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agence d’architecture et d’urbanisme huca

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agence d’architecture et d’urbanisme huca

Comment bien commencer un siècle ? En se rencontrant à la Delft University of Technology en 2000 précisément. Comment le poursuivre tout aussi passionnément ? En créant une agence à Paris. Dès lors, pourquoi ne pas faire le voyage à Nantes, en y transportant son espace de travail et en adoptant un nom dont la résonance se situe entre une plante robuste et un cri d’allégresse ? (...) Leur montée en puissance est impressionnante. Elle passe par des concours de logements et d’équipements où s’affirment une architecture structurée et sereine (logements et commerces à Vincennes, logements et crèche à Bondy, logements et chapelle à Nanterre) et des réalisations manifestes dont la Croix-Bonnet, à Bois-d’Arcy, et ses cent quatre-vingt-treize logements. Naturellement, le chemin nantais ressemble à un second commencement, dans lequel leur savoir-faire se met en quatre pour rêver des logements de fonction au lycée de Paimbœuf, voire en huit pour des logements denses et bio à Treillières. (...) Après s’être vu confier la réhabilitation du palais de justice de Bressuire, l’agence trouve en 2011 un premier nirvana local avec Harmonie Habitat en gagnant le concours pour la conception d’un ensemble de trente logements et deux commerces dans le territoire en reconquête de Trignac.

Dominique AmourouxCritique d’architectureExtrait du catalogue des JAPL 2011 - Nantes 2011

agence d’architecture et d’urbanisme huca

cécile carrus et xavier hubert architectes dplg5, impasse vignolle 44000 nantest 09 54 94 00 74 f 09 59 94 00 [email protected]://www.huca.fr

L’agence est située dans l’impasse Vignolle à Nantes, elle comprend une salle de réunion, un plateau de travail, un espace bibliothèque et archivage.

équipements CAO DAO:6 postes de travail PC équipés en réseau2 ordinateurs portables

archivage:Archivage informatisé sur 2 disques durs ext. de 300 GOCDrom / DVDromServeur Intranet

impression:1 traceur CANON IPF750 A01 imprimante Laser A4 couleur1 imprimante Laser A4 nb1 imprimante Jet d’encre A4 couleur

reprographie:Copieur couleur A4/A3 CANON IRC 4080 i

communication:Internet haut débitFax, serveur distant

multimedia:appareil photo numériquevideo projecteur1 scanner A4

logiciels:Pack Open OfficeAutocad Lt 2012ZWcad 2012Pack adobe Creative SuitePhotoshop ESketchup 3D

maquettes:1 fil chaud pour la réalisation de volumétrie en polystyrènematériel de modélisme Demler

Cécile Carrus, gérante, architecte dplgXavier Hubert, gérant, architecte dplg

Anne-Emmanuelle Métivier, architecte deAnne-Laure Touchais, architecte de

Solène Jacob, architecte de, collaboratrice / perspectiviste

Nicolas Onfroy, étudiant en architecture, stagiaire

Ont collaboré depuis 2007 :

Mathilde Poupart, Hélène Pinaud, Julien Schwartzmann, Joanna Pyk, Marion Thomazo, Jeanne Garcia, Justine Kaltenbach, Clarisse Patoz, Charlotte Guyon, Pierre Moinard, Clotilde Cercleron, Jérome Garnier, Anne-Gaëlle Le Couster, Martin Priarollo, Raphaëlle Le Norcy, Claire Craheix, Karen Perocheau.

agence d’architecture et d’urbanisme huca

SARL au capital de 7500 eurosCréée en 2007 à Nantes par Cécile Carrus et Xavier Hubert

SIREN: 499 565 810 RCS NantesSIRET: 499 565 810 00011APE/NAF: 7111Z

l’agence d’architecture huca est inscrite à l’Ordre des Architectes des Pays de la Loire sous le numéro régional: payS01233 et national: S11859

Cécile Carrus est inscrite à l’Ordre des Architectes des Pays de la Loire sous le numéro régional: payS01236 et national: 073189

Xavier Hubert est inscrit à l’Ordre des Architectes d’Ile-de-France sous le numéro régional: idf01416 et national: 070758

la SARL huca est assurée à la MAF sous le numéro d’identification 257000/Y/18 et la police n°: 146008/B

l’agence

Solène Jacob

architecte hmonpcollaboratrice / perspectiviste

Depuis 2013 activité libérale2011 à 2013 agence d’architecture huca 2010 Agence Alter Smith à Nantes2010 à 2011 Agence Déesse 23 à Nantes2004 à 2010 Diplômée de l’école Nationale Supérieur d’Architecture de Nantes

Nous nous sommes rencontrés à Delft aux Pays-Bas. Nous habitions de part et d’autre de l’Université et pour nous rejoindre nous longions le canal jusqu’au pont Sint Sebastiaansburg. Le paysage semblait en équilibre entre l’intense rigueur des modules constituant sols et bâtiments et une certaine liberté, héritage d’Aldo Van Eyck. Face aux deux clochers de Vermeer, on entendait parfois la rumeur de Dylan par une fenêtre. Nous remontions Mijnbouwplein le long des bâtiments administratifs en briques brunes et nous nous retrouvions à mi-chemin pour un café au Aula de Van Den Broeck et Bakema, prémisse de l’Educatorium de Koolhaas. La pente engazonnée de la bibliothèque de Mecanoo était idéale pour passer une heure au soleil avec une nouvelle de Murakami. Sous un cône de béton et métal émergeant, nous parlions de trames et de superpositions, de Perrault et Hauvette, de musique, des Young Marble Giants et des Heptones. Pour redescendre vers le centre nous empruntions les voies secondaires de hautes maisons accolées, calmes et très vivantes, répétitives et surprenantes.

curriculum vitaeCécile Carrus

architecte dplgco-gérante huca

2013 Co-fondatrice du collectif GROUND - Atelier du territoire (BAP + DETROIT + HUCA + MXC)2008 à 2011 Enseignante vacataire à l’école d’architecture de Bretagne 2007 Création de l’agence d’architecture huca avec Xavier Hubert 2004 à 2007 Architecte chef de projet à l’agence d’architecture Suzel Brout (AASB) à Paris2003 à 2006 Enseignante vacataire, chargée de td dans le cadre du cours de théorie et pratique de la conception architecturale et urbaine à l’école d’architecture de Paris-Belleville2003 Architecte assistante de projet à l’agence d’architecture et d’urbanisme AAUPC à Paris2001 à 2002 Assistante de projet à l’agence d’architecture et d’urbanisme Philippe Villien à Paris

1999 à 2000 Delft university of technology, Pays-Bas

Xavier Hubert

architecte dplgco-gérant hucaenseignant vacataire à l’école d’architecture de Nantes depuis 2011

2013 Co-fondateur du collectif GROUND - Atelier du territoire (BAP + DETROIT + HUCA + MXC) 2008 à 2011 Enseignant vacataire à l’école d’architecture de Bretagne 2007 Création de l’agence d’architecture huca avec Cécile Carrus 2005 à 2007 Activité libérale - collaborations avec les agences LLTR et Quintet à Paris2001 à 2004 Architecte chef de projet agence d’architecture et d’urbanisme AAUPC à Paris1999 à 2001 Architecte assistant de projet agence Meta à Rennes1999 à 2000 Delft university of technology, Pays-Bas1996 à 1999 Assistant de projet agence GGM à Rennes

Anne-Emmanuelle Métivier

architecte dechef de projet

Depuis Janvier 2014 agence d’architecture huca 2011 à 2012 Agence Guillaume Lévesque et JASTJ à Montréal2010 à 2011 Agence Nunc à Paris2009 à 2010 Agence Philippe Roussel à Paris2008 à 2009 Agence Rh+ à Paris2004 à 2008 Diplômée de l’école Nationale Supérieur d’Architecture de Bretagne

Anne-Laure Touchais

architecte dechef de projet

Depuis Janvier 2014 agence d’architecture huca 2013 Agence Berranger et Vincent à Nantes2011 à 2012 Agence JASTJ à Montréal2010 à 2011 Agence François Leclerq à Paris2008 à 2010 Agence Philippe Roussel à Paris2004 à 2008 Diplômée de l’école Nationale Supérieur d’Architecture de Bretagne

Développement durable

Nos valeurs de développement durable :

1. Apport culturel et développement localL’architecte : Considère que les formes architecturales et urbaines existantes, même les plus modestes, constituent des repères essentiels de notre histoire et de notre inconscient collectifs. Veille à tout instant aux exigences d’intégra-tion du bâti sur son territoire et ses pay-sages. Contribue au développement économique et culturel en valorisant les matériaux et les savoir-faire locaux. Participe à l’épanouis-sement culturel des citoyens par la création d’ouvrages innovants répondant aux aspirations contemporaines, à l’évolution des styles de vie et des différentes formes d’organisation familiale. Contribue au dynamisme et au rayon-nement de la Cité.

2. Intégration sociale et solidarités L’architecte : Conduit la recherche du bien être et de la qualité d’usage, du « digne confort » et de l’accessibilité pour tous. Concourt, par des projets fédérateurs et par une réflexion sur les pratiques sociales, les modes de travail et l’habitat, à une mixité sociale et générationnelle enrichissante pour la collectivité.

3. Eco – efficience, protection de l’environ-nement et de la biodiversité L’architecte : Recherche une éco - efficience des constructions réduisant les consommations de ressources naturelles, la production de déchets et de rejets polluants et tout autre impact dommageable à l’homme et à la nature. Prend en compte les impératifs de sécurité ainsi que les exigences écologiques et sa-nitaires pour chaque projet afin de limiter leurs risques pour les usagers et pour l’envi-ronnement, facilitant ainsi le respect de re-commandations concernant leur éco - comporte-ment. Prescrit des matériaux performants sur le plan environnemental et énergétique ainsi et des énergies renouvelables, afin de lut-ter contre le réchauffement climatique. Place la biodiversité au cœur de tous ses projets d’aménagement urbain.

4. Économie et performance collectiveL’architecte : Conçoit le projet en termes de coût global, de la programmation à la construction, en intégrant l’impact social. Privilégie les choix techniques réduisant les coûts d’exploitation et de maintenance. Prend en compte les coûts et bénéfices pour la col-lectivité.

Nos pratiques d’architecte responsable :

5. Gouvernance, concertation et pédagogieL’architecte : Met son savoir et ses talents à la disposition des responsables de l’aménage-ment du territoire quelle que soit l’échelle du territoire concerné. Développe la pédago-gie de l’architecture responsable et de l’acte architectural auprès de l’ensemble des usa-gers et acteurs participant à l’acte de bâtir et d’aménager. Intervient le plus en amont possible du projet en initiant des actions de concertation avec toutes les parties concer-nées Inscrit le projet avec tous ses acteurs publics et privés dans une continuité géogra-phique et historique du territoire. Il favo-rise à cette occasion l’expression des iden-tités

6. Qualité des projets, transparence des com-portements L’architecte : Place les objectifs de pro-tection sanitaire et de sécurité des usagers au centre de son projet au-delà des exigences réglementaires. Encourage toute proposition permettant de faire évoluer la réglementation et les systèmes normatifs en favorisant la stimulation de l’intelligence de conception. Lutte contre toutes les formes de corruption.

7. Formation, Recherche et innovation L’architecte : Accroît par la formation per-manente et la recherche sa capacité à répondre aux défis culturels, sociaux, environnemen-taux et économiques auxquels il est confron-té. Assure la transversalité des savoirs, pratiques et techniques, en facilitant leur diffusion auprès des partenaires de la maî-trise d’œuvre mais aussi en sensibilisant les maîtres d’ouvrage.

8. Vision du long terme et respect des géné-rations futures L’architecte : Évalue, dès la phase de concep-tion, les capacités de flexibilité et de mo-dification d’usage de tout ouvrage projeté, ainsi que ses capacités d’adaptation aux exi-gences techno-économiques futures de la so-ciété, y compris leur déconstruction. Envi-sage le devenir de tout ouvrage à court terme et à plus long terme pour les générations fu-tures au regard de son utilité sociale. Alerte le maître d’ouvrage, lors de la conception, sur les risques naturels, technologiques et sociaux du projet.

