uelques constats n'ont pas fini demettre en colère l'adjoint niçois encharge du tourisme : "La France est laplus belle destination touristique aumonde. Nous avons accueilli en 2008plus de 82 millions d'étrangers, sur un

secteur économique qui pèse 2 millions d'emplois.Et pourtant, le budget de promotion du pays est égalà celui débloqué par l'Andalousie ! Les crédits sontinsuffisants, si nous continuons ainsi, nous allonsdroit dans le mur." Un paramètre répercuté auniveau local, où Rudy Salles cherche aujourd'huià définir de nouvelles règles, faisant fi desaffrontements, qu'ils soient territoriaux ou

politiques. "Au niveau national, la promotions'harmonise avec la création d'Atout France, seuleentité désormais à gérer les activités touristiques. Ilnous faut, au niveau local, faire notre part d'effort.Et surtout investir pour préparer l'après-crise." Surun segment d'activités où l'on profite encore d'unecertaine stabilité sur toute la zone euro, et où lesRusses, l'an passé, et ce malgré un net frein sur lepouvoir d'achat, ont tout de même "assuré" lasaison. Pour Rudy Salles, le potentiel est ailleurs,et il faudra aller le chercher. Sur des marchés quasi-vierges, et pourtant prometteurs. Mais sans doutepas tout seuls, en rebelles nissarts. Encore une fois,la solution est dans l'union.

suite en page 3

ANNONCES LEGALESVoir le deuxième cahier

"Le tourisme, c'est de l'emploi non délocalisable"Rudy Salles veut relancer la destination Nice dans la compétitionmondiale. Et au-delà, faire comprendre aux instances nationales qu'ilne faut en aucun cas nous reposer sur nos lauriers.

Hebdomadaire de l’actualité économique et juridique - Annonces LégalesN° 492 du 3 Juillet 2009 – 0,70 €Nice > 15, rue A. Mari - 04 92 17 55 00 – Cannes > 13, bd Carnot – 04 93 39 38 88 – Antibes > 32, ave R. Soleau – 04 93 34 00 50 – Web > www.tribuca.fr

Q

La Principauté se mobilisepour recevoir la "petite reine" ➔ Pour accueillir les milliers departicipants et spectateurs, Monacotravaille depuis un an sur uneorganisation mobilisant plus de1.000 personnes. p. 6

Le Crédit Agricoleteste son Conceptstoreà Sophia➔ Plus qu'une première enFrance, un véritable tournantdans l'histoire de la banque. p. 7

Un bistrot de charmepour une cuisinede caractère➔ Café Llorca au Juana, l'un desmeilleurs rapports qualité/prix. p.11

Conjoncture : le BTP, plusqu’inquiet, accuse➔ Laurent Trocmésuccède à DominiqueIvaldi au syndicat dansun climat morose. p. 4

Rencontres avec les professionnels du tourisme de Tours, échange d’expériences, de perspectives. Et pourquoi paspartenariats sur des opérations de promotion d’envergure.

Des ambiances aussi soignées que les assiettes au pied duCap d’Antibes.

Composition du Conseil régional des notaires de la Courd’appel d’Aix-en-Provence > de juin 2009 à juin 2010

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 2 ●

RepèrRepèresesAgenda Communiqués

Dominique Estève, président de laChambre de Commerce et d'IndustrieNice Côte d'Azur, se félicite que ladécision intervienne dans les temps

annoncés : "Nous attendions le choix du tracéavant fin juin. Il était également prévu que lesfinancements soient réunis avant fin 2009. J'espèreque ce sera également le cas. Surtout, il est

impératif que la réalisation se fasse jusqu'à Nice enune seule phase et dans les meilleurs délais." La CCINice Côte d'Azur souligne que l'importance dutrafic avec l'Italie et l'Arc Méditerranéen n'a pasété prise en compte et espère plus que jamais quedes études complémentaires seront menées pourdonner à ce projet sa pleine dimension euro-péenne.

LGV > Réaction de Dominique Estève

!

CONFERENCE> Le 6 juillet à Sophia:

Les systèmes d'alertesismique précoce, unesolution pour l'avenir enzone de faible et moyen-ne sismicité ? Dans lecadre des rendez-vousLa science à Sophia.Avec Jean Virieux, sis-mologue, professeur àl'université JosephFourier (Grenoble). A18h30 à la FondationSophia-Antipolis.FORMATION

> Du 7 au 9 juillet àSophia : initiation àl 'éco-communication.Présentation du greenmarket, stratégie dumarketing du dévelop-pement durable, gestiondu changement, com-munication de crises" é c o l o g i q u e s " …Renseignements etinscriptions :formation@2eco.frou 04.93.84.42.59

RENDEZ-VOUS

> Le 4 juillet à Monaco:départ du 96ème Tour deFrance. Contre la montreindividuel de 15 km audépart du Port, et départofficiel le 5 pour une pre-mière étape Monaco-Brignoles.

> Le 6 juillet à Saint-Laurent-du-Var :Créabus, le bus de lacréation d'entreprise,"créez votre entreprisegrâce au crédit solidai-re". Dispositif départe-mental en faveur desquartiers prioritaires dela politique de la ville. De9h30 à 12h30 placeJean Médecin. Et le 7

juillet à l'Ariane (place dumarché), le 8 à La Trinité(rue de l'hôtel de ville), le9 à Saint-André de laRoche (avenue de laBanquière), le 10 à Drap(avenue général deGaulle).

> Le 8 juillet à Sophia:"la place des PME dans lepôle de compétitivitéOPTITEC", dans le cycleEntreprendre les hautestechnologies du CERAM.Nouveaux marchés pourmuscler votre croissance.Trois conférences : mieuxcomprendre le position-nement du pôle, ses axesstratégiques, son fonc-tionnement (KatiaMirochnitchenko, directri-ce du pôle Optitec), toutsavoir sur le processus àsuivre pour déposer desprojets (GuillaumeBonello, chargé des pro-jets R&D), action PME -quelle place est faite auxPME dans le pôle Optitec(Laurent Coyon, PDG deSavimex). Espace de ren-contre B to B. Bulletind'inscription :m d e . s o p h i a @ c o t e -azur.cci.fr

SEMINAIRE

> Le 6 juillet à Saint-Laurent-du-Var : com-ment gérer son stress autravail, dans le cadredes Essentiels de DaleCarnegie. Une journéepour augmenter produc-tivité et créativité et fairediminuer les tensions ausein de l'entreprise.380a. De 9h à 17h30.I n s c r i p t i o n s04.92.12.21.15 oucontact_nice@dalecar-negie.com

"Je me réjouis, qu'enfin, une décision soitprise concernant le tracé de la LGV Pro-vence-Alpes-Côte d'Azur, d'autant plusqu'elle vient après de nombreuses rumeurs

qui, la semaine dernière encore, pouvaient laissercraindre un report du choix du tracé. (…)

Christian Estrosi a pesé de tout son poids pour queles engagements pris par Jean-Louis Borloo, Minis-tre d'Etat, Ministre de l'Ecologie, de l'Energie, duDéveloppement durable et de l'Aménagement du ter-ritoire, lors de la réunion du 11 février 2009, soientrespectés. Avec l'annonce avant le 30 juin d'une déci-sion concernant le tracé, la parole de l'Etat a ainsiété scrupuleusement tenue.

Nous avons enfin une décision sur le tracé qui, cer-tes, ne reprend pas les conclusions que RFF nous

avait communiquées en début d'année, mais qui meconvient totalement. Avec Christian Estrosi, nousavions toujours favorisé le tracé des métropoles, quiest, sans doute, le meilleur en terme d'aménagementdu territoire, et permet la meilleure insertion de laCôte d'Azur dans l'Arc méditerranéen, entre l'Espa-gne et l'Italie.

Ce tracé me convient sans réserve et totalement. Ilest temps, maintenant, de passer à l'action et demobiliser tous les moyens pour réaliser cette ligne.Je suis sûr que la présence de Christian Estrosi auGouvernement y contribuera grandement. Le dos-sier de la LGV PACA avait été débloqué lorsqu'il étaitMinistre délégué à l'Aménagement du territoire ; ilse débloque à nouveau avec son retour au Gouver-nement en tant que Ministre chargé de l'Industrie.C'est un beau symbole."

LGV > Réaction d'Eric Ciotti à l'annonce du choixdu tracé "Métropoles"

!

La CFE-CGC se félicite de la parution aujournal officiel du 6 mai 2009 de l'arrêtéd'extension de l'accord sur le stress du 2juillet 2008.

La CFE-CGC a beaucoup œuvré dans ce sensdepuis de nombreuses années, avec des étudesrégulières et des publications sous forme de liv-res, de films et de bandes dessinées.

Cet accord donne toute sa place aux partenairessociaux et souligne le lien incontournable aumédecin du travail du fait, entre autres, du sec-ret médical.

Il permet de donner une dimension conséquenteaux conditions de travail jusque là ignoréescomme le travail psychique, affectif, cognitif

mais également souligne l'importance desconditions environnementales dépassant, par là;le strict champ des risques psychosociaux entenant compte de tous les facteurs de stress pos-sibles.

Les indicateurs de stress soulignés par cet accordvont devenir un outil d'analyse objectif des situa-tions, en s'appuyant notamment sur le travailremarquable de l'INRS à ce sujet.

Pour Alain Saubert, président de la CFE-CGC desAlpes-Maritimes, un grand pas a été réalisé aveccet accord étendu de cette façon. On sait déjà lecoût important de ces affections pour l'économieet pour les entreprises, il ne reste plus qu'à consi-dérer les effets pathogènes du stress au titre desmaladies professionnelles.

CFE-CGC > Face au stress, la prévention est reconnuecomme obligatoire

!

> Hélène Cauzette-Rey, 56 ans, mandataire judi-ciaire à Nice, est décédée le 25 juin dans un accidentde voiture à Saint-Vallier-de-Thiey. Les obsèques onteu lieu le 1er juillet en la Cathédrale Sainte-Réparate.A sa famille, ses proches et ses collaborateurs, leséquipes de Tribune-Bulletin Côte d'Azur adressentleurs plus sincères condoléances.> Charles-Ange Ginésy, 53 ans, retrouve "son"

siège dans la 5ème circonscription suite à l'entrée deChristian Estrosi au Gouvernement. C'est la troisièmefois que le suppléant officie au Palais Bourbon.> Jean-Michel Drevet, ancien secrétaire général

de la Préfecture des Alpes-Maritimes, va quitter leVaucluse où il était désormais préfet pour diriger lecabinet de Christian Estrosi au Ministère del'Industrie.> Pierre Tramoni de nouveau écarté de la direction

adjointe du cabinet du maire de Nice, après seule-ment quelques mois d'ouvrage. > Départ de Jean-Philippe Sudre, directeur de

cabinet de Jean-Claude Guibal, maire de Menton.> Marc Ugolini, 56 ans, a été nommé secrétaire

général de l'UIMM Côte d'Azur (Union des industrieset métiers de la métallurgie) par son président MarcTournaire.> Francis Papazian a été nommé directeur de la

communication de la Société Marseillaise de Crédit.Il succède à Alexandra Denys.

