nouveau pano 8 pages · c in e, l ’a ompg tdr u (priac), l’ acè sà prév ent ioux d p er so...

11
N° 02 Passerelles Journal des Hôpitaux de Saint-Maurice Le Centre de jour l’Adamant inauguré en juin Monde de la santé Ce que change le PRS Page 3 Santé mentale EPP : traitement neuroleptique chez l’adolescent Page 9 Métier : A l’honneur : les Secrétaires médicales Page 6 Soins de suite Le pôle P3R Page 14 Juillet 2011 Page 19

Upload: others

Post on 08-Jul-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

N° 02

PasserellesJournal des Hôpitaux de Saint-Maurice

Le Centre de jour

l’Adamant

inauguré en juin

Monde

de la santé

Ce que changele PRS Page 3

Santé mentale

EPP : traitementneuroleptique chezl’adolescent Page 9

Métier :

A l’honneur : les Secrétairesmédicales Page 6

Soins de suite

Le pôle P3R

Page 14

Juillet 2011

Page 19

2

sommairenMonde de la santéCe que change le PRS .............................................................. p. 3

n regroupementRéorganisation de l’équipe de direction .......................... p. 4Elections professionnelles du 20 octobre 2011 ............. p. 5

nMétierA l’honneur : les secrétaires médicales ............................. p. 6

n DroitLa personne de confiance ...................................................... p. 8

n PsychiatrieEPP : surveillance des traitements par neuroleptique etantipsychotique chez l'adolescent ..................................... p. 9Des nouveaux noms pour les structuresde soins adultes ...................................................................... p. 10Le CAPPC s’installe rue du Temple ................................... p. 11Une CHT pour la psychiatrie parisienne ........................ p. 12

n inter-pôlesPsychiatrie de liaison ............................................................. p. 13

n soins de suite et réadapationLe Pôle P3R ................................................................................ p. 14Chemin clinique : prise en charge de la dénutrition p. 16

n événements ................................................................... p. 18

n Agenda .............................................................................. p. 20

Directeur de publicationDenis Fréchou

rédacteurs en chefSandrine Barbier-BodeauPascale Mocaer

Comité de rédactionDr Patrick BantmanPhilippe BaronniePierrette DesprésSophie FauveauSerge LucCharles MorvanEmilie Moussard Florence ReznikJean-Marc TaïebChristophe TorrensThierry VoisinJacques Vouillot

Merci à Chantal Aubertpour sa relecture précieuse Papier 100 % recyclé

Crédit photosJean-Marc Taïebet le Service communication

En couvertureLe Centre de jour l’Adamant.

Mise en pageMarie-Laure Buis

impressionImprilith - 77310 Ponthierry

Hôpitaux de saint-MauriceService Communication 12/14, rue du Val d’Osne94410 Saint-MauriceTél. : 01 43 96 60 [email protected]

Les membres du Comité derédaction sont à la dispositiondes lecteurs pour recueillirtoutes idées ou propositionsd’articles.ISSN en cours

Passerelles N°02 Juillet 2011

Ce numéro de Passerelles est l’occasion defaire un bref arrêt sur image six mois aprèsla création des Hôpitaux de Saint Maurice.

Beaucoup a été accompli grâce à l’investis-sement de tous les personnels. Le chemin de Vacassy n’est plusune frontière !Nous avons pu fêter l’aboutissement de projets démarrés aupa-ravant comme l’inauguration du nouveau service d’IRC en janvier,et plus récemment celle de l’Adamant. Les journées scientifiquesont permis de découvrir le travail effectué dans les différentes fi-lières de soins. Les échanges cliniques nous ont fait découvrir desdifférences mais aussi des problématiques communes, par exem-ple vis-à-vis des familles. Cette coopération se prolonge par le dé-veloppement d’activités de liaison, l’élaboration de projetscommuns inclus dans le projet médical.

Les instances ont été mises en place et se sont adaptées aux nou-velles missions imposées par la loi HPST.

Le projet médical a été élaboré. Il se concrétise déjà : saluons l’ou-verture de l’hospitalisation à domicile du pôle P3R au mois dejuin, la mise en place d’une garde senior en soins somatiques enplus de la garde d’interne à partir du début du mois d’août. Il devra être revu en fonction des orientations du Projet Régionalde Santé (voir article ci-contre).

L’élaboration du projet de soins et celle du schéma directeur dessystèmes d’information ont débuté.

Quatorze pôles cliniques et médico-techniques ont été définis.Dans chacun d’eux, a été désigné un bureau composé d’un chefde pôle, d’un cadre coordonnateur et d’un directeur référent. Le règlement intérieur type prévoit également un bureau élargiet un conseil de pôle. Des contrats de pôle sont en cours de construction et devraientêtre signés à l’automne. Ils précisent le contour du pôle, sesmoyens, ses objectifs qualitatifs et quantitatifs. Ils doivent indi-quer son budget et définir des délégations. Ces dernières aug-menteront la souplesse de fonctionnement des pôles, leur margede manœuvre, mais également leur responsabilité. Le pilotage médico-économique passe au premier plan. Il renforcela coopération entre les services cliniques et administratifs. Rap-pelons cette évidence : la maîtrise de nos dépenses, l’augmenta-tion et la diversification de nos activités ne doivent pas se faire audétriment de la qualité et de la sécurité des soins, du maintien desmissions de service public auxquelles nous sommes tous très at-tachés, et de la qualité des conditions de travail.

De nombreux chantiers nous attendent dès le mois de septem-bre. Il n’est pas possible de tous les aborder ici. Outre la finalisa-tion des contrats de pôle déjà citée et l’élaboration du projetmédical de la CHT de Paris, dont il est question un peu plus loin,je voudrais insister sur la poursuite de la préparation de la certi-fication. La visite de l’équipe de l’HAs est en effet prévue dansla semaine du 21 novembre 2011.

La question du choix d’un dossier informatisé reste entière. Ungros travail a déjà été fourni par le comité de pilotage afin de dé-finir un cahier des charges par filière, de participer aux présenta-tions des différents dossiers proposés. Différents évènements ontentrainé le report de ce choix au mois d’octobre. Il s’agit d’unenjeu crucial pour l’avenir.

D’ici là, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bel été et debonnes vacances !

Les établissements hospitaliers devront inscrire leur action, non seulementdans le respect du schéma régional d’organisation des soins (SROS),comme cela était le cas précédemment, mais également dans le respect

des différents schémas et programmes issus du nouveau PRS.

Ainsi, notre projet d’établissement et notre contrat pluriannuel d’objectifs et demoyens (CPOM), qui déclinent les orientations stratégiques de l’établissement,devront intégrer les orientations du projet régional de santé dans sa globalité.

Le PRS sera publié d’ici la fin 2012 après une phase de concertation faisant inter-venir différentes commissions régionales et territoriales. Il a pour objectif declarifier, de simplifier et de coordonner les politiques de santé menées auniveau de la région.

3

Qu’est-ce qu’unterritoire de santé ?

lNotre région comprend 8 territoiresde santé définis par l’Agence régionalede santé. En Ile-de-France, ils corres-pondent aux 8 départements.

l Ce sont des zones géographiquescohérentes en matière d’activités desanté publique, de soins et d’équipe-ment des établissements de santé, deprise en charge et d’accompagne-ment médico-social ainsi que pourl’accès aux soins de premier recours.

l Dans chacune d’elles, le directeurgénéral de l’ARS constitue une confé-rence de territoire composée de représentants des acteurs du systèmede santé y compris les malades etleurs proches. Mme le Dr Cabié, présidente de laCommission médicale d’établissement,est membre titulaire de la conférencedu territoire du Val-de-Marne. Cette conférence fait remonter lesbesoins spécifiques en santé et faitdes propositions au directeur général.Elle contribue à la cohérence desprojets territoriaux avec le projet régional de santé et avec les pro-grammes nationaux de santé publique.

Pascale MOCAëRDirectrice des

affaires générales

Le projet régional de santé (PRS) constitue désormais le cadre régional de la régulation

sanitaire, sous la compétence décisionnelle du directeur général de l’Agence Régionale

de Santé Ile-de-France.

Passerelles n numéro 02

nGonzalez Marie-Lise Ergothérapeute Unité Delay 12e arr. nHamza Sabine Psychomotricien CATTP Choisy nHarduin Emeline Infirmière Maternité nHul-schulze Elodie Aide-Soignante Maternité n Kiedy Leslie A S E Assist. Serv. Social Médecine du Travail n Koffi Aya ASHQ INRC n Lahouati Amel InfirmièreUnité Matisse 94G16 n Legrand Fabienne Aide-Soignante Unité Déjerine 12e arr. n Medina Ruben Aide-Soignant Unité Averroes Paris centre n

Mon

de d

e la

san

téCe que change le Projet Régionalde Santé…

Marie-Christine CABIEPrésidente de CME

E dito

ENTréEs n FévriEr n Beau Céline Adj. Adm. Hosp. Unité Rosa Parks Paris centre n Beaudet Charlène Préparateur Pharmacie n Burdillat MyriamAide-Soignante Unité Cézanne 94G16 n Clouet Marie-Anne Sage-Femme Maternité n Combes Marie-Christine Cadre de Santé RI/Médecinen Darif Nadia Préparateur Pharmacie n Gohard Véronique InfirmièreMédecine n Goigoux Nathalie A S E Assist. Serv. Social Psy. Précarité

Le plan stratégique régional de santé(PSRS) : à partir d’une évaluation des besoinsde santé et de leur évolution, et d’une analysede l’offre de santé existante, il fixe les orientationset les objectifs de santé pour la région et lesmesures de coordination avec d’autres politiquesde santé au niveau national.

Le Prs se décline en schémas régionauxd’organisation pour les soins hospita-liers et ambulatoires, la prévention, et le sec-teur médico-social.

Les programmes d’actions déclinant cesschémas pour la gestion des risques, la téléméde-cine, l’accompagnement de la perte d’autonomie(PRIAC), l’accès à la prévention et aux soins despersonnes les plus démunies (PRAPS), et desprogrammes territoriaux de santé.

Le Prs est composé de trois éléments

Calendrier prévisionnel :automne 2011

Calendrier prévisionnel :fin 2012

En brefNouvelles adresses de messagerieVous êtes déjà habitués à l’utilisationdes adresses mails des Hôpitauxde Saint-Maurice mises en placeen février dernier.Le logiciel de messagerie fera l’ob-jet d’une mise à jour après l’été.Cette nouvelle version devrait per-mettre d’améliorer la vitesse deconnexion.

Nouvel annuaire interneL’annuaire interne de l’établissementvient d’être totalement réactualiséen fonction de la nouvelle organisa-tion induite par le regroupement.Il est disponible en version papierauprès du service reprographie etsur intranet en consultation en ligneet en version imprimable (dans lapartie Informations pratiques).N’hésitez pas à envoyez vos modi-fications à l’adresse : [email protected]

Nouvelle diffusion des notesd’informationLes notes d’information et de ser-vice, et les décisions du directeursont désormais diffusées par messa-gerie aux responsables des direc-tions et des pôles (chefs et cadres).Pensez à en informer les équipes !L’ensemble de ces documents estégalement publié sur intranet dansla base documentaire rubriqueDirection.

Nouveau logoLa création du nouveau logo desHôpitaux de Saint-Maurice est lan-cée. Vous serez prochainement misà contribution pour choisir entreplusieurs propositions.

Sur latoile…www.hopitaux-st-maurice.frEn attendant la refonte de nos sitesinternet en un site spécifique auxHôpitaux des Saint-Maurice, une

page portail provisoire àété mise en ligne.

Le projet de nouveauxsites internet et intra-net, a été officiellementlancé en juin, lors d’uneprésentation au direc-toire, et des groupesde travail sont mis enplace pour avancer cetété.

