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an tè Le magazine des habitants de la Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique août 2012 n°1 Pli Douvan > La Cacem avance Bagay nou > C’est à nous Sa yo Fè ? > Que font-ils ? CACEM Zot > Votre CACEM

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Page 1: New août 2012 an tè - Cacem · 2013. 5. 10. · Président de la CACEM ... de la CACEM et Mme Catherine Conconne, 1ère vice-présidente du Conseil Régional. Convivial et sécurisé,

an tèLe magazine des habitants de la Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique

août 2012

n°1

Pli Douvan> La Cacem avance

Bagay nou> C’est à nous

Sa yo Fè ? > Que font-ils ?

CACEM Zot> Votre CACEM

Page 2: New août 2012 an tè - Cacem · 2013. 5. 10. · Président de la CACEM ... de la CACEM et Mme Catherine Conconne, 1ère vice-présidente du Conseil Régional. Convivial et sécurisé,

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Pawol Prézidan / L’édito du Président

• Pierre Samot - Président de la CACEM

Ki Nouvel ? / Les brèves

Pli Douvan / La CACEM avance

• Coup d’accélérateur pour la collecte sélective

• Choco Choisy, un parc d’activités respectueux de l’environnement

• Déménagement et centralisation de la Direction de l’innovation

• Gué de Desbrosses, tout nouveau, tout beau !

CACEM Zot / Votre CACEM

• Leader : favoriser la solidarité en milieu rural

• Faciliter l’aménagement des territoires

• ADEICEM : œuvrer concrètement pour l’emploi

Sa yo Fè ? / Que font-ils ?

• Commerces non sédentaires : structurer l’activité

Bagay nou / C’est à nous

• Histoire de la création de la Cacem

Yo di ! / Les anedoctes des agents

Sa zot pou sav / Les informations pratiques

Jeu / Sudoku

som

mai

re Pawol PrézidanChers concitoyens,

C’est avec beaucoup de plaisir que je signe l’édito de ce premier numéro de « An tè CACEM ».

Pourquoi « An tè CACEM » ? Car cette collectivité que j’ai l’honneur et le plaisir de présider depuis 2008 est réellement au centre de l’action. En partenariat avec les 4 municipalités qui la composent, la CACEM apporte des réponses à vos préoccupations de tous les jours. Avec des opérations visant, à titre d’exemple, la réinsertion des jeunes, la création directe et indirecte d’emplois nouveaux, la gestion du recyclage des ordures ménagères, le transport en commun, l’amélioration du cadre de vie… la CACEM agit à vos côtés.

« An tè CACEM », c’est un rendez-vous qui vise à renforcer le lien qui nous unit. Nous partageons tous la fierté d’appartenir à ces communes à fort potentiel et tournées vers l’avenir que sont Saint-Joseph, le Lamentin, Schœlcher et Fort-de-France. « An tè CACEM », vient ainsi traduire notre volonté de vous informer régulièrement sur les actions concrètes que mène la CACEM sur ce territoire centre.

Qui est la CACEM ? Quelles sont ses missions ? Quelles ont été ses réalisations depuis 10 ans? Quelle est son actualité ? Quels sont ses projets ? Et surtout, qu’apporte-t-elle au quotidien pour améliorer le mieux-être des habitants du centre de la Martinique ?

Autant de réponses et d’informations qui vous seront données tout au long des numéros de ce nouveau journal : « An tè CACEM ».

Avec « An tè CACEM », bienvenue à la CACEM, bienvenue chez vous !

Pierre SAMOT

Président de la CACEM

an tè n°1 / août 2012

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Le 16 Juillet, la CFTU, exploitant du réseau Mozaïk de la CACEM, met en place son nouveau réseau.

Avec une extension des dessertes et une augmentation des fréquences, le nouveau réseau a été pensé pour satisfaire au mieux les exigences des habitants de la CACEM.

Plus performant et plus proche des usagers, il reste toutefois dans la continuité du réseau existant.

CFTU : changement sur toute la ligne !

Le 29 juin dernier, la nouvelle place des fêtes de Saint-Joseph, « Espace Emile Maurice », a été inaugurée en présence de M. Athanase Jeanne-Rose, Maire de Saint-Joseph et 3ème vice-président de la CACEM, M. Raymond Saint-Louis Augustin, 1er vice-président de la CACEM et Mme Catherine Conconne, 1ère vice-présidente du Conseil Régional.

