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AmitiésLuthériennes

Revue trimestrielle de liaison des amis et des membres de L’Heure Luthérienne

AmitiésLuthériennes

No

98Hiver2017-2018

L’HEURELUTHÉRIENNE39, rue du KirchbergF 67290 LA PETITE PIERRETél. 03 88 70 40 41Fax 03 88 70 40 [email protected]

Pages web :http://www.mediachrist.com

Président :Joël [email protected]

Rédacteurd’Amitiés Luthériennes :Jean Thiébaut HaessigTél. : 03 88 89 23 [email protected]

Mise en page : Valérie Dran

Sommaire + légende de la couverture Lettre - Éditorial Jean Thiébaut HaessigDe quoi aimeriez-vous qu’on traite dans nos pages ? J.T.H.Concept biblique : Le temps de l’Avent Quérin VéronSapin de Noël : fantaisie ou symbolisme ? J.T.H.Questions trop sensibles pour être débattuesdans Amitiés Luthériennes ? J.T.H.1517 : Dieu a visité son peuple ! La foi eucharistique J.T.H.La 1re béatitude, Mt 5.3b Guillaume DuffortLa prière nous dispense-t-elle d’agir ? Guillaume Duffort12 trucs pour honorer le jour du repos Volker Kessler/trad. Caroline JautzyLa Bible est-elle toujours d’actualité ? Odile LudwigCamps d’ados et AG de L’Heure Luthérienne500 ans de la Réformation : nouvelles des paroissesL’Église Év. Luth. Espagnole en fête J.T.H.Productions audio et vidéoAux éditions L’Heure LuthérienneDons - GraphiqueRadios qui diffusent nos programmes hebdomadairesAmitiés Luthériennes – but et adhésion

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Notre couverture :Arbres blanchis par le givre

« Jérusalem, célèbre l’Eternel ; Sion, loue ton Dieu ! […]Il fait tomber la neige pareille à de la laine,il répand la gelée blanche (le givre, NBS)

comme de la cendre ! »(Ps 147.12+16)

AMITIÉS LUTHÉRIENNES - No 98 - HIVER 2017-2018

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Le mot du Rédacteur

Merveilleuse confession deZacharie, père de Jean-Bap-tiste. Il vient de louer Dieu pourla naissance de son fils, Jean.Mais connaissant la missionque Dieu a assignée à Jean –être le précurseur du Messie(voir Lc 1.12-17) – il donne aussilibre cour à sa joie de voir enfinarriver le Sauveur des pécheurstant attendu (v. 77).Il sait que cette arrivée n’est duequ’à « la tendre compassion denotre Dieu ». Si Dieu n’avait eupitié de nous, nous continue-rions d’être « assis dans les

ténèbres et dans l’ombre de lamort ».Mais voilà, avec Jésus, « le Soleillevant brille sur nous d’en haut ».Ce n’est pas pour rien que letemps de Noël est caractérisépar plein de lumières partout.Je ne veux pas parler de cellesdes magasins et des rues, bienartificielles, mais de cellesqu’on allume dans les églises etdans les foyers chrétiens pourcélébrer Jésus, « la Lumière dumonde » (Jn 1.9 ; 8.12 ; 9.5 ;12.46), celui qui a éclairé nosexistences de « la paix » qu’il aétablie entre Dieu et nous parson sacrifice victorieux.Ce message, vous le trouverezdans les articles sur l’Avent (p.4) et le sapin de Noël (p. 5-6).Mais le message du pardon etde la paix, la chaleureuselumière de l’Évangile, traver-sent aussi les pages sur la foieucharistique chez Luther (p. 8-

10), sur la Première Béatitude(p. 11), même à propos desquestions abordées dans cemagazine (p. 7).L’article sur le jour du repos(p. 14-15) veut vous encouragerà venir au culte vous laisseréclairer et réchauffer par « leSoleil d’en haut », les réflexionssur l’actualité de la Bible (p. 16-17) à vivre la même expérienceen « sondant les Écritures » (Jn5.39), et ceci, pour nous aider à« diriger nos pas vers le cheminde la paix ».Finalement, « La prière nousdispense-t-elle d’agir ? » veutencourager à prendre ses res-ponsabilités en tant qu’enfantbéni de Dieu (p. 12).Notre prière : Que ce numéroremplisse cette tâche auprès devous !

Jean Thiébaut Haessig

Envoyez votre contribution sur le thème proposé !

Parmi les sujets que vous avez pro-posés, nous traiterons• dans le numéro de printemps :

« Pourquoi ne pas mélangerles positions des diverses

confessions” ? »Merci pour les témoignages reçus.

• dans le numéro de d’été, unequestion plutôt inattendue et sur-prenante, mais nous allons essayerde voir ce qui se trouve derrière :

« J’ai un péché qui me colleà la peau. Je m'en repens

régulièrement, mais il revient.Dieu se lassera-t-il un jour ? »

Vous avez jusqu’au 1er février pourenvoyer à :

[email protected] contributions, témoignages ouexpériences à ce sujet, envois quiseront pris en considération parl’auteur de l’article s’ils arriventavant la date indiquée.

« Grâce à la tendre compassion de notre Dieu,le Soleil levant brillera sur nous d’en haut pour éclairer ceux qui sont assisdans les ténèbres et dans l’ombre de la mortet pour diriger nos pas vers le chemin de la paix. » (Lc 1.78-79 - NBS)

Nous attendons aussi de nouvelles propositions de sujets à traiter, notre liste s’épuise !


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CONCEPT BIBLIQUE

L’Avent

La période commençant avec le4e dimanche avant Noël (doncavant le 25 décembre), c’est leTemps de l’Avent (avec e).Selon l’année, ce temps com-mence au plus tôt le 27novembre (quand Noël – tombesur un dimanche), au plus tard le3 décembre (quand Noël tombesur un lundi). Il compte donc aumoins 22, au plus 28 jours.Son origine est à chercher dansle royaume franc, dans le diocèsede Tours (5e siècle). La périodeétait alors bien plus longue.Après quelques évolutions, à lafin du 6e siècle, c’est devenu letemps liturgique de 22 à 28 joursque nous connaissons.

Même si c’est la période avantNoël, ce n’est pas de là que vientce mot, mais du latin « adven-tus », avènement, arrivée, lui-même dérivé du verbe latin« advenire », advenir, arriver.D’ailleurs, jusqu’au 14e siècle onl’écrivait, aussi en français, leplus souvent « Advent » (avec

un d), comme c’est toujours lecas en allemand et en anglais.Durant le temps de l’Avent,nombreuses sont les paroissesqui ont maintenu la traditiond’un culte du soir en semaine.On y médite avant tout les pro-phéties messianiques de l’An-cien Testament, ces annoncesde la venue (avent) du Messie,ces annonces de l’incarnationdu Fils de Dieu pour nous sau-ver des conséquences dupéché.Mais l’Avent n’est pas consacréqu’à cette seule venue du Christ.En fait, on y célèbre la triplevenue de notre SeigneurJésus-Christ :1- sa venue en chair (sa nais-

sance) à Bethléhem, il y a prèsde 2000 ans,

2- sa venue continue à traversles moyens de grâce (Parole,Baptême, Cène) pour nousappeler à placer notre foi enlui et à vivre de son pardon etde son salut, et

3- sa venue au Dernier Jourpour la résurrection desmorts, le Jugement Dernier etla réception des croyantsdans la félicité éternelle (aveccomme corolaire malheureuxla damnation des incroyants).

Le Temps de l’Avent regardedonc aussi bien vers le passé(Bethléhem) que vers l’avenir,même l’éternité (retour du Christà la fin du monde), tout en nousédifiant, nous réconfortant etnous réjouissant de la venuequotidienne du Sauveur à tra-vers les moyens de grâce.

Le Temps de l’Avent est untemps de repentance, de prépa-ration, d’attente et d’espérancepour rencontrer le Seigneurdans de bonnes dispositions(d’où le violet comme couleurliturgique).Evidemment que cela doit êtrele cas tout au long de l’année etde notre vie, mais l’année ecclé-siastique est ainsi organisée quechacune de ses périodes oufêtes a sa propre thématique etdonne ainsi l’occasion de réflé-chir plus particulièrement à unevérité donnée.Traditionnellement, les 4 diman-ches de l’Avent ont commethème :le 1er dimanche : la joie de lavenue du Roi céleste dans notremonde ;du 2e au 4e dimanche : en s’ins-pirant de Jean-Baptiste, deMarie et d’autres, l’exhortation àaccueillir le Roi de l’Avent avecjoie.D’où la tradition des couronnes(royauté du Messie) avec 4 bou-gies allumées au fur et à mesuredes 4 dimanches.

Quérin Véron

Cela peut surprendre que le sapinsoit la décoration typique deNoël car il n’y avait pas de sapinsà Bethléhem.

Cette tradition n’a été introduiteni par les apôtres ni par MartinLuther. Elle date de la fin duMoyen-âge et du début de laRenaissance (après 1500).

Il n’y avait pas davantage de boulesen verre coloré, de bougies en cireou électriques, et de guirlandesargentées ou électriques.

L’électricité n’est arrivée dans lesmaisons qu’aux alentours de 1900et les bougies en cire ne se sont

répandues dans le peuple qu’il y a150 ans. Quant aux boules deverre, elles ne sont guère plusanciennes.

Non, au départ on suspendait despommes et des hosties non consa-crées au sapin.

Pourquoi des pommes ? – Parcequ’on avait mal lu la Bible. Onpensait que le fruit défendu au Jar-din d’Eden et mangé par Adam etEve était une pomme. La Bible nedit nulle part ce que c’était commefruit. (Gn 3.1-6)

Mais peu importe cette erreur, cequ’on voulait faire comprendre en

suspendant des pommes à l’arbrede Noël était clair.

