newsletter n°164 - special chavouot

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On peut proposer un élément de réponse en disant que la puissance d’une telle révélation était d’une si grande portée que seul le sommeil pouvait accueillir cette grande lumière, l’âme étant plus libre que lorsqu’elle réside emprisonnée dans le corps matériel. Mais cela n’est pas suf- fisant, et pour comprendre une telle situation, il nous faut tout simplement se rapporter à celle que nous vivons aujourd’hui, à la veille de la délivrance et le Rabbi Roi Machia’h Chlita l’ex- plique : « Il est vrai que nous nous trouvons encore, à proprement parler dans l’obscurité de l’exil. Néanmoins, nous savons aussi que cet exil n’est qu’un rêve, au cours duquel deux élé- ments opposés peuvent s’unir. En un seul instant, cette situation est donc susceptible de se transformer d’une extrême à l’autre. Nous pouvons quit- ter le rêve de l’exil et retrouver l’exis- tence véritable, la délivrance effective (Chabbat Pin’has 5744-1984) ». Et en effet, de nouveau, aujourd’hui le monde se trouve dans ce type de tor- peur. Et c’est pourquoi il nous est demandé d’ouvrir les yeux, parce que nous pouvons encore agir et transfor- mer ce qui reste du monde à éclairer par la Torah et les Mitvsot, dans la joie la plus intense, celle du grand mariage mentionné par nos Sages, celui qui unit le Saint béni soit-Il et nous, le Peuple Juif, lors de la Guéoula. Mais comment réaliser tout cela ? Le Rabbi Roi Machia’h Chlita répond dans une lettre : « Le seul moyen d’attendre le but est donc d’avoir la vie normale d’un Juif, en ces derniers jours de l’exil, dans la mesure où la normalité est concevable en une telle période, celle de la préparation à la délivrance véritable et complète, par notre juste Machia’h, de la libération du monde entier de l’obscurité pro- fonde et intense de l’exil et, avant tout, de la rédemption de notre Peuple, Israël. La Torah est donnée à chaque Juif et à chaque Juive. C’est l’une des raisons pour lesquelles, lors de la révélation de la Torah sur le mont Sinaï, les dix Commandements furent énoncés au singulier : « Je suis l’Eternel ton D.ieu, Qui t’ai fait sortir… ». Il est donc certain que chacun et chacune peut accomplir tout cela, dans son foyer, dans son entou- rage et, plus encore, dans sa propre existence. Avec ma bénédiction ». C’est aussi la raison pour laquelle les tables de la loi sont de forme cubique et non arrondies comme les dessins (inventés par des non-Juifs) les repré- sentent. Parce que la forme cubique que nous retrouvons aussi dans les Tefilines possède six faces que nous pouvons relier avec les six directions auxquelles nous devons méditer lors de la lecture du Chéma Israël pour signifier qu’Hachem est partout à la fois, et il n’est rien d’autre que Lui. Une telle conscience devrait nous don- ner une soif de Guéoula inextinguible et n’avoir qu’un seul objectif : dévoi- ler la divinité dans le monde. Et pour précipiter ce grand événement, le dévoilement de la Torah ‘Hadacha du Roi Machia’h, nous devons intensi- fier la joie à l’extrême, la joie d’un mariage, la joie de la Guéoula, ici et maintenant en nous écriant dans les chants et les danses : « Vive le Roi Machia’h Now ! Mamach… ». Chabbat Chalom et ‘Hag Saméa’h. N°164 - Chabbat Paracha BaMidbar - Spécial Chavouot - Hebdomadaire - Contact : 055-6617702 - www.viveleroi770.com - [email protected] Bonnes Nouvelles Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmes dimanche soir 20h45 Rav Avi Assouline 054-6357709 Beit Machia’h Har ‘Homa Cours tous les soirs et Farbrengen le jeudi soir cet semaine avec Rav Arié Lévy à 21h30 050-4147725 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion Activités le Chabbat à 18h30 pour les enfants Talpiot-Arnona : cours (fr) de Tanya et Dvar Mal’hout le dimanche soir à 20h00 pour les enfants lecture de la Torah pour Chavouot dimanche après-midi (gla- ces et surprises) infos 055-6617702 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Pour soutenir la Newsletter de la Guéoula et le site www.viveleroi770.com 055-6617702 Photo de la semaine Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech 055-6617702 ou par email [email protected] Editorial 6 Sivan 5772 : Recevoir la Torah et la Guéoula dans la joie ! Lors de la veille du don de la Torah, pendant la nuit, il est raconté dans le Midrach que le Peuple Juif s’est endormi et c’est la raison pour laquelle, aujourd’hui encore, nous restons éveillés et étudions pen- dant la nuit qui précède la lecture des dix Commandements. La question est de savoir pourquoi ce sommeil, à la veille d’un événement d’une si grande importance ?