Convivial et sécurisé, l’espace fait le bonheur des petits et grands avec son aire de jeux pour enfants, son podium de 150 m², sa fontaine et son jardin tropical. Une aire est dédiée à la circulation automobile et au stationnement.

Saint-Joseph : Woulo pour la nouvelle place des Fêtes !

Le réaménagement de la place a été l’occasion d’utiliser des matériaux innovants recyclés, des équipements de qualité en matière de mobilier urbain et d’éclairage public. La CACEM a ainsi pu démontrer sa préoccupation environnementale.

Ce projet de 3,5 millions d’euros a bénéficié d’un financement à hauteur de 75% dans le cadre du Plan de relance et de l’aide aux communes de la Région Martinique.

Pour découvrir le nouveau réseau Mozaïk :

Tél : 0800 802 972 Site web : www.mozaik.mq

Le budget de la CACEM permet de financer les opérations relevant de ses compétences, définies dans l’intérêt communautaire. Les ressources principales de la CACEM proviennent de la fiscalité des ménages et des entreprises de l’agglomération.

Budget 2012 : un budget contraint mais performant !

2/3 du budget principal ont été alloués aux dépenses de fonctionnement et répartis de la façon suivante :

• 30% pour le traitement des déchets et l’environnement,

• 21% pour le reversement aux communes,

• 17% pour les charges de personnel,

• 14% de contribution au budget annexe Transport

• 18% pour les autres dépenses de l’EPCI.

1/3 du budget principal de la CACEM est consacré aux dépenses d’investissement dont :

• 76% pour les opérations d’équipements,

• 16% pour les opérations d’ordre,

• 8% pour le remboursement des emprunts.

La création du budget annexe TransportsLa majeure partie du budget annexe Transports (75%) a été attribuée à la mise en œuvre de la délégation de service public du transport urbain sur le territoire de la CACEM.

Le reste du budget a été consacré au transport scolaire (25%).

Le budget principal a permis de commanditer de multiples actions, classées en deux catégories : les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’investissement.

Le budget consolidé de la CACEM : 3ème budget public localCe budget est composé d’un budget principal et quatre budgets annexes correspondant à :

• une pépinière d’entreprises

• des zones d’activités

• l’énergie

• le transport

Il représente en valeur le  troisième  budget  public  local de la Martinique.

Les fonds de concoursDepuis 2006, la CACEM contribue aux investissements des 4 communes membres avec, aujourd’hui, un versement total de 15,1 M€ de fonds de concours.

• Lamentin : 8 000 000 €

• Fort-de-France : 3 500 000 €

• Schœlcher : 2 100 000 €

• Saint-Joseph : 1 500 000 €

Ki Nouvel ?Le

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14%Schœlcher

23%Fort-de-France

10%Saint-Joseph

53%Lamentin

Investissement66 Me

Fonctionnement114,40 Me

Investissement1 Me

Fonctionnement40,6 Me

800

700

600

500

400

300

200

100

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Conseil Général

Conseil Régional

CACEMCAESM

CCNM

632ME

380ME

222ME

94ME

46ME

Ki i Nouvel ?

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Pli Douvan

Coup d’accélérateur  pour la collecte sélectiveAméliorer les tonnages et la qualité du tri, développer des filières locales de traitements des emballages, tels sont les objectifs ambitieux fixés par la CACEM et Eco-Emballages pour les six années à venir.

Renforcer la dynamique existanteLa collecte sélective a été déployée sur le territoire Centre dès 2000. En 2012, le nombre de points d’apport volontaire de verre va être augmenté tout comme la communication sur les déchèteries. La CACEM mise surtout sur la proximité et le dialogue avec la présence sur le terrain de 11 ambassadeurs de Tri et de 2 ambassadeurs Prévention ainsi que sur la multiplication des actions auprès des associations et des écoles. Le concours Ecocité initié en 2011, qui avait connu un grand succès, sera reconduit.

Recycler en Martinique plutôt que d’expédierSi le verre fait l’objet d’un recyclage localement, le papier-carton et les métaux sont exportés en Métropole tandis que le plastique est envoyé en Guadeloupe. Eco-Emballages et la CACEM ont donc lancé un appel à projet pour le recyclage et l’utilisation de la matière recyclée. Avec la création de filières locales, l’enjeu est fort en termes de création d’emplois.

