numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-acx-2009-ch-1398-j puissance et efficacité pour vos patients...

40
Numéro 2 2011 Échos de la 79 e Assemblée Annuelle Le comité de la SSMI à partir du 12 mai 2011 Les lauréats des prix scientifiques présentent leurs travails La SSMI côté finances Impressions du premier Great Update de la SSMI

Upload: others

Post on 29-Oct-2019

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

Numéro 2 • 2011

Échos de la 79e Assemblée Annuelle

Le comité de la SSMI à partir du 12 mai 2011

Les lauréats des prix scientifiques présentent leurs travails

La SSMI côté finances

Impressions du premier Great Update de la SSMI

Page 2: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

Solmucol®: jour par jour par jourpar jour contre la bronchite chronique.La thérapie de 90 jours pour la prévention des exacerbations lors de bronchite chronique.Solmucol®, le générique original.

Remue le monde.

Solmucol®: C: N-acetylcysteinum, Liste B/D. I: affections respiratoires catarrhales aiguës et chroniques, sinusites, grippe. P: adultes600 mg/j; enfants de 2 à 12 ans: 300 mg/j; enfants de 1 à 2 ans: 150 mg/j. CI: ulcère peptique actif, hypersensibilité. EI: troublesgastro-intestinaux, urticaire. INT: avec certaines antibiotiques on peut observer une diminution de l’efficacité lors d’une admini-stration concomitante par conséquent, l’administration séparée des produits avec un intervalle de 2 heures est conseillée; avectrinitrate de glycéryle. PR: comprimés à sucer à 100 mg (24) et à 200 mg (20, 40); sirop enfants à 100 mg/5ml: 90 ml; sirop adultesà 200 mg/10 ml: 180 ml; granulé à 100 mg (20 sach.), 200 mg (20, 40 sach.) et 600 mg (7, 14 sach.); cpr. eff. à 600 mg (10), [Liste D ].Granulé à 400 mg (30, 90 sach.), granulé à 600 mg (10, 90 sach.), aérosol 10% en amp. (5 amp. à 3 ml), [Liste B].

IBSA Institut Biochimique SA, Headquarters and Marketing Operations, Via del Piano, CH-6915 Pambio-Noranco, www.ibsa.ch

Page 3: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

Sommaire

Éditorial ....................................................................................... 2

Échos de la 79 e Assemblée Annuel le de la SSMI .................................... 6

Le Comité de la SSMI à par t ir du 12 mai 2011 ..................................... 8

La SSMI côté f inances ................................................................... 10

Toute notre reconnaissance au Dr méd. Anton Gehler ........................... 12

Les prix scient i f iques remis lors de l ’Assemblée Annuel le ....................... 14

Prix Novar t is: Élargir la recherche en Suisse ...................................... 16

Prix Viol l ier: Exiger pour promouvoir ................................................. 17

Travai l lauréat du Prix SSMI 2011 .................................................... 18

Travai l lauréat du Prix Novar t is 2011 ................................................ 20

Travai l lauréat du Prix Viol l ier 2011 .................................................. 22

Impressions du premier SGIM Great Update ........................................ 24

Tableau d’af f ichage ....................................................................... 26

Monitorage de la qual i té – La SSMI y par t ic ipe à nouveau ...................... 29

Interview avec PD Dr méd. Esther Bächl i , Présidente de l ’Associat ion des médecins-chefs Internistes .................... 30

Mini -CEX et DOPS ......................................................................... 32

Examen de spécial iste en «Médecine Interne Générale» ......................... 34

Impressum .................................................................................. 36

Impressions de la remarquable cérémonie d’ouverture de l’Assemblée Annuelle par

l’École-Atelier Rudra-Béjart, Lausanne

Page 4: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

2 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

Prof. Dr méd. Jean-Michel GaspozMédecine communautaire, de premier recours et des urgences, HUG

L’année 2012 marquera les 80 ans de la Société Suisse de Méde­cine Interne Générale. Cet anniversaire sera marqué par un cer­tain nombre de contributions et d’événements.

Mais pourquoi ne pas se poser d’ores et déjà la question sui­vante: la SSMI serait­elle une vieille dame? Jugez­en tout d’abord par quelques­uns des thèmes traités dans ce numéro du Bulletin.

Le congrès annuel 2011 fut couronné de succès et fréquenté par des chercheurs d’horizons multiples, des cliniciens de nom­breuses spécialités, des médecins hos pitaliers, ainsi que des mé­decins exerçant dans le domaine ambulatoire, particulièrement celui de la médecine de famille.

Son thème «Du diagnostic au pronostic», à la fois ancré dans la médecine basée sur les preuves et fortement orienté vers l’avenir, a fait mouche.

Ont été particulièrement remarqués des présentations orales et des posters de haute qualité, tels que reflétés par ceux primés et présentés dans ce numéro. Des prix de recherche, de la SSMI elle­même, ainsi que ceux décernés par les maisons Viol lier et Novartis, ont récompensé des travaux surfant sur la crête de la vague de la recherche contemporaine, autant dans le domaine de la recherche fondamentale que dans ceux de la recherche

clinique, de la recherche sur les résultats des soins, ainsi que sur l’organisation des services de santé.

Qu’en retenir ? Que la SSMI a le privilège de couvrir scienti­fiquement un champ de recherche à la fois vaste et avant­gar­diste, littéralement «from bench to bedside»; que son autre pri­vilège est de compter parmi ses membres aussi bien des re présentants de la recherche que de la clinique, des représen­tants de la médecine hospitalière autant que de la médecine am­bulatoire. La voix et l’opinion de chacun comptent. Ainsi, ce numéro contient une interview de la PD Dr Bächli, Présidente de l’Association des médecins­chefs des services hospitaliers de médecine interne, par le Dr Providoli.

Cette richesse de connaissances et de compétences fait de la SSMI une institution privilégiée pour réfléchir aux défis de la médecine d’aujourd’hui et y apporter des réponses. Et les défis ne manquent pas!

En voici quelques uns: – défaut de traduction des résultats de la recherche dans la

pratique clinique (lost in translation); – défaut de transition et de transmission d’information entre

l’hôpital et la ville (lost in transition);– formation pré­graduée, post­graduée et continue des

médecins du futur à modifier dans leurs contenus, parallèlement à la mise sur pied d’éva luations équitables et garante de qualité;

– préparation des jeunes médecins à des modèles de pratique conformes à leurs valeurs et adaptés aux mutations de notre système de santé;

– apprentissage de la gestion d’équipe pluri­professionnelle dans le cadre de réseaux de soins;

– mutation du paradigme du médecin «homme­orchestre» en celui du médecin «chef d’orchestre»;

– lutte pour un remboursement équitable des prestations fournies dans les services hospitaliers de Médecine Interne Générale (Swiss DRGs), de même qu’en ambulatoire (Tarmed), en étroite collaboration avec MFE.

La SSMI s’est déjà fortement engagée sur ces voies. Des com­missions, groupes de travail, de réflexion et d’experts travaillent d’ores et déjà sur les thèmes mentionnés ci­dessus.

La SSMI: une société médicale en constant renouvel lement et tournée vers l ’avenir

É D I T O R I A L

Page 5: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

11-2

011-

ACX-

2009

-CH-

1398

-J

Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1

Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium Suisse des Médicaments, www.kompendium.ch, mise à jour novembre 2009.

Information professionnelle abrégée: Avant la prescription d’ARCOXIA®, veuillez consulter l’information professionnelle complète dans le Compendium Suisse des Médicaments. ARCOXIA® comprimés pelliculés. C: Étoricoxib 30 mg et 60 mg. I: Arcoxia est indiqué pour le traitement symptomatique des inflammations et des douleurs chez les patients souffrant d’arthrose. P: Arcoxia doit être utilisé à la plus faible dose efficace pour la plus courte durée possible. La dose recommandée pour le traitement de l’arthrose est de 30 mg une fois par jour. Arcoxia est pris par voie orale, indépendamment des repas. CI: Hypersensibilité connue à l’étoricoxib ou à l’un des excipients du médicament; antécédents de bronchospasme, d’urticaire ou de symptômes évoquant une allergie suite à la prise d’acide acétylsalicylique ou d’autres antiinflammatoires non-stéroïdiens; troisième trimestre de la grossesse et période d’allaitement; présence d’ulcères gastriques et/ou duodénaux actifs ou d’hémorragies gastro-intestinales actives; maladies intestinales inflammatoires; trouble hépatique sévère; insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min); insuffisance cardiaque modérée à sévère (classes NYHA II à IV); cardiopathie coronarienne connue, maladie vasculaire périphérique, maladie cérébrovasculaire ou traitement des douleurs postopératives chez des patients ayant subi récemment une opération de pontage coronarien (ou après utilisation d’une machine cœur-poumons) ou une angioplastie; enfants et adolescents jusqu’à l’âge de 16 ans. EI: Fréquent: œdème, rétention hydrique, vertiges, céphalées, palpitations, hypertension, troubles gastro-intestinaux (p. ex. douleurs abdominales, ballonnements, brûlures d’estomac), diarrhée, dyspepsie, gêne épigastrique, nausées, élévation des taux d’ALAT et d’ASAT. Peu fréquent: gastro-entérite, vue trouble, conjonctivite, acouphène, vertige, fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque, modifications non spécifiques de l’ECG, infarctus du myocarde, bouffées vasomotrices, accident vasculaire cérébral, reflux acide, modification du péristaltisme intestinal, constipation, gastrite, ulcère gastroduodénal, syndrome du côlon irritable, œsophagite, ulcération de la muqueuse buccale, vomissements, œdème facial, prurit, éruption cutanée, érythème, protéinurie, douleurs thoraciques, élévation du taux d’azote uréique (BUN), élévation du taux de créatine kinase, réduction de l’hématocrite, réduction du taux d’hémoglobine, hyperkaliémie, réduction du nombre de leucocytes, réduction du nombre de plaquettes, élévation du taux sérique de créatinine, élévation du taux d’acide urique. PR: Dans le cadre d’un traitement aux antiinflammatoires non-stéroïdiens (AINS) classiques ou sélectifs de la COX-2, des ulcérations, hémorragies ou perforations gastro-intestinales peuvent se produire à tout moment, même sans symptômes avant-coureurs ni antécédents correspondants. Pour réduire ce risque, on recommande l’utilisation de la plus faible dose efficace pour la plus courte durée de traitement nécessaire. Chez les patients présentant d’importants facteurs de risque thrombotiques cardio-vasculaires et cérébro-vasculaires (p. ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme), l’étoricoxib ne doit être utilisé qu’après une évaluation soigneuse des avantages et des risques. Ne pas arrêter les traitements antiagrégants plaquettaires sous étoricoxib. Chez les patients présentant une altération de la fonction cardiaque ou un autre état prédisposant aux rétentions hydriques, l’étoricoxib doit être utilisé avec prudence. La prudence est également de rigueur chez les patients prenant en même temps des diurétiques, des IEC ou des ARA et chez les patients présentant un risque accru d’hypovolémie. IA: Interactions pharmacodynamiques avec les anticoagulants oraux, les diurétiques, les IEC, les ARA, l’acide acétylsalicylique, la ciclosporine et le tacrolimus; influence de l’étoricoxib sur la pharmacocinétique du lithium, du méthotrexate, des contraceptifs oraux et des traitements hormonaux substitutifs; pharmacocinétique de l’étoricoxib influencée par le kétoconazole et la rifampicine. PRÉS: Boîtes de 28 comprimés pelliculés de 30 mg, boîtes de 7 et de 28 comprimés pelliculés de 60 mg. LS. Catégorie de vente B. Mise à jour de l’information: novembre 2009. ® Marque déposée de Merck & Co., Inc., États-Unis

MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET SASchaffhauserstrasse 136, CH-8152 Opfikon-GlattbruggTél. +41 44 828 71 11, Fax +41 44 828 72 10

Rendez-nous visite sous www.msd.ch et www.univadis.ch

Page 6: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

4 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

É D I T O R I A L

Les problématiques «lost in translation et lost in transition» ont fait l’objet d’un symposium «Platin» en septembre, dont la synthèse sera prochainement publiée.

Concernant les formations correspondant au nouveau titre FMH de «Médecine Interne Générale», les commissions pari­taires entre la SSMI et la SSMG (Société Suisse de Médecine Générale) se sont mises au travail: commissions sur la for­mation post­graduée, l’examen FMH, la formation continue.

Les membres de la SSMI seront régulièrement informés des conclusions ou propositions des groupes de travail et des com­missions, par les Bulletins SSMI (voir les articles de Dr Stöhr et Dr Strebel dans ce numéro), des envois spécifiques, des présen­tations dans le cadre des congrès annuels et des assemblées générales.

En outre, les instances dirigeantes de la SSMI procèdent à un «aggiornamento» de leur fonctionnement et de leur politique de communication, dont les détails seront bientôt transmis.

Alors, la SSMI, une vieille dame? Non, une société robuste, ancrée dans les compétences scientifiques et professionnelles de son temps, portée par des membres représentatifs de l’ensemble de l’horizon médical de Médecine Interne Générale de ce pays, et conduite par des instances tournées vers l’avenir. Les pro­chains mois permettront d’en juger.

Avec mes cordiales salutationsProf. Dr méd. Jean-Michel Gaspoz

Président du comité directeur de la SSMI

La Prof. Dr méd. Verena Briner et le Dr méd. Werner Bauer ont été élus membres d’honneur lors de l’Assemblée Générale 2011 pour leur engagement exeptionnel pour notre société.

Page 7: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

Depuis février 2011, l’agoniste opioïde oxycodone est égalementdisponible sous forme de capsule. OXYNORM® capsules, ainsi queOXYNORM® gouttes, qui a déjà fait ses preuves, contiennent del’oxycodone dans une forme galénique à libération rapide, à brèvedurée d’action, pour une analgésie rapide lors de douleurs modé-rées à sévères. OXYNORM® capsules et OXYNORM® gouttes sontle complément bien adapté au traitement de base avec TARGIN®

comprimés retard, car ils contiennent le même principe actif, l’oxy-codone. OXYNORM® capsules et gouttes conviennent lors de dou-leurs aiguës, de douleurs transitoires et pour la titration de la dose.Les capsules OXYNORM® sont disponibles en trois dosages.

