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Formation :la questiondu mal

AU SOMMAIre de ce nUMérO

L’actuaLitédeLaviecathoLiquedansLegard

http://nimes.cef.fr

ÉGLISE de Nîmes12 octobre 2008 – n ° 16

rentrée des médecins :conférence de Jean Leonetti

SEmaINEmISSIoNNaIrEmoNdIaLE

12-19 octobrE 2008

Sommaire

Couverture : affiche de la Semaine Missionnaire (source : www.mission.cef.fr)

INFocom• Service diocésain de la communication Tél. : 06 07 12 28 73 / Fax : 04 66 28 65 81 infocom@catholique-nimes.cef.fr

Église de Nîmes• Bimensuel Inscrit à la Commission paritaire  de presse sous le numéro :  0508 L 83188 - ISSN 1283.58.03 

• rédaction3 rue Guiran - BP 81455  30017 Nîmes Cedex 1  Tél. 04 66 36 33 54 / Fax 04 66 36 33 55 eglisedenimes@eveche30.fr

Directeur de la publication :  P. Serge CauvasRédactrice en chef : Betty Delichère Comité de rédaction : Ghislaine Bourgin,  Thierry de Seguins-Cohorn • Mise en page et secrétariat de la rédaction :  Frédéric Bernard : 04 66 36 33 54  Création graphique :  AMD : 04 99 51 25 25 Impression : Imprimerie de Rudder, Avignon.

• Abonnement et Administration :  Bernadette Bernhart : 04 66 36 33 50  Abonnement annuel : 36 €  Abonnement de soutien à partir de : 70 €  Etranger : 42 € -  Règlement par chèque bancaire  à l’ordre de Association diocésaine de Nîmes (mention Eglise de Nîmes).  Le numéro : 3,50 €. Bimensuel.

ActuAlités p.4-5AgendasnominationsSynode des evêques à romeService diocésain de la formationJournée Alzheimer

ActuAlités p.6-7Journée diocésaine du Secours catholiqueAction catholique des femmes

Nouvelles p.8-9Bénédiction d’une cloche à BlannavesScouts et Guides de France

eNseigNemeNtcAtholique p.10-11Journée de rentrée des chefs d’établissement

FormAtioN p.12-13regards croisés sur la question du mal

missioNs p.14-15Semaine Missionnaire Mondiale

société p.16-17Journée de rentrée des médecinset des professionnels de santé

moNderurAl p.18«L’agriculture en France, aujourd’hui»

reNcoNtre p.19culture p.20

• Prochaine parution le 26 octobre pour toute publication dans les nouvelles ou agendas, il est impératif de contacter la rédac-tion trois semaines avant parution.

30, avenue du Gal de Gaulle30130 Pont-Saint-Esprit

Tél. 04 66 39 35 99Fax 04 66 39 35 00

www.radioecclesia.com

SILOË BiblicaLivres religieux

23, bd Amiral Courbet30000 Nîmes

Tél. 04 66 67 88 01Fax 04 66 21 66 65

nimes@siloe-librairies.com

Un lieu d’hébergement de qualité pour vos familles et vos amis

Maison diocésaine de Nîmes6, rue Salomon reinach - 30000 NîmesTél. 04 66 84 95 11 Fax 04 66 84 27 68

www.maison-diocesaine-nimes.cef.fr

106.6 Vallée du Rhône - 92 Le Vigan

100.8 Nîmes - 106.8 Alès

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ouverture

Prière proposée pour la semaine missionnaire mondiale 2008

Ton amour, Fils de Dieu, S’est donné tant de peine ! Aujourd’hui tu nous veux 

Les témoins de son règne.

À ton exemple, ô Jésus Christ, Que notre charité soit longue flamme ! L’Amour qui sème dans les larmes Moissonnera des chants de joie.

À ton exemple, ô Jésus Christ, Que notre charité soit inventive ! L’Amour défie les impossibles, Il sait ouvrir beaucoup de voies.

À ton exemple, ô Jésus Christ, Que notre charité soit sans limites ! 

L’Amour fera que l’homme vive Bien au-delà des lourdes croix.

À ton exemple, ô Jésus Christ, Que notre charité soit une fête ! L’Amour embrase les ténèbres À la clarté du feu pascal.

claude BernArd

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ActuAlité

Dans l’ agendadiocésain

En bref Journée AlzheimerFrance Alzheimer  Gard  et  les  aumôneries  catholique  et  protestante  pour  les  bénévoles organisent la Journée Alzheimer sur le thème : «la maladie d’Alzheimer, son origine et ses évolutions. Quel peut être notre accompagnement de ces malades et de leur famille ?».De 9h30 à 15h30 à Serre Cavalier. Prévoir un repas «tiré du sac»Contact : France Alzheimer Gard - Mme Martine Lapierre (présidente)Maison des Aînés - 8, rue des Chassaintes - 30900 NîmesTéléphone : 04 66 21 03 09 / Fax : 04 66 21 03 09www.francealzheimer.org

Service diocésain de la FormationPlusieurs  formation, dont  les programmes et contenus complets  sont détaillé dans la plaquette du SEDIF, sont organisés.

• Lundi 13 octobre Cycle d’Initiation Théologique «Outils pour croire», 19h à 22h, Maison diocésaine à Nîmes. Destiné aux personnes ayant suivi le cycle de première année.Structurer  sa  foi,  se  donner  des  outils  pour  répondre  à  un  désir d’engagement.  Se  situer  en  Eglise.  Baliser  les  questions  essentielles. Faire  le  lien  entre  l’Ancien  et  le  Nouveau Testament.  Apporter  une cohérence aux données de la Révélation.• Mardi 14 octobre 2008 : «regards croisés sur la question du mal.» (voir page 12-13)• Vendredi 17 octobre 2008 : conférence avec le Professeur Pierre Marès sur le thème : «Ethique médicale : espace de rencontre ? La vie, quel commencement ?» à  20h00, Auditorium de la Maison du Département à Nîmes • Lundi 20 octobre 2008 «l’église et la question sociale», 7 sessions jusqu’au 16/03/2009, ND des Clés à a Alès• Toujours le 20 octobre : «Vatican II» avec  le Père Alain Eck. Plus de 40 ans après,  le Concile Vatican II, ce module de base de 12 heures veut , à l’aide d’apports et d’ateliers, en faire ressortir les grandes intuitions et faire relire les textes principaux jusque dans leurs prolongements actuels. De 19h à 21h  à la Maison diocésaine, Nîmes• Mardi 21 octobre, de 19h à 21h30 : «Apprendre à lire la Bible» avec le Père Dominique Bonnet  (7  sessions  du  21/10/2008  au  21/04/2009)  Cette  formation  s’adresse  à  toute personne désireuse d’être initiée à la lecture biblique. Elle a pour objectif d’introduire à la Bible (transmission des textes , genres littéraires, vérité des Ecritures…). Permettre un premier apprentissage des méthodes pour lire la Bible avec des textes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Poser ensemble des actes de lecture. Notre Dame de Grâce à Rochefort.     • également le 21 octobre, 20h30-22h00, Pont-Saint-Esprit, communauté des Béatitudes : «à la découverte de saint Paul, l’apôtre des nations» ; 1ère soirée : Paul, sa vie, son oeuvre, sa postérité.

Renseignement auprès du SEDIF : 6, rue Salomon Reinach04 66 26 65 78sedif@sedifnimes.net

Mardis��et2�octobre2008    Sanctuaire Notre-Dame de Grâce      Lectio Divina   • De 9h00 à 11h30

• Sanctuaire Notre-Dame de Grâce

saMedi�8octobre      Action Catholique Féminine      Rencontre des responsables d’équipes Démarrage de l’année – Changement de logo – changement de nom – Nouvelle NDR -Nouvelles Diocésaines – Echanges : Etre femme : une réalité, un devenir…  • De 9h à 12h

• Maison diocésaine - Nîmes

diManche�9octobre2008      Sanctuaire Notre Dame de Santa-Cruz      Rencontre annuelle des Anciens et Amis des Œuvres Salésiennes – Don Bosco   • 9h00 – Accueil

• 11h00 – Messe

• 12h00 – Repas tiré du sac• 15h00 – Bénédiction du Saint Sacrement

• Sanctuaire Notre Dame de Santa Cruz à

Nîmes

saMedi25octobre2008Pèlerinages des Gardians  Ce  pèlerinage  a  lieu  tous  les  2  ans,  et permet  aux  gens  de  «bouvine»  de  se retrouver et prier au pied de la grotte de Lourdes. • Toute la journée

• Lourdes

saMedi25,diManche26octobre2008Action Catholique Féminine      Congrès Audaces Pluri’elles  (voir page 7) • Centre des congrès

• Lyon

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égLisedenîMes>�2octobre2008>n°�6

nominations• Tout  en  conservant  leurs  autres  responsabilités,  M.  L’abbé Alexis  Borie  et  M. l’abbé Jean-Claude roDriGuez sont nommés membres du conseil episcopal 

• Après consultation des prêtres des secteurs concernés,  M. l’abbé Pierre GAuzy est nommé vicaire forain des secteurs Cèze Auzonnet    et Sous le Mont Bouquet.  M. l’abbé Michel GuiLhoT est nommé vicaire forain des secteurs Plaine    Maritime et Petit Rhône.

