NOS ACTIONSCONCRÈTES

le paquet vert autoroutier

SOMMAIREI. Le Paquet vert autoroutier 5

II. La protection de la ressource en eau 6

III. La protection acoustique 10

IV. La protection de la biodiversité 14

V. L’écorénovation des aires 20

VI. La réduction des émissions de CO2 24

Visuel page de gauche : Réaménagement de l’étang de Sologne, le long de l’A71 (Loir-et-Cher).

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lE pAquET vERT AuTOROuTIER

Visuel page de gauche : Biodiversité de long de l’A10 (Gironde).

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Grâce au système des concessions et de la délégation de service public à des entreprises comme VINCI Autoroutes, la France s’est dotée, dès les années 1960-1970, d’un réseau autoroutier performant. Si les autoroutes réalisées ces dernières années se sont adaptées à l’évolution des exigences environnementales, les infrastructures les plus anciennes doivent être ajustées aux normes les plus récentes. C’est l’objet du Paquet vert autoroutier, lancé en 2010.

VINCI Autoroutes, premier opérateur autoroutier d’Europe, a investi 750 millions d’euros en trois ans, à la demande de l’État, pour 1 800 chantiers sur 4 310 km.

Cinq volets articulent la protection du patrimoine écologique et la diminution des nuisances liées au trafic autoroutier. Les efforts portent sur la préservation des ressources en eau, la protection acoustique des riverains, la préservation de la faune et de la flore présentes aux abords des autoroutes, l’écorénovation des aires et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Fin 2011, la réalisation des chantiers s’effectuait dans les délais prévus et près de la moitié était déjà achevée.

Ce document présente quelques illustrations des nombreuses actions engagées.

Les cinq volets du programme

l La protection de la ressource en eau : bassins de confinement, traitement des eaux…

l La protection acoustique : écrans antibruit, enrobés phoniques…

l La préservation de la biodiversité : restauration des continuités écologiques, protection des espèces rares, valorisation des sites d’intérêt écologique…

l L’écorénovation des aires : réaménagement des bâtiments, tri généralisé des déchets, stations d’épuration écologiques…

l La réduction des consommations de CO2 : covoiturage, télépéage à 30 km/h, équipements de gestion du trafic…

lA pROTECTIONdE lA RESSOuRCEEN EAu

trois axes de travail pour protéger la ressource en eauPour protéger la ressource en eau, VINCI Autoroutes doit prendre en compte trois principaux défis : l la pollution des eaux liée à la circulation ou à un

déversement accidentel (particules et métaux lourds issus des gaz d’échappement, fuites de carburant ou d’un liquide transporté) et à l’exploitation des aires de repos et de services (épuration des eaux usées) ;

l la continuité des milieux aquatiques traversés et leur biodiversité ;

l les risques d’inondation.

De nombreux aménagements adaptés aux spécificités de chaque zoneLes travaux réalisés préviennent ainsi les pollutions accidentelles, améliorent la qualité de l’eau rejetée et protègent les zones de captage d’eau potable ainsi que les cours d’eau les plus vulnérables. En concertation avec les responsables locaux et les spécialistes, VINCI Autoroutes conduit des travaux de génie hydraulique et de génie écologique sur plus de 115 sites. Constructions d’ouvrages ou réaménagements, tous les dispositifs s‘adaptent à la topographie et aux enjeux de chaque zone.

Des bassins de confinement, de traitement des eaux pluviales ou de protection de la ressource en eau potable ont été érigés sur l’ensemble des réseaux. Ils permettent de rejeter une eau purifiée dans la nature. Ils servent également à réguler les eaux de ruissellement en cas de précipitations importantes, réduisant ainsi les risques d’inondation des territoires voisins. Des systèmes innovants ont été conçus pour collecter et traiter l’eau. Ceux-ci utilisent des techniques naturelles qui favorisent la biodiversité. Sur les aires de services et de repos, le traitement des eaux usées a été modernisé avec des systèmes simples et efficaces, comme par exemple des filtres plantés de roseaux ou des lagunages.

Fin août 2012, les travaux étaient achevés sur 102 des 115 sites à traiter sur le réseau VINCI Autoroutes.

Sur les sections d’autoroutes construites avant 1992, c’est-à-dire avant l’entrée en vigueur de la loi sur l’eau, les rejets de l’autoroute dans le milieu naturel ne faisaient pas l’objet de mesures destinées à prévenir la pollution de la ressource en eau, notamment d’origine accidentelle.Pour y remédier, le Paquet vert autoroutier inclut la construction ou le réaménagement d’ouvrages hydrauliques et de dispositifs de traitement des rejets d’eaux pluviales sur plus de 115 sites sur les réseaux de VINCI Autoroutes, afin de préserver les zones de captage, les rivières et les cours d’eau situés à proximité de l’autoroute.

Visuel page de gauche : Aire de Saint-Nicolas-de-Bourgueil (A85, Indre-et-Loire).

