Journal de l’Amicale des Cadres Retraités France Telecom Orange Juillet 2015

Num

éro

53

La Vie de L’amicaLe: page 4 et 5 Humour détente : page 19

Limousin : L’abbaye de cHarroux page : 16

Bonnes vacances sur la plage

page 10 et 11

un adHérent pianiste : page 7

Informations

Ces amis nous ont rejoints :Auvergne : Christine Allemand

Bourgogne : Gisèle Gobbey

BretAgne : Daniel et Jacqueline Pace

DAuphinée SAvoie : Jean-Pierre Rollet

ile De FrAnce : Alexandre Aouizerate; Gérard Arras; Louisette Mage; Annick Malteste; Mme Petipas; Hermine Reilhac; Viviane Sciarli

limouSin poitou chArente : Martine Celli-Fer-ber

mArSeille provence AlpeS : Michèle Gantelmo; Robert Roux

Le Carnet de L’ÉCho

Ces amis nous ont quitté : AlSAce : Guy Harster

BretAgne : Edouard Mevel

ile De FrAnce : Odette Lootvoet

lAngueDoc-rouSSillon : Lisette Moner

limouSin poitou chArente : Pierre Villessot

Echo de l’ACR

Edité parl’Amicale des Cadres Retraités

de France Télécom Orange 57, rue Albert75013 Paris

Téléphone : 01 42 46 59 61 Courriel : acrft@orange.fr

Internet : www.acrft-orange.fr

Président et Directeur de la publication :Gilles Careil

Comité de rédaction :H. Bert, J. Boggéro, E. Cahuzac, J.Caillot-Carton, G. Careil, M. Collombat, G. David, D.Dupoirier, Y. Gelly, G. Houard, M.C. Marguerite, J. Mesnier

Photographies : Y. Gelly, D.Evrard, Daniel Marie

Imprimé par Transimprim - Gretz Armainvilliers

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rAppel Du progrAmme Du voyA-ge Du premier SemeStre 2016 :

Une croisière sur le DOURO du 30 mars au 6 avril

pour seulement 1380 € par personne en cabine double sur le pont

supérieur .

Excursions, taxes aéroports, boissons à bord, assurance rapatriement

inclus.

Excursions : Lamego et le plus beau sanctuaire

baroque du Portugal.Manoir de Matéus et son jardin à la

française.Salamanque, éblouissante ville

d’Espagne.Route des vins de Porto, la plus

ancienne région viticole du monde.Porto, une ville sur la mer,rencontre

entre culture et tradition.Aveiro, la Venise portugaise.

pAyS De lA loire : Brigitte Alamome

provence côte D’Azur corSe : Marie-Fran-çoise Bas-Guillon

rhône : Dominique Chade; Dominique Seux

Editorial

Gilles Careil

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Ainsi que vous pourrez le lire en pages centrales, le nouveau Bureau National de l’Amicale m’a renou-velé sa confiance en m’en confiant la présidence pour un second mandat. C’est un honneur et un encouragement pour continuer à oeuvrer au déve-loppement et au rayonnement de l’ACR.

Je me suis efforcé pendant les deux années pas-sées, de mettre toute mon énergie, ma disponibilité et mes convictions au service de notre Amicale et de ses adhérents. J’ai pu compter sur le soutien et l’aide précieuse du Bureau National et tout particu-lièrement de son Secrétaire Général Henri Bert, et des Président(e)s de régions pour mener à bien les différentes actions que nous nous étions fixées. La première d’entre elles portait sur le renforcement et la pérennisation de l’ACR. L’évolution constante du nombre d’adhérents et l’arrivée de « nouveaux » retraités témoignent d’une réussite certaine, mais qui reste fragile si nous ne nous montrons pas capables de répondre aux attentes de chacun, jeu-nes et moins jeunes. J’ai pu constater lors de mes différents déplacements en région que vous étiez assez largement satisfaits de ce que vous recevez de l’amicale et que cela correspondait à vos attentes. Mais il y a encore des points à améliorer, en parti-culier au niveau de notre communication, qui si elle a connu quelques évolutions est encore largement perfectible.

Un autre point pour lequel nous n’avons pas, mal-gré nos efforts, obtenu d’avancées tangibles, porte sur nos relations avec notre ancienne Entreprise. Les avantages offerts par le kiosque retraités n’ont pas évolué depuis la signature de la convention avec la DRH d’Orange en décembre 2011. D’autre part alertés par certains de nos adhérents, nous avons recensé quelques dysfonctionnements pré-judiciables aux nouveaux retraités et aux collè-gues choisissant le TPS. C’est ce qui fait l’objet des réflexions et des travaux du groupe « Après .France Télécom&Orange » animé par Eliane Cahuzac dont un large compte rendu vous est proposé dans ce numéro. C’est ce que nous avons pu exprimer aux responsables d’Orange, en particulier Bruno Mett-ling le DRH, lors de nos différents échanges. Etre écoutés c’est bien mais insuffisant si concrètement rien n’évolue. L’ACR souhaite que cette situation aille vers un rapport plus équilibré entre les retrai-tés et l’Entreprise. L’occasion peut en être fournie avec le nouveau plan stratégique d’Orange, ES-SENTIEL 2020 (à découvrir sur notre site), qui a pour ambition de « réinventer la relation client » et de « construire un modèle d’employeur digital et hu-main ». En tant, pour la très grande majorité, qu’an-cien salarié et client de France Télécom Orange nous sommes tout à fait prêts à entendre ce mes-sage et vouloir en tirer quelques avantages.

En attendant de définir les axes de travail nous permettant de répondre à ces préoccupations et conscient que lorsque vous lirez ces quelques lignes, vous serez sans doute occupés à vaquer à vos nombreuses activités estivales, je vous souhaite à toutes et à tous un excellent été, bien ensoleillé mais sans excès.

MerCi et Bonnes VaCanCes

Le dynamisme d’une association se mesure à la progression de ses effectifs, mais aussi à l’implication du plus grand nombre dans sa gestion et son animation. La place et le rôle des Président(e)s sont essentiels. Leur disponibilité, leur dévouement et leur investissement sont les gages de la réussite de notre Amicale. Mais il est normal et indispensable de pouvoir le moment venu leur donner la possibilité de « passer le flambeau » à un collègue plus jeune. Ainsi de-puis le début de l’année, trois d’entre eux ont su et pu trouver un successeur. Gilles GEHANT préside désormais la Région Dauphiné-Savoie à la suite de Gilbert MOURAT, Dominique SENET celle de Rhône-Alpes après Maurice IMMELE et plus récemment Roger VEAU a laissé sa place à Hervé HERRY pour la Basse-Normandie. Un très très grand merci aux présidents sortants pour le travail accompli pendant ces nombreu-ses années et aux nouveaux présidents pour avoir accepté de prendre un peu plus de respon-sabilité au sein de l’Amicale. Ils peuvent compter sur mon soutien et mes encouragements et sur ceux des membres du Bureau National.

