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Chers paroissiens, chers Neuvil- loises et Neuvillois, chers amis, le jour de l’ordination diaconale, l’ordinand, appelé et choisi par l’Église, promet obéissance à l’évêque et à ses suc- cesseurs. Cette obéissance, toujours en toute liberté, est renouvelée par le diacre le jour de son ordination presbytérale. En 2012, au moment de ma nomination comme curé à Armentières-Houplines, mes affaires étaient encore au grand séminaire de Lille et au 25 rue de la Cloche à Tourcoing. J’avais été à Armentières une fois, et c’est à l’annonce de ma nomination que j’ai enten- du le mot «Houplines». Sans hésitation, j’ai dit oui à l’évêque. Comme pour la première mission, c’est avec joie que j’ai accueilli ma nomination à Neu- ville-en-Ferrain. Je suis frappé par votre spontanéité, votre chaleur, votre accueil, et je vous en remercie ! L’Église a une mission : appeler. Dans L’écho de Neu- ville de septembre dernier, le père Georges Blokkeel nous le redisait. Les différents mouvements et ser- vices de la paroisse ne cesseront d’accueillir de nou- velles personnes. À propos, notre journal paroissial a un besoin pressant : une nouvelle personne res- ponsable de la rédaction. Merci à Annick Albrecht, notre amie, qui a accompli cette tâche pendant des années, avec dévouement et rigueur. Je profite pour vous annoncer que L’écho de Neuville est désormais consultable sur le site Internet paroissial. Ensemble, nous allons vivre des changements, mais nous ré- formerons en douceur. Joyeux Noël et bonne année 2019 ! Père Stéphane Épanda ÉDITO Une Église qui appelle et accueille Benoît, de l’équipe de la catéchèse PAGE 2 C’était la fête à Sainte-Thérèse PAGE 8 CALENDRIER DE NOËL SAMEDI 22 DÉCEMBRE 18h30 à Saint-Quirin : arrivée de la Lumière de Bethléem, apportée par les scouts. DIMANCHE 23 DÉCEMBRE 10h30 à Sainte-Thérèse : arrivée de la Lumière de Bethléem. LUNDI 24 DÉCEMBRE 18h30 à Sainte-Thérèse : veillée de Noël, par et pour les enfants, suivie de la messe à 19h. MARDI 25 DÉCEMBRE 10h30 à Saint-Quirin : messe de Noël. ACCUEIL PAROISSIAL PAROISSE MARCEL CALLO Permanences à la maison paroissiale (presbytère) 20 contour de l’église. Tél. 03 20 94 51 65 Lundi et vendredi, de 17h30 à 19h. Mercredi et samedi, de 10h à 11h30. QUARTIER DE RISQUONS-TOUT S’adresser à Michel Vandermeersch Tél. 03 20 01 35 57 Noël, un chemin de bonheur partagé Noël, un chemin de bonheur partagé DÉCEMBRE 2018 Neuville L’écho de paroisse-neuville-en-ferrain.com 2023 NUMÉRO 117

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Chers paroissiens, chers Neuvil-

loises et Neuvillois, chers amis,

le jour de l’ordination diaconale,

l’ordinand, appelé et choisi par

l’Église, promet obéissance à l’évêque et à ses suc-

cesseurs. Cette obéissance, toujours en toute liberté,

est renouvelée par le diacre le jour de son ordination

presbytérale.

En 2012, au moment de ma nomination comme curé

à Armentières-Houplines, mes aff aires étaient encore

au grand séminaire de Lille et au 25 rue de la Cloche

à Tourcoing. J’avais été à Armentières une fois, et

c’est à l’annonce de ma nomination que j’ai enten-

du le mot «Houplines». Sans hésitation, j’ai dit oui

à l’évêque. Comme pour la première mission, c’est

avec joie que j’ai accueilli ma nomination à Neu-

ville-en-Ferrain. Je suis frappé par votre spontanéité,

votre chaleur, votre accueil, et je vous en remercie !

L’Église a une mission : appeler. Dans L’écho de Neu-

ville de septembre dernier, le père Georges Blokkeel

nous le redisait. Les diff érents mouvements et ser-

vices de la paroisse ne cesseront d’accueillir de nou-

velles personnes. À propos, notre journal paroissial

a un besoin pressant  : une nouvelle personne res-

ponsable de la rédaction. Merci à Annick Albrecht,

notre amie, qui a accompli cette tâche pendant des

années, avec dévouement et rigueur. Je profi te pour

vous annoncer que L’écho de Neuville est désormais

consultable sur le site Internet paroissial. Ensemble,

nous allons vivre des changements, mais nous ré-

formerons en douceur. Joyeux Noël et bonne année

2019 !

Père Stéphane Épanda

É D I TO

Une Église qui appelle et accueille

Benoît, de l’équipe de la catéchèsePAGE 2

C’était la fête à Sainte-ThérèsePAGE 8

C A L E N D R I E R D E N O Ë L

SAMEDI 22 DÉCEMBRE18h30 à Saint-Quirin : arrivée de la Lumière de Bethléem, apportée par les scouts.

DIMANCHE 23 DÉCEMBRE10h30 à Sainte -Thérèse : arrivée de la Lumière de Bethléem.

LUNDI 24 DÉCEMBRE18h30 à Sainte-Thérèse : veillée de Noël, par et pour les enfants, suivie de la messe à 19h.

MARDI 25 DÉCEMBRE10h30 à Saint-Quirin : messe de Noël.

AC C U E I L PA R O I S S I A L

PAROISSE MARCEL CALLOPermanences à la maison paroissiale (presbytère)20 contour de l’église.Tél. 03 20 94 51 65Lundi et vendredi, de 17h30 à 19h.Mercredi et samedi, de 10h à 11h30.