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LA PrOtECtIONDE LA rESSOurCEEN EAu

Dispositifs innovants, réseau Cofiroute

Protéger la ressource en eau sur l’autoroute, c’est gérer les eaux de pluie et traiter les pollutions automobiles : particules et métaux lourds issus des gaz d’échappement, fuites de carburant… Le réseau Cofiroute a développé deux systèmes innovants et faciles à installer : K-Noé et Noé. tout en favorisant la biodiversité, ils recueillent les eaux pluviales et confinent les pollutions. Le premier est un fossé enherbé complété d’un ouvrage de confinement ; le second – long de 100 mètres sur 4 mètres – compte un fossé enherbé, un dessableur, un décanteur et un filtre à gravier rejetant l’eau purifiée vers le milieu naturel. Au total, 172 installations équipent 335 km du réseau Cofiroute, notamment entre Laval et Le Mans, et entre Nantes et Angers.

Bassins de protection, A10, Charente-Maritime

Le réseau ASF met en œuvre 7 zones de protection des eaux sur l’A10. Ces aménagements, principalement situés en Charente-Maritime à proximité de zones de captage d’eau potable, consistent à installer des bassins permettant de recueillir les eaux de ruissellement ainsi que les pollutions accidentelles avant traitement dans des unités spécialisées. Des aménagements similaires sont déployés sur d’autres zones sensibles vis-à-vis des points de captage d’eau potable, notamment sur l’A61 et l’A62.

Retraitement des eaux, A71, Cher

Entre Vierzon et Bourges, l’A71 traverse un site à haute valeur écologique, classé Natura 2000. Cinq rivières s’y croisent, dont l’Yèvre et le Cher, tandis que le canal du Berry longe l’autoroute. Les prairies de l’Oupillère, qui la bordent, sont protégées car elles abritent un oiseau rare : le râle des genêts. Le réseau Cofiroute a choisi d’améliorer la protection de l’eau. Les dispositifs Noé réalisés ici permettent de rejeter dans le milieu naturel une eau traitée. En prévention des inondations, les techniciens ont prévu la possibilité de remplir ces bassins.

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Systèmes de drainage, A8, Alpes-Maritimes

Sur la route du Sud, entre Nice et l’Italie, le réseau Escota s’est lancé dans la réalisation de systèmes de drainage sous les 5 viaducs du Pala, de Careï, du Baousset, de Garavan et du Fossan. Il s’agit d’évacuer l’eau du ruissellement provenant des chaussées et de la traiter pour réduire la pollution des alentours. Des tuyaux collecteurs d’eau, armés en fibre de verre, récupèrent ces flux. Placés sous chaque tablier dans leur longueur (à raison de deux tabliers par viaduc), ils aboutissent à un bassin déshuileur.

À l’intérieur de ces bassins, un dispositif trie les liquides, évacués ensuite vers le réseau général. En cas d’accident, ces bassins assurent un stockage provisoire et le pompage par des moyens adaptés.

Dispositif de recueil des eaux (Noé) près de Chartres (A11, Eure-et-Loir).

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lA pROTECTION ACOuSTIquE

protéger les riverains contre le bruitPour réduire les nuisances sonores et améliorer le cadre de vie des habitants les plus exposés, VINCI Autoroutes met en œuvre des solutions adaptées sous différentes formes. La protection acoustique se fait :l soit à la source avec la réalisation d’écrans antibruit

(écrans réfléchissants, en bois ou absorbants, merlons végétalisés, etc.), ou la pose de revêtements acoustiques sur la chaussée ;

l soit par l’isolation de façade.

À l’issue d’une première phase d’analyse pour déterminer les « points noirs bruit » à traiter en priorité, des études plus fines ont été menées pour définir les types de protection à mettre en œuvre (isolations de façade, murs antibruit ou revêtements acoustiques). une fois cette étape réalisée, un programme de travaux a ensuite été engagé.

En 2011, le réseau ASF a réalisé 6 écrans antibruit, traité plus de 260 habitations par isolation de façade et mis en place des revêtements acoustiques sur près de 75 km d’autoroute. Le réseau Cofiroute a mis en œuvre des revêtements acoustiques sur plus de 100 km et a réalisé 6 écrans antibruit. Le réseau Escota a construit 1 km d’écrans antibruit à Puget-sur-Argens.

Au total, 271 km de chaussée bénéficieront de revêtements acoustiques dans le cadre du Paquet vert autoroutier.La pose de ces enrobés phoniques permet de diminuer le niveau sonore de l’ordre de 2 décibels en bord de chaussée, soit l’équivalent acoustique d’une baisse de trafic d’environ 35 % pour les riverains. Selon la configuration du site, un mur antibruit permet une réduction sonore de l’ordre de 3 à 10 décibels.

