Message de Grande

Maîtresse

Elena Văcărescu Première femme membre

de l'Académie roumaine

Bucarest | Depuis 150 ans

la capitale de la Maçonnerie roumain

La Reine Elisabeth II LE JUBILEE DE DIAMANT

La Cave de l'Coliboaia Un rhinocéros dans les monts Apuseni

« La Franc-maçonnerie est

l’institution qui a transformé l’homme en

Institution et a élevé l’humanisme au

niveau de l’art. Ayant des tels exploits à la

base, la Franc-maçonnerie est arrivée à

s’occuper spécialement de jeunes et de

l’éducation, en faisant ainsi une parallèle

entre l’homme et le jeune et entre

l’humanisme et l’éducation ».

« En 1925, elle a reçue en tant que

membre de l'Académie roumaine, étant la

première femme dans l'histoire de la Roumanie qui a occupée ce titre ».

« La ville a été témoin de plusieurs

événements qui ont marqué l'histoire du

pays, en Europe et dans le monde (...) ».

« (…) la Grande Loge Féminine de

Roumanie souhaite apporter son hommage

à une femme qui a marqué l’histoire

contemporaine de centaines de milliers

d’hommes et de dizaines de nations ».

« Une des découvertes récentes les

plus passionnantes en Roumanie est celle

des dessins rupestres conservés dans la

grotte Coliboaia située au l'ouest de la

Roumanie (département de Bihor) ».

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La Franc-maçonnerie a élevé l’homme au rang d’institution

La Franc-maçonnerie n’est pas facile à définir, chacun

d’entre nous pouvant déclarer qu’elle est une philosophie de vie, semblable à notre éducation et à nos expériences personnelles. La Franc-maçonnerie s’occupe du

perfectionnement de l’homme, l’aidant à se connaître soi-même. Ceci est l’un des éléments essentiels.

La Franc-maçonnerie est l’institution qui a transformé l’homme en Institution et a élevé l’humanisme au niveau de l’art. Ayant des tels exploits à la base, la Franc-

maçonnerie est arrivée à s’occuper spécialement de jeunes et de l’éducation, en faisant ainsi une parallèle

entre l’homme et le jeune et entre l’humanisme et l’éducation.

La période que la Franc-maçonnerie a traversé depuis

le début du XXIe siècle jusqu’à aujourd’hui est une période de changements permanents : crises financières,

politiques, culturelles, ethniques, sociales, des troubles des jeunes et des systèmes éducationnels qui semblent dépassés et comme type et comme espace.

La Grande Loge Féminine de Roumanie, comme partie intégrante de l’Ordre Maçonnique Roumain, vois

dans la relation entre la jeunesse et l’éducation la clé du succès à moyen et long terme. La GLFR considère qu’un système éducationnel unique au niveau national, inaltéré

par l’alternance électorale, bien implémenté, peut surclasser n’importe quelle crise sociale, culturelle, parfois

même politique, financière et démographique.

Anca NICOLESCU 33˚

Grande Maîtresse GLFR 1922

Bucarest, 29 février 2012/6012

ELENA VĂCĂRESCU | Première femme membre de l'Académie roumaine

Cette année marque 65 ans depuis la mort d'Elena Văcărescu (né le 21 Septembre 1864 à Bucarest et est décédé le 17 Février 1947 à

Paris). Elena est née dans l'une des familles roumaines les plus importantes et fut une poétesse, prosateur, écrivaine de pièces de théâtre d'expression française. Elle est la fille du diplomate Ioan Văcărescu et Euphrosine Falcoianu.

Puisque jeune, elle fait son début en 1886 publiant à Paris le volume Chants d'Aurore (chansons de l’aube), qui a reçu le prix de l'Académie française. En 1925, elle a reçue en tant que membre de l'Académie roumaine, étant la première femme dans l'histoire de la Roumanie qui a occupée ce titre. Elle a traduit en français de la poésie d'Eminescu, Blaga, Goga, Topârceanu, Minulescu et Vinea.

Elle a été membre de la délégation roumaine à la Conférence de paix de Paris, après la Première Guerre mondiale, puis membre du comité exécutif de la Commission de coopération intellectuelle de la Société des Nations, organisation connue aujourd'hui sous le nom de l'ONU. En 1927, elle a reçu la Légion d'honneur du président français Gaston Doumergue.