Carnet

BBuurreeaauu" président : Me François Bayle (Sisteron)" vice-président : Me Bernard Verignon (Hyères)" trésorier : Me Jean-Paul Rondreux (Menton)" secrétaire : Me Jean-Jacques Fiora (Marseille)

CCoonnsseeiilllleerrss (pour les Alpes-Maritimes)

Me Jean-Jacques Hermant (Nice), Me Hugo Lallemant (Nice), Me Jean-Yves Lasfargue (Beaulieu-sur-Mer), Me Frédéric Parent (Vence), Me Aymeric Ply (Cabris), Me Laurent Rose (Nice) et Me ClarysseWinckler-Azoulay (Vallauris).

Participent aussi aux réunions du Conseil régional Me Philippe Armengau (Nice) et Me Jeanine Giletta(Saint-Martin Vésubie).

Les Alpes-Maritimes comptent :" 221122 notaires pour 8800 études et 11..007799 collaborateurs.

os structures existantes, offices de tourismeen tête, sont-elles adaptées à une promotionoptimale, et leur périmètre d'action est-ilvraiment judicieux ? Rien de moins sûrpour Rudy Salles : "Sur nos communautésurbaines, seul l'OT de Nice a les moyens de

faire une promotion à l'étranger. Et si nous vendionsdéjà quelques destinations annexes de proximité, il fautaujourd'hui imaginer un produit global, mutualiser lesbudgets et offrir une destination plus élargie et pluscohérente." Un principe qui, sur le papier, rallie tousles maires, bien au delà de la CUNCA. "Ce qu'il faut,c'est un seul et unique décideur sur tout le territoire.30.000a ont d'ailleurs été alloués pour mener une étudeen ce sens au niveau communautaire. Bien évidem-ment, l'office de tourisme de Nice semble le plus adaptéà cette tâche élargie. Rationaliser le travail, c'est aussifaire des économies, et donc générer plus de promotion."Et avec les yeux doux que la CARF fait à la commu-nauté niçoise, Rudy Salles se plaît à imaginer "un pro-duit touristique unique au monde", de Menton àCagnes dans un premier temps, et pourquoi pas…encore un peu plus à la conquête de l'ouest.

L'on pense bien sûr à une coordination assuréepar une entité plus large encore, comme le Conseilgénéral : "Poussé à l'échelon départemental, nous dispo-serions de moyens supplémentaires." Trop gourmand,le vice-président de la CUNCA ? "Il ne s'agit pas dedépenser, mais d'investir. A Nice, le tourisme représente50% de l'activité globale. C'est énorme." Et de citer enexemple une récente négociation pour "emmener" laCôte d'Azur à la prochaine exposition universelle deShangaï. Chère, très chère la place au sein du PavillonFrance. "On nous a d'abord demandé 300.000a pourune semaine. Puis, devant notre refus, 200.000a pour…trois semaines ! Là, il y avait moyen de s'entendre avecd'autres villes pour faire une promotion commune etpartager les frais : Marseille, Avignon, Aix, Cannes…"Oubliant un instant les politiques clivages, le Conseilrégional a donné son accord. Et c'est parti pour unstand partagé à l'autre bout du monde, sur l'un de cesmarchés émergents qu'il serait gênant de laisser pas-ser dans d'autres mains plus (ou mieux) tendues.

"Ce qu'il nous faut aussi, c’est une image, forte,identifiable." Une marque. "Pour un énorme potentiel.Nous continuons à faire rêver le monde." Et de comp-ter sur les volontés privées. "Les hôteliers niçois ontfait de gros efforts, en investissement et en réflexion sur

l'avenir." Et les pre-miers paquets de 5*sont tombés : CapEstel, Royal Riviera,Grand Hôtel du CapFerrat et Mas de Pierresont les précurseursd'un tout nouveausigne extérieur derichesse qualitative.Encore faudra-t-il,côté services etaccueil, revoir lescopies. Même àMonaco, pourtantréputée terre de savoirvivre et recevoir, la per-fection se perd, et lepersonnel se fait deplus en plus bougon,voir approximatif dans

sa formation, son attitude, sa propreté… Pourtant l'onveut s'accrocher à quelques signaux encourageants :comme cette incursion prochaine de la pétanque àRio, où notre sport local tente une percée remar-quée… et où les boules pourraient être nos plusvaillantes ambassadrices, pour peu qu'on les accom-pagne en ces pays non défrichés. "L'an prochain, c'estl'année de la France en Russie, il faudra en profiter,sur un marché qui nous a toujours été favorable, et dontle potentiel est encore important." La bonne imagedevra passer, sur le terrain, par quelques réalisationsd'envergure qui devront, là-aussi, être budgétées : unnouveau palais des congrès dans la plaine du Var, unesalle de réception sur le parking Sulzer plutôt vouéeaux dîners de gala du tourisme d'affaires… "Nousavons besoin d'une locomotive au point de vue hôte-lier. Et viser haut : il nous faut du fantastique, de l'u-nique." Pour l'heure, Rudy Salles s'exporte, et récolteexpériences et accords de principe pour organisercette salvatrice cohérence. Il vient tout juste d'êtrenommé vice-président de France Congrès, "un secteuroù Nice doit jouer un rôle majeur." Plutôt de bonaugure : Nice a donc réintégré le territoire français,et c'est déjà une petite victoire pour notre "MonsieurTourisme". Isabelle Auzias

➔ LE CHIFFRE

14%C'est, détecté au premier trimestre par la

CCI, le taux d'amoindrissement de l'em-bauche pour l'année 2009 exprimé parnos entreprises : ce qui correspond à3.200 personnes supplémentaires à res-ter clouées au Pôle Emploi. Une baissemoins nette dans la vente (-1%), alors quele tourisme et les services recrutent lesplus volumineux effectifs (44%) ; elle estnettement plus forte (-26%) dans le seg-ment social/médico-social, qui occupe12% des intentions. Elle est enfin très forte(-40%) pour les ouvriers du BTP et de l'in-dustrie ou les techniciens qui ne repré-sentent que 17% des intentions d'em-bauche. Avez-vous quand mêmeremarqué que, face à des chiffreseffrayants et à la différence de pas mal depays européens (Espagne, Italie,Irlande…) ayant révisé une politiquemigratoire pesant sur les statistiques,notre pays reste bien discret, comme sile déficit des coûts sociaux ne continuaitpas à se creuser ?

➔ LE COUP DE GUEULECe pourrait être une très bonne nouvelle:

l'officialisation de la Ligne à grandevitesse entre les Bouches-du-Rhône et lesAlpes-Maritimes lève une hypothèque quirisquait de devenir un enterrement àcause de l'entêtement égoïste et virevol-tant de pas mal d'élus totalementirresponsables de l'Ouest provençal. C'estlà que gît le scandale : la satisfaction affi-chée (et la capitulation de nos représen-tants, la CCI faisant preuve de laconisme)recouvre une triste réalité, à laquelle per-sonne n'a fait allusion. Le "tracé desmétropoles" coûtera au bas mot (car lasous-évaluation est certaine) 3 milliardsd'euros supplémentaires. C'est colossal.Mais fallait-il que l'Etat, bien qu'endettéjusqu'au cou, soit moins généreux avecle Midi qu'il ne l'est avec les "cités défa-vorisées", la Martinique ou Mayotte ? Il setrouvera toujours des contribuables pourpayer la note. Ils vont commencer dèsl'automne…

➔ L'AUTRE COUP DEGUEULEUn peu de franchise, s'il vous plaît !Consultons l'ami Robert : Franchise,

nom féminin, exonération de certainestaxes ou de certains droits, exemption.Soit. Ce qui reviendrait à dire qu'une "fran-chise", dans un parking, serait de profiter,pour un temps donné, d'une gratuitéappréciée. Sauf que… Dans les parkingsniçois, si la première heure est gratuite,gare à la seconde qui compte double. Unpetit contresens qui n'échappe pas à nosamis touristes, un peu dépités devant lescaisses. L'initiative n'en reste pas moinsappréciée des locaux qui, une fois aguer-ris au système, sont nombreux à utiliserles parcs de la SEMIACS, initiative confor-tée par l'accord désormais entériné entrele groupe Vinci et la municipalité : troisnouveaux parcs-autos niçois rejoignentles sept unités de la SEMIACS déjà recen-sées. Le Palais de Justice, le CoursSaleya et le Paillon offrent aujourd'hui 1hgratuite à leurs visiteurs. Mais attention,pas une minute de plus. Attention aussiaux mauvaises surprises : les parkingsSEMIACS, jusqu'ici gratuits pendant1h20, passent eux-aussi à 1h.

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 3 ●

ActualitéActualitéQuoi de neuf cette semaine ?"Le tourisme,

c'est de l'emploi non délocalisable"Rudy Salles veut relancer la destination Nice dans la compétitionmondiale. Et au delà, faire comprendre aux instances nationales qu'il nefaut en aucun cas nous reposer sur nos lauriers.

N

En charge du tourisme à la ville de Nice et à la Cunca, RudySalles veut voir plus loin.

Denis Zanon, directeur del’Office de tourisme de Nice :l’autre homme fort du secteur.

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 4 ●

ActualitéActualité

'est un mandat oùl'on ne s'ennuierapas" : LaurentTrocmé, 57 ans,intronisé lasemaine dernière

président de la FBTP 06,hérite d'une situation diffi-cile, alors que dans son sec-teur la crise a pris un peu deretard et touche désormaisde plein fouet les profes-sionnels. Volume d'activitésen baisse (-4% en prévisionpour l'année), des segmentsdéjà très impactés (grosœuvre, routier, revêtements)

et emploi menacé (-15% d'ef-fectifs, intérimaires exclus),problématique des déchetsde chantier, le nouveaupatron pointe aussi du doigtles collectivités : "Nous avonstoujours préféré parler duplan de relance que de la crise.Mais il s'agirait de concrétiser.De nombreuses opérationssont différées, et dans lefameux plan de relance, ontrouve surtout des travauxdéjà programmés depuis 3ans." Il parle aussi de "raisonsobscures", en particulier pourla réalisation des maisons de

retraite dans le département,"où l'on note un blocage totaldes projets. Pourquoi ?" Lau-rent Trocmé s'insurge aussicontre les procès d'intentionfaits à la profession : "lesentrepreneurs, pour rempor-ter des marchés, consententdes prix de plus en plus bas, etla qualité s'en ressent. Maisnous poser comme boucsémissaires est irritant. Prenezpar exemple Pasteur II : lesprofessionnels se retrouventdevant un certain nombred'imprévus, indépendammentde leur volonté. Ce sont les

concepteurs qui ne respectentpas au départ d'importantsparamètres. Les maîtres d'ou-vrage minimisent les prix, etc'est à nous que l'on fait por-ter le chapeau. Aujourd'hui80% des hôpitaux en Francesont construits à perte." Et dedéfendre ses ouailles : "Nousvenons de vivre une périodefaste ces trente dernièresannées, où l'on enregistraitdes bénéfices de… 5%. Et l'onparle des bonnes années…"

Laurent Trocmé soulignecependant quelques pointspositifs : "le développementdurable oblige la profession às'engager dans des mutationstechniques d'envergure. C'estune belle source de débouchéspour les années à venir. Nousavons aussi réamorcé lecomité de suivi de la com-mande publique, qui permetde suivre statistiquement lesréalisations à venir, un comitémis en sommeil depuis deuxou trois ans. C'est un outilimportant."