Le bruit est la nuisance perçue comme la plus gênante par les riverains de l’autoroute. Pour une meilleure qualité de vie des riverains, des écrans antibruit et des enrobés phoniques sont mis en place sur des centaines de kilomètres.Ils réduisent avec efficacité les bruits de roulement et sont complémentaires des travaux d’isolation de logement.

Visuel page de gauche : Mur antibruit du viaduc sur la Loire, rocade Est d’Angers (A87, Maine-et-Loire).

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LA PrOtECtIONACOuStIquE

Enrobés phoniques, A10, A11 et A71, Loire-Atlantique, Indre-et-Loire et Loiret

Cofiroute met en place un revêtement innovant sur la chaussée de l’autoroute. Il permet d’atténuer le bruit de la circulation dans les traversées urbaines de Nantes, tours et Orléans. Au total, plus de 100 km d’autoroute sont aménagés depuis mi-2012, à raison de 10 km par sens sur l’A11 à Nantes, 16 km par sens sur l’A10 à tours, et 28 km par sens sur l’A10 et l’A71 à Orléans.

Écrans acoustiques de Bernis, A9, Gard

Après la réalisation d’une cartographie du bruit répondant aux orientations « santé » du Grenelle de l’environnement, des solutions de protection adaptées ont été choisies en fonction des contraintes techniques, acoustiques, mais aussi esthétiques et paysagères. À Bernis, près de Nîmes, la qualité de vie des riverains est ainsi transformée par l’élévation d’un écran – absorbant et réfléchissant – de près de 350 mètres de long et 5 mètres de hauteur qui réduit de près de 5 décibels le niveau des nuisances sonores.

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Écrans antibruit, Puget-sur-Argens, A8, Var

Deux écrans antibruit d’une longueur totale d’un kilomètre ont été construits dans cette commune du Var, le long de l’A8. Ici, le traitement à la source par un écran absorbant et un écran en bois a été choisi. La nuisance sonore est désormais divisée par 3 ou 4 pour les riverains. Le réseau Escota devance ainsi la mise à niveau de la réglementation contre le bruit, prévue en 2027 seulement. Les travaux, réalisés sans interrompre le trafic, ont été cofinancés par le réseau Escota, dans le cadre du Paquet vert autoroutier, et la commune.

Le réseau Escota réalise des équipements similaires en bordure des gares de péage de Pont-de-l’Étoile et du Canet de Meyreuil. Il insonorise une centaine de logements riverains de l’A8 dans les Alpes-Maritimes.

Écrans antibruit sur un kilomètre, commune de Puget-sur-Argens.

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lA pROTECTION dE lA bIOdIvERSITé

permettre à la faune et la flore de s’épanouir aux abords des autoroutesGestionnaire des autoroutes et de leurs abords, VINCI Autoroutes a la charge de milliers d’hectares, parfois au cœur d’ensembles écologiques remarquables. Si elles peuvent fragmenter les territoires qu’elles traversent, les autoroutes sont aussi désormais des « corridors écologiques » : à l’abri de toute activité humaine, les espaces verts qui les bordent deviennent des supports d’une riche biodiversité. C’est pourquoi la conception et la réalisation des travaux d’entretien des autoroutes intègrent la nécessité d’évaluer, d’éviter, de supprimer ou de compenser au mieux l’impact sur la nature. Selon les situations, les actions du Paquet vert autoroutier restaurent les continuités interrompues ou bien valorisent les zones à haute valeur écologique et préservent les espèces de faune et de flore menacées.

Des aménagements réalisés en concertation avec les experts de la biodiversitéLes opérations « biodiversité » du Paquet vert autoroutier ont donné lieu à des études environnementales en collaboration avec des experts, des associations de protection de la nature, des conservatoires nationaux botaniques, des centres de recherche et des collectivités territoriales.

Ces diagnostics ont permis d’identifier les lieux de conflit entre la nature et l’autoroute, de comprendre le fonctionnement écologique des territoires, de mesurer l’effet des infrastructures, puis de réaliser des aménagements concertés en faveur de la faune et de la flore.

La Drôme, la Beauce, la Sologne, la Vallée de la Loire, le Pays nantais, le Perche, la plaine des Maures… ont vu se construire le long de leurs autoroutes des écoponts pour les grands animaux, des écoducs ou tunnels souterrains pour la petite faune, des échappatoires à faune… Ces ouvrages s’attachent à protéger soit une biodiversité remarquable, soit une biodiversité ordinaire. Là, un étang a été restauré, ici, une ancienne carrière est devenue un plan d’eau, nouveau refuge ornithologique…

Ces initiatives font l‘objet d’un suivi en fonction duquel elles pourront être reproduites ailleurs.

Le Grenelle de l’environnement a fait de la préservation des continuités écologiques entre les espaces terrestres (trame verte) et entre les milieux aquatiques (trame bleue) une priorité. Le Paquet vert autoroutier est une première réponse très concrète à ce défi majeur : son volet « biodiversité » comporte plus de 120 actions destinées à protéger et valoriser ces richesses naturelles.

