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Entre nous N°11 Magazine interne de l’hôpital Delafontaine et de l’hôpital Casanova Juillet 2015 RENCONTRE Evénement Brigitte Kamp UNE IDE PAS COMME LES AUTRES (EQUIPE MOBILE DE GÉRIATRIE)

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Page 1: N°11 Juillet 2015 - ch-stdenis.fr · Le coin lectur e. Juillet 2015 | Entrenous [ ]7. ELLE. Travailler à l'hôpital de Saint-Denis, est-ce un hasard ou un choix militant ? Ghada

EntrenousN°11Magazine interne de l’hôpital Delafontaine et de l’hôpital Casanova

Juillet 2015

RENCONTRE

L’Unité de Chirurgie Ambulatoire (UCA)

EvénementUn nouveau service pour la neurologie

Brigitte KampUne IDe pas comme les aUtres

(eqUIpe mobIle De gérIatrIe)

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3 juillet 2015 | Entrenous [ ]

Entrenous Le Préfet de Seine-Saint-Denis a déclenché le 30 juin 2015, le niveau 3 « Alerte Canicule », au vu des températures annoncées et atteintes les jours suivants. Une nouvelle fois, comme pour l’épisode d’épidémies hivernales, la communauté hospitalière de l’hôpital de Saint-Denis, a su se mobiliser pour prendre en charge et se montrer attentive aux difficultés que pouvaient rencontrer

les patients et leur famille. D’ailleurs, l’image de l’hôpital s’est considérablement améliorée auprès de la population ces dernières années, non seulement en raison de l’amélioration des conditions d’accueil, mais aussi grâce à la qualité de la prise en charge pluri professionnelle.

L’année 2015 constitue une année charnière pour l’établissement. Après des années de forte croissance des recettes d’activité, celles-ci connaissent un coup d’arrêt aujourd’hui. Les réformes du financement des patients relevant de l’Aide Médicale d’Etat et des Soins Urgents pénalisent fortement les finances du CHSD (-3.3 M€ de manque à gagner). Désormais, les séjours de ces patients étrangers sont valorisés comme les autres séjours, alors que leur prise en charge, vous le vivez au quotidien, présente des spécificités (interprétariat, temps social, organisation de la sortie, poids psychique) qui ne sont plus reconnues. Je suis en contact régulier avec le Ministère, l’ARS et les politiques pour faire reconnaitre, documenter, objectiver cette caractéristique particulière locale.

En parallèle, l’établissement poursuit son développement et sa modernisation en accompagnant les projets médicaux priorisés au niveau institutionnel (extension de la neurologie de 30 à 48 lits, extension des lits portes pédiatriques à 7 places, ouverture de 5 lits en Maternité, lancement des travaux de rénovation/extension du plateau d’imagerie, lancement des études pour la rénovation de la réanimation et l’UHCD).

De même, sur 2015, l’hôpital souhaite poursuive l’accompagnement de la hausse de l’activité. Ainsi ont été recrutés 32 ETP supplémentaires par rapport à l’an passé, 12 ETP sont venus renforcer ponctuellement dans les services. De plus, le CHSD s’est lancé dans une

politique d’attractivité pour le personnel avec notamment la politique de gestion des contractuels mise en œuvre en mars 2015 avec le développement des titularisations et les revalorisations salariales au cours de la carrière, ce qui n’est pas négligeable en ces temps de rigueur nationale.

Cette dynamique implique nécessairement des moyens supplémentaires qui ne peuvent être évalués qu’à l’aune de l’activité réalisée et de la qualité du service rendu.

Néanmoins, afin d’absorber les chocs budgétaires des années à venir et préserver la capacité à renouveler le matériel, les locaux, un plan d’efficience a été présenté à l’ensemble des responsables de l’établissement et des instances. Que signifie ce terme, efficience ? Il s’agit de notre capacité à imaginer ensemble une organisation qui permette de mieux dépenser, tout en assurant un bon niveau de performance médicale, soignante, logistique ou administrative.

Il s’agit là d’un véritable changement dans l’analyse des projets et la gestion de l’établissement, incontournable au regard du déficit budgétaire actuel. L’accent est mis davantage sur les réorganisations avec notamment l’accentuation du virage de l’hospitalisation complète vers l’ambulatoire, l’adaptation des lits à l’activité (pédiatrie, soins de suite, maternité), les adaptations du temps de travail et des fiches de tâches (travail sur les cycles/roulement de planning), pour une meilleure continuité des soins.

Certains ont parfois du mal à comprendre la nécessité des mesures de ce plan d’efficience, qui bouscule le cadre de fonctionnement, mais la survie et l’autonomie de notre établissement passent par cet effort de questionnement des organisations.

Mon discours n’est en rien alarmiste, mais il tient d’un langage de vérité et de responsabilité vis-à-vis de vous. Nous pouvons assurément réussir, ensemble, à concilier l’efficience, la qualité-sécurité des soins aux patients ainsi que l’amélioration des conditions de travail.

Je vous souhaite de bonnes vacances, profitez de ce temps de repos bien mérité et je vous remercie encore pour votre professionnalisme et votre implication dans le fonctionnement quotidien

de notre hopital.

Yolande Di Natale Directrice générale

« edito »

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4 Entrenous |Juillet 2015 [ ]

Entrenouspublication interne du Centre Hospitalier de Saint-Denis, 2 rue du Docteur Delafontaine, 93200 Saint-Denis.

Directrice de la publication : Yolande Di Natale

Directeur de la rédaction : Stéphane Berniac

Comité de rédaction : Patrick Sichère, Brigitte Reidon, Michelle Virlouvet, Bernard Dorland, Nathalie Memain, Thomas Debroucker, Danièle Risser, François Vaussy, Denis Boucher, Idriss Farota Romejko, François Lhote, Aminata Camara, Maria Ortega, Stéphane Berniac.

Conception-réalisation & photographies : Marc Boulenaz, Anissa Taleb

Impression : service interne de reprographie du CHSD

Tirage : 2000 exemplaires

Dépôt légal :Entrenous – Juillet 2015.

Les articles publiés dans le Entrenous ne peuvent être reproduits sans l’autorisation expresse de la rédaction.

à Actualités Toute l'actualité de ces derniers mois

13

à JeuxJeu des 7 différences

Le coin lecture ÂArticles parus dans la presse ces derniers mois

26Rencontre Â

Brigitte Kamp : une IDE pas comme les autres

(Equipe mobile de gériatrie)

Rejoignez l’hôpital sur sa page Facebook : Hôpital Delafontaine (page officielle)

38L'image ÂUne partie de l'équipe du

service Soins de suite

37

Dossier  Projet de soins

32

5

C mon job ÂL’Unité de Chirurgie Ambulatoire (UCA)

18

à EvénementUn nouveau service pour la neurologie24

à Du côté de...La nouvelle politique des

contractuels

28

Evénement ÂElections de la commission des soins infirmiers de rééducation médico-techniques 25

à Dossier Don d’organes30

à Dossier2 ème Journée de réflexion

l’enfant et l’adolescent obèses à Saint-Denis, prévention et prise en charge

35

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Le coin lecture

5 Juillet 2015 | Entrenous [ ]

Le mot du CLUD : ayez le réflexe douleur !

De l’importance des liens entre troubles du sommeil et douleurs.« Le sommeil normal a des caractéristiques individuelles stables, probablement génétique, et variable en durée et en qualité avec l’âge, les habitudes et l’environnement. » Ainsi débute un article sur le sommeil à paraître dans la revue Douleurs, revue que l’on peut se procurer à l’hôpital Delafontaine. Mais cet article précise aussi les liens entre douleur et sommeil, liens qu’il faut envisager comme interactif et non comme cause ou conséquence. L’auteur de cet article, le Docteur François Pichon, interniste au CHU Hôtel-Dieu et spécialiste du sommeil et de la douleur, ajoute qu’un mauvais sommeil induit plus de douleurs diurnes et une plus grande variété dans l’expression de la douleur. Inversement, une douleur sévère le jour induit une plus forte probabilité de plaintes de mauvais sommeil, de sommeil non récupérateur. Ne devrions-nous pas interroger systématiquement nos patients à ce sujet ? Evaluer le sommeil comme on évalue une douleur ? Rappelons en effet, que traiter une douleur chronique sans l’évaluer peut être considéré comme une erreur médicale. La plainte concernant les troubles du sommeil doit aussi être entendue et évaluée. Ignorer les liens entre ces deux symptômes peut conduire à un échec thérapeutique.

Docteur Patrick Sichère

Président du CLUD

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6[ ] Entrenous | Juillet 2015

ELLE(décembre 2014)

« Interview »

Cette gynécologue, chef de service à la maternité Delafontaine de Saint-Denis, se bat pour ouvrir une Maison des femmes. Un lieu où les

patientes en détresse trouveraient accueil, soins et écoute.

Des icônes russes, des statues africaines, des affiches féministes... Dans le bureau de la Dre Ghada Hatem-Gantzer, il y a le monde entier.

Un peu comme à l'hôpital Delafontaine de Saint-Denis, où elle travaille. « L'hôpital international », c'est ainsi qu'elle le surnomme, clin d'oeil

railleur à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, aux antipodes sociologiques de la « capitale » du 9-3. Passée des grandes gueules (quand

elle était à la maternité militante des Bluets) à la Grande Muette (quand elle officiait à l'hôpital militaire Bégin), elle est désormais chef de

service d'une méga-maternité qui accueille chaque année environ 4 000 naissances. Parmi les futures mères, de nombreuses femmes

précarisées, victimes de violences et de mutilations sexuelles. C'est pour elles que, avec le soutien de la Fondation ELLE, la gynécologue-

obstétricienne s'est mise en tête de construire une Maison des femmes sur le dernier terrain vague disponible de l'hôpital. La première pierre

a été posée le 8 mars dernier. Depuis, l'édifice attend d'être financé dans sa totalité. La Dre Ghada Hatem-Gantzer partage donc ses journées

entre les soins aux patientes et sa nouvelle casquette de leveuse de fonds. Un rythme intense mais coutumier pour cette pragmatique à la

chevelure de lionne et à l'enthousiasme contagieux.

ELLE. Comment êtes-vous arrivée en France ?

Ghada Hatem-Gantzer. Je suis née au Liban et j'ai étudié au Lycée français de Beyrouth. A 18 ans, j'ai voulu faire médecine, mais mon pays

était en guerre, et la France s'était désengagée du soutien qu'elle apportait à la faculté de médecine. J 'ai donc décidé d'aller étudier en

France. Je suis profondément francophone et francophile. Quand je suis arrivée à Paris, j'étais chez moi.

ELLE. Qu'est-ce qui vous a poussée vers la médecine ?

Ghada Hatem-Gantzer. J'ai longtemps hésité entre l'architecture, la sociologie et la médecine. Cette dernière l'a emporté, car je me projetais

plus dans le soin. La psychologie de bazar y verra un lien avec mon histoire, mon pays en guerre, moi, je ne fais pas spécialement ce

rapprochement. Un stage en maternité m'a convaincue de devenir gynécologue-obstétricienne. Peut-être parce que, dans cette spécialité,

tout finit bien, en général. C'est à la fois de la médecine, de la chirurgie, de la psychologie, de l'accompagnement humain. La naissance est

un moment crucial où les histoires familiales se télescopent, où les échanges humains sont très riches.

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Le coin lecture

7 Juillet 2015 | Entrenous [ ]

ELLE. Travailler à l'hôpital de Saint-Denis, est-ce un hasard ou un choix militant ?

Ghada Hatem-Gantzer. A Paris, après un passage à Saint-Vincent-de-Paul, j'ai rejoint les Bluets, où j'ai découvert le travail de Fernand

Lamaze, l'un des pères de l'accouchement sans douleur. C'est le premier médecin à avoir dit aux femmes: « C'est à vous de décider, d'être

actrices de la naissance. » Ce n'était pas banal. Il nous a enseigné cette idée révolutionnaire selon laquelle un patient qui sait ce qui va lui

arriver a moins peur. Il a aussi popularisé la préparation à la naissance et il s'est battu pour qu'elle soit remboursée par la Sécu. Enfin, il a

défendu l'idée que tout le monde a un rôle dans l'accouchement, de la sage-femme à la personne qui nettoie la chambre. Après une dizaine

d'années là-bas, je suis partie pour l'hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé. D'un extrême à l'autre. Des cocos aux militaires, sans faire mes

classes ni couper mes cheveux. Dans cet hôpital, ma petite victoire, c'est d'avoir fait pratiquer des IVG, ce que beaucoup pensaient

impossible. J'ai aussi créé une unité de prise en charge de la stérilité. Quelques années plus tard, le chef de service de la maternité de Saint-

Denis, qui préparait sa retraite, m'a contactée. Je me suis dit que ça pourrait être un beau projet de fin de vie professionnelle : la maternité

était en reconstruction, je m'étais lancée dans un master en management médical... J'ai lâché mon vélo, mon moyen de locomotion préféré,

et je me suis lancée dans cette nouvelle aventure.

ELLE. Quelles sont les spécificités de cet hôpital ?