Elle est décédée en France le 17 Février 1947. Une plaque commémorative en son honneur se trouve aujourd'hui à Paris.

La capitale de la Roumanie fête ses 150 ans depuis qu'elle est devenue la capitale du pays, dirigé par Alexandru Ioan Cuza. Le moment a été marquée par une émission de timbres pour commémorer ce siècle et demi de représentativité de la Roumanie.

Bucarest est la plus grande ville, centre industriel et commercial de la Roumanie, est

aussi le centre politique et administratif. Est parmi les 10 premières villes de l'Union européenne et les 20 plus grandes de l'Europe. Bucarest est pur la première fois mentionnée en 1459, son fondateur historique n'était autre que Vald Tepes III (les ruines de la cour princière peuvent être visitées aujourd'hui encore), petit-

fils de Mircea le Vieux, et en 1862 devient la capitale de la Roumanie.

Dans la période entre deux guerres, la ville fut connue sous le nom de Petit Paris et a été une ville pleine d'activités culturelles, d'où sa floraison comme une ville cosmopolite de l'Europe.

La légende dit que Bucarest a été fondée par un berger nommé Bucur. Selon une autre variante la

plus probable, Bucarest a été fondé par Mircea le Vieux à la fin du XIVe siècle.

Toutefois, sur les bords des rivières Dambovita et Colentina est attestée la culture paléolithique et néolithique. Jusqu’aux 1800 avant

AD certains éléments de preuve des

communautés apparaissent dans les zones Dudesti, Lacul Tei et Bucurestii Noi d’aujourd'hui.

Des fouilles archéologiques indiquent que cette zone a subi un processus de développement de l'Age du Bronze jusqu'à l'année 100 av. AD, au cours de laquelle les zones Herastrau, Radu Voda, le Lac Tei, Pantelimon, la Colline Mihai

Voda, Popesti-Leordeni et Popesti-Novaci sont habitées par les Indo-européens (à savoir les Geto-Daces). Les première habitations, suivant le retrait d'Aurélien de 273 après AD, sont attestées depuis des siècles III - XIII jusqu’au Moyen Age.

Dans la capitale, c’est à noter l’augmentation du nombre des artisans qui ont fait plusieurs

guildes (des tailleurs, des cordonniers, fourreurs, drapiers, couturiers etc.).

Bucarest a été l'un des premières villes ou furent fondées des Loges Maçonniques.

La capitale roumaine est jumelée avec de nombreuses grandes villes à travers le monde: Londres, Moscou, Athènes, Atlanta, Pékin, Budapest, Chisinau, Hanovre,

Montréal, Sofia, Nicosie, Lagos et Sao Paulo.

La ville a été témoin de plusieurs événements qui ont marqué l'histoire du pays, en Europe et dans le monde, le lieu choisi pour la signature de plusieurs traités de paix:

Mars 3, 1886 - La guerre entre la

Serbie et la Bulgarie

Août 10, 1913 - La Seconde guerre balkanique

Août 4, 1916 - Traité d'alliance entre la Roumanie et l'Entente (France, Angleterre, Russie et Italie)

La ville de Bucarest a été choisie

pour accueillir le siège de la première Grande Loge de la Roumanie et le premier Suprême Conseil. Tout au long de l'histoire jusqu'aujourd'hui, à Bucarest ont activé de

nombreux Temples ou ont travaillé des dizaines des Loges Maçonniques, comme c’est le cas aujourd'hui.

On estime que plus de 50.000 francs-maçons ont vécu, travaillé et passés par la capitale roumaine depuis du XVIIIe siècle à nos jours.

A l’occasion du Jubilée de Diamant de Sa Majesté la Reine Elisabeth II du Royaume Uni de la Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord, la Grande Loge Féminine de Roumanie souhaite apporter son hommage à une femme qui a marqué l’histoire contemporaine de centaines de milliers d’hommes et de dizaines de nations.