Les opioïdes comptent parmi les principauxmédicaments analgésiquespour le traitement des douleurs sévères. Le principe actif chlorhydrated’oxycodone est un opioïde puissant, qui se lie principalement auxrécepteurs µ- et k-opioïdes.1 Les capsules OXYNORM® ainsi que lesgouttes contiennent de l’oxycodone sous une forme à libération rapide,et sont indiquées pour l’analgésie des douleurs modérées à sévères oulors d’efficacité insuffisante d’analgésiques non opioïdes. L’entrée enaction intervient en l’espace de 15 à 30 minutes2 et la durée d’action sesitue entre 4 et 6 heures.

Soulagement fiable dans des situations douloureuses variéesIl a été démontré que l’oxycodone est efficace contre les douleurs soma-tiques comme les douleurs articulaires associées à l’ostéoarthrite ou lesaffections rhumatismales et les douleurs du bas du dos, ainsi que lorsde douleurs neuropathiques, viscérales, post-opératoires et tumorales.1

L’oxycodone a fait ses preuves et est bien établieL’oxycodone est utilisée depuis plus de 80 ans dans la pratique clinique.3

Cette substance fait partie des analgésiques opioïdes le plus fréquemmentutilisés pour soulager les douleurs modérées à intenses, et est compa-rable à lamorphine du point de vue pharmacodynamique2. L’oxycodoneorale se distingue toutefois de lamorphine orale au niveau de sa pharma-cocinétique, par une demi-vie plus longue (env. 3,2 à 5 h), ce qui permetune administration toutes les 4 à 6 heures.2 L’efficacité relative de l’oxy-codone orale peut atteindre le double de celle de la morphine orale.2

Lors du passage de la morphine à l’oxycodone, la dose quotidienneéquiactive peut donc être calculée très simplement : environ 5mgd’oxy-codone p.o. correspondent à 10 mg de morphine p.o.

Par rapport à lamorphine p.o., la biodisponibilité orale de l’oxycodoneest plus élevée, elle se situe entre 60 et 87%. L’oxycodone est métabo-lisée dans le foie par le cytochrome P450. Le principe actif ne montrepar ailleurs pas d’effet plafond.1

Que signifient ces caractéristiques pour la pratique quotidienne ?Lors de douleurs modérées à sévères, ou lors d’efficacité insuffisanted’analgésiques non opioïdes, OXYNORM® capsules ainsi que lesgouttes permettent en tant qu’agoniste opioïde pur un traitement effi-cace et en même temps bien toléré. OXYNORM® gouttes est adminis-tré avec un dosage de 10 mg/ml à l’aide d’une pipette de mesure. EnSuisse, OXYNORM® capsules est désormais également disponible avecdes dosages de 5, 10 et 20 mg. Les gouttes OXYNORM® ainsi que lescapsules contiennent l’oxycodone dans une forme galénique à libéra-tion rapide. La posologie dépend de l’intensité des douleurs et dutraitement analgésique antérieur.La dose initiale d’OXYNORM® est de 5 mg toutes les 4 à 6 heures. Cequi est important est une adaptation individuelle et progressive de ladose. La titration de la dose se fait à des paliers de 25 à 50%par rapportà la dose journalière utilisée. Chez des patients présentant une fonctionrénale ou hépatique limitée, des doses plus faibles s’avèrent générale-ment efficaces.

Lors du traitement de douleurs prolongées modérées à sévères parTARGIN® comprimés retard (oxycodone/naloxone), OXYNORM® est uncomplément bien adapté à ce traitement de base.OXYNORM® capsuleset gouttes permettent de traiter des douleurs transitoires avec lemêmeprincipe actif, soit l’oxycodone.OXYNORM® capsules ainsi que gouttespeuvent, si nécessaire, également être utilisé pour la titration, avantl’instauration d’un traitement par TARGIN®. Il est désormais possible dechoisir la forme galénique adaptée pour le traitement : selon la situationet le patient, il est possible d’administrer OXYNORM® gouttes ouOXYNORM® capsules. La réserve correspond à 1⁄6 de la dose journalièred’oxycodone et peut, si nécessaire, être administrée à des intervallesde 1 à 2 heures (selon le tmax). La dose journalière est corrigée en fonctionde la réserve nécessaire, si celle-ci a été prise deux ou plusieurs fois parjour.4

OXYNORM®gouttes devrait être pris avec unpeude liquide,OXYNORM®

capsules et gouttes peuvent être pris indépendamment des repas.

L’oxycodone dans une forme galénique à libération rapide Annonce

OXYNORM® désormais également sous forme decapsule – pour une analgésie puissante et rapide

Références : 1. Riley J, et al. Oxycodone: a review of its use in the management of pain. Curr Med Res Opin 2008;24:175-92. 2. Lugo RA & Kern SE. The pharmacokinetics ofoxycodone. J Pain Palliat Care Pharmacother 2004;18:17-30. 3. Leow KP, et al. Single-dose and steady-state pharmacokinetics and pharmacodynamics of oxycodone in patientswith cancer. Clin Pharmacol Ther 1992;52:487-95. 4. Neuenschwander H et al. Palliativmedizin. Krebsliga Schweiz. 2. überarbeitet und erweiterte Auflage 70 (2006). 5. Com-pendium Suisse des Médicaments (www.documed.ch).

Rédaction :Dr Ellen Heitlinger, H+O communications ag Contact :MundipharmaMedical Company, Succursale de Bâle, St.Alban-Rheinweg 74, Case postale, CH-4020 Bâle,Tél. +41 61 205 11 11, Fax +41 61 205 11 87.

OXYNORM® capsules et gouttesC: Principe actif: Oxycodoni hydrochloridum: capsules à 5/10/20 mg; gouttes à 10 mg/ml; excipients capsules: E110 (5 mg), E132 (5/10/20 mg), excip. pro capsula; excipientsgouttes: E110, E211, saccharinum, excip ad solutionem pro 1 ml. I: Douleurs moyennement fortes à fortes ou en cas d’efficacité insuffisante des analgésiques non-opioïdes. P:Dose initiale: 5 mg toutes les 4 à 6 h, adapter la dose demanière individuelle et progressive par palier de 25–50% jusqu’à ce que la libération des douleurs soit obtenue. Gouttes:Mesurer avec la pipette doseuse jointe à partir de 0,5 ml (=5 mg de chlorhydrate d’oxycodone) par paliers de 0,1 ml (=1 mg de chlorhydrate d’oxycodone). Les gouttes peuventêtre prises avec un jus de fruits ou de l’eau. Non recommandé chez l’enfant/adolescent de moins de 19 ans. En règle générale, des doses plus faibles s’avèrent efficaces chezdes patients présentant des lésions rénales et hépatiques et en cas d’hypothyroïdie ou d’hypertrophie prostatique. CI: Hypersensibilité au principe actif/à l’un des excipients,maladies hépatiques aiguës, dépression respiratoire, BPCO, asthme bronchique aigu et sévère, hypercapnie, iléus paralytique, syndrome abdominal aigu, ralentissement de lavidange gastrique, traumatisme intracrânien, coma, grossesse et allaitement, pendant l’utilisation et jusqu’à 2 semaines après l’arrêt d’IMAO. PE:Hypersensibilité aux colorantsazoïques, à l’acide acétylsalicylique et à d’autres inhibiteurs des prostaglandines, chez les patients affaiblis, en cas de troubles de la fonction rénale et hépatique, insuffisancethyroïdienne et surrénalienne, hypertrophie prostatique, choc, dyspnée, hypotension, hypovolémie, maladies des voies biliaires, pancréatite, maladies inflammatoires de l’intestin,hypertension intracrânienne, troubles convulsifs, dépendance aux opioïdes, alcoolisme aigu, modification de la faculté de réaction, dépendance physique et psychique en casd’abus ou d’une utilisation incorrecte. IA:Majoration de l’effet dépresseur sur le SNC avec des substances ayant un effet dépresseur sur SNC, allongement du temps de thrombo-plastine avec des dérivés de la coumarine, répercussions sur la pharmacocinétique, -dynamie, l’effet analgésique et la sécurité avec les inhibiteurs des CYP2D6 et CYP3A4ainsi que des polymorphismes génétiques du CYP2D6.Grossesse/allaitement: Voir CI. EI: ≥1%: Anxiété, asthénie, obnubilation, vertige, céphalée, insomnie, tressaillissements,nervosité, somnolence, troubles de la pensée, hypotension orthostatique, bronchospasmes, dyspnée, douleurs abdominales, anorexie, constipation, diarrhée, xérostomie,dyspepsie, nausée, vomissement, augmentation des enzymes hépatiques, exanthème, frisson, prurit, sudation.Catégorie de remise:A+. Soumis à la loi fédérale sur les stupéfiantset les substances psychotropes. Titulaire de l’autorisation:MundipharmaMedical Company, succursale Bâle, St.Alban-Rheinweg 74, code postale. 4020 Bâle. www.mundipharma.ch.Mise à jour de l’information:Octobre 2010. ®:OXYNORM est une marque déposée.

TARGIN® C: Comprimés retards à 10/5, 20/10 mg d’oxycodone/naloxone. I: Douleurs prolongées moyennement fortes à fortes ou en cas d’efficacité insuffisante des analgé-siques non-opioïdes. La naloxone est ajoutée pour traiter et/ou prévenir la constipation induite par les opioïdes. Remarques: Pour d’autres informations veuillez consulter leCompendium Suisse des Médicaments. www.documed.ch. Catégorie de remise: Liste A+. Soumis à la loi fédérale sur les stupéfiants et les substances psychotropes. Titulairede l’autorisation:Mundipharma Medical Company, Succursale Bâle, St.Alban-Rheinweg 74, 4020 Bâle. www.mundipharma.ch.Mise à jour de l’information: 11.2009® : TARGIN est une marque enregistrée.

Pour d’autres informations veuillez consulter le Compendium Suisse des Médicaments. www.documed.ch

Page 8: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

6 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

A S S E M B L É E A N N U E L L E S S M I 2 0 1 1

Du «Diagnostic au Pronostic» fut le f i l conducteur de notre Assemblée Annuel le 2011. Avec la col laborat ion des Sociétés de Gériatr ie, d’Hématologie, d’Hyper tension, d’Oncologie, de Néphrologie et de Médecine Psychosomatique et Psychosociale, la SSMI a permis d’explorer ce thème au cœur de notre act iv ité médicale avec beaucoup de succès.

Échos de la 79e Assemblée Annuel le de la SSMI

Prof. Dr méd. Gérard WaeberChef de Service Médecine InterneCHUV, Lausanne

Quelques 2600 participants ont suivi avec attention les présentations diverses au contenu pédagogique stimulant et en­richissant pour notre formation post­gra­duée ou continue.

La qualité des différents workshops, séminaires et présentations scientifiques durant cette Assemblée Annuelle fut ex­cellente et témoigne d’une activité scien­tifique bien active en Suisse. De manière inédite, la SSMI a souhaité mettre en ligne quelques conférences principales enregistrées et elles sont actuellement disponibles sur le site du congrès. C’est une approche nouvelle et possiblement utile à tout un chacun, puisqu’il est im­possible de participer à chacune de ces présentations.

Permettez­moi toutefois de tenter de résumer quelques interventions.

La cérémonie d’ouverture du congrès fut remarquable. La présence de l’École

Rudra­Béjart a dévoilé le talent et le dy­namisme extraordinaire de jeunes dan­seurs. Cette école Rudra, créée par feu Maurice Béjart, a pour mission d’assurer une relève de chorégraphes et danseurs d’un niveau international. Pour ce faire, l’école assure une formation gratuite du­rant deux ans aux meilleurs danseurs sé­lectionnés par des concours très sélectifs. L’engagement de ces jeunes danseurs et leur travail intensif 6j /7 assurent une qualité de spectacle hors du commun. Symboliquement, le travail intensif, le souci de relève et de qualité de cette École Rudra devrait inspirer notre so­ciété médicale et nous inviter à préparer une relève dans ce même objectif d’excellence.

Le professeur Joël Ménard nous a pré­senté les stratégies élaborées en France pour assurer un plan national de traite­ment et d’accompagnement de la mala­die d’Alzheimer. En tant qu’ancien di­recteur général de la santé et professeur de Santé Publique, son discours fut re­marqué et possiblement un exemple à suivre pour notre communauté mé­ dicale.

Finalement, l’astronaute et astrophysi­cien Claude Nicollier a partagé son expé­rience de ses multiples vols dans l’espace auprès d’une assemblée extrêmement at­tentive. Quelques messages clés furent transmis par ce scientifique hors du com­mun: ne jamais cesser de s’entraîner, se focaliser sur le travail à faire, s’astreindre à une discipline stricte, et finalement avoir du plaisir dans son activité. Par analogie, ce sont également des mes­sages que nous devrions transmettre à notre relève!

Le Professeur David L. Simel nous a fait une magnifique démonstration de

l’importance et des limites de l’examen clinique dans notre activité médicale au quotidien. Il est responsable de cette ru­brique très appréciée du JAMA à savoir «The Rational of Clinical Examination», une série d’articles didactiques qui per­mettent de reconnaître la contribution réelle des symptômes et signes à l’élabo­ration d’un diagnostic.

Professeur France Légaré a partagé son expérience critique sur ce thème du «partage de la décision». Sujet d’impor­tance qui touche au quotidien notre rela­tion avec le patient. Professeur Nancy Rigotti, ancienne présidente de la Société de Médecine Interne Générale Amé ri­caine nous a transmis des messages inci­sifs sur la réforme du système de santé américaine introduite par le Président Obama. Depuis l’implantation de Medi­care en 1965, puis des tentatives échou­ées de réforme initiée par le Président Clinton dans les années 1993–1994, la signature par le congrès américain le 23 mars 2010 du programme de réforme de la santé présenté par le président Obama et la vice­présidente Clinton a et aura vraisemblablement un impact ma­jeur pour la communauté américaine.

