numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-acx-2009-ch-1398-j puissance et efficacité pour vos patients...
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Numéro 2 • 2011
Échos de la 79e Assemblée Annuelle
Le comité de la SSMI à partir du 12 mai 2011
Les lauréats des prix scientifiques présentent leurs travails
La SSMI côté finances
Impressions du premier Great Update de la SSMI
Solmucol®: jour par jour par jourpar jour contre la bronchite chronique.La thérapie de 90 jours pour la prévention des exacerbations lors de bronchite chronique.Solmucol®, le générique original.
Remue le monde.
Solmucol®: C: N-acetylcysteinum, Liste B/D. I: affections respiratoires catarrhales aiguës et chroniques, sinusites, grippe. P: adultes600 mg/j; enfants de 2 à 12 ans: 300 mg/j; enfants de 1 à 2 ans: 150 mg/j. CI: ulcère peptique actif, hypersensibilité. EI: troublesgastro-intestinaux, urticaire. INT: avec certaines antibiotiques on peut observer une diminution de l’efficacité lors d’une admini-stration concomitante par conséquent, l’administration séparée des produits avec un intervalle de 2 heures est conseillée; avectrinitrate de glycéryle. PR: comprimés à sucer à 100 mg (24) et à 200 mg (20, 40); sirop enfants à 100 mg/5ml: 90 ml; sirop adultesà 200 mg/10 ml: 180 ml; granulé à 100 mg (20 sach.), 200 mg (20, 40 sach.) et 600 mg (7, 14 sach.); cpr. eff. à 600 mg (10), [Liste D ].Granulé à 400 mg (30, 90 sach.), granulé à 600 mg (10, 90 sach.), aérosol 10% en amp. (5 amp. à 3 ml), [Liste B].
IBSA Institut Biochimique SA, Headquarters and Marketing Operations, Via del Piano, CH-6915 Pambio-Noranco, www.ibsa.ch
Sommaire
Éditorial ....................................................................................... 2
Échos de la 79 e Assemblée Annuel le de la SSMI .................................... 6
Le Comité de la SSMI à par t ir du 12 mai 2011 ..................................... 8
La SSMI côté f inances ................................................................... 10
Toute notre reconnaissance au Dr méd. Anton Gehler ........................... 12
Les prix scient i f iques remis lors de l ’Assemblée Annuel le ....................... 14
Prix Novar t is: Élargir la recherche en Suisse ...................................... 16
Prix Viol l ier: Exiger pour promouvoir ................................................. 17
Travai l lauréat du Prix SSMI 2011 .................................................... 18
Travai l lauréat du Prix Novar t is 2011 ................................................ 20
Travai l lauréat du Prix Viol l ier 2011 .................................................. 22
Impressions du premier SGIM Great Update ........................................ 24
Tableau d’af f ichage ....................................................................... 26
Monitorage de la qual i té – La SSMI y par t ic ipe à nouveau ...................... 29
Interview avec PD Dr méd. Esther Bächl i , Présidente de l ’Associat ion des médecins-chefs Internistes .................... 30
Mini -CEX et DOPS ......................................................................... 32
Examen de spécial iste en «Médecine Interne Générale» ......................... 34
Impressum .................................................................................. 36
Impressions de la remarquable cérémonie d’ouverture de l’Assemblée Annuelle par
l’École-Atelier Rudra-Béjart, Lausanne
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Prof. Dr méd. Jean-Michel GaspozMédecine communautaire, de premier recours et des urgences, HUG
L’année 2012 marquera les 80 ans de la Société Suisse de Médecine Interne Générale. Cet anniversaire sera marqué par un certain nombre de contributions et d’événements.
Mais pourquoi ne pas se poser d’ores et déjà la question suivante: la SSMI seraitelle une vieille dame? Jugezen tout d’abord par quelquesuns des thèmes traités dans ce numéro du Bulletin.
Le congrès annuel 2011 fut couronné de succès et fréquenté par des chercheurs d’horizons multiples, des cliniciens de nombreuses spécialités, des médecins hos pitaliers, ainsi que des médecins exerçant dans le domaine ambulatoire, particulièrement celui de la médecine de famille.
Son thème «Du diagnostic au pronostic», à la fois ancré dans la médecine basée sur les preuves et fortement orienté vers l’avenir, a fait mouche.
Ont été particulièrement remarqués des présentations orales et des posters de haute qualité, tels que reflétés par ceux primés et présentés dans ce numéro. Des prix de recherche, de la SSMI ellemême, ainsi que ceux décernés par les maisons Viol lier et Novartis, ont récompensé des travaux surfant sur la crête de la vague de la recherche contemporaine, autant dans le domaine de la recherche fondamentale que dans ceux de la recherche
clinique, de la recherche sur les résultats des soins, ainsi que sur l’organisation des services de santé.
Qu’en retenir ? Que la SSMI a le privilège de couvrir scientifiquement un champ de recherche à la fois vaste et avantgardiste, littéralement «from bench to bedside»; que son autre privilège est de compter parmi ses membres aussi bien des re présentants de la recherche que de la clinique, des représentants de la médecine hospitalière autant que de la médecine ambulatoire. La voix et l’opinion de chacun comptent. Ainsi, ce numéro contient une interview de la PD Dr Bächli, Présidente de l’Association des médecinschefs des services hospitaliers de médecine interne, par le Dr Providoli.
Cette richesse de connaissances et de compétences fait de la SSMI une institution privilégiée pour réfléchir aux défis de la médecine d’aujourd’hui et y apporter des réponses. Et les défis ne manquent pas!
En voici quelques uns: – défaut de traduction des résultats de la recherche dans la
pratique clinique (lost in translation); – défaut de transition et de transmission d’information entre
l’hôpital et la ville (lost in transition);– formation prégraduée, postgraduée et continue des
médecins du futur à modifier dans leurs contenus, parallèlement à la mise sur pied d’éva luations équitables et garante de qualité;
– préparation des jeunes médecins à des modèles de pratique conformes à leurs valeurs et adaptés aux mutations de notre système de santé;
– apprentissage de la gestion d’équipe pluriprofessionnelle dans le cadre de réseaux de soins;
– mutation du paradigme du médecin «hommeorchestre» en celui du médecin «chef d’orchestre»;
– lutte pour un remboursement équitable des prestations fournies dans les services hospitaliers de Médecine Interne Générale (Swiss DRGs), de même qu’en ambulatoire (Tarmed), en étroite collaboration avec MFE.
La SSMI s’est déjà fortement engagée sur ces voies. Des commissions, groupes de travail, de réflexion et d’experts travaillent d’ores et déjà sur les thèmes mentionnés cidessus.
La SSMI: une société médicale en constant renouvel lement et tournée vers l ’avenir
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Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1
Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium Suisse des Médicaments, www.kompendium.ch, mise à jour novembre 2009.
Information professionnelle abrégée: Avant la prescription d’ARCOXIA®, veuillez consulter l’information professionnelle complète dans le Compendium Suisse des Médicaments. ARCOXIA® comprimés pelliculés. C: Étoricoxib 30 mg et 60 mg. I: Arcoxia est indiqué pour le traitement symptomatique des inflammations et des douleurs chez les patients souffrant d’arthrose. P: Arcoxia doit être utilisé à la plus faible dose efficace pour la plus courte durée possible. La dose recommandée pour le traitement de l’arthrose est de 30 mg une fois par jour. Arcoxia est pris par voie orale, indépendamment des repas. CI: Hypersensibilité connue à l’étoricoxib ou à l’un des excipients du médicament; antécédents de bronchospasme, d’urticaire ou de symptômes évoquant une allergie suite à la prise d’acide acétylsalicylique ou d’autres antiinflammatoires non-stéroïdiens; troisième trimestre de la grossesse et période d’allaitement; présence d’ulcères gastriques et/ou duodénaux actifs ou d’hémorragies gastro-intestinales actives; maladies intestinales inflammatoires; trouble hépatique sévère; insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min); insuffisance cardiaque modérée à sévère (classes NYHA II à IV); cardiopathie coronarienne connue, maladie vasculaire périphérique, maladie cérébrovasculaire ou traitement des douleurs postopératives chez des patients ayant subi récemment une opération de pontage coronarien (ou après utilisation d’une machine cœur-poumons) ou une angioplastie; enfants et adolescents jusqu’à l’âge de 16 ans. EI: Fréquent: œdème, rétention hydrique, vertiges, céphalées, palpitations, hypertension, troubles gastro-intestinaux (p. ex. douleurs abdominales, ballonnements, brûlures d’estomac), diarrhée, dyspepsie, gêne épigastrique, nausées, élévation des taux d’ALAT et d’ASAT. Peu fréquent: gastro-entérite, vue trouble, conjonctivite, acouphène, vertige, fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque, modifications non spécifiques de l’ECG, infarctus du myocarde, bouffées vasomotrices, accident vasculaire cérébral, reflux acide, modification du péristaltisme intestinal, constipation, gastrite, ulcère gastroduodénal, syndrome du côlon irritable, œsophagite, ulcération de la muqueuse buccale, vomissements, œdème facial, prurit, éruption cutanée, érythème, protéinurie, douleurs thoraciques, élévation du taux d’azote uréique (BUN), élévation du taux de créatine kinase, réduction de l’hématocrite, réduction du taux d’hémoglobine, hyperkaliémie, réduction du nombre de leucocytes, réduction du nombre de plaquettes, élévation du taux sérique de créatinine, élévation du taux d’acide urique. PR: Dans le cadre d’un traitement aux antiinflammatoires non-stéroïdiens (AINS) classiques ou sélectifs de la COX-2, des ulcérations, hémorragies ou perforations gastro-intestinales peuvent se produire à tout moment, même sans symptômes avant-coureurs ni antécédents correspondants. Pour réduire ce risque, on recommande l’utilisation de la plus faible dose efficace pour la plus courte durée de traitement nécessaire. Chez les patients présentant d’importants facteurs de risque thrombotiques cardio-vasculaires et cérébro-vasculaires (p. ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme), l’étoricoxib ne doit être utilisé qu’après une évaluation soigneuse des avantages et des risques. Ne pas arrêter les traitements antiagrégants plaquettaires sous étoricoxib. Chez les patients présentant une altération de la fonction cardiaque ou un autre état prédisposant aux rétentions hydriques, l’étoricoxib doit être utilisé avec prudence. La prudence est également de rigueur chez les patients prenant en même temps des diurétiques, des IEC ou des ARA et chez les patients présentant un risque accru d’hypovolémie. IA: Interactions pharmacodynamiques avec les anticoagulants oraux, les diurétiques, les IEC, les ARA, l’acide acétylsalicylique, la ciclosporine et le tacrolimus; influence de l’étoricoxib sur la pharmacocinétique du lithium, du méthotrexate, des contraceptifs oraux et des traitements hormonaux substitutifs; pharmacocinétique de l’étoricoxib influencée par le kétoconazole et la rifampicine. PRÉS: Boîtes de 28 comprimés pelliculés de 30 mg, boîtes de 7 et de 28 comprimés pelliculés de 60 mg. LS. Catégorie de vente B. Mise à jour de l’information: novembre 2009. ® Marque déposée de Merck & Co., Inc., États-Unis
MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET SASchaffhauserstrasse 136, CH-8152 Opfikon-GlattbruggTél. +41 44 828 71 11, Fax +41 44 828 72 10
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É D I T O R I A L
Les problématiques «lost in translation et lost in transition» ont fait l’objet d’un symposium «Platin» en septembre, dont la synthèse sera prochainement publiée.
Concernant les formations correspondant au nouveau titre FMH de «Médecine Interne Générale», les commissions paritaires entre la SSMI et la SSMG (Société Suisse de Médecine Générale) se sont mises au travail: commissions sur la formation postgraduée, l’examen FMH, la formation continue.
Les membres de la SSMI seront régulièrement informés des conclusions ou propositions des groupes de travail et des commissions, par les Bulletins SSMI (voir les articles de Dr Stöhr et Dr Strebel dans ce numéro), des envois spécifiques, des présentations dans le cadre des congrès annuels et des assemblées générales.
En outre, les instances dirigeantes de la SSMI procèdent à un «aggiornamento» de leur fonctionnement et de leur politique de communication, dont les détails seront bientôt transmis.
Alors, la SSMI, une vieille dame? Non, une société robuste, ancrée dans les compétences scientifiques et professionnelles de son temps, portée par des membres représentatifs de l’ensemble de l’horizon médical de Médecine Interne Générale de ce pays, et conduite par des instances tournées vers l’avenir. Les prochains mois permettront d’en juger.