Service diocésain des PèlerinagesProgramme des pèlerinages 2009 :• Du 2 au 10 mars 2009 : sur les traces de Charles de Foucauld. L’hermitage, le tombeau, l’appel du désert. Tamanrasset, Ghardaïa, el Goléa• Du 27 mars au 1er avril 2009 : avec Marie et Bernadette proclame la parole, insiste à temps et à contre-temps (2 Timothée Ch4 verset 2). Pèlerinage à Lourdes, présidé par Mgr Wattebled• Du 4 au 7 mai 2009 : aller à la rencontre de Marie avec Benoîte Rencurel la bergère. Pèlerinage retraite, méditation. Notre-Dame de Laus• Du 12 au 16 juillet 2009 : avec Marie et Bernadette reprends, menace, exhorte toujours avec patiente et soucis d’enseigner. Pèlerinage à Lourdes présidé par Mgr Wattebled• Du 12 au 23 octobre : Sur les pas de Saint Paul et les Pères Cappadociens de l’Eglise du IVème siècle. Turquie

ddecLa direction diocésaine de l’enseignement Catholique célèbre cette  année  scolaire  le  10ème  anniversaire  du  partenariat éducatif entre les enseignement catholique de Nîmes et Kaya.Deux évènements marquent cette célébration :• L’édition d’affiches et de calendrier du 10ème anniversaire vendus au profit de l’enseignement catholique de Kaya• L’organisation et l’envoi d’un conteneur de 33m3 à compléter selon les besoins exprimés localement.Renseignement : DDEC du Gard - 24 rue Briçonnet - BP 148 - 30011 Nîmes Cedex 4Tél : 04 66 04 94 20 - ddec.gard@wanadoo.fr

officiel Agendade notre évêque

vendredi�7octobre

Conseil épiscopal 

saMedi�8octobre

Journée du Secours Catholique à Vergèze

Mardi2�octobre

Conseil du presbyterium

vendredi2�octobre

Conseil épiscopal 

Synode des evêques à rome Du  5  au  26  octobre  prochains,  une délégation  d’évêques  du  monde entier  se  réunit  à  Rome,  à l’occasion de la XIIe Assemblée générale  ordinaire  du  synode des évêques. « La Parole de Dieu dans la vie et dans la mission de l’église » est le thème de ce temps de travail. 6 Français participent à ce synode.

Le 6 septembre, le pape Benoît XVI a nommé  membres  le  Cardinal  André Vingt-Trois, archevêque de Paris, et le Cardinal  Albert  Vanhoye,  sj,  recteur émérite de l’Institut biblique pontifical. Ils  rejoignent  les  quatre  évêques délégués par  leurs pairs  :  le Cardinal Philippe  Barbarin,  archevêque  de Lyon,  Mgr  Emmanuel  Lafont,  évêque de  Cayenne,  Mgr  Francis  Deniau, évêque de Nevers, et Mgr Pierre-Marie Carré, évêque d’Albi.

Tous les agendas sur

ActuAlités

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ActuAlité

JourNÉE dIocÉSaINE du SEcourS cathoLIquESamedi 18 octobre 2008Après les retrouvailles si réussies du 60ème

anniversaire, voici que les personnes accueillies et les bénévoles sont invités à se retrouver toute une journée pour faire la fête, pour se reconnaître, mais aussi pour partager avec les autres la joie du travail accompli et la joie du don donné et reçu. Ce sera le samedi 18 octobre, espace Victor hugo, à Vergèze.

FêtedeLaFraternité,FêtedeL’espérance

Autour du père évêque, le Secours Catholique va célé-brer toutes les actions fraternelles menées par les équi-pes : accueil, accompagnement, partage, repas, projets de vacances, sorties, visites touristiques et culturelles,  soutien scolaire, ateliers créatifs, … 

Seront mis en valeur tous ces temps partagés simplement entre bénévoles et personnes accompagnées, où il y a plus de « faire ensemble » que  de « pour ». Chaque équipe, chaque atelier va apporter sa pierre au Forum de la Fraternité  à travers un panneau, un diaporama, des poèmes, des œuvres d’art créées par le groupe, bref quelque chose de joyeux qui retracera l’action menée et les relations vécues.

uneFêtedeL’espérance

On pourra également découvrir ce jour-là, à travers des témoignages et une vidéo, ce que sont les Voyages de l’Espérance. De nombreuses délégations du Secours Catholique en organisent déjà. Pourquoi pas prochai-nement la délégation du Gard ? Des voyages à Lourdes, Jérusalem, La Flatière, … , préparés, vécus et relus avec les personnes accompagnées, quelle que soit leur reli-gion, autour de la recherche du sens de la vie, de la foi en Dieu et en l’homme.

Il y aura également de la musique, des animations pour les enfants, beaucoup de rencontres... Tout le monde est invité : les bénévoles, leurs amis, leur famille et toutes 

les personnes accompagnées. 

La journée se terminera par une Eucharistie présidée par Mgr Wattebled.

Gnd

60ème anniversaire, messe des roses - Photo d’archive

Le Secours catholique dans le diocèse :22 rue Briçonnet30 000 NiMeS

Téléphone : 04 66 67 68 71Télécopie : 04 66 76 08 43

sc-nimes@secours-catholique.asso.fr

Le site nationalwww.secours-catholique.asso.fr

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actIoN cathoLIquE dES FEmmESEn route pour « audaces pluri’elles » !

• Le prochain congrès de l’ACF, qui se déroulera à Lyon les 25 et 26 octobre sera celui de la transition. Douze gardoises y participeront.  

Forte d’une longue expérience à l’écoute des femmes, l’ACF s’illustre par la richesse de son passé. Fondée à Lyon, la Ligue a permis aux femmes catholiques de construire un lieu d’expression de leurs convictions ci-toyennes et de leur foi.

Véritable retour aux origines, ce congrès, organisé sur le lieu qui a vu naître l’engagement des fondatrices de la Ligue, doit être un moment de réflexion essentiel à l’ACF. Pour répondre aux défis de demain, le congrès s’inscrira dans le dynamisme et l’esprit de renouveau. 

Portées par leur foi, actives et engagées, les déléguées des diocèses y seront présentes pour réaffirmer leur mis-sion : être à l’écoute des femmes afin de « discerner les signes des temps ».

Lors d’ateliers, de débats, de tables rondes, d’un specta-cle et d’une célébration, elles partageront, échangeront, se nourriront de leurs points de vue et de leur expé-rience.

Ce congrès sera un tremplin pour « oser demain le monde au féminin ». A suivre...

Bd

* ACF - Action Catholique Féminine (anciennement nommée ACGF - Action Catholique Générale Féminine)contact :

04 66 67 93 34http://nimes.cef.fr > mouvements > ACF

dans l’agenda de l’acFRencontre  des  responsables  d’équipes,  le  18  octobre 2008,  à  la  Maison  Diocésaine.  Au  programme  : Démarrage de l’année, changement de logo et de nom, nouvelles du mouvement, échanges autour du thème : « Etre femme : une réalité, un devenir… »

Présente depuis de très nombreuses années dans le Gard, l’ACF, Action Catholique Féminine rassemble actuellement une centaine de membres répartis dans tout le diocèse. Mise en place d’un collège d’animation local, rencontre régionale, changement de logo, congrès national, cela bouge particulièrement cette année pour ce mouvement catholique de femmes, qui les invite à se rencontrer, à dialoguer, à se laisser interroger, à témoigner, à décider et à agir, afin que chaque femme découvre des chemins de liberté pour assumer son identité, orienter sa vie et apporter sa contribution à la vie du monde.

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ActuAlités

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Nouvelles

bÉNÉdIctIoN d’uNE cLochE à bLaNNavESDatant du XIe siècle et de style Roman, la chapelle de Blannaves a progressivement retrouvé son âme depuis 1995, grâce au travail acharné d’une poignée de béné-voles réunis en association (« les amis de Blannaves »). Restait, après la réfection du clocher, à poser un cam-panile. C’est chose faite depuis la dernière journée du patrimoine, avec le coulage (le samedi 20 septembre), puis la bénédiction d’une cloche (le lendemain, diman-che 21).

C’est l’entreprise familiale Poitevin, située à Saint Privat des Vieux, qui a été choisie pour cette réalisation dont les différentes étapes largement commentées ont connu un franc succès. 300 personnes ont participé à la messe dominicale célébrée en plein air qui a suivi la béné-diction de la cloche et 500 pains, cuits dans le four en pierre proche de la chapelle, ont été vendus.