Visuel page de gauche : Écoaménagement du site des Ténières (A85, Indre-et-Loire).

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Échappatoires pour sangliers, réseau Escota

67 des 70 équipements de ce type inscrits au programme du Paquet vert autoroutier étaient en place à l’automne 2012. Inspirées du principe de la chatière, ces trappes unidirectionnelles facilitent le retour dans leur milieu naturel des animaux égarés à proximité de l’autoroute. un piquet enduit de goudron de Norvège produit une odeur de saumon qui attire les animaux. un piège à sable complète le dispositif pour « tracer » le passage des sangliers, blaireaux et renards…Développées et brevetées par le réseau Escota et le bureau d’études X-Aequo, ces « sanglières » ont été installées avec l’aide des fédérations de chasseurs des Alpes-de-Haute-Provence, des Bouches-du-rhône et du Var, et de l’Institut méditerranéen du patrimoine cynégétique et faunistique.

LA PrOtECtIONDE LA BIODIVErSItÉ

Écopont du col du Grand Bœuf, A7, Drôme

L’écopont du col du Grand Bœuf réalisé sur l’A7 est un exemple avancé de génie écologique. En service depuis fin 2011, il joue un rôle important pour préserver la biodiversité régionale en restaurant le passage de nombreuses espèces de la grande faune, entre l’Ardèche et la Drôme des collines. D’autres espèces à forte valeur patrimoniale – insectes, genettes, rongeurs et amphibiens, dont le sonneur à ventre jaune et le triton alpestre – commencent également à l’utiliser. réalisé en concertation avec les associations de protection de la nature, l’écopont et son environnement sont conçus pour se fondre dans la nature et encourager le franchissement par les animaux : 60 arbres, 200 arbustes et 1 000 m² de hautes herbes ont été plantés, et des zones humides créées. Des écrans de bois camouflent l’autoroute et en étouffent le bruit.

Réaménagement de zone humide en Sologne, A71, Loir-et-Cher

Le réseau Cofiroute a rénové, le long de l’A71, un étang sur un site Natura 2000 qui abrite une richesse écologique remarquable. La restauration de la bonde du XIXe siècle, pour maîtriser le niveau des eaux, et le rajeunissement des landes humides par étrépage (raclage du sol sur 15 cm) ont vivifié cet espace typique de Sologne. En un an, 50 espèces végétales supplémentaires y ont été observées. Plusieurs d’entre elles sont très rares, comme la Drosera intermedia (protection nationale) et la laîche filiforme, en danger (sur la liste rouge régionale). Les équipes techniques du réseau Cofiroute ont suivi et aidé à la réalisation des travaux et sont désormais en charge de l’entretien de l’étang. Cet aménagement écologique a été récompensé par le prix « Paysage et biodiversité » au concours IDrrIM (Institut des routes, des rues et des Infrastructures pour la Mobilité) 2012.

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Écoaménagement du site des Ténières, A85, Indre-et-Loire

utilisée lors de la construction de l’A85, la carrière des ténières, d’une superficie de 110 hectares, a été réaménagée en étang dès 2006 par le réseau Cofiroute. un inventaire écologique y a recensé une trentaine d’oiseaux migrateurs et sédentaires, dont l’aigrette garzette et la mouette rieuse, protégées au niveau national. Dans le cadre du Paquet vert autoroutier, l’aire de Saint-Nicolas-de-Bourgueil, qui jouxte l’étang, valorise ce patrimoine naturel. On y trouve un observatoire ornithologique, accompagné d’un parcours pédagogique sur la découverte de la biodiversité. Des « hôtels à insectes », habitacles en bois, ont été installés pour favoriser leur reproduction et sensibiliser le public à leur protection.

Écopont du Col du Grand Bœuf vu de l’autoroute.

Continuité écologique près du Mans, A11, Sarthe

Peu marqués par les activités humaines, les abords des autoroutes constituent un habitat privilégié pour une biodiversité ordinaire que le réseau Cofiroute s’applique à sauvegarder. Dans la Sarthe, au niveau de La Ferté-Bernard, deux passages à sec favorisent ainsi la circulation des petits animaux : blaireaux, martres, renards, fouines… Pour chaque site, des spécialistes observent les habitudes des animaux et sélectionnent les lieux les plus pertinents pour rétablir la continuité écologique. un suivi est ensuite assuré pour évaluer l’efficacité de ces aménagements.