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La Newsletter de la Guéoula

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Page 1: Newsletter n°164 - Special Chavouot

On peut proposer un élément deréponse en disant que la puissanced’une telle révélation était d’une sigrande portée que seul le sommeilpouvait accueillir cette grandelumière, l’âme étant plus libre quelorsqu’elle réside emprisonnée dans lecorps matériel. Mais cela n’est pas suf-fisant, et pour comprendre une tellesituation, il nous faut tout simplementse rapporter à celle que nous vivonsaujourd’hui, à la veille de la délivranceet le Rabbi Roi Machia’h Chlita l’ex-plique : « Il est vrai que nous noustrouvons encore, à proprement parlerdans l’obscurité de l’exil. Néanmoins,nous savons aussi que cet exil n’estqu’un rêve, au cours duquel deux élé-ments opposés peuvent s’unir. En unseul instant, cette situation est doncsusceptible de se transformer d’uneextrême à l’autre. Nous pouvons quit-ter le rêve de l’exil et retrouver l’exis-tence véritable, la délivrance effective(Chabbat Pin’has 5744-1984)».Et en effet, de nouveau, aujourd’hui lemonde se trouve dans ce type de tor-peur. Et c’est pourquoi il nous estdemandé d’ouvrir les yeux, parce quenous pouvons encore agir et transfor-mer ce qui reste du monde à éclairerpar la Torah et les Mitvsot, dans la joiela plus intense, celle du grand mariagementionné par nos Sages, celui quiunit le Saint béni soit-Il et nous, lePeuple Juif, lors de la Guéoula.Mais comment réaliser tout cela? LeRabbi Roi Machia’h Chlita réponddans une lettre: « Le seul moyend’attendre le but est donc d’avoir la vienormale d’un Juif, en ces derniersjours de l’exil, dans la mesure où lanormalité est concevable en une tellepériode, celle de la préparation à ladélivrance véritable et complète, parnotre juste Machia’h, de la libérationdu monde entier de l’obscurité pro-fonde et intense de l’exil et, avant tout,de la rédemption de notre Peuple,Israël. La Torah est donnée à chaque

Juif et à chaque Juive. C’est l’une desraisons pour lesquelles, lors de larévélation de la Torah sur le montSinaï, les dix Commandementsfurent énoncés au singulier: « Jesuis l’Eternel ton D.ieu, Qui t’ai faitsortir… ». Il est donc certain quechacun et chacune peut accomplir toutcela, dans son foyer, dans son entou-rage et, plus encore, dans sa propreexistence. Avec ma bénédiction».C’est aussi la raison pour laquelle lestables de la loi sont de forme cubiqueet non arrondies comme les dessins(inventés par des non-Juifs) les repré-sentent. Parce que la forme cubiqueque nous retrouvons aussi dans lesTefilines possède six faces que nous

pouvons relier avec les six directionsauxquelles nous devons méditer lorsde la lecture du Chéma Israël poursignifier qu’Hachem est partout à lafois, et il n’est rien d’autre que Lui.Une telle conscience devrait nous don-ner une soif de Guéoula inextinguibleet n’avoir qu’un seul objectif: dévoi-ler la divinité dans le monde. Et pourprécipiter ce grand événement, ledévoilement de la Torah ‘Hadacha duRoi Machia’h, nous devons intensi-fier la joie à l’extrême, la joie d’unmariage, la joie de la Guéoula, ici etmaintenant en nous écriant dans leschants et les danses: « Vive le RoiMachia’h Now ! Mamach… ». Chabbat Chalom et ‘Hag Saméa’h.

N°164 - Chabbat Paracha BaMidbar- Spécial Chavouot - Hebdomadaire - Contact : 055-6617702 - www.viveleroi770.com - [email protected]

Bonnes Nouvelles

Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmesdimanche soir 20h45Rav Avi Assouline054-6357709

Beit Machia’h Har ‘HomaCours tous les soirs etFarbrengen le jeudi soircet semaine avec Rav Arié Lévy à 21h30050-4147725 34, rue Rav Its’hakNissim Rav Shlomo Yossef TsionActivités le Chabbat à18h30 pour les enfants

Talpiot-Arnona : cours (fr)de Tanya et Dvar Mal’hout ledimanche soir à 20h00pour les enfants lecture dela Torah pour Chavouotdimanche après-midi (gla-ces et surprises) infos 055-6617702

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764

Pour soutenir la Newsletterde la Guéoula et le sitewww.viveleroi770.com 055-6617702

Photo de la semaine

Pour écrire au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h

par l’intermédiaire des

Igueroth Kodech055-6617702

ou par [email protected]

Editorial

6 Sivan 5772: Recevoir la Torah et la Guéoula dans la joie !

Lors de la veille du don de la Torah, pendant la nuit, il est raconté dans le Midrach que le Peuple Juifs’est endormi et c’est la raison pourlaquelle, aujourd’hui encore, nous restons éveillés et étudions pen-dant la nuit qui précède la lecture des dix Commandements. La question est de savoirpourquoi cesommeil, à la veille d’un événement d’une si grande importance ?

