libelle. Saint-Jérôme, 21 avril 1907. titrés « peli-lVlelo WïïVilrîŸti'tïiïîïtyiViïii'iïti'iïivïytvtïiŸivSï'iWÿWWtmVi» Foster et HcGil! Extrait du discours de l hon. M. Ayleswortb, à la Chambre des députés : 11 ny a pas plus de douze mois, un hom- me éminent, honoré de tous ceux qui le con- naissaient, le gérant respecté d'une banque que lon croyait une des banques respectables du pays, sétait lancé dans une carrière de spécu- lation sur les actions de compagnies établies. Ces transactions aboutirent à un désastre, et ce gérant est maintenant dans la position que vous savez. Dans le cas des Forestiers, les fonds con- fiés à cette organisation étaient encore plus sa- crés que ceux de la banque d'Ontario, car ils étaient administrés pour le bénéfice de la veu- ve et de l’orphelin. Ces fonds ont été placés sur des terres de lOuest, ; si la transaction réussissait, cétait tant mieux pour les Forestiers ; si elle no réus- sissait pas, cétait une perte désastreuse pour les Forestiers, aussi désastreuse que celle cau- sée par les efforts spéculatifs du gérant de la banque dCntario. Sir Wilfrid Laurier 11 semble entendu quo Sir Wilfrid Laurior, dès la conférence coloniale terminée, partira pour la France, la Suisse et lItalie. 11 visitera le vlllago do Igtebendis, dans le département de Charente, dest parti en 1CG0, lo fonda- teur de Usa famille au Canada. Echo de J'a- ris dit que Sir Wilfrid entamera des négocia- tions avec le gouvernement français dans le but d'obtenir un tarif minimum en faveur du Cana- da, et quil pourrait bien en résulter un traité de commerce entre les doux pays. Sir Wilfrid quittera Londres le G ou le 7 mai. I.hdn: M. Fielding ira le rejoindre aussi- tôt que la session sera finie. 11 accompagnera lo premier minislto à Paris et à Rome. L'honorable M. Fisher a aussi lintention de pai tir pour F Angleterre aussitôt après la clô- ture do la session quon annonce pour la fin do la semaine prochaine. Laffaire Dttclos Tout est étrange dans cetto affaire : la con- duite de Duclos, ie verdict dti jury, linterne- ment à Saint-Jean de Dieu, les évasions succes- sives du Duclos. Nous irons jusquà dire que la loi qui livre au lieutenant-gouverneur un hom- me acquitté dans les circonstances Duclos la été, est elle même bien étrange. Le tribunal qui fait dabord subir à laccusé un examen pour constater sil est assez compos mentis pour subir son procès, ne pourrait-il pas, après un verdict d'acquittement par le jury comme dans lo cas présent ordonner lui-mê- me un second examen médical de lacquitté pour sassurer sil doit, dans lintérêt do la so- ciété, être interné ou non ? Au lieu do procéder ainsi la loi actuelle livre un homme acquitté au bras du lieutenant-gou- verneur, qui en dispose commo il lentend. Nest-ce pas remplacer la justice par l'arbi- traire ? Sans supposer dans le cas actuel plus que dans un autreune iniquité, nous prétendons que lartirle 73G du code criminel est dange- reux et peut facilement conduire aux lettres de cachet et aux oubliettes du temps passé. Si l'examen médical do I tuclos avait, été ordonné par le jury lui même, en novcinbro der- nier, les droits do ce citoyen aus-i bien que ceux do la société auraient été mieux sauvegardés. Ecrivains honorés Notre confrère en journaliste, Al. Charles- Lambert de Ronde, de la Patrie, viont de rece- voir du gouvernement français le diplôme dof- ficier dAcadémie. ho même honneur a au.1 si été décerné à no- tre jeune romancier bien connu, M. Rodolphe Girard. Nous sommes heureux d'offrir à l'un et lau- tre, nos Bincères félicitations. Feu flme Henri Masson Lépouse do M. Henri Masson, do Montréal, est décédée la semaine dernière à lâge do 38 ans. E le était la fille de F honorable juge Lo- ranger et possédait de nombreuses qualités qui en faisaient une dame de haute distinction. Ses obsèques ont eu lieu à Terrebonne, lundi. Nous prions M. Henri Masson et la famille Loranget dagrcer lexpression de notre vive sympathie. Tartarinades Le Nationaliste ne trouvant rien à rétorquer à nos arguments, essaie de faire de l'esprit en nous appelant Tartarin Le fait est que nous avons d’abord pris M. Asselitt pour un lion et Rectification rectifiée En publiant la page d'Edouard Rod sur no- tre Nord, nous avons cru devoir rectifier une phrase. Cet écrivain, parlant du chemin de fer qui pénètre dans le royaume du curé Labelle, dit 11 qu il rejoindra bientôt la grande ligne du Canadien Pacifique." Nous avons ajouté eu note : Edouard Rod veut dire sans doute le Grand-Tronc-Pacifique. Il nous paraissait curieux, en effet, que Rod ait voulu écrire que notre ligne du Pacifique Canadien rejoindrait un jour le Pacifique Ca- nadien. L.lnu du Colon croit que Rod a raison et quil a voulu dire que la ligne du Nord rejoin- dra bientôt la ligne-mère du Pacifique Cana- dien à la station Chapleau ou celle de Missa- nobie, au lac Supérieur. Notre confrère a sans doute raison. Si nous nous sommes permis de corriger chez M. Edouard Rod ce que nous croyions être une erreur, cest quil arrive fréquemment à des écrivains français dailleurs très instruits, do se tromper quaud ils parlent des choses du Ca- nada. Un des rédacteurs du Figaro, sil vous plaît, ua-t-il par appelé h, compagnie du Pacifique Canadien, la contpagnio du Cépéer, ses oreil- les ayant sans doute été trompées par labrévia- tion C. P. R. !

Upload: phungnhi

Post on 10-Mar-2019

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

ebdornadaireJourna eux cents le numéro. endrecii, 2b avril 1907Onzième Année — No. 17

^^.4 //

& PjM

V

ORGANE LIBERAL du DISTRICT deU£ sntTT 01 UAVENIR EST OAKS LE PEUPLE MÊME

VTBROKJ PRO$PtK£.B EILJ OU S? QUrROfT3ni2ncJ

^ ÇHE)V 1ER.,Aboyipeyne-pts i

Un an................................................................ SI.00Strictement, payable d'avance. «m

Jules-Edouard Prévost,Directeur

ADMINISTRATION : SAINT-JEROME (TERREBONNE',

:

Annonces : 1 l c. lu ligno agate, par insertion. Annonces lunule* : 10 c. la ligue nonpareil, lôro insertion ; (îe. lu ligno, insertions subséquontos.

SOMMAIR]La Conférence coloniale JepLe royaume du curé Labelle KiatnikaCarnet d’un Sauvage Henry MaretL’histoire se répète Le FrancLes bons esprits se rencontrent X X X Le monument Labelle Dr J.-Em. Fournier Meii-rieloCHRONIQUE : Pas de tunnel

Henri Rouliaud NOUVELLE : L’héritière (II) Lily Butler Tribune libre Nouvelles

masse sous la pression, signe évident qu’il con­tient une bonne portion de chaux. Voilà pour­quoi sur ces terres poussent a merveille le blé, l’avoine, les pois, l’orge, le sarrasin, le maïs, les pommes de terre et tous les autres légumes,

o o nLes pâturages y sont d’une grande richesse,

les ti elles cl d’ailleurs tous les autres légumi- neux y viennent en ubondauce et constituent la grande source de richesse pour l'industrie laitière et ses sous-produits.

o o oNoininingue, centre de la région, est situé

mous le mémo d: gré de latitude que Trois-Ri­vières qui est au milieu des plus belles parois­ses agricoles de la province de Québec

avait besoin, ut partait le matin, de bonne heu­re, en quête de sa nourriture / Les vieux assié­gés de Paris oui connu cet état, et je vous assu­re qn ils /'eussent supportéJort paiement, n'eût été leur patriotisme offensé. Car nous étions tous patriotes, dans ce temps là. C'est drôle, n'est ce jkis /

En attendant la grande régalade, on procède a des répétitions, tpii forment comme d#$ levers d* ride au. C'est ainsi qu'il g a quelques jours, à lier!in, on a failli ne plus pou voir déménager, les déménageurs s'étant mis en grève. Les cho-

vouez qu'on

Le climat admet toutes les espèces de culture.

La conférence coloniale vai^du».int-înrÛnu.ttondB,,te‘lU0 dans laCe qui transpire des séances à huis-clos

de la conférence coloniale ne sutiit pas pour nous éclairer complètement sur les actes de cette importante assemblée.

Il nous paraît, toutefois, que l’influence des idées impérialistes est annulée par l’at­titude énergique de certains premiers mi­nistres coloniaux, nu premier rang desquels se trouve Sir Wilfrid Laurier.

Jusqu’ici, les décisions que nous commu­niquent les dépêches d’outre-mer, tout en soulignant notre dépendance coloniale, ne portent aucunement atteinte à notre auto­nomie, à notre •• self-government et pa­raissent battre en brèche les projets et les empiètements de l’impérialisme politique et militaire.

lo. On nous annoncé, d’abord, que les conférences des premiers ministres colo­niaux se nommeront désormais » Conféren­ces impériales ",

L'étiquette nous importe peu du moment que la chose ne varie pas.

De plus, ces conférences auront lieu ré­gulièrement tous les quatre ans Or, cette résolution qui ne nous plaît qu’il demi, n’est pas nouvelle puisque le principe en avait été déjà adoptée en 1.SD7 et en 1902.

2o. On nous informe, ensuite, qu’un dé­partement spécial sera créé au ministère des colonies, pour s’occuper des questions débattues aux conférences coloniales. Il ne s’agit ici que d’une simple bureau de travail, d'une sous-commission ne jouissant d’aucun pouvoir exécutif ou législatif.

Nous sommes loin, comme on le voit, du conseil impérial désiré par les impérialistes.

3o. On dit encore qu’un état-major gé­néra', choisi dans corps militaires de l’Ein pire, sera établi à Londres. Cet état-major sera comine une école supérieure qui pour­ra conseiller et inspirer l'organisation mi­litaire de tout l’empire britannique. Les colonies restent libres d’organiser leurs vo­lontaires comme elles l’entendront.

Toute la presse du pays est unanime à reconnaître la ferme et patriotique attitude de Sir Wilfrid Laurier. Le Star, de Mont­réal, le Star, de Toronto, le Globe, de To­ronto, le Free Press, d’Ottawa, approuvent hautement le premier ministre du Canada.

D’un autre côté, les organes impérialis­tes de Londres en veulent à Sir Wilfrid Laurier, qu'ils tiennent responsable de l’échec subit par leur politique à la confé­rence coloniale.

JEP.

Quant aux gelées d’été, elles y sont peu fré­quentes et ne se produisent que dans les bas- fonds et non sur les terrains bun exposés.

Le royaume ducuré Labelle

La région où le curé Labelle a exercé durant plus de trente ans son apostolat patriotique est très vaste. Nous ne voulons pas entreprendre d’en écrire la monographie II faudrait pour cela tout un volume. Ce serait faire l’histoire d’une trentaine de paroisses.

Notre but est plus restreint.Nous voulons simplement, en jetant à la hâ­

te ces noies sur le papier, être utiles au futur colon, lui fournir des renseignements qui lui seront précieux.

Il ne faut jamais farder la vérité. La récla­me sur papier glacé n’a jamais produit quo des mécomptes et des désenchantements,

s o oOn a donné récemment le nom de “ Région

Labelle ” a un certain nombre de cantons qui s’étendent au nord et au nord-ouest du village de Labelle. C’est là que la colonisation, depuis quelques années, fait plus particulièrement fruc­tifier son œuvre.

Lo chemin de fer du Canadien-Pacifique a son terminus à Noininingue, centre de la région.

Deux grandes routes do colonisation — les chemins Chapleau et Gouin — la traversent dans toute son étendue.

o o oLes rivières Rouge et Lièvre et plus d'une

centaine de’lacs l’arrosent abondamment.Lo pays est onduleux, c’est-à-dire qu’il pié-

sente, tour à tour, dos plaines et des hauteurs. Mais ces hauteurs do 50 à 300 pieds d’éléva­tion ne méritent pas le nom de montagnes ; ce sont des collines, des coteaux à pentes douces, aux croupes larges et arrondies, que la charrue peut gravir le plus souvent jusqu’à leur som­met. EntiC ces hauteurs, la plaine s’étend par­fois sur un espace de plusieurs milles.

o o oOn y trouve des terrains rocheux, sablon­

neux, marécageux, niais ils forment l’excep­tion ; plus des deux tiers dj pays sont très propres à la culture Au fond des vallées, sur le bord des rivières on y rencontre do la glaise, de la terre grise, mais c’est la terre jaune qui domino. Ce sol est doux au toucher et il se

Il est difficile de préciser l’avenir industriel de la région Labelle.

11 est, à tout événement, plein de brillantes promesses. Les pouvoirs hydrauliques y sont nombreux et peuvent développer une énergie incalculable.

Les forêts de bois de pulpe sont également nombreuses. On peut dire qu’elles couvrent toute ia région.

L’industrie de la pulpe de bois ne tardera donc pas à s’y implanter et transformera sans doute ce pays en uns centre d’au ivité indus­triel comme il y en a peu au Canada.

o o oi,a région Labelle est aussi riche en miné­

raux de toutes sortes. J usqu’à présent, on a dé­couvert a tleur du sol une quantité suffisante de graphite pour permettre, dès maintenant, l’éta­blissement d ’une usine où le minerai subira les procédés de réduction nécessaires. Le graphite est à l'état brut et d’une pureté incroyable.

L’or et l’argent s'y trouvent ausd en assez grande quantité pour laisser espérer un ronde­ment raisonnable.

L’amiante et le mica sont en abondance un pou partout.

o o oLa colonisation sportive est un terme heu­

reux que M. le ministre de la colonisation Pré­vost- a intioduit dans notre vocabulaire cana­dien. Il implique l’idée du développement de nos centres de colonisation par les touristes et les “ sportsmen ”.

Chaque été, des centaines de Montréalais quittent leur ville pour les Lauren ri des, où abondent le gibier et le poisson de toutes sor­tes. ils sont autant de consommateurs des pro­duits du colon : les légumes, beurre et fromage volailles, etc., dont le prix double dès qu’arrive la saison des tonrî»fcé“.

La région Labelle est à cent milles du Mont­réal, ville de 500,000 âmes avec sa banlieue, et qui en comptera un million dans dix ans.

On voit aujourd’hui des lacs, situés dans des vallons rocheux et à peu près stériles, bordés de coquettes habitations d’été. La prédiction du curé Labelle que le nord-ouest de Montréal deviendrait un jour une “ grande Suisse ” est en pleine voie de réalisation.

C’est qu’il voyait loin dans l’avenir, notre grand apôtre colonisateur !

o o oLa région Labelle comprend les colonies sui­

vantes : Macaza, L’Annonciation, Turgeon, No- miningU'S Lac aux Ecorces, Lac-des-Ues, Ra- pide-deTOrignal, Ferme-Neuve, Rapide - du - Chien.

La plupart de ces colonies ont leur organisa­tion civile et religieuse, de bonnes écoles, des médecins. D’autres sont en voie d’organisation et n’attendent plus que do vigoureux colons pour remplir leurs cadres.

ses sc sont arrangée». •‘Sans cela, a ne se fut /mis embêté.

Considérez un peu le résultat d'une grève analogue à Caris. Car vous savez que les gré­vistes, aujourd’hui, non seulement ne travail­lent pas, mais ne permettent pas à d'antres de les remplacer. Quelle bonne Jarce à faire ,au.e propriétaires ! Impossible de nous en aller, di­ront bs locataires ! personne ne veut emporter nos meubles. Comme ou u’amènera />as davan­tage ceux du suceesseur, voilà la résidenee Jor- cee, • / dans ee cas le paiement du terme devient tout à fait facultatif.

Il y a là une solution de la question des Ingres, sur laquelle j'appelle l’attention des veo- nom istes.

D’autres (/vires, non moins originales, se produiront sans doute, qui ne nous laisseront pas le temps de nous ennuyer. •Seulement, - ne comptez jias sur celle gui serait la plus utile, j entends la grève des législateurs.

Ceux-là se sont arrangés /tour sadsfairet eux- mêmes leurs revendications, et regardent jus qu'à nouvel ordre, leur sort cemuie suffisamment amélioré.