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Valorisation agronomique et solidaire, A57 et A51, Var et Hautes-Alpes

Le réseau Escota s’investit dans une démarche innovante de valorisation écoresponsable et solidaire de terrains acquis lors de la construction de l’infrastructure et qui ont ultérieurement été reconnus inutiles à l’exploitation. Dans le cadre du Paquet vert autoroutier, trois terrains délaissés d’une surface de 7 hectares ont été plantés de vergers, favorisant la diversité végétale.L’opération a consisté à implanter 3 vergers pour assurer la conservation de variétés traditionnelles, méconnues ou en déclin, dont deux « oliveraies conservatoires et solidaires » sur l’A57 (207 arbres répartis sur 27 variétés d’oliviers) et un « verger de mémoire, verger de demain » sur l’A51 (800 arbres fruitiers répartis entre 17 variétés de pommiers, poiriers et pruniers).Ces vergers constituent, dans des départements où l’arboriculture fait partie du paysage économique, un outil de formation pour les personnes éloignées de l’emploi, les travaux de plantation et d’entretien des vergers ayant été confiés à deux associations du réseau Cocagne, jusqu’en fin de concession du réseau Escota (2027) : Clarisse Environnement et Les Jardins du Buech.

Passe à poissons, rivière du Roubion, A7, Drôme

Le roubion, rivière aux caractéristiques méditerranéennes avec de fréquentes et brutales crues, a dû faire l’objet d’aménagements au moment de la construction de l’A7, qui franchit la rivière près de Montélimar.un seuil d’une hauteur de 2,5 mètres a été notamment créé à l’endroit de ce franchissement pour mieux amortir l’effet de ces crues.Afin de faciliter la remontée de la rivière par certaines espèces de poissons migrateurs, en particulier l’anguille commune, espèce phare du site, une passe à poissons a été mise en service dans le cadre du Paquet vert autoroutier.

LA PrOtECtIONDE LA BIODIVErSItÉ

Par l’adjonction d’une banquette latérale surélevée, cet ouvrage a pris également en compte les besoins des espèces semi-aquatiques telles que le castor et la loutre d’Europe. Cette passe se compose de deux rampes de faible pente, séparées par un bassin de repos. transversalement, chaque rampe compte deux niveaux, afin d’être adaptée à différentes conditions de débit. La rugosité de fond est assurée par des blocs de pierre et des blocs de béton en élévation, qui réduisent la vitesse de l’eau et favorisent ainsi le franchissement. Cet ouvrage a été conçu en concertation avec plusieurs partenaires régionaux dont l’Agence de l’Eau rhône Méditerranée Corse, la Fédération départementale de la pêche, et le Syndicat de rivière Jabron/roubion. La passe à poissons est labellisée « Plan rhône » et s’inscrit dans la mise en œuvre de la trame Verte et Bleue, prévue par le Grenelle de l’environnement.

Passe à poissons, rivière du Roubion.

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Prévention des risques naturels, réseau Escota

Pour protéger du risque incendie les aires boisées, le réseau Escota a mis en place un système de protection des aires contre l’incendie (SPACI).Composé d’une ligne de canons à eau longue portée montée sur des mâts d’aspersion permettant de créer un écran de végétation humide, le SPACI est perpendiculaire au sens des vents dominants. Ce système est autonome et pilotable à distance depuis le poste de contrôle autoroutier. quatre aires du réseau Escota étaient déjà équipées de ce dispositif. Dans le cadre du Paquet vert autoroutier, dix nouvelles aires en seront dotées.Autre exemple de prévention des risques : les cunettes antimégots. Ces dispositifs, qui sont de véritables écrans horizontaux ou verticaux, ont pour vocation de réduire

le risque d’éclosion de feux aux abords des sections autoroutières en bloquant les mégots jetés par les automobilistes avant qu’ils n’atteignent la végétation combustible.Installés dans les zones les plus sensibles, ces dispositifs concourent donc à protéger les massifs boisés alentour.Au total, 63 zones seront traitées dans le cadre du Paquet vert autoroutier, pour un linéaire de près de 17 kilomètres.

Passe à poissons, rivière du Roubion. Préservation du pique-prune sur l’A28, Sarthe

Outre les actions du Paquet vert autoroutier, VINCI Autoroutes veille à la préservation des espèces protégées des territoires traversés. La préservation du pique-prune – scarabée en danger découvert dès 1996 dans la Sarthe – a fait l’objet de plusieurs initiatives du réseau Cofiroute. tout d’abord en encourageant la recherche scientifique sur cet insecte, avec l’organisation de plusieurs colloques depuis 1999 et le soutien d’une thèse réalisée à l’université rennes 1. Le réseau Cofiroute a également mis en place une châtaigneraie propice à sa reproduction dans une zone Natura 2000 proche de Château-du-Loir, et installé des arbres têtards le long de l’A28 pour offrir un habitat aux scarabées. Enfin, l’aire de Sarthe-touraine offre au grand public une exposition qui explique les aménagements en faveur de la biodiversité réalisés aux abords de l’A28, notamment pour le pique-prune.