QUARTIER DE RISQUONS-TOUTS’adresser à Michel VandermeerschTél. 03 20 01 35 57

Noël, un cheminde bonheurpartagé

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VIE DE LA PAROISSE

BENOÎT, DE L’ÉQUIPE D’ANIMATION DE LA CATÉCHÈSE

Pourquoi m’arrêter ?À la rentrée, Benoît, un jeune père de famille qui s’est engagé dans l’équipe d’animation de la catéchèse, s’est exprimé devant les parents venus inscrire leurs enfants. Il nous fait cadeau de son témoignage.

Pourquoi je suis là ? Mon épouse et moi avions décidé de donner une éducation chrétienne à nos enfants. Il y a quatre ans,

j’ai donc fait un peu comme tout le monde, j’ai inscrit mon fils Martin au catéchisme. Au début, c’était pour moi juste une formalité. Sans avoir, comme d’habitude, trop de temps à lui consa-crer entre le travail et les multitudes de choses absolument impératives à faire. Je me suis dit : « Je le dépose le dimanche matin et je viens le rechercher après… »Mais voilà, lors de l’inscription, les ca-téchistes ont fait une annonce : « Nous avons besoin des parents pour animer le catéchisme. » Donc, me voilà « obligé », un peu à contrecœur. Je n’ai pas que ça à faire. Au final, allez… un trimestre, mais pas plus.Me voilà donc inscrit pour animer un groupe d’enfants, le catéchisme du di-manche matin, mais juste pour le der-nier trimestre. Il ne faut pas exagérer, après tout, je ne suis pas le seul parent.L’année se passe, le dernier trimestre et sa corvée approchent. Le premier di-manche, j’ai un peu d’appréhension. Je sais de quoi il faut parler, nous avons préparé le module mais s’il y en a un qui me pose une question que nous n’avons pas évoquée pendant cette préparation, comment répondre ?En fait, dès la fin de cette première journée, je n’ai plus du tout d’appré-hension, au contraire, je me dis : « C’était génial ! ». J’ai passé un super moment avec Martin. Habituellement, à la mai-son, on discute à table, mais à part ces moments, entre le travail et toujours ces mêmes impératifs, les moments de

véritable échange sont en fait un peu rares. Et là, j’ai découvert mon fils : ses réflexions, ses questions, aussi bien en termes de religions que sur les choses et les événements qui l’entourent. J’ai apprécié également les moments d’échanges avec les autres enfants du groupe, pas forcément les copains de classe de Martin, mais tout simplement des enfants comme lui.Les années suivantes, j’ai donc continué à participer aux modules, plus seule-ment un mais finalement, presque tous. Bien entendu, je n’étais pas forcément disponible à chaque fois mais après tout… je ne suis pas le seul parent.Et nous voilà en juin de cette année, je termine avec Martin et ses copains. Maintenant, cela fait trois ans qu’ils se connaissent et, même s’ils ne vont pas

à la même école, ils sont devenus co-pains. Pour moi, c’est fini, je vais enfin pouvoir passer à autre chose, Martin va continuer sa catéchèse au collège et moi, je vais pouvoir faire la grasse matinée le dimanche matin !Mais en fait, pourquoi m’arrêter ? C’était super, ces moments avec les enfants. Je me suis éclaté pendant ces trois années. Pour moi aussi, c’était une redécouverte du catéchisme et de l’ouverture aux autres, des temps d’échanges et de partage avec les en-fants, mais aussi avec leurs parents pré-sents pour l’animation ou pour « Écoute la Parole ».Alors, pourquoi m’arrêter là ? La suite est à venir avec vous et vos enfants.

BENOÎT

É Q U I P E D ’ A N I M AT I O N PA R O I S S I A L E

OLIVIER CAPŒN REJOINT L’ÉQUIPEL’équipe d’animation paroissiale (EAP) a accueilli un nouveau membre en septembre : Christophe Desmet ayant terminé sa mission, c’est Olivier Capœn qui rejoint l’équipe. C’est un jeune père de famille, qui prépare depuis quelques années les enfants de 3 à 7 ans au baptême. La place des jeunes dans l’Église est très importante à ses yeux et nous pouvons compter sur lui pour qu’il prenne à cœur les projets les concernant.

Église ouverteRecherche volontaire pour assurer l’accueil.

Entrer dans une église est toujours un moment de paix, de recueille-

ment, qui permet la rencontre : Jésus nous y attend.De nos jours, par mesure de sécuri-té, certaines églises sont fermées, sauf pour les célébrations. À Neuville, l’église Saint-Quirin est ouverte de 9h à 12h le dimanche, et le mercredi de 10h à 11h. Et chaque mercredi, les personnes de l’équipe d’adoration sont présentes pour, dans le silence, prier devant l’eu-charistie. Ce sont des membres de cette équipe qui ouvrent et ferment la porte, en binôme. Ces personnes sou-haiteraient que l’église soit ouverte plus longtemps chaque mercredi, de 9h30 à 11h30, mais il faut davantage de vo-lontaires pour ouvrir et fermer l’église. Si cette proposition vous intéresse, n’hésitez pas à nous le faire savoir !

CARNET PAROISSIALBaptêmes

Adèle Seynhaeve, Lola Clarisse, Hugo Da Silva, Lise Dabsalmont, Adria Duponchelle, Maxime Martens Hellin, Jade Fleury, Coline Vanmarcke, Charles Hespelle, Victoire Candat, Paul Lœz, Ethan Biz, Gaspard Buret.

MariagesGauthier Mignot et Apolline Arquier. Mathieu Dewaele et Amélie Merlot. Dylan Bourquin et Emilie Taton. Julien Hoste et Odille Thomas. Vincent Chevalier et Emilie Gelle.