Les pommes suspendues au sapindevaient rappeler le péché originel,le péché qu’Adam et Eve ont intro-duit dans le monde et répanduparmi nous. (Rm 5.12+15)

Les pommes devaient rappelerque nous sommes tous pécheurs.

Cela explique pourquoi Jésus estvenu nous apporter le pardon etnous sauver des conséquences denotre péché. (Mt 18.11)

Si nous nous réjouissons tant àNoël, c’est que Jésus est né pournous libérer de la damnation éter-nelle. (Lc 2.11)

Faisons une petite digression ducôté de la ... pomme d’Adam, sivisible au cou des hommes. L’ori-gine de ce terme est plutôt cocasse.Les gens pensaient qu’Adam, enmangeant le fruit défendu, avaitavalé de travers, que la pomme luiétait resté coincée dans la gorge etque cela s’est transmis à tous leshommes pour leur rappeler lepéché originel ! Ce n’est, bienentendu pas la bonne explication,mais si cela peut rappeler le péchéoriginel, c’est un pense-bêtecomme un autre.


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L’arbre de Noël et sa décoration…pure fantaisie ou symbolisme biblique ?

Sapin avec pommes et hosties


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Mais pourquoi a-t-on suspendudes hosties non consacrées ausapin ?

Les hosties ne servent qu’à lasainte Cène !

Là encore, on a voulu dire quelquechose de vrai, mais en se servantd’hosties qu’on aurait mieux fait delaisser pour la sainte Cène.

Evidemment, en dehors de la célé-bration de la Cène, les hosties nesont que de la farine et de l’eau, dusimple pain sans levain. En soi iln’y a pas de mal à les utiliserailleurs que dans la Cène, même sielles ne sont destinées qu’à laCène.

On appelait ces hosties suspen-dues au sapin des « oublis » (voirMi 7.18-20), car grâce à la venuede Jésus, Dieu allait pardonner etoublier nos péchés et ne plus êtreen colère contre nous.

Puis, pour parer à tout danger desuperstition en rapport avec leshosties – et au Moyen-âge elleétait très répandue – on a remplacéles hosties par d’autres objets quirappellent Noël : des anges et desétoiles, surtout une grande étoileau sommet du sapin

L’étoile sur le sapin doit rappelerl’étoile qui a guidé les magesjusqu’à Jésus à Bethléhem (Mt2.1-12).

Nous aussi, nous nous réunissonspour fêter le miracle de Bethlé-hem. Et l’étoile qui nous conduit àJésus c’est l’Évangile, la Bonne

Nouvelle de ce que Jésus est venufaire pour nous.

Quant aux lumières, elles nousrappellent que « Jésus est lalumière du monde » ( Jn 8.12),qu’il éclaire notre vie de sonamour, de son pardon et de sonsalut.

Le sapin... lui-même est aussi plusqu’un simple ornement. Toujoursvert, il rappelle « l’arbre de vie » duparadis (Gn 2.9), préfiguration del’arbre ou « bois » de la croix » (Ga3.13-14) où Jésus s’est fait damnerpour nous sauver.

Si Jésus est né dans une crèche,c’est pour nous sauver sur « le boisde la croix ». Le bois du sapin doitnous rappeler cela.

Le sapin symbolise autre choseencore. Il est un conifère. Il restevert toute l’année. On peut donc yvoir un symbole de la vie éternelleque Jésus nous a obtenue en nais-sant, vivant, mourant et ressusci-tant pour nous.

Voyez-vous, les traditions del’Église et des chrétiens n’ont pastoutes leur origine dans la Bible,mais elles doivent refléter le mes-sage de la Bible. Ainsi, pour résu-mer,

– Le sapin nous rappelle que Jésusest mort sur le bois de la croixpour nous sauver et nous procu-rer la vie éternelle ;

– Les boules doivent nous rappe-ler le fruit défendu du paradis etnotre péché ;

– L’étoile – ou les étoiles – doiventnous rappeler l’étoile qui aconduit les mages auprès deJésus et l’Évangile qui nousconduit, nous, auprès de Jésus.

– Les bougies, qu’elles soient decire ou électriques, doivent nousrappeler que Jésus éclaire notrevie de sa bonté, de son salut

J.T.H.

Pomme d’Adamg


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Question posée :« Quelles sont les questions trop

sensibles pour être débattues dans“Amitiés Luthériennes” ? »

On aurait aimé savoir pourquoicette question nous était posée,ce qui a amené l’auteur ano-nyme à nous la soumettre.En fait, il faut distinguer la formeet le fond.

- 1 -Le fond

J’aurais tendance à dire quetoutes les questions peuventêtre traitées dans « AmitiésLuthériennes » (A.L.), qu’aucunen’est trop sensible pour cela.Bien entendu, il faut que ce soitune question à laquelle la Biblenous permet de répondre. A.L.ne veut pas donner d’avis sub-jectif sur des questions où laBible ne dit rien.Tous les enseignements révéléspar Dieu dans sa Parole peuventêtre exposées ; toutes les ques-tions de vie et de comporte-ment traitées par Dieu dansl’Ecriture sainte peuvent êtreabordées et éclairées par lestextes sacrés.Nous pouvons traiter de pro-blèmes de société si la Bible endit quelque chose ou les éclairene serait-ce qu’indirectement,mais nous essayons de ne pasporter de jugement dans ledomaine des politiques parti-sanes rivales, ou des opinionshumaines divergentes, etc. Per-sonne n’a la science infuse dansces domaines et A.L. ne veut pasêtre le forum où des avis per-sonnels sont étalés, voire s’op-posent.

Nous cherchons aussi à éviterles polémiques personnelles età nous en tenir au traitement dequestions de fond, même là oùelles ont été provoquées parl’actualité.

- 2 -La forme

Ensuite, nous nous efforçons de« dire la vérité dans l’amour » (Ep4.15), même là où il faut mettreen garde, voire réfuter des opi-nions ou des comportements encontradiction avec la révélationdivine.Comme dans l’éducation desenfants, l’amour peut exigerqu’on dise : « Non ! ». Refuserune attitude contraire à la bonneet miséricordieuse volonté deDieu n’est pas un manqued’amour, bien au contraire. Parcontre, abandonner quelqu’undans une erreur dangereuseserait une attitude coupable.

Enfin, nous tenons à ce que lesquestions soient traitées dansun esprit évangélique et nonlégaliste, voire hautain et cas-sant à l’égard des autres.Nous ne sommes pas des « don-neurs de leçon » : avec nosarticles nous visons à encoura-ger nos lecteurs à placer leur foien Jésus-Christ, à demeurer sur« le chemin, la vérité et la vie » (Jn14.6), à leur apporter lumièredans le doute ou l’erreur, correc-tion dans l’égarement et récon-fort dans l’épreuve.

- 3 -Pour conclure

Vous aurez remarqué l’usage deformulations telles que « nousessayons », « nous tenons à évi-ter », « nous nous efforçons »,« nous tenons à », « nousvisons ». Mais nous sommeshumains.De plus le ressenti n’est pas tou-jours le même pour tous. Il sepeut donc que nos efforts n’at-teignent pas toujours leurobjectif, et que ce que nousavions visé, nous ne l’avons pasatteint, ou que partiellement.Dans ce cas nous vous deman-dons de ne pas nous en tenirrigueur et de nous écrire pournous faire savoir ce qu’un articlea pu provoquer en vous.

J.T.H.


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L’importance, même la place cen-trale, de la Saine Cène dans la piétéde Luther se voit aux nombreuxécrits qu’il y a consacrés, ainsi qu’àsa pratique personnelle de la Cène. Des 43 chorals qu’il a composés,deux traitent de la Cène – « Gloireet louange au Dieu secourable » et« Jésus-Christ, notre saint Sauveur,porta la colère du Créateur » – etfigurent parmi les 18 premiers cho-rals du réformateur édités en 1524.

Ses écrits sur la Cène, les plusnotoires sont les suivants :1523 : « L’adoration du sacrement

du saint corps de Christ » ;1523 : « De l’ordre du culte » ;1523 : « La forme de la messe et de

la communion » ;1526 : « Sermon sur le Sacrement » ;1526 : « La messe en langue alle-

mande et l’ordre du servicedivin »

1527 : « Que ces mots “Ceci est moncorps” restent fermement éta-blis ; contre les illuminés » ;

1528 : « De la Cène du Christ ;Confession » ;

1529 : « Grand Catéchisme », partieCène ;

1529 : « Petit Catéchisme », partieCène ;

1530 : « Exhortation à [prendre le]Sacrement du corps et dusang du Seigneur »

1544 : « Brève Confession sur leSaint Sacrement ».

Les écrits non liturgiques de 1526 à1528 font partie de la controverseavec Ulrich Zwingli (1484-1531) àZürich et Oecolampade (1482-1531) à Bâle, entre autres, quiniaient la présence réelle du corpset du sang du Christ « sous lesespèces du pain et du vin ». LeLandgrave Philippe de Hesse aorganisé une rencontre à Marburgdu 1er au 3 oct. 1529 entre Luther etles théologiens de Wittenbergd’une part, Zwingli et les Suissesd’autre part. Y participaient aussiles Strasbourgeois Martin Bucer etCaspard Hédion.Malheureusement, Zwingli continuaà maintenir que le corps de Christne pouvait être présent dans laCène, ce qui empêcha un accordentre les diverses parties, mêmes’ils purent s’accorder sur 14 autresarticles (Trinité, œuvre du Christ,péché originel, foi salutaire, œuvresbonnes, pénitence, baptême desnourrissons, autorité civile, etc.).

