nostalghia white dog (dressé pour tuer) · musique : ennio morricone 1982 - couleurs - drame - 1 h...

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Réalisé par Jean-Luc Godard Avec Jean-Paul Belmondo, Anna Karina, Dirk Sanders, Graziella Galvani, Raymond Devos, Samuel Fuller... Musique : Antoine Duhamel 1965 - Couleurs - Drame - 1 h 55 Ferdinand Griffon jeune père de famille un peu désabusé vient de perdre son emploi à la télévision. Un soir, alors qu’il revient d’une désolante soirée mondaine chez ses beaux-parents, il réalise que la baby-sitter qui était venue garder ses enfants est un ancien flirt. Il décide de tout quitter et de partir avec elle vers le Sud de la France, dans un grand périple où se mêleront trafic d’armes, complots politiques, mais aussi des pauses bucoliques et des déchirements amoureux… Le film de Godard n’a pas pris une ride. Marianne (sublime Anna Karina !) en est la figure inspirée. Le cinéma inspiré, que dis-je : aspiré par la peinture : Delacroix, Renoir, Picasso… Cela me rappelle ma jeunesse et ma découverte du film lors de sa sortie. J’avais seize ans, je vivais à Grenoble… Et Pierrot le fou a bouleversé ma vie. C’était un temps où le cinéma rimait avec la poésie et la peinture, sans oublier la musique magnifique. le film demeure tel un bloc de poésie, une machine à rêve, une toile peinte à même l’écran. Les couleurs jaillissent, Belmondo et Karina dansent, sautent, chantent, Pierrot le fou est devenu un classique du cinéma moderne. Pierrot for ever. Réalisé par Andreï Tarkovski Avec Oleg Yankoviski, Erland Josephson, Domiziana Giordano, Patrizia Terreno, Laura De Marchi, Delia Boccardo Musique : Claude Debussy 1985 - Couleurs - Drame - 2 h 05 Andrei voyage en Italie, en compagnie d’une traductrice, sur les traces d’un poète compatriote ayant vécu dans ce pays. Il est frappé de nostalgie, assailli de souvenirs de son épouse abandonnée, de sa terre natale. Il entretient des rapports houleux avec cette jeune femme avec qui il semble former un couple… sans qu’ils n’aient de réelle d’intimité ou de relations sexuelles. Ils rencontrent aux Bains de Sainte-Catherine, à côté de leur pension pour touristes fortunés, Domenico un vieil homme fou, soupçonné d’avoir voulu assassiner sa famille après l’avoir séquestrée plusieurs années. Andrei est fasciné par cette figure solitaire à la fois crainte et moquée. « Je défends l’art qui porte en lui une nostalgie de l’idéal. » Andreï Tarkovski Ce que Nostalghia dit aussi, c’est que l’œuvre culturelle et civilisatrice (rien de moins que le salut de l’Humanité pour Tarkovski) ne peut s’accomplir que dans un effort quotidien. Et cet effort demande de la modestie. C’est aussi le sens de cette eau et du chien omniprésents dans le film : nous ne sommes pas seuls, nous les humains, dans le monde. Par une présence animale et la visibilité des éléments, Andreï Tarkovski remet en question la prétention de l’humanisme de la Renaissance à placer l’homme au centre de l’Univers... Réalisé par Samuel Fuller Avec Kristy McNichol, Jameson Parker, Paul Winfield, Burl Ives, Samuel Fuller... Musique : Ennio Morricone 1982 - Couleurs - Drame - 1 h 30 Julie Sawyer, une jeune comédienne, est au volant de sa voiture lorsqu’elle heurte accidentellement un chien-loup blanc et le blesse. Après l’avoir fait soigner, elle décide d’adopter l’animal, qui ne semble appartenir à personne. Une nuit, le chien sauve la vie de Julie, victime d’une agression à