Décès29.07 : René Bocktaels, 88 ans.19.09 : Gabrielle Renaud, 94 ans.22.09 : Claude Vandaele, 71 ans.29.09 : Pascal Bracq, 58 ans.1er.10 : Robert Deltour, 88 ans.6.10 : Gérard Vankeunebrouck, 85 ans.7.10 : Anne-Marie Cousin, 71 ans.12.10 : Thérèse Duyck, 75 ans.15.10 : Dominique Debruyne, 53 ans.16.10 : Thérèse Verraes, 90 ans. 11.11 : Yves Froment, 63 ans. 13.11 : Fernande Dierickx, 95 ans. 14.11 : André Gheysens, 89 ans.

Benoît prépare, avec d’autres parents, la prochaine rencontre de catéchèse.

FABR

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À LIRE

LES FEMMES DANS LE MINISTÈRE DE JÉSUS – DE L’OMBRE À LA LUMIÈRE ?

De Marie-Françoise Hanquez-Maincent «Agrandir les espaces pour une présence féminine

plus incisive dans l’Église», c’est l’invitation du pape François que ce livre souhaite honorer. Prenant pour clé de lecture l’attitude, les paroles et les actes que Jésus de Nazareth a posés à l’égard des femmes pendant son ministère, le but de l’ouvrage est, d’une part, de vérifier ce qu’étaient et sont devenus le statut et le rôle des femmes et, d’autre part, de faire surgir des paradigmes féminins susceptibles d’éclairer et de faire

avancer les questionnements actuels. Marie-Françoise Maincent est angliciste et théologienne. Son domaine de recherche s’applique aux représentations du féminin dans la société civile et dans l’Église. Elle est l’auteure de Barbie, poupée totem (Autrement, 1998).

Éditeur Médiaspaul, 20 euros, 288 pages, 2017.

2 Décembre 2018 L’écho de Neuville PAG

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PRÉPARATION AU MARIAGE

La foi ? Une histoire d’amour Bruno et Emmanuelle font partie depuis quatorze ans de l’équipe de préparation au mariage de la paroisse de l’Épiphanie à Croix. Ils nous font part d’une rencontre qui les a marqués. Un beau chemin de foi.

«Nous nous souvenons d’un jeune homme qui, lors de notre première rencontre, ne se disait pas croyant. Pour lui, croire

était quelque chose de compliqué. Au cours des discussions pen-dant les trois soirées de préparation avec les autres couples pré-sents, nous avons essayé avec ma femme de lui exprimer tout sim-plement ce que représentait la foi pour nous : insuffler de l’amour dans nos actes au quotidien. Il a cheminé, et après son mariage, il a demandé le baptême ! Il a compris que croire était une affaire d’amour et de comportement. Il a réalisé, grâce à cette préparation au mariage chrétien, que, sans le nommer, c’est Dieu qui était en lui et le poussait à poser des actes de charité envers les autres. Et qu’aller à l’Église était finalement plus une manière d’être en com-munion avec Dieu qu’une histoire de rites.»

PROPOS RECUEILLIS PAR T. DE LACHAISE

SERVICE DE LA CATÉCHÈSE

Une amitié visible

En tant qu’animatrice en pastorale pour le ser-vice de la catéchèse, j’ai très souvent la joie

de voir la présence de Dieu chez les enfants que j’accompagne et de m’en émerveiller. Noémie, 9 ans, malvoyante depuis sa naissance, est en train de perdre définitivement la vue. Sa maman a du mal à l’accepter et attend un miracle. Noémie a intégré une école spécialisée et, lors d’une rencontre de caté, sort son matériel pour apprendre le braille et fait une démonstration au groupe. Tout le monde est intéressé et écoute Noé-mie toute joyeuse : «Vous savez, même aveugle on peut faire plein de choses ! Jésus est gentil avec tout le monde, il aide tout le monde. Moi, c’est mon ami, il m’aide à apprendre le braille, et ce n’est pas facile !» La maman de Noémie a un grand sourire…

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MESSAGE DE LAURENT ULRICH, ARCHEVÊQUE DE LILLE

Le désir de Dieu habite le cœur de l’homme

La fête de Noël paraît un événe-ment quasi universel. Il existe bien des nations où elle n’est pas fêtée publiquement – et les ca-

lendriers des religions sont établis sur leurs propres fêtes, évidemment –, mais globalement, le monde entier retient son souffle autour du 25 décembre, et même les guerres semblent gênées de continuer à cette époque…J’aime penser que c’est une marque d’intérêt pour la Bonne Nouvelle de Dieu qui devient un homme au milieu des hommes ; même si, pour autant, le monde entier ne devient pas adepte de l’évangile de la paix !Le grand poète Charles Péguy, tué au front au tout début de la guerre de 1914, disait : «La foi, dit Dieu, cela ne m’étonne pas…» Et il expliquait : la beauté de la création crée une telle émotion qu’elle engendre le désir de rendre grâce à quelqu’un pour cela. Le monde n’est pas né par hasard, mais il vient d’un amour qui l’appelle et le maintient en vie. Parfois, les douleurs de l’existence

font douter de cet amour ; mais c’est encore le signe d’une profonde aspi-ration du cœur de l’homme. La philo-sophe athée Julia Kristeva parle d’un «incroyable besoin de croire» qu’aucun esprit libre ne peut ignorer.

«Toute personne est capable de Dieu»

Oui, Dieu rejoint chaque homme, tout homme est sauvé par le Christ qui donne sa vie : cette relation du Père et du Fils avec tous les hommes se fait par des moyens que Dieu seul connaît.