5

Tchamda Marie ASHQ SSR Enfants n Coquoz Slavica Infirmière Unité Voltaire 11e arr. n Delem Patrick ASHQ Hôpital Jour St Eloi 12e arr. n Desse-roir Jennifer Préparateur Pharmacie n Diakite Dialika ASHQ/R2 n Dias Varela Ilysate Adj. Adm. Hosp. Dir. Serv. Techn. et Trav n Dufau FloraOrthophoniste CMP Oberkampf Paris Centre est enfants n Gneist Karen Infirmière CAC Adolescents Montreuil n Grouhel Karine Psychomotricien CATTP

Regr

oupe

men

t

4

Passerelles n numéro 02

Miguet Emmanuelle Infirmière Médecine n Moreau Nathalie Adj. Adm. Hosp. Soins à domicile Turbigo n Neel Jacques Infirm. Psyc. CAPPC nPayet Margot Infirmière Pool du Personnel n Picard Lucie Aide-Soignante Maternité n Rosamond Eric Aide-soignant Balnéo Adultes n Tésor OculiOmer Agt Entretien Qualifié Institut de Formation n Weinstadt Michel François Psychologue Hôpital Jour St Eloi 12e arr. n MArs n Constant

Regr

oupe

men

t

réorganisation de l’équipe de directionSuite à la création des Hôpitaux de Saint-Maurice le 1er janvier dernier, une nouvelle organi-

sation de l’équipe de direction a été mise en place. Elle est présentée ci-dessous.

CMECTE

Direction des

affaires

générales

Direction des

services

techniques

Direction des

achats et

de la logistique

Direction

des soins

Direction

des affaires

médicales

Direction des

ressources

humaines

Direction des

affaires financières et

contrôle de gestion

Département

d’information

médicale

Direction des

systèmes

d’information

Pôle logistique et

technique

Pôle ressources

humaines

Pôle finances et système

d’information

Pôle direction générale/

stratégie

Fonctionnement administratif

Direction

générale

Coordination

gestion des risques

liés aux soinsDirection de la

clientèle

et de la qualité

CRUQPC

CSIRMeT

Sous commissions

de la CME

Conseil de

surveillance

CHSCT

Direction générale : Denis FRECHOU, Directeur

Secrétariat : 61 21

Direction des affaires générales

Pascale MOCAËR

Secrétariat : 65 18

Affaires générales,projet d’établisse-

ment, CPOM,autorisations,conventions, patrimoine,

vaguemestre, communication.

Direction de la clientèle et de la qualité

Guy CHIAMBARETTO

Secrétariat : 65 61

Clientèle, qualité, gestion des

risques, affairesjuridiques, Centre

de recherche documentaire,

archives, médico-légal.

Pôle Direction générale/

stratégie

Direction des achats et

de la logistique

L. FRANçOISJacques

TOUZARD(par interim)

Secrétariat : 60 07

Achats,logistique, transports.

Direction des services techniques

Abdelhamid MEKKAOUI

Secrétariat : 60 49 / 64 33

Travaux,entretien,

équipe sécurité,loge-accueil,

espaces verts,biomédical.

Pôle logistique

et technique

Direction des ressources

humaines

Charles MORVAN

(site HNSM/site

Esquirol par interim)

Secrétariats : HNSM : 64 10

Esquirol : 61 00

Gestion des ressources humaines, formation, crèches, écoles,

standard.

Direction des soins

Coordinateur :ChristianeROGACKI

Secrétariat : 65 18

Dir. des soins SSR - CTIRC - médico-tech.

Brigitte PLAGESSecrétariat : 64 09

Dir. des soins Psychiatrie

Alain KNOPFSecrétariat : 60 41

Organisation dessoins et activitésparamédicales,Espace loisirs.

Direction des affaires médicales

Gérard TAESCH

Secrétariat : 62 09

Pôle ressources humainesPôle finances et

système d’information

Dir. des affairesfinancières et

contrôle de gest°

EricGIRARDIER

Secrétariat : 64 30

Finances, contrôle de gestion,

admissions.

Direction des systèmes d’information

Thierry JACQUEMIN

Secrétariat : 61 19

Présentation des Directions

Les nouveaux mandats des membresélus aux CAPL (Commissions Adminis-tratives Paritaires Locales), aux CAPD

(Commissions Administratives ParitairesDépartementales) et au CTE (Comité Tech-nique d’Etablissement) prendront effet le 1er janvier 2012 pour une durée de 4 ans.

Seuls les agents titulaires votent pour lesCAP alors que tous les agents votent pourle CTE (titulaires, stagiaires, contractuelssous CDD et sous CDI, contractuels de droitprivé tels que les apprentis, les CAE …) Laqualité d’électeur s’apprécie à la veille duscrutin.

La composition des futures instances locales(en nombre de sièges par commission pourles CAPL et en nombre de sièges par col-lège pour le CTE) est affichée depuis le30 mai dernier à l’entrée du self du person-nel du site Esquirol et dans le hall de la bal-néothérapie du site HNSM.

Electionsprofessionnellesdu 20 octobre 2011Les personnels non médicaux des Hôpitaux de Saint-Maurice sont

appelés à voter le jeudi 20 octobre 2011 dans le cadre du

renouvellement général des membres des instances représentatives

du personnel de la Fonction Publique Hospitalière.

A compter du 18 juillet prochain, leslistes électorales seront affichées dansces mêmes endroits. Selon leur qualitéd’électeur, les agents sont invités àcontrôler que leur nom figure biensur ces listes.Les réclamations devront être formu-lées par écrit, avant le 29 août prochain,auprès de la DRH dont dépend l’agent.

Les listes des candidats à chacun deces scrutins devront être déposées parles organisations syndicales à la DRHpour le 8 septembre.Elles seront affichées, après vérifica-tion, au plus tard le 22 septembre pourles candidats se présentant au scrutindu CTE et au plus tard le 29 septembrepour les candidats se présentant auxscrutins des CAP.

Le vote se déroulera sur place ou parcorrespondance. Le matériel électoralsera adressé au domicile des agentsune dizaine de jours avant le jour duscrutin.

Des informations pratiques sur le dérou-lement de ces élections seront diffuséesrégulièrement.

Chantal AUBERTAttachée d'administration

hospitalière - Direction des Ressources humaines

Comment voyez-vousl’évolution de votremétier ?Ce métier implique de réévaluerconstamment ses compétences, defaire de l’auto-formation au regarddes nouvelles technologies informa-tiques et bureautiques.Une utilisation généralisée de logicielsde reconnaissance vocale devrait ré-duire la frappe de manière significative.Ce gain de temps pourrait être misà profit pour un renforcement de l’activité d’accueil ou de la gestion in-formatique.

La nouvelle réforme hospitalière (LoiHPST12) et la T2A13 ont fait évoluer lemode de fonctionnement des secré-tariats médicaux. Nous sommes plusimpliquées dans la prise en chargeadministrative voire financière du sé-jour du patient. Et certaines secré-taires contribuent de façonimportante à la réalisation du PMSIet au suivi de l’activité par le biaisde statistiques mensuelles.On parle davantage d’assistante mé-dicale ou de collaboratrice médicale.C’est un investissement qui réclamela reconnaissance des professionnels,de l’établissement et la valorisationpar un diplôme aujourd’hui disparu !

La fonction de coordonnatrice desecrétaires médicales prend formedepuis plusieurs années dans les hô-pitaux publics. Cela permet à ce mé-tier de trouver un nouvel élan, souscondition d’encadrer un minimum depersonnel. Pour les Hôpitaux deSaint-Maurice, c’est le cas à la mater-nité où la coordonnatrice gère uneéquipe composée du secrétariat etde l’accueil. Cette nouvelle fonctionoccupe 20% de son temps. Une réflexion sur l'émergence de cesnouvelles fonctions pourrait être en-visagée au sein des Hôpitaux deSaint-Maurice.

Pour en savoir plus : www.asmr.fr

Un grand merci aux secrétaires médicales qui ont accepté de partici-per à cette interview.

6

Mét

ier

7

Soumare Mamou AS UNA n Viard Christa Assistante Socio-Educatif Hôpital Jour Colbert 12e arr. n Voillot Bruno Assistant Socio-Educatif Hop.Jour Adamant Paris Centre nWeerathunge Kadawathageda Manik Sage-Femme Maternité n AvriL n Bacha Sonia Aide-Soignante Maternité n Bi-goulet Elodie ASHQ SSR Enfants n Borye Carole Sage-Femme Maternité n Bratko Vanessa Aide-soignante Crèche n Delamare Laura Infirmière Ma-

Mét

ier

Petite Enfance n Legeard Emilie Adjoint Administratif Formation n Lengha Sandrine ASHQ Médecine nMadour Christophe Ouvrier Prof. Qualifié Cui-sine n Mails Eléonore Educateur Spécialisé sce C SSR Enfants n Marena Hatouma ASHQ Médecine n Meslet Nassime Aux. Puériculture Maternité nMusuamba Sandy ASHQ Unité d'hospi. 94G16 n Nidaud Muriel ASHQ CAP Bastille n Simois Gwenaëlle Adj. Adm. Hosp. CMP Figuier Paris Centre n

Passerelles n numéro 02

Au service B, le secrétariat intervient tout aulong de la procédure d’appareillage des en-fants et est en contact avec l’appareilleurjusqu’à la réalisation.Il participe aussi aux réunions d’admissionet fait le relais avec les autres hôpitaux.

Dans le service C, l’étroite collaboration administrative concerne autant les profes-sionnels intra muros que la MDPH6 (réfé-rente statutaire de l’orientation de l’enfanthandicapé), l’école, les parents, les centresde dépistages précoces, le médecin traitant...La secrétaire est également assistante duchef de service. Ce temps organisationnelconcerne la planification de participationsévénementielles et le travail autour dela“Mission trajectoire” (logiciel d’offres et dedemandes d’hospitalisations SSR des servicesMCO, sur le Val-de-Marne).

Au CMP7, nous contribuons à l’organisationde dossiers d’orientation vers une structureextérieure type hôpital de jour ou IME8...

Quelles sont les qualités d’unesecrétaire médicale ?Nous devons nous adapter à la pluralité destâches, ce qui implique d’être particulière-ment organisées. L’efficacité va souventde pair avec la rapidité car le flux des pa-tients et des comptes-rendus à restituer estcontinu. C’est, par exemple, le cas en servicede radiologie.

La coordonnatrice des secrétaires de la maternité insiste sur la capacité de discer-nement, notamment en cas d’urgence, et laprudence dans la transmission des infor-mations (dans le cas de patients mineurspar exemple). Elle rappelle à cette occasion l’étymologiedu mot secrétaire dans lequel on retrouvele mot “secret”.La discrétion et le respect du secret mé-dical sont donc de mise.

En cas de tension, au téléphone, avec lapatientèle, plutôt que de se départir de soncalme, les secrétaires passent le relais etc’est imparable ! Faire preuve de diploma-tie va donc de soi.

Le sens du contact et la capacité à faire lelien sont indispensables avec : - les différents membres de l’équipe et du

pôle, - les patients,

par réseau au logiciel Hexagone, qui per-met de planifier les rendez-vous pour toutexamen, de dicter et de taper les comptes-rendus d'examen. Il permet également decoter les actes puis de les transmettre auxadmissions afin d'en effectuer la facturation.

l Création/constitution/gestion/

archivage et transmission du

dossier patient

Cela implique la frappe de divers courriersmédicaux et administratifs en direct ou àpartir de cassettes (bilans, comptes-rendusd’hospitalisation, certificats, convocationspour rendez-vous, observations médicales...)Au CTIRC, le dossier patient est numérisé. Ilcomprend le texte de tous les documentsmédicaux.Dans le pôle SSR3 enfants, les comptes-rendusd’hospitalisation sont particulièrementlongs du fait de la durée du séjour et de laprise en charge pluridisciplinaire post chi-rurgicale des enfants.En psychiatrie, les secrétariats des structuresintrahospitalières gèrent spécifiquement lescertificats médicaux rédigés par les méde-cins pour les patients placés en HDT4 et HO5.