1517 : Dieu a visité son peuple !

La foi eucharistique

500ème anniversaire de laRéforme (1517-2017)Série d’articlessur les points forts del’enseignement bibliqueremis en lumière par laRéformation luthérienne.

Ville et château de Marburg

« Jésus-Christ, notre saint-Sauveur,porta la colère du Créateur », 1524

(à partir d’un chant de Jan Hus)


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La place centrale de la Cène dans lapiété de Luther se voit aussi à cetteboutade : si on ne voulait garderque deux de ses œuvres après samort, ce devrait être son « PetitCatéchisme » et sa « Brève Confes-sion sur le Saint-Sacrement ».

à Zwingli qui transforme les parolesdu Christ (Mt 26.26) en « Ceci signi-fie mon corps », Luther répond que« les mots qui suivent [« qui estdonné pour vous »] éclairent les pré-cédents » [« ceci est mon corps »].(Œuvres VI, p. 26) Or c’est bien le vraicorps du Christ qui a été « donnépour nous » sur la croix, et pas unsymbole ou image de son corps.Il répond aussi à Oecolampade quichange les paroles du Christ en« Ceci est le signe de mon corps » :« Christ nous dit : “Ceci est moncorps qui est donné pour vous.” [...]Ici nous entendons et croyons ceci

en mangeant ; c’est pourquoi lepardon des péchés, qui a pourtantété acquis sur la croix, nous est dis-tribué là. » (ibid. ; p. 37)« Lorsque, selon son institution etson ordre, nous disons dans lasainte cène : “Ceci est mon corps”,c’est alors son corps, non pas àcause de notre affirmation […], maisà cause de son ordre ; car il nous acommandé de parler et de faireainsi et il a lié son ordre et sonaction à notre parole. » (ibid. p.31)« Christ a placé toutes ces chosesdans sa parole et non dans la sain-teté des hommes, pour que nouspuissions être sûrs de la parole etdu sacrement. » (Œuvres, VI,34)La présence réelle du corps et dusang « sous les espèces du pain etdu vin » de la Cène (« Petit Caté-chisme »), ne dépendent donc pasde la foi du communiant, mais de laparole et de l’ordre du Christ rappe-lés lors de la distribution.Aussi, les impénitents et incroyantsles reçoivent aussi. C’est ce qu’enmai 1536 les théologiens de Wit-

tenberg et d’Allemagne du sud(dont Strasbourg) ont appelé la« manducation des indignes »(« Concorde de Wittenberg »).Indignes sont « les mauvais chré-tiens » – ceux qui ne se repententpas – « les incroyants » – ceux qui neplacent pas leur foi dans la dignité,les mérites et l‘expiation du Christ(« Articles de Smalkade », III,6, textelatin), « celui qui ne croit pas en cesparoles ou qui en doute » (« PetitCatéchisme »).Ceux-là reçoivent « le corps et lesang du Seigneur », mais en « s’enrendant coupables envers lui » et ens’attirant ainsi « le jugement contreeux-mêmes » (1 Co 11.27-29)

Sans doute la défense de la pré-sence réelle du corps et du sang duChrist dans la Cène occupe-t-elle lamajeure partie dans les écrits deLuther et des Confessions Luthé-riennes sur la Cène. C’est quec’était la vérité divine la plus atta-quée et qu’en dépendait le puits deréconfort qui en découle.Là où il écrit pour le peuple (caté-chisme, chorals, prières) on se rendcompte que pour Luther l’essentiel,dans la Cène, ce sont les grandesbénédictions que la personnerepentante et croyante en retire.« A quoi sert cette action de mangeret de boire ? – Ces mots nous l’indi-quent : “Donné et répandu pourvous en rémission des péchés”.Ainsi, par ces paroles, le pardon despéchés, la vie et le salut nous sontdonnés dans ce sacrement : car làoù il y a pardon des péchés, il y avie et salut. » (« Petit Catéchisme »)Un premier fruit de la Cène, c’est leréconfort du pardon pour lemalade spirituel qu’est le pécheur.« Tu dois croire et ne pas douter /Que c’est une nourriture pour lesmalades / Dont le cœur ploie sousle péché / Et par la peur esttenaillé. » « Si tu le crois de tout

- 1 -Les textes

du Nouveau Testament

- 2 -L’apport de la Cène :

réconfort et consolation,paix et joie, confirmation

de l’espérance

Jésus instituant la Cène (Église Ev. Luth, Erlangen)


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cœur / Et le confesses de tabouche, / Alors tu es bien préparé /Et cet aliment désaltèrera tonâme. » (Choral „Jesus Christus, unserHeiland, der von uns“, strophes 5 et9; 1533 ; trad. littérale JTH).Un second fruit de la Cène c’est unregain de sanctification. Avoir étéinvité à sa Table par le Seigneur enpersonne, avoir goûté des metsaussi exceptionnels, avoir reçu cepar quoi le Seigneur nous a récon-ciliés avec Dieu, cela pousse à vou-loir lui faire honneur par notre vie.« Le fruit ne doit pas manquer : / Tudois aimer ton prochain / Pour qu’ilpuisse profiter de toi / Comme Dieul’a fait pour toi. » (ibid., strophe 10)Important, comme cela ressort desdeux prières suivantes de Luther,c’est la dimension de la communionfraternelle qui découle de la com-munion intime avec le corps et le

sang du Christ (1Co 10.16-17).« Ô bon Seigneur Dieu, toi qui dansce merveilleux sacrement nous asaidés à nous souvenir de tes souf-frances et à les annoncer, accorde-nous de pouvoir user ainsi dusacrement de ton corps et de tonsang de manière à ressentir journel-lement en nous et avec fruit ta déli-vrance ».« Nous te rendons grâces, SeigneurDieu tout-puissant, de nous avoirrassasiés par ce don salutaire, etnous prions ta miséricorde de lais-ser mûrir cela en nous en foi forte eten amour mutuel fervent […] »Ces deux prières comme les deuxchants sont tous à la première per-sonne du pluriel. La Cène est unrepas communautaire où nousexprimons notre communion de foiet de culte, notre fraternité autourde notre Grand Frère Jésus-Christ.

En 1531, les luthériens déclaraientà l’Empereur Charles Quint et à laDiète d’Empire : « Chez nous, eneffet, les messes [terme qu’on acontinué à utiliser pour désigner leculte de sainte Cène] ont lieuchaque dimanche et aux autresjours de fête où le sacrement estoffert à ceux qui veulent en user. »(« Apologie de la Confession d’Aug-sbourg », XXIV).Déjà dans ses trois importants écritsliturgiques de 1523 et 1526, Lutherne concevait pas le culte principaldu dimanche autrement qu’avec lacélébration de la Cène.Le réconfort et l’encouragementqu’on retire de cette « communion »exceptionnelle avec l’auteur denotre salut devaient être régulière-ment proposés aux pécheursrepentants et croyants.C’est aussi ce qu’il développe en1530 dans son « Exhortation àprendre le Sacrement du corps etdu sang du Sauveur » (W2 X,2170-2209), surtout dans sa seconde par-tie. Il y met en garde ceux qui n’ontpas faim et soif de la Cène en souli-gnant que plus on la reçoit et plusla foi et l’appréciation de ce repasgrandissent (l’appétit vient en man-geant…).Mais pour que la participation à laCène ne soit pas un geste routinier,sans âme, Luther et les siens ont faitun grand effort pour instruire lescommuniants sur la nature, les bien-faits et l’usage salutaire de la Cène,particulièrement dans le « PetitCatéchisme ».« Nous avons aussi grand soin d’ins-truire souvent les fidèles sur le saintSacrement, sur le but dans lequel ila été institué, et sur la manière dontil faut en user, à savoir, pour récon-forter les consciences troublée. »(« Confession d’Augsbourg », XXIV)

J.T.H.

- 3 -L’usage de la Cène

Luther (1483-1546) et Jan Hus (1369-1415) distribuant la Cène)

- 1 -“pauvres en esprit”

Un petit tour dans diverses traduc-tions apprend que la TOB (Tra-duction Oecuménique de la Bible,1972) est la seule à avoir « pauvresde cœur ». Toutes les autres ont« pauvres en esprit » (Ostervald,Segond, Synodale, NBS, Crampon,Jérusalem), à l’exception de laSegon21 qui en fait une para-phrase : « ceux qui reconnaissent leurpauvreté spirituelle ».

Même constat pour les traductionsanglaises : “poor in spirit” (KingJames Version, New King James Ver-sion, New American Standard Bible,New International Version).

Pareil pour les allemandes : „geist-lich arm“, les spirituellementpauvres (Luther, Zürich, Menge) ou„die Armen im Geist“, les pauvres enesprit (Elberfeld, Pattloch).

La Reina Valera Contemporaneaespagnole fait pareil : « los pobres enespiritu » (les pauvres en esprit).

La Version synodale (8ème éd. 1962)explique en note de bas de page :« ceux qui ont l’esprit d’humilité,ceux qui sentent leur pauvreté spi-rituelle, les humbles », explicationque reprend mot-à-mot la NBS de2002).

Menge précise en note : « ou „lespauvres en esprit“ (en biens spiri-tuels), par opposition aux riches enesprit, Ph 3.1-9 ; Jc 2.1-6 ; Ap3.17).

La Concordia Bible with Notescommente : « les humbles qui sen-tent leur dépendance de Dieu entout, dans les choses temporelles etspirituelles, et qui regardent à luipour l’assouvissement de leursbesoins ; plus particulièrementceux qui, en tant que pécheurs, res-sentent leur besoin de bénédic-tions spirituelles et qui se tournentvers Jésus pour les obtenir (Es66.2). »

C’est ce qu’essaye de rendre la tra-duction de la ContemporaryEnglish Version qui traduit : “thosepeople who depend only on him(God)” (ceux qui ne dépendent quede lui [de Dieu]).