Ghada Hatem-Gantzer. Les gens qui passent par cet établissement viennent de plus d'une centaine de pays, beaucoup rencontrent des

difficultés sociales extrêmes. Cette diversité est une richesse, mais, lorsqu'on reçoit uniquement des patientes qui ne parlent pas bien

français, qui sont à mille lieues des préoccupations de la parentalité, de la place du père, de la bientraitance, cela ne pousse pas forcément à

développer de nouveaux projets. Ce qu'on leur donne leur convient. Pourtant, la notion de projet de naissance, par exemple, apparue ces

vingt dernières années, est aussi l'occasion d'ouvrir le dialogue. D'évoquer des problématiques personnelles, comme les mutilations

sexuelles.

ELLE. Vous avez lancé un service de chirurgie réparatrice dédié aux excisées. Ce sont les femmes qui le réclamaient ?

Ghada Hatem-Gantzer. Les femmes excisées représentent de 14 à 16 % des 4 000 femmes qui accouchent ici chaque année. Nous nous

sommes donc interrogés sur ce que nous pouvions leur apporter. Trois chirurgiens sont partis se former auprès du Dr Pierre Foldes, le pape

de la reconstruction. Nous avons mis sur pied une consultation qui regroupe des sages-femmes, une psychologue du psycho-trauma, une

gynécosexologue... Toutes les femmes ne demandent pas à être réparées, et il faut respecter leurs souhaits. Mais aussi leur permettre de

reconnaître de quoi elles sont victimes. Elles ont besoin qu'on leur explique, qu'elles comprennent pourquoi elles sont comme ça, quelles

options s'offrent à elles.

ELLE. Si ce service existe, pourquoi créer une maison des femmes ?

Ghada Hatem-Gantzer. Sa seule vocation n'est pas d'accueillir des femmes excisées. C'est un lieu d'accueil, de consultation, de prévention

et d'orientation pour toutes les femmes en difficulté, qu'elles soient confrontées à une grossesse non désirée, à des violences conjugales, au

mariage forcé ou, bien sûr, à l'excision. Le Planning familial est à l'étroit dans notre maternité, entre deux portes au fond d'un couloir.

Pourtant, un très large public y est accueilli. On pratique 1 000 IVG par an à Delafontaine. Je cherchais un nouveau lieu où installer le

Planning. Or, il n'y avait plus d'espace disponible dans l'hôpital. Il fallait donc construire, mais, la maternité venant d'être rénovée, il n'y avait

plus un sou dans les caisses. Alors, avec le soutien de Gisèle Halimi, je me suis mise en quête de financements. Auprès des collectivités

locales, des fondations comme celles de ELLE ou de Kering. Aujourd'hui, les choses avancent enfin. Nous attendons l'aide imminente de la

Région et espérons celle de l'opération des Pièces jaunes.

ELLE. Vous évoquiez le Planning familial... Quarante ans après le vote de la loi sur l'IVG, ce droit est-il menacé ?

Ghada Hatem-Gantzer. L'IVG a perdu ses grandes militantes historiques. Ce droit s'est banalisé. On sent moins d'enthousiasme et de

soutien en sa faveur. Pourtant, le gouvernement est plutôt « soutenant ». L'ARS [Agence régionale de santé] a mis en place le dispositif Frida

[Favoriser la réduction des inégalités d'accès à l'avortement] pour, notamment, réduire les délais d'attente et éviter que les unités IVG ne

ferment pendant les vacances. A Saint-Denis, tout le monde est d'accord pour pratiquer des IVG, mais on ne se bat pas pour les faire. Les

jeunes médecins ont aujourd'hui une vision plus technique et moins militante de la chose. Il faut faire des IVG, donc on en fait. Point. Il faut

rester vigilant, comme nous l'a montré l'Espagne, il y a peu.

ÉCRIT PAR : Catherine Robin

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Le coin lecture

8[ ] Entrenous | Juillet 2015

20 minutes.frvendredi 16 Janvier 2015

«Le plan Marisol Touraine pour améliorer l’accès à l’avortement»

BFM.frvendredi 16 janvier 2015

«L’IVG : les mesures du gouvernement»

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Le coin lecture

9 Juillet 2015 | Entrenous [ ]

Le Figaro.frvendredi 16 janvier 2015

«Une serie de mesures va faciliter l’accès à l’IVG»

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Le coin lecture

10[ ] Entrenous | Juillet 2015

Comment imaginer qu’au milieudu flot de circulation du carre-four Lamaze, bruyant et pollué,se cache un espace protégé decalme et de volupté ? Au sous-soldu centre commercial Romain-Rolland, Habi Esthétique recèleun charmant hammam dont lecarrelage bleu et les banquettesmoelleuses invitent à la détenteet à la sérénité. Habiba Latigui l’acréé en 2009, trois ans après avoirmonté son institut de beauté (1,avenue R. Rolland). Si Habiba est née à Saint-Denis,elle a longtemps vécu en Algérie.À 15 ans, elle y suit ses parents, yfait sa vie de femme, a ses en-fants. Elle revient à Saint-Denisen 1990. «Le FIS chassait les intel-lectuels»,dit-elle simplement.Habiba était traductrice-inter-prète dans des sociétés améri-caines d’hydrocarbures. EnFrance, sa maîtrise de l’anglaislui permet de travailler. Mais elle«en a marre»et veut changer.«Pendant des années, j’ai été aucontact de l’argent. J’ai eu envied’être au contact des gens.» Dontacte. Elle se forme : soins du vi-sage, épilation, hammam. «L’es-thétique, c’est comme un peintrequi prépare sa toile. Il fautconnaître la peau.» Dans son sa-lon qu’elle a voulu «intime,convivial et familial», Habiba

s’attache à partager son «goût dunaturel et de [sa] culture». Ellemontre ses cheveux, longs, bril-lants, aux beaux reflets auburn.«Regardez, c’est du henné. Il nefaut pas avoir honte de ce que l’onest et de ce que l’on utilise ! » Dumardi au dimanche (10h/19h).Tél. : 01 49 71 64 82. P.D.S.C.

Le plusBains ouverts aux hommes jeudi(16h/19h) et dimanche (14h/18h)sans rendez-vous. Les femmes yont accès sur rendez-vous. Ha-biba accepte de les accueillir avecleurs enfants en bas âge: «Je metsle petit à dormir. Je baisse les lu-mières. La maman peut profiterdu hammam tranquillement.»

Le moins Ne pas s’arrêter au vacarme rou-tier du quartier. On vous l’assure,chez Habiba, le calme règne.

Habi Esthétique

Côté commerce

5ACTUALITÉS

N°1027DU 28 JANVIER AU 3 FÉVRIER 2015

FinanceLe PCF organise undébat sur le thème«la finance au pas»avec Pierre Ivorra,chroniqueur à l’Hu-manité, jeudi29janvier, 19h, à lalibrairie Folies d’en-cre (14 place du Ca-quet).

ErratumL’Entretemps, qui faisaitl’objet du Côté associationdu JSDn°1026 n’est pas au21 rue Gabriel-Péri mais 21rue de la République.

HabionomeLancé voilà quelques an-nées par la coopérativeSCOPHEC, l’Habionome,projet d’habitat participa-tif d’accession à la pro-priété, sera réalisé parl’Atelier Desmichelle Ar-chitecture désigné le 19dé-cembre dernier. Ce pro-gramme de 17 logements,vise les meilleures certifi-cations environnemen-tales, labels «Matériauxbiosourcés», Effinergie + etHabitat & Environnement.Avec l’Immobilière 3F pourmaître d’ouvrage, il seraconstruit dans le quartierCristino-Garcia à la Plaineoù une réunion d’informa-tion se tiendra le samedi 31janvier à 10h30. Infos sur le site :http://www.scophec.com/agenda-des-reunions

Mode de PalestineL’association Habibi KolFor You organise pour laPalestine une Fashion Dayavec défilé de robes tradi-tionnelles, exposition surla broderie, et vente aux en-chères pour soutenir LesAmis d’Al Rowwa. Samedi31 janvier à 17h, salle de laLégion d’honneur (face-book.com/habibikolfo-ryou Tél. : 06 71 49 51 72)

Floréal (1)Tranquillité et sécurité,emploi, insertion et déve-loppement économique,développement social etculturel : tels seront lesthèmes, nombreux, de laréunion à l’intention deshabitants et des profes-sionnels sur les orienta-tions pour le projet de terri-toire du quartierFloréal/Saussaie/Cour-tille/Mutuelle/Allende, lejeudi 29janvier à 17h30 àl’école André-Diez (au 38,avenue Lénine).

Floréal (2)Les intéressés étant tou-jours plus nombreux queles places disponibles, c’està nouveau par un tirage ausort que la maison de quar-tier Floréal inscrira par or-dre d’arrivée les partici-pants aux sorties program-mées pendant les vacancesde février. Le samedi 7 fé-vrier à partir de 10h. Au 3,promenade de la Basilique.Tél. : 01 83 72 20 60

Delafontaine. Le députéClaude Goasguenpointait dans un rap-port, fin 2014, un af-flux de demandes desoins et une contrac-tion des moyens.

Le 29 octobre 2014, le députéClaude Goasguen auditionnait,au nom de la commission des fi-nances, la direction du centrehospital ier de Saint-Denis(CHSD) au sujet des impacts dela réforme du financement de laprécarité. Cette audition, quicomplète le rapport général deValérie Rabault sur le projet deloi de finances pour 2015, metl’accent sur la situation spéci-fique du seul hôpital public dePlaine Commune. Delafontainedessert un bassin de populationde 400 000 habitants sur un ter-ritoire particulièrement défavo-risé en raison d’une densité mé-dicale libérale inférieure à lamoyenne régionale, de la préca-rité des patients et de leur hété-rogénéité culturel le. Au-jourd’hui, près d’un tiers des sé-jours hospitaliers enregistrésrelèvent de la Couverture mala-

die universelle (CMU), de l’aidemédicale d’Etat (AME) ou desSoins urgents et vitaux (SUV ).Entre 2009 et 2014, les séjourshors assurance maladie (SUV etAME) ont augmenté de 44 % etreprésentent 14 % de recettes del’hôpital, soit 14 millions d’eu-ros.

Sur le plan fonctionnel, le dé-partement financier du CHSD apleinement pris en compte cetteparticularité. Le service social etle service admission/factura-tion prennent part à la prise encharge de ces patients dans l’ou-verture de leurs droits. Sur leplan institutionnel, le CHSD a si-gné une convention de partena-riat signée avec la CPAM.

Des moyens en sévère contraction

Malgré ces dispositifs de sé-curisation de la recette, les ca-ractéristiques de la patientèle del’hôpital participent de sonsous-financement chronique.D’autant que cette structurespécifique de gestion de la pré-carité a un coût incompressible :le service social compte 20 assis-tants sociaux et cinq agents d’ac-cueil et de secrétariat.

À cela le rapport ajoute que sila réforme AME du 1er janvier2012 avait déjà amputé les re-cettes, la perspective de réformedes SUV laisse présager une éro-sion mécanique analogue. « À cestade, le CHSD doit donc répon-dre à un territoire de santé tou-jours plus demandeur avec desmoyens associés en sévèrecontraction. Pourtant, l’hôpital,par sa vocation même, est parti-culièrement captif du phéno-mène “précarité” qui se présenteà sa porte. Il est pour ainsi dire enbout de chaîne de la prise encharge sociale et trop souvent ledernier recours possible ou tropsouvent perçu comme tel », notele rapporteur spécial, qui offredes perspectives de réflexion.Claude Goasguen propose demettre les acteurs de l’ensemblede la chaîne (f inanceurs,contrôleurs et opérateurs) au-tour d’une même table pourharmoniser les règles de gestionet recouper les informationsafin de réduire les doublons degestion et renforcer la qualitédes contrôles, et définir deszones et des types de précarité àobserver et à financer.

« Cette situation est sympto-matique des inégalités territo-riales. Le CHSD remplit parfaite-ment sa mission d’intérêt géné-ral, et il faudrait que d’autres éta-blissements fassent la mêmechose. Tous n’ont pas un servicesocial aussi étoffé et actif » ,ajoute Élisabeth Belin, maireadjointe à la santé de la ville deSaint-Denis et vice-présidentedu conseil de surveillance del’hôpital Delafontaine.�

Sébastien Banse

Claude Goasguenpointe « l’irresponsa-bilité chronique » del’État, qui « sous-bud-gétise » l’AME, et s’in-quiète d’un recul desmoyens attribués à laprévention et à la sé-curité sanitaire.

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Aux urgences de l’hôpital Delafontaine.

Les finances de l’hôpital malades de la précarité

d’arrangements politiques avec la social-démocratie ». Le PG prévient : il « dénon-cera vigoureusement toute collusion avecles politiques droitières des conseillers gé-néraux élus sous l’étiquette Front deGauche ». À bon entendeur… D.Sz

D.R.

Déplacement. Lacommunauté d’agglo-mération a lancé uneconcertation le 22 jan-vier au 6B pour réduirela place de l’auto.