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La raison profonde de ce lien est lasuivante: la définition du Chabbat estd’être le jour du repos et l’objet dudon de la Torah fut également d’intro-duire le repos dans le monde. Le monde, en effet, fut créé de façonà être perpétuellement sujet aux chan-gements: en premier lieu les change-ments liés au temps [aussi bien dupoint de vue du temps universel (suc-cession des jours, enchaînement dupassé-présent-avenir) que de celui deschangements et bouleversements queconnaît individuellement chaque créa-ture], mais aussi dans l’espace; lesdifférences qui existent d’un lieu àl’autre et qui exigent de voyager et des’adapter à chaque endroit, ce qui estl’inverse du repos.Quand la Création fut achevée, le pre-mier Chabbat, il fut soudain percepti-ble, malgré la grande diversité qui lacaractérise, que celle-ci répondait àune intention unique de la part duCréateur. Et lorsqu’il est apparent quetoutes les créatures de la Création,aussi différentes puissent-elles être,participent d’une seule et unique fina-lité, cela introduit le repos dans toutela Création.[Ceci est d’ailleurs visible dans leChabbat qui est relié au repos aussibien dans le temps que dans l’espace: il est en effet connu que le Chabbatconstitue un degré qui est «au-dessusdu temps», qui transcende le temps.C’est ainsi qu’il est suivi d’un nou-veau cycle hebdomadaire qui recom-mence au début (dimanche, puislundi, etc.). En effet, les jours qui sui-vent le Chabbat ne sont pas la conti-nuation de la semaine précédente, carle Chabbat constitue une élévation au-delà du temps. Concernant l’espace, il est interdit desortir du T’houm Chabbat, la limitesabbatique (voir Exode 16, 29) (et lapermission d’aller à sa guise à l’inté-rieur de cette limite est due au fait quece territoire est considérée commel’endroit inhérent à la personne etn’occasionne donc pas en soi de per-turbation du repos).]Ainsi, le repos est atteint lorsque danstous les détails de la Création se révèlela raison de leur existence. Ceci seproduit le Chabbat et, de façon opti-

male, lors du Don de la Torah, car cetévénement constitua l’objectif pourlequel le monde avait été créé. C’est àce moment que cet objectif fut res-senti dans le monde entier, engendrantun état de repos véritable. Et ceci estégalement perceptible dans la naturehumaine: quelqu’un qui ne trouvepas de sens ou de but à sa vie est per-turbé et ne connaît pas de repos. Latranquillité de l’âme et le repos ducorps dépendent de la perception quel’on a de la raison de son existence. Etlorsque ceci est atteint, cela apportedu repos à l’univers entier.

Étendre le repos à toutes les dimen-sions du mondeLe but, cependant, est que ce repos sepropage aux dimensions de l’exis-tence - espace et temps - marquées parl’instabilité et le changement. Ceci, àl’image du Chabbat qui étend sa béné-diction sur les jours de la semaine lorsdesquels on est investi dans des activi-tés marquées par les changements etles mouvements qui caractérisent lemonde. En d’autres termes: bien que le ser-vice divin connaisse différents degréset étapes, sa perfection est atteintequand on ressent dans tous les aspectsde la vie juive le principe formuléainsi par le Talmud : « Je n’ai étécréé que pour servir mon Créateur. »Ceci se reflète dans la façon dont nous devons accomplir lesCommandements divins: si, d’uncôté, il y a 613 Commandements dis-tincts les uns des autres, ils ont tous encommun d’être l’accomplissement dela volonté divine, ce qui est exprimédans les mots de la bénédiction«...Qui nous a sanctifiés par SesCommandements et nous a ordonnéde... »C’est la raison pour laquelle laMichna, citée au début du Choul’haneAroukh, dit « (Sois hardi comme leléopard, vif comme l’aigle, rapidecomme le cerf et fort comme le lion)pour accomplir la volonté de ton Pèreaux Cieux (Avot 5, 20)». Il y est dit«la volonté de ton Père » et non «lesCommandements de ton Père», car,contrairement aux Mitsvot qui diffè-rent dans leurs fonctions et leurs