Conseil national de l’Ordre des architectesCharte d’engagement des architectes en faveur du développement durable

193 logements à Bois d’Arcy

Certification HABITAT & ENVIRONNEMENT millésime 2008 profil A

délivrée par CERQUAL

4 maisons à ossature bois à Nantes

Cette opération s’inscrit dans la démarche environnementale de NANTES HABITAT

Bâtiment Basse Consommation BBC EFFINERGIE

30 logements à Trignac

Label QUALITELBâtiment Basse Consommation BBC EFFINERGIE

35 logements collectifs à Orvault

Certification H&E: Habitat et environnementPerformance BBC EFFINERGIE +

35 logements à Angers

RT 2012Bâtiment Basse Consommation BBC EFFINERGIE

10 logements aux Sorinières

NF logement certifié par CERQUALBâtiment Basse Consommation BBC EFFINERGIE

sélection de références

- HABITER 3F - 2011, p 144, 34 logements sociaux à Bois d’Arcy- Catalogue des Jeunes Architectes Lijériens - ARDEPA - 2011- Habiter - Immobilière 3F - 2011 - éditions du cherche-midi - 2011- AMC, n°187, avril 2009, p 25/26/27/28, workshop des étudiants de l’ENSAB- Le moniteur, n°5495, 20 mars 2009, p 70/71, signalétique des bureaux du SIAAP à valenton- Artisans des territoires de demain, éd. Parenthèses, 2007 - ZAC de la Croix Bonnet à Bois d’Arcy - Traits urbain, n°21, mars 2008, un nouveau centre civique et commercial à St Germain-en-Laye- Urbi et Orbi - catalogue de l’exposition, le temps du projet, texte de J.C Fleury, 2005- le périurbain, approche d’un paysage, 5 tomes, C.Carrus, A.Douspis, X.Hubert, 2003

2013 - PRINTEMPS DE L’ARCHITECTURE - « Cabinet des curiosités « - Mars à Juin 2013 - Exposition en gare de Nantes et dans les rues nantaises, organisée par la DRAC 2013 - ARCHITECTURE D’AUJOURD’HUI/PATRIMOINE DE DEMAIN - Mai 2013 - Exposition des JAPL, Clisson2012 - 24 HEURES DE L’ARCHITECTURE - Octobre 2012 - Exposition des JAPL, Strasbourg2011 - Exposition « BBC ARCHITECTURE NOUVELLE » à Saint Brieuc2011 - Exposition « JEUNES ARCHITECTES LIGERIENS » à l’Ecole d’Architecture de Nantes 2011 - Exposition « BBC ARCHITECTURE NOUVELLE » à Lorient2005 - Exposition de projets et conférence à la biennale de photographie et de la ville de Sedan2003 - Exposition de photographies - Autour de la N10 entre Trappes et Coignières à l’ENSPB, 2003

- depuis 2011 - Xavier Hubert est enseignant vacataire à l’école d’architecture de Nantes ENSAN- de 2008 à 2012 - Cécile Carrus et Xavier Hubert sont enseignants vacataires à l’école d’architecture de Bretagne ENSAB- de 2003 à 2006 - Cécile Carrus est enseignante vacataire, chargée de TD dans le cadre du cours de théorie et pratique de la conception architecturale et urbaine à l’école d’architecture de Paris-Belleville ENSAPB

Logements collectifs

2014 - 27 logements - ZAC de Vireloup à Treillières, SAMO, lauréat - études en cours2013 - 70 logements - Marsauderies - à Nantes, Ataraxia/GHT/AH, lauréat - études en cours2013 - 90 logements - Marsauderies - à Nantes, Ataraxia/GHT/AH, Concours2013 - 78 logements - CCAS - à Saint-Herblain, ADI, Concours avec Forma62013 - 35 logements - ZAC Verneau à Angers, Le Val de Loire/CA, lauréat - études en cours 2013 - 35 logements - ZAC Vallon des Garettes à Orvault, SAMO, lauréat - chantier en cours 2013 - 4 logements intermédiaires aux Sorinières, Groupe CIF, lauréat - chantier en cours 2013 - 7 logements à Nantes, Ataraxia, lauréat, études en cours2013 - 100 logements - Le Mess - à La Rochelle, OPHLM La Rochelle, Concours avec Forma62012 - 120 logements à Nantes, Groupe CIF, consultation - concours2012 - 5 logements à Indres, Harmonie Habitat - lauréat, études en cours2012 - Logements/bureaux/école à Puteaux, Nexity + Nouveaux Constructeurs - étude de faisabilité2011 - 30 logements + 2 commerces à Trignac, Harmonie Habitat - lauréat, chantier en cours2011 - 15+15 logements, Bottière/Souillarderie à Nantes, Nantes Habitat - étude de faisabilité2011 - 27 logements à Saint Marc-sur-Mer, Saint Nazaire, Bouygues Immobilier - Concours2011 - 30 logements et crèche, Bottière/Lippmann à Nantes, Nantes Habitat - étude de faisabilité2010 - 45 logements à Bondy, Immobilière 3F - concours, avec LLTR Architectes2010 - 28 logements à Vincennes, Immobilière 3F - concours, avec LLTR Architectes2007/2012 - 159 logements à Bois d’Arcy, Nexity - lauréat, livraison mars 20122007/2011 - 34 logements à Bois d’Arcy, Immobilière 3F - lauréat, livraison novembre 20112006 - 120 logements et une chapelle à Nanterre - concours, avec LLTR Architectes

Logements individuels

2013 - 6 maisons - ZAC des Vignes aux Sorinières, Groupe CIF, lauréat - études en cours2011 - 4 maisons bois à Nantes, Nantes Habitat - lauréat, livraison Février 20132011 - 1 maison bois à Treillères, Privé - mission PC2010 - Extension d’une maison à Treillières, Privé - finalisé2009 - 8 logements à Treillières, SCI TEKA, concours2009 - 4 maisons de fonction à Paimboeuf, région des Pays de la Loire - Concours2009 - Maison à Kerfoch au Faouët, Privé.2007 - Réaménagement d’un loft à Paris 20, Privé - finalisé2006 - Réaménagement d’un appartement à Paris 15, Privé - finalisé2005 - Réaménagement d’un appartement à Paris 17, Privé - finalisé

Equipements

2013 - Aménagement des accès de l’école Sainte Thérèse de Doulon, OGEC, lauréat, en cours 2012 - Local de repos + régulation des bus à Massy, SEM Massy - lauréat, livraison sept 20122011 - Réhabilitation du Palais de Justice à Bressuire, Ministère de la Justice - lauréat, chantier en cours2011 - Foyer à Vertou - Harmonie Habitat - Etude de faisabilité2011 - Pavillon d’exposition à Massy, SEM Massy - mission esquisse/APS2011 - Charte graphique et signalétique des chantiers de Massy-Atlantis à Massy - finalisé2011 - Foyer Jeunes Travailleurs à Nantes- Harmonie Habitat - Etude de faisabilité2010 - Bureaux à Bain-de-Bretagne, CC Moyenne-Vilaine et du Semnon - esquisse - non retenu2009 - Foyer de 112 places à Paris, Sageco - Concours2009 - Signalétique du commissariat de Livry-Gargan, Ministère de l’Intérieur - en cours2008 - Signalétique du parking des bureaux du SIAAP à Valenton, SIAAP - finalisé2007 - Equipement de quartier à St-Germain-en-Laye, Ville - concours, avec LLTR Architecte

Urbanisme

2014 - Etude Urbaine de requalification et densification du quartier des Agenets à Nantes, Nantes Habitat - lauréat, études en cours2013 - Etude de renouvelement urbain Moutonnerie-Tivoli à Nantes, Nantes Métropole - finalisé 2013 - Etude de renouvelement urbain Dervallières/Zola à Nantes, ADI/Nantes Métropole - finalisé2012 - Etude de renouvelement urbain des cités communales Pilotière et Port Durand à Nantes, Nantes Métropole - finalisé 2012 - Faisabilité - Résidentialisation Joncours/Delambre à Nantes, Nantes Habitat - finalisé 2011 - Etude de faisabilité urbaine Quartier Dervallières à Nantes, Nantes Habitat - finalisé2010 - Écoquartier de la Croix de l’Orme à Bruyère-le-Chatel, SEM Massy - concours2009 - Restucturation du quartier des Abondances à Boulogne-Billancourt - étude de faisabilité2005 - Europan, Restructuration d’un quartier à Dijon - concours

expositions

publications

enseignement

références

références architecture

35 logements intermédiaires et individuels

et 1 local d’activité

ZAC Verneau à Angers [49]

Maîtrise d’ouvrage: Le Val de Loire + Castors AngevinsArchitectes associés: agence HUCA + L.VIE

Paysagiste: AVENABET: ALBDO (fluides) - IBA (structure) - L.VIE (économie)

Programme: 35 logements + local activité + parkingsCoût estimé: 3 384 500 euros ht

Surface: 2 708 m² SP

Date: 2014 LAUREAT - ETUDES EN COURS

Situé entre la ville ancienne, faubourienne, à l’entrée sud de la ZAC Verneau, l’ilot 1 constitue un trait d’union entre la ville his-torique, et ses projets d’extension (ZAC de la Mayenne et ZAC des Capucins). Le site porte ainsi la responsabilité de créer des liaisons, des accroches au tissu urbain qui le jouxte, des amorces au quartier émer-geant, un seuil construit aux nouvelles ex-tensions de la ville.

l’opération se fonde dans l’interdépendance des qualités d’aménagement de l’îlot et des typologies de logement.

Fabriquer un cadre construit au service du plaisir d’habiter, Proposer une architecture hédoniste, en mettant à profit les éléments mis en friction par la densité: un jardin, une terrasse, un passage, un lieu partagé, un arbre. Organiser un îlot ouvert, traversé par des venelles et des jardins, qui invente des situations d’adressage; entrer chez soit par le jardin, par un escalier extérieur.

Créer un paysage partagé qui donne autant de qualité à l’individuel qu’au collectif. Dans ce cadre chaque logement possède sa logique propre, d’orientation, d’espaces extérieurs privatifs, de circulation, et participe ainsi à la diversité architecturale recherchée.

«Comment assembler pour densifier en donnant l’impression d’un habitat individuel et com-ment proposer un habitat individualisé tout en offrant un sentiment collectif ?»

27 logements collectifs

ZAC de Vireloup à Treillières [44]

Maîtrise d’ouvrage: SAMOArchitecte mandataire: agence HUCA

BET: ALBDO (fluides), IBA (structure), NANTES EXE (économie) Programme: 27 logements collectifs sociaux

Coût: 2 100 000 euros htSurface: 2 866 m² SHAB

Date: 2014LAUREAT - ETUDES EN COURS

Il y a en ordre liminaire, l’ évidence de cette qualité du lieu, du «paysage-spectacle», qui nous amène à proposer une architec-ture qui exprime les qualités de ce qu’elle observe, qui soit le support lisible de ses usages, qui soit le témoin d’un cadre de vie, «entre ville et campagne». Il s’agit donc de sortir des archétypes qui hiérarchisent pour proposer à chaque logement les mêmes qualités d’habiter, un traitement égalitaire face au paysage.

Détaché de contraintes réglementaires trop strictes, les bâtiments trouvent les res-sources de leur ancrage dans les qualités de leur inscription dans le site; La souplesse de la courbe de niveau est accompagnée par le déhanchement des faces, qui révèlent par là même les possibilités d’orientations mul-tiples et évitent les masques d’ombre. Les volumes sont des entités «prismes», Ils tra-vaillent avec la topographie, créant des si-tuations multiples de surplomb, de décaissés de révélations des sous-faces. Les espaces extérieurs des logements représen-tés par la structure des stationnements, les balcons et terrasses, les cages d’escalier se greffent sur les volumes bâties, constituant autant de micro-projets associés.

Afin de rendre compte des qualités paysagères environnantes, de donner à chaque logement la qualité d’observer de manière singulière et privilégiée, nous avons travaillé les espaces extérieurs du logement, comme autant de pon-tons, d’estacades, en référence aux «pontons-observatoires» qui ponctuent les aménagements de la ZAC.

78 logements collectifset commerces

rue de l’Hotel de Ville à Saint-Herblain [44]

Maîtrise d’ouvrage: ADIArchitectes associés: FORMA6 + HUCA

BET: ALBDO (fluides) Programme: 78 logements collectifs et 80 ml de commerces

Coût: 6 075 000 euros htSurface: 5 000 m² SP

Date: 2013CONCOURS - PROJET CLASSE SECOND

90 logements collectifset 2 commerces

Marsauderies - ilot B’- Quartier Eraudière à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: ATARAXIAArchitecte mandataire: agence HUCA

BET: POUJET (fluides), IBA (structure), NAONEC (économie) Programme: 90 logements collectifs et 2 commerces

Coût: 8 190 000 euros htSurface: 5 850 m² SHAB

Date: 2013CONCOURS LAUREAT

L’observation et l’analyse du site «révèlent» une situation privilégiée en cœur de centre-bourg. La façade longitudinale de la parcelle longe la rue de l’hôtel de ville, voie struc-turante de desserte qui sera renforcée par le passage du chronobus. A proximité de services multiples et notamment de l’école Jacque-line Auriol, la situation du projet offre aux futurs habitants, des pratiques facilitées au quotidien.

Une Architecture de l’Entre-deux : Par sa com-position urbaine, le projet permet la mise en place de liens entre différentes échelles, du territoire à l’espace à habiter, du plus public au plus intime. Le traitement de ces limites entre espaces publics et privés est constitutif de Liens sociaux. Les parcours de l’extérieur à l’intérieur sont qualifiés : lumière naturelle, perspectives ouvertes, es-paces d’appropriation, espaces de rencontre, lieux de convivialité.

Sur la rue de l’hôtel de ville, la continuité horizontale pour le piéton est tenue par le Socle de commerces. Urbain, il affirme son ancrage minéral par ce ruban de béton qui se déroule et suit la topographie. Il s’élève pour signaler la traversée vers l’intérieur d’îlot.

