nm5

36

Upload: nm-le-magazine-de-la-nievre

Post on 03-Apr-2016

219 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Filière bois nivernaise : l'appel de la forêt ? Le nouveau numéro de NM, le magazine de la Nièvre

TRANSCRIPT

2

Édité par

Hôtel du Département 58039 Nevers Cedex

Courriel de la ré[email protected]

Directeur de publicationPatrice JOLY

Rédacteur en chefDamien TRESCARTES

Équipe rédactionnelleMaud BERNARD, Tamara BERNIER, Séverine BOURREE,

Aurore CALLEWAERT, Aline DEVILLERS, Élisabeth GAUJOUR-HÉRAULT, Stéphane JEAN-BAPTISTE, Daniel MAGRA,

Damien TRESCARTES, Damien VACHERCouverture

© Dave Mathiss / Creative Commons Photographies et illustrations

Stéphane JEAN-BAPTISTE ; Fabien JANNOT, Schémas et illus-trations de la Filière bois : 1 égal 2 pour Alterre Bourgogned’après un schéma d’Aprovalbois ; Marc-Antoine MATHIEU,

3’, extrait de la bande-dessinée numérique © ÉditionsDelcourt – 2011 ; Le Chat & la Souris

Service conception graphique du Conseil généralCréation graphique, illustrations et mise en page

Studio B Design Impression

Maury ImprimeurTirage

115000 exemplairesISSN 2257 - 8579

10-31-1282

Certifié PEFC

Ce produit est issude forêts gérées

durablement et desources contrôlées.

pefc-france.org

le billet deJean Bojko

l’œil deDuf

Ode premierAu premier Arbre

Et au premier Homme

Braquemolle ostensibleA la moiteur du soir Rivé au crépuscule

Aux molécules espoirAhanées grignées

Dans ces canaux A la secrète texture

Où la sève blagitRessurre et tragit

Pour éclater enfinEn milliards de possibles

En brindicules assagiesFaisant nique à l’universEt signant la baldingère

Ourdissant de désirsD’espoirs piaculaires…

Engroncez les, les terresEt de graines prospères

Qu’elles vagissentAu-delà des décans

Là sous l’Estoile naissanteOù somnole le simple

Armé d’un mot seulEt seulement d’un mot

En position vitaleRoulé au pied de l’arbre

En ami vertical…En frère végétal…Arbre et Homme

En conquérants du ciel…

Jean Bojko

HUMOUR

SOMMAIRE

3

4 | AGENDA1944 dans la Nièvre, uNiverBois, Journéesdes aidants, Salon de l’habitat, ForumBouje, Sessions départementales : tous lesrendez-vous de la rentrée en un coup d’œil !

6 | ÉVÉNEMENTFilière bois nivernaise : uNiverBois, le rendez-vous nivernais de la forêtet du bois organisé du 03 au 05 octobre 2014 par le Conseil général de laNièvre, est l’occasion de rappeler le poids de la filière dans l’économiedépartementale

16 | IMAGES1944 dans la Nièvre, la nouvelle expositiondu Conseil général, vous propose de plongerdans les archives nivernaises de la fin de laguerre

18 | INSTITUTIONPlan Départemental de l’Habitat : où en est-on ? La Nièvre en débat : inventer et agirpour l’avenir du département ; Sécurité deschantiers et propreté sur les routes ; Rentréescolaire : focus sur les actions du Conseil général.

28 | ÉCONOMIEMagny-Cours : cap sur le futur !

30 | CULTUREL’agenda culture de la rentrée ; focus sur le7ème art

34 | SPORTTNM : Retour sur le tour !

Facebook.com/lanievre

Twitter @lanievre

n www.cg58.fr

Réseaux sociaux

Applications disponibles sur Google Play pour Smartphones Androïd

Applications

Nièvre Rando Découvrez tous les chemins de randonnée de la Nièvre !

Nièvre Infos Travaux Visualisez rapidementl'ensemble des travaux routiers de la Nièvre !

LA NIÈVRE SUR LE WEB

Site internet

n www.bienvieillirennievre.frLe guide interactif qui répond aux questions quel’on se pose à tous les âges

24 | POLITIQUEInterview de Ségolène NEUVILLE, Secrétaired’État chargée des Personnes handicapées etde la Lutte contre l’exclusion, en compagniede Martine CARRILLON-COUVREUR, Députée de la Nièvre et présidente du Conseilnational consultatif des personnes handica-pées ; Focus sur la MDPH ; Retour sur lesÉtats Généraux des Nouvelles Ruralités.

n www.randonievre.frLe guide des randonnées dans le département.

n www.univerbois.frLe site du rendez-vous nivernais de la forêt et du bois.

Instagram la_nievre

Youtube.com/user/CG58NIEVRE

AGENDA

4

Le Conseil général de la Nièvre souhaite valoriser le soutien inconto

urnable que peuvent

apporter les aidants à une personne en perte d’autonomie. Afin d’acc

ompagner, soutenir

et informer, 4 journées sont organisées dans le département. (Voir p

. 18)

n www.cg58.fr

14au17octobreJournées des aidants

Le Conseil général de la Nièvre anime un stand au Salon de l’Habita

t en partenariat avec

Nevers Agglomération et l’Agence Locale de l’Énergie de la Nièvre e

t présentera

l’ensemble des dispositifs d’aides pour améliorer ou rénover votre ha

bitat.n www.cg58.fr

7au9novembreSalon de l’Habitat

Vous avez entre 15 et 30 ans ? Vous êtes musicien, comédien, danseu

r, poète, jongleur,

magicien ? Et vous vivez en Bourgogne... Le Conseil Régional de Bou

rgogne vous pro-

pose de vous produire en public le 6 novembre 2014 à la Maison de

la Culture de Nevers

sur la scène Jeunes Talents du forum régional « Bouje ». De 9h30 à

19h : rencontres,

jobdating, scène « Jeunes Talents » et ateliers. A 20h : concert de clô

ture avec le groupe

nivernais Let's burn cookies, Anaïs, lauréate du concours 2013, et Fl

avia Coelho.

n www.region-bourgogne.fr

6novembre4ème édition du Forum « Bouje »

Les conseillers généraux se réuniront à 3 reprises de septembre à no

vembre.

Le 22 septembre, la session sera consacrée à la Nièvre en 2030. Le 2

0 octobre, les débats porteront sur

l’enfance et les dotations des collèges et le 24 novembre, les conseill

ers généraux débattront sur le sport.

Suivez en direct les sessions sur le site Internet du Conseil Général de la Nièvre : n www.cg58.fr

Sept/Oct/NovSessions départementales

La nouvelle exposition du Conseil général de la Nièvre rue Charles R

oy à Nevers permet de revi-

vre l’Histoire dans le cadre des commémorations de la Seconde Guer

re mondiale. (voir p. 16 & 17)

n www.cg58.fr

à partir du11septembreExposition 1944 dans la Nièvre

À la fois salon professionnel de la filière, foire exposition autour du b

ois et de la forêt

mais aussi festival avec des animations variées, uNiverBois est le ren

dez-vous 2014 de

ceux qui aiment nos forêts comme de ceux qui travaillent le bois. (Vo

ir p. 6 & sq)

n www.univerbois.fr

3au5octobreuNiverBois

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

5

ÉDITORIAL

Qui parmi nous n’a jamais rêvéde trouver un trésor ?

Un hectare par habitant, la premièrechênaie de France et la troisième réservenationale de pins douglas, la forêt niver-naise constitue un véritable trésor : desressources vitales pour la société, qui nesont pas délocalisables et que les autresn’ont pas. Pour emprunter le langagedes adeptes de la compétition, elleconstitue un « avantage concurrentiel »(qu’il ne nous faut pas négliger).

La filière bois nivernaise a une histoireindustrielle, une actualité et un avenir. Elle est dynamique, créative,innovante et même d’excellence en tonnellerie. Elle travaille pourl’ameublement, la rénovation mais aussi désormais pour l’industrieautomobile en exploitant la fibre pour réaliser des cabines decamions plus légères.

Cette filière mérite une véritable vitrine et nous nous réjouissons depouvoir organiser cette seconde édition d’uNiverbois, qui réuniraprofessionnels et public.

La réflexion économique sur la filière forêt-bois ne doit pas pour au-tant nous faire oublier les richesses écologiques et sociales. La forêtest également un réservoir de biodiversité, un filtre à air qui capte leCO2, un filtre à eau propre, un lieu d’accueil touristique et de loisirs.Un jour viendra, où nos forêts pourront légitimement bénéficier desretombées des redevances carbone et eau, au motif qu’elles contri-buent à capter les émissions et à produire de l’eau propre.

Fonction économique, écologique, sociale et culturelle… Dans laNièvre, nous pouvons combiner tout cela à la fois. Le choix de lamultifonctionnalité, c’est le socle de la gestion forestière française,celui que nous défendons au sein du Conseil général, celui d’une vi-sion à long terme, celui du développement économique durable. Carsi le bois est une marchandise, n’oublions jamais que la forêt n’enest pas une. Elle est notre patrimoine d’intérêt général, notre héri-tage. André Malraux disait de l’art et de la culture que « L’héritagene se transmet pas, il se conquiert », il en va de même pour notreforêt, sachons nous en souvenir et construire l’avenir, car celui-ciappartient aux territoires qui sauront se différencier des autres. Pourcela, il nous faut développer la recherche, revoir l’enseignement fo-

restier afin de créer des débou-chés et des vocations, notammentpour nos jeunes, qui depuisquelques jours ont repris lechemin de l’école.

Cette filière bois illustre larichesse de notre territoire etcontribue à sa vitalité. Elle té-moigne du potentiel que possè-dent nos territoires ruraux pourleur développement mais égale-ment pour l’économie nationale.C’est de cela dont il a été large-ment question le 5 juin à Nevers,

lors des Etats Généraux des Nouvelles Ruralités.

Car nous sommes à un moment historique pour les espaces rurauxet la réforme annoncée de la carte institutionnelle locale risquait deporter un mauvais coup à nos territoires.

« Non à la dévitalisation des départements, ouià la revitalisation de nos territoires », c’est en cestermes que nous nous sommes adressés collectivement, en présencede 650 élus et forces vives issus de 43 départements, aux deuxministres venus à Nevers.

Il semble depuis que nous ayons été entendus. Le Premier ministrea annoncé la tenue des Assises de la ruralité, dès cet automne. Il acréé un ministère de la ruralité à l’occasion de la composition de sonnouveau gouvernement, et a fait référence à de nombreuses reprisesdans ses derniers discours à la démarche des « Nouvelles ruralités »que nous portons avec désormais 37 autres départements.

Enfin, il a annoncé le maintien des conseils généraux dans lesterritoires ruraux, indispensable pour créer les conditions de vie etde développement sur nos territoires. Mais de quels moyensdisposerons-nous, à l’avenir, pour agir ? Sur ce point le maintiend’une politique de rigueur et donc de baisse du soutien de l’Etatsoulève de vraies craintes.

Soyez assurés de ma détermination à défendre notre département.

Patrice JOLYPrésident du Conseil général de la Nièvre

Patrice Joly sur les réseaux sociaux

facebook.com/jolypatrice

twitter : @JolyPatrice

Un trésor vertqui vaut de l’or

Patrice JOLY entouré d’André VALLINI, secrétaire d'État à la Réforme territoriale (à droite),et de Christophe PERNY, Président du Conseil général du Jura (à gauche).

6

ÉVÉNEMENT

DOSSIER

Filière boisnivernaise :L’appel dela forêt ?

1 hectare de forêt par habitant.La forêt nivernaise est une pépite. Elle permet à 1600personnes de vivre de sa gestion, de son exploitation, de satransformation. Conscient du potentiel de développementqu’elle représente, le Conseil général de la Nièvre s’engageauprès de l’ensemble de la filière pour son développement etson rayonnement.

C’est ainsi qu’est né il y a deux ans uNiverBois, le rendez vousnivernais de la forêt et du bois, réunissant à la Ferme duMarault l’ensemble des entreprises du secteur. Trois jours defestivités, dont une journée dédiée aux professionnels, pourcomprendre, apprendre et entreprendre.

La manifestation débutera vendredi 3 octobre par la venteannuelle de bois de l’Office National des Forêts, l’une des 3ventes françaises les plus importantes, avant de proposer unejournée de conférences et de débats avec tous les acteurs dusecteur. Elle se poursuivra durant tout le week-end du 4 et du5 octobre avec de nombreuses animations à destination detous et particulièrement des enfants qui trouveront à la Fermedu Marault un terrain de jeux et de découvertes inédit.

NM, le magazine de la Nièvre, est allé à la rencontre de tousceux qui aiment, fréquentent ou travaillent le bois de la forêtnivernaise afin de faire entendre, un peu en avance, l’appelde la forêt.

7

ÉVÉNEMENT

Le volet forestier de la nouvelle loi d’avenir sur l’agriculture, l’alimentation et la forêt a étépréparé par un bourguignon qui connaît bien le sujet. Jean-Yves CAULLET, député del’Yonne et maire d'Avallon, préside depuis 2013 l’Office National des Forêts. Son objectif :relever les défis de la forêt et de la filière bois face au changement climatique, à la transi-tion énergétique, aux enjeux de la biodiversité et au déséquilibre de la balance du com-merce extérieur. Interview, sans langue de bois.

NM - Vous êtes rapporteur du volet fores-tier du projet de loi d’avenir sur l’agricul-ture, l’alimentation et la forêt. Quelle enest la teneur ? Jean-Yves CAULLET : Cette loi est conditionnéepar les enjeux du changement climatique et l’épui-sement des ressources fossiles auxquelles il nousfaut substituer des énergies et des maté-riaux renouvelables ;

or, le bois et la forêt ontun double avantage : non seulement le bois éner-

gie se substitue aux énergies fossiles, mais les arbresqui poussent captent du CO2 et le bois matériau leséquestre pendant plusieurs décennies. Donc l’ex-ploitation durable, rationnelle, raisonnée de la forêtest une réponse en matière de lutte contre le chan-gement climatique. De plus la forêt est créatrice devaleurs économiques, écologiques et sociales quenous devons optimiser.

NM - Et quels sont les apports de cette loid’avenir ?J.Y.C. : La loi d’avenir va reconnaître d’intérêt gé-néral un certain nombre de fonctions de la forêt(fixation de carbone, préservation de la ressourceen eau, préservation de la biodiversité…) et va per-mettre de préfigurer la possibilité que ces fonction-nalités soient rémunérées de telle sorte qu’unevaleur revienne à la forêt pour permettre son renou-vellement en fonction de l’utilité qu’elle offre à la so-ciété. La loi permettra également la création d’unfonds stratégique pour la forêt et le bois qui rempla-cera le fonds forestier national disparu depuis 10ans. Enfin, on verra l’arrivée de débats publics dansla détermination des plans nationaux et régionauxde la forêt et du bois. Il s’agit de partager nos visionspour prendre ensemble les décisions sur les orien-tations de la forêt. Il y a là un enjeu démocratiquede mobilisation des citoyens sur les questions de laforêt de demain.

NM - Le Conseil général de la Nièvre soutientla réappropriation collective de la forêt.Quel rôle pourrait jouer l’ONF auprès descollectivités locales dans ce sens ?J.Y.C. : L’ONF doit continuer de jouer son rôle tra-ditionnel qui est celui de gestionnaire de la forêt pu-blique et de partenaire des communes dans lagestion de leur patrimoine forestier.

D’un point de vue appropriation démocra-tique, introduire les débats publics avec la loiva dans le sens du Conseil général pour dé-battre ensemble des orientations. Pour l’ap-propriation patrimoniale, il peut y avoir unedynamique foncière. L’initiative du Conseil

général est une excel-lente chose parce que sichacun se renferme surses enjeux, on va auconflit. La multifonction-nalité de la forêt est à

vivre ensemble avec lespoints de convergence, les points de consen-sus et les points d’acceptabilité.

NM - Quelles mesures sont dévelop-pées pour favoriser la plantation quiest faible depuis plusieurs années ?J.Y.C. : J’ai évoqué tout à l’heure la fin dufonds forestier national qui était un des ou-tils d’aide à la replantation et à l’investisse-ment forestier. Aujourd’hui, nous constatonsque se profile à l’horizon un creux de pro-duction parce que les propriétaires man-quent de moyens pour réinvestir. La forêt estbonne fille, si vous investissez peu, elleproduira beaucoup mais dans très long-temps ! L’économie d’aujourd’hui est à courtterme donc il faut permettre aux gens d’in-vestir aujourd’hui. Le fonds stratégique estau cœur du sujet. Il faut que la forêt retrouveson rythme de reconstitution.