Nous disons que «toute personne est capable de Dieu», tous, même les plus petits, les plus humbles : «Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux plus petits» (évangile selon saint Luc 10, 21). Ce qui ne signifie pas que les savants sont exclus, mais qu’ils l’apprendront par les plus humbles ! Nous avons beaucoup à apprendre de la prière et de la recherche spirituelle des pauvres, des malades, des personnes en situation de handicap, des migrants, ainsi que le dit le pape François : «Je veux dire avec douleur que la plus grande dis-crimination dont souffrent les pauvres est le manque d’attention spirituelle» (Evan-gelii Gaudium, n°200). Joyeux Noël !

† LAURENT ULRICH,

ARCHEVÊQUE DE LILLE

FRA

OIS

RIC

HIR

«Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux plus petits.» Évangile selon saint Luc 10, 21

# A N N É E J E U N E S

JMJ DE PANAMA

Du 22 au 27 janvier 2019, des milliers de jeunes sont invités à se retrouver au Panama pour les Journées mondiales de la jeunesse, 33e édition. À cette occasion, des jeunes de tous horizons et de tous pays se rencontrent, pour répondre à ce désir de Dieu qui les anime. Entrons dans le mouvement de tous ces jeunes qui se mettent en route et qui ouvrent leur cœur tout entier à Dieu.

JEUNES PROS À RAISMES

Pour les personnes qui ne peuvent pas se rendre aux JMJ de Panama, rendez-vous au week-end jeunes pros, les 26 et 27 janvier 2019 à Raismes autour du thème «3... 2… 1... stop, il y a un temps pour chaque chose».

Inscription sur christonlille.com

« N’aie pas peur de viser plus haut, de te laisser aimer et libérer par Dieu.

N’aie pas peur de te laisser guider par l’Esprit Saint. La sainteté ne te rend pas moins humain, car c’est la rencontre de ta faiblesse avec la force de la grâce. Au fond, comme disait Léon Bloy, dans la vie “il n’y a qu’une tristesse, c’est de n’être pas des saints”.» Exhortation apostolique Gaudete

et Exsultate (34)

ENVIE DE PAROLE : UNE LECTURE GUIDÉE DE LA BIBLEPour découvrir, comprendre et partager autour de la parole de Dieu : www.enviedeparole.org

Z O O M

DU

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w w w . l i l l e . c a t h o l i q u e . f r Dessine-moi un diocèse

L’écho de Neuville Décembre 2018 3

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FAMILLE-PSYCHO-ADOS

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À Noël, les absents ont toujours tortPour les jeunes, Noël est ce temps magique qui rime avec cadeaux, sapin, crèche, retrouvailles en famille. Mais quand ils sont confrontés à la séparation des parents, petits et grands peuvent avoir aussi la nostalgie des fêtes précédentes.

«ça fait bizarre, on est triste de ne pas avoir nos deux parents à Noël», confie Vanessa, 15 ans

dont les parents se sont séparés quand elle avait 10 ans. Si Sarah, sa sœur jumelle, se «console un peu…» d’avoir plus de cadeaux, Vanessa, pas vraiment : «Je préfére-rais avoir moins de cadeaux, mais mes deux parents en-semble.» Si les adolescentes apprécient donc d’être gâtées, elles ne sont pas dupes. Certains parents ont le sentiment pourtant que les cadeaux peuvent apporter leur lot de consolation pour les plus petits. «Les fêtes de Noël, mes enfants les vivent plutôt bien. Avec deux Noël, un chez papa et un chez maman, ils me disent qu’ils ont deux fois plus de cadeaux !» se rassure Pierre, père divorcé, ayant deux petits garçons et une fillette de 8 ans. «Le cadeau peut faire illusion, comme si le message affectif était comblé par l’objet, remarque le docteur Loïc d’Hautefeuille, pédopsychiatre ; il y a chez l’enfant une ambivalence entre la joie de la fête, le plaisir des cadeaux et le déplaisir du parent absent.» Autre situation compliquée : une nouvelle union, quand le père ou la mère refait sa vie. Pénélope a 12 ans. Cette année, elle aurait aimé passer Noël avec sa mère, chez ses grands-parents, avec ses cousines. Mais son père a prévu de l’emmener à la campagne avec sa nouvelle compagne et ses enfants. Ces retrouvailles ne l’en-thousiasment guère car les enfants de sa belle-mère sont grands et ne jouent pas avec elle. «Croire que l’on va pouvoir empêcher toute souffrance chez l’enfant n’est pas si simple, mais on peut tout faire pour que Noël se passe bien», souligne le pédopsychiatre, en ajoutant qu’il faut faire «attention aux paroles malheureuses qui insécurisent et malmènent l’enfant. Ce n’est pas la période pour régler ses comptes.»

Trouver un terrain d’ententeBien préparer Noël demande donc aux parents de s’or-ganiser à l’avance et de trouver un terrain d’entente entre les souhaits de chacun à l’égard de leurs chéru-bins : privilégier le repas familial ? La messe ? «Il a fallu faire des compromis. La veillée de Noël, mes filles Vanes-sa et Sarah vont la faire chez leur père, c’est important qu’elles partagent de bons moments avec lui. Le 25 dé-cembre, je les récupère et nous passons la journée avec les grands-parents, les cousins, ce qui les ravit, explique So-phie, leur maman. Ce timing serré ne me permet pas tou-jours d’aller à la messe de Noël avec elles. Mais croyante, je veille à ce que cette fête ait une dimension religieuse. Nous installons la crèche ensemble et nous méditons des pensées spirituelles avec le calendrier de l’avent.»