Trois nouveaux Présidents de régions

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Vie de l’Amicale

renContre aVeC la DireCtion Des ressourCes HuMaines D’oranGe

Faisant suite à la réunion du 27 mars 2015 au cours de laquelle nous avions pu dialoguer avec Bruno Mettling DRH Orange et lui faire part de nos préoc-cupations (voir le n° 52 de l’Echo, et notre site web), Henri Bert et moi-même avons rencontré le 27 mai dernier, Alain REYMOND Responsable des Affaires Réglementaires et Statutaires à la DRH et Isabelle DURAND Chargée des relations avec les retraités.Au cours de cet échange, nous avons traité les questions concernant en premier lieu, les modalités et les procédures de départ en TPS ou en retraite. Nous avons souligné le ressenti de nos adhérents qui jugent que la préparation au départ est souvent insuffisante, voire inexistante dans certains services et qu’il conviendrait d’améliorer le processus et la communication.Un deuxième thème concernait les “avantages” consentis aux retraités (gratuité de la ligne fixe, forfait, les remises via le kiosque…) qui ne nous paraissent pas à la hauteur de ce que peuvent attendre les re-traités de la part de leur ancienne entreprise.Enfin nous avons demandé que soient clarifiées les relations avec les services Orange. Nos interlocuteurs ont été attentifs, nous ont fourni quelques explications, apporté certaines réponses pas toujours positives et pris note de plusieurs points ne les concernant pas directement. Les sujets abordés et les réponses de nos interlocuteurs sont détaillés dans le compte rendu du Groupe de Travail « Après….France Télécom & Orange ».

Gilles Careil

A notre demande, Gilles Careil , Henri Bert et moi même avons rencontré le 11 juin 2015 la nouvelle équipe du CCUES élue en novembre dernier. Francis DIEULOIS, secrétaire général et Lionel PRES-SACCO, secrétaire adjoint, nous ont très cordialement reçus pendant plus d’une heure. Ils nous ont précisé la nouvelle composition du bureau avec quatre organisations syndicales repré-sentées, la CFDT ayant la majorité. Nous avons pré-senté l’ACR, qu’ils ne connaissaient pas. Ils se sont montrés très intéressés notamment par nos travaux sur « Après ... Orange et FT » et les complémentaires santé. L’adresse de notre site internet figurera sur leur site.Nicole Aubry reste la correspondante de l’Amicale avec le CCUES. 40000 retraités sont actuellement inscrits au CCUES dont 18000 comptes validés.Le CCUES permet depuis peu aux retraités inscrits et dont le compte est validé, d’accéder au Kiosque Retraités et d’obtenir les mêmes avantages que ceux proposés aux adhérents de l’ACR. Le CCUES souhaite, comme nous, obtenir également une réduction sur les produits achetés en boutique et agira dans ce sens auprès d’Orange.Une nouvelle offre pour les Chèques vacances a été mise en place avec la nouveauté des e-chèques vacan-ces mais il est toujours possible d’obtenir les chèques vacances classiques .Pour rappel, les prestations offertes aux retrai-tés sont:Les prestations d’action sociale, l’aide à l’autonomie GIR 5 et 6 , l’aide aux activités sportives, culturelles ou de loisirs ,la Carte Scènes et Sorties et les Bons plans qui proposent des réductions toute l’année auprès de dizaines de prestataires. Pour valider les inscriptions et les situations familiales il est nécessaire d’envoyer les avis d’imposition papier mais prochainement (la date reste à déterminer) notre avis d’imposition Internet sera suffisant avec envoi par mail ce qui simplifiera la procédure.

après... FranCe teleCoM oranGe.

niCole auBry

CoMpte-renDu De la réunion aVeC le CCues

Composition du Groupe de Travail :

Philippe ALBIGER, Henri BERT, Bernard BONNET, Gilles CAREIL, Michel COLLOMBAT, Martine DEPLAIX- GR0LLEAU, Michel HENRICH, Jean Gabriel LETT, Yves MARGUERITE,

Evelyne MALACH, Bernard MALTESTE, Michel MUTHS, Jean Pierre ROMEUF, Patricia SANTOLARIA, Hélène SCHPITZ.

5

après... FranCe teleCoM oranGe.

Vie de l’Amicale

Bref historique concernant la mise en place de ce chantier.Les dysfonctionnements de facturation liés à la mise en service de nouvelles offres d’Orange, le manque d’informations des salariés en TPS sur les avanta-ges concernant leur future condition ainsi que l’ab-sence de formation sur les négociations à engager avec leurs anciens managers ont conduit l’Amicale à rechercher les moyens, les contacts, les ressources possibles pour apporter une réponse ou une appro-che de résolution à ces questionnements.L’action fut lancée le 5 mars et depuis trois télécon-férences sont venues alimenter nos recherches et va-lider un certain nombre d’informations.

L’intitulé du Groupe de Travail (GT) reflète le ciblage des personnes concernées.Le périmètre de nos investigations porte à la fois sur la situation de nos collègues actifs sortis de l’entre-prise, mais aussi sur les retraités futurs, nouveaux ou anciens.Les besoins ne manquent pas et sont plus que divers et variés, que ce soit en terme d’acquis depuis l’exis-tence de FT jusqu’à nos jours avec des extensions possibles dans le temps comme par exemple les 10% sur les services et pourquoi pas plus sur les termi-naux.L’entretien du 27 mai avec les services DRH était bien dans cet objectif avec en visibilité les problématiques des adhérents de l’ACSED et les futurs de l’Amicale.

Le périmètre des recherches en fonction des besoins et des avantages liés à cette nouvelle condition a conduit à créer 3 sous-groupes avec, à leur tête, un rapporteur : 1- La téléphonie, les terminaux et les forfaits qui en-traînent bien souvent la disparition de la gratuité de l’abonnement par des manipulations intempestives ou la méconnaissance des règles de la part des com-merciaux en agence.2- Les Services Sociaux comme le CCUES et ses mini prestations, l’actionnariat, les dispositions adminis-tratives à entamer pour cette nouvelle fonction (« le livret Retraite »), la formation, les complémentaires santé, la parité Homme/Femme, convergence ACO/AFO, les situation personnelles etc…3- Enfin la communication ou comment faire savoir et mettre en valeur les travaux menés et les informa-tions recueillies validées, rendues attractives et visi-bles par l’ensemble des acteurs concernés ? Ce n’est pas la tâche la plus aisée pour l’Amicale car bien souvent les salariés sont mal ou peu informés des dispositifs qui existent. Ils sont sensés les demander et les obtenir sur Anoo, le site Intranet d’Orange auquel ils n’ont parfois plus accès pour différentes raisons. Une étude doit être mise en place par les services DRH pour palier ce défaut.

Les résultats sont encore modestes mais ils ont le méritent d’exister et d’être précurseurs de toujours plus d’avancées sur notre quête :

1- La fiabilisation des données relatives à la télépho-nie avec la confirmation de la gratuité de l’abonne-ment pour la LSF* et les préconisations par rapport à cet avantage dans les méandres des offres d’Orange.2- Les réflexions que le GT mène à propos de cette gratuité qui n’a plus lieu d’exister sous cette forme et qui n’avantage pas nombre d’adhérents en tant que client d’Orange !3- La connaissance des dispositions pour les fu-turs « retraités », les documents qui existent mais qu’ils doivent demander comme par exemple la « car-te retraité », les négociations possibles en terme de « primes de départ »auprès de leurs managers.