Avec mes cordiales salutationsProf. Dr méd. Jean-Michel Gaspoz
Président du comité directeur de la SSMI
La Prof. Dr méd. Verena Briner et le Dr méd. Werner Bauer ont été élus membres d’honneur lors de l’Assemblée Générale 2011 pour leur engagement exeptionnel pour notre société.
Depuis février 2011, l’agoniste opioïde oxycodone est égalementdisponible sous forme de capsule. OXYNORM® capsules, ainsi queOXYNORM® gouttes, qui a déjà fait ses preuves, contiennent del’oxycodone dans une forme galénique à libération rapide, à brèvedurée d’action, pour une analgésie rapide lors de douleurs modé-rées à sévères. OXYNORM® capsules et OXYNORM® gouttes sontle complément bien adapté au traitement de base avec TARGIN®
comprimés retard, car ils contiennent le même principe actif, l’oxy-codone. OXYNORM® capsules et gouttes conviennent lors de dou-leurs aiguës, de douleurs transitoires et pour la titration de la dose.Les capsules OXYNORM® sont disponibles en trois dosages.
Les opioïdes comptent parmi les principauxmédicaments analgésiquespour le traitement des douleurs sévères. Le principe actif chlorhydrated’oxycodone est un opioïde puissant, qui se lie principalement auxrécepteurs µ- et k-opioïdes.1 Les capsules OXYNORM® ainsi que lesgouttes contiennent de l’oxycodone sous une forme à libération rapide,et sont indiquées pour l’analgésie des douleurs modérées à sévères oulors d’efficacité insuffisante d’analgésiques non opioïdes. L’entrée enaction intervient en l’espace de 15 à 30 minutes2 et la durée d’action sesitue entre 4 et 6 heures.
Soulagement fiable dans des situations douloureuses variéesIl a été démontré que l’oxycodone est efficace contre les douleurs soma-tiques comme les douleurs articulaires associées à l’ostéoarthrite ou lesaffections rhumatismales et les douleurs du bas du dos, ainsi que lorsde douleurs neuropathiques, viscérales, post-opératoires et tumorales.1
L’oxycodone a fait ses preuves et est bien établieL’oxycodone est utilisée depuis plus de 80 ans dans la pratique clinique.3
Cette substance fait partie des analgésiques opioïdes le plus fréquemmentutilisés pour soulager les douleurs modérées à intenses, et est compa-rable à lamorphine du point de vue pharmacodynamique2. L’oxycodoneorale se distingue toutefois de lamorphine orale au niveau de sa pharma-cocinétique, par une demi-vie plus longue (env. 3,2 à 5 h), ce qui permetune administration toutes les 4 à 6 heures.2 L’efficacité relative de l’oxy-codone orale peut atteindre le double de celle de la morphine orale.2
Lors du passage de la morphine à l’oxycodone, la dose quotidienneéquiactive peut donc être calculée très simplement : environ 5mgd’oxy-codone p.o. correspondent à 10 mg de morphine p.o.
Par rapport à lamorphine p.o., la biodisponibilité orale de l’oxycodoneest plus élevée, elle se situe entre 60 et 87%. L’oxycodone est métabo-lisée dans le foie par le cytochrome P450. Le principe actif ne montrepar ailleurs pas d’effet plafond.1
Que signifient ces caractéristiques pour la pratique quotidienne ?Lors de douleurs modérées à sévères, ou lors d’efficacité insuffisanted’analgésiques non opioïdes, OXYNORM® capsules ainsi que lesgouttes permettent en tant qu’agoniste opioïde pur un traitement effi-cace et en même temps bien toléré. OXYNORM® gouttes est adminis-tré avec un dosage de 10 mg/ml à l’aide d’une pipette de mesure. EnSuisse, OXYNORM® capsules est désormais également disponible avecdes dosages de 5, 10 et 20 mg. Les gouttes OXYNORM® ainsi que lescapsules contiennent l’oxycodone dans une forme galénique à libéra-tion rapide. La posologie dépend de l’intensité des douleurs et dutraitement analgésique antérieur.La dose initiale d’OXYNORM® est de 5 mg toutes les 4 à 6 heures. Cequi est important est une adaptation individuelle et progressive de ladose. La titration de la dose se fait à des paliers de 25 à 50%par rapportà la dose journalière utilisée. Chez des patients présentant une fonctionrénale ou hépatique limitée, des doses plus faibles s’avèrent générale-ment efficaces.
Lors du traitement de douleurs prolongées modérées à sévères parTARGIN® comprimés retard (oxycodone/naloxone), OXYNORM® est uncomplément bien adapté à ce traitement de base.OXYNORM® capsuleset gouttes permettent de traiter des douleurs transitoires avec lemêmeprincipe actif, soit l’oxycodone.OXYNORM® capsules ainsi que gouttespeuvent, si nécessaire, également être utilisé pour la titration, avantl’instauration d’un traitement par TARGIN®. Il est désormais possible dechoisir la forme galénique adaptée pour le traitement : selon la situationet le patient, il est possible d’administrer OXYNORM® gouttes ouOXYNORM® capsules. La réserve correspond à 1⁄6 de la dose journalièred’oxycodone et peut, si nécessaire, être administrée à des intervallesde 1 à 2 heures (selon le tmax). La dose journalière est corrigée en fonctionde la réserve nécessaire, si celle-ci a été prise deux ou plusieurs fois parjour.4
OXYNORM®gouttes devrait être pris avec unpeude liquide,OXYNORM®
capsules et gouttes peuvent être pris indépendamment des repas.
L’oxycodone dans une forme galénique à libération rapide Annonce
OXYNORM® désormais également sous forme decapsule – pour une analgésie puissante et rapide
Références : 1. Riley J, et al. Oxycodone: a review of its use in the management of pain. Curr Med Res Opin 2008;24:175-92. 2. Lugo RA & Kern SE. The pharmacokinetics ofoxycodone. J Pain Palliat Care Pharmacother 2004;18:17-30. 3. Leow KP, et al. Single-dose and steady-state pharmacokinetics and pharmacodynamics of oxycodone in patientswith cancer. Clin Pharmacol Ther 1992;52:487-95. 4. Neuenschwander H et al. Palliativmedizin. Krebsliga Schweiz. 2. überarbeitet und erweiterte Auflage 70 (2006). 5. Com-pendium Suisse des Médicaments (www.documed.ch).
Rédaction :Dr Ellen Heitlinger, H+O communications ag Contact :MundipharmaMedical Company, Succursale de Bâle, St.Alban-Rheinweg 74, Case postale, CH-4020 Bâle,Tél. +41 61 205 11 11, Fax +41 61 205 11 87.
OXYNORM® capsules et gouttesC: Principe actif: Oxycodoni hydrochloridum: capsules à 5/10/20 mg; gouttes à 10 mg/ml; excipients capsules: E110 (5 mg), E132 (5/10/20 mg), excip. pro capsula; excipientsgouttes: E110, E211, saccharinum, excip ad solutionem pro 1 ml. I: Douleurs moyennement fortes à fortes ou en cas d’efficacité insuffisante des analgésiques non-opioïdes. P:Dose initiale: 5 mg toutes les 4 à 6 h, adapter la dose demanière individuelle et progressive par palier de 25–50% jusqu’à ce que la libération des douleurs soit obtenue. Gouttes:Mesurer avec la pipette doseuse jointe à partir de 0,5 ml (=5 mg de chlorhydrate d’oxycodone) par paliers de 0,1 ml (=1 mg de chlorhydrate d’oxycodone). Les gouttes peuventêtre prises avec un jus de fruits ou de l’eau. Non recommandé chez l’enfant/adolescent de moins de 19 ans. En règle générale, des doses plus faibles s’avèrent efficaces chezdes patients présentant des lésions rénales et hépatiques et en cas d’hypothyroïdie ou d’hypertrophie prostatique. CI: Hypersensibilité au principe actif/à l’un des excipients,maladies hépatiques aiguës, dépression respiratoire, BPCO, asthme bronchique aigu et sévère, hypercapnie, iléus paralytique, syndrome abdominal aigu, ralentissement de lavidange gastrique, traumatisme intracrânien, coma, grossesse et allaitement, pendant l’utilisation et jusqu’à 2 semaines après l’arrêt d’IMAO. PE:Hypersensibilité aux colorantsazoïques, à l’acide acétylsalicylique et à d’autres inhibiteurs des prostaglandines, chez les patients affaiblis, en cas de troubles de la fonction rénale et hépatique, insuffisancethyroïdienne et surrénalienne, hypertrophie prostatique, choc, dyspnée, hypotension, hypovolémie, maladies des voies biliaires, pancréatite, maladies inflammatoires de l’intestin,hypertension intracrânienne, troubles convulsifs, dépendance aux opioïdes, alcoolisme aigu, modification de la faculté de réaction, dépendance physique et psychique en casd’abus ou d’une utilisation incorrecte. IA:Majoration de l’effet dépresseur sur le SNC avec des substances ayant un effet dépresseur sur SNC, allongement du temps de thrombo-plastine avec des dérivés de la coumarine, répercussions sur la pharmacocinétique, -dynamie, l’effet analgésique et la sécurité avec les inhibiteurs des CYP2D6 et CYP3A4ainsi que des polymorphismes génétiques du CYP2D6.Grossesse/allaitement: Voir CI. EI: ≥1%: Anxiété, asthénie, obnubilation, vertige, céphalée, insomnie, tressaillissements,nervosité, somnolence, troubles de la pensée, hypotension orthostatique, bronchospasmes, dyspnée, douleurs abdominales, anorexie, constipation, diarrhée, xérostomie,dyspepsie, nausée, vomissement, augmentation des enzymes hépatiques, exanthème, frisson, prurit, sudation.Catégorie de remise:A+. Soumis à la loi fédérale sur les stupéfiantset les substances psychotropes. Titulaire de l’autorisation:MundipharmaMedical Company, succursale Bâle, St.Alban-Rheinweg 74, code postale. 4020 Bâle. www.mundipharma.ch.Mise à jour de l’information:Octobre 2010. ®:OXYNORM est une marque déposée.
TARGIN® C: Comprimés retards à 10/5, 20/10 mg d’oxycodone/naloxone. I: Douleurs prolongées moyennement fortes à fortes ou en cas d’efficacité insuffisante des analgé-siques non-opioïdes. La naloxone est ajoutée pour traiter et/ou prévenir la constipation induite par les opioïdes. Remarques: Pour d’autres informations veuillez consulter leCompendium Suisse des Médicaments. www.documed.ch. Catégorie de remise: Liste A+. Soumis à la loi fédérale sur les stupéfiants et les substances psychotropes. Titulairede l’autorisation:Mundipharma Medical Company, Succursale Bâle, St.Alban-Rheinweg 74, 4020 Bâle. www.mundipharma.ch.Mise à jour de l’information: 11.2009® : TARGIN est une marque enregistrée.
Pour d’autres informations veuillez consulter le Compendium Suisse des Médicaments. www.documed.ch
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Du «Diagnostic au Pronostic» fut le f i l conducteur de notre Assemblée Annuel le 2011. Avec la col laborat ion des Sociétés de Gériatr ie, d’Hématologie, d’Hyper tension, d’Oncologie, de Néphrologie et de Médecine Psychosomatique et Psychosociale, la SSMI a permis d’explorer ce thème au cœur de notre act iv ité médicale avec beaucoup de succès.
Échos de la 79e Assemblée Annuel le de la SSMI
Prof. Dr méd. Gérard WaeberChef de Service Médecine InterneCHUV, Lausanne
Quelques 2600 participants ont suivi avec attention les présentations diverses au contenu pédagogique stimulant et enrichissant pour notre formation postgraduée ou continue.
La qualité des différents workshops, séminaires et présentations scientifiques durant cette Assemblée Annuelle fut excellente et témoigne d’une activité scientifique bien active en Suisse. De manière inédite, la SSMI a souhaité mettre en ligne quelques conférences principales enregistrées et elles sont actuellement disponibles sur le site du congrès. C’est une approche nouvelle et possiblement utile à tout un chacun, puisqu’il est impossible de participer à chacune de ces présentations.
Permettezmoi toutefois de tenter de résumer quelques interventions.