Situé à 7 km du bourg, Blannaves n’est pas une paroisse, mais c’est un lieu qui compte à Branoux-les-Taillades qui ne compte qu’un temple. La messe y est célébrée très occasionnellement (2 fois par an), ainsi que quelques baptêmes et mariages d’enfants du pays. Un endroit at-tachant et fédérateur, dont la dimension œcuménique n’est pas la moindre puisque  les frères protestants s’y réunissent régulièrement et que la croix huguenote, elle aussi, y demeure.                                                   

Beaucoup de monde pour une manifestation qui a rassemblé un public très divers autour d’une célébration de la foi chrétienne

L’entreprise Poitevin (annonceur d’Eglise de Nîmes) avait installé un portique pour pouvoir couler et mouler la cloche sur place. Une pratique respectueuse des traditions mais devenue très rare dans cette profession.

De gauche à droite, M. le Pasteur de Branoux, la marraine de la cloche, Mme Marie-Antoinette de Bournet, Mgr Robert Wattebled et le P. Guy Laporte, curé des secteurs de La Grand Combe, du Val Noir et de la Vallée longue.

« Je crois que les gens ont été heureux, parce qu’il a fait très beau, et ils ont été curieux de voir mouler une clo-che… L’avenir dira ce que ça donne.

L’église est tout le temps ouverte, elle est toute seule, elle n’est pas pillée, elle n’est pas abîmée. c’est un lieu où les gens se retrouvent. dans l’église, on essaie de mettre les annonces, les avis de décès. Parfois, il y a un petit mot sur l’autel, tout simple.

ce que nous faisons est modeste. mais il me semble que c’est important... c’est tout petit mais c’est important.

Et puis la nature est très belle. c’est sur la voie qui al-lait de mende à Nîmes. cela fait quand même 1000 ans qu’on prie dans cette église ! »

P. Guy LaportePropos recueillis par Daniel Juillard

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uN dImaNchE autrEmENtchEZ LES ScoutS Et GuIdES dE FraNcEBagnols-sur-Cèze, samedi 28 et dimanche 29 septembre, rencontre de l’ensemble de l’enca-drement des scouts du territoire. Profitant de ce temps fort du mouvement, les 70 responsables présents ont réalisé un « DiMANChe AuTreMeNT » à travers les divers ateliers mis en place ce week-end.

Dès 15h, samedi après des échanges chaleureux, remémorant les camps d’été, absolument néces-saire pour bien aborder ce temps de réflexion, nous avons pu :

• Apprendre à préparer une célébration eucha-ristique pour des jeunes• Echanger sur tous les moyens techniques pour créer des lieux de méditations, beaux, vivants et attractifs• Apprendre à les utiliser en absence de prêtre pendant le camp ou en week-end • Savoir faire le lien entre notre vie de tous les jours et notre foi, en offrant nos difficultés et nos joies au Seigneur• Découvrir une page de l’écriture sainte autour d’un partage d’évangile pendant la messe en groupe de 6.

En fin d’après-midi la messe célébrée par Benjamin Prouvost a permis la mise en oeuvre des échanges et du travail des ateliers.

A l’offertoire, nous avons offert nos manques et nos  réussites en unités. Et en fin de célébration, nous avons tous été envoyés en mission avec comme outil un bâton de pèlerin et le livret des écrits de St Paul à lire et à vivre.

a savoir…Chez les Scouts et Guides de France, un quart des jeunes n’est pas baptisé, un tiers n’est pas catéchisé et il y a peu de jeunes initiés aux rites de l’Eglise.

Nous sommes donc en terre de mission.Jean-Luc debuf

u Contact mouvement :SGDF Gard/Lozère 30310 VergèzeTél :  04.66.53.25.20sgdf3048@gmail.com

u sur http://nimes.cef.fr > Mouvements > Scouts et guides de France

ActuAlités

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eNseigNemeNtcAtholique

JourNÉE dE rENtrÉE dES chEFS d’ÉtabLISSEmENt sur le thème de la Première annonce28 août 2008

• la qualité d’accueil mutuel entre chefs d’établisse-ment et adjoints pastoraux. Au cœur de cette journée, les questionnements et les échanges manifestent le souci commun de la pastorale, portés ensemble. Quel beau visage d’une responsabilité ecclésiale vécue conjointe-ment !

• la réflexion proposée impulse en profondeur l’orien-tation d’année donnée par l’Enseignement Catholique. elle éclaire et enracine les convictions éducatives et pé-dagogiques au regard de l’evangile.

• etre rassemblés par sa Parole et par son Pain est vrai-ment Bonne Nouvelle. Dans les établissements, nous en sommes les signes auprès de ceux qui, avec nous, consti-tuent la communauté chrétienne. Nous ne savons bien sûr pas ce qui transparaît de ce que nous essayons de vivre. Mais Parole et Pain nourrissent tellement… Ça doit bien se refléter quelque part…avec l’aide de l’Esprit.

Les participants sont heureux de se retrouver autour de Monseigneur Wattebled et de Monsieur Berruer, adjoint au Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique. Au moment où la pression de la rentrée se fait de plus en plus forte, le nombre de présents révèle combien cette journée est attendue !

Avec Monsieur Berruer, nous entrons de plein pied au cœur de la première annonce.

Mgr Wattebled et M. Berruer

La DDeC propose souvent aux chefs d’établissement, avant la rentrée, une journée pour se poser et entamer l’année par un temps de réflexion. Chaque fois que le thème le permet les adjoints en pastorale scolaire sont invités… et cette année les tutelles congréganistes sont aussi conviées. C’est une source de joie, pour plusieurs raisons :

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L’Evangile de Jean, chapitre 10 (le bon Pasteur) nous fait en-tendre ce que le seul pasteur a dit la mission pastorale :« Celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Il ap-pelle les brebis par leur nom… Les brebis le suivent parce qu’elles connaissent sa voix ».

Monsieur Berruer, puis Monseigneur Wattebled rappel-lent utilement que :

• la transmission de la foi ne peut être l’œuvre de spécialistes. C’est toute la communauté qui trans-met et évangélise. Ainsi, une école catholique ce n’est pas une école publique + une aumônerie. Elle est convoquée à expliciter ce qui lui est spécifique, ce qui la constitue en propre : une vision de l’homme fondée sur l’Evangile. L’école travaille à la promotion de la personne humaine, dans ses besoins matériels et spirituels.

• L’acte de première annonce n’est pas un enseignement. Il s’appuie sur la pédagogie d’initiation où la parole est centrale : celle de l’Evangile et celle de la tradition. Cette parole c’est celle de témoins qui ont dit « je ». C’est le témoignage de la foi de l’Eglise. Un sujet croyant témoi-gne de ce qui le fait vivre. Il relate une expérience de rencontre.

Une évidence : tous les membres des communautés ne vont pas témoigner de Jésus-Christ. Il y a nécessité de témoins qualifiés pour une annonce de qualité.

Comment se poser dans les établissements la question de la première annonce ?Le document des évêques de France précise : « Une action de première annonce est toujours ponctuelle, mo-tivée par un événement, un moment, une circonstance. Quelqu’un réagit à une situation en s’exposant comme croyant ». Nous avons à passer d’une posture d’ensei-gnant à une posture de témoin.Ce n’est pas un enseignement mais il ne s’agit pas de faire dans l’improvisation !

Il est donc essentiel que les personnes qui constituent 

la communauté relisent ensemble ce qu’elles vivent et repèrent les moments qui peuvent se prêter à une pre-mière annonce.

Quelques moments privilégiés sont ainsi soulignés :

• l’inscription des élèves avec la présentation du projet d’établissement aux familles : un accueil et un regard sont portés au nom de la référence évangélique de notre 

projet.• Les dossiers et documents remis aux  parents,  aux  élèves.  Que contiennent-ils ? à Noël notam-ment ? • Les bulletins scolaires. Quelle formulation pour valoriser l’élève, le jeune ?• La facturation de l’OGEC et le 

contenu d’une lettre d’accompagnement•L’imprévu d’une épreuve subite ou les évènements du monde.

L’exigence de la première annonce : que pouvons-nous dire en « peu de temps » qui puisse susciter réflexions, questions, curiosité, envie de se mettre en route.

Monseigneur Wattebled le précise bien : « nous sentons en nous une certaine réserve par rapport à ce qui serait une annonce publicitaire ou tapageuse de la foi. Ce n’est pas comme ça que Jésus a procédé. « On ne place pas l’évangile comme des savonnettes ». C’est là que le texte national évoque l’importance de la qualité évangélique des lieux de vie.

« L’établissement catholique d’enseignement offre des chances particulières, pour qu’un témoin puisse s’expo-ser explicitement ».

Cela suppose qu’entre croyants nous nous disions en qui nous croyons. Nous devons « aller au cœur de la foi ». Qui veut-on annoncer ? Que veut-on annoncer ?