Et puis il y a les avantages que le GT étudie et vou-drait voir améliorer et évoluer dans les entretiens avec les Directions d’Orange (DRH et Marketing).Par exemple :

- la mise à jour du « Livret »,- l’accès sur Anoo pour la remontée des dysfonction-nements comme « Mon service Orange »,- l’étude de solutions pour que certains salariés en TPS puissent accéder à Anoo via un code temporai-re,- l’évolution de l’avantage « 10% retraité » sur les ser-vices

En conclusion :Les objectifs de cette démarche ne manquent pas d’ambition notamment en termes d’image pour l’Ami-cale :- Le plus de visibilité possible pour mettre en exergue ces travaux et « le faire savoir » pour l’ensemble des personnes intéressées.- Le souhait d’harmonisation, la réduction voire la suppression d’inégalités de traitement des salariés au sein de l’entreprise qui viendront peut être nous rejoindre, s’inscrit dans les valeurs de solidarité que l’ACR développe.

Cette nouvelle condition dans la vie de personnes qui ont été actives, ne fait pas oublier la précéden-te. Nous sommes presque tous de « chers clients » d’Orange. Nous pouvons largement contribuer au Chiffre d’Affaires également comme prescripteurs et pour certains comme élus. Il y a une autre vie « Après … FT&Orange ».

Les membres de ce GT souhaitent, par ces travaux, contribuer à la reconnaissance des ex salariés de l’Entreprise auprès des décideurs dans de futurs en-tretiens.Il ne faut pas se faire oublier et ne nous oubliez pas. Continuons à le faire savoir.

eliane CaHuzaC

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Croisière sur le rHin

Voyages

Le train nous a emmenés vers le nord à Amsterdam, ville du plat pays. Ville bien connue pour ses musées abritant des chefs d’œuvre de peintres célèbres dans le monde entier, ses ruelles très fréquentées, les belles façades de ses maisons le long des canaux…

N’oublions pas la maison d’Anne Franck au 263 Prin-sengracht, maison dans laquelle cette famille vécut dans la clandestinité pendant 25 mois au cours de la seconde guerre mondiale ; histoire qu’Anne raconte dans son journal publié en juin 1947 et traduit dans plus de 60 langues.

Nous ne pouvons quitter Amsterdam sans s’être promené dans le parc de Keukenhof surtout en cette période de l’année, vitrine internationale de l’horticul-ture néerlandaise en particulier de la bulbiculture. Le parc se veut l’écrin de 7 millions de bulbes à floraison printanière.Ce parc est né de l’idée d’un groupe de producteurs et d’exportateurs de bulbes de fleurs d’organiser une exposition. C’est en 1950 que le parc ouvrait ses portes pour la première fois.

C’est à partir d’Amsterdam que commence notre croisière jusqu’à Strasbourg, la remontée du Rhin nous offre des paysages merveilleux, des châteaux splendides, le fameux rocher de la LORELEI dont la légende n’est plus à raconter.

Nous avons fait escale à Nimègue et visiter le musée Kröller Müller qui dispose de la seconde collection mondiale de tableaux de Vincent Van Gogh avec des toiles telles que Terrasse du café le soir.Escale également à Cologne avec la découverte de la vieille ville et de sa cathédrale.Dernière escale à Mannheim avec la visite de Hei-delberg et les ruines de son château. Haut lieu du romantisme qui a inspiré de nombreux poêtes.Au vu de la montée des eaux du Rhin, la fin de notre croisière fut perturbée, nous avons dû terminer le trajet en car jusqu’à Strasbourg.

Lorelei (Loreley, Loreleï ou Lorely) est le nom d’un rocher qui culmine à 132 mètres au-dessus du Rhin. Son avancée réduit d’un quart la largeur du fleuve.

Le courant très violent et les nombreux rochers immergés à cet endroit ont causé de nombreux accidents de navigation

Lorelei est aussi le nom d’une nixe (nymphe de la mythologie germanique), d’une jeune fille qui, assise sur le rocher du même nom, chante magnifiquement. Les marins passant devant en bateaux sont comme envoûtés par ce chant si beau, si mélodieux, qu’ils en oublient les courants du Rhin et chavirent.

La légende de la Lorelei

Jeanine Caillot-Carton

Chateau d’Heidelberg

Terrasse du café le soir.

parc de Keu-kenhof

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Vie des régions

Dans la mythologie grecque la déesse Amphitrite était réputée protéger la mer méditerranée des déchets et des impuretés de l’époque. En référence à cette divinité, le Syndicat Intercommunal de la Région Tou-lonnaise pour l’évacuation en mer des eaux usées a choisi de dénommer sa station AMPHITRIA. Bien que le projet fût initié dès l’automne 1940, c’est seulement en 1991 que fut retenu le site du Cap Sicié, à l’ouest de Toulon, et c’est en 1997 que la première tranche de la station fut mise en service.Chaque jour, les sept communes de l’agglomération toulonnaise rejettent environ 50 000 mètres cube d’eaux usées que la station traite à raison de 4200 mètres cube à l’heure.

Projetée l’an passé, la visite de ce site fut annulée pour des problèmes de date. Aussi, cette année, le 16 avril, une vingtaine d’adhérents de la région étaient impa-tients de découvrir cette installation méconnue.Accueillis par Monsieur ARNAUD, le « père » de cette installation, nous pûmes ainsi tout au long de la matinée parcourir la station et découvrir un système d’évacuation original et performant qui protège effica-cement la faune et la flore marine des effluents rejetés en mer par les eaux usées.Tout au long de la visite, Monsieur ARNAUD expliqua aux participants le fonctionnement de la station, son originalité et le rôle qu’elle tient dans la protection des côtes varoises.

aMpHitria…et les eaux toulonnaises

MiCHel ColloMBat

A la fin de la visite que beaucoup trouvèrent presque trop courte tant l’intérêt était passionnant, Michel LANTRUA au nom du groupe remercia très chaleureu-sement Monsieur ARNAUD et invita les participants à rejoindre le restaurant « les Régates » où un succulent loup à la plancha les attendait.

Une prochaine sortie est envisagée à TOURVES au musée des « gueules rouges » en « espérant » qu’à cette occasion les participants seront plus nombreux.

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Vie des régions

Ce 9 avril 2015, les adhérents de Pays du Nord se sont retrouvés à Villeneuve d’Ascq où Phi-lippe Panniez, Directeur de l’Unité de Pilotage Réseau Nord Est nous a expliqué la révolution qui se prépare sur les réseaux que nous avons connus, pourquoi les bâtiments de nos centraux se vident et pourquoi vont disparaître les lignes fixes avec l’arrivée du tout numérique, ainsi que les conséquences sur l’offre commerciale.

Reçus au rez-de-chaussée de la DO, nous avons eu une présentation très interactive qui a pas-sionnée les 24 membres de l’ACR présents avec la participation de Gilles Careil.

EVOLUTIONSLa croissance du fixe reste un élément important (en térabit/s) : sur fibre et en VOIP. Par contre on note une diminution sur le RTC. Concernant le mobile, la priorité est mise sur la 4G.

SCENARIO DU FIXE :Problème de la transposition des offres en IP :- RTC, RTNM, ATM, tous vers IP.- L’objectif est de ne plus tirer de cuivre.Question VDSL : uniquement intéressant par rapport à l’ADSL (800m autour du point d’accès).Augmentation du déploiement des NRA (nœud de raccordement desservi en fibre) pour permettre la montée en débit des zones éloignées.

EVOLUTION DES USAGES :Importance du streaming dans l’augmentation du débit constaté : il va passer de 80 à 180 kbit/s en instantané.La fibre permet d’offrir en moyenne 100 Mbit/s et conduit à la transformation de l’architecture réseau (migration vers le tout IP, montée en débit et préparation du « sans cuivre »).