En retrait, les volumes habités fabriquent un skyline en résonnance avec le tissu envi-ronnant et parent leur façade épaisse d’un filtre constitué d’une peau métallique ajou-rée blanche. Deux types de perforations s’as-semblent et font varier le degré de transpa-rence. Elles jouent ainsi de la lumière, de la protection recherchée, des vues souhaitées et apporte l’aspect Vivant de cette architec-ture contemporaine inscrite dans son temps. La protection de façade change de nature dans les volumes en attique.

Le Bois, par son origine végétale, fait contrepoint au bardage métallique lisse. Il souligne et identifie ces habitations par-ticulières. Il vient résonner avec le cœur d’ilot « vert ». Sur la rue des Calvaires, ce principe se retourne et s’ouvre sur l’épais-seur de la parcelle et rend accueillant le micro-quartier.

L’ilot B’ n’a pas de frontières, il est un sous-ensemble en situation, ses limites se définissent dans les interactions, les in-ter-relations, les champs de force que les bâtiments et les sols qui le composent, sou-tiennent. Les sols sont une mosaïque de si-tuations caractérisées, qui fabriquent dans leur assemblage un terreau de ressources quo-tidiennes, révélées, utiles, utilisables. Le verger , les jardins partagés , la noue qui irriguent les sols, La rue appropriée.

Dans cette interrelation entre les sols et les bâtiments, les bâtiments se plient légère-ment, s’infléchissent pour souligner au nord la révélation du patrimoine, affiner la ges-tion des vis-à-vis au sud. Les typologies de bâtiments se définissent d’abord dans leurs rapports au sol, elles sont ancrées ou émer-gentes. Cette disposition topologique se tra-duit dans la constitution d’un socle pour la première, dans la hauteur, l’élancement pour la seconde. Le projet initie un ordre de lec-ture dans la verticalité, une composition de deux états, celui du pied et celui du sommet, du sol et du ciel.

Le socle est le lien construit, entre le sol et les sommitaux, il est un ordre liminaire, une épaisseur habité par les programmes col-lectifs et les logements des deux premiers niveaux. Il se sculpte en résultante des fonc-tions qui le composent: Il se soulève au RDC, pour former les accès, organiser des transpa-rences à travers les aires de stationnement. Il se déforme crescendo, au niveau du jar-din suspendu, fabriquant un dégradé d’usage d’appropriation de cet entre-deux, du collec-tif à l’individuel – permettre au plus grand nombre de logements de prendre part au jardin intérieur. Au dessus les niveaux de logements R+3 et R+4, trouvent des opportunités de vues lointaines, d’orientations libres.

70 logements collectifset 1 commerce

Marsauderies - ilot B - Quartier Eraudière à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: ATARAXIAArchitectes associés: IN SITU + HUCA

BET: POUGET (fluides), IBA (structure), NAONEC(économie) Programme: 70 logements collectifs et 1 commerces

Coût: 5 606 450 euros htSurface: 3 959 m² SHAB

Date: 2013LAUREAT - ETUDE EN COURS

13 logements pour seniorsextension d’un EHPAD

EHPAD de Champfleuri à Vieillevigne [44]

Maîtrise d’ouvrage: Association AGE D’OR DES RESIDENTSArchitecte mandataire: agence HUCA

BET: ALBDO (fluides), IBA (structure), NANTES EXE (économie) Programme: 13 logements et un espace commun

Coût: 1 373 315 euros htSurface: 820.50 m² SHAB

Date: 2014CONCOURS

Le plan général s’initie d’une étude fondée sur le contexte pris dans sons sens élar-gi, sur la révélation des ressources géogra-phiques, historiques et culturelles du site.

Le plan crée un champ d’intensité, aux réfé-rences multiples, il se nourrit de métaphores, méta-langages comme autant d’ouvertures sur des imaginaires, des sensations, des déclen-cheurs de plaisirs. Il décharge l’architecture et les ilots de leurs auto-représentations. Il crée un système de communication entre les éléments, une forme discursive, vivante.

«Chaque objet [...] peut passer d’une exis-tence fermée, muette, à un état oral, ouvert à l’appropriation de la société» (Barthes 1957 à propos du mythe)

Les entités sont des objets isolés, des objets agrégés, des diptyques, des triptyques. L’on peut considérer leur comportement, leur assi-gner des tâches particulières, en fonction de leurs situations.

L’ilot B est à l’articulation de ces diffé-rentes situations. Le projet propose de créer des liens aux avoisinants, d’accompagner et de composer avec les différents prospects (du R+1 au R+6), dans un travail sur la question de l’émergeant et du révélé; de l’extérieur et de l’intérieur.

Le projet met ainsi en lien des situations contrastées reliées par un même socle.

Les matières de façade accompagnent cet ordre en bi-valence, le socle habité extérieur est traité en enduit brun, dans ce principe d’émergence et en évocation des façades en moellon serré de la cité du grand Clos. Les façades intérieures à l’ilot en métal se gom-ment, dans les reflets du ciel, se parant de couleurs changeantes, opportunes.

A la sortie de Vieillevigne, sur la route de Rocheservière, la résidence Champfleuri offre le calme de la campagne tout en conservant le confort que procure la proximité des com-merces et des services urbains.

L’objectif est d’intégrer parfaitement le projet à l’existant, de tirer au mieux parti des qualités du site, et de faire que le confort des résidents soit respecté.

Nous avons pris le parti de ne pas conserver les deux logements situés à l’ouest afin de favoriser à la fois, une organisation cohé-rente du bâti sur le site, un confort optimal pour l’ensemble des logements et une maîtrise accrue de l’air de chantier.

Nous proposons d’organiser des typologies de logements individuels et intermédiaires.Les logements individuels prennent place dans l’extension des logements individuels exis-tants au nord.

Un logement T3 et un logement T2 viennent prendre place à l’entrée du site à l’Est. Ces deux logements peuvent permettre un phasage des travaux en deux temps qui donnerait la possibilité de reloger des résidents préala-blement à la construction des intermédiaires.

Les intermédiaires sont pensés afin de conser-ver une appropriation individuelle des loge-ments, tout en se connectant à un réseau de désertes favorisant des liens possibles de voisinages. L’ensemble des logements inter-médiaires sont ainsi traversants est/ouest.

Les logements au RDC bénéficient d’un accès individualisé à travers un jardin commun.

Le plan organise des séjours traversants per-mettant à la fois d’être tourné vers la vie collective à l’est ou vers le grand paysage, plus intime, à l’ouest. Une terrasse priva-tive ainsi que la plus grande chambre des logements T3 sont orientés à l’ouest.

30 logements collectifset 2 commerces

ZAC Océane - Acacias à Trignac [44]

Maîtrise d’ouvrage: Harmonie HabitatArchitecte mandataire: agence HUCA

BET: OTE Ingénierie (fluides, structure, économie) Programme: 30 logements collectifs sociaux + 2 commerces

Coût: 3 062 224 euros htSurface: 2 866 m² SHON

LAUREAT - CHANTIER EN COURS - LIVRAISON 2014

Le projet se développe sur les ilots b1a et b1b de part et d’autre de l’allée des Peu-pliers. Il comprend 17 logements et 1 pharma-cie sur l’ilot b1a, 13 logements et 1 commerce sur l’ilot b1b.

L’ enjeu est double; participer directement à la mise en place du nouvel espace public, d’une nouvelle centralité représentée par la place des Droits de l’Homme, et tout à la fois trouver les clés d’une insertion douce dans un tissu résidentiel bas. Les logements se développent sur 2 à 3 niveaux au dessus d’un «socle/équipement» mixte de commerces et de stationnements, qui s’implante en débordement au sud pour leur offrir au premier niveau un retrait jardiné et leur permettre un dialogue aimable avec l’environnement pavillonnaire.

Afin de réaliser les objectifs de consomma-tion du label BBC Effinergie nous avons retenu pour chaque bâtiment les solutions techniques suivantes :- Chaufferie gaz avec chaudière à condensation très haut rendement assurant les besoins dechauffage et d’eau chaude sanitaire pour chaque bâtiment,- Production d’eau chaude sanitaire par pré-parateur instantané associé à un réseau de distribution équipé d’une pompe de bouclage.- Ventilation mécanique contrôlée de type hygroréglable B associée à des groupes VMC équipé de moteur faible consommation,- Contrôle de l’étanchéité à l’air in situ. RDC ETAGE 1 ETAGE 3

Le socle :Il regroupe les fonctions de parking, de hall, de commerce. Son enveloppe est en métal perfo-ré - Laisser passer la lumière - la couleur - faire filtre, proposer un matériau de qualité sur l’espace public. Trouver un traitement de qualité pour le stationnement, ne pas faire de différenciation, dans le parcours résiden-tiel quotidien, entre les séquences piétons et véhicules. Des aires de végétation seront ménagées.

Au niveau 1, «la toiture du socle» sera lar-gement végétalisée, on trouvera un système de grandes jardinières lorsque le décaissé n’est pas possible (au dessus des commerces). Ces jardins/terrasses seront attribués aux loge-ments du Niveau 1.

Les logements:Les volumes des logements sont en bardage bois naturel de type Mélèze, un revêtement qui par-ticipe de la volonté d’ une intégration douce dans le tissu résidentiel environnant.

Un hall d’accès unique pour chaque bâtiment regroupe les locaux vélos et poussettes, les boîtes aux lettres et l’ensemble des services communs. Des points d’apport volontaire, cuves enterrées, Ordures ménagères et déchets recy-clables sont aménagés sur l’espace public.

Les halls des bâtiments B1a et B1b desservent respectivement 3 et 2 cages d’escalier. Des escaliers extérieurs abrités desservent 2 lo-gements par palier. Ces cages d’escalier à l’air libre, induisent des césures, coupures, dans le linéaire bâti, favorisant une lec-ture verticale du projet. Ainsi la typologie cherche à s’abstraire du collectif, retrouver une échelle de logement intermédiaire - faire le lien avec les maisons individuelles du quartier. Tous les logements sont traversants et disposent d’espaces extérieurs larges et appropriables.

7 logements collectifs

rue Félix Lemoine à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: ATARXIAArchitecte mandataire: agence HUCA

BET: ALBDO (fluides), IBA (structure), CHANTIERS ING. (économie) Programme: 7 logements collectifs en accession privée

Coût: 408 900 euros htSurface: 282 m² SHAB

Date: 2014LAUREAT - ETUDES EN COURS

30 logements collectifset 5 logements individuels

ZAC Vallon des Garettes à Orvault [44]

Maîtrise d’ouvrage: SAMOArchitecte mandataire: agence HUCA

BET: ALBDO (fluides), IBA (structure), NANTES EXE (économie) Programme: 30 logements collectifs sociaux et 5 maisons en

accession sociale Coût: 2 853 500 euros ht

Surface: 2 195 m² SHAB

Date: 2013LAUREAT - CHANTIER EN COURS - LIVRAISON 2015

Le projet prend place sur une parcelle com-prise entre une maison classée ‘patrimoine’ de la Ville de Nantes et un immeuble collectif de 3/4 niveaux des années 80.

Afin d’éviter tout surenchère stylistique, le projet est pensé comme une structure auto-ré-férente simple. Un plan carré, une façade qui exprime l’individualité des logements: au sud, des grandes loggia sur le jardin intérieur, au nord, la même expression intégrant des volets coulissants pour occulter les chambres et se protéger de la rue Félix Lemoine.

les façades du volume sont en béton lasuré gris/brun afin de se dissocier des avoisi-nants tout en cherchant une certaine neutra-lité. Les panneaux de remplissages, volets et gardes-corps sont en acier galvanisé.

4 logements individuelsà ossature et bardage bois

Chemin de la Guiblinière à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: Nantes HabitatArchitecte mandataire: agence HUCA

BET TCE: OTE INGENIERIEProgramme: 4 logements individuels locatifs sociaux

à ossature et bardage boisCoût: 600 000 euros ht

Surface: 500 m² SHON

LIVRAISON 2013

Cette ZAC «frange», accompagne douce-ment la transformation du paysage existant par une inscription respectueuse, une forme d’«acupuncture urbaine». Nous avons travail-lé; à la fragmentation des linéaires bâtis, afin de ménager des passages, des transpa-rences à travers l’îlot depuis la rue du Pâ-tureau, le cheminement piéton à l’est et le chemin du Vallon. À faire pénétrer le paysage de lisière dans l’îlot, par une certaine den-sité végétale d’arbres de haute tige, à gommer les limites.

Le projet propose une différenciation spa-tiale claire du programme collectif et du pro-gramme individuel.Une voie en courée, épine servante, entrée unique des véhicules dans la parcelle depuis la rue du Pâtureau crée le lien et organise la desserte des logements: l’accès à la rampe et aux places aériennes visiteur pour le programme collectif, l’accès aux garages intégrés pour les logements indi-viduels. Perpendiculairement, on retrouve des cheminements piétonniers, autour desquels des petits programmes de convivialité viennent prendre place: jeux d’enfant, boulodrome, table pique-nique...