Mme Derond rappelle que « c’est parce qu’il y a des filières que l’on recycle et c’est parce que l’on recycle que l’on trie. ». Un cercle vertueux dont le citoyen-consommateur sort gagnant !

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« Trier mieux, c’est recycler plus ! La réussite de ce challenge dépend du geste quotidien de chacun. L’usager est au centre de la chaine de tri et sans lui, rien ne se fera. Le rôle de la CACEM est de lui donner envie et

les moyens d’agir. » explique Dominique DEROND, chef du service valorisation et promotion des actions. »

Pli Douvan

Choco Choisy, un parc d’activités respectueux de l’environnement2012 verra la concrétisation d’un projet d’envergure : Choco Choisy, le premier parc d’activités de la CACEM respectueux de l’environnement. Une innovation à plus d’un titre.

A Saint-Joseph, huit hectares sont destinés à accueillir une zone agro-alimentaire, une zone artisanale et un centre de vie composé de commerces et de services de proximité. Inédit en Martinique, le parc d’activités a été pensé avec le souci permanent de respecter les normes environnementales, architecturales et paysagères. Choco Choisy devient ainsi la première écozone de la Martinique.

Les travaux d’aménagement ont démarré en octobre 2011 pour accueillir, dans un premier temps, des entreprises auxquelles viendront s’ajouter des projets structurants comme le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) et une déchèterie. C’est le fruit d’une démarche initiée dès 2003 pour répondre à l’insuffisance de l’offre de foncier et d’immobilier d’entreprise.

L’enjeu majeur a été de créer un vaste parc d’activités économiques tout en étant inscrit dans une approche de développement durable. « Toutes les entreprises devant s’implanter sur le parc bénéficient de l’apport d’un comité de gestion durable pour penser leur développement, de la conception du projet à l’intégration sur site. Un travail partenarial incontournable pour une gestion raisonnée et maîtrisée du parc. » explique-t-on à la Direction de l’Aménagement et de l’Urbanisme de la CACEM.

Doper l’emploiCe projet, qui devrait mobiliser plus de 4 millions d’euros d’investissements, est un atout considérable pour le développement économique et l’emploi sur le territoire du centre de la Martinique. « Avec un bloc urbain dont les activités sont homogènes, nous pouvons répondre plus facilement aux besoins des entreprises, renforcer les filières, favoriser l’innovation et la compétitivité économique » commente la Direction de l’Aménagement et de l’Urbanisme de la CACEM.

Un bel exemple d’harmonisation et de rationalisation du développement du territoire qui a vocation à être appliqué aux zones existantes et aux 5 nouveaux parcs en création dans les communes du centre d’ici 2014.

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Déménagement et centralisation de la Direction de l’innovationDepuis le 1er février 2012, Technopole Martinique renforce son dispositif en regroupant les activités Pépinière et Technopole au sein d’une direction et d’un site unique.

La Technopole Martinique et la Pépinière d’entreprises Chrysalia ont fusionné et sont aujourd’hui dotées d’une direction unique. Un regroupement qui s’est concrétisé à travers le déménagement de l’ensemble des équipes dans le bâtiment actuel de la Pépinière, situé au Centre d’Affaires Agora, à l’Etang Z’Abricots le 1er février dernier.

1115 m2, 30 bureaux, 2 salles de réunion équipées, un cybercafé, une salle de reprographie : le site est un lieu d’accueil et de ressources pour tous les acteurs de l’innovation et de la recherche. Il propose une offre globale d’appui aux projets innovants, et ce, à tous les stades de la vie de l’entreprise.

Vitrine  de  la  dynamique  d’innovation  à  la MartiniqueAvec ce déménagement, la Technopole Martinique franchit une étape essentielle dans son évolution. L’environnement est idéal et les conditions favorables à l’émergence et au développement des innovations. L’hébergement en pépinière, les services d’ingénierie de l’innovation, l’incubation de projets innovants et des ateliers de sensibilisation ont été rassemblés pour que la Direction Technopole Martinique puisse pleinement jouer son rôle : devenir un véritable « Espace d’Innovations » au service de

l’entreprise martiniquaise.