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l’éCORéNOvATION dES AIRES

Faire accéder les aires à de nouveaux standards environnementauxAvec 2,2 millions de clients qui empruntent chaque jour le réseau VINCI Autoroutes, les 275 aires de repos et les 169 aires de services constituent un volet important du Paquet vert autoroutier. Les rénovations réalisées les ancrent dans le développement durable, en adaptant leurs installations aux nouveaux standards en matière de qualité environnementale. Il s’agit de faciliter l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, d’améliorer le traitement des eaux usées, de mieux trier les déchets, de moderniser les sanitaires, et de faire de ces étapes des points privilégiés de sensibilisation au respect de l’environnement.

réduire l’impact énergétique et environnementalLes bâtiments et les espaces verts sont réaménagés : nouveaux cheminements, trottoirs et stationnements ; éclairage avec des ampoules à basse consommation ; stations d’épuration avec filtration par roseaux. Des bateaux sur les trottoirs et un dispositif lumineux soulignant les cheminements facilitent les déplacements des personnes à mobilité réduite. Le mobilier est également conçu pour elles.

La collecte sélective des déchets se fait dans de grands conteneurs en bois facilement identifiables, avec des panneaux indiquant les consignes de tri. Certains bâtiments sanitaires sont reconstruits pour laisser place à des équipements neufs au design ergonomique et contemporain. Plusieurs installations d’usage quotidien élèvent le niveau de service et les standards environnementaux : lave-mains et sèche-mains économes, chasses d’eau et systèmes de désinfection automatiques, points d’eau à l’extérieur, etc.

valoriser la biodiversitéCertaines aires font l’objet d’une requalification environnementale encore plus poussée et deviennent un outil de valorisation de la biodiversité et des paysages locaux. Le réseau Cofiroute a par exemple retenu 10 aires remarquables par leur valeur écologique et entrepris des travaux d’envergure : implantation de nichoirs, « d’hôtels à insectes » et d’abris à chauves-souris ; création d’une ambiance visuelle s’inspirant des environs et de l’architecture régionale… Le réseau Escota a également mis en place trois animations permanentes sur le thème de la biodiversité sur trois aires.

Près de 350 des 450 aires du réseau de VINCI Autoroutes font l’objet d’une rénovation et d’une requalification environnementale. Les bâtiments sont mis aux normes et le tri des déchets est généralisé. Des stations d’épuration et des systèmes de traitement des eaux usées sont installés. Les espaces verts réaménagés valorisent la biodiversité locale.

Visuel page de gauche : Aire écorénovée de Villeray (A81, Mayenne).

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Aire du Piccolaret, A8, Alpes-Maritimes

À proximité du Cannet, la nouvelle aire du Piccolaret, en direction de l’Italie, a été inaugurée en janvier 2012. Elle est la première des 41 aires du réseau Escota rénovée dans le cadre du Paquet vert autoroutier. Les anciens bâtiments et voiries ont été remplacés et modernisés, ainsi que la signalisation. Les bâtiments sanitaires disposent désormais d’une désinfection et d’un nettoyage au sol automatiques. Des conteneurs semi-enterrés de 3 000 à 5 000 litres, pour la collecte sélective des déchets, remplacent les sacs de quelques centaines de litres. Les espaces verts ont été repensés, une placette et des tables accessibles aux personnes à mobilité réduite ont été installées et l’ensemble est désormais éclairé par des lampadaires munis d’ampoules à basse consommation.

L’ÉCOrÉNOVAtION DES AIrES

Aires de Bizanet, A61, Aude

Dans le Languedoc-roussillon, plus de 60 aires du réseau ASF sont en cours d’écorénovation, dont les aires de Bizanet. Lancés début 2011, en concertation avec les services de l’État et les collectivités locales, les travaux se sont achevés fin 2011. Outre les travaux portant sur la rénovation des installations sanitaires, l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, le tri sélectif des déchets et les nouvelles stations d’épuration autonomes, 10 ruches de près de 30 000 abeilles chacune ont été installées avec un apiculteur local, dans le cadre du projet Vitaruches (sauvegarde des abeilles). Indispensables à l’évolution de plus de 80 % des espèces végétales, les abeilles de Bizanet vivifient leur environnement dans un rayon de 6 km. Ce type de partenariat a été également déployé sur l’aire de Villeray (A81) et aux abords de la jonction A10-A85 du réseau Cofiroute.

Aire d’Urrugne, A63, Pyrénées-Atlantiques

L’aire d’urrugne, près de Biarritz, sur l’A63, a fait aussi l’objet d’une écorénovation dans le cadre du Paquet vert autoroutier. Les aménagements réalisés en faveur des personnes à mobilité réduite (adaptation de l’éclairage, cheminement spécifique vers les sanitaires, espaces pique-nique et équipements de tri des déchets) ont été distingués par la Délégation ministérielle à l’Accessibilité et retenus pour figurer dans son « recueil de belles pratiques et de bons usages en matière d’accessibilité de la Cité ».Parallèlement aux travaux de réaménagement réalisés, le réseau ASF a passé un accord avec un partenaire local pour l’entretien et la récolte d’un verger de pommiers situé sur l’aire, en vue de réaliser du cidre selon la tradition basque. Ce partenariat permet de perpétuer un savoir-faire local transmis depuis plusieurs générations, et de préserver différentes variétés de pommes, très anciennes pour certaines. Par ailleurs, un agriculteur local réalise le fauchage et le ramassage du foin d’une prairie faisant partie de l’aire de repos.