NM - Quelles seront les modalités d’in-tervention du fonds stratégique ?Quelles stratégies sont à développerpar les entreprises de la filière pourrester compétitives ?J.Y.C. : La filière bois française souffred’une sous-industrialisation. À l’avenir cesecteur ne pourra fonctionner que s’il a de lamatière à transformer et cette matière c’estle bois produit par nos forêts, il faut doncaméliorer sans cesse leur potentiel productif.Le rôle du fonds stratégique est donc tout àla fois d’améliorer la mobilisation de laressource, notamment via l’amélioration desinfrastructures, mais aussi de reconstituer lecapital forestier par la replantation.

NM - La forêt, c’est un vecteur d’em-plois, de richesses pour des territoirescomme les nôtres : la Nièvre, l’Yonne,le Morvan. Qu’en pensez-vous ?

interview

JEAN-YVES CAULLET

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

ÉVÉNEMENT

8

J.Y.C. : Quand onparle de nouvelle croissance, quand on parled’une autre économie, quand on parle d’unecroissance verte, la dynamisation de la filièrebois en fait partie et la dynamique que legouvernement a impulsée avec la créationd’un conseil stratégique est significative.Avant l’an dernier, ce secteur n’était passtructuré au ministère de l’Industrie ! On entend souvent « faut-il adapter l’indus-trie à la forêt ou faut-il adapter la forêt à l’in-dustrie ? ». Si vous voulez adapter la forêt,c’est quelque chose dont vous ne verrez le ré-sultat que dans au moins 50 ans ! Vousconnaissez l’état de l’industrie dans 50 ans ?Non. Donc dire que l’on va faire une forêtpour l’industrie c’est absurde, il faut faire lameilleure forêt possible par rapport à l’enjeucarbone, par rapport à l’enjeu matière. L’in-dustrie et la forêt doivent converger et évo-luer ensemble.

NM - Les difficultésd’approvisionnement sur le bois d’œu-vre résineux et le bois énergie existent.Les créations de nouvelles unités degrande taille ne devraient-elles pas êtrecoordonnées par le ministère et sou-mises à son autorisation ?J.Y.C. : Aujourd’hui, si je veux monter un pro-jet industriel à base de bois, je vais suivre desprocédures qui évalueront mes approvisionne-ments et qui aboutiront à un avis plus ou moinsfavorable. Mais si j’ai envie d’investir 20 mil-lions d’euros dans une industrie sans me préoc-cuper si j’avais du bois à mettre dedans, c’est maresponsabilité d’industriel ! Oui, il y a un sujetparce qu’en économie libérale classique quandvous avez deux concurrents c’est le prix qui dé-partage. En forêt, ce n’est pas le prix qui vamonter et départager, c’est la pression sur laressource qui va s’accentuer. Même si quelqueseuros de plus au mètre cube ne seraient pasmauvais pour la forêt française, la gestion dura-ble de la forêt nécessite qu’il y ait une meilleureorganisation et hiérarchisation des projets entreeux.

NM - Ça peut rentrer dans le débatpublic?J.Y.C. : Absolument. Le débat public vadéjà permettre de mesurer les enjeux. Beau-coup de nos concitoyens ignorent totalementde quoi il s’agit, d’autres se font des idéestrès personnelles. Par exemple, on dit au-jourd’hui que la coupe rase détruit le pay-sage alors qu’elle est prévue dès le momentde la plantation pour être coupée ! On cou-pera les arbres d’hier parce qu’ils ont été mislà pour être coupés aujourd’hui. Et on feraen sorte que demain nos successeurs aientune autre forêt à exploiter. C’est là où ledébat public doit faire comprendre tous cesenjeux. Car, dès lors qu’on est dans le mondemédiatique on est, excusez-moi, dans la sim-plicité, parfois dans la caricature. Beaucoupde nos concitoyens s’opposent à des coupesparce qu’ils confondent avec la déforestationqu’il peut y avoir dans certains pays de l’hé-misphère sud ou en Europe de l’Est. EnFrance, quand on coupe on a l’obligation dereboiser, donc on n’a pas de déforestation.Par contre il peut y avoir des différencesd’approches dans les modes d’exploitationde la forêt et le débat public permettra jus-tement d’en discuter.

NM - Peut-on vraiment parler, commeon a l’habitude de le faire, d’une« filière bois » industrielle ?J.Y.C. : Oui et non : d’abord c’est la filièreforêt et bois. De la même manière que le mi-nistère de l’Agriculture est aussi celui des in-dustries agroalimentaires, il est celui de laforêt et des industries de première transfor-mation du bois. De même qu’en agricultureet agroalimentaire on a plein de filières dif-férentes, il y a en réalité des filières bois.Comme en agriculture, on a beaucoup deproducteurs de matière première qui sontplutôt des artisans et un nombre assez réduitde transformateurs qui peuvent être des in-dustriels. On a donc plein de métiers très dif-férents au sein d’une grande filière etglobalement la filière française reste relati-vement artisanale.

NM - Et pour la Nièvre, est-ce unatout ?J.Y.C. : Oui. La forêt est une ressource re-nouvelable, une ressource vertueuse pour leclimat, une ressource qui doit être exploitée,une ressource qui doit être régénérée. Plusvous allez au produit fini en proximité dumassif plus la valeur est ajoutée, plus l’em-ploi est présent sur le territoire et plus vousfaites facilement remonter la valeur à lagrume et donc à la forêt et ainsi à des ges-tions de plus en plus subtiles. Oui, c’est unebelle ressource pleine de promesses ! �

9

ÉVÉNEMENT

Le Point

NM - La forêt nivernaise représente une res-source et un capital à préserver et à gérerdurablement... comment envisager cette ap-proche ? Daniel BARBIER : La loi de modernisation del’agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010 ainstauré le plan pluriannuel de développementforestier afin d’améliorer la production, la mobili-sation et la valorisation économique des boistout en respectant les conditions d’une gestionforestière durable.L a d é c l i n a i s o ndépartementalese fait aujourd’huiau travers des opé-rations indiquéesdans le Plan BoisNivernais qui a étéco-construit avectous les acteurs de la filière.Les actions indiquées dans l’Axe 1 : « pérenniserla ressource » se déclinent par la lutte contre lemorcellement forestier, par l’accompagnement dedémarches territoriales telles que la charte fores-tière PNRM (Parc Naturel Régional du Morvan) oudu plan de développement de massif du Haut Ni-vernais, par l’incitation aux démarches de certifi-cation, par l’effort porté par le Conseil général surles routes stratégiques du bois. C’est aussi la pro-motion des différents rôles de la forêt : maintiende la biodiversité, espace récréatif, de sociabilitéet de partage où chacun peut profiter d’un mo-ment d’échange privilégié en famille, entre amis,entre passionnés.

NM - Le Conseil général s'engage dans la tran-sition énergétique. Quels sont les enjeux pourla filière bois énergie ?D.B. : En 2012, le déficit français de la balancecommerciale sur l’énergie s’élevait à plus de 70milliards d’euros. C’est l’équivalent de la rémuné-ration d’un million de salariés ! Le processus detransition énergétique sera lent et long ; les éner-gies fossiles représentant aujourd’hui les 4/5 dumix énergétique et on ne va pas du jour au lende-main décarboner nos sociétés.

Le Conseil général accompagne financièrement ledéveloppement des chaufferies bois collectives,aide les acteurs du monde rural à se structurer parl’achat en commun de matériel spécifique typebroyeur. Il a été un des membres fondateurs del’Agence Locale de l’Énergie et partenaire du circuitdes énergies renouvelables. L’Assemblée Départe-mentale encourage les projets innovants de la filièrebois énergie dont les opérations d’agroforesterie.

NM - Comment le Conseil général accompagnele développement des entreprises de la filièrebois nivernaise ?D.B. : Les 1 600 emplois de la filière nivernaise sontun socle de compétences, de savoir-faire et d’inno-vations soutenues par le Conseil général. Les sou-tiens à l’immobilier, au développement mobilier etaux démarches de recherche et de développement(ou à l’innovation) restent le fil conducteur par rap-port aux entreprises. De même, le travail en réseauest encouragé, de l’association d’artisans à lacoopération inter-entreprises ! Il en va de même dans le domaine de la formationoù un partenariat fructueux est initié avec les cham-

bres consulaires afin de faire face aux nouveauxbesoins et défis !

NM - La Nièvre possède donc un importantpotentiel de développement économique avecle bois et la forêt mais beaucoup de chosesrestent à faire ?D.B. : Le manteau forestier de la Nièvre couvre225 000 ha de feuillus (1ère chênaie de France).C’est donc une formidable usine de stockage decarbone qui fonctionne en absorbant les déchetsdes autres et sans en produire elle-même.Le 8 juin 2009, le Conseil général a approuvé lesplans d’aménagement des forêts dont il estpropriétaire à savoir 192 ha pour la période 2008à 2027. Celui-ci doit donc être exemplaire dansla gestion de ce patrimoine non délocalisable.L’Axe 3 du Plan Bois Nivernais : « développer lavaleur ajoutée de la filière bois » se conjugue parla promotion du bois matériau, la modernisationdes entreprises de 1ère et 2nde transformation sansoublier le bois énergie. �

« uNiverBois permettra encore de découvrir la richesse de la forêt et du boismais aussi le savoir-faire de l’intelligenceéconomique de nos entreprises ! »

La filière bois-forêt est un des piliers de l’économie nivernaise. Sondéveloppement est un enjeu majeur. Le Conseil général de la Nièvre l’a

bien compris et permet aux Nivernais de mieux la connaître avec ladeuxième édition d’uNiverBois. Daniel BARBIER, vice-président du Conseilgénéral de la Nièvre chargé de l’Agriculture, de la Forêt et des RessourcesNaturelles fait le point.

Faire feu de tout bois

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

ÉVÉNEMENT

10

Économie

L’histoire économique du Département est intimement liée à celle du travaildu bois. Née sous l’impulsion de Colbert au XVIIème siècle avec l’essor de lamarine royale, la filière bois nivernaise n’a cessé de se développer. Flottagedu bois de chauffage pour Paris, carbonisation, gestion des forêts domanialesde feuillus, plantation et exploitation du pin douglas... ont fait de la Nièvrel’un des départements les plus forestiers de France. Données sept. 2012 - Source : Plan Bois Nivernais, Nièvre Développement, Agreste Bourgogne

- 225 000 hectares- 1 hectare / habitant- 33% du territoire recouvert de

forêt (75% dans certains cantonsdu Morvan et des plateaux niver-nais !)

- 39 millions de mètres cubes sur pied : 20 millions de chênes, 7 millions de conifères

- 1,6 million de mètres cubes d’accroissement naturel annuel (l’un des plus forts de France)

- ¼ de la forêt bourguignonne- 75 % de forêts privées, 14 % de

forêts communales, 11% de forêtsdomaniales

- 97 000 hectares éco-certifiés (PEFC ou FSC) soit 42% de la surface

- 29 millions de tonnes de carbone stockées

- 1 600 salariés de la filière bois (essentiellement récolte et sciage)

- Plus de 500 entreprises référen-cées pour des activités allant de l’exploitation forestière à la trans-formation

- 698 000 m3 de bois récoltés dont 64% de bois d’œuvre, 22% de boisindustrie, 14% de bois énergie

- Un équilibre préservé : 41% de prélèvements toutes essences confondues assurent un renouvel-lement de la forêt

- 1ère chênaie de France- 4ème forêt feuillue de France- 3ème réserve de pins douglas- 1ère forêt de récolte en Bourgogne

(32%)- 1er département en volume de

sciage- 1er producteur de produits dérivés

de déchets du bois (panneaux, pâte à papier, granulés…)

- favoriser la création de pôles de transformation

- soutenir et accompagner la créa-tion de nouvelles activités

- réappropriation collective de la forêt nivernaise et gestion raisonnée

une forêt d’avantagesLa Nièvre,

La fORêt nIvERnaISE La fILIèRE bOIS nIvERnaISE

cLaSSEmEnt LES EnjEUx

1. Pérenniser la ressource par unegestion raisonnée et une sensibilisa-tion du public- foncier : incitation aux regroupements

pour lutter contre le morcellement- sylviculture : accompagnement des

propriétaires et exploitants dans une culture durable

- appropriation de la forêt, espace récréatif, de sociabilité et de partage, par les Nivernais

- protection des espèces végétales et animales dans un souci de stabilité du climat, de la qualité de l’air et de l’eau

2. Faire du bois énergie un levier de la transition énergétique dans laNièvre- développement d’une économie plus

verte et plus vertueuse pour tendre vers l’indépendance énergétique du territoire

- optimisation de la richesse pour relever le défi de la transition énergétique

- expérimentation en matière d’écono-mie circulaire et d’agroforesterie

3. Développer la valeur ajoutée de lafilière nivernaise en mobilisant le potentiel local (ressources naturelles,humaines, industrielles…)- structuration de la filière en réseau :

partenariats locaux permettant économies d’échelles et accroissement des débouchés marchands

- encouragement à l’innovation, la recherche appliquée et le transfert de compétences et de technologies

- promotion des démarches collectives, des projets collaboratifs, des groupes filière

- promotion de l’utilisation du bois sous toutes ses formes : de la fabrication de produits, en passant par la réutilisation,la réparation, le recyclage et enfin la valorisation énergétique

- développement d’une chimie verte

4. Faire vivre collectivement une vitrine départementale de la forêt et du bois- valorisation et communication de la

multifonctionnalité de la forêt et l’intérêt d’une consommation de bois locale

- mise en avant des acteurs et des savoir-faire de la filière

La forêt est à la fois patrimoine naturel, ressource économique, source d’énergie,espace récréatif, pompe à carbone. Comment concilier toutes ces fonctions ?Le Conseil général de la Nièvre se positionne comme le promoteur du meilleuréquilibre entre les différentes fonctions de la forêt : environnementale, écono-mique, sociale et culturelle, pour qu’elle profite à l’épanouissement de l’ensembledes Nivernais.

LE pLan bOIS DépaRtEmEntaL : L’OUtIL DU cOnSEIL GénéRaL aU SERvIcEDU DévELOppmEnt DE La fILIèRE Et La pROtEctIOn DE La fORêt

1. Sylviculture- 10 à 15 dossiers accompagnés par an- accompagnement du 1er Plan de

Développement de Massif- opérations de sensibilisation des

scolaires- écocertification (PEFC – FSC)- financement d’espaces d’accueil du

public en forêt- soutien aux Routes Stratégiques

du Bois

2. Bois énergie- soutien financier et accompagne-

ment de la création de 28 chauffe-ries bois

- raccordement de quatre collèges aux nouveaux réseaux de chaleur bois

- aides à l’acquisition de broyeurs pour plaquettes forestières, agricoles et industrielles

- opérations de communication- participation à la création de l’Agence

Locale de l’Énergie de la Nièvre

3. Soutien aux entreprises de la filière bois- 29 projets accompagnés

depuis 2006

4. Valorisation de la filière bois- 2006 : salon de l’Habitat de Nevers- 2007 : la fête du bois à la Ferme

du Marault- 2008 : la fête des Métiers du bois

en Bertranges- 2009 & 2010 : salons de l’habitat de

Nevers et de La Charité sur Loire- 2011 : financement de l’exposition

Des forêts et des hommes à Decize, financement de la FFB58 pour La maison pour agir au salon de l’habitat de Nevers

- 2012 : uNiverBois / 6000 visiteurs- 2014 : 2ème édition d’uNiverBois

Plan Bois Nivernais : programme d’actions et de financements en faveur dela forêt nivernaise et du développement de la valeur ajoutée de la filière boisnivernaise ; soutien des initiatives publiques et privées en matière de sylviculture,de bois matériau, de bois énergie et de promotion de la filière bois ; accompa-gnement de tous les segments de la filière bois pour concilier la protection del’environnement, la création de richesses et d’emplois et le développementharmonieux des usages de la forêt.