«Penser autrement» Évoquer la naissance de l’enfant Jésus peut aider l’en-fant à se décentrer de lui-même, à «penser autrement» selon le docteur Loïc d’Hautefeuille, qui est également diacre. «C’est un message d’espérance à ne pas négliger», estime-t-il. Enfin, Noël ne doit pas être non plus une fin en soi. Il y a d’autres fêtes, comme celles du Nouvel An ou de l’Épiphanie, qui sont autant d’occasions de retrouvailles permettant à l’enfant d’étayer l’attente du parent absent et de se projeter vers l’avenir.

NATHALIE POLLET

Démarrez l’année du bon pied !Après les fêtes de fin d’année – une bonne parenthèse pour décompresser –, il n’est pas toujours facile de se replonger dans le rythme de l’année scolaire et la routine du quotidien… Comment l’entamer en adoptant une attitude positive ? Témoignages et conseils.

«Avant, j’étais du genre à ron-chonner, le moindre désa-grément suffisait à me faire passer une mauvaise journée,

mais aujourd’hui je me soigne !» se félicite Claire, 16 ans, qui s’est rendu compte que, par de petites actions, on peut embellir son quotidien : «Par exemple, décider qu’on passera une bonne journée en se levant avec le sourire, dire bonjour au chauffeur du bus, relativiser quand quelque chose nous agace, etc.»

Les idées ne manquent pasEh oui, il y a maintes occasions de se réjouir dans la vie, pour ne pas se

laisser trop envahir par les soucis du quotidien ! Et les ados sont loin d’être dépourvus d’idées quand on les inter-roge spontanément sur «Ce qui colore leur vie ?»1. Pour Élodie, ce sont ces amies : «Quand je vais mal, je sais que je vais les retrouver et me marrer…» Inès, elle, apprécie les bonnes choses de la vie comme un rayon de soleil : «Ça fait du bien au moral !» Thibaud quant à lui est content de retrouver sa petite amie au lycée : «La voir, c’est un peu une ré-compense...» Pour d’autres encore, c’est la musique : les concerts pour Julie et le rap pour Tristan. Ou pour Damien, le sport : «La course à pied me

permet de décompresser.» Enfin, avoir une direction vers où aller est un bon moteur pour Julie, enthousiaste : «Je me donne à fond pour mon projet qui est de travailler dans le packaging cos-métique.» Et vous, qu’est-ce qui vous ressource ? Qu’est-ce qui vous donne de l’élan ?

NATHALIE POLLET1 – Micro-trottoir, magazine Phosphore (2016)

R E C E T T E

CULTIVEZ L’ART D’ÊTRE HEUREUXDans son ouvrage Pour des ados motivés, Charles-Martin Krumm, spécialiste de la psychologie positive ou science du bonheur, identifie cinq facteurs prioritaires pour cultiver l’art d’être heureux. hh Identifiez vos forces qui ne sont pas forcément en lien avec les résultats scolaires : qualités sportives, artistiques ou

humaines (écoute, humour, patience…).hh Appréciez les bons moments de votre existence : un sourire échangé, une musique entendue, la beauté d’un coucher de

soleil, etc.hh Pratiquez la gratitude : porter attention sur vos satisfactions quotidiennes pour cultiver l’optimisme. hh Abandonnez les rancunes : pardonner, c’est se libérer.hh Encouragez la gentillesse et l’altruisme : rendre service, s’engager dans un projet humanitaire, encourager les autres, etc.

T É M O I G N AG E S

«QUELLES SONT VOS BONNES RÉSOLUTIONS POUR DÉMARRER L’ANNÉE ?» hh Adèle, 17 ans, terminale : «Garder une relation proche avec ma famille. Dès que j’ai du temps libre, j’ai tendance à rejoindre

des amis et à sortir. J’ai envie de réserver des soirées ou des moments durant le week-end pour être en famille, car je m’y sens bien.» hh Axel, 15 ans, 3e : «Me mettre davantage au travail en rentrant plus tôt après l’école, au lieu de voir mes potes après les cours.

L’année dernière, je suis passé ric-rac en 3e ; aujourd’hui, je veux réussir mon entrée en seconde, cela me propulse en avant.»hh Myriam, 17 ans, terminale : «Sortir de mon petit cercle d’ami(e)s pour m’ouvrir à d’autres rencontres, au travers de mes

activités extrascolaires, tels que le chant et la danse ou dans l’organisation d’événements au sein de l’école. Il est enrichissant de s’ouvrir à d’autres manières de penser ou de vivre.»

Et vous, qu’est-ce qui vous ressource ? Qu’est-ce qui vous donne de l’élan ?

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4 Décembre 2018 L’écho de Neuville PAG

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PAGE RÉDIGÉE PAR L’OTPP : VÉRONIQUE DROULEZ, CÉCILE LEURENT

ET LE PÈRE MICHEL CASTRO. DESSINS : NICOLAS HAVERLAND.

Épiphanie : Dieu se manifeste au mondeZoé aime l’Épiphanie, la «fête des rois». Le 6 janvier prochain, c’est l’occasion de manger de la galette en «jouant» aux rois… Mais d’où vient cette tradition ? Les mages ont-ils existé ?

Dieu se fait connaître aux hommes

Mathieu fait le récit de cet évènement avant tout pour nous dire qui est Jésus et combien sa venue transforme les vies. Par des signes manifestes de son existence, Dieu se fait connaître au monde à travers Jésus. Les premiers touchés seront les bergers de Bethléem, puis les mages. Ces derniers représentent le monde entier, tous les peuples de la terre pour qui Jésus est né. Ce sont des chercheurs, des savants, ils sont riches et importants puisque le roi Hérode les invite dans son palais. Ils se sont mis en route, ils viennent de très loin, ils ont tout quitté pour suivre une étoile…, ils ont soif de sens…

Des savants qui se prosternent

Ils sont à l’image de tous ceux qui cherchent, qui se posent des questions sur le sens de leur vie, ceux qui ouvrent leur cœur. Ils se laissent émerveiller, émouvoir par cet enfant qu’ils adorent. Ils savent reconnaître celui qui est plus grand qu’eux en ce petit bébé. Ils sont puissants et font preuve d’une grande humilité. Ils ont rencontré Jésus et ses parents dans leur maison, dans l’intimité d’une famille, ils sont remplis de joie, transformés, c’est ainsi qu’ils repartent par un autre chemin.