CARTE NORD PAS DE CALAIS :MOBILESNotons l’évolution rapide vers la 4G. Orange couvre 75% de la population en 4G.Le trafic voix est stationnaire. Fin 2015 les clients 4G auront leur trafic voix en IP.Grâce au 4G+, en agrégeant les bandes dis-ponibles sur les différents plans de fréquences, on augmente le débit offert (150>>>220>>>370 Mbit/s).

DaniEl PErliEr

le pays Du norD et l’éVolution teCHnoloGique

RTC 2015 202410.430.000 lignes 4.581.000 lignes6 MT25 puis un AXE E10 puis un E10 B3 et 50 URA éteints.L’obsolescence du matériel pose le problème du recrutement et de la formation de compétences sur du matériel en fin de vie.2 scénarios sont possibles. Soit on prend son temps soit on accélère avec 2 solutions de main-tien de la ligne analogique :- Carte POTS (Plain Old Telephone Service) dans le DSLAM pour rester en RTC et en cuivre chez le client.- Box mini chez le client pour restituer une li-gne. Le calendrier serait le suivant. Information à faire à l’ARCEP en 2015 pour une offre IP en 2017 et une fermeture progressive du RTC. Une migra-tion progressive par zones géographiques serait réalisée à partir de 2018.

Et Pendant ce temps là …Quelques adhérents et adhérentes allergiques à la technique en ont profité pour visiter le musée d’Arts Modernes de Lille Métropole.Le traditionnel repas fut pris au Restaurant du Fort au pied de la grande tour hertzienne de Villeneuve d’Ascq, tour sans antenne… tout un symbole de la fin d’une technologie.

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interView De MiCHel esCuer aDHérent De l’aCr aquitaine

ProPos rEcuEillis Par DaniEl DuPoiriEr

Nos adhérents ont du talent

DD – Nous nous connaissons depuis longtemps et j’ai découvert que tu étais musicien et plus encore. De quel instrument joues-tu et depuis quand ?ME – Je suis pianiste. J’ai commencé à apprendre le piano à l’âge de six ans d’une manière amusante. Mes parents habitaient à l’époque dans une école où une dame assez âgée, ex professeur de musi-que, dispensait des cours à des élèves le soir après l’école. Curieux, je suis rentré dans la classe et ai écouté sagement les pianistes en herbe se battre avec le clavier et le solfège. Amusée par ma pré-sence, elle décida de me prendre « sous son aile » avec l’accord de mes parents pour m’apprendre la musique et le piano. Et depuis, mes mains n’ont plus quitté le clavier.

DD – Quels sont tes maitres préférés ?ME – Classiques naturellement, en parcourant les « favoris du piano » ma préférence va vers Chopin, ce grand romantique, à la fois pour la virtuosité et la mélodie sentimentale, mais aussi Mozart, List, Schubert…

DD - Quel est ton répertoire et ton activité sachant que tu joues dans un orchestre ?ME - Je participe avec son chef Christian Badet, à la direction d’un orchestre de dix musiciens -Chris-tian Laur- lequel se produit pour des thés dansants, des bals et animations musicales. Notre répertoire s’inscrit dans celui de la variété, depuis les danses traditionnelles- tango, paso doble, valse - jusqu’aux plus modernes - rocks, disco,madison- et les danses « latinos ». Nos animations

s’apparentent à celles de PatrickSébastien. Quelques standards de jazz enrichissent notre répertoire.Je n’ai cependant pas oublié mes origines classi-ques, j’ai la chance d’avoir pour voisine une jeune et brillante soprano lyrique Claire Beaudouin, reconnue et récompensée par un 1er prix d’opéra. Elle vient régu-lièrement répéter avec moi dans ma salle de musique où je l’accompagne sur des extraits d’opéra- Rossini, Verdi, Offenbach, Bellini.

DD - As-tu des enregistrements ? Un blog ? Un site ?ME - Je n’ai ni blog, ni site, seules quelques vidéo enregistrées lors de répétition mais seulement utili-sables entre nous.

DD - A bientôt, peut-être, pour nous faire partager un moment de convivialité.ME - Avec grand plaisir. Merci à toi de m’avoir permis de parler de ma passion et de la faire partager à travers l’ECHO, avec tous nos amis de l’ACR.

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MiCHel ColloMBat

Vie de l’Amicale

les renContres annuelles à la Ferté iMBault

Non ce n’était ni la Provence ni la BretagneCette année mais un peu bucolique la SologneAu milieu des près des marais et des châteaux

Nous nous sommes retrouvés à La Ferté Imbault

Dans le pavillon de chasse de François PremierDe chambres en salons du haut de l’escalierNous avons découvert la grandeur de ce siteQu’une foule innombrable et curieuse visite

Et ce fut Tours où sans détours vers un muséeCelui des Compagnons d’une époque dépassée

Où tant de métiers et de chefs d’œuvre se côtoientDevant des regards admiratifs et pantois

Après Saint Viâtre Bourges Mehun et RomorantinLes étangs et la cathédrale et le châteauCe fut le temps de l’Assemblée de l’apéro

Nous préparant pour Arêches et le Beaufortin

Composition du nouveau Bureau National

Membres de droit : ALLIOT Jacques

COLLOMBAT MichelDEMOULIN Jacques

Membres : ALBIGER Philippe

ALDON DanielBERT Henri

BONNET BernardCAHUZAC Eliane

CAILLOT-CARTON JeanineCAREIL Gilles

DAVID GuyDUPOIRIER Daniel

DUQUESNE MoniqueEVRARD DanielHENRICH Michel

LEFEVRE GeorgesMALTESTE Bernard

MESNIER JackyMUTHS Michel

PERLIER DanielSCHPITZ HélèneVIDAL Bernard

Vérificateurs des Comptes :DUPUY René

SENET Dominique

Les délégués présents ou représentés ont, lors de l’Assemblée Générale de l’Amicale, élu les mem-bres du bureau national qui compte 2 nouveaux entrants : Monique Duquesne de la Région Breta-gne et Daniel Aldon de l’Ile de France. Bienvenue à eux et merci pour leur engagement. Le bureau national m’a renouvelé sa confiance et j’aurai donc l’honneur de présider l’ACR pour un nouveau mandat de deux ans. Henri BERT a été reconduit au poste de Secrétaire Général et Guy DAVID à celui de Trésorier. Je sais pouvoir compter sur eux, sur les membres du Bureau National et sur les Président(e)s de Région pour m’aider à développer notre Amicale et répondre le mieux possible aux attentes de ses adhérents. Encore merci à toutes et à tous.

Gilles Careil

Assemblée Générale 2015 : élection du nouveau bureau

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Les Participants donnent leur avis

Comme chaque année à l’issue de cette semaine de Rencontres Annuelles, les participants à l’aide d’un questionnaire d’évaluation font connaître leur avis et leur ressenti. 47 fiches sur 71 distribuées (66,2%) m’ont été remises directement ou me sont parvenues par mail . Vous trouverez ci-après un tableau récapitulatif dans lequel les avis et ressentis sont exprimés en pourcentage.