La cérémonie d’ouverture du congrès fut remarquable. La présence de l’École
RudraBéjart a dévoilé le talent et le dynamisme extraordinaire de jeunes danseurs. Cette école Rudra, créée par feu Maurice Béjart, a pour mission d’assurer une relève de chorégraphes et danseurs d’un niveau international. Pour ce faire, l’école assure une formation gratuite durant deux ans aux meilleurs danseurs sélectionnés par des concours très sélectifs. L’engagement de ces jeunes danseurs et leur travail intensif 6j /7 assurent une qualité de spectacle hors du commun. Symboliquement, le travail intensif, le souci de relève et de qualité de cette École Rudra devrait inspirer notre société médicale et nous inviter à préparer une relève dans ce même objectif d’excellence.
Le professeur Joël Ménard nous a présenté les stratégies élaborées en France pour assurer un plan national de traitement et d’accompagnement de la maladie d’Alzheimer. En tant qu’ancien directeur général de la santé et professeur de Santé Publique, son discours fut remarqué et possiblement un exemple à suivre pour notre communauté mé dicale.
Finalement, l’astronaute et astrophysicien Claude Nicollier a partagé son expérience de ses multiples vols dans l’espace auprès d’une assemblée extrêmement attentive. Quelques messages clés furent transmis par ce scientifique hors du commun: ne jamais cesser de s’entraîner, se focaliser sur le travail à faire, s’astreindre à une discipline stricte, et finalement avoir du plaisir dans son activité. Par analogie, ce sont également des messages que nous devrions transmettre à notre relève!
Le Professeur David L. Simel nous a fait une magnifique démonstration de
l’importance et des limites de l’examen clinique dans notre activité médicale au quotidien. Il est responsable de cette rubrique très appréciée du JAMA à savoir «The Rational of Clinical Examination», une série d’articles didactiques qui permettent de reconnaître la contribution réelle des symptômes et signes à l’élaboration d’un diagnostic.
Professeur France Légaré a partagé son expérience critique sur ce thème du «partage de la décision». Sujet d’importance qui touche au quotidien notre relation avec le patient. Professeur Nancy Rigotti, ancienne présidente de la Société de Médecine Interne Générale Amé ricaine nous a transmis des messages incisifs sur la réforme du système de santé américaine introduite par le Président Obama. Depuis l’implantation de Medicare en 1965, puis des tentatives échouées de réforme initiée par le Président Clinton dans les années 1993–1994, la signature par le congrès américain le 23 mars 2010 du programme de réforme de la santé présenté par le président Obama et la viceprésidente Clinton a et aura vraisemblablement un impact majeur pour la communauté américaine.
Il s’agit d’un engagement du gouvernement qui devrait conduire à plus d’équité dans l’accès aux soins aux Etats Unis en valorisant – entre autre – le rôle de la pré ven tion et la place incontournable du médecin de premier recours.
Durant le séminaire «RathsSteiger», l’assemblée a eu la chance d’écouter le professeur Gerd Gigerenzer, directeur au Max Planck Institute for Human Development à Berlin. La notoriété de Gerd Gigerenzer dans les domaines de la psychologie est largement établie. Différentes démonstrations furent effectuées
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où la perception et l’analyse d’un test, tel que la mesure de la PSA, pouvait être extrêmement inadéquate suivant la perspective de lecture. Ainsi la perception des bénéfices d’un dépistage d’un taux de PSA peut être extrêmement différente d’une perspective épidémiologique et de santé publique par rapport à celle du spécialiste. Il nous amène évidemment au rappel des notions de risque «relatif» versus risque «absolu» lié à la présentation de données scientifiques. Selon Gerd Gigerenzer, peu de médecins, politiciens et journalistes comprennent correctement les statistiques de santé, et ceci peut conduire à développer des concepts et des stratégies de diagnostic ou de traitement erronées.
Sur ce thème du diagnostic au pronostic, Paul Elliott, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’Imperial College de Londres a fait une élégante démonstration de l’importance de l’épidémiologie mais également du potentiel et des limites de l’épidémiologie mo léculaire.
Un orateur particulier fut invité pour clore notre Assemblée Annuelle, à savoir Carol Allain. Cet écrivain québécois est internationalement reconnu dans ses talents descriptifs des différentes générations. Dans différents livres, il a décrit avec pertinence et parfois ironie les différentes générations distinguées en X, Y, silencieuse et des «babyboomers».
Sa présentation fut extrêmement dynamique, pertinente et drôle. Force est de reconnaître que chacun d’entre nous, nous reconnaissions dans nos faiblesses, et bien comprendre ces différentes générations est certainement d’une grande importance pour mieux aborder nos collègues en fonction des attentes de vie parfois bien différentes entre générations X,Y et des «babyboomers».
Il est évidemment impossible de résumer en quelques lignes ces multiples présentations, mais elles furent toutes d’un enrichissement remarquable.
Que toutes les personnes impliquées dans l’organisation de ce congrès, à savoir le comité scientifique, les orateurs et
modérateurs, les conférenciers, les chercheurs et les organisateurs du congrès soient tous chaleureusement remerciés pour leur engagement et la qualité de leur travail durant ces quelques jours.
Rendezvous donc dans quelques mois à Bâle pour notre prochaine As semblée.
Prof. Dr méd. Gérard WaeberPrésident de la
79 e Assemblée Annuelle de la SSMI
Congrex Suisse SAT: +41 (0)61 6867 777E: [email protected]: www.congrex.com
Votre conférence entre de bonnes mainsOrganisation professionnelle de conférences et concrétisation de vos objectifs
Meetings & Evénements • Conférences • Gestion de Sociétés • Organisation de l’Hébergement et des Transports
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Comité directeur, nucleus et comité de la SSMI
Prof. Dr méd. Jean-Michel GaspozMédecine de premier recours, [email protected]ésident du comité directeur et membre du Nuclueus
Dr méd. Jürg PfistererCabinet de Médecine InterneAffoltern [email protected] du comité directeur et du Nucleus
Dr méd. Susanna StöhrSUVA, [email protected] du comité directeur et du Nucleus
Dr méd. Romeo ProvidoliCabinet de Médecine Interne [email protected]ésorierNucleus et comité
Prof. Dr méd. Drahomir Aujesky Allgemeine Innere Medizin Inselspital, [email protected]é
PD Dr méd. Esther BächliMedizinische Klinik, Spital [email protected]é
Prof. Dr méd. Andreas CernyAmbulatorio di [email protected]é
B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 9
L E C O M I T É D E L A S S M I à PA R T I R D U 1 2 M A I 2 0 1 1
Dr méd. Pierre-Yves RodondiCabinet de Médecine Interne [email protected]é
Dr méd. Jürg RufenerCabinet de Médecine Interne [email protected]é
Prof. Dr méd. Jonas RutishauserInnere MedizinSpitalzentrum [email protected]é
Dr méd. Joël CuénodCabinet de Médecine Interne [email protected]é
Prof. Dr méd. Martin KrauseMedizinische Klinik Kantonsspital Mü[email protected]é
Dr méd. Francesca MainieriCabinet de Médecine Interne [email protected]é
Prof. Dr méd. Christian Eugen MüllerInnere Medizin Universitätsspital [email protected]é
Prof. Dr méd. Jacques CornuzPoliclinique Médicale Universitaire, [email protected]é
10 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1
F I N A N C E S
Pour la première fois dans son histoire, la SSMI peut r istourner une par t ie des cot isat ions à ses membres. Voici pourquoi.
La SSMI côté f inances
Dr méd. Romeo ProvidoliCabinet de Médecine InterneSierre
Tout d’abord la bonne nouvelle: sur le plan financier, la SSMI se porte très bien. Cela ne va pas de soi, car tout le monde cherche actuellement à réduire ses dépenses, et cette situation se traduit pour nous par une baisse de la participation de l’industrie au niveau des congrès et des annonces dans le Bulletin.
La réduction des frais fixes apporte de notables économies et des gains considérablesJusqu’ici, la situation financière de la SSMI dépendait fortement du résultat présenté à l’Assemblée Annuelle.
Pour augmenter son efficacité, l’association a remis en question tous les processus et les a optimisés lorsque c’était nécessaire. Cette mesure a permis de réduire les frais fixes et d’améliorer le flux de trésorerie.
L’équipe dirigée par la secrétaire générale, Dr Regula SieversFrey, MPH, a réorganisé le bureau administratif de fond en comble: elle a pris en charge diverses tâches et élargi son savoirfaire (p. ex. gestion du personnel, administration dans le domaine des membres, rédaction et prépresse du Bulletin, organisation de l’examen de spécialiste, maintenance du parc informatique et du site web, etc.), gé nérant ainsi des économies de plusieurs centaines de milliers de francs.
Parallèlement, deux bases de données ont été fusionnées afin d’adapter leur structure surannée à l’état de la technique. Grâce à ces développements, la SSMI s’est largement affranchie de l’Assemblée Annuelle.
Les membres de la SSMI profitent immédiatement du bon résultat de l’exercicePour la première fois, l’année 2010 a permis de récolter les fruits de ce long effort de restructuration. La SSMI a présenté des comptes annuels réjouissants avec un solide bénéfice.
Comme la SSMI dispose déjà de suffisamment de liquidités et n’a pas pour objectif de constituer de grosses réserves financières, nous avons distribué la majeure partie de ce bénéfice à nos membres actuels sous forme d’une réduction de cotisation (125 francs pour une cotisation annuelle complète en 2010).
Les membres de la SSMI adhérant également à MFE ont bénéficié, comme l’année précédente, d’un rabais additionnel de 125 francs.
De cette façon, le montant de la cotisation de l’année 2011 s’est réduit à 375 francs pour les membres de la SSMI et à 250 francs pour les doubles affiliés
SSMI/MFE (pour une cotisation complète en 2010 et 2011).
Pour le moment, la seule ombre au tableau est qu’à l’avenir nous ne pourrons pas garantir des bénéfices nous permettant d’offrir des rabais aussi massifs à nos membres. Il est par conséquent trop tôt pour abaisser les cotisations. Mais nous mettons tout en œuvre pour qu’elles soient bien investies et contribuent à renforcer la SSMI et à maintenir le niveau élevé de la Médecine Interne Générale.
Dr méd. Romeo ProvidoliTrésorier
membre Nucleus SSMI
Der Generalist – patientenzentriert, wirksam, effi zient
23.-25.05.2012 Congress Center Basel
12 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1
D É M I S S I O N D U C O M I T É
A l ’occasion de l ’Assemblée Générale de 2011, le Dr méd. Anton Gehler s’est ret iré du comité de la SSMI. Nous lu i devons toute notre reconnaissance pour son excel lent travai l .
Toute notre reconnaissance au Dr méd. Anton Gehler
Cher Toni, Ta démission du comité fait perdre à la SSMI un compagnon de lutte plein d’entrain. Durant de longues années nous avons pu profiter de ton travail et de ton énergie dans les commissions les plus diverses.
Partout où tu t’es investi en matière de politique professionnelle interniste, tu l’as fait avec un grand dynamisme – que ce soit au sein du comité de la SSMI, du Collège de Médecine de Premier Recours, à la présidence ou au comité de la Société de Médecine Interne de Suisse Orientale, en tant que délégué à la Chambre Médicale et à la Commission des Titres de la FMH, ou encore à la Société Suisse d’Ultrasons en Médecine et dans une multitude d’autres groupes de travail et commissions. Nous avons apprécié ta sagacité et ton humour, ta
position directe et ton ouverture, qui ont toujours apporté de l’animation dans nos débats.
Tu n’as cessé d’assumer toutes ces tâches de politique professionnelle en parallèle avec une intense activité d’interniste pratiquant en cabinet. Tu exploites un cabinet d’interniste à Buchs SG, où tu t’étais installé en 1995 après avoir été assistant puis chef de clinique (entre autres dans les Hôpitaux Urbains et l’Hôpital Cantonal de Zurich et à l’Hôpital cantonal de St Gall).
Malgré ce lieu de domicile et de travail éloigné géographiquement (vu de Berne du moins) tu n’as jamais manqué les nombreuses séances pour lesquelles tu t’investissais à fond.
Nous espérons et nous souhaitons que le temps libéré par ta démission de la direction de la SSMI ne sera pas occupé
uniquement par la pratique médicale, et que tu en auras davantage à consacrer à ta famille, à tes amis et à tes activi tés de loisir («... Hirschlein, nimm Dich wohl in Acht, wenn des Tonis Büchse kracht ...»).
Pour l’ensemble de ce que tu as accompli pendant toutes ces années en faveur de notre société de discipline ainsi que pour la Médecine Interne en général, la SSMI exprime sa reconnaissance et te souhaite un bel avenir dans ta vie privée et professionnelle.