C’est un travail indispensable à mener au sein de com-munautés chrétiennes visibles et vivantes au cours d’une relecture régulière de la vie de l’établissement.

Françoise ThomasLycée St Vincent de Paul, Nîmes

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zune première annonce suppose qu’une parole soit dite par quelqu’un qui est connu, reconnu.

zune définition de l’annonce : tout effort de formulation, structuré, raisonné, explicite et adapté de la foi.

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ActuAlités

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FormAtioN

rEGardS croISES Sur La quEStIoN du maLDu  texte biblique, du  serpent de  la Genèse au Christ en croix, en passant par la figure de Job. « Si Dieu existait, il ne permettrait pas le mal, il ne laisserait pas faire toutes les horreurs qui se passent dans le monde, il ne me laisserait pas aux prises

avec une telle souffrance ! Qu’est-ce que j’ai bien pu faire au Bon Dieu pour qu’il me traite ainsi ?» Combien de fois avons-nous entendu ces objections qui semblaient, aux yeux de notre interlocuteur, clore définitivement la question de Dieu, face au scandale du mal.

Qu’avons-nous su répondre ? Sommes-nous capables de construire une réflexion qui ne heurte pas notre interlo-cuteur ? Pouvons-nous l’aider à cheminer sur une voie où la vie et la vérité triomphent de la souffrance et de la mort ? La foi peut-elle répondre sans que soit niée la raison humaine ?

Dans un souci bien légitime d’aider les esprits à y voir clair sur ces questions difficiles et vitales, le CREC, parte-naire du SEDIF, a décidé de bâtir un cours sur ce thème. Il s’intitule : Regards croisés sur la question du mal. Il débutera le mardi 14 octobre 1 

L’athéisme contemporain repose sur un lourd conten-tieux de mauvaises réponses données à la question du mal et fournit lui-même de mauvaises réponses à la ques-tion de Dieu. Nous ne nous rendons pas compte à quel point il est parfois nécessaire de procéder à des fouilles archéologiques pour mettre à jour les strates sur lesquel-les sont bâtis nos réflexes inconscients et notre réflexion consciente.

Le premier cours essaiera d’y voir clair à travers toutes les réponses que les philosophies, indépendamment de la révélation chrétienne, ont apportées. Ce cours ne sera pas fait par une philosophe, mais par quelqu’un qui a un peu fréquenté les auteurs grecs et romains, de l’antiquité et des Pères de l’Eglise, ainsi que la littérature française, l’auteur de cet article, en l’occurrence. Il ne s’agit pas de tenir un langage savant, ni abstrait, mais de montrer com-ment une attitude dualiste ou un faux providentialisme, par exemple, plongent très loin dans l’histoire de la pen-sée et risquent de laisser des traces dans notre comporte-ment d’aujourd’hui, trahissant le message. L’athéisme ne serait-il pas un stimulant capable de nous forcer à une 

sorte d’héroïsme de la pensée, qui ne nie pas le mal, mais l’assume, dans une synthèse vitale ?

Que le mal plonge ses racines au plus profond de la psychologie de chaque individu, nul ne peut le nier. Les graves questions de l’innocence et de la culpabilité seront traitées par un psychanalyste dont le dernier numéro du Jour du Seigneur 2  présentait un entretien, en dialogue avec Jacques Arènes. Le Père Jean-François nOËL 3  de la Fraternité des Moines apostoliques diocésains à la pa-roisse St Jean de Malte à Aix en Provence, saura, sans nul doute, passionner son auditoire en traitant ces diffi-ciles questions de l’appétit de bien et d’innocence et de cette propension au mal tapies dans l’inconscient et la conscience de chaque être. Nous attendons ses propos avec impatience.

•Depuis toujours, l’Ecriture traite la question du mal. Sur un pareil thème, il est indispensable de se servir de clés de lecture dignes de la science exégétique que le Pape Benoît XVI, à son auditoire des Bernardins, re-commandait d’utiliser avec persévérance et assiduité. Le Père dominique BOnneT, prêtre du diocèse de Nîmes et polytechnicien, spécialiste d’Ecriture sainte, décryp-tera pour nous ces figures du mal et des souffrants que l’on croise tout au long. C’est une nécessité pour tout chrétien, de travailler ces textes et de débusquer, grâce à un spécialiste, les lectures erronées qui ont tant nui au message. 

•Enfin, et non des moindres,  la Sœur Véronique MArGrOn, doyen de  la  faculté de  théologie de l’Ouest, docteur en théologie morale et proche du Père Xavier Thévenot, dont elle assure en quelque sorte la succession, passera une journée avec nous, le 28 février 2009. Elle disposera de la matinée pour traiter les graves questions d’éthique, personnelle et sociale, que sou-lève la question du mal commis, du mal subi. Sa forte personnalité, la place éminente qu’elle occupe dans le monde de la théologie sur les questions éthiques disent la chance que représente sa venue parmi nous, pour la seconde ou la troisième fois. Comme son cours clôtu-rera le cycle, l’après-midi de ce samedi sera consacré à une table ronde où la plupart des intervenants pourront croiser leurs regards et répondre aux questions des in-terlocuteurs.

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rEGardS croISES Sur La quEStIoN du maLparierpourLebien

S’interroger sur le mal, c’est parier pour le bien, pour la vie, dans un monde qui se repaît de catastrophisme, de drames et de mauvaises nouvelles. C’est le moyen le plus sûr de devenir capables de rendre compte de l’espérance qui est en nous, espérance dont le monde a plus que jamais besoin. La raison doit être éclairée et, pardonnez-moi si je reste marquée par ce que le Pape nous a dit aux Bernardins, seul l’Esprit peut éclairer notre raison. Il ne le fera pas sans que nous travaillions de tou-tes nos forces à connaître l’Ecriture, à la creuser en com-munautés, à réfléchir à ce qui sous-tend nos réponses et nos attitudes lorsque l’on nous somme de répondre à la question : pourquoi le mal ? Pourquoi la mort ? Pourquoi les crimes ? Pourquoi les guerres ? Pourquoi est-ce que je fais le mal que je ne voudrais pas et que je ne fais pas le bien que je voudrais ?

Peut-être est-ce un moyen d’être en phase avec les écrits de saint Paul, en cette année qui lui est consacrée, à lui l’apôtre des nations. En mettant ce travail sous sa houlette et sous sa protection, il saura sans nul doute nous faire avancer dans une attitude cohérente entre ce que nous pensons, ce que nous croyons et ce que nous vivons. Le monde en a besoin. 

Pour conclure sur une note optimiste, il ne faut pas oublier, comme le disait Paul Ricoeur que, « aussi ra-dical que soit le mal, il n’est jamais aussi profond que la bonté ».

catherine Marès

__________________________________________1 Cf. plaquette des programmes du Service Diocésain de Formation p.9 2 N°148 du Bulletin du Jour du Seigneur, octobre-novembre 2008 p.2-3 3 Auteur, entre autres, de Le bigot et le pèlerin, 2002 ; Le désir inconscient de Dieu

regards croisés sur la question du mal

• Mardis 14/10 ; 25/11/2008 : 03/02/2009,de 19h30 à 21h30

• Maison Diocésaine, Nîmes

• Renseignements :CREC (Marie-Claude BOSC) : 04 66 28 75 78sedif@sedifnimes.net

Toute la vie des services et des mouvements sur

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SEmaINE mISSIoNNaIrE moNdIaLE 12-19 octobre 2008 : Sur LES PaS dE SaINt PauL...« que votre charité se donne de la peine » (1th 1, 3)

missioNs

Le titre de la journée Missionnaire 2008 est une phrase de la deuxième lecture de 29ème dimanche ordinaire de l’année A qui est le troisième dimanche d’octobre et donc, selon une déjà longue tradition de notre église, la Journée mondiale de la solidarité entre toutes les églises locales pour l’évangélisation du monde entier. La liturgie de ce jour nous fait entendre le début de la première lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens. elle se limite aux cinq premiers versets du premier chapitre sans se soucier trop des unités littéraires qui peuvent être distinguées dans cette lettre.

[...]L’actiondegrâcePaul commence sa lettre par une action de grâce à Dieu. C’était une habitude dans l’épistolographie de l’antiqui-té de commencer une lettre avec un remerciement aux dieux, mais pour Paul ce n’est point une formalité. La Bible nous enseigne de commémorer toujours l’histoire d’amour de Dieu avec nous. Ainsi, Paul rend grâce à Dieu pour l’amour (« l’élection », 1, 4) que Dieu mani-feste pour ses « frères et sœurs  » à Thessalonique en leur donnant la foi, l’amour et l’espoir.