son domicile. La jeune femme n’est pas rassurée pour autant : elle découvre que son nouveau compagnon a été dressé pour attaquer et tuer les Noirs. Le racisme est-il une maladie mentale incurable ou un comportement acquis, susceptible d’être soigné ? C’est sur la base de ce questionnement anthropologique et philosophique que s’articule White Dog (Dressé pour tuer), le brûlot que réalisa Samuel Fuller (1912-1997) en 1982, d’après le roman de Romain Gary, Chien Blanc (1970). Vidé du contexte politique du livre (la lutte des Noirs américains pour leurs droits civiques), le film tend vers l’allégorie. Mardi 28 novembre à 20 h 00 Film présenté par Gabriela Trujilo, docteur en études cinématographiques, ancienne professeur de cinéma à l’École du Louvre, l’Université de Paris 3 et la New York University, elle travaille actuellement à l’Action culturelle de la Cinémathèque française. Elle collabore régulièrement à des revues (Vertigo, Marianne, Le Magazine littéraire, Trafic), et prépare actuellement un essai sur les femmes chez Tarkovski. Mardi 27 février à 20 h 00 Par Serge Toubiana, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma aux côtés de Serge Daney. Il dirige la revue à la fin de 1980 à 1992 . Directeur de la Cinémathèque française de 2003 à 2015, et auteur d’ouvrages sur François Truffaut, The Misfits... En 2016, il publie Les fantômes du cinéma et Le Temps de voir. L’ouvrage Le Temps de voir, sera présenté par Jacques Déniel et Serge Toubiana en collaboration avec la librairie Dialogues. Mardi 30 janvier à 20 h 00 Présenté par Sandrine Rinaldi, cinéaste (elle a réalisé Mystifications ou L’histoire des portraits en 2005, Cap Nord en 2007), critique aux Cahiers du cinéma puis à La Lettre du cinéma, rédactrice d’un texte dans l’ouvrage sur Fuller concernant le racisme dans le film White Dog, et Jacques Déniel, ancien directeur des cinémas Jean-Vigo à Gennevilliers et du Studio 43 à Dunkerque et directeur d’ouvrages de cinéma. Ils viennent de diriger tous les deux l’ouvrage Samuel Fuller, le Choc et la caresse publié aux éditions Yellow Now (sortie en librairie le 16 janvier 2018). L’ouvrage sera présenté par les deux intervenants en collaboration avec la librairie Dialogues. Réalisé par William Fridekin Avec Francisco Rabal, Roy Scheider, Bruno Cremer, Amidou, Ramon Bieri... Musique : Tangerine Dream 1978 - Couleurs - Aventure - 2 h 01 Quatre étrangers de nationalités différentes, chacun recherché dans son pays, s’associent pour conduire un chargement de nitroglycérine à travers la jungle sud-américaine. Un voyage au cœur des ténèbres… Après le succès rencontré par French Connection et L’exorciste, William Friedkin adapte en 1975 Le salaire de la peur, roman de Georges Arnaud, d’ores et déjà mis en scène par Henri-Georges Clouzot. Le récit du périple de quatre criminels égarés au fin fond de l’Amérique du Sud se transforme, à travers la caméra de l’impertinent cinéaste américain, de thriller psychologique en film d’aventures. Souvent évoqué avec tendresse par son auteur qui le considère d’ailleurs comme son œuvre majeure, Sorcerer demeure l’un des derniers grands films du Nouvel Hollywood. Mardi 12 décembre à 20 h 00 Présenté par Jacques Déniel ancien directeur des cinémas Jean-Vigo à Gennevilliers et du Studio 43 à Dunkerque et directeur d’ouvrages de cinéma aux éditions Yellow Now (Melville, Skolimowski, Ford, Fuller). Nostalghia Pierrot le fou White Dog (Dressé pour tuer) Sorcerer