modalités, la «volonté » dépassetoute notion de division et de classifi-cation: c’est une même volonté qui est à l’origine de l’ensemble desCommandements. En effet, la volonté est une force pri-maire de l’âme qui ne connaît pas devariations. Ainsi, lorsqu’une personneveut quelque chose qui est constituéde différents éléments, chacun deceux-ci est l’objet de la même volontéque les autres. De même, lorsque lavolonté s’applique à différentes cho-ses, elle est la même dans chaque cas:on veut ou bien on ne veut pas. Ainsi,« accomplir la volonté de ton Père»désigne un service de D.ieu danslequel tous les Commandements sontaccomplis dans un même esprit:celui de faire la volonté de D.ieu.Le Commandement d’aimer D.ieu,qui inclut en lui tous lesCommandements positifs (les obliga-tions), est porteur du même enseigne-ment : D’un côté, l’amour impliquele mouvement et le changement, aussibien matériellement que spirituelle-ment.Matériellement, le cœur bat dans unmouvement de va-et-vient qui est lacondition de l’afflux de sang aux dif-férents membres du corps. Il en va demême spirituellement: le service liéà l’amour (qui est lié au cœur, siègedes sentiments) connaît également unmouvement de va-et-vient. La volontéde s’extraire des limites de la naturepour s’attacher à D.ieu entraîne leretour vers le monde et l’investisse-ment de soi dans les processus natu-rels, ce qui entraîne ensuite une nou-velle élévation et ainsi de suite, dansun cycle perpétuel.

La Dimension « Unique »D’un autre côté, le Sefer Yetsira dit àce propos: « Si ton cœur s’emporte,reviens à l’unique.» Nous avons ditque l’amour se définit comme unmouvement de va-et-vient qui est unenchaînement permanent de deuxmouvements opposés. Or, il est icidemandé de revenir à une dimensionunique !Loin de constituer une contradiction,ceci enseigne que la perfection du ser-vice de D.ieu est atteinte lorsque, à

l’intérieur de ce service qui impliquedes élans de sens différents, on par-vient à ressentir la dimension «uni-que » commune à toutes les manifes-tations de la volonté divine. C’est lesens des mots du Sefer Yetsira : lors-que le cœur «s’emporte», il fautêtre conscient que le sujet du «retour» qui suit ne constitue pas uniquementune étape du cycle dont le rôle estd’amener à un degré d’élévationencore plus intense. Il faut en effetsavoir que le but est de «revenir àl’unique », c’est-à-dire l’accomplis-sement de la volonté divine dont lacaractéristique est d’être «une », pardelà toutes les différences qui existententre « l’aller » et le «retour », le«va» et le «vient». Et l’objectif,comme nous l’avons dit précédem-ment, est que cela pénètre les diffé-rents aspects du service divin et lesdifférents élans du cœur, «l’aller»comme le «retour».

La prièr e du pauvreCeci peut être atteint à travers l’effa-cement de soi devant D.ieu, lorsquel’homme ressent que l’unique objet deson existence est de servir sonCréateur. C’est cette conscience qui lepousse ensuite à vouloir s’attacher àD.ieu.Ceci est illustré par l’enseignement dela ‘Hassidout sur le verset desPsaumes «Prière d’un pauvre qui sesent défaillir et déverse sa plaintedevant l’Eternel(Téhilim 102.1)» Laprière du pauvre est caractérisée pré-cisément par le fait qu’il «déverse saplainte devant l’Eternel», c’est-à-direque, du fait de son extrême humilité, ils’adresse à D.ieu Lui-même. En effet, il existe une différence entrele riche et le pauvre dans leur rapportau roi : le riche ayant une vasteconnaissance de tout ce qui a trait à larichesse, a tendance à rechercher ledéploiement de richesses, le faste et lamagnificence qui caractérisent le cor-tège du roi lorsque celui-ci sort de sonpalais, au lieu de solliciter uneaudience privée avec le roi dans sesquartiers royaux. Le pauvre, de soncôté, n’ayant aucune appréhension dudéploiement du faste royal, nedemande qu’une chose: pouvoir ren-contrer le roi en privé.

Un éclairage nouveauCelui qui est riche spirituellementappréhende la grandeur de D.ieu à tra-vers sa connaissance de l’enchaîne-ment des mondes supérieurs, des

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mL’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h ChlitaChabbat Parachat BaMidbar 5751-1991

Le Carnet : Refoua Chéléma, Bonne santépour Ben Chalom Reuven Ben Daniéla Adina ainsi que pour RaphaëlOuriel Ben Drora, Mina Guila Bat ‘Hanna, Adiel Ben Bra’ha et Bryan Aharon Ben Léa. Leilouï Nichmat de NorbertAvraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h,‘Haya Sim’ha Bat Avraham Haddad, Haya Clara Bat Chmouel, Chimon Ben Avraham et Yonathan Raphaël Sandler,Arié Alexandre et Gabriel Issa’harSandleret Myriam ‘Hanna Monsonégoqu’ils reviennent tous immédiatementavec le Machia’h

Le Chabbat et la fête de Chavouot: Menou’ha, la sérénitéCette année, le lien entre la fête de Chavouot et le jourdu Chabbat est d’autant plus apparent que la fête tombeun dimanche, dans la continuité directe du Chabbat. En vérité, ce lien existe indépendamment du calendrier,car il est admis partous les Sages du Talmud que la Torah fut donnée un Chabbat (Talmud Chabbat 86b).