Comment réduire sur ce ter-ritoire la part de la circulationautomobile ? La question est unenouvelle fois posée avec le Planlocal de déplacement (PLD) quePlaine Commune s’apprête à ré-viser, mais en le couplant, cettefois, à un Plan marche qui reste àélaborer. Les deux documentsdevraient être approuvés par leconseil communautaire à la fin2015 après enquête publique enseptembre. Au préalable, uneconcertation est organiséejusqu’au 12 février. Échelonnéesur neuf dates (1), elle s’est ou-verte le jeudi 22 janvier par uneréunion publique au 6B. Parmiles propositions portées par Do-minique Carré, élu délégué àl’éco-mobilité, à la voirie et auxdéplacements, il est prévu d’in-tervenir auprès du Stif, de la Ré-gion, de la Ratp et de l’Etat pourune meilleure adaptation destransports en commun aux be-soins des usagers. Principal ob-

jectif, améliorer les services desbus là où ne sont guère accessi-bles les trains, trams et métrosexistants et ceux prévus par leGrand Paris Express. Quant auPlan marche, sur ce territoire où45,5 % des déplacements se fontà pied, il consistera à aménagerles « endroits hostiles pour lespiétons » parce que conçus pourles autos. Et il aboutira à la miseen place d’une signalétique avecindications des temps de par-cours « le long d’itinéraires stra-tégiques ». « C’est un investisse-ment pour l’accessibilité de l’es-pace public qui se fera sur des an-nées », insiste M. Carré. Parmi lavingtaine de personnes quicomposent l’assistance, la plu-part sont là au titre d’une asso-ciation investie de longue datesur les sujets de déplacements.Les remarques sont volontierscinglantes contre la collectivitéterritoriale et ses élus, accusésd’un manque de volonté, voirede laxisme, à l’égard de l’auto-mobile en ville. � M.L.

Plaine co en bus et à pied

(1) À Saint-Denis : « balades participatives artistiques » sur inscriptions vendredi 6 février à partir de la cité Floréal, et samedi 7 à Pleyel. Informations surle site : www.plainecommune.fr

À noter cette semaine

Galette et potager vendredi 30 jan-vier, à 18 h, à l’école Langevin (2, rue Guy-Mô-quet), présentation du projet de jardin pota-ger de la cité Péri autour d’une galette desrois, prévu sur le terrain du 110, rue Gabriel-Péri. Renseignements : 01 49 33 71 44

Lutte ouvrière Lutte Ouvrièreorganise une réunion publique samedi31 janvier, 15 h, à l'école Sorano (3 boulevardFélix-Faure) sur le thème « La barbarie djihadiste fruit de la barbarie impérialiste ».

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La semaine du 28 janvier 20154

ACTUALITÉSN°1027DU 28JANVIER AU 3FÉVRIER 2015

Internautes et lecteurs du Journal de Saint-Denis, réagissez aux articles sur www.lejsd.com

JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Fax : 01 55 87 26 88 ;Mail : [email protected] Directeur de la publication Gilles Henique,[email protected] Directeur, directeur de la rédaction Domi-nique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected] Rédactrice enchef adjointe, secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro :01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique

Le Coustumer : 01 77 35 73 07, [email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue :01 77 35 73 08 , l e j sd . b l@wanadoo . f r ; Ma r y l ène Len f an t : 01 77 35 73 06 ,[email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ;Photographe Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] Pré-presse, édition,impression PSD Diffusion Établissement Petit, 01 75 34 69 83, [email protected] Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 70€; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis.

16e homme. André Hendan'a pas que le rugby dans la peau, l'humanitéaussi. Ce retraité de la RATP n'a jamais misun mouchoir sur ses idées.

PORTRAITPar Frédéric LombardPhoto Yann Mambert

Au bord d'un terrain de rugby, An-dré Henda, c'est Scrat, l'écureuil hypraactif de L'Âge de glace. Un quintal etdemi ou presque en moins. Pas une se-conde en place. Deux mi-temps à cou-rir en s'époumonant le long de la maincourante. Toujours avec lui il y a Chou-chou le Pinscher, Isis le chihuahua etLola le terrier, ses trois chiens, pas fâ-chés d'entendre le coup de sifflet final.Un match des seniors du Saint-DenisUnion Sports sans André dans les pa-rages? Inconcevable. « À la maisoncomme en déplacement, je suis derrièremon équipe » assure son 16e homme.Certes, ce retraité de la RATP après 31ans de service -dont 12 ans comme ma-chiniste sur la ligne 256- est moins vail-lant qu'à l'époque de sa splendeur. Au

milieu des années 90 il poussait dans lamêlée dionysienne. Les 80kg de ce quifut son poids de forme sont partis enfumée. Le colosse à la carrure d'auto-bus en pèse maintenant 140 et sespieds sont devenus d'argile. Un vilaindiabète ronge sa carcasse cabossée.André, c'était Gargantua, Pantagruel etFalstaff sous le même maillot. Ce trèsbon vivant était capable de s'avaler 3ki-los de boudin noir crus au concours dela foire de Mortagne-au-Perche. Des'avaler un rôti de cheval en deuxcoups de fourchette et les litres de bièrequi l'accompagnaient. « J'ai bien vécu,je ne regrette pas, même si ma santé lepaye ». Il n'a jamais su faire les choses àmoitié.

Jamais loin des yeux et toujours plusprès du cœur, André nourrit pour le XVun amour transi que le club, qu'il a re-joint au début des années 90, lui rendbien. Hier joueur, aujourd'hui secré-taire général de la section et dirigeant

des juniors, il est l'archétype du chictype, bénévole, fidèle et archi disponi-ble. Durant plusieurs saisons, il a en-trainé des gamins sans club. Trois dessiens jouent ou ont joué au Sdus. Rug-byman sur le tard, il avait débuté à l'USMétro, le club de la RATP. Sa mutationen 1981 au dépôt de Saint-Denis l'avaitrapproché du club dionysien. « J'avaismonté une équipe avec des chauffeurs eton a tenu huit ans ». Les jaloux disaientque c'était l'équipe de la CGT et du PCréunis, rapport aux activités syndicalesdans l'entreprise et à l'action politiquedu gaillard à Saint-Denis. Pas faux. An-dré n'a jamais mis un mouchoir sur sesidées. « La vie c'est la lutte contre les in-justices, pour l'amélioration du sort desplus modestes, surtout lorsqu'on est issud'un milieu ouvrier et qu'on habite dansune ville populaire et mélangée » as-sure-t-il. Lui, né d'un père algérien,d'une mère normande, et que sa se-conde femme Fabienne appelle Abis-lam -son nom de naissance- a eu mal àla France le 7janvier 2015. «Cet acte bar-bare m'inspire un profond dégoût et jem'inquiète des répercussions sur le vivreensemble ». Alors à la cité Duclos, dansson quartier où il est une figure, AndréHenda n'a pas fini d'appeler au dia-logue. Et cette fois, il fait tout pour éviterque se forment des mêlées. �

« À la maisoncomme en déplace-ment, je suis der-rière mon équipe »

ANDRÉ HENDA Le sang « mêlée »

La galette UMP-UDIComme l’annonçait le JSD la semaine dernière,les candidats de l’UMP et de l’UDI pour les élec-tions départementales ont été désignés. GeorgesMélane et Milisa Gonçalvès pour Saint-Denis 1.Julien Mugerin et Évelyne Nicol pour Saint-Denis

2. Ces 4 candidats présenteront leurs vœux etles premiers éléments de leurs programmes sa-medi 31 janvier, 14 h 30, au café le Khédive,place Victor-Hugo. Tout ça autour d’une galettedes rois et en présence de Philippe Dallier, séna-teur et président de l’UMP 93. D.Sz

Le Parti de gauche prévientLe Parti de gauche de Saint-Denis appelle àvoter pour les candidats du Front de gaucheaux élections départementales (ce qui neconstitue pas franchement un scoop). Maisil les met « en garde contre toute tentative

Chroniques dionysiennes

Débat au TGP.Travail et automatisation

Samedi 31 janvier, de 14 à 18 h, le Théâtre Gérard-Philipe ac-cueillera un débat organisé par Ars industrialis, l’association inter-nationale pour une politique industrielle des technologies de l’es-prit, fondée en juin 2005 à l’initiative du philosophe Bernard Stie-gler. « Notre époque est menacée, dans le monde entier, par le fait quela vie de l'esprit a été intégralement soumise aux impératifs de l'éco-nomie de marché, c’est à dire à la loi de l’amortissement rapide, àtravers la monopolisation des technologies de l’information et de lacommunication, dites aussi culturelles et cognitives, et qui forment lesecteur de ce que nous appellerons ici des technologies de l’esprit »,expliquent les fondateurs. « Or, ces technologies peuvent et doiventdevenir un nouvel âge de l’esprit, un renouveau de la“ vie de l’esprit ”.Tandis que le modèle classique de la société industrielle paraît caduc,cet objectif doit constituer le motif d’une économie politique et in-dustrielle de l’esprit – qui doit aussi être une écologie industrielle del’esprit.» C’est autour du thème Travail, emploi et automatisationque quatre intervenants débattront autour de Bernard Stiegler :Paul Jorion, anthropologue, Dominique Méda, sociologue, SamuelChurin, comédien et Évelyne Serverin, juriste. S.B.Plus d’infos sur http://www.arsindustrialis.org

Roms.Délai supplémen-taire rue Charles-Michels

Un petit sursis supplémentaire, jusqu’à la mi-mars, avant l’éva-cuation. C’est ce qu’a concédé la municipalité, mardi 20janvier, à lavingtaine de familles romsqui occupent depuis l’été dernier un ter-rain de la rue Charles-Michels. Ce jour-là, à l’occasion d’un rassem-blement devant l’hôtel de ville, les familles et les militants du CCFD,du MRAP, du Secours catholique et d’Amnesty qui composent leur co-mité de soutien étaient reçus par le maire. Ils demandaient, commel’hypothèse en avait été émise, que soit recherché un autre terrainàmettre à leur disposition. La parcelle occupée étant destinée à laconstruction d’un groupe scolaire provisoire attendu en septem-bre. Saisi par Plaine Commune Développement, la Sem en charge deson aménagement, le tribunal de Bobigny avait accordé aux famillesun délai de huit mois jusqu’en juin. C’était le 18décembre, une se-maine avant l’arrêté municipal les mettant en demeure de quitter leslieux dans les 48 heures. Le 2janvier, la ville avait consenti aux famillesun premier sursis jusqu’à la mi-février. M.L

Réunion à Saint-RémyLes chantiers de démolition et de reconstruction de la cité Saint-Rémy vont faire l’objet d’une réunion publique, le mardi 3 février à 18 h 30 à la maison de quartier Romain-Rolland, au 2, rue Henri-Barbusse.

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Le JSD n°1027(Du 28 au 3 février 2015)

«les finances de Delafontaine»

La semaine du 18 mars 20156

ACTUALITÉSN°1034DU 18 AU 24MARS 2015

Profs et parents.Après un droit de retrait intervenu plustôt dans l’année, les professeurs organisaient une réunion pour élaborerdes solutions avec lesparents. Le manque de moyens a été montré du doigt.

Jeudi 12 mars, à 18 h 30, ilssont une soixantaine à se réunir àl’école Jules-Guesde, rue du Cor-billon : des professeurs du col-lège Elsa-Triolet et des parentsd’élèves du même établisse-ment, dont certains ont aussi desenfants à l’école élémentaire quisont destinés à intégrer Triolet à laprochaine rentrée. Il y a aussi Da-niel Mollier-Sabet, représentantde la FCPE, et David Proult, maireadjoint. La réunion fait suite audroit de retrait invoqué par lesprofesseurs du collège un peuplus tôt dans l’année, le 12 février,qui avait été provoqué par plu-sieurs faits de violence verbale etphysique à l’intérieur et auxabords de l’établissement.

« On veut un collège accueil-lant, où les élèves soient en sécu-

rité et où tout le monde puisse tra-vailler sereinement. Les pro-blèmes qu’on rencontre ne sontpas nouveaux, mais ils ont ten-dance à s’aggraver cette année »,témoigne une professeure. Pourles collègues mobilisés (il y avaitplus de 40 % de grévistes ce jour-là dans l’établissement), les ten-sions sont trop nombreuses, etdécoulent du manque demoyens.

Turn-over des équipespédagogiques

« Ça fait des années qu’on de-mande des moyens de vie sco-laire, qu’on ne nous accorde pas»,ajoute un enseignant qui, avecsept ans d’ancienneté, fait figurede vétéran dans cet établisse-ment où le renouvellement sys-tématique des équipes pédago-giques, d’année en année, est à lafois le symptôme d’un climat gé-néral dégradé, et un facteurd’aggravation de ce malaise :moins l’équipe est stable, plus ilest difficile d’impulser une dy-namique positive ; les absencesse multiplient, les conseils dediscipline aussi ; le cercle vicieuxest enclenché. Pour en sortir, lesparents et les enseignants ontpassé plus de deux heures à

identifier les problèmes et à éla-borer des solutions.