U EXI! Y MA I(ET.

gués. Avait-il dans sa pensée Mgr Justin j Àujourd hui, il est du devoir de tout Cana- l’èvre ? La chose semble assez évidente Llien, de tout patriote, de perpétuer la mémoirepour le lecteur averti qui létlechit. En tout de ce distingué concitoyen, de ce grand apôtre cas, la 1 c) iic, de Quebec, pourra méditer ; de la colonisation, en repr, . . ... __ ... _____ ..produisant dans leci s .ignés axant de prononcer ses exeom- J i,nmzo |IS traits respectés et vénérés du regrct- niunicutions mineures contre quiconque ne i t(; cult; jpense pas comme le tils à papa. Anjour- d hui, il n’y a pas un humain, si peu culti­vé soit-il, qui ne sache que M. Paul Tardi­vel ne parle qu’en son nom, et l’on peut se moquer de lui a satiété. Voici des chottes sérieuses, comme M. le directeur-gérant de la 1v Jri te en n peu écrites :

" J’admire l’aplomb de ces étrangers qui ont à peine vu notre pays à vol d’oiseau, ou qui ne l’ont jamais vu, et se mêlent de juger à tort et à travers fis questions politiques et religieuses 1 s plus délicates et les plus difficiles de notre histoire et de vaticiner sur notre avenir reli­gieux et national. Qu’on no nous importe plus de ces prophètes qui sont plus sûrs de leur ima­gination que de leur jugement., Ce n’est pas que nous ne devions accueillir, d’où qu’ils viennent, les bons conseils et les ob-

Lo conseil municipal a compris qu i! lui de­vait ce témoignage do reconnaissance, et aussi a-t-il généreusement souscrit une somme très importante ?

A nous maintenant le faire notre devoir ; aux populations di s grandes villes de la province de prouver qu’elles n’ont pas oublié celui qui était aussi bien l’ami du pauvre que du riche. Ah ! il no faut pas oublier que ce grand colo­nisateur possédait la charité d’un saint Vin­cent de l’aul : aussi, l’a-t-on vu accourir avec empressement au secours des nécessiteux de Montréal, durant l’hiver si terrible de 1371.

Aux colons do la région Labelle de nous ai­der dans notre œuvre si éminemment patrioti­que et de prouver qu’ils n'ont pas perdu cette

A, rços abonnésNous adressons en ce moment des comp­

tes à tous ceux qui nous doivent de l'abon­nement.

Nous comptons sur la bonne volonté de nos lecteurs pour nous faire parvenir cos légers montants qui nous sont indispensa­bles pour faire face aux dépenses de notre journal.

L'Administration.IX HHH rx-x-x X-X-X-X X-Z-XX XX-X X XX XX X x-x-xque nous constating aujourd’hui qu’il n’est qu'un bourricot. Lo mot est dur, peut-être, mais tant pis pour M. A-selin qui est responsa­ble de la comparaison.

servaticns semeuses et en fane notre profil. . ... • , , - ,■ , r sublime reconnaissance du cœur pour le londa-mais nous ne reconnaissons pas trop facilement. ! .I comme véritables lus portraiis que font de nous DeU1' l°u,il paroisses respectives.|les gens qui ne nous ont jamais vus que dans j Je fais donc un appel chaleureux à tous lesleurs cerveaux plus ou moins gri-és de polemi- j membres du clergé canadien do la province, à

L’histoire se répète

Il serait peut-être fastidieux d’entrer dans les menus détails qui concernent chacune de ces colonies. Cependant, nous dirons un mot de Noininingue, point de distribution de toute la région Labelle.

C’est un des plus anciens établissements de la région et le terminus d’une voie ferrée de 121 milles, distance à franchir pour atteindre Monti é il.

Noininingue est un centre important, organi­sé en municipalité de village et et de paroisse et agréablement situé sur les borde d un vaste lac de 35 milles de tour.

On v trouve 200 familles canadiennes-fran­çaises. H y a une église, un couvent pour les filles, une école modèle, un hôpital, 10 maga­sins, 5 hôtels, 2 forge», une tannerie, 5 scieries, 2 médecins, 2 notaires, 2 avocats l)i puis en­viron un an, on y publie un journal.

I,e commerce de bois y est très actif, o o o

Sur le "“.recuis du chemin Gouin, on a créé récemment une réserve de colonisation dans la­quelle plusieurs centaines de lopins de 100 acres de bonne terre arable sont immédiate­ment disponibles. On peut y former deux bel­les paroisses où le colon français trouvera, en peu de temps, le bonheur avec l’aisance et la prospérité pour lui et les siens.

KIAMIKA.

Dans ses “ Notes et Souvenirs ” de samedi dernier, Ignotus, de la Presse, nous rappelle des faits historiques qui datent de 1835 et ne sont pas, cependant, sans actualité.

Nos lecteurs saisiront, dans lo passage sui­vant, la grande ressemblance qui existe entre l’attitude de certains hommes politiques de cet­te époque lointaine et celle de certains de nos contemporains -

" Il y eut, durant la première période de la session (1835) plusieurs débats violents relati­vement à des accusations portées contre des juges.

" Celui qui eut lieu au sujet du juge Boxven fut l’occasion d'une passe d’armes significative entre M. Papineau et M. Elzéar Bédard (i) Celui-ci ayant proposé que l’accusateur parti­cularisât et précisât ses dénonciations, l’Ora­teur (M. Papineau) prononça un violent dis­cours dans lequel il attaqua ceux qui, disait il, voulaient suspendre l'enquête. M Bédard, se redressant sobs cette mercuriale, fit une sortie contre M. Papineau. 11 11 ne convient pas à “ l’honorable orateur de parler de la sorte, s’écria-t-il. Les sarcasmes qu’il jette sur le “ pétitionnaire et sur ceux qui défendent ses

droits, méritent d’être repoussés avec dédain. “ L’honorable Orateur, qui partout et à toute “ occasion, proclame pour lui-même la pureté “ de ses motifs et de ses actes, n’est pus dispo- “ sé à accorder aux autres ce qu'il croit être sou “ droit inhérent. Du moment que nous osons “ différer avec lui, nos motifs sont en butte à *• ses observations sévères et irréfléchies. Tan- “ tôt c’est la crainte, tantôt un autre motif •' aussi peu généreux, cherché et allégué comme “ la cause de notre diversité d’opinion, comme “ s’il était impossible de dillérer avec 1m pour “ de bons motifs et consciencieusement. Il ne “ suffit pas de rendre justice ; il faut encore “ observer la forme et les règles de la justice."

M. Elzéar Bédard ne vient-il pas, soixante ans à l’avance, de tracer le portrait de M Henri Bourassa î

Ce dernier, se basant sur des écarts de lan­gage et des “ racontars de journaux ”, — que son journal, le Nationaliste, ne trouve cepen­dant pas suffisants pour justifier la sortie de Filon. AI. Etnmerson du cabinet Laurier — de­mande a hauts cris une enquête en jetant du louche sur la conduite de tous les membres du parlement canadien.

Et à ceux qui piansent différemment de lui, en cette occurrence, il les accuse d’obéir à “ la crainte ou à un autre motif aussi peu géné­reux."

Certes, nous avons tous le droit d'exiger de ceux qui dirigent notre pays d’avoir une répu­tation intacte et des mains sans sou Hures ; ils se le doivent à eux mêmes aussi bien qu’aux citoyens du Canada. Mais qui a le droit de soulever le voile de leur vie privée 1 Cette vie intime leur appartient à eux sett's, comme a déjà écrit avec raison un auteur français, jus­qu’au jour où le publie est appelé à les connaî­tre autrement que par de méprisables commé­rages.

M Bourassa peut être animé des plus pures intentions, mais il n’en est pas moins aussi injuste que le fut quelques fois son grand-père, M. Papineau, en ne voulant pas admettre qu’il soit possible de " différer d’opinion avec lui pour de bons motifs et consciencieusement ”.

Lu Franc

ques outraneières. Leur bonne foi et leurs bon nés intentions ne sont pas mises en cause, mais seulement leur autorité et le sérieux de leurs informations.

Je ne me suis pas fait jusqu’à ce jour la ré­putation d’un optimiste et d’un chauvin qui ne trouve autour do lui ni erreurs ni préjugés, qui fait ses délices de nos journaux et qui se pâme d’admiratîon devant notre génération d'électeurs et de veaux plus ou moins dorés qu’ils ee fabriquent tous les quatre ou cinq ans. Mais qu’un homme qui n’entend rien aux con­ditions particulières de notre pays et n’a ja­mais fréquenté personne de ceux qui le gouver­nent viennent crier dans nos journaux que la franc-maçonnerie est le fond et lo tréfonds de toute lu politique canadienne, soit celle de Qué­bec, soit même celle d'Ottawa, il m’inspirera moins de terreur que de pitié. De pareilles âneries, quand elles sont prises au sérieux, ne peuvent que dérouter l’opinion et quand on les traite comme elles le méritent, ne servent qu’à l’endormir.

Au revoir, M. Paul T., dormez en paix.

X X X.

Le monument Labelle

Carnet d’un Sauvagesi /JE .SUIS D'A VIS qu’il faut prendre 1rs \v,>" choies du bon côté, ne pas s'attrister, et

réfléchir que la vie est trop courte pour qu’on tapasse à se désoler, attendu qu'il if est rien moins i/ue certa in que nous en ayons nue autre /mur nous ratlrapper

Les maux qu’on nous prédit à courte échéan­ce ne manqueront /ms d'ailleurs d’un certain pittoresque, qui, bien considéré, pourra nous ai­der à prendre patience. Je sera-ce pas, par ex­emple, un spectacle le plus plaisant du monde que il-1 nous voir /sir la grève générale ramenés à cet iig d’or des /sûtes, où chacun était obligé de ss confectionner personnellement ce dont il

Les bons espritsse rencontrent

M. Paul Tardivel ie croira-t-il ? Mais nous pensons absolument connue Raphaël (servais qui a flétri, comme i! sait le faire, les écrivains incompétents qui écrivent sur notre pays sans être suffisamment rensei-

(i) M. Elzéar Bédard, député de Montmo­rency, fut celui qui présenta à la Chambre les 92 résolutions. C’était doue un fervent pa­triote.

M. le directeur do I’Ayknir nu Nord,

Le conseil de la ville de Saint-Jérôme, à sa séance du 15 courant, a généreusement voté une somme de dix mille piastres ($10,000) pour l’érection d’un monument dans la ville de Saint-Jérôme, au regretté curé Labelle.

Cet acte public honore le conseil de la ville, car il prouve sa reconnaissance pour le grand patriote qui, pendant de si nombreuses années, a présidé, comme pasteur, aux destinées reli­gieuses de la paroisse de Saint Jérôme

Le curé Labelle ! le grand patriote I lo grand colonisateur ' Qui n’a pas conservé dans son cœur les traits vénérés do cet illustre conci­toyen, si dévoué aux intérêts de la religion et de la race canadienne-française dans notre chè­re province de Québec ?

Ali ! mes amis, pouvons-nous oublier ce grand chrétien, ce patriote, à la figure si ouverte, si franche, si sincère, aux gestes si sublimes que, en le voyant gesticuler, l’on aurait dit qu’il vou'ait remuer ciel et monde, et c’est ce qu’il a fait 1

Il s’est transporté dans les Laurentides, il les a parcourues en tout sens, et quand il dé­couvrait line belle étendue do terre ou lin point important pour l’industrie, il s’écriait dans son enthousiasme patriotique: *' Voilà un endroit privilégié pour fonder une colonie, pour établir une industrie”. Alors, sans hésitation, il plan­tait le signe sacré de la rédemption et les villa­ges s’élevaient comme par enchantement.

Il a fonde ainsi un nombre considérable de paroisses qui, aujourd’hui, jouissent d'une gran- péritë.

Où étaient, il y a quelques vingt-cinq ans, les paroisses de l’Ascension, (je Noininingue, do ■Sainte-Véi unique, de Saint-François Régis, de la Ferme-Neuve, du Rapide de l’Orignal, de Saint-Gérard de Montarville, de la Minerve, de Labelle, de Saint-Jovite, de Saint-Faustin, de F Annonciat ion, de la Conception, de Saint- Rémi, etc? Elles n'existaient pas, elles n’occu­paient aucun point s ir la carte régionale de cette partie de notre province ; toutes, elles sont nées sous le souffle et sous l’impulsion pa­triotiques du " Roi du Nord ", et, c’est bien à juste titre que l'on a dénommée cette partie de notre province " Le Royaume, la Région La­belle ".

Cette région, qui couvre une superficie de quarante-cinq à cinquante milles cat rés, a été entièrement colonisée par le regretté curé La­belle. Voilà l’œuvre par excellence de l'illus­tre défunt.

La Religion et la Patrie ont su apprécier l’œuvre du Curé, même en son vivant : la pre­mière en le créant protonotaire apostolique, la seconde en lui confiant l’administration d'un département bien important et bien cher à son cœur, celui de la Colonisation.

notre vénérable archevêque, le métropolitain de Montréal, au conseil municipal de la parois&o de Saint-Jérôme, qui a si souvent profité des sages avis de leur bon curé ; au conseil munici­pal du comté ilo Terrebonne ; à notre gouver­nement provincial qui a eu l’honneur do possé­der l’illustre curé comme sous - ministre do l’agriculture ; au gouvernement fédéral, qui lui confia jadis une mission officielle en Europe, reconnaissant par là ses mérites ; à la maison d’éducation qui a ou le bonheur de le compter au nombre de sis élèves, cl que le lion curé ai­mait tant ; à Ste-Roso spécialement, sa parois­se natale ; à tous les journalistes de mon pays, pour nous aider de leurs écrits dans cotte œu­vre de dévouement et de reconnaissance. Nous connaissons leur bon cœur et leur patriotisme, et nous sommes d’avance assure qu’ils feront largement leur part, commo d’ailleurs ils se sont toujours montrés dévoués pour tout mou­vement patriotique.

Je fais entendre ma voix d’enfant du curé Labelle et do Saint-Jérôme à tous les colons de la région Labelle pour leur demander leur obole et leur permettre de prouver leur reconnaissan­ce à celui qui a tout sacrifié pour l’œuvre si su- blimo de ia Colonisation.

Fuisse l’acte de reconnaissance que vient d’accomplir le conseil de notre ville avoir du retentissement dans tous les cœurs des vrais patriotes, dans tous les cœurs des amis du re gretté curé Labelle.

Puisse ma voix être écoutée ! puissions-nous, dans un avenir assez prochain, dans notre parc, contempler, coulés dans le bronze, les traits res­pectés du " Roi du Nord

Dr ,T.-Em. Fournihr, Président du Comité du Monu­

ment Libelle.Saint-Jérôme, 21 avril 1907.

titrés

« peli-lVlelo *»• WïïVilrîŸti'tïiïîïtyiViïii'iïti'iïivïytvtïiŸivSï'iWÿWWtmVi»

Foster et HcGil!Extrait du discours de l hon. M. Ayleswortb,

à la Chambre des députés :“ 11 n’y a pas plus de douze mois, un hom­

me éminent, honoré de tous ceux qui le con­naissaient, le gérant respecté d'une banque que l’on croyait une des banques respectables du pays, s’était lancé dans une carrière de spécu­lation sur les actions de compagnies établies. Ces transactions aboutirent à un désastre, et ce gérant est maintenant dans la position que vous savez.

“ Dans le cas des Forestiers, les fonds con­fiés à cette organisation étaient encore plus sa­crés que ceux de la banque d'Ontario, car ils étaient administrés pour le bénéfice de la veu­ve et de l’orphelin.

“ Ces fonds ont été placés sur des terres de l’Ouest, ; si la transaction réussissait, c’était tant mieux pour les Forestiers ; si elle no réus­sissait pas, c’était une perte désastreuse pour les Forestiers, aussi désastreuse que celle cau­sée par les efforts spéculatifs du gérant de la banque d’Cntario.

Sir Wilfrid Laurier11 semble entendu quo Sir Wilfrid Laurior,

dès la conférence coloniale terminée, partira pour la France, la Suisse et l’Italie. 11 visitera le vlllago do Igtebendis, dans le département de Charente, d’où est parti en 1CG0, lo fonda­teur de Usa famille au Canada. Echo de J'a- ris dit que Sir Wilfrid entamera des négocia­tions avec le gouvernement français dans le but d'obtenir un tarif minimum en faveur du Cana­da, et qu’il pourrait bien en résulter un traité de commerce entre les doux pays.

Sir Wilfrid quittera Londres le G ou le 7 mai. I.’hdn: M. Fielding ira le rejoindre aussi­tôt que la session sera finie. 11 accompagnera lo premier minislto à Paris et à Rome.

L'honorable M. Fisher a aussi l’intention de pai tir pour F Angleterre aussitôt après la clô­ture do la session qu’on annonce pour la fin do la semaine prochaine.

L’affaire DttclosTout est étrange dans cetto affaire : la con­

duite de Duclos, ie verdict dti jury, l’interne­ment à Saint-Jean de Dieu, les évasions succes­sives du Duclos. Nous irons jusqu’à dire que la loi qui livre au lieutenant-gouverneur un hom­me acquitté dans les circonstances où Duclos l’a été, est elle même bien étrange.

Le tribunal qui fait d’abord subir à l’accusé un examen pour constater s’il est assez compos mentis pour subir son procès, ne pourrait-il pas, après un verdict d'acquittement par le jury — comme dans lo cas présent — ordonner lui-mê­me un second examen médical de l’acquitté pour s’assurer s’il doit, dans l’intérêt do la so­ciété, être interné ou non ?

Au lieu do procéder ainsi la loi actuelle livre un homme acquitté au bras du lieutenant-gou­verneur, qui en dispose commo il l’entend.

N’est-ce pas remplacer la justice par l'arbi­traire ?

Sans supposer — dans le cas actuel plus que dans un autre— une iniquité, nous prétendons que l’artirle 73G du code criminel est dange­reux et peut facilement conduire aux lettres de cachet et aux oubliettes du temps passé.