QUatRE ORIEntatIOnS majEURES

DES actIOnS cOncRètES

PORTRAITS

11

ÉVÉNEMENT

Filière Bois

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

ACTIvITÉ gESTIoN-ExPloITATIoNL’entreprise familiale : les pépinières NaudetLeader français du reboisement, première pépinière française et pre-mier producteur de sapins de Noël naturels : les pépinières Naudetpeuvent s’enorgueillir d’un joli palmarès. Une réussite familialepuisque la société, fondée en 1876, est transmise de pères en fils de-puis 6 générations. L’entreprise, spécialisée en reboisement, œuvreégalement dans le domaine des aménagements paysagers des sitesindustriels, du remodelage du bocage et de l’implantation de haies.Une diversification qui représente 200 emplois répartis sur 6 sites enFrance. L’activité sapins de Noël nait en 1956. L’exploitation s’étend

sur 400 hectares à Planchez-en-Morvan qui fournitl’environnement idéal à la production de

400 000 sapins par an. 10 ans desoins attentifs sont nécessairespour permettre à la graine dedevenir l’arbre qui trônerafièrement dans les salons enfin d’année. �

ACTIvITÉ BoIS DE ChAuffAgEBIOSYL, l’innovation enbois énergie

Créée en 2010, lajeune société BIO-

SYL installée à Cosne-sur-Loire, est la 1ère usine française de granulés debois en taille et en capacité de production. Unerecette unique en laboratoire lui permet de pro-duire des granulés de qualité premium destinés àalimenter chaudières et poêles de chauffage, grâceà un procédé de fabrication innovant et un mélanged'essences unique conçus à partir de ressourcesforestières françaises locales, majoritairement desfeuillus et gérées durablement. Le bois de taillis - laressource utilisée par l'unité de production - est obtenupar des coupes qui ont un impact positif sur l'exploitation dela forêt en permettant à la lumière de pénétrer afin d'assurer larégénération de la futaie et donc l'amélioration des peuplements. �

ACTIvITÉ BoIS DE ChAuffAgEBongard Bazot et Fils (BBF) : diversification & modernisationLa forêt, le bois, la scierie, les travaux et les transports...Cette entreprise familiale a privilégié la diversification etl’innovation permanente de ses activités, tout en em-ployant une centaine de salariés et ce, depuis plus d’undemi-siècle. Principal artisan en matière de travaux etd'aménagements des dessertes forestières, BBF fut lepionnier de la mécanisation et de la logistique forestièresen Bourgogne, dès la fin des années 80. A ce titre, elle de-vint le maillon indispensable à la réalisation du premiercontrat d'approvisionnement public-privé en bois rondsrésineux conclu entre le gestionnaire forestier public, ONFet la scierie de Sougy.Vers la fin des années 90, ce traditionnel exploitant debois feuillus s’est naturellement tourné vers le métier dela scierie, tout en adaptant son outil à la première trans-

formation simultanée et totalement in-novante de gros bois de chêne

et de douglas. Aujourd’hui,BBF transforme égalementsur un même site, encircuit court, la moitiéde sa production de boisde chauffage en "BoisBûches" et la moitié desa production de bois detrituration en "Plaquettes

forestières", pour satisfaireaux besoins de la plupart des

chaufferies locales. �

SCIAgEScierie Wimmer de Luzy, le service mobile et fixe.Scier le bois, c’est la spécificité de cette

petite entreprise de quatre salariés, basée àLuzy. La scierie de Luzy met à votre disposi-

tion du bois local de qualité pour concrétiser tousvos projets de construction, que ce soit du douglas,

du chêne, du châtaignier ou de l’acacia. La scierie mobileWimmer se déplace aussi dans la Nièvre et les départements limi-trophes pour débiter vos bois et produire ainsi du bois d’œuvre direc-tement sur le lieu de construction ou de rénovation. Opérationnelleen 20 minutes, autonome en énergie, cette solution permet d’obtenirdu bois d’œuvre en grande quantité et qualité à faible coût. �

d’entreprises

ÉVÉNEMENT

12

Filière Bois

PARquET Parqueterie Beausoleil, le plancher des roisBasé à Saint Amand en Puisaye,l’atelier emploie 32 personnes et fa-brique des parquets NF à partir debois français PEFC depuis 1875. Il estadossé à la scierie Petitrenaud, implan-tée au cœur de la plus grande ressourceforestière de France, à Dirol dans le Haut Ni-vernais. Ses parquets sont utilisés localement et équipent notamment le gymnase de Cosnesur Loire ou la mairie de Clamecy. Ils participent également au prestige de magnifiquesbâtiments français, comme la Galerie des Glaces du Château de Versailles, ou encore àParis au musée du Louvre, à l’Opéra Garnier, dans les boutiques Cartier et Lancel ou lesalon Murat du Palais de l’Élysée. �

PETITS oBjETSL’atelier du jouet, l’artisan du rêveJean-Paul Martin n'est pas un artisan comme les autres.Dans son atelier à Blismes, il fabrique des jouets en boisen perpétuant un savoir-faire ancestral. C’est en fabri-

quant des jouets pour ses trois enfants que l’idéeest venue à cet ancien contrôleur qualité del’usine Aaron d’Arleuf de créer sa fabrique durêve. Un stage à la Chambre des Métiers et del’Artisanat a mis le pied à l’étrier de cette recon-

version. 6 ans plus tard, son catalogue recenseprès de 90 références et s'adapte à la demande de sesclients. Ses objets sont réalisés avec du sapin élevé enMorvan. Son produit préféré est un berceau vendupour une vingtaine d'euros et pouvant servir de déco-ration. �

ToNNEllERIELa Tonnellerie Berthomieu-Ermitage,

la barrique haute-coutureLa tonnellerie Berthomieu-Ermitage est une

entreprise d'une quarantaine de salariésqui fabrique des barriques (fûts per-mettant de stocker, conserver, expé-dier et vieillir du vin) avec deschênes issus des forêts niver-naises. Le merrain (bois fendu enplanches) est exposé à un vieillis-sement naturel à l’air libre surdes parcs vierges de toute pollu-tion au cœur de la forêt desBertranges. Appliquant une tech-nique unique de centrage à la

vapeur, la tonnellerie garantie desbarriques de grande qualité. Ermitage

propose une gamme d’exception, pro-duite sur commande, dont les procédés de fa-

brication garantissent une excellente préservationdu fruit du vin. Un produit fabriqué en dialogueétroit avec chacun des vignerons qui ont choisil’entreprise. 70% de la production de l’entrepriseest destinée à l’export.Dépendant du Groupe Char-lois, la tonnellerie Berthomieu-Ermitage emploie

une quarantaine de salariés. �

ACTIvITÉ BoIS D’oEuvRE« Sciage et Panneaux »Scier mieux et innover : l’arme anti-crise de BOIS ET SCIAGES DE SOUGY (BSS)Activité de 1ère transformation« Scier mieux » tel est le choix effectué par le plus grand scieur de résineux enFrance et de douglas en Europe, pour réagir à la crise et à la hausse du prix desmatières premières. 2014 est pour Bois et Sciages de Sougy (ou BSS) du groupeMonnet-Sève, l’année de l’aboutissement de ce colossal projet de développementet d’investissement. Premier objectif : économiser la matière première en amé-liorant et optimisant son rendement.Deuxième objectif : valoriser lebois au maximum et se dé-marquer. Pour se faire, BSSa opté pour une technolo-gie de sciage en courbedynamique, très peu ré-pandue à travers lemonde, additionnée àune technique totale-ment innovante etinexistante de sciage endiagonale et asymé-trique pour parvenir àune nouvelle technologiequi s’apparente à du sciage in-telligent, une première mondiale !Elle permet par exemple de scier« hors cœur », ce qui minimise les déformations des pièces et augmente leurvaleur, ou encore « hors aubiers » permettant de conserver le duramendu douglas, cette fameuse partie rouge tant recherchée pour sespropriétés naturellement durables sans traitement chimique.Actuellement en phase finale d’essai, BSS lancera sa mise enproduction au mois de septembre.

Activité de 2ème transformationNom de code : « PLX » pour panneau lamellé-croisé.Unique en France, cette nouvelle technologie de murplein en bois a été mise au point par Bois et Sciages deSougy (ou BSS) et commercialisée cette année, pourconcurrencer la technique du mur en béton préfabriqué.Plus léger, plus rapide et simple à assembler, de meilleureisolation thermique. A force d’innovation, BSS est devenueégalement créateur de murs industriels en bois et fait desparis sur l’avenir… de 9 à 10 étages ! �

13

ÉVÉNEMENT

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

MEuBlESArtisan Bois Morvan

Créée en 2009 grâce aux soutiensdu Parc Naturel Régional duMorvan et d’Aprovalbois, l'as-sociation "Artisans Bois Mor-van" a pour but d'organiser etfaciliter la transformation des

différents bois du Morvan. Pource faire, l'association regroupe à traversune chaîne de valeur : donneurs d'or-dres, artisans locaux, scieurs, ébénistes,menuisiers, charpentiers... dans le butde commercialiser et promouvoir leursproduits dans le Morvan et même au-delà.�INNovATIoN

« PolE BoIS DE lA ChARITE »SOREC, l'habitat bois industrialisé de demainFabricant historique de mobilier commercial en France et en Europe, SOREC a fait en

moins de deux ans le pari gagnant de la diversification et de l’inno-vation, avec sa jeune filiale SOREC Habitat. Devenu précur-

seur dans le domaine de l'industrialisation du bâtimentet de la construction modulaire bois en France, SORECprépare et usine les blocs à ossature bois (issus à 80%de la forêt nivernaise) sur le site de la Charité-sur-Loire. Ils sont ensuite acheminés et assemblés pourdevenir des immeubles collectifs, des éco-résidencesétudiantes ou des écoles. Avantages de cet habitat mo-dulaire en bois : qualité, isolation peu énergivore, réduction dela durée et du coût du chantier. Rare acteur à proposer ce modede construction, SOREC Habitat est également le seul à disposerde la technologie permettant d’empi-ler ces blocs de bois jusqu’à 10

étages ! �

REChERChEL’ISAT, le laboratoireAu sein de l’ISAT (Institut Supérieurde l’Automobile et des Transports), le

laboratoire DRIVE (Départe-ment de Recherche enIngénierie des Véhi-cules pour l’Environ-nement) travaillesur un projet derecherche soutenupar la Chambre deCommerce et d’In-dustrie et le Conseilgénéral autour de l’in-

novation et le matériaubois pour dynamiser et

développer l’économie des entre-prises locales de la filière bois et fairedu bois un produit à haute valeurajoutée.DRIVE, après la rédaction d’un pro-gramme scientifique en collaborationavec différents partenaires locaux dela filière, a cherché à intégrer lahaute technologie dans le matériaubois selon deux axes : le boismatériau, avec une équipe derecherche en matériau compositeet en acoustique pour créer unmatériau multifonctionnel (résis-tant aux chocs, absorbant les nui-sances sonores…) et le bois énergiegrâce aux énergéticiens qui s’inté-ressent à la combustion du bois dansune optique de très haut rendement.Pour le bois matériau, un travail (fi-nancé et mené par DRIVE) sur le la-mellé / collé est en étude avancée parl’introduction de composites entre leslamelles de bois pour créer un maté-riau plus léger, plus facile à manipu-ler et moins coûteux.Des résultats probants s’affinent etles premières conclusions devraientêtre présentées par Stéphane FON-TAINE, responsable matériaux etacoustique pour les transports auDRIVE, lors de la journée profession-nelle d’uNiverBois le vendredi 03 oc-tobre prochain. �

POBI, construire l’avenirMurs + planchers + toitures...En se dotant en 2013 d’uneligne de production entiè-rement rénovée qui favo-rise l’automatisation et lastandardisation de ses com-posants à structure bois,POBI, l’unité de productionde NATILIA - 1er constructeurde maison ossature bois enFrance – produit aujourd’hui 2maisons par jour et s’est fixée pour ob-jectif d’atteindre 10 maisons par jour à l’horizon2017. Destinée au marché de la construction de mai-sons individuelles chez notamment les primo-accé-dants, de logements sociaux et professionnels, l’offretotalement intégrée de POBI allie performances écono-miques grâce à son outil industriel unique, et environ-nementales en utilisant exclusivement du bois de forêtséco-gérées dont 80% issus de la Nièvre, pour la fabri-cation des ossatures. �

PORTRAITSd’entreprises

14

ÉVÉNEMENT

Territoires

qu’est ce que l’affouage ?- la répartition entre les habitants d'une com-mune de bois provenant de forêts communalesou sectionales en vue de satisfaire des besoinsdomestiques ;

- la zone sur laquelle seront réalisées les coupes(et qui change donc chaque année) ;

- la ressource en bois de chauffage - de construc-tion éventuellement - exploitée dans le cadre dece partage .

La Forêt communale : un territoire valorisé et préservé

Une commune française sur trois possèdeune ou plusieurs forêts. Dans la Nièvre, une

commune sur deux est commune forestière. Ainsi,sur les 312 communes que compte le départe-ment, 151 sont des communes forestières.Gérer une forêt, c'est d'abord traverser les générations :c'est recevoir en héritage un patrimoine et unestratégie élaborée par nos prédécesseurs. C'estsurtout transmettre cette forêt aux générations futures,avec des perspectives et un potentiel préservés. Gérerune forêt, c'est aussi agir au quotidien, vendre du bois,procurer des recettespour le budget de lacommune, réinvestir eninfrastructures et travauxforestiers, créer des em-plois en zone rurale. C'estégalement gérer un mi-lieu naturel auquel sontattachés les habitants etpréserver le cadre d'ac-tivités traditionnellescomme la chasse ou l'af-fouage.

Une forêt communale estd'abord un élément dupatrimoine privé de la commune, mais aussi une com-posante du patrimoine forestier national, répondant àdes enjeux d'intérêt général. C'est pourquoi danstoutes les forêts appartenant à des collectivités terri-toriales, les actes de gestion s'inscrivent dans un cadreréglementaire commun : « le régime forestier ». Lamise en œuvre de ce "régime" juridique spécial, com-binant principes de droit public et de droit privé, estconfiée par la loi à l'Office National des Forêts (ONF).Ce régime apporte une garantie de gestion durable desforêts publiques en intégrant dans une même dyna-mique les dimensions économiques, écologiques etsociales (accueil du public) ce qui permet à la fois laconservation de ce patrimoine, son exploitation et sa

mise en valeur. Les enjeux de l’association des communes forestièresde la Nièvre sont de travailler avec les partenaires ins-titutionnels :- le Conseil Général à la mise en place d’actions en fa-veur des forêts des collectivités notamment, par uneprise en charge d’une partie de ces frais notariés lorsde l’acquisition de parcelles de forêts. Il s’impliqueégalement dans la promotion du bois matériau qui estégalement une de nos préoccupations avec le tou-risme en forêt ;

- la Région dans le cadredes fonds européens dé-diés au secteur de l’acti-vité forestière ;- l’Etat par la mise enplace du Fonds straté-gique Forêt-Bois ;- les parlementaires surdes sujets aussi impor-tants - et qui préoccu-pent l’ensemble descommunes – que la voi-rie et les dessertes fores-tières, le droit depréemption pour les col-lectivités sur les par-

celles boisées mises en vente et la possibilité pour lesmunicipalités de recourir à la procédure de bien sansmaître pour les forêts abandonnées (deux questionsen voie de règlement).

Enfin, les communes forestières travaillent en parte-nariat avec la Fédération des Chasseurs, la Chambred’Agriculture et les propriétaires de la forêt privée. �

Ainsi, tous ensemble nous pouvons et avons ledevoir de promouvoir une richesse, ressource nondélocalisable : la Forêt.

par Elisabeth GAujour-HérAuLt,présidente de l’association des communes forestières de la Nièvre

entréegratuite

Manifestation festive, totalement gratuite, uNiverBois ras-semble durant trois jours sur un site de plusieurs hectareset plus de 5.000 m² de bâtiments d’exposition tous ceuxqui aiment, fréquentent ou travaillent le bois de la forêtnivernaise : professionnels et amateurs, propriétaireset exploitants, touristes et sportifs, pépiniéristes etjardiniers en herbes, chasseurs et randonneurs...

uNiverBois présente ainsi tous les savoir-faire de lafilière bois et les multiples fonctions de la forêtnivernaise à travers sa grande variété : transforma-tion, fabrication et utilisation – matériaux, énergie,construction – et grâce à des animations – démonstra-tions, spectacles, expositions… �

ScolaireS : quanD leS enFantS rêVent De leur caBane20 classes de maternelles, primaires, collèges et lycéesde la Nièvre ont imaginé la cabane de leur rêve. Résul-tats : des textes, des montages photographiques et desmaquettes. Les œuvres seront exposées durant les 3 jours d’uNiverBois et les gagnants du concours« La cabane de mes rêves » verront leur maquette réali-

sée en grandeur réelle. Un projet réalisé en partenariat avec le Conseil général et la Direction Académique des

Services de l’Education Nationale (DASEN).

concourS PhotoLe concours photo du Conseil général était cette année consacré

au bois et à la forêt. Réalisés exclusivement dans la Nièvre, les clichésseront exposés à l’entrée du Pavillon de la Forêt puis durant le mois d’octobre,sur le parking du magasin Botanic de Varennes-Vauzelles.