Prof. Dr méd. Ulrich BürgiAncien président de la SSMI
Le Dr méd. Anton Gehler (à gauche) et le Prof. Dr méd. Ulrich Bürgi lors de l’Assemblée Générale 2011
14 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1
P R I X D E R E C H E R C H E 2 0 1 1
Les pr ix scient i f iques remis lors de l ’Assemblée Annuel le de la SSMI la société soutient et encourage ses jeunes chercheurs
Les experts désignés pour choisir les travaux scientifiques primés n’ont pas eu la tâche facile. Ils ont été frappés, non seulement par la qualité scientifique des travaux présentés par les membres juniors de la SSMI et par de jeunes chercheurs (publications, présentations orales, posters), mais également par l’impressionnante richesse et la grande variété des domaines de recherche explorés, véritablement «from bench to bedside». C’est bien là toute la force de la SSMI, c’estàdire sa capacité à réunir en son sein les médecins et chercheurs de ces divers horizons, de les faire communiquer et tisser des liens.
La sélection finale et les travaux primés reflètent cette excellence scientifique et cette richesse de thèmes. On peut par ailleurs se féliciter de ce que les travaux présentés aux congrès, et ceux primés, proviennent de toutes les régions de Suisse.
Prix SSMI pour le meilleur travail scientifique originalCe prix scientifique de 10 000 francs a été attribué à Nicolas Rodondi, Wendy P. J. den Elzen, Douglas C. Bauer, Anne R. Cappola, Salzman Razvi, Björn O. Åsvold, John P. Walsh, Giorgio Iervasi, Misa Imaizumi, TinhHai Collet, Alexandra Bremner, Patrick Maisonneuve, José A. Sgarbi, KayTee Khaw, Marck P. J. Vanderpump, Anne B. Newman, Jacques Cornuz, Jayne A. Franklyn, Rudi G. J. Westen dorp, Eric Vittinghoff et Jacobijn Gus sekloo pour leur travail intitulé: «Subclinical Hypothyroidism and the Risk of Coronary Heart Disease and Mortality» (JAMA 2011; 304(12): 1365–1374).
Prix ViollierLe prix Viollier de 10 000 francs a été attribué à Thomas von Känel, Do minik Gerber, André Schaller, Ales sandra Baumer, Eva Wey, Christopher B. Jackson, Franziska M. Gisler, Karl Hei nimann und Sabina Gallati pour leur travail intitulé: «Quantitative 1step DNA Methy lation Analysis with Native Ge no mic DNA as Template (Clinical Che mistry 2010; 56: 1098–1106)
Prix SSMI pour les meilleures communications libres1er prix (3 000 francs): M. Lepori, M. Trobia, M. Lazzaro (Bellinzona) pour leur travail intitulé: «Patients who leave without being seen in the emergency department: the role of the triage nurse».
2e prix (2 000 francs): I. Guessous, O. Bonny, F. Paccaud, V. Mooser, G. Waeber, P. Vollenweider et M. Bochud (Lausanne) pour leur travail intitulé: «Serum calcium levels are associated with cardiometabolic risk factors in the populationbased CoLaus study».
3e prix (1000 francs): K. GutFischer, P. Ferrari Pedrini, H.J. Beer (Baden) pour leur travail intitulé: «Feminisation in medicine: facts, interventions and their acceptance in a teaching hospital».
Prix Novartispour le meilleur poster1er prix (3 000 francs): C. H. WilderSmith, P. WilderSmith, A. Lussi (Berne; Irvine, USA) pour leur travail intitulé: «Quantitative and endoscopic characterisation of silent gastro
oesophageal reflux in patients with advanced dental erosions»
2e prix (2 000 francs): M. Méan, J. Labarère, N. Scherz, D. Aujesky (Berne; Grenoble FR) pour leur travail intitulé: «Hyperglycaemia and shortterm outcomes in patients with acute pulmonary embolism»
3e prix (1000 francs): N. Garin, A. Zawodnik, S. Carballo, P. Meyer, E. Gerstel, A. Perrier (Genève) pour leur travail intitulé: «Clinical impact of a critical pathway for heart failure patients»
Félicitations du PrésidentQue tous les auteurs primés soient chaleureusement félicités pour leur travail et l’obtention de ces prix!
Le Directoire de la SSMI leur souhaite plein succès pour la poursuite de leur carrière et espère qu’ils poursuivront sur leur lancée et seront actifs dans la Mé decine Interne Générale, ainsi qu’au sein de la Société, sur les plans scientifique et professionnel.
Prof. Dr méd. Jean-Michel GaspozPrésident du comité directeur de la SSMI
A N N O N C E P R I X 2 0 1 2
Annonce:Prix 2012 de la Société Suisse de Médecine Interne Générale
Le prix SSMI 2012, d’un montant de 10 000 francs, peut être attribué pour un, deux, ou au maximum trois travaux scien tifiques originaux remplissant les conditions suivantes:
1. Le travail doit avoir été publié dans une revue médicale, ou avoir été accepté par celleci en 2011, en vue de sa publication. Le thème du travail doit présenter un intérêt particulier pour la prise en charge de patients souffrant de maladies relevant de la médecine interne, ou ouvrir la voie à
de nouvelles techniques diagnostiques ou thérapeutiques concernant ce type de maladies. Des études rétrospectives peuvent être soumises, si elles concernent des domaines de la Médecine Interne Générale.
2. Les auteurs suisses peuvent également présenter des travaux publiés (à publier), ou effectués, à l’étranger.
3. Les auteurs étrangers ne peuvent présenter un travail que dans la mesure où il a été réalisé en Suisse, ou avec un groupe suisse.
Le travail doit être adressé en 5 exem-plaires jusqu’au 23 mars 2012 au président de la Société Suisse de Médecine Interne Générale:
Prof. Dr méd. JeanMichel GaspozSociété Suisse de Médecine Interne Générale«Prix SSMI» Postfach 422 4008 Basel
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P R I X N O VA R T I S P O U R L E M E I L L E U R P O S T E R
Pas de congrès scient i f ique sans prix poster. Cette règle s’appl ique évidemment aussi au plus grand congrès de médecins spécial istes de Suisse, l ’Assemblée Annuel le de la Société Suisse de Médecine Interne Générale.
Prix Novart is pour le mei l leur posterÉlargir la recherche en Suisse
Grâce au généreux soutien de Novartis Pharma Suisse SA, un prix de 6 000 francs a été décerné une nouvelle fois aux trois meilleurs posters du 79 e congrès de la SSMI à Lausanne (voir la contribution en page 14).
De même que la SSMI, Novartis attache une grande importance à la promotion de la recherche médicale et de la relève scientifique.
Lors d’un entretien avec les responsables du Bulletin SSMI, les Dr Monika Jänicke, Directrice Générale, et Dr méd. Katharina Gas ser, Medical Director de Novartis Pharma Suisse SA, ont exposé les raisons motivant leur entreprise à parrainer la recherche indépendante en médecine.
Bulletin SSMI: Qu’est-ce qui motive principalement Novartis à financer le prix poster de la SSMI? Dr Monika Jänicke: La vitalité de la recherche médicale augmente l’attrait et la compétitivité de la recherche au niveau national, et en tant qu’entreprise suisse il nous tient à cœur d’y contribuer. La recherche doit par ailleurs être novatrice pour garantir aux patients des soins de haute qualité à coûts modérés et pour pouvoir assumer le rôle important qu’elle joue au sein de la société.Dr méd. Katharina Gasser: Cela explique pourquoi il importe à Novartis de soutenir non seulement son propre espace de recherche et développement, mais aussi des projets indépendants dans le domaine de la recherche clinique et biomédicale. La ré
compense des prix poster de la SSMI est avant tout destinée à appuyer et stimuler les jeunes chercheurs dans leur travail. Mais l’engagement de Novartis ne s’arrête pas là et comprend, par exemple, le soutien à des essais entrepris par des chercheurs et l’octroi de bourses d’études pour des projets en phase préclinique. Une fois de plus, nous offrons aux chercheurs l’opportunité de réaliser leurs propres projets de recherche sans exercer aucune influence sur les contenus.
Comment décririez-vous les rapports entre la SSMI et Novartis?Dr Monika Jänicke: La SSMI et Novartis Pharma Suisse SA sont des partenaires de longue date dont la collaboration est axée sur la confiance et le long terme. Novartis a toujours soigné les contacts avec les internistes suisses.
Preuve en sont, entre autres, les formes très variées sous lesquelles l’entreprise participe au congrès de la SSMI.
Quel est, selon Novartis, le domaine où la recherche médicale a le plus besoin de soutien, quel est celui promis au plus bel avenir?Dr méd. Katharina Gasser: La recherche en médecine est tributaire du dynamisme de la recherche fondamentale et de la recherche clinique. Nous sommes persuadés qu’à moyen ou long terme, l’excellence de la recherche préclinique se répercute sur la recherche clinique.
Pour Novartis, la pharmacogénomique et la pharmacogénétique vont figurer parmi les moteurs principaux de la recherche préclinique et clinique du futur. Grâce aux progrès accomplis dans la connaissance des mécanismes physiopathologiques et des voies moléculaires et à la précision toujours plus grande des méthodes de sélection, il sera à l’avenir plus facile d’administrer un traitement ciblé et individualisé aux seuls patients pour lesquels il est vraiment efficace.
Dr Jänicke, Dr Gasser, merci pour l’entretien.
Dr Monika Jänicke Directrice GénéraleNovartis Pharma Suisse SA
Dr méd. Katharina GasserMedical Director Novartis Pharma Suisse SA
B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 17
P R I X V I O L L I E R
Prix Vio l l ierexiger pour promouvoir
Pourquoi Viollier soutient-t-il la recherche scientifique en médecine de laboratoire?Dans un système de santé axé sur la rationalité, l’importance des méthodes diag nostiques développées récemment ne cessera d’augmenter. Les frais de diag nostic ne représentent aujourd’hui que 2 à 3% des coûts de la santé, alors que 70% des décisions médicales dépendent de l’exactitude et de la rapidité du diagnostic.
En raison des nouvelles possibilités d’analyse, de l’introduction des DRG dans le domaine hospitalier et de la réduction des coûts dans le domaine ambulatoire, la médecine de laboratoire est susceptible d’apporter des contributions supplémentaires à l’efficacité des pro cessus.
Les percées scientifiques et technologiques déterminantes recèlent de pré cieuses potentialités synergétiques. On trouve ainsi des techniques d’examen d’un seul tenant issues de la pathologie moléculaire et de l’immunologie qui associent de manière idéale le diagnostic clinique de laboratoire, la pathologie, la cardiologie et les Assisted Reproductive Technologies (ART).
L’interdisciplinarité de ces examens et interprétations de résultats offrent des plusvalues aux patients et aux médecins traitants. La prévention, le diagnostic et le traitement doivent leur succès à l’exploitation de ces acquis récents.
Depuis le 50e anniversaire de la fondation de l’entreprise en 2003, Viollier met au concours un prix destiné à des auteurs principaux de talent, patronné par la Société Suisse de Médecine Interne Gé nérale. Jusqu’à présent, neuf prix ont été décernés pour des travaux de recherche
clinique originaux revêtant une signifi cation particulière dans les domaines du diagnostic clinique de laboratoire, de la pathologie, de la cardiologie ou des Assisted Reproductive Technologies (ART).
Le prix est doté d’un montant de 10 000 francs et est remis à l’occasion du congrès annuel de la SSMI. Le jury est composé de six membres représentant diverses disciplines: deux membres de la SSMI, deux membres de la FAMH, un représentant de l’industrie et un collaborateur de Viollier.
Avec plus de 600 collaborateurs, Viollier est leader en médecine de laboratoire en Suisse dans les domaines du diagnostic clinique de laboratoire, de la pathologie, de la cardiologie, des Assisted Reproductive Technologies (ART) et des dispositifs médicaux.
Si jamais vous connaissez des auteurs prin cipaux qui s’investissent sur le plan sci entifique et dont les travaux de recherche clinique originaux présentent un inté rêt pour la médecine de laboratoire, encouragezles à concourir pour le Prix Viollier.
Règlement: www.viollier.ch
Dr méd. E.Viollier (à droite) et le lauréat du Prix Viollier 2011, Dr phil. nat. Thomas von Känel
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P R I X S S M I 2 0 1 1
Prix SSMI 2011Subclinical Hypothyroidism and the Risk of Coronary Disease and Mortality
Subclinical hypothyroidismSubclinical hypothyroidism (SCH) is a common condition (8–18%) among older men and women. SCH is defined as an elevated thyroidstimulating hormone (TSH) level with normal peripheral free thyroid hormone value {Surks, 2004 #143}. It is a likely contributor to multiple problems in older age. Thyroid hormone has multiple pleiotropic effects on numerous physiological systems, including the vascular tree, heart, skeletal muscle and brain. Data on the risks of SCH and the benefits of treating it are limited, leading to major variations in guidelines and clinical practice, with uncertainty regarding the indications for screening and treatment. However, thyroxin is widely used, being for example the 3rd most prescribed drug in England.