Dans son Interpretation of St. Mat-thews Gospel, R.C.H. Lenski parledes « “beggarly in spirit” (des men-diants spirituels), autrement dit,des personnes qui, en repentance,quémandent le pardon auprès duChrist et ne crânent pas devantDieu. »

Force est de constater qu’en Mt5.3 le texte original grec ne com-porte pas le mot cœur (καρδία,kardia).

Tous, à part la TOB, sont d’accordpour traduire le grec τῷ πνεύματι(too peumati) par « en esprit » (oupar son synonyme : « spirituelle-ment »), et ceci pour dire la mêmechose : Dieu bénit ceux qui enappellent avec humilité et foi à sagrâce et à son pardon.

- 2 -“pauvres de cœur”

Comment la TOB en est-elle arri-vée à traduire : « pauvres decœur » ? Avoir du cœur, c’est êtrebon (Larousse).Il est vrai que nous manquons par-fois – souvent ? – de cœur. Lespassages bibliques ne manquentpas qui nous exhortent à croîtredans une vie sanctifiée, donc aussidans l’amour, d’avoir plus de cœurpour les autres.Ceci dit, d’une langue à l’autre, lesexpressions idiomatiques peuventchanger. Mais « pauvre de cœur » necorrespond pas à « pauvre en esprit ».Quand je cherche cette expressionsur le Net on m’envoie avant toutvers... des sites de rencontre.« Pauvre de cœur » semble doncsignifier « en manque d’amour » ou« défaillant en amour ».Sans doute nous arrive-t-il denous sentir en manque d’amour,y compris spirituellement. Sansdoute notre amour pour Dieu – oule sentiment d’être aimés de Dieu– connaît-il des chutes de tension.Cela Dieu le sait ; aussi vient-il ànotre aide dans son Évangile pardes rappels de son amour, de sespromesses liées à Jésus-Christ.Mais Mt 5.3 parle d’autre chose,et une traduction devrait s’en tenirau sens de l’original et non pas leremplacer par autre chose, sinonon ne saura plus si une version estfidèle ou si elle se permet de fairepasser des velléités des traducteursavant le texte inspiré par Dieu auxécrivains sacrés.

Guillaume Duffort


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On nous demande :Que faut-il penser de la traduction de Mt 5.3 : « Heureux les pauvres de cœur ! »


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On pourrait poser la questiondifféremment : « Après avoirprié, puis-je me laver les mainsde ce qui va se passer ? » ou :« En ayant fait ma demande àDieu, dois-je attendre l’exauce-ment dans l’inaction ? »Cette question a été provoquéepar la lecture d’une brochure oùl’on reprochait à Jacob d’avoirpris des dispositions pour ama-douer son frère Esaü alors qu’ilavait prié Dieu de le délivrer dela colère de ce frère (Gn 32.2-24)En d’autres termes : Agir selonses possibilités et en responsa-bilité, serait-ce contraire à laconfiance en Dieu ?

- 1 -Cela rappelle les écrits qu’end’autres temps – à l’apparitiondes caisses d’assurance – desâmes bien pensantes, y comprisdu sein du luthéranisme, ont crudevoir rédiger, selon lesquels,en contractant une assurance uncroyant montrerait qu’il ne faisaitpas confiance à Dieu.Quel enfant de Dieu, qui entre-tient une relation régulière deprière avec Dieu, se permet derenoncer à s’assurer ? Ce seraittout à fait irresponsable.Il est vrai que certaines assu-rances sont obligatoires. Maisvous n’êtes pas obligés decocher toutes les options. Cela

veut-il dire que le chrétien sin-cère ne s’assurera que pour lestrict minimum requis par la loi ?Que, par exemple, il ne peut pasprendre une assurance tout-risque pour sa voiture ? – Per-mettez-moi d’être d’un autreavis.Alors ont fait valoir que « desanges de Dieu vinrent à la ren-contre » de Jacob (v. 2), qu’ilaurait donc dû se fier à leur pro-tection. Force est de constaterqu’il n’est pas dit ce qu’ils sontvenus faire.Mais nous aussi, nous avons lapromesse que Dieu envoie sesanges « pour apporter de l’aideà ceux qui vont hériter du salut »(Hé 1.14), donc pour nous aidersur le chemin de la vie.Cela nous délie-t-il de toute res-ponsabilité et de tout engage-ment pour « tout ce qui estnécessaire à l’entretien » et à laprotection « de cette vie » ?(Martin Luther ; Petit Catéchisme)Ensuite on dit qu’avec les dispo-sitions que Jacob a prises, ilmontre qu’il n’a pas confianceen la promesse de Dieu de « luifaire du bien » à son retour enCanaan (v. 10-13).Mais nous aussi, nous avonsplein de promesses pour notrevoyage vers « notre cité à nousqui est dans les cieux » (Ph 3.20),et davantage encore pour notreséjour dans la félicité éternelle.Pour ici-bas, Dieu nous promet,par exemple, de « tout faire

Question posée :« La prière nous dispense-t-elle d’agir ? »

ou : Des dangers d’une explicationsuperficielle d’un texte


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contribuer au bien de ceux quil’aiment » (Rm 8.28). Nous tour-nons-nous alors les pouces enattendant que Dieu fasse sonboulot ?Mais non, Dieu attend de nousque nous agissions en respon-sabilité, que ce soit pour le biende la famille, de l’Église ou del’Etat. Prière et engagement,prière et prise de responsabilité,prière et décisions d’agir vontde pair et ne s’excluent pas.Luther écrit à propos de cettehistoire : « On ne doit pas tenterDieu, autrement dit, on ne doitpas ignorer ni mépriser lesmoyens, mais utiliser ceux qu’onpeut utiliser. En effet, Dieu ne t’apas donné la raison, y compris leconseil et l’aide de la raison,pour que tu la méprises. » (Com-mentaire de la Genèse, ch. 32 ;W2 II,746)« Chacun doit faire ce que la rai-son lui enseigne ou indique ; lereste, confie-le à Dieu. »« L’exemple de Jacob est un trèsbel exemple : il ne négligeaucune des choses qu’il peutfaire. » (ibid, W2 II,747)« C’est une très grande tentationque de laisser mains et piedsinactifs et de se mettre en dan-ger, de ne pas se prémunir du

danger et de l’éviter alors que tule pourrais, et d’en rendre paraprès Dieu responsable, commes’il l’avait voulu. »« Dans les choses de la vie, aussidans la détresse et le danger, ondoit suivre la raison pour ne pastenter Dieu. » (ibid. W2 II,764)Ainsi, dans son petit traité« Peut-on fuir devant la mort ? »(1527) Luther s’oppose à ceuxqui se limitent à prier sansrecourir aux mesures sanitaires.(Œuvres, V).Rappelez-vous aussi commentl’apôtre Paul a sermonné ceuxdes Thessaloniciens qui atten-daient le retour du Christ en setournant les pouces, en ne tra-vaillant plus (2Th3.10-12).Le Nouveau Testament est pleind’exhortations à œuvrer pour lebien de la famille, de la sociétéet de l’Église, en implorant évi-demment la bénédiction deDieu sur nos décisions et nosactions, mais en accompagnantnos prières d’une vie respon-sable et engagée.

- 2 -

Au-delà de la mauvaise compré-hension de ce texte de laGenèse, ce qui est regrettable,,ce sont les graves consé-

quences que peut avoir unetelle interprétation que Luthertaxerait d’illuminée.Les réactions des lecteurs peu-vent être diverses, mais ils ris-quent de se détourner au mieuxde cette littérature, au pire de lafoi en Christ et de l’Église.Les lecteurs savent réfléchir. Lepremier constat est quequelqu’un qui écrit ce genre dechoses n’est au mieux pasconséquent, au pire pas hon-nête, car on pourrait facilementdémontrer qu’il vit lui-mêmeautrement que ce qu’ildemande de faire à Jacob et àses lecteurs.Une autre conclusion, c’estqu’un tel auteur n’accompagnepas ses lecteurs sur le cheminde la vie en les y aidant etconseillant, mais qu’il se pro-mène sur un chemin parallèlesans lien ni relation avec la réa-lité que vivent les lecteurs, sanscompréhension ni assistancedans les situations qu’ils traver-sent.Et quand il s’adresse à eux, il lesculpabilise là où Dieu ne le faitpas, ce qui est grave : il devraitles réconforter et les aider.Enfin, cette explication « déchar-née » et illuminée montre qu’untel auteur ne connaît pas laBible, sinon il expliquerait lestextes selon l’analogie de la foi,selon les vérités divines conte-nues dans l’Ecriture Sainte. Uneexplication illuminée et coupéede la réalité – aussi bien bibliqueque vécue – le décrédibilise etn’engage pas à faire confiance àson ministère et à sa cure d’âme.Cela devrait engager toutauteur de messages à faire uneétude profonde et détaillée d’untexte avant d’en faire une pré-sentation, qu’elle soit orale ouécrite.

Guillaume Duffort

Jacob avait onze fils.Après bien des années, il eut le mal dupays, il voulait revenir au Pays deCanaan avec sa famille.Ses parents s’y trouvaient. Mais aussiEsaü qui avait juré de le tuer.


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Le sabbat sert au repos et au res-sourcement corporel, psychique,social et spirituel. Aucun aspect nedoit être négligé au profit d'unautre.

Celui qui renonce au culte pour lerepos corporel, perd en ressource-ment spirituel et ne célèbre paspleinement le sabbat. Celui qui aucontraire, à force d'activités parois-siales le dimanche, n'a plus detemps ni pour sa famille, ni pourlui-même, perd aussi la pleinebénédiction liée au sabbat.