ITEMS Très satisfaits Satisfaits Moyennement Satisfaits

Pas satisfaits

Organisation générale du séjour

83,8 15,2 1 0

Déroulementdu séjour

20,6 45,4 30,5 3,5

Appréciation globaledu séjour

10,3 38,3 44,1 7,3

Souhait de participer ànouveau aux Rencontres

13,4 55,5 26 5,1

Parmi les différents commentaires exprimés, il convient de noter les points suivants :

en positif : la qualité et le charme du site, la disponibilité et la courtoisie du personnel de service,

à améliorer : l’heure d’ouverture matinale de la piscine, l’acoustique de la salle de réunion, le rythme et la programmation des excursions, le respect du programme d’animation, l’équipement des cars (WC),

en négatif : le choix du second guide animateur, la «foire d’empoigne» au petit déjeuner, la qualité et le confort disparates de l’hébergement, la restauration trop longue à être servie et l’inadaptation des salles.

En conclusion, si le site est agréable, il n’est pas adapté à recevoir une population comme la nôtre (115 participants) tant au niveau de l’hébergement que de la restauration. C’est dommage.

les renContres annuelles à la Ferté iMBault

12

asseMBlée Générale De l’auVerGne à CHarroux (03)

Vie des régions

JaCques DuBois

Daniel Amarger remercie les nombreux partici-pants (28 sur 77 adhérents soit 36.4%) dont les trois « nouveaux » de 2014 :* Martine Granger, Patrick Vallet et Michel Borel ainsi que les invités qui se sont joints à nous : * Daniel Dubois Président de l’ACE Allier, Jean Claude Malègre Président de l’ANR Allier et Gilles Gehant nouveau Président de l’ACR Dauphiné Savoie. Gilles Careil Président de l’ACR nous a fait l’amitié de se joindre à nous pour la 2ème année consécutive et nous exposera les actions menées au niveau national par l’Amicale. Le rapport annuel d’activité de notre Amicale auvergnate est déroulé par notre président. Il rappelle que le bureau régional sera à renouveler au cours de cette Assemblée et appelle à candi-dature de nouveaux membres. Gilles nous indique que l’Amicale se porte bien puisqu’elle est passée de 1093 adhérents en fin 2014 à 1177 adhérents à ce jour. Mais il faut fidéliser et faire participer le maximum d’entre nous à des activités ou animations tant au niveau national que régional.Jean Marie Montel Directeur pour l’Auvergne des Relations avec les Collectivités Locales qui nous a rejoint, nous déclare tout d’abord qu’Orange va bien parce qu’il existe un « état d’esprit chez son personnel et aussi chez ses anciens » qui a permis au cours du plan précédent « Conquête 2015 » de repartir du bon pied après les années difficiles que nous avions connues.

De plus l’Auvergne est au « zénith » en matière de haut débit puisque toutes les agglomérations sont concernées par la conven-tion d’installation de la Fibre. La Région est donc en avance en termes d’in-frastructure haut débit.La Marque Orange est aujourd’hui un vrai succès en termes de valeur, puisqu’elle se situe en tête au niveau national devant Axa, Total BNP… et au 62ème rang au niveau international. La pro-gression de sa valeur est un objectif important pour 2020.Jean Marie Montel répond ensuite à quelques questions sur la fiabilité actuelle du réseau cuivre en zone montagneuse auvergnate, sur la couver-ture des petites zones blanches encore existantes en Auvergne et pense que l’installation de fibre sera à prioriser là où l’entretien du réseau cuivre risque de coûter très cher. Après le déjeuner, l’après-midi est consacrée à la découverte de ce magnifique village de Charroux pour se terminer par la visite de la fabrique de moutarde à l’ancienne, spécialité de Charroux. A la fin de ce riche parcours, le prochain rendez-vous a été donné par notre Président pour la sortie d’automne.

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renContre norManDe

C’est le jeudi 16 avril 2015 que les Normands de Haute et Basse Normandie se sont retrouvés pour leur rencontre annuelle. Le matin à 10h30, nous étions à Touques pour la visite du centre Algia. Il s’agit d’un bâtiment tech-nique, situé dans la nouvelle station d’épuration de la communauté de communes de la côte fleu-rie, ouverte au public pour aller à la découverte de l’eau. Cette unité a pour but essentiel de prélever l’eau de la rivière « La Touques » pour la purifier avant son renvoi vers les plages qui bordent la côte à Deauville et Trouville. L’alimentation en eau des habitations est, elle, assurée par de nombreuses sources, dont la qualité de l’eau ne nécessite que des contrôles sanitaires, sans qu’il soit nécessaire d’effectuer des traitements lourds pour la rendre potable. La visite, à la fois ludique et pédagogique, nous a permis de rafraichir nos connaissances sur le cycle de l’eau dans la nature et de constater que ce centre de traitement est extrêmement performant et exemplaire pour la promotion du développement durable.Puis nous nous sommes retrouvés à Pont L’Evêque au restaurant « les tonneaux du Père Magloire » Pendant l’apéritif - un pommeau ! - Roger Veau a remercié tous les participants, dont Gilles Careil et Marc Maouche, Délégué régional d’Orange et Président de l’AASGO.

Après avoir excusé quelques collègues, absents pour des problèmes personnels ou médicaux, il a rappelé le décès de Andrée Loquet et celui de Marie-Claire Pain, dont le mari a souvent repré-senté le BN à nos rencontres.

Gilles Careil exprime sa satisfaction d’être parmi nous. Il confirme que la disparition de la réduc-tion de 10% sur nos factures était une erreur qui sera régularisée à la prochaine facturation. Puis il félicite Hervé Herry de prendre la tête de la région et remercie chaleureusement Roger Veau pour son dévouement tout au long de ces années. Marc Maouche a annoncé que l’installation de la fibre serait terminée en 2016. Bientôt un seul numéro suffira pour appeler Orange ; l’appel sera orienté vers le service concerné. Le repas s’est ensuite déroulé dans d’énormes tonneaux, ce qui n’a pas nui à sa qualité. Ce fut une excellente journée, très conviviale, qui a permis à chacun de se retrouver, c’est aussi l’un des buts de notre association.

roGer Veau

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l’aCr alsaCe traVerse le rHin

Vie des régions

L’ACR Alsace décide donc, en cette belle journée de mai, de se rendre en Forêt Noire, visiter le « VOGT-BAUERNHOF », un écomusée composé de huit bâti-ments et de multiples dépendances.

Il se trouve à GUTACH, à hauteur de Colmar, dans l’ancien duché de Württemberg, l’actuel Land de Ba-den-Württemberg. Pour s’y rendre, quel que soit le point de départ, on s’enfonce tout doucement dans le piémont si typique : route bordée d’une rivière, la Kinzig, torrent de montagne devenu sage cours d’eau, nombreuses scieries et entreprises familiales, villages fleuris aux balcons débordants de géraniums multicolores, fontaines sculptées, un train régional, une piste cyclable. De part et d’autre, des prés culti-vés ou pâturages, et, plus haut, les épaisses forêts de sapins. Et ça et là, pointant leurs tours crénelées, des ruines de châteaux-forts.

En dehors de son cachet typique, à l’origine de son attractivité touristique, la Forêt Noire se distingue par la densité de son peuplement, attestée par des villa-ges hautement perchés, et surtout par le nombre im-pressionnant, et inattendu dans cet environnement bucolique, des industries dont certaines s’apparen-tent à de grosses PME, apparaissant au fond des val-lons et tout au long de la « Schwarzwaldhochstraße », ou Route des Crêtes de la Forêt Noire.