Si l'examen médical do I tuclos avait, été or’ donné par le jury lui même, en novcinbro der­nier, les droits do ce citoyen aus-i bien que ceux do la société auraient été mieux sauvegardés.

Ecrivains honorésNotre confrère en journaliste, Al. Charles-

Lambert de Ronde, de la Patrie, viont de rece­voir du gouvernement français le diplôme d’of­ficier d’Académie.

ho même honneur a au.1 si été décerné à no­tre jeune romancier bien connu, M. Rodolphe Girard.

Nous sommes heureux d'offrir à l'un et l’au­tre, nos Bincères félicitations.

Feu flme Henri MassonL’épouse do M. Henri Masson, do Montréal,

est décédée la semaine dernière à l’âge do 38 ans. E le était la fille de F honorable juge Lo- ranger et possédait de nombreuses qualités qui en faisaient une dame de haute distinction.

Ses obsèques ont eu lieu à Terrebonne, lundi.Nous prions M. Henri Masson et la famille

Loranget d’agrcer l’expression de notre vive sympathie.

TartarinadesLe Nationaliste ne trouvant rien à rétorquer

à nos arguments, essaie de faire de l'esprit en nous appelant Tartarin Le fait est que nous avons d’abord pris M. Asselitt pour un lion et

Rectification rectifiéeEn publiant la page d'Edouard Rod sur no­

tre Nord, nous avons cru devoir rectifier une phrase. Cet écrivain, parlant du chemin de fer qui pénètre dans le royaume du curé Labelle, dit 11 qu il rejoindra bientôt la grande ligne du Canadien Pacifique." Nous avons ajouté eu note : “ Edouard Rod veut dire sans doute le Grand-Tronc-Pacifique. ”

Il nous paraissait curieux, en effet, que Rod ait voulu écrire que notre ligne du Pacifique Canadien rejoindrait un jour le Pacifique Ca­nadien.

L’.lnu du Colon croit que Rod a raison et qu’il a voulu dire que la ligne du Nord rejoin­dra bientôt la ligne-mère du Pacifique Cana­dien à la station Chapleau ou celle de Missa- nobie, au lac Supérieur.

Notre confrère a sans doute raison.Si nous nous sommes permis de corriger chez

M. Edouard Rod ce que nous croyions être une erreur, c’est qu’il arrive fréquemment à des écrivains français d’ailleurs très instruits, do se tromper quaud ils parlent des choses du Ca­nada.

Un des rédacteurs du Figaro, s’il vous plaît, u’a-t-il par appelé h, compagnie du Pacifique Canadien, la contpagnio du Cépéer, ses oreil­les ayant sans doute été trompées par l’abrévia­tion C. P. R. !

- - .A propos d'immigration

La Nation s’imagine que nous sommes escla­ve» da l'esprit do parti. Il nous semble lui avoir déjà défendu do nous mesurer à son aune.

L’Avkxih nu Non» s'st déjà prononcé eon- tro le système de primes accordées par le gou­vernement pour favoriser l’immigration étran­gère en notre pays.

Oui, nous avons eu assez d’indépendance pour cela, mais la Natvtm, elle, n’en a pas as­sez pour avouer que ce système contre lequel elle fulmine a été innové et suivi par son par­ti alors qu’il détenait lo pouvoir.

Au surplus, notro consœur se trompe si elle croit que l'abolition des primes diminuerait d’une façon notable l'immigration ; c’est la qualité des immigrants qui y gagnerait Quant à la quantité rien no l'empêchera d’augmenter d’année en année.

Ce qu’ils sont sincères et logiques ces petits Sanchos de M. Bourassa !

Pensées.Le jour où il n’y aura plus parmi les hommes

ni enthousiasme, ni amour, ni adoration, ni dé­vouement, creusons la terre jusqu’à son cen­tre, mettons-y cinq cents milliards de barils de poudre et qu’elle éclate on pièces comme une bombe au milieu du firmament.

Alfred de Vkiny

La production minière du CanadaLa valeur de la production minière du Ca­

nada a été, l'année dernière, de §80,000,000, suivant les chiffres donnés par le département des mines du “ Geological Survey ”. Cette production est en augmentation considérable sur celles des années précédentes ; c'est une preuve que l'attention qui a été donnée à l’in­dustrie commence à produire ses fruits, dit “ Commercial ”.

En 190'), la production minière était estiméo à $09,525,170, do sorte qu’en une seule année l’augmentation en valeur a été do dix millions et demi. Si on remonte à quelques années en arrière, on constate encore mieux le développe­ment de cette pioduetion. En 1891, par exem­ple, sa valeur ne s’élevait qu’à $18,976,016. En 1898, elle était de §.'{8,412,431. Par con- séquet, elle a doublé toutes les sept ou huit années et, comme il est probable que les mines exciteront de plus en plus l’intérêt, à mesure qu’on connaîtra davantage les ressources du pays et que la demande croîtra pour les pro­duits miniers, il y a tout lieu de penser quo les progrès ne seront pas réduits.

Droiture et courageLe Star, le journal conservateur anglais de

Montréal, malmène M. Fowler qui a laissé échapper à la Chambre les paroles malheureu­ses que l'on sait. Ce député a été présenté, dernièrement, aux conservateurs de Montréal par M. Ames, député de Saint-Antoine, qui a caractérisé l'attitude de M. Fowler comme cel­le d’un ltomne “ droit et courageux.”

“ Ainsi, remarque le Star, insinuer qu’un adversaire mène une vie privée immorale, puis se refuser obstinément a plusieurs reprises do faire la preuve de ses calomnies ou de les ré­tracter, telle est la notion que se fait M. Ames tlo la “ droiture et du courage ".

pour transporter une troupe de 30 à 35,000 combattants, il faut du 140 a 150 trains de 45 vagon» chacun, soit environ 7000 véhicules et 150 locomotives; 150 trains de 450 mètres de longuour (191 verges) demanderaient une lon­gueur do voie disponible de plus de 67 kilo­mètres (41 milles et demi)

Les amiraux et les généraux composant le comité do défense d’Angleterre peuvent-ils sup­poser que, par ce temps île télégraphe et de té­léphone, avec la presse la mieux informée du

Il est des individus pour qui toute reclame I monde, personne ne se douterait, en Angleter­re, des préparatif» exigés par- le corps d’armée destiné à l’invasion ?

Peuvent-ils supposer que les forts étublis pour commander la sortie du tunnel laisseraient sortir les wagons par centaines, débarquer les hommes, les chevaux et leu cuuons sans inter­venir ? Ces forts seraient ceux delà Boileau bois dormant.

est bonne, et qui bâtissent leur fortune sur publicité du scandale.— XXX.

3KC-Z-X irz-zx-nti Z-Z-Z-Z Z-Z-Z-Z Z-Z-Z-Z Z-Z-ZZ Z-Z-Z-Z

| CHRONIQUE £X-XX-X XXX-2X*2*X2 ZXXXX-Z-X-XX-XX-X X*X'Z*X X-XX-2

-:o:-

Pas de Tunnel !IL y a deux mois à peu près, le bill présenté à la Chambre des Commu­nes d’Angleterre en faveur du tun­nel sous la Manche avait passé en

première lecture. Quelques jours après ce vote, dont tous les esprits libéraux s’étaient réjouis, un député, M. H.-H. Marks, demandait au gouvernement s’il nommeruit un comité do spé­cialistes pour examiner si, au point de vue de la défense nationale, un tunnel était désirable pour la sécurité du pays. Incontinent, lo chan­celier de l’Echiquier, M. Asquith, répondit que c’était inutile, “le comité permanent de la dé­fense de l’empire ayant suffisamment éclairé le gouvernement.” Pour les gens informés, c’était trancher net ia question, car’notoirement le susdit comité impérial, composé d'amiraux et de généraux, s'était prononcé contre la créa­tion d’un tunnel. Lo débat sur le fond s’est rouvert à la fin de mars en seconde lecture aux Communes; il s’est terminé trois jours après par la déclaration prévuo de Sir Henry Cum{ - bell-lîannerniann, carrément hostile à “ l’éta­blissement d’un moyen de communication di­recte entre la Grande-Bretagne et le conti­nent.”

Les jingoes et les nationalistes bi itanniques exultent. 11 y a de quoi. Malgré l’appui de la haute, presso libérale, favorable au tunnel,

Mort d’un homme de lettresM. Léon Ledieu, homme de lettres et tra

ducteur français à l’Assemblée législative, est décédé à Lorettc.

M. Ledieu était un excellent écrivain et pu­blia des chroniques remarquables par le style et l’esprit.

Il connut ot estima beaucoup le curé Libel­le. Nous publierons, la semaine prochaine, un article vibrant qu 'il écrivit sur l’apôtre de la colonisation.

Patriotique initiativeSous ce titre nous lisons dan l'Ami du Colon

de Nomiuingue :“ Sous l’énergique poussée do nos confrères

jérômiens, VAvenir du Nord et la Nation, le conseil de ville de Saint-Jérôme vient de voter la jolie somme de $10,000, comme mise en train de l’œuvre d’un monument digne do lui, à dresser au Roi du Nord, feu Mgr Labelle, sur le square Labelle, à S-a-wt-Jérôme. L’idée est bello et bonne. Nous sommes sûrs que, dans toute la mesure où elle en sera capable, aucune des colonies de la région 1-abelle n'y refusera sou concours.”

malgré P intelligente campagne menée par les

ûO o

principaux journaux do Londres, ils ont réussi à amener lo cabinet successeur plu .rétrograde M. Balfour et un homme do la valeur do sir Cumpboll-Bannermunn à condamner le tunnel. Le chef du cabinet est aujourd’hui applaudi par tous les conservât ires, tous les tarif refor­mer», tous les adversaires du libre-échange. Situation assurément bizarre.

Oo o

Les expédients de M. AsselinM. Olivar Asselion n’a pas l’air pressé du

tout de se défendre de l’accusation do libelle portée contre lui par l’honorable M. Jean Pré­vost. Il a essayé par tous les moyens, de retar­der son procès devant la Cour d'Assises de Québec et ses avocats no cessent, depuis quinze jours, de semer des obstacles sur la route de la poursuite.

Le procédé est peu vaillant de la part d’un homme toujours si prompt a l’attaque. Ces ex­pédients nous font voir M. Asselin dans une posture rien moins que brave.

Le nombreuses motions do MM Lallamme, Lavergne et Taschereau, les avocats de M. As­selin, ont été définitivement renvoyées hier par le juge Bossé et la cause va maintenant être entendue.

Le plaidoyer de M. Asselin a été produit et est écrit. .. EN ANGLAIS 1

Voyes-vous M. Asselin et son avocat, M. A rmàn d Lavergne, cos deux défenseurs exaltés de la langue française à Ottawa, produire un plaidoyer en anglais devant une cour de justice française en pleine province de Québec !

HH

Au point de vue purement militaire, les craintes d’invasion subito manifestées en An­gleterre sont absurdes au premier chef La projet donne toutes garanties aux chatouilleux insulaires. Deux tunnols parallèles, l’un pour les trains allant de Franca en Angleterre, l’au­tre pour ceux allant d’Angleterre en France. Pas ae traction à la vapeur. L’électricité com­me seul moteur. Les trains do France en An­gleterre sont aspirés, peut-on dire, par une usi- électrique placée à plusieurs milles du point d'arrivée sur la terre britannique. L’invasion de la Grande-Bretagne par les pioupious fran çais ne pourrait donc se produire qu’avec la complicité des Anglais.

Ceux d'entre ces insulaires qui viennent sur le continent, observe M. Yves Guyot, résu­mant les objections des militaires biitanniques, peuvent voir dans toutes les gares des wagons portant ces inscriptions : 36 hommes ou 8 che­vaux. Donc, pour transporter 3600 hommes, il faut cent de ces wagons ; pour en transpor­ter 36,000, il en faut 1,000; et comme ces wa gons ont environ 7 mètres et demi de long, en admettant qu’il n’y ait pas d’intervalles entre eux, ils couvriraient un espace de 7 kilomètres et demi, sans compter les locomotives et les es­paces qu’il serait nécessaire de maintenir entre les trains de 40 à 50 wagons chacun. Pour 8,000 chevaux, il faudrait ajouter 1,000 autres wagons ; nous voici à 15 kilomètres. Mais il faut encore des canons, des munitions et quel­ques approvisionnements. Peut-on supposer quo les forts anglais, prévus autour du tunnel, no couperaient pas ces quinze ou vingt kilo­metres l 12 milles et demi) de trains qui au­raient {trouvé moyen do passer sans courant électrique 1 II faut, déplus, des quais de dé­barquement pour les hommes et pour les che­vaux ; et le projet ne prévoit quo des voies à quai longues de 18G a 200 mètres. Or, pour décharger un train militaire, avec des gares bien aménagées, des quais ou chantiers de dé­barquement organisés à cet effet, il faut deux ou trois heures.”

De son côté, M. Sartiaux, l’ingénieur en chef de l’exploitation du Nord, dans une étude très approfondie de cette question, considère que,

Mais, dit-on, s’il y avait du brouillard 1 Le brouillard empêche de voir, mais il n'empêche pas d’entendre. Suppose-t-on une année de plusieurs milliers d'hommes débouchant du tun­nel sans qu’aucun symptôme dévoile qu'ii se passe quelque chose d’anormal ? Ou dit encore : on ne craint pas les trains, mais un corps d’ar­mée pourrait s’engager à pied dans lo tunnel. Ce serait alors le cas pour les Anglais de réta­blir lo courant : l’électrocution serait effrayan­te. Un corps d’armée, à deux divisions et 20 batteries, marchant sur une toute, a un déve­loppement de 24 milles et son défilé dure plus de dix heures. Comment les généraux anglais constituant le comité de défense peuvent-ils avoir la modestie do supposer qu’ils no pour­raient pas l'arrêter î Tout cela n’est vraiment pas digne, militairement parlant, d hommes sé­rieux et graves.

Ia3 général Brialmont s’amusait fort de la frousse si ingénument avouée par les Anglais : “Une charge de 10 kilos de melinite, disait il, placée à réimporte quel endroit du tunnel, com­mandée par un bouton électrique à portée de la main du lord-gardien des Cinq-Ports, à Douvres, voilà le tunnel a tous les diables, en cas do nécessité.”

Notez aussi que les militaires anglais no sont pas unanimes dans leur intransigeance. Mais l’immense majorité do l’opinion en Grande- Bretagne* reste hostile au tunnel. Ct lui-ci n’a pour lui qu une élite d’esprits indépendants et de libre-éeliuugistea logiques, partisans avant tout du développement îles relations entre les peuples et de la facilité plus grande du trans port des choses.

Oo oQuelles sont les raisons intimes, profondes

de cet état d’esprit, do cette sentimentalité subjective, si curieusement avouée dans la pa­trie de Bacon et par la race la plus pratique de ia terre î II en est deux : l’une toute morale, la seconde d’ordre militaire. La première se traduit dans le mot “insularité” qui résume l’argument providentiel qui frappe si fortement encore l’imagination des Anglais.

La Grande-Bretagne est une île ; la destinée et le jeu des forces naturelles au temps de la formation des terres et des mers l’ont voulu ainsi : il ne faut pas détruire ce qu’ils ont créé, et les îles britanniques doivent rester des îles. Ou a beau dire et répéter que la création du tuunel ne videra pas lo Pas de Calais, que l’Angleterre demeurera une île entourée d’eau de toutes parts: le véritable Anglais loyaliste n’admet pas la plus petite atteinte à la ceintu­re liquide. C’est une question morale d’une immense importance dans les trois royaumes ; la génération qui accepterait de modifier le “ splendide isolement” de l’actuelle patrie sem­blerait accepter la responsabilité d’une atteinte essentielle à l’intégrité du territoire, à sa forme historique, à son intangibilité dans l’avenir.

Ces sentiments sont sincères ; ils représen­tent une forme très spéciale du patriotisme ; certes, ce patriotisme est étroit, mais oui nous dit que, placés dans l’îlo fortunée qui, depuis tant de siècles, développe sans tunnel une si admirable prépondérance économique dans le monde, les Français ne raisonneraient pas com­me les Anglais. Susceptibilité respectable qu’il faut s’attacher à vaincre, à modifier par des arguments et par le dévelopsement du plus sin­cère pacifisme.

gatoire. On ne peut pas invoquer en Angle­terre d’argument plus puissant et plus décisif aucune réforme n’étant plus impopulaire, plus honnie par la nation que lo service personne! Tous Coif sis tes. de l’autre côté Ju détroit.

“ Quand l'Angleterre, dit le Daily Teleyraph, sera disposée à adopter le service militaire, <>n pourra penser au tunnel ; pas avant.

Apiès de pareils arguments, dont le gouver­nement lui-même prend la responsabilité, la cause est entendue.

Le sera-t-elle pour toujours ? Non pas. On aura beau dire, le tunnel se fera dans vingt, cinquante, cent ans, comme le canal de Suez, dont l'Angleterre a combattu l’exécution avec la dernière énergie et dont elle tire îles avanta­ges économiques, militaires et politiques incal­culables.