Ces 12 « trucs » nous ont aidé àapprécier la bénédiction du jour durepos dans sa plénitude.

1Sanctifie la journée,c'est le point le plus

important.Il renvoie à la parole de la Genèse :« Dieu bénit le septième jour et lesanctifia » (Gn 2.3). Sanctifiersignifie, mettre ce jour à part, leconsidérer comme différent. Il estévident que nous avons besoin aucours de la semaine de temps derepos, mais quand le quotidien etle jour du repos se ressemblent, ily a problème... Tous les jours, noustravaillons et tous les jours nousnous reposons.

Ainsi, tous les jours de la semainesont semblables. La bible dit : « Tutravailleras 6 jours, mais le 7èmejour tu te reposeras. »

2Commence

le jour du repos commeun jour spécial.

Dans notre famille, le dimanchecommence par un petit déjeunerspécial en commun. Certains chré-tiens commencent le jour du reposle samedi soir. Ce qui est impor-tant, c’est de trouver un rituelsignifiant que maintenant com-mence le jour du repos.

3Repose-toi de ton travail

même si tu trouvesdu plaisir dans celui-ci.

Il est plaisant d’avoir un travailque l’on aime faire. C’est tout demême un travail. Nous devonsproduire quelque chose. C'estpourquoi il est important de sereposer de son travail, même sinous l’apprécions.

4Repose-toi aussi

de ton travail domestique.Pour beaucoup, le dimanche sert àaccomplir les tâches domestiqueslaissées en attente. Le travaildomestique n'est pas du repos. Il ya bien sûr des tâches qui sontindispensables le dimanche aussi.Par exemple nourrir sa famille.Pourtant, je plaide pour un travaildomestique réduit au minimum.

5Repose-toi aussi

du travail intellectuel.La participation au culte est unepart essentielle à la sanctificationdu sabbat et il est évident quebeaucoup doivent travailler pourque le culte puisse avoir lieu àsavoir, prédicateurs et musiciens. Ilest cependant inutile, après le cultede préparer encore 20 choses dif-férentes. Le dimanche, je lis avecplaisir un livre chrétien pour monédification personnelle, mais jen'écris ni sermon ni méditation.

6Repose-toi de ton travail

comme s'il était fait.« Tu respecteras le sabbat mêmeau temps des labours et de lamoisson. » (Dt 34.21)

A cette saison, un cultivateur abeaucoup de travail. Chaque heureest précieuse. Dans la plupart desprofessions actuellement on consi-dère que nous n'avons jamais ter-miné, il reste toujours quelquechose à faire. La tentation est

12 “trucs” pour organiser le jour du repos.


1515

grande de travailler aussi ledimanche.

On ne peut jamais dire « ma tâcheest terminée ». Si nous voulonsattendre pour nous reposer quetout soit terminé, nous nous repo-serons au cimetière. C'est pour-quoi « repose-toi de ton travailcomme s’il était fait ».

7Repose-toi

même de penséesconcernant ton travail.

Ce n’est pas uniquement le travailqui donne de la peine, mais mêmeles réflexions concernant le travail.On est alors en mode « produc-tion ». Mon conseil est : ledimanche, évitez les sujets qui serapportent au travail.

8Accorde du repos

à tes collègueset collaborateurs.

Cela signifie, ne pas appeler sescollègues le dimanche, ni leurdemander d’être joignables. Sivotre chef attend cela de vous, il ya problème. Peut-être pouvez-vouslui en parler et formuler le souhaitd’avoir un dimanche sans déran-gement.

9Repose-toi de tes besoins.C’est le dixième commandement.Par rapport à la question de savoirsi les commerces doivent où nonêtre ouverts le dimanche, jeconstate que si je ne vais pas faired’achats le dimanche et ne vais pasvoir d'éventuels biens de consom-mation, je suis plus libre par rap-port à ces besoins.

10Cherche le repos

auprès du Christ.Le besoin de repos et de détenteest grand. Même les magazinesséculiers proposent à leurs lecteursstressés un jour de repos à traverssauna, spa, welness etc.

Toutefois, ce style de repos se dif-férencie du sabbat biblique danslequel Dieu est au centre : il s'agitde prier Dieu, d’écouter sa paroleet d’arriver au repos auprès de Lui.

11Soigne ton mariage.

Pour tenir le commandement « tune commettras pas d’adultère », ilest important de prendre soin deson propre mariage. Le jour durepos est une occasion pour un

couple d’une communion qui vaau delà de la gestion du quotidien.Le mariage et le sabbat, ces deux« règles » existaient déjà au paradis,elles peuvent être paradisiaques !

12Aie du couragepour l’oisiveté.

Le dimanche, de nombreuses per-sonnes cherchent un passe-tempsapproprié. Le sens du sabbat n'estpas de passer le temps, maisd’avoir du temps.

Ayez le courage de l’oisiveté. Lecourage, parfois, de ne vraimentrien faire.

Volker KesslerTraduction : Caroline Jautzy

Article paru dans le pérodique „Lydia“(4/2015 – www.lydia.net).Le professeur Kessler (marié, 4 enfantset 2 petits-enfants) dirige « l’Académiepour des cadres chrétiens » („die Aka-demie für christliche Führungskräfte“).Vous en apprendrez davantage sur lacompréhension biblique du sabbat enlisant son livre „Der Befehl zum Fau-lenzen“ (Le commandement de laparesse) (Francke-Buchhand-lung).


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Une lectrice nous écrit :

La Bible est-elle toujours d’actualité ?

Oui, ce que nous lisons dans laBible a-t-il encore un intérêtpour nous qui vivons au 21èmesiècle ?Cette question nous est souventposée. Et... elle est pertinente...On peut à juste titre y réfléchir.Les textes les plus récents de laBible, ceux du Nouveau Testa-ment, ont quand même pas loinde 20 siècles ! Quant à ceux del’Ancien Testament, les plusanciens avoisinent les 40siècles... ça fait un bail ! ... Etcomme chacun peut le consta-ter, on ne vit pas aujourd’huicomme il y a 2 000 ans.Alors, que répondre à cettequestion ? Le mieux c’est dedire : « Viens et vois ! » commel’ont fait les disciples à Natha-naël. (Jn 1.46)Voyons ensemble s’il y a quelquechose de moderne dans la Bible.Et comme nous sommes trèslogiques nous commencerons aucommencement , c’est-à-direpar la Genèse.

& & &

Au commencement Dieu a créédeux êtres humains, un hommeet une femme, Adam et Eve. Ilsétaient beaux, ils étaient parfaits,ils étaient sains, ils vivaient dansun monde idéal sans douleurs,

ils ne connaissaient ni le mal, nile péché. (Gn 1.26 – 2.25)Mais Satan a réussi à trouver lafaille : « Vous n’êtes pas aussisavants que Dieu, vous neconnaissez pas tout, si vousm’écoutez vous connaitrez, vousaussi, le bien et le mal, vous sau-rez tout ! » (Gn 3)Vous savez la suite, ils ont déso-béi à Dieu, ils ont écouté lediable et ils ont découvert lepéché et, avec lui, le mal. Pour unplus, c’est vraiment un plus .Cette envie de goûter au péché,de voir si c’est vraiment mauvais,de l’essayer pour s’assurer queDieu ne nous leurre pas, c’esttoujours d’actualité. Cetterévolte contre les ordres divinsest tapie au fond des cœurs,tous les hommes y sont soumis,même les chrétiens. Il y a, cheztous, l’envie d’être son propredieu, sa propre référence et des’éloigner de l’influence divine.Relisez le début du livre de laGenèse, vous verrez que tout cequi y est décrit correspond pointpar point à la mentalité actuelle.

& & &

Continuons notre lecture de laGenèse (Gn 4.1-15). Dès qu’ilsfurent entrés dans le monde dupéché Adam et Eve connurent ladouleur. Leur premier enfant amassacré son frère. Pourquoi ?Pour une broutille, semble-t-il àpremière vue.Abel croyait en Dieu et à la pro-messe du Sauveur faite à sesparents. Caïn n’en avait rien àfaire. Le jour où Abel fit un sacri-fice à l’Eternel son offrande futbien accueillie par Dieu. Cellede Caïn fut refusée. Dieu voit lecœur des hommes et il ne se

laisse pas tromper par les appa-rences.Réponse de Caïn ! Il était telle-ment en colère qu’il tua sonfrère. Tout simplement ! Quelssont ses péchés ? D’abord lemensonge et l’hypocrisie (il afait croire qu’il honorait l’Eternel)puis l’envie et la jalousie (Dieu aagrée l’offrande de son frèremais pas la sienne) et enfin lavengeance ! Tous ces senti-ments et leurs conséquences nesont-ils pas toujours d’actualité ?

& & &

Les descendants d’Adam etd’Eve se sont multipliés, ils ontrempli la terre. Et l’écrasantemajorité a rejeté le Dieu créa-teur. A l’époque de Noé, Dieu vittant de violence, tant de maldans le cœur de l’humanité quise tournait chaque jour unique-ment vers le mal, qu’il se repen-tit d’avoir crée les hommes (Gn6.5). La douleur divine devaitêtre immense pour qu’il décidede détruire l’humanité.Pourtant il est resté fidèle à sapromesse de salut puisqu’ilsauva Noé et sa famille, pourassurer une descendance. Lemonde qui s’éloigne de plus enplus du Sauveur et qui sombredans toutes sortes de violence,n’est-ce pas d’actualité ? Ne voit-on pas les peuples chrétiensdélaisser un peu plus chaquejour leur foi au seul Sauveur ?