Pourquoi ce nom : la FORÊT NOIRE ?

Ce massif de 165 km du nord au sud, entre Baden-Baden et le Jura souabe, et de 50 km d’est en ouest, appelé par les Romains, au IVe siècle, « Silva Marcia-na » puis « Silva Negra », devient le SCHWARZWALD en 1545. Longtemps ignorée des hommes, en raison de la densité de la forêt et de l’aspect sauvage du re-lief, elle a donné lieu à des légendes où se mêlaient démons, sorcières, sortilèges et superstitions.

Petit à petit les moines des abbayes de la plaine, sui-vis de quelques familles bourgeoises, colonisèrent les versants boisés pour l’élevage, le pâturage, puis l’exploitation forestière. Le bois est partout présent. Les forêts alimentaient les innombrables scieries et la Kinzig charriait des kilomètres de troncs écorcés vers le Rhin, d’où ils partaient pour les chantiers na-vals des Pays-Bas.

L’ouvrage principal de l’écomusée est le « VOGTBAU-ERNHOF » celui qui lui a donné son nom.

Vogtbauernhof signifie la ferme du bailli, autrement dit le prévôt de Gutach.

Sa construction date de 1612, et il est resté occupé en partie jusqu’en 1965. Belle façade en bois, balcons

ajourés, décorés d’outils et de géraniums, immense toit de chaume. La partie habitation est orientée vers la vallée, la partie exploitation avec les étables, les caves, le fenil, le grenier et la soupente, vers la mon-tagne.

Trois familles y habitaient, les domestiques étaient logés sur place et mangeaient avec les maîtres. La vie était rude, les hivers rigoureux, les guerres et les ris-ques d’incendie en soulignaient la précarité. Le plus jeune fils, « l’ange de la ferme », « Hofengel », héritait du domaine, ou en l’absence de fils, l’aînée des filles non mariées.

Au rez-de-chaussée on découvre les salles à manger, sombres mais confortables pour l’époque, chacune possédant son coucou ou son horloge. La fabrica-tion des fameux coucous remonte au XVIIème siècle où des marchands verriers rapportèrent des horlo-ges mécaniques de Bohème. Les rideaux et nappes y sont à carreaux blancs et rouges, le chauffage assuré par le poêle en faïence, le « Kachelofen », et, dans la partie la plus lumineuse de chaque salle à manger se trouve le « coin de Dieu » et son crucifix sculpté dans le bois.

La salle de séjour principale est flanquée d’une cui-sine sombre, noire de suie dont l’odeur pénétrante a persisté jusqu’à nos jours.

A l’étage, au-dessus des étables, sont réparties les chambres aux lits à baldaquin et au troisième niveau les réserves de foin et de bois.A proximité, nous visitons de nombreuses dépen-dances et des ateliers d’époques, dont l’énorme scie « à bloc » sous abri ainsi que le plus ancien moulin à céréales (1609) du duché.

Dans les espaces séparant les bâtiments, sont plan-tées des parcelles de céréales ou légumes, voire plan-tes médicinales cultivés à l’époque, signalées par des

« Au printemps de quoi rêvais-tu » chantait Jean Ferrat

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panneaux éducatifs, trilingues: allemand, français, anglais. On sait recevoir en Forêt Noire ! Les jardins sont parcourus de ruisseaux et dans les prés pais-sent ou gambadent animaux de ferme ou chevaux, notamment deux alezans appelés les « renards de la Forêt Noire ».

Le dernier bâtiment, la maison du HOTZENWALD, seule survivante d’un village voisin et transportée au musée, abrite un tissage, comme en comportaient toutes les fermes. On tissait d’abord le lin et la laine, puis le coton et des rubans en soie. Dans l’atelier de sculpture sur bois voisin, on peut, sous l’il éclairé du sculpteur, en groupe ou en famille, travailler le bois et emporter son ouvrage.

Et dehors, en fin de parcours, se dresse une gloriet-te, abritant certains jours des orchestres folkloriques ou lyriques dont les mélodies apportent une touche romantique et festive à cet endroit enchanteur

JosepH sCHaHl

Prés de la moitié des Aquitains était au rendez vous. Nous persistons dans l’habitude du lieu de rencontre, accessible très facilement, puis-que situé près de la rocade bordelaise. Deux nouvelles adhérentes étaient là, Yolande Cham-pagnac et Geneviève Cardot à qui nous souhai-tons la bienvenue parmi nous. Le bureau na-tional était représenté par son Président Gilles Careil et Bernard Bonnet très impliqué aussi au plan national. L’un apporte les dernières nou-velles sur les dossiers d’actualité et l’autre a beaucoup intéressé l’assistance avec son étude approfondie sur les mutuelles en général et la MG en particulier. Merci à tous les deux.Notre doyen Jean Carrasset était là, portant fiè-rement ses 96 ans.Grâce à l’assouplissement de la conduite de nos actions en région, sous l’impulsion de Georges Lefévre, nous avons innové en récoltant des idées et en déléguant les actions aux volontai-res. Nous retenons les grottes de Lascaut en Dordogne par notre ami René Dupuy, une expo sition de peinture par Michéle Catzaras et un bistrot huitres et vin blanc sur le bassin d’Ar-cachon par Yvette Ferré. Merci de leurs propo-sitionsEnfin, cerise sur le gâteau, dans le cadre «nous avons tous du talent», notre ami Michel Escuer , à la fin du repas traditionnel, s’est mis au piano de l’hôtel et nous a comblés avec un répertoire classique soulignant en passant ses qualités de musicien. Merci Michel et merci à tous les présents. Sont excusés bien entendu, tous ceux qui n’ont pû venir pour des raisons diverses

aG aquitaine Du 13 aVril 2015

DaniEl DuPoiriEr

Bourgogne : 2 Octobre à Beaune

CalenDrier Des aCtiVités réGionales au seConD seMestre 2015

Bretagne / Pays de la loire : le 8 Octobre à La Gacilly

l’aCr alsaCe traVerse le rHin (suite)

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Vie des régions

Ce 8 avril 2015 de nombreux adhérents, ACR et ACE de la région LPC, accompagnés de leurs épouses étaient à la ferme. A la ferme du Puy d’Anché bien sûr, pour profiter d’un environnement écologique et naturel mais surtout pour échanger sur la vie quotidienne de nos Amicales. C’est dans la « Grange à Jean », revisitée par Sylvie et Didier RAGOT, propriétaires des lieux pour y tenir débats, que Marc VIGNAULT et Jean TARDIF ont fait sans protocole, un bilan de l’année 2014.Vieillissement des adhérents, disparition aussi…il faut recruter et convaincre. Cinq ami(e)s nous ont rejoints mais aucun adhérent n’a osé s’engager pour assurer la relève présidentielle souhaitée.Les nombreuses activités et relations mises en œuvre par le siège, sont déclinées à la satisfaction de chacune et chacun, même si elles restent souvent en deçà des légitimes attentes. Ce constat existe aussi à l’ACE qui trouve une écoute plus soutenue des « Actifs » et de ce fait une aide plus efficace.L’ancrage de la Solidarité, de l’Amitié et de la Convi-vialité contribue au sein de LPC à dynamiser un groupe qui certes s’interroge sur son devenir avec les projets des nouveaux découpages régionaux qui engendreraient, du fait des distances, des difficultés certaines de rassemblement. Que viennent chercher les plus jeunes à l’ACR et peut être à l’ACE puisque malgré les efforts de communication, on ne les voit presque jamais ? Certains même oublient que nos Amicales vivent aussi des cotisations de chacun des adhérents !Pendant nos échanges, les cuisiniers de la ferme ne sont pas restés inactifs. La saveur du menu se lit sur les visages épanouis des convives qui apprécient… et savourent déjà les merveilles d’Art et d’Architecture qui leurs seront proposées à CHARROUX.(86)Parfois on est loin de la coupe aux lèvres mais en Li-mousin-Poitou-Charentes, il existe un plan B toujours pour la satisfaction des adhérents.Hormis ses rues et ruelles médiévales, le bourg de CHARROUX fut longtemps le terrain de la puissance Bénédictine.Un lieu de pèlerinage pour la « Paix de Dieu » où en 989 le Concile de CHARROUX marqua la naissance d’un mouvement spirituel et social et définit les principes moraux de la société médiévale.