For example, data on the associations with coronary heart disease (CHD) events and mortality are conflicting among several large prospective co horts {Cappola, 2006 #827; Rodondi, 2005 #752}. Recent studylevel metaanalys es {Ochs, 2008 #1017} found modestly increased risks for CHD and mortality, but with heterogeneity among individual studies that used different TSH cutoffs, different confounding factors for adjustment and varying CHD definitions. Part of the heterogeneity might be related to differences in participants’ age, gender, or severity of subclinical hypothyroidism (as measured by TSH).
New data on Subclinical Hypothyroidism and the Risk of Coronary Disease and Mortality Our study, published in JAMA {Ro dondi, 2010 #2286}, shows a relationship be
tween coronary heart disease and thyroid dysfunction, especially when subclinical thyroid dysfunction is more severe. Conducted by an international research group directed by PrivatDocent Dr. med. Nicolas Rodondi, this study has collected data from over 55 000 individuals from 11 cohort studies on the five continents
(«Thyroid Studies Collabo ration»). This international collab oration aims to clarify the impact of screening and treatment of subclinical thyroid dysfunction. Fig. 1, N. Rodondi et al., JAMA 2010; 304: 1265–1374.Dr Nicolas Rodondi and an international research team (Swiss, Dutch, American,
• Cardiovascular
Health Study
• Health, Aging and BodyComposition Study
Pisa cohort
Leiden 85+ Study
• Birmingham Study
• Whickham Survey• EPIC-Norfolk Study
HUNT Study
Nagasaki Adult
Health Study
Busselton
Health Study
Coordinating
Center
Brazilian
Thyroid Study
Figure 1: Thyroid Studies Collaboration
CHD events
TSH 4.5-6.9 mU/L
TSH 7.0-9.9 mU/L
TSH 10-19.9 mU/L
Hazard Ratio (95% CI) *
TSH 4.5-6.9 mU/L
TSH 7.0-9.9 mU/L
TSH 10-19.9 mU/L
CHD mortality
Total mortality
TSH 4.5-6.9 mU/L
TSH 7.0-9.9 mU/L
TSH 10-19.9 mU/L
1.00 (0.86, 1.18)
1.17 (0.96, 1.43)
1.89 (1.28, 2.80)
Ptrend<0.001
1.09 (0.91, 1.30)
1.42 (1.03, 1.95)
1.58 (1.10, 2.27)
Ptrend=0.005
1.06 (0.96, 1.17)
1.02 (0.84, 1.24)
1.22 (0.80, 1.87)
Ptrend=0.39
640 / 2431
170 / 672
105 / 347
132 / 2363
50 / 652
28 / 333
264 / 1344
96 / 441
70 / 235
Events / Participants
TSH 0.5-4.49 mU/L
TSH 0.5-4.49 mU/L
TSH 0.5-4.49 mU/L
4040 / 23957
1958 / 50953
8749 / 51837
1.0
1.0
1.0
0.2 0.5 2 51
* HR adjusted for age and gender. Sizes of data markers are proportional to the inverse of the variance of the hazard ratios.
Figure 2: Risks according to TSH
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P R I X S S M I 2 0 1 1
PD Dr méd. Nicolas Rodondi, MASUniversitätsklinik Allgemeine Innere Medizin
Inselspital Bern
English, Norwegian, Australian, Italian, Brazilian and Japanese) have analyzed the association between the levels of TSH and the risk of coronary heart disease and mortality among 55 287 participants. They could estimate the levels of TSH from which the risk was increased. This new study shows that subclinical hypothyroidism is associated with an increased risk of coronary heart disease and mortality, particularly among those with high levels of TSH (≥ 10 mU/L) Fig. 2, adapted from N. Rodondi et al., JAMA 2010;304:1265–1374.
Clinical implicationsCombining all available data from large prospective cohorts among 55 287 individual participants suggests that subclinical hypothyroidism is associated with an increased risk of CHD in those with high er TSH levels. The risk of both CHD mortality and CHD events, but not of total mortality, increases with higher concentrations of TSH and is significantly elevated in adults with TSH ≥10 mU/L. Conversely, minimal TSH elevations are not associated with an increased risk of CHD events and CHD mortality. Our finding of no increased risk of CHD among the high proportions of adults with minimal TSH elevations is also important, as many patients with minimal TSH elevations are currently treated in clinical practice. Our results might help refine a TSH threshold at which larger clinical benefits of thyroxine replacement would be expected.
Our study cannot address whether these risks are attenuated or abol ished by thyroxine re placement. Given the high prevalence of subclinical hypothyroidism, this question urgently requires to be addressed in an appropriately powered randomized controlled trial.
European TRUSTrandomized controlled trialTo examine the efficacy of treatment of subclinical hypothyroidism and definitively clarify the recommendations for screening and treatment, a randomized clinical trial (RCT) has recently been funded by the European Commission. Small studies have reported reduced atherosclerosis and improved cardiac function with thyroxine replacement, but no large clinical trials have been perform ed. Dr Rodondi and other members of this international collaboration
have been elected to be part of this new European consortium.
The TRUST trial (Multimodal effects of Thyroid hormone Replacement for Untreated older adults with Subclinical hypothyroidism: a randomised placebocontrolled Trial) will be a multicentre randomised placebocontrolled trial to assess the impact of thyroxine replacement in 3 000 older adults with persisting SCH (excluding those in whom it is a temporary phenomenon who are less likely to benefit). We will include older men and women with a wide age range and of varying health status. Outcomes will include cardiovascular events, healthrelated quality of life, muscle strength and executive cognitive function over 3year followup. This study has the support of patient advocacy groups and a consortium with the wide range of expertise and experience required to conduct largescale multicentre clinical trials. This clinical trial should definitively clarify whether thyroxine treatment for SCH provides benefits that are relevant for patients. This trial will provide strong evidence with the potential to improve clinical practice, reduce healthcare costs and promote healthy age ing of European older adults.
PD Dr. Nicolas Rodondi, MD, MAS, was the Head of the Cardiovascular Prevention & Lipid Clinics of the Department of Ambulatory Care and Community Medicine, University Hospital of Lausanne, and since October 1st, 2011, he has taken the Head of the Medical Policlinic, Division of General Internal Medicine, Inselspital, University of Bern, Switzerland.
With the support of grants from the Swiss National Science Foundation (SNSF) and other sources, he has conducted several studies to investigate the best strategies for the prevention of cardiovascular disease, with particular interest on the risks associated with subclinical thyroid dysfunction.
He has recently set up the international Thyroid Studies Collaboration, with a recent article published in JAMA.
He is the Principal Investigator for Switzerland of a randomized controlled trial to assess the multimodal effects of Thyroid hormone Replacement for Untreated older adults with Subclinical hypothyroidism; a randomized placebo
controlled Trial (TRUST Study) among 3 000 older adults, funded by Euresearch FP7Health2011, Specific Programme «Cooperation » – Theme «Health».
He has authored and coauthored more than 70 original articles and reviews and published his work in journals including JAMA, Annals of In tern al Medicine and Circulation among others.
He has a master degree in clinical research (MAS) from University of California, San Francisco (UCSF) at the Coordinating Center of multiple large RCTs and cohort studies, where he acquired his methodological exper
tise. Dr Rodondi acts as an expert in cardiovascular prevention for several high IF journals, being named several times Exceptional Reviewer for the Annals of Internal Medicine, as well as for grant foundations (e.g., SNSF, Heart and Stroke Foundation of Canada). He is also member of the Editorial Board of the Journal of General Internal Medicine, the journal of the US Society of General Internal Medicine.
Correspondence to: PD Dr. med. Nicolas Rodondi Chefarzt / Leiter der Medizinischen Poliklinik Universitätsklinik für Allgemeine Innere Medizin INSELSPITAL, Universitätsspital Bern [email protected]
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Prix Novart is 2011Quantitative and endoscopic characterization of silent GeRD in patients with advanced dental erosions
BackgroundDental erosion is the chemical dissolution of tooth enamel without bacterial involvement. Repeated or prolonged exposure of teeth to acid leads to selective dissolution of specific components of the tooth surface, with loss of tooth substance, hypersensitivity, caries, function al impairment and even tooth fracture. The critical pH for carious enamel dissolution is 5.5. Dental erosions are permanent and potentially disfiguring. Dental erosions are currently graded by gross visual examination.
Raised acid presence in the mouth can result from dietary, pathological and behavioural factors. Limited data exists on the epidemiology, pathophysiology or treatment of oral manifestations of gastroesophageal reflux (GERD), but a correlation between GERD and dental erosions has been demonstrated.
In patients with dental erosions GERD has been demonstrated in 25% to 83% of patients, often affecting children, and between 17% and 68% of patients with symptomatic GERD have dental ero sions.
Early detection of enamel erosion is crucial to permit (1) the initiation of preventive measures such as oral remineralization regimes and modifications in diet, behaviour or gastric acid control, and (2) conservative treatment of existing damage. Both dental erosions and GERD are often asymptomatic. With substantial demineralization and loss of tooth substance, dental restoration becomes challenging, costly and an optimal treatment outcome is often no longer possible.
The role of silent or asymptomatic GERD in patients presenting with dental
erosions and its clinical course and treatment guidelines are currently undefined.
AimsTo quantify by endoscopy and pHmanometry silent GERD in a large cohort of patients presenting to dentists with dental erosions. The longitudinal course of reflux was followed over several years, during proton pump inhibitor treatment.
Materials and Methods145 successive patients presenting to the University of Berne Dental Clinic with dental erosions (Lussi erosion index >1) without significant symptoms of reflux (<1/week) and without treatment for GERD were referred for evaluation of GERD after exclusion of nonreflux causes of erosion by medical history, dental examination, dietary diary, and measurement of salivary flow and buffering capacity. Patient characteristics are shown in Table 1. Upper endoscopy and 24h ambulatory esophageal pHmano
metry, reflux symptom and erosion scoring were performed at the first visit and then, if possible, annually (two weeks after discontinuing PPI). The pH and distal pressure sensors were placed 5 cm above the LES. pHthresholds of 4.0 and 5.5 were used for analysis.
Dental erosions were graded by expert dentists according to the Lussi Erosion Index. Patients received esomeprazole 40 mg od treatment.
ResultsPatient Demographics and Visual Dental Findings See Figure 1 above.
Endoscopic and pH-metric Findings128 patients (42 females) had increased reflux (defined as > 4% of the 24h monitoring period with pH < 4), with a mean time with pH < 4 (95% CI) and pH < 5.5 (threshold for dental tissue damage) of 16% (12–19) and 49% (45–53), respectively. 35 patients (27%) had esophagitis,
GERD patients: N=128 NonGERD patients: N=17 With reflux in 24h pHmetry No reflux in 24h pHmetry (pH < 4 for > than 4% of time)
Age in years 32; 8–63 32; 15–56(mean; range)
Gender 86/42 8/9(male/female)
Lussi Erosion Scores Facial: 100%/90% Facial: 100%/83%% patients with Occlusal: 100%/100% Occlusal: 100%/100%Grades 1/2 Oral: 96%/90% Oral: 100%/83%
Figure 1: Patients Demographics and Visual Dental Findings
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Dr méd. Clive H. Wilder-SmithAGAF, FRCP (Edin)
35 (27% esophageal dysmotility during manometry and 18 (14%) had a hiatal hernia. Followup pHmonitoring was possible in 39 patients for up to a mean of 2 ± 1.5 years. The % time with pH < 4 and pH < 5.5 during the last 24h pH monitoring period (performed without esomeprazole) was 8% (7–9) and 42% (38–46), respectively. 79% and 68% of patients showed decreased reflux compared to baseline for the two respective thresholds and reflux had returned to normal levels in 3 patients.
Response to TreatmentNo visual progression of dental erosions was documented in all but 3 (8%) patients with esomeprazole 40 mg treat ment.
Summary and conclusionsSignificant, silent gastroesophageal reflux is very common in patients presenting to a dental clinic with advanced dental erosions unexplained by other causes. The natural course of this reflux is uncertain, but the majority of patients available for followup showed a regression of reflux without a return to normal values after a mean followup of two years.Progression of dental erosions was not observed in the large majority of patients receiving esomeprazole 40 mg. Until more data is available we recommend annual pHmetry to determine the continued necessity of PPI dosing in these patients. Normal values for the pHthres holds relevant to dental erosions remain to be defined.