Quelles sont les spécificités devotre travail dans le service oùvous exercez ?Au CTIRC, nous gérons les rendez-vousd’urgence (prise en charge de patientsaigus nécessitant une dialyse rapide), nouspréparons les vacances des patients (re-cherche de centres de dialyse, fax de demande de séjour…) et nous organisonsles transports pour que les patients puissentse rendre aux consultations, séances de dia-lyse et pour les transferts, les sorties, lesconsultants.

Dans le pôle SSR Enfants, une grande partdes actions est consacrée à l’organisationpuis aux réunions de bilans (évaluation neu-romoteur, orientation…), à la prise de ren-dez-vous et aux consultations dans le cadrede protocole d’injection de toxine botuliquevisant à réduire la spasticité musculaire.

en interne ou avec les services d’autres hôpitaux.

l Prise et gestion des rendez-vous

médecins et des divers agendas.l Formalisation de l’organisation

de l’activité

l Participation aux réunions de

transmission et à l’élaboration de

comptes-rendus pour l’information de l’équipe.

Des responsabilitésadministratives

l Gestion administrative des patients

Nous effectuons :- la saisie des mouvements journaliers (en-trées et sorties des patients) sur le logicielHexagone en relation avec le service desadmissions, - la saisie d’activité et la mise à jour des“fiches patient” sur le logiciel Lisia en rela-tion avec le DIM.

Pour le pôle Traitement de l’insuffisance ré-nale chronique (ou CTIRC1) la saisie desmouvements est réalisée sur Orbis (entrée,pré-admission, sortie, mutations) et sur Susiepour l’activité et la mise à jour des “fichespatient”.

A la maternité, c’est le logiciel Fusion quipermet de gérer les rendez-vous et la pro-grammation des blocs opératoires. Le PMSI2

relié au logiciel Hexagone permet la factu-ration.

En radiologie, c’est le logiciel Xplore relié

La secrétaire médicale occupe un rôle central dans une équipe

et contribue à optimiser la prise en charge du patient.

C’est auprès d’elle qu’on “prend le pouls” d’un service.

Des secrétaires médicales travaillant dans nos différents secteurs d’activité ont accepté de nous

présenter leur métier en se prêtant au jeu des interviews croisées.

secrétaire médicale

Quelles sont vos missions ?

Une mission importante d’ac-cueil et de coordination

l Accueil tant physique que télé-

phonique et orientation

Nous accueillons les patients et lesfamilles lors de leur premier contactet nous sommes des interlocutricesprivilégiées tout au long de la priseen charge.

Au CMP, nous devons notammentsavoir aprécier l’urgence des situa-tions et nous restons vigilantes et at-tentives aux allées et venues dechacun.

A la maternité, quatre agents admi-nistratifs rattachés au secrétariat sonten charge de l’accueil. Nous recevonsdes patients des urgences maternitéainsi qu’une clientèle du secteurprivé.

En radiologie, du fait de notre situa-tion géographique, nous accueillonsnon seulement les patients pourleurs examens, mais nous orientonsaussi quotidiennement les familles etles visiteurs égarés.

l Standard du service

l Rédaction, tri et distribution

du courrier

l Prise de rendez-vous patients

pour examens et/ou consultations

1. CTIRC : Centre de traitement de l’insuffisance rénale chronique - 2. PMSI : Programme de médicalisation des systèmes d'information - 3. SSR : Soins desuite et réadaptation - 4. HDT : Hospitalisation à la demande d’un tiers - 5. HO : Hospitalisation d’office - 6. MDPH : Maison Départementale des Personnes

Handicapées - 7. CMP : Centre médico-psychologique - 8. IME : Institut médico-éducatif - 9. PMI : Protection maternelle et infantile - 10. AEMO : Actionéducative en milieu ouvert - 11. ASE : Aide sociale à l'enfance - 12. HPST: Hôpital, patients, santé et territoires - 13. T2A : Tarification à l'activité

Magali VISAGE, Carole LUIT, NellyHOULEY-CINQUIN, Amélie BUSTEAUService intrahospitalier - Pôle du 12e

Michèle PALAZZOLOHôpital de jour adultesPôle Paris 11 Rue de laRoquette, Paris 11e

Laurence CORBINPôle Traitement del’insuffisance rénalechronique (CTIRC1)

Karine MIXTUR, Dominique GAGNEROT, Sophie REZALIRééducation orthopédique de l’enfant (Pôle SSR Enfants -

service B)

Nelly RIBEIRO, Sonia REZALIImagerie Médicale

Sylvie NIAULTRééducation des pa-thologies congénitalesde l’enfant (Pôle SSREnfants - service C)

- les services administratifs,- le personnel d’autres services lors des pas-sations de prises en charge,- les autres établissements et équipes mé-dicales, pour des consultations, des transfertset avec tous les partenaires extérieurs :écoles, crèches, PMI9, services d’AEMO10,ASE11 ...

Ainsi, par exemple, la configuration du se-crétariat au sein de l’hôpital de jour du pôleParis 11, partagé avec le bureau infirmier etouvert directement sur la salle d’accueil despatients permet à l’information de circulerde manière fluide. La secrétaire, tout enconservant son rôle propre, reste disponibleaux sollicitations des patients dans un tra-vail d’écoute. A partir de là, s’établit le lienentre les patients et l’équipe soignante,entre les différents membres de l’équipe etavec les intervenants extérieurs.

La maternité et les pôles psychiatriques del’hôpital sont eux aussi en lien et se réunis-sent régulièrement pour faire état des pa-tientes à risque et de leur suivi.

Les secrétaires médicales des différents secteurs d’activitéstravaillent-elles ensemble ?Il a été mis en place une réunion de toutesles secrétaires des Hôpitaux de Saint-Maurice.Il est prévu de se réunir deux fois par an. Ces réunions témoignent d’une volonté decroiser les expériences, d’échanger et d’unréel souhait de travailler ensemble.

Comment devient-on secrétairemédicale ?Il n’existe plus au lycée de formation spéci-fique pour devenir secrétaire médicale.Après un baccalauréat général, technolo-gique (STSS : Sciences et Technologies de laSanté et du Social) ou un bac professionnel,on peut intégrer une formation spécialiséeen secrétariat médical, comme en proposentles écoles de la Croix-Rouge ou d’autres organismes privés.Le diplôme n’est malheureusement pas reconnu par la fonction publique. Une forma-tion préparatoire au concours de secrétairemédicale est proposée par l’hôpital. Le recrutement se fait souvent en catégorie C, alors qu’autrefois, la catégorie Bétait la règle.

Caroline CAVELPôle Femme-Enfant

Sylvie MATHIEU, Maryse GADEFAY, Isabelle TANGUYCentre Médico-Psychologique “la Roquette” Pôle Paris Centre Est Enfants Quartier Bastille Paris 11e

Un chemin cliniqueIssu d’une base documentaire et deprésentations d’experts en commissiondu médicament de l’établissement,ce groupe a développé un cheminclinique en élaborant une fiche derenseignements : plusieurs critèresont été identifiés comme élément debonne pratique au cours de la priseen charge du patient avec notammentla recherche d’antécédent somatiqueindividuel ou familial, des données soma-tiques (indice de masse corporelle, examencardiologique, biologie standard), l’infor-mation donnée au patient et sa famille,l’indication hors AMM du traitement pres-crit et de ses éventuels effets secondaires.

Le chemin clinique est, en effet, selon laHaute Autorité de Santé, “une méthodereposant sur la description d’une priseen charge optimale et efficiente à partirdes règles de bonnes pratiques en faisantappel à l’analyse des processus. Elle apour objectifs de planifier, organiser etassurer la prise en charge des patients defaçon consensuelle au sein d’une équipe”.

Le groupe a donc naturellement cherché àmesurer l’amélioration apportée par la miseen œuvre d’une telle démarche.

La méthode d’évaluation est un audit cliniqueconcernant les patients de 12 à 18 ans missous NAPA au cours du deuxième semestre2009 dans nos secteurs de pédopsychiatrie.

Grâce à la participation de l’ensemble desprescripteurs qui ont rempli cette fiche derenseignements, la première partie de cetteétude, visant à un premier constat avant lamise en œuvre du chemin clinique, a abouti.

résultats de la nouvelleétude menée en 2010Ainsi, 43 patients ont été retrouvés, soit 4,5 %de la file active (935 patients). Ils sont âgés

en moyenne de 15,6 ans (médiane à16), en majorité des garçons (61%).Des symptômes psychotiques sontprécisés pour 81%, l’indication AMMpour 69%, mais non-tracés dans ledossier pour la totalité (100%). Lerenseignement d’antécédent soma-tique individuel ou familial esttracé à respectivement 55% et 45%.Les mentions du poids et de la tailleà l’instauration du traitement ne sontnotées qu’à respectivement 5% et 11%.

La biologie est très peu réalisée (84%d’absence de bilan) ainsi que l’examencardiovasculaire (incomplet à 86%). En pratique, l’information médicolégaleconcernant l’AMM de la molécule etses effets secondaires est donnée ora-lement au patient et à ses parents(population mineure). Elle n’est cen-pendant pas tracée dans le dossierpour l’AMM à 31% et pour la possibi-lité d’effets secondaires à 84%.

A l’occasion de la seconde certificationde l’EPS Esquirol, en 2006, une Eva-luation des Pratiques Professionnelles

(EPP) sur la pertinence de la prescriptiondes neuroleptiques chez l’adolescent avaitété menée. Il s’agissait d’étudier les pratiquesrelatives à cette prescription chez les 12-16ans suivis dans les services de pédopsychiatrieet d’initier une réflexion entre professionnelssur ce thème. Cette démarche avait consisté enune étude rétrospective, à partir des dossiersmédicaux, de la proportion de prescriptionde neuroleptiques et antipsychotiques chezles adolescents (NAPA) suivis dans les sec-teurs infanto-juvéniles rattachés à l’hôpital.

L’étude menée en 2006Sur une file active de 1 371 adolescents surun trimestre de 2005, 40 patients recevaientdes NAPA, soit 3% de l’ensemble des ado-lescents suivis :âge moyen : 15 ans ; médiane : 16 ans ; ré-partition : 62% de filles, 38% de garçons. Les molécules étaient principalement pres-crites en monothérapie (97%) et prescritescomme suit : 69% de la cyamémazine (Tercian®), 13% del’amisulpride (Solian®), 9% du risperidone(Risperdal®), 3% de l’olanzanpine (Zyprexa®)et 3% du zuclopenthixol (Clopixol®).

Prescription de neuroleptiquesLa prescription médicamenteuse de cetteclasse thérapeutique n’est pas une pratiquecourante en pédopsychiatrie. Néanmoins, cetoutil est précieux car cliniquement efficace.Les pédopsychiatres doivent pouvoir maniercette prescription avec toute la sécurité requiseau regard des besoins spécifiques de leurspatients en pleine croissance, mais aussi desrecommandations de pratiques : conférencesde consensus, articles scientifiques, rapportsde l’Agence française de sécurité sanitairedes produits de santé, Autorisation de Misesur le Marché (AMM).Peu d’études sont réalisées sur cette population.Or, dans toute prescription médicamenteuse,le rapport bénéfice/risque doit être pesé etle prescripteur doit pouvoir être convaincu dubien fondé de sa proposition thérapeutique.Il doit connaître les indications et modalitésde prescription (bilan à l’instauration, suivi),les effets indésirables immédiats, à moyenet long termes.