La CACEM a souhaité s’investir pleinement dans la construction et la mise en œuvre de la Stratégie Régionale de l’Innovation (SRI) qui met en exergue un enjeu majeur : positionner l’innovation en moteur de la mutation économique.

Gué de Desbrosses : tout nouveau, tout beau ! Les habitants du quartier Desbrosses La vallée peuvent se réjouir ! A partir de la mi-juillet, ils pourront à nouveau entièrement profiter du gué et de la passerelle reliant la route de Ravine Vilaine à Godissard.

« Suite aux fortes dégradations causées par le cyclone Thomas en octobre 2010, la CACEM a été contrainte de fermer le passage permettant le franchissement de la rivière Madame. La sécurité des habitants était en jeu. Nos services ont dû mettre en place une déviation pour les automobilistes par la crèche de Tivoli » explique M. Charles Orel, Directeur des Infrastructures.

Construits dans les années 70 par la ville de Fort-de-France, le gué en béton permettait aux véhicules de circuler tandis que la passerelle en bois était utilisée par les piétons. Une liaison essentielle pour se rendre à Godissard, selon M. Orel, où se trouvent tous les relais administratifs et les écoles.

Une réparation tributaire de la météoEnvisagée durant le carême 2011, la première réparation a été repoussée. En cause, les épisodes pluvieux de la période qui ont fini d’aggraver la situation. Les travaux initialement envisagés n’étant plus opérationnels, la CACEM a dû entamer des études approfondies et attendre le Carême 2012 pour débuter la reconstruction du passage.

En janvier 2012, l’ancienne passerelle en bois a été remplacée par une passerelle métallique

pour un coût de 80 000 €. Puis, en mars 2012, la destruction du gué a pu commencer. 315 000 € ont été nécessaires pour reconstruire un gué en béton armé.

« Nous saluons la patience et la compréhension des habitants. Nous avons conscience des désagréments causés mais nous étions tributaires du temps et des procédures administratives pour effectuer ces réparations » conclut M. Orel.

Déclarée d’intérêt communautaire en 2006 par la CACEM, la voie Desbrosses la Vallée/Godissard de 2,143 Km peut à nouveau absorber un trafic moyen de 10 000 véhicules par jour.

Pli DouvanPli Douvan

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Du simple immeuble à rénover au vaste parc à aménager, les quatre communes du Centre de la Martinique bénéficient de fonds de concours de la CACEM pour le financement d’équipements.

Avec une baisse généralisée de leurs recettes, les communes doivent malgré tout continuer à mettre en place des actions de développement. M. Gervaise, Directeur Général Adjoint en charge des Affaires Juridiques, Finances et Evaluation des Politiques Publiques, revient sur la genèse des fonds de concours à la CACEM : « En 2006, le dispositif fonds de concours a été élaboré pour une durée de trois ans, de 2006 à 2008. L’objectif principal était de pallier la baisse des ressources des communes, due au transfert de la taxe professionnelle vers la CACEM, et au retard pris dans la mise en œuvre des projets transférés à la communauté.»

Une bouffée d’oxygèneCe mode de coopération traduit la volonté de la CACEM d’aider ses communes-membres à améliorer le cadre de vie et l’environnement de leurs administrés.

Ainsi, les fonds de concours ont été sollicités pour favoriser le développement culturel et sportif de la commune du Lamentin, l’aider à se doter d’infrastructures et d’équipements

performants et modernes. Le parcours sportif et santé de Morne Cabri et son centre nautique ont été réhabilités tandis que le milieu naturel de la mangrove a été revalorisé. En 2007, c’était au tour de la médiathèque de bénéficier de travaux d’extension.

A Fort-de-France, les fonds ont été axés sur la rénovation urbaine, objectif majeur de la politique de la ville, avec de nombreux travaux comme la rénovation de la façade de l’hôtel de ville en 2006 et 2007 ou la réhabilitation de l’ex-Palais de Justice, devenu l’espace Camille Darsières.

A Schœlcher, ce sont les volets Sport et Social qui ont été privilégiés avec la mise aux normes de la piscine municipale et la création de la maison de la cohésion sociale en 2007.