11 KMIII RoülLAUD

Les gens à demi-malades 1x3 monde en est rempli. Juste assez pour

être paresseux et nonchalant, pour ne pas avoir d’appétit, pour dormir pauvrement, souventes fois vous êtes à demi-malade vous-même. Y ous avez des maux d’estomac et d’intestins. La meilleure prescription est dans les pilules du Dr Hamilton. Elles tonifient l’organisme en­tier, renforcent l'estomac, tranquilisent 1 esprit et vous rendent bien en une nuit. Les pi'uits du Dr Hamilton font merveille pour les gens de notre condition. Douces duns leur action, efficaces et faciles à prendre. Procurez-vous les pilulos du Dr Hamilton aujourd’hui ; 25 c. la boîte chez tous les marchands de drogues.

En vente à la Pharmacie Gilbert, rue Saint- Georges, Saint-Jérôme.

Guérissez voire RhumeAVEC QUELQUES DOSES DE (

SPRUCINE ”a

Une combinaison souveraine de Gomme d’Epinette, de Cerisier Sauvage, de Marrube et de Goudron, contie

Rhume. Toux, Asthme,Bronchite, Coqueluche

et toutes les Affections de la Gorge et des Poumons.

Le Seul Sirop qui ne fatigue pas l'Estomac.

25 CTS LA BOUTEILLE. EN VENTE PARTOUT.

Wingate Chemical Co. Ltd., Montreal, Canada.

me résigner a me min ierN

NOUVELLE

L’Héritièrel'uur " L'Avenir du Nuru "

(suite)Ils se dirigèrent vers lo buffet. Derrière la

salle à manger se trouvait une serre tout-: plei­ne do palmiers ct de fleurs odorantes. Il y faisait une exquise fraîcheur, surtout après la .-lialeur exotique des salons où l’on dansait.

— Entrons un instant nous reposer dans ce séjour enchanteur, mon cousin, s’écria gaie­ment Griselda.

Ils s’assirent sous un véritable berceau de feuillage et il y eut un silence de quelques instants. Ce fut le capitaine qui le rompit.

— Comme vous êtes soucieuse, ma cousine, à quoi pensez-vous l

— Je pense qu’il faudra, un jour ou l’autre,

voilà ce qui me reuducieuse.— Mais, ma cousine, il me semble que vous

pouvez choisir à votre gré celui qui vous con­viendra le mieux parmi tous vos prétendants. Ils sont assez nombreux, vous n’avez que l’em­barras du choix.

— Ce ne sont point mes prétendants, mais les prétendants à ma fortune. . C'est vrai­ment un grand malheur pour une jeune fille d’être riche, car elle ne peut jamais espérer d’être aimée pour sis qualités, ou pour sa pro­pre personna'ité, c’est son argent que tous les hommes recherchent.

— Vous jugez les hommes bien sévèrement, Griselda.

— Je les juge pour ce qu'ils valent, pas au­trement.

— Est-ce ainsi que vous condamnez votre plus zélé admirateur, le marquis de Vertl itères ?

— Lui, plus que tout autre, est follement épris de ma dot : son unique préoccupation est d’en devenir maître. Quant à moi, il me pren­dra pardessus le marché! Je ne suis nullement la dupe des adulations intéressées dont il m'uli- sède.

— Et lorsqu’il vous demandera en mariage, que lui répondrez-vous 1

— Je le refuserai comme j’en ai refusé bien d’autres,

— Et M. de Coursin î— Oh ' encore un admirateur passionné de

mes écus ! Lorsqu’il parlera à ma mère, elle suit ce qu’elle doit lui répondre.

— Vous êtes impitoyable, ma cousine. . Et qui vous dit que ces pauvres jeunes gens ne sont point épris sérieusement de vos beaux

leyeux et que vous n allez point leur briser cœur en étant si cruelle à leur égard 1

— Oli ! rassurez-vous, n’ayez aucune in.juié- tudn à ce sujet! Ixir-qu ’ils seront parfaite­ment convaincus qu’ils no peuvent acquérir ma fortune eu m’épousant, ils se consoleront vite et ils iront ailleurs offrir leur nom et leur main à quelque jeune fille aus i riche et plus crédule que moi.

— Vous avez, ma chère cousine, une bien piètre opinion de vous-même, puisque vous ne pouvez concevoir la possibilité qu’on vous aime uniquement pour vous, sans penser à votre ar- geut I _

— Là n’est certes pas le cas de tous ces fre­luquets qui papillonnent autour de moi. Ah ! Guy, si vous saviez connue je voudrais être ai­mée d un amour véritable, un amour que rien ne saurait vaincre et qui persisterait, même si un revers de fortune m’enlevait tout ce que je possède ! Voilà comme je veux être aimée et sans cet amour pur et passionné, le mariage n'est à mes yeux qu’un honteux simulacre.

Le capitaine de Kérouar se leva, un peu pâle et semblant lutter contre une^ émotion qu’ii maîtrisait avec un visible effort.

— Venez, ma cousine, votre père doit se de­mander ce que vous êtes devenue.

Griselda reprit le brus de son cousin. Elle paraissait vivement contrariée.

1x3 lendemain, une nouvelle sensationnelle se répandait dans Paris. M. Roger, le richissime banquier était ruiué. Les propos et les com­mentaires furent innombrables à ce sujet. Les uns déploraient la catastrophe ; d’autre0, au contraire, les envieux, s’en réjouissaient.

C’était le jour de réception de Mlle Roger.

Ÿ3 ƧFik fi 4

a

«C’est là, mesdames, la cause la plus frequente de ces troubles oui

vous affectent le cœur, la tète et le foie.

VOUS NE DEVIENDREZ JAMAIS FORTES ET SOUFFRIREZ TOUJOURS TANT QUE VOUS 112 PRENDREZ PAS DES “PILULES ROUGES”, LE REMEDE PAR EXCELLENCE

POUR RECONSTITUER LE SYSTEME FEMININ.

Suivez l’exemple de Melle Eugénie Jetté, 177 rue Champlain, Montréal.—Lises bien cz que les PILULES ROUGES ont fait pour elle. —Que n’en serait-il

de même pour vous.

o o oSir Henry Campbell-Bannertnann a résumé

le9 raisons actuelles d’un autre ordre qui ont fait combattre lo bill par le cabinet.

“ En admettant, a-t-il dit, que toutes les précautions militaires fussent prises, le tunnel constituerait une source d’inquiétudes qui se traduirait par un accroissement constant de dépenses militaires, une modification nécessaire et radicale de l’établissement de notre armée.” C’est constater, en termes suffisamment nets que le tunnel amènerait, par voie de conséquen­ces, l’établissement du service général et obli-

I

Êfeil

i■

! E« Contrefaçons îh fameux'

I«£ Il y a des gens toujours disposés à placer

sur le marché des “imitations” d’un pro­duit populaire, sans se soucier des consé­quences, au point do vue do la santé pu­blique, do ce3 contrefaçons vulgaires. Le Sirop d’Anls Gnuvln a eu de nombreux imitateurs: il n’a jamais été égalé. Les mèreB prudentes ee défieront- de ces imi­tations suspectes, dangereuses.

BSbé» BELLEMARE.

11 y a déjà assez d’éelieils auxquels la fetnmrne1 saurait se soustraire, sans qu elle semble chercher à s’en créer d'autres par sa pure négligence

Celle-ci ne devrait jamais oublier que chez elle tout particulièrement, lorsqu’il s’agit de la santé, tout compte, même les choses les plus insignifiantes en apparence. Il y a tant de délicatesse dans cet organisme si fragile ! Le moindre incident peut en entraver le bon fonctionnement.

> Mieux avisées, les femmes d'aujourd’hui s’en­tourent bien de certaines précautions et elles uni pour elles-mêmes des égards que justifie l’état de faiblesse générale qui les caractérise pour la plu­part.

L'art de bit n manger est difficile et pourtant c’est tout le secret de bien vivre et surtout de se mainte­nir en sauté.

Que de dyspeptiques, mon Dieu ! à l’aurore de ce siècle où le plus grand nombre des maladies est causé par les troubles digestifs !

Surveillez votre digestion, mesdames, maintenez toujours vos intestins en parfait ordre, et libre de toute entrave, votre estomac suppléera aux besoins d'une saine nutrition ; ainsi, vous vous éviterez bien des ennuis.

Malheureusement, il y a des estomacs capricieux. Dans ce cas. la meilleure nourriture absorbée dans les conditions les plus hygiéniques, peut encore être nuisible Alors, il faut nécessairement aider le tra­vail de la digestion. C’est ce qui arrive le plus généralement.

De tous les digestifs connus, il n’est encore rien de comparable aux Pilules Rouges qui se recom­mandent à toutes les lemuies.

^C'est le remède du jour et pour cause !Ecoutez plutôt le récit de Mademoiselle Eugénie

Jetté :“Lorsque je commençai à prendre des Pilules

Rouges, il y a trois ans. j’avais la tête et le cœur considérablement affectés. Depuis deux ans que j’étais entre les mains des médecins et mon état de­venait de plus eu plus critique- D'une faiblesse extrême, j'avais peine à me mouvoir.

Deux médecins avaient bien compris que ma mauvaise digestion occasionnait tout cela, tuais au­cun 11e put y remédier d'une façon satisfaisante. Pourtant, ce ne sont pas les prescriptions qui ont

- îi tH 1 -J: ' ’xW *'Mette JETTE, 177 rue Champlain, Montréal

Rien de plus facile à expliquer que l’action des Pilules Rouge_s en pareil cas.

Les Pilules Rouges s’adaptent à tous les besoins du système féminin. Elles s’identifient avtc le sang pour parcourir tousles organes qu’elles alimentent et renforcent. C’est une médecine qui s'adapte à toutes les constitutions. Préparé soigneusement par des chimistes expérimentés et d'apiès les plus ré­centes données de la science, ce remède répond absolument aux besoins de nos jours.

manque'■ 1 Ce que j’en ai subi des visites et pris des•.nSv *&&&&&&&&&&&* t-f.fi*.

Sirop d’flnis Gauoin w.K

M. ALF. BELLEMARE, 95 rue Amherst Manchester N. H., écrit:

M. T. A. E. GAUV1N, Pharmacien,Montréal.- MoCher Monsieur. En toutes circomtancer, le Sirop

d'Anis Gauvin nous a été d’un précieux secours. J’en tiens toujours une bouteille à la maison. Quand un bébé a de la difficulté à s'endormir, une dose de Sirop d’Anis Gauvin ramène le sommeil. C'est un merveilleux sirop et des plus recommandables.

Votre dévoué,ALF. BELLEMARE.

g.i

.A*

drogues ! puis, que de temps perdu et d'argeut dé­pensé !

Heureusement que les effets bienfaisants des Pi­lules Ronges sont enfin venus mettre un terme à tant de souffrances et à un tel gaspillage.

En quatre mois, pendant lesquels je n’ai pris que dix boîtes de Pilules Rouges, je fus complètement guérie de ce mal qui me désespérait et était pour moi un réel martyre.

Les Pûmes Rouges ont fait disparaître, sur le champ la cause évidente de ma maladie : les trou­bles digestits. C’est tellement vrai que depuis que ma digestion s’opère 'acilement, depuis que mon estomac n’éprouve plus de ces lourdeurs qui en obstruaient le passage, depuis que mes intestins sont réguliers, ma santé en général est devenue excellente et je me pprte à merveille.• cilà donc bien véritablement l’œuvre des Pilu­

les Rouges. .jPuisse mon exemple servir à tr*t de femmes qui

retinrent au même mal.”—Mademoiselle Eugétiic Jette, 177 rue Champlain, Montréal.

CONSULTATIONS GRATUITES: Adressez- vous par lettre ou peisounellemeilt au No 274 rue Saint-Denis, si vous désirez avoir des conseils. Les Médecins de la Cie Chimique Franco-Américaine vous donneront, tout à fait gratuitement, les infor­mations nécessaires pour l’emploi des Pilules Rou­ges et vo-.v indiqueront aussi un aulre traitement si vetre maladie le requiert.

DEFIEZA OUS.— Les Pilules Rouges sont tou­jours vendues eu boîtes de 50 pilules. Chaque boîte est recouverte d’une étiquette imprimée en rouge sur du papier blanc Les Pilules* Rouges que les marchands vous vendent à l’once, au cent ou à 25c la boîte, tic sont pas les nôtres ; ce sont des imita­tions, car jamais nos Pilules Rouges ne sont vendues de cette manière.

Ces charlatans qui se font appeler docteurs, pas­sant par les campagnes, allant de maison en maison, se disant envoyés par la Cie Chimique Franco-Amé­ricaine, sont des imposteurs toujours, car jamais nos Médecins 11e sortent de leur bureau de consulta­tions pour soigner les femmes malades.

Si votre marchand n’a pas les Pilules Rouges de la Cie Chimique Franco-Américaine, envoyez nous 50c pour une boîte ou §2 50 pour six boîtes, avant bien soin de faire enregistrer votre lettre contenant«inti rpntz °1 u,°US recevrez Par le retour de la malle, les véritables Pilules Rouges.

A . I en. .. ».____1 .toutes vos lettres : CI K TOITT?«AHOo-AinaueAntt, „« ^^5

,

h

L’AVENIR DU .NORD 26 AVRIL 1907

Maison Castongnay

Le magasin qui garantit entière satisfaction à ses clients.

- ------------

MagaDépartemental

144. 142. 140. 138, Rue labelleTéléphone Bell No. 30 S Al NT-J EROn 0, P. Q.

Dépai'tement pour DamesHautes nouveautés en tissus ù robes, Immense assortiment de

belles Etoffes à robes de toutes les couleurs et de tous les genres avec garniturcs assorties.

Grand choix de jolis tissus lavables.Manteaux, Jupes, Collerettes, Blouses, Dentelles, Gants, Lingerie

Sous Vêtements, Collets et ceintures de fantaisie, etc.Le rayon des Modes est des plus achalandés et contient ce qu'il y

a de plus beau en fait de Chapeaux. Fleurs, Rubans, etc. 11 y a de quoi satisfaire tous les goûts.

( 150 Corsets valant $1.00 vendus 84 cts gp£Q//\[_. 100 Jupes valant 82 00 et $3 00, vendues $1.1 0.

( Un lot d’Etoffes à robes sacrifiées à moitié prix.Seule maison où on peut se procurer pour 10c. ’es patrons New

Idea. Grand choix en stock.Département des Tapis

Tapis, Prélarts, Poles, Rideaux. Spécial : 2ou Pôles valant 35 cts pour 24 cts.

Département des CliaussuresAssortiment complet pour hommes, da­

mes, jennes gens et enfants.Seul agent pour la célèbre chaussure

Geo.-A. Slater ïnvictus.Cette chaussure est réputée la meilleu­

re sur le marché. Les modèles sont les plus nouveaux.

Dépai’tement pour HommesSeul agent pour les hardes faites Camp­

bell. Habillements et pardessus pour hommes, jeunes gens et entants.

OHAREAUXChoix immense dans les plus nouvelles formes

Chemises, Cravates, Gilets de corps et Caleçons, Tweeds écossais, anglais et ca­nadiens. London.

Vous désirez de bons tweeds, un ajustement parfait et une confec­tion irréprochable. Vous trouverez tout cela en achetant soit un complet, soit un pardessus, soit un pantalon de la marque Campbell. Vous trouverez dans nos garde-robes les styles plus nouveaux.

K

\ m

Nous prenons des commandes pour habillements faits sur mesure, )e et ou N’rage garantis. G rand choix il échan i i 1 Ion s const a m mt ut tock. Nous remettons l'argent si, après examen, les marchandi-

Magasin à louer

Magasin spacieux, autrefois occupé par M. Charles Godmer, situé dans le centre des affai­res, sur ia rue Gabelle.

Place commerciale offrant les plus grands avantages.

S’adresser sans retard auDr D. Berthiaurue,

Saint-Jérôme.

Compagnie Générale Transatlantique

De New-York au Hâvre-Parls (France)

Départ chaque jeudi à 10 h. cia matin.La GASCOGNE.......................................lu 20 avrilLa PROVENCE,.................................... le 25 avrilLa LORRAINE.......................................le 2 mail>a BRETAGNE.......................................le 4 niai

Puquebots à deux hélices.Pour les dates du départ des paquebots du

présent mois, s’adresser à MM. Génin et Tru­deau qui donneront sur demande tous les ren­seignements à cet égard. •

Génin, Trudeau et Oie, agents généraux pour le Canada. 1G70, rue Notre-Dame, Montréal.

Canadian Northern Que­bec Railway

DEPART DES TRAINS COMME SUIT :

A partir du 20 mai6 00 a. m. Sur semaine, pour New-Glasgow,

Juliette, L’Assomption, M outrés 1, Shawini- gan, Grand’tiière et Québec.

11.35 a. ni., pour Lachute, Hawkesbury et G. T. H.

G.20 p. m. pour New-Glasgow et Juliette.

LES TRAINS ARRIVENT A ST-JEHOME

11.05 a. m., de Juliette, etc.R00 p. m., de Hawkesbury, Lachute, etc.U.OU p. in., de Montréal, Juliette, Grand-Mère

Shrwinigan et Québec.£T?“ Connection à Montfort Jet. avec le C.

P. R. pour Lac des Seize Iles, etc.

C.-W. Spencer, Guy Tombs.Gérant général. Agt. Gén. des Pass.