L’endurancedeL’espoirL’ordre inusuel de ce que la tradition a appelé plus tard les trois vertus théologales - l’espoir à la fin et non pas au milieu (cf. 1Cor 13, 13) - est-il dû au fait que l’espoir fait problème dans la communauté de Thessalonique, puisque la deuxième partie de la lettre est consacrée à ce qui distingue les chrétiens de « ceux qui n’ont pas d’espoir » (4, 13) ?Dans le texte original en grec, chacune de ces «vertus théologales» est complément (génitif) d’un autre substan-tif : « le travail de la foi, le labeur de l’amour et l’endu-rance de l’espoir ». Ces expressions sont souvent tradui-tes par une paraphrase pour rendre le texte plus coulant et compréhensible en français.

LetravaiLdeLaFoiAvec « l’œuvre (ou l’activité) de la foi », Paul n’envi-sage probablement pas une vie qui découle de la foi en Christ, mais la dimension missionnaire de la foi des Thessaloniciens. Leur foi devient elle-même procla-mation de la Parole du Seigneur, comme il est expli-qué dans la suite de la lettre (cf. 1, 7-10) : la foi des Thessaloniciens est devenue un modèle pour tous les croyants de Macédoine et d’Achaïe.

LeLabeurdeL’aMour« Votre travail d’amour ». C’est ainsi qu’André Chouraqui (1) traduit la deuxième expression, tandis que la Bible de Jérusalem la rend par « le labeur de votre charité » 

(2). Le mot grec «kopos» (travail, labeur) est employé plus loin dans la même lettre pour la fatigue de Paul témoignant de l’Évangile (2-9 ; 3-5). L’amour biblique n’est pas un sentiment ni uniquement un désir, mais la volonté active qui s’engage pour le bonheur de quel-qu’un. Cette ambition se donne de la peine pour réaliser ce qui est bon. Ainsi nous rejoignons le sens du mot grec «ergon»(oeuvre) employé pour la foi.La traduction liturgique française comprend que Paul et ses collaborateurs se souviennent dans leur prière « que votre charité se donne de la peine » (3). Elle n’a pas tort avec cette paraphrase, qui est comparable à celle de la Traduction Oecuménique de la Bible :« de votre amour qui se met en peine » (4). Paul explique lui-même, en plusieurs occasions dans ses lettres, que l’amour chrétien se traduit dans des «fruits» concrets. Il le fait dans le fa-meux chapitre 13 de la première lettre aux Corinthiens et le souligne aussi par exemple dans la lettre aux Galates (5, 22-23), pour ne citer que deux exemples.

LapeinedepauLàthessaLoniqueLa fatigue que Paul se donne pour ses frères et sœurs à Thessalonique peut être modèle pour nous, qui sommes appelés comme lui à être des témoins de l’amour du Christ envers tous les peuples. Paul rappelle d’abord à ses lecteurs « les souffrances et les insultes » qu’il a en-durées à Philippes avant de venir à Thessalonique pour y raconter l’Évangile (2,2). Mais aussi qu’à Thessalonique, il a rencontré beaucoup de résistance. Paul parle d’une «lutte» («agôn», 2, 2), qui ne l’a pourtant pas empêché de témoigner en toute liberté, sans chercher à plaire aux hommes, sans flatterie et sans recherche de gain ou de gloire personnelle (2, 3-7).Au contraire, il s’est comporté en même temps comme un père, une mère et un frère pour eux. « Comme une nourrice chérit ses propres enfants » selon la traduction de André Chouraqui (2, 7). Paul était prêt à donner avec l’Évangile sa propre vie. Il n’a pas seulement «perdu» son temps et investi sa santé en se rendant chez eux, mais il était prêt à mourir pour leur bonheur qui est la 

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SEmaINE mISSIoNNaIrE moNdIaLE 12-19 octobre 2008 : Sur LES PaS dE SaINt PauL...« que votre charité se donne de la peine » (1th 1, 3)

Le titre de la journée Missionnaire 2008 est une phrase de la deuxième lecture de 29ème dimanche ordinaire de l’année A qui est le troisième dimanche d’octobre et donc, selon une déjà longue tradition de notre église, la Journée mondiale de la solidarité entre toutes les églises locales pour l’évangélisation du monde entier. La liturgie de ce jour nous fait entendre le début de la première lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens. elle se limite aux cinq premiers versets du premier chapitre sans se soucier trop des unités littéraires qui peuvent être distinguées dans cette lettre.

connaissance de l’Évangile, c’est-à-dire l’amour de Dieu dans le Christ.

Il a travaillé « nuit et jour pour ne peser sur personne » (2, 9). Apparemment, il fait allusion à son travail comme fabri-cant de tentes (cf. Ac 18, 3) pour gagner sa vie afin de ne pas vivre à la charge de ses frères chrétiens, ni être obligé de se faire payer pour sa prédication comme le faisaient tant d’autres «enseignants de sagesse» de son temps aussi bien qu’aujourd’hui. Ainsi son activité évan-gélisatrice était limitée à son «temps libre», hors des heu-res de travail, mais elle gagnait en crédibilité !Nous ne sommes pas habitués à comparer le pasteur ou le missionnaire à une mère, comme le fait Paul. Mais il se compare aussi à un père qui exhorte, encourage et adjure... (2, 12). L’image du père représentant l’autorité éducatrice à côté de celle de l’amour maternel. Mais la relation de base que Paul a avec les autres disciples de Jésus, il l’exprime dans le titre de «frères» (2, 9).Paul emploie une dernière image familiale en écrivant que « nous étions comme des petits enfants parmi vous » (2, 7). Cette image est tellement inouïe que certains manuscrits lisent « aimables, pleins de douceur (èpioi) » au lieu de « petits enfants (nèpioi) ». Paul et ses copains arrivaient à Thessalonique avec la faiblesse et le besoin d’aide de l’en-fant déposé dans la crèche de Noël. Le témoin de l’Évangile arrive comme un mendiant inerme (sans arme - NDLR). Il n’a rien à défendre et dépend de l’accueil bénévole de ses hôtes comme Jésus et son Père (cf. 2, 13).

L’inquiétudedansLaséparationSelon les Actes des Apôtres (17, 5-10), Paul a dû quitter Thessalonique. Mais il porte ses frères de Thessalonique dans son coeur et désire les revoir ou du moins savoir comment ils se portent (1 Th 2, 17) et s’ils n’ont pas suc-combé au Tentateur (3, 5). S’il ne réussit pas à les visiter lui-même, il ne trouve pas de repos avant qu’il ait pu envoyer Timothée pour s’informer (2, 18 - 3, 5). La bonne nouvelle - les Thessaloniciens évangélisent Paul ! - signifie une résurrection pour Paul : « maintenant nous revivons 

puisque vous tenez  bon dans le Seigneur » (3, 8).Paul n’explicite pas trop ce qu’est « la peine de la charité » des Thessaloniciens, mais son propre exemple permet de comprendre que la peine de la charité chrétienne et apostoli-que ou missionnaire, ce sont les efforts que l’amour se donne pour la vie et le bonheur de l’autre en réponse à l’amour du Christ.

Hendrik Hoet

Directeur national de Missio Belgique

hendrik.hoet@missio.be

Extrait de la revue trimestrielle de formation «Mission de L’Eglise»,n°159, avril-mai-juin 2008

1) La Bible, traduite et présentée par André CHOURAQUI Desclée de Brouwer, 1989, p. 2297.(2) Bible de Jérusalem, cinquième édition (revue et augmentée) Cerf, 1995, ad loc.(3) Cf. http://www.aelf.org :591bibledelaliturgie// ou http://services.litur-giecatholique.fr/bible/(4) Traduction Oecuménique de la Bible, t. II : Nouveau Testament, Cerf - Les Bergers et les Mages, 1975, p. 610.

ActuAlités

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société

unejournéetrèsdenseLe vendredi 26 septembre, à l’occasion de la fête de Saint Côme et Saint Damien, patrons des médecins, s’est déroulée à Nîmes la quatrième journée de rentrée des médecins et des professionnels de santé, qui a connu cette année encore un grand succès. 

Le docteur Jean Leonetti, député-maire d’Antibes, était l’invité d’honneur de cette journée. Il a donné tout d’abord à l’Unité de formation et de recherche de médecine de Nîmes une conférence destinée aux professionnels de la santé. Elle a été suivie d’une autre intervention à l’Atria, à destination du grand public, sur le thème « Droit des malades et fin de vie ».

Une messe a ensuite été concélébrée à l’église Sainte Perpétue par Monseigneur Bernard Fougères et par le Père Frédéric Auriol. Les Chœurs de Notre Dame de l’As-somption, dirigés par Monique Zammit, ont aidé à la prière une assistance venue très nombreuse.

Un verre de l’amitié a terminé cette journée, qui était organisée par le docteur Pierre-Alain Riche, président du Centre catholique des médecins nîmois, le profes-seur Benoît de Wazières, chef du Service de médecine gériatrique au Groupe hospitalo-universitaire Carémeau et le Père Auriol, aumônier des hôpitaux et cliniques de Nîmes.