Verger de pommiers sur l’aire écorénovée d’Urrugne.

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Aire des Marnières, A10, Eure-et-Loir

Étape au cœur de la Beauce, l’aire des Marnières se situe aux portes du Parc naturel régional de la haute Vallée de Chevreuse. La qualité écologique et paysagère de cet environnement et l’identité forte de ce terroir en ont fait l’un des 10 sites remarquables retenus par le réseau Cofiroute, dans le cadre du Paquet vert autoroutier.Les voyageurs peuvent y découvrir la flore régionale dans les alcôves aménagées : prairies, saules nains, trognes, aussi appelés « arbres têtards », arbres de haut jet fleurissent ici. une rivière sèche, de pierres et de végétaux, rappelle la douceur de l’écosystème local tout en initiant le promeneur à la flore de la région. Le mobilier composé de murets en meulière évoque l’architecture traditionnelle.

Aire de La Leu, A11, Eure-et-Loir

Cette aire de repos, située près de Chartres, propose un parcours autour de la thématique de l’air et du vent. Deux promenades pédagogiques, ont été aménagées. On peut entre autres y découvrir un moulin pivot, typique de la région et témoin miniature des techniques anciennes. une station météo et une manche à air montrent comment les météorologues utilisent le vent pour leurs prévisions. Les végétaux ont été choisis pour permettre de voir et d’entendre le souffle de l’air : les bambous et les herbes hautes plient tandis que les feuillages bruissent. une éolienne installée précédemment affiche sa production d’électricité.

Aire de Chauvry, A10, Loiret

En faisant de l’aire de Chauvry le domaine des chauves-souris, le réseau Cofiroute participe à la protection des espèces animales vivant aux abords de l’autoroute, qu’il s’agisse de biodiversité ordinaire ou remarquable. À proximité de la Loire, entre Blois et Orléans, le réseau Cofiroute a construit dans un sous-bois un abri pour ces espèces souvent menacées de disparition. une placette, un jardin, une zone d’observation et un espace de pique-nique conduisent à une construction en bois de 7 mètres de haut environ. Les visiteurs peuvent y observer à loisir les chauves-souris. Autour, des arbres coupés constituent autant de refuges pour la petite biodiversité. Plus loin, les milieux humides, propices à la reproduction des insectes et amphibiens, complètent cet écrin écologique, qui sera achevé début 2013.

Verger de pommiers sur l’aire écorénovée d’Urrugne.

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lA RéduCTION dES éMISSIONS dE CO2

participer à la lutte contre le changement climatiqueVINCI Autoroutes a enregistré en 2011 pas moins de 46 786 millions de kilomètres parcourus sur ses réseaux.Dans le cadre du Paquet vert autoroutier, VINCI Autoroutes développe des services qui contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à lutter contre le changement climatique.En France, la circulation routière représente 93 % des émissions de CO2 liées aux transports*.

Fluidifier et réguler le traficLa création de voies de télépéage à 30 km/h est l’une des actions phares de ce volet. En évitant aux véhicules de marquer l’arrêt, le télépéage à 30 km/h allie des bénéfices en termes de fluidité et de gain de temps pour les clients, et des bénéfices environnementaux grâce à la réduction des consommations de carburant et des émissions de gaz à effet de serre. 133 voies du réseau VINCI Autoroutes étaient équipées du télépéage à 30 km/h à fin août 2012. Les enquêtes réalisées auprès des utilisateurs font apparaître un taux de satisfaction de 94 % chez les conducteurs de véhicules légers et de 96 % chez les chauffeurs de poids lourds – qui économisent environ 0,3 litre de carburant à chaque passage.

La gestion dynamique du trafic est un autre outil mis en place par VINCI Autoroutes pour améliorer la fluidité autoroutière. De nouveaux portiques dotés à la fois de panneaux d’information, de capteurs de suivi des flux et de caméras se développent sur le réseau. Ils recueillent les données nécessaires à l’information en temps réel sur les conditions de circulation, et permettent ainsi aux automobilistes d’adapter leur conduite. Pour réduire les bouchons, des opérations de régulation du trafic sont mises en œuvre, notamment des mesures de régulation de vitesse sur les axes les plus fréquentés du réseau.

encourager le partage de l’autorouteSoucieux de créer de la mobilité durable, VINCI Autoroutes favorise le covoiturage, pratiqué par un nombre croissant de voyageurs. Les parkings de covoiturage, situés à proximité des gares de péage, facilitent la rencontre entre les conducteurs et les passagers. Sur tout le réseau, on dénombrait près de 1 000 places de stationnement dédiées au covoiturage à l’automne 2012. Par ailleurs, les parkings de comodalité, à proximité des grandes agglomérations, permettent de passer facilement de sa voiture aux transports collectifs.