De ce constat et dans le cadre de la certifi-cation des Hôpitaux de Saint-Maurice, ungroupe de travail, composé d’un pédopsy-chiatre de chacun des quatre secteurs, d’unpharmacien et du service qualité, s’est réunirégulièrement afin de mener une nouvelleEPP visant à améliorer la surveillance pourl’instauration et le suivi d’une prescriptiond’un traitement NAPA en pratique pédo-psychiatrique de l’adolescent.

EPP : surveillance des traitements par neuroleptique et

antipsychotique chez l'adolescent.

Composition du groupe de travailDr DEBORD, pharmacien, Dr HUYNH, assistante, Pôle 94I02 - CCASA, Dr ESSAAFI, praticien hospitalier,Pôle Paris Centre-Est Enfants, Dr BARRETEAU, pédopsychiatre, praticien hospitalier Pôle 94I03/04, M. TORRENS, ingénieur hospitalier, Dr HAJJAJI, praticien hospitalier,Pôle 94I03/04.

Dro

it

La personne de confiance

L’utilité de la personnede confianceLes personnes dont la capacité decompréhension se trouve affaibliepar l’âge, la maladie, le stress ainsique tout facteur contribuant à leurvulnérabilité, peuvent se trouver endifficulté pour consentir valablementà des soins. En outre, l’état de santé des patientsne leur permet pas toujours pendantleur hospitalisation de faire connaîtreaux soignants, leur avis ou leur choix. Face à ces situations délicates, lesétablissements de santé sont tenusde proposer à tout patient la possi-bilité de désigner une personne deconfiance. Ce n’est pas une obligation,mais elle est utile pour accompagner lepatient dans ses choix thérapeutiques.

La désignation de lapersonne de confianceQui peut désigner une personne de confiance ?Toute personne majeure peut en dé-signer une, hormis les patients soustutelle. Les majeurs sous curatelle,sauvegarde de justice ou gérance detutelle conservent la possibilité dedésigner une personne de confiance.Aucune exception n’est prévue par laloi dans le cas des hospitalisationspsychiatriques, y compris pour leshospitalisations sous contraintes. Les majeurs placés sous tutelle ayantdésignés une personne de confianceavant la mise sous tutelle doivent de-mander l’autorisation du juge des tu-telles.

Qui peut être désigné ?Il peut s’agir d’un parent, d’un proche,du médecin traitant ou de toute autrepersonne choisie par le patient. Lapersonne de confiance peut être dif-férente de « la personne à prévenir ».Le médecin ne peut s’opposer auchoix du patient. En revanche, il a undevoir général de conseil, et en casde difficulté, il pourra suggérer unautre choix mais, en dernier recours,

Passerelles n numéro 02

8

Lorsque le patient est hors d’état d’exprimer sa volontéPendant l’hospitalisation, l’état de santé dupatient ne lui permettra peut-être pas deformuler son avis : sa personne de confiancesera alors consultée par l'équipe hospita-lière et pourra communiquer les souhaitsdu patient mais en aucun cas elle ne pourraprendre de décisions.Dans ce cas, aucune intervention ou inves-tigation ne peut être réalisée, sauf urgenceou impossibilité, sans que la personne deconfiance n'ait été consultée.

L’accès aux informations médicalesLa personne de confiance peut avoir accèsaux informations médicales concernantl’état de santé du patient, son évolution, sestraitements, etc. L’équipe médicale qui prenden charge le patient va alors s’adresser prio-ritairement à la personne de confiance afinde la tenir informée.Elle devient donc l’interlocuteur « référent »mais les autres membres de l’entourage(famille) ne peuvent être ignorés et ont éga-lement le droit d’être informés.En revanche, les informations jugées confi-dentielles que le patient aura indiquées aumédecin, n’auront pas à être communiquéesà la personne de confiance. De plus, elle n’a pas d’accès direct au dossiermédical du malade.Il appartient toujours au patient de demanderl’accès à son dossier médical et, s’il en fait lademande, cet accès pourra avoir lieu enprésence de sa personne de confiance.

Les limites du rôlede la personne de confiance

l Elle n’est pas le représentant, ni le manda-taire du patient,l elle a un rôle consultatif et non décisionnel,l elle ne se substitue pas au patient ni à sonconsentement.

Sophie LASCOMBESChargée des affaires juridiques

le patient reste maître de sa décision. Néan-moins, la désignation de la personne deconfiance ne s’impose pas au médecin quipeut toujours demander à s’entretenir seulavec son patient.

A quel moment la désigner ?Au début de chaque nouveau séjour, l’éta-blissement doit proposer au patient la désignation d’une personne de confiance.Cette désignation peut intervenir à toutmoment de l’hospitalisation. Elle est révocablepar le patient. Toute nouvelle désignationannule et remplace la précédente.La loi ne précise pas quel professionnel aurala mission de délivrer l’information sur ladésignation de la personne de confiance.L’admission administrative ne semble pasêtre le moment adéquat, il est préférable quecette information soit délivrée au patientpar l’équipe médicale et soignante respon-sable de sa prise en charge. Cette information, progressive et adaptée,doit débuter dès le commencement dessoins. Le patient peut disposer d’un tempsde réflexion, la désignation intervient alorsultérieurement au cours de l’hospitalisation.Il peut aussi refuser de désigner une per-sonne de confiance.

De quelle façon ?La désignation se fait par écrit. L’identité dela personne choisie doit figurer au dossiermédical ainsi que toute demande particu-lière et toute modification des souhaits dupatient.

son rôle

Lorsque le patient est en état d’exprimer sa volontéSi le patient en fait la demande, la personnede confiance pourra :l assister, avec lui, aux entretiens médicaux, l l’accompagner pour comprendre les in-formations relatives à son état de santé, l l’aider à formuler ses souhaits.En revanche, le médecin peut refuser la pré-sence de cette personne lorsqu’il procèdeaux examens cliniques.Même s’il a désigné une personne deconfiance, le patient reste libre de sollicitersa présence ou non à chaque étape de samaladie et de ses soins.

Depuis la loi du 4 mars 2002, le patient peut désigner une personne de

confiance. Sa fonction, définie à l’article L1111-6 du code de la santé pu-

blique, a été renforcée par la loi relative à la bioéthique de 2004 et par celle

sur la fin de vie de 2005. Pour autant, ce succès n’est pas perceptible dans la

pratique, certainement en raison de l’ambiguïté de son rôle.

Psyc

hiat

rie

ternité n Dobrowolski Florence A S E Assist. Serv. Social CMP Charenton 94I03/04 n Dode Sylvie Adj. Adm. sce A SSR Enfants n DrameCama ASHQ AFT Paris Centre Est enfants n Fuster Adeline Infirmière Unité Voltaire Paris 11 n Homo-Vannier Isabelle A S E Assist. Serv.Social CMP Perec 94I03/04 n Lambert Marie A S E Assist. Serv. Social Unité Pinel 12e arr. n Lestrade Emmeline Infirmière Cadre de Santé Ins-

9

Les recommandationsAu regard de ces résultats, peu différents de l’évaluation de 2005, il a semblé importantde mobiliser les prescripteurs sur les bonnes pratiques à l’instauration et lors du suivid’une prescription de NAPA chez les adolescents. Les recommandations du groupe detravail ont été formalisées sur une fiche synthétique récapitulant les éléments de surveil-lance avec leur périodicité tout au long de la prescription. Cette fiche, après validationpar les instances hospitalières, a été diffusée à chaque prescripteur.

Une deuxième partie de l’étude, en cours actuellement, vise à évaluer dans le cadre d’unaudit clinique ciblé la mise en œuvre de ces recommandations auprès des prescripteursau travers de quatre critères : le poids, les effets secondaires, l’ECG et la traçabilité desinformations dispensées au patient et sa famille concernant l’absence d’indication AMM.

Dr Sylvie BARRETEAU, pédopsychiatre, Praticien hospitalier Pôle 94I03/04

En bref...Les autres structures si-tuées au 5 rue Saint-Denisdéménagent elles-aussi :

Le Centre régional de soins etde ressources en psychiatrie del’enfant sourd (Pôle Paris CentreEst Enfants) emménagera à la ren-trée dans de nouveaux locaux.L’équipe mobile Psychiatrie Pré-carité a emménagé au 16, rue Eu-génie Eboué dans le 12earrondissement. Cette structure rejoint ainsi le CMP,le CATTP et l’Hôpital de JourSaint-Eloi (Pôle du 12e arrondis-sement) à la même adresse.

L’équipe du sPAD (Soins Psychia-triques à domicile) du Pôle ParisCentre vient d’emménager au116A rue du Temple dans le 3e ar-rondissement avec le CAPPC (voirarticle ci-contre).

Vient deparaitre

La plaquette2011 présen-tant nos ré-sultats auxindicateurssur les infec-tions liéesaux soins estparue. Elle est dis-ponible au-

près des magasins del’établissement et elle est visiblesur les sites internet et intranet. Il doit être remise obligatoirementà chaque patient avec son livretd’accueil. Une affiche est égale-ment à la disposition des services(poste 6037).

L’ensemble desbrochures du Psy-com75 est disponi-ble sur demandeauprès du servicecommunication.Le bon de com-mande est téléchargea-ble sur intranet.Une nouvelle brochuresur les troubles bipo-laires vient de paraitre.

11

Psyc

hiat

rie

Adj. Adm. Hosp. Pharmacie n Thiam Aminata ASHQ Maternité n DéPArTs n FévriEr n Bideau Delphine Préparateur Pharmacie n ChevalierSandrine Infirmière R2 SSR Adultes n El Meouchy Marie-Hélène Infirmière sce A SSR Enfants n Gohard Véronique Infirmière Médecine n Gricourt Si-mone ASHQ Matisse 94G16n Jacob Stéphanie AS Médecinen Jallin Judith Psychomotricien Hôp. Jour 94I02-CCASA nNguyen-Quenault Marie-Claire In-

10

Passerelles n numéro 02Ps

ychi

atri

e

titut de formation n Loisel Fabienne AS R1 SSR adultes n Loria Estelle Psychologue CATTP Petite Enfance nMacle Maryne A S E Assist. Serv. SocialUnité Déjerine 12e arr. nMadi Nourou Adj. Adm. Hosp. Direction GénéralenMatovic Jasmina Psychologue Consult. de Thérapie familialenMoktari KheiraASHQ Crèche n Rodriguez Gonzalez Gladys Assistante Sociale sce B SSR Enfants n Royer Anais Infirmière CMP Perec 94I03/04 n Socent Sandrine

De nouveaux noms pour les structures de soins adultes

Qui était rosa Parks ?

Noire américaine née en 1913 en Alabama,Rosa Parks grandit en plein mouvement ségrégationniste racial et subit à maintesreprises les brimades faites aux noirs dontles droits étaient, en toute légalité, vilipendés.

Femme intelligente et intègre, ne supportantplus l’injustice, elle refusa le 1er décembre1955, d’obéir au chauffeur de bus qui lui de-mandait de laisser sa place à un blanc.Ce geste lui valut d’être arrêtée, jugée et inculpée pour désordre public.

Cet événement déclencha un mouvement dupeuple noir, soutenu par Martin Luther King,contre la compagnie de bus. Mouvementqui eut un écho international et qui finale-ment aboutit à une prise de conscience desaméricains en faveur de la lutte pour lesdroits civiques. En 1956, après plus d’un an de résistance, laCour Suprême cassa les lois ségrégation-nistes dans les bus.