Clive H. Wilder-Smith, Petra E. Wilder-Smith, Adrian Lussi
Brain-Gut Research Group, Berne, Switzerland,
Gastroenterology Group Practice, Berne, Switzerland,
Beckman Laser Institute, UC Irvine, Irvine CA, USA,
Dept of Preventative, Restorative and Pediatric Dentistry,
Univ. Hospital, Berne, Switzerland.
Clive H. Wilder-Smith, MD, AGAF, FRCP (Edin)
Current appointments– Clinical gastroenterologist.
Partner in private gastroenterologist group practice and private hospital group in Bern;
– Academic researcher. Director of Neurogastroenterolgy Research Group and Visiting Professor. Dept. of Medicine, National University, Singapore. Visiting Professor, School of Medicine, University of California, Irvine, USA (joint appointment Beckman Laser Institute). Director of BrainGut Research Group.
Medical Training– 1995–1997:
Consultant Gastroenterologist, GI Clinic, Groote Schuur Hospital, University of Cape Town, South Africa
– 1993–1995: Visceral Therapeutic Centre, BeauSite Private Hospital, Berne, Switzerland
– 1988–1993: Department of Gastroenterology, University of Berne, Switzerland
– 1986–1987: Dept. Internal Medicine, Kantonsspital St.Gallen, Switzerland.
– 1985–1986: Anaesthesiology, University Hospital, Marburg, Germany
– 1983–1984: State Medical Degree, Medical Doctorate, University of Heidelberg, Germany
Academic Research Main fields of research activity and interest– GI and CNS membrane permeability
modulation due to stress, pain, food reactions, drugs and immune activation, including ageing;
– The effect of immune activation on GI and CNS function in disease, ageing, stress and combat;
– Health effects of nutrition: adverse, preventative and therapeutic effects;
– Chronic pain syndromes, functional GI disorders: brain imaging, neuroimmune and neuroendocrine crosstalk, dysmotility;
– Pelvic floor function: neurology and motility;
– Acid secretion disorders: gastro oesophageal reflux disease, dental erosions;
– > 100 studies in gastroenterology, neurology and pain;
Professional Affiliations and Honours– Fellow of the American
Gastroenterological Association (AGAF)
– Fellow of the Royal College of Physicians, Edinburgh (FRCP (Edin))
– Member of the American Gastroenterological Association (AGA)
– Member of the American Neurogastroenterology and Motility Society / Functional BrainGut Research Group
– Member of the International Association for the Study of Pain (IASP)
– Member of the Society for Neuroscience (SNF)
– Reviewer for toppier international gastroenterolgy and pain journals
– Reviewer for Scientific Committees in gastroenterology and pain
– Advisory consultant for various pharmaceutical companies
– Over 30 international or national prizes for diverse research projects
– Ph.D. examiner at diverse Universities
Publications– Abstracts: > 200– Original publications: > 100
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Prix Vio l l ier 2011Quantitative 1-Step DnA Methylation Analysis with native Genomic DnA as template
DNA methylationIn living organisms, gene expression must be tightly controlled in order to maintain proper functioning of cellular processes. While short term changes in expression are usually induced by transcription factors, mechanisms like chromatin remodeling or DNA methylation mediate a regulation level that is usually referred to as being epigenetic, i.e. being stably maintained during cell divisions. DNA methylation, the addition of a methyl group to the 5 position of the cytosine pyrimidine ring, usually occurs in the context of CG dinucleotides and is associated with repression of gene expression. Key processes like Xchromosome inactivation, imprinting and carcinogenesis are all associated with DNA methylation, making it an attractive target in laboratory medicine. 1
For example, imprinting disorders like PraderWilli syndrome (PWS) and Angel man syndrome (AS) can be molecularly diagnosed by determining the methylation status of the SNRPN locus: While 50% of the SNRPN molecules are methylated in healthy individuals, PWS and AS patients will usually show 100% and 0% SNRPN methylation, respectively. 2 However, DNA methylation can also be used for diagnosing cancers: The septin9 gene for example is methylated in colorectal cancer, allowing cancer detection based on blood samples. 3
DNA methylation analysisCurrently, the most commonly used approach for DNA methylation analysis is the socalled bisulfite sequencing, where the genomic DNA to be analyzed is first treated with bisulfite. This treatment converts cytosines, but not 5methylcytosines, to uracil. The genomic loci of interest (e.g. SNRPN, or septin9) are then PCR amplified and sequenced, allowing detection of unconverted and thus methylated cytosines. 4 Bisulfite sequencing enables assessment of the methylation status for virtually any cytosine, yet is afflicted with a major in convenience: It is a multistep procedure,
starting with the bisulfite treatment that usually includes about half a dozen pipetting steps interrupted by lengthier incubations. The bisulfite treatment is followed by PCR amplification, sequenc ing, and, last but not least, data interpretation. Besides from being work intense, these multiple steps increase the risk of mixing up samples.
DNA methylation analysis revisitedIn our study, we aimed to facilitate DNA methylation analysis. Considering the multiple steps in bisulfite treatment, we focused on methylationsensitive endonucleases. Endonucleases are commonly used enzymes in molecular biology, cleav ing (or «digesting») DNA at specific recognition sequences (also named «restriction sites»; e.g. CCGG).
Methylationsensitive endonucleases not only recognize specific restriction sites, but also the sites’ methylation status: The endonuclease HpaII for example cleaves only unmethylated CCGGs, while leaving methylated CCGGs intact.
If one could quantify the number of molecules cleaved by methylationsensitive endonucleases, conclusions on the methylation of a genomic locus could be drawn. We hypothesized that quantitative PCR (qPCR) should be able to detect such cleavage. qPCR differs from
standard PCR solely by the addition of a fluorescent reporter, allowing amplification monitoring in real time. By doing so, conclusions on the initial quantity of the amplified sequence can be drawn.
In experiments with DNA derived from PWS and AS patients, we first cleav ed the genomic DNA with HpaII and then used the digested DNA as qPCR template. qPCR reactions quantified a SNRPN sequence containing a HpaII site that is 100% methylated in PWS and unmethylated in AS. To correct for varying DNA input, we additionally quantified a sham digest containing no endonuclease. Comparing qPCR results of HpaII digest and sham digest then allowed quantifying the number of digested and thus unmethylated SNRPN molecules. These initial tests indicated that methylationsensitive endonuclease digestion and qPCR can indeed be combined to quantify SNRPN methylation – but this protocol still contained two steps: First pipetting the endonuclease reaction, then the qPCR.
DNA methylation analysis revisited, one-stepWe next tested if we could combine endonuclease digestion and qPCR in a single pipetting step by adding both the endonuclease and the qPCR mix to the DNA of interest. This mix was first incu
Combining endonuclease digestion and qPCR in a single reaction (shown in colors) significantly simplifies DNA methylation analysis as compared to bisulfite sequencing
(shown in grey).
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Dr phil. nat. Thomas von Känel
bated at 37 °C for digestion. Then, heating it to 95 °C inactivated the endonuclease and activated the qPCR mix.
Finally, conditions were set such that the qPCR reaction could take place. Luckily, this onestep procedure worked excellently with most DNA samples. However, when analyzing older samples, we encountered incomplete digestion, which evidently falsified results. We thus decided not only to interrogate the gene of interest, SNRPN, but also the CFTR gene that has previously been shown to be unmethylated. Aberrant detection of CFTR methylation indicated that the DNA samples contained endonuclease inhibitors and should thus be reextract ed, or be interpreted with a correction algorithm we developed for such cases. To test the usability of our onestep approach in laboratory medicine, we quantified SNRPN methylation in 35 healthy individuals and PWS and AS patients. All individuals could be assigned to the correct diagnosis, demonstrating the feasibility of our assay. 5
In conclusion, we developed the first onestep assay for DNA methylation analysis that uses untreated DNA as template, reducing both the handson time and pipetting errors and allowing methylation analyses to be completed within 90 min after DNA extraction. These features enable fast and costefficient tests in the emerging field of methylated biomarkers.
References1) Shames DS, Minna JD, Gazdar AF.
DNA methylation in health, disease, and cancer. Curr Mol Med 2007;7:85–102.
2) Zeschnigk M, Schmitz B, Dittrich B, Buiting K, Horsthemke B, Doerfler W. Imprinted segments in the human genome: different DNA methylation patterns in the PraderWilli/Angelman syndrome region as determined by the genomic sequenc ing method. Hum Mol Genet 1997;6:387–95.
3) deVos T, Tetzner R, Model F, Weiss G, Schuster M, Distler J, et al. Circulating methylated SEPT9 DNA in plasma is a biomarker for colorectal cancer. Clin Chem 2009;55:1337–46.
4) Frommer M, McDonald LE, Millar DS, Collis CM, Watt F, Grigg GW,
et al. A genomic sequencing protocol that yields a positive display of 5methylcytosine residues in individual DNA strands. Proc Natl Acad Sci USA 1992;89:1827–31.
5) von Kanel T, Gerber D, Schaller A, Baumer A, Wey E, Jackson CB, et al. Quantitative 1step DNA methylation analysis with native genomic DNA as template. Clin Chem 2010;56:1098–106.
Thomas von Känel, PhD in Biologie– Geburtsdatum: 10. Februar 1978– Zivilstand: Verheiratet, eine Tochter
Berufserfahrung– 09/2011–
FAMHWeiterbildungsAssistent im Kantonspital Aarau
– 11/2010–08/2011 Postdoktorand in der Experimentellen Hämatologie und der Molekularen Diagnostik, Inselspital Bern. Forschung und Diagnostik im Bereich Telomerbiologie und Mutations detektion
– 06/2006–10/2010 Assistent in der Abteilung für Humangenetik, UniversitätsKinderklinik Bern (Teilzeitanstellung neben der Dissertation). Mitarbeit in Diagnostik und Qualitätssicherung: Methodenentwicklung und validierung sowie Verfassen von SOP und Berichten. Leitung von Master und Bachelorarbeiten
– 03/2005–04/2006 Zivildienst in der Abteilung für Humangenetik, UniversitätsKinderklinik Bern. Forschung über zystische Fibrose und Leitung von Praktika
Ausbildung– 06/2006–11/2010
PhD in der Abteilung für Humangenetik, UniversitätsKinderklinik Bern.
Titel der These: Identification and characterization of genetic factors affecting disease outcome in cystic fibrosis. Forschung und Projektleitung in den Bereichen zystische Fibrose, DNAMethylierung und quantitatives PCR. Abschlussnote: 5.5
– 09/2006 – 11/2010 Graduate School for Cellular and Biomedical Sciences, Universität Bern
– 09/2008 – 02/2010 Nachdiplomstudium in angewandter Statistik, IMSV, Universität Bern. Titel der Diplomarbeit: Identification
of potential CF modifier genes using random coefficient models. Abschlussnote: 5.5
– 10/2000 – 12/2004 MSc in Biologie mit Spezialisierung in Molekularbiologie. Masterarbeit in der Abteilung für Humangenetik, UniversitätsKinderklinik Bern. Titel der Diplomarbeit: Associations between transcript quantification and NPD / ICM measurements in patients with cystic fibrosis. Abschlussnote: 6.0
Correspondence to: Thomas von Känel, PhDSägestrasse 18 3054 Schüpfen [email protected]
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L E P R E M I E R S G I M G R E AT U P D AT E
Impressions dupremier SGIM Great Update
Les 29 et 30 septembre 2011, le paysage féérique d’ Interlaken a servi de décor au premier Great Update de la SSMI. Cette manifestat ion fut une bel le réussite. Le programme, mêlant conférences et atel iers, a su convaincre les v is iteurs.
«Les conférenciers ont très bien su s’adapter à leur auditoire, je ne me suis pas ennuyée une seconde, et je rentre chez moi en ayant appris une multitude de choses importantes sur les plans professionnel et organisationnel, ainsi qu’en matière de politique professionnelle.»Réaction d’une participante
«Je tiens à vous féliciter, et j’espère que ce ‹congrès de plus› va poursuivre son essor. C’est avec plaisir que je reviendrai à Interlaken.»Réaction d’une participante
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AG25.-26.10.2012
Congress Centre Kursaal Interlakenwww.imk.ch/greatupdate2012
26 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1
TA B L E A U D ’ A F F I C H A G E
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B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 27
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Dr. med. Claude Baeriswyl und Dr. med. Jeannette HermesFachärzte für Innere Medizin FMHBahnhofzentrum, 3186 Düdingen026 493 33 33, [email protected]
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Dr. med. A. FreiTisliacherstr. 5, 8320 Fehraltorf
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Q U A L I T É
Les médecins veulent pouvoir soigner leurs patients de la meilleure manière possible et s’engagent jour après jour en faveur de l’assurancequalité par le biais de discussions de cas, de formations continues ou de la révision de normes thérapeutiques.