J. D UN NI GA N, Agent,Saint-Jérôme.

Venez me voirJe m’engage à donner un joli. ]>ctU radeau à celui qui achètera un JUNG 1)E MA­RIA GE chez moi.

Remarquez que mes prix ne sont pas plus éleves pour cela.

Je le fais dans le but de m'annoncer et pour vous prouver que mes joncs sont de première qualité et en or solide.

J.-A. LEGAULT,Bijoutier moderne, et Opticien diplômé.

153, rue Saint-Georges, SAINT-JEROME

Jos< CSoytoeiîAgent d'assurances

—o SAINT-JEROME, P. Q. o—

- . .. gv-s.v-é

La Banque des MarchandsDU CANADA

Or oatique la plus importante faisant affaires dans le comté de lenvbonno.

WH

1 II lil

Ijiïïl-tï

- "A1

1 Y A DES CHOSES PLUS SI RESles unes que les autres. Un compte d'épargnes dans une banque est une do celles-là.

OUVREZ UN COMPTE A NOTREP.l Kl,Al . La meilleure recommanda­tion qui soit est un compte do banque ; c est un s'gae de caractère et cela pose dans la .société.

AVEZ-VOUS UN COMPTE CHEZ NOUS 1 l n compte d épargnes dans notre ban­que favorisera vn- relations, établira votre valeur, inspirera de la confiance et affirmera votre ci édit.

DEPOSEZ VOTRE ARGENT DANS NO­TRE BANQUE ET RETIREZ L’INTÉRÊT

Ne dépensez pas tout ce que vous ga­gnez, gardez-en un peu pour les mauvais jours. Enseignez l’économie à vos en­fants, ouvrez-leur un compte à la caisse d épargne. Tout dépôt d’une piastre est accepté.

Succursales à Saint-Jérôme et à Saint-Jovite

(Cotte dernière est ouverte les lundi et ven­dredi soir et les mardi et samedi toute la jour­née).

J.-B. DONNELLY.Gérant

J. - ALBERT OLA VE tL. L. B.

Notaire, Commissaire C. S.

EDIFICE DE LA BANQUE DES MARCHANDS .1 SAINT-JEROMEI cuir, a cir, . . -v. in iv«----- ------------------------------------------------------------------

Résidence :Tél. Bell ( Bureau, Main 185i, i i <-i. ,,cn ...vous êtes arrêtes pour cette correction, venez

‘ ‘ *' 11 " * U'MI ce’ sscr votre procès devant moi, comme juge do-t, Boulevard Saint-Laurent,

(Coin Notre-Dame) Lynx.Ch. 3, Edifice Mussen AlONTREA ______ ____ ___ _____________

i^ n'nnnn'P'pi A vendreTV.. 1 LJ I\ V__ U 1 JL A A Sainte-1 lose, une île d'un arpent de super-

ieie, avec maison meublée.«S'adresser au Dr P.-E. Piévost,

9, rue Saint-Jacques,Montréal.

Il

tfcUJ0

0-JQ:0I

SAINT-JEROME

£>irop <Uv.un

leur poj colique» pôt, 1

in nec Xnfiunalc, G*. O. f*

?.TREMBLAYMARCHAND-TAILLEUR

G, Sainte-Catherine (Maisonneuve)

MONTRÉAL

ASSORTIMENT DE

weeds les plus nouveaux, Chapeaux et Fourrures

OUVRAGE GARANTI

ftŒSIIiLes timbres-postes spéciaux émis par le gou- |

nirvr1 "f Etat» 'K ~ “^ i0T5

' ' S 1 jl< VI8

Meuble No

36, rue Sainte-Aune, bloc Bruno Beaulieu

Magnifique choix do Montres, Horloges, Bijoux, Joncs de mariage, Bagues, (’haines, etc.

Réparations de toutes sortes faites avec soin. Choix de lunettes de tous les prix.

U. Lepage,_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ SAINT-JEROMEM. Lepage a constamment en stock un très beau choix de meubles, tels que :

Ameublements (sets) de salon, de salle à manger, de chambre, de cuisine, rtc. Lits-corniche, Couchettes en fer. Sommiers, Matelas, Oreillers et L Us de plume

confortables, Meubles de fantaisie, etc.M. L*. 1 Æpage se charge du la réparation des meubles de tous genres et s’est fait une

spécialité de l'encadrement des images, des gravures, etc. LE TOUT A TUEî BAS PRIX. Une visite ost sollicitée.

167, Rue Saint-Georges, En face du marché, SAINT-JEROME, R. (y.

FEU : ROYAL,QUEEN,

WESTERN,. N O R T H E R N,

CALEDONIAN,;m a n c h e s t e r,

P II ai N I X OF L O N D O N, GOMMER C I AL - UN I O N,

INS. CC. OF NORTH AMERICA, LONDON — AND — LANCASHIRE,

LIVERPOOL and LONDON and GLOBE.North British and Mercantile

Norwich Union, Piuen ix of HartfordBritish America — Atlas

VIE : The Standard Life Assurance Com­pany.

Guarantee Accident Plato Glass.

Académie Nationale de Coupe et de Couture

Ecole professionnelle sons In direction de Mme E.-L. Et hier

980, 982, 984, Boulevakd Saint-Laurent,Tel. Sd7 est, — MONTREAL

J OS. LECLAIR ICarrossier j :

320, 322, 324, rue Libelle

— SAINT-JEROME, P. Q. —

: :

: i

:1

: : : : : ;

i !

: : : : : : : : : : : : : :

ivsaaveaasa aisia•^aaiaaaaaiaasas*aiaaaaiisaaaiaasaaiiaaaaaasaa*saaaaaaaiaaaaaaaaiiaaaaaaaaaasaaaasaafaBaaaiaaaaaaaaajiaa*aa>aaiaaaai»a«aa*iaaBaaaaaaa'aaaaaaaaaaaaBaaaaaaaaassaaaa«BaaaaaaaaaaaaaaaaaàaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaBaaaaaBBaaaaaaaaaaaBaaaaèaaaaaaaaaaaiaaaaaaaaaasaaaabaa*aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaBaaaaaaééaàaaaaaaaaaaaas ■

fJOUl/KLLES MODES dû PRINTEMPS |

vA 7 / ; . / . T'v- kr-'i Ir «Jv

Tient toujours un bon assortiment de Voitures d’hiver et d’été. Toutes comman­des exécutées sans délai, ainsi que toutes réparations..

Prix très modérés.

-M DORION. agent général pour la -------------------------------- Union Assurance Socie­

ty,—(A D. 171-1) actif 823,500 000, dépôt au Canada 8 (25,000, pour garantir les perles cau­sées par le feu, est à Saint-Jérôme toutes les semaines.

coupeen stock .es ne sont pas trouvées satisfaisantes.

R. Gueneîte fils & RieMANUFACTURIER

Portes, Chassis. Jalousies, Moulures Bois de charpente, Bois préparé. Tournage, etc.Toutes commandes exécutées promptement

et avec le plus grand soin.Prix modérés.

Chemin de la manuf. Rolland,Téléphone 93

SAINT-JEROME

K

Les modes du Printempsviennent d’arriver

Revêtez ces jolis costumes pour accompagner votre mère, votre femme ou votre fiancée toujours si élégantes dans leur toilette printa­nière.

Nous venons de recevoir un complet assortiment tie pardessus et de confections du printemps. I lâtez-vous de venir examiner no­tre admirable assortiment si vous tenez à avoir le premier choix.

nM

lai :ymB B■ ■ a • - B—' B1 ■ • B: :

I i

: :B B

i i\ I: :r b • ai \

Myn• • b a

: :ri: : : :i :

Le vêtement “ Progress Brand n’est pas supérieur au meilleur vêtement fait par un tailleur, mais il est tout aussi bon et coûte la moitié moins.

Profitez de cette différence au lieu d’en faire bénéficier le tailleur.

Hâtez-vous de venir faire votre choix avant que les meilleurs modèles ne soient enlevés.

PMOWTBEAL

cZh(pgOORE-SS LOOK FOR THIS LABEL

En vente chez J.-D. GUAY, marchand, Saint-Jérome, P. Q.

V.

AAwA-ISA]

'for',

• '■' -. • A

■ I ■■ :v,' ■ '

:

<Avy

i' - A*/ w

:^&X-E3aaœsÿ’ ■< '•■>■■-

wCS&i

Sup&ricur au Gin Importé.

Goûter au GinCanadien MeLchersCROIX ** ROUGE.

GENEVA GENEVAUne fois, c’est connaître le Type Parfait d'un Gin Pur et Vieux.

ésa£~iseul Gin qui soit distillé, vieil'! et sous le contrôle du gouvernement u.ilitë, I Age et la pureté soient ga- u'.i,ue flacon par un timbre officiel.

sam

PARIS I 900,

gSW mm. s|

’Le sang divin de la oigne est frire1 'de celui qui coule dans nos veines.

Infiltre ditu le »ng U FORCE, la VIGUEUR, et U VITALITEnécessaires pour assurer au corps une

SANTÉ PARFAITE ET ROBUSTE.Il nV a pas d’Anémie, pas de Faiblesse, pas de PAleur qui puissent

résister aux effets reconstituants de ce tonique merveilleux.

•ffii

-ulX

jjgfe&SIl!

v : vf;:

HOTEL VICTORIAE. LANGLOIS. PROPRIETAIRE.

Saint Jérôme, P. C Liqueurs et Cigars do choix.Repas bien préparés et bien servis.

L’hôtel Victoria est bien aménagé pour h commis-voyageurs.All improvements for travoilera

wwwnrwwwwwwwwwwwi'FTu

r Le plus grand hôtel de la ville. Œ3r< Grande verandah.

(Le mieux organisé pour banquet-'

Tel. Dell 37, P. Il

Près de la gare. SA INT-JEROME

}.-Albéric SimoninNOTAIRE

Commissaire de la Cour Supérieure, Greffier do la Cour des Commissaires

No. 104, rue Labellc,Ancienne maison Lapterre, SAINT-JEROME

Hotel du NordC. MON ENFANT, Prop.

Offre tout lo confort moderne aux voyageurs. Table de 1ère classé. Vins, L queurs et Cigares de choix.—Tel. Hall 74. ST.-J EROME, P. Q

La Caisse d’Economie des

LA REVUE LATIA E.Revue m-.nauelle de littérature comparée.

Directeur, M. KM ILE FAGUET.Abonnement, $1.00 par année.

59 rue Mange, Paris (France)

Lecture..........rour tous

REVUE POPULAIRE ILLUSTRÉE

Rev tu? de famille pour tous les tiges et toutes 1rs clfisse.. Chaque numéro renferme environ iti.r ou douze, a nie es variés et superbement illustrés.

Abonnement, $!.S0 par an.S’adresser au ourcaii a TAyknih nu Nord ou

directement à Paria, 79, Boulevard St-Germaiu.

EXTINCTEUR CHIMIQUE... r r r rAppareil le plus perfectionné de son

genre dans l’univers.Il est simple, aisé à manier (un enfant peut s’en servir), ne

pèse <ju<- 18 livres : n’a pas de tube en caoutchouc ; peut rester des années chargé sans qu’il soil nécessaire de le recharger comme les autres appareils du même genre, parce que le melange ne se fait qu’au moment de s’en servir, etc.,

UN DEMANDE DES AGENTS RESPONSABLES. S’adresser à

J.-B. Primeau, Gérant,Saint-Eustaclie

Manufacture de Portes et Chassis(le Sa i II t-Jé PC )I l 1 e xxxxx-x-xzxx-xxxzzz-x

Portes, Chassis, Jalousies, Moulures, Tournage, Découpage, Bois préparé, etc. Fabrication de BOITES de toutes sortes, telles que Boites à beurre et autres. Achat

de bois de toutes espèces.Toute commande sera remplie dans le plus court délai et à très bas prix.

On donnera des estimations pour n'importe quel ouvrage ou construction.

ANCIENNE MANUFACTURE CRAIG, SAINT-JEROME, P. Q.Téléphone No. (i 1

S’adresser au bureau même, à la manufacture ou au No. 151, rue Labelle

S. G. LAV/Ol-ETTEMARCH AND DE

FERRONNERIE, PEINTURES, V ERNIS, FAIENCE, POTERIE, &______ y i________ Courro es pour moulins de toutes sortes, Scies roKl ----- pq des, Coffres-forts, Poêles, Charbon, Horloges

Poêles en acier Oxford, Chancellor Poêles Royal favorite.

Nous donnons avec chaque poêle vendu un certifies garantissant parfaite satisfaction.Assortiment considérable de Montres à des prix

déliant toute compétition.Lampes électriques de 1ère qualité à 25 cts.

Dynamite, Poudre it fusil.S. G. Laviolette,

Coin des rues Ste-Anne et St-Georges Nous venons de recevoir pour les fêtes un assortiment considérable de inarchan

dises pour les fêtes : Verres coupés, Lampes, Porcelaine, etc.

j..E. LeducMarcliand-Tailleur

30, rue Sainte-A v ue. Bloc B. BeaulieuSAINT-JEROME, P. Q.

Stock considérable de TWEEDS variés et de tous les prix.

M. l/îduc, qui est tailleur à Saint-Jérome depuis dix, ans, compte sur l'encouragement du public.

Ouvrage fait avec soin et garanti.

..Meunier & Rolland..A\ANUF(ICTUR1ERS

Portes et Chassis,J alousies, M oiilures

Bois de charpente, Bois préparé. Tournage Découpage, &c.

Toutes sortes de travaux faits promptement et à des prix modérés.

JV1 EU^ f E f? c\ POULARDAncienne manufacture Limoges, près du mou-

/i», n ,ï.> 1/ M.tilU v a / vr../k un ATR

L'AVENIR DU NORD 20 AVRIL 1907

lot considérable de belle est mis en vente

m PRIX COUTANT

Saint-Jérome, P. Q,

La meilleure maison <&la plus considérable au nord de Montréal Epicerie, Grains, Fleur, Son, Gru, Poisson, Fruits, Légumes,

toujours de la meilleure qualité.

_______ ._____ ._____

Ta maison Pierre Simard représente les meilleures marques de

Vins et Liqueurs.COGNAC

César Collin, Léo Rémy, Jean Eabert. Hamel Gentibert, Cousin frères, Sonac & Cie, Jean Ramar,Leveillier. J .-CL Mouette & Cie. Hennessev, .Martel

WHISKYGooderham and Wort, Club Rye Whiskey, Seagram Rye Whiskey

LIQUEURS RI NESBenedictine, Crème de menthe, Cacao, Curacao, Maraschino, Kirsch,

A ummcl, A nisette, Grenadine, etc.

Rhum St. Georges, Black JoeScotch John Dewar, Uussher, McArthur, Mountain Dew, Old Mellow

Vin Claret: Barton & Guesticr, Sauterne, etc.

TAPISSERIE

0241

Küe et sa vieille cousine, qui lui servait do cliapeion, avaient toujours fort à faire pour re­cevoir tout le inonde qui encombrait les salons. Ce jour-là, elles n’eurent que peu de visites et )es quelques personnes qui vinrent étaient uni­quement poussées par la curiosité. Quant à la nuée des prétendants, il n’en vint pas un sou’.

J,e soir, Griselda se trouvait seule au salon la porte s’ouvrit et le capitaine de Kérouar entra en coup de vent :

___Ma pauvre Griselda, j'apprends à l’ins­tant le malheur épouvantable qui vous frappr. votre père et vous. Me voici, que puis-je faire poui vous rendre service ?

— Je vous remercie, Guy, d’autant plus que les amis sont rares dans l’adversité.

— Que voulez-vous dire, Griselda, vos amis vous ont-ils abandonnée?

— Oui, tous sans exception. D’ailleurs, je m’y attendais.

— Et le marquis de Verdivres ?— Je ne l’ai point vu. Sans doute, il a dû

avoir un empêchement imprévuElle souriait ironiquement.— Le lâche ! l’infume ! s’écria do Kérouar ne

pouvant maîtriser sa colère.— Du calme, mon cher cousin, mes prévi­

sions se sont réalisées, voilà tout. L’amour, ce grand et noble amour de nus fameux préten­dants s’en est allé en même temps i|ue la for­tune de mon père. Etrange coincidence I

— Griselda, pui»qu’il en est ainsi alors, moi, je suis libre de vous parler ?

La jeune fille rougit et baissa les yeux.— Vous étiez riche, Griselda, et moi, j’étais

pauvre. Il y avait entre nous un insurmonta­ble obstacle. Mais je vous aimais, oh ! com­bien tendrement et passionéinent ! Mais l’hon­neur me commandait de refouler au fond de mon cœur un amour que je n’avais pas le droit de chercher à vous faire partager. Souvent, je cherchais à vous fuir, car en votre présence, il m’était difficile de cacher mon amour pour vous J’affectais à votre égard une froideur, une in­différence que j’étuis, certes, bien loin de res­sentir réellement. Hier soir, je fus tenté de me trahir tn vous affirmant qu’il existait un hoir.me qui se souciait fort peu de votre argent et qui vous aimait pour vous seule. Mais un sentiment d’honneur m’ar-’ta. Aujourd’hui la raison qui nous séparait n’existe plu-, car tous deux nous sommes pauvres. Gris Ida, je vous aime, voulez-vous être ma femme ?