L'optimisme n'est pourtantpas de rigueur en ce début demandature : "Combien detemps durera la crise ? Per-sonne ne le sait… Il y a dessignaux qui pourraient nousfaire anticiper, comme les pri-ses de commandes : elles sontdans une situation catastro-phique." Et d'avancer un chif-fre : -20% pour l'année 2009."Nous nous préparons à uneannée 2010 épouvantable."

Isabelle Auzias

Conjoncture : le BTP, plusqu’inquiet, accuseLaurent Trocmé succède à Dominique Ivaldi au syndicat dans un climat morose.

C

Pour Laurent Trocmé et ses lieutenants (Philippe Gautier, Michel Paccino, Christian Bodino et Daniel Balat),la situation implique un changement de tactique : le BTP passe à l’attaque.

AMENAGEMENTUne crèche de montagne modulableInauguration de la crèche

intercommunale de Valberg,qui accueillera 25 enfantsâgés de 3 mois à 3 ans à l'an-née, avec une petite particu-larité : 10 places réservéesaux petits touristes en saison.Baptisée "Les P'tits Poucets",elle a été conçue selon lesdernières normes HQE(photovoltaïque, géothermie,exposition sud…) pour unbudget total de 932.000afinancé par les collectivitéslocales et la Caisse d'alloca-tions familiales.

ENTREPRISEDu sang nouveau pour GrasseLa Communauté d'agglo-

mération Pôle Azur Provenceenvisage de transformer unancien bâtiment de l'usineSYMRISE en hôtel d'entrepri-ses : il offrirait une surface de1.200 m² en laboratoires etbureaux pour les entreprisesqui sortiront de la future pépi-nière prévue sur le mêmesite. Cette dernière ouvrirases portes en 2010 avec unesurface de 1.800 m² et unetrentaine de bureaux ainsiqu'une plate-forme technolo-gique pour créateurs d'entre-prises dans les arômes et laparfumerie.

AMENAGEMENTLes impôts s’organisentL'Etat vient de nommer un

responsable chargé de larationalisation des implanta-tions immobilières de ses dif-férents services. A Nice, lesservices fiscaux serontconcentrés dans l'immeubleCadei pour les impôts, quisera restructuré, et à la Tré-sorerie Générale, rue Delille.Le service informatique, quidevrait être délocalisé, resteà Nice avec une trentaine defonctionnaires. Le Départe-ment héritera du service desopérations centrales des pen-sions. L'immeuble de la rueDurante (3.000 m2) sera misà la vente. Il devrait intéresserla ville.

IMMOBILIERLochabair etSaint-Roch à vendreL'institution cannoise des

sœurs de l'Assomptionvole vers d'autres destins : la congrégation, présentedepuis 130 ans, quitteCannes définitivement, et siles cours de primaire conti-nueront à la rentrée pro-chaine, l'imposante et cossuemaison d'accueil est d'ores etdéjà mise en vente, comme lachapelle et le jardin. De quoiraviver de nombreux appétits.A Nice, la mairie a confirméson intention de racheterl'hôpital après transfert desservices sur Pasteur II. Ildevrait accueillir les person-nels administratifs et le siègede la Communauté urbaine.

renez deux écoles en forte crois-sance ces cinq dernières années,ajoutez des expertises complé-mentaires et liez avec une vision

commune : une recette imparable, et lapromesse, pour le CERAM et ESC Lille,de devenir la première Business schoolfrançaise en nombre d'étudiants. De2.700, ils passeront à 5.600 pour 138professeurs permanents sur trois sitesfrançais (Lille, Paris et Sophia). Plusdeux entités étrangères (Chine etMaroc), et en attente de nouvellesimplantations à venir (Inde, Etats-Unis,Brésil, Australie, Russie…). La fusion,c'est aussi un budget qui explose (46Ma) et "un projet gagnant-gagnant" pourDominique Estève : "Un bénéfice pour lesétudiants avec une école les formant àcomprendre et inspirer le monde dedemain. Un avantage aussi pour nosentreprises, avec une école qui innove, unvéritable vecteur d'attractivité." Même

espoir pour Alice Guilhon, directricedu CERAM : "cette fusion avec l'ESCLille va donner naissance à l'une despremières Business schools qui for-mera les décideurs d'un nouveaumonde multipolaire, celui de l'écono-mie de la connaissance. Nous forme-rons des managers éthiques, libres,humanistes, cultivés, à la pointe despratiques managériales qui feront ladifférence." Alice Guilhon restera à latête du nouveau groupe, dont le nomet l'identité visuelle ne seront pasdévoilés avant la fin de l'année.

Isabelle Auzias

Le CERAM en route vers l'école du futurEn fusionnant avec le groupe ESC Lille, le CERAM se pose en "modèle pourl'avenir du supérieur en France."

Alice Guilhon, première dame de la Business schools made in France.

P

rande et bellefamille pourcet Office d'unn o u v e a u

genre, qui rassembleen son seing bureauBernard Chaix,Auguste Vérola,Jacques Kotler, Jean-Paul Salla, BernardManuel, ChristianTordo, Denis Zanon,Robert Roux, Phi-lippe Desjardins,Albert Mozzatti,Louis Baume etDimitri Triadafillidis:tout ce que Nice comptecomme décideurs écono-miques et professionnels dutourisme. Dans son trousseaude naissance, 240.000a, et lapromesse de 100.000a supplé-mentaires débloqués par laville de Nice dès 2010. Objec-tifs de cette structure dont lesmodalités restent à définir,même si les grandes lignessont déjà tracées : redynami-ser le centre-ville en y favo-risant les activités et ensei-gnes de qualité. Auxcollectivités et associationsd'y organiser aussi de l'évé-nementiel et du partenariat.Premier constat : une haussedes baux commerciaux de25% en trois ans sur certainssecteurs, peu propice à l'ins-tallation de nouveaux com-merces ou à la pérennisationd'économie de proximitéexistante. "N'oublions pas quenos commerces font vivre13.000 salariés", a rappeléDominique Estève lors dubaptême officiel, "et qu'ils'agit bien là d'un enjeustratégique. Avec un avenirinfluencé par quelques

changements majeurs : la loiLME, la menace des grandessurfaces, en périphérie, avec detrop nombreux projets."

Premier constat, et pre-miers satisfécits : la structures'est montée en six mois,alors que les expériencessimilaires, dans d'autresvilles, ont mis deux ans àémerger. Contentement aussipour la Chambre de métierset de l'artisanat, pour la pre-mière fois associée aux toutpuissants commerçants.Pour Bernard Chaix, il faudra"réapprendre aux chalands àconsommer dans les centresvilles, éviter toutes déperditionvers la périphérie. Il faut fairede nos commerçants desambassadeurs de la ville,quitte à organiser de petitesformations. Nous attendonsaussi un signe fort du côté del'Office de tourisme". Et celatombe bien, Denis Zanon estdans les rangs. En attenteégalement, des partenairesfinanciers d'envergure, pourorganiser une premièregrande manifestation dès lafin de l'année.

Côté commerçants, on seméfie encore un peu, malgrécet avenir peint en rose :"Nous craignons une énièmegrosse machine qui ne tien-drait pas compte des différen-ces entre les quartiers", s'in-quiète l'un d'eux. "Et puis, quiva payer ?" Pour Philippe Des-jardins, président de la Fédé-ration du commerce niçois,pas question de demanderune rallonge de cotisation. EtChristian Tordo se veut luiaussi rassurant : "l'argent serautilisé pour des actionsconcrètes. Et l'office aura pourmission de répondre, juste-ment, à toute problématiquepersonnelle, tout en favorisantl'unité. Nous devons trouverun équilibre entre tous lescommerçants." La tâche nesera pas forcément facile, auvu des dernières distorsionsobservées, par exemple, sur lereport des soldes. Cetteunion-là n'aura pas fait longfeu côté professionnels. L'Of-fice, sis avenue de la Répu-blique, doit tout d'abordrecruter son manager. Puisfaire ses premières preuves.

Isabelle Auzias

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 5 ●

ActualitéActualitéUnion sacrée autour de l'Officedu Commerce et de l'artisanatInitié sous la mandature de Christian Tordo à l'UPE 06 et présidéaujourd'hui par Bernard Chaix, le nouvel outil marketing descommerçants et artisans niçois ravive tous les espoirs.

G

i l'ancien cabaret cèdera bientôt placeà un restaurant gastronomique asia-tique de 120 couverts, un bar "sexy" oùdes revues très dénudées comme le

Crazy Horse feront monter l'ambiance estaussi attendu sur la place du Casino. LaSociété des Bains de Mer espère ainsi effacerles résultats décevants de l'exer-cice 2008-2009 où le chiffre d'af-faires de 400Ma est en baisse de13%, pour des résultats nets enchute libre. La SBM maintienttoutefois ses investissements à35 Ma. En fin d'année, elle choi-sira le projet de reconstructiondu Sporting d'Hiver. "Architect-ure traditionnelle ou contempo-raine, nous opterons pour lameilleure solution", précise Ber-nard Lambert, directeur général.

Le contenu, lui, est plus précis, avec un pôlecommercial haut de gamme, des bureaux etune résidence hôtelière de luxe en synergieavec l'Hôtel de Paris et l'Hermitage. Parmiles autres chantiers, la reconstruction du Bal-moral en résidence hôtelière est en cours.Suivront l'aménagement d'une salle de confé-

rence de 500 places à l'Hermi-tage qui bénéficiera d'unenouvelle extension. Enfin àl'automne, la SBM apposerason enseigne sur le premierhôtel exploité en dehors de laPrincipauté, à Marrakech.

Michel Bovas

S

Daniele Garcelon, directrice dunouveau fleuron de la SBM, leMonte-Carlo Beach Hotel, ouvert enmai. La SBM compte aussi sur sonnouveau palace.

La SBM sort son joker sexy Zoom sur les projets pour ranimer les nuits monégasques.

En brefECO-TOURISMECoopération franco-italienne renforcée côténatureLe 20 juin dernier a été signée une convention liant les parcs

naturels italiens Parco delle Alpi Liguri et Paechi e riserve natu-rali Cuneesi à la commune de La Brigue. Pour Bernard Gas-taud, maire du village, "notre volonté, concrétisée par cetteconvention, est d'optimiser les projets de développement dura-ble sur nos territoires, pour nous permettre de lancer des initia-tives visant à améliorer notre tourisme de montagne, afin depréserver nos vallées et de garder leur caractère authentique."

Les actions communes d'information et de promotion serontcomplétées par la mise en œuvre d'un projet Interreg-Alcotra,"dans le but de faire vivre nos villages, toujours par une pro-gression contrôlée, pendant les saisons creuses." Exempleconcret : une liaison automnale, voire hivernale, à pieds, àcheval, en ski et en raquettes entre La Brigue et Triora, avecservice de navettes pour rejoindre les gares de La Brigue etde Vintimille.

AMENAGEMENTLa Croisette grignote sur ses plagesPour éviter la disparition de ses côtes, Cannes va installer

une digue sous-marine. Depuis trois ans, la ville optait pourle dragage de sable immergé en mer, une opération qui revientchaque année à 650.000a. La digue supprimera cette dépenseannuelle. Implantée à 100 mètres du littoral et longue de 550m,elle se présente sous la forme de boudins géotextiles rem-plis de sable puis posés sur un tapis anti-affouillement de 20mde large. Objectif : casser la houle à la base, et ainsi amoin-drir les phénomènes d'érosion ou les coups de mer de prin-temps. Sa durée de vie serait de 40 à 86 ans pour un coûtde 1,5 Ma. Une belle économie.