Rosa Parks exerça, entre autres emplois, celuid’aide-soignante.Elle eut une fin de vie difficile du fait de dif-ficultés financières et d’une santé fragile.Elle mourut le 24 octobre 2005 à Detroit.Sa mort donna lieu à un hommage nationalen présence de personnalités politiques etartistiques.

Marie-Line MARCILLYCadre coordonnateur

Pôle Paris-centre

Elle s’appelait Unité… Elle devient Unité… PôleDéjerine Louise Michel du 12 ° arr.

Pinel Ravel du 12 ° arr.

Delay Manet du 12 ° arr.

Soins somatiques Soins somatiques Laennec du 12 ° arr.

Duchêne Rosa Parks Paris centre

De Henri Duchêneà rosa Parks

Du psychiatre humaniste français qui, le premier, présenta en 1959 lesfondements de ce qui deviendra la psychiatrie de secteur qui se définitpar opposition à la psychiatrie tradi-tionnelle, lieu de rejet, à la figureemblématique de la lutte contre laségrégation raciale aux Etats-Unis,qui en 1955 refusa de céder sa placede bus à un blanc, quels liens peut-on établir ?Tous les deux ont, à leur façon, menéune lutte contre la stigmatisation. Ils’agit bien d’une histoire humaine, etc’est aussi l’histoire de notre équipe.

Cette équipe soignante a parcouru lesméandres des évolutions des secteursen pôles, passant du secteur 2 auPôle Paris-Centre, de deux chefs deservice à un chef de pôle, d’un lieu àl’autre : Nacht, Chaslin, Duchêne…

Il est enfin temps de « poser les va-lises », de quitter l’unité Duchêne peupropice aux conditions de soins aux-quelles aspire l’équipe qui souhaiteun lieu d’hospitalisation accueillantà taille humaine. Temps aussi d’ac-quérir une identité dans laquelle onse reconnait et de rapprocher les deuxunités d’hospitalisation du pôle, phy-siquement très éloignées l’une del’autre. Ce déménagement arrive comme uneévidence, l’aboutissement d’un longpériple.C’est au rez-de-chaussée (porte 5), dansl’aile rénovée de ce qui fut autrefois Seglas,que le service s’installe en octobre 2010.Pour le Pôle Paris Centre (psychiatrieadulte des 1e, 2e, 3e et 4e arrondisse-ments de Paris), c’est une année intenseen déménagements : le Centre de Joursur la structure flottante (l’Adamant),l’aménagement de Rosa Parks, le Centred’Accueil Permanent qui s’installe rue

du Temple, etenfin le SPAD.Ecrire une nouvelle histoire, c’estaussi se nommer.Frédéric Khidichian, lechef de pôle, aune seule exigence : que cette unité porte le nomd’une femme afin de respecter la mixitéen référence au nom de l’autre unité(Averroès).

L’équipe lance un concours interne afin decollecter des propositions de noms. Sous la houlette très dynamique de ValérieSilvagnoli, cadre de santé et de CatherineSoulet, praticien hospitalier, un jury composéde soignants et de patients est sélectionné.Il devra voter à bulletin secret à partir d’uneliste validée en réunion soignants/soignés. C’est par une belle matinée ensoleillée, le17 juin 2010 que le nom de Rosa Parks estlargement plébiscité après que chaque pro-position ait été présentée au jury. Les patients se sont montrés très impliqués etmotivés dans ce choix.

Ce personnage a remporté l’enthousiasmedes votants de par la valeur humaine qu’ilsymbolise. C’est un message fort de tolé-rance à l’égard des populations que noussoignons, victimes la plupart du temps destigmatisation dans notre société.

Le personnage possède une belle âme, lestrois syllabes de son nom facilement mé-morisables, ont une sonorité claquante (ne pas oublier de prononcer le S de Parks),immédiatement adoptée par tous les acteursde l’hôpital. Rendons hommage à notre collègue,Marie-Jo Patino, qui est à l’origine de cetteproposition. L’équipe soignante s’emploie depuis à ha-biter cette nouvelle identité, et à organiserles soins en exploitant au mieux l’espace, unpeu restreint, mais agréable, de l’endroit.

Le Centre d’Accueil Permanent Paris Centre,qui s’était provisoirement installé dans lequartier de Châtelet, vient de prendre pos-session de ses nouveaux locaux situés aux116A rue du Temple (3e arr.) élargissantainsi sa capacité d’accueil avec trois cham-bres à un lit, une salle à manger, un salon,une cuisine, un bureau infirmier, deux bu-reaux d’entretien et une salle de soins.

Notre missionCréé pour assurer une permanence dessoins psychiatriques 24 heures sur 24 pourles habitants adultes des quatre premiersarrondissements deParis, le CAPPC a unemission d’accueil, defacilitation de l’accèsaux soins, de préven-tion, d’accompagne-ment et d’orientation.

Modalités du soin etde la prise en charge

Depuis sa création audébut des années1990, le CAPPC achoisi de privilégier laprise en compte de ladimension relationnelle et de l’intersubjecti-vité entre un soignant et un soigné : unepersonne qui rencontre une autre personneavec cette particularité qu’il s’agit ici pour unsoignant d’être en capacité d’accueillir unepersonne avec sa souffrance.

Si le soin en psychiatrie est lié à la qualité decet accueil et de cette rencontre, il est diffi-cile d’être seul dans ces situations. Une autredimension importante du soin va donc êtrela prise en charge collective, aussi bien au-près du patient que dans la réflexion etl’échange en équipe qui va suivre cette ren-contre.

Les entretiens d’accueil d’urgence sont axés sur :l l’évaluation : on va chercher à compren-dre le contexte de la survenue de la crise, l l’accrochage relationnel qui va favoriserl’établissement d’une alliance thérapeutiqueavec le patient et permettre la mise en placed’un projet thérapeutique,l les soins dans l’ici et maintenant per-mettant à la personne de mettre des motssur ce qu’elle est en train de vivre, d’expri-mer sa souffrance, ses émotions. Cette priseen charge va pouvoir amener un soulage-ment de cette souffrance. On peut ajouter qu’il s’agit de replacer le pa-tient comme acteur à part entière de sa priseen charge et, dans une visée psychothéra-pique, d’aider le patient à trouver, en lui-même,la solution à son problème, les ressources né-cessaires à la résolution de la crise.

Louise Michel, née le 29 mai 1830 àVroncourt-la-Côte (Haute-Marne) et mortele 9 janvier 1905 à Marseille, alias « Enjolras »,est une militante anarchiste qui multiplieles manifestations et réunions en faveurdes prolétaires. C’est l’une des figures ma-jeures de la Commune de Paris.

Maurice ravel, de son nom de baptêmeJoseph Maurice Ravel, est un compositeurfrançais de l’époque moderne, né à Cibourele 7 mars 1875 et mort à Paris le 28 décem-bre 1937. On lui doit notamment le célèbre“Boléro”.

édouard Manet (né à Paris le 23 janvier1832 - mort à Paris le 30 avril 1883) estun peintre français majeur de la fin duXIXe siècle. Initiateur de la peinture moderne qu'il libère de l'académisme,Édouard Manet est à tort considéré aujourd’hui comme l'un des pères del'Impressionnisme.

rené-Théophile-Marie-HyacintheLaennec, né le 17 février 1781 à Quimper,mor t le 13 août 1826 à Douarnenezdans son manoir de Ploaré, est un mé-decin français, inventeur du « pectori-loque » ou stéthoscope.

Source : Wikipedia®

Dans cette perspective, le travail infirmierest mis en avant. « Le premier accueil » estainsi assuré par deux infirmiers dans lecadre du « rôle propre infirmier ». Le fait detoujours recevoir un patient à deux permetde favoriser ce travail sur la subjectivitédans le soin. L’équipe est également com-posée d’un cadre de santé, d’une secrétaire,d’ASH, de médecins psychiatres, de psycho-logues et d’assistantes sociales référentes.

Les patients peuvent venir nous rencontrerd’eux-mêmes ou sont incités à venir par noscollègues d’autres unités du pôle ou par des

partenaires exté-rieurs, des familles…Il est toujours sou-haitable d’avoir l’as-sentiment du patientpour le recevoir.

En accord avec l’en-semble des unitésdu Pôle, nous avonsposé la règle quetoute indicationd’hospita l i sat ionlibre doit passer parle CAPPC. Cette

règle permet chaque jour d’éviter de troprapides indications d’hospitalisation qui ontpu être proposées par nos partenaires ex-térieurs, qui n’ont pas nécessairement unebonne connaissance des diverses offres desoins proposées par notre pôle.

Les prises en charge se font sous formed’entretiens, sur place ou téléphoniques, detemps d’accueil de jour comme de nuit, sé-quentiels ou prolongés, autour du repas ounon (repas thérapeutiques pris en communavec les soignants), autour d’un repos enchambre ou pas, de guidance médicamen-teuse, d’accueils en urgence en dehors desentretiens prévus…L’accueil téléphonique occupe une placenon négligeable, soit pour préparer uneprise en charge, soit pour orienter, soit poursoutenir une personne…

Le CAPPC travaille en coopération avec lesautres unités fonctionnelles du pôle et avecdivers partenaires extérieurs. il permet delimiter le nombre d’hospitalisations ouleur durée et offre à la population de notresecteur un accès permanent aux soins. ilcomplète le dispositif de soins du PôleParis-Centre avec son ouverture 24h/24 etson emplacement au cœur du bassin de viedes patients.

Danielle FAUVELCadre de santé

Mathieu HENTGEN Psychiatre

Pôle Paris centre

Le CAPPC s’installerue du Temple

>> Ouverture du CAPPC rue du Temple

1312

Psyc

hiat

rie

13

Depuis le mois de novembre 2010, le pôle 94G16 propose d’intervenir auprès des services de

soins de suite et de rééadaptation adultes et du pôle Traitement de l’insuffisance rénale chro-

nique des Hôpitaux de Saint-Maurice dans le cadre de l’activité de psychiatrie de liaison.

Psychiatrie de liaisonde novembre 2010 à février 2011

rappelons que la psychiatrie de liaisonest une activité qui consiste à donneraux médecins non psychiatres un avis

spécialisé concernant leurs patients.

Ce dernier peut prendre les formes suivantes :

l Etablissement d’un diagnostic psychiatrique,

l Intervention à caractère thérapeutique(prescription de psychotropes, indication depsychothérapie, médiation entre l’équipemédicale et les structures psychiatriquesdéjà engagées dans la prise en charge d’unpatient),

l Orientation d’un patient vers une struc-ture de soins psychiatriques s’il y a lieu auterme de l’hospitalisation,

l Consultations conjointes associant psy-chiatre et somaticiens.

demandes, leur saisie et l’organisa-tion des données statistiques.

En pratique, une fois les demandesparvenues au secrétariat, l’équipe depsychiatrie de liaison, recontacte lesservices demandeurs afin d’organiserl’intervention.

Depuis novembre 2010, nous avonscomptabilisé 12 demandes concer-nant les pôles suivants :

l Pôle de Traitement de l’insuffisance rénale chronique,

l Pôle SSR adultes.

Dr Sylvie BESSALA Praticien hospitalier

Pôle 94G16

Les interventions, quelle que soit leur na-ture se font en étroite collaboration avecl’équipe soignante. La psychiatrie de liaison a, par ailleurs, unrôle pédagogique en essayant d’expliquerles troubles psychologiques et les réponsesà donner pour rendre perceptible l’approchedes pathologies psychiatriques pour leséquipes soignantes.

L’activité de psychiatrie de liaison effectuéepar le pôle 94G16 concerne les différentsservices des Hôpitaux de Saint-Maurice, àl’exception des services de psychiatrie et dela maternité.