Notre architecture a avant tout pour vocation la création d’un cadre de vie, nous souhai-tions construire les conditions d’une habi-tabilité optimales sur la parcelle, ainsi le programme collectif se scinde en deux bâti-ments afin de laisser la place à un accès partagé avec le programme individuel.

Le projet prend place sur un terrain d’envi-ron 50m de long et de 17m de large, orientée Nord-Sud. Il est constitué sur ses façades sur rues d’une haie de thuya ancienne le long des chemins de la Bregeonnière et de la Gui-blinière. Le projet est composé de 4 maisons à ossature bois. Deux maisons de T4 et deux maisons de T5. Les maisons sont mitoyennes et alignées le long du chemin de la Bregeonnière.Les volumes sont compacts et simples. Les toi-tures sont traitées en toitures terrasses. Alors que le RDC est traité en continuité d’une maison à l’autre, à l’étage chaque mai-son prend son autonomie. Les toitures ter-rasses du RDC seront végétalisées. Les toi-tures terrasses des étages accueilleront des panneaux solaires.

Les maisons sont en bardage bois à lames ho-rizontales, interrompu par endroit pour ac-cueillir des panneaux de bardage blancs de type ‘Eternit’, réflecteurs de lumière pour les jardins.Les menuiseries des baies sont en bois lasurés. Les volets roulants sont en aluminium. Les cadres des baies et couver-tines sont en acier laqué blancs et gris.Afin de réaliser les objectifs performantiels BBC Effinergie le projet propose des bâti-ments compacts, des chaudières performantes, un double isolant intérieur et extérieur, une production d’eau chaude solaire.

6 logements individuelset 4 logements intermédiaires

ZAC des Vignes aux Sorinières [44]

Maîtrise d’ouvrage: CIFArchitecte mandataire: agence HUCA

BET: ALBDO (fluides), PLBI (structure), NAONEC (économie) Programme: 6 logements individuels

et 4 logements intermédiaires en accession socialeCoût: 1 000 000 euros ht

Surface: 880 m² SHAB

Date: 2013LAUREAT - CHANTIER EN COURS - LIVRAISON 2015

RDC

R+1

5 logements collectifs

rue Jean Jaurès à Indres [44]

Maîtrise d’ouvrage: Hamonie HabitatArchitecte mandataire: agence HUCA

BET: ALBDO (fluides), IBA (structure), NAONEC (économie) Programme: 5 logements collectifs sociaux

Coût: 390 000 euros htSurface: 300 m² SHAB

Date: 2013LAUREAT - ETUDES EN COURS

Le lot 5 bis dispose d’une situation avanta-geuse, car il est situé au centre de la ZAC des Vignes et il fait le lien entre des lots libres de constructeurs, des lots groupés et une coulée verte. L’aménagement de ce secteur à une vocation véritablement résidentielle, qui devra favoriser les rencontres entre les habitants. L’ensemble des espaces extérieurs devra inspirer la convivialité et inviter à la discussion. En ce sens, les traitements paysagers seront très importants et devront véritablement privilégier l’aspect le plus naturel possible.

le terreau fertile conceptuel du projet se situe à la friction des entités programma-tiques: entre l’espace collectif de desserte et l’espace intime du logement.

Cet espace intermédiaire est le lieu où se confronte l’intimité des logements et la col-lectivité du passage. Cohabitation nécessaire des individualités dans l’habitat, ce palier est alors le point stratégique pour la réus-site de la vie en collectivité.

Le projet cherchera l’organisation des bâ-tis la plus favorable à l’ensoleillement des logements et des jardins, ainsi que la plus rationnelle pour l’adressage et l’accès aux logements.Les constructions auront une hau-teur de RDC + étage.

Le projet articule ainsi 10 logements, 6 in-dividuels groupés et 4 intermédiaires, au-tour d’une voie/courée commune. Les logements s’organisent en deux bandes de 4 logements au nord et 2+4 logements au sud.L’ensemble des jardins sont orientés au sud. La voie d’accès aux logements mène au cheminement de la coulée verte qui longe le site.

les maisons comprennent à l’étage un vide non aménagé qui constitue un espace pour une extension future possible: une terrasse, un jardin d’hiver ou une pièce en plus.

Le projet prend place sur une parcelle d’angle, de petite surface, articulant deux maisons individuelles. Dans un quartier constitué ma-joritairement de logements individuels et de petits collectifs, il s’agissait de trouver une insertion douce qui acompagne sans rup-ture la transformation de la rue Jean Jaurès.

Contrairement au PLU qui favorise un aligne-ment sur la rue, nous organisons les logements le long de la limite nord de la parcelle afin d’ouvrir largement les logements au sud sur des jardins et de les préserver des bruits de la rue.

les 5 logements s’organisent dans un volume R+1, ponctuellement R+2 sur le carrefour. Face à la grande diversité de styles archi-tecturaux du quartier, nous avons recherché une certaine neutralité, des volumes blancs largement ouverts.

Les baies sont larges et ordonnées afin de prévoir à moyen et long terme une mutation facilité du projet.

Tous les espaces extérieurs des logements sont intégrés dans le volume afin de préserver leur intimité depuis la rue.

Amménagement d’une rampe d’accès aux salles de classe

Ecole Ste-Thérèse de Doulon à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: OGEC Ste-Thérèse de DoulonArchitecte mandataire: agence HUCA

Programme: Aménagement d’une rampe d’accès aux salles de classe, réféction de la façade de l’école

Date: 2013ETUDES FINALISEES - MISSION PC

Local de repos et de régulation des bus du réseau Optile

Pôle multimodal de la gare de Massy [91]

Maîtrise d’ouvrage: SEM Massy + Europ’EssonneArchitecte mandataire: agence HUCA

Programme: Local de repos et de régulation Coût: 190 000 euros ht

Surface: 40 m² SHON

LIVRAISON 2012

le présent projet concerne la construction d’une rampe et d’une plateforme permettant la mise en accessibilité de l’accès aux classes et à la cantine de l’école Sainte Thérèse de Doulon, située au 11 rue de la Papotière à Nantes.

Le projet propose de développer un emmarche-ment le long de la nouvelle rampe afin de conserver un accès directe aux classes.

Une signalétique est mise en place afin d’in-tégrer les contrastes de marches rêglemen-taire, les bandes podotactiles, les entrées et aires de rassemblements.

La couleur à dominante orange, traitée en dé-gradé sur les emmarchements, remonte le long des poteaux, et intègre la coursive existante de l’étage. Les gardes-corps et rampes sont en acier galvanisé.

Le projet comprend deux programmes distincts:

Le local régulation des bus Optile: Compris dans un volume parallélépipédique de 5.88 x 3.41 x 3.30m, il est superposé au volume du local repos, perpendiculaire à celui-ci, aux quais de bus et aux voies de chemin de fer. Cette position permet d’ouvrir le volume sur trois façades et d’avoir une bonne vision du trafic des bus. Coté rails, le volume apparait comme un signal (un volume abstrait). La façade est en lames d’acier laqué de couleur jaune. On accède au local par un escalier hélicoïdale en acier galvanisé.

Le local repos: Compris dans un volume parallélépipédique de 6.37 x 3.34 x 3.04m, parallèle aux bus et aux voies de chemin de fer, il conserve le bon fonctionnement des quais (passage des usagers...). Le bardage en cassettes d’acier inox miroir tend à faire «disparaitre» le local repos dans l’espace public. Pour le confort des chauffeurs de bus, le local se confond dans son environnement (mobiliers, abris bus... ). L’accés se situe au sud. La façade est s’ouvre totalement afin d’écairer la pièce principale.

120 logements collectifs

ZAC Bottière-Chénaie à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: Groupe CIFArchitecte mandataire: agence HUCA

Programme: 120 logements collectifs en accession privéeSurface: 7 800 m² SHAB

Date: 2012CONCOURS - PROJET NON RETENU

L’îlot 16 se situe dans la partie sud-est du site en limite du site du lycée de la Coli-nière. Il s’inscrit dans le prolongement du parc et articule la relation entre ce parc et le Lycée.

Il s’organise en deux édifices constitués chacun de trois volumes verticaux organisés autourd’une distribution transparente.

L’organisation de ces ensembles se fait en relation avec la stratégie paysagère deboisement par de grands sujets définis dans le projet général de cette partie du site. Lescirculations collectives devront intégrer ce thème, en étant ouvertes vers le paysage : lu-mière naturelle, transparence entre les dif-férents volumes verticaux.

Les deux bâtiments collectifs s’organisent chacun en trois blocs de hauteurs variables, de R+4 à R+8. L’ensemble est defini en tant que logements collectif.

159 logements collectifset commerces

ZAC de la Croix Bonnet à Bois d’Arcy [78]

Maîtrise d’ouvrage: NexityArchitectes associés: HUCA + LLTR

BET: MCI (fluides), Penicaud (HQE), P.Hilaire (paysagiste) Programme: 159 logements collectifs en accession privée

+ commercesCoût: 14 000 000 euros ht

Surface: 10 250 m² SHON

LIVRAISON 2012

Le pôle central est un îlot sur lequel un pro-gramme de logements devra exprimer son carac-tère domestique tout en assumant son rôle de centre dans le dispositif du projet d’aména-gement: il s’agit de créer ici les conditions d’une nouvelle qualité de vie urbaine par la capacité du projet à marquer le lieu et sur-tout accueillir de nouveaux usages, de nou-veaux habitants dans un cadre urbain partagé.

A la lisière de la forêt, il s’agit aussi d’affirmer un paysage particulier qui carac-térise la croisée des deux axes fondateurs du quartier de la Croix Bonnet: L’axe Est-Ouest qui longe le nouveau canal, élément essentiel qui qualifie tout le site, et l’axe Nord-Sud, l’axe urbain, celui des échanges de la Natio-nale 12 à la forêt.

Notre projet illustre cette double volonté dans la composition de sa volumétrie: Les bâ-timents sont disposés suivant une orientation privilégiée Est-Ouest qui marque un front bâti continu sur les espaces publics majeurs.

Cet alignement strict sur l’espace public ac-centue la centralité du lieu. C’est sur ces espaces qu’on trouvera les implantations com-merciales, notamment autour de la place.

Les bâtiments s’inscrivent dans le gabarit maximal autorisé pour les constructions, R+3 et combles tronqués. Au delà de la simple forme étendue, les volumes sont transformés par des jeux d’extrusions, de creusements et de placages d’éléments en bois.

Chaque logement bénéficie d’une loggia et les appartements du dernier niveau ouvrent sur des terrasses généreuses idéalement orientées.

En revanche sur les voies transversales, pro-menades et passages piétons, ce dispositif offre un paysage plus varié de constructions à l’alignement et de jardins largement arborés.

Ainsi la promenade le long du canal sera ryth-mée par l’alternance de façades de bâtiments et de frondaisons d’arbres à grand développe-ment des jardins privatifs.

Plutôt qu’un front continu privilégiant seu-lement certains logements, la présence de ces jardins orientés plein sud amènera une respi-ration appréciable sur ces quais.

D’autre part ces percées rendent possible la vue vers le canal pour pratiquement tous les logements du pôle central.

Ces jardins sont composés d’une partie col-lective au centre comprenant des cheminements qui donnent accès aux halls traversants, et de jardins privatifs pour les logements des RDC.

Des locaux commerciaux occupent le rez-de-chaussée sur la totalité de la périphérie de la place centrale et le long de la voie prin-cipale nord/sud.

Cette alternance de grandes baies et de tru-meaux et la compacité des halls d’accès aux logements permet une partition commerciale plus souple, anticipant diversité et muta-tions parfois fréquentes.

Les enseignes se caleront au nu du vitrage sous une loggia en bois qui abritera les pas-sants des intempéries et protégera l’intimité des logements du premier étage.

100 logements collectifs

‘LE MESS’ à La Rochelle [17]

Maîtrise d’ouvrage: OPHLM La RochelleArchitectes associés: FORMA6 + HUCA

Programme: 100 logements collectifs sociauxprojet paysager sur l’ensemble du site

Coût: 9 876 600 euros htSurface: 7 050 m² SHON

Date: 2012CONCOURS - PROJET NON RETENU

Etude de faisabilité de logements, bureaux, commerces et école

Quai de Dion Bouton à Puteaux [92]

Maîtrise d’ouvrage: Nexity + Nouveaux ConstructeursArchitecte mandataire: agence HUCA

Programme: logements + bureaux + commerces + écoleSurface: 30 0000 m² SP

Date: 2012ETUDE DE FAISABILITE - FINALISE

La situation de ce nouveau quartier à proxi-mité du coeur historique est un atout pour les futurs habitants. Les connexions avec les rue limitrophes restent toutefois contraintes. Afin de désenclaver ce quartier, le projet propose de développer des liaisons douces à plusieurs échelles de réflexion: celle du quartier et celle du centre historique.

Pour concilier intimité et vie collective, des lanières se plient pour créer des espaces extérieurs plus intimes à l’échelle de ces grandes maisonnées se protégeant ainsi de la promenade-belvédère.