CONCOURSEntrepreneuses dans les starting-blocksLe CRIJ (centre régional information jeunesse) prépare son

prix 2009, qui récompensera l'entrepreneuse de l'année, lacréation d'entreprise de l'année, la création mention environ-nement durable, le service et le produit de l'année. Les lau-réates se verront récompensées par des séances d'accom-pagnement au développement de leur structure, de coachingen entreprenariat féminin, d’une campagne relations presse…Clôture des inscriptions au 31 décembre 2009. Infos04.93.80.93.93.Côté femmes toujours, Femmes 3000 Côte d'Azur lance sa

communauté sur Ecobiz : l'association y a créé un site dédié,exclusivement accessible aux adhérent(e)s, pour des offres deservices étoffées. Annuaire en ligne, espace rendez-vous etévénements, news, opportunités d'affaires et forum sontdésormais opérationnels.

DISTINCTIONUne pyramide d'Or pour le cabinet Rollin-SimonetPour la sixième année consécutive, la Fédération des pro-

moteurs constructeurs de France (FPC) a organisé le concoursdes Pyramides d'Or dans le cadre de son 39èmecongrès, quis'est déroulé à Montpellier les 25 et 26 juin derniers. Unconcours destiné à promouvoir la qualité, le savoir-faire etl'innovation, et qui distinguent chaque année des programmesinnovants répondant à de pointus critères de performance ther-mique, d'intégration environnementale, de durabilité et d'es-thétisme. Le jury national, présidé cette année par Luc Ferryau niveau national, a retenu 5 réalisations parmi les lauréatsdu concours régional. Et parmi elles, le programme "RésidenceAlexandrine", à Saint-Laurent-du-Var, confié au cabinet Rollin-Simonet, qui a remporté la Pyramide de Vermeil du prix Déve-loppement Durable - Gaz Naturel.

Pour l'heure, attentes et objectifs collégiaux pour l'Office. Collectivités, organismesconsulaires et associations font bloc pour sauver le commerce de proximité, quireprésente, pour le centre de Nice, 4.700 entreprises.

ffiches, produitsdérivés, décora-tions… Monaco vavibrer cinq joursdurant pour le Tour

de France. Mais avant que lescoureurs n'empruntent sonasphalte, l'Etat monégasque adû travailler un an sur une

organisation quasi-militairedans le traitement logistiqued'un des plus médiatiquesévènements sportifs del'année.

C'est un grand (re)tour : lescyclistes de la grande bouclen'étaient plus revenus sous lePalais depuis 1964. Volontai-res, forces publiques, servicessanté, un millier de personnessont chargées d'encadrer lesparticipants de la Caravane(coureurs, assistants et sui-veurs) et les 120 à 150.000spectateurs attendus pour lecontre-la-montre individuel de15 km ou pour le départ versBrignoles. Ce qui représente 4à 5 fois sa population globale."Ce Tour de France, c'est aussiun tour de force pour nos équi-pes", constate Didier Gamer-dinger, responsable du Comitéd'organisation. Il y a un an, laPrincipauté et l'organisateuront mis en place six cellulespour résoudre les problèmes.L'Etat a voté un budget de6Ma pour ce Tour qui aura unpetit air de Grand Prix. Les dif-férentes équipes sont héber-gées sur le quai Antoine Ier,dans un insolite paddock libred'accès. Et les tribunes de laFormule 1, maintenues, offrent

6.500 places assises. Le contre-la-montre impose la mise enplace en quelques heures de 15km de barrières le long du cir-cuit, dans les rues moné-gasques.

Les 120.000 spectateursdevront emprunter le train."Grâce à la SNCF et au réseauferré italien, Monaco sera des-servie par une rame toutes les7 minutes. Pour éviter les mou-vements de foule au retour, seulle nombre de passagers cor-respondant à la capacité desrames aura accès aux quais. Lesautres attendront à l'extérieur.Le réseau de bus entre Nice etMonaco sera renforcé. 600 pla-ces pour camping-cars ont étébloquées sur les communeslimitrophes françaises. La Prin-cipauté proposera 6.000 placesde parking et 65 pour autocars.L'on attend bien sûr des retom-bées économiques et média-tiques considérables" : DidierGamerdinger parle de 650journalistes, des radios, des102 chaînes de télévision quidiffuseront des vues deMonaco à 350 millions de télé-spectateurs dans 180 pays. Unesacrée publicité pour la Prin-cipauté.

Michel Bovas

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 6 ●

n ne va pas boudernotre plaisir : lePalais des Festivalss'affiche comme un

îlot de prospérité dans unocéan de crise. Du moinsd'après les comptes 2008rapportés par la Société d'E-conomie Mixte pour les Évé-nements Cannois (SEMEC): un chiffre d'affaires record(38,3 Ma) et un bénéfice netaprès impôts de 400.536a.Notre performante SEMpoursuit donc son désen-dettement, avec un nouveauremboursement par antici-pation de 1,5 Ma. Elle accé-lère aussi le désengagementfinancier de la ville (- 3,9Ma)dans son chiffre d'affaires.La SEMEC paie à la com-mune une redevance d'oc-cupation du bâtiment (1,8Ma) et finance à hauteur de3 Ma des manifestations etdes opérations d'intérêtpublic (festival pyrotech-nique, festival des jeux, pro-

motion touristique...).Enfin, la taxe profession-nelle versée à la ville s'élèveà 2,6 Ma. Quant aux retom-bées économiques locales,dont le calcul reste toujours

aléatoire, elles s'élèveraientà plus de 900Ma.

L'année en cours serasans doute moins triom-phante, avec un tourisme

d'affaires en pleinedépression. LeMIPIM en mars aenregistré une baissede fréquentation d'untiers, alors que le Fes-tival du film publici-taire, en juin, a perdu60 % de ses partici-pants. C'est danscette conjoncturemorose que laSEMEC devra finan-cer les premiers tra-vaux de rénovationdu Palais, avec l'aidede l'État dans le cadredu plan de relance.Situation ingrate en2010 : la ville devrachoisir un nouveaugestionnaire. LaSEMEC, malgré unbilan positif, devra

s'aligner avec les autres can-didats pour soumissionnerde nouveau à la délégationde gestion.

Michel Bovas

CollectivitésCollectivités

Le Palais des Festivals dans le vertSelon son gestionnaire, tous les comptes du Bunker sont positifs pour 2008.

La Principauté se mobilisepour recevoir la "petite reine" Pour accueillir les milliers de participants et spectateurs, Monaco travaille depuis un an sur uneorganisation mobilisant plus de 1.000 personnes.

O

A

En brefDELEGATIONNikaïa en route pour Vega La société Vega, qui s'adosse à

la filiale française du groupe amé-ricain Live Nation, a décroché ladélégation de service public (affer-mage pour huit ans) du Nikaïa àcompter du 1er octobre. Sur 15mois, (2009-2010), Vega prévoit48 représentations, un spectacleau stade Charles Ehrmann, 34représentations dans la salle 700et 23 évènements divers (congrès,salons, expositions). En outre,Vega s'engage, sur la durée de laconcession, à accueillir 10 spec-tacles au stade Charles Erhmann.Les nouveaux délégataires verse-ront chaque année une redevancefixe de 30.000 a à laquelle s'ajou-tent 3,5% sur la vente des billets.Ils devront aussi assurer la main-tenance des locaux à hauteur de900.000a. Vega exploite déjà 18équipements, dont quatre Zénith.Live Nation France veut faire duNikaia une référence dans le Sudpour l'activité spectacle: le groupeaméricain est le premier produc-teur de concerts dans le monde. Ilest aussi leader des productionsde spectacles dans les stades.

L’an prochain, le Bunker sera le centre des convoitises. La SEMEC, gestionnaire désormais historique, remet son titre en jeu.

Paul Masseron, conseiller degouvernement pour l’intérieur :“Le tour, c’est du bonheur, de l’honneur, et aussi un tour de force.”

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 7 ●

EntrEntrepriseseprises

dministration, personnels de pistes,de restaurants, de sécurité, soi-gneurs et entraîneurs, vétérinaires,techniciens : si la Société des Cour-

ses de la Côte d'Azur, association régie parla loi de 1901, fait travailler 39 salariés àl'année, ce sont une centaine d'emploisinduits qui vont rejoindre les anneauxcagnois au début du meeting d'été, le 13juillet prochain. Ici, on ne parle pas dechiffre d'affaires, mais d'enjeux enregis-trés: 465 Ma pour 2008, dont 70% sontreversés aux gagnants, pour une sociétéqui pointe en tête de palmarès des hippo-dromes de Province. Et qui cette année,s'est fait une petite frayeur avec une miseen quarantaine suite à l'admission d'uncheval atteint d'anémie infectieuse à la cli-nique attenante. La raison du petit retarddans la saison estivale ? Pas pour FrançoisForcioli Conti, président de la SCCA :"Nous avons préféré recentrer et concent-rer le meeting sur la période la plus touris-tique". 140 courses de trot pour 22 réuni-ons (dont 18 en nocturne), de multiplesanimations les lundis et vendredis, de grandsrendez-vous pour les turfistes confirmés, d'im-posants et obligatoires travaux d'entretien despistes et des locaux, on ne lésine pas sur les"à-côtés", pour séduire un large public, à lafaçon d'une entreprise bien structurée qui neveut pas céder aux sirènes de la crise. Et qui necraint pas la prochaine ouverture des paris à

internet. Pour Robert Roucayrol, secrétairegénéral de la SCCA, cette ouverture pourraitmême "booster le secteur par une saine concur-rence, à condition que les futurs exploitantsde sites nous garantissent les retours." Jouer lejeu et adopter une attitude dynamique, là estle doublé gagnant pour l'avenir des hippo-dromes français. Isabelle Auziaswww.hippodrome-cotedazur.com

L'hippodrome, une entrepriseau pas de courseC'est une ville dans la ville, qui s'éveille deux fois par an pourles meetings, mais impacte fortement l'économie locale toutau long de l'année.

A

Initiatives & Entreprises

Indiscrétions

➔ Alors même que l'on adoube la marque "Côted'Azur" et que l'on prône le rapprochement des col-lectivités pour se donner les moyens d'agir touristi-quement parlant, on chuchote dans les instanceslocales qu'aucune Maison de la Côte d'Azur n'est pro-grammée sur Paris à moyen terme, faute de finance-ment. Dire que la Bretagne, la Lozère ou la Corse,elles, rayonnent en capitale depuis belle lurette…

➔ Bilan mitigé pour le dernier Festival du livre de Nice:si les organisateurs se targuent d'avoir battu desrecords d'affluence, la vraie performance est ailleurs,du côté des auteurs, qui ont atteint des pics… d'ab-sentéisme fort remarqués au moment des dédicaces.

➔ L'Opéra de Nice, toujours décimé dans sa direc-tion, n’est pas le seul dans la tourmente : on parle deplus en plus d'une probable fusion entre l'orchestreniçois et l’orchestre régional Cannes PACA, avec unebaguette confiée à Philippe Bender. Il faudra aupara-vant dégraisser le mammouth : 160 musiciens, mêmepour un orchestre national... Voilà qui serait du jamaisentendu.