Or cet engagement, qui a principalement lieu dans le secteur ambulatoire, n’est pas suffisamment visible sur les plans politique et public, et c’est justement cela que le projet Monitorage de la qualité en médecine ambulatoire dans l’ensemble de la Suisse entend changer en montrant, à l’aide de données chiffrées, l’ensemble des démarches en faveur de la qualité des médecins du domaine ambulatoire.
La SSMI avait déjà soutenu ce projet lancé par la FMH au cours de la phase pilote en 2010. Et les résultats obtenus lui ont donné raison. En effet, elle est convaincue que la poursuite du projet de monitorage de la qualité pour les médecins exerçant dans le domaine ambulatoire est essentielle et a donc décidé une nouvelle fois d’y participer en 2012 avec 9 autres sociétés de discipline médicale.
Le projet de monitorage de la qualité ne s’entend ni comme un nouvel outil de mesure de la qualité ni comme un baromètre de la qualité des traitements. Il a uniquement pour vocation de recenser les démarches qualité accomplies par les médecins et de proposer un état des lieux de la situation. La récolte des données se fonde sur la déclaration volontaire et la confidentialité des données est strictement respectée.
Feedback sur mesureLa phase pilote a montré que l’évaluation des données des participants fournit des
indications individuelles utiles. Elle permet notamment d’identifier clairement les domaines d’assurancequalité dans lesquels les médecins sont déjà très actifs et ceux susceptibles d’être améliorés.
En outre, les médecins qui le souhaitent peuvent comparer leurs réponses de manière anonyme avec celles de l’ensemble de leurs confrères et ainsi mieux s’y retrouver parmi toutes les démarches possibles.
Les sociétés de discipline médicale im pliquées dans le projet ont pu profiter des résultats obtenus qui leur ont permis de déterminer les forces et les faiblesses en matière d’assurancequalité dans leur domaine tout en leur fournissant une base décisionnelle pour élaborer des offres de formation continue ciblées. De plus, la FMH et les sociétés participantes disposent désormais de données précises pour étayer leurs arguments politiques.
Nouvelle année, données plus solidesLe projet Monitorage de la qualité en médecine ambulatoire prévoit un nouveau recensement des données au printemps 2012. La SSMI est actuellement en train de remanier le questionnaire utilisé durant la phase pilote en collaboration avec la Société Suisse de Médecine Générale, la Société Suisse de Pédiatrie et le département Données, Démographie et Qualité (DDQ) de la FMH. Une étroite collaboration avec les sociétés de discipline médicale est essentielle, car seuls les spécialistes savent quelles démarches qualités ils accomplissent dans leur domaine.
Afin que le monitorage de la qualité connaîtra à nouveau une réussite en 2012, le comité de la SSMI table sur une
large participation des médecins exerçant dans le domaine ambulatoire car plus leurs données seront solides, plus leurs arguments seront entendus dans le débat sur la qualité.
Vous trouverez de plus amples informations sur le projet Monitorage de la qualité en médecine ambulatoire dans l’ensemble de la Suisse sur www.fmh.ch/Qualité/Monitorage de la qualité.
Le département DDQ de la FMH se fera un plaisir de répondre à vos questions: [email protected].
Dr méd. Jürg Pfisterer, membre du comité directeur de la SSMI,
responsable du domaine Qualité
Dr méd. Daniel Herren, MHA, membre du Comité central de la FMH, domaine DDQ
Monitorage de la qual ité – la SSMI y part ic ipe à nouveau
Le projet Monitorage de la qualité en médecine ambulatoire montre clairement l’engagement des médecins en faveur de
la qualité de leur travail.
Le corps médical assure la qualité.Notre monitorage le montre.
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Mandaté par la rédaction du «Bul let in SSMI», le Dr méd. Romeo Providol i s ’est entretenu avec la Dr méd. Esther Bächl i , pr ivat docent, au sujet de sa fonct ion de présidente de l ’Associat ion des médecins-chefs internistes de la SSMI.
Interv iew
PD Dr méd. Esther BächliMedizinische Klinik, Spital Uster
Madame, vous présidez l’Association des médecins-chefs internistes de la Société Suisse de Médecine Interne Générale. Que pouvez-vous nous dire de la composition de cette commission, des sujets qu’elle traite et des décisions qu’elle prend? L’Association des médecinschefs internistes représente tous les médecinschefs qui sentent une responsabilité envers la formation postgraduée pour le titre de spécialiste en médecine interne générale. A l’heure actuelle, toutes les régions linguistiques sont représentées.
Nous nous préoccupons de toutes les demandes concernant les internistes hospitaliers, comme par exemple celles qui touchent à la formation postgraduée et continue de nos jeunes collègues désirant devenir médecins de famille ou internistes hospitaliers. Nous abordons également les questions concernant les Swiss
DRG ainsi que des sujets déterminants pour les médecinschefs hospitaliers, comme par exemple ces derniers temps les directives nécessaires pour assurer la bonne marche d’une unité de soins intermédiaires (USI), d’une station d’urgences ou d’une «stroke unit».
Nos réunions sont bisannuelles et les membres de la commission y discutent des problèmes, de gestion entre autres, que rencontrent les médecinschefs de clinique. L’une des séances permet de faire connaissance tour à tour avec les hôpitaux des membres, l’autre a lieu depuis 2011 dans le cadre de l’Assemblée Annuelle de la Société Suisse de Médecine Interne Générale.
Où en est l’intégration des Romands dans cette commission?Hélas, le recrutement de collègues romands s’est avéré difficile.
Pour les inciter à rejoindre notre association, nous avions organisé une «rencontre sur le rösti graben» à Bienne en 2010. Mais malgré la mixité linguistique du programme, ils ne se sont pas laissé amadouer. Tout récemment cependant, un confrère romand s’est proposé pour travailler au sein du comité, et nous espérons bien qu’il sera suivi par d’autres médecinschefs romands.
Le système de santé connaît des bouleversements, comment réagissez-vous à cette situation?Il s’agit bel et bien d’un bouleversement. Les activités de réforme varient fortement de canton en canton et les avancées sont rapides. Les mandats de prestations comme ceux attribués dans le canton de Zurich, s’étendront certainement aux internistes
des hôpitaux des autres cantons qui adopteront cette voie. Nous avons en core des réserves quant à l’introduction des Swiss DRG: l’Association des médecinschefs internistes se penche activement sur ce problème et elle est à la recherche d’une collaboration constructive.
Toutefois quelques éléments décisifs pour l’avenir de la formation postgraduée, tels que la rémunération ou l’indemnisation des activités formatives des médecins assistants et des médecinschefs de clinique, n’ont pas encore trou vé de solution.
Quelle a été l’évolution de votre fonction de médecin-cheffe au cours de ces dernières années?Dans l’ensemble, mes activités concernent de plus en plus les problèmes de réforme au sein des directions cantonales de la santé. Il faut encourager la pensée compétitive, et certaines tâches administratives prennent des proportions parfois déplaisantes.
La seule tentative d’unifier la structure des formations postgraduées accroît énormément les exigences administratives à l’égard de la tenue de protocoles d’évaluation, des protocoles de formation postgraduée, des logbooks, des miniCEX et des DOPS.
L’attitude des jeunes médecins assistants s’est-elle modifiée?Bien sûr que le point de vue des jeunes médecins assistants a changé ces dernières années. Cette adaptation était nécessaire, car la médecine est devenue plus rapide et plus ambitieuse. Les exigences administratives et les compétences demandées sont certainement plus élevées que précédemment.
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A S S O C I AT I O N D E S M É D E C I N S - C H E F S I N T E R N I S T E S
N’oublions pas que la formation postgraduée devrait être effectuée en 5 ans en parallèle avec une réduction à 50 heures du temps de travail. Les jeunes collègues devront savoir relever ce défi.
A votre avis, quelles sont les qualités essentielles d’un médecin assistant ou assistante?Se réjouir de travailler en contact avec le patient. Savoir faire face aux exigences intellectuelles et pratiques requises pour optimiser le diagnostic et le suivi du patient.
Que pensez-vous du travail à temps partiel chez les médecins?Après l’adoption de la semaine de 50 heures et de la limitation à 5 ans de la période de formation postgraduée, je suis réservée sur l’introduction de postes d’assistanat à temps partiel dans le domaine hospitalier. Sans expérience préalable suffisante, je crains que l’apprentissage ne soit pas suffisamment efficace pendant les deux années de formation post graduée à l’hôpital.
Mais de manière plus générale, l’avenir est au temps partiel, surtout chez les médecins cadres.
Quelles difficultés voyez-vous dans le travail à temps partagé?Il demande une grande flexibilité dans l’organisation du tableau de service, principalement pour ce qui est des médecins cadres. La gestion des changements est plus complexe, et si une grande partie des médecins cadres travaillent à temps partagé, il faut investir beaucoup d’efforts pour assurer la continuité du traitement des patients dans le domaine hospitalier.
Dans le domaine ambulatoire, le travail à temps partagé pose moins de problèmes.
Les DRG sont à nos portes – leur introduction vous inquiète-t-elle?Je pense que tout médecin chef est préoccupé par l’entrée en vigueur des DRG en Suisse. Comme je l’ai déjà signalé, personne ne sait de quelle façon nous pourrons couvrir les coûts de la formation postgraduée et financer les investisse ments à l’avenir. Les Swiss DRG soutiennent avant tout les collègues de la médecine opératoire.
Sur le plan de la médecine interne, les DRG représentent mal les tableaux complexes des patients multimorbides. Si un patient est admis à l’hôpital avec deux diagnostics actifs, cela pose problème. Les expériences faites dans d’autres pays montrent qu’un décompte comme celui des DRG entraîne une fragmentation du traitement, et que les patients sont transférés d’un hôpital à l’autre en vue d’optimiser le profit.
Selon vous, que reste-t-il à faire avant l’entrée en vigueur des DRG?Nous devons nous assurer que les coûts de la formation postgraduée des médecins assistants et des médecins cadres soient compensés. Cette tâche ne doit pas être du seul ressort des directeurs de la santé, et il est indispensable que les médecinschefs y participent.
Reste ouverte la question de la répartition de la compensation entre les hôpitaux régionaux et les centres hospitaliers, car les premiers se chargent avant tout d’initier des titulaires de diplôme fédéral à la pratique de la médecine alors que les seconds peuvent engager des médecins
assistants ayant déjà bénéficié d’une bonne formation.
Il faut par ailleurs adapter les règles de décompte de SwissDRG aux problèmes traités en médecine interne, en particulier à la polymorbidité. Il est regrettable de constater que le délai d’introduction des SwissDRG reste fixé à l’an 2012 sans que nous ayons pu au préalable procéder aux adaptations nécessaires.
Comment percevez-vous la collaboration avec les collègues installés et que faudrait-il améliorer?Au niveau de la collaboration avec les médecins de famille traitant les patients en amont ou en aval de l’hôpital, on trouve toujours des éléments à optimiser ou à adapter, que ce soit en rapport avec les changements impliqués par les Swiss DRG, ou encore dans le but de mieux connaître les médecins qui nous adressent des patients et d’ouvrir ainsi des possibilités de retransfert sous de bonnes conditions. Actuellement, la plupart des hôpitaux suisses doivent être en train d’intensifier ces travaux d’optimisation.
Madame, nous vous remercions pour cet entretien.
Dr méd. Romeo ProvidoliMembre Nucleus SSMI
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Depuis la suppression de l ’examen oral en vue du t itre de médecin spécial iste, ce sont les procédures d’évaluat ion en mi l ieu de travai l qui servent à situer les médecins assistants par rappor t aux object i fs de formation indiv iduels.
Dr méd. Susanna StöhrSUVA Luzern
Quelle est l’utilité des évaluations en milieu de travail?L’évaluation des médecins en formation postgraduée a longtemps reposé uniquement sur les certificats FMH et les formulaires d’évaluation en fin de période. Pour accéder au titre, il fallait passer les examens de spécialiste ou les examens de fin de formation postgraduée.