Cet assemblage de logements en lanières permet de diviser chaque ensemble construit en deux ou trois cages de distribution. Ces petites unités d’assemblages facilitent la proximité et donc les rencontres.

Le lien piéton nord/sud au droit de ces in-flexions devient l’épine dorsale du projet et ouvre ainsi des continuités visuelles.

En résonnance à une architecture contextuelle faite de camaïeux de blancs, l’enveloppe de ces bâtiments se pare de cette tonalité sur une architecture résolument contemporaine.

18 logements collectifset 9 logements individuels

ZAC du Courtil-Brécard - St-Marc-Sur-MerSaint-Nazaire [44]

Maîtrise d’ouvrage: Bouygue Immobilier Architecte mandataire: agence HUCA

Programme: 18 logements collectifs et 9 maisons en accession Coût: 3 000 000 euros ht

Surface: 2 177 m² SHON

Date: 2011CONCOURS - PROJET NON RETENU

L’objectif de l’étude de faisabilité est de proposer plusieurs scénarios de recomposition de l’îlot compris entre le quai Dion Bouton, le boulevard Soljenitsyne et la rue Jean Jau-rès à Puteaux.

le site est constitué de tours de bureaux coté quai Dion Bouton et de hautes barres de logements en coeur d’ilot et rue Jean Jaurès. Une école et une crèche portent sur la rue Jean Jaurès.

La tour Aviso et son socle sont conservés côté quai jusqu’à la moitié de la parcelle.Deux bâtiments de bureaux côté Jean-Jaurès et Soljenitsyne sont démolis.

Le projet propose de retrouver une liaison entre une échelle très basse d’équipement école et crèche, un échelle basse d’habita-tion rue Jean Jaurès et une échelle haute de bureaux vers les quais, dont le point culmi-nant est la tour France.

Les différentes variantes proposent d’arti-culer ces échelles en prenant en compte la demande de tester différents programmes; en transitions douces des hauteurs pour un scé-nario 100% logement, en rupture d’échelle pour un scénario logement/bureaux.

L’ensemble des scénarios comprennent l’inté-gration de l’école et de la crèche.

34 logements collectifs

ZAC de la Croix Bonnet à Bois d’Arcy [78]

Maîtrise d’ouvrage: Immobilière 3FArchitectes associés: HUCA + LLTR

BET: MCI (fluides), Penicaud (HQE), P.Hilaire (paysagiste) Programme: 34 logements locatifs sociaux

Coût: 3 700 000 euros htSurface: 2 700 m² SHON

LIVRAISON 2011

La ZAC du Courtil Brécard se situe au Sud-Ouest de Saint-Nazaire, à 400 m du coeur du bourg de St Marc-sur Mer et des plages, dont celle rendue célèbre par Jacques Tati. Elle est caractérisée par sa situation d’entre-deux, entre rural et littoral.

Le projet développe une déclinaison/séquence de 3 types d’habitat, sur les Ilots G et F.Sur l’ilot G Nord : 6 logements intermé-diaires, sur l’ilot G Sud : 12 logements col-lectifs, sur l’ilot F : 9 maisons indivi-duelles groupées.

Ces trois ensembles bâtis constituent une sé-quence organisée, et variée sur la rue Sté-phane Grapelli et sur le chemin du Vailloux.Pour ce faire nous avons travaillé d’une part, à l’organisation des masses bâties, à l’épan-nelage des hauteurs, à la gestion des vis à vis et des prospects, d’autre part à proposer une lecture unitaire de l’opération, à tra-vers la définition de deux principaux déno-minateurs communs, l’un à proprement parlé architectural, constructif, l’autre traitant d’avantage de la manière d’habiter.

Organiser le passage de l’individuel au col-lectif et du collectif à l’intermédiaire, par le découpage des volumes et une atten-tion toute particulière aux prospects, et proposer ainsi une «skyline» resultante des contraintes urbaines et environnementales (masques solaires), mais aussi par la décli-naison en façade d’éléments ‘signes’ colorés (pans, loggias…).

On trouve un traitement identique du socle pour chaque opération, une matière blanche, lumineuse,. Au-dessus un volume plus ou moins haut bardé de métal ondulé.

Il s’agit de retrouver dans les 2 collectifs de l’ilot G, des qualités propres au logement individuel. Des entrées individualisées, la possibilité de se garer à côté de l’entrée de son logement, une boite aux lettres indivi-duelle, des jardins... Les logements sont en grande majorité traversants ou à orientations multiples.

Réhabilitation d’un Palais de Justice

Palais de Justice de Bressuire [79]

Maîtrise d’ouvrage: Ministère de la JusticeArchitecte: agence HUCABET TCE: OTE INGENIERIE

Programme: Réhabilitation et mise aux normes - création du bureau d’accueil - du Palais de Justice de Bressuire

Coût: 500 000 euros htSurface: 750 m² SU

LAUREAT - CHANTIER EN COURS - LIVRAISON 2015

Cette opération de 34 logements sociaux est intégrée dans un ensemble plus vaste qui constitue le pôle central du quartier de la Croix Bonnet à Bois d’Arcy. Le bâtiment I3F forme la façade Est de l’îlot le long de la rue Ingrid Bergman. Cette dis-position lui permet une totale indépendance. En revanche il sera d’aspect identique et rien ne saura le démarquer des logements collec-tifs privés.

C’est un bâtiment R+3 longitudinal axé nord-sud. Ce dispositif permet un ensoleillement optimal pour tous les logements à l’est ou à l’ouest. Plus des 2/3 des logements bénéfi-cient de 2 orientations. 2 cages d’escalier desservent respectivement 15 et 19 logements avec un maximum de 5 logements par palier. Celui-ci est éclairé naturellement au débou-cher de l’ascenseur. Les halls compacts sont accessibles directement depuis la rue.

L’ensemble des 34 places de stationnement sont disposées sur un seul sous-sol accessible de-puis la rue Jean Gabin au nord par une rampe extérieure afin de ne pas encombrer le RDC du bâtiment au profit des logements. Les locaux vélos, 2 roues motorisés et entretien seront au sous-sol. Situés face à la rampe ils sont facilement accessibles. Les locaux poussette seront à RDC dans les hall.

28 logements collectifset 1 Commerce

rue des Laitières à Vincennes [94]

Maîtrise d’ouvrage: IMMOBILIERE 3FArchitectes associés: HUCA + LLTR

BET TCE: BETREM INGENIERIEProgramme: 28 logements collectifs sociaux et 1 commerce

Coût: 3 922 880 euros htSurface: 2 177 m² SHON

Date: 2010CONCOURS

Le palais de justice de Bressuire abrite ac-tuellement le tribunal de grande instance. Il est situé en centre ville, boulevard Albert 1er. Le bâtiment est un bâtiment ancien si-tué dans le périmètre classé de bâtiments de France. Il est constitué de trois niveaux, un rez-de-jardin, le niveau 1 accessible par un escalier monumental extérieur et un niveau desservi par un escalier intérieur. Le bâti-ment est organisé autour de la salle d’au-dience.

Travaux sur l’ensemble du bâtiment:

ces travaux consistent aux aménagements sui-vants : Déamiantage, Sûreté, Système élec-trique, Sécurité incendie, Confort thermique : Le palais de justice devra être conforme à la réglementation thermique 2005, système de chauffage, Accessibilité aux personnes à mo-bilité réduite, Câblage informatique, acous-tique.

Travaux au rez de jardin:

- Un réfectoire comprenant un évier, une kit-chenette et des prises de courant en nombresuffisant.- Des sanitaires réservés au personnel.- Un local serveur climatisé.- De locaux d’archives existants à ventiler et à chauffer si nécessaire. L’accès au local archives 3 devra être modifié, et se situer dans la même circulation que les autres locaux d’archives. Le maître d’oeuvre s’assurera que les locaux d’archives puissent contenir au minimum 200m linéaires d’archives.

Travaux au rez de chaussée:

- Un guichet d’accueil directionnel devra être aménagé dans la salle des pas perdus- Une circulation verticale avec le rez de jardin est à créer.- Le sol en pierre de la salle des pas perdus devra être repris ainsi que les murs et le plafond.- Un guichet d’accueil directionnel devra être aménagé dans la salle des pas perdus- La salle d’audience est en bon état, cepen-dant une sonorisation devra être mis en place,l’éclairage devra être amélioré et un système d’occultation des baies vitrée devra être installé.- Le plancher bois dans le bureau du procureur actuel doit être repris car il est endom-magé par endroits (enfoncement). Le maître d’oeuvre étudiera la possibilité de descendre le plancher au niveau des autres bureaux à proximité.- Un sanitaire privé pour le personnel. Tous les locaux et circulations devront être ra-fraîchis (sols, murs, plafonds).

Travaux au 1er étage:

En complément des plans de projet définissant les différents espaces à aménager aux para-graphes précédents, ces travaux consistent aux aménagements suivants :- Réfection sol mur plafonds de tous les lo-caux.Travaux aux abords du palais.- Des places de stationnement devront être aménagées autour du palais.- Les grilles des clôtures seront repeintes.- Les toitures amiantés des deux garages si-tués à l’arrière seront remplacées.

45 logements collectifset 1 Crèche

rue Edouard Vaillant à Bondy [93]

La volumétrie proposée pour notre projet il-lustre la diversité des formes urbaines du tissu vincennois dont la densité peut oscil-ler du logement collectif à l’habitat inter-médiaire ou individuel:•Un bâtiment R+5, rue des Laitières, qui res-titue un front bâti avec un commerce à RDC qui assure la continuité commerciale le long de la rue.•Un petit bâtiment R+1+comble, rue Massue, qui dialogue avec la maison voisine et qui conforte le caractère résidentiel et calme de cette rue.•Enfin à l’arrière, un jardin qui amène une véritable respiration dans ce coeur d’îlot jusqu’à présent saturé de locaux d’activités.

Rue des Laitières:Le PLU impose de réaliser la majorité du pro-gramme de ce côté de la parcelle. Soit 22 des 28 logements. Afin d’optimiser les surfaces commerciales à RDC, un hall d’accès commun dessert les 2 cages d’escalier. Ce dispositif qui assure une bonne convivialité avec des paliers compacts permet surtout un maximum de logements traversants ouvrant systématique-ment au sud sur les 2 coursjardins intérieurs.

Des loggias ou des terrasses pour chaque ap-partement constituent des prolongements natu-rels des jardins vers les étages tout en pré-servant une bonne intimité.

Au RDC, un commerce d’un seul tenant qui pour-ra facilement être divisé si nécessaire et un local d’activité/bureaux côté jardin.

Rue Massue:Afin d’optimiser l’étroitesse et la profon-deur de la parcelle à cet endroit nous avons organisé le bâtiment autour d’un patio. Ce dispositif présente plusieurs avantages:•Permettre à tous les logements d’être tra-versants avec vue sur le jardin central et le patio.•Proposer au passant un jardin vue par trans-parence depuis la rue.•Enfin, éviter un adossement à la maison voi-sine qui nous affranchi des reprises complexes des corniches et gouttières.

Au total 25 des 28 logements possèdent 2, voire 3 orientations pour certains.

Les jardins du coeur d’îlot constituent une respiration indispensable en site urbain densecomme ici, dans ce quartier de Vincennes. La plus part des logements ouvrent sur ces jar-dins.

Au centre du jardin un vaste abri vélo facile-ment accessible depuis les 2 rues afin de fa-voriser la pratique de la bicyclette en ville.Deux zones de pleine terre sont réservées pour accueillir des arbres à grand développement.Une petite aire de jeux est aménagée sous les frondaisons de ces arbres. Evidement, les lo-gements à RDC disposent d’un jardin privatif.

Les aspects environnementaux, le programme et l’économie du bâtiment nous conduisentà envisager l’emploi de matériaux simples. Les formes optimisées et compactes de nos bâ-timents nous permettent de proposer uneisolation thermique efficace afin d’atteindre les objectifs fixés, notamment la certifica-tion H&E profil A option performance.

Maîtrise d’ouvrage: IMMOBILIERE 3FArchitectes associés: HUCA + LLTRBET TCE: ICAD-ARCOBA INGENIERIE

Programme: 45 logements collectifs sociaux et 1 crèche Coût: 6 086 155 euros ht

Surface: 4 584 m² SHON

Date: 2010CONCOURS

Bureaux à patio

Parc d’activité de Château-Gaillard à Bain-de-Bretagne [35]

Maîtrise d’ouvrage: Communauté de Communes de Moyenne Vilaine et du Semnon

Architecte mandataire: agence HUCAProgramme: Bureaux à patio

Coût: 900 000 euros htSurface: 600 m² SHON

Date: 2010Esquisse - Non retenu

Le projet est composé en deux parties:- Le rez de chaussée respecte scrupuleuse-ment l’alignement le long de la rue et créé l’assise du bâtiment avec ses commerces et sa crèche collective largement ouverts sur l’espace public. - Au dessus, les volumes habités se libèrent progressivement de l’alignement pour aller chercher la profondeur de la parcelle et le calme des jardins de coeur d’îlot, ces volumes, simples, à l’échelle maîtrisée et à l’impact limité, de 2 à 3 niveaux plus combles, dialogues entre eux ainsi qu’avec l’environnement immédiat.