Pourquoi trois mages ?...Seul Mathieu parle des mages dans son évangile. Il écrit 80 ans après la naissance de Jésus. Nous ne savons rien de ces savants, peut-être étaient-ils plus que trois, chiffre symbolique qui représente avant tout la Trinité, c’est-à-dire Dieu : le Père, le Fils et le Saint-Esprit ; les trois âges de la vie : l’enfance, la jeunesse, la vieillesse ; les trois continents (connus alors) : Asie, Afrique, Europe. Trois : le nombre de présents royaux offerts au nouveau-né par ces rois venus se prosterner devant lui.

«Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice. Tous les rois se prosterneront devant lui, tous les pays le serviront. Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours. Il aura souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie.» PSAUME 72 (VERSETS 1, 11 À 13)

Partageant une galette avec des copains, Zoé se dit qu’il est bon de

connaître l’origine de cette fête, de savoir qu’elle remonte loin dans le

temps. Dieu s’est manifesté aux hommes il y a 2000 ans, il continue

de le faire aujourd’hui, il se donne à tous ceux qui le cherchent.

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IL ÉTAIT UNE FOI

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Le petit roi mage qui voulait suivre l’étoileC’est jour de marché. Toute la ville bourdonne… Sur la grand-place, voilà Raïché qui réussit à se faufiler au premier rang des badauds. Il voit trois riches étrangers qui surveillent les serviteurs occupés à charger des coffres et des provisions sur des chameaux ; ils se préparent à reprendre leur voyage.

Raïché ne quitte pas des yeux les riches étrangers. Autour de lui, les gens continuent à faire des commentaires.

— Il y en a un qui s’appelle Gaspard, l’autre Melchior et le troisième, c’est Balthazar, raconte l’un.— On raconte que c’est une étoile qui les a guidés jusqu’ici !... dit tel autre.J’aimerais bien voir cette étoile, se dit Raïché, je la suivrais moi aussi. Tout inti-midé, il s’approche d’un des étrangers : — Seigneur Gaspard, s’il vous plaît, je peux venir avec vous ? Moi aussi, j’ai-merais bien aller là-bas.— Tu es bien trop jeune, et puis qu’of-frirais-tu au roi du monde ? Regarde les cadeaux que nous apportons, nous… Raïché baisse la tête… et il s’en retourne chez lui, pensif.

Sa mère file du chanvre, comme chaque jour. Il lui raconte sa rencontre et lui confie son désir de participer à l’aven-ture, sa déception de n’avoir rien à of-frir. Elle l’écoute en silence. Puis elle pose son ouvrage et se dirige vers un vieux coffre dont elle tire une tunique à larges bandes colorées. Raïché ouvre de grands yeux, cette tunique est ma-gnifique : faite entièrement de soie, elle

a des reflets splendides. Comment sa mère peut-elle posséder une telle mer-veille, elle qui n’est qu’une pauvre tis-serande de chanvre ?— Raïché, cette tunique, je l’ai tissée pour toi, je te la donne, mais si le cœur t’en dit, tu peux la donner à qui tu vou-dras… Cette tunique a toute une his-toire, je vais te raconter. Cette tunique, vois-tu, est un peu celle d’Arka, le vieux semeur. Un jour, j’ai soigné sa fièvre. Pour me remercier, il m’a donné un écheveau de soie bleue, la couleur de l’amitié. C’est aussi la tunique de Septira, la vieille mendiante que ses fils et ses filles avaient abandonnée, je l’ai beaucoup écoutée. C’est elle qui m’a donné un écheveau de soie grise, la couleur de la solitude. C’est encore la tunique de Rila, le ser-viteur qui travaillait la terre et auquel le maître n’accordait aucun repos. Avec lui, j’ai bêché un soir, pour l’aider jusqu’au milieu de la nuit ; il m’a donné un écheveau de soie jaune, la couleur du soleil.C’est encore la tunique de Yogi et Vre-nella, si beaux en leur matin de noces. Ils m’ont dit : «Viens chanter, viens danser avec nous !» Et le soir, ils m’ont donné

un écheveau de soie verte, la couleur de l’espoir. J’ai tissé patiemment ces écheveaux de soie pour confectionner une tunique, en pensant à toi mon fils, qui seras si beau quand tu la porteras. Et j’ai aussi acheté un peu de soie rouge, la couleur de l’amour, la couleur de la tendresse de chaque jour. Voilà, cette tunique ra-conte toute ma vie, je te la donne, offre-la à qui tu veux ou garde-la pour toi…

Le lendemain, avant même le lever du soleil, la caravane des mages s’est re-mise en route, guidée par l’étoile. Raï-ché s’était glissé parmi eux. Quand ils sont arrivés à Bethléem, ils sont tous entrés dans l’étable.— Voilà de l’or pour le roi nouveau-né ! a dit Gaspard.— Voilà de l’encens pour ce fils venu du ciel ! a dit Melchior.— Et que la myrrhe te soit hommage ! a dit Balthazar.Raïché, tremblant d’émotion, s’est ap-proché en murmurant : — Voici ma tunique, la tunique de soie que ma mère a tissée.