Idéalement, pour répondre pleinement auxmissions, l’équipe devrait être composéed’un psychiatre à mi-temps, de deux ETPinfirmiers, d’un ½ ETP psychologue et d’unETP de secrétariat pour la centralisation des

Inte

r-pô

les

Le Réseau Psychiatrie Précarité de Paris, fédérant les équipes mobiles psychiatrie etprécarité (EMPP) des cinq établissementspsychiatriques de Paris, dont les Hôpitauxde Saint-Maurice, a reçu le financementpour créer une PASS en milieu psychiatriquepour Paris.

L’équipe de la PAss Psy offre des compétences pluridisciplinaires :

l deux assistantes sociales

l une infirmière

l un médecin généraliste à mi-temps, assu-rant la coordination médicale.

Cette PAss a pour missions :

l de faciliter l’accès aux droits sociaux dansleur ensemble et aux soins pour les per-sonnes défavorisées, précaires, exclues et nécessitant des soins psychiatriques,

l de faciliter l’accès aux soins somatiquespour la même population,

l renforcer les liens entre psychiatrie et médecine (MCO), pour favoriser la prise encharge globale des patients en précarité notamment avec les PASS des établissementsde santé généraux,

l de renforcer la compétence des servicessociaux des 5 établissements dans laconnaissance des personnes en précarité,de leurs droits et modalités d’accompagne-ment.

L’action de la PASS Psy, en étroite collabo-ration avec les EMPP, peut débuter dès l’accès aux soins au sein de l’établissementtant pour l’ouverture des droits que pourune prise en charge somatique ultérieure.

L’équipe la PASS PsyDr René WULFMAN

Responsable de l’Équipe mobile

Précarité : la PASS PsyEn 2010, la Direction Générale de l’Organisation des Soins a financé 40 projets expérimentaux

de PASS Psy (Permanence d’accès aux soins de santé en milieu psychiatrique).

Le bureau de la PASS Psy sesitue dans les locaux du SMES(Centre Hospitalier Sainte-Anne),mais l’équipe intervient surtous les établissements.

Pour cela vous pouvez nousjoindre au 01 45 65 81 51

[email protected]

Psyc

hiat

rie

firmière Cadre de Santé Adm. Institut Formation n Razafindrainibe Mahefaharivelo Infirmière SSR Adultes n Rosamond Eric AS Balnéo Adultesn Sebellini Anne-Laure Psychomotricienne Matisse 94G16 nMArs n Azincourt Flavie Psychologue CMP Villeneuve n Bergeau Hélène Directeurdes Soins ENKRE n Bigoulet Elodie ASHQ CAP Bastille n Boutry Nina Infirmière Soins Somatiques n Clément Sophie Infirmière Médecine n Cor-

net Laurence Adj. Adm. Hosp. Ctre recherche doc. n Couram Laetitia Infirmière. Hospit. Royer Collard n Gacogne Domitille Ergothérapeute CSI n Gau-tier Julien Ouvrier Prof Qualifié Accueil Sécurité nHarang Florence Assistant Socio-Educatif CATTP USIS La Roquette n Jacquart Marjolaine Sage-femmeMaternité n Lango Lydie ASHQ Ctre Acc. Permanent Bastille n Léonard Sébastien Infirmier Duchêne Paris Centre n Levasseur Sophie Sage-femme Mater-

Le 30 mars dernier, l'Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-

France a donné un accord de principe à la constitution d’une

communauté hospitalière de territoire (CHT) pour la psychiatrie

parisienne. Les centres hospitaliers Sainte-Anne, Maison-Blanche

et Perray-Vaucluse seront membres de cette CHT. L'Association

de santé mentale 13 (ASM 13) et les Hôpitaux de Saint-Maurice

seront « membres associés ».

Une CHT pourla psychiatrie parisienne

La validation de la CHT par l'ARS estconditionnée par le dépôt de son pro-jet médical. Ainsi, cette CHT devrait voir

le jour au premier semestre 2012.

Le fonctionnement de la CHTLa convention constitutive de la CHT a étéadoptée en janvier par les trois membres.Elle part du constat que "le dispositif pari-sien public en charge de la santé mentale àParis est complexe et peu lisible" avec25 secteurs de psychiatrie pour adultes rat-tachés à quatre établissements publics desanté et un Espic, et 12 secteurs de psy-chiatrie infanto-juvénile répartis entre cescinq établissements spécialisés en psychia-trie, quatre établissements de l'Assistancepublique-Hôpitaux de Paris (AP-HP : PitiéSalpêtrière, Robert Debré, Bichat, Necker) etl'Institut mutualiste Montsouris (Espic).

C’est pourquoi, les membres de la CHT etles membres associés s'engagent dans uneréflexion stratégique à cinq ans, en coordi-nation avec l'AP-HP et tous les acteurs duchamp de la santé mentale, notammentceux issus du secteur médico-social, dans lebut de rédiger un projet médical communs'appuyant sur la concrétisation des axesdéjà engagés, et proposant une offre desoins en santé mentale coordonnée, gra-duée et efficiente.

La convention initiale ne comprend ni transfert ni

délégation de compétences ou d'activités.

L'établissement siège de la CHT est le l’hôpi-tal Sainte-Anne. Il sera chargé de la gestionmatérielle de la communauté, sera le sup-port d'éventuelles subventions attribuées àla communauté et rendra compte de leurutilisation devant la commission de com-munauté. Les instances préfiguratrices de cette futureCHT ont été mises en place de façon provi-

soire pour élaborer le projet médical com-mun. Chaque instance (CME, Conseil de sur-veillance, Commission des soins et Bureauexécutif) comprend les trois membres titu-laires, ainsi que les membres associés quine votent pas.Ainsi, notre établissement est représentéà la CME de la CHT parisienne pour lapsychiatrie par les chefs de nos quatrepôles parisiens, ainsi que par le Directeur.

Poursuite des coopérations déjàengagées et nouveaux projetsEn annexe de la convention, lesgrands axes d’action de la CHT

prévoient la poursuite des coopérations déjà engagéesentre établissements et de

nouveaux projets.

Parmis ces projets : le réseau précarité et accèsaux droits, la mise en place d'un numéro vert,la prise en charge des adolescents, ainsi que,avec l'AP-HP, la gestion des urgences enpsychiatrie à Paris.

Huit axes de développement sont men-tionnés : le positionnement parisien dansl'offre de soins francilienne en santé mentale,la prévention des situations de crise, les pointsconvergents des projets médicaux des cinqétablissements de santé, le maillage avecles réseaux associatifs, les liens avec la médecine de ville, les structures d'accueilinter-établissements pour les patients aulong cours, la coordination sur l'enfance endanger avec l'aide sociale à l'enfance et lajustice, l'optimisation des ressources pourles soins somatiques, la formation des professionnels, le dossier patient et l'har-monisation des pratiques.

La future CHT devrait ainsi devenir un interlocuteur de

poids pour les élus locaux et lesautres établissements hospitaliers parisiens.

Qu’est ce qu’une CHT ?La loi HPST a instauré un nouvel outilde coopération : la communautéhospitalière de territoire. La CHT estune convention conclue entre éta-blissements publics de santé qui viseà élaborer une stratégie commune,dans les domaines retenus par laconvention. Elle remplace enquelque sorte les anciennes com-munautés d’établissements.

Pourquoi notre établissementn’est-il pas membre de la CHTpour la psychiatrie parisienne ? En tant qu’établissement public desanté, nous ne pouvons être mem-bre que d’une seule communautéhospitalière de territoire. Or, l’établissement propose doré-navant une offre de soins en santémentale, en gynécologie obstétriqueet néonatologie ainsi qu’en soinsde suite et réadaptation et traite-ment de l’insuffisance rénale chro-nique, à la fois à Paris et dans leVal-de-Marne. Etre membre d’une CHT pour laseule psychiatrie parisienne ne se-rait pas cohérent.

Pourquoi notre établissement a-t-il tenu à être membre associé ?La CHT a pour objet de rédiger unprojet médical commun en vued’améliorer l’accès aux soins pourles patients et une meilleure coor-dination des intervenants, en lienavec les acteurs du secteur médico-social.Il est important que nous partici-pions à ces discussions et réflexions.

Quelles sont les conséquencespour nos secteurs et nos activités ?L’objet de la CHT n’est pas de modi-fier les activités, voire le rattache-ment, des secteurs de psychiatrieparisiens des Hôpitaux de Saint-Maurice. Les secteurs des pôlesParis centre, Paris 11, 12e arrondis-sement et Paris centre Est enfantsrestent bien entendu rattachés àl’établissement.

Comment sera représenté notreétablissement ?Participeront aux réunions ou dif-férentes instances de la CHT selonle cas : notamment le président duconseil de surveillance, le direc-teur, la présidente de la CME, lacoordonnatrice générale des soins,des représentants médicaux dessecteurs parisiens, des représen-tants du CTE.

Denis FRÉCHOUDirecteur des Hôpitaux

de Saint-Maurice

psychiatrie et précarité des Hôpitaux de Saint-Maurice et du réseau Souffrances et précarité

1514

Passerelles n numéro 02

Soin

s de

sui

te

Soin

s de

sui

te

gnante Maternité n Breton Sébastien Ouvrier Prof Qualifié Entretien Extérieur n Cantagrel Violaine Infirmière R1 SSR adultes n Chevalier Flo-rence Ergothérapeute UNA n Colas Céline Infirmière Médecine n Gondicard Delali Infirmière Maternité n Lecomte Cécile Infirmière Hôpi-tal Jour 94I02 - CCASA n Loiseau Camille A S E Assist. Serv. Social P.M.I n Roc Régine Aide-soignante Unité M. Bottard n Rousseau Delphine

nité nMeyer Francine Infirmière Rosa Parks nMinvielle Cécile A S E Assist. Serv. Social CMP Villeneuve n Ollivier Michel Infirmier Royer Collard n Pe-risse Patricia Assistant Socio-Educatif CAC Adolescents Montreuil n Yvelin Gregory Ouvrier Prof. Qualifié Cuisine n AvriL n Ahmadou SiddikiASHQ Crèche n Allagbe Lydie AS RI n Baron-Rousseau Berthe Cadre Socio-Educatif Adm. Aff. Gén. Clientèle Qualité n Bratko Vanessa Aide-soi-

démonstrations d'adaptations, d'amé-nagements et de matériels nécessairespour permettre une autonomie maxi-male lors du retour à domicile.

Enfin, dans une vision plus large, ilpourrait être envisagé de l'adapterpour la formation dans le cadre de lalutte contre les troubles musculo-squelettiques (TMS) afin qu'il puissebénéficier au personnel de l'hôpitalaussi bien pour la prévention des TMSdans les activités quotidiennes, qu’autravail. De même, les personnes ex-ternes à l'hôpital, en particulier lespersonnes âgées, pourraient bénéfi-cier de ce lieu lors de la mise en placed'actions de prévention des chutes audomicile.

Ce projet, porté par l'ensembledes ergothérapeutes des pôlesde SSR, vient de voir le jour. Il a

été intégré dans le Centre expert robotique, domotique, informatiquethérapeutique du pôle P3R.

ll est situé au rez-de-chaussée duPavillon Alsacien, dans la salle ini-tialement dédiée à la formation.Il s'agit d'un studio composé de trois

espaces distincts :- des sanitaires adaptés à hauteur

variable comportant WC et lavabo,- une salle de bain comportant un

baignoire, une douche et un WC,- une pièce principale comprenant un

espace chambre avec rangementset un espace cuisine.

Les équipements de cetappartement sont

en grande partiefictifs. En effet,

il s'agit avantt o u t , p o u rl'ensembledes patientsde Soins deSuite et Réa-daptat ion,

d'un lieu :- d'évaluation

des capacitésfonct ionnel les

et/ou cognitives en situation écologique,

- de réadaptation et depréparation à la réinsertion à

domicile grâce à des essais d'aidestechniques,- de référence en aides techniques qui permettra de faire un choix préalable pourévaluation au domicile au cours d'une visiteà domicile.