Il s’agit d’un engagement du gouver­nement qui devrait conduire à plus d’équité dans l’accès aux soins aux Etats Unis en valorisant – entre autre – le rôle de la pré ven tion et la place incontour­nable du médecin de premier recours.

Durant le séminaire «Raths­Steiger», l’assemblée a eu la chance d’écouter le professeur Gerd Gigerenzer, directeur au Max Planck Institute for Human Deve­lopment à Berlin. La notoriété de Gerd Gigerenzer dans les domaines de la psy­chologie est largement établie. Diffé­rentes démonstrations furent effectuées

Page 9: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

A S S E M B L É E A N N U E L L E S S M I 2 0 1 1

où la perception et l’analyse d’un test, tel que la mesure de la PSA, pouvait être ex­trêmement inadéquate suivant la pers­pective de lecture. Ainsi la perception des bénéfices d’un dépistage d’un taux de PSA peut être extrêmement différente d’une perspective épidémiologique et de santé publique par rapport à celle du spé­cialiste. Il nous amène évidemment au rappel des notions de risque «relatif» versus risque «absolu» lié à la présen­tation de données scientifiques. Selon Gerd Gigerenzer, peu de médecins, poli­ticiens et journalistes comprennent cor­rectement les statistiques de santé, et ceci peut conduire à développer des concepts et des stratégies de diagnostic ou de trai­tement erronées.

Sur ce thème du diagnostic au pronos­tic, Paul Elliott, professeur d’épidémio­logie et de santé publique à l’Imperial College de Londres a fait une élégante démonstration de l’importance de l’épi­démiologie mais également du potentiel et des limites de l’épidémiologie mo ­ léculaire.

Un orateur particulier fut invité pour clore notre Assemblée Annuelle, à savoir Carol Allain. Cet écrivain québécois est internationalement reconnu dans ses ta­lents descriptifs des différentes géné­rations. Dans différents livres, il a décrit avec pertinence et parfois ironie les dif­férentes générations distinguées en X, Y, silencieuse et des «baby­boomers».

Sa présentation fut extrêmement dyna­mique, pertinente et drôle. Force est de reconnaître que chacun d’entre nous, nous reconnaissions dans nos faiblesses, et bien comprendre ces différentes géné­rations est certainement d’une grande importance pour mieux aborder nos col­lègues en fonction des attentes de vie parfois bien différentes entre générations X,Y et des «baby­boomers».

Il est évidemment impossible de résu­mer en quelques lignes ces multiples pré­sentations, mais elles furent toutes d’un enrichissement remarquable.

Que toutes les personnes impliquées dans l’organisation de ce congrès, à sa­voir le comité scientifique, les orateurs et

modérateurs, les conférenciers, les cher­cheurs et les organisateurs du congrès soient tous chaleureusement remerciés pour leur engagement et la qualité de leur travail durant ces quelques jours.

Rendez­vous donc dans quelques mois à Bâle pour notre prochaine As ­ semblée.

Prof. Dr méd. Gérard WaeberPrésident de la

79 e Assemblée Annuelle de la SSMI

Congrex Suisse SAT: +41 (0)61 6867 777E: [email protected]: www.congrex.com

Votre conférence entre de bonnes mainsOrganisation professionnelle de conférences et concrétisation de vos objectifs

Meetings & Evénements • Conférences • Gestion de Sociétés • Organisation de l’Hébergement et des Transports

Page 10: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

8 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

L E C O M I T É D E L A S S M I à PA R T I R D U 1 2 M A I 2 0 1 1

Comité directeur, nucleus et comité de la SSMI

Prof. Dr méd. Jean-Michel GaspozMédecine de premier recours, [email protected]ésident du comité directeur et membre du Nuclueus

Dr méd. Jürg PfistererCabinet de Médecine InterneAffoltern [email protected] du comité directeur et du Nucleus

Dr méd. Susanna StöhrSUVA, [email protected] du comité directeur et du Nucleus

Dr méd. Romeo ProvidoliCabinet de Médecine Interne [email protected]ésorierNucleus et comité

Prof. Dr méd. Drahomir Aujesky Allgemeine Innere Medizin Inselspital, [email protected]é

PD Dr méd. Esther BächliMedizinische Klinik, Spital [email protected]é

Prof. Dr méd. Andreas CernyAmbulatorio di [email protected]é

Page 11: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 9

L E C O M I T É D E L A S S M I à PA R T I R D U 1 2 M A I 2 0 1 1

Dr méd. Pierre-Yves RodondiCabinet de Médecine Interne [email protected]é

Dr méd. Jürg RufenerCabinet de Médecine Interne [email protected]é

Prof. Dr méd. Jonas RutishauserInnere MedizinSpitalzentrum [email protected]é

Dr méd. Joël CuénodCabinet de Médecine Interne [email protected]é

Prof. Dr méd. Martin KrauseMedizinische Klinik Kantonsspital Mü[email protected]é

Dr méd. Francesca MainieriCabinet de Médecine Interne [email protected]é

Prof. Dr méd. Christian Eugen MüllerInnere Medizin Universitätsspital [email protected]é

Prof. Dr méd. Jacques CornuzPoliclinique Médicale Universitaire, [email protected]é

Page 12: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

10 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

F I N A N C E S

Pour la première fois dans son histoire, la SSMI peut r istourner une par t ie des cot isat ions à ses membres. Voici pourquoi.

La SSMI côté f inances

Dr méd. Romeo ProvidoliCabinet de Médecine InterneSierre

Tout d’abord la bonne nouvelle: sur le plan financier, la SSMI se porte très bien. Cela ne va pas de soi, car tout le monde cherche actuellement à réduire ses dé­penses, et cette situation se traduit pour nous par une baisse de la participation de l’industrie au niveau des congrès et des annonces dans le Bulletin.

La réduction des frais fixes apporte de notables économies et des gains considérablesJusqu’ici, la situation financière de la SSMI dépendait fortement du résultat présenté à l’Assemblée Annuelle.

Pour augmenter son efficacité, l’asso­ciation a remis en question tous les pro­cessus et les a optimisés lorsque c’était nécessaire. Cette mesure a permis de ré­duire les frais fixes et d’améliorer le flux de trésorerie.

L’équipe dirigée par la secrétaire gé­nérale, Dr Regula Sievers­Frey, MPH, a réorganisé le bureau administratif de fond en comble: elle a pris en charge di­verses tâches et élargi son savoir­faire (p. ex. gestion du personnel, administration dans le domaine des membres, rédaction et prépresse du Bulletin, organisation de l’examen de spécialiste, maintenance du parc informatique et du site web, etc.), gé nérant ainsi des économies de plu­sieurs centaines de milliers de francs.

Parallèlement, deux bases de données ont été fusionnées afin d’adapter leur structure surannée à l’état de la tech­nique. Grâce à ces développements, la SSMI s’est largement affranchie de l’As­semblée Annuelle.

Les membres de la SSMI profitent immédiatement du bon résultat de l’exercicePour la première fois, l’année 2010 a per­mis de récolter les fruits de ce long effort de restructuration. La SSMI a présenté des comptes annuels réjouissants avec un solide bénéfice.

Comme la SSMI dispose déjà de suffi­samment de liquidités et n’a pas pour ob­jectif de constituer de grosses réserves financières, nous avons distribué la ma­jeure partie de ce bénéfice à nos membres actuels sous forme d’une réduction de cotisation (125 francs pour une cotisa­tion annuelle complète en 2010).

Les membres de la SSMI adhérant également à MFE ont bénéficié, comme l’année précédente, d’un rabais addition­nel de 125 francs.

De cette façon, le montant de la coti­sation de l’année 2011 s’est réduit à 375 francs pour les membres de la SSMI et à 250 francs pour les doubles affiliés

SSMI/MFE (pour une cotisation com­plète en 2010 et 2011).

Pour le moment, la seule ombre au ta­bleau est qu’à l’avenir nous ne pourrons pas garantir des bénéfices nous permet­tant d’offrir des rabais aussi massifs à nos membres. Il est par conséquent trop tôt pour abaisser les cotisations. Mais nous mettons tout en œuvre pour qu’elles soient bien investies et contribuent à ren­forcer la SSMI et à maintenir le niveau élevé de la Médecine Interne Générale.

Dr méd. Romeo ProvidoliTrésorier

membre Nucleus SSMI

Page 13: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

Der Generalist – patientenzentriert, wirksam, effi zient

23.-25.05.2012 Congress Center Basel

Page 14: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

12 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

D É M I S S I O N D U C O M I T É

A l ’occasion de l ’Assemblée Générale de 2011, le Dr méd. Anton Gehler s’est ret iré du comité de la SSMI. Nous lu i devons toute notre reconnaissance pour son excel lent travai l .

Toute notre reconnaissance au Dr méd. Anton Gehler

Cher Toni, Ta démission du comité fait perdre à la SSMI un compagnon de lutte plein d’en­train. Durant de longues années nous avons pu profiter de ton travail et de ton énergie dans les commissions les plus di­verses.

Partout où tu t’es investi en matière de politique professionnelle interniste, tu l’as fait avec un grand dynamisme – que ce soit au sein du comité de la SSMI, du Collège de Médecine de Premier Re­cours, à la présidence ou au comité de la Société de Médecine Interne de Suisse Orientale, en tant que délégué à la Chambre Médicale et à la Commission des Titres de la FMH, ou encore à la Société Suisse d’Ultrasons en Médecine et dans une multitude d’autres groupes de travail et commissions. Nous avons apprécié ta sagacité et ton humour, ta

position directe et ton ouverture, qui ont toujours apporté de l’animation dans nos débats.

Tu n’as cessé d’assumer toutes ces tâches de politique professionnelle en parallèle avec une intense activité d’in­terniste pratiquant en cabinet. Tu ex­ploites un cabinet d’interniste à Buchs SG, où tu t’étais installé en 1995 après avoir été assistant puis chef de clinique (entre autres dans les Hôpitaux Urbains et l’Hôpital Cantonal de Zurich et à l’Hô­pital cantonal de St Gall).

Malgré ce lieu de domicile et de travail éloigné géographiquement (vu de Berne du moins) tu n’as jamais manqué les nombreuses séances pour lesquelles tu t’investissais à fond.

Nous espérons et nous souhaitons que le temps libéré par ta démission de la di­rection de la SSMI ne sera pas occupé

uniquement par la pratique médicale, et que tu en auras davantage à consacrer à ta famille, à tes amis et à tes activi­ tés de loisir («... Hirschlein, nimm Dich wohl in Acht, wenn des Tonis Büchse kracht ...»).

Pour l’ensemble de ce que tu as ac­compli pendant toutes ces années en fa­veur de notre société de discipline ainsi que pour la Médecine Interne en général, la SSMI exprime sa reconnaissance et te souhaite un bel avenir dans ta vie privée et professionnelle.

Prof. Dr méd. Ulrich BürgiAncien président de la SSMI

Le Dr méd. Anton Gehler (à gauche) et le Prof. Dr méd. Ulrich Bürgi lors de l’Assemblée Générale 2011

Page 15: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium
Page 16: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

14 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

P R I X D E R E C H E R C H E 2 0 1 1

Les pr ix scient i f iques remis lors de l ’Assemblée Annuel le de la SSMI la société soutient et encourage ses jeunes chercheurs

Les experts désignés pour choisir les tra­vaux scientifiques primés n’ont pas eu la tâche facile. Ils ont été frappés, non seu­lement par la qualité scientifique des tra­vaux présentés par les membres juniors de la SSMI et par de jeunes chercheurs (publications, présentations orales, pos­ters), mais également par l’impression­nante richesse et la grande variété des domaines de recherche explorés, vérita­blement «from bench to bedside». C’est bien là toute la force de la SSMI, c’est­à­dire sa capacité à réunir en son sein les médecins et chercheurs de ces divers ho­rizons, de les faire communiquer et tisser des liens.

La sélection finale et les travaux pri­més reflètent cette excellence scienti­fique et cette richesse de thèmes. On peut par ailleurs se féliciter de ce que les tra­vaux présentés aux congrès, et ceux pri­més, proviennent de toutes les régions de Suisse.

Prix SSMI pour le meilleur travail scientifique originalCe prix scientifique de 10 000 francs a été attribué à Nicolas Rodondi, Wendy P. J. den Elzen, Douglas C. Bauer, Anne R. Cappola, Salzman Razvi, Björn O. Åsvold, John P. Walsh, Giorgio Iervasi, Misa Imaizumi, Tinh­Hai Collet, Ale­xandra Bremner, Patrick Maisonneuve, José A. Sgarbi, Kay­Tee Khaw, Marck P. J. Vanderpump, Anne B. Newman, Jacques Cornuz, Jayne A. Franklyn, Rudi G. J. Westen dorp, Eric Vittinghoff et Jacobijn Gus sekloo pour leur travail inti­tulé: «Subclinical Hypothyroidism and the Risk of Coronary Heart Disease and Mortality» (JAMA 2011; 304(12): 1365–1374).

Prix ViollierLe prix Viollier de 10 000 francs a été at­tribué à Thomas von Känel, Do minik Gerber, André Schaller, Ales sandra Baumer, Eva Wey, Christopher B. Jack­son, Franziska M. Gisler, Karl Hei ni­mann und Sabina Gallati pour leur travail intitulé: «Quantitative 1­step DNA Me­thy lation Analysis with Native Ge no mic DNA as Template (Clinical Che mistry 2010; 56: 1098–1106)

Prix SSMI pour les meilleures communications libres1er prix (3 000 francs): M. Lepori, M. Trobia, M. Lazzaro (Bellinzona) pour leur travail intitulé: «Patients who leave without being seen in the emer­gency department: the role of the triage nurse».

2e prix (2 000 francs): I. Guessous, O. Bonny, F. Paccaud, V. Mooser, G. Waeber, P. Vollenweider et M. Bochud (Lausanne) pour leur travail intitulé: «Serum calcium levels are associated with cardiometabolic risk factors in the population­based CoLaus study».

3e prix (1000 francs): K. Gut­Fischer, P. Ferrari Pedrini, H.­J. Beer (Baden) pour leur travail intitulé: «Feminisation in medicine: facts, interventions and their acceptance in a teaching hospital».

