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L’IMAGE Plus fort que le sel Économie de sel pour les prochains jours de grand froid ? C’est à Comines Belgique que cela se passe. Sur un parking, le long des berges de la Lys. Pas de sel utilisé pour enlever l’épaisse couche de glace qui recouvre le sol. Mais c’est bien à la pelleteuse que la glace a vécu son dernier souf- fle. ɀ F.St. LA TUILE DANS LA BOBINE Le CRRAV et le Pôle Images se feront-ils un nom ? L’inauguration après fusion des deux entités tourquennoises, dé- diées à la valorisation de l’image et du cinéma dans le Nord - Pas-de- Calais, devait donner lieu à l’inauguration en grande pompe d’un nouveau nom, hier soir. Ce nouveau nom, « Pictanova », figure même déjà sur des panneaux indicateurs en direction du CRRAV et de Pôle Images. Patatras... Quelques heures avant la conférence de presse, le Centre régional de ressources audiovisuelles (CRRAV) et le Pôle Images apprenaient que le nom choisi ne plaisait pas à une ra- dio nationale bien connue, Radio Nova. Trop ressemblant. Branle- bas de combat hier après-midi, annulation de la conférence de presse qui devait officiellement lancer la nouvelle structure désor- mais dépourvue de nom... Sauf accord avec la marque Nova. Son di- recteur ne se dit pas totalement fermé au dialogue. ɀ B.B. Quel regard portez-vous sur ces enseignes per- mettant aux clients d’acheter moins cher ou d’occasion ? Tout com- merce installé sur le terri- toire et permettant une éco- nomie de proximité est une bonne chose. Tout vaut mieux qu’un emplacement vide. On ne peut pas se plain- dre qu’il n’y a pas assez de commerces et faire ensuite la fine bouche. Cashweb, Cashconverters..., ce sont des noms importants, des ré- seaux nationaux. Le com- merce traditionnel devrait se pencher sur le modèle écono- mique qui est le sien. C’est-à-dire ? C’est un mix entre un point de vente local et l’utilisation de nouveaux moyens de communication. À titre personnel, je suis tota- lement convaincu de la digi- talisation de nos activités. La marque Shopintourcoing il- lustre cette nécessité. C’est pourquoi nous lançons un club digital, avec la Cham- bre de commerce. Aujourd’hui, c’est incontour- nable. Et les commerces axés sur l’occasion, faut-il s’en inquiéter ? A priori, il y a une adéquation entre la population jeune et une logi- que de seconde main. C’est une tendance, dans une logi- que de développement dura- ble, une forme moderne de troc. Si cela génère un gros chiffre d’affaires, c’est que ça a du sens. C’est un écosys- tème. Cela n’a rien à voir avec la paupérisation. Il n’y a pas de paupérisa- tion à Tourcoing ? Il y a une recherche d’acheter ma- lin pour augmenter son pou- voir d’achat. Le marché du déstockage, du low cost, se développe, c’est vrai, mais le marché du luxe aussi. Sur la consommation courante, on fait attention, tout en sa- chant mettre le prix pour ce qui fait plaisir. Chacun hié- rarchise sa consommation en fonction de ses intérêts. Certains commerçants voient-ils le développe- ment de ces commerces moins chers d’un mau- vais œil ? Oui, forcément. L’image de ces gens qui font la queue pour revendre leurs affaires ne leur plaît pas. Mais je crois qu’on doit étu- dier ce modèle, voir s’il est transposable. Il faut aussi que ces enseignes soignent leur vitrine, ainsi que l’ac- cueil. À Tourcoing, il y a une dynamique même si la ville n’a pas fini sa muta- tion. Les emplacements vides en centre-ville, c’est un problème ? On veut don- ner envie aux porteurs de projets de s’installer. Mais souvent, les banques ne sui- vent pas. Il y a une crise de confiance qui n’est pas pro- pre à Tourcoing. C’est vrai partout. ɀ PROPOS RECUEILLIS PAR F.SA. INSOLITE REPORTAGE LE CONTEXTE À Tourcoing, les enseignes permettant d’acheter moins cher fleurissent. Nous avons choisi trois exemples : un commerce de déstockage qui brade toute l’année ; un dépôt-vente de vêtements d’enfants ; et une enseigne commercialisant des articles d’occasion. Toutes ont un point commun : elles ont ouvert récemment. LA QUESTION Comment ces commerces, qui pratiquent déjà des prix bas, vivent-ils les soldes ? Impossible de rater leurs grandes affiches rouges an- nonçant les soldes. C’est fait exprès, et ça fonctionne. De- puis trois mois, le fonds de commerce de Dan Prochow- nick et de son frère, c’est le déstockage. Ils ont ouvert un magasin dans l’ancien lo- cal du Petit Casino, sur la Grand Place. « On fait moins 30 % sur le prix déjà soldé, ex- plique le gérant. Parfois plus si le client vient souvent, et que c’est mon dernier article. Je peux avoir un manque à ga- gner, mais je ne perds pas d’ar- gent. L’objectif, c’est de tout li- quider, pour pouvoir tout rem- plir. Avec ce qu’on a acheté, on pourrait faire plus grand. » Pour proposer des produits « le moins cher possible », il fait appel à « cinq ou six four- nisseurs » et « récupère » les fins de série. « C’est surtout avec les grandes quantités que les soldeurs gagnent de l’ar- gent ». Il y a aussi les fermetu- res de magasin. « La semaine dernière, j’en ai racheté un complet. C’est du bonheur à long terme. L’avantage, c’est de pouvoir proposer des nou- veautés régulièrement. » Il ne se fixe aucune limite : « On prend tout ce qu’on trouve et qu’on pourra proposer moins cher que les grandes ensei- gnes.»