11 lui avait pris la main et il cherchait à lire dans ses yeux ce qu’elle pensait. Griselda pi n- cha la tête sur l’épaule de son cousin sans ré­pondre.

— Griselda, je vous en conjure, répondez 1 M’aimez-vous ?

— Moi aussi, murmura-t-elle, il y a long­temps que je vous aime.

Les fiançailles furent scellées par un baiser sur le front si pur de la jeune fille.

— Griseldu, demanda le capitaine, «egrettez- vous beaucoup la perte de votre fortune? Moi, mon égeïsme d’amoureux me fait m’eu réjouir, car, sans cela, je n’aurais jamais osé vous de­mander d’être ma femme !

— Guy, croyez-le, votre amour seul suffit pour me rendre heureuse. Mais j’ai une con­fession à vous faire et je tremble a l’idée de votre courroux.

— Moi, en colère contie vous? Mais, ma chérie, cela est impossible.

— Guy, je vous ai trompé, pardonnez-moi,yez indulgent ! Mon amour seul me rend

coupable. Depuis longtemps, je vous aimais et je savais que je ne vous étais pas indifférente Mais, je le savais, vous étiez trop fier pour me demander en mariage à cause de ma fortune. Alors, une idée me vint. Hier soir, à la sortie du bal, mon père, qui connaissait mes senti­ments à votre égard, se mit du complot. Et ce matin, tout Paris colportait la nouvelle que M. Loger était ruiné. Du même coup, je me suis ainsi débarrassée de mes prétendants impor­tuns et vous, mon cher cou in, vous accourûtes pour offrir votre cœur à celle que tous avaient délaissée.

— Alors, Griselda, c’est faux, vous n’avez pas perdu votre fortune ?

— Hélas ! non. Mais Guy, je vous en con­jure, pardon nez-moi !

— Griselda. c’est liien mal, ce que vous avez fait là. Que va dire le monde au sujet de no­tre mariage : moi si pauvre, vous si riche !

— Et que nous importe le monde! Nous nous aimons, et cela sulllt à notre bonheur !

Lily Iîutlek

Vous êtes maladifNon tout à fait maladif mais le travail ne

vous ambitionne pas, vous le trouvez dur. Vous n’êtes pas assez malade pour mourir, mais vous l’êtes assez pour trouver la vie dure. II y a un remède — Ferrozone — qui soulage promptement cette sensation de demi-mort, l’errozone vous rendra bien portant ; il aiguise l’appétit comme un rasoir. Du sang, le Fer­rozone en fait des quantités d’une qualité riche et nourrissante, ravivant tout le corps. Vous serez merveilleusement fortifié, joyeux et vi­goureux après avoir fait usage de Ferrozone. •Santé robuste, surplus de vigueur et réserve d’énergie sont procurés par ce grand rénova­teur. Avec fiO cts on achète une boite du 50 tablettes chez tous les marchands.

En vente à la Pharmacie Gilbert, rue Saint- Georges, Saint-Jérôme

Nouvelles de St. Jérôme

les dommages. C ost heureux pour MM. Viau oui ne retarderont pi«, sans (Joute, à réparer la partie endommagée de leur fonderie.

— Nous apprenons que M Wilfrid Taillon, de Saint-Antoine et autrefois à l'emploi du Crand-Nord, a acheté le magasin général de .u. jxrileau, à i'A$cenc!on. Nous souhaitons le succès a notre ancien concitoyen.

— AA EN DUE : Maison et emplacement très bien situés. S’adresser au notaire Pa­rent.

— Près de cent Italiens nous sont arrivés cette semaine pour travailler aux terrassements de la nouvelle ligne du Ornnd Nord

Ils logent tous ensemble dans une maison M u ils ont louée dans le haut de la ville.

Quelques personnes ont une crainte exagérée de ces Italiens II est bon de dire que ces pau­vres travailleurs sont ordinairement d’excellen­tes gens. Ce n’est que sous Finfluence des boissons enivrantes qu’ils sont bruyants et ba­tailleurs.

Il appartient donc à nos hôteliers et à nos marchands de boissons de veiller au bon ordre de la ville en ne favorisant pas l'ivresse chez ces ouvriers.

— A \ ENDUE : Vaches îi lait. S’adres­ser au bureau du notaire Parent.

11ici* matin e>t arrivé au couvent des SS. («rises un accident des plus pénibles.

On était à faire bouillir de la graisse sur le poêle de la cuisine lorsqu'une orpheline, âgée de 11 ans, laissa tomber de l’eau chaude clans cette graisse. Il s’en échappa aussitôt une gran­de tbu’ime «pii se communiqua aux vêtements de la jeune fille*.

La révérende Sœur (iobeil qui se trouvait là. courut au secours de l’infortunée et chercha à ét « indre le feu avec ses mains. Elle réussit à debarrasser la jeune orpheline de ses vêtements, mais non sans s’être infligé aux mains de dou­loureuses brûlures.

Quand à la jeune fille elle est gravement blcs- s ée.

Le Dr Henri Prévost espère, toutefois, que ce pénible accident n’aura pas de suites funestes.

— Que le public de Saint- Jerome et le public voyageur remarquent bien (pie l’IIùtel Bellevue tenu par M. LAPOINTE est très recom­mandable sous tous les rapports.

Site enchanteur vis-à-vis de la rivière du Nord ; 118 et 120, rue Labelle.

Table excellente, chambres spacieuses;écuries fort bien aménagées. En omnibus est a la dis­position t’es voyageurs à 1 arrivée et au départ de tous les t rains

— LVil’royable incendie survenue à la buan­derie Desclmux. à Montréal, qui a coûté la vie a plusieurs personnes et où plusieurs jeunes fil­les ont reçu de graves blessures, attire une fois de plus notre attention sur l’importance des ap­pareil.*- de sauvetage dans les institutions sco­laires et les manufactures.

Saint-Jérôme n’est pas en sûreté contre de telles cat as l roplies.

Ainsi la manufacture de vêtements — l’an­cienne fabrique de cigares — où l’on utilise la gazoline, qui donne lieu à tant d'explosion, n’a qu’un seul escalier intérieur et pas un seul à l’extérieur.

Plus de soixante filles sont entassées en haut de cet édifice. Si le feu se déclarait au rez-de- chaussée de la manufacture comment ces ou­vrières pourraient-elles échapper à la mort ?

11 est du devoir de notre conseil de se rendre compte de ce danger « t de voir à ce (pie tous nos edifices publics soient munis des appareils de sauvetage nécessaires.

Il ne faut pas attendre qu’un malheur arrive pour agir.

— Les cours de catéchisme pour les enfants de la paroisse qui se préparent à leur première communion, sont commencés cette semaine, en notre église, et se continueront jusqu’au 15 juin.

— Les corps déposés dans notre» charnier du­rant l’hiver, seront enterrés lundi et mardi pro­chains.

— ( ’et te semaine est la dernière pour payer la répartition annuelle de l’église.

Les livres, dès lundi prochain, seront fermés et remis entre les moins des syndics (pii confie­ront l'encaissement des arrérages à un collec­teur.

lui beurrerie Duquette, de notre ville, a commencé ses opérations cette semaine.

- A LOUER : Une maison avec grande cour, hangars et écuries ; sur la rue Labelle, site su­perbe. S’adresser sans retarda M. J.-E. Pro­vost.

- L honorable Alphonse Nantel était de pas­sage à Saint Jérôme cette semaine.

Une lettre de faire-part nous apprend que Mlle Rose-Marie (îuav, fille de M. A.-10. (»uay, notaire, du Témiscamingue, et autrefois de Saint-Jérôme, épousera, le S mai prochain, M. Roland Millar, avocat.

— M. Pierre Vé/ina, manufacturier de rouets brevetés, demeure continuellement à Saint-Jé­rôme.

Adressez-vous à lui. M. Vézina s’occupe aussi de toutes réparations de rouets.

— Si vous voulez de la bdle tapisserie à bon marché, allez à la librairie J.-E. Prévost.

Patrons nouveaux. Prix plus bas que jamais.— M. G ration, artiste-sculpteur, de Montréal,

était ici mardi dernier.— Le I)r Marcil, de Saint-Eustache, était ici

hier.— Il est tombé de la neige le 25 avril, hier!

Ce fait est remarquable. xKn loustic disait à ce propos (pie si cela cou-'

tiuuait nous allions fêter la Saini-Jean-Baptiste en raquette, cette année !

— L’horaire du Pacifique pour le service d’été commencera le 5 mai.

Nous aurons, de Saint-Jérôme à Montréal, trois t rains î’avant-midi : à 7 5 h., à S b., à fi. 15 h. Le soir, les lundis, mercredis et vendredis, no­tre train pour Montréal partira à 8.15 h. : les mardis, jeudis et samedis, à 5.40 h. ; le diman­che. à 7.30 b.

De Monliéal, les trains pour Saint-Jérôme partiront : h* matin, à 8.15 li. : le soir, à L40 h., a 5.35 li. et à 0.30 li. ; le samedi, ce dernier train est. retranché, mais nous en avons un autre qui quitte Montréal à L in h. de l’a près midi. Le dimanche, notre train laisse la gaie Viger à 8.30 h. du matin.

— Nos pompiers ont eu de l’ouvrage mercre­di dernier.

Vers midi, ils furent appelés dans le haut de la ville pour un feu de cheminée qui, un mo­ment, devint menaçant chez M. Nephtalie C’a- dieux, épicier. On eut vite raison de ce com­mencement d’incendie.

Mais dans l’après-midi une alarme plus sé­rieuse était donnée. Le toit de la fonderie do MM. Viau était en flamme.

Nos pompiers furent expéditifs : boyaux,échelles et pompe a vapeur furent vite rendus sur le lieu de l’incendie.

Quatre puissants jets d’eau combattirent les flammes qui menaçaient d’embraser tout l’édi­fice.

Grâce à un travail ardu et intelligent nos pompiers réussirent à restreindre le feu à l'aile de l’édifice d’abord atteint.

Après une heure d’efforts tout danger avait disparu. Lo toit de la salle des machines est complètement détruit.

On nous assure que les assurances couvrent

Sainte-Adèle— Tout so renouvelle ici : Un curé nouveau,

| un chantre nouveau, lin nouveau secrétaire, un nouvel hiver, du sucre nouveau, deux nouveaux organistes et enfin de la glace nouvelle. Il ne nous manque plus rien.

— Une affaire d’orgue. Une gentille demoi­selle remplaça, dernièrement, notre organiste actuellement retenue à sa maison par une ma­ladie courante et annuelle. Comme la demoi­selle ne pouvait accompagner le plein-chant que d’un doig*, l’organiste régulière lui signifia son congé et la remplaça par un gentil mon­sieur qui, le dimanche. 14 du courant, monta au jubé pour s’empar-r de l’orgue. Mais la belle artiste était juchée sur le banc depuis l’Angélus.

— Donne moi l’orgue, dit le garçon, investi du pouvoir autoritaire.

— Non, répond la fillette, c’ist à moi cet orgue-là.

Voulez-vous rendre ù vos cheveux gris le -à 0 III de leurs jeunes années Faites usage du

RESTAURATEUR DE ROBSONProstration par excellence.

Kn vente partout à 50 cts. la bouteille.Propriétaires THE J0L1KTTE CHEMICAL Co. Ltd, JULIETTE, P. Q.

Que faire . , Un orgue, ça ne se donne pas comme un bouton de chemise. Prendre la jeu­ne fille par la taille et la descendre du juehoir, ce n’était pas convenable. Iz‘ garçon céda et l’artiste continua ses tra-la-la.

Le nouvel assaut à l’orgue fut donc remis au dimanche suivant, le ill, et le» deux nouveaux artistes devaient s’emparer de l’objet de leurs convoitises. Dans la semaine, le frère de l’ar­tiste s’empara, en sa qualité de maître-chantre, — charge qui est également partagée entre lui et M. Edmond Longpré — des livres de chants, morceaux de musique, de la clef de l’orgue, etc., etc. ; on dit que même les pédales furent décro­chées par malice, on ne sait pas par qui, (on parle d’arrestation).

L’organiste No 1 signifia un avis au maître- chantre et à sa sœur, l’artiste, d’avoir à livrer sous 11 1 heures les clefs, j’allais dire les clefs «te la ville de Sébastopol, mais non, les clefs de l'orgue ; la gentille demoiselle répondit par une réclamation do 810.00 Alors, tout le monde se disait: “ Ça va être drôle, dimanche pro­chain, à l’orgue ”.

Oui ! en effet, ça a été drôle.Dimanche dernier, nos deux jeunes artistes

se dirigèrent, du côté de l’église avec la ferme résolution de ne pas céder. Mais quelle sur­prise ! L’orgue était à clc-f et le curé avait la clef dans sa poche.

On parle maintenant d'entente cordiale en­tre les deux jeunes gens, qui se conviennent d’âge, de position et de beauté. On suggère mémo le mariage, comme terme de réconcilia­tion. C’est très bien, cela 1 Est-ce «pie le pire accord no vaut pas mieux que le meilleur pro­cès ?

Tout de même, Sainte-Adèle peut se vanter en ce moment-ci d’avoir 3 organistes, mais pus d’orgue.

— Une affaire de glace, et de pêche. J’étais avec mon ami, M. Jean Holland, à mon bureau, à faire fonctionnel; la fameuse patente destruc­tive de poisson de M. J.-J. Grignon, Vlct/iy plume, instrument infernal par lequel la truite signifie son arrêt de mort, quand il entra un amateur, du nom de Lewis Brown, «i Outre­mont, pas de Montnial, en quête d’une maison d’été. L’invention l’intéressa beaucoup et, na­turellement, la conversation tomba sur le pro­chain départ de la glace, son épaisseur, etc. Je ne craignis pas «le poser en connaisseur, puis­que je demeure à Sainte-Adèle depuis 38 ans :

— Oh ’ dis-je, la glace n'a pas plus que 3 nu 4 pouces d’épaisseur, et deux jours de beau so­leil vont en avoir vite raison ; je pense que le 37 avril il n’y aura plus «le glace.

Là-dessus, entre dans mon bureau M Paul [.amoureux, suivi de MM. J.-M. Quevillon et J os. Laçasse :

— Qu'y a-t-il à votre service, messieurs? leur «lis je.

— Nous venons emprunter vos pinces et go- dendards à ghice ?

— Pourquoi cela 1—— Pour faire de la glace sur le lac, elle n'a

jamais été si belle, elle est claire comme du cristal et mesure dernx pieds d’épaisseur !

Jo faillis perdre connaissance, Jean tomba à la renverse, étouffé de riio, et l’anglais devint bleu, violet, rouge, vert, écarlate de colère. Il sortit eu me criant : (Jo to the, hell, fl court encore.

D’un coup de pied, j’envoyai rouler sous la table la patente de J.-J. G. et j’allai me cou­cher en sanglotant.

Dois-je le dire ? Oui, mais à ia condition «jue vous ne le disiez à personne. C’est bien trop vrai ! Le 30 avril 1907, MM. Laçasse, Lamou- reux et Quevillon ont coupé, sur notre lac, 300 beaux blocs de glace de 2 pieds d’épaisseur.

Mais, après tout, pourquoi se décourager 1 n’a-t on pas vu à Sainte- Agathe, il y a quel­ques années, le médecin traverser le lac eu char­rette à poche, (sur le lac, naturellement) et cela le IG mai 1 Courage donc ! Moi, je suis plein d’espérance.

Cette glace protège nos poissons et ce man­teau «le neige «jui couvre encore la terre protège nos prairies et nos pâturages. Vous allez voir que nous allons faire une grosse année sur terre et sur eau.

îwumWme àJT'

Quéripon ni<l:c.*ilo l'a ran tin par h* Re- niciic il Albert s. 30 ans (insuccès

$1 lu bout. Citculaire s. ûuuiandu.A. h'. Hughes >\ Co.

' ■ ■ - • - - - —................ .......—----------------------------------------------

LES POUDRES RESTAU RATIVES du Prof. Vink ganteront votre ‘hrcal en bonne condition et. économiseront le grain.

Pour coliques chez / cheval, rit n n’égale le COLIC CURE du prof. Vink. Direction sur chaque bouteille, En rente partout.

Propriétaires : THE JULIETTE CHEMICAL Co., Ltd. JOLIETTE, P. Q.

■ÿ***~:

aux Cultivateursuéos à CHATHAM, Ont. FA

ChathamCes 3 MACHINES fabriquées à CHATHAM, Ont.

Incubateur cl Fleveuse

Crible Séparateur Balance tic Ferme

INCUBATEUR CHATHAM(La couveuse artificielle perfectionnée),

rincubatcur avt-c lequel i!e*4 milliers de cultivateurs cl tl éleveurs out fuit beau­coup d'argent. Nous le prouveront* h qui le désirent ; c'est pourquoi nous votidtious voir hommes et femme*, dan* tout le pays, apprendre à faire beaucoup d'argent avec l'Elevage des Volaille.*. Demande* notre Catalogue français envoyé gratis mu de­mande. Vous y trouverez l.w description complète de* Incubateurs < t Eleveuse» Ouït liant et letuoyemle réaliser beaucoup d'argent avec un Incubateur Chuthum.