Prix Novartispour le meilleur poster1er prix (3 000 francs): C. H. Wilder­Smith, P. Wilder­Smith, A. Lussi (Berne; Irvine, USA) pour leur travail intitulé: «Quantitative and endoscopic characterisation of silent gastro­

oesophageal reflux in patients with advanced dental erosions»

2e prix (2 000 francs): M. Méan, J. Labarère, N. Scherz, D. Aujesky (Berne; Grenoble FR) pour leur travail intitulé: «Hyperglycaemia and short­term out­comes in patients with acute pulmonary embolism»

3e prix (1000 francs): N. Garin, A. Zawodnik, S. Carballo, P. Meyer, E. Gerstel, A. Perrier (Genève) pour leur travail intitulé: «Clinical impact of a critical pathway for heart failure patients»

Félicitations du PrésidentQue tous les auteurs primés soient cha­leureusement félicités pour leur travail et l’obtention de ces prix!

Le Directoire de la SSMI leur souhaite plein succès pour la poursuite de leur carrière et espère qu’ils poursuivront sur leur lancée et seront actifs dans la Mé decine Interne Générale, ainsi qu’au sein de la Société, sur les plans scienti­fique et professionnel.

Prof. Dr méd. Jean-Michel GaspozPrésident du comité directeur de la SSMI

Page 17: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

A N N O N C E P R I X 2 0 1 2

Annonce:Prix 2012 de la Société Suisse de Médecine Interne Générale

Le prix SSMI 2012, d’un montant de 10 000 francs, peut être attribué pour un, deux, ou au maximum trois travaux scien tifiques originaux remplissant les conditions suivantes:

1. Le travail doit avoir été publié dans une revue médicale, ou avoir été ac­cepté par celle­ci en 2011, en vue de sa publication. Le thème du travail doit présenter un intérêt particulier pour la prise en charge de patients souffrant de maladies relevant de la médecine interne, ou ouvrir la voie à

de nouvelles techniques diagnostiques ou thérapeutiques concernant ce type de maladies. Des études rétrospec­tives peuvent être soumises, si elles concernent des domaines de la Méde­cine Interne Générale.

2. Les auteurs suisses peuvent égale­ment présenter des travaux publiés (à publier), ou effectués, à l’étranger.

3. Les auteurs étrangers ne peuvent pré­senter un travail que dans la mesure où il a été réalisé en Suisse, ou avec un groupe suisse.

Le travail doit être adressé en 5 exem-plaires jusqu’au 23 mars 2012 au prési­dent de la Société Suisse de Médecine Interne Générale:

Prof. Dr méd. Jean­Michel GaspozSociété Suisse de Médecine Interne Générale«Prix SSMI» Postfach 422 4008 Basel

Page 18: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

16 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

P R I X N O VA R T I S P O U R L E M E I L L E U R P O S T E R

Pas de congrès scient i f ique sans prix poster. Cette règle s’appl ique évidemment aussi au plus grand congrès de médecins spécial istes de Suisse, l ’Assemblée Annuel le de la Société Suisse de Médecine Interne Générale.

Prix Novart is pour le mei l leur posterÉlargir la recherche en Suisse

Grâce au généreux soutien de Novartis Pharma Suisse SA, un prix de 6 000 francs a été décerné une nouvelle fois aux trois meilleurs posters du 79 e congrès de la SSMI à Lausanne (voir la contribution en page 14).

De même que la SSMI, Novartis attache une grande impor­tance à la promotion de la recherche médicale et de la relève scientifique.

Lors d’un entretien avec les responsables du Bulletin SSMI, les Dr Monika Jänicke, Directrice Générale, et Dr méd. Ka­tharina Gas ser, Medical Director de Novartis Pharma Suisse SA, ont exposé les raisons motivant leur entreprise à parrainer la recherche indépendante en médecine.

Bulletin SSMI: Qu’est-ce qui motive principalement Novartis à financer le prix poster de la SSMI? Dr Monika Jänicke: La vitalité de la recherche médicale aug­mente l’attrait et la compétitivité de la recherche au niveau na­tional, et en tant qu’entreprise suisse il nous tient à cœur d’y contribuer. La recherche doit par ailleurs être novatrice pour ga­rantir aux patients des soins de haute qualité à coûts modérés et pour pouvoir assumer le rôle important qu’elle joue au sein de la société.Dr méd. Katharina Gasser: Cela explique pourquoi il importe à Novartis de soutenir non seulement son propre espace de re­cherche et développement, mais aussi des projets indépendants dans le domaine de la recherche clinique et biomédicale. La ré­

compense des prix poster de la SSMI est avant tout destinée à appuyer et stimuler les jeunes chercheurs dans leur travail. Mais l’engagement de Novartis ne s’arrête pas là et comprend, par exemple, le soutien à des essais entrepris par des chercheurs et l’octroi de bourses d’études pour des projets en phase précli­nique. Une fois de plus, nous offrons aux chercheurs l’opportu­nité de réaliser leurs propres projets de recherche sans exercer aucune influence sur les contenus.

Comment décririez-vous les rapports entre la SSMI et Novartis?Dr Monika Jänicke: La SSMI et Novartis Pharma Suisse SA sont des partenaires de longue date dont la collaboration est axée sur la confiance et le long terme. Novartis a toujours soigné les contacts avec les internistes suisses.

Preuve en sont, entre autres, les formes très variées sous les­quelles l’entreprise participe au congrès de la SSMI.

Quel est, selon Novartis, le domaine où la recherche médicale a le plus besoin de soutien, quel est celui promis au plus bel avenir?Dr méd. Katharina Gasser: La recherche en médecine est tri­butaire du dynamisme de la recherche fondamentale et de la recherche clinique. Nous sommes persuadés qu’à moyen ou long terme, l’excellence de la recherche préclinique se répercute sur la recherche clinique.

Pour Novartis, la pharmacogénomique et la pharmacogéné­tique vont figurer parmi les moteurs principaux de la recherche préclinique et clinique du futur. Grâce aux progrès accomplis dans la connaissance des mécanismes physiopathologiques et des voies moléculaires et à la précision toujours plus grande des méthodes de sélection, il sera à l’avenir plus facile d’adminis­trer un traitement ciblé et individualisé aux seuls patients pour lesquels il est vraiment efficace.

Dr Jänicke, Dr Gasser, merci pour l’entretien.

Dr Monika Jänicke Directrice GénéraleNovartis Pharma Suisse SA

Dr méd. Katharina GasserMedical Director Novartis Pharma Suisse SA

Page 19: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 17

P R I X V I O L L I E R

Prix Vio l l ierexiger pour promouvoir

Pourquoi Viollier soutient-t-il la recherche scientifique en médecine de laboratoire?Dans un système de santé axé sur la ra­tionalité, l’importance des méthodes diag nostiques développées récemment ne cessera d’augmenter. Les frais de diag nostic ne représentent aujourd’hui que 2 à 3% des coûts de la santé, alors que 70% des décisions médicales dépen­dent de l’exactitude et de la rapidité du diagnostic.

En raison des nouvelles possibilités d’analyse, de l’introduction des DRG dans le domaine hospitalier et de la réduction des coûts dans le domaine am­bulatoire, la médecine de laboratoire est susceptible d’apporter des contributions supplémentaires à l’efficacité des pro ­ cessus.

Les percées scientifiques et technolo­giques déterminantes recèlent de pré­ cieuses potentialités synergétiques. On trouve ainsi des techniques d’examen d’un seul tenant issues de la pathologie moléculaire et de l’immunologie qui as­socient de manière idéale le diagnostic clinique de laboratoire, la pathologie, la cardiologie et les Assisted Reproductive Technologies (ART).

L’interdisciplinarité de ces examens et interprétations de résultats offrent des plus­values aux patients et aux médecins traitants. La prévention, le diagnostic et le traitement doivent leur succès à l’ex­ploitation de ces acquis récents.

Depuis le 50e anniversaire de la fonda­tion de l’entreprise en 2003, Viollier met au concours un prix destiné à des auteurs principaux de talent, patronné par la So­ciété Suisse de Médecine Interne Gé né­rale. Jusqu’à présent, neuf prix ont été décernés pour des travaux de recherche

clinique originaux revêtant une signifi­ cation particulière dans les domaines du diagnostic clinique de laboratoire, de la pathologie, de la cardiologie ou des Assisted Reproductive Technologies (ART).

Le prix est doté d’un montant de 10 000 francs et est remis à l’occasion du congrès annuel de la SSMI. Le jury est composé de six membres représentant diverses disciplines: deux membres de la SSMI, deux membres de la FAMH, un représentant de l’industrie et un collabo­rateur de Viollier.

Avec plus de 600 collaborateurs, Viollier est leader en médecine de labo­ratoire en Suisse dans les domaines du diagnostic clinique de laboratoire, de la pathologie, de la cardiologie, des As­sisted Reproductive Technologies (ART) et des dispositifs médicaux.

Si jamais vous connaissez des auteurs prin cipaux qui s’investissent sur le plan sci entifique et dont les travaux de re­cherche clinique originaux présentent un inté rêt pour la médecine de laboratoire, encouragez­les à concourir pour le Prix Viollier.

Règlement: www.viollier.ch

Dr méd. E.Viollier (à droite) et le lauréat du Prix Viollier 2011, Dr phil. nat. Thomas von Känel

Page 20: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

18 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

P R I X S S M I 2 0 1 1

Prix SSMI 2011Subclinical Hypothyroidism and the Risk of Coronary Disease and Mortality

Subclinical hypothyroidismSubclinical hypothyroidism (SCH) is a common condition (8–18%) among ol­der men and women. SCH is defined as an elevated thyroid­stimulating hormone (TSH) level with normal peripheral free thyroid hormone value {Surks, 2004 #143}. It is a likely contributor to multi­ple problems in older age. Thyroid hor­mone has multiple pleiotropic effects on numerous physiological systems, includ­ing the vascular tree, heart, skeletal mus­cle and brain. Data on the risks of SCH and the benefits of treating it are limited, leading to major variations in guidelines and clinical practice, with uncertainty re­garding the indications for screening and treatment. However, thyroxin is widely used, being for example the 3rd most pre­scribed drug in England.

For example, data on the associations with coronary heart disease (CHD) events and mortality are conflicting among several large prospective co horts {Cappola, 2006 #827; Rodondi, 2005 #752}. Recent study­level meta­analys es {Ochs, 2008 #1017} found modestly in­creased risks for CHD and mortality, but with heterogeneity among individual stu­dies that used different TSH cutoffs, dif­ferent confounding factors for adjust­ment and varying CHD definitions. Part of the heterogeneity might be related to differences in participants’ age, gender, or severity of subclinical hypothyroidism (as measured by TSH).

New data on Subclinical Hypothyroidism and the Risk of Coronary Disease and Mortality Our study, published in JAMA {Ro dondi, 2010 #2286}, shows a relationship be­

tween coronary heart disease and thyroid dysfunction, especially when subclinical thyroid dysfunction is more severe. Con­ducted by an international research group directed by Privat­Docent Dr. med. Ni­colas Rodondi, this study has collected data from over 55 000 individuals from 11 cohort studies on the five continents

(«Thyroid Studies Collabo ration»). This international collab oration aims to cla­rify the impact of screening and treat­ment of subclinical thyroid dysfunction. Fig. 1, N. Rodondi et al., JAMA 2010; 304: 1265–1374.Dr Nicolas Rodondi and an international research team (Swiss, Dutch, American,

• Cardiovascular

Health Study

• Health, Aging and BodyComposition Study

Pisa cohort

Leiden 85+ Study

• Birmingham Study

• Whickham Survey• EPIC-Norfolk Study

HUNT Study

Nagasaki Adult

Health Study

Busselton

Health Study

Coordinating

Center

Brazilian

Thyroid Study

Figure 1: Thyroid Studies Collaboration

CHD events

TSH 4.5-6.9 mU/L

TSH 7.0-9.9 mU/L

TSH 10-19.9 mU/L

Hazard Ratio (95% CI) *

TSH 4.5-6.9 mU/L

TSH 7.0-9.9 mU/L

TSH 10-19.9 mU/L

CHD mortality

Total mortality

TSH 4.5-6.9 mU/L

TSH 7.0-9.9 mU/L

TSH 10-19.9 mU/L

1.00 (0.86, 1.18)

1.17 (0.96, 1.43)

1.89 (1.28, 2.80)

Ptrend<0.001

1.09 (0.91, 1.30)

1.42 (1.03, 1.95)

1.58 (1.10, 2.27)

Ptrend=0.005

1.06 (0.96, 1.17)

1.02 (0.84, 1.24)

1.22 (0.80, 1.87)

Ptrend=0.39

640 / 2431

170 / 672

105 / 347

132 / 2363

50 / 652

28 / 333

264 / 1344

96 / 441

70 / 235

Events / Participants

TSH 0.5-4.49 mU/L

TSH 0.5-4.49 mU/L

TSH 0.5-4.49 mU/L

4040 / 23957

1958 / 50953

8749 / 51837

1.0

1.0

1.0

0.2 0.5 2 51

* HR adjusted for age and gender. Sizes of data markers are proportional to the inverse of the variance of the hazard ratios.

Figure 2: Risks according to TSH

Page 21: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 19

P R I X S S M I 2 0 1 1

PD Dr méd. Nicolas Rodondi, MASUniversitätsklinik Allgemeine Innere Medizin

Inselspital Bern

English, Norwegian, Australian, Italian, Brazilian and Japanese) have analyzed the association between the levels of TSH and the risk of coronary heart dis­ease and mortality among 55 287 parti­cipants. They could estimate the levels of TSH from which the risk was increased. This new study shows that subclinical hypothyroidism is associated with an in­creased risk of coronary heart disease and mortality, particularly among those with high levels of TSH (≥ 10 mU/L) Fig. 2, adapted from N. Rodondi et al., JAMA 2010;304:1265–1374.