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Page 1: Nostalghia White Dog (Dressé pour tuer) · Musique : Ennio Morricone 1982 - Couleurs - Drame - 1 h 30 ... Presses Associatives du Finistère - Brest - 02 98 43 11 44 Une femme douce

Réalisé par Jean-Luc Godard Avec Jean-Paul Belmondo, Anna Karina, Dirk Sanders, Graziella Galvani, Raymond Devos, Samuel Fuller...Musique : Antoine Duhamel 1965 - Couleurs - Drame - 1 h 55

Ferdinand Griffon jeune père de famille un peu désabusé vient de perdre son emploi à la télévision. Un soir, alors qu’il revient d’une désolante soirée mondaine chez ses beaux-parents, il réalise que la baby-sitter qui était venue garder ses enfants est un ancien flirt. Il décide de tout quitter et de partir avec elle vers le Sud de la France, dans un grand périple où se mêleront trafic d’armes, complots politiques, mais aussi des pauses bucoliques et des déchirements amoureux…

Le film de Godard n’a pas pris une ride. Marianne (sublime Anna Karina !) en est la figure inspirée. Le cinéma inspiré, que dis-je : aspiré par la peinture : Delacroix, Renoir, Picasso… Cela me rappelle ma jeunesse et ma découverte du film lors de sa sortie. J’avais seize ans, je vivais à Grenoble… Et Pierrot le fou a bouleversé ma vie. C’était un temps où le cinéma rimait avec la poésie et la peinture, sans oublier la musique magnifique. le film demeure tel un bloc de poésie, une machine à rêve, une toile peinte à même l’écran. Les couleurs jaillissent, Belmondo et Karina dansent, sautent, chantent, Pierrot le fou est devenu un classique du cinéma moderne. Pierrot for ever.

Réalisé par Andreï Tarkovski Avec Oleg Yankoviski, Erland Josephson, Domiziana Giordano, Patrizia Terreno, Laura De Marchi, Delia BoccardoMusique : Claude Debussy1985 - Couleurs - Drame - 2 h 05

Andrei voyage en Italie, en compagnie d’une traductrice, sur les traces d’un poète compatriote ayant vécu dans ce pays. Il est frappé de nostalgie, assailli de souvenirs de son épouse abandonnée, de sa terre natale. Il entretient des rapports houleux avec cette jeune femme avec qui il semble former un couple… sans qu’ils n’aient de réelle d’intimité ou de relations sexuelles. Ils rencontrent aux Bains de Sainte-Catherine, à côté de leur pension pour touristes fortunés, Domenico un vieil homme fou, soupçonné d’avoir voulu

assassiner sa famille après l’avoir séquestrée plusieurs années. Andrei est fasciné par cette figure solitaire à la fois crainte et moquée.

« Je défends l’art qui porte en lui une nostalgie de l’idéal. » Andreï Tarkovski

Ce que Nostalghia dit aussi, c’est que l’œuvre culturelle et civilisatrice (rien de moins que le salut de l’Humanité pour Tarkovski) ne peut s’accomplir que dans un effort quotidien. Et cet effort demande de la modestie. C’est aussi le sens de cette eau et du chien omniprésents dans le film : nous ne sommes pas seuls, nous les humains, dans le monde. Par une présence animale et la visibilité des éléments, Andreï Tarkovski remet en question la prétention de l’humanisme de la Renaissance à placer l’homme au centre de l’Univers...

Réalisé par Samuel Fuller Avec Kristy McNichol, Jameson Parker, Paul Winfield, Burl Ives, Samuel Fuller...Musique : Ennio Morricone1982 - Couleurs - Drame - 1 h 30

Julie Sawyer, une jeune comédienne, est au volant de sa voiture lorsqu’elle heurte accidentellement un chien-loup blanc et le blesse. Après l’avoir fait soigner, elle décide d’adopter l’animal, qui ne semble appartenir à personne. Une nuit, le chien sauve la vie de Julie, victime d’une agression à son domicile. La jeune femme n’est pas rassurée pour autant : elle découvre que son nouveau compagnon a été dressé pour attaquer et tuer les Noirs.

Le racisme est-il une maladie mentale incurable ou un comportement acquis, susceptible d’être soigné ? C’est sur la base de ce questionnement anthropologique et philosophique que s’articule White Dog (Dressé pour tuer), le brûlot que réalisa Samuel Fuller (1912-1997) en 1982, d’après le roman de Romain Gary, Chien Blanc (1970). Vidé du contexte politique du livre (la lutte des Noirs américains pour leurs droits civiques), le film tend vers l’allégorie.