« Il n’y a pas un pro- duit pour lequel j’ai pris une ba- nane. Les clients regardent sur- tout le prix. » Sur les produits de la vie quotidienne (liquide vaisselle, couches, linget- tes...), il tire son épingle du jeu. « On a un métier différent des autres. On va voir les prix chez Zeeman, ou chez Mamie Suzanne pour certaines choses. On s’espionne un peu les uns les autres. Mais en général, les prix, je les connais. » Son magasin ne devait durer que quelques semaines. Fina- lement, il va rester. Aux commerçants traditionnels qui s’en étonnent, il répond qu’il est « globalement content d’être là ». Avant, il était à Ar- mentières – « Une ville très pauvre, pas très commer- çante » – , mais l’expérience a tourné court. « Ici, il y a quand même du mouvement. » « Ils cherchent la meilleure affaire » Au dépôt-vente Les mer- veilles de Lily, près du pont hydraulique, Céline Denève a le nez dans ses premiers sol- des. La règle, c’est moins 20 %, même si quelques éti- quettes indiquent moins 30 ou moins 50 %, pour les vête- ments d’enfants en vente de- puis quelque temps. « On fait la remise sur notre partie (en général, la répartition est de 50-50), ainsi que sur celle des clientes qui sont d’accordSon stock, elle l’a élaboré au gré des dépôts. Les habits abî- més, usés ou tachés étant ex- clus, la sélection est drasti- que. « Pour en avoir une ving- taine, c’est un tri phénomé- nal. » En ouvrant son com- merce, qui a tout d’une véri- table boutique, elle espérait permettre aux Tourquen- nois d’avoir accès à des vête- ments certes d’occasion, mais de marque. Elle réflé- chit finalement à changer de stratégie. Elle a été surprise de voir à quel point « il faut tout négocier. Dans l’esprit des gens, aux puces, ce serait 50 centimes. C’est la bonne dé- brouille. Ils cherchent la meilleure affaire. » Quant aux déposantes qui sont déçues du prix qu’elle leur propose pour leurs vêtements, elle les invite à tenter leur chance... sur leboncoin.fr. « C’est la folie » Chez Cashweb, Rémi Abou- diab, le responsable, vit lui aussi ses premiers soldes tourquennois. Le magasin, spécialisé dans l’achat immé- diat d’articles d’occasion, a ouvert il y a un mois. Pour eux, durant les soldes, « on ne va pas forcément acheter moins cher. Si on doit appli- quer une baisse de tarifs, on la fera quoi qu’il arrive, même si on a acheté le produit au prix habituel. » Le gérant se dit « satisfait du démarrage », les produits pha- res étant la téléphonie, les jeux vidéo et les tablettes : « En ce moment, c’est la fo- lie. » Il constate qu’à Tour- coing, il vend « plus de dvd », qu’à Lille, où la mode est au blue-ray. « Ici, les gens ne sont pas encore équipés. On s’adapte aux attentes des consommateurs mais on reste sur les mêmes prix qu’à Lille. » ɀ FANNY SAINTOT [email protected] CHRISTOPHE CALONNE, Président de Tourcoing Action Commerce « Tout vaut mieux qu’un local vide » Christophe Calonne préside Tourcoing Action Commerce. Quel regard porte-t-il sur ces enseignes bon marché ? Dan Prochownick et son frère ne devaient rester que quelques semaines. Ils ont changé d’avis. Au dépôt-vente Les merveilles de Lily, la règle, c’est moins 20 %. Soldes : ceux qui cassent les prix Un dépôt-vente, un magasin de déstockage et un autre d’occasion nous éclairent sur les coulisses de leurs soldes. L’INTERVIEW COMMERCE CENTRE-VILLE 404, rue de Lille - RONCQ Tél. 03 20 94 99 74 1188333200vd Livraison • Location • Vente de matériel médical 11883 200 33200 d vd CLIC CLAC LE VŒU « Que Tourcoing devienne, dans les 10 ans qui viennent, la deuxième ville du département, juste après Lille. » BERNARD DESPIERRE, adjoint (EELV) au maire de Tourcoing, qui présente ses vœux sur le site tourcoingwebtv.fr «Il y a une recherche d’acheter malin. Le marché du déstockage et du low cost se développe mais le marché du luxe aussi.» NORD ÉCLAIR 8 VENDREDI 25 JANVIER 2013 AU CŒUR DE TOURCOING I NORD ÉCLAIR 9 VENDREDI 25 JANVIER 2013 I AU CŒUR DE TOURCOING 1251.