15

ÉVÉNEMENT

Événement

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

inFormationS PratiqueSSamedi 4 octobre de 09h00 à 20h00Dimanche 5 octobre 2014 de 10h00 à 19h00La Ferme du Marault, Magny-Coursn www.univerbois.fr

- Vente annuelle de l’Office National des Forêts

- Conférences sur l’innovation avec Jean Yves CAULLET, président de l’ONF

- Formation job-dating et rencontres professionnelles

- Renseignements : univerbois.fr ou 03 86 60 58 74

Programme DeS

animationS

VenDreDi 03 octoBre : Journée ProFeSSionnelle

SameDi 04 et Dimanche 05 octoBre

- Démonstrations : les Bûcherons Auvergnats, sculpture sur bois, lutherie, coupes de bois sportives

- Show à la tronçonneuse- Musique : La forêt orchestre de la Compagnie Déviation- Cinéma : « Il était une Forêt » de Luc JACQUET- Livres : salon littéraire - Expositions : composantes de la forêt- Et de nombreuses animations pour les enfants

le rendez-vous nivernais

de la forêtet du bois

16

IMAGES

Exposition

En 1944, forte de l’engagement etdes efforts conduits depuis quatreannées par de nombreux volon-taires, la Résistance est organiséeet fédérée. Cette année voit surtoutse développer et s’affirmer les ma-quis, nombreux dans la Nièvre :une quarantaine de groupes résis-tants implantés dans les forêts,soit environ 10 000 hommes.1944 est l’année la plus meurtrière.La multiplication des politiques répres-sives allemandes et de Vichy ont delourdes conséquences : déportations,assassinats, destructions, massacres…Cette exposition composée de 33 pan-neaux retrace l’ensemble de cette annéedécisive, qui voit la fin de l’oppressionavec la Libération du territoire. Riche-ment illustré et documenté, parfoisd’images inédites ou rares, ce travaildu Conseil général de la Nièvre menéen partenariat avec le Musée de laRésistance en Morvan offre un regardhistorique inédit venant célébrer le 70ème

anniversaire de la Libération. �

Infos pratiquesRue Charles Roy à NeversJusqu’au 30 novembre 2014

Défilé de la libération à Clamecy(DR-Collection privée)

Affiche de contre-propagande créée par la Résistance nivernaise(ARORM-Musée de la Résistance en Morvan)

Soldats anglais du S.A.S. sur le pont de Loire à Nevers(DR-Collection privée)

n www.cg58.fr

17

La mairie de Nevers ornée du drapeau nazi (Centre des Archives Historiques de la Nièvre)

Les premiers volontaires du maquis « Vauban », Saint-Agnan, 4 février 1944. De gauche à droite ;

Lucien Charlot , Armand Simonnot, André Roguier, René Macé(ARORM-Musée de la Résistance en Morvan)

Combattants dans la région de Moulins Engilbert(DR-Collection privée)

Le village de Montsauche incendié par les Allemands le 25 juin 1944(ARORM-Musée de la Résistance en Morvan)

Article du Journal du Centre, 8 décembre 1944 - (Centre des Archives Historiques de la Nièvre)

Dessins de maquisards extraits de l’ouvrage Ceux du Maquis(ARORM-Musée de la Résistance du Morvan)

18

INSTITUTION

Habitat

Lors de la Session du 23 juin 2014, les orientations opéra-tionnelles du Plan Départemental de l’Habitat de la Nièvreont été votées afin de construire les politiques territorialesde l’habitat.

Habitat : les orientations du Plan Départemental validées

la loi « enl » Engagement National pour le Logement a créé, en 2006, l’obligation pour les dé-partements de se doter d’unPlan Départemental de l’Habitatsous la responsabilité conjointede l’Etat et du Département. LaNièvre s’est engagée dans cettedémarche stratégique permet-tant d’assurer une meilleurecoordination des politiques enmatière d’habitat.

Lancé en 2013, le PDH s’estconstruit après une phase dediagnostic ayant permis dedégager trois grandes orienta-tions à mener pour assurer lacohérence des politiques d’ha-bitat sur le territoire nivernais. Ces orientations opérationnelles, validées parl’Assemblée Départementale en juin dernier, ont pour objectifs :

- de soutenir les collectivités territoriales pour favoriser le maintien des Nivernaiset accueillir de nouvelles populations en impulsant une dynamique d’aménagement équilibrée du territoire ;

- de revitaliser les cœurs de ville en requalifiant le parc ancien et en repensant l’offre de logements ;

- de produire un habitat de qualité et économe en énergie par la rénovation et l’adaptation du parc immobilier existant.

En parallèle, plusieurs dispositifs d’accompagnement aux économies d’énergieont été mis en œuvre avec notamment le PIG (Programme d’Intérêt GénéralHabitat Indigne et Précarité Energétique) et le FNAME (Fonds Nivernais d’Aide àla Maîtrise de l’Energie)*, aides complémentaires à celles de l’Etat attribuéesdans le cadre du programme « Habiter mieux ».

Aujourd’hui, et grâce au travail partenarial avec le CDHU (Conseil DéveloppementHabitat et Urbanisme) et l’ALEN (Agence Locale de l’Energie de la Nièvre), plusde 200 foyers nivernais aux ressources modestes ont déjà pu réaliser des travauxde rénovation de leur logement depuis janvier 2014, représentant 1,5 milliond’euros d’aides publiques, générant 2,3 millions d’euros de travaux et permettantaux ménages d’atteindre un minimum de 25 % de gain d’économie d’énergie.

La prise de conscience des Nivernais pour l’amélioration de leur habitat, impulséepar l’accompagnement des aides publiques du Conseil général et de l’Etat, apropulsé la Bourgogne de la 12ème à la 3ème place du classement national duprogramme « Habiter Mieux » en 6 mois seulement avec 116 dossiers traitéssur les 45 fixés par les objectifs initiaux. �

* dispositifs présentés dans NM2Renseignements : Pôle Economie et Environnement Habitat03.86.60.67.00 – n www.cg58.fr

Ils sont 8 millions* en France à donner de leur temps. Sans le vouloir ou sans lesavoir, ils assument un rôle indispensable auprès d’un proche qui perd peu à peuson autonomie : ce sont les aidants familiaux.

Cette aide peut être gratifiante pour les uns, et à l’inverse pour d’autres, elle peut êtresynonyme d’un engrenage insidieux. Confrontés à la perte d’autonomie d’un parent, ilssont présents chaque jour sans se rendre compte de la charge qui pèse sur eux. La viefamiliale, sociale et même professionnelle dans certains cas peut être perturbée.

Pensant que ce qu’ils apportent est naturel et parce qu’ils ne se reconnaissent pas dansun rôle d’aidant, ils forment un groupe discret d’acteurs prépondérant de la solidarité.Le Conseil général, conscient de la part importante et incontournable de soutienque peuvent apporter les aidants qui agissent en lien étroit avec les travailleurssociaux du Département et le réseau associatif existant, a souhaité organiser lesjournées des aidants pour les accompagner, les soutenir et les informer. Elles sont pro-grammées en 4 points du territoire afin de créer une dynamique territoriale en lien avecles sites d’action médico-sociale du Conseil général et les partenaires concernés par laproblématique :- Mardi 14 octobre 2014 de 13h30 à 17h30 à COULANGES-LES-NEVERS, Espace des Saules- Mercredi 15 octobre 2014 de 13h30 à 17h30 à LUZY, salle des Fêtes- Jeudi 16 octobre 2014 de 13h30 à 17h30 à COSNE-SUR-LOIRE, salle de la Chaussade- Vendredi 17 octobre 2014 de 13h30 à 17h30 à CORBIGNY, salle Saint-Seine �

« L’espoir de chacun n’est pas seulement de vivre plus longtemps, il est surtout devivre mieux. »Renseignements : Pôle Solidarité et Economie SocialeDirection de l’Autonomie03.86.60.67.00 – [email protected]

Engagé dans le projet territorial Nièvre 2021 « Revendiquer nos aînés », et après lajournée dédiée aux seniors « Et toi t’as kel âge » en mars 2013, le site a Internet « Bienvieillir en Nièvre » a été créé et la page "Un de mes proches vieillit, j'ai besoin d'aide" aété consultée plus de 2 000 fois, ce qui démontre l'intérêt du sujet pour les Nivernais etleurs proches.www.bienvieillirennievre.fr

*chiffres 2013 de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie

Social

Aidants: les invisibles de la société

19

INSTITUTION

La Nièvre en débat

Le département de la Nièvre, comme tous lesdépartements de France,se trouve à l’aube de profonds changements :nouveau Conseil départe-mental, élections canto-nales, réforme territoriale.Des changements pourlesquels il se porte volon-taire, comme en témoignela démarche des NouvellesRuralités, dont le succèsest affirmé par la tenue des Assises de la Rura-lité annoncées par le Premier ministre et lacréation d’un ministère de la ruralité. Mais cetravail à l’échelle nationale ne doit pas altérer lelien tissé entre la collectivité́ départementale etles Nivernais. C’est dans ce contexte que LaNièvre en débat est née pour permettre deséchanges directs entre les habitants, le Prési-dent du Conseil général et les élus départemen-taux. Ces rencontres visent à enrichir la réflexionsur l’avenir de notre département et, dans leprolongement du programme territorial Nièvre2021, de renouveler le projet de développementdurable et d’agir ensemble. Présentation parPatrice JOLY, Président du Conseil général.NM - Pourquoi lancez-vous un granddébat avec les Nivernais ?Patrice JOLY - À partir de l’automne nousavons décidé de nous engager dans un dialogueétroit avec les Nivernais intitulé « La Nièvre enDébat ». Il se passe beaucoup de choses au-jourd’hui qui remettent en cause, en tout cas quinous obligent à penser, l’avenir de notre dépar-tement. Il y a tout d’abord la réforme institution-nelle locale aujourd’hui avec comme perspective ladisparition du département, l’agrandissement desintercommunalités et la fusion des régions

Construire ensemble

la Nièvre de demainBourgogne / Franche-Comté. Dans cette évo-lution, comment leterritoire nivernais va-t-il tirer son épingle dujeu ? Il est importantd’engager le dialogueavec les Nivernais,avec les élus des 312communes (ce n’estpas rien avec lesintercommunalités),avec nos collègues,conseillers générauxdans le cadre desnouveaux cantons qui

seront les périmètres d’élections en décembre2015.

NM - Avec l’idée d’une participationcitoyenne pour porter le débat dans toutle territoire ?P. J. - Oui, parce qu’aujourd’hui nous sommesdans une période où il n’y plus de vérités révé-lées. Il nous faut construire ensemble ce que l’onveut faire, de manière à ce que chacun - à titrepersonnel, professionnel, dans le cadre de sesengagements associatifs que ce soit dans le do-maine social, sportif, culturel - puisse compren-dre là où il est, et comment il peut mieuxcontribuer à ce projet collectif qu’est l’avenir denotre département. Il faut que l’on se mette enmouvement, en dialogue plus encore que par lepassé. Même si nous avons au cours de ces 3 der-nières années fait des choses importantes dansles relations de partenariat nouées avec tous lesacteurs nivernais avec ce que nous avons appelénos « rencontres partenariales » qui réunissaientà chaque fois entre 100 – 150 personnes, l’idéec’est d’aller un peu plus loin, d’aller à la rencon-tre des nouveaux élus notamment et voir ce quel’on peut faire ensemble. Il y a plus de 100 nouveaux maires et on peutconsidérer qu’à peu près la moitié des conseillersmunicipaux sont nouveaux aussi. Ce n’est pas

rien dans un département comme le nôtre.Au-delà de ça, il s’agit aussi de rencontrer surleur terrain les forces vives de ce départe-ment.

NM - Est-ce une manière d’associer unpeu plus les Nivernais à un projetpolitique ?P. J. - On sera nécessairement dans ce qu’onpeut appeler une forme de démocratie coopé-rative, c’est-à-dire à la fois avec les élus quiont une légitimité propre (la démocratie re-présentative) et avec les citoyens (la démocra-tie participative). Car il y a, je crois, une vraiedemande, un vrai besoin et c’est surtout trèsutile de pouvoir s’appuyer sur les réflexions,les savoir-faire, l’action et la capacité d’inno-vation et de création des Nivernais.

NM - Donc concrètement, quel calendrier,quel public ?P. J. - Nous allons dès mi-septembre dans les12 territoires nivernais qui reposent sur lanouvelle carte cantonale. Nous allons essayerde le faire sur 5 à 6 semaines. Un premierlancement de réunions, de rencontres avec, jevous le disais donc, les élus, les représentantsd’associations et ceux qui voudront bienparticiper à ces rencontres. Un premier tempsd’échange diagnostic sur ce que l’on vit, ceque l’on est, sur ce que l’on pense. Puis, au furet à mesure, cela nous amènera jusqu’à l’étéprochain, un travail de construction, d’actionde manière très concrète pour notre départe-ment. �

toutes les infos pratiques en dernière de couverture

n www.cg58.frfacebook.com/lanievre

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

20

INSTITUTION

Routes départementales

Sécurité des chantiers & propreté sur les routes :

4 359 km. C’est la taille du réseau de routes départementales dontla direction adjointe des infrastructures du Conseil gé-néral assure l’entretien et la rénovation. À titre de com-paraison, cela représente près de 20 mètres de routepar habitant dans la Nièvre à surveiller et à mainteniren bon état, contre 6 mètres linéaires pour la moyennenationale !Constituée de 264 agents, la direction adjointe des in-frastructures intervient essentiellement dans 3 do-maines : l’exploitation, l’entretien et l’aménagement duréseau routier départemental et d’une portion du Canaldu Nivernais. Contrairement à une idée reçue, un tiers del’activité de ces agents se déroule… hors chaussée !Il s’agit de l’entretien des dépendances (accotements,fossés…).En quoi consiste l’exploitation ? Il s’agit de la surveil-lance du réseau par des patrouilles, des plans de circu-lation et de l’information de l’état des routes, ainsi quedu service hivernal de déneigement.L’entretien représente le plus gros poste de dépenses,avec plus de 10 millions d’euros par an pour les seulescouches de roulement. À titre indicatif, la réfection d’unmètre de chaussée se chiffre de 25 à 70 € en fonctionde la technique employée et ce sont près de 220 kmqui sont renouvelés chaque année. Enfin l’aménagement du réseau comprend à la fois lamodernisation du réseau et la construction de route, surla base de 2 millions d’euros le kilomètre.

chantier = Danger Une étude réalisée en 2010 dans le département montraitque 60% des usagers dépassaient la vitesse autorisée surdes chantiers au bord des routes. Pourtant la présence detravaux représente de réels risques de sécurité tant pourles usagers qui se retrouvent dans une situation inhabi-tuelle, particulièrement lors des trajets domicile-travail,que pour celle des agents qui y travaillent en contactdirect avec la circulation. Et Vincent LE BOUAR, directeur

adjoint des infra-structures, denous expliquer :« Nous essayonsde recourir lemoins possibleaux déviationsafin de minimi-ser la gêne oc-casionnée pourles usagers. Enmême temps,

cela expose particulièrement nos agents aux dangers dela circulation, surtout lors de l’installation du balisage d’unchantier ou d’une intervention d’urgence. Les automobi-listes ont tendance à ne pas ralentir et n’ont pas vraimentconscience que la seule protection de ces agents, ce sontles panneaux de signalisation !». Prudence donc, derrièreces panneaux, il y a des hommes…

des usagers pas encore sur la bonne voie

En quoi consistent exactement les métiers de la direction adjointe des infrastructures du Conseil général ? Commentconcilier usagers et agents des routes ? Nous montrons-nous vraiment exemplaires sur nos routes départementales ?Un constat : peut mieux faire…

S’INfoRMER SuR lES RouTES Etats des routes, travaux, perturbations, retrouvez l’actualitéet l’information des routes départementales sur n CG58.frrubrique « Inforoutes ». Et pour les smartphones Androïd,n’hésitez pas à télécharger notre application « Nièvre InfosTravaux ».lE SAvIEZ-vouS ?Pourquoi le Conseil général de la Nièvre est-il concession-naire d’une section du Canal du Nivernais de 58 km entreSardy–les-Epiry et Cercy-la-Tour, pour lequel il assure l’en-tretien et la sécurisation des structures ? Cette section neprésentait plus d’intérêt pour l’Etat car elle ne respectait pasla norme du gabarit Freycinet permettant le transport demarchandises. En se portant gestionnaire en 1973, leConseil Général évita sa fermeture et permit qu’elle demeurenavigable pour le plus grand plaisir des plaisanciers. Chaqueannée, on dénombre de 1 000 à 2 600 passages de bateaux.