l’aCr liMousin-poitou-CHarentes au CarreFour De l’aMitié

MarC ViGnault

Halte privilégiée sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, CHARROUX garde la trace des arrêts jacquaires, des caves où l’on battait monnaie tandis que son Abbatiale avec sa salle «du Trésor» confirme autour de son chapiteau tétramorphe, la richesse et la magnificence d’un monument national.Merci à ROGER d e L I M O G E S e t E U P H R A -SIE d’Auvergne d’avoir osé, sous la protection de CHARLEMAGNE, la fondation du monument où sur chaque pierre est sculptée la vie d’alors à la ville et aux champs. La rotonde à triple déambulatoire cana-lise le flux des pèlerins tandis que la tour octogonale abrite en son centre l’autel majeur qui au dessus de la crypte veille sur les reliques.Puisse cette journée à la fois informative, conviviale et culturelle avoir donné satisfaction aux 37 ami(e)s réunis à la croisée des routes qui mènent en LIMOU-SIN-POITOU-CHARENTES.Mais plus que le texte, les photos de Chantal LIDURIN racontent… , qu’elle soit remerciée

Charroux, on dit que «seuls les grands esprits se rencontrent...» Effectivement nos adhérents se sont rencon-trés mais certains à Charroux dans la Vienne et d’autres à Charroux en Bourbonnais dans l’Allier. Relisez aussi en page 12 l’article de Daniel.

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Vie des régions

Le 12 mai 2015Jacky Mesnier et Monique Benda nous avaient donné rendez-vous à ses pieds. Il faut bien l’admettre qu’on vienne, de Paris, de Tours ou d’Orléans, de loin on ne voit qu’elle. Il s’agit de la Cathédrale de Chartres bien sûr !Une vingtaine d’adhérents sont donc allés en pèlerinage. Le matin nous avons fait nos dévotions habituelles, comme il incombe à toutes les assemblées régionales. Toutefois le prêche, je veux dire l’exposé d’Eric Maes, DRCL d’Eure et Loir fut en tout point remarquable. Il nous a relaté une situation précise sur les grandes priorités de l’entreprise ; le développement de la fibre et celui de la 4G. Son allant et son enthousiasme nous ont rassurés sur le devenir d’Orange.Bien entendu la partie loisir de cette journée ne fut pas négligée. Le matin les accompagnantes ont pu visiter la ville sous la conduite de deux guides compétentes, bien que non diplômées, Marie Mesnier et Françoise David. L’après-midi fut consacré à la visite de ce haut lieu de l’architecture gothi-que des 12ième et 13ième siècle, classé au patrimoine de l’UNESCO, qu’est la cathédrale de Chartres. L’architecture et l’histoire de cet édifice ont retenu notre attention. Nous aurions pu y passer encore plusieurs heures tellement la richesse de ce monument, les vitraux en particulier, est remarquable. En effet 172 baies avec des couleurs magnifiques, dont une de 1180, illustrent des passages de la bible ou des scènes de la vie du 13ième siècle. Une heure

par vitrail serait nécessaire, mais alors là c’est une retraite qu’il faut faire, pas un pèlerinage. Il faut aussi dire que les explications et l’attention portée par notre cicérone y ont beaucoup contribué. Merci à elle.Je ne sais pas si, comme Charles Péguy nous pouvons dire : « J’ai fait un pèlerinage à Chartres, je suis beauceron. Chartres est ma cathédrale », mais ce fut une journée qui nous a rapprochés de notre entreprise le matin et qui nous a permis de rencontrer la beauté l’après-midi.

François le BorGne

l’aCr Centre à CHartres

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de Vergèze à nîmes : une rencontre qui n’a pas manqué de cHaLeur… à tous points de Vue (1ére partie)

Vie des régions

Le 4 juin à l’issue d’une matinée particulièrement enso-leillée, la petite bouteille verte de Perrier n’avait plus de secret pour les amis qui étaient venus visiter sa source en présence de Gilles Careil le Président de l’ACR et de Ber-nard Bonnet membre du BN. Qu’ils en soient tous les deux remerciés car leurs présentations ont été très appréciées puisque suivies de plusieurs questions à propos de la vie de notre Amicale et des mutuelles de santé.Comme prévu nous l’avons complétée à l’issue d’un déjeu-ner « gastronomie locale oblige » par une visite toute parti-culière de la ville jugée comme une des plus industrieuses du Languedoc. Notre rendez- vous était fixé à proximité du parc qu’entoure la majestueuse bâtisse construite par Granier en 1800 à la mise en marche des thermes proche de la source des Bouillens. Superbe endroit Fruit d’une exception géologique, la source d’eau minérale naturellement gazeuse née dans les Cévennes est exploitée depuis plus de 150 ans sur un site de 75 ha et protégée sur plus de 3500 ha.Ah ! Ces Romains avaient largement profité de ses bienfaits quand ils se sont installés dans la Narbonnaise. L’énorme fleuve souterrain à plus de 100m de profondeur, profite d’une faille volcanique pour se gorger de CO2 à 600 m et surgir sous forme de bouillonnement d’où son nom. Son exploitation permet l’embouteillage de 1,5 millions de litres par jour sans apport extérieur de quoi que ce soit. C’est sa particularité et sa grande richesse sans concurrence pos-sible.

Le docteur Perrier en fait l’acquisition en 1894 et permet la récupération du gaz et sa mise en condition deux fois compressé. L’histoire ne s’arrête pas là. C’est sa rencontre avec Lord Harmsworth qui sera déterminante en termes de marketing si l’on peut dire. Celui-ci tombe sous le charme de la station et comme membre influent à la cour d’An-gleterre en fait la promotion pour agrémenter le scotch. Fait extraordinaire, les petites bulles ne dénaturent pas le goût de la boisson favorite des Anglais, elles sont mêmes régénératrices ! Ses prouesses ne s’arrêtent pas là puisqu’à l’occasion d’un accident, il doit subir une rééducation et utilisent des pe-tites massettes. La petite histoire est toujours étonnante pour nourrir la grande : le concept de la petite bouteille verte était né.

Quelques chiffres pour cette petite bouteille sans équiva-lence. En 1933, 19 millions de litres étaient embouteillés à l’usine par an.

Aujourd’hui c’est environ 5,5 milliards de litres sur la même durée qui sont exploités sous forme de bouteilles et aussi de canettes en aluminium et transportés à travers l’Europe par 220 camions par jour.Dommage pour l’environnement alors qu’un quai de struc-ture Eiffel encore en parfait état attend des chargements : trop de grèves et des arrêts brutaux générateurs de cas-ses.