Pour les familles et les aidants, ce lieupourra aussi servir à la présentation et aux

il a été créé pour renforcertrois axes : l les plateaux techniques de

rééducation de recours

l la rééducation hors les murs

l les activités de santé publiqueet de recherche

Quelles activitésdépendent du pôle P3r ?(voir schéma)

Le pôle P3RLe pôle Ressources Rééducation Réadaptation dans et hors les murs a une vocation transver-

sale. Il est à la fois une structure commune et un prestataire de service pour les autres pôles.

Dr Véronique QUENTINChef de pôle

Charles MORVANDirecteur Référent

Anne AVALECadre supérieur

coordonnateur de pôle

Unité Neurologique Adultes

(UNA)Responsable : Dr K. Moreau

l Hôpital de jour de rééducationneurologique

l Hôpital de jour spécialisé dans l’évaluation et la prise en charge des adultes présentant uneparalysie cérébrale. (CECOIA)

rééducation « dans les murs »

Ouverture prévisionnelle dunouveau plateau technique,situé sous la maternité :2e semestre 2011

Projet en cours dedéveloppement

Unité Fonctionnelle d’Analysedu Mouvement (UFAM)

Responsable : Dr E. DurandMédecin expert : Dr M. Thétio

l Plateau technique d’analyse dumouvement et de traitement destroubles du tonus. Ce plateaus’adresse à des patients de tousâges atteints de troubles moteursd’origine neurologique centrale,congénitale ou acquise, neurologique, périphérique, traumato-orthopédique rhumatologique, et gériatrique.

Centre de référence robotique, domotique,

informatique thérapeutiqueResponsable : Dr E. Durand

l Appartement de simulation(voir ci-contre)

l Unité d’informatique thérapeutique pour l’évaluation,l’information et la formation,l’apprentissage et le suivi,

l Centre expert en mobilité : fauteuil roulant électrique,conduite automobile.

Le premier patient a été prisen charge le 14 juin 2011

18 conventionssignées

rééducation « hors les murs »

L’équipe mobile CECOiAResponsable : Dr A. Gastal

L’équipe mobile, en lien avec leséquipes du secteur médico-social,prolonge les actions de l’hôpital dejour CECOIA (UNA) en se déplaçantau plus près des patients de plus de16 ans présentant un handicap d’origine neurologique pour :

l Dépister les complications liées auhandicap,

l Evaluer les besoins des patients,

l Orienter les patients vers desprofessionnels pertinents,

l Conseiller les professionnels desstructures médico-sociales.

Hospitalisation à domicileen rééducation

Responsable : Dr D. Hennebelle

l Un partenariat a été initié entrel’AP-HP et notre établissement pourla mise en commun de nos expertises respectives dans les domaines de l’HAD et de la rééducation. Les équipes de soins de l’AP-HP et celles des Hôpitaux de Saint-Maurice vont ainsi travailler en étroite collaboration pour développer à terme 60 places de rééducation réadaptation et réinsertion pour adultes et enfantsen HAD.

Fonction support

Unité de santé publique d’éducation

/préventionResponsable: Dr V. Leroux

l Suivi des programmesd’ETP,

l Coordination des actions,l Veille,l Informaton/formation.

Cellule rechercheResponsable :

Dr R. Pequignot

l Coordination des actions,l Veille,l Informaton/formation.

des personnels

ZOOM surL'appartement de simulation

17

Infirmière CTIRC n MArs n Boulila Fathia AP sce A SSR Enfants n Franco Béatrice Aux. Puériculture Crèche n AvriL n Brunet Boudon Evelyne A S E Assist. Serv. Social CMP Ado. Enfants Roquette n Delarue-Martin Catherine Psychologue CMP Cadran 94G16 nMartin Jean Luc PsychologueDaumezon Paris 11 n Papier Anne-Marie Assistante Socio-éducatif CAC Adolescents Montreuil n NAissANCEs n FévriEr n Karynn Lascary

16

Secrétaire Méd. Rosa Parks n Rousset Karine Secrétaire Méd. CMP Ivry 94I03/04 n Sangare Deborah Sage-femme Maternité n Simonet Jennifer Adj. Adm. Hosp. Dir. des Ressources Humaines n Sylla Hawa ASHQ Maternité n Viramale Nathalie Infirmière CMP Ivry 94I03/04nWallenhorst-Clair Noémi Psychologue Voltaire Paris 11 nWeber Elodie Sage-femme Maternité n rETrAiTEs n FévriEr n Barenton Roselyne

Soin

s de

sui

te

Soin

s de

sui

teParticipantsMme AZIZ, auxiliaire puéricultrice - Mme BRUNO, infirmière - Mme CHAILLOU, infirmière - Mme COIRAULT,cadre de santé - Mme DABO, cadre de santé - Mme DAMIANI, orthophoniste - Mme DEMATTEIS, FF cadre desanté de nuit (pôle enfant) - Mme DOS SANTOS, AS - Mme DUTHEIL, infirmière - Dr DUVEAU, PH - Mme FALLET,cadre supérieur assistante de pôle - Mme FRANCOIS, directrice adjointe - Mme GAGNAIRE, pharmacien - MmeGRIS, auxiliaire puéricultrice - Mme GUERRA, aide soignante - Mme KINDOKI, Aide-Soignante - Mme LAMBERT,infirmière - Mme MACCAGNO, auxiliaire puéricultrice - Mme MOHTADJI, diététicienne - Mme MONNIER,diététicienne et vice-présidente du CLAN - Mme NAVILLOD, cadre de santé - Mme PAROT, diététicienneMme PASQUET, auxiliaire puéricultrice - Mme PLAGES, directrice des soins - M. PLATET, représentant des usagersMme PREVOST, cadre de santé - M. PUCHEU, gérant cuisine site HNSM - Mme REDONNET, infirmière Dr ROUEFF, PH et Pdt du CLAN - Mme SAMBA, infirmière - Mme SAUVAGE, infirmière - Mme TESAN, cadrede santé - M. TORRENS, ingénieur qualité - Mme VAUDIN, cadre de santé

Mod

alité

s de

mis

e

Modalités de prescription

en

oeuv

re

Modalités de m

ise en oeuvre

MEDECiNs

nAnamnèsen Examen cliniquen Biologie1

n Scores1

Observationmédicale initiale

PArAMEDiCAUXiDE/As/AP

n poids2

n IMC2

n Diagnostic infirmiernCourbes chez les enfants2

- Besoins fondamentaux- Transmissions ciblées

Dépistage d’une dénutrition

ou d’un risque de dénutritionSurveillance de routine

Rééavaluation du poids à J7 ouJ15 au plus tard par IDE puis aumoins 1 fois/mois et à chaque

épisode médical aigu

Feuille de surveillance

Non

Oui

MEDECiNs

Prescription médicale

diététique

n RégimenApport hydriquen Nutrition artificielle si

besoinn Surveillance paramédicale

Prescriptions

PArAMEDiCAUX iDE/As/AP

nAide à l’installation et/ou aux repasnSurveillance

- des repas : consommation, fausses routes

- de la nutrition artificielle : tolérance, effets secondaires

- de l’efficacité : évolution pondérale, diagnostic infirmier,

courbes chez les enfants

- Transmissions ciblées- Feuilles de surveillance

DiETETiCiENs

n Diagnostic diététiquen Prescription diététique

- régime

- nutrition artificielle3

- surveillance des ingesta

nCalcul des ingestanCommande du régime

Feuille de liaison diététique

OrTHOPHONisTE

Evaluation des troublesde la déglutition4

Surveillance des ingesta

Suivi des apportshydriques et alimentaires

ErGOTHErAPEUTE

Aide à l’installation et/ouaide au repas

ArrivEEDU PATiENT

Dép

ista

ge

init

iati

on

de

la p

rise

en

char

ge

48

pre

miè

res

heu

res

de

l’ho

spit

alis

atio

n

- Suivi des apportshydriques et alimentaires

1 2

3

Rappel des outilsl calculette IMC et delta de Poids

l procédure de dépistage destroubles nutritionnels des patientslors d’une hospitalisation CLANHNSM - 2010

l Feuille de suivi des apports hydriques et alimentaires

l Feuille de liaison diététique

Notes :1. selon pratique de service

2. cf. calculette et procédure

de dépistage des troubles

nutritionnels des patients

lors d’une hospitalisation

3. hors nutrition parentérale

4. cf. livret troubles de la

déglutition LE CLAN - Comité de liaisonen alimentation et nutrition

Au cours de l’année 2010 et de ce 1er semestre 2011, le CLAN,

comité de liaison en alimentation et nutrition, a déployé un chemin clinique sur

le dépistage et l’initiation de la prise en charge de la dénutrition des patients adultes et enfants

en hospitalisation et hôpitaux de jour élaboré à partir de recommandations professionnelles.

Il s’est s’appuyé sur un travail préalable portant sur la création d’outils nécessaires à la prise en

charge des troubles nutritionnels des patients hospitalisés.

Chemin clinique : prise en charge de la dénutrition

Selon la HAS, Haute Autorité de Santé,

“centré autour du patient, unchemin clinique a pour but dedécrire, pour une pathologie

donnée, tous les éléments duprocessus de prise en charge

en suivant le parcours du patient. Cette méthode viseà planifier la prise en charge pluridisciplinaire de patientsprésentant un problème de

santé comparable. Elle reposesur la description d’une prise

en charge optimale et efficiente à partir des recom-mandations professionnelles.”

Ce chemin clinique avaitdonc pour objectif :l de décrire le protocole de dépistageet d’initiation de la prise en chargede la dénutrition des patients adulteset enfants en hospitalisation et hôpi-taux de jour. Les modalités de priseen charge ne sont pas détaillées etrelèvent de la pratique de chaqueservice,l de favoriser la coopération pluri-professionnelle permettant d’apporteraux patients une prise en chargenutritionnelle adaptée.

Ce chemin clinique n’a pas vocation àdécrire la prise en charge spécifiquede la dénutrition de chaque servicecar les populations de patients sonttrès différentes d’un service à l’autre.Ce sujet d’EPP ne permet pas d’élabo-rer une prise en charge standardiséede la dénutrition pour tous les ser-vices SSR et diayse.Ce document est affiché dans lessalles de soins de tous les services etil est disponible sur intranet.

Passerelles n numéro 02

DépistageL’évaluation de l’état nutritionnel est réaliséedans les 48 premières heures par l’équipemédicale et paramédicale et doit permettrele dépistage d’une dénutrition ou d’un risquede dénutrition.

Equipe paramédicale

l calcul de l’IMC et du deltaPoids l réalisation des courbes pour les enfants(cf. procédure de dépistage des troublesnutritionnels1).l diagnostic infirmier, par exemple :

- anamnèse (histoire de la maladie),- appétit, - évaluation du risque d’escarre

(score de Braden…)

Equipe médicaleOutre les éléments cités ci-dessus, l’évalua-tion de l’état nutritionnel et du risque dedénutrition repose sur :

l l’anamnèse, l l’examen clinique, et si besoin :l des données biologiques

(par exemple albumine, préalbumine…), l le calcul de score(s) de risque de dénutrition.

initiation de la prise en chargeModalités de prescriptionEn l’absence de dénutrition, il existe une sur-veillance de routine recommandée (référenceANAES).

En présence d’une dénutrition ou d’un risquede dénutrition :

l Le médecin réalise la prescription médi-cale diététique, en concertation si besoinavec le diététicien, l’orthophoniste, l’ergo-thérapeute.

l Le diététicien est sollicité :- soit par le médecin qui prescrit le régime(prescription relevée par l’infirmier qui leprévient) ou pour une aide à la prescription.