Plus d’1 kg de déchets sauvages par nivernaisParmi les missions du Conseil général, la vidange depoubelles - notamment celles situées sur les aires derepos - fait partie du service offert à l’usager. Il in-combe également à l’Institution d’évacuer tous déchetsabandonnés le long de ses routes. Force est de consta-ter que leur évacuation et leur élimination mobilisentdes moyens toujours plus importants.Ordures ménagères, encombrants, canettes, embal-lages, paquets de cigarettes, bouteilles d’urine…Chaque année, ce sont 250 tonnes de déchets sau-vages qui sont abandonnées sur nos routes. L’équiva-lent de plus d’un kilo de détritus par Nivernais jetés parla vitre de leur véhicule ! Au-delà de la pollution et del’impact environnemental catastrophique, le coût deces incivilités s’élève à 250.000 € chaque année pournotre département.Prudence et propreté sur nos routes, nous avons fina-lement tous à y gagner ! �

«Sur les chantiers, les agents sont en contact direct avec la circulation. Leur seule protection, ce sont les panneaux de signalisation !»

21

INSTITUTION

Éducation

NM - Le Conseil général a inauguré le collège de Clamecy  : collègeconnecté en décembre 2013 (en expérimentation), quel est l’engagementde la collectivité en matière d’outils numériques pour accompagner aumieux la réussite des élèves ?Colette MONGIAT : Depuis deux ans, le Conseil général s’investit danssa politique numérique en matière d’éducation. Il dote les sallesd’informatique des collèges ennombre suffisant d’ordinateursperformants et les salles decours de technologie en appa-reils numériques adaptés pourla 3D.Le collège de Clamecy, premierétablissement équipé en outils numériques expérimente trois tech-nologies en vue d’une évaluation finale avec le SSD (Solid StateDrive), le « client léger » et l’utilisation de tablettes tactiles enclasse.Parallèlement, l’engagement est de doter les établissements envidéo projecteur à courte focale et de développer l’ENT (Environ-nement Numérique de Travail) LIBERSCOL choisi par le ConseilRégional, pour tous les collèges volontaires dans cette démarche.Les équipements et la maintenance relèvent du Conseil généralmais n’oublions pas que les activités pédagogiques dépendent desenseignants volontaires et motivés qui se forment aux nouvellestechnologies intégrées dans l’éducation.

NM - Le collège de Cercy La Tour vient d’être mis aux normes d’accessi-bilité selon les préconisations de la loi de 2005 pour l'égalité des droitset des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handica-pées. Qu’en est-il des travaux de mise en conformité dans les établisse-ments nivernais ?C.M.  : Le Conseil général est engagé pour les 5 ans à venir sur unschéma d’accessibilité des collèges pour répondre au cadre législa-tif et accueillir les élèves en situation de handicap au plus près deleur domicile. Chaque année, un collège est mis aux normes d’ac-cessibilité.Le Conseil général s’attache particulièrement à maintenir une co-hésion d’accueil entre les différents établissements. Un maillage duterritoire existe grâce à la prise en charge par le Département destransports scolaires pour les élèves afin de leur assurer un établis-sement d’accueil en lien avec leur lieu de vie.

La rentrée scolaire est un momentimportant de la vie des Nivernais.L’occasion pour le Conseil générald’expliquer la politique éducativedu Département, notamment enmatière de numérique, d’accessibi-lité et d’enseignement supérieur.Entretien avec Colette MONGIAT,vice-présidente du Conseil généralen charge de l’Education, de l’Enseignement Supérieur et de laRecherche

Les collèges seront mis aux normes selon ce maillage afin d’éviterles « zones blanches » et pour que l’accès à l’éducation soit privilé-gié dans les meilleures conditions.NM - En janvier dernier s’est tenu la première édition du Salon de l’Ensei-gnement Supérieur à Nevers, ce qui a suscité un grand intérêt chez lesjeunes. Quels défis doit relever la Nièvre en matière de formations postBac ?C.M. : Il faut que les Nivernais, collégiens et lycéens, aient de l’am-bition. C’est à la Nièvre de leur offrir en ouvrant tous les champsdes possibles aux jeunes !L’enseignement supérieur doit être territorialisé et c’est par unevolonté commune des collectivités et des partenaires locaux quenous y parviendrons. Récupérer sur notre territoire des formationspost Bac permettra d’offrir des filières d’études aux jeunes, favori-ser les études supérieures et générer une économie locale. Il fautélargir notre offre de Bac+2.On travaille à la création d’une PACES (Première Année Communeaux Etudes de Santé) à Nevers qui accueillerait une centaine d’étu-

diants. C’est un projet qui per-mettrait à de nombreux lycéensde s’orienter vers les carrièresmédicales mais également para-médicales, ce qui a du sens pourcréer une synergie ici avec leCHAN (Centre Hospitalier del’Agglomération de Nevers) et

l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). En septembre,le Lycée Alain Colas et l’ESAAB ouvrent une classe préparatoire auxGrandes Ecoles en Arts et Design pour préparer à de nombreuxconcours d’entrée en écoles d’art et design. Preuve que l’enseigne-ment supérieur trouve sa place dans la Nièvre. �

des usagers pas encore sur la bonne voie

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

Rentrée scolaire :

Les secteurs d’interventionLes financements sont ainsi déployés sur les politiques du patrimoine (gestionet entretien des bâtiments), de la santé et du social (présence d’une médecineprofessionnelle et accueil des élèves en situation de handicap), du développe-ment durable (gestion des déchets et économie d’énergie), de la technologie(équipements en outils numériques), de la culture (travail de réseau avec lesacteurs culturels locaux) et de l’enseignement supérieur (accompagnementdes élèves de l’ISAT et de l’antenne de droit).

collégiens

nivernaise8 000

L’éducation

établissements publics

du budget du département est consacré à l’éducation et à la formation,

à l’enseignement supérieur et aux transports scolaires

30 Investissement55 00 000 €de travaux sur l’ensemble de ses collèges en 2014

« Il y a une vraie volonté politique de notre Département à développer la formation en enseignement supérieur. »

des investissements pour les collégiens nivernais

Inauguration du collège de Clamecy

INSTITUTION

22

Éducation

Nos collèges ont

du talent !

ÉconomieÀ Pouilly sur Loire, la place de l’économie du vin n’est plusà démontrer et c’est tout naturellement que le Collège LesGuilleraults s’est lancé l’an dernier dans un projet de créationd’une mini-entreprise à destination des viticulteurs. 18 élèves de3ème ont monté leur propre mini-entreprise en intégrant la notionde développement durable pour créer un produit en bois  : ledressing wine, casier de rangement pour les bouteilles de vin.Il s’agit de récupérer des caisses en bois de transport d’œuvresd’arts inutilisées et inexploitables pour la société Maddes Eonet de les transformer lors des cours de technologie pour leurredonner une deuxième vie !L’expérience a permis aux élèves de se familiariser au fonction-nement d’une entreprise tout en s’initiant à la gestion budgétaireet les contraintes techniques. 10 dressing wines (pièces uniques !)ont été vendus à des viticulteurs.

Développement durableDans le cadre du projet Nièvre 2021, conformes aux objectifs del’Education Nationale, les collèges nivernais sont nombreux àtravailler à la sensibilisation à l’environnement en suivant ladémarche nationale Ecosffere.Le collège Henri Wallon de Varennes-Vauzelles a lancé en 2009une réflexion autour de l’engagement de l’établissement enmatière de développement durable. Un groupe de pilotage de8 personnels (administratifs, techniques et enseignants) a souhaitéintégrer ce programme dans le cursus pédagogique sur lesénergies renouvelables avec les élèves de 3ème. Le fonctionnementdu bâtiment a été ainsi mis à l’étude sur ses consommations defluides.Forum, ateliers, rencontres avec les partenaires associatifs ontpermis de labelliser le collège « Ecosffere » pour sa démarche qua-lité en économie d’énergie.Parallèlement, le collège Henri Clément de Donzy a mené cetteannée une étude minutieuse sur les factures d’électricité del’établissement et a proposé différentes maquettes de type d’al-lumage automatique et autres détecteurs pour réduire les coûtsd’énergie du collège. L’installation des boîtiers d’allumage a étéeffectuée durant l’été et ce sont les futures classes de 3ème qui éva-lueront le projet l’an prochain.

Les 30 collèges du Département sont naturellementengagés dans leurs missions pédagogiques mais égale-ment étendus aux projets de territoire en lien avec lesdispositifs de l’Éducation Nationale et les projets duConseil général en matière de politique éducative.Ces initiatives nourrissent la réflexion des jeuneset permettent la réalisation d’actions concrètes etinnovantes… Zoom sur le travail investi des établis-sements, en parallèle de l’enseignement classique,selon des thématiques que leur révèle leur territoire.

Au collège Victor Hugo de Nevers, il est à souligner une forte im-plication dans le projet Ecosffere notamment par leur action sur lerecyclage du papier dans les classes en lien avec l’ANAR (Asso-ciation Nivernaise d’Accueil et de Réinsertion).

Gestion des déchetsLe gaspillage alimentaire… un sujet d’actualité que le collège duChamp de la Porte de Cercy La Tour a pris à cœur avec l’aidedu Conseil général, facilitateur des projets dans leur mise en place.La gestion du pain a été étudiée au service de la restauration pouréviter trop de gaspillage par la mise en place d’actions simplesissues d’observations et de réflexions. Exemple : une comptabilitéet un suivi graphique hebdomadaire sur les consommations desélèves.« Petite faim – Grosse faim » est un dispositif interne égalementmis en place pour permettre à l’élève de mieux cerner son état desatiété. L’objectif reste de s’adapter aux besoins de l’élève enallant au-delà de l’aspect ration-type… tout en restant nutrition-nellement correct et surveillé.

ConsommationÀ La Machine, le collège Jean Rostand est engagé dans unedémarche de circuit d’alimentation de proximité au sein de larestauration collective depuis 4 ans. Régulièrement, un repas estentièrement issu des producteurs nivernais (élaboré avec l’infir-mière scolaire pour le volet nutrition en Comité d’Education à laSanté et à la Citoyenneté) en présence d’exploitants agricoles pourtémoigner de leur activité.Les élèves, réceptifs et soucieux de la qualité de leur déjeuner,trouvent un intérêt à ces actions et ces échanges qui ont impulséde nouvelles animations avec les professionnels du mondeagricole à destination des classes de 4ème et 3ème dans le cadre del’orientation post-collège.

Robotique/TechnologieAu collège Victor Hugo de Nevers, on mise sur la technologie enparticipant au défi NXT. Impliqué dans ce challenge de robotique,l’enseignant de technologie accompagne ses élèves de 3ème dansune aventure futuriste en réalisant un robot d’exploration à partir

23

INSTITUTIONde boîtes de LEGO NXT et de capteurs. Il s’agit de défier les robotsdes équipes participantes des collèges de l’Académie à traversun parcours semé d’obstacles et de soutenir le projet devant unjury.Les élèves apprennent à être autonomes, à s’engager dans unprojet et le mener à terme en construisant en parallèle un exposéet en travaillant en équipe. Ils s’investissent pour produire un travailde qualité et représenter leur établissement tout en enrichissantleurs connaissances technologiques.C’est aux côtés des 19 équipes de 8 autres collèges (soit 100collégiens) que l’équipe de Victor Hugo s’est démarquée endécrochant la première place au classement général !Le concours Défi NXT de robotique est organisé en partenariatavec l’ISAT, le Conseil général et le lycée Jules Renard de Nevers.Cette année, les vœux post 3ème des élèves de Victor Hugo sontmarqués d’un net intérêt pour l’option technologie en lycées afinde nourrir de nouveaux projets innovants.

NumériqueÀ l’initiative des enseignants et du principal du collège JeanRostand de La Machine pour élargir l’offre culturelle et réduireles coûts de déplacement, les visioconférences avec le MuséeRolin d’Autun sont accessibles à tous les niveaux de classes dansle cadre des programmes éducatifs.Grâce au soutien du Conseil général qui a doté l’établissement dematériel technique performant (tableau interactif et matériel de vi-sioconférence), la pédagogie a intégré la technologie numériquepour permettre aux élèves d’être connectés visuellement avec lesœuvres et le conservateur du Musée alors qu’ils sont en cours aucollège.Après une première visite, trois fois par an sur place au Musée, lescollégiens étudient en immersion totale par la visioconférencedifférentes collections.Cette année, le matériel a aussi pu être utilisé pour réaliser desvisioconférences avec des écoles en Angleterre dans le cadre descours linguistiques.Ces expériences probantes et enrichissantes sont déjà copiéesdans d’autres collèges nivernais !

Développement du territoireCréé dans les années 1980 au collège François Mitterrand deMontsauche les Settons, un sentier pédagogique traverse leslieux pour initier les élèves de tous les niveaux de classes à la fauneet la flore du Morvan.L’enseignant de Sciences de la Vie et de la Terre organise et animedes visites pour les élèves mais également pour le grand publicqui peut bénéficier d’une visite guidée.Pour le collège, il s’agit d’utiliser les ressources locales et recon-naître leurs spécificités de territoire pour diversifier les actions. Ilest également impliqué dans un programme d’activités de pleinenature spécialisé dans le VTT. En partenariat avec la base Activital,ce sont plus de 25 élèves qui peuvent découvrir le Morvan diffé-remment et qui s’ouvrent aux filières sportives après l’orientationde fin de 3ème en lycée.

CultureDeux établissements croisent leurs talents depuis 5 ans avec lesoutien de la Fédération des Œuvres Laïques de la Nièvre… Auxcollèges Adam Billaut de Nevers et Jean Jaurès de Guérigny,les expressions artistiques de tous les élèves ont donné naissancecette année à un projet culturel inédit autour de l’œuvre poétiquede Jacques Prévert : « Jacques a dit ». La mise en musique destextes et la lecture des mots ont été rendues vivantes grâce à ladisponibilité et au bénévolat des enseignants d’arts plastiques,d’éducation musicale, de lettres et aux documentalistes.

Deux ateliers indépendants se sont déroulés durant l’annéescolaire et deux journées complètes ont été consacrées à la miseen commun des travaux réalisés. De ces rencontres est né lespectacle qui a été présenté trois fois à la Maison de la Culture deNevers et de la Nièvre pour les collégiens et leur famille ainsi qu’àdestination du grand public.Les représentations ont figuré au programme du Festival ChoralAcadémique de Bourgogne comme celles d’autres établisse-ments.Et comment ne pas imaginer le collège Aumeunier Michot deLa Charité sur Loire autrement investi que dans le mot… ? Eneffet, cette année, une quinzaine d’élèves de classe de SEGPA etdes élèves de 6ème ont pu travailler autour des mots lors dedifférents ateliers de réflexion et d’écriture animés par les artistesdu Festival du Mot.Les 6ème ont donné une restitution finale de leurs travaux durant leFestival alors que les élèves de SEGPA et leur enseignant envisa-gent déjà la prochaine rentrée avec un nouveau projet lié au CentreSocial et son jardin… un vrai cette fois-ci, où les mots trouverontpeut-être leur place sur des étiquettes des fruits et des légumes… !A suivre et à lire…

Filière boisLe programme européen ERASMUS + (anciennement COME-NIUS) a retenu l’attention du Collège Paul Langevin deFourchambault dès 2008. Il s’agit pour l’établissement d’intégrerun partenariat d’échanges - exclusivement en anglais - avec troispays d’Europe autour d’une thématique définie pour deux ans etvalidée par l’Agence Europe-Education-Formation de la Commis-sion Européenne. Pour son 3ème projet prévu entre 2014 et 2016,le collège a choisi de travailler sur la filière bois en lien avec desstructures éducatives de Lituanie, de Pologne et d’Espagne.Les élèves d’une classe de 5ème poursuivront jusqu’à la fin de leurcursus de 4ème le projet en coopérant par des échanges culturels,économiques et scientifiques (séjours dans les trois pays hôtes etaccueil des jeunes des pays partenaires à Fourchambault).L’objectif est de favoriser le développement personnel et lescompétences linguistiques tout en misant sur les notions decitoyenneté européenne et de multiculturalisme.Le collège enrichit ainsi son activité pédagogique grâce au soutiendu Conseil général. �

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

POLITIQUE

24

L’interview

NM - Le gouvernement a adopté par ordonnancedes mesures concernant l’accessibilité. De quois’agit-il ?Ségolène NEUVILLE : Il s’agit de mettre en appli-cation la loi de 2005 préconisant la mise enconformité de tous les établissements recevantdu public au 1er janvier 2015. En réalité, tout n’apas été fait partout. Aujourd’hui, les établisse-ments seront tenus de déposer un agenda d’ac-cessibilité programmé pour se mettre auxnormes d’ici 3 ans.