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anges et des Séfirot (les AttributsDivins). De ce fait, il se peut que saprière soit de bénéficier de telles révé-lations, y compris dans le cadre duservice divin, de trouver «de l’argentet de l’or spirituels», c’est-à-direl’amour et la crainte de D.ieu.Cependant, malgré la grandeur de telsniveaux, ils sont caractérisés par leurdiversité et non par le «retour àl’Unique », l’Essence Divine qui estau-delà de toute division. Et, dans lamesure où il ressent les distinctionsentre tous ces niveaux spirituels, il nepeut connaître de «repos» et de tran-quillité véritable, car, comme nousl’avons dit, le repos est conditionnépar l’absence de changements et dedivisions.Le pauvre, en revanche, de par soneffacement devant D.ieu et son igno-rance des dévoilements qui ont lieudans les sphères supérieures, ladémarche de sa prière est de «déversersa plainte devant l’Éternel», devantD.ieu Lui-même, l’Essence Divinequi transcende et dépasse tous lesdegrés des mondes célestes, y comprisles Séfirot. Grâce à cela, le pauvres’attache à D.ieu, au point d’arriver auniveau où «le serviteur du roi est unroi (Sifri et Rachi sur Deutéronome1.7 - Talmud Chvouot 47b)» et demériter ainsi les richesses liées à laroyauté, mais de façon à ce que mêmedans les différents degrés de l’enchaî-nement des mondes on ressentel’unité de D.ieu et que dans le lieusoumis au changement et au mouve-ment il y ait le repos dans toute sa plé-nitude.

La perfection du foieCeci est également perceptible dans leterme hébraïque pour «roi »,«Mele’h». Le mot Mele’h est com-posé des lettres Mem, Lamed et Khafqui sont respectivement les initialesdes mots Moa’h, le cerveau, lev, lecœur et Caved, le foie. Le cerveau etle cœur représentent les deux opposésque nous avons mentionnés précé-demment: le cerveau est inerte, aurepos, alors que le cœur est perpétuel-lement en mouvement, à l’instar dessentiments qui sont en constant mou-vement de va-et-vient. Et, grâce à l’ef-facement et à l’humilité du serviteur,celui-ci devient lui-même un roi,Mele’h, chez qui le Mem, le cerveau àpréséance sur le Lamed, le cœur, etainsi l’union de ces deux sujets esteffectuée: le repos du cerveau imprè-gne le mouvement du cœur, de sorteque « le cerveau domine le cœur»,en définitive non par la contrainte,mais par la révélation d’une volontéprofonde.Et la force de parvenir à cette unionprovient de l’effacement du serviteur,qui lui permet de parvenir jusqu’auniveau du roi lui-même, la volonté,qui, comme nous l’avons dit plushaut, dépasse toute division (y com-pris le niveau représenté par le cer-veau qui, bien que représentant le

repos, connaît néanmoins une variétéde degrés). Ceci procure la force depropager le véritable repos dans toutesles forces de l’âme et les aspects de sapersonnalité, en associant le repos ducerveau et le mouvement du cœur. Cetétat est représenté par Caved, le foie,dans lequel se fige le sang qui pro-vient du cœur: il y a donc là l’asso-ciation du mouvement (le sang quivient du cœur) et du repos (le sang estfigé).Ce sujet, le dévoilement de l’EssenceDivine à travers l’effacement desEnfants d’Israël, s’est manifesté lorsdu Don de la Torah. En effet, l’intenserévélation divine qui eut lieu à cemoment, exprimée par le verset «Atoi, il a été donné de voir(Deut.4.35)», découla de l’ef facement desEnfants d’Israël qui s’exprima lorsqu’ils déclarèrent « nous feronspuis nous comprendrons », faisantprécéder l’action à la compréhen-sion. Ceci constitua le couronnementdu Roi, le Midrache relatant que, parcette déclaration, les Israélites donnè-rent des couronnes à D.ieu.Effectivement, lors du Don de laTorah, il y eut d’abord le principed’acceptation de la royauté divine parles Enfants d’Israël, principe uniquequi dépasse les divisions, puis ensuitel’acceptation des Commandementsdans tous leurs détails. Ainsi en est-ilégalement de la Torah : elle est, d’unepart, une révélation divine venantd’En-Haut, mais ensuite «elle n’estplus aux cieux» et se décline enfonction des limites du monde ici-baset selon l’appréhension que l’esprithumain des Enfants d’Israël peut enavoir, en fonction de leur appréciationde la situation. Et précisément, ici,dans le monde matériel, on amène lesujet du «repos » tel qu’il découlede la Torah.On retrouve cela dans ce qui a consti-tué la préparation des Enfants d’Israëlau Don de la Torah : le compte duOmer. Après avoir compté chaque

degré, ce qui fut un service divin mar-qué par le changement et le déplace-ment, il arrivèrent au cinquantièmejour, celui de la révélation du Don dela Torah, mais simultanément il reçu-rent le dévoilement de tout l’enchaî-nement des mondes, matériellement etspirituellement, et tout était pénétréd’un même sentiment, le «retour àl’Unique».