La réhabilitation de la toiture du hall des sports de Saint-Joseph a été effectuée en 2006 mais, de par son caractère rural et montagneux, la ville a priorisé l’amélioration de ses réseaux avec une majorité d’opérations de réfection de voiries, de chaussées et d’ouvrages hydrauliques.

M. Gervaise conclut : « La CACEM est fière d’avoir contribué à tous ces travaux même si les communes ne le font pas suffisamment savoir sur les panneaux de chantier. Cette année, les derniers fonds de concours seront soldés, puisque les communes disposaient de quatre ans pour liquider l’enveloppe de 2008. »

Leader : favoriser la solidarité en milieu rural« Moi, j’ai développé un service à la personne, Moi, je cultive du bio, Moi, j’ai rénové mon gîte… la CACEM m’a aidé ». Axée sur les témoignages des porteurs de projets privés, la campagne de communication du programme Leader de la CACEM a rencontré un vif succès.

Avec une diminution des terres agricoles, une augmentation de la pression foncière et une disparition des activités rurales, l’espace rural de l’agglomération tend à se dévitaliser. Pour renforcer son attractivité, la CACEM a mis en place le programme européen Leader 2007 - 2013 appelé Rurbactivités. L’objectif : renforcer les activités en milieu rural tout en continuant la dynamique urbaine déjà engagée par la CACEM.

« Rénover un gîte, créer un atelier de fabrication d’objets artisanaux, faire de l’agritourisme à la ferme, cultiver bio ou encore moderniser une épicerie sont quelques-uns des exemples d’actions qui peuvent être accompagnées et financées par une subvention du programme Rurbactivités, indique Mme Balair, Responsable du programme Economies Sectorielles. Les porteurs de projet publics ou privés doivent nous soumettre des actions ou des projets à caractère économique, social, environnemental ou culturel concernant Schoelcher, Le Lamentin, Saint Joseph et Fort-de-France Nord. Toutes les initiatives, les offres de services et produits qui visent à revitaliser l’espace agricole en y associant le développement touristique sont les bienvenues. »

Les porteurs de projets publics ou privés peuvent contacter la cellule Leader de la CACEM au 0596 75 82 72. A bon entendeur...

Avec l’ADEICEM, nous

avançons ensemble pour une insertion

gagnante.’’

Mme Garon,Présidente

de l’ADEICEM

Fournir un parcours d’emploi à 4500 personnes d’ici 2013 et, pour 42 % d’entre elles, assurer un emploi de plus de 6 mois. Plus que jamais, la CACEM veut répondre concrètement au défi de l’insertion sociale et professionnelle.

Pour ce faire, elle a mis en place une structure satellite : l’Association pour le Développement de l’Emploi et de l’Insertion du Centre de la Martinique (ADEICEM).

Andrée Gromat, Directrice de l’ADEICEM explique : « En 2009, la CACEM a cosigné un Protocole d’Accord avec l’Etat, le Conseil Général puis en 2011 avec le Conseil Régional, pour mettre en place un Plan Local d’Insertion

Le montant de l’enveloppe pour les quatre communes

• 2006 : 4 millions d’euros• 2007 : 5,6 millions d’euros• 2008 : 5,6 millions d’euros•  15,2 millions d’euros : c’est l’enveloppe

globale allouée par la CACEM pour les fonds de concours en 2006, 2007 et 2008.

par l’Economique du Centre de la Martinique (PLIE). ll est animé par l’ADEICEM qui répond ainsi à une volonté politique forte de disposer d’un outil incontournable de développement de la politique d’insertion du territoire. »

L’ADEICEM agit pour renforcer la coordination des dispositifs d’insertion, fédérer les acteurs autour d’actions de proximité et activer des financements complémentaires (collectivités locales, FSE). En leur proposant un parcours d’insertion individualisé et un accompagnement spécifique, l’ADEICEM peut ainsi concrètement et durablement remettre en activité des personnes éloignées de l’emploi.

‘‘

La stratégie « Rurbactivités »

est basée sur le renforcement

et la promotion des activités du

monde rural, tout en favorisant

le lien urbain-rural. Elle est en

cohérence avec un développement

durable et solidaire du

territoire CACEM.’’

M. Petit,Président

du GAL LEADER CACEM

‘‘

Les fonds de concours sont un

levier efficace pour aider les Communes

membres à réaliser des aménagements

communaux.’’