« On n’a que deux conseillersprincipaux d’éducation, il en fau-drait un troisième à temps plein,pour pouvoir faire, au-delà de lasanction, un peu de prévention,pour que les petits problèmes negrossissent pas.» De la même ma-nière, la communauté pédago-gique réclame deux postes sup-plémentaires de surveillants afind’étoffer une équipe actuelle-ment trop modeste pour contrô-ler efficacement l’ensemble ducollège. Et aussi des assistants pé-dagogiques à temps plein, et desheures supplémentaires d’éta-blissement pour réaliser des dé-doublements de classes : cela nereprésenterait qu’une augmen-tation de la dotation horaire glo-bale (DHG) de 3,8 %, alors qu’ellen’a pas évolué cette année.

Pour les parents et les profs, cetaccroissement des moyens est laseule façon d’améliorer la situa-tion de l’établissement, qui souf-fre aussi, à leur sens, d’une mau-vaise communication avec la di-rection du collège : « On a l’im-pression que tout va bien et quec’est nous qui inventons des pro-blèmes », regrette la mère d’uneélève. À l’heure de la réforme del’enseignement prioritaire, lesenseignants, soutenus par les pa-rents, ont adressé leurs revendi-cations à la ministre de l’Éduca-tion nationale. Ils les ont portéeségalement auprès de la Directiondes services départementaux(DSDEN), à Bobigny, mardi soir,où une entrevue leur avait été ac-cordée suite au droit de retrait.Avec l’espoir d’un « nouveau dé-part»pour leur collège. �

Sébastien Banse

Stop la violence aucollège Elsa-Triolet

Le collège Elsa-Triolet, passage de la Colombe, à deux pas du Théâtre Gérard-Philipe.

Le 12 février, les enseignants ducollège Elsa-Triolet invitaient la ministrede l’Éducation nationale à venir évaluer par elle-mêmela pertinence de leurs revendications. Sé

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Fête de printempsL’invitation est lancée par les bergers de Clinamen pour lesamedi 21 mars. Auprogramme de cesfestivités printa-nières, départ de la « transhumanced’équinoxe » le longdu canal, de Villeta-neuse (rdv à 10 h,devant la fac Paris13 au 99, av. Jean-Baptiste-Clément)jusqu’à Franc-Moisin. Pique-nique à 12 h 30 au126, rue Danielle-Casanova, avant un après-midi jardinage, prépara-tion du dîner (16 h),« apéro naturel » au crépuscule(19 h), etc.

CoopérativebioAvec cinq années d’expérience en AMAPavec Court Circuit, la Dionyversité pousse unpeu plus loin l’alternativedans l’approvisionnementet la distribution de produits issus de l’agricul-ture bio et des filières équitables. Elle projetted’ouvrir en mai dans un local de PCH rue de la Ferme une coopérativealimentaire autogéréesemblable à celle créée en 2014 à la Goutte d’Or.Pour informer les futurscoopérateurs et tous quivoudraient s’impliquer,réunion de présentation le mardi 24 mars de 19 h à 22 h, bourse du travail.

Central ParkLe groupe local EuropeÉcologie-Les Verts s’écrie« Pas touche au parc de La Courneuve ! » et qualifie de « rêve de fous »le projet Central Park de construire 24 000 logements « à l’intérieur et au pourtour » de ce poumon vert. PatrickBraouezec, président dePlaine Commune, s’étaitélevé contre ce projet lors du conseil municipalde février. Nous reviendrons sur le sujetdans une prochaine édition.

GazaMalgré les efforts conjugués du consul deFrance, de l’ambassadeurde Palestine en France, de la Ville de Saint-Denis,les Palestiniens de Rafahqui devaient participer àun débat sur la situation de la bande de Gaza, ce18mars à 19 h à la boursedu travail, ne seront pasprésents. Les frontières deGaza restant fermées, sansdoute en raison des élec-tions en Israël. Le débat esttoutefois maintenu en pré-sence de l’ambassadeur.

Galerie de l’évolution du Jardindes plantes jeudi 26 mars, visite guidée. Inscription à la Maison des seniors (6, rue des Boucheries) au 01 49 33 68 34. Participation 12€.

L’info de la semaine mardi 24 marsà 14 h 30 à la Maison des seniors, « Loi de 1946,protection des locataires âgées, copropriétésdégradées », animée par l’Adil 93. Inscription obligatoire au 01 49 33 68 34.

Après-midi jeux mercredi 25 mars à 14 h 30 avec la ludothèque au foyer AdomaRomain-Roland (93, avenue Romain-Rolland)avec les animateurs. Inscription au 01 49 33 68 34.

Le rendez-vousdes retraités

Obésité, rein et colon… Infoet prévention à Delafontaine

L’hôpital Delafontaine accueille, jeudi 2avril, de 9 h à 16 h 30, une journée dans le cadre du réseau de prévention et de prise encharge du surpoids et de l’obésité à Saint-Denis. La réflexion porterasur l’obésité des enfants et adolescents, l’organisation locale du soindans toutes ses dimensions, et sur l’éducation nutritionnelle et la prévention. Pour s’inscrire à l’événement, réservé aux professionnels :[email protected] ou [email protected]. D’autre part, à l’occasion de la dixième Semainenationale du rein, le centre hospitalier de Saint-Denis organise une journée d’information, le mardi 24mars, de 10 h à 16 h, dans le hall du bâtiment B. Un médecin sera présent afin d’informer et d’orienter les visiteurs sur les différentes pathologies rénales. Le même jour, de 10 h à 17 h, l’hôpital organise également un dépistage gratuit du cancer du colon (en consultation de gastro-entérologie, porte 8, ligne violette). S.B.

Clinique vétérinaireLe jeudi 12 mars, Patrick Lustman a inauguré en présence du maire la clinique vétérinaire qu’il vient d’aménager sur 220 m2 au rez-de-chaussée d’un immeuble récent au 8, rueRobert-Desnos. Dans ces locaux, dûment équipés, « on peut accueillir jusqu’à cinq vétérinaires », signale M. Lustman qui était installé depuis dix-huit ans à la Mutuelle. M.L.

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École.Parents et profs dénoncent la réforme

«Escroquerie. »C’est le mot qu’ont employé les parents d’élèves et les enseignants, rassemblés jeudi 12mars, à midi, sur les marchesde l’hôtel de ville, pour qualifier la mise en place de la réforme de l’enseignement prioritaire. Sud, SNUipp, FCPE et Bonnets d’âne ontdénoncé des annonces gouvernementales sans lien avec la réalitédes besoins du territoire. De nombreuses écoles vont rejoindre le dispositif d’éducation prioritaire et donc prétendre, comme le prévoitla réforme, à des maîtres supplémentaires, à des décharges pour lesdirecteurs, à des temps de formation remplacés. Les effectifs de rem-plaçants «ordinaires» sont à reconstituer, de même que les Réseauxd’aide spécialisés aux élèves en difficulté (RASED). La croissance dé-mographique du département va également exiger des postes pourmaintenir les seuils dans les classes. Sans compter la scolarisationdes moins de 3 ans. Au total, ce sont 1 683 postes, selon les estima-tions des syndicats, qu’il faudrait créer dans le département pour atteindre les objectifs de la réforme. Il n’y en aura que 240 pour la rentrée 2015. Pour Saint-Denis seul, il faudrait près de 200 postes. Parents et profs ont souligné que ce n’était pas les vocations qui manquaient : le dernier concours a attiré près de 11 000 candidats, réfutant ainsi la thèse défendue par M. Brison, l’ancien directeur aca-démique des services, d’un «effet Seine-Saint-Denis» dissuasif. S.B.

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Le JSD n°1034(Du18 au 24 mars 2015)

«Info et prévention à Delafontaine»

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Le coin lecture

11 Juillet 2015 | Entrenous [ ]

• le magazi n e de la vi lle de pI eRRefItte22

Ouvert depuis 40 ans, le Centre Médico Psychologique (CMP) “Avicenne” est un centre spécialisé en pédopsychiatrie situé face à la gare RER de Pierrefitte-Stains. Ouvert à temps partiel, il s’inscrit dans l’ensemble de structure du secteur de la pédopsychiatrie, rattaché à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis et accueille des enfants de 2 à 11 ans. Les jeunes patients peuvent y suivre différents ateliers dont l’activité “sport adapté”, dont c’est la deuxième session.

Ce projet « sport adapté » est né en juillet 2013, à l’initiative du service des Sports de la ville entré en contact avec le Centre

Médico Psychologique dans l’objectif de créer des ateliers sportifs à l’attention des enfants qui fré-quentent ce lieu. Après signature d’une conven-tion liant le CMP, le service des Sports et l’Associa-tion des Jeunes Colombiers, le projet a été mis en place. Les enfants sont encadrés par une psycho-logue clinicienne, deux stagiaires psychologues en formation et un éducateur sportif, Frédéric Pinto, du service des sports de la ville. Fabienne Asiani, psychologue clinicienne, revient sur les objectifs des ateliers « sport adapté » : « Les missions ont été définies dès le départ : travailler à l’autonomie de l’enfant et améliorer ses échanges avec l’autre. Nous avons ainsi créé 2 groupes comptant une dizaine d’enfants au total : un pour les 3/6 ans et l’autre pour les 6/9 ans, que nous sommes quatre à enca-

drer. Ces petits patients, qui nous sont uniquement adressés par le CMP fréquentent les ateliers “sport adapté” à raison d’une séance hebdomadaire ».

Le sport pour susciter l’échange et s’ouvrir aux autresChaque jeudi après-midi, le groupe se réunit au Palais des Sports Pierre-Machon, dans la vaste salle de boxe. À 13h30, les parents et les enfants sont accueillis dans une salle à l’entrée du gym-nase par une petite collation : « On travaille avec les enfants mais aussi – indirectement – avec les parents. Au départ ils ne se connaissaient pas et, maintenant ils font des activités ensemble », ex-plique la psychologue. En effet, ces séances sont aussi pour les familles des moments de ren-contres et temps d’échanges. Chaque séance dé-marre par un rituel, le choix d’une chasuble, et par un échauffement. Parmi les sports pratiqués figu-

rent le travail d’équilibre sur une poutre et des structures en mousse, les jeux de ballons, la danse et la course à pied. Et la psychologue d’ajouter : « Les exercices d’équilibre aident l’enfant à prendre conscience de son corps. Le ballon permet, quant à lui, de  travailler avec un objet qui va et vient, d’échanger avec les autres ». Frédéric Pinto, qui a bénéficié d’une formation préalable au sein d’un Institut Médico Éducatif, revient sur cette activité : « Ici, je sors de mon champ d’éducateur sportif car les progrès ne sont pas immédiats. On travaille sur la durée. Ces enfants sont de petits Pierrefittois comme les autres, il est nécessaire qu’ils puissent bénéficier d’un accueil sportif comme les autres enfants de la ville. Leur contact et cette expérience sont enrichissants ». Après l’organisation d’un goû-ter de Noël en décembre dernier, l’équipe enca-drante souhaite mettre en place une sortie en baie de Somme à la fin de l’année scolaire. ■

L’atelier « sport adapté » au CMP

Informations pratiquesCentre Médico Psychologique “Avicenne” 11, allée des Marronniers T. 01 48 21 32 68 Ouvert du mardi au jeudi matin fermé pendant les vacances scolaires (séances de « sport adapté » le jeudi après-midi)Les enfants susceptibles d’intégrer le groupe « sport adapté » sont adressés par leur thérapeute, en concertation avec les psychologues du CMP (liste d’attente)Inscription au guichet unique de la mairie (après entretien)Certificat médical obligatoireTarifs : 120€ l’année (taux maximum), 60€ au taux minimum

Le magazine de la ville de Pierrefitte(Mars 2015)

«Sport adapté au CMP»

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Le coin lecture

12[ ] Entrenous | Juillet 2015

Le Monde (Avril 2015)

«Ce que vivent les femmes»

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13

Actualités

Juillet 2015 | Entrenous [ ]

La cérémonie des vœux2015, Nouvelle année ! Pour cette occasion Madame Di Natale Directrice du CHSD accompagnée du Maire de Saint-Denis Monsieur Didier Paillard, du Docteur François Lhote président de la CME et du Député Mathieu Hanotin ont souhaité leurs meilleurs vœux au personnel du CHSD. Pour clôturer cette cérémonie, le personnel a pu déguster la galette et se retrouver autour du verre de l’amitié.

15janvier

Marisol Touraine à l’hôpital DelafontaineLe vendredi 16 janvier, Madame Marisol Touraine Ministre de la Santé, a choisi le CHSD pour annoncer lors d’une conférence de presse le nouveau programme national d’action pour améliorer l’accès à l’IVG. La conférence de presse a été précédée d’une visite du planning familiale accompagné du Docteur Ghada Hatem.