LedocteurjeanLeonetti.Cardiologue, Jean Leonetti est né en 1948. Il est depuis 1995 maire d’Antibes et a été élu en 1997 député des Alpes-Maritimes. En 2003, il  a  présidé  une  mission d’information sur l’accom-pagnement de la fin de vie, créée au sein de l’Assemblée Nationale. Un rapport de syn-thèse a été publié en juillet 2004 sous le titre « Respecter la vie, accepter  la mort ». Cette mission a permis le vote (à l’unanimité) en avril 2005 d’une loi relative au droit des malades et la fin de vie, connue aussi sous le nom de « loi Leonetti ». En mars 2008, le Premier ministre, à la suite de l’affaire Chantal Sébire, a chargé le député-maire d’Antibes d’une mission visant à évaluer la mise en œuvre concrète de cette loi.

Publications :•  Le Principe de modération, éditions Michalon, 2003•  Vivre ou laisser mourir : Respecter la vie, accepter la mort, éditions Michalon, 2005•  La République des valeurs : Une éthique du politique, éditions Vuibert, 2006

Le docteur Jean Léonetti

LaLoiLeonettidu22avriL2005Celle-ci définit les conditions d’arrêt ou de limitation d’un traitement lorsque les actes médicaux se révèlent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, relevant ainsi de «l’obs-tination déraisonnable».

La loi donne la possibilité à un malade en phase avan-cée ou terminale de limiter ou d’arrêter tout traitement. De même, pour un malade hors d’état d’exprimer sa volonté, le médecin peut décider de limiter ou d’arrêter 

un traitement, après avoir respecté une procédure de dé-cision collégiale, consulté la personne de confiance, la famille ou, à défaut, un de ses proches et, le cas échéant, les directives anticipées de la personne. 

Dans tous les cas, le médecin se doit de sauvegarder la dignité du mourant et d’assurer la qualité de sa fin de vie.

Voir le texte de loi : http://www.admi.net/jo/20050423/SANX0407815L.html

JourNÉE dE rENtrÉE dES mÉdEcINS Et dES ProFESSIoNNELS dE SaNtÉ26 septembre 2008, fête de Saint côme et Saint damien

26 septembre 2008, fête de Saint côme et Saint damien

JourNÉE dE rENtrÉE dES mÉdEcINS Et dES ProFESSIoNNELS dE SaNtÉ

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Le docteur Jean Léonetti

Les deux interventions touchaient des publics différents. La première s’adressait à des médecins et des profession-nels de la santé, auxquels s’étaient joints de nombreux étudiants en médecine et élèves infirmiers, sur les bancs de l’amphithéâtre de la faculté de médecine qui affi-chait « complet ». A l’Atria, les quatre cents places de l’auditorium étaient également toutes occupées par un auditoire attentif. Cette affluence montre bien l’intérêt pour le sujet abordé par le docteur Leonetti. 

Celui-ci, dans son discours, ne s’embarrasse pas de circon-locutions. Et bien qu’homme politique, (ou parce qu’hom-me politique !), il ne pratique pas la langue de bois, nous livrant avec franchise son questionnement sur l’acte médi-cal : « Est-ce que ce que je fais est bien ? » et sur le chemi-nement qui a conduit à la rédaction de la loi : « Quelle est la moins mauvaise solution possible ? ».

La conscience humaine, nous a-t-il confié, est parfois en butte à des devoirs contradictoires. Il faut accepter cette complexité, car l’existence s’accomplit à la lumière de la mort et la loi ne règle pas tout !

Pourquoi une loi sur ce sujet de la fin de vie ? Parce qu’on ne s’appartient pas : « moi n’est pas qu’à moi, il y a en moi une partie qui ne m’appartient pas, qui est une part d’hu-manité ». La mort n’est donc pas une mort individuelle, mais elle est aussi vécue par la société. Et la vision de la société sur la mort a profondément changé.

Les sociétés ont la mort qu’elles méritent. Autrefois, et ce temps n’est pas si lointain, la mort subite n’était pas souhai-tée, on voulait se préparer, régler sa succession, mettre son âme en paix, recevoir les « derniers sacrements », entouré de sa famille et attendre la mort, chez soi. Aujourd’hui, le rituel s’estompe et la mort est niée, on parle maintenant de « fin de vie ». On a peur de connaître la déchéance du corps ou de l’esprit, de voir atteinte sa dignité. Une mort survenue dans son sommeil est « une belle mort », une mort souhaitée. La crainte de mal mourir l’emporte sur la peur de la mort elle-même.La mort s’est également médicalisée. 80% de la population 

meurt à l’hôpital. On se préoccupe désormais de la douleur et de la souf-france, tant chez le vieillard que chez le nouveau-né.On fait désormais la différence entre traiter et soigner. L’arrêt d’un traitement ne doit pas pour autant signifier l’ar-rêt des soins. Il faut impérativement un accompagnement qui garantira que la personne ne souffrira pas. On le doit au malade, mais aussi à ses proches. Le « mourant » est toujours un « vivant ».

Dans sa conclusion à la faculté de médecine, le docteur Leonetti a souligné qu’une médecine technique, telle que nous la connaissons aujourd’hui, demande impéra-tivement en contrepoint l’application d’une éthique.La loi Leonetti a trois ans. Elle refuse le suicide assisté et l’euthanasie, tout comme l’acharnement thérapeuti-que. Mais elle est encore mal connue et souvent mal appliquée. Cependant, elle semble d’ores et déjà avoir bien répondu à l’attente des médecins. Preuve en est tous ceux qui ont remercié le maire d’Antibes, lors des questions en fin des conférences. 

Thierry de Seguins-cohorn

saintcôMeetsaintdaMienCôme et Damien étaient frères. Venus d’Arabie pour exercer la médecine en Cilicie (Asie Mineure), ils soi-gnaient gratuitement les malades et diffusaient la foi chrétienne parmi leurs patients. 

Vers 286, quand la persécution de Dioclétien commence, le pro-consul Lysias fait arrêter Côme et Damien et leur ordonne de renier leur foi. Devant leur refus, il les condamne à d’horribles tortures puis à être décapités. dans la ville de Tyr en Syrie. 

Dès le IV ème siècle, on trouve en Orient et à Rome des basiliques, des oratoires et des hôpitaux qui portent leurs noms. 

droit des malades et fin de vie.Lors de deux conférences complémentaires,le docteur Leonetti a développé le thème « Droit des malades et fin de vie ».

Musée des Beaux Arts de Nîmes

ActuAlités

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moNderurAl

documENtS ÉPIScoPatL’agriculture en France, aujourd’huiL’agriculture est l’activité par laquelle les hommes pro-duisent à partir de la terre les biens nécessaires à leur vie.

La tradition biblique a toujours lié l’homme et la terre. Les récits de la création dans le Livre de la Genèse sou-lignent ce lien. Il n’est donc pas étonnant que l’Église s’intéresse à l’agriculture au moment où, conséquence de la mondialisation et de l’évolution des technologies, elle se trouve en pleine mutation économique, sociale et environnementale.

L’Agriculture en France, aujourd’hui, s’inscrit dans ce contexte. Souhaité par le Comité épiscopal pour le monde rural, ce document a été rédigé par le Carrefour de l’Église en rural et le Conseil pour les questions fa-miliales et sociales de la Conférence des évêques de France.

Il invite à observer la situation de l’agriculture et à s’in-terroger sur son avenir. Ils ne peuvent laisser indifférents les diocèses de France dont bon nombre sont encore à dominante rurale.

Mais les préoccupations qui traversent le monde agricole intéressent l’ensemble de la société. Nous sommes tous concernés par la manière dont notre nourriture est pro-duite et nous avons tous à nous engager pour préserver la terre. Nous bénéficions du travail des personnes et des entreprises liées à l’agriculture. Aussi devons-nous parta-ger leur souci face aux évolutions de notre monde, et les accompagner dans leur recherche d’une justice durable, en tenant compte des populations affamées.

Ce document est une synthèse de nombreuses rencon-tres et réflexions qui ont cherché à comprendre comment l’agriculture s’est construite et comment il lui est possible de relever les défis qui se présentent à elle. L’Église ne prétend pas avoir les solutions mais elle veut contribuer avec d’autres à favoriser un dialogue constructif.

Dans un contexte difficile en raison des réformes des politiques agricoles, des crises économiques sanitaires, des épizooties, des débats scientifiques, du développe-ment de nouvelles technologies, L’agriculture en France, 

aujourd’hui témoigne donc de l’attention que l’Église catholique en France porte aux agriculteurs et à leurs familles et de son estime à leur égard : plus d’un million cinq cent mille hommes et femmes, cultivateurs, éle-veurs, maraîchers, vignerons, salariés agricoles perma-nents ou saisonniers. Nous aimons cette terre que Dieu nous a confiée ; nous aimons ceux qui l’habitent.