Mardi 28 novembre à 20 h 00

Film présenté par Gabriela Trujilo, docteur en études cinématographiques, ancienne professeur de cinéma à l’École du Louvre, l’Université de Paris 3 et la New York University, elle travaille actuellement à l’Action culturelle de la Cinémathèque française. Elle collabore régulièrement à des revues (Vertigo, Marianne, Le Magazine littéraire, Trafic), et prépare actuellement un essai sur les femmes chez Tarkovski.

Mardi 27 février à 20 h 00

Par Serge Toubiana, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma aux côtés de Serge Daney. Il dirige la revue à la fin de 1980 à 1992 . Directeur de la Cinémathèque française de 2003 à 2015, et auteur d’ouvrages sur François Truffaut, The Misfits... En 2016, il publie Les fantômes du cinéma et Le Temps de voir. L’ouvrage Le Temps de voir, sera présenté par Jacques Déniel et Serge Toubiana en collaboration avec la librairie Dialogues.

Mardi 30 janvier à 20 h 00

Présenté par Sandrine Rinaldi, cinéaste (elle a réalisé Mystifications ou L’histoire des portraits en 2005, Cap Nord en 2007), critique aux Cahiers du cinéma puis à La Lettre du cinéma, rédactrice d’un texte dans l’ouvrage sur Fuller concernant le racisme dans le film White Dog, et Jacques Déniel, ancien directeur des cinémas Jean-Vigo à Gennevilliers et du Studio 43 à Dunkerque et directeur d’ouvrages de cinéma. Ils viennent de diriger tous les deux l’ouvrage Samuel Fuller, le Choc et la caresse publié aux éditions Yellow Now (sortie en librairie le 16 janvier 2018). L’ouvrage sera présenté par les deux intervenants en collaboration avec la librairie Dialogues.

Réalisé par William FridekinAvec Francisco Rabal, Roy Scheider, Bruno Cremer, Amidou, Ramon Bieri...Musique : Tangerine Dream1978 - Couleurs - Aventure - 2 h 01

Quatre étrangers de nationalités différentes, chacun recherché dans son pays, s’associent pour conduire un chargement de nitroglycérine à travers la jungle sud-américaine. Un voyage au cœur des ténèbres…

Après le succès rencontré par French Connection et L’exorciste, William Friedkin adapte en 1975 Le salaire de la peur, roman de Georges Arnaud, d’ores et déjà mis en scène par Henri-Georges Clouzot. Le récit du périple de quatre criminels égarés au fin fond de l’Amérique du Sud se transforme, à travers la caméra de l’impertinent cinéaste américain, de thriller psychologique en film d’aventures. Souvent évoqué avec tendresse par son auteur qui le considère d’ailleurs comme son œuvre majeure, Sorcerer demeure l’un des derniers grands films du Nouvel Hollywood.

Mardi 12 décembre à 20 h 00

Présenté par Jacques Déniel ancien directeur des cinémas Jean-Vigo à Gennevilliers et du Studio 43 à Dunkerque et directeur d’ouvrages de cinéma aux éditions Yellow Now (Melville, Skolimowski, Ford, Fuller).

Nostalghia

Pierrot le fou

White Dog (Dressé pour tuer)

Sorcerer

Page 2: Nostalghia White Dog (Dressé pour tuer) · Musique : Ennio Morricone 1982 - Couleurs - Drame - 1 h 30 ... Presses Associatives du Finistère - Brest - 02 98 43 11 44 Une femme douce

Cycle Filmsdu Répertoire

Cinéma Les Studios 136 rue Jean Jaurès - 29200 BREST

02 98 46 25 58 - www.cine-studios.fr

Réalisé par Clint EastwoodAvec Gene Hackman, Little Bill Daggett. Morgan Freeman, Ned Logan. Richard Harris, Frances Fisher...Musique : Lennie Niehaus, Clint Eastwood1992 - Couleurs - Western - 2 h 11

Le personnage qu’incarne Clint Eastwood dans Impitoyable est un survivant de la grande époque de la conquête de l’ouest, des affrontements entre mercenaires et citoyens honnêtes d’une nation fragile car en train de se construire. William Munny est connu comme quelqu’un d’impitoyable, un bandit assassin qui n’a pas hésité, durant sa carrière, à sacrifier les vies de quelques innocents, y compris femmes et enfants. William Munny s’est pourtant retiré. Il est veuf et a juré à son épouse de demeurer un homme juste et bon.