16janvier

La Maison du Bébé, un nouveau lieu pour renfor-cer le lien entre la mère et l’enfant. « La Maison du Bébé un lieu d’accueil pour les mamans en difficulté qui apporte une aide psychologique et sociale à ces dernières ». Telle est la raison d’existence de ce lieu, inauguré le 15 janvier en présence du Monsieur Jean-Philippe Horreard Délégué territorial de la Seine-Saint-Denis, du maire de Saint-Denis Monsieur Didier Paillard, de la Directrice du CHSD Madame Yolande Di Natale et du Docteur Hervé Bentata. La maison reçoit les parents du lundi au vendredi de 9h à 16h30.

15janvier

Des nouveaux locaux pour les urgences pédiatriques.Le 19 janvier, le nouveau service des urgences pédiatriques a été inauguré en présence du Docteur Simon Escoda, du Docteur Pascal Bolot et de la Directrice Madame Yolande Di Natale accompagné de l’équipe de direction. Pour l’occasion une visite des nouveaux locaux a été organisée suivie d’un discours de remerciement destiné à tous les acteurs qui ont contribué au bon déroulement des travaux.

19janvier

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Actualités

14[ ] Entrenous | Juillet 2015

2février

Un pot pour remercier les artistesLe lundi 02 février, un pot de remerciement a été organisé par la Direction afin de féliciter les artistes de l’association « PLUR’ ARTS » ayant participé à l’élaboration des fresques dans le service de pédiatrie grands enfants. Pour cet évènement, Madame Yolande Di Natale, Directrice de l’établissement a saisi l’occasion pour remercier l’ensemble de l’équipe de pédiatrie. Le Docteur Simon Escoda, Chef de pédiatrie a également remercié la « Fondation pièces Jaunes ». Grâce à cette fondation, des fonds ont pu être recueillis afin d’améliorer les conditions et l’accompagnement des enfants dans la prise en charge de la douleur.

l’IFSI ouvre ses portes !Le mercredi 28 janvier l’IFSI a organisé une journée portes ouvertes, l’occasion pour les nombreux visiteurs présent de visiter les locaux ainsi que de rencontrer les étudiants. Au programme : Visite de l’école et des différents services de l’hôpital Delafontaine, Présentation des différentes formations proposées par l’école, atelier de nursing (toilette du patient), atelier de pansements ou encore présentation des stages.

28janvier

Bus santéLe jeudi 19 mars, Madame Yolande Di Natale Directrice de l’établissement accompagnée de Monsieur Stephane Berniac, Directeur des affaires médicales, ont accueilli les nouveaux professionnels de santé récemment installés à Saint-Denis dans la salle du personnel. Le temps d’un repas, les nouveaux arrivants ont pu avoir une vue d’ensemble des différents enjeux de santé à l’hôpital Delafontaine.

19Mars

Chambre des erreurs : Débusquer les erreursLe 11 février dans le hall du bâtiment B, le personnel a pu découvrir la première édition de la chambre des erreurs. A l’initiative de la cellule qualité et gestion des risques, les agents avaient pour mission de trouver les erreurs médicales dissimulées dans la chambre éphémère. La même journée a eu lieu le 10 avril à l'hôpital Casanova. Cette journée qui a rencontré un grand succès sera renouvelée.

11février

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Actualités

Juillet 2015 | Entrenous [ ]

24mars

Réunion d’information RH : 24 mars (Delafontaine) /27 mars (Casanova) Le Service des Ressources Humaines a présenté son plan d’action RH entre 2015 et 2017. Cela concerne : les agents contractuels, CDD, CDI, contrat aidé et agents à temps partiels. L’objectif étant à moyen terme d’aborder les perspectives d’avenir du personnel hospitalier et la poursuite des titularisations. (Rémunération, reclassement et titularisation).

Journée d’information sur le rein et le colonAfin de sensibiliser les patients sur les différentes pathologies du colon et du rein, deux stands ont été animés par des médecins spécialistes en vue d’informer et orienter les visiteurs vers les services adéquats.

24mars

Présentation projet de soinsLe 31 mars le Directeur des soins Monsieur Bernard Dorland a présenté le projet de soins 2015-2019. Le calendrier d’élaboration des différentes fiches-actions a été exposé. Ce projet de soins tient compte des orientations du projet médical et des objectifs du projet qualité. Il est également une continuité du précédent projet 2009-2014. Le but étant d’améliorer le parcours de soins et la prise en charge du patient.

31mars

Journée de prévention et de prise en charge de l’enfant et l’adolescent obèse à l’hôpital DelafontaineLe 2 avril s’est déroulée la 2ème journée de prévention et de prise en charge de l’enfant et l’adolescent obèse à l’hôpital Delafontaine. Lors de cette journée, de nombreux intervenants ont apporté leurs expériences sur ce sujet de société. Différentes initiatives et conseils ont été préconisés à l’issue de chaque intervention. Fort de son succès, cette journée sera renouvelée.

2avril

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Actualités

16[ ] Entrenous | Juillet 2015

Nous avons eu la tristesse d'apprendre le décès suivant.... Mourad Ghedjati (1980 - 2015) a débuté au Centre Hospitalier de Saint-Denis en 2002 en tant qu'Aide soignant dans le service de Soins longue durée sur le site de Casanova. Il était affecté à la loge depuis janvier 2009. Il nous a quitté le 17 avril 2015.

2avril

Colloque, traumatisme et lien social et éthiqueLe troisième colloque sur le « Traumatismes, liens social et éthique » s’est tenu du 2 au 4 avril à la bourse du travail de Saint-Denis. Celui-ci a réuni des praticiens et des acteurs locaux qui ont pour l’occasion, partagé leurs expériences sur cette thématique.

Lamaze enlève ses bretellesLe dimanche 28 juin le CHSD était présent pour la deuxième édition de l’évènement « Lamaze enlève tes bretelles ». Pour représenter le CHSD, les stands du SMUR et AVC était sur place afin d’apprendre les gestes de premiers secours ou encore pour détecter un cas d’AVC. Cette journée qui a rassemblé les habitants de Saint-Denis et ses alentours avait pour but de sensibiliser la population aux différentes nuisances provoquées par les véhicules qui sortent de l’A1. De nombreuses activités étaient proposées à la population notamment balade en poney, concert, atelier photo et bien plus encore !

28juin

Journée d'information AVCUne journée de sensibilisation aux accidents vasculaire cérébraux a été organisée le Jeudi 21 mai dans le Hall de l’hôpital Delafontaine. L’objectif de cette journée de prévention, étant d’informer les visiteurs sur les signes avant-coureurs de cette pathologie subite.

21mai

8juin

Dépistage du col de l'utérusAfin de prévenir les risques du cancer du col de l’utérus, une semaine de dépistage et d’informations a été mis en place entre le 8 et 12 juin 2015. Cette maladie nécessite un contrôle tous les 3 ans pour les femmes entre 25 et 65 ans.

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17

Actualités

Juillet 2015 | Entrenous [ ]

Prochainement, à ne pas manquer...Les évènements des mois à venir :

Fin d’année : Fête du personnel

28 novembre : A l'ocassion du noël des enfants, si vous souhaitez participer aux préparatifs de la fête en tant que bénévoles, merci de contacter Malika Faucher et Michelle Scicolone.

Inscription obligatoire auprès du service de la formation continue

Journées d’intégration des nouveaux arrivants

Formation obligatoire pour tous les nouveaux arrivants sur 2015

les 23 et 24 septembre 2015De 9h00 à 17h00Hôpital Delafontaine Salle polyvalente -1

Programme

Le CHSD vous souhaite la bienvenue

1ère journée : Tronc commun9h00-13h00Présentation institutionnelle de l’hôpitalDG/ DRH/DSI/Qualité/DAM14h00-17h00Sécurité incendie et situations d’urgenceChristophe Bovin

2ème journée : pour les soignants uniquement9h00-12h00Gestes et soins d ‘urgenceSMUR13h00-15h00Qualité et sécurité des soinsDenis Boucher et Patricia Martinez15h00-17h00Transfusion sanguineDanièle Risser (IDE et sages-femmes)Atelier Troubles Musculo SquelettiquesRéférent TMS et Ergonome préventeur (autres soignants)

23 et 24 septembre : Journées d’intégration des nouveaux arrivants

Formation à l’hypnoanalgésie

Mercredi 7, jeudi 8 et jeudi 22 octobre 2015

de 9h à 17h salle du personnel, niveau -1

Contact : 01.42.35.61.40 postes 6181/6033 [email protected]

Intervenants :Dr Lauriane Bordenave, Praticien Assistant spécialiste au département des blocs opératoires de l’hôpital Gustave Roussy à Villejuif

Dr Grégory Tosti, Praticien Attaché des hôpitaux de Paris, C.E.T. Douleur Ambroise Paré, Boulogne 92, formateur à l’AFEHM

Tout public Programme : • Enseignement théorique : définition de l’hypnose - Historique, L’etat hypnotique - Physilogie- Hypnose et sommeil - L’induction - La suggestion

directe et indirecte - La demande d’hypnose - La résistance au traitement. Les techniques de communication

• L’hypnose-analgésie : études et recherches cliniques sur l’hypnose-analgésie

• Effets de l’hypnose sur la douleur aigue (soins des brûlés, endoscopie, prévention de la douleur pré et postopératoire, hypno-sédation)

• Pratique de l’hypnose pour les soins douloureux.

• Enseignement pratique : les cours théoriques sont enrichis de démonstrations, d’exercices pratiques et d’exposés de cas cliniques permettant la compréhension du phénomène hypnotique, de ses modalités d’applications et de ses indications. Chaque séminaire comprend des travaux dirigés permettant à chaque participant de s’exercer aux techniques hypnotiques. L’objectif est d’acquérir le langage et les procédures hypnotiques, afin de faciliter et d’encourager l’utilisation de l’hypnose.

7, 8 et 22 octobre Formation à l'hypnoanalgésie

Septembre : Remise des diplômes d'Etat Infirmier.

Octobre : Bus santé

Octobre : Octobre Rose

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18[ ] Entrenous | Juillet 2015

L’Unité de Chirurgie Ambulatoire (UCA)

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19 Juillet 2015 | Entrenous [ ]

L’Unité de Chirurgie Ambulatoire (UCA)

Mise en place depuis plus de 10 ans au CHSD, la chirurgie ambulatoire

est le mode de prise en charge privilégié aujourd’hui pour une intervention chirurgicale. L’hospitalisation ne dure qu’une journée, le malade ambulatoire rentre le matin pour être opéré et ressort le soir selon un protocole bien défini. La France accuse un certain retard dans le développement de cette pratique, puisqu’aux Etats-Unis, en Belgique, en Hollande, en Grande-Bretagne, la part de l’ambulatoire en chirurgie atteint 80-90 %. Néanmoins, sous l’effet de mesures incitatives au niveau national et d’un changement de culture médicale, de nets progrès sont à l’œuvre, y compris à l’hôpital de Saint-Denis.

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20[ ] Entrenous | Juillet 2015

La chirurgie ambulatoire ne comporte que des avantages : • En terme de budget elle est moins

onéreuse puisque le temps de prise en charge du patient par les équipes médicales et paramédicales est réduit à son minimum soit une journée.

• En terme d’épidémiologie les risques de contracter des infections sont très nettement diminués et c’est un élément primordial de santé publique.

• En terme de qualité les patients sont satisfaits de pouvoir rentrer rapidement chez eux, c’est leur priorité, tout en maintenant pour le corps médical l’assurance d’une sécurité performante :

• Le principe étant de pouvoir quitter l’unité sans douleur, accompagné, ayant reçu des consignes éducatives et dans un état physique d’autonomie sensiblement identique à l’état d’arrivée du matin.

Évolution des techniques chirurgicalesAujourd’hui, l’évolution des techniques chirurgicales fait considérablement progresser ce mode de prise en charge en pleine expansion et en phase avec la médecine moderne. Le parlement et le gouvernement impulse depuis plusieurs années le mouvement de conversion de la chirurgie vers l’ambulatoire et souhaite accentuer, accélérer ce virage à l’avenir.L’établissement s’est donc donné les moyens d’offrir aux patients de Seine-Saint-Denis une unité neuve qui s’est ouverte durant l’été 2011 au 1er étage du bâtiment intermédiaire, face au bloc opératoire.Toutes les spécialités ambulatoires de l’établissement ont été regroupées sur une seule et même unité qui appartient au pôle de chirurgie – anesthésie.L’OPH, l’ORL, la stomatologie, le viscéral, l’urologie, le vasculaire, l’orthopédie, la chirurgie pédiatrique, l’endoscopie digestive et la gynécologie sont devenues les spécialités d’UCA. 50 actes marqueurs sont pris en charge par l’UCA.

De nombreux avantages caractérisent cette chirurgie, qui nécessite de par la multitude des intervenants un travail organisationnel très précis.

Avec un taux d’occupation de 33% du bloc opératoire en 2013 et 2014, l’UCA devrait atteindre 40% d’interventions au bloc en 2016 et 50% en 2017.

Qu’est-ce que la chirurgie ambulatoire ? Par définition il s’agit d’une chirurgie qui se pratique sans hospitalisation la nuit :L’entrée du patient + l’intervention chirurgicale + la sortie se faisant sur 12h maximum.