Ce dispositif optimisé assure une continuité urbaine et une parfaite lisibilité de l’équi-pement et des commerces et permet une distinc-tion claire des accès sur la rue.

La crèche se développe de plein pied est per-met de s’affranchir des ascenseurs et esca-liers, d’offrir plus de confort aux parents ainsi qu’au personnel tout en leur assurant une meilleurs sécurité.

Chaque section disposent d’un accès direct aux aires de jeux. Elles se développent à la fois côté rue, en déployant une protection consti-tuée d’une clôture et d’une pergola pour se protéger des nuisances de la rue, mais aussi sur la façade ouest profitant du paysage arboré de l’école voisine. Cette aire de jeu est aménagée sous la frondaison des arbres, au sein de jardins intérieurs qui agrémentent un coeur d’îlot abonnement arboré.

Les logements sont eux répartit en 3 bâti-ments compacts et autonomes renforçant l’as-pect résidentiel de l’ensemble et permettant une fluidité de vues, une optimisation de l’ensoleillement et une multiplicité d’orien-tations.

Les logements disposent ainsi pour la plus part d’une double, voir triple orientation. Regroupés au nombre de 4 par palier, cette compacité permet une optimisation des sur-faces de circulation au profit de l’espace à vivre.

la grande simplicité et la rationalité de la structure permet une diversification des types d’appartements et favorise ainsi une mixité générationnelle et sociale.

Foyer étudiant de 112 places

Rue Baron Leroy à Paris [75]

Maîtrise d’ouvrage: SAGECOArchitecte mandataire: agence HUCA

BET TCE: STUDETECHProgramme: Foyer de 112 places, chambres et studios

Coût: 4 850 019 euros htSurface: 2 517 m² SHON

Date: 2009CONCOURS

Le projet des nouveaux bureaux du parc d’acti-vité intercommunal de Château Gaillard orga-nise des plateaux de travail qui s’articulent autour d’un patio.

Ce patio jouera un rôle majeur dans les performances énergétiques du projet. Il permettra un éclairement et une régulation hygro-thermique des locaux de manière naturel, réduisant ainsi les consommations d’énergie.

En hiver, ce patio largement vitré, permettra de récupérer les apports solaires. Tandis qu’en été, il offrira une climatisation naturelle grâce à l’augmentation des échanges thermiques entre les bureaux et l’extérieur.

Le patio pourra être associé à un système d’aération naturel. Le puits canadien utilise l’inertie thermique du sol afin de pré-traiter l’air ventilant les bâtiments. L’air renouvelé est ainsi naturellement rafraîchi en été et réchauffé en hiver.

Le bâtiment intégrera les qualités d’une construction passive: En plus d’une isolation thermique optimale et d’une bonne étanchéité à l’air, un travail sur la compacité du bâti permettra de limiter les surfaces de façade et donc les risques de déperditions thermiques. Une attention sera également portée aux surfaces de vitrages. La fenêtre est, en effet, d’un point de vue thermique, le maillon faible de la paroi extérieure. C’est à travers elle qu’un bâtiment perd la plus grande partie de la chaleur. Cependant elle laisse aussi pénétrer le rayonnement solaire qui participe à chauffer et éclairer naturellement le bâtiment. Les surfaces de vitrage seront donc dimensionnées de manière efficace afin qu’elles répondent aux besoins du bâtiment tout en limitant les déperditions thermiques.

La végétalisation de la toiture permettra de protéger l’étanchéité du bâtiment, d’améliorer la qualité de l’air par fixation du gaz carbonique et de limiter les rejets d’eau pluviale sur le site. De plus, la toiture végétalisée participera au confort thermique d’été. Grâce à ses qualité d’inertie, elle permettra de limiter les variations de température de la toiture. Il conviendra également de favoriser la récupération et la valorisation de l’eau de pluie pour des usages non nobles, tels que l’arrosage des terrains.

Notre esquisse présente, à l’extérieur, l’utilisation de matériaux pérennes et faciles d’entretien, à l’intérieur, des matériaux qui admettent une grande modularité, et favorisent le bien-être intérieur.

Le bardage en métal reflète l’extérieur et joue avec le paysage tandis que l’aménagement intérieur bénéficie du confort et de la fléxibilité du bois.

RDC

R+1

Signalétique d’un parking

Bureau du SIAAP à Valenton [94]

Maîtrise d’ouvrage: SIAAP/BREZILLONSignalétique: agence HUCA

Architecte de l’opération: AASB Suzel BroutProgramme: Signalétique du parking

Coût: 25 000 euros htSurface: 1 625 m² SHAB

Date: 2008LAUREAT - FINALISE

Avec sa silhouette dynamique, ce projet nous semble devoir être conçu comme un «trait d’union» entre les programmes de logements riverains, les opérations tertiaires et les chais situés en vis à vis de l’opération. Il s’agit d’autre part d’exploiter au mieux les particularités du site: Adaptation au ter-rain en évitant de déblayer le haut talus , en limitant au maximum les terrassements, en réutilisant autant que possible les murs de soutènement et de clôture actuels en moellon. Et surtout en préservant les magnifiques pla-tanes centenaires de la rue Baron Leroy.

Les halls du centre de stabilisation d’une part et de la résidence sociale et de la maison relais d’autre part auront des accès directs et indépendants sur la rue du Baron Leroy. On y trouvera également les locaux vé-los, OM … En revanche les espaces communs de chaque entité (salle polyvalente, salle à manger, cuisine, bureaux) seront à l’étage protégés ainsi des nuisances de la rue. Chaque structure aura sa propre terrasse de plain pied avec les emprises SNCF et en balcon sur la rue à l’abris des regards des autres. Tous ces locaux formeront le socle du centre maté-rialisé par les murs de pierre conservés. Au dessus de ce socle en pierre, un volume parallélépipédique qui traduit la géométrie de la parcelle avec les deux cages d’esca-lier: Une de 5 niveaux avec 50 studios pour le centre de stabilisation et l’autre pour la maison relais et la résidence sociale su-perposée. Chacune est directement reliée aux espaces communs dédiés à R+1. Tous les paliers sont éclairés naturellement par une baie en bout de couloir. Les chambres sont compactes afin de répondre au mieux aux exigences éco-nomiques tout en satisfaisant aux normes PMR mais elles ont toutes été étudiées avec soin: •Avec leur 2 fenêtres verticales, elles ont un statut de pièce principale plutôt que de chambre. Les résidents pourront à loisir ob-server les chais en contrebas, les feuillage des platanes ou les lointains. Sans vis-à-vis, toutes les chambres bénéficieront d’un ensoleillement optimal d’Est ou d’Ouest sui-vant les orientations.•Un volet roulant à lames orientables assu-rera aussi bien la protection solaire que l’occultation.•Un mobilier intégré d’étagères, penderies, placard, bureau, kitchenette; … .

La compacité du bâtiment sera un atout impor-tant pour obtenir un bilan thermique favo-rable ainsi qu’une optimisation du ratio éco-nomique Surface des façades/SHON. Le choix d’une énergie à faible émission de CO2 (gaz, chauffage urbain) couplée avec un chauffage solaire d’appoint pour l’eau sera établi après avoir étudié plusieurs hypothèses dans un budget qui doit rester celui du maître d’ouvrage. Nous pensons pour ce projet aux hypothèses d’économies suivantes: Rationaliser la structure en adoptant un sys-tème industrialisé du type poteaux/poutres avec remplissage préfabriqué en façade: libéré des refends intérieurs, le bâtiment autorise-rait ainsi de multiples adaptations et chan-gements d’usages. Le recours aux dispositifs industrialisés permet en outre de réduire la durée de mise en œuvre.

Equipement de quartier

Place du Bel-Air à Saint-Germain-en-Laye [78]

Maîtrise d’ouvrage: Ville de Saint-Germain-en-LayeArchitectes associés: HUCA + LLTR

BET TCE: CET INGENIERIEPaysagiste: Philippe Hilaire

Programme: Commerces + Bureaux + 7 logementsCoût: 5 000 000 euros ht

Surface: 2 500 m² SHON

Date: 2007CONCOURS - PROJET CLASSE SECOND

« La signalétique se définit comme un système linguistique singulier à l’encontre de la signalisation, qui est un système de message-signe conventionnel. Elle est l’expression écrite et visuelle de la relation entre le bâtiment et l’usager. »

Partant de ce constat, nous avons considéré que la signalisation du parking, par essence normée et codée, pouvait être utilisée et dé-tournée afin de révéler le concept générateur de soulèvement du projet.

L’ensemble de la surface et de la sous-face du parking est réalisé en béton. Les tracés au sol se retournent sur les parois, et se reflètent sur le plafond du parking, scénari-sant ainsi une forme de genèse conceptuelle du décollement.

La couleur « or » précieuse utilisée pour l’ensemble du parking fonctionne en contraste avec le béton brut.

Tous les éléments (numéros, textes, logos...) sont liés entre eux par des lignes et des aplats de couleur et prennent place sur plu-sieurs plans, créant la nécessité du déplace-ment comme seul mode de lecture de l’espace.

bureaux du SIAAP - Agence aasb Suzel Brout architecte

120 logements collectifset 1 chapelle

avenue Hoche à Nanterre [92]

Maîtrise d’ouvrage: Philia PromotionArchitectes associés: HUCA + LLTR

BET TCE: ERTIB-ITEC INGENIERIE Programme: 120 logements collectifs et 1 chapelle

Coût: 13 400 000 euros htSurface: 9 000 m² SHON

Date: 2006CONCOURS

Au coeur d’un quartier marqué par une pré-sence végétale très forte, les commerces de la dalle Bel-Air organisent actuellement une place en U, dominée par les immeubles de lo-gements du voisinage. Cette disposition est le témoignage d’une conception architecturale et urbaine des années 70 dont le défaut est d’avoir constitué une figure fermée au sein d’un quartier cependant aéré.

Réorganiser ici une nouvelle centralité, concevoir un lieu fédérateur, tel est l’enjeu afin que la place des coteaux du Bel-air re-tisse des liens durables et conviviaux avec son environnement et réponde aux nouvelles attentes des riverains, aux évolutions de leur mode de vie. Pour réaliser cet objectif nous avons choisi de ne pas conserver les bâtiments actuels. Constitués en un ensemble cohérent, ils ne pourraient que souffrir d’être ampu-tés. Nous proposons ainsi de leur substituer un bâtiment compact, unitaire, dont les cinq façades traitées noblement - toiture comprise - jouent d’un effet attractif et lisible. Ain-si le bâtiment se pose-t-il tout naturellement sur la dalle, au coeur du réseau d’espaces publics dont il devient le pivot central. La place du Bel-air devient accessible par tous les chemins environnants.

En réponse à la complexité programme, le pro-jet obéit à la trame rigoureuse de la struc-ture du parking existant. Cette grille permet d’une part une grande évolutivité et flexi-bilité programmatique en plan et participe d’autre part à la simplicité et la lisibili-té de l’enveloppe par l’emploi d’un matériau unique, le bois, dont la mise en oeuvre auto-rise toutes les déclinaisons capables d’assu-rer des relations harmonieuses entre chaque élément du programme et son environnement proche ou lointain. Le bâtiment est constitué d’une ossature légère en acier qui minimise les charges et s’adapte à l’infrastructure des parkings. Plusieurs strates accueillent et expriment les différents programmes fonc-tionnels:

Le sous-sol, dont le niveau public s’ouvre désormais à la vue sur l’avenue Hector Ber-lioz, s’identifie par sa coloration particu-lière, notamment ses résurgences au niveau de la dalle, rampe d’accès, cheminées de venti-lation, accès piétons.

Le rez-de-chaussée accueille les commerces et les services publics: les commerces ac-compagnent le cheminement entre le coteaux et le centre urbain du Bel Air et la rue de l’Aurore. Il sont situés dans le bâtiment afin de répondre au mieux à la faisabilité du programme. Les dispositifs de fermeture de-viennent des auvents lorsqu’ils sont ouverts, les enseignes s’installent perpendiculaire-ment à la façade et apportent une animation colorée et rythmée.

L’étage obéit à la nature plus introvertie et intimiste des locaux; les bureaux et les loge-ments n’ont pas de vues directes sur l’espace public, les vides ménagent de grandes ter-rasses-jardins, la façade se délite par en-droit pour offrir quelques percées visuelles sur le paysage lointain. Ainsi le registre du logement et du bureau n’est pas représenté depuis l’espace public.

La toiture constitue enfin une cinquième fa-çade de qualité, les appareils techniques de ventilation sont dissimulés par une sur-toi-ture à la vue des tours avoisinantes.

La forme d’une ville est étroitement liée à la morphologie de son parcellaire. Le sec-teur Hoche définit des parcelles moyennes à l’articulation des extrêmes, entre un tissu pavillonnaire et un parc d’échelle départe-mentale: la question de l’échelle parcellaire - qui sous-tend la forme de l’architecture - nous a semblé prioritaire.