Sous son règne des pays tels que l’Afrique du Sud, le Malte etc. ont gagné leur indépendance, sans oublier son rôle historique dans

l’acquiescement de la liberté de leurs peuples. La Reine Elisabeth II a marqué la deuxième époque élisabéthaine

de l’histoire d’Angleterre et grâce à son adaptabilité a réussi à transformer une forme de gouvernement ayant des siècles d’âge en un instrument utile à la société contemporaine. Son règne est un exemple tant pour l’ancienne que pour la nouvelle génération.

Bison - Cave Coliboaia (image partiellement reconstruite)

La Cave de l'Coliboaia Un rhinocéros dans les monts Apuseni

Une des découvertes récentes les plus passionnantes en

Roumanie est celle des dessins rupestres conservés dans la grotte Coliboaia située au l'ouest de la Roumanie (département de Bihor).

Comme c'est le cas avec de nombreuses découvertes, cela aussi est dû au hasard. En 2009, une équipe de spéléologues revienne à cette grotte, prêt à franchir la rivière souterraine qui

bloquait le passage. Après avoir surmonté cet obstacle, ils découvrent une autre galerie située à environ 8 mètres au-dessus du niveau de l'eau. Suivant la galerie,

ils arrivent dans la zone, à l'abri des inondations, les parois des cavernes maintiennent dans différentes étapes de conservation, une série d'environ 20 dessins rupestres.

Parmi ceux-ci, une tête de rhinocéros, la forme d'un cheval et une tête de bison sont parmi les mieux conservés.

Dans un vaste projet de recherche, l'équipe de recherche des spéléologues et

Cheval - Cave Coliboaia (image partiellement)

Rhinoceros - Cave Coliboaia (image partiellement) reconstruite)

paléo-historiens a été enrichie de quelques spécialistes français de l'art pariétal qui, ensemble, ont fait de la cartographie, le tournage et la recherche de la zone, tout en faisant de la datation au carbone 14 des dessins rupestres.

Les résultats des recherches ont montré l'importance et le caractère unique de cette découverte dans cette partie de l'Europe. Jusqu'à cette découverte, n'était pas connue une telle grotte significative

décorée dans Europe centrale et orientale, étant donné que l'art pariétal paléolithique a été concentrée dans le soi-disant la région franco-cantabrique, le sud de la France et l'Espagne respectivement.

La datation au radiocarbone a établi que l'un des dessins a été réalisé il y a 35.120 à 36780

années et un autre, il y a 31,450 à 32820 années. Au-delà de l’âge extraordinaire de ces dessins - les plus anciennes dans cette partie de l'Europe, cette datation, qui les place entre Aurignacien / Gravettien, fait un lien surprenant avec les dessins de la même période, trouvés dans la grotte Chauvet en France.

Le lien entre ces deux sites n'est pas seulement un ordre chronologique. Le style des dessins montre une similitude troublante entre les créations de personnes préhistoriques apprendre à 2.000 km de là et qui, jusqu'à présent, il n'y avait aucune preuve pour indiquer qu'il avaient communiqué.

Similarité non seulement sur le matériel utilisé - du charbon de bois - mais la facture de la mise en œuvre, le style des dessins, avec des lignes courbes et de continuer à utiliser la topographie naturelle du

mur pour mettre en évidence les caractéristiques physiques des animaux représentés comme on peut le voir dans les deux image.

Inquiétant c’est l’os planté par l’artiste paléolithique dans le mur de la galerie de Coliboaia, qui évoque les os placés dans des fissures de la grotte Chauvet, come des possibles "offrandes".

Tous ces facteurs indiquent fortement l’existence des pratiques culturelles ou spirituelles communes aux populations des deux régions à des distances apparemment insurmontables et indique une unité culturelle qui laisse pensées. Est une forte indication que ces populations partageaient les mêmes croyances et les pratiques culturelles et de les utiliser, même lors de leurs migrations saisonnières.

Et donc, on peut se demander, avec d'autres chercheurs, sinon que l'Europe unie par la culture que nous parlons n'est pas déjà né, il y a 36.000 ans?

- L'évolution de la pensée libre après les dictatures siècle dernier -

11-14 mai 2012 Bucarest, Roumanie

Organisateur | Grande Loge Féminine de Roumanie

Projet initié par le Grand Orient de France

Année européenne 2012

VIEILLISSEMENT ACTIF ET SOLIDARITÉ INTERGÉNÉRATIONNELLE