La première séquence est impressionnante. Un cowboy ivre taillade le visage de la prostituée avec qui il est, au motif qu’elle s’est moquée de son anatomie. En représailles, lui et son complice seront pendus. Le shérif (Gene Hackman) choisit finalement d’échanger leurs vies contre du bétail, ce qui ne satisfait pas les collègues de Delilah, la victime (Anna Thomson). Les prostituées réunissent mille dollars pour récompenser celui qui fera payer aux deux cowboys leur forfaitures. William Munny (Eastwood) finit par accepter le contrat et sollicite l’aide de son vieil ami Ned Logan (Morgan Freeman).

Réalisé par Robert BressonAvec Dominique Sanda, Guy Frangin, Claude Ollier, Jacques Kébadian, Gilles Sandier, Jeanne Lobre...Musique : Jean Wiener 1969 - Couleurs - Drame - 1 h 28

Debout près du corps de son épouse, qui vient de se suicider, un homme se remémore leur vie passée, tentant de comprendre les raisons de son geste. Lorsqu’ils se sont rencontrés, deux ans plus tôt, elle était une lycéenne de 16 ans, orpheline et désargentée, et lui

un comptable, froid et âpre au gain. Après leur mariage, il s’est vite convaincu que son épouse était infidèle. Sa jalousie obsessionnelle a peu à peu éloigné sa femme de lui. Préférant le mutisme aux justifications inutiles, elle s’est murée dans le silence...

Une femme douce est un chef-d’œuvre empreint d’une intensité tragique rare. C’est un film méconnu, à redécouvrir. Il traite des thèmes tel le couple, la jalousie, l’argent, la place de la femme et ses aspirations. Mais parce que Bresson adapte une nouvelle de Dostoïevski, quelque chose d’insondable cerne les jeunes mariés. Les tranches de vie conjugale disent, l’une après l’autre, l’impossibilité de vivre.

Mardi 27 mars à 20 h 00

Par Marcos Uzal, directeur de la collection Côté films aux éditions Yellow Now, membre du comité de direction de la revue Trafic, programmateur cinéma au Musée d’Orsay, critique à Libération et auteur d’ouvrages de cinéma.

Mardi 24 avril à 20 h 00

Jean-François Rauger il est directeur de la programmation à la Cinémathèque française depuis 1992. Il a collaboré aux Cahiers du cinéma de 1992 à 1995 et écrit dans Le Monde depuis 1995, auteur d’ouvrages de cinéma (L’Œil qui jouit ...).

2017-2018

Maquette et impression : Elodie Pellicant Presses Associatives du Finistère - Brest - 02 98 43 11 44

ImpitoyableUne femme douce Une programmation de films du patrimoine proposée par Jacques Déniel

au cinéma Les studios à Brest

PROGRAMMATION

Tarif unique5 €

Une collation sera servie à la fin de chaque séance

Films/Dates28 NOV.

2017

12 DÉC.

2017

30 JAN.

2018

27 FÉV.

2018

27 MARS

2018

24 AVRIL

2018

Nostalghia 20 h 00

Sorcerer 20 h 00

White dog 20 h 00

Pierrot le fou 20 h 00

Une femme douce

20 h 00

Impitoyable 20 h 00

Présenté par Gabriela Trujilo

Présenté par Jean-François Rauger

Présenté par Jacques Déniel

Présenté par Marcos Uzal

Présenté par Jean-François Rauger et Jacques Déniel

Présenté parSerge Toubiana