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Plus fort que le selÉconomie de sel pour les prochains jours de grandfroid ? C’est à Comines Belgique que cela se passe. Sur unparking, le long des berges de la Lys. Pas de sel utilisé pourenlever l’épaisse couche de glace qui recouvre le sol. Maisc’est bien à la pelleteuse que la glace a vécu son dernier souf-fle. � F.St.

LA TUILE DANS LA BOBINELe CRRAV et le Pôle Imagesse feront-ils un nom ?L’inauguration après fusion des deux entités tourquennoises, dé-diées à la valorisation de l’image et du cinéma dans le Nord - Pas-de-Calais, devait donner lieu à l’inauguration en grande pompe d’unnouveau nom, hier soir. Ce nouveau nom, « Pictanova », figuremême déjà sur des panneaux indicateurs en direction du CRRAV etde Pôle Images. Patatras... Quelques heures avant la conférence depresse, le Centre régional de ressources audiovisuelles (CRRAV) et lePôle Images apprenaient que le nom choisi ne plaisait pas à une ra-dio nationale bien connue, Radio Nova. Trop ressemblant. Branle-bas de combat hier après-midi, annulation de la conférence depresse qui devait officiellement lancer la nouvelle structure désor-mais dépourvue de nom... Sauf accord avec la marque Nova. Son di-recteur ne se dit pas totalement fermé au dialogue. � B.B.

Quel regard portez-voussur ces enseignes per-mettant aux clientsd’acheter moins cher oud’occasion ? Tout com-merce installé sur le terri-toire et permettant une éco-nomie de proximité est unebonne chose. Tout vautmieux qu’un emplacementvide. On ne peut pas se plain-dre qu’il n’y a pas assez decommerces et faire ensuitela fine bouche. Cashweb,Cashconverters..., ce sontdes noms importants, des ré-seaux nationaux. Le com-merce traditionnel devrait sepencher sur le modèle écono-mique qui est le sien.