Clinical implicationsCombining all available data from large prospective cohorts among 55 287 indi­vidual participants suggests that subclin­ical hypothyroidism is associated with an increased risk of CHD in those with high er TSH levels. The risk of both CHD mortality and CHD events, but not of to­tal mortality, increases with higher con­centrations of TSH and is significantly elevated in adults with TSH ≥10 mU/L. Conversely, minimal TSH elevations are not associated with an increased risk of CHD events and CHD mortality. Our finding of no increased risk of CHD among the high proportions of adults with minimal TSH elevations is also im­portant, as many patients with minimal TSH elevations are currently treated in clinical practice. Our results might help refine a TSH threshold at which larger clinical benefits of thyroxine replace­ment would be expected.

Our study cannot address whether these risks are attenuated or abol ished by thyroxine re placement. Given the high prevalence of subclinical hypothyroi­dism, this question urgently requires to be addressed in an appropriately pow­ered randomized controlled trial.

European TRUSTrandomized controlled trialTo examine the efficacy of treatment of subclinical hypothyroidism and defini­tively clarify the recommendations for screening and treatment, a randomized clinical trial (RCT) has recently been funded by the European Commission. Small studies have reported reduced atherosclerosis and improved cardiac function with thyroxine replacement, but no large clinical trials have been perform ed. Dr Rodondi and other mem­bers of this international collaboration

have been elected to be part of this new European consortium.

The TRUST trial (Multi­modal effects of Thyroid hormone Replacement for Untreated older adults with Subclinical hypothyroidism: a randomised placebo­controlled Trial) will be a multicentre randomised placebo­controlled trial to assess the impact of thyroxine replace­ment in 3 000 older adults with persisting SCH (excluding those in whom it is a temporary phenomenon who are less likely to benefit). We will include older men and women with a wide age range and of varying health status. Outcomes will include cardiovascular events, health­related quality of life, muscle strength and executive cognitive func­tion over 3­year follow­up. This study has the support of patient advocacy groups and a consortium with the wide range of expertise and experience re­quired to conduct large­scale multicentre clinical trials. This clinical trial should definitively clarify whether thyroxine treatment for SCH provides benefits that are relevant for patients. This trial will provide strong evidence with the poten­tial to improve clinical practice, reduce healthcare costs and promote healthy age ing of European older adults.

PD Dr. Nicolas Rodondi, MD, MAS, was the Head of the Cardiovascular Pre­vention & Lipid Clinics of the Depart­ment of Ambulatory Care and Com­munity Medicine, University Hospital of Lausanne, and since October 1st, 2011, he has taken the Head of the Medical Policlinic, Division of General Internal Medicine, Inselspital, University of Bern, Switzerland.

With the support of grants from the Swiss National Science Foundation (SNSF) and other sources, he has con­ducted several studies to investigate the best strategies for the prevention of car­diovascular disease, with particular in­terest on the risks associated with subcli­nical thyroid dysfunction.

He has recently set up the international Thyroid Studies Collaboration, with a re­cent article published in JAMA.

He is the Principal Investigator for Switzerland of a randomized controlled trial to assess the multi­modal effects of Thyroid hormone Replacement for Untreated older adults with Subclinical hypothyroidism; a randomized placebo­

controlled Trial (TRUST Study) among 3 000 older adults, funded by Euresearch FP7­Health­2011, Specific Programme «Cooperation » – Theme «Health».

He has authored and co­authored more than 70 original articles and reviews and published his work in journals including JAMA, Annals of In tern al Medicine and Circulation among others.

He has a master degree in clinical re­search (MAS) from University of California, San Francisco (UCSF) at the Coordinating Center of multiple large RCTs and cohort studies, where he acquired his methodological exper­

tise. Dr Rodondi acts as an expert in cardiovascular prevention for several high IF journals, being named several times Exceptional Reviewer for the Annals of Internal Medicine, as well as for grant foundations (e.g., SNSF, Heart and Stroke Foundation of Ca­nada). He is also member of the Edi­torial Board of the Journal of General Internal Medicine, the journal of the US Society of General Internal Medicine.

Correspondence to: PD Dr. med. Nicolas Rodondi Chefarzt / Leiter der Medizinischen Poliklinik Universitätsklinik für Allgemeine Innere Medizin INSELSPITAL, Universitätsspital Bern [email protected]

Page 22: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

20 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

P R I X N O VA R T I S 2 0 1 1

Prix Novart is 2011Quantitative and endoscopic characterization of silent GeRD in patients with advanced dental erosions

BackgroundDental erosion is the chemical dissolu­tion of tooth enamel without bacterial involvement. Repeated or prolonged ex­posure of teeth to acid leads to selective dissolution of specific components of the tooth surface, with loss of tooth sub­stance, hypersensitivity, caries, func­tion al impairment and even tooth frac­ture. The critical pH for carious enamel dissolution is 5.5. Dental erosions are permanent and potentially disfiguring. Dental erosions are currently graded by gross visual examination.

Raised acid presence in the mouth can result from dietary, pathological and be­havioural factors. Limited data exists on the epidemiology, pathophysiology or treatment of oral manifestations of gas­troesophageal reflux (GERD), but a cor­relation between GERD and dental ero­sions has been demonstrated.

In patients with dental erosions GERD has been demonstrated in 25% to 83% of patients, often affecting children, and between 17% and 68% of patients with symptomatic GERD have dental ero­ sions.

Early detection of enamel erosion is crucial to permit (1) the initiation of pre­ventive measures such as oral reminera­lization regimes and modifications in diet, behaviour or gastric acid control, and (2) conservative treatment of exist­ing damage. Both dental erosions and GERD are often asymptomatic. With substantial demineralization and loss of tooth substance, dental restoration be­comes challenging, costly and an optimal treatment outcome is often no longer possible.

The role of silent or asymptomatic GERD in patients presenting with dental

erosions and its clinical course and treat­ment guidelines are currently undefined.

AimsTo quantify by endoscopy and pH­mano­metry silent GERD in a large cohort of patients presenting to dentists with den­tal erosions. The longitudinal course of reflux was followed over several years, during proton pump inhibitor treatment.

Materials and Methods145 successive patients presenting to the University of Berne Dental Clinic with dental erosions (Lussi erosion index >1) without significant symptoms of reflux (<1/week) and without treatment for GERD were referred for evaluation of GERD after exclusion of non­reflux causes of erosion by medical history, dental examination, dietary diary, and measurement of salivary flow and buffer­ing capacity. Patient characteristics are shown in Table 1. Upper endoscopy and 24h ambulatory esophageal pH­mano­

metry, reflux symptom and erosion scor­ing were performed at the first visit and then, if possible, annually (two weeks after discontinuing PPI). The pH and dis­tal pressure sensors were placed 5 cm above the LES. pH­thresholds of 4.0 and 5.5 were used for analysis.

Dental erosions were graded by expert dentists according to the Lussi Erosion Index. Patients received esomeprazole 40 mg od treatment.

ResultsPatient Demographics and Visual Dental Findings See Figure 1 above.

Endoscopic and pH-metric Findings128 patients (42 females) had increased reflux (defined as > 4% of the 24h moni­toring period with pH < 4), with a mean time with pH < 4 (95% CI) and pH < 5.5 (threshold for dental tissue damage) of 16% (12–19) and 49% (45–53), respec­tively. 35 patients (27%) had esophagitis,

GERD patients: N=128 Non­GERD patients: N=17 With reflux in 24h pH­metry No reflux in 24h pH­metry (pH < 4 for > than 4% of time)

Age in years 32; 8–63 32; 15–56(mean; range)

Gender 86/42 8/9(male/female)

Lussi Erosion Scores Facial: 100%/90% Facial: 100%/83%% patients with Occlusal: 100%/100% Occlusal: 100%/100%Grades 1/2 Oral: 96%/90% Oral: 100%/83%

Figure 1: Patients Demographics and Visual Dental Findings

Page 23: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 21

P R I X N O VA R T I S 2 0 1 1

Dr méd. Clive H. Wilder-SmithAGAF, FRCP (Edin)

35 (27% esophageal dysmotility during manometry and 18 (14%) had a hiatal hernia. Follow­up pH­monitoring was possible in 39 patients for up to a mean of 2 ± 1.5 years. The % time with pH < 4 and pH < 5.5 during the last 24h pH­ monitoring period (performed without esomeprazole) was 8% (7–9) and 42% (38–46), respectively. 79% and 68% of patients showed decreased reflux com­pared to baseline for the two respective thresholds and reflux had returned to normal levels in 3 patients.

Response to TreatmentNo visual progression of dental erosions was documented in all but 3 (8%) pa­tients with esomeprazole 40 mg treat ­ ment.

Summary and conclusionsSignificant, silent gastroesophageal re­flux is very common in patients pre­senting to a dental clinic with advanced dental erosions unexplained by other causes. The natural course of this reflux is uncertain, but the majority of patients available for follow­up showed a regression of reflux without a return to normal values after a mean follow­up of two years.Progression of dental erosions was not observed in the large majority of patients receiving esomeprazole 40 mg. Until more data is available we recommend annual pH­metry to determine the conti­nued necessity of PPI dosing in these pa­tients. Normal values for the pH­thres h­olds relevant to dental erosions remain to be defined.

Clive H. Wilder-Smith, Petra E. Wilder-Smith, Adrian Lussi

Brain-Gut Research Group, Berne, Switzerland,

Gastroenterology Group Practice, Berne, Switzerland,

Beckman Laser Institute, UC Irvine, Irvine CA, USA,

Dept of Preventative, Restorative and Pediatric Dentistry,

Univ. Hospital, Berne, Switzerland.

Clive H. Wilder-Smith, MD, AGAF, FRCP (Edin)

Current appointments– Clinical gastroenterologist.

Partner in private gastroenterologist group practice and private hospital group in Bern;

– Academic researcher. Director of Neurogastroenterolgy Research Group and Visiting Professor. Dept. of Medicine, National University, Singapore. Visiting Professor, School of Medicine, University of California, Irvine, USA (joint appointment Beckman Laser Institute). Director of Brain­Gut Research Group.

Medical Training– 1995–1997:

Consultant Gastroenterologist, GI Clinic, Groote Schuur Hospital, Uni­versity of Cape Town, South Africa

– 1993–1995: Visceral Therapeutic Centre, BeauSite Private Hospital, Berne, Switzerland

– 1988–1993: Department of Gastroenterology, University of Berne, Switzerland

– 1986–1987: Dept. Internal Medicine, Kantonsspital St.Gallen, Switzerland.

– 1985–1986: Anaesthesiology, University Hospital, Marburg, Germany

– 1983–1984: State Medical Degree, Medical Doctorate, University of Heidelberg, Germany

Academic Research Main fields of research activity and interest– GI and CNS membrane permeability

modulation due to stress, pain, food reactions, drugs and immune activation, including ageing;

– The effect of immune activation on GI and CNS function in disease, ageing, stress and combat;

– Health effects of nutrition: adverse, preventative and therapeutic effects;

– Chronic pain syndromes, functional GI disorders: brain imaging, neuro­immune and neuroendocrine crosstalk, dysmotility;

– Pelvic floor function: neurology and motility;

– Acid secretion disorders: gastro­ oesophageal reflux disease, dental erosions;

– > 100 studies in gastroenterology, neurology and pain;

Professional Affiliations and Honours– Fellow of the American

Gastroenterological Association (AGAF)

– Fellow of the Royal College of Physicians, Edinburgh (FRCP (Edin))

– Member of the American Gastroenterological Association (AGA)

– Member of the American Neurogastroenterology and Motility Society / Functional Brain­Gut Research Group

– Member of the International Association for the Study of Pain (IASP)

– Member of the Society for Neuroscience (SNF)

– Reviewer for top­pier international gastroenterolgy and pain journals

– Reviewer for Scientific Committees in gastroenterology and pain

– Advisory consultant for various pharmaceutical companies

– Over 30 international or national prizes for diverse research projects

– Ph.D. examiner at diverse Universities

Publications– Abstracts: > 200– Original publications: > 100

Page 24: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

22 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

P R I X V I O L L I E R 2 0 1 1

Prix Vio l l ier 2011Quantitative 1-Step DnA Methylation Analysis with native Genomic DnA as template

DNA methylationIn living organisms, gene expression must be tightly controlled in order to maintain proper functioning of cellular processes. While short term changes in expression are usually induced by trans­cription factors, mechanisms like chro­matin remodeling or DNA methylation mediate a regulation level that is usually referred to as being epigenetic, i.e. being stably maintained during cell divisions. DNA methylation, the addition of a me­thyl group to the 5 position of the cyto­sine pyrimidine ring, usually occurs in the context of CG dinucleotides and is associated with repression of gene ex­pression. Key processes like X­chromo­some inactivation, imprinting and carci­nogenesis are all associated with DNA methylation, making it an attractive tar­get in laboratory medicine. 1

For example, imprinting disorders like Prader­Willi syndrome (PWS) and An­gel man syndrome (AS) can be molecu­larly diagnosed by determining the me­thylation status of the SNRPN locus: While 50% of the SNRPN molecules are methylated in healthy individuals, PWS and AS patients will usually show 100% and 0% SNRPN methylation, respec­tively. 2 However, DNA methylation can also be used for diagnosing cancers: The septin­9 gene for example is methylated in colorectal cancer, allowing cancer de­tection based on blood samples. 3

DNA methylation analysisCurrently, the most commonly used ap­proach for DNA methylation analysis is the so­called bisulfite sequencing, where the genomic DNA to be analyzed is first treated with bisulfite. This treatment converts cytosines, but not 5­methylcy­tosines, to uracil. The genomic loci of interest (e.g. SNRPN, or septin­9) are then PCR amplified and sequenced, al­lowing detection of unconverted and thus methylated cytosines. 4 Bisulfite se­quencing enables assessment of the me­thylation status for virtually any cyto­sine, yet is afflicted with a major in ­ convenience: It is a multistep procedure,

starting with the bisulfite treatment that usually includes about half a dozen pipetting steps interrupted by lengthier incubations. The bisulfite treatment is followed by PCR amplification, sequen­c ing, and, last but not least, data inter­pretation. Besides from being work in­tense, these multiple steps increase the risk of mixing up samples.