& & &

Au chapitre 19 du livre de laGenèse nous trouvons l’histoireeffroyable de Sodome et deGomorrhe. Lot, le neveud’Abraham s’était établi àSodome malgré les mœursépouvantables qui y régnaient.


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Point n’est besoin d’explicationprécise, cette ville est tellementconnue que ses dérivessexuelles portent son nom.Dieu a puni ces villes. Cesmœurs que Dieu avait en hor-reur se sont multipliées dansl’histoire de l’humanité, elles onteu cours dans les civilisations endéclin, elles sont mises à l’hon-neur actuellement sous prétexteque chacun fait ce qu’il veutquand il veut. La liberté avanttout !

& & &

Le grand roi David nous montreun péché très courant, aug-menté d’un péché en cascade.David était choisi par Dieu, ilétait beau, fort, riche et plein duprestige dû à ses nombreusesvictoires militaires. Il avait tout.Tout ? Non, il lui manquait lajolie femme d’un de ses officiers.Il a pris la femme et pouressayer de couvrir sa forfaiture,il a fait tuer habilement le mariau combat. Dieu a vu, on nepeut rien lui cacher et il a puni.Cet exemple est-il d’actualité ?Oui, bien sûr ! Combien decrimes ont été commis depuis lanuit des temps pour la posses-sion d’une femme ?Les récits de la Bible révèlentcombien l’histoire de l’humanitéest pleine de méchanceté, detriches, de jalousies, de trahi-sons, de guerres, de crimes,d’adultères, d’incestes… et laliste n’est pas close.La Bible ne cache rien des fai-blesses humaines. Elle nes’étend pas lourdement sur ladescription des péchés, maismême dans sa sobriété ellemontre, sans ambigüité, que lecœur humain est toujours sou-mis au mal. C’est ce qu’onappelle, dans le patois deCanaan, le vieil homme ; c’estnotre nature corrompue quinous colle à la peau jusqu’ànotre dernier souffle. Elle

montre aussi combien le pardonde Dieu est toujours puissant etefficace dès qu’on l’appelle ausecours.

& & &

Le Nouveau Testament nousprésente Jésus venu instruireet sauver le monde. Jésus a prê-ché avec une grande autorité,les auditeurs sentaient bien queson enseignement était différentde celui des chefs spirituels del’époque. Pourtant, peu de gensl’ont suivi.Il a fait une somme incroyablede miracles sur toutes sortes demaladies, maladies physiques etmaladies mentales, il a multipliéde la nourriture jusqu’à satisfairedes milliers de gens, il a apaisédes tempêtes, il a fait obéir lamétéo et, pourtant, qui a cru enlui ? Peu de gens. Les apôtres nous montrentcombien il est difficile d’instruirepour faire naitre la foi. Il y a bieneu 3000 convertis d’un seulcoup le jour de la Pentecôte(Ac 2), mais ensuite…Combien il y a de difficultés,combien de moqueries, com-bien de persécutions sont infli-gées à ceux qui suivent ceSauveur. N’est-ce pas toujoursd’actualité ?

& & &

Nous fêtons cette année les 500ans du début de la Réformation.Combien d’oppositions a ren-contrées Martin Luther ? Com-bien de luttes, même dans sonpropre camp, n’a-t-il suppor-tées ?Combien de croyants ont étémaltraités depuis lors ? Com-bien ont payé de leur vie leurattachement au Christ, combienont dû s’exiler pour survivre ?Jésus avait prévenu : « Si lemonde vous hait, sachez qu’ilm’a haï avant vous » (Jn 15.18.Les promesses faites à Adam etet à Eve de l’arrivée d’un Sau-veur continuent tout au long del’Ancien Testament. Elles sontrenouvelées à Abraham, à Isaacet à Jacob, elles sont affirméespar tous les prophètes jusqu’audernier : Jean-Baptiste. Ellessont réalisées par Jésus qui aaccompli le sauvetage de l’hu-manité.La Bible est éternelle, elledurera jusqu’au retour de Jésus.Elle ne perdra pas une ligne,même pas un accent aigu sur une ou, si vous préférez, pas uniota. Elle est protégée par leSaint-Esprit qui veille à la main-tenir intégrale.Que vous la lisiez sur un rouleaude parchemin, dans un joli livreenluminé, dans une édition depoche bon marché ou sur unetablette numérique, elle pos-sède le pouvoir de vous donnerla foi, de vous procurer le par-don de vos péchés et de vousaffermir dans la confiance auChrist Sauveur. Et ça, c’est tou-jours d’actualité !

Odile Ludwig


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L’Association « Mission et Jeu-nesse » a emmené les adoscette année en Bretagne, et plusprécisément à Lampaul-Ploudal-mézeau, durant deux semainesen août, sous la direction deTimothée Jautzy.

Le 5 nov. l’Assemblée Généralede « L’Heure Luthérienne » adébuté à Mulhouse par un culte(9h30) dans l’Église Ev. Luth. duChrist (21 Chemin des Ardennes)présidé par son pasteur, FrançoisPoillet.Vint ensuite la partie administra-tive (différents rapports).Un moment poignant a été ledernier rapport de son prési-dent, Joël Klein, qui avait indi-qué qu’il se retirait du Conseild’Administration après de longset loyaux services (trésorier de1997 à 1999 ; président de 1999à 2017). Se retirait aussi Betty

Ludwig (vice-présidente de1997 à 1999, trésorière de 1999à 2002, secrétaire depuis lors).L’assemblée générale leur a dittoute sa reconnaissance. La tré-sorière, Elfriede Braeunig a étéreconduite. Deux nouveauxmembres entrent au CA : NoëlleBoisnault (Châtenay-Malabry) etGrégory Flauss (Mulhouse).L’A.G a aussi dit sa reconnais-sance au Pasteur Claude Ludwiget à Odile, son épouse, pour lesémissions qu’ils produisent pour« L’Heure Luthérienne », à OlivierKreiss pour la totale refonte dusite www.mediachrist.com et au

Pasteur Haessig pour son travailà « Amitiés Luthériennes ».Après un repas en commun pré-paré par la paroisse du Christdans la salle paroissiale, les par-ticipants se sont répartis en troisateliers (Facebook, rédactiond’émissions radio et la coopéra-tion entre « L’Heure Luthérienne »et les paroisses).Après un goûter, les participantssont retournés chez eux enimplorant la bénédiction du Sei-gner sur cette mission par lesmédias.

Camps d’ados en Bretagne

Assemblée Générale de l’Heure Luthérienne

Le temps n’était pas franche-ment à la baignade. Ils se sontrabattus sur d’autres activités,entre autres le char à voile. Les moments de recueillementconduits pour la première foispar Nathalie Fortmann ont étéfort appréciés par les jeunes.

Mulhouse :

http://www.mediachrist.com


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Voyage sur les pas de LutherCe voyage organisé dès 2015 par le P. Haessig dans des lieuxoù Luther a séjourné et œuvré se voulait un prélude au 500èmejubilé de la Réformation.

Des banderoles “Réformation - 500 ans1517-2017”

ont été suspendues sur les façades de plusieurs de nos lieux deculte pendant des mois.

Les conférences audio-visuelles sur la RéformeElles ont été montrées dans certaines paroisses. Travail fouillé(des centaines de documents visuels), il peut se voir sur le sitede la Paroisse de Châtenay-Le Plessis :

www.eglise-lutherienne-chatenay.frainsi que sur cinq liens dont le premier est :

https://www.youtube.com/watch?v=rxTApLk8-NY

“Luther” - FilmCette pièce de John Osborne a mobilisé seize paroissiens dela Paroisse St-Pierre de Châtenay-Le Plessis comme acteurssous la houlette de Noëlle Bosinault (qui a aussi fait les cos-tumes), trois paroissiennes pour les décors, deux (Eric et Auré-lie Préaud) pour le tournage et le montage. Le film peut êtrecommandé à : châ[email protected]

“1517 - Dieu a visité son peuple”Cette série d’articles du Pasteur Jean Haessig qui paraît dans« Amitiés Luthériennes » depuis le numéro 91 (printemps 2016)se propose de présenter les points forts de l’enseignementbiblique remis en lumière par Luther et ses collègues. 8 articlesont déjà paru. 7 autres devraient encore suivre.

“Amitiés Luthériennes”, no 97Ce numéro de l’automne 2017 contient sur 9 colonnes un« Bref survol biographique de Martin Luther » avec ses écrits

essentiels pour donner une idée du travail phénoménal produitpar le réformateur.

Emissions radio “Martin Luther - 500 ans”et “Vie de Luther”

Œuvres du Pasteur Claude Ludwig et d’Odile, son épouse,elles peuvent aussi être écoutées sur le site de « L’Heure Luthé-rienne » : www.medichrist.com

“Luther, sa vie, son œuvre”de Félix Kuhn. Ces trois tomes ont été réédités par Gentianeet Marjolaine Ludwig et peuvent être achetés (17 € par tome)auprès des « Éditions Le Luthérien » :

[email protected] du Pasteur Martin Jautzy :

([email protected]).

Un tableau sur les Moyens de grâcesŒuvre d’Yvette Haessig, à la demande de l’ancien présidentsynodal, le Pasteur Roger Jones, il peut être vu dans l’église dela Paroisse Ev. Luth. de Sion à Schillersdorf (Bas-Rhin).Derrière la croix et des symboles très stylisés du Baptême etde la Cène, apparaissent plus ou moins forts des passagesbibliques centraux de l’Évangile.