CÉCILE LEURENT

EN BREF

S O C I É T É

LES PERSÉCUTIONS ANTICHRÉTIENNES EN HAUSSE SELON PORTES OUVERTESPour la cinquième année consécutive, les persécutions antichrétiennes auraient augmenté dans le monde d’après l’ONG chrétienne Portes ouvertes. Si la Corée du Nord, qui détient cette place depuis seize ans, se maintient à la tête du classement des pays où les chrétiens subissent le plus de persécutions, l’Afghanistan et la Somalie la talonnent de près. Suivent le Soudan, le Pakistan, L’Érythrée ou encore la Lybie, pays où les persécutions seraient en forte hausse.hh L’Index mondial de persécution des chrétiens 2018,

est téléchargeable gratuitement sur le site de l’ONG : www.portesouvertes.fr/

U N E S A I N T E , U N E V I E

BARBE (BARBARA)Sainte Barbe est une illustre martyre de Nicomédie (Izmit, en Turquie). Née à la fin du IIIe siècle, Barbe (Barbara) avoue à son père qu’elle est chrétienne, ce qui met ce dernier dans une colère telle qu’il la fait enfermer dans une tour, puis la livre au juge. Ce dernier la fait supplicier, mais Barbe refuse d’abjurer. Le juge la remet alors à son père qui la décapite lui-même, avant d’être terrassé par la foudre. Patronne des mineurs et des artificiers, elle est fêtée le 4 décembre.

n° 6678, 25/11/10, www.pelerin.com

Détail du visage de sainte Barbe. Fresque de la chapelle Saint-Michel du monastère de Pedralbes (Barcelone, Espagne).

EXPRESSION

«Être le sel de la terre»Faire preuve d’humanisme et de générosité.

Dans l’Antiquité, le sel était un condiment indispensable. Utilisé en petite quantité il fertilisait les sols. Dans la vie quotidienne, il permettait de conserver la nourriture. Entre les hommes, il servait de monnaie d’échange

(les soldats romains recevaient une part de leur solde en sel, d’où le mot «salaire»). Et comme aujourd’hui, il donnait du goût aux aliments. Pour toutes ces qualités, Jésus dit un jour à ses disciples que, grâce à leur foi en Dieu, ils sont «le sel de la terre», c’est-à-dire ceux qui portent et ont à porter les valeurs chrétiennes dans la société : l’attention aux autres, la charité, l’amour du prochain.

ISABELLE TRANCHIMAND

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VIE DE LA PAROISSE

Chronique des Ateliers-BibleAtelier du lundi : les psaumes, chants qui traversent le tempsNous avons choisi cette année d’approfondir ensemble notre connaissance des psaumes.

Très présents depuis toujours dans les célébrations religieuses, les psaumes nous touchent cepen-dant car ils sont différents de tous

les autres écrits de la Bible. En effet, ces poèmes (souvent chantés) ressemblent à des cris : les hommes parlent à Dieu, et dans ce dialogue, tous les senti-ments humains sont déposés devant lui. L’humanité lui raconte sa détresse, ses révoltes, ses peurs, ses espérances et lui dit aussi merci. À la fois chants de

supplication et de louange.Ils disent aussi l’histoire du peuple juif, et on a longtemps pensé qu’ils avaient été écrits par le roi David. On pense aujourd’hui que d’autres aussi en ont écrit. Il y en a cent cinquante, avec deux numérations différentes (une selon le texte hébreu, et une selon les versions grecque et romaine). Nos Bibles suivent la numérotation de l’hébreu (avec celle du grec entre parenthèses).Les psaumes sont les prières intempo-

relles des croyants de toujours, et les prières de l’Église tout entière. Jésus les citait et les priait : les chrétiens les chantent encore aujourd’hui. Nous nous tenons alors devant Dieu avec nos questions, celles du monde… Grâce aux psaumes, nous trouvons les mots pour lui parler et reprendre confiance car, pour tout croyant, le Seigneur est sa lumière, son soutien.

ANNICK

Atelier du jeudi : Dieu plante sa tente parmi nous

Après les évangiles de Matthieu et Marc, l’atelier-Bible du jeudi a démarré son année autour de l’Évangile de Jean.

C’est la rentrée. L’atelier-bible du jeudi reprend ses activités ! On sent un peu d’appréhension, l’Évangile de Jean n’est-il pas réputé pour être le plus mys-tique, voire le plus intellectuel de tous ?Rassurons-nous tout de suite, il n’est pas question de faire une étude savante de ce texte. Nous allons plutôt faire une entrée tranquille, à notre mesure, dans le plus original des évangiles certes,

mais qui est aussi un message envoyé pour nous par le plus proche des dis-ciples de Jésus. Et cet évangéliste nous livre lui-même le but de son évangile : « Ces signes ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et que, croyant, vous ayez la vie en son nom » (Jean, 20, 30-31).Entrons dans le vif du sujet : le prologue de l’Évangile de Jean. Un petit bijou de foi et de poésie ! Un texte que les fi-dèles des messes dominicales précé-dant le concile Vatican II (années 1960) connaissent presque par cœur puisqu’il

était lu à la fin de chaque messe, et c’est aussi un texte que nous entendons en-core chaque matin de Noël.Ce poème, qui rappelle celui de la Créa-tion dans la Genèse, nous conte le des-tin de Jésus, le Verbe de Dieu, Fils de Dieu, Dieu lui-même. Il nous dit que « le Verbe s’est fait chair et qu’il a plan-té sa tente parmi nous », preuve, s’il en fallait, que Dieu veut se faire proche des hommes.Quelle bonne nouvelle que nous allons savourer toute cette année ensemble !