DNA methylation analysis revisitedIn our study, we aimed to facilitate DNA methylation analysis. Considering the multiple steps in bisulfite treatment, we focused on methylation­sensitive endo­nucleases. Endonucleases are commonly used enzymes in molecular biology, cleav ing (or «digesting») DNA at speci­fic recognition sequences (also named «restriction sites»; e.g. CCGG).

Methylation­sensitive endonucleases not only recognize specific restriction sites, but also the sites’ methylation sta­tus: The endonuclease HpaII for exam­ple cleaves only unmethylated CCGGs, while leaving methylated CCGGs intact.

If one could quantify the number of molecules cleaved by methylation­sensi­tive endonucleases, conclusions on the methylation of a genomic locus could be drawn. We hypothesized that quantita­tive PCR (qPCR) should be able to detect such cleavage. qPCR differs from

standard PCR solely by the addition of a fluorescent reporter, allowing amplifica­tion monitoring in real time. By doing so, conclusions on the initial quantity of the amplified sequence can be drawn.

In experiments with DNA derived from PWS and AS patients, we first cleav ed the genomic DNA with HpaII and then used the digested DNA as qPCR template. qPCR reactions quantified a SNRPN sequence containing a HpaII site that is 100% methylated in PWS and un­methylated in AS. To correct for varying DNA input, we additionally quantified a sham digest containing no endonuclease. Comparing qPCR results of HpaII digest and sham digest then allowed quanti­fying the number of digested and thus unmethylated SNRPN molecules. These initial tests indicated that methylation­sensitive endonuclease digestion and qPCR can indeed be combined to quan­tify SNRPN methylation – but this proto­col still contained two steps: First pipett­ing the endonuclease reaction, then the qPCR.

DNA methylation analysis revisited, one-stepWe next tested if we could combine endonuclease digestion and qPCR in a single pipetting step by adding both the endonuclease and the qPCR mix to the DNA of interest. This mix was first incu­

Combining endonuclease digestion and qPCR in a single reaction (shown in colors) significantly simplifies DNA methylation analysis as compared to bisulfite sequencing

(shown in grey).

Page 25: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 23

P R I X V I O L L I E R 2 0 1 1

Dr phil. nat. Thomas von Känel

bated at 37 °C for digestion. Then, heat­ing it to 95 °C inactivated the endo­nuclease and activated the qPCR mix.

Finally, conditions were set such that the qPCR reaction could take place. Luckily, this one­step procedure worked excellently with most DNA samples. However, when analyzing older samples, we encountered incomplete digestion, which evidently falsified results. We thus decided not only to interrogate the gene of interest, SNRPN, but also the CFTR gene that has previously been shown to be unmethylated. Aberrant detection of CFTR methylation indicated that the DNA samples contained endonuclease inhibitors and should thus be re­ex­tract ed, or be interpreted with a correc­tion algorithm we developed for such cases. To test the usability of our one­step approach in laboratory medicine, we quantified SNRPN methylation in 35 healthy individuals and PWS and AS pa­tients. All individuals could be assigned to the correct diagnosis, demonstrating the feasibility of our assay. 5

In conclusion, we developed the first one­step assay for DNA methylation analysis that uses untreated DNA as tem­plate, reducing both the hands­on time and pipetting errors and allowing me­thylation analyses to be completed within 90 min after DNA extraction. These features enable fast and cost­effi­cient tests in the emerging field of me­thylated biomarkers.

References1) Shames DS, Minna JD, Gazdar AF.

DNA methylation in health, disease, and cancer. Curr Mol Med 2007;7:85–102.

2) Zeschnigk M, Schmitz B, Dittrich B, Buiting K, Horsthemke B, Doerfler W. Imprinted segments in the human genome: different DNA methylation patterns in the Prader­Willi/Angelman syndrome region as determined by the genomic sequenc ing method. Hum Mol Genet 1997;6:387–95.

3) deVos T, Tetzner R, Model F, Weiss G, Schuster M, Distler J, et al. Circulating methylated SEPT9 DNA in plasma is a biomarker for colorectal cancer. Clin Chem 2009;55:1337–46.

4) Frommer M, McDonald LE, Millar DS, Collis CM, Watt F, Grigg GW,

et al. A genomic sequencing protocol that yields a positive display of 5­methylcytosine residues in individual DNA strands. Proc Natl Acad Sci USA 1992;89:1827–31.

5) von Kanel T, Gerber D, Schaller A, Baumer A, Wey E, Jackson CB, et al. Quantitative 1­step DNA methylation analysis with native genomic DNA as template. Clin Chem 2010;56:1098–106.

Thomas von Känel, PhD in Biologie– Geburtsdatum: 10. Februar 1978– Zivilstand: Verheiratet, eine Tochter

Berufserfahrung– 09/2011–

FAMH­Weiterbildungs­Assistent im Kantonspital Aarau

– 11/2010–08/2011 Postdoktorand in der Experimentellen Hämatologie und der Molekularen Diagnostik, Inselspital Bern. Forschung und Diagnostik im Bereich Telomerbiologie und Mutations­ detektion

– 06/2006–10/2010 Assistent in der Abteilung für Humangenetik, Universitäts­Kinderklinik Bern (Teilzeitanstellung neben der Dissertation). Mitarbeit in Diagnostik und Qualitätssicherung: Methodenentwicklung und ­validie­rung sowie Verfassen von SOP und Berichten. Leitung von Master­ und Bachelorarbeiten

– 03/2005–04/2006 Zivildienst in der Abteilung für Humangenetik, Universitäts­Kinderklinik Bern. Forschung über zystische Fibrose und Leitung von Praktika

Ausbildung– 06/2006–11/2010

PhD in der Abteilung für Humangenetik, Universitäts­Kinderklinik Bern.

Titel der These: Identification and characterization of genetic factors affecting disease outcome in cystic fibrosis. Forschung und Projekt­leitung in den Bereichen zystische Fibrose, DNA­Methylierung und quantitatives PCR. Abschlussnote: 5.5

– 09/2006 – 11/2010 Graduate School for Cellular and Biomedical Sciences, Universität Bern

– 09/2008 – 02/2010 Nachdiplomstudium in angewandter Statistik, IMSV, Universität Bern. Titel der Diplomarbeit: Identification

of potential CF modifier genes using random coefficient models. Abschlussnote: 5.5

– 10/2000 – 12/2004 MSc in Biologie mit Spezialisierung in Molekularbiologie. Masterarbeit in der Abteilung für Humangenetik, Universitäts­Kinderklinik Bern. Titel der Diplomarbeit: Associations between transcript quantification and NPD / ICM measurements in patients with cystic fibrosis. Abschlussnote: 6.0

Correspondence to: Thomas von Känel, PhDSägestrasse 18 3054 Schüpfen [email protected]

Page 26: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

24 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

L E P R E M I E R S G I M G R E AT U P D AT E

Impressions dupremier SGIM Great Update

Les 29 et 30 septembre 2011, le paysage féérique d’ Interlaken a servi de décor au premier Great Update de la SSMI. Cette manifestat ion fut une bel le réussite. Le programme, mêlant conférences et atel iers, a su convaincre les v is iteurs.

«Les conférenciers ont très bien su s’adapter à leur auditoire, je ne me suis pas ennuyée une seconde, et je rentre chez moi en ayant appris une multitude de choses importantes sur les plans professionnel et organisationnel, ainsi qu’en matière de politique professionnelle.»Réaction d’une participante

«Je tiens à vous féliciter, et j’espère que ce ‹congrès de plus› va poursuivre son essor. C’est avec plaisir que je reviendrai à Interlaken.»Réaction d’une participante

Page 27: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 25

Org

aniz

ed b

y IM

K In

stitu

t für

Med

izin

und

Kom

mun

ikat

ion

AG25.-26.10.2012

Congress Centre Kursaal Interlakenwww.imk.ch/greatupdate2012

Page 28: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

26 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

TA B L E A U D ’ A F F I C H A G E

Medizinisches Zentrum Römerhof

8032 Zürich, Klosbachstrasse 116

Wir sind ein modernes Medizinisches Zentrum in derStadt Zürich. Zur Ergänzung unseres ärztlichenTeams suchen wir per sofort oder nach Vereinbarungeine/einen

Internistin / Internisten

Sie könnten Ihre eigene Sprechstunde aufbauen undnebenbei bei unserer hausinternen MEDASmultidisziplinäre Gutachten erstellen.

Ihr Profil: Abgeschlossene Facharztausbildung FMH

für Innere Medizin; längere klinische Erfahrung;deutsche Muttersprache sowie Team- undKommunikationsfähigkeit.

Wir bieten: Interessante und anspruchsvolleTätigkeit; zeitgemäße Vertragsbedingungen sowie

ein gutes Arbeitsklima in fachlich kompetentem,innovativem, persönlichem Betrieb.

Ihre vollständigen Bewerbungsunterlagen sendenSie bitte an: Geschäftsleitung Jengra AG/MZR, z.Hd.Frau R. Kaelin, Klosbachstr. 116, 8032 Zürich oderan [email protected]

Partner/in-Nachfolger/in

Eintritt nach VereinbarungSanfter Einstieg möglich

Kontaktaufnahme bitte per mail oder [email protected]

www.praxisgruppe-schifflaube.chSchifflaube 16, 3011 Bern

Quartier-Grundversorger-Doppelpraxiserbaut 1984

renoviert 2006ebenerdig - rollstuhlgängigmit 4 Behandlungszimmern

Röntgen, Labor (Axonlab), elektronischer KG (Aesculap)Schwerpunkte: Hausarztmedizin, Akupunktur,

Manuelle Medizinsucht:

In Allgemein-internistischer Hausarztpraxisin Winterthur biete ich die Möglichkeit, selbständig mit einem Pensum von 50-100% tätig zu werden und die Praxis später zu übernehmen. Platz und Infrastruktur sind vorhanden, der Einstieg ohne Investitionen möglich. Bitte melden Sie sich bei Dr. med. Georg Stoffel FMH Innere Medizin Rieterstrasse 3 8406 Winterthur Telefon 052 203 16 00 [email protected]

ETABLIERTE HAUSARZTPRAXISIM ZENTRUM DER STADT LUZERN

Per Sommer 2012 oder nach Vereinbarung sucheich eine/n Nachfolger/in in meine ca. 120 m2 grossePraxis für Allgemeine Innere Medizin mitSelbstdispensation und breitem Leistungsspektrum(Grundversorgung, Belastungs‐EKG, Spirometrie,Labor, Röntgen, Hausbesuche und Heimbetreuung).

Die wichtigsten Vorteile im Überblick: attraktive Zentrumslage in der Stadt Luzern zahlreicher und treuer Patientenstamm erfahrenes, langjähriges Personal optimale Verkehrserschliessung beste Notfalldienstregelung breites Schul‐ und Freizeitangebot Region mit viel Wohn‐ und Lebensqualität direktam Vierwaldstättersee.

Interessiert? Dann melden Sie sich schriftlich unterRef. PV004 bei: FMH Consulting Services,Frau V. Rossi, Postfach 246, 6208 Oberkirch,[email protected].

Page 29: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 27

TA B L E A U D ’ A F F I C H A G E

MODERNE HAUSARZTPRAXISIN DER AGGLOMERATION VON THUN

Per Frühling 2012 oder nach Vereinbarungsuchen wir eine/n Nachfolger/in für eine sehr gutlaufende Praxis für Allgemeine Innere Medizinmit:

elektronischer KG‐Führung Ultraschall, Belastungs‐EKG,

Röntgen, Labor und Selbstdispensation modernen, gut unterhaltenen Geräten schöner, heller Einrichtung geringe Notfalldienstbelastung sehr gute Zusammenarbeit mit Kollegen

Die Praxis (ca. 160 m2) befindet sich im Zentrumeiner grösseren Gemeinde (5 Minuten von Thunund 25 Minuten von Bern entfernt). Gute Schule inder Gemeinde und ein breites Freizeitangebot inder Region runden das Angebot ab. SchrittweiseÜbernahme über 6 bis 18 Monate ist auchmöglich.

Interessiert? Dann kontaktieren Sie uns schriftlichunter Ref. Nr. PV003 bei: FMH Consulting Services,Frau V. Rossi, Postfach 246, 6208 Oberkirch,[email protected].

Ouest Lausannois

Pour un cabinet de groupe (2 médecins) de Médecine Générale et Psychosomatique, je cherche

un(e) collègue désireux(-se) de partager ma consultation 4 à 5 demi-journées/semaine dès 2013.

Reprise complète de la consultation après 2 à 3 ans possible.

Contact:Dr Corinne BonardRue de Lausanne 51020 Renens

Tél. +41 21 634 86 36

Je cherche

pour l’automne 2012un successeur pour mon cabinet de Médecine Interne à Carouge (Genève).

Surface 120 m2, avec laboratoire et radiologie.

Contact:Dr B. BouchardyBd des Promenades 31227 Carouge (GE)

Tél. +41 22 342 84 44Fax +41 22 343 21 [email protected]

?

Wem können wir unser Wissen und unsere Erfahrung persönlich weitergeben?

Interesse, in einer lebhaften Gemeinschafts- praxis in bester Verkehrslage als Praxisassistenz während 6–12 Monaten eine spannende Medizin und viel Menschlichkeit mitzuerleben?Zwei Lehrärzte und ein erfahrenes Team möchten Sie für die Hausarztmedizin begeistern.Praxisassistenz wird als 1 Jahr Weiterbildung anerkannt.

Dr. med. Claude Baeriswyl und Dr. med. Jeannette HermesFachärzte für Innere Medizin FMHBahnhofzentrum, 3186 Düdingen026 493 33 33, [email protected]

Page 30: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

28 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

TA B L E A U D ’ A F F I C H A G E

Dans un spacieux cabinet partagé par 2 médecins, un interniste spécialisé en endocrinologie et diabétologie souhaitant recentrer sa pratique sur l’endocrinologie cherche

un remplaçant en mesure d’assurer le suivi des patients dans le domaine de la médecine interne générale. Temps partiel ou plein temps dès maintenant ou à convenir.