NM - Quelles sont les évolutions envisagées pourl’intégration des enfants en situation de handicap,et pas seulement en matière d’accessibilité ? S. N. : Finalement la question porte sur l’acces-sibilité à l’école pour l’ensemble des enfants. Il ya des évolutions dans le plan « autisme » pourque les enfants soient pris en charge à l’écoleordinaire. Les Auxiliaires de Vie Scolaire quiétaient en CDD vont passer en CDI. Ainsi nouspérennisons des emplois avec des formationsadaptées au handicap et ciblées particulièrementsur l’autisme.Il y a également la création de 30 unités d’édu-cation (petites structures pour 7 enfants) dès larentrée 2014 au sein de l’école avec l’objectif demener les enfants autistes en classe ordinaire dusystème éducatif. En 2015, ce sont 100 unitésprévues soit une par département.

NM - Les MDPH jouent un rôle très importantdans nos territoires. Quelle est son action dansla Nièvre ? Martine CARRILLON-COUVREUR : La MDPH dela Nièvre est aujourd’hui connue et bien implan-tée. Toutes les familles qui ont besoin de rensei-gnements disposent d’une équipe présente. LaMDPH regroupe l’ensemble des services et descommissions pour que les familles disposent

Le 11 juillet 2014, Ségolène NEUVILLE, secrétaire d’État chargée des Personneshandicapées et de la Lutte contre l’exclusion, a choisi de présenter dans la Nièvrel’ordonnance d’accessibilité, en compagnie de Martine CARRILLON-COUVREUR,députée de la Nièvre et présidente du Conseil national consultatif des personneshandicapées (CNCPH).

MDPh : égalité, citoyenneté et solidarité

Créée en 2006*, la Maison Départementaledes Personnes Handicapées de la Nièvrese modernise, selon les préconisations na-tionales, tout en maintenant son action deguichet unique pour l’accueil, le conseil,l’information et l’accompagnement despersonnes handicapées.47 000… c’est le nombre de dossiers que la MaisonDépartementale des Personnes Handicapées de la Niè-vre conservent depuis 1975. Des dossiers d’aide répar-tis sur deux pôles – Enfant et Adulte – méthodiquementconservés dans les locaux de la rue Emile Combes àNevers.Améliorer les processus internes de gestion des dos-siers en constante évolution (+ 62% d’augmentation del’activité en 8 ans due à la diversité des prestations età la mise en place de nouvelles réglementations) et mo-derniser la relation avec les usagers par la dématéria-lisation des demandes (6 000 dossiers ont déjà éténumérisés en moins d’un an), voilà le défi que la MDPHtente de relever avec son équipe pluridisciplinaire de 35personnes pour répondre à la commande publique mal-gré le manque de valorisation des dotations de l’État.Alléger les tâches administratives afin de poursuivre sonaction centrée sur l’accompagnement : autour du direc-teur Bruno CHEZE, c’est l’objectif que les agents cher-chent à atteindre. Attachés aux valeurs d’égalité et desolidarité pour maintenir une MDPH comme un lieu devie et d’échanges, ils souhaitent privilégier l’approchequalitative et personnalisée des personnes handicapéespour ne pas faire de la MDPH un simple centre admi-nistratif et financier de décisions.Alors, comme « le handicap est l’affaire de tous et quec’est aussi grâce à une participation citoyenne que leschoses avanceront » nous confie Bruno CHEZE, le travailcollaboratif avec les acteurs locaux du handicap se ren-force permettant le repérage des besoins et la Commis-sion des Droits de l’Autonomie des PersonnesHandicapées (CDAPH) chargée de répondre aux de-mandes d’attribution des aides accueille 7 associationsnivernaises investies sur divers aspects du handicappour cibler au mieux les décisions.Pour le directeur, « la question du handicap est portéepar les missions des Pôles Solidarité d’une seule col-lectivité territoriale qu’est le Département, le handicapest pourtant une histoire de solidarité nationale… ». �

*date de création des MDPH rassemblant en un Groupementd’Intérêt Public les services de l’Etat, les Caisses Primairesd’Assurance Maladie (CPAM) et les Caisses d’Allocation Fami-liales (CAF), les associations partenaires et les Conseils géné-raux, ces derniers qui en assurent la tutelle administrative etfinancière.

d’un guichet unique. Cependant, en France, cesstructures traversent des difficultés car elles doi-vent affronter une forte augmentation du nom-bre de dossiers déposés. Du coup, elles ont dumal à tenir les délais. Dans la Nièvre, un vrai tra-vail d’organisation a été mis en place pour se mo-derniser et s’adapter. Nous avons travaillé etnous continuons de travailler à l’Assemblée Na-tionale sur ce sujet pour faire en sorte que lesMDPH puissent être déchargées des missionstrop administratives.

NM - C’est une volonté de simplifier l’accès ? S. N. : Oui. Je souhaite simplifier pour faciliter lavie des gens. Martine CARRILLON-COUVREURl’a souligné : les MDPH ont fait un travail énormeen 10 ans de simplification administrative afinque les agents des MDPH puissent optimiserl’accompagnement des familles selon les déci-sions.

NM - Quel est le sens de votre présence sur le terrain ? S. N. : Je vais partout en France et mon rôle estde faire connaître le projet de loi d’habilitationvoté au Parlement. Il y a nécessité de communi-quer sur le projet de loi et les ordonnances afinde mettre en application la loi de 2005, mal ap-pliquée à ce jour. Et ce, pour deux raisons : lesdélais et les normes. Les normes sur l’accessibi-lité étant parfois incompréhensibles et difficilesà mettre en œuvre, la concertation entre les par-tenaires du handicap est nécessaire pour réaliserles agendas d’accessibilité programmés. Ce do-cument, que j’ai voulu très simple, sera à déposeren Préfecture en précisant la projection de lamise en conformité par chacun selon un calen-drier limité à 3 ans. L’obligation pour 2015 serad’entrer dans la démarche. �

25

POLITIQUE

Expressions

UNE RENTRÉE EN MOUVEMENTLe renouvèlement en cours des outils de l'ac-tion publique - nouvelles équipes municipales,communautés de communes qui s'agrandis-sent, création de pôles d'équilibre territoriaux(anciens pays), Conseil départemental à venir,fusion des régions Bourgogne et Franche-Comté - stimule les énergies et doit ouvrir denouvelles perspectives pour le Département .Ces évolutions sont un moment importantpour nos concitoyens et pour les forces vivesde la Nièvre.La parole des Nivernais doit être entendue etla participation du plus grand nombre audébat public, assurée.C'est bien l'enjeu de "la Nièvre en débat" pourle futur Conseil départemental, des discus-sions concrètes pour négocier avec l'État et laRégion le contenu des prochains contrats depays (ou de PETR), comme des nouvelles prio-rités du contrat de projet État/Région.Dans les communes et les intercommunalités,c'est l'organisation efficace de la discussionpublique qui est la garantie d'une proximité auquotidien entre tous les citoyens et ceux qui lesreprésentent.Notre ambition de construire les villes et lesvillages du futur passe par ce préalable : cesont tous les Nivernais qui feront la Nièvre du21ème siècle.

Fabien BAZINPrésident du Groupe socialiste et apparentés

Mobiliser, valoriser et optimiser laproduction de bois-énergie sont desobjectifs fixés par le département. Laprolifération des projets collectifs surplusieurs secteurs nivernais démontrel’intérêt d’un certain nombre de collec-tivités pour ce mode de chauffage.

Trois conditions sont mises en avant pour quel’intérêt de cette énergie soit percutant :- S’équiper d’un appareil performant et biendimensionné,- Brûler du bois de bonne qualité,- Entretenir correctement et régulièrement sonappareil de chauffage.Une fois leurs installations en place, nousconstatons, hélas, que ces collectivités sontsouvent confrontées à la difficulté d’un appro-visionnement de qualité répondant au cahierdes charges de leurs installations ; c’est-à-direun approvisionnement stable (quantitative-ment et qualitativement). Il est donc urgent de trouver des solutions pourque ces collectivités qui ont fait le pari du dé-veloppement durable ne soient pas pénaliséesdans leur démarche. Si il existe dans notre département un réelpotentiel de ressources énergétiques issues dela valorisation du bois, il nous appartientde mobiliser les acteurs, de valoriser lesexpériences et de réfléchir à l’optimisation detoutes sortes de production.Quant à l’entretien des installations, chaqueporteur de projets doit se débrouiller.Le SIEEEN a créé une régie Chaleur en 2011.Celle-ci a été mise en place pour répondre auxattentes de certaines collectivités de confierl’exploitation totale de leurs installations. Or, les élus qui ont fait le pari de ce nouveaumode de chauffage avant la création de cetterégie, ne peuvent bénéficier de cet accompa-gnement. Une harmonisation des aides àl’entretien et la création d’un programmedépartemental deviennent rapidement indis-pensables pour que les acteurs locaux restentmobilisés sur cet objectif. Pour que le développement des filières boisénergie permette de concilier à la fois unepolitique énergétique et le développementlocal, il devient urgent de cibler enfin les axesprioritaires d’accompagnement de ces filièresbois énergie.

LES CONSEILLERS GÉNÉRAUX du Groupe Rassemblement pour l’Avenirde la Nièvre (R.A.N.)

ExpressionsLA FILIERE BOIS : SOURCE D’EMPLOIS POUR LANIEVRE, MAIS POUR COMBIEN DETEMPS ?

La Nièvre compte plus de 225 000 hectares deforêts avec une filière bois qui fait travailler1 600 salariés. Le Conseil Général s’est engagépour développer cette filière depuis 2006 enarticulant développement raisonné de cette ri-chesse naturelle et développement des activi-tés économiques autour du bois. La forteimplication des élus locaux avec les profes-sionnels de la filière a permis cet équilibremême si les manques de moyens alloués auxDépartements limitent l’intervention pu-blique.Mais qu’en sera-t-il demain avec la suppres-sion programmée des Départements et leremplacement d’élus soucieux du développe-ment durable de leurs territoires par de véri-tables professionnels de la politique loin despréoccupations locales ?L’échelon départemental reste indispensablepour permettre à cette filière de se développerdans l’intérêt des Nivernaises et des Nivernaisà travers ses cinq secteurs clés que sont scie-rie, panneaux de bois, menuiseries et char-pentes, emballages et meubles.L’échelon départemental permet de préserverl’implantation des activités de la filière quiévolue dans un secteur concurrentiel. Surtoutdepuis l’annulation en mai 2013 d’utiliser dubois dans les nouvelles constructions. D’ail-leurs, la profession attend de nouvelles me-sures favorables.À partir du savoir-faire, des techniques inno-vantes des entreprises locales et des centresde formations spécialisés, pourquoi pas en ou-vrant un service de recherche avec l’ISAT.Nous devons poursuivre le développement decette filière à travers une action départemen-tale sauvegardée dans le cadre de la réformeterritoriale.Préserver les Départements, c’est préservernotre filière bois.

Pascal REUILLARDConseiller général du Canton de GuérignyGroupe Communiste

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

POLITIQUE

26

Le 5 juin 2014, Nevers accueillait à la Maison de la Culture et de la Nièvre les « États Généraux des Nouvelles Ruralités :Campagnes, le Grand Pari », initiés par les présidents des Conseils généraux de la Nièvre, de l’Allier, du Cher et de la Creuse.Tenu en présence de deux ministres, Sylvia PINEL et André VALLINI, peu de temps après les annonces sur la réforme territoriale,ce rendez-vous national a rencontré un franc succès avec près de 650 participants issus de 43 départements de France, dont150 élus de collectivités territoriales et parlementaires.

Nevers, capitale d’un jour

Etats Généraux des Nouvelles Ruralités

RÉTRoSPECTIvE vIDÉo DES ÉTATS gÉNÉRAux Retrouverez l’intégralité des débats et des interventions desÉtats Généraux des Nouvelles Ruralités du 5 juin 2014 àNevers, en vidéo sur n CG58.fr

Jean-Pierre SAULNIER, président du Conseil général du CherJean-Jacques LOZACH, président du Conseil général de la Creuse Jean-Paul DUFREGNE, président du Conseil général de l’AllierPatrice JOLY, président du Conseil général de la Nièvre

27

Lancement d’un printemps des territoires« Faire de nos campagnes des territoires d’ave-nir », telle est la dynamique portée depuis main-tenant deux ans par la démarche des NouvellesRuralités qui rassemble 37 départements*, soitplus de 20 millions d’habitants. Cet avenir, il ena été largement question le 5 juin à Nevers à l’oc-casion des États Généraux des Nouvelles Rura-lités. Ce qui devait être un temps d’échange etd’expression de la ruralité est devenu le cri de laruralité et le lancement national d’un « prin-temps des territoires ». En cause, le projet deréforme territoriale annoncé quelques jours plustôt.

Lourd de conséquence pour l’avenir des cam-pagnes et de la solidarité, ce projet n’a pas man-qué de susciter de fortes interrogations etréactions de la part des intervenants et du publicde la Maison de la Culture. Hôte de la rencontre,Patrice JOLY, Président du Conseil général dela Nièvre, a donné le ton : « Cette réforme porteun mauvais coup aux territoires ruraux ». Suivien cela par de nombreux élus présents qui ontprofité de cette tribune pour faire montre de leurirritation et de leur mécontentement, commePatrick KANNER, trésorier de l’Assemblée desDépartements de France et Président du Conseilgénéral du Nord qui regrettant « des annoncessans concertation », précisait : « Nous n’avonspas besoin d’être rassurés mais compris. (…) Au-jourd’hui, nous sommes condamnés à mort, àune morte lente, mais condamnés à mort avantmême d’être jugés ».Si la ministre de l’Égalité des territoires, SylviaPINEL, a promis qu’elle serait « la ministre dela Nouvelle ruralité » et s’est voulue rassurantequant aux actions menées par le gouvernementà destination du monde rural, elle n’a pas pourautant apaisé les craintes au sein de l’assemblée.Regrettant son écart de langage portant sur la« dévitalisation des départements », le secré-taire d’État à la Réforme territoriale, AndréVALLINI, a rappelé quant à lui les enjeux et lanécessité de procéder à cette réforme. Face auxcritiques notamment sur le manque de concer-tation, il a « donné » quatre ans à la réflexion etl’intelligence collective pour faire remonter despropositions constructives, dans le cadre dutransfert progressif des compétences du Conseilgénéral vers les nouvelles régions et nouvellesintercommunalités, précisant que « le gouver-nement était prêt à encourager les expérimen-tations et initiatives locales ». (cf. les encadrés)Pas vraiment convaincus par ces arguments, lesquinze présidents de conseils généraux présentssont montés solennellement sur scène au côté dePatrice JOLY pour lancer « l’Appel de Nevers »,une déclaration pour une reconnaissance desterritoires ruraux et du rôle des départements.

Nevers, capitale d’un jour

Le 5 juin, la Maison de la Culture et de la Nièvre accueillaitprès de 650 participants issus de 43 départementsde France dont 150 élus de collectivités territoriales etparlementaires.

Le pari gagné des États GénérauxCes États Généraux se sont inscrits dans une ac-tualité, celle de la réforme territoriale. Au-delàde la grogne des élus, il s’agissait de parler –enfin ! – des campagnes de façon positive.« Redonner un avenir aux territoires », « lesélites et la ruralité : changeons de regard », « lesmots des nouvelles ruralités », « l’avenir écono-mique et social de nos campagnes », autant dethèmes abordés par des intervenants de renominvités à partager leur expertise. Lesquels onttous témoigné de la nécessité de bousculer leregard porté sur les territoires ruraux, d’obtenirles moyens d’agir pour lutter contre l’inégalité

des territoires et d’organiser le territoire enfonction de sa diversité et ses spécificités.Certes, le Grand Pari des campagnes n’est pasencore gagné. Mais en offrant un espace dedébat ouvert, un moment de démocratie et despropositions concrètes pour l’avenir des terri-toires ruraux, ces États Généraux ont tenutoutes leurs promesses et réussi à faire passerleurs messages au travers de celui de la réforme.Cette démarche des « Nouvelles Ruralités »vient de s’ouvrir plus largement à d’autres ac-teurs et de trouver sa place dans le débat public.Elle a permis d’interpeller directement le gou-vernement et le Président, de montrer que lesterritoires ruraux existent et qu’ils sont utiles,notamment à l’effort de construction à l’échellenationale. Gageons que ce pouvoir d’influencepèsera dans les mois à venir. Il demeure unepriorité pour la ruralité, d’être prise en compteau plus haut niveau, avec notamment l’instau-ration d’un véritable ministère de la Ruralité. Ily a un an lors du colloque de Vichy, les « Nou-velles Ruralités » étaient dans l’installationd’une démarche. Cette journée des Etats Générauxa été une journée d’action, et Patrice JOLY desouligner : « Un mouvement est en marche ». �

*La Loire, l’Ariège et la Marne ont rejoint ladémarche des « Nouvelles Ruralités », à l’issue desÉtats Généraux du 5 juin, portant à 37 le nombre dedépartements membres.

de la France des Nouvelles Ruralités !l’APPEl DE NEvERS « Non à la dévitalisation des départements, Oui à larevitalisation de nos territoires ». À l’occasion des ÉtatsGénéraux du 5 juin à Nevers, Patrice JOLY accompagnéde quinze présidents de Conseils généraux remettait ausecrétaire d’État à la Réforme territoriale, André VALLINI,une déclaration pour une reconnaissance des territoiresruraux et du rôle des départements, dite « l’Appel deNevers », dans laquelle ils refusent la disparition de leurscollectivités « sous couvert d’économies substantielles àréaliser mais non démontrées ayant pour conséquenceune régression du service public », exigent un débatnational et demandent à François Hollande de « faireconnaître son projet en matière d’aménagement du terri-toire national et la place donnée aux territoires rurauxdans cet ensemble ». Cette déclaration a par ailleurs étéadoptée à l’unanimité par l’Assemblée départementale dela Nièvre. Texte consultable en intégralité sur n CG58.fr

DE lA ColèRE Aux PRoPoSITIoNS Le secrétaire d’État à la Réforme territoriale, AndréVALLINI, a donné quatre ans à « l’intelligence collective »pour imaginer l’échelon départemental de demain. Suiteà cette annonce, Patrice JOLY initiait, dès le 16 juin, uneréunion de travail entre les élus et les représentants desforces vives du département afin de réfléchir collective-ment à un projet institutionnel pour une autre organisa-tion territoriale de la Nièvre. Objectif : être force depropositions et dessiner une future organisation à la foisporteuse de développement économique et de maintiendes services publics.