Elle se distingue d’une chirurgie avec hospitalisation dite conventionnelle ou classique lorsque le patient passe au moins une nuit à l’hôpital.

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21 Juillet 2015 | Entrenous [ ]

Les types d’interventions effectuées en chirurgie ambulatoire en 2014.A l’heure actuelle, 50 actes marqueurs sont définis par l’Agence Régionale de Santé, la Sécurité Sociale et le Ministère de la santé.

Pour en citer quelques unes :

• Ophtalmologie : la cataracte, la chirurgie des paupières, le ptérygion.

• ORL : les végétations, les endoscopies…• Stomatologie : l’ablation des dents de sagesse.• Pédiatrie et/ou Viscéral : la posthectomie (circoncision),

les hernies inguinales et ombilicales, les pansements de brulés qui se font au bloc sous AG…

• Viscéral adulte: la cholécystectomie (ablation de la vésicule biliaire, hernie inguinale, pose d’anneau gastrique)

• Gynécologie : les IVG (interruption volontaire de grossesse), les cerclages programmés, les hystéroscopies, l’Aide Médicale à la Procréation.

• Vasculaire : les varices des membres inférieures, les fistules artério veineuses

• Orthopédie : les ablations de matériel des membres supérieurs et inférieurs,

• les arthroscopies avec ou sans méniscectomie, les sutures de plaies superficielles, les panaris, les ablations de corps étrangers…

• Urologie : les changements de sonde double J, les urethroscopies

• Endoscopie digestives : les fibroscopies et coloscopies digestives.

On définit les interventions qui ne nécessitent qu’une surveillance sur une demi-journée comme « circuit court », tandis que les interventions qui nécessitent une surveillance sur la journée entière répondent au « circuit long ».

On définit par la même selon les interventions l’usage d’un fauteuil avec un patient « assis » ou d’un berceau et brancard pour un patient « allongé »

On définit également selon le type d’intervention l’accueil du patient en chambre individuelle ou commune.

Chaque jour l’unité est à agencer différemment en fonction de ces contraintes.

L’organisation de l’unité est un travail qui nécessite la collaboration efficace de tous les acteurs du circuit patient depuis les consultations jusqu’au bloc opératoire et aux médecins de ville.

Les chirurgiens et les anesthésistes se retrouvent chaque année spécialités par spécialités pour mettre à jour les actes novateurs ambulatoires, selon les plages opératoires et réviser leurs organisations.

Associées aux secrétariats des spécialités, aux cadres, aux IDE des consultations et aux assistantes sociales, ces réunions annuelles permettent de mettre sur pied d’un bout à l’autre de la chaine l’organisation performante du parcours patient ambulatoire.

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22[ ] Entrenous | Juillet 2015

La prise en charge PRE OPERATOIRE du patient ambulatoire commence dès la consultation chirurgicale: avec un livret d’accueil explicatif qui doit être remis au patient et expliqué par l’équipe des consultations bien en amont de sa journée opératoire.Il peut y trouver toutes les étapes du parcours, comprendre la nécessité d’une préparation optimale en vue d’une journée opératoire la plus détendue possible.Dans notre bassin de multi culturalité la barrière du langage ne doit pas être un frein au développement de cette chirurgie mais il faut tenir compte de cette spécificité. L’hôpital développe des moyens adaptés tels que l’appel à l’interprétariat et utilise des imagiers et photos supports de compréhension pour améliorer l’accueil, l’information éclairée et la responsabilisation du patient.

En premier lieu l’équipe des consultations demande au patient de communiquer une identité parfaite correspondant aux documents administratifs officiels. Puis des coordonnées téléphoniques valides sont demandées pour pouvoir joindre le patient la veille de son intervention et lui donner son heure de convocation (cela permet l’échelonnement des flux). De plus, l’équipe des consultations détermine avec le patient, la personne accompagnante le jour de l’opération et le mode de transport.

Par la suite, l’équipe des consultations invite le patient à faire sa pré-admission (réserver sa place). Il s’agit d’un élément déterminant d’organisation, qui s’inscrit dans une bonne gestion des places attribuées.Pour les patients sans couverture sociale, il est également déterminant d’ouvrir à ce stade un dossier auprès des assistantes sociales.

Lors de la consultation chirurgicale, si l’opération est décidée et pour respecter les règles d’hygiène, il est délivré au patient une ordonnance de désinfectant cutané qu’il devra utiliser chez lui comme gel douche et shampoing la veille et le matin de son intervention.

Il revient au chirurgien d’expliquer le mode « ambulatoire »

Un parcours pré opératoire performant permet de fluidifier la journée opératoire et de répondre à la satisfaction des patients comme des soignants.

Le jour de l’intervention, l’IDE d’accueil prend en charge confidentiellement les patients un par un, avant de les installer dans leur box.Elle vérifie : admission, identité, coordonnées de l’accompagnant, jeûne, état du patient, traitement, absence de bijoux et de maquillage, présence du dossier complet chirurgical et anesthésique, résultats d’examens, prémédication et répond à ses dernières interrogations.

La secrétaire hospitalière prépare les dossiers, les programmations en relation avec la régulation du bloc opératoire et l’organisation de l’unité pour le lendemain. Elle donne par téléphone la veille les horaires des convocations aux patients et les recommandations ultimes.

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23 Juillet 2015 | Entrenous [ ]

L’équipe gère toutes les interfaces d’organisation et assure les appels du lendemain pour s’assurer de l’état des patients et mesurer leur satisfaction.Tout au long de la journée, AS et ASH gèrent la remise en état des box au fur et à mesure des départs.

La prise en charge post operatoire du patient ambulatoireA son retour en UCA, l’IDE prend en compte toutes les prescriptions médicales, contrôle ses constantes, état des pansements, évalue conscience et douleur. L’IDE assure l’éducation thérapeutique pour le retour à domicile.Elle respecte l’horaire de réalimentation prescrit et la reprise du traitement.

L’IDE accompagne le premier lever. Au fil des heures, elle tracera toute sa surveillance et l’éducation donnée sur le dossier du patient.

Validation d’ « aptitudes à la rue » (retour à domicile)Pour être autorisé à rentrer chez lui le patient doit valider des conditions précises dites « aptitude à la rue »:

• Une conscience et constantes normales, absence de douleur• Absence de vertiges• Reprise des boissons puis de l’alimentation sans nausées• Reprise de la marche, • Passage aux toilettes sans problème.

L’autorisation de sortie du patient est signée lors d’une visite médicale. Le médecin répond aux éventuelles questions du patient et remet les comptes rendus, ordonnances et documents d’informations.

L’Unité de chirurgie ambulatoire UCA est ouverte du lundi au vendredi de 7h à 19h.Elle comprend 14 places allongées (brancards et berceaux) et 6 places en fauteuil.

Chaque jour entre 20 et 25 patients sont accueillis, l’objectif actuel est d’augmenter la rotation du circuit court (2 patients par place)

Elle est dirigée par :• Dr Philippe Baril, chef du pôle de chirurgie• Dr Hervé Lacombe, chef de service ORL• Dr Bernard Bornstein, chef de service anesthésie• Monique Levillain, Cadre de pôle chirurgie

Avec une moyenne de 300 interventions par mois la chirurgie ambulatoire possède une belle capacité de développement.L’évolution perpétuelle des technologies en chirurgie laisse présager d’un bel avenir pour le service de chirurgie ambulatoire du centre hospitalier de Saint Denis.

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Evénement

24[ ] Entrenous | Juillet 2015 24

Un nouveau service pour la neurologieL’année 2015 est synonyme de grand changement pour la neurologie. En effet, ce service présent à l’hôpital Delafontaine depuis 1976, déménage son personnel et ses patients sur l’ensemble du 4ème étage.

 Augmenter l’offre de soins pour répondre aux besoins de la population, tel est l’objectif principal

de ce déménagement. En parallèle, le nombre de personnel médical et paramédical a été revu à la hausse. Depuis son existence au sein du CHSD, le service de neurologie a déjà connu de nombreux développement notamment :

 En 1991 création de l’unité de neurologie d’une capacité de 19 lits.

 En 2007 création d’une unité neuro-vasculaire portant la capacité d’accueil à 26 lits.

 En 2010 et 2014 le service s’est encore développé avec une capacité d’accueil à 39 lits.

Ces 39 lits comprennent 9 lits localisés transitoirement à proximité du service.

Le service de neurologie adapte son offre à sa patientèle qui est en constante augmentation et s’inscrit pleinement dans le rôle de référent de la filière AVC sur le 93. Désormais, le service de neurologie comprendra 48 lits répartis sur deux ailes.

 L’aile Sud, de neurologie vasculaire (Unité Soins intensifs et Unité-neuro), qui comprend 28 lits, a été livrée en avril 2015.

 L’aile Nord, de neurologie générale a été livrée en mai 2015

Ce déménagement permet aux patients de bénéficier d’un meilleur confort grâce aux nouvelles chambres équipées de douches.

Docteur de Broucker, Madame Monnerie, Monsieur Duchamps et Monsieur Chakchouk ont participé activement à la réalisation de ce projet débuté en 2014. Leur investissement et l’implication de l’ensemble

de l’équipe paramédicale dans ce projet, a permis le bon déroulement des travaux.

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25

Evénement

Juillet 2015 | Entrenous [ ]

Elections de la commission des soins infirmiers de rééducation médico-techniquesLe 9 avril dernier, a eu lieu les élections des membres de la commission des soins infirmiers de rééducation médico-techniques.

Les faits marquants qui relatent cette journée sont : Â Plus de 30 volontaires ont été mobilisés pour assurer

le vote et le dépouillement sur les deux sites, Casanova et Delafontaine. Nous pouvons souligner la forte implication des bénévoles pour le dépouillement.

 524 soignants ont exprimé leur choix

 40,84 % est le taux de participation, un résultat honorable comparé à 2011 avec un taux de participation qui était de 28.17%

 On peut noter, une nette progression du nombre de votants pour les catégories des collèges, infirmiers et aides -soignants, et un taux de participation de plus de 80% pour les cadres.

La première CSIRMT s’est déroulée le 28 mai dernier et l’ordre du jour présentait les élections internes ou ses représentants dans les instances. Ont été élus :

 Comité de surveillance : Patrick Lopez

 CTE : Nathalie Vansteenkiste

 CME : Idriss Farota Romejko

 COQSS : Sandrine Jankowski

A l’issue du scrutin, sur les 62 candidats, 32 ont été élus 16 titulaires et 16 suppléant(e)s.

Collège : Cadres InfirmiersTitulaires : Léonie Chartier, Brigitte Reidon, Nathalie Vansteenkiste, Michelle VirlouvetSuppléants : Marianne Fournier, Danièle Risser, Martine Saint-Jean, Gerty VerdoL

Collège : Cadres Médico-techniques et rééducationTitulaires : Sandrine Jankowski, Patrick LopezSuppléants : Oliver Cras, Sébastien Salles

Collège : Personnels Medico-techniquesTitulaires : Sara battistini, Jasmine JourdainSuppléants : Garcia azevedo, Jennifer Porteboeuf

Collège : Personnels de rééducationTitulaire : Virginie NavinelSuppléants : Karelle Fumaz

Collège Infirmiers :Titulaires : Tatiana Bellemare, Linda Bibi, Idriss Farota Romejko, Frédérique Jolly, Jérémy ValencelleSuppléants : Oriane Blanchet, Mirella Deluge, Marie Kouadio, Marie-Christine Nicol, Rosa Oussaada

Collège Aides-soignants et Auxiliaires de puéricultureTitulaires : Jean-Marie Agnoly, Patricia BonichSuppléants : Malika Faucher et Franck Palmier

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Rencontre

26[ ] Entrenous |Juillet 2015

Depuis 2010, Brigitte Kamp, infirmière diplômée d’état (IDE) est membre de l’équipe mobile de gériatrie situé à l’hôpital Delafontaine. Sa mission : identifier les besoins de la personne âgée, lors de son hospitalisation. Son rôle étant singulier, elle nous explique en détail les particularités de sa fonction.

Aminata Camara et Maria Ortega: Quel est votre parcours professionnel ?

Brigitte Kamp : J’ai obtenu mon diplôme d’infirmière en 1976. J’ai commencé à travailler au pavillon 2 à l’hôpital Casanova puis dans des services de médecine à l’hôpital Delafontaine. Par la suite, j’ai eu l’envie de me spécialiser dans la prise en charge des personnes âgées. Travailler avec ces personnes me tenait à cœur, j’ai donc entamé une formation

avec Mme Denancé médecin-urgentiste, fin 2010 à l’hôpital de jour gériatrique de Casanova.

A.C/M.O : Quelles sont les particularités du métier d’infirmière de l’équipe mobile de gériatrie ?B. K : J’interviens à la demande des services auprès de patients de plus de 75 ans atteints de pathologies multiples. J’aide à la prise en charge des syndromes gériatriques : pertes d’autonomie, difficultés à s’alimenter seul, troubles nutritionnels, chute, troubles du comportement, difficultés sociales… Mon rôle étant d’identifier les besoins du patient, formuler les objectifs et préconiser des actions appropriées.