Charges très modérées. Equipement moderne (yc radiologie dans l’immeuble). Clientèle assurée.Lieu: La Chaux-de-Fonds à 20 min du lac de Neuchâtel et à 1 h de Lausanne (train ou voiture)

R. Münger, Léopold-Robert 7, 2300 La Chaux-de-FondsTél: 032 914 72 10 / 079 611 18 79

Cabinet de médecine de 1er recours bien établi

A remettre dans une belle commune du Chablais (15 km de Montreux).

Ce cabinet médical spacieux (140 m2), bien entretenu, avec loyer modéré, personnel motivé et cerclede patients fidèles peut être aménagé pour deux médecins; possibilité d’agrandir les locaux.

Veuillez nous contacter en indiquant le numéro de référence 1072: FMH Consulting Services, Madame C. Achermann, case postale 246, 6208 Oberkirch, [email protected]

1 + 1 = GEWONNEN

Suche das zweite Nr. 1 in meine super ausgerüstete internistische Praxisin Pfäffikon / Züricher Oberland.

Alle Partnerschaftsformen sind möglich.

Ein Pensum initial von 20–50% wäre wünschenswert.

Einfach melden:[email protected]

Allgemein internistische Praxis/ZH

Per Ende 2012 ist altershalber meine Praxis in Fehraltorf an engagierten Nachfolger zu übergeben.Als Internist und Allgemeinpraktiker wird ein vielseitiges, interessantesmedizinisches Patientengut betreut.Im Kardiologischen Bereich besteht die Möglichkeit von Ergometrie, 24 h Blut-druck und Holter. Daneben die Möglichkeit von Ultraschall samt Farbduplex. Gastroenterologisch ist das Instrumenta-rium für Endoskopie vorhanden. Das Labor ist modern eingerichtet und mit der elektronischen KG verknüpft.Der Notfalldienst ist gut geregelt (kein Nachtdienst). Es besteht die Möglichkeit der Selbstdispensation.

Dr. med. A. FreiTisliacherstr. 5, 8320 Fehraltorf

Page 31: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 29

Q U A L I T É

Les médecins veulent pouvoir soigner leurs patients de la meilleure manière possible et s’engagent jour après jour en faveur de l’assurance­qualité par le biais de discussions de cas, de formations continues ou de la révision de normes thérapeutiques.

Or cet engagement, qui a principale­ment lieu dans le secteur ambulatoire, n’est pas suffisamment visible sur les plans politique et public, et c’est juste­ment cela que le projet Monitorage de la qualité en médecine ambulatoire dans l’ensemble de la Suisse entend changer en montrant, à l’aide de données chif­frées, l’ensemble des démarches en fa­veur de la qualité des médecins du do­maine ambulatoire.

La SSMI avait déjà soutenu ce projet lancé par la FMH au cours de la phase pilote en 2010. Et les résultats obtenus lui ont donné raison. En effet, elle est convaincue que la poursuite du projet de monitorage de la qualité pour les méde­cins exerçant dans le domaine ambula­toire est essentielle et a donc décidé une nouvelle fois d’y participer en 2012 avec 9 autres sociétés de discipline médicale.

Le projet de monitorage de la qualité ne s’entend ni comme un nouvel outil de mesure de la qualité ni comme un baro­mètre de la qualité des traitements. Il a uniquement pour vocation de recenser les démarches qualité accomplies par les médecins et de proposer un état des lieux de la situation. La récolte des données se fonde sur la déclaration volontaire et la confidentialité des données est stricte­ment respectée.

Feedback sur mesureLa phase pilote a montré que l’évaluation des données des participants fournit des

indications individuelles utiles. Elle per­met notamment d’identifier clairement les domaines d’assurance­qualité dans lesquels les médecins sont déjà très actifs et ceux susceptibles d’être améliorés.

En outre, les médecins qui le sou­haitent peuvent comparer leurs réponses de manière anonyme avec celles de l’en­semble de leurs confrères et ainsi mieux s’y retrouver parmi toutes les démarches possibles.

Les sociétés de discipline médicale im pliquées dans le projet ont pu profiter des résultats obtenus qui leur ont permis de déterminer les forces et les faiblesses en matière d’assurance­qualité dans leur domaine tout en leur fournissant une base décisionnelle pour élaborer des offres de formation continue ciblées. De plus, la FMH et les sociétés participantes disposent désormais de données précises pour étayer leurs arguments politiques.

Nouvelle année, données plus solidesLe projet Monitorage de la qualité en médecine ambulatoire prévoit un nou­veau recensement des données au prin­temps 2012. La SSMI est actuellement en train de remanier le questionnaire uti­lisé durant la phase pilote en collabo­ration avec la Société Suisse de Médecine Générale, la Société Suisse de Pédiatrie et le département Données, Démographie et Qualité (DDQ) de la FMH. Une étroite collaboration avec les sociétés de disci­pline médicale est essentielle, car seuls les spécialistes savent quelles démarches qualités ils accomplissent dans leur do­maine.

Afin que le monitorage de la qualité connaîtra à nouveau une réussite en 2012, le comité de la SSMI table sur une

large participation des médecins exer­çant dans le domaine ambulatoire car plus leurs données seront solides, plus leurs arguments seront entendus dans le débat sur la qualité.

Vous trouverez de plus amples infor­mations sur le projet Monitorage de la qualité en médecine ambulatoire dans l’ensemble de la Suisse sur www.fmh.ch/Qualité/Monitorage de la qualité.

Le département DDQ de la FMH se fera un plaisir de répondre à vos ques­tions: [email protected].

Dr méd. Jürg Pfisterer, membre du comité directeur de la SSMI,

responsable du domaine Qualité

Dr méd. Daniel Herren, MHA, membre du Comité central de la FMH, domaine DDQ

Monitorage de la qual ité – la SSMI y part ic ipe à nouveau

Le projet Monitorage de la qualité en médecine ambulatoire montre clairement l’engagement des médecins en faveur de

la qualité de leur travail.

Le corps médical assure la qualité.Notre monitorage le montre.

Page 32: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

30 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

A S S O C I AT I O N D E S M É D E C I N S - C H E F S I N T E R N I S T E S

Mandaté par la rédaction du «Bul let in SSMI», le Dr méd. Romeo Providol i s ’est entretenu avec la Dr méd. Esther Bächl i , pr ivat docent, au sujet de sa fonct ion de présidente de l ’Associat ion des médecins-chefs internistes de la SSMI.

Interv iew

PD Dr méd. Esther BächliMedizinische Klinik, Spital Uster

Madame, vous présidez l’Association des médecins-chefs internistes de la Société Suisse de Médecine Interne Générale. Que pouvez-vous nous dire de la composition de cette commission, des sujets qu’elle traite et des décisions qu’elle prend? L’Association des médecins­chefs inter­nistes représente tous les médecins­chefs qui sentent une responsabilité envers la formation postgraduée pour le titre de spécialiste en médecine interne générale. A l’heure actuelle, toutes les régions lin­guistiques sont représentées.

Nous nous préoccupons de toutes les demandes concernant les internistes hos­pitaliers, comme par exemple celles qui touchent à la formation postgraduée et continue de nos jeunes collègues désirant devenir médecins de famille ou inter­nistes hospitaliers. Nous abordons égale­ment les questions concernant les Swiss

DRG ainsi que des sujets déterminants pour les médecins­chefs hospitaliers, comme par exemple ces derniers temps les directives nécessaires pour assurer la bonne marche d’une unité de soins inter­médiaires (USI), d’une station d’ur­gences ou d’une «stroke unit».

Nos réunions sont bisannuelles et les membres de la commission y discutent des problèmes, de gestion entre autres, que rencontrent les médecins­chefs de clinique. L’une des séances permet de faire connaissance tour à tour avec les hôpitaux des membres, l’autre a lieu de­puis 2011 dans le cadre de l’Assemblée Annuelle de la Société Suisse de Méde­cine Interne Générale.

Où en est l’intégration des Romands dans cette commission?Hélas, le recrutement de collègues ro­mands s’est avéré difficile.

Pour les inciter à rejoindre notre asso­ciation, nous avions organisé une «ren­contre sur le rösti graben» à Bienne en 2010. Mais malgré la mixité linguistique du programme, ils ne se sont pas laissé amadouer. Tout récemment cependant, un confrère romand s’est proposé pour travailler au sein du comité, et nous espé­rons bien qu’il sera suivi par d’autres médecins­chefs romands.

Le système de santé connaît des bouleversements, comment réagissez-vous à cette situation?Il s’agit bel et bien d’un bouleversement. Les activités de réforme varient forte­ment de canton en canton et les avancées sont rapides. Les mandats de prestations comme ceux attribués dans le canton de Zurich, s’étendront certainement aux internistes

des hôpitaux des autres cantons qui adopteront cette voie. Nous avons en core des réserves quant à l’introduction des Swiss DRG: l’Association des médecins­chefs internistes se penche activement sur ce problème et elle est à la recherche d’une collaboration constructive.

Toutefois quelques éléments décisifs pour l’avenir de la formation postgra­duée, tels que la rémunération ou l’in­demnisation des activités formatives des médecins assistants et des médecins­chefs de clinique, n’ont pas encore trou ­ vé de solution.

Quelle a été l’évolution de votre fonction de médecin-cheffe au cours de ces dernières années?Dans l’ensemble, mes activités concer­nent de plus en plus les problèmes de ré­forme au sein des directions cantonales de la santé. Il faut encourager la pensée compétitive, et certaines tâches adminis­tratives prennent des proportions parfois déplaisantes.

La seule tentative d’unifier la structure des formations postgraduées accroît énormément les exigences administra­tives à l’égard de la tenue de protocoles d’évaluation, des protocoles de formation postgraduée, des logbooks, des miniCEX et des DOPS.

L’attitude des jeunes médecins assistants s’est-elle modifiée?Bien sûr que le point de vue des jeunes médecins assistants a changé ces der­nières années. Cette adaptation était né­cessaire, car la médecine est devenue plus rapide et plus ambitieuse. Les exi­gences administratives et les compé­tences demandées sont certainement plus élevées que précédemment.

Page 33: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 31

A S S O C I AT I O N D E S M É D E C I N S - C H E F S I N T E R N I S T E S

N’oublions pas que la formation post­graduée devrait être effectuée en 5 ans en parallèle avec une réduction à 50 heures du temps de travail. Les jeunes collègues devront savoir relever ce défi.

A votre avis, quelles sont les qualités essentielles d’un médecin assistant ou assistante?Se réjouir de travailler en contact avec le patient. Savoir faire face aux exigences intellectuelles et pratiques requises pour optimiser le diagnostic et le suivi du pa­tient.

Que pensez-vous du travail à temps partiel chez les médecins?Après l’adoption de la semaine de 50 heures et de la limitation à 5 ans de la période de formation postgraduée, je suis réservée sur l’introduction de postes d’assistanat à temps partiel dans le do­maine hospitalier. Sans expérience pré­alable suffisante, je crains que l’appren­tissage ne soit pas suffisamment efficace pendant les deux années de formation post graduée à l’hôpital.

Mais de manière plus générale, l’ave­nir est au temps partiel, surtout chez les médecins cadres.

Quelles difficultés voyez-vous dans le travail à temps partagé?Il demande une grande flexibilité dans l’organisation du tableau de service, principalement pour ce qui est des méde­cins cadres. La gestion des changements est plus complexe, et si une grande partie des médecins cadres travaillent à temps partagé, il faut investir beaucoup d’ef­forts pour assurer la continuité du traite­ment des patients dans le domaine hospi­talier.

Dans le domaine ambulatoire, le tra­vail à temps partagé pose moins de problèmes.

Les DRG sont à nos portes – leur introduction vous inquiète-t-elle?Je pense que tout médecin chef est pré­occupé par l’entrée en vigueur des DRG en Suisse. Comme je l’ai déjà signalé, personne ne sait de quelle façon nous pourrons couvrir les coûts de la forma­tion postgraduée et financer les inves­tisse ments à l’avenir. Les Swiss DRG soutiennent avant tout les collègues de la médecine opératoire.

Sur le plan de la médecine interne, les DRG représentent mal les tableaux com­plexes des patients multimorbides. Si un patient est admis à l’hôpital avec deux diagnostics actifs, cela pose problème. Les expériences faites dans d’autres pays montrent qu’un décompte comme celui des DRG entraîne une fragmentation du traitement, et que les patients sont trans­férés d’un hôpital à l’autre en vue d’opti­miser le profit.

Selon vous, que reste-t-il à faire avant l’entrée en vigueur des DRG?Nous devons nous assurer que les coûts de la formation postgraduée des méde­cins assistants et des médecins cadres soient compensés. Cette tâche ne doit pas être du seul ressort des directeurs de la santé, et il est indispensable que les mé­decins­chefs y participent.

Reste ouverte la question de la répar­tition de la compensation entre les hôpi­taux régionaux et les centres hospitaliers, car les premiers se chargent avant tout d’initier des titulaires de diplôme fédéral à la pratique de la médecine alors que les seconds peuvent engager des médecins

assistants ayant déjà bénéficié d’une bonne formation.

Il faut par ailleurs adapter les règles de décompte de SwissDRG aux problèmes traités en médecine interne, en particulier à la polymorbidité. Il est regrettable de constater que le délai d’introduction des SwissDRG reste fixé à l’an 2012 sans que nous ayons pu au préalable procéder aux adaptations nécessaires.

Comment percevez-vous la collaboration avec les collègues installés et que faudrait-il améliorer?Au niveau de la collaboration avec les médecins de famille traitant les patients en amont ou en aval de l’hôpital, on trouve toujours des éléments à optimiser ou à adapter, que ce soit en rapport avec les changements impliqués par les Swiss DRG, ou encore dans le but de mieux connaître les médecins qui nous adres­sent des patients et d’ouvrir ainsi des possibilités de retransfert sous de bonnes conditions. Actuellement, la plupart des hôpitaux suisses doivent être en train d’intensifier ces travaux d’optimisation.

Madame, nous vous remercions pour cet entretien.