➔ L'Université Nice Sophia-Antipolis, en concertationavec l'Université de Gênes, proposera à la prochainerentrée un master métiers de l'art et tourisme culturel.Les cours seront donnés à une vingtaine d'étudiants àl'Espace Verdet (Saint-Paul-de-Vence).

➔ Surprise de Bernard Nicoletti, auquel le CRT avaitdemandé d'accueillir dans sa cave de Bellet une délé-gation de journalistes économiques russes venuspour faire un reportage. Il a vu débarquer un escadronde superbes Blue Bell Girls qui l'ont cuisiné surl'Ebidata et autres subtilités financières de son exploi-tation viticole. Mais elles ont paru interloquées devantson parallèle entre le vin et l'art de vivre. La crise dessubprimes n'a servi à rien.

inis les gui-chets, lesbarrièreset les vit-

res. Il est grandtemps d'établird'autres relationsentre clients etconseillers, degommer les dis-tances, d'instaurerle discours et laconfiance. C'estcela, l'objectif dece tout nouveauConceptstore, etc'est à Sophia,forte de ses 1.400entreprises et deson esprit qu'ondit ouvert, quesera testée l'a-gence de demain, à Saint-Philippe, dans unsecteur promis à une belle expansion. Pres-qu'une évidence pour Georges Raspati, direc-teur commercial du Crédit Agricole ProvenceCôte d'Azur : "Etre présents sur Sophia, auprèsdes entreprises et des étudiants, répond toutnaturellement à notre positionnement. C'est lelieu idéal pour établir un nouveau mode de rela-tion intégrant les évolutions comportementa-les de la clientèle de particuliers… et les nou-

velles technologies."Ainsi, le Concept-sore obéit-il à derigoureuses normesrespectueuses dud é v e l o p p e m e n tdurable, est-ilmodulable et sur-équipé (écrans tac-tiles, visioconféren-ces avec un expert àdistance…). "Notreambition à traverscet agencement ori-ginal : toujours plusd'expertise et de ser-vices." C'est cosy,coloré, design. Achaque thématiqueson espace, que leclient visite à l'envi:santé, assurance

auto… Un peu comme si l'on naviguait sur unweb devenu bien réel. "Les études convergentpour démontrer que le client, mobile, considèreson agence comme un point d'ancrage." Et cer-tes, ce financier port d'attache est bien plusagréable que l'ancien modèle. Sous l'étendard"Vous êtes différents, nous aussi", l'établisse-ment bancaire signe ici une avancée plus quecertaine dans l'évolution des agences du futur.

Isabelle Auzias

Le Crédit Agricole testeson Conceptstore à SophiaPlus qu'une première en France, un véritable tournant dansl'histoire de la banque.

F

Annonce du meeting d'été par François Forcioli Conti, du13 juillet au 28 août. L'un des meetings les plus richementdotés de France, qui attire sur ses pistes de nombreuxentraîneurs. Et de plus en plus de public.

Ouvert le 17 juin, le Conceptstore sophipolitain étonneencore un peu. Couleurs vives et high tech, la banque dedemain est en marche.

> Ouverture de la permanence FONGECIF PACA à Sophia-Antipolis, dans les locaux de la Fondation. L'organisme pari-taire, créé en 1983, continue à collecter les contributions CIFdes entreprises (congé individuel de formation), à informer età conseiller les salariés en finançant désormais au plus prèsleurs projets de formation.

> SOS décharge.com : SITA Sud a lancé fin mai un serviceon line de collecte de déchets verts, de chantier et de brico-lage, service d'enlèvement clef en main via internet disponi-ble sur les villes d'Avignon, de Saint-Tropez et de Nice. Tapezwww.bag-net.fr.

> Bientôt une encyclopédie pour Monaco : en septembreparaîtra le premier dictionnaire exclusivement consacré auRocher, sous la plume de Philippe Borsarelli, monacologueaverti. Histoire, économie, tourisme, culture, l'ouvrage se veutcomplet, monopolisant l'aide de toutes les institutions.

> C'est reparti pour le French Riviera Pass, ex Nice RivieraPass qui fête par sa nouvelle appellation l'adhésion d'autrescommunes, comme Antibes, pour étoffer les offres de presta-tions à destination des touristes. Infos sur les services, tarifset validités www.nicetourisme.biz

> Sous l'impulsion d'Albax, l'association BEA (Bénin Enfants& Avenir) a donné sa seconde soirée de prestige au profit dela scolarisation durable aux Templiers (Vence). Une soirée "étoi-lée" où les chefs Frédéric Buzet, Stephan Demichelis et Ludo-vic Puzenat se sont partagés la vedette et les tables. En 2008,BEA a permis la scolarisation d'une vingtaine d'écoliers etassuré des cours d'été pour 750 élèves, dans un pays où l'a-nalphabétisation dépasse les 80%.

➔ Le Figaro, 24 et 25/06/2009

- ReclassementLa garde des Sceaux, qui quittera officiellement sesfonctions ministérielles aujourd'hui, pourrait bien-tôt rejoindre le cabinet d'avocats américain Will-kie Farr & Gallagher, dont l'un des associés estMaurice Lantourne. Ce dernier, avocat de BernardTapie, œuvre pour l'arrivée de la nouvelle députée

européenne.

- Le grand DépartDati a eu un mot pour celle qui prend la suite. "Jesuis très heureuse que ce soit Michèle Alliot-Marie.Pour des tas de raisons, c'est une femme que j'aimebeaucoup, que j'admire, que je respecte, qui sera paravance un excellent garde des Sceaux." Les deux fem-mes, qui ont toujours veillé dans leurs précédentesfonctions à ne pas monter la Justice contre la policeet inversement, ont discuté une petite demi-heure.Puis, à l'issue de l'entretien, Rachida Dati a filé.Refusant de répondre aux questions des nombreuxjournalistes présents, elle a embrassé chaleureu-sement Mam et fait un signe de la main à deux jeu-nes femmes d'origine maghrébine installées au pre-mier étage du ministère, avant de s'engouffrer danssa voiture. Pesant chaque mot, articulant chaquephrase, souriant toujours mais souvent sans grandeconviction, Mam s'est montrée fidèle à elle-même.Aux antipodes de Dati. "C'est un ministère essen-tiel pour la cohésion des Français, pour l'avenir dela France (...) Je souhaiterais le faire mieux connaî-tre et mieux reconnaître par l'ensemble des Français",a déclaré le nouveau garde des Sceaux.

➔ Libération, Karl Laske, 20/06/2009

L'ultime frasque de DatiRachida Dati voulait être la "chef des procureurs".Elle l'aura été jusqu'au bout. Alors qu'elle s'apprê-tait, le 4 juin, à faire muter le procureur général deRiom (Puy-de-Dôme), Marc Robert, à la Cour decassation, elle a soudainement choisi de différer sadécision. Le conseiller justice du président de laRépublique Patrick Ouart, a provoqué un incidentde séance, en voulant s'opposer à ce report. (...)

"Rachida Dati a déjà fait muter en masse les procu-reurs généraux à la Cour de cassation", dénonce Lau-rent Bedouet de l'Union syndicale des magistrats(usm). Ils sont une quarantaine alors que leur effec-tif théorique n'est que de vingt-cinq. Marc Robertest un magistrat apprécié, excellent technicien dudroit. Il avait dit, à l'audience solennelle de rentrée,qu'il fallait "se méfier d'une suppression du juged'instruction". En outre, Robert n'aurait pas sou-tenu la suppression des tribunaux de grandeinstance de Riom et de Moulins (Allier). Le motifbrandi pour sa mutation, "l'intérêt du service", estsa "longévité à son poste" de Riom, où il avait éténommé par le gouvernement Jospin. (...)

Présent dans la salle, le conseiller justice de l'Ely-sée, Patrick Ouart, s'est alors absenté. Et c'est enfin de séance qu'il choisit d'intervenir, contraire-ment à tous les usages. "Le président Sarkozy a prisla décision de ne jamais présider le csm, dès lorspourquoi son conseiller est-il là ?" s'interroge unmagistrat. Patrick Ouart annonce que le présidentde la République n'a pas retiré de l'ordre du jour leprojet de mutation de Marc Robert. Rachida Datirétorque qu'en l'absence de Nicolas Sarkozy, c'estelle qui préside le csm. Elle en est la vice-prési-dente. (...)

La prise de parole d'un conseiller de l'Elysée dansl'instance supérieure de la magistrature n'a pasde précédent. "Cette intervention est de nature à pro-voquer une crise institutionnelle, s'indigne Emma-nuelle Perreux, la présidente du Syndicat de la magis-trature. Monsieur Ouart n'a aucune qualité pourintervenir au CSM. Il est seulement toléré dans lasalle. Et il vient contester à la garde des Sceaux defaire un retrait de l'ordre du jour ! C'est une dérivesans précédent." (...)

Nommé pour quatre ans en juin 2006, dans sa com-position actuelle, le csm a vu ses rares avis défa-vorables se conclure, systématiquement, par des"passer outre" de l'exécutif (...). "En creux, vous pou-vez aussi constater que pas un seul magistrat de gau-che n'a été nommé procureur, commente un hautmagistrat. La politique "d'ouverture" gouvernemen-tale ne concerne pas la nomination des parquetiers..."

(...) Les craintes de voir le csm dériver encore sesont accrues avec la perspective de voir doubler leseffectifs de personnalités extérieures à la magis-trature comme le prévoit la réforme constitution-nelle, votée en juillet 2008. Le projet de loi orga-

nique de réforme du csm a d'ailleurs été adoptéen conseil des ministres, le 10 juin. Il devrait ren-dre les magistrats minoritaires au csm.

➔ L'Express, François Koch, 25/06/2009

Le cadeau de départ de Dati"Vers une crise institutionnelle ?" Le communiquécommun de l'Union syndicale des magistrats (usm)et du Syndicat de la magistrature (sm) n'y va pasde main morte pour dénoncer la "mutation forcéedu procureur général de Riom", Marc Robert, à laCour de cassation. Le jour même de sa prise defonction, Michèle Aliot-Marie se serait certaine-ment passée de cette polémique publique lancéepar les deux syndicats de juges. (...)

Le 23 juin, le jour de l'annonce du nouveau gou-vernement, Nicolas Sarkozy signe le décret nom-mant Marc Robert avocat général à la Cour de cas-sation "vu l'avis du Conseil supérieur de lamagistrature du 4 juin 2009". Exactement ce queredoutaient les deux syndicats de magistrats depuisune semaine.

"Le PV de la séance du csm du 4 juin, signé parRachida Dati, est un faux puisqu'il laisse entendrequ'un avis favorable a été donné au sujet de la muta-tion de Marc Robert alors que ce point a été retiréde l'ordre du jour, accuse Christophe Régnard, pré-sident de l'usm, syndicat qui dispose de quatrereprésentants au csm. Nous sommes aux confinsd'un délit pénal." (...)