Un modelageŒuvre de Rachel Fortmann, de taille imposante, il a été placéà l’entrée de l’Église Ev. Luth. de la Sainte-Trinité à Woerth(Bas-Rhin). Trois flammes (sur lesquelles figurent les explica-tions des trois articles du Credo par Martin Luther) sortentd’une Bible ouverte avec des passages bibliques soulignant quenous sommes sauvés par pure grâce, en plaçant notre foi enJésus-Christ seul.

Ci-dessus : Panneau de l ’Église Évang. Luth. du Canada

Brève rétrospectiveLe jubilé de la Réformation a été fêté de diverses manières. Nous citons celles dont nous avons eu connaissance, sans parler évi-demment des Cultes de la Réformation (cette année, le 29 oct.) et de ce qui a pu se faire au niveau des études bibliques, desréunions de jeunes et des écoles du dimanche.


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Les 18 et 19 nov., à Séville, nos frères et sœurs espa-gnols ont rendu grâces à Dieu pour deux bénédictionsparticulières.

La consécration du nouveauCentre commun de la Paroisse Év. Luth. St-

Paul et de « l’Église ÉvangéliqueLuthérienne Espagnole »

Ce culte a été conduit par le Prof. Arthur Just (Sémi-naire de Fort Wayne, USA), impliqué dans cette missionet la formation des pasteurs de langue espagnole.Lancée en 2000 par l’envoi de missionnaires de« L’Église Ev. Luth. Argentine », avec l’appui financier de« L’Église Luth. – Synode du Missouri », la mission aconnu des hauts et des bas avec les pasteurs succes-sifs, d’abord argentins – Marcos Berndt (2000-2002),surtout Walter Ralli (2002-2011), Gustavo Lavia (2010-2015) – puis américains – David Warner (2015) et AdamLehmann (2015).La mission a eu la joie de pouvoir ordonner en 2010 lepremier pasteur issu de son travail, Juan Carlos Garcia

Cazorla (Séville), qui avait suivi sa formation théolo-gique au Séminaire de Buenos Aires. Il est, par ailleursingénieur chez Airbus à Séville.Les communautés de la IELA se trouvent dans les Astu-ries (nord-ouest) et dans les villes de Madrid, Séville,Carthagène, Valence et Barcelone.

L’ordination de José Luis de Miguel Cano(19 nov. 2017)

Elle, s’est déroulée le dimanche à Séville, dans la fou-lée. C’est là le deuxième pasteur issu du travail de cettejeune mission. Lui a suivi sa formation théologique au« Centre des Études Hispaniques » de St-Louis, USA).Il exerce une profession en dehors de l’Église, et plusprécisément à « l’Association Espagnole Contre le Can-cer » à Valence (Espagne). C’est aussi dans cette villequ’il va exercer le ministère de pasteur missionnaire.Avec Elena, son épouse, il a un fils, Abraham, et unefille, Belen.

Y étaient représentées les Églises partenaires du Portu-gal (Adalberto Hiller), de Suisse (Walter Ralli), de France(J.T. Haessig) et des Etats-Unis (des représentants du« Département des Missions » et du « Centre des ÉtudesHispaniques » du Séminaire de Fort Wayne).Le rédacteur d’Amitiés Luthériennes (à l’époque direc-teur de « L’Heure Luthérienne »), impliqué dans ce tra-vail dès avant l’arrivée du premier missionnaire, a eu lajoie de retrouver ses amis, après avoir déjà pu partici-per aux premières confirmations en sept. 2000, puis au10e jubilé de la IELA et à l’ordination de leur premierpasteur espagnol.Le centre occupe l’angle du rez-de-chaussée de l’immeuble.

Séville : “l’Iglesia Evangelica LuteranaEspañola” (IELA) en fête

Les pasteurs d l’IELE : Adam Lehmann, David Warner, José Luis


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Nos productions audio et vidéoCassette vidéo : “Le Puzzle Club :Le mystère de Noël”. Dessin animé.10 e + frais de port.

2 CD : “Qui est Jésus ?”Cours biblique par correspondance en 20leçons sur « l’Évangile selon Matthieu »,avec fiches d’accompagnement.

CD : Conte de Noël “l’Enfant perdu”La nuit de Noël, un enfant, égaré dans laforêt, car surpris par la neige, fait unerencontre et découvre le vrai sens de Noël.

CD : Passion - Pâques :L’histoire des souffrances, de la mort et dela résurrection de notre Seigneur, et deleur signification pour nous.

C 80 : Avec ou contre Dieu ?7 entretiens : La Loi, vérité immuable. -La Loi, expression de l’amour de Dieu. -Superstition, idolâtrie, divination, magie.- Tenter Dieu, sacrilège, athéisme, agnos-ticisme. - Doute, incrédulité. - Libertéreligieuse.

C 40 : Blasphémer ou adorer ?3 entretiens : Abus du nom de Dieu(jurons, blasphèmes, promesses avec appelà Dieu), faux serments, parjure. - Notrenom de chrétien. - Coutumes et contraintessociales qui requièrent de certains untravail dominical.

C 40 : Parent, enfant, citoyen.4 entretiens : Tu aimeras ton prochaincomme toi-même. - Devoirs des parents.- Devoirs des enfants.- Devoirs descitoyens.

C 60 : Le respect de la personne.6 entretiens : Respect de la vie humaine(homicide volontaire, avortement, eutha-nasie, suicide). - Respect de la dignitéhumaine de l’âme d’autrui (scandale), dela santé (soins, excès, drogues). - Respectde la personne et recherche scientifique(finalité, critères fondamentaux, trans-plantation d’organes). - Respect del’intégrité corporelle (enlèvements, prisesd’otages, terrorisme, torture, amputations,mutilations, stérilisations). - Respect desmorts (autopsie, incinération), expériencesscientifiques, psychanalytiques. - Sauve-garde de la paix (colère, haine, paix duChrist, éviter la guerre, légitime défense,Défense nationale, accumulation desarmes, course aux armements, productionet commerce des armes).

C 60 : Comment venir en aideaux drogués. 3 entretiens en parallèle à labrochure du même nom.

C 60 : Homme et femme il les créa.5 entretiens : Homme et femme il les créa.- La chasteté (adultère, prostitution,inceste, homosexualité). - Amour etfidélité entre époux. - La procréation(enfants, régulation des naissances). -Divorce, union libre, polygamie.

C 40 : Divorcer ?

C 40 : Justice et solidarité3 entretiens : Respect des personnes et deleurs biens. - Activité économique etjustice sociale. - Justice et solidarité entreles nations, et amour des pauvres.

C 100 : Le chrétien et le travail11 entretiens : Le chrétien et le travail. -Travail séculier et service rendu à Dieu. -Métier et vocation. - Lumières du monde.- Services rendus aux collègues croyants. -Services rendus aux collègues incroyants. -Fidélité dans les petites choses. - Concerta-tions avec l’employeur divin. - L’argent, lesaugmentations de salaire, etc. - Tempslibre et récupération des forces. - (bis).

C 40 : Vivre dans la vérité3 entretiens : Vivre dans et témoigner dela vérité. - Offenses à la vérité (fauxtémoignage, respect de la réputation,flatterie, adulation, complaisance, van-tardise, mensonge, devoir de réparation).- Principe à la base de toute commu-nication (l’amour fraternel). Le droit à lacommunication. Secret de la confession ;secret professionnel (politiques, militaires,avocats, médecins).

C 20 : La convoitise dédouanée ?2 entretiens : Purification du cœur. -Désordre des convoitises. Désirs del’Esprit (contentement, non pas fatalité).

C 80 : Y étais-tu ?7 entretiens sur les souffrances, la mort etla résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ.

C 10 : Plus fort que la mort2 brefs messages dialogués pour venir enaide aux personnes éprouvées par le deuilou l’idée de la mort.

C 60 : Nos programmeshebdomadaires radio de 15 minutes

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aimerais recevoir les cassettes marquées d’une croix :r K7 Vidéo : le Puzzle Club : Le mystère de Noël r C 60 : Homme et femme il les créa r CD ou C 60 :r 2 CD : Qui est Jésus ? r C 40 : Divorcer ? 4 programmes radior CD : Conte de Noël “L’Enfant perdu” r C 40 : Justice et solidarité (de 15 minutes) r CD : Passion - Pâques r C 100 : Le chrétien et le travail avec l’émission du :r C 80 : Avec ou contre Dieu ? r C 60 : Vivre dans la vérité r C 40 : Blasphémer ou adorer ? r C 20 : La convoitise dédouanée r C 60 : Le respect de la personne r C 80 : Y étais-tu ? et vous fais parvenir pour cela un don de ........................... euros (prix de revient moyen : 8 euros).