M. Gervinet,Président commission

finances CACEM

‘‘

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ADEICEM : œuvrer concrètement pour l’emploi

Faciliter l’aménagement des territoires

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Commerces non sédentaires : structurer l’activitéVendeurs de fleurs, fruits et légumes, tenanciers de snacks et de roulottes... les commerçants non sédentaires sont près de 900 à officier sur le territoire de l’agglomération Centre. La CACEM les accompagne pour structurer ou consolider leurs activités.

« On n’a pas idée de l’importance de la "petite marchande" . Elle joue un rôle fondamental dans l’écoulement des produits locaux », explique Mme Alcindor, chef du service Accompagnement des Entreprises (SAE).

Pourtant, trop nombreux sont encore les vendeurs improvisés qui ne sont pas immatriculés ou autorisés officiellement à exercer, d’autant plus que l’exercice de cette activité informelle peut comporter des risques : accidents sur la voie publique, intoxication alimentaire, etc.La CACEM, via le SAE, en partenariat avec les différents acteurs intervenants au niveau du commerce, a décidé de mettre en place les dispositifs de sensibilisation et d’information sur la législation et la réglementation en vigueur. A cet effet, une plaquette et un guide à l’attention du commerçant non sédentaire ont été édités. Des rencontres sur les mesures d’hygiène et de sécurité alimentaire liées à la vente ambulante et à la restauration fixe ont été organisées dans chacune des 4 communes tandis que des spots télévisuels et radiophoniques rappelaient les droits et devoirs relatifs à l’exercice ces activités.

Quatre règles d’orMme Alcindor interpelle les vendeurs sur la nécessité d’être en règle : « Quatre points sont

incontournables. D’abord, il y a l’immatriculation pour obtenir un numéro de SIRET et l’autorisation d’exercer matérialisée par la carte de commerçant non sédentaire. Elle permet de circuler sur tout le département. Ensuite, il faut une autorisation d’emplacement délivrée par la mairie concernée. Il est obligatoire de respecter des règles d’hygiène et de sécurité alimentaire. Enfin, il faut se doter d’une assurance en responsabilité civile professionnelle».

A la CACEM, le rôle de ce type d’activité, indispensable à la vie économique et à l’animation des communes est pris très au sérieux. « Le commerçant non sédentaire est un chef d’entreprise à part entière, le plus souvent, sous forme d’entreprise individuelle. Il créé par là même son propre emploi et peut être pourvoyeur de nouveaux emplois », conclut Mme Alcindor.

1992Les maires de Fort-de-France, du Lamentin et de Schoelcher signent un accord de coopération pour créer un Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI). Objectif : mettre en commun des moyens et des équipements, afin d’assurer un meilleur service aux administrés.

1997Rejoints par le maire de Saint-Joseph, ils créent le Syndicat Intercommunal du Centre de la Martinique (SICEM), pour améliorer le traitement des déchets ménagers dans les quatre communes. Le SICEM est chargé de construire l’usine d’incinération et de mettre en place la collecte sélective.Le Dr Pierre Aliker est le Président du SICEM de 1997 à 2001. M. Mauvois est le Directeur Général des Services. Lucette Lecurieux-Claireville l’assistera durant tout son mandat.

1999La Loi Chevènement de juillet 1999, relative à la simplification et au renfoncement de la coopération intercommunale, offre aux élus la possibilité de donner une autre dimension à l’intercommunalité.

27 décembre 2000La Communauté d’agglomération du Centre de la Martinique (CACEM) est officiellement créée par les quatre maires. Elle hérite de la compétence unique du SICEM et de celles, beaucoup plus larges, dévolues par la loi Chevènement, aux communautés d’agglomération.Serge Letchimy est élu président de la CACEM de 2001 à 2008.Pierre Samot, qui lui a succédé en avril 2008, est l’actuel président de la CACEM.

Histoire de la Création de la Cacem

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L’agent  de  déchèterie reçoit le public à Case Navire ou à Chateaubœuf. Au-delà de sa mission d’accueil et d’information, il relève des éléments statistiques qui servent à un ajustement permanent du fonctionnement de la déchèterie. Il conduit aussi des visites de groupes comme les scolaires et les associations.

Le brigadier environnement est un agent de terrain reconnaissable à sa une tenue verte. En contact permanent avec les administrés de la CACEM, il doit informer sur la collecte de déchets. Il sait dialoguer, être à l’écoute.