Pourquoi une telle précipitation à limoger le pro-cureur général Marc Robert ? Afin d'éviter queMichèle Aliot-Marie ne bloque une mise au placardqu'elle aurait pu ne pas approuver ? Ou un cadeauempoisonné de Dati et/ou de Sarkozy à son suc-cesseur ? Le décret du président de la Républiqueprovoque déjà la colère des magistrats. Et MarcRobert pourrait lui-même en demander l'annula-tion au Conseil d'Etat.

➔ La Croix, Marilyne Chaumont, 22/06/2009

- L'adoption simple, recours des familles recomposéesPour la première fois depuis 1992, le ministère dela justice a recensé toutes les données disponiblessur l'adoption nationale et internationale (LesAdoptions simples et plénières en France, par ZakiaBelmokhtar, juin 2009).

(...) Cette étude fait notamment état d'une "explo-sion" des adoptions simples, qui interviennent dans95 % des cas dans la sphère intrafamiliale.

En 1992, 50 % des adoptions étaient plénières et50 % simples. Aujourd'hui, on dénombre 66 % d'a-doptions simples pour 34 % de plénières. "Ce typed'adoption est de plus en plus choisi dans le cadredes recompositions familiales, analyse Marie-Chris-tine Le Boursicot, magistrate et ancienne secré-taire générale du Conseil national d'accès aux ori-gines personnelles. Il est souvent lié à un intérêtpatrimonial et fiscal, qui joue beaucoup dans cesadoptions tardives : lorsqu'un beau-père veut, parexemple, mettre à égalité l'adopté avec ses enfantslégitimes, en prévision de sa succession." (...)

Une personne sur dix est donc majeure (de plusde 15 ans) au moment d'être adoptée. L'adoptantest fréquemment un homme seul (72 % des cas),souvent le nouveau compagnon de la mère de l'en-fant. "L'adoption simple est souvent la concrétisa-tion de liens qui se sont tissés pendant un certainnombre d'années, alors que l'adoption plénière estl'accueil d'un enfant à un moment précis, observeencore Marie-Christine Le Boursicot.

(...) A 72 % adoptés sous la forme plénière, lesenfants issus de l'étranger ont en moyenne 3 ans et3 mois au moment du jugement d'adoption.

Les parents accueillent très rarement plus d'unenfant de l'étranger, selon l'étude, qui souligne lalégère augmentation des femmes seules (12 %) quiadoptent. Les hommes seuls ne sont que 6 %. Dans82 % des cas, les demandes émanent de couplesmariés.

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 8 ●

ReRevue de prvue de presseesseLa semaine de Jean-Jacques Ninon ➜ www.ninon-avocat.com

Michèle Alliot-Marie

Le droit niçois cultive son éloquenceLe verdict est tombé pour la Conférence du jeune Barreau 2009. L'exposé deMe Marylin Pinelli a séduit le jury.

Le bon candidat est-il un bon gouvernant ? Accent chantant, aisance dans le phrasé, appa-rente décontraction et maîtrise du sujet, l'exposé de Me Marylin Pinelli, élégamment conclu parune ode à la femme toute naturelle et ponctué de grandes citations ou de petites sentences duquotidien a récolté l'enthousiasme d'un jury pourtant rompu à l'exercice, réuni autour de sonhistorique président Me Jean-Jacques Ninon. Marylin Pinelli succède donc à John Bastardi-Daumont au poste de premier secrétaire du Jeune Barreau, au terme de verbales et endiabléesjoutes exclusivement féminines pour cette session 2009 du concours d'éloquence, concours ouvertaux avocats âgés de moins de 35 ans et possédant moins de cinq années d'exercice de la pro-fession. Depuis 2006, les secrétaires représentent le Jeune Barreau, aux côtés du Bâtonnier,lors de manifestations, notamment lors des rentrées solennelles. Et se voient attribués, à leurdemande, un certain nombre de permanences pénales.Pour suppléer Me Marylin Pinelli ces deux prochaines années, deux candidates que le jury n'a

pu se résoudre à départager. Me Stéphanie Marq ("Imaginez la suite de l'histoire") a su jouer surla corde sensible, le rêve, en dépeignant une écologie résolument positive, utopique en diableet d'une incroyable candeur. Me Anne-Marie Aune a quant à elle ému le Bâtonnier Edel, replongéle temps d'un documenté exposé sur Machiavel dans ses jeunes années… Enfin, Me CélineLalli et sa vision de la justice (est-elle encore rendue ou simplement administrée ?) joue les rôlesd'accessit. Quatre candidates, quatre caractères bien trempés qui ont démontré, cette annéeencore, la foi d'une profession en l'une de ses plus honorables qualité : cette fameuse éloquencesi chère à Me Jean-Jacques Ninon.

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 9 ●

52 ans, Me FrançoisBayle, notaire à Siste-ron, affiche une expé-rience riche et impli-

quée dans les instancesnotariales.

Rapporteur au sein dela Chambre des notaires desAlpes-de-Haute-Provence de1991 à 1993, Me FrançoisBayle prend en charge lacommunication au niveaudépartemental et régional de1993 à 2001. Elu présidentpour deux ans de cette mêmeChambre départementale enmai 2001, il devient membrede la commission decontrôle de 2005 à 2007, puisvice-président du Conseilrégional des notaires de laCour d'appel d'Aix-en-Pro-vence de juin 2007 à juin2008.

Il succède ainsi à Me Christian Vignal, avecpour objectifs essentiels dedévelopper les relations avecles notariats des pays de laMéditerranée, de rationali-ser sur le territoire de laCour d'appel la formation

des collaborateurs en fonc-tion des besoins réels, maisaussi de redéployer les acti-vités traditionnelles du nota-riat touchant au droit dessociétés et au droit commer-cial.

Me Bayle s'engage à"mieux faire connaître la pro-

fession notariale et la sécuritéapportée aux contrats par lesactes authentiques". Et sou-haite poursuivre les objectifsmenés par ses prédéces-seurs, notamment la cons-truction du Centre notarialde formation profession-nelle. Il souhaite aussi main-tenir l'effort du notariat surles grands projets que sontles nouveaux procédés decommunication vers lesConservations des Hypo-thèques au moyen detélé@acte jusqu'à l'acteauthentique sur supportélectronique.

Né à Manosque et pèrede deux enfants, Me Fran-çois Bayle a suivi le tronccommun universitaire jus-qu'à la maîtrise à la facultéde droit de Nice, puis ter-miné son cycle notarial à lafaculté de droit d'Aix-en-Pro-vence où il a obtenu son Cer-tificat d'aptitude aux fonc-tions de notaire ennovembre 1986. Il a prêtéserment en juin 1987 etexerce depuis à Sisteron.

Elections

Me François Bayle élu à la têtedu Conseil régional des NotairesIntronisé le 19 juin dernier, il succède à Me Christian Vignalauprès de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence.

A

Lois et chiffrLois et chiffresesEn bref

Maître François Bayle

IRONMAN FRANCE 2009Jusqu'au bout de l'effortIl y a ceux qui ne vivent que pour lui, comme cet

incroyable Zamora qui remporte le triathlon longuedistance niçois pour la 4ème année consécutive. Il y a ceux, ano-nymes, tenaces et courageux, noyés dans une marée humaine de2.5OO athlètes, qui se battent pourtant pour gagner quelquessecondes, concentrés sur les 3,8 km de nage, forces décupléessur les 180 km de vélo, moral d'acier sur les 42 km de course àpied. Ceux qui combinent activités professionnelles et soif de sport.Ceux pour qui l'endurance n'est pas qu'une qualité, mais bien unétat d'esprit. Parmi eux, nos professionnels du droit et du chiffren'ont pas démérité, et se sont montrés dignes de leurs ambitions.Jusqu'au bout du terrible effort. L'occasion pour Tribune-BulletinCôte d'Azur de les féliciter, et, en forme de clin d'œil, de livrer sonpropre classement de la mythique épreuve.Vainqueurs pour l'édition 2009 :Catégorie Experts-comptables/ moins de 50 ans : Christophe RibesCatégorie Experts-comptables/ plus de 50 ans : Pierre-Jean OllierCatégorie Avocats/ toutes spécialités confondues : Christophe Valdy

Tribune-Bulletin Côte d'Azur offrira au meilleur chrono (Christo-phe Valdy) un Magnum de Champagne, et invitera tous les parti-cipants à un sympathique déjeuner pour fêter dignement leurs per-formances, loin des douleurs et des doutes qu'une telle disciplineinflige. La légende est à ce prix…

Un jury encore sous le charme de l’éloquence des jeunes Amazones du Palais.

1 4 : 1 8 : 5 5

1 2 : 1 8 : 5 5

1 1 : 5 8 : 44

Concours

TENNISOPEN DES AVOCATSOrganisé chaque année par l'UJA de Nice, l'Open des Avocats

millésime 2009 a rassemblé une vingtaine de joueurs au SunsetVillage de La Gaude, dans une ambiance conviviale et détenduemalgré le stress de la compétition... Victoire en simple dames deMarie Rhodius (contre Laurence Ellak en finale), en simple mes-sieurs de Fabrice Sciffo (contre Charles Abecassis), et combat100% familial avec le titre pour Marie et Christophe Rhodius endouble (contre Valentin et Baptiste Rhodius).

UJA DE NICE3ème Soirée Rose à Florida BeachLe désormais tradi-

tionnel et coloré ren-dez-vous de l'Uniondes jeunes Avocatsdu barreau de Nicea rassemblé unecentaine de profes-sionnels du droit etdu chiffre autourd'un dress codecommun et d'uneconvivialité toutesvoiles dehors le 27juin dernier jusquetard dans la nuit.L'occasion aussi defêter l'avènement deDeborah Samak,fraîchement élue àla tête de l'UJA et qui devrait prendre ses fonctions dans les semai-nes à venir, en lieu et place du dynamique Julien Salomon. Défi-lés, danses et jongleurs ont rythmé cette soirée effrénée qui aujour-d'hui signe le début de l'été.