Nous avons mis au point une «cellule type», le T3 contenu dans une enveloppe rectangulaire traversante. Puis, en disposant cette cellule type sur la parcelle jusqu’à remplir l’enve-loppe au sol définie par l’étude de faisabili-té: un parcellaire dont la géométrie découle du logement est ainsi apparu. S’il ne corres-pond pas à une division juridique du sol, il restitue cependant l’échelle du logement et de ses éventuels prolongements extérieurs.

Mais la ville ne se construit pas seule-ment par assemblage, le cahier des charges de l’aménageur et le PLU ont contribué à la mise en place de cet assemblage en orientant la forme urbaine du plan masse: les failles préconisées et les hauteurs plafond ont hié-rarchisé la forme du projet. Tout en respectant ces règles urbaines, il aura été nécessaire d’empiler les «cellules type» jusqu’à obtenir le programme demandé. Le parcellaire résultant s’appuie donc à la fois sur un mode d’utilisation privatif et collectif du sol à l’échelle de l’îlot et sur une pratique de cheminement à travers le quartier.

Les volumes sont décalés les uns par rapport aux autres selon la trame dans la limite des prescriptions urbaines. Toutefois: sur l’ave-nue Hoche l’alignement est dominant, seules les failles et les césures restituent un dé-coupage vertical; sur les autres voies, la li-berté autorisée se traduit par des décalages plus accentués qu’accompagne un épanelage dégressif du nord au sud, conforme aux dispo-sitions du PLU. Le choix de trois teintes de bardage appuie la singularisation des trames et permet une identification plus aisée de chaque logement depuis les rues.

C’est également la valeur d’usage qui a guidé la conception dès l’origine. les logements possèdent une double orientation: à l’excep-tion des logements d’angle de l’avenue Hoche, tous sont même traversants. Il n’y aura au maximum que trois logements par palier dans les cages d’angle et que deux logements par palier dans toutes les autres. Les voisinages seront moins anonymes et souhaitons le, plus cordiaux. D’autant que les paliers seront éclairés naturellement à travers les ascen-seurs vitrés.

La conception des logements est simple: la «cellule type», le T3 occupe une trame pleine. Celle-ci est divisée en deux dans sa lon-gueur, d’abord les pièces de jour séjour/cui-sine dont le cloisonnement est modulable, la cuisine peut être cloisonnée ou ouverte ce qui offrirait un volume traversant et géné-reux en surface; puis les pièces de nuit, deux chambres diposées de part et d’autre des pièces d’eau. Pour plus de la moitié, celles-ci seront éclairées naturellement en profi-tant des failles qui séparent les cages.

Confort thermique et confort d’usage ont été privilégiés. De plus, des claustras filtrent le soleil et les vues; les volumes restent entiers, au droit de chaque loggia la paroi se dématérialise pour révéler l’épaisseur des logements.

Etude urbaine de requalification

Secteur Moutonnerie / Tivoli à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: Nantes MétropoleArchitecte Urbaniste mandataire: agence HUCA

Paysagiste: CAMPOProgramme: environ 120 logements + requalification des espaces

publics et du parc Surface: 4 000 m² SP logements

LAUREAT - ETUDE FINALISEE 2014

références urbanisme

MOUTONERIE-TIVOLI: Un îlot pentagonal défini par 5 voies: Le boulevard Stalingrad, le bou-levard Ernest Dalby ,la rue de Coulmiers, la rue d’Allonville et la rue Marcel Hatet. Face au quartier du Pré-Gauchet, l’îlot bénéficie d’une accroche stratégique au Boulevard Sta-lingrad, axe majeur est-ouest. Il présente une typologie urbaine singulière, avec son coeur public. Aujourd’hui le sentiment premier est celui d’un potentiel inexploité. La présente étude travaillera à sa mise en résonance avec le quartier élargi, à lui conférer une impul-sion régénératrice, lui insuffler une énergie contemporaine. La requalification du parc et des parcelles s’envisageront donc dans une problématique plus global qui passera par la nécessaire redéfinition conceptuelle de l’îlot. Trois scénarrii correspondant à trois postures à interroger sans certitudes ni àpriori, trois états légitimes, trois visions typologiques.

A - MACROLOT

Le «macrolot» est un schéma typologique fini, autosuffisant. Il combine à la fois une har-monie urbaine d’ensemble et une diversité ar-chitecturale propre à chaque opération. Il peut s’envisager comme une alternative à la ZAC, ainsi la mise en place d’un urbanisme à l’échelle de l’îlot devient une solution opé-rationnelle efficiente: Il permet de matri-ser l’association de programmes différenciés; logements sociaux, aidés libres, commerces et équipements. Les espaces non bâtis sont mis en commun et autorisent un rendement maîtrisé. Cette Pièce urbaine, se définit sur elle même et en cela on peut en garder une très grande maîtrise, et dans sa définition, et dans son effet. le parc devient dans cette forme, un lieu majeur de l’espace résidentiel. Les bâ-timents de logement étudiés sont assimilés dans un schéma morphologique global.

B - PARC URBAIN

Comment le parc devient l’ouverture de l’îlot sur son dessein/dessin urbain. le parc ré-pond à une vision de quartier, les programmes de logement y puisent leurs qualités sans pour autant lui céder leurs identités. Deux échelles se confrontent, rentrent en réso-nance. Autour du parc on retrouve des échelons intermédiaires de l’urbanisme, en particulierla parcelle. La parcelle et sa construction forment un «ensemble» dont les combinaisons multiples peuvent composer un tissu urbain contemporain adapté aux situations de projet. Un parc public assumé qui présente ses façades sur les deux boulevards importants qu’il cô-toie. Un parc à vocation publique, c’est à dire ouvert et conçu pour tous, polyvalent et vivant.

C - ILOT-PARC

Comment l’îlot se projette dans la ville de manière plus itérative. Comment il s’extrait de sa condition d’îlot pour devenir un «hot-point» de la composition globale de la ville. Un jalon dans la séquence est-ouest, après le château des ducs de Bretagne, le jardin des plantes, la manufacture. Ce scénario engage Un travail prospectif ambitieux sur l’habitat, sur des typologies qui renvoient une image «métropolitaine». un parc ouvert aux quatre vents Un parc urbain étendu et ambitieux pour un quartier dense. Un socle pour les infras-tructures du quartier. un jardin expérimental conçu et construit avec les habitants, lieu d’expression et d’utopie du quartier, où tout reste à imaginer ensemble...

Etude de faisabilité urbaine de densification et de requalification

Secteur des Agenets à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: Nantes HabitatArchitecte Urbaniste mandataire: agence HUCA

Programme: environ 80 logements + 1 crèche + requalification des espaces extérieurs

Surface: environ 5 600 m² SP logements

Date: 2014LAUREAT - ETUDE EN COURS

Etude urbaine de requalification

Secteur Dervallières / Zola à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: ADI / Nantes Métropole / Nantes HabitatArchitecte Urbaniste mandataire: agence HUCA

Programme: Etude urbaine de requalification et de densification autour de la place du Repos de Chasse

Création de 100 logementsSurface: 7 150 m² SP

Date: 2013LAUREAT - ETUDE FINALISEE

Il s’agira dans ce contexte de considérer que les conditions de l’urbanité font partie d’un processus historique. C’est une succession de couches, de strates, de temps différents.

« Le remodelage est un événement urbain jubi-latoire : jalon du bon récit de la ville il construit une mémoire heureuse autour du thème : vous auriez vu comment c’était avant...Le droit à l’urbanité englobe un bon logement, un plaisir d’habiter, une reconnaissance de son immeuble, le sentiment de bâtiments qui renvoient une image de citoyen… ». atelier Castro-Denissof

Il s’agra de croiser les enjeux à l’échelle du quartier et à l’échelle du site.

Proposer une vision tout à la fois hédoniste et prospective, en s’appuyant sur les nom-breuses aménités urbaines en présence.

Proposer une densité douce et maîtrisée, par un travail fin sur la diversité typologique, les prospects, la gestion et la programma-tion des vides, les espaces publics et leurs abords.

Utiliser toutes les ressources nécessaires pour intégrer au mieux les bâtiments exis-tants, à considérer qu’ils sont capables d’une régénérescence et d’une influence ur-baine nouvelle.

Les scénarios proposent des visions contras-tées, par la mise à l’épreuve de différentes formes de densités. A chacune d’elles corres-pondant une gestion spécifique des vides et des sols, des continuités et des ruptures.

PROBLEMATIQUES ET ENJEUX

- Restructurer l’espace public, actuellement résultat d’une sédimentation typologique ur-baine subie.

- Trouver les dispositions optimales pour amé-liorer l’environnement des habitants actuels du quartier.

- Trouver les dispositions optimales pour den-sifier le site et créer des nouveaux logements adaptés à leur situation et agréables à vivre.

METHODE

Orienter l’analyse de site autour du thème de l’habitabilité:

- constante prise en compte de l’environne-ment et des distances

- Prise en compte des orientations, des vis-à-vis.

- Analyse du quartier par zones (ilots, rues...) pré-définies, afin de prendre en compte chaque situations (5 situations).

- Assemblage et mise en cohérence des inten-tions de chaque situations pour la mise en place d’une réponse plus globale.

“Les éléments de géographique artificielle, tels que les infrastructures, ont souvent une dimension superposable à des éléments de géographie naturelle. Ainsi des faisceaux de voies ferrées, des boulevards ou des voies larges, ont-ils une taille et des géométries très proches des rivières et révèlent une présence physique forte.” Michel Desvigne in “Jongler avec les infrastructures”

Le projet propose de reconstituer un véri-table espace public centralisateur au sein du quartier en reconstituant les façades de la place du Repos de chasse, de manière confondue avec la structure des ilots qui la jouxtent.

Etude urbaine de requalification

Secteur Pilotière à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: Nantes MétropoleArchitecte Urbaniste mandataire: agence HUCA

Programme: Etude urbaine de requalification et de densificationCréation de 30 logements

Date: 2013ETUDE FINALISEE

Situés dans le quartier du Pin Sec entre le boulevard Jules Verne et le grand ensemble de la Botière, les 16 parcelles concernées par l’étude, comprenant 16 pavillons de T2 sont disséminées sur trois sites. L’obsolescence des habitations ne permet pas aujoud’hui d’engager leur requalification. Les logements libérés au fur et à mesure ne sont pas reloués par Nantes Habitat.

Comme pluggée au boulevard Jules vernes, on trouve une «poche urbaine» très structurée, par un maillage de voies résidentielles de tailles homogènes. Cette petite structure résidentielle «quartier» se trouve néanmoins fragilisée par la mutation rapide du Boulevard Jules Vernes qui met sa pérennité en sursis. Des ruptures se sont déjà engagées dans les années 70, l’ilot constitué par le boulevard Jules Vernes, la rue de Nancy et le rue des Platanes montre cette dichotomie de la coha-bitation entre deux époques, exprimée dans le découpage au cordeau des petites parcelles.

Les îlots présentent une profondeur impor-tante, qu’il s’agira d’exploiter au mieux. L’îlot F est traversant et constructible pra-tiquement en totalité sur la bande princi-pale. L’îlot E permet des constructions dans le fond de parcelle, leurs hauteurs ne devront pas excéder 3.50 m.

L’étude développe un programme de 30 loge-ments: 5 logements individuels et 25 loge-ments collectifs de type «intermédiaires», chaque logement bénéficiant d’un accès direct depuis l’extérieur.La structure urbaine exis-tante est diverse et morcelée. Le projet fait de ces deux qualités un principe. La fragilité relevée dans l’analyse, demande un projet qui assume une certaine constance. qui pérenise le système en place en le réinterpretant de manière contemporaine et prospective. ne pas créer de rupture, ni d’amorce de rupture.

La typologie des logements est une résul-tante interprétée des typologies mitoyennes - fabriquer un cadre de vie hédoniste - qui viennent s’insérer de manière aimable dans le paysage environnant. les transparences s’or-ganisent à travers les circulations.

Etude urbaine de requalification

Secteur Port-Durand à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: Nantes MétropoleArchitecte Urbaniste mandataire: agence HUCA

Programme: Etude urbaine de requalification et de densificationCréation de 36 logements

Date: 2013ETUDE FINALISEE

Située dans le quartier du Ranzay à proximité de la Porte de la Beaujoire, la cité du Port Durand a fait l’objet d’une première phase de réhabilitation avec la rénovation des maisons « Abbé Pierre » en 2003. Les 21 pavillons restants représentent une emprise foncière de 6072 m². Dans le cadre de la stratégie de renouvellement urbain des cités communales bâtis des années 50, les diagnostics menés par Nantes Habitat en 2009 ont permis de mettre en évidence, une certaine obsolescence du bâti et une configuration des logements inadaptée aux exigences actuelles.

Les parcelles sont constituées en trois îlots. Elles se situent au Nord-est de Nantes, à proximité de l’Erdre et du Boulevard périphé-rique. Les îlots forment une équerre, une géo-métrie à caractère centripète, intérioriséeorientée à l’ Ouest. La rue Aimé Barthou-lot ne connecte pas des architectures mais des îlôts, ayant chacun leur logique propre. Si l’on considère son ruban et les éléments qu’elle met en relation , on trouve une forme de plateau aux limites identifiables, sur le-quel sont disposés des «îles résidentielles».