Cette première rencontre a donné lieu à la rédaction d’untexte destiné à l’Élysée et à une pétition intitulée« Ensemble pour la Nièvre »*, qui propose que notredépartement soit le territoire d’expérimentation d’unenouvelle organisation territoriale pour la France. D’autresrencontres avec les Nivernais sont prévues à partir dumois de septembre**. *Pétition sur : http://petition.nievre.fr**La Nièvre en débat (p 19)

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

ÉCONOMIE

28

Automobile

CAP SUR LE FUTUR !MAGNY-COURS,

* UN TERRITOIRE DE COMPROMIS ENTRE TRADITION ET HAUTE TECHNOLOGIE,QUALITÉ ET ExCELLENCE :Sur les 300 ha de la zone de Magny-Cours, vont tour à tour éclore et se développer unensemble d’activités qui relèvent de 3 grands domaines : sportif, économique et loisirs-culture. L’esprit partenarial, significatif d’un fonctionnement traditionnel à Magny-Coursa permis de regrouper dans un même univers : 3 circuits dédiés aux sports mécaniques,une technopole développée autour des activités automobiles, le Musée Guy Ligier, ungolf, un héliport ainsi que des établissements d’hôtellerie - restauration. Les infrastruc-tures du circuit offrent un environnement technologique unique propice au culte de l'ex-cellence et aux évolutions du futur.

* LE CIRCUIT DE NEVERS – MAGNY-COURS « TOUJOURS DANS LE COUP » : VRAI/FAUx ? Vrai ! 18 Grand Prix de France de F1 s’y sont déroulés jusqu’en 2008. Utilisé plus de300 jours par an, homologué pour accueillir des Formules 1, ce circuit est économique-ment bénéficiaire et génère plus d’une douzaine de millions d’euros de retombéeséconomiques. Il est doté de toutes les dernières technologies nécessaires aux écuriesainsi qu’aux médias. Il accueille environ 400 000 visiteurs par an (hors Grand prix deF1) et constitue plus que jamais une véritable vitrine pour le sport automobile. Il proposeaux organisateurs d’épreuves, à la Fédération Française du Sport Automobile, le savoir-faire indéniable d’une équipe de professionnels expérimentés et reconnus.

Le seul GPF1 (80 à 100 000 visiteurs) engendre environ 80 millions d’euros de retombéeséconomiques, dont environ 20 millions de TVA pour l’Etat. Il mobilise les personnelsd’une centaine d’établissements d’hébergement situés dans un rayon de 30 km, en Niè-vre, ou dans les départements voisins du Cher et de l’Allier.

Magny-Cours est situé à 12 km de Nevers (58). Inauguré le 7 août 1960, le circuit « Jean BEHRA » est né de la volonté deson maire, Jean BERNIGAUD, passionné de sports automobiles. Suite à son rachat en 1986 par le Conseil Général de la Nièvre,il est remplacé par un tracé homologué F1 en 1989 afin d’accueillir le Grand Prix de France et prend alors le nom de«Nevers - Magny-Cours».

* MAGNY-COURS, DIFFICILE D’Y ACCÉDER : VRAI/FAUx ? Faux ! Depuis 2012, l’autoroute A77 passe aux portes du circuit. Par ailleurs, leprojet d’aménagement routier de la RN7 à 2 fois deux voies, venant en prolongementde l’A77, va permettre une circulation sécurisée en direction du sud, Lyon, Clermont-ferrand, Bordeaux, etc… et ouvrira la porte à une expansion économique jusqu’icihandicapée dans l’accessibilité routière aux grands pôles d’activité.Ils constituent autant de facteurs contributifs aux développements futurs sur cettezone géographique.

* LA TECHNOPOLE, ON Y PRÉPARE LE FUTUR : VRAI/FAUx ?Vrai ! A Magny-Cours, la passion, l'expérience et l'expertise, se conjuguent au quo-tidien au service des sports mécaniques. Implantées au cœur d’une technopole la-bellisée «Grappe d’entreprises» en 2011 et employant près de 300 personnes, unetrentaine d’entreprises oeuvrent ainsi chaque jour, offrant une vitrine technologiqueinternationale. C’est une réalité indéniable !

La plupart sont membres actifs du « Pôle de la Performance de Nevers Magny-Cours» qui réunit ainsi autour de projets communs des entreprises industrielles de «Hautetechnologie». Leurs savoir-faire complémentaires ont ainsi permis de former unechaîne de compétence unique au monde et de proposer des solutions globales in-novantes en matière de conception/construction de véhicules. Les problématiquesenvironnementales sont au coeur des préoccupations de ces acteurs économiquesqui mettent leurs compétences R&D au service de projets liés aux éco-carburants,éco-matériaux, motorisations hybrides,...Exemples de réalisations novatrices nées à Magny-Cours : Furtive-eGT (Exagon Mo-tors), NOAO et Formule 4 (PPNMC).

29

ÉCONOMIE

Cette excellence des sports mécaniques, réunie en un même lieu et animée du mêmeesprit, bénéficie du soutien des collectivités. Elle se trouve confortée par la présencede l'Université de Bourgogne, via sa filiale de valorisation de la recherche, qui contri-bue à l’innovation technologique et d’autre part, via l’ISAT. Créée en 1991, c’est laseule école publique française d’ingénieurs spécialisée dans les métiers de l’Auto-mobile et des Transports. Elle accueille 600 étudiants venus du monde entier et as-sure des promotions de diplômés qui intègrent peu à peu la filière de l’automobile.

* UN 3ème PILIER DU DÉVELOPPEMENT, AxÉ LOISIRS-CULTURE : VRAI/FAUx ? Vrai ! L’ouverture récente de 6 simulateurs F1 & GTR vient s’ajouter aux loisirsconnus qui n‘aspirent qu’à se développer mieux encore comme le golf 18 trous deMagny-Cours et le Musée Ligier. Le Conseil Général et ses partenaires réfléchissentaussi à la création d’un parc de loisirs à dimension ludique, technologique et péda-gogique. Avec le circuit et la technopole, il pourrait renforcer le 3ème pilier de déve-loppement du site et conforter Magny-Cours comme haut lieu d’excellence dans lesdomaines de l’automobile, des loisirs et de la culture. Attraction supplémentaire : à signaler l’existence, révélée par de récentes fouilles,d’un important site archéologique gallo-romain qui sera le moment venu dévoilé augrand public et valorisé.

Affaires à suivre donc… �

Plus d’infos : - Circuit de Magny-Cours : www.circuitmagnycours.com/- Pôle de la Performance Nevers Magny-Cours : www.asso-ppnmc.fr/- Golf du Nivernais : www.golf-du-nivernais.com/

Le karting de Nevers Magny-Coursproposait jusqu’à maintenant le pilo-tage de quatre types de karts : des 4temps GT4, des karts de compétitionRx 250 CC, des karts de 390 cc et desmini karts pour les enfants. Au-jourd’hui découvrez les simulateursF1 et GT, et relevez le défi !Si vous désirez vivre les sensations d’unpilote de courses et plonger dans l’uni-vers du sport automobile en toute sécu-rité, venez essayer les 6 simulateursdynamiques du karting de Nevers -Magny-Cours. Composés de vérins élec-triques, les 2 simulateurs d'une courseF1 et les 4 simulateurs GT reproduisentles mêmes sensations « dynamiques »que lors de courses réelles : vitesse, frei-nage, dérapage, devers et surtout adré-naline sont garantis. Vous vous sentirezau cœur de l’action grâce au système deson avec le port de casques pour les si-mulateurs GT et un échappement librepour les simulateurs F1. Visuellement,vous serez ébahis par la criante ressem-

blance avec la réalité. Non seulementvous aurez l’impression de rentrer dansun cockpit de F1 mais quand vous serezassis et harnaché dans votre siège depilote, face à 3 écrans couvrant un anglede 180 °, vous serez « bluffé » par lasimilitude avec le parcours du circuit deNevers - Magny-Cours. Amateurs desports automobiles ou néophytes, cesattractions sont sensationnelles etimpressionnantes ; ouvertes au publicdepuis avril 2014  ; n’hésitez pas àessayer, à dépasser vos performances etprovoquer vos adversaires !

Contacts : Karting Circuit de Nevers Magny-CoursTél : 03 86 21 26 18.

Tarifs :20 € les 10 minutes à bord des simulateurs F1,12 € les 10 minutes à bord des simulateurs GT.Les prix sont dégressifs si vous cumulez karting + simulateur. Si vous battez le reccorddu 1er chrono vous gagnerez une session de jeugratuite.

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

Après deux éditions dans la Nièvre,les Rencontres Entreprises de lafilière automobile se sont tenues dansl’Allier au Centre Athanor de Montlu-çon le 20 juin dernier.Initiées par les départements de l’Allier,du Cher, de la Creuse et de la Nièvre, cesRencontres sont organisées pour main-tenir la cohésion des territoires avec lesentreprises locales de la filière automo-bile ancrées en milieu rural. Elles s’ins-crivent naturellement dans la dynamiquedes « Nouvelles Ruralités ». Autour de lathématique « La performance de l’entre-prise  : un enjeu industriel et territo-rial ? », Claude CHAM, Président de laFédération des Industries des Equipe-ments pour Véhicules (FIEV), a parrainéce rendez-vous qui a permis à près de40 exposants et plus de 220 participantsde croiser leurs parcours et d’échangersur les stratégies à adopter pour innover.Trois ateliers «  Rencontres businessentre entreprises » ont abordé les ques-tions des robots comme solutions adap-

tées aux PME, des cycles courts derecyclage des matériaux comme enjeuet de l’excellence industrielle commedynamique robuste.

Infos : www.rencontres-filiereauto.fr

DE NEVERS - MAGNY-COURS !DES SIMULATEURS AU KARTING

LA FILIÈRE AUTOMOBILE3émes RENCONTRES ENTREPRISES DE

30

CULTURE

31

Agenda

CULTURE

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

L’Échappée Lecture, c’est reparti !Fort de ses 3 800 participants en 2014, le prix de littérature jeunesse,organisé par la Bibliothèque de la Nièvre, lance sa 3ème édition en octobre. Enfants et adultes se laissent surprendre par la richesse de lalittérature. Objectif : récompenser le meilleur ouvrage. La proclamationdu palmarès, au printemps 2015, sera l’occasion d’une belle soirée et despectacles. Rendez-vous dans votre bibliothèque pour vous inscrire etdécouvrir la sélection concoctée par le comité de lecture.n www.cg58.fr

à partir du1eroctL’Échappée Lecture

Comme chaque automne depuis 13 ans, la Bibliothèque de la Nièvre, en partenariat avec les bibliothèques de son réseau, vouspropose contes et lectures à haute voix dans tout le département.Cette année, 22 communes participent au festival et ce sont 18

artistes qui parcourront les routes de la Nièvre pour le plus grand plaisir d’un public toujours plus fidèle et de plus en plus nombreux.

n www.cg58.fr

du 27sept au 26oct

Festival à Haute Voix

C’est en avril 1992 quel’Association Nivernaise pour l’ArtContemporain installele C.A.C. (Centre d’ArtContemporain) dansle Parc Saint Léger, principal site de l’anciennestation thermale de Pougues-les-Eaux. L'exposition Traucum présentera un ensemble d'oeuvres d'artistes internationauxde plusieurs générations dont le travail s'articule autour de dispositifs techniques del'image et de l'information. Ils proposent desrécits nous emmenant vers de nouveaux territoires du savoir. n www.parcsaintleger.fr

du 13sept au 17oct

Exposition centre d’artcontemporain nivernais :traucum

L'exposition Préfigurationvalorise les nouvelles collections acquisesdepuis deux ans par le Conseil général à l'occasion du chantier des

collections de la future Cité muséale de Château-Chinon. Pour François Martin, le conservateur des musées de la Nièvre, « ce

projet va permettre de rassembler les collections des musées du Septennat et du Costume. »

n www.cg58.fr

du 21juin au 31décExposition préfiguration

Le Mois du film documentaire est né en 2000 et a lieu tout au long du mois de novembre.Il s’est développé au fil des années. Il est devenu la manifestation de référence du cinémadocumentaire. Le Conseil général de la Nièvre participe à cet évènement national enpartenariat avec 19 communes et leurs bibliothèques. Les projections se déroulent dansles bibliothèques, quand les locaux s’y prêtent, dans les salles des fêtes ou les cinémas descommunes concernées. Elles sont gratuites.n www.moisdudoc.com et n www.cg58.fr

Ennovembre 2014

Mois du film documentaire

Au programme : visites guidées d’une heure par groupe au Centre des Archives Histo-riques de la Nièvre (bâtiment et découverte des fonds) à 10h30, 11h, 14h30, 15, 17h et

17h30. Vous pourrez également assister à la performance de l'artiste Dominique Gilliotqui interviendra de 16h à 17h dans le cadre de l'exposition d'Art contemporain "Traucum".

n www.cg58.fr, Réservation en téléphonant au 03 86 60 68 30

Journées du Patrimoine

Service d’Alimentation Générale Culturelle

Initié par le TéATr’éPROUVèTe pendant trois ans sur leterritoire du Morvan et du Nivernais Central, le camiond’Alimentation Générale Culturelle a repris du service.Devant le succès rencontré auprès des habitants et descommunes, le Conseil général a souhaité pérenniser cetteinitiative bien adaptée et enrichissante pour les territoiresruraux. Ainsi, sur le modèle des commerçants ambulants

se déplaçant de village en hameau, de hameau en cour de ferme, le camion a sillonné les routes de la Nièvreafin de proposer des productions artistiques et intellectuelles de qualité et faire de chaque lieu servi, unvéritable espace de convivialité et de culture.

Cette action est l’occasion pour le Conseil général de réaffirmer le rôle essentiel de la culture pour les habitantset les territoires ainsi que la spécificité des espaces ruraux.

Sur les 108 représentations gratuites à travers 24 lieux du département, le Camion d’Alimentation GénéraleCulturelle a été rejoint par les bibliobus et le muséobus les 17, 24, 25 juillet et 1eraoût pour former la Caravanede la Cultureavec le bibliobus blanc aménagé en salle de cinéma, le bibliobus vert en salon de lecture(s) etle muséobus et son exposition sur le «Labourage nivernais », œuvre du peintre Rosa Bonheur.Retrouvez les photos de la tournée 2014 sur Facebook et Instagram.

du 20au 21sept

Le Conseil général a souhaité poursuivre l’actionitinérante du Camion d'Alimentation GénéraleCulturelle en la reprenant à son compte.

Tut ! Tut ! c’est fini… rendez-vous en 2015

CULTURE

32

Cinéma

Alors qu’Eddy Mitchell nousfredonnait en 1977 la fin descinémas de quartier au profitd’une industrie plus lucrativeavec la naissance des multi-plexes de loisirs, les circuitsitinérants de projection se dé-veloppent partout en Francepour permettre le maintiend’une offre cinématogra-phique jusque dans les es-paces ruraux les plus isolés.La Nièvre se montre particu-lièrement dynamique en irri-guant le territoire de cinémagrâce à la volonté politique dé-partementale qui s’exprime autravers de missions de la Bi-bliothèque de la Nièvre et dusoutien à l’Association SceniQua Non.