- soit directement par l’infirmier qui a initiéune surveillance des ingesta.(cf. feuille de suivi des apports hydriques etalimentaires).

Il réalise son diagnostic diététique et trans-crit la prescription médicale diététique enprescription diététique en tenant compteégalement des recommandations de l’or-thophoniste et/ou de l’ergothérapeute.

l L’orthophoniste est sollicité sur pres-cription médicale pour la prévention desfausses routes. Il identifie notamment lesstades d’alimentation et valide leur pro-gression. (cf. livret des troubles de la déglutition).

Modalités de mise en œuvre

l L’infirmier met en œuvre les prescriptionsdiététiques qui figurent sur la feuille de liai-son diététique.

Il s’assure- de la bonne installation du patient, - d’une aide au repas adaptée, - du respect de la prescription des repaset/ou de la nutrition artificielle.

Il surveille la tolérance et l’efficacité de laprise en charge nutritionnelle.

l L’aide soignant,

l’auxiliaire de puériculture assure(nt)

- l’installation du patient,- une aide au repas adaptée (éventuelle-ment en coopération avec l’ergothérapeute), - la distribution des repas, de l’enrichisse-ment et des compléments nutritionnels orauxaux patients.

Il participe à la surveillance de la toléranceet l’efficacité de la prise en charge nutri-tionnelle.

l L’ergothérapeute est sollicité sur pres-cription médicale pour l’installation et l’aideau repas et/ou pour la prévention des faussesroutes.

Dr ROUEFF, PH

Président du CLANMme MONNIER, diététicienneVice-Présidente du CLAN

18 19

(Brelle) le 04/02/2011 n Anselme Francois-Siffert le 05/02/2011 n Syrine Riabi (L'Hôpital) le 10/02/2011 n Trystan Monlouis (Emidof) le 16/02/2011n Lia Do Nascimento (Ziegler) le 21/02/2011 n Mathis Lapu Russeau le 21/02/2011 n Aloys Diet (Ponsard) le 22/02/2011 n Esteban PierreAnrochte (Papaya) le 24/02/2011 n Hatim Issad le 27/02/2011 n Océane Klys Boulard le 27/02/2011 n Valentin Williatte le 28/02/2011 n MArs

Ateliers Pôle SSR enfants

Le groupe de percussionsForum social

ils ont remporté

les iKe 2011 !

michel HeRbiLLon et

Frédéric KHidiCHiAn

Semaine du développement durable

rendez-vous aux jardinsDes ateliers animés par le service desjardins ont eu lieu courant mai avecles patients des Pôles SSR enfants etadultes et des Pôles de psychiatrieadultes.Une balade commentée, ouverte augrand public, s’est déroulée ledimanche 5 juin dans le parc. Elle étaitanimée par un guide du Conseil d’Architecture (CAUE 94).

votre plus belle photo desHôpitaux de saint-MauriceNotre concours vient de se clôturer.Le jury se réunira prochainement pourdésigner la photo gagnante.Surveillez intranet !

sensibles et attentifs àleur environnement

Dans le cadre de la semaine du déve-loppement durable, en avril dernier, la Communauté de communes de Charenton-Saint Maurice et les Hôpi-taux de Saint-Maurice ont convié lesenfants des centres de loisirs à un ren-dez-vous pédagogique.Les enfants ont été guidés dans leurbalade par M. Sylvain Fleury, respon-sable des espaces verts de notre éta-blissement et Mme Arlette Guerin sonhomologue à Saint-Maurice. Ils ont ainsi pu découvrir la flore duparc de l’Hôpital et son développe-ment, ainsi que les gestes pour proté-ger l’environnement.

Passerelles n numéro 02

retour sur...

Cette semaine a été riche en événements : portes ouvertes aux partenaires du CMP“Tous petits de la Roquette”, participation des pôles Paris Centre Est enfants et Paris 11à des conférences organisées à la mairie du 11e arr. sur le thème : "Rompre l'isolement".

Le jeudi suivant, c’était au tour du Pôle Paris Centre de participer à un après-midi derencontres avec les partenaires associatifs et institutionnels du centre de Paris et decontribuer à l’organisation d’une conférence de Serge Efez à la mairie du 3e arr.

Une soirée théâtre et débats a été organisée en décalé (début mai) à Al-fortville.

Les patients du pôle 94G16 ont acceptéde présenter des extraits de leur spec-tacle et un intéressant échange s’estengagé avec les Alfortvillais sur laplace de la création artistique dans la

réinsertion des patients. Christian CAmbon

inauguration du CTirCLes nouveaux locaux du Centre de traitement de l’insuffisance rénale

chronique (voir Passerelles n°1) ont étéinaugurés le 4 avril en présence du

tout nouveau Président du Conseil deSurveillance élu le jour même :

M. Christian Cambon, Sénateur-Mairede Saint-Maurice.

Journées scientifiques

Un succèsVous étiez plus de 200 à assister à cetévénement. Les actes de conférencesont disponibles sur intranet ou surdemande au service communication(poste 60 37).

semaine d’information en santé mentale 14-20 mars

Soirée théâtre et débats à Alfortville

Évén

emen

ts

Évén

emen

ts

n Léonard Olivier le 01/03/2011 n Bahia Martagex le 06/03/2011 n Jeanne Courtois le 08/03/2011 n Jérôme Louvet le 13/03/2011 n Eléa Carlo(Morio) le 15/03/2011 n Fares Chenaina le 17/03/2011 n Aurélia Herrenschmidt le 31/03/2011 n AvriL n Louka Roux-Jarno (Roux) le 09/04/2011n Thaïs Emilie Vindex (Longfort) le 16/04/2011 n Tom Simonet (Sauvignon) le 16/04/2011

Porte ouverteà “La Roquette”

Kermesse du pôle ssr enfants

Malgré le temps gris, l'ambiance étaitau rendez-vous le 22 juin et les activitésnombreuses pour les enfants et leursparents. Entre autres : défilé de mode,exposition d’astronomie, jeux d'adresse,épreuves sportives, concert de percus-sions, stands "brocante" et bien sûr ungros goûter.

Enchantés...Le 21 juin, Michael Bolamba et son groupe TempleMusique Studio ont “mis l’ambiance” à la café-téria des patients (en psychiatrie) et au pôleSSR Enfants. Un grand moment d’échanges cha-leureux avec les patients qui, invités par legroupe, ont prolongé le concert avec leurpropre répertoire !

Suivi, le 22 juin, du concert des jeunes duconservatoire de musique de Saint-Maurice,(violon et hautbois), Cédric (chant et gui-tare) et Liam (violoncelliste) à la cafétériades patients.

Bien informés...Un Forum social a été organisé le 23 juin par leCGOS. Les différents animateurs mutualistesproposaient, sur leur stand, diverses actions pré-ventives (quizz, flyers...) ou informatives. Cetteannée, le thème privilégié a porté sur le handi-cap. Afin de mobiliser toujours plus d’agents,une tombola a eu lieu à cette occasion.

inauguration de l’AdamantMichel Herbillon, Député Maire de Maisons-Alfort a inauguré le Centre de jour l’Ada-mant le 24 juin dernier. Cette structure fonctionne depuis un an. Elle accueille unHôpital de jour et un CATTP du Pôle Paris Centre et a la particularité d’être installéesur un bâtiment flottant ammaré port de la Rapée. L’ensemble du personnel étaitconvié à visiter cet endroit atypique lors de l’après-midi portes ouvertes.

Bravo à l’ENKrE !Du 22 et 25 avril derniers, 90 elèves de l’ENKRE ont participé à la 5e édition des IKE : Inters Kinés-Ergos 2011, à Canet en Roussillondans les Pyrénées-Orientales. Au rendez-vous : des rencontres sportives avec du volley, basket, rugby, pétanque, handball, natation...Les épreuves se disputent entre les écoles de kinésithérapie et d’ergothérapie de France, de Suisse et de Belgique, dans une am-biance festive ! La manifestation a regroupé près de 1800 personnes et c’est l’ENKRE qui a remporté la coupe des coupes récom-pensant la meilleure équipe de l’année !

Fête de la musique

20

Journal des Hôpitaux de Saint-Maurice I

samedi 17 et dimanche 18 septembre Journées du PatrimoineAu programme : balades contées, visite libre du parc,exposition historique, oeuvres des patients et livresanciens, visite de la chapelle du site Esquirol...

Mardi 27 septembreréunion clinique du CeriAvsiF

è 16h à 18h Sur inscription : 01 44 75 50 41

Lundi 10 octobreExpériences croisées Hôpitaux de saint-Maurice etshalvata (israël) “Pluralité et singularité des thérapies”

è 9h à 17h à l’ENKRESur Inscription : 01 43 96 62 00Renseignements : Mme Reznik (Pôle du 12e arr.)

vendredi 8 juillet Enseignement du vendredi : conclusion

è 11h - Salle des conférences du Pôle Paris 11- porte 25

vendredi 8 juillet Barbecue estival

Ouvert à l'ensemble du personnel des Hôpitaux de Saint-Maurice

è à partir de 12hParc du site HNSMentre le Pavillon Berthoumeau et le restaurant du personnel

Jeudi 15 septembre séminaire clinique de l’adoption

è 14h à 16hEspace Paris Adoption54, av. Philippe Auguste - 75011 ParisSur Inscription auprès du CMP du Figuier (Pôle Paris Centre Est enfants) : 01 48 87 81 93

Passerelles n numéro 02

Juillet

Septembre

Sortez avec le CGOS !

Enluminures du Moyen Âge et de la renaissance è Musée du Louvre - A partir du 7 juillet - Le Cartonè Pa-lais des glaces - 9, 22, 29 et 30 juillet - Dogon è Musée du Quai Branly jusqu’au 24 juillet - Exposition Le tempsdes dinosaures è Porte de Versailles jusqu’au 7 août - Brassens ou la liberté è Cité de la Musique jusqu’au21 août - L’intrusè Théâtre de la Comédie des Champs-Elysées - 9, 10 et 11 septembre - Excaliburè Stade deFrance - 23 et 24 septembre - Exposition Des jouets et des hommes è Grand Palais - non daté - La nuit du Feu- Bicentenaire des sapeurs pompiers de Paris è POPB - 17 septembre - Exposition Trésors de la Cité in-terdite è Musée du Louvre du 28 septembre au 9 janvier 2012 - Les monologues voilés è Théâtre de Paris - 30septembre - Cinéacqua è Paris - non daté - Les Flammes de Paris 1789 è Palais des Congrès - 16 et 17 octo-bre - Exposition le paquebot France è Musée de la Marine jusqu'au 23 octobre - Peau d' Ane è Théâtre de laMadeleine - 23, 26 octobre, 1er, 27 novembre - MAMMA MiA èThéâtre Mogador - 21, 22, 23, 27, 29 octobre - Laflûte enchantée è Théâtre Comédia Paris - 27, 29 octobre, 20, 26 novembre - Le médecin malgré Lui è Théâ-tre du Gymnase - 26, 29 octobre, 5 novembre - La fée Pakita è Théâtre de la Gaîté Montparnasse - 26 octobre,5, 12, 19 novembre - Lili Lampion è Théâtre de Paris - 29 octobre, 1 et 26 novembre - irish Celtic è Casino deParis - 1er, 25, 26, 27 novembre - Corteo, nouveau spectacle du Cirque du soleil è Ile Seguin à Boulogne Bil-lancourt - 11 et 22 novembre - Cirque de Noël Académie Fratellini è La Plaine Saint-Denis - 27 novembre- La première fois que je suis née è Théâtre musical Paris Châtelet - 27 novembre

réservations au : 0 820 800 300 ou sur www.cgos.info

Age

nda

Octobre