Chavouot en 5751-1991Du fait que cette année Chavouot, lafête du Don de la Torah, tombe le len-demain de Chabbat, découlent deuxsujets majeurs: Chaque Chabbat, lerepos se fait dans toute la Créationcomme ce fut le cas lors du premierChabbat du monde et chaque diman-che, la Création tout entière prend unnouveau départ. De même, chaqueannée, la Torah est donnée de nouveaule jour du Don de la Torah. Ainsi, lors-que l’on passe directement duChabbat à la fête de Chavouot, il sepasse deux choses essentielles: a. lapréparation au Don de la Torah est lerepos du Chabbat, ce qui amplified’autant le repos effectué par le Donde la Torah. b. l’accent est mis sur lefait que le repos du Don de la Torahpénètre dans la diversité du monde,car le monde fut créé le dimanche.Il y a un lien également avec laParacha Bamidbar: la Torah fut don-née précisément dans le désert, ce quisouligne que la Torah pénètrejusqu’aux endroits qui représententl’inverse du repos, tel le désert qui estun lieu inhabitable.Ceci est lié également avec le sujetqui ouvre la Paracha : le décomptedes Enfants d’Israël. En effet, ledénombrement a pour effet de révélerl’importance particulière de chaqueindividu (raison pour laquelle «unechose qui est habituellement comptéeà la pièce ne peut être annulée» -Talmud Betsa 3b), ce qui exprime lapérennité du peuple juif, et inspire lerepos. Et ce recensement fut mené

dans le désert, amenant le repos dansun lieu hostile au repos.

L’enseignement pratiqueChaque année, les Juifs doivent rece-voir de nouveau la Torah comme s’ilsla recevaient pour la première fois(«Les paroles de la Torah doivent êtrepour toi toujours nouvelles» - Rachisur Exode 19, 1) de façon à ce quececi soit bien compris et intégré dansleurs esprits.Et ceci conduit chaque Juif à effectuerun renouveau dans son service deD.ieu, y compris dans son étude de laTorah, aussi bien dans la quantité quedans la qualité. Aussi bien dans lesétudes générales - celle des PirkeiAvot durant tous les Chabbats de l’été,en approfondissant au minimum uneMichna, l’étude du ‘Hitat (‘Houmach,Téhilim, Tanya) et du Rambam quoti-diens, que dans les études particuliè-res que chacun se fixe selon ses capa-cités. De même, un ajout dans lapublication et la diffusion sous formeimprimée de ‘Hidouchei Torah, decommentaires personnels sur la Torahet le Talmud. Chacun a, en effet, undevoir de contribuer à cela, car chaqueJuif possède sa part dans la Torah. Enoutre, ce sujet est particulièrementimportant dans notre génération, car,bien qu’il faille être prudent lorsqu’ils’agit de faire des ‘Hidouchim, ledépérissement spirituel progressif desgénérations impose que l’on recher-che tous les moyens possibles pouramplifier l’étude de la Torah. Or, il estvisible que la publication de‘Hidouchim engendre une augmenta-tion de l’étude de la Torah, aussi bienchez celui qui les produit que dans sonentourage et chez tous ceux à qui les‘Hidouchim parviendront - «envierles Sages augmente la sagesse(Talmud Baba Bathra 21a)».

MiyadEt grâce à tout cela, nous parvien-drons bientôt au repos dans toute saperfection, lors de l’ère messianique,dénommée « le jour qui sera entiè-rement Chabbat et repos pourla vieéternelle », quand disparaîtra l’exildes Enfants d’Israël (qui est l’in-verse du repos). Et tout ceci de façonimmédiate, ce qui se dit Miyad, motconstitué des initiales de Moché,Israël (le Baal Chem Tov) et David,les trois bergers du peuple juif liés à lafête de Chavouot.Et le roi Machia’h viendra nousdélivrer et nous lui dirons tous«Que la paix soit sur vous», survous au pluriel, car il inclut toutesles âmes de tous les Juifs de la géné-ration de la Délivrance, et il répon-dra à chacun en particulier « Quesur vous soit la paix », (sur vousau pluriel, car il saluera l’ensembledes bonnes actions de chaque Juif)et «Que survous soit la paix» à toutle peuple juif dans son ensemble. Etl’essentiel est que ceci soit immé-diat, Miyad.