Photo de famille autour de Deborah Samak (à droite), nouvelle présidente de l'UJA

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 10 ●

ROMANParadis sur mesure★★★ Malgré son titre, le livre

de Bernard Werber ne conduitpas au paradis ou à l'imagebéate que l'on s'en fait. Peut-onpour autant refuser de frissonner,de se poser des questions ou des'amuser à l'envie de passés etde futurs, probables ou possi-bles, que son imaginationimmensément fertile dépeint aucoeur de dix-sept histoires ? Vrai-ment pas, même si toutes nesont pas de la même veine. Onvous recommande vivementcelle d'un monde peuplé uni-quement de fem-mes (merci àla science), etcelle d'un uni-vers où il estl é g a l e m e n tinterdit de sesouvenir dupassé et où larévolte gronde(merci à DavidKubrick, pas Stanley). Jubila-toire. JBTDe Bernard Werber chez AlbinMichel, 425p. à 22,50aa

ALBUMMostaganemde ma jeunesseet ses villages★★★ Encore une piqûre de

nostalgie douloureuse pour lesPieds Noirs d'Algérie. Un premiervolume avait été consacré àcette ville portuaire, passageobligé entre Oran et Alger, de lataille d'Orange ou d'Avignon desannées 50. Mostaganem étaitaussi, avec un climat agréable,le centre d'une contrée agricoleet vinicole fertile. Les vins ou lesagrumes s'exportaient en métro-pole, à partir d'un maillage depetits villages, construits à laromaine, éloignés de quelqueskilomètres et sortis de terre dès

les débuts d'une colonisationpeu économe de sueur, de lar-mes et d'illusions. Avec toujoursl'église au centre. Même si on estex-communard, radical ou franc-mac. Avec leur toponymie d'o-rigines diverses (arabe, régio-naliste, héroïque, militaire…), laStidia et ses "Prussiens", Maza-gran et ses "lapins", Rivoli, AïnTédles, Lapasset, Bouguiratreviennent en mémoire avec lesphotos de classe, de commu-niants, de marchés, d'équipes defoot... Et les pages de l'annuairepour téléphoner à d'insaisissa-bles correspondants. Un regret:que toutes soient en noir etblanc. C'était quand même unpays ensoleillé ! A.BDe Louis Abadie aux éditionsJacques Gandini, 143p à 36aa

ROMAN La coulée de feu★★★ A la fin du XIXème siècle,

trois décennies de l'histoire mexi-caine dans le territoire frontalieravec les Etats-Unis croisent lesdestins de dizaines de person-nages hauts en couleur. Violenceet espoir dans une situation poli-tique très contrastée mettant enscène crapules et idéalistes,massacres des indiens, exploi-tation par un capitalisme améri-cain sauvage trouvant toutes lescomplicités nécessaires, ran-

gers, bandoleroset révolutionnai-res. Remarqua-blement docu-menté etsachant prati-quer la dérision,l'ouvrage au tonsoutenu per-mettra égale-ment d'aborder

les yeux mieux ouverts, l'histoirecontemporaine du Mexique. L.T.De Valerio Evangelisti, chez Metailié,414p à 22aa

ART Pop Art★★★ Un petit format, large-

ment illustré, qui va à l'essentiel.L'excellent texte de présentationrestitue le contextea r t i s t ique ,social et éco-nomique. Iloffre unregard éclai-rant sur lesrelations entrePop Art etmouvementseuropéens. Banalisation, assem-blages, icônes du quotidien,reproductibilité mécanique, l'artest entré dans sa globalisation."Vitalités vulgaire et puissante"traversent un Pop Art dans lequelles masses se reconnaissentimmédiatement avant même quela critique ne le labellise. L.T. De Flaminio Gualdoni chez Skira(Mini Art), 96p à 5,90aa

SPIRITUALITÉ Fête des Fous, Saint-Jeanet Belles de mai★★★ Du contenu, mais cette

histoire du calendrier tient unpeu du cataloguesystématique. Touty est et personnene sera contrarié,des tenants de laBible ou du paga-nisme. Les tradi-tions reprennentsens, entremuguet et crê-

pes, fèves, épis et dégui-sements dans ce solide ouvrage.A lire aisément et à transmettreà toute famille, au même titre quele cahier des recettes de grand-mère. Une référence et un travailde fond par une historienneanthropologue, spécialisée dansles usages festifs. L.T.De Nadine Cretin au Seuil, 386p à21aa

Notre appréciation ★ raté ★★ gentil ★★★ réussi ★★★★ remarquable

tephen Collins est membredu Congrès américain et pré-side le comité qui supervise

les dépenses de la défense. Ambi-tieux, il incarne l'avenir de son partiet pourrait bien devenir l'un des lea-ders du pays. Lorsque sa jeuneassistance est tuée dans de mysté-rieuses circonstances, certains sec-rets font surface… C'est Cal Mc Aff-rey, journaliste chevronné et ami de

Collins, quiprend l'affaire en main et tentede démasquer le meurtrier. Ilignore qu'il s'attaque à un com-plot qui menace les structures-mêmes du pouvoir. Tiré d'unemini-série qui connut unimmense succès après sa dif-fusion sur la BBC en 2003(State of Play), ce thriller hale-tant a gardé le côté captivantdes épisodes, tout en offrant unnouveau rythme -et un secondsouffle- à ce thème éternel.

DétenteDétente

Cinéma > Jeux de pouvoirFilm américain de Kevin Mac Donaldavec Russel Crowe, Ben Affleck,Justin Bateman - Genre : thriller /drame - Durée : 2h07.

ntre vignes et vieillespierres, le Moyen-Agese fait familier en ces

soirées enchantées. L'a-coustique et la sérénité decette abbaye cistercienneservent depuis 19 ans d'é-crin à l'un des festivals demusique médiévale les plusréputés. Un casse-crouûteet un café dans la pinède etla musique des temples,des cathédrales, des cha-pelles, des monastères estprête à déployer ses émo-tions. La proximité avec lesartistes, la simplicité seconjuguent avec des talentsde réputation mondiale en un pro-gramme chaque année renouvelé.Honneur cette année aux chefs-d'oeuvre de Johannes Ockeghem,à la musique persane de la familleChemirani en dialogue avec l'en-semble Gilles Binchois, aux voixroumaines de la liturgie byzantine,et surprise absolue avec Stomu

Yamashta et les moines du templede Daitoku-Ji. Liliane Tibéri

Du 20 au 28 juillet à 21h au Thoronet,concerts 20aa. Le 23 juillet instruments demusique médiévale, concert dugroupe Obsidienne en l'église du Luc.Concert des élèves et professeurs del'Académie de musique ancienne duThoronet, 10aa.

Festival > Les anges s'arrêtent le tempsd'un festival, à l'abbaye du Thoronet

E

S

L’ensemble Gilles Binchois, 30 ansd’enthousiasme au service de la musique duXVe et XVIe siècle.

LOISIRSCasino Terrazur à Cagnes-sur-merIl vient d'être inauguré et joue à fond sur son style aty-

pique, moderne et jeune. Vastes volumes, terrasse poursoirées décontractées, restauration honnête à prix rai-sonnables, espaces privatisables bien adaptés, pro-grammation encore un peu timide mais variée côtéspectacles et, bien sûr, 180 machines à sous nouvellegénération dont 40 pour jouer en espace extérieur, ciga-rette aux lèvres. Pas ringard comme d'autres, le tempsdes stucs étant un peu dépassé. Vaste parking, et le must:le sourire et l'amabilité du personnel. Pourvu que ça dure,car c'est la vraie différence avec beaucoupd'autres lieux. L.T.

juin 2009, Golf de l'Estérel, temps sec, soleil au rendez-vous pour la CoupeAGACECA, événement-phare pout le golf d'entreprise en Côte d'Azur, quia vu les victoires de IBM Nice en net et d'Amadeus en brut (division 1 paréquipe), de Than Chan Phan (HP Sophia) en individuel, de 2F Open JS06-

5 (division 2 par équipe) et de Corine Giraud (individuel), de Galderma(division 3) et d'Anthony Contet en individuel, toujours pour Galderma. Une der-nière compétition organisée par Alain Edlinger, qui a aussi accueilli lesremises des prix des autres rencontres : Challenge match play à 2 "Joué Club" (Chris-tophe Durand - Steria- et Didier Varroni -HP Sophia-), championnat de match playinterclubs "Jeff de Bruges-Hôtel des Postes" (Amadeus suivi de 2F Open JS06), chal-lenge seniors "museesdumonde.com" (Marie Juana Santamaria -2F Open JS06) etenfin challenge Promotion AGACECA (Pascal Dorini -Amadeus-). IA

Sport > Clôture de saison en apothéose pour le Golf d'entreprise

13

Autour de Denis Boussuges, délégué Golf d'Entreprise de la Ligue PACA, Pierre Darnaudet(président de l'AGACECA) et de Alain Edlinger, tous les participants venus fêter ensemble cettefin de saison sportive et conviviale.

Livres

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 11 ●

DétenteDétente

ui sont donc cesbons hobos quimonopolisent les

ondes depuis la sortiede l'album de CharlieWinston ? Des tra-vailleurs itinérantsengendrés par l'ogreaméricain de la pro-ductivité dans lesannées 30… Un espritqui sied à la musiquede notre British,grand voyageurdevant l'Eternel, quis'est même perdu untemps dans les ruellesdu vieux-Nice pour y gagner pitance. De ces errances azu-réennes, il ramène Daniel Marsala à la basse et Médi à labatterie : trouvée, la magique section rythmique qui animedésormais son Hobo band. Mi romantique, mi déjanté,Charlie (pour Chaplin) et Winston (pour Churchill) cul-tive son éclectisme musical sur une voix de soulman dumeilleur acabit, souligne d'un coup de chapeau mou sonévident talent d'auteur compositeur multi-instrumentisteet enchaîne swingants singles et dithyrambiques critiquesd'une profession un peu désespérée devant une scène rootsqui s'étiole au profit des éphémères stars d'une agaçantetéléréalité. Du bon, du pro… et du niçois. Si si, un peuquand même.

Isabelle Auzias

Le 8 juillet à Monaco (avec Jason Mraz), 33aa au Sporting d'Eté, le 21 juillet à Juan-les-Pins (avec Ayo), 35,50aa à La Pinède.

Concert >Sur les Hobos soufflaitun vent de liberté. Sur CharlieWinston aussi

uffalo Bill fascina les fou-les et les rois avec un fabu-leux spectacle vivant de

24.000 places, déploiementd'attaques de diligence, decharges de cavalerie avec laprésence d'acteurs authen-tiques des événements évo-qués. Bill Hickok, CalamityJane, Annie Oakley, SittingBull ou Geronimo seretrouveront sous le vastevelum de 125m de long avecforges, écuries, village indienauthentique, tentes de cow-boys, cavaliers arabes etcosaques, princesse naine etautre géant. La mise en scènedénote un sens du spectacleexceptionnel, précédé depublicité, d'affiches de qualitécollées à 300 km à la ronde, devisites de presse, de wagonsd'avant-garde arrivant deuxsemaines avant le show. Si

toutes ces reliques valentaujourd'hui une petite for-tune, Buffalo Bill, après 34ans sur les routes, finit sonparcours ruiné.

Que la vie de Buffalo Billne fût pas exactement ce quela légende journalistique en fitn'enlève rien à une existenced'aventure dans cette fron-tière où se jouait l'histoireaméricaine, ni surtout à l'ex-traordinaire qualité du "Buf-falo Bill's Wild West" qui s'ar-rêta à Nice en mars 1906.L'exposition de Tourrette-Levens avec sa maquette, sesaffiches, ses reliques vaut lar-gement le détour par unecommune dont on ne peut,une fois de plus, que louer lesqualités.

Liliane Tibéri

Jusqu'au 13 septembreà Tourrette-Levens, tous les jours de 14h à 19h, entrée libre.

Exposition > Buffalo Bill, légendecontroversée, showman incontestéDes documents rares, extraits d'une collection exceptionnelle. QB

etit bijou Artnouveau, leJuana vient de

prendre un air plusfantasque côté res-taurant avec l'arrivéed'Alain Llorca. Dansle cadre chic etdécontracté de la ter-rasse, un serviceattentionné rend l'étégourmand, à prixtrès raisonnables.