JeAn-cHArLeS deScUBeSArchevêque de Rouen

Président du Conseil pour les questions familiales et sociales

dOcUMenTS éPIScOPAT/Le cArMeL10 allée du Carmel40500 ST-SEVER-SUR-ADOUR

E-mail : documents.episcopat@cef.frSite : http://www.cef.frTél. 01 72 36 68 53/52

Fax 01 73 72 96 01

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dOcUMenTS éPIScOPAT/Le cArMeL10 allée du Carmel40500 ST-SEVER-SUR-ADOUR

E-mail : documents.episcopat@cef.frSite : http://www.cef.frTél. 01 72 36 68 53/52

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reNcoNtre

Qu’est-ce qui nous fait vivre et nous  permet de durer dans la société Algérienne, dans nos lieux de travail et d’insertion ? Qu’est ce qui nous fait vivre et durer dans une Eglise aux mul-tiples visages ? 

S’incarner et vivre en Algérie c’est planter sa tente au mi-lieu d’un peuple avec tout ce qu’une tente a de fragile et de provisoire, c’est être le lieu de la présence d’un Dieu Amour, de la mémoire de l’incarnation de Jésus dans la terre des hommes. C’est aussi contem-pler la présence de Jésus au cœur de ce qui fait la vie de ce peuple. Nous vivons une présence toute simple dans le quartier où nous habitons malgré certaines ré-flexions ou regards parfois malveillants nous rappelant que nous sommes étrangères, même si cela n’est pas toujours évident ! Accueillir, aider si nécessaire, mais surtout écouter ceux qui sont en situation de précarité : migrants, sans papiers, sans argent, sans toit, sans soins, sans amour reste une épreuve à laquelle on ne s’habitue pas : «  j’avais faim, peur, mal… et vous avez pris soin de moi.. ». Dans ce pays nous sommes témoins de la présence et de l’Amour de Dieu et nous y vivons au jour le jour le sacrement de la rencontre avec l’autre.  Notre vie en Algérie est un enfouissement permanent. Notre petit nombre, notre situation d’étrangères et de chrétiennes nous invite à l’humilité et à la discrétion qui n’est pas pour autant passivité. Chacune de nous s’est sentie invitée à creuser la Parole de Dieu pour y puiser des ressources, rester libre et éveillée, à l’écoute de Dieu dans les bruissements d’un grand silence. A la manière de St Joseph nous essayons de vivre une vie d’intime union au Père et de charité envers le prochain, de simplicité et d’humilité, de confiance et de charité. 

Ce qui nous permet de durer dans cette société, c’est une fidélité à un appel, un choix, une mission confiée, un envoi, une annonce de Jésus-Christ vécue dans la dis-crétion et la certitude que le cha-risme de St Joseph est bien adapté à notre vie en Algérie. Autant de fidélités à recevoir comme un don de Dieu. L’amitié des voi-sins, des jeunes, des étudiants, des gens que nous rencontrons et qui parfois se confient, la cer-titude que notre présence permet à ce peuple de ne pas se refermer 

sur lui, à être accueillant à la différence, à d’autres va-leurs, le dynamisme des associations, autant de motifs qui réjouissent notre quotidien. 

Ce qui nous permet de durer dans notre insertion en Algérie c’est de constater que les lieux où nous vivons et travaillons nous donnent de vivre l’expérience de l’alté-rité, de faire l’expérience que vivre ensemble différents est difficile mais possible. Ce sont des lieux qui nous permettent de comprendre la société algérienne de l’in-térieur et d’apporter notre contribution à la construction de cette société en étant au service de ceux qu’elle aurait tendance à rejeter. 

 Nous soulignons notre joie de faire partie de cette Église en terre d’Algérie qui a le visage de l’universel, une pe-tite Église simple, cordiale et fraternelle. 

Propos recueillis par Gérard chassang

PatrIcIa, rELIGIEuSEde Nîmes, à alger…Soeur de l’institut Saint Joseph, Patricia a passé plusieurs années au Mas de Mingue, où elle était particulièrement engagée dans le soutien scolaire avec le «Carrefour associatif». De pas-sage à Nîmes il y a quelques semaines, elle partage ici l’expérience qu’elle vit depuis quelques années, avec sa communauté, à Alger. une expérience à la fois modeste et radicale.

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culture

vIENt dE ParaîtrE

En quel monde vivons-nous ? Où allons-nous ?... L’époque des rêves du « Progrès » est derrière nous ! Aujourd’hui, c’est plutôt l’inquiétude qui règne devant les incroyables bouleversements et les périls de notre monde. Comment les vivre ? 

« La culture est ce par quoi l’homme en tant qu’hom-me devient davantage homme », disait Jean-Paul II à l’UNESCO, le 2 juin 1980. Mais en ce moment, l’hom-me est-il en train de s’humaniser ou de s’autodétruire et de détruire la Terre en se croyant tout permis ? Faut-il se dresser contre les dangers de l’heure, ou en jouer le jeu en espérant que le temps fera son œuvre ? 

Les évangiles nous proposent une autre voie. Le monde qui a crucifié Jésus n’était certainement pas idyllique, pourtant Jésus Christ s’est nourri de la culture de son temps. Mais il l’a vécu dans une liberté étonnante autant que dérangeante, jusque dans le drame de sa Passion. 

Issus du monde gréco-romain « païen », les premiers chrétiens sont restés à la fois pleinement de leur époque et en communion avec Jésus. Sans toujours s’en douter, ils ont semé dans leur monde des graines nouvelles qui ont ensuite révolutionné l’histoire humaine. 

Voilà qui ouvre aujourd’hui des perspectives humaines et spirituelles à l’Église du Christ et aux chrétiens, évi-demment. Elles peuvent aussi « dire » quelque chose à tout homme quel qu’il soit… 

vient de paraître :« Les cultures contemporaines, demeures de Dieu »Robert Pousseur, Jean de Montalembert et Jacques TeissierDesclée De Brouwer (180 pages, 17 €)

Les cultures contemporaines,demeures de dieu

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«Laprésencedechacun,danssesbesoinsMatérieLsetspiritueLs,estaucentredeL’enseigneMentdejésus:c’estpourceLaque

LaproMotiondeLapersonnehuMaineestLebutdeL’écoLecathoLique.»jean-pauLii

bienvenue dans l’Enseignement catholique du Gard ou 20 500 enfants et adolescents sont accueillis dans 41

écoles, 19 collèges et 10 lycées d’enseignement général et professionnel…à découvrir sur le site ecgard.org.

Se laisser interpeller par l’attitude du christ dans sa rencontre avec les hommes, faire découvrir le visage

de celui qui est amour demeurent des défis à relever, par l’accueil de la personne, et de tous, dans le