Dr méd. Romeo ProvidoliMembre Nucleus SSMI

Page 34: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

32 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

M I N I - C E X E T D O P S

Depuis la suppression de l ’examen oral en vue du t itre de médecin spécial iste, ce sont les procédures d’évaluat ion en mi l ieu de travai l qui servent à situer les médecins assistants par rappor t aux object i fs de formation indiv iduels.

Dr méd. Susanna StöhrSUVA Luzern

Quelle est l’utilité des évaluations en milieu de travail?L’évaluation des médecins en formation postgraduée a longtemps reposé unique­ment sur les certificats FMH et les for­mulaires d’évaluation en fin de période. Pour accéder au titre, il fallait passer les examens de spécialiste ou les examens de fin de formation postgraduée.

Jusqu’au terme de 2009, l’examen don nant droit au titre de spécialiste en Médecine Interne (correspondant à celui de Médecine Interne Générale décerné depuis le 1er janvier 2011) comportait deux parties, l’une sous forme de QCM et l’autre sous forme d’examen oral.

Depuis l’abolition de ce dernier en 2010, il ne reste que l’examen QCM pour fournir une appréciation finale des connaissances.

Suite à ce changement, on peut se de­mander de quelle façon les compétences

et les aptitudes pratiques des médecins sont désormais contrôlées.

Il est prévu d’assurer ce contrôle en cours de formation postgraduée au moyen d’évaluations en milieu de travail (EMiT); à cet effet, on mettra en œuvre divers instruments comme le mini­clini­cal evaluation exercise (Mini­CEX) et le direct observation of procedural skills (DOPS).

Mini-CEX et DOPS: de quoi s’agit-il?Le mini­CEX et le DOPS sont des instru­ments d’évaluation en milieu de travail. Bien qu’ils soient distincts, ils reposent tous deux sur les principes «observer», «consigner», «donner un feed­back»: les formateurs observent une interaction or­dinaire médecin­patient pendant 15 mi­nutes environ et en consignent les carac­téristiques selon des critères définis, en tenant compte du degré de formation mo­mentané du candidat au titre de spécia­liste. Les médecins en formation postgra­duée reçoivent un feed­back succinct et structuré sur la base duquel les objectifs de formation individuels sont fixés.

Le mini­CEX met l’accent sur la com­munication avec le patient (anamnèse, explications) et l’examen clinique, le DOPS sur les gestes pratiques (skills).

Comment mettre en œuvre mini-CEX et DOPS?Il faut que les évaluations par mini­CEX et DOPS soient réalisées à intervalles ré­guliers par différents formateurs. Les EMiT doivent saisir toutes sortes de si­tuations (urgences, visite, consilium) et de tableaux cliniques / d’interventions.

Les candidats au titre de médecin spé­cialiste doivent prendre eux­mêmes

l’initiative d’organiser les mini­CEX ou DOPS et de remettre les feuilles d’éva ­ luation.

Les EMiT servent également d’appui lors des entretiens d’évaluation et des discussions menées avec les collabo­ rateurs.

Quelles sont les attentes de la SSMI par rapport à l’EMiT?Les expériences sur l’EMiT accumulées pendant trois ans par un projet pilote dans différentes cliniques de médecine interne sont très prometteuses.

Depuis 2010, l’EMiT fait partie inté­grante du programme de formation post­graduée et la SSMI y voit un excellent moyen d’assurer une formation postgra­duée de haut niveau menant au titre de médecin spécialiste.

Les formateurs responsables observent périodiquement les candidats au titre de spécialiste dans le contexte de la routine clinique, et les observations succinctes faites à cette occasion permettent d’avoir un suivi écrit du stade de formation post­graduée et de donner un feed­back struc­turé. Grâce à l’évaluation régulière et méthodique des aptitudes cliniques tout au long d’une période de formation post­graduée, le candidat peut approfondir ou réviser des matières d’enseignement spécifiques.

En saisissant les progrès accomplis, l’EMiT confère plus de relief et de valeur à la formation postgraduée.

Il se peut que les médecins dont la pé­riode d’assistanat a commencé il y a quel ques années ne soient pas toujours familiarisés avec ce support, mais les étu diants actuels y sont habitués; dans certaines universités, les EMiT font par­tie intégrante du programme de for­

Evaluat ion en mi l ieu de travai l par Mini -CEX et DOPS

Page 35: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 33

M I N I - C E X E T D O P S

mation. Les jeunes n’éprouveront pas de réticence à l’égard de l’observation pé­riodique, et ils exigeront même un feed­back régulier.

Comment introduire l’EMiT au sein des établissements de formation postgraduée en Médecine Interne Générale?Un groupe de travail de la SSMI, soutenu par l’Institut suisse pour la formation

médicale postgraduée et continue ISFM et par l’Institut d’enseignement médical IML, est chargé de la mise sur pied de l’EMiT dans toute la Suisse.

Un cours en ligne destiné à transmettre les bases théoriques est en voie de déve­loppement; les aspects pratiques (en par­ticulier les feed­back) seront traités dans des ateliers.

De cette façon, la SSMI espère intro­duire aussi rapidement que possible une

procédure à peu de frais bénéficiant à toutes les personnes concernées par la formation postgraduée.

Dr méd. Susanna StöhrMembre du comité directeur de la SSMI

Page 36: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

34 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

E X A M E N D E S P É C I A L I S T E

Cette année, c’est la première fois qu’a eu l ieu l ’examen de spécial iste pour le t i tre de «Médecine Interne Générale» et autre fait nouveau, l ’examen ne s’est plus passé à Berne, mais à Bâle.

L’examen de spécia l iste en «Médecine Interne Générale» en 2011

Dr méd. Urs StrebelInnere Medizin Spital Männedorf

Les nouvelles salles d’examen sont agréables L’examen de spécialiste s’est déroulé le 30 juin dans les salles San Francisco (320 places) et Sydney (160 places) du Congress Center de Bâle (CCB). Deux raisons ont conduit à déplacer la session d’examen à Bâle: les halles de la BEA de Berne coûtaient plus de deux fois plus cher, et une grande partie du personnel de surveillance est fourni par le bureau de la SSMI domicilié à Bâle.

L’examen a commencé à 10 h pour fi­nir à 15 h. Le CCB s’est révélé comme un endroit calme et confortable. La ses­sion se déroulant dans deux salles, il a fallu engager davantage de personnel de surveillance (composé de représentants du bureau et de trois membres de la com­mission d’examens); il n’y eut aucun autre problème à signaler. La préparation de la session d’examen par la Dr Regula

Sievers et ses collaboratrices fut excel­lente. Il a juste fallu improviser une fois: une candidate avait demandé où il était autorisé de fumer.

Un grand merci à toutes les personnes qui ont œuvré au bon déroulement de l’exa men de spécialiste.

Avec 11%, le taux d’échec est faible474 candidats se sont présentés à Bâle, dont 274 femmes et 200 hommes, contre 444 candidats en 2010.

Sur 120 questions à choix multiple, 116 comptaient pour l’examen propre­ment dit. Le nombre de réponses cor­rectes aux questions oscillait entre 115 et 51. La limite inférieure de réponses cor­rectes pour la réussite de l’examen avait été fixée à 79+.

Nombre de candidats promus: 422; nombre de candidats ayant échoué: 52.

Taux d’échec 2011: 11% (femmes 8%; hommes 15%). Taux d’échec en 2010: 17%; taux d’échec en 2009: 14%.

La baisse du taux d’échec en 2011 est due pour une part au hasard, et pour l’autre elle représente la conséquence in­volontaire de l’adoption d’une méthode d’évaluation plus répandue sur le plan international: la commission des exa­mens de spécialiste ne calcule dès lors plus la note sur la base de l’écart­type d’une courbe normale, mais elle pondère les points selon la difficulté de la ques­tion (méthode d’Angoff et Hofstee).

Pour réussir cet examen, il fallait ré­pondre correctement à quelque 65 à 75% des questions: ce taux variait en fonction du degré de difficulté des questions ayant reçu une réponse correcte. Ce dernier peut être déterminé avec précision au moyen du logiciel développé par l’Insti­tut d’enseignement médical (IML) de

Page 37: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1 35

E X A M E N D E S P É C I A L I S T E

l’Université de Berne. Depuis de nom­breuses années, une équipe de l’IML co­opère avec la commission d’examens de spécialiste et leur collaboration s’étend du choix initial des questions jusqu’à l’évaluation des réponses.

A l’équipe de l’IML aussi, un grand merci.

Regard vers l’avenir (www.fmh.ch > ISFM)A partir de 2013, seul le titre de spécia­liste en Médecine Interne Générale sera délivré. Pour l’obtenir, il est obligatoire de parcourir trois ans de formation post­graduée de base en Médecine Interne (et deux ans supplémentaires de formation postgraduée secondaire).

Tous les candidats devront se sou­mettre à l’examen écrit rédigé en anglais sous forme de QCM, établi sous la res­ponsabilité de la commission des exa­mens de spécialiste. Dès 2013, l’examen oral sera abandonné, car son degré de sé­lectivité est disproportionné par rapport aux moyens mis en œuvre (la SSMI l’a aboli après 2009, la SSMG le supprimera après la session de 2012). Il sera rem­placé par un logbook ainsi que par des observations brèves effectuées régulière­ment au poste de travail durant toute la période de formation postgraduée.

La mise en œuvre de ces outils de contrôle et d’apprentissage est du ressort des comités de la SSMI, de la SSMG et de l’ISFM, et la commission des exa­mens de spécialiste en sera dégagée.

Les évaluations en milieu de travail amèneront de plus en plus les établisse­

ments de formation à prendre la respon­sabilité du soutien, du contrôle et de la qualification des assistants au cours de leur formation postgraduée.

Cette augmentation de charge présente des avantages: un examen oral, qui re­présente un cliché momentané, n’est pas suffisant pour déterminer si les assistants sont capables ou non de prendre en charge un patient, alors que la formation postgraduée, hospitalière ou en cabinet médical, s’étend sur une période dont la durée est bien mieux adaptée à cette évaluation.

Mon expérience m’a indiqué qu’il est toutefois difficile de convaincre des col­lègues ayant des difficultés à interagir avec les patients de choisir un domaine sans contact direct avec ces derniers: souvent le candidat n’en a pas conscience et il n’est pas possible de passer par une procédure juridique sauf si le cas relève du droit pénal. Par contre un entretien bienveillant avec le candidat a encore des chances de porter ses fruits pendant la période d’études.

Etant donné que les examens usuels en cours d’études se prêtent tout aussi peu que l’examen de spécialiste à cette sorte de sélection, le mieux à faire serait de mettre en place un processus de qualifi­cation avec sanction durant l’année d’études à option.

Le titre de spécialiste en «Médecine Interne Générale» demande la mise sur pied d’une nouvelle commission d’examen de spécialiste

La nouvelle commission des examens de spécialiste, composée conjointement de membres de la SSMI et de la SSMG, s’efforce de concevoir un catalogue de questions recouvrant un spectre étendu. Pour l’instant, elle s’appuie sur le pro­gramme MKSAP (Medical Knowledge Self­Assessment Program) pour choisir les questions pertinentes en accord avec la situation présente. Quoique ces ques­tions soient parfois très spécifiques, leur qualité est excellente. A mon avis, l’argu­ment selon lequel elles ne se prêtent pas à la pratique médicale n’est pas convain­cant: un méde cin peut effectivement ré­soudre 90% des problèmes avec 70% des connaissances, mais personne ne consul­tera un tel collègue, même si son traite­ment est correct dans 9 cas sur 10. Nous exerçons une profession qui exige une grande quantité de connaissances, et les patients y ont accès via internet.

Personnellement, je trouve qu’il est in­téressant et stimulant d’étudier une nou­velle fois intensivement la médecine in­terne, quelques années après l’examen fédéral et une fois que l’on bénéficie d’une certaine expérience profession­nelle. Le supplément de connaissances acquises améliore le suivi du patient, car des symptômes simples peuvent toujours cacher une maladie sérieuse. Il s’agit d’acquérir l’art et la manière de ne pas rechercher obligatoirement une étiologie grave dans chaque tableau clinique, car les maladies graves restent rares. C’est en cela que consiste l’art médical, et sa maîtrise n’est pas facile à mesurer par des épreuves écrites ou orales. Seule l’observation sur une longue durée permet d’évaluer cet aspect. Soyons hon­nêtes. Même si nous exerçons notre pro­fession depuis longtemps, ces consi dé­rations nous concernent tout autant que les jeunes médecins. Le contrôle de la formation continue est encore bien plus délicat que celui de la formation post­ graduée.

A cet égard, la situation actuelle se laisse résumer par la formule finale attri­buée par Theodor Fontane au père d’Ef­fie Briest (héroïne du roman éponyme): «Ah, Louise, laisse tomber… le sujet est trop vaste.» Je doute cependant que ce genre d’arguments tienne la route encore longtemps.

Dr méd. Urs StrebelPrésident de la commission d’examen

Page 38: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

36 B u l l e t i n S S M i 2 • 2 0 1 1

Impressum

ÉditeurSociété Suisse de Médecine Interne GénéraleBureau principalSolothurnerstrasse 68Postfach 4224008 Basel

Rédaction en chefBarbara Lüdi

RédactionDr Regula Sievers-Frey MPH, Nucleus SSMI

Mise en page/maquetteMirjam Wicki

Maquette/compositionBarbara Lüdi

TraductionEMH Schweizerischer Ärzteverlag AG, Muttenz

PhotographiesMirjam Wicki, Sabrina Ceppi, Barbara Lüdi, Renata VögeliImages du ballett: © Valérie Lacaze, École Rudra Béjart

AnnoncesEMH Schweizerischer Ärzteverlag AG, Muttenz

ImpressionSchwabe AG, Muttenz

Tirage4800 exemplaires

Page 39: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium
Page 40: Numéro 2 2011 - sgim.ch · 11-2011-ACX-2009-CH-1398-J Puissance et efficacité pour vos patients souffrant d’arthrose1 Référence: 1. Information professionnelle ARCOXIA®, Compendium

MUNDIPHARMA

Targin (französisch)

www.mundipharma.ch

Indiqué en cas de douleurs prolongéesmoyennem

entfortesà f

ortes