Le  contrôleur en transport scolaire doit vérifier l’exécution effective des services, le statut et les titres des usagers. Pour le réseau urbain, il veille au respect des horaires et à la conformité des bus de la CACEM.

CACEM : SIÈGE Place François Mittérand Immeuble Cascades 3 97200 Fort-de-France

CACEM Standard : 0596 75 82 72 CACEM Environnement : 0596 75 38 05

Horaires d’ouverture :Lundi, Mardi et Jeudi 8h – 13h et 14h – 16h Mercredi – Vendredi 8h – 13h

Ses directions :- Direction de l’Aménagement et de l’Urbanisme- Direction des Déplacements- Direction Développement social- Direction Développement Economique- Direction de l’Environnement- Direction Infrastructures- Direction Commande publique- Direction Budget Finances- Direction Affaires Juridiques- Direction Ressources Humaines- Direction Administration Générale- Direction Système d’Information et Téléphonie- Direction Prévention et Qualité

LES DÉCHÈTERIES• Déchèterie de Case Navire - Schoelcher : 0596 65 83 76• Déchèterie de Chateaubœuf - Fort-de-France : 0596 70 11 75• Centre d’enfouissement technique - Fort-de-France : 0596 42 56 48

FOURRIÈRE de Mangot Vulcin - Lamentin : 0596 77 10 00

PÔLES D’INSCRIPTION SCOLAIRE Les 4 pôles d’inscription scolaire :• Lamentin, Immeuble Costet, 7 rue Hardy de St Omer• Schœlcher, Bât Gestion Immo. des îles, 38 avenue de l’Anse Madame• Saint-Joseph, Immeuble Cupit, 29 rue Eugène Maillard• Fort-de-France, Immeuble Cascade III, place François Mitterrand

N° Vert 0 800 036 560

Sur place :- L’inscription des élèves- La délivrance des cartes d’abonnement- La commercialisation des titres de transport (coupon mensuel)

Horaires d’ouverture :Du lundi au vendredi de 8h à 15h

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‘‘Un chien comme collègueA une époque, nous avions quelques visites nocturnes à la déchèterie de Case Navire. Mais cela a rapidement cessé grâce à un chien errant, un rottweiler. Systématiquement, à la fermeture, il se couchait à l’entrée et jouait au gardien. On peut dire qu’il faisait partie de l’équipe. Et étrangement, il partait le matin à l’arrivée de son collègue !

‘‘Sé kay mwen !A Fort-de-France, à un carrefour près de Dillon, un « sans domicile fixe » avait élu domicile dans un abribus de la CACEM. Il avait un caddie avec toutes sortes de déchets et empêchait les administrés d’accéder à l’abri bus. C’était simplement sa maison ! Nous avons été informés de la situation et avec la police municipale, nous sommes allés faire évacuer l’individu mais surtout ses déchets !

‘‘‘‘

Port de la ceinture obligatoire !Dans les bus, les consignes de sécurité ne sont pas toujours respectées par tous. Aussi, c’est avec joie qu’un conducteur a vu un jour une élève s’auto-désigner pour rappeler à ses camarades la consigne du port de la ceinture, puis vérifier que celle-ci était bien attachée avant de donner le feu vert du démarrage du car au conducteur !

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Page 9: New août 2012 an tè - Cacem · 2013. 5. 10. · Président de la CACEM ... de la CACEM et Mme Catherine Conconne, 1ère vice-présidente du Conseil Régional. Convivial et sécurisé,

La règle du jeu du sudoku est très simple et tient en 

une phrase :

Remplir les cases vides avec les chiffres de 1 à 9, de

telle sorte qu’ils n’apparaissent qu’une fois par ligne,

par colonne et par carré de 3x3 cases.

Nul besoin d’être fort en math, la logique et le bon sens

permettent de résoudre les grilles.

Directeur de publication : Pierre SAMOT, Président de la CACEMComité de rédaction : Service Communication CACEM /Cabinet du Président

Conception Rédaction et mise en page : Agence MOTS D’ICICrédit photos : CACEM, M. Derne, M. Abidal

Impression : Couleurs d’îles - Tirage : 58.000 exemplairesN° ISSN : en cours - ©CACEM août 2012

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