MARIE-FRANCE

FAISONS LE POINT

Funérailles chrétiennes… ou simulacre ?Toute la vie des personnes chrétiennes est jalonnée de cérémonies sacramentelles ou simplement de prières et de recueillement. Baptême, première communion, profession de foi, mariage, messes dominicales, recherche de calme et de sérénité et bien d’autres moments de prière tout simplement. Chacun de ces moments se déroule dans le calme et la sérénité d’une église, endroit propice au recueillement et parfois simplement à la recherche de soi-même.

Lors du décès d’un proche, il pa-raît naturel de rendre un dernier

adieu chrétien dans ce même lieu : une église. La célébration de funé-railles n’est pas à proprement par-ler un sacrement, mais simplement un moment de recueillement et de prières qui doit rappeler l’amour de Dieu et l’espérance en la résurrection, à la lumière des textes de la Bible.Compte tenu du manque de disponibi-lité des prêtres, ces célébrations sont maintenant préparées et dirigées par une équipe de chrétiens bénévoles, dû-ment mandatés par leur curé et leur évêque, après une formation de base et un suivi permanent d’échanges dans les équipes sous la direction de prêtres.Cependant, actuellement, la tentation est grande pour certaines entreprises commerciales de pompes funèbres de profiter de la détresse des familles ve-nant de perdre un proche, de se substi-tuer à ces chrétiens, prétextant, à tort, qu’eux-mêmes, laïcs, chrétiens ou non, sans aucune formation ni mission de l’Église – mais qu’importe – peuvent rendre le même « service ». La mise

en avant d’un avantage financier par l’absence de prestation à l’église, leur permet d’étayer leur argumentation, en omettant cependant de chiffrer le gain réalisé par l’entreprise pour le temps gagné, le personnel et les déplacements épargnés.La parodie de cérémonie cultuelle se dé-roule alors directement au cimetière, au crématorium ou même dans une salle dédiée aux cérémonies.Bien évidemment, ce genre de pratique dont l’objectif est purement commer-

cial, n’a aucunement l’aval de l’Église, qui invite les familles à se renseigner auprès des instances religieuses avant de prendre une décision.Nous tenons simplement à rappeler que des funérailles chrétiennes sont animées par des serviteurs de l’Église, qu’ils soient ordonnés ou laïcs formés et missionnés, et elles doivent se dérouler dans une enceinte consacrée.

L’ÉQUIPE D’ACCOMPAGNEMENT

DES FAMILLES EN DEUIL

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À MÉDITER« C E D I E U D O N T L E C O U P L E E S T L ’ I M A G E »

Les Béatitudes évangéliques adaptées au couple par Denis Sonet (Éd. Le livre ouvert)

«Heureux les couples détachés qui savent se contenter et partager, heureux les doux qui savent la tendresse et dont le regard apaise.Heureux les purs dont les cœurs fidèles ne sont pas partagés.Heureux ceux qui ont le don des larmes, heureux les couples ouverts aux autres pour plus de justice.»

L A Q U E S T I O N

FRUIT ET FÉCONDITÉ, MAIS ENCORE ?...«L’amour jamais ne passera, l’amour demeurera.» Quelle empreinte notre couple veut-il laisser au monde ? Que voulons-nous partager ? Le couple est fécond quand il accepte de donner la vie : la vie à travers les enfants qui lui sont confiés, la vie dans l’accueil généreux de ceux qui frappent à sa porte. Porter du fruit pour le couple, c’est aussi être appelé pour une mission particulière en société ou en Église et trouver ce lieu où il s’épanouira. Le couple puise alors, au cœur de son intimité, l’amour qu’il donne aux autres. Pour le couple chrétien, il provient particulièrement de sa relation à Dieu. Chaque enfant qui arrive dans une famille peut être aimé d’une manière unique et autant que les autres ; l’amour ne s’épuise pas quand il est donné… Il ne s’agit ni de pouvoir, ni de succès, mais comment nous rendons les autres heureux. La mission de chacun est portée par l’amour de l’autre. Comme l’eau transformée en vin par Jésus invité à un mariage, la vie déborde de l’amour que se donnent les époux et c’est toujours en surabondance.

Véronique Droulez

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VIE DE LA PAROISSE

C’était la fête à Sainte-Thérèse !

Comme chaque année, à la fin du mois de septembre, les Neuvillois étaient invités à ce beau moment de conviviali-

té : la fête de la paroisse Sainte-Thé-rèse ! Le nouveau curé de la paroisse, Stéphane Epanda, a ravi les participants en chantant quelques chants de son répertoire.

NEUVILLE-EN-FERRAIN

La messe qui zouke, quatorze dates en 2019

Voici le calendrier des messes qui zouquent, réalisées par notre nouveau prêtre, l’abbé Stéphane Épanda qui,

régulièrement après la messe, organise un concert zouk : pour lui, l’amour de Jésus Christ se chante aussi.

Église Saint-Quirin, tous les derniers samedis du mois à 18h30 : 26 janvier, 23 février, 30 mars, 27 avril, 25 mai, 29 juin, 28 septembre, 26 octobre, 30 novembre, 28 décembre.Église Sainte-Thérèse, quatre dimanches à 10h30 : 27 jan-vier, 28 avril, 29 septembre, 29 décembre.

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Rédigé par votre équipe locale avec la participation de l’OTPP - Président : Véronique Genelle - Rédacteur en chef : Bruno Roche, diacre- Textes et photos : droits réservésEdité par Bayard Service - Parc d’activité du Moulin - Allée Hélène Boucher BP 60090 - 59874 Wambrechies Cedex – tél. 03 20 13 36 60 – fax 03 20 13 36 89Directeur de la publication : Pascal Ruffenach - Secrétaire de rédaction : Karl Damiani - Contact publicité : tél. 03 20 13 36 70Imprimerie : DigitaPrint - Dépôt légal :4e trimestre 2018