Brigitte Kamp : une IDE pas comme les autres (Equipe mobile de gériatrie)

Interview

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Rencontre

Juillet 2015 | Entrenous [ ]

A.C/M.O : Quelles sont les qualités nécessaires pour faire ce profil de poste ?B. K : Etre infirmière de l’équipe mobile de gériatrie implique de l’autonomie, de la patience, de l’écoute et également de repérer les fragilités et les difficultés des malades. Le traitement d’un dossier est assez minutieux, le recueil ainsi que le traitement des données sur la situation familiale et les conditions de vie est long. Je traite en moyenne deux dossiers par jour.Mon travail est multitâches car il consiste aussi à faire du social, il doit permettre de recueillir les informations nécessaires pour le retour du patient à domicile.

A.C/M.O : Décrivez-nous le procédé de prise en charge du patient gériatrique ?B. K : Lorsqu’un service de soins déclare qu’un patient âgé nécessite une prise en charge gériatrique, ce dernier, me contact par téléphone ou par fax. Je créé alors un dossier patient qui répertorie toutes les données d’hospitalisation, ses antécédents médicaux…A la suite de cela, je recueille des informations sur l’environnement du patient, c’est-à-dire, que j’étudie la situation familiale, les conditions de vie, les éventuelles protections juridiques, le suivi social et les interventions à domicile (soins infirmiers, kinésithérapeute, IDE, voisins, famille)J’interviens alors dans l’unité de soin concernée. Le temps d’échange avec l’équipe soignante est primordiale afin d’obtenir les informations nécessaires sur la santé du patient. A partir de ces informations, je procède à une évaluation physique et psychologique du malade avec des outils homologués. J’étudie l’autonomie du malade dans la vie quotidienne, je recueille les données sur le poids, la taille, l’IMC et l’état bucco-dentaire auprès de la diététicienne, j’observe également les éventuels troubles de la déglutition. Enfin, je recueille les données sur la vision, l’audition, les troubles de l’équilibre et du comportement ainsi que son appareillage médical (oxygène, sonde nasogastrique, sonde urinaire, contention…)

A la fin de mon évaluation, je propose une orientation vers les structures adaptées à la situation du patient. Cet avis à destination des médecins nécessite leurs approbations.

A.C/M.O : Quelle est la relation avec le personnel soignant ?B. K : Nous partageons un temps d’échange important avec le personnel médical et paramédical pour tous nos patients. Mes conseils d’orientation auprès de médecins comme le Dr Legoff et Dr Wytrewal sont beaucoup pris en compte, je tenais donc à les remercier et je suis très flattée de cette confiance concernant mes évaluations sur les patients.

A.C/M.O : Qu’en est-il de la relation avec les proches du patient ?B. K : La prise de contact avec la famille est inclue dans le processus de prise en charge du patient gériatrique. Cela se réalise après la réception de toutes les données du patient. Je les oriente alors vers une assistante sociale pour une prise en charge sociale. Certaines familles se tournent vers moi pour des conseils sur la prise en charge du malade. Je suis alors le lien entre les familles et les différentes structures extrahospitalier comme la mairie. La relation avec les familles peut s’établir dès le début de l’hospitalisation afin de les rassurer. J’opère alors un travail de soutien et d’aide aux familles. Ce lien, peut également être prolongé après la sortie du patient de l’hôpital. En général, la relation avec les familles des patients sont très cordiales.

A.C/M.O : Un mot pour la fin ?B. K : Malgré les difficultés que j’ai pu rencontrer, ce fut une très belle aventure. Les témoignages des patients et des familles m’ont été d’un grand réconfort.Je remercie les médecins et les équipes paramédicales de leur accueil et leur écoute.Je voudrais également remercier les médecins de l’hôpital Casanova pour m’avoir accordé toute leur confiance.C’est avec beaucoup d’émotion que je quitte ma fonction en espérant une continuité dans la prise en charge des patients âgés.

Interview

Suite au départ à la retraite de Mme Kamp fin juillet 2015, une procédure de recrutement interne d'IDE est en cours sur ce profil singulier.

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Du côté de...

28[ ] Entrenous | Septembre 2014

Le mardi 31 mars 2015, s’est déroulée la présentation de la nouvelle politique de contractuel pour 2015-2018. Celle-ci s’inscrit dans une dynamique RH de valorisation et d’évolution des agents contractuels vers une titularisation. En effet, le statut de titulaire permet de sécuriser le parcours professionnel des agents et constitue une véritable avancée pour la carrière.

Titularisation des agents : objectif 2015-2018

La nouvelle politique des contractuels

Etats des lieuxDepuis 10 ans, le nombre d’agents contractuels a fortement augmenté au CHSD. Ils représentent en effet, 1/3 des effectifs avec une large majorité de CDI, un pourcentage élevé comparé aux autres hôpitaux publics du département.

Deux raisons principales expliquent ces chiffres :

 Un recrutement élevé de contrats de nouveaux arrivants

 Un effectif important d’agents non ressortissant UE, ce qui empêche la titularisation. Cette catégorie constitue 1/5 des contractuels.A noter que les fonctions de remplacement ne permettent également pas la titularisation des agents.

Afin de permettre aux salariés de bénéficier de la titularisation, l’établissement propose une politique destinée aux agents contractuels.L’objectif de cette nouvelle politique est de proposer aux contractuels, des solutions adaptées à leur situation. Quatre propositions ont été présentées lors du CTE et du conseil de surveillance :

 La poursuite des titularisations

 Une politique destinée aux nouveaux entrants

 La politique salariale pour les agents contractuels

 Les emplois aidés

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29 Juillet 2015 | Entrenous

Du côté de...

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La nouvelle politique des contractuels Premiers résultats, premier bilanEntre 2010 et 2013, 118 agents de la catégorie C (Aides-soignants, ASH, Agents administratifs…) ont été titularisés conformément au protocole local signé avec deux syndicats. De plus, en 2014 les agents ont pu bénéficier de concours organisés en interne en application de la loi du 12 mars 2012 (mise en stage des agents contractuels).Cette dynamique se poursuivra jusqu’en 2017 avec 4 engagements vis-à-vis des agents contractuels

 Mise en stage de 180 agents de catégorie C

 Mise en stage de 30 agents de catégorie B, médico-techniques, agents administratifs…

Recrutement des nouveaux entrants en :

 CDD de 1 an puis mise en stage pour bénéficier d’une titularisation

 Les agents sous contrat de CDI bénéficieront d’une revalorisation salariale tous les 3 ans, à partir de début 2016.

Deux catégories de contrats aidés sont également représentées dans l’hôpital :

 Les emplois d’avenir d’une durée de 3 ans concernent les jeunes salariés de moins de 26 ans peu ou pas qualifiés

 Les contrats d’accompagnement dans l’emploi d’une durée de 5 ans destinés aux personnes reconnues travailleurs handicapés

Au terme de leur contrat si un poste demeure vacant, ces derniers pourront bénéficier d’une mise en stage en vue d’une titularisation.

Cette titularisation n'est pas automatique. Elle nécessite de se présenter au concours interne, le choix prenant en compte deux critères :

 Une bonne évaluation des cadres

 Un absentéisme modéré, c’est-à-dire moins de 10 jours par an sur 3 ans (hors motif familial, accident de travail et maladie professionnelle)

Objectifs à l’horizon 2018Cette politique s’inscrit dans une démarche de lutte contre l’absentéisme. En effet, ces dispositions qui concernent les contractuels offrent la possibilité à ces derniers de bénéficier d’un statut de titulaire. Les conditions de rémunération sous ce statut sont d’autant plus avantageuses que les agents titulaires bénéficient de compléments de revenus, notamment : la prime de service, Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI) et un calcul pour la retraite plus favorable.Le dispositif à un coût non négligeable, situé à 3,9 millions d'euros en 2014, qu'il faudra absorber dans les années à venir.

A terme, l’objectif est de réduire le taux d’agents contractuels à 18% contre 34% actuellement.Le service des Ressources Humaines se préoccupe de la situation de chacun de leurs agents. En effet, la mise en place de cette nouvelle politique s’intègre dans la dynamique de l’établissement qui est de favoriser et garantir les évolutions de carrière de tous ses salariés.Ces mesures nécessitent une contrepartie, qui devra se concrétiser par des gains de productivité. Pour les personnels, cela se traduira notamment par la recherche d’une diminution de l’absentéisme, qui coûte chaque année plus de 7 millions d’euros à l’établissement.

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30[ ] Entrenous | Juillet 2015

Don d’organesPRELEVEMENTS D’ORGANES EN 2014 :

 Malgré les efforts de tous, baisse du taux d’activité sur le CHSD pour l’année 2014 :2012 2013 2014

Recensés Prélevés Recensés Prélevés Recensés Prélevés26 7 22 11 18 6

26,9% 50% 33%

TOTAL SRA7 NationalNb SME recensés 654 3547Nb SME prélevés 273 1655Donneurs prélevés/recensés 41,7% 46,7%

A titre indicatif sur notre réseau (SRA7 : Ile de France, Guadeloupe, Martinique et Guyane)

 Evolution des causes de non prélèvement au CHSD et sur notre réseau :2012 2013 2014

Opposition au prélèvement 41,8% 39% 43,3%Obstacle médical 7,5% 7,1% 7,7%ATCD médicaux 5,2% 7,7% 6,4%Autres 0,2% 0,5% 0,4%Total de SME non prélevés 54,7% 54,3% 57,8%

Au CHSD :à Augmentation du nombre de découverte de contre-indication (origine tumorale). à Augmentation du taux de refus à 47.8% (vs 35,7% en 2013 et 46,4% en 2012)

 Du prélèvement à la greffe… : devenir des organes prélevés au niveau national et sur notre réseau :

2013 2014Réseau SRA 7 National Réseau SRA 7 National

Cœur 155 410 163 423Cœur/poumons 2 11 4 13Poumon 130 299 151 327Foie 496 1241 456 1280Rein 765 3074 765 3232Pancréas 12 85 13 79Intestin 2 3 2 3Total 1562 5123 1554 5357

Devenir des organes prélevés au CHSD :Donneurs/organes prélevés CHSD Patients transplantés

6 patients prélevés (vs 11 en 2013) => 18 organes prélevés (vs 20 en 2013)

14 patients (versus 28 en 2013) => 15 organes greffés (versus 30 en 2013)

Reins prélevés n = 12 (vs 20 en 2013) Reins greffés : 10 pour 9 patients Foies prélevés n = 5 (vs 8 en 2013) Foies greffés : 5Pancréas prélevé n = 0 (vs 2 en 2013) Pancréas greffés : 0 Poumons prélevés n = 0 (vs 4 en 2013) Poumons greffés 0 Cœur prélevés : n = 0 (vs 2 en 2013) Cœur greffé : 0

 Devenir des candidats à la greffe en France en 2014 :Organes Nb d’inscrits sur liste d’attente Nb de patients greffésCœur 313 163Cœur poumons 14 4Poumons 207 151Rein 5165 765Foie 1183 456Pancréas 91 13Intestin 10 2

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Juillet 2015 | Entrenous [ ]

PRELEVEMENTS DE CORNEES EN 2014 :

2013 2014Nombre de décès 267 493

Nombre de cornées prélevées 74 99Nombre de cornées greffées 33 (44,59%) 51 (51.51%)

Contre indication médicaleau prélèvement 44,1% 57.6%

Refus du prélèvement 33,3% 22.3 %

 Activité en hausse par rapport à 2013 sur le CHSD :La coordination pour les prélèvements de cornées fonctionne 7j/7, week-end et jours fériés compris.

 Le CHSD, premier hôpital préleveur sur le réseau : c’est aussi grâce à vous !2013 2014

St Denis 92 112Eaubonne 40 74Pontoise 50 60Beaujon 22 50Bichat 54 28St Louis 34 26Gonesse 6 18Lariboisière 0 10

Sachez qu’en France, grâce aux efforts de chacun, tous les patients en attente de greffe de cornée sont greffés.

Don d’organes je le dis

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32[ ] Entrenous | Juillet 2015

Projet de soins

« Pensons ensemble les soins du patient » Ce titre définit le nouveau projet de soins 2015-2019. Il s’inscrit dans le projet d’établissement composé : du projet médical, social, informatique et qualité. Il a nécessité une réflexion collective sur les actions à mettre en place pour les cinq prochaines années.Le projet de soins, est à l’initiative du Directeur des soins « Il élabore avec l’ensemble des professionnels concernés le projet de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, en cohérence avec le projet médical, et en assure la mise en œuvre par une politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins. » (Décret n°2010-1138 du 29 septembre 2010)

Méthodologie du projet de soinsLa création du nouveau projet de soins, a nécessité un travail divisé en plusieurs étapes :

 Phase préliminaire : Réaliser le bilan du projet de soins 2009-2014  Phase de production : Constitution des groupes de travail et travaux à réaliser  Phase de validation et de communication : Les travaux exécutés sont évalués et validés par le comité

de pilotage et les instances.