Jusqu’au terme de 2009, l’examen don nant droit au titre de spécialiste en Médecine Interne (correspondant à celui de Médecine Interne Générale décerné depuis le 1er janvier 2011) comportait deux parties, l’une sous forme de QCM et l’autre sous forme d’examen oral.
Depuis l’abolition de ce dernier en 2010, il ne reste que l’examen QCM pour fournir une appréciation finale des connaissances.
Suite à ce changement, on peut se demander de quelle façon les compétences
et les aptitudes pratiques des médecins sont désormais contrôlées.
Il est prévu d’assurer ce contrôle en cours de formation postgraduée au moyen d’évaluations en milieu de travail (EMiT); à cet effet, on mettra en œuvre divers instruments comme le miniclinical evaluation exercise (MiniCEX) et le direct observation of procedural skills (DOPS).
Mini-CEX et DOPS: de quoi s’agit-il?Le miniCEX et le DOPS sont des instruments d’évaluation en milieu de travail. Bien qu’ils soient distincts, ils reposent tous deux sur les principes «observer», «consigner», «donner un feedback»: les formateurs observent une interaction ordinaire médecinpatient pendant 15 minutes environ et en consignent les caractéristiques selon des critères définis, en tenant compte du degré de formation momentané du candidat au titre de spécialiste. Les médecins en formation postgraduée reçoivent un feedback succinct et structuré sur la base duquel les objectifs de formation individuels sont fixés.
Le miniCEX met l’accent sur la communication avec le patient (anamnèse, explications) et l’examen clinique, le DOPS sur les gestes pratiques (skills).
Comment mettre en œuvre mini-CEX et DOPS?Il faut que les évaluations par miniCEX et DOPS soient réalisées à intervalles réguliers par différents formateurs. Les EMiT doivent saisir toutes sortes de situations (urgences, visite, consilium) et de tableaux cliniques / d’interventions.
Les candidats au titre de médecin spécialiste doivent prendre euxmêmes
l’initiative d’organiser les miniCEX ou DOPS et de remettre les feuilles d’éva luation.
Les EMiT servent également d’appui lors des entretiens d’évaluation et des discussions menées avec les collabo rateurs.
Quelles sont les attentes de la SSMI par rapport à l’EMiT?Les expériences sur l’EMiT accumulées pendant trois ans par un projet pilote dans différentes cliniques de médecine interne sont très prometteuses.
Depuis 2010, l’EMiT fait partie intégrante du programme de formation postgraduée et la SSMI y voit un excellent moyen d’assurer une formation postgraduée de haut niveau menant au titre de médecin spécialiste.
Les formateurs responsables observent périodiquement les candidats au titre de spécialiste dans le contexte de la routine clinique, et les observations succinctes faites à cette occasion permettent d’avoir un suivi écrit du stade de formation postgraduée et de donner un feedback structuré. Grâce à l’évaluation régulière et méthodique des aptitudes cliniques tout au long d’une période de formation postgraduée, le candidat peut approfondir ou réviser des matières d’enseignement spécifiques.
En saisissant les progrès accomplis, l’EMiT confère plus de relief et de valeur à la formation postgraduée.
Il se peut que les médecins dont la période d’assistanat a commencé il y a quel ques années ne soient pas toujours familiarisés avec ce support, mais les étu diants actuels y sont habitués; dans certaines universités, les EMiT font partie intégrante du programme de for
Evaluat ion en mi l ieu de travai l par Mini -CEX et DOPS
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M I N I - C E X E T D O P S
mation. Les jeunes n’éprouveront pas de réticence à l’égard de l’observation périodique, et ils exigeront même un feedback régulier.
Comment introduire l’EMiT au sein des établissements de formation postgraduée en Médecine Interne Générale?Un groupe de travail de la SSMI, soutenu par l’Institut suisse pour la formation
médicale postgraduée et continue ISFM et par l’Institut d’enseignement médical IML, est chargé de la mise sur pied de l’EMiT dans toute la Suisse.
Un cours en ligne destiné à transmettre les bases théoriques est en voie de développement; les aspects pratiques (en particulier les feedback) seront traités dans des ateliers.
De cette façon, la SSMI espère introduire aussi rapidement que possible une
procédure à peu de frais bénéficiant à toutes les personnes concernées par la formation postgraduée.
Dr méd. Susanna StöhrMembre du comité directeur de la SSMI
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E X A M E N D E S P É C I A L I S T E
Cette année, c’est la première fois qu’a eu l ieu l ’examen de spécial iste pour le t i tre de «Médecine Interne Générale» et autre fait nouveau, l ’examen ne s’est plus passé à Berne, mais à Bâle.
L’examen de spécia l iste en «Médecine Interne Générale» en 2011
Dr méd. Urs StrebelInnere Medizin Spital Männedorf
Les nouvelles salles d’examen sont agréables L’examen de spécialiste s’est déroulé le 30 juin dans les salles San Francisco (320 places) et Sydney (160 places) du Congress Center de Bâle (CCB). Deux raisons ont conduit à déplacer la session d’examen à Bâle: les halles de la BEA de Berne coûtaient plus de deux fois plus cher, et une grande partie du personnel de surveillance est fourni par le bureau de la SSMI domicilié à Bâle.
L’examen a commencé à 10 h pour finir à 15 h. Le CCB s’est révélé comme un endroit calme et confortable. La session se déroulant dans deux salles, il a fallu engager davantage de personnel de surveillance (composé de représentants du bureau et de trois membres de la commission d’examens); il n’y eut aucun autre problème à signaler. La préparation de la session d’examen par la Dr Regula
Sievers et ses collaboratrices fut excellente. Il a juste fallu improviser une fois: une candidate avait demandé où il était autorisé de fumer.
Un grand merci à toutes les personnes qui ont œuvré au bon déroulement de l’exa men de spécialiste.
Avec 11%, le taux d’échec est faible474 candidats se sont présentés à Bâle, dont 274 femmes et 200 hommes, contre 444 candidats en 2010.
Sur 120 questions à choix multiple, 116 comptaient pour l’examen proprement dit. Le nombre de réponses correctes aux questions oscillait entre 115 et 51. La limite inférieure de réponses correctes pour la réussite de l’examen avait été fixée à 79+.
Nombre de candidats promus: 422; nombre de candidats ayant échoué: 52.
Taux d’échec 2011: 11% (femmes 8%; hommes 15%). Taux d’échec en 2010: 17%; taux d’échec en 2009: 14%.
La baisse du taux d’échec en 2011 est due pour une part au hasard, et pour l’autre elle représente la conséquence involontaire de l’adoption d’une méthode d’évaluation plus répandue sur le plan international: la commission des examens de spécialiste ne calcule dès lors plus la note sur la base de l’écarttype d’une courbe normale, mais elle pondère les points selon la difficulté de la question (méthode d’Angoff et Hofstee).
Pour réussir cet examen, il fallait répondre correctement à quelque 65 à 75% des questions: ce taux variait en fonction du degré de difficulté des questions ayant reçu une réponse correcte. Ce dernier peut être déterminé avec précision au moyen du logiciel développé par l’Institut d’enseignement médical (IML) de
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l’Université de Berne. Depuis de nombreuses années, une équipe de l’IML coopère avec la commission d’examens de spécialiste et leur collaboration s’étend du choix initial des questions jusqu’à l’évaluation des réponses.
A l’équipe de l’IML aussi, un grand merci.
Regard vers l’avenir (www.fmh.ch > ISFM)A partir de 2013, seul le titre de spécialiste en Médecine Interne Générale sera délivré. Pour l’obtenir, il est obligatoire de parcourir trois ans de formation postgraduée de base en Médecine Interne (et deux ans supplémentaires de formation postgraduée secondaire).
Tous les candidats devront se soumettre à l’examen écrit rédigé en anglais sous forme de QCM, établi sous la responsabilité de la commission des examens de spécialiste. Dès 2013, l’examen oral sera abandonné, car son degré de sélectivité est disproportionné par rapport aux moyens mis en œuvre (la SSMI l’a aboli après 2009, la SSMG le supprimera après la session de 2012). Il sera remplacé par un logbook ainsi que par des observations brèves effectuées régulièrement au poste de travail durant toute la période de formation postgraduée.
La mise en œuvre de ces outils de contrôle et d’apprentissage est du ressort des comités de la SSMI, de la SSMG et de l’ISFM, et la commission des examens de spécialiste en sera dégagée.
Les évaluations en milieu de travail amèneront de plus en plus les établisse
ments de formation à prendre la responsabilité du soutien, du contrôle et de la qualification des assistants au cours de leur formation postgraduée.
Cette augmentation de charge présente des avantages: un examen oral, qui représente un cliché momentané, n’est pas suffisant pour déterminer si les assistants sont capables ou non de prendre en charge un patient, alors que la formation postgraduée, hospitalière ou en cabinet médical, s’étend sur une période dont la durée est bien mieux adaptée à cette évaluation.
Mon expérience m’a indiqué qu’il est toutefois difficile de convaincre des collègues ayant des difficultés à interagir avec les patients de choisir un domaine sans contact direct avec ces derniers: souvent le candidat n’en a pas conscience et il n’est pas possible de passer par une procédure juridique sauf si le cas relève du droit pénal. Par contre un entretien bienveillant avec le candidat a encore des chances de porter ses fruits pendant la période d’études.
Etant donné que les examens usuels en cours d’études se prêtent tout aussi peu que l’examen de spécialiste à cette sorte de sélection, le mieux à faire serait de mettre en place un processus de qualification avec sanction durant l’année d’études à option.
Le titre de spécialiste en «Médecine Interne Générale» demande la mise sur pied d’une nouvelle commission d’examen de spécialiste
La nouvelle commission des examens de spécialiste, composée conjointement de membres de la SSMI et de la SSMG, s’efforce de concevoir un catalogue de questions recouvrant un spectre étendu. Pour l’instant, elle s’appuie sur le programme MKSAP (Medical Knowledge SelfAssessment Program) pour choisir les questions pertinentes en accord avec la situation présente. Quoique ces questions soient parfois très spécifiques, leur qualité est excellente. A mon avis, l’argument selon lequel elles ne se prêtent pas à la pratique médicale n’est pas convaincant: un méde cin peut effectivement résoudre 90% des problèmes avec 70% des connaissances, mais personne ne consultera un tel collègue, même si son traitement est correct dans 9 cas sur 10. Nous exerçons une profession qui exige une grande quantité de connaissances, et les patients y ont accès via internet.
Personnellement, je trouve qu’il est intéressant et stimulant d’étudier une nouvelle fois intensivement la médecine interne, quelques années après l’examen fédéral et une fois que l’on bénéficie d’une certaine expérience professionnelle. Le supplément de connaissances acquises améliore le suivi du patient, car des symptômes simples peuvent toujours cacher une maladie sérieuse. Il s’agit d’acquérir l’art et la manière de ne pas rechercher obligatoirement une étiologie grave dans chaque tableau clinique, car les maladies graves restent rares. C’est en cela que consiste l’art médical, et sa maîtrise n’est pas facile à mesurer par des épreuves écrites ou orales. Seule l’observation sur une longue durée permet d’évaluer cet aspect. Soyons honnêtes. Même si nous exerçons notre profession depuis longtemps, ces consi dérations nous concernent tout autant que les jeunes médecins. Le contrôle de la formation continue est encore bien plus délicat que celui de la formation post graduée.
A cet égard, la situation actuelle se laisse résumer par la formule finale attribuée par Theodor Fontane au père d’Effie Briest (héroïne du roman éponyme): «Ah, Louise, laisse tomber… le sujet est trop vaste.» Je doute cependant que ce genre d’arguments tienne la route encore longtemps.
Dr méd. Urs StrebelPrésident de la commission d’examen
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Impressum
ÉditeurSociété Suisse de Médecine Interne GénéraleBureau principalSolothurnerstrasse 68Postfach 4224008 Basel
Rédaction en chefBarbara Lüdi
RédactionDr Regula Sievers-Frey MPH, Nucleus SSMI
Mise en page/maquetteMirjam Wicki
Maquette/compositionBarbara Lüdi
TraductionEMH Schweizerischer Ärzteverlag AG, Muttenz
PhotographiesMirjam Wicki, Sabrina Ceppi, Barbara Lüdi, Renata VögeliImages du ballett: © Valérie Lacaze, École Rudra Béjart
AnnoncesEMH Schweizerischer Ärzteverlag AG, Muttenz
ImpressionSchwabe AG, Muttenz
Tirage4800 exemplaires
MUNDIPHARMA
Targin (französisch)
www.mundipharma.ch
Indiqué en cas de douleurs prolongéesmoyennem
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