LA BALANCE DE FERME CHATHAMest indispensable A tout cultivateur : elle vous fier met de peser de i A 2,000 livr es : c’est la tmlauce In plus facile A tronsjxor ter (l'une pince ù l'autre. l{lle vous permet­tra de t>e*rr un animal : Cheval. Vache, Cochon, etc., aussi bien que du Cvuiu, du ltcurre, du Fromage, etc.

CRIBLE CHATHAM Le* Cultivateurs qui font du grain de

toute sorte Auraient ititérfit A connaître le Crible Chatham, le nettoyeur et fttpAni- «rut le plus pratique qui existe. De* milliers de cultivaiturs remploient avec profit. Notre catalogue vous le fera connaître.

Ecrivez de suite pour demander un Catalogue Français envoyé gratis.Toutes ces machines sont expédiées de Montréal, fret payé,

moitié en Octobre 1007 et moitié en Octobre 1008. il est de votet on vous les vendra payables

-e intérêt d’écrire de suite à

THF MANS0N CAMPBELL CO’Y., LimitedCHATHAM, ONT.

Ou A nos Agents Généraux |>our la Province de Québec:

COTE & CIE, 7 rue St-Pierre, Montréal, Canada.

la colique d’aller manger de la tr-de b lira, des toques, (fis œufs dans le sucre, et d'ar­roser le tout d ut» peu d’alcool

Je poussai un d*j ces solliciteurs de cert.ficat au pied du mur en le harassant (h* questions 11 avait commencé en parlant de l'état du ma­lade, par i7, et termina son histoire par rUr.

— Tiens, tiens, lui dis-je, en lui présentant 1 évangile, fai* serinent, que tout ce que tu viens de dire est la vérité. Il refusa.

Il y a encore du bon chez nos canadiens ; ils sont un peu menteurs dans le temps des sucres, mais il n’y a pas de danger qu'ils se parjurent

— La descente des IntloU. Plusieurs pères de familles et solides gaillard», nous ont quit­tés la semaine dernière, se laissant entraîner par les hauts prix accordés pour la descente des billots.

Puisse-t-il n’arriver aucun accident à ces braves gens. Nous leur souhaitons un heureux voyage.

Evi ez deux choses exécrables, mes ami», deux choses qui rabaissent l'homme au rang de la brute : le blasphème et. la boisson, et encore la brute ne va pus jusque-là.

Autant j’admire un jeune homme tout mal vêtu qu’il soit, quand il garde sa raison et sa dignité, autant je dédaigne celui qui nous re­vient ivre, sans le sou, et vomissant à pleine gueule le blasphème et la boisson.

Les fiers à liras, les chefs devraient donner l’exemple et devraient mettre à leur place par un soufflet bien appliqué, ces jeunes à peine se­vrés, qui se croient obligés de blasphémer et de s’enivrer parce qu ’ils nous reviennent des chan­tiers ou de la driva (descente des billot* .

Un bon soufflet appliqué a ces gueulards et un bon coup do pied à l’endroit où le dos perd son nom, seraient le remède le plus efficace. Et

i vous êtes arrêtés pour cette correction, venu/ passer votre procès devant moi, comme juge dejatx.

Lynx

Sirop du Dr I red. Deniers pour les enfantsDemandez toujours co sirop, car c’est lo meil­

leur pour lo sommeil, la dentition, contre les • ■oliquos et la diarrhée. En vente partout. Dé­pôt. 1 S87 rue Saint-Laurent, Montréal.

A vendreA Sainte 1 îo-ii*, une «le «l’un arptînfc du super

fi. ii , nue «liaison inouhU-e.S’adresser au Dr P.-K. T’iévost,

!), rue Saint-Jacques,Montréal.

Les timbres-postes spéciaux émis par le gou­vernement des Etats Unis è. l’occasion du troisième centenaire de la fondation de James­town — c’est, cette fondation quo l’exposition commémore — seront en vente à partir du 3(1 avril jusqu'au I «lécemlno prochain. Le tim­bre-poste à un sou est à l’effigie du capitaine John Smith, véritable fondateur de la première colonie anglaise eu Amérique. Le timbic à deux sous contient nu dessin représentant les pionniers anglais débarquant, à Jamestown, en ! G07. Le timbre d<! ü sous reproduit le por­trait de Paeuhontas, cette fameuse indienne, amie des Planes.

L’AVEN I R DU NORD est publié à Saint Jérôme, P. Q , par J.-E. Prévost fils éditeur- propriétaire.

BSB/3

“Baby’s Own”

Ce savon e*t fait scientifique­ment avec (les ingrédients de choix. Il est parfait.

Sa mousse est blanche et dou­cement parfumée.- il embellit le teint

il nettoie et adoucit la peau ; il protège contre l'eau dure, le soleil on le vent.

Baby’s Own est le meilleur savon pour tous les usages de la toilette.

Albert Soaps Ltd., Montreal,Jtfifiez-r-'us 1L s conirrfaçoni et des

substitutions. 4-07

LE SPECIFIQUE dit Prof. VINK pour lu toux épizootique, et la gourme chez les chevaux.

Pour le sou [tic. coi ployez les HE A I ES POWDERS du prof. Vink, peu- cent être employees sous danger pour l'animal. Effets merveilleux.

En ven te partout, ftù cts.Propriétaires: THE JULIETTE CHEMICAL Co.. Ltd. JOLIETTE, F. Q.

— Encore un disparu. M. Israël Lalrelle, ancien conseiller et ancien commissaire d’écoles, vient de mourir, à l’âge peu avancé de 38 ans, après quelques jours seulement de maladie. Il avait une petite plaie insignifiante à la jambe gauche. U n’y fit aucune attention, mais en se mettant à genoux dans la neige, pour ramas­ser son eau d’érable, il prit du froid. Un éry­sipèle se déclara et puis survint l'empoisonne­ment du sang.

11 a fait une mort édifiante.C’était un citoyen remarquable par son droit

jugement et ses connaissances dans les lois mu­nicipales et scolaires.

La nombreuse assistance à ses funérailles prouve combien il était populaire. 11 laisse une femiiy; et six filles.

Nos condoléances à la famille.— I.ss sucres. Les érables luttent d’ardeur

et de générosité. Les fêtes au sucre se succè­dent les unes aux autres comme des grains de chapelet ; les demandes de certificat pour bois­son le dimanche abondent. Je prends plaisir à examiner la binette de ces bons canayens qui vous prennent un air attristé pour demander un certificat de boisson pour la mère qui a des grosses coliques, tandis que ce sont eux qui ont

rvuiiiiutmij] itiuu 11x11 a iinmimiuumiiiiirr. rm m r; rrr : ; n 1 n ;i t vi rm : t ; : t rt rrrrrn rrrrrrm tri • : rmn nre mm r m rt mm:::;*

| Dr G.-H. Desjardins =il Gradin'- des Universités de Rome jjjj

31 et de Victoria. âcï . . . fsal Spécialiste pour les maladies des yeux

P 500, rue St-Denis, MONTREAL |si leCk mivmiiifiintxnnimim*inTJiimmr rrm;i3T»rn

Une jpe a Saint-JeromeTous oeuveot en devenir actionnaires ■■■ ■

On n’a qu’à se présenter au magasin «le J.-D. Fourneîle, et y acheter une belle GH A U SS U RE, un élégant VETEMENT, un joli CHAPEAU, une chemise, une cra­vate, et on gagnent 10 sur tous ces achats.

Venez en foule au grand magasin de

t* J.-D. TOURNELLE •¥

121, 123, 125 Rue Labelle

SAINT-JEROME, P. Q,

TOUT LE MONDE ME DISAIT QUE J’AVAIS L’APPENDICITE. — VOUS M’AVEZ GUERI AVEC LES PILULES M0R0, MAINTENANT JE FAIS, SANS DIFFICULTE,

L’OUVRAGE LE PLUS FORT.

Quand j’ai commencé à prendre les Pilules Moro, je pesais 120 livres, maintenant je pèae 170.

Les intestins sont certainement une des parties les plus délicates de l’organisme humain ; il n’y a rien oui soit aussi douloureux et où la moindre affection soit aussi dangereuse.

Vous entendez tous les jours parler des méfaits de l'appendicite, cette maladie qui est presque à la mode, puisque tout le monde semble en être atteint.

Ht 11 ne faut pas oublier qu’on en meurt subite­ment !

Il ne se pisse pas une soirée sans qu’on lise qu’un tel a été emporté à l'hôpital pour lui faire l’opéra­tion de l'appendice ; heureux encore, quand on n apprend pas qu’un tel a été porté beaucoup plus loin parce qu'011 ne lui a pas fait l’opération.

Tout le monde se souvient encore de l'émoi causé dans l’univers entier, quand on apprit que le cou­ronnement du roi devait être retardé parce que des médecins avaient décidé de l’opérer.

Tout cela vous indique bien qu’il ne faut pas ba­diner avec les intestins et qu’au premier malaise sérieux de ce côté il faut agir.

Lisez la lettre que nous publions plus loin, dont l’auteur est Léopold Rhéaume, maintenant de Bidtieford. Maine.

M. Rhéaume souffrait d’un terrible mal d’intes­tins; il avait consulté des médecins qui lui avaient assuré qu'il avait l’appendicite ; lui-même se croyait atteint de cette maladie.

C’est alors qu’il eut l’idée lumineuse de s’adres­ser aux Médecins de la Compagnie Médicale Moro.

Nous l’avons immédiatement dissuadé de se faire opérer, la correspondance,en fait foi, nous lui avons assu é qu’il 11'avait pas l'appendicite, nous nous sommes engagés à le guérir avec les Pilules Moro et un sage traitement.

Et nous avons tenu parole ; lisez sa lettre à cet effet.

Ainsi, voilà un homme auquel nous avons évité une opération inutile, coûteuse et dangereuse.

Co ««bien y en a-t-il qui succombent sur la table d’opération ?

Nous l’avons sauvé : Aujourd'hui il est marié, père de famille, il travaille, il gagne sa vie et il pro­clame les bienfaits des Pilules Moro.

One veut-on de plus ? Lisez sa lettre :Biddeford, Me., 6 Mars 1906.

Messieurs,Lorsque ie me suis adressé à vous la première fois

pour me soigner, j’étais bien malade. Tout jeune encore, je souffrais de maux d'intestins épouvan­tables «pii m’empêchaient de travailler. Quand ils me prenaient, j’étais obligé de me mettre au lit et de cesser tout ouvrage. J'habitais alors Saint- Méthode d’Adstook. Co.de Beauce. J’avais con­tracté cette maladie à manger des pommes vertes et ; à avoir été me baigner en achevant de sonner. Le lendemain j’étais tombé malade, je ne m’en étais jamais relevé. Deux médecins consultés par moi j m'avaient dit que j’avais l’appendicite, et, n’ayant pas pu me soulager, ils me conseillèrent l'opération. ,

LEOPOLD RHEAUME, Biddeford, Maine.

Je 111e suis enfin adressé à vous, vous m’avez | rassuré, vous m’avez affirmé que jeti'avaispas l’ap- Ipeudicite et que vous pouviez me guérir, je vous ai crus et vous m’avez ordonné les Pilules Moro que

1 i'-’ii prises et aussitôt je nie suis trouvé soulagé. Depuis lors j’ai beaucoup voyagé, j’ai beaucoup travaillé et toutes les fois {pie je me suis senti de quelques malaises des intestins, j’ai repris des Pi­lules et les malaises sont disparus. Toutes les fois que j’ai pris régulièrement vos Pilules Moro je me suis porté à merveille.

_ Maintenant je suis marié et j habite dans le Maine, ou je travaille dans le bois, c’est-à-dire au gros ouvrage. Je ne me ressens plus rie rien et il me semble que j’engraisse tous les jours. Quand j’ai commencé à prendre vos Pilules je pesais 120, main­tenant je pèse 170. Jamais je ne me suis senti en aussi bonne condition et je n’oublierai jamais tout le bien que m’ont fait les Pilules Moro. C’est grâce à elles que j’ai retrouvé la santé.

Croyez à toute ma reconnaissance,LEOPOLD RIIEAUME, Biddeford, Me.

CONSULTATIONS GRATUITES : Adressez-’ vous par lettre ou personnellement, au No 272 rue Saint-Denis, si vous désirez avoir des conseils. Les Médecins de la Compagnie Médicale Moro vous donneront, tout à fait gratuitement, les informa­tions nécessaires pour l'emploi des Pilules Moro et vous indiqueront aussi un autre traitement si votre maladie le requiert.

Les Pilules Moro sont en vente chez tous les mar­chands de remèdes. Nous les envoyons aussi, par la malle, soit au Canada ou aux Etats-Unis, sur réception du prix, 50c une boîte, $2.50 six boites.

Toutes les lettres doivent être adressées: COM­PAGNIE MEDICALE MORO, 272 rue Saint- Denis, Montréal. - —- -p-. v___^

^

Saint-Sauveur.— Lundi a eu lieu en notre église lo maria­

ge do M. Charles-Edouard, fils de M. le cmiro F.-X. Clouthier, avec Aille Exilia-Marguerite, lillo de M. Prosper Leblanc maître boucher.

Les heureux époux sout partis en voyage.— M. Thimothée Rhéaume, revenu au mi-

iiou de ses anciens amis, a acheté h-, propriété do Al. Guy. en face de l’église, et va se fuiro construire bientôt une magnifique demeure privée.

— Al. Ernest Aubry, maître-charretier, est allé demeurer à Alontreal avec sa famille.

— La saison des sucres bat son plein et on nous apprend qu’il va s’en faire en quantité, do quoi fairo la trempette et de quoi “ se trem­per lo bec."

— La semaine dernière, a eu lieu par vente publique, l’adjudication des vieilles bâtisses du conseil municipal, à Al. Edmond Chartier, pour la somme de $1 G.00. L’acquéreur s’est chargé d’enlever cotte vieillit relique sous la plu3 court délai, ce qui a été promptement fuit.

Un tonique de printempsLes Pilules Roses du Dr Williams font un

sang riche, rouge et vivifiant.

Les froids do l’hiver, le confinement forcé dans des chambres suri haufiies et mal ventilées, à la maitrOu, à l’atelier et à l’école, minent la vitalité meme des plus forts. Le sang devient épaisi d’impuretés, le t'oie est ient, les reins sont faibles, le sommeil ne repose pas ; vous vous levez aussi fatigué qu’au moment do votre coucher ; vous manquez de courage, vous avez peut-être des maux de tête et des boutons, c’est là l’état de milliers de gens au printemps. Tout le inonde s’en ressent a moins do prendre un bon tonique pour enrichir lo sang — les Pilules ltoso du Dr 'Williams. Ces pilules ne chassent pas seulement ces malaises, mais elles mettent en garde contre les maux plus graves qui suivent habituellement — rhumatisme, dé­bilité nerveuse, anémie, indigestion, maux do reins. Les Pilules Hoses du Dr Williams Hont un remède de printemps idéal. Chaque dose fait un sang riche et rouge. Chaque goutte de sang nouveau aide à renforcer les nerfs épuisés; surmonte la faiblesse et chasse du corps les ger­mes de maladie. Un traitement parfait vous donne courage et énergie pour résister à bi cha­leur torride do l’été qui s’approche. Mme Ja­mes McDonald, Sugar Camp, Ont., dit: “ J’é­tais très épuisée, je me sentais très faible et je manquais d’appétit, .le pouvais rarement aller de côté et d’autre, et je nie sentais empirer. Jo décidai d’essayer les Pilules du Dr Williams et avant d’en avoir épuiser une douzaine do boî­tes, j’étais aussi forte qu’auparavant. Mon ap­pétit revint et je puis maintenant faire mon ouvrage sans éprouver de fatigue. Je crois que les Pilules Hoses du Dr Williams sont le meil­leur tonique qui existe. ”

C’est une erreur de prendre des purgatifs au printemps. La nature exige un remède pour re­constituer les forces gaspillées — les purgatifs ne font qu’affaiblir. Cost un remède qui agit sur lo sang, non sur les intestins, qu’il faut. Les Pilules Poser du Dr Williams sont un re­mède pour le sang, elles font un sang pur, ri­che et rouge, et renforcent tous les organes du corps. Assurez-vous que lo nom au long “ Dr Williams’ Pink Pills for Pale People ” est im­primé sur l’enveloppe qui entoure chaquo boîte Toutes les autres soi-disant pilules roses, no sont que do foauduleuses imitations. Eu vente chez les marchands de remèdes ou par la poste à 50 cents la boîte ou six boîtes pour 62.50 de la Dr Williams’ Medicine Cj., Brockville, Ont.

Ste-Monique— Aime Joseph Lacroix a donné naissance à

une tille qui a reçu au baptême les noms de Marie-Marguerite-Adine.

— La beuirerio de M. Daniase Léonard est ouverte depuis la semaine dernière.

— M. et Mme Nanter ont passé une quin­zaine de jours à Montréal, chez leur fils.

— Avant do nous quitter pour aller demeu­rer à Alontreal, M. Félix Labelle a vendu sa propriété à M. Joseph Giroux.

— M. l’abbé Honoré Limoges, do Sainto- Agathc, et sa steur, Mlle Hélène, d’Alfred, Ont., sont, venus déguster le sucre du pays chez leur oncle, AI. Jovite Limoges.