Ce plateau présente des porosités suffisantes inter-ilots à l’ouest depuis la rue Aimé Bar-thoulot et au Nord depuis la rue du Port Durant, mais peine à se connecter au sud et à l’est. L’étude développe un programme de 36 logements: 14 logements individuels et 22 lo-gements collectifs de type «intermédiaires», chaque logement bénéficiant d’un accès direct depuis l’extérieur.

Sur les Ilots A et B, Il s’agira accompagner l’implantation le long des voies inter-il-ots par des logements individuels groupés en bande. Sur l’Ilot C, Il s’agira de dévelop-per un système urbain orienté est-ouest, qui travaille d’une part à gommer la frontière existante Sud, et d’autre part à proposer une configuration urbaine hybride, en «courée». Cette disposition réintroduit une forme de complexité morphologique dans l’îlot, au delà d’une parcelle = une maison. Elle permet d’en-richir l’interface entre la rue Aimé Barthou-lot et les parcelles privatives; la rue ve-nant se déliter dans les courées, sans rupture franche. Le passage du public au privé s’opère en une succession de strates qui invitent dans cette séquence à la rencontre.

Secteur Joncours/Delambre à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: Nantes HabitatArchitecte Urbaniste mandataire: agence HUCA

BET: NANTES EXE (économie) Programme: résidentialisation, requalification des halls et des

façades des bâtiments existants

Date: 2012ETUDE FINALISEE

Etude de résidentialisation

La construction des grands ensembles a fait partie d’une politique très globale, dont la standardisation a été le mode opératoire.

« Lorsque les préoccupations techniques pri-ment toutes les autres, lorsque la vie des hommes est conditionnée par la longueur d’un chemin de grue....» Monsieur Sudreau, ministre de la construction 1959

La résidentialisation peut être vue comme le cadre préalable à une possible mutation, vers une échelle qui permette l’appropriation, vers plus de confort, de plaisir d’habiter.

L’habitant se présente comme un sujet dont l’architecte dans le cadre des opérations de résidentialisation doit tenir compte car il se trouve détenteur d’une compétence qui est directement liée à son expérience résiden-tielle. Il s’agira d’apporter une attention particulière aux usages et aux pratiques as-sociées aux différents espaces, à la diver-sité des modes d’habiter et de déplacement et, pourquoi pas, d’envisager une part de parti-cipatif dans le projet.

Nous proposons pour la présente étude, de dé-velopper nos réflexions et nos réponses par l’emploi d’un matériau unique « le bois » qui apporte par ses caractéristiques , par sa méthodologie de mise en œuvre, une première solution aux problématiques d’appropriation et d’échelles.

Clarifier les statuts des espaces extérieurs, délimiter l’espace privé (intimité et rela-tion de voisinage) de l’espace public géré par la collectivité (fréquentation collective, côtoiement ou agrément visuel). Le marquage de la séparation pourra prendre des formes diverses suivant le degré d’appropriation de l’espace à usage privé : plus l’appropriation est forte, plus la séparation pourra rester symbolique (simple haie) et inversement (clô-ture, grille).

Il s’agira dans le même temps, par un projet d’espace extérieur collectif, commun, de re-couvrer une harmonisation, cohésion de l’en-semble des bâtiments.

Faisabilité urbaine de densificationet de requalification

Secteur Bottière à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: Nantes HabitatArchitecte Urbaniste mandataire: agence HUCA

Programme: 30 logements collectifs sociaux et requalification des espaces collectifs

Coût: 4 084 200 euros htSurface: 2 277 m² SHON

Date: 2011ETUDE FINALISEE

L’étude de faisabilité concerne environ 30 lo-gements dont 15 locatifs (rue de la Bottière) et 15 logements en accession (rue Becquerel), en extension du travail de requalification qui sera réalisé sur la Barre Lippmann.

Compte tenu de l’environnement très habité, les différentes implantations proposent des constructions à distance de ces grands en-sembles et dont leurs hauteurs ne dépassent pas le R+5.

Les implantations répondent au principe d’orientations nord-sud, avec des façades sud très ouvertes et des façades plus fermées au nord.

Ces insertions dans le site dédient une large place aux espaces verts et aux espaces exté-rieurs privatifs pour proposer des logements de qualités.

Une crèche est incluse dans le programme à RDC des logements créés.

Le projet de construction prend la forme de deux bâtiments déclinés dans deux scenarii. Les accès aux immeubles sont clairement iden-tifiés.

Scenario 1 : Deux constructions neuves collectives, une en appui et en prolongement du bâtiment rue de la Bottière intégrant la crèche et une au sud sur la rue Henri Becquerel. Les bâtiments envisa-gés atteignent R+4 à R+5.

Scenario 2 :Deux constructions neuves collectives, une en appui et en prolongement du bâtiment rue de la Bottière et une au sud sur la rue Henri Becquerel intégrant la crèche. Les bâtiments envisagés atteignent R+4 à R+5.

Les deux scenarii prévoient une liaison douces reliant la rue de la Bottière et la rue Henri Becquerel. Ce cheminement piéton déssert à la fois la crèche et le coeur d’ilot.

Faisabilité urbaine de densificationet de requalification

Secteur Souillarderie à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: Nantes HabitatArchitecte Urbaniste mandataire: agence HUCA

Programme: 30 logements collectifs sociaux et requalification des espaces collectifs

Coût: 4 691 600 euros htSurface: 2 929 m² SHON

Date: 2011ETUDE FINALISEE

L’opération se situe dans le secteur de «Souillarderie» définis par Nantes Habitat. Le site étudié s’entend à l’intersection de la rue de la Souillarderie et des rue Grignard et P.Sabatier en prolongement des deux bâtiments situés au 2 et 4 rue Grignard et 1 et 3 rue P. Sabatier.

L’étude de faisabilité comprend environ 30 lo-gements répartis en deux constructions. Elle intègre la requalification des deux bâtiments situés au 2 et 4 rue Grignard et 1 et 3 rue P. Sabatier propriété de Nantes Habitat.

Le projet de construction prend la forme de deux bâtiments déclinés dans trois scenarii. Les accès aux immeubles sont clairement iden-tifiés.

Scenario 1 : Deux constructions neuves collectives en ap-pui et en prolongement du bâtiment 2 et 4 rue Grignard et du bâtiment 1 et 3 rue Sabatier en direction de la rue de la Souillarderie. Les bâtiments envisagés atteignent R+4 à R+5.

Scenario 2 :Deux constructions neuves collectives avec une variation des implantations au regard bâ-timent 2 et 4 rue Grignard et du bâtiment 1 et 3 rue Sabatier côté rue de la Souillarderie avec une accroche entre les deux nouvelles constructions projetées le long de la rue de la Souillarderie. Les bâtiments envisagés at-teignent R+4 à R+5.

Scénario 3 :Une construction neuve collective en prolon-gement du bâtiments du 2-4 rue Grignard vers le coeur d’îlot. Une construction neuve collective en prolon-gement du bâtiment du 1-3 rue P. Sabatier vers la rue de la Souillarderie.

Les scénarri comprennent la création d’un parking sous-terrain pour la totalité des lo-gements créés sur un niveau. Il tend à tirer profit au mieux de l’implantation des nou-velles constructions et des constructions existantes.

Faisabilité urbaine de densificationet de requalification

Secteur Dervallières / Château à Nantes [44]

Maîtrise d’ouvrage: Nantes HabitatArchitecte Urbaniste mandataire: agence HUCA

BET INFRA: OTE INGENIERIEProgramme: EHPAD + Relais parental + 50 logements

Date: 2011ETUDE FINALISEE

L’opération se situe dans le secteur Ouest de Nantes, sur la frange Est du quartier des Dervallières. Elle prend place dans le coeur du quartier « Dervallières château », à la lisière de la plaine de jeu, parc arboré majeur ponctué des terrains de sports.

Le site de projet bien qu’environné de bâtiments d’habitat social construits dans les années 1960 jouit d’un environnement paysagé exceptionnel. La qualité du végétal en place, la topographie variée offerte par le vallon de la Chèzine, la présence d’aménagements publics qualitatifs forment un écrin surprenant et donnent des vues de qualité exceptionnelle, notamment sur la plaine de jeu des Dervallières.

Les aménités urbaines sont ici relativement importantes dans un périmètre resserré avec de nombreux services publ ics et équipements à proximité (mairie annexe, crèches, écoles, bibliothèque, etc.) ainsi que des pôles commerciaux (marché et centre commercial des Dervallières, hypermarché.).

Sur le flanc Est du site un ourlet végétal sépare l’emprise fonci ère de projet de la rue Ernest Meissonier et de son prolongement formé par un petit square attenant. Bien que cette masse végétale ait une faible valeur patrimoniale, elle structure les pieds de bâtiments de la rue E.Meissonier. Cet ensemble constitue un élément de décor végétal approprié par les habitants.

Le flanc nord ouest et sud du site constitue un environnement de parc arboré avec des silhouettes imposantes d’arbres remarquables se détachant des ensembles végétaux.

Cette étude s’inscrit dans la démarche environnementale de Nantes Habitat basée sur la notion de coût global et qui a pour objectif de construire une approche cohérente et transversale, impliquant l’ensemble des intervenants dans la chaîne de programmation / conception / réalisation / exploitation et évaluation.

Nous avons retenu pour la conception des scénarios; la mise en place d’une hiérarchisation très lisible entre espaces publics, semi-publics et privés, que l’architecture moderniste de tours et de barres ne favorisait pas, ainsi que la mise en place de liens et continuités avec les projets et espaces publics frontières.

Recouvrer un ordre urbain connecté a la ville.

Ainsi l’action conjuguée de la programmation donnée (ehpad + relais parental + logements) au regard des invariants du site et du diagnostic urbain nous a incité à présenter quatre possibilités de scénarios d’organisation spatiale, que nous avons développé sous la forme de thèmes, que sont: Le campus, le cloître, le tissage, la nappe. Sans être cloisonnante la question de la thématique vise d’une part à ce que quatre scénarios correspondent bien à quatre propositions d’aménagement exemplaires et différenciées et d’autre part à la constitution de propositions d’aménagement à identité forte, s’inscrivant dans des « familles » de typologies urbaines.

EHPAD

Relais parental

Logements

Eco-quartier

ZAC de la Croix de l’Orme à Bruyère-le-Chatel [91]

Maîtrise d’ouvrage: SEM MassyArchitecte Urbaniste mandataire: agence HUCA

Programme: création de la ZAC de la Croix de l’OrmeMise au point du schéma directeur,

du cahier des charges et de préscriptions

Date: 2010CONCOURS

Le paysage du site de la Croix de l’Orme est marqué en tout premier lieu par sa topographie et par ses vues lointaines remarquables sur la vallée de la Rémarde. Certains lieux mar-quants de la commune comme l’église et son pré collectif nous ont inspiré dans notre volonté de créer un grand jardin partagé, qui regrou-perait l’ensemble des activités communes: les équipements publics (école, gymnase, stade, tennis) et permettrait une appropriation du site par l’ensemble des habitants de la com-mune.

Notre volonté par la création de ce vaste espace public au cœur du quartier est de faciliter la création de liens sociaux. On peut s’y retrouver en sortant de l’école pour goûter et jouer, on peut y organiser un pique nique de quartier ou le vide grenier de la commune, on y improvise une partie de football ou de pétanque…

La commune de Bruyères le Chatel bénéficie d’éléments patrimoniaux intéressants, marques d’une histoire dans laquelle le projet urbain doit s’inscrire. Nous avons fait le choix de proposer des formes urbaines douces qui respectent les rives du site. Les hauteurs des bâtiments sont organisées dans la pente du terrain afin de préserver à chacun une vue ouverte sur le grand paysage au sud.

Les bâtiments collectifs sont organisés en longères dans des volumes et des hauteurs semblables à celles des anciens corps de ferme que l’on trouve dans la région.

Les maisons individuelles peuvent être implantées selon un principe de premier et second rang organisé en quinconce afin de préserver l’intimité des jardins tournés le plus possible vers le sud et d’optimiser les voies de desserte, ce qui contribue à une moindre imperméabilisation du site.

Le quartier est organisé selon le principe d’un champs habité. Le projet paysager qui sera mis en œuvre pour les espaces publics sera très précisément décliné dans les jardins privés par le biais des fiches de prescriptions.

Le grand jardin est constitué par un champs qui s’organise selon des espaces différenciés par les bassins. Le champs sera traité en prairie, ponctuée de bosquets d’arbres afin de permettre une multiplicité d’usages. Il sera traversé par de nombreux chemins, certains dessinés et crées par l’aménageur, d’autres qui viendront s’inscrire dans le temps par les traces successives des habitants.

mai 2014

agence d’architecture et d’urbanisme huca

cécile carrus et xavier hubert architectes dplg5, impasse vignolle 44000 nantest 09 54 94 00 74 f 09 59 94 00 [email protected]://www.huca.fr