C’est-à-dire ? C’est un mixentre un point de vente localet l’utilisation de nouveauxmoyens de communication.À titre personnel, je suis tota-lement convaincu de la digi-talisation de nos activités. Lamarque Shopintourcoing il-lustre cette nécessité. C’estpourquoi nous lançons unclub digital, avec la Cham-b r e d e c o m m e r c e .Aujourd’hui, c’est incontour-nable.

Et les commerces axéssur l’occasion, faut-ils’en inquiéter ? A priori, ily a une adéquation entre lapopulation jeune et une logi-

que de seconde main. C’estune tendance, dans une logi-que de développement dura-ble, une forme moderne detroc. Si cela génère un groschiffre d’affaires, c’est que çaa du sens. C’est un écosys-tème. Cela n’a rien à voiravec la paupérisation.

Il n’y a pas de paupérisa-tion à Tourcoing ? Il y aune recherche d’acheter ma-lin pour augmenter son pou-voir d’achat. Le marché dudéstockage, du low cost, sedéveloppe, c’est vrai, mais lemarché du luxe aussi. Sur laconsommation courante, onfait attention, tout en sa-chant mettre le prix pour cequi fait plaisir. Chacun hié-rarchise sa consommationen fonction de ses intérêts.

Certains commerçantsvoient-ils le développe-ment de ces commercesmoins chers d’un mau-vais œil ? Oui, forcément.L’image de ces gens qui fontla queue pour revendre leursaffaires ne leur plaît pas.Mais je crois qu’on doit étu-dier ce modèle, voir s’il est

transposable. Il faut aussique ces enseignes soignentleur vitrine, ainsi que l’ac-cueil. À Tourcoing, il y aune dynamique même si laville n’a pas fini sa muta-tion.

Les emplacements videsen centre-ville, c’est unproblème ? On veut don-ner envie aux porteurs deprojets de s’installer. Maissouvent, les banques ne sui-vent pas. Il y a une crise deconfiance qui n’est pas pro-pre à Tourcoing. C’est vraipartout. �

PROPOS RECUEILLISPAR F.SA.

INSO

LITE

REPORTAGE

LE CONTEXTE

À Tourcoing, les enseignespermettant d’acheter moinscher fleurissent. Nous avonschoisi trois exemples : uncommerce de déstockagequi brade toute l’année ; undépôt-vente de vêtementsd’enfants ; et une enseignecommercialisant des articlesd’occasion. Toutes ont unpoint commun : elles ontouvert récemment.LA QUESTION

Comment ces commerces,qui pratiquent déjà des prixbas, vivent-ils les soldes ?Impossible de rater leursgrandes affiches rouges an-nonçant les soldes. C’est faitexprès, et ça fonctionne. De-puis trois mois, le fonds decommerce de Dan Prochow-nick et de son frère, c’est ledéstockage. Ils ont ouvertun magasin dans l’ancien lo-cal du Petit Casino, sur laGrand Place. « On fait moins30 % sur le prix déjà soldé, ex-

plique le gérant. Parfois plussi le client vient souvent, et quec’est mon dernier article. Jepeux avoir un manque à ga-gner, mais je ne perds pas d’ar-gent. L’objectif, c’est de tout li-quider, pour pouvoir tout rem-plir. Avec ce qu’on a acheté, onpourrait faire plus grand. »Pour proposer des produits« le moins cher possible », ilfait appel à « cinq ou six four-nisseurs » et « récupère » lesfins de série. « C’est surtoutavec les grandes quantités queles soldeurs gagnent de l’ar-gent ». Il y a aussi les fermetu-res de magasin. « La semainedernière, j’en ai racheté uncomplet. C’est du bonheur àlong terme. L’avantage, c’estde pouvoir proposer des nou-veautés régulièrement. » Il nese fixe aucune limite : « Onprend tout ce qu’on trouve etqu’on pourra proposer moinscher que les grandes ensei-gnes. » « Il n’y a pas un pro-duit pour lequel j’ai pris une ba-nane. Les clients regardent sur-tout le prix. » Sur les produitsde la vie quotidienne (liquide