— AI. Alfred Tourville, de Montréal, était de passage ici, la semaine dernière.

— AI Jovite Limoges a un magnifique éta­lon canadien à vendre. Ce cheval pèse 1350 livre», il a une hauteur de 5 pieds 3 pouces, il est de couleur brun castor et est âgé de 5 ans.

M Limoges met aussi eu vente un bon che­val de trait.

AMI DE BEBE“ Avant d’avoir les Tablettes Baby’s Own,

mon bébé souffrait do coliques et de vomisse­ment et pleurait jour et nuit. J ’étais presque épuisée. Mais après lui avoir donné les Tablet­tes pendant quelques jours, le mal disparut et vous no croiriez pas que c’est le même enfant tant il est bien et bon maintenant.’’ C’est le témoignage reconnaissant de Al George Ho­well, Sandy Bioc11, Qué , et i! vnseigne aux au très mères qui sont fatiguée.» de soigner des en­fants malades, comment elles peuvent ramener la santé aux bébés et les soulager elles mêmes. Les Tablettes Baby’s Own guérissent prompte­ment les maux légers des bébé», et il n’y a pas d’enfants criards et maladifs dans les familles où on emploie les Tablettes. En vente chez tous les marchands de remèdes ou par la poste à 25 cents la boite de la Dr Williams’ Medicine Ce. Brockville, Ont.

Lachute— Jeudi dernier, les jeunes garçons de notre

ville et des environs se réunissaient â la salle de A1. E. Lavigne pour fêter les adieux à la vio de garçon de AI. J. W. Lefebvre. Une adresse, accompagnée d’un joli cadeau, lui fut lue par AI. II.-Al. Lavigne. Al. Lefebvre re­mercia ses amis du leur générosité et de leurs bons souhaits. Et ce n’est qu’à une heure avancée que les invités se retirèrent enchantés do leur soirée.

— Aille Blanche Quevillon est do retour d’une promenade à Alontréal.

— Dimanche dernier, nonil te de jeunes gens de Lachute partirent pour une partie do plaisir à la sucrerie de Al. Htanis Laurin «qui les accueillit avec sa coutumière amabilité, Ils sont revenus la joie au cœur et le meilleur sou­venir do ce voyage sucré.

— Les chemins d’hiver sont finis. Nous ne voyons plus que des voitures d’été,

— Un émoi a été causé par la disparition d’un jeuno boucher nommé Jus. Speight, em­ployé depuis nombre d’années chez AI. Geo. Fraser. Ce jeuno homme est un immigré de l’Angleterre. On croit- qu'il est retourné dans sa famille,

— Mardi dernier, AI. J.-W. Lefebvre con­duisait à l’autel Aille i^éona Lalonde, jadis do Saint-Hernias. L’heureux couple est parti pour tin voyage à Ottawa et Alontréal. Que nos meilleurs souhaits les accompagaent.

Avant le départ des nouveaux mariés un somptueux festin fut donné en leur honneur par Al. Joseph Lavigne, oncle de la jeune épouse.

— Al. J.-B. Bonhomme, agent do la “ Sau­vegarde,” est allé cette semaine dans les can­tons de l’Est pour affaires personnelles.

— Ceux qui désirent se procurer dos copies de la photographie du club Victoria jirise der­nièrement n’ont qu'à s’adresser à Al. T. Dal- laire, ou à M. U.-AI. Lavigne, représentant de la maison AV. Bauford et Son.

— Quelques jeunes gens se jiermettent de jouer des tours dans notre ville II pourrait leur en coûter cher.

— AL Yi. Hochon a passé son écurie de loua­ge à son beau-frère, AI. Jos. Bélanger. Nous souhaitons à ce dernier un plein succès.

— M. Hudon est parti pour Winnipeg, mar­di dernier, laissant sa jeune épouse chez son père, à Alontréal.

— Allies Virginie, Blanche et Lauro Ladou- ceur et, Noémi Desrosiers, étaient, invitées à un parti de sucre a Alirabel, jeudi dernier.

— Nous avons le plaisir d’anuoncei que AI Thibault ouvrira, au mois de mai, un salon de barbier dans le magasin qu’occupait la Cie J.- D. Campbell.

Lionel d’Argenteuil.

Coup SupérieureCanadaProvince de Québec

District de TerrebonneNo 211.

DAME AZILDA JETTÉ. de la paroisse de Saint-Jérôme, district de Torrebonne, dûment autorisée, a institué, ce jour, une action en séparation de biens contre son mari. GIL­BERT LA BONTE, ouvrier, du même lieu.

Sainte-Scholastique, 12 avril 1907.Pitévosr, Rinfkkt E Marchand,

Procureurs de la demanderesse.

SAUTAICAPSULES

MIDY

InolTcnsif, d’une pu» reté absolue, guérit en <

48 HEURESi les écoulements qui J I ex'ges ent autre'- i-. J

des semaines de traite ment par le copahu. i le cube b*, les opîits \ et le» injections.

T^pitovipe li'bf'eM. le réducteur,

\ euillez donc avoir l'obligeance de pu­blier les réflexions suivantes qui m'ont été inspirées par la dernière séance du conseil municipal

A cette séance on a enfin donné le con­trat pour 500 pieds de boyaux à in­cendies, à 75 cts. du pied. Ce contrat a été donné à un .M Beck, représentant de la * Alontreal tire hose Coy ”.

Cette question était devant le conseil depuis la séance du H avril où le président du comité du l'eu, M. S.-G La violette, fit une pression sur les conseillers pour presser l’achat de ces mêmes boyaux de lu “ Mont­real fire hose Coy ”, qui demandait alors 85 cts. du pied.

Nous avons donc gagné, en différant cet achat à la séance du 22 avril, 10 cts. par jiied, ce qui représente 650.00 de bénéfice pour la corporation.

Or, si M. J.-]). Fou ruelle n'avait pas fait de soumission pour la vente de ces boyaux il incendies, la corporation n'aurait pas éco­nomisé ce montant.

Donc, il est regrettable que, à prix égaux, M. Fournelle n'ait pas eu le contrat pour la vente de ces boyaux.

l’erinettez-tnoi aussi, M. le rédacteur, de regretter la conduite de l’échcvin laiviolct- to qui, pour engager les conseillers à favo­risera la ‘‘Montreal tire hose Coy'”, leur promit ouvertement le don d'une lance de pompe.

En cette occasion Al. S -< !. Laviolette dé­ploya un zèle déplacé «pii s'harmonise mal avec sa dignité et son devoir de con- sciller.

Un contribuable.

Pourquoi les rhumes de poitrine sont dangereux

Ils conduisent à la pleurésie et la pneumonie. Suivez l’avis de W.-Il. Bowle, Corner», Ont., qui dit : “J’étais sujet à des attaques et quoi- quo je fi--.se usage de toutes choses, rien ne me soulag >a avant que j’eusse Nerviline. .Je m’en s i» servi pour la pleurésie et mal de poitrine, c’était juste ce qu'il me fallait Pour lumbago et névralgie, elle est prompte comme l’éclair Je recommande beaucoup Nerviline. C’est le liniment le plus fui t, h* plus pur et le plus cal- munt. 25 cts la botte, en vente partout.

En vente à lu Pharmacie Gilbert, rue Suint- Georges, Saint-J érôuio.

Presque mort de bronchitePeu de gens ont plus souffert que J.-P. Tay­

lor, do Dyment, P. O. Ont. Aujouni’bui il se porte bien et écrit : “ Je dois vous «lire ce que Catarrho/.ono a fait pour moi. Je souffrais tant de bronchite qui- j«* désespérais guérir. Je m’attendais à quelque coup qui me laisserait dans un état de prostration fit «le faiblesse. Depuis que jo fais usage de Catari liozone je n'ai plus eu de trouble. Il m'a fortifié la gor­ge, arreté la toux, facilité la respiration et en­tièrement guéri ”. C’est le résultat ordinaire. Catari liozone guérit invariablement bronchite' asthme et catarrhe. Deux grandeurs, 25 cts et 61.00 chez tous les marchands.

En vente à la Pharmacie Gilbert, rue Saint- Georges, Saint-Jérôme.

Soumissions pour dragage

BIOS S< >r.M ISS K )NS .v»1ivns«Vk au soussigné ut portant la Nusuription : Soumi-saioii pour

dragage ”, r«f;in*s jusqu'à lundi, I** 0[ mai 11)07, inrlunivrinuTit. pour ic*s travaux <1«- lira gage i tMjuis aux endroits ei-dess< tis mont ion- nés dans 4a provint »* «le Québec, durant le cours « 1 • • la présente année : Butturew de ! t I'* Tint he, Kivic-rr ( ’hâtoniiguay. Dorion. Hudson, Hivièrt» Saint-François. Vnudreiiil. Vatnuska, Saint- André, (rivière du Nord). Rivière Jésus, Riviè­re 1/Assomption. Isle-aux-Koins, (vis-à-vis Rer- thier). Hivi.ie Xicolette. Rivière Récaneour, Suint-Pluride, Rivière Kan net te. Pointe Cava- gnale, Rivière Hastican. Rivière du Loup, (en haut ), Rivière .Maskinongé, Rivière Saint-Mau­rice, Rivière < îodt roi. Saint.-Pierre les Recijuets.

Les soumission* devront être libellées sur les imprimés <]ne b* ministère fournit n cette lin et devront porter la signature des soumissionnai­res.

On peut se procurer les devis et formules de soumission combinés au ministère «les travaux publics à Ottawa. L«’s .soumissions devront comprendre le remorcpiage «les «lragu«*s <*t île leurs ««-ce.-soireN au site <b*s travaux, aller et retour. On nVinploiera seubunent <iue li s dra­gues enregistrées au ( anada à l’épnqtu* «b* la réception «les soumissions. Lus entrepreneurs devront être prêts à commencer les travaux «lima le cours «les trente jours «pii suivront la date «le l'avis les informant «pie leur soumission a été ai'eeptée.

Un chèque «b* mille dollars ($1,000.00), h 1 or­dre de l'honorable ministre des travaux publics et accepté par une banque à vliurte, devra ac­compagner chaque soumission, comme dépôt «le ffai'antie de l'exécution des travaux de dra­gage. ^

îvcs chèques dont c.n aura accompagne les so missions qui n'auront pus été acceptées se­ront remis.

Le minister** ne s'engage A accepter ni la plus basse ni aucune <l«*s soumissions.

l*ur ordre,FRED. C« K LINAS,

Secrétaire.Ministère «les travaux publies,

Ottawa, 17 avril 1007.

C’est ie temps de vous Purger!SEDLITZ

bande de garantie

' L ;“--r 5.-

Kr MALADIES de L'ESTOMAC

J j § jSThf?? 4

SEDLITZ MARFFAN

• ’.îoi V «*<*/*..» .< —...

•DOSE LAXATIVE, .UNE CUILLEREE

X A THÉ

~~ j

DOSE PURGATIVEUNE CUILLERÉE

A SOUPE • î

MARFFANpurge sans fatiguer.

Agréable à prendre.

A base d’anis ou de menthe.

Le Sedlitz Marflan tonifie et entretient la fraicheur du sang.

XtuLS & Exclusifs PhopR'iTA1**'canada " «-« ÉTaTSTJoN'M<l

P*rtNT*is rnANÇtai»-*

et IMPURETES du SAM_OSER TOUTE. SUBSTITUTION

kü* ? -r 4 J. '

l CIE des MÉDECINES PATENTÉES FRANÇAISES130 RUE ST-DENIS, MONTRÉAL.

■BBOHdUSirai

. _ SE AV IN OU RE da ProJ' viyK est le mcilLeur nmmen1pout IrTrlmvaux M 1rs être* humain». N'mlère pas le poil chez les animaux

et ne laisse aucune cicatrice chez les êtres humains.

Kti ventv p<xvtov.t, oO cts in boîitcill*’.Propriétaire.» : THE JOLI l-HTE CHEMICAL Ce., Ltd. JOLI El TE, P. Q.

____I l'Z IZ Z XIZ-Z-X-Z Z Z-Z-X-Z X ZX-X'Z xz-z : Z Z-X-Z X Z-X-ZZ-X-X-2 —

ÆtI N O U V K AUX E S feSSfa— raduPRINTEMPS §TE5T fli-Z-Z-Z Z Z-XZ X-X-X-XI-X-Z-Z Z-Z-X-Z XZXZ-Z Z-X-X-X Z-X-X-Z X Z-Z-X-Z H

S Grand choix deH H

M

1 N O U V IL bLKS 1NDIENN K S fi

Patrons caries. Dessins des plus nouveaux, notre meilleure Injne

8 yds pour $.100JOLIES ETOFFES A COSTUMES

h 1 Iaute nouveauté, a 40, 50, 60 et 75 cts. la verge. ^M B

H AU MAGASIN DE S. T HIB AU DE AU. |MHH

rrrrV'ï r rrrri rîtî ri » îttVi » » *■

Hue Saint-Georges, SAINT-JEROME, R. Q.11 - • • min)||i|i.'|ii 1 iijiiajaulaiiaaiaixi-laiajlumjtiujjj:tt-U.1 :’tnninTmTmmmnmrmmmmmurrmtmi r

H H M N H. liUü li i

iTTirmiirrrmmm

KiderlenLe Plus Pur. Le Plus Fort.

Le Meilleur au Goût.Fabriqué par la Outillent ‘Netheilandi.*

la plu» coruidcrablc dâns la Hollande, le Cm Kiderlen y e*l reconnu comme le meilleur ei jouit d'une vogue immense

6 B. TOWSEND & ClE.AGENTS POUR LC CANADA MONTREAL

N*»s ilcnts rit tr£a belles, naturelles, garanties.

INSTITUT DENTAIRE FRANCO-AMERICAIN

(Incorfi. tu. JMJ Rue Saii t-Dcnis Muull ai.

LA TOUX et LE RHUME

Peuvent être promptement Guéris.

C est là ce qui fait sa supériorité sur tous es autres purgatifs.

Prix du flacon : 50c.

Demandez-le à votre phar­macien, ou écrivez à la

BAUME RHUM ALconvient à tous les âges•

Petite dose. Guérit les rhumes obstinés, la toux, !*enrouement et toutes les sélections de la gorge et des poumons. Donne un soulagement instantané et permanent, il est indis­pensable dans toute fa­mille. Bon surtout pourle fi Gnfants. I-rlx : ttôcla bouteille, «a ÎL U A KIDON. Müuirinl,

Toute personne qui désire acheter unu terre ou une propriété dan» un village ou une ville, ou qui désire vendre sa propriété ou l’échanger pour un commerce quelcon­que, ferait bien de s'adresser it M. Edouani Drouin ,v Lorrain, «le Sain1-Jérôme.

.MM. Drouin & Lorrain sont en rapport avec les agents les plus compétents de Montréal et donnent toujours pleine satis­faction.

Cachets du Dr FTred Demers Contre le mal de tête

Ces cachets «ont d’une etlicucité telle qu’ils guérissent en 5 minutes de tous maux de tête, migraine, névralgie. Exige/, toujours le nom “ Dr Fred. Demers ” gravé sur chaque cachet, car ce sont les seuls vraiment, bons. En vente partout Dépôt : 1387, rue .Saint-Laurent, Montréal.

Banque d’HociielajjaSAINT-JEROME, P. Q.

Capital payé . . . $2,000,000Fonds de Réserve . . $1,600,000

DIRECTEURS :

l'.-X. St-Charles, Président,Hob. Ilickerdike, XI. 1’., Vice-prés,

lion. J.-D Rolland, J.-A. Vaillancourt,A. Turcotte, E.-II. Le may,J.-M. Wilson.Gérant Général : M. J. A. PUE Aï D E RG AST, Gérant : O. A. GIROUX.Assistant Gérant : E.-G. LEDUC Inspecteur : O. E. DORAIS.

Emet des lettres de crédit circulaires pour les voyageurs, fait des paiements télégraphiques sur les principales villes du monde ; prend un soin spécial des encaissements qui lui sont con­fiés, et fait re«nise promptement au plus hua taux du change.

L'intérêt sur les dépôts d’épargne est payé quatre fois par année t les 1er mars, 1er juin, 1er septembre et 1er décembre.

Les dépôts peuvent être retirés en tout temps sans avis.

Les affaires transigeas par la malle sont trai­tées avec un soin particulier et reçoivent uno attention immédiate.

ALEX. LE FORT. Gérant.

UzART. B LANGERM A F?O H a rom c

Chaussurt s do toutes aortes et dans les derniers goût», pour convenir à tou­tes les bourses.PH El-rTrua rf]T\ ChA<GK JACQUES-CARTIER et pour la CH A LS* I :ih JE AG L h de la Irank-W. .Slater.

| 50] fue Saipt-GcongésTorte voisine de la Pharmacie Gilbert, SAINT-JEROME, P Q

*

m*m*mm%*

I - F PrPVncf LIBRAIRIE ■ PAPETERIEl/i 1^» l 1 w T v/w l 4, Rue Ste. Julie, St Jérôme P. Q.

MAISON

Livres scolaires, Livres de piété, Articles de bureau,Romans, etc. Articles pour fumeurs

IMPRIMERIE : Impressions de tous genres exécutéespromptement et avec soin.