fonctionnement de l’établissement. Pierre ALLArT, directeur diocésain

ecoLe viLLe cheFd’etabLisseMent teLephoneFaX adresseMaiLN.-D. des Gardians Aimargues Mme ALAUZE 04 66 88 07 65 04 66 88 07 65 notredamedesgardians@free.frNotre Dame Alès M. DRAY 04 66 52 07 97 04 66 52 16 21 notredame.ales@wanadoo.frRochebelle Alès Mme FOUCART 04 66 56 83 60 04 66 86 00 74 rochebelle.privee@wanadoo.frSt Eloi Alès Mme BRANDON-LEFEVRE 04 66 86 17 55 04 66 86 17 55 sainteloimp@tele2.frTaisson Alès M. LEMAIRE 04 66 86 97 10 04 66 86 97 10 ecoletaisson@wanadoo.frSte Marie Bagnols s/Cèze M. RAY 04 66 89 59 58 04 66 89 25 24 scola.mayre.dir@wanadoo.frSt Laurent Barjac Mme SARRAZIN Jeannette 04 66 24 55 57 04 66 24 55 57 ogec.saint-laurant@wanadoo.frNotre Dame Beaucaire Mme LAUGIER 04 66 59 26 62 04 66 59 09 17 notre-dame-beaucaire@wanadoo.frSt Félix Beaucaire Mme LAUGIER 04 66 59 21 24 04 66 59 61 34 saint.felix.30.beaucaire@wanadoo.frJeanne d’Arc Bellegarde Mme ARNOUX 04 66 01 63 11 04 66 01 63 11 ec.jeannedars@tele2.frJeanne d’Arc Bessège Mme GIBERT 04 66 26 06 63 04 66 25 06 63 jeanne-darc@tele2.frNotre Dame Bezouce Mme DUVAL 04 66 75 16 16 04 66 75 16 16 n.d.bezouce@orange.frCharles Péguy Bouillargues M. CHOUZENOUX 04 66 20 23 41 04 66 20 23 40 ecolecharlespeguy@free.frNotre Dame Caissargues Mme LOYNET 04 66 84 07 39 04 66 84 07 39 end-caissargues@wanadoo.frSt Louis Générac Mme ITIER Catherine 04 66 01 36 32 04 66 01 36 32 ecole.saint.louis@cegetel.netSt Pierre La G. Combe Mme MASSON 04 66 34 42 81 04 66 34 42 81 ecole-st-pierre@tele2.frSt Pierre Le Vigan Mme ODDOU 04 67 81 04 46 04 67 81 04 46 ecole.stpierre.vigan@club-internet.frE. D’Alzon Nîmes M. LACHAUD/Mme BIENVENU 04 66 04 93 00 04 66 04 93 04 yvan.lachaud@dalzon.comJehanne des Lys Nîmes Mme CABASSOL 04 66 36 62 30 04 66 36 62 33 elisabeth.cabassol@wanadoo.frSt J.B. De la Salle Nîmes M. DELORD 04 66 64 76 93 04 66 84 69 87 ecole-lasalle-nimes@wanadoo.frLa Valsainte Nîmes M.SOUTENET 04 66 02 95 95 04 6 02 95 99 valsainte.ecole@orange.frNotre Dame Nîmes Mme BUNOZ 04 66 26 14 34 04 66 26 14 34 nimes.notredame@wanadoo.frSaint Baudile Nîmes M. EUZEBY 04 66 67 85 43 04 66 67 85 34 ecostbau@club-internet.frSaint Louis Nîmes Mme MONCOMBLE 04 66 67 84 30 04 66 67 84 30 saintlouis30000@wanadoo.frSaint Stanislas Nîmes Mme ISSELE 04 66 67 34 57 04 66 67 91 74 ecoleststanislas@yahoo.frSaint Vincent Nîmes Mme CHAUVET 04 66 36 04 34 04 66 36 01 31 ecole-st.vincent.direction@wanadoo.frNotre Dame Pont St Esprit M. BEAUDET 04 66 39 12 10 04 66 39 57 31 ecolenotredame.pse@free.frPie XII Rochefort du Gard Mme REGEN 04 90 31 72 03 04 90 23 28 27 ogec.pie12@wanadoo.frJean Paul II Sauve Mme BURTAUX 04 66 77 50 43 04 66 77 50 43 jeanpaul.2@wanadoo.frMaintenon Sommières Mme NICOLAS 04 66 80 00 75 04 66 80 94 81 ecole.mainte@wanadoo.frSaint Joseph Saint Ambroix Mme SARRAZIN Lysiane 04 66 24 01 37 04 66 34 19 56 ecoleprimaireprivee@wanadoo.frSt Christophe St Cristol les Alès Mme ITIER Christelle 04 66 60 74 14 04 66 60 74 14 ecole.saint.christophe@wanadoo.frLi Cigaloun Saint Gilles Mme MAURIN 04 66 87 32 71 04 66 87 32 71 licigaloun@cegetel.netPasteur St Hippolyte du Fort Mme DOR E 04 66 77 60 78 04 66 77 60 78 ecole.pasteur@wandoo.frLes Escarieux St M. de Valgalgues Mme COURTIN 04 66 86 58 14 04 66 86 58 14 ecole.escarieux@wanadoo.frLa Ste Famille St Quentin La Pot. Mme PICHETTO 04 66 22 31 75 04 66 22 31 75 ogecsaintefamille@wanadoo.frPont Neuf Sumène Mme BONNIN 04 67 81 40 79 04 67 81 40 79 ecole.sumene30@wanadoo.frSte Anne Uzès Melle VEZON 04 66 03 02 18 04 66 03 02 18 ecoleprimaire.st.anne@wanadoo.frNotre Dame Vauvert M.BERRUS 04 66 88 33 98 04 66 88 46 07 endvdirection@cegetel.netLa Sarrazine Vergèze Mme GUYARD 04 66 35 01 08 04 66 35 01 08 ecoleprivee-lesarrazine@wanadoo.frSancta Maria Villeneuve les Avignon Mme CAMILLERI 04 90 25 41 62 04 90 25 96 39 ecolgsanctamaria.adm@wanadoo.fr

direction diocésaine de l’enseignement catholique Téléphone : 04 66 04 94 20 Fax : 04 66 04 00 98 ddec.Gard@wanadoo.fr

coLLege viLLe cheFd’etabLisseMent teLephone FaX adresseMaiLBellevue Alès M. SANSON/Mme GARNIER 04 66 30 11 77 04 66 86 17 93 sdechastellier@yahoo.frTaisson Alès M. ESBALIN 04 66 52 23 01 04 66 52 81 70 college-taisson@wanadoo.frSt Jean Bagnols s/ Cèze Mme CANOVAS 04 66 89 53 43 04 66 89 59 70 collegesaintjean@wanadoo.frSt Félix Beaucaire Mme OURDANABIA 04 66 59 21 24 04 66 59 61 34 saint.felix.30.beaucaire@wanadoo.frNotre Dame Beaucaire Mme BRUEY 04 66 59 26 62 04 66 59 0917 notre-dame-beaucaire@wanadoo.frVilla Béchard La Grd Combe M. PRETOT 04 66 34 12 59 04 66 34 24 84 thierry.pretot@wanadoo.frE. d’Alzon Le Grau du Roi M. BOUVAREL 04 66 51 08 17 04 66 71 66 92 sec.grau@dalzon.comE. d’Alzon Nîmes M. LACHAUD / Mme LAAS 04 66 04 93 00 04 66 04 93 04 yvan.lachaud@dalzon.comSacré Coeur Nîmes M. BONNIER 04 66 67 55 99 04 66 67 00 09 direction@sacrecoeur.frLa Valsainte Nîmes M. PINONCELY 04 66 02 95 95 04 66 02 95 99 valsainte30.college@wanadoo.frSt Stanislas Nîmes (internat) M. FILLAU 04 66 67 34 57 04 66 67 91 74 fillau.thierry@wanadoo.frStJ.B. de la Salle Nîmes M. MICALEFF 04 66 04 70 50 04 66 04 70 59 secretariat-lasalle-nimes@wanadoo.frNotre Dame Pont St Esprit M. MEGER 04 66 39 12 11 04 66 59 61 34 CLGnd.pont@wanadoo.frSt Joseph St Ambroix M. GOBILLOT 04 66 24 14 96 04 66 80 94 81 Maintenon Sommières M. LIRE 04 66 80 00 75 04 66 34 24 84 St Firmin Uzès Mme MAC LAUGHLIN 04 66 22 24 28 04 66 03 10 09 ce.0301244p@ac-montpellier.frE. d’Alzon Vestric-Candiac M. LACHAUD/Mme PERIER 04 66 73 13 00 04 66 73 13 03 yvan.lachaud@dalzon.comSancta Maria Villeneuve l. Avignon Melle LASSABLIERE 04 90 25 41 62 04 90 25 85 17 m.lassabliere.ce@wanadoo.fr

LYcee viLLe cheFd’etabLisseMent teLephone FaX adresseMaiLL.E.P. Cévenol Alès M & Mme LAUPIES 04 66 86 11 71 04 66 86 07 75 contact@lppcevenol.comL.E.P -L.E.T. Alès M. ESBALIN 04 66 56 24 25 04 66 56 24 30 hugues.esbalin.delasalle@wanadoo.frSt JB De la SalleBellevue Alès M. SANSON 04 66 30 11 77 04 66 86 17 93 sdechastellier@yahoo.frL.E.P. Ste Marie Bagnols s/ Cèze M. BAUDIER 04 66 39 58 39 04 66 39 58 40 assistante,direction@lppbsm,euSaint Félix Beaucaire Mme OURDANABIA 04 66 59 21 24 04 66 59 61 34 saint.felix.30.beaucaire@wanadoo.frL.E.P. Pasteur La Grand Combe M. PRETOT 04 66 34 06 72 04 66 34 40 09 ce,0300109F@ac-montpellier.frE.l d’Alzon Nîmes M. LACHAUD/Mme LEMANISSIER 04 66 04 93 00 04 66 04 93 04 yvan.lachaud@dalzon.comSt Stanislas Nîmes M. FILLAU 04 66 67 34 57 04 66 67 91 74 Fillau.thierry@wanadoo.frSt Vincent de Paul Nîmes M. BEYSSAC 04 66 36 50 90 04 66 36 26 78 Michel.beyssac@vincentdepaul30.comL. agricole d’Alzon Vestric-Candiac M. LACHAUD / Mme ROUSSEAU 04 66 73 13 02 04 66 73 13 03 yvan.lachaud@dalzon.com

Institution Privée Saint STAnISLASsous tutelle diocésaine

1/2 Pension - Internat mixteMaternelle - Primaire - collège - Lycée - Post bac

«Au SERVICE du PROJET personnel de chaque enfant et adolescent»16 rue des Chassaintes 30900 NIMES  

Tél. 04 66 67 34 57 - Fax. 04 66 67 91 74

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