vaisselle, couches, linget-tes...), il tire son épingle dujeu. « On a un métier différentdes autres. On va voir les prixchez Zeeman, ou chez MamieSuzanne pour certaines choses.On s’espionne un peu les unsles autres. Mais en général, lesprix, je les connais. »Son magasin ne devait durerque quelques semaines. Fina-lement, il va rester. Auxcommerçants traditionnelsqui s’en étonnent, il répondqu’il est « globalement contentd’être là ». Avant, il était à Ar-mentières – « Une ville trèspauvre, pas très commer-çante » – , mais l’expériencea tourné court. « Ici, il y aquand même du mouvement. »

« Ils cherchentla meilleure affaire »Au dépôt-vente Les mer-veilles de Lily, près du ponthydraulique, Céline Denèvea le nez dans ses premiers sol-des. La règle, c’est moins20 %, même si quelques éti-quettes indiquent moins 30

ou moins 50 %, pour les vête-ments d’enfants en vente de-puis quelque temps. « On faitla remise sur notre partie (engénéral, la répartition est de50-50), ainsi que sur celle desclientes qui sont d’accord. »Son stock, elle l’a élaboré augré des dépôts. Les habits abî-més, usés ou tachés étant ex-clus, la sélection est drasti-que. « Pour en avoir une ving-taine, c’est un tri phénomé-nal. » En ouvrant son com-merce, qui a tout d’une véri-table boutique, elle espéraitpermettre aux Tourquen-nois d’avoir accès à des vête-ments certes d’occasion,mais de marque. Elle réflé-chit finalement à changer destratégie. Elle a été surprisede voir à quel point « il fauttout négocier. Dans l’esprit desgens, aux puces, ce serait50 centimes. C’est la bonne dé-brouille. Ils cherchent lameilleure affaire. » Quant auxdéposantes qui sont déçuesdu prix qu’elle leur proposepour leurs vêtements, elle lesinvite à tenter leur chance...sur leboncoin.fr.

« C’est la folie »Chez Cashweb, Rémi Abou-diab, le responsable, vit luiaussi ses premiers soldestourquennois. Le magasin,spécialisé dans l’achat immé-diat d’articles d’occasion, aouvert il y a un mois. Poureux, durant les soldes, « onne va pas forcément achetermoins cher. Si on doit appli-quer une baisse de tarifs, on lafera quoi qu’il arrive, même sion a acheté le produit au prixhabituel. »Le gérant se dit « satisfait dudémarrage », les produits pha-res étant la téléphonie, lesjeux vidéo et les tablettes :« En ce moment, c’est la fo-lie. » Il constate qu’à Tour-coing, il vend « plus de dvd »,qu’à Lille, où la mode est aublue-ray. « Ici, les gens nesont pas encore équipés. Ons’adapte aux attentes desconsommateurs mais on restesur les mêmes prix qu’àLille. » �

FANNY [email protected]

CHRISTOPHE CALONNE,Président de Tourcoing Action Commerce«Tout vaut

mieuxqu’un localvide»

Christophe Calonne préside TourcoingAction Commerce. Quel regard porte-t-ilsur ces enseignes bon marché ?

Dan Prochownick et son frère ne devaient rester que quelques semaines. Ils ont changé d’avis. Au dépôt-vente Les merveilles de Lily, la règle, c’est moins 20 %.

Soldes : ceux qui cassent les prixUn dépôt-vente, un magasin de déstockage et un autre d’occasion nous éclairent sur les coulisses de leurs soldes.

L’INTERVIEW

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404, rue de Lille - RONCQ Tél. 03 20 94 99 74

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LE VŒU«Que Tourcoing devienne, dans les10 ans qui viennent, la deuxième villedu département, juste après Lille. »BERNARD DESPIERRE, adjoint (EELV) au maire de Tourcoing, qui présenteses vœux sur le site tourcoingwebtv.fr

«Il y a une recherched’acheter malin. Lemarché du déstockageet du low cost sedéveloppe mais lemarché du luxe aussi.»

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