La Bibliothèque de la Nièvre(dite BN mais que l’on pour-rait appeler Médiathèque de laNièvre étant donné qu’ellepropose au prêt des DVD etdes CD…) participe au rayon-nement du cinéma à travers ledépartement par sa tournéede distribution de DVD et sonaction culturelle.

Alors en coulisses avecChristian, notre MonsieurCinéma…Les DVD en prêt ? Un système gratuit pour visionner les dernières sorties ciné ou se plonger dans un do-cumentaire original !Tous les 4 mois, rendez-vous dans une des 30 bibliothèques municipales et intercommunales pour choisirparmi un catalogue de 13 000 références (CD et DVD). « Et même avec un seul exemplaire de film, onarrive à faire des rotations de prêt car on privilégie la diversité de notre stock » dit Christian.Christian aime le cinéma et particulièrement le court métrage. Cet été, c’est le court-métrage qui était àl’honneur dans l’un des bibliobus de la BN. Lors des tournées de la Caravane de la Culture (1) des projec-tions ont été organisées pour les habitants des villages traversés, avec une programmation sur-mesureafin de pouvoir toucher tous les publics rencontrés.Et pour toujours éveiller notre curiosité sur la toile, Christian travaille à mettre en valeur les fonds d’imagesdes bibliothèques à partir de l’action nationale portée par l’Association Images et Bibliothèques : « Lemois du film documentaire » (2).En participant depuis 15 ans à la manifestation par la projection gratuite de films dans les bibliothèquesdu département, la BN travaille également à la promotion d’un cinéma souvent méconnu du grand pu-blic.Cette année Christian a choisi le thème de la musique et a proposé aux bibliothèques partenaires de l’opé-ration toute une sélection de films. Au mois de novembre vous découvrirez la programmation retenuedans le réseau des bibliothèques nivernaises.

Le Conseil général de la Nièvreintervient dans la politique culturelle sur l’axe « cinéma »avec notamment son action portée par la Bibliothèque de la Nièvre et son soutien à l’association Sceni Qua Non.

Cinéma en itinérance,le « Walk of Fame » nivernais

33

Ce temps fort de l’automne, financé par le Conseilgénéral et les communes partenaires, attire unpublic toujours plus nombreux conquis par laqualité des propositions et des échanges avec lesréalisateurs qui accompagnent souvent les pro-jections.« Aujourd’hui, on a même des bibliothèques quiprojettent leurs « propres » sélections de courtsmétrages qu’elles proposent dans la program-mation du festival et on construit ensemble unvrai travail en partenariat avec la BN et avec

l’association Sceni Qua Non» nous confie-t-il.Bibliothèque de la Nièvre : 03 86 71 69 60 [email protected]

Le cinéma en zone rurale, c’est rendre lecinéma accessible à tous et partout, maispas seulement.Sceni Qua Non l’a bien compris et, au-delàd’amener un lieu de projection à moins de20 kms du domicile des publics avec leurtournée « La Nivernaise de cinéma », l’as-sociation travaille à l’éducation à l’imagepour les jeunes Nivernais et à la réussited’un festival de courts métrages à Ourouxen Morvan.Oui, Ouroux en Morvan. Petite commune de 675habitants située en plein cœur du Parc NaturelRégional du Morvan ; elle accueille chaque année

depuis 7 ans, le festival du film court. TheFestival… celui qui comptabilise 8 à 10 000entrées sur 4 jours de projections ! Bienvenue àPartie(s) de Campagne.Plus de 100 professionnels du cinéma déambu-lent chaque année au cœur du Morvan pour cetteexpérience inédite de compétition de filmscourts. « On crée du lien par la proximité des re-lations avec le public, on a réussi à séduire parnotre professionnalisme, notre originalité etnotre convivialité ! Organiser le festival en zone

complètement rurale s’est avérée être une forcepour notre action ! »nous livre Yann Dupont, di-recteur de SQN.« Ici, c’est la rencontre entre professionnels, fes-tivaliers et habitants qui contribue à la réussitedu festival dans une ambiance conviviale avecdes projections à domicile, en plein air, desconcerts, des débats…et tout est gratuit ! ».

En partenariat avec l’Inspection Académique etgrâce au soutien financier du Conseil général,SQN anime également le dispositif « Collège aucinéma ».Les collégiens de 18 établissements nivernaisbénéficient largement de l’opération leur offrantune culture cinématographique grâce à desprojections organisées à leur intention (3 séances

par an) et par le travail d’accompagnementpédagogique conduit bénévolement par les ensei-gnants (ateliers d’initiation au cinéma d’anima-tion, ateliers de montage et d’analyses d’images).

SQN gère aussi les deux miniplexes nivernais. ALuzy et à Saint Honoré les Bains, deux cinémasrevivent depuis 4 ans grâce à SQN qui a en chargela gestion des salles et la programmation.Ces miniplexes (contre-pieds des multiplexes !)répondent à la demande des territoires ruraux

d’exister à travers la culture etnotamment le cinéma. Avecplus de 8 000 entrées en 2013,on ne peut que constater que lebesoin de culture de proximité -créatrice de liens - se ressentbien au-delà de l’actualité quitend à vouloir rassembler au-tour de grandes métropoles.D’ailleurs quand on interrogeYann Dupont sur le sujet, il restetrès confiant. « Certes, on dis-pose du soutien de la Région etde la DRAC (3), mais je ne peuxpas croire à la disparition du ci-néma itinérant. Quand on viten zone rurale, on rechercheune offre de services autour dutravail, de la santé et … de laculture ! Et le cinéma est unevraie force de frappe pour dé-centraliser la culture grâce auprogramme d’itinérance, auxinstallations facilitées depuisl’arrivée du numérique et aubudget raisonnable du prixd’une entrée ! »

Pour la tournée « La Nivernaisede cinéma », SQN a presque at-teint son objectif de placer lesNivernais à côté d’un lieu deprojection. Plus de 20 com-munes sont inscrites dans le cir-cuit et distribuent du cinémaautant commercial que d’au-teur. Le public se fidélise chaque

mois un peu plus… « Le cinéma itinérant se dé-sacralise car on accueille les spectateurs dansdes conditions proches de ce qu’on trouve dansles grands cinémas. On en est à 450 séancesdans 20 communes ».On l’aura compris, avec SQN, ce n’est pas encorel’heure de la dernière séance…Sceni Qua Non : 03 86 21 46 46 [email protected](1) Caravane de la Culture : voir page 32 du NM5(2) Festival « Mois du film documentaire » : festival decourts métrages du 1er au 30 novembre 2014 dans leréseau des bibliothèques de la Nièvre(3) DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles

Facebook.com/lanievre Twitter @lanievreRejoignez la Nièvre sur les réseaux sociaux :

Retour sur le Tour

34

SPORT

Le Tour Nivernais Morvan

Le Conseil général de la Nièvre a réaffirmé son ambition depromouvoir le sport à travers le cyclisme en assurant le maillotjaune, de leader, au sein de la 38ème édition du Tour NivernaisMorvan Élite qui s'est déroulée entre le jeudi 19 et le dimanche22 juin.

Cette année, de nouvelles communes ont pu accueillir cettecompétition de 584 kilomètres. C'est le cas de Giry ou deSaint-Aubin-les-Forges. Elles ont été les départs des étapes 2et 3 d'un championnat plus difficile, plus sélectif pour répondreà la demande des participants.

Le Comité d'Organisation du Tour Nivernais Morvan a permis,à travers une épreuve de contre-la-montre par équipe et deuxétapes de montagne, d’offrir ce qui semble être une des plusbelles compétitions depuis sa création en 1968.Dix-sept équipes de jeunes espoirs se sont affrontés : quinzeéquipes françaises et deux équipes européennes. Elles pour-suivent la renommée internationale de l’événement ; des ano-nymes qui peuvent rêver d’avoir une carrière comme RomainFeillu, Mark Cavendish ou Franck Schleck qui sont passés parcette épreuve avant de faire leurs entrées sur le Tour deFrance !

Cinq étapes traversant le département avec une difficultécroissante.Le contre-la-montre à Cosne-Sur-Loire de 23,7 kilomètresavant d’enchaîner sur la seconde épreuve entre Giry etVarennes-Vauzelles pour un total de 93,6 kilomètres. Le len-demain, la Nièvre a été parcourue d'Ouest en Est par l'étape3 en 148,3 kilomètres de Saint-Aubin-les-Forges à Château-Chinon. Samedi c'est du Nord au Sud que la Nièvre est scindéeavec un trajet de 151,5 kilomètres reliant Donzy à La Machine.La dernière étape s'est déroulée dans le Morvan avec un effortfinal à fournir de 167,1 kilomètres entre Fours et Luzy.

Le Conseil général de la Nièvre est attaché à cet événementsportif. Il permet de mettre en valeur la diversité des remar-quables paysages nivernais ainsi que toutes les richesses pa-trimoniales et culturelles du département. Ce dernier aspect aété accentué à travers l'exposition itinérante « Rosa BONHEURet le Labourage Nivernais » du Muséobus départemental.La participation du Conseil général va au-delà d'une partici-pation financière à la course. Elle aide à l'organisation, informeet conseille les spectateurs sur le comportement éco-citoyenà adopter pour profiter au mieux de cette course.

Le Tour Nivernais Morvan est devenu aufil des ans une institution sportive départe-mentale, revenons sur les acteurs d’unetelle compétition.

Sans l'implication des villes organisatrices du Tour NivernaisMorvan, cette compétition n'aurait pas lieu. Des manifestationsfestives s'organisent en parallèle de l’événement attirant beau-coup de spectateurs sur nos territoires ruraux.La célébration de la fête de la musique à La Machine le 21 juinainsi que le spectacle de la compagnie l’Estaminet rouge àLuzy, « Les Forçats du bord de la route », ont conclu cette 38ème

édition.L'apport financier de nombreux sponsors fait du Tour NivernaisMorvan une course professionnelle de qualité avec la sociéténeversoise LOOK et son prix en nature avec « Le sprint du ki-lomètre 58 » ainsi que de ses différents partenaires pour avoirfourni les maillots de cette compétition  : jaune (leader autemps), vert (classement par points), blanc à pois rouges (meil-leur grimpeur), bleu (du meilleur sprinteur), blanc (du meilleurespoir), noir (de la performance) ou violet (du sprint « Kilomètre58 »).

Cette compétition est préparée par le Comité d'Organisationdu Tour Nivernais Morvan présidé par Jean-François BER-NARD. Il est ancien cycliste professionnel, porteur du maillotjaune sur le Tour de France, originaire de Luzy. Il est assistédu coordonnateur Raphaël Deschamps et de bénévoles duClub Cycliste de Varennes-Vauzelles.

Cette course compte depuis quatre ans, une version junior quia eu lieu les 5 et 6 avril derniers.

Contacts : www.tournivernaismorvan.fr

Une chose est sûre, les TNM élite et junior en Nièvre, événements devenus incontournables,sont l’occasion pour les cyclistes amateurs deconcrétiser leurs rêves dans leur progression avantde rejoindre le monde professionnel.

35

ACTION MÉDICO-SOCIALE (Sites)LA CHARITE SUR LOIRERue Pépinière58400 La Charité sur Loire03 86 69 67 00

5 Rue Bel Air58400 La Charité sur Loire03 86 70 95 01

CHATEAU CHINONMaison de la Solidarité 6 Place Notre Dame 58120 Château-Chinon03 86 79 47 40

CLAMECYBoulevard Misset 58500 Clamecy03 86 27 52 00

COSNE COURS SUR LOIRE9 Mail Saint Laurent58204 Cosne Cours sur Loire03 86 28 84 50

CORBIGNY3 Route de Vézelay58800 Corbigny03 86 93 46 45

Rue au Loup58800 Corbigny03 86 20 46 30

DECIZE4 Boulevard Galvaing58300 Decize Cedex03 86 93 57 50

IMPHY41-43 Rue Camille Baynac BP5 58160 Imphy03 86 93 57 00

MOULINS-ENGILBERT4 Rue Sallonyer58290 Moulins-Engilbert03 86 93 46 00

NEVERS-BORDS DE LOIRE24 Rue Bernard Palissy 58000 Nevers03 86 61 88 00

NEVERS-EMILE COMBES11 Rue Emile Combes58000 Nevers03 86 71 88 60

NEVERS-VAUBAN BP 2007816 Rue Vauban58000 Nevers03 86 61 97 00

ARCHIVES DÉPARTEMENTALES(Direction des)1 Rue Charles Roy 58000 Nevers03 86 60 68 30

ART CONTEMPORAIN (Centre)Parc Saint Léger23 Avenue Conti 58320 Pougues-les-Eaux03 86 90 96 60

ABBâTIMENTS14 Bis Rue Jeanne d’Arc58000 Nevers03 86 61 87 03

BIBLIOTHÈQUE DE LA NIÈVRE20 Rue du 8 Mai 194558640 Varennes-Vauzelles03 86 71 69 60

CCONSEIL GÉNÉRAL DE LA NIÈVREHôtel du Département 58039 Nevers cedex03 86 60 67 00cg58.fr

Horaires d’ouvertures :Du lundi au Jeudi : de 8 h00 à 12h00 etde 13h30 à 17h30Vendredi : de 8h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00

CONSULTATIONS NOURRISSONS ET ENFANTS(Protection Maternelle et Infantile)Hôtel du Département 58093 Nevers cedex03 86 60 69 12

DDÉPISTAGE ANONYME ET GRATUIT (Centre de)0 800 58 00 00 (appel gratuit d’un poste fixe)

DÉCHETS (Réduction des)www.toutepetitemapoubelle.fr

EÉDUCATION, JEUNESSE58000 Nevers03 86 93 00 75

IINFRASTRUCTURES14 Bis Rue Jeanne d’Arc58000 Nevers03 86 61 87 03

NIÈVRE INGÉNIERIE14 Bis Rue Jeanne d’Arc58000 Nevers03 86 61 87 47

LLABORATOIRE DÉPARTEMENTALD'ANALYSES ET DE CONSEIL Rue de la Fosse aux Loups58000 Nevers03 86 71 93 60

MMAISON DÉPARTEMENTALE POURLES PERSONNES HANDICAPÉES Rue Emile Combes58000 Nevers 03 86 71 05 50

MUSÉES (Conservation Départementale des)Rue de la Chaumière58039 Nevers 03 86 60 67 05

PPLANNING FAMILIAL(Centre de Planification etd’Éducation Familiale)0 800 58 00 00 3 Bis Rue Lamartine 58000 Nevers(appel gratuit d’un poste fixe)

ANTENNES CHATEAU-CHINONMaison de la Solidarité 6 Place Notre Dame 58120 Château-Chinon0 800 58 00 00 (appel gratuit d’un poste fixe)

CLAMECY19 Rue Maurice Mignon Appartement 41 La Ferme Blanche58500 Clamecy0 800 58 00 00 (appel gratuit d’un poste fixe)

COSNE COURS SUR LOIRE15 Rue du Berry58200 Cosne Cours sur Loire0 800 58 00 00 (appel gratuit d’un poste fixe)

DECIZE4 Boulevard Galvaing58300 Decize Cedex0 800 58 00 00 (appel gratuit d’un poste fixe)

TTRANSPORTS14 Bis Rue Jeanne d’Arc58000 Nevers03 86 61 87 03

NIÈVRE TOURISME2, avenue Saint-Just BP 1031858003 Nevers France03 86 36 39 80www.nievre-tourisme.com

NNIÈVRE NUMÉRIQUESyndicat mixte (ex-Niverlan)7 avenue Marceau BP 40241 58002 Nevers CedexT 03 86 61 82 50www.niverlan.fr

ANIMATEURS ET CONSEILLERS NUMÉRIQUESDirection des systèmes d'informationet du NumériqueHôtel du Département 58039 Nevers cedex03 86 60 67 52

ÉNERGIE (Agence Locale de l’Energiede la Nièvre)31 avenue Pierre Bérégovoy 58000 Nevers – à côté de TANEO03 86 38 22 20

NTM (Nièvre Travaux et Matériels)Parc Équipement de Nevers1 quai de la Jonction58000 Nevers03 86 71 93 00

Annexe de CorbignyRue aux Loups58800 Corbigny03 86 20 26 81

Carnet d’adresses

SUNITÉ DE « SANTÉ PUBLIQUE »3 Bis Rue Lamartine 58000 Nevers03 86 61 60 05Comprenant :CENTRE DE LUTTE ANTITUBERCULEUx03 86 59 24 14SERVICE DES VACCINATIONS03 86 61 60 01