Pour réduire l’impact du trafic empruntant ses réseaux, VINCI Autoroutes prend des initiatives qui contribuent à baisser les consommations de carburant et les rejets de CO2. Plus de 1 000 places de stationnement adaptées encouragent le covoiturage, et le déploiement de 170 voies de télépéage à 30 km/h fluidifie le passage au péage.

* Source : ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

Visuel page de gauche : Nouveau parking de covoiturage de Valence (A7, Drôme).

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Parking de comodalité de Longvilliers-Dourdan, A10, Yvelines

Le réseau Cofiroute mise sur les déplacements alternatifs et dotera les Yvelines et l’Essonne d’un parking de covoiturage et de comodalité au niveau de l’échangeur de Dourdan (A10). Avec 150 places de stationnement, il permettra aux utilisateurs des deux lignes de bus « Dourdan/Massy » et « Dourdan/Orsay » de mixer transports collectifs et privés, avec un tarif préférentiel de péage pour les voyageurs qui « covoiturent ». Ce dispositif concilie deux enjeux : désengorger l’abord des agglomérations tout en limitant les rejets de CO2. Il est réalisé en partenariat avec la région et le Syndicat des transports d’Île-de-France, le Conseil général des Yvelines et la Communauté de Communes « Plaines et Forêts d’Yveline. »

Régulation de vitesse sur l’A7, l’A8 et l’A9

Expérimenté pour la première fois en 2004, ce dispositif permet d’adapter, en temps réel, les limitations de vitesse à la capacité d’écoulement du trafic pendant les périodes de pointe. En fonction de la circulation, les conducteurs sont informés en temps réel d’une limitation de vitesse temporaire à 110, 90 ou 70 km/h, au moyen de panneaux à messages variables et de radio VINCI Autoroutes (107.7). Cette innovation, développée en étroite collaboration avec l’État, réduit de 30 % les congestions et de 23 % le nombre d’accidents. Déjà 294 km d’autoroute entre Vienne et Orange, Montpellier et Narbonne, Saint-Maximin et La Barque sont aujourd’hui équipés du système. Fin 2013, 530 km au total en bénéficieront sur les réseaux ASF et Escota.

Parkings de covoiturage du Mans, A11 et A28, Sarthe

Au carrefour des autoroutes A11, A28 et A81, Le Mans est à moins d’une heure de tours, Angers, Alençon et Laval. Par ailleurs, deux lignes de bus interurbains s’arrêtent près du péage du Mans Nord. Le réseau Cofiroute a donc choisi Le Mans pour ouvrir deux parkings de covoiturage d’un total de 239 places : Le Mans-Nord, sur l’A11, et Le Mans ZI Sud, sur l’A28. Accessibles gratuitement depuis le réseau routier local, ces parkings disposent d’abris pour les passagers. Celui du Mans-Nord offre en plus un lieu d’accueil couvert de 50 m².

LA rÉDuCtION DES ÉMISSIONS DE CO2

Télépéage à 30 km/h

Équipées de nouveaux systèmes de détection et de nouvelles dispositions en termes de sécurité, les voies de télépéage à 30 km/h permettent aux véhicules de passer au péage sans marquer l’arrêt. Le bénéfice est double : les clients de l’autoroute gagnent du temps, à chaque passage au péage, et les consommations de carburant et les émissions de CO2 diminuent. Les bénéfices sont particulièrement significatifs pour les poids lourds. Lorsque 100 000 poids lourds évitent un arrêt au péage en empruntant les voies de télépéage à 30 km/h, la réduction des émissions de CO2 correspondante est de près de 100 tonnes.

Parkings de covoiturage, A7, Drôme

Les gares de péage constituent les points de rencontre les plus appropriés entre automobilistes et passagers. Mais le stationnement y est peu adapté à cette pratique. Dans le cadre du Paquet vert autoroutier, le réseau ASF a réalisé 4 parkings spécifiques au covoiturage, totalisant près de 400 places à proximité de grandes agglomérations de la Vallée du rhône : tain-l’Hermitage, Valence-Nord, Loriol et Montélimar-Sud. Le stationnement y est gratuit pendant 24 heures et payant au-delà.

Visuel page de droite : Voie de télépéage à 30 km/h, nouvel échangeur de Montgiscard (A61, Haute-Garonne).

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VINCI Autoroutes 1, Cours Ferdinand-de-Lesseps – 92851 rueil-Malmaison Cedex tél. : 01 47 16 35 00 http://www.vinci-autoroutes.com

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