Le projet de soins : 5 axes de réflexionsAprès délibération, le projet de soins 2015-2019 s’articule autour de 5 thématiques développées par les 9 groupes de travail :

 Améliorer le parcours de soins du patient  Optimiser la qualité gestion des risques liés aux soins  Piloter et organiser les compétences managériales et soignantes  Développer l’évaluation des pratiques professionnelles et favoriser la recherche  Contribuer à l’enseignement et à la formation

Les différents axes de travail sont constitués d’objectifs stratégiques et opérationnels définis dans le temps par un calendrier de mise en œuvre des actions.

Le projet de soins : Un projet collectif avec de nombreux acteursL’élaboration du projet a nécessité la collaboration de 120 personnes, Pour la mise en œuvre de 55 fiches-actions.En premier lieu, le comité de pilotage, se réfère au précédent projet de soins et tient compte des actions correctives menées. Par la suite, il se réunit, afin de définir les axes de réflexions dans une démarche d’amélioration continue des soins, tout en cohérence avec le projet d’établissement.Puis plusieurs groupes de travail se mettent en place afin de formaliser des fiches-actions.

2015-2019Projet de soins« Pensons ensemble les soins du patient »

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Juillet 2015 | Entrenous [ ]

Le comité de pilotage :Objectif ? Se veut un groupe de travail homogène et dynamique afin d’aborder dans sa globalité les différents points d’élaboration du projet de soins.Sa composition ? Composé par des responsables de groupe de travail, du Directeur, du Président de la CME, du Directeur des soins, d’un Représentant du corps médical, d’un Représentant des usagers et de la CSIRMT (Commission de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques).Son rôle ? Définir et valider les axes de réflexions et les actions à mener pour les cinq années à venir.Fréquence de rencontre : Quatre réunions d’octobre 2014 à janvier 2015.

Pour exemple, le groupe de travail n°8 a travaillé sur le développement des EPP et la favorisation de la recherche. Ce travail a nécessité 7 fiches-actions. Ce thème qui a déjà été abordé dans le précédent projet de soins n’a pas trouvé l’écho escompté. Avec ce nouveau projet de soins, le développement des EPP doit nécessiter une plus grande implication des différents acteurs afin de déboucher sur des actions concrètes permettant la participation de l’hôpital à des appels à projet.

Groupe de travail :Objectif ? Créer les fiches-actions et assurer la mise en œuvre de celles-ci.Composition ? Groupes pluridisciplinaires composés essentiellement de personnes volontaires, neuf groupes ont été formés.Son rôle ? A partir de recherche documentaire et juridique, le groupe de travail établi une synthèse de la production écrite appelée « fiche-action » et crée un calendrier d’exécution des tâches.Fréquence de rencontre : Quatre réunions au cours du projet.

Le groupe de travail n°5 a planché sur la prévention des risques liés aux soins. C’est l’un des thèmes principal du projet global de l’établissement en lien avec la qualité et la sécurité des soins. Ce nouveau groupe de travail a permis de poursuivre les actions débutées dans le précédent projet de soins afin de mieux lutter contre les infections nosocomiales ou encore la prise en charge de l’arrêt cardiaque et la prévention du risque escarre. 11 fiches-actions ont été nécessaires.La prise en charge de la douleur est un droit fondamental dans une prise en charge de qualité du patient. Ce thème déjà développé dans le précédent projet de soins, a été abordé par le groupe de travail n°4. Ce thème a nécessité la création de 5 fiches-actions.

La réalisation des fiches-actions nécessite une double validation : du comité de pilotage, du Directeur, du Directoire ainsi que des instances le CSIRMT, CME, CTE et CS.Après validation des instances et du directoire, la communication du projet de soins s’effectue de manière interne à l’ensemble de l’établissement. Il est également communiqué auprès de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France.Une présentation sur le projet de soins a eu lieu le 31 mars 2015, afin d’informer la totalité du personnel soignant des nouvelles pratiques mises en œuvre.

Comité de pilotage, décembre 2014

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Témoignages : Que pense-t-il du projet de soins ?

Le projet de soins s’inscrit parfaitement dans une démarche et une dynamique d’amélioration de la prise en charge du patient à l’hôpital. Il se base sur les valeurs partagées et les compétences des professionnels. Le projet de soins constitue une base de travail élaboré avec les différents acteurs médicaux et paramédicaux. Il répond également aux attentes des usagers.

Le document est disponible :  Au secrétariat de la direction des soins  Sur la Gestion Electronique Documentaire (GED)

o Intranet / Intraqual / IntraqualDoc / recherche / projet de soins

o Intranet / Intraqual / IntraqualDoc / politique et stratégie institutionnelle / projet de soins

 Sous forme de Flyer

Dossier

34[ ] Entrenous | Juillet 2015

Brigitte Reidon - Cadre supérieure de santé : « Le projet est utile afin de formaliser des projets de service d’établissement. Il permet un travail pluridisciplinaire regroupant les valeurs communes et de les écrire.»

Denis Boucher - Responsable qualité : « J’ai été très satisfait, en tant que responsable qualité, de l’élaboration du projet de soins tant sur la forme que sur le fond. En effet, sa réalisation a mobilisé un nombre important d’acteurs, s’inscrivant ainsi dans une démarche participative, permettant à un grand nombre de soignant de s’approprier les problématiques liées à la prise en charge des patients. Par ailleurs, le projet de soins traite concrètement, par le biais des fiches-actions, un grand nombre de thématiques en liens avec l’amélioration de la qualité de la prise en charge des patients, représentant ainsi un véritable levier pour la diffusion auprès des soignants d’une culture qualité. »

Dr François Lhote – Directeur de la CME : Complément indispensable au projet médical du CHSD adopté à la fin de l'année 2013, le projet de soins témoigne de l'investissement de l'ensemble des professionnels de notre établissement dans une démarche d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, de développement de nouvelles activités et de modernisation des pratiques. Comme membre du comité de pilotage, je peux témoigner de l'excellence du travail des groupes pluri professionnels qui ont travaillé sous l'égide de la direction des soins infirmiers. Ce projet très abouti est un vrai programme de travail pour les années à venir et s'articule pleinement avec le projet médical à l'élaboration duquel beaucoup de soignants avaient participé. Disposer de tels outils est un atout pour le développement de notre hôpital dans les cinq années à venir malgré les immenses difficultés auxquelles il doit faire face. Ces projets témoignent de notre attachement aux habitants de notre territoire et de notre savoir-faire pour appréhender la globalité de leurs difficultés.

Michelle Virlouvet – Cadre supérieure : Le projet de soins permet d’avoir une remise en cause de nos pratiques afin d’obtenir une prise en charge de qualité. Il reconnait l’implication des soignants dans une démarche d’amélioration des pratiques : qualité, sécurité…

Idriss Farota Romjko - IDE : «Le projet au-delà d’un support donnant des idées directrices dans notre vision du soin est avant tout au travers de son élaboration puis de sa mise en œuvre une vraie chance de partager entre professionnels nos envies sur nos pratiques soignantes afin de cheminer vers un travail de qualité au service du patient.»

Présentation du projet de soins, mars 2015

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Dossier

Juillet 2015 | Entrenous [ ]

Cet événement à l’initiative de la mairie de Saint-Denis, a rassemblé les professionnels de santé du territoire de Saint-Denis et du département. L’objectif de cette journée d’information était le partage de leur expérience et la recherche de solutions.

La journée orchestrée par Samira Guedichi-Beaudouin et Marie Pruvost a été animée par des présentations thématiques faites par les professionnels de santé suivies de débat. Différents témoignages de parents et d’adolescents face à l’obésité ont également été partagés.

Il est important de souligner que les professionnels de santé (Médecins, chirurgiens, diététiciennes, éducateurs sportifs, infirmiers scolaire etc.) de Saint-Denis sont très impliqués dans la mise en place de mesures appropriées. En effet le département de la Seine-Saint-Denis est particulièrement touché par une forte précarité, qui est l’une des causes de l’obésité.

Lors des différentes conférences, les professionnels de santé ont mis l’accent sur la prévention de l’opinion publique sur les dangers d’une alimentation inadaptée et la non-pratique d’activité physique. Un contexte familial difficile peut également être la cause de surpoids. En effet, enfants et adolescents trouvent du réconfort dans la consommation excessive de nourriture.

De ce fait, la prise en charge des enfants obèses dès leur plus jeune âge est primordiale. Ce surpoids précoce, peut avoir des répercussions sur la vie adulte. Des adolescents en surpoids depuis plusieurs années, exercent un laisser-aller concernant leur alimentation et la facilité est, de se faire opérer la majorité arrivée.

Cette idée de la chirurgie bariatrique aux plus jeunes n’est pas partagée par le chirurgien Dr Jean-Marc Catheline qui opère exclusivement des adultes. Le choix de ne cibler que les personnes majeures semble pertinent; les jeunes adultes tout juste sortis de l’adolescence n’ont pas suffisamment de recul pour évaluer ce type d’intervention et leur conséquence. Il faut savoir que dans la majorité des cas, une deuxième intervention est nécessaire après 25 ans.

Mais le facteur génétique peut aussi être la cause de l’obésité, on parle alors « d’obésité familiale ».

Afin d’enrayer le phénomène, des mesures ont été préconisées lors de cette journée : sensibilisation, prévention, dépistage, information, prise en charge de l’enfant et sa famille sont les maîtres mots pour ralentir la progression de l’obésité.

Des projets de solutions commencent à voir le jour, notamment en termes d’urbanisation avec l’installation d’équipements sportifs dans les quartiers (pistes cyclables, pistes d’athlétisme, parcours de remise en forme…) ainsi qu’une sensibilisation dans les écoles dès la classe de CE2.

Ce type de journée, est essentielle dans la lutte contre l’obésité. Le nombre important de participants montre l’intérêt porté à cette problématique incite à poursuivre les efforts et ouvre la porte à la création de nouvelle journée de réflexion sur ce thème.

« La prévalence de l’obésité infantile a considérablement augmenté ces vingt dernières années et est devenu un problème très préoccupant aujourd’hui au vu des complications à terme : de 5 % en 1980 à 18 % en 2006 d’enfants en surpoids, dont 4 % d’obèses. »

Ces mots prononcés par le Directrice du Centre Hospitalier de Saint-Denis, Mme Yolande Di Natale ont inauguré cette deuxième journée de réflexion sur le thème de « l’obésité des enfants et des adolescents ».

2 ème Journée de réflexion l’enfant et l’adolescent obèse à Saint-Denis, prévention et prise en charge’’

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Evénement

36[ ] Entrenous | Juillet 2015

EN CAS DE MALAISE, APPELER LE 15Pour plus d’informations : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe)

www.sante.gouv.fr/canicule • www.meteo.fr

CANICULE, FORTES CHALEURS

ADOPTEZ LES BONS RÉFLEXES

Donnerdes nouvellesà ses proches

Passerdu temps dansun endroit frais

Boire environ1,5L d’eau

par jour

Mangeren quantitésuffisante

MOUILLER SON CORPSET SE VENTILER

Réf

: 260-1

12915-A

. P

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Une partie de l'équipe du service des Soins de suite polyvalente

L'image Entrenous

1er rang : Nadège Guignodjea, Madalena Miguel, Corinne Decelle, H. Léopold, Beatriz Garay-Morales, Marina Quistin

2ème rang : Gertrude Kiala, Véronique Le Dorze, Josiane Noumbissi, Hawa Mohoboob, Marie-Clotilde Oméraly, Correia Asshocko, Emma Fagbohoun

3ème rang : Dr Mario Pulcini, Dr Boughalem Ferrah, Loïsa Horace, Dr François Lhôte

EN CAS DE MALAISE, APPELER LE 15Pour plus d’informations : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe)

www.sante.gouv.fr/canicule • www.meteo.fr

CANICULE, FORTES CHALEURS

ADOPTEZ LES BONS RÉFLEXES

Donnerdes nouvellesà ses proches

Passerdu temps dansun endroit frais

Boire environ1,5L d’eau

par jour

Mangeren quantitésuffisante

MOUILLER SON CORPSET SE VENTILER

Réf

: 260-1

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Jeux

38[ ] Entrenous | Juillet 2015

À vous de jouer...

Réponses

Jeu des 7 différences

1) Masque, 2) Ceinture, 3) Rouge à lèvres, 4) Chapeau, 5) Horloge, 6) Sortie de secours, 7) Bracelet

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Hôpital Delafontaine (page officielle)

A bientôt sur

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GESTES SIMPLES

RISQUES SOLAIRESÀ la mer, en montagne, à la campagne et même en ville, protégez-vous du soleil

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4ÉVITEZ LES HEURES LES PLUS ENSOLEILLÉES entre 12h00 et 16h00 et recherchez l’ombre

APPLIQUEZ DE LA CRÈME SOLAIRE toutes les 2 heures et renouvelez-la après chaque baignade

PROTÉGEZ ENCORE PLUS VOS ENFANTS

COUVREZ-VOUS avec un chapeau, des lunettes et un t-shirt

Réf.

260-

6821

3-A