Mais qui est à l’origine de ces infrastructures et ces moder-nisations après la guerre 39-45 ? Un agent de change du nom de Gustave Levens, qui se porte acquéreur en 1947, entreprend de profondes trans-formations structurelles. C’est lui qui met en place la 1ère unité de production et la 2ème pour la verrerie. Tout est entièrement recyclé sur place au moins cinq fois : un exem-ple écologique. Le groupe Nestlé aujourd’hui propriétaire n’a rien changé et a même gardé la marque mondialement connue. Le complexe d’exploitation est entièrement français : de l’extraction de l’eau, à l’embouteillage, à la fabrication des canettes conçues dans une usine de La Ciotat. Rien n’est délocalisé et les Chinois sont d’excellents clients.Autour des mille salariés répartis en structures d’équi-pes, l’usine tourne 24h/24h. Tout est automatisé avec des contrôles permanents toutes les trois semaines de tous les circuits. Les opérateurs sont polyvalents sauf au niveau de la maintenance. Naturellement les analyses se font plu-sieurs fois par jour et c’est pourquoi il a été bien étonnant de détecter des traces de benzène aux USA. Mais que pen-ser dans un monde où la concurrence est omniprésente. Aujourd’hui l’entreprise tourne à plein régime et le 1er juin 2015 les records d’exploitation ont été battus. Le succès de la petite bouteille verte est incontestable et qui ne l’a connaît pas.

Parler de Perrier c’est aussi évoquer ses campagnes de pu-blicité plus que célèbres depuis Gustave Levens. Le musée qui leur a été consacré mérite le détour que ce soit à tra-vers les dessins que le film diffusé sur place. La dernière en date, celle qui vient de sortir à l’occasion du tournoi de Roland Garros partenaire officiel et boisson favorite des joueurs de tennis (on peut le penser) fait jaillir des mon-tgolfières de la célèbre bouteille comme des petites bulles colorées. L’effet est une réussite. Un regret : Nestlé ne permet plus la visite de l’embouteillage par mesure de sécurité. L’importance des infrastructures, visibles en partie, donne la mesure de la grandeur de cette entreprise basée au plus prés de cette gigantesque source qui semble intarissable. Heu-reusement pour nous. Proche de Nîmes, nous n’avions qu’un saut de voiture à faire pour rejoindre notre lieu de restau-ration et être au plus prés de notre balade de l’après midi.C’est une autre page d’histoire.

(suite dans le numéro 54)

eliane CaHuzaC

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Humour Culture Détente

yVes Gelly

1515 est certainement la date la plus connue de notre histoire de France. En effet la bataille de Marignan, les 13 et 14 octobre 1515, remportée par François 1er, reste accolée à sa gloire naissante. Il n'est d'ailleurs pas interdit de penser que cette facilité que nous avons à retenir cette date est surtout due à une bonne consonance phonétique de ce « double 15 ». Quoi qu'il en soit, il serait abusif de prétendre que la gloire posthume de François 1er, est liée à ce seul aspect historique.

Cinq cents ans après l'accession au trône de François 1er, beaucoup de manifestations, d'expositions, de colloques, seront organisés dans notre pays. Ce Roi reste dans la mémoire collective parmi ceux qui ont forgé l'identité, l'unité et le prestige de la France. Mais cette mémoire est aussi sélective, elle permet de gommer ou d'oublier volontairement, ou pas, les aspects négatifs d'une époque passée. On dit généralement que les français ont la mémoire courte et il est vrai que cela se vérifie lorsqu'il est question « du bon vieux temps » lequel apparaît comme une époque extraordinaire où tout allait pour le mieux. Toutes les générations ont entendu le refrain du « c'était mieux avant ».

Pour ce qui concerne notre François 1er, sa réputation a certes mieux résisté que celle de beaucoup d'autres rois. Pourtant son règne fut semé de faits dont l'aspect négatif est incontestable. (Le désastre de Pavie... L'affaire des placards... L'extermination des Vaudois de Provence...).

Il reste que ce qui est commémoré aujourd'hui concerne tout ce que cette époque de la Renaissance française, dont François 1er fut le roi emblématique, nous a laissé en matière de culture, d'architecture, d'institutions. Ce concept de Renaissance ne concerne pas que l'aspect esthétique, il imprègne la relation de l'humain à notre monde, il perdure de nos jours.

François 1er et la renaissanCe

François 1er, passionné par l'art sous toutes ses formes, par la musique, par l'architecture, fut l'un des premiers mécènes à l'instar des grands mécènes italiens. Il fit venir peintres et artistes de toutes disciplines. Il installa Léonard de Vinci au Clos Lucé à Amboise. Roi bâtisseur aussi ; Chambord et Fontainebleau sont tellement présents dans notre patrimoine architectural que nous ne pouvons imaginer nous passer de leur présence. Il semble indéniable que ces somptueuses édifications, qui servaient surtout le prestige de leur commanditaire, étaient aussi destinées à passer à la postérité.

Enfin à côté de l'aspect « visible » de son action, François 1er créa des institutions qui existent encore de nos jours. Citons, par exemple, la Bibliothèque Nationale dont l'origine est la librairie du Roi à Fontainebleau où il avait rassemblé tous ses livres. Citons encore la création du Dépôt Légal, du Collège de France, ainsi que la signature de l'ordonnance de Villers-Cotterêts qui imposa le Français comme langue officielle du Royaume.

Le grand chamboulement que fut cette Renaissance aurait eu lieu même sans François 1er, car elle était dans l'air du temps, cependant il fut, semble-t-il plus que tout autre, l'homme de la situation.

Lecture suggérée Martin Winckler Au nom d’André L’auteur est médecin et dans quasi tous ses romans il parle du milieu médical et c’est passion-nant. Il aborde ce monde sur le plan sociologique, sur la hiérarchie hospitalière, sur les tra-vers de certains mandarins, sur l’hypocrisie de certains, sur le serment d’Hippocrate qui sert d’excuse pour se dédouaner, sur les fausses expertises en faveur de laboratoires ... Ce dernier roman « Au nom d’André » aborde la douleur et la mort. Le sujet est traité avec beaucoup d’hu-manité et très clairement. Ceci explique-t-il l’expatriation de l’auteur au Canada ?

Hélène Schpitz

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En mai fais ce qu’il te plaît, à Belle-Ile notre bonheur fut complet.

Les prochains numéros de l’ECHO vous feront part de tout ce qu’a retenu de ce voyage notre trentaine d’adhérents, de Bretagne, des Pays de la Loire ....et d’ailleurs

Belle ile le BonHeur CoMplet

PANORAMA : BELLE ILE PÊLE-MÊLE

Découverte sur les routes et chemins avec notre chauffeur Jean Luc Une randonnée sur le GR 37

CURIOSITES Les pouces - pieds

Les Menhirs de Belle-IleLa légende de Jean et de Jeanne

de Runélo

PAGE SOMBRE Les bagnes d’Enfant et Jacques

Prévert

Merveille sauvage en randonnée

Les aiguilles de Port-Cotton La citadelle Port du Palais

Jean et Jeanne

CELEBRITES : Sarah Bernhardt et les autres

La pêche des pouce-pieds

Vie des régions