Tout en souplesse,pour un simple platqui aime à plaisan-ter avec les poncifs,au gré du marché du jour, oudes incontournables de sai-son, changeant tout au longde la semaine, les frèresLlorca, Alain au salé, Jean-Michel au sucré, enchantentle palais. Cuisine généreuse àfranche identité méditerra-néenne, bourrée d'astucesdiscrètes. Il faut essayer laversion très personnelle duhamburger à la viande par-faite, à juste cuisson, saucegoûteuse, allégée et parfu-mée, accompagné de fritessans graisse. On aime aussil'encornet "à la niçoise", lamorue en aïoli, la saladeCésar revisitée, la parfaitedorade : tout est conforme àl'attente de son énoncé touten réservant une note per-sonnelle. Un bonheur sansesbrouffe qui ne peut s'ache-ver sans passer par la casedessert ; filez vous régaler desyeux pour choisir au buffet ensages casiers. Le spectacleparfait, au cordeau, d'une

offre en rose fraisé, vert pis-taché vous fera craquer. Testsuprême, le baba si souventmédiocre est ici léger, aérienet bien imbibé.

Et les prix dans tout ça ?Légers sans en sortir affamés,avec des entrées de 7 à 9/10a,des plats de 14 à 18a et lesdesserts à 6a. Le vin au verrese décline à partir de 3,50a.L'adresse à vraiment retenir.

Llorca on the rocks,du canailleau peopleSoirée "rock fooding all night

long…Olé" pour fêter legroupe Belles Rives et sonchef. Début de programme aucafé Llorca de la place del'Homme au Mouton à Val-lauris, un lieu qui revit àplein, toute polémique close.Hommage appuyé auxpotiers, discours et ambianceespagnole décontractée entretapas façon frères Llorca, fla-

menco et superbe spectacleéquestre. Organisation topniveau, parcours balisé puisouvert à tous, et redescentevroum vroum vers la côte,Harley-Davidson en tête.Changement d'ambiance,Pom pom girls, vin au verre,fragrances "Réminiscence" etpetits canapés autour de lapiscine, au café Llorca duJuana, et rock. On glisse,dûment muni de son bracelettype concert, vers la Passa-gère, les démos gastro, le foiegras, le bar champ', l'am-biance piano-sax. Fin de pro-gramme avec paella sur laplage, un tantinet coquine enbeach painting et tatoo cor-ner pour nuit DJ. MarianeEstène-Chauvin et AlainLlorca, main dans la mainpour LA soirée dont on sesouviendra.

Liliane TibériCafé Llorca Juan-les-Pins,place de l'Homme au Mouton,04.93.61.08.70, midi et soir 7j/7,

P

Restaurant > Un bistrot de charme pour une cuisine de caractèreCafé Llorca au Juana, l'un des meilleurs rapports qualité/prix.

'on n’y croyait plus.Nos polyphoniquestalents, à force de s'ex-

porter aux quatre coins del'Europe, avaient délaissénos églises et nos placettes,là-même où nous les avionsconnus et reconnus, il y a 20ans déjà. Mais les hasardsdes subventions (et de l'in-térêt culturel) les avaientexilés en d'autres contrées,lointaines, sauvages… Finde la malédiction pour l'été2009 : leur programmationdans le cadre des SoiréesEstivales va raviver laflamme, avec une flopée deprovidentielles dates. Le 3juillet à Saint-Martin-Vésu-bie, le 12 à Briançonnet, le

13 à Caille, le 16 à Ville-franche-sur-Mer, le 17 àSaint-André de la Roche etle 26 à Mougins. Pour lesAoûtiens invétérés, rendez-vous le 8 à La Brigue, le 9 àPeymenade et le 21 à Ilonse.

Isabelle Auzias

L

Concerts >Le Corou de Berraenfin en ses terres

Une nuit un peu folle, élégante, gourmande et même un rien coquine.

● Vendredi 3 juillet 2009 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 12 ●

JURIDIQUECOMPTABLE

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Fidal recherche pour son implantation deNice Ville : un avocat praticien en droitsocial: il aura une activité principalement deconseil auprès d’une clientèle d’entreprises, ilbénéficiera d’un environnement profession-nel de qualité et en fort développement, lecandidat devra justifier d’une expérience d’aumoins 2 ans acquise en Cabinet, la maîtrisede l’outil informatique est indispensable, leposte est à pourvoir immédiatement. Lescandidatures doivent être adressées parcourrier : (Cv + lettre de motivation) à Fidal,Christian Vidal, 80 route des Lucioles, Sophia-Antipolis, 06560 Valbonne, par email : (Cv +lettre de motivation) à l’adresse suivante :christian.vidal@fidal.fr (467/4)

Avocat spécialisé en droit immobilier Cannescherche collaborateur (trice). Rétrocessionhonoraires en fonction expérience et résul-tats. Envoyer Cv au journal sous réf J1(467/4).

Cabinet d’avocats sur Nice recherche colla-borateur droit privé des affaires - disponibilitéimmédiate. Ecrire au journal sous réf D 6(463/4)

Cabinet expertise-comptable Antibes, recher-che technicien (ne) de paye confirmé(e) enCdi. Ecrire au journal sous réf D 5 (463/4)

Société d’expertise-comptable, rechercheun(e) collaborateur(trice) confirmé(e) tempsplein et un(e) collaborateur(trice) confirmé(e)

temps partiel pour gestion portefeuille clients.Cv et lettre de motivation à transmettre aujournal sous réf N 2 (462/4)

➔ COLLABORATIONCESSIONS

Avocat Barreau de Grasse, souhaite présen-ter clientèle dominante judiciaire à succes-seur. Ecrire au journal sous réf J1 (492/4)Avocat inscrit au barreau depuis 10 ans cher-che association ou rachat de clientèle.Domaine de compétence : copropriété etconstruction. Etudie toute proposition. Ecrireau journal sous réf M 1 (483/4)Avocat Barreau de Grasse spécialisé Droitdes Affaires et Patrimoine, CA > 300 Ka. 80%juridique 20% judiciaire environ, structurelégère, cherche rapprochement avec confrè-res en rapport, en vue synergie et cessionultérieure. Ecrire au journal sous réf M3(476/4)Avocate inscrite au Barreau de Grasse depuis10 ans cherche à acquérir une clientèle enDroit Judiciaire dans le ressort de Mandelieu- Cannes - Cannes la Bocca - Juan les Pins -Antibes. Tél : 06.99.67.15.43 (474/4)Cabinet d’avocat Barreau de Grasse, droitdes affaires, droit pénal des affaires, droit fis-cal, recherche collaborateur. Envoyer Cv etlettre de motivation par mail : pluciani@lex-perfecta.com ou par fax 04.93.73.51.10.(473/4)Avocat recherche collaboration volante pourfaire des audiences. Tél : 06.17.41.04.90(467/4)

Avocat souhaite acquérir clientèle en droitdes sociétés, portefeuille droit des affaires,secrétariat juridique, sur la Côte d’Azur oudans le Var. Ecrire au journal sous réf D 1(463/4)

Avocats Arénas proposent bureaux et clientè-le pour confrère(s) droit public et/ou privé.Ecrire au journal sous réf O 1 (457/4)

Avocat Barreau de Grasse envisage de céderou de présenter sa clientèle à son succes-seur. Composition : 40% juridique, 60% judi-ciaire. Ecrire au journal sous réf A2 (446/4)

Avocat expérimenté inscrit au Barreau deGrasse recherche clientèle à racheter dans larégion Paca - étudie toutes propositions.Ecrire au journal sous réf F5 (423/4)

➔ BUREAUXLOCAUXA louer idéal profession libérale centreAntibes, proximité Place de Gaulle, 75 m2, 4bureaux + réception, clim réversible, garagedouble en s-sol 1270 euros, caution 2400euors. Tél : 04.93.34.19.25 (492/4)

Avocat loue bureau rue A. Karr (possibilitéaccueil téléphonique). 500 euros Ht men-suels. Me Cotto : 04.93.82.14.14 (490/4)

Vends bureaux 6/7 pièces 115 m² entièrementrénové, 1er étage place Saint François Nice,proche tramway & Palais de Justice. Tél :06.08.54.82.77 (477/4)

Cours Saleya, bureaux de 30 à 140 m2,beaux volumes de 4,6 m de hauteur, climati-sation, faibles charges. Prix : nous consulter.France Patrimoine Gestion 04.93.16.04.26(472/4)

A louer dans un très beau cabinet d’avocat unou deux bureaux 14 et 18 m2 au 30 ruePastorelli, 06000 Nice - respectivement 400euros et 500 euros hors taxes. Contacter Me

Azoulay 06.12.72.78.21 ou 04.93.88.18.18(469/4)

Courtier en assurances et crédits proposebureaux à partager dans agence Nice StPhilippe. Même profession ou autres presta-tions de services. Tél : 06.14.26.73.63 ou04.92.09.96.04 (468/4)

Achète bureaux ou local rdc ou 1er étage surAntibes 40-50 m2, parking aisé. Tél :04.93.34.12.34 (464/4)

Avocat niçois cherche location d’un bureauau sein d’un cabinet sur Fréjus. A proximitéimmédiate du Tribunal de commerce deFréjus. Tél : 04.93.53.54.54 (463/4)

Avocat centre-Nice loue beaux bureaux 22 et16 m2. Ecrire au journal sous réf D 4 (463/4)

Avocat Nice souhaite partager avec confrèreétabli, superbes locaux équipés 162 m2. Tél :04.93.85.82.93 (463/4)

Cabinet d’avocats (Nice) propose partage debureaux contre échange de services ou colla-boration. Envoyez CV par fax au04.93.96.22.50 ou par email :gregorydamy@niceavocats.fr (463/4)

Expert-comptable sous-loue un bureau avecentrée séparée un grand bureau d’environ18m² dans pavillon Promenade des AnglaisNice. Modalités à convenir. Renseignements :04.93.71.26.60 (462/4)

➔ IMMOBILIERA louer local professionnel - Centre Nice - 80m2 + 14 m2 mezzanine avec boutique 40m2, neuf, avec chauffage sanitaire Wc. LoyerHT 950 euros charges comprises. Agences’abstenir. Tél : 06.23.87.60.03 (492/4)

A louer local 27 m² sur rue, belle vitrinequartier Nice Etoile. Loyer ht 600 euros + 50euros charges. tél : 04.93.80.75.44 -06.85.06.82.51 (486/4)

EMPLOI

➔ DEMANDES

Informaticien recherche emploi, 15 ans d’ex-périence dans les réseaux Cisco, Windows,server 2003 et 2008, help desk, migrationlotus exchange boite mail et déploiement -disponible de suite. Tél : 06.68.38.26.05 (477+++)

DIVERS

Réalise vos travaux de jardinage enChèque emploi services. Vous pouvez mecontacter au 04.93.67.34.47 M. de Barros.(492/4)

Edité par "Sud Est Presse", SAS au capitalde 50.000 a RCS NICE B 421 305 525 -NICE 15 rue Alexandre Mari Tél.04.92.17.55.00. Fax 04.92.17.55.05 -www.tribuca.fr - CANNES 13 bd Carnot Tél.04.93.39.38.88. Fax. 04.93.38.75.08.ANTIBES 32 av. Robert Soleau Tél.04.93.34.00.50. - Fax 04.93.34.00.51 -Représentant légal, associé, directeur dela publication : Philippe LEON -Responsable de la rédaction : IsabelleAuzias - Rédaction : J. Bruyas, J. Baeta, A.Bonnel, M. Bovas, C. Jarniat, L. Tibéri -Imprimerie : S.E.P.I.P.C.A. 21 bd FrançoisSuarez La Trinité - Diffusion contrôlée parDiffusion Contrôle (O.J.D) Abonnements :

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