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Page 4: Newsletter n°164 - Special Chavouot

Depuis de nombreuses années nous demandions à lamairie de Guivataïm de nous allouer un bâtiment pournotre jardin d’enfants. Faute de local approprié, c’estdans la partie de la synagogue réservée aux femmes,que nous avions trouvé refuge. Une telle situation étaittrès difficile à gérer, chaque veille de Chabbat, nousdevions démonter et ranger tout le matériel, pourensuite tout remettre en place, le dimanche matin.Au fil des années, nous avons tout essayé pour sensi-biliser l’opinion publique. Nous avons même organiséun grand gala auquel a participé le Rav Groner, secré-taire particulier du Rabbi, afin qu’il plaide notre causeauprès du maire. Hélas, tous nos efforts pour recevoir un endroit sus-ceptible d’accueillir nos activités éducatives, s’avérantstériles, nous avons envisagé d’aménager une cara-vane. Projet auquel le maire donna son accord, auxalentours de la fête de Pessa’h 5763 (2003). L’acheminement et la mise en place de la caravaneétant sans cesse repoussés à une date ultérieure, jeretournais voir le maire, afin qu’il abandonne ce projetet nous attribue enfin un local. Il me dirigea vers l’ar-chitecte municipal, pour que nous puissions ensembleplanifier l’installation de la caravane.Au cours de l’entretien avec l’architecte, devant l’am-pleur du budget et de la masse d’efforts à déployer, j’aialors suggéré qu’il serait préférable de construire unbâtiment, en lieu et place de la caravane. L’architectevérifia et confirma la possibilité de construire un édi-fice de trois étages sur le terrain alloué par la mairie.J’ai alors engagé un géomètre et un architecte, afinqu’ils dessinent les plans de notre future école.Des difficultés de toutes sortes se sont alors dresséessur notre route et, le nouveau projet n’avançait pas.Ces empêchements, ajoutés aux conditions impossi-bles dans lesquelles nous travaillions, me décidèrentalors à écrire au Rabbi, par le biais des IguerotKodech. La réponse que je reçue me redonna le cou-rage qui me faisait défaut : «Concernant l’oppositionde la municipalité de Lod, vous tenterez de faireintervenir monsieur Efraïm Krasné. Vous lui rap-pellerez qu’il m’a rendu visite, il y a quelquestemps, avec monsieurle docteurYaakov Gripel. Aucours de notre discussion, dans laquelle nous avonsévoqué la contrainte religieuse en Terre Sainte, ilm’a dit que si j’avais connaissance d’une tellesituation, je devais le lui faire savoir. Il tr ouveraitalors une solution conforme à la justice et àl’équité. Cette affaire ne le concerne pas directe-ment, caril me semble qu’il appartient au départe-ment des implantations de l’Agence juive.Néanmoins, il est influent et c’est la première foisque je m’adresse à lui, pourfaire suite à sa pro-messe. J’ai donc bon espoirqu’il interviendra demanière fructueuse. Vous pouvez également vousadresserà monsieur Chazar. Vous lui direz aussique, conformément à notre discussion, il se servirasûrement de son influence pourréparer cette injus-

tice… J’espère que l’on aboutira à une solution decette façon, sans devoirinvestir dans les baraque-ments et les édifices, d’autant que la direction de laYechiva de Lod m’a promis de vous donnerunbaraquement. On peut, sans doute, trouver unautre endroit, dans lequel il sera possible deconvaincre la municipalité de mettre à votre dispo-sition un bâtiment convenable. Dans les autresendroits, les pressions qui conviennent, exercéesauprès des responsables, seront sûrement suiviesd’effets. Car, si l’on accorde ce que demandent lespartis politiques, combien plus doit-on en faire demême pourdes Juifs religieux, qui ne sont affiliés àaucun parti…».Je vis par cette lettre une fabuleuse manifestation de laProvidence divine. Le Rabbi demandait de s’adresserà un certain Efraïm (prénom du maire de Guivataïm),pour obtenir les permis de construire d’institutionséducatives et surtout, de ne pas investir financièrementdans des baraquements ou bâtiments, la mairie devantnous les fournir…A dire vrai, je n’osais plus espérer obtenir de local dela mairie. Je savais que pour ses propres crèches et jar-dins d’enfants, la municipalité n’avait aucuneconstruction disponible, se contentant de rénover lesvétustes locaux dont elle disposait. De manière géné-rale, Guivataïm souffre d’un manque cruel de terrainsconstructibles. Malgré mes appréhensions, je deman-dais conseil à mon Rav, suivant ainsi les recommanda-tions du Rabbi. Après avoir pris connaissance de laréponse, il me dit qu’il me fallait tout simplementappliquer les consignes du Rabbi, en demandant aumaire l’attribution d’un bâtiment. Le lendemain, jepoussais donc la porte du bureau du maire, lui fit lirela lettre et lui déclarais confiant: «Vous voyez, nousavons un local…».Il me répondit que cela n’était pas aussi simple, surtoutque nous étions proches des élections municipales.Généralement en Israël, si un maire apporte son aide àun projet communautaire, il a de fortes chances d’êtreréélu; à Guivataïm, il faut plutôt s’attendre à l’effetcontraire, ce qui explique le peu d’enthousiasme demon interlocuteur.Je lui expliquais que les enfants ne pouvaient pluscontinuer dans ces conditions, ils devaient absolumentrentrer dans un établissement normal dès le début del’année scolaire et qu’il était impossible d’attendrejusqu’aux élections.Finalement, trois jours avant la rentrée des classes,nous avons reçu de la mairie un superbe et grand bâti-ment, sur un terrain de plus de mille mètres carrés !Ceux qui connaissent la situation de Guivataïm, réali-sent l’ampleur de ce véritable miracle…Cette histoire n’est en fait que la suite d’une aventurequi commença quelques années auparavant et qui,