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Aux éditionsL’Heure LuthérienneCours Biblique par CorrespondanceLA VRAiE ViE (1re des 8 études)Cours Biblique par Correspondanceintroduisant dans les vérités fondamen-tales de la foi chrétienne en 8 cahiers.Destiné à des personnes voulant faireconnaissance avec la foi chrétienne et sesituer par rapport à elle.Voici les thèmes des 8 études :1. La personne la plus extraordinaire qui

ait jamais vécu2. Jésus a accompli les promesses de Dieu3. Faire confiance à Jésus qui a triomphé

de la mort4. Le Créateur prend soin de vous5. Faire confiance à Dieu qui prend soin

de vous6. Le livre qui vous apporte la liberté7. La vie sans fin8. La puissance par le Saint-EspritCours Biblique surL’ÉVANGiLE SELoN MARC16 leçons réparties en 16 cahiers, chacuntraitant d’un des douze chapitres del'Évangile selon Marc.Cours Biblique par correspondance surL’ÉVANGiLE SELoN MATTHiEU20 leçons sur 2 CD avec fiches d’accom-pagnement.AiMÉ. LE MoNDE. DiEU A TANT30 méditations sur Jean 3:16, lecondensé de l’Évangile de Jésus-Christ.32 p., broché.AMiTiÉS LUTHÉRiENNES.(magazine trimestriel)ANGES. La vérité sur les(leur nature, origine, rangs et rôles ; deuxparenthèses sur Satan et sur l’Ange del’Éternel). 24 p., broché.ARGENT. Mythes. Pièges. Révélations.Possibilités. L’Démonte les mythes à propos de l'ar-gent, met en garde contre ses pièges,montre comment la façon de gérer sonargent révèle sa personnalité et présenteles occasions de le gérer pour le biendes gens concernés et de façonagréable à Dieu. 36 p., broché. BiBLE. Faisons connaissance avecLES LiVRES DE LABrève présentation de chaque livre de laBible. Introduction au message et à l'his-toire de chaque livre. But : donner uneconnaissance plus vivante et concrète del'histoire sainte qui gravite autour del'Évangile. 64 p., broché.BoNNES NoUVELLES !Des Nouvelles... deLa Bonne Nouvelle de la venue de Jésuspour notre salut. 41 méditations pourchaque jour du temps de l'Avent jusqu'àl'Épiphanie. Chaque méditation se ter-mine par une courte incitation à prolon-ger la réflexion par un acte concret de lavie courante, suivie d'un prière. 68 p.,broché.

CANCER. Vivre avec leAssistance aux malades du cancer, ensuivant l’ordre du Notre Père. Témoi-gnage personnel. Quand le cancer faitirruption dans la vie - la vôtre ou celled'un proche - comment vivre aujourd'huiet espérer demain. Témoignage. 32 p.,broché.CARÊME... le temps des mensonges ? Le47 méditations pour le temps duCarême, où, chaque jour, est mis àdécouvert un mensonge particulier queSatan répand dans ce monde (et parfoisjusque dans nos esprits). Chacun de cesmensonges est réfuté par la Parole devérité et de vie du Christ crucifié etressuscité. 78 p., broché. – épuisé.CoNGÉS VALoRiSÉS. DES - Une Pers-pective divine. Des congés qui vous pro-fitent. 20 p., broché.CULPABiLiTÉ vous piégera. LaAide pour trouver l'issue d'une mauvaiseconscience.16 p., broché.DÉPRESSioN, le poids des émotions. LaL'auteur parle des symptômes qui la pré-cèdent et l'accompagnent, des causesphysiques et des autres : le deuil, lemépris de soi, une vie sans but ou le sen-timent d'impuissance, pour en arriver aumeilleur des remèdes : un ami, particu-lièrement l'Ami par excellence, Jésus-Christ. 36 p., broché.DÉTENU à ses codétenus. Réflexions d’unRédigé par un détenu qui a retrouvé leChrist en prison et qui partage sa foi avecses codétenus pour remplir leur vie d’es-pérance. Bénéfique pour tout public.36 pages illustrées, format A5. Broché.DEUiL. Prenez courage dans votreMême si vous en êtes bouleversé, quevous n'en avez aucune envie, que vousavez l'impression que la vie n'a plus desens et que vous vous sentez perdu,même si votre cœur est lourd de chagrinet que le vide est béant. 36 p., broché.DiVoRCE. GUÉRiR D’UNCeux qui sont passés par cette rupturefont tous état de quatre sentiments : lacolère, la solitude, le sentiment de culpa-bilité et la peur. Conseils pratiques sur lafaçon de venir à bout de ces émotions.Chapitre spécial pour les parents isolés.28 p., broché.DANS LE DoUTE - CoNSULTEZ LEMoDE D'EMPLoi...La vie comme elle devrait être. Une invi-tation aux sceptiques, aux hésitants, voireaux incroyants, à consulter la Bible avantde déclarer qu'elle n'apporte rien pourmener une vie "comme elle devrait être".28 pages, broché.DRoGUÉS ? Comment venir en aide auxPour les proches et les amis. 56 p.,broché.

ENFANTS dans le respect. Élever les26 conseils pour des relations constructivesentre parents et enfants. 20 p., broché.FiNALiTÉ DU MoNDE. LaLes scénarios prédits par certainssavants. Quand, comment, pourquoi etpour déboucher sur quoi notre mondepassera-t-il ? Dieu sera-t-il spectateur ourestera-t-il maître de lasituation ? Et l’hu-manité, dans tout cela ? En expliquant lemot “ fin ” dans son sens de “ but ”, unebrochure réconfortante. 24 p., broché.iNTERNET EN FAMiLLEProfits et PlaisirsConseils et encouratgements pour lesparents qui craignent d'être dépasséspar leurs enfants ! Avec un lexique, destermes techniques. 36 p., broché.LUTHÉRiENS. Ce que croient les ChrétiensDépliant présentant brièvement lespoints importants de la révélationbiblique.MALADE, jE PRiE.Série : Priez en tout temps.45 Prières pour malades et leur entou-rage, dans des situations très variées.64 p., broché.MALHEURS ? Pourquoi tous cesPourquoi y a-t-il des peines et des souf-frances dans le monde ? Quel bien peut-on en retirer ? Qu'a fait Dieu pour réglerle problème du mal et de la peine dansce monde ? Cette brochure vous aideradans le temps de l'affliction. 40 p., broché.NoËL. Des Bottines rouges pourLivre d'images pour enfants.NoËL. Le Puzzle Club : Le mystère delivre d'image pour enfants.NoUVEL ÂGE vous trompe. LePrésentation et réfutation de ce mouve-ment idéologique. 24 p., broché.oVNiS. La vérité sur les. Y a-t-il quelqu’un ?Une brochure qui met en garde, mais quirassure aussi. 24 p., broché.

L’HEURELUTHÉRIENNE


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PARDoNNER ET oUBLiERComment y parvenir ? Avec l'aide de qui ?28 p., broché.PARLER MAiNTENANT ! C'est à vous dePourquoi est-il souvent si difficile decommuniquer avec les autres ? Qu'est-ce que Dieu a entrepris pour réparer desrelations endommagées et quels conseilsnous donne-t-il dans la Bible pourrésoudre les conflits ? 24 p., broché.PEUR. Pas de raison d’avoirCulpabilité, dépression, mort, faute, soli-tude, stress, anxiété, insuffisance, soucis,désespoir, autant de sujets abordés danscette brochure pour aider à s'en sortirceux qui souffrent de ces maux. 24 p.,broché.PoRNoGRAPHiE ?ÉPANoUiSSEMENT DANS L’iNTiMiTÉ ?La pornographie est une sorte dedrogue douce qui compromet larichesse d'une relation entre un hommeet une femme. Étapes de la dépendance.Chemin pour s’en sortir. 28 p.PRiE. Chaque jour, je (recueil de prières)Série : Priez en tout temps.20 prières pour chaque jour et pourl'affermissement dans la foi. 32 p., broché.PRoBLÈMES... tout le monde en a. DesOù trouver de l'aide dans nos problèmes.16 p., broché.QUoTiDiEN. Notre culte(carnet trimestriel de 90 méditations)RÉiNCARNATioN ? Que penser de la(présentation et réfutation à la lumière dela Bible). 16 p., broché. SATANiSME. LeConfession d’un sataniste criminelrepentant. Informations sur le satanismeaujourd’hui. Recommandations évangé-liques pour s’en prémunir. 36 p., broché.SoLiTUDE. LaConseils pour transformer la solitude enatout. 29 p., broché.SoUFFRANCE. LaComment Dieu traite-t-il la personne quisouffre ? 28 p., broché.STRESS. LeComment faire face au stress. 28 p., broché.TEMPS ! iL EST GRAND. ... de nous arrê-ter dans notre course contre la montrepour mettre de l'ordre dand nos priori-tés. Le temps s'écoule, et bientôt vousn'y pourrez plus rien. - 28 p., broché.VER. Et Dieu envoya unMontre, à partir d’un épisode souventméconnu de la fin du livre de Jonas,comment Dieu dirige toute chose et a unplan pour chacun de nous. Destiné àaider ceux qui ont l’impression de ne ser-vir à rien. 36 p., broché.ViEiLLiR pour le meilleur ou pour le pire.Appel à la réflexion pour les personnesâgées comme pour les autres. Statis-tiques. Accompagnement du Dieu créa-teur et sauveur. Questionnaires pouraider à la réflexion. 80 p., broché, photosnoir et blanc.

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aimerais recevoir les cassettes marquées d’une croix :r K7 Vidéo : le Puzzle Club : Le mystère de Noëlr 2 CD : Qui est jésus ?r CD : Conte de Noël “L’Enfant perdu”r CD : Passion - Pâquesr C 80 : Avec ou contre Dieu ?r C 40 : Blasphémer ou adorer ?r C 60 : Le respect de la personner C 60 : Homme et femme il les créar C 40 : Divorcer ?r C 40 : justice et solidaritér C 100 : Le chrétien et le travailr C 60 : Vivre dans la véritér C 20 : La convoitise dédouanéer C 80 : Y étais-tu ?r CD ou C 60 : 4 Programmes Radio (de 15 min.) avec l’émission du ......................et vous fais parvenir pour cela un don de ................ e (prix de revient moyen : 8 e).Fait à : le : Signature :

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En outre, nous souhaitons apporter à tous ces amisune aide au témoignage chrétien qu’ils aspirent àrendre dans leur entourage et soutenir leur actionlocale.

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Diffusion de nos programmes radiode 15 minutes

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Grèce Aegion 25100 Radio Aegio

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Elle veut être une aide au progrès dans la foi chrétienne et au témoignage évangélique.

Directeur de publication : J. T. Haessig • Dépôt Légal : décembre 2017Imprimé en France • Imprimerie VEIT - Bouxwiller

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