tourne toujours autour de la même lettre du Rabbi…A l’occasion du 20 Av 5757 (21 Août 1997), (date àlaquelle le Rabbi Lévi Its’hak Schneerson, père duRabbi quitta ce monde), une réunion ‘hassidique étaitorganisée au Beth ‘Habad de Guivataïm, animée par leRav Zalman Landau. Il s’exprima alors longuementsur ce phénomène nouveau que constituent les répon-ses du Rabbi obtenues par le biais des Iguerot Kodechet, de la confiance indéfectible de tous ceux et toutescelles qui avaient le mérite de les recevoir. A cetteoccasion, le Rav Bakerman demanda que tous les par-ticipants fassent un grand Lé’haim, afin que le mairede la ville accorde un local correspondant aux besoinsdu Beth ‘Habad.Le Rav Zalman Landau, proposa simplement: «Faitesdonc venir le maire à la réunion ‘hassidique…». Ilsemblait peu probable au Rav Bakerman que le mairese puisse se déplacer, mais il envisagea de se rendre àson domicile, preuve des excellents rapports entre lesdeux hommes.« Il était onze heures du soir», se souvient l’émis-saire du Rabbi, «Vu l’heure tardive j’hésitais à allerfrapper à la porte du maire, ne sachant même pas s’ilétait chez lui à ce moment là. J’ai décidé de soumettrela question au Rabbi. La lettre, extraite des IguerotKodech sur laquelle nous tombions était datée de 5712(1952), détail dont nous verrons l’importance par lasuite. « Concernant l’opposition de la municipalitéde Lod, vous tenterez de faire intervenir monsieurEfraïm…. Vous lui rappellerez qu’il m’a renduvisite, il y a quelques temps, avec monsieurle doc-teur Yaakov Gripel. Au cours de notre discussion,dans laquelle nous avons évoqué la contrainte reli-gieuse en Terre Sainte, il m’a dit que si j’avaisconnaissance d’une telle situation, je devais le luifair e savoir. Il tr ouverait alors une solutionconforme à la justice et à l’équité… On peut, sansdoute, trouver un autre endroit, dans lequel il serapossible de convaincre la municipalité de mettre àvotre disposition un bâtiment convenable. Dans lesautres endroits, les pressions qui conviennent, exer-cées auprès des responsables, seront sûrement sui-vies d’effets. Car, si l’on accorde ce qu’ils deman-dent aux partis politiques, combien plus doit-on enfaire de même pourdes Juifs religieux, qui ne sontaffiliés à aucun parti… ». « La réponse ne pouvait être plus claire, le maire seprénommantEfraïm et la lettre parlant de construction.C’est une bouteille de vodka à la main, que nous som-mes allés frapper à la porte du maire. Il nous réservaun accueil chaleureux, alors que nous lui annoncionsque nous étions chargés d’une mission du Rabbi leconcernant. Nous lui avons expliqué la dimension dece jour, le vingt du mois de Av, puis je lui montrais laréponse du Rabbi que nous venions de recevoir. Aprèsen avoir pris connaissance une première fois, il sereplongea à nouveau dans une lecture attentive. Levantles yeux du livre qu’il tenait entre les mains, c’est visi-blement très ému qu’il se tourna vers moi et medéclara: «Rav Bakerman, vous n’imaginez pas ce quele Rabbi écrit ici. A priori cette lettre n’a aucun rapportavec moi, rédigée en 1952 elle concerne la ville deLod… sachez pourtant que le Rabbi s’adresse àmoi directement, en effet, je me prénomme Efraïmet suis né à Lod en 1952!»Inutile de préciser davantage quels ont été les résultatsde cette mémorable réunion ‘hassidique…!

Allumage des Bougies Chabbat Parachat BaMidbar

Jérusalem Entrée : 19h00Sortie : 20h17

Allumage des Bougies Chabbat Parachat BaMidbar

Jérusalem Entrée : 19h00Sortie : 20h17

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHistoire

Chez le Maire à 23h00…Le Rav Yossef Its’hak Bakerman, directeur du Beth ‘Habad de Guivataïm, nous raconte: «Le maire de Guivataïm, EfraïmChtentsler, est un grand ami du mouvement ‘Habad. Les réponses qu’il a reçues du Rabbi Roi Machia’h Chlita, parl’intermé -diair e des Iguerot Kodech, sont extraordinaires...