n ° 1 2 1 0 n o v . 2 0 1 3 e de perspectives puy

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D ans son premier éditorial du 18 avril 1904, Notre but, Jaurès indi- quait une ligne éditoriale claire à l'Humanité : C'est par des informations éten- dues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elle-même les événements du monde.“ Puis il ajoutait : “mais tout cela ne serait rien et toute notre tentative serait vaine ou même dangereuse si l'entière indépendance du journal n'était point assurée et s'il pouvait être livré, par des difficultés financières, à des influences occultes.“ La lutte pour la liberté de la presse a une longue histoire puisque déjà dès 1769, Diderot réclamait la libre circulation des écrits. La Déclaration universelle des droits de l'homme de 1789 consacra ce droit : “La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer libre- ment, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.T outefois, ce principe abstrait ne résis- te pas aux processus de concentra- tion qui conduisit à l'homogénéisation de la presse. La période de la collaboration en fut l'odieuse caricature. Les ordonnances de 1944 visèrent à sauve- garder le pluralisme en interdisant aux groupes de presse la possession de plus d'un titre. Dès 1985, le groupe Hersant monopolise plusieurs titres et se mettent en place des empires regroupant quotidiens et magazines. La privatisation de TF1 en 1987 par un gouvernement de gauche puis le développement des satellites aboutirent à la multiplication des chaînes de télévision. Un pôle public minoritaire survit, lui-même soumis au diktat de sociétés privées via la publicité. Pour le reste, Bouygues, Bolloré, Canal + … se partagent les chaînes de la TNT pour nous en tenir au seul exemple de la France. C omment imaginer sous peine d'angélis- me que des possédants aient un esprit public et citoyen à ce point développé qu'ils puissent se faire l'expression d'idées hostiles à leurs intérêts ? Serge Halimi reprenant le titre de Paul Nizan, Les Chiens de garde lequel sous-entend qu'un système pour se perpé- tuer a besoin d'une police idéologique, étu- LIBERTE DE LA PRESSE PRESSE DE LA LIBERTE ASSOCIATION DES AMIS DE L’HUMA PUY-DE-DÔME N°12 10 NOV. 2013 P erspectives « L’Humanité » Journal fondé par Jean Jaurès 18/04/1904 die le verrouillage opéré par les me- dia : du journalisme de révérence au journalisme de connivence. Il dénon- ce, à la suite de Pierre Bourdieu, l'em- prise des medias sur les consciences. Qui ne se souvient de la provocation d'essence totalitaire lancée par le pré- sident de TF1 : “le temps de cerveau dis- ponible“ à occuper. Le cerveau des humains comme marchandise ! Le pilonnage médiatique incessant nous fait passer à une nouvelle forme de répression : de l'empêcher de penser on bascule vers l'obliger à penser. Et ces groupes qui se révèlent tout puis- sants privent de paroles ceux qui s'op- posent à eux. Le producteur du film Les nouveaux chiens de garde est interdit d'antenne et aucune des œuvres qu'il a produites ne peut passer sur les chaî- nes de France télévision. Combien de journalistes de L'Humanité sont-ils admis dans le cercle des experts qui assènent à longueur de journée leurs vérités sur la crise ? V oilà pourquoi défendre le journal l'Humanité, ouvert aux différents courants de pensée de la gauche, relè- ve aujourd'hui d'un acte de résistance. Jean Knauf Président des Amis de l'Humanité 63 BP 14 63018 Clermont-Ferrand cedex 2 [email protected] http://amishuma63.over-blog.com Tel : 06 75 95 59 01 06 26 43 19 65 CCP : Amis de l’Huma n°07525668R024 J.O : 23.07.2011 n°947/3387

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D ans son premier éditorial du 18

avril 1904, Notre but, Jaurès indi-

quait une ligne éditoriale claire à

l'Humanité : “C'est par des informations éten-

dues et exactes que nous voudrions donner à toutes

les intelligences libres le moyen de comprendre et de

juger elle-même les événements du monde.“ Puis il

ajoutait : “mais tout cela ne serait rien et toute

notre tentative serait vaine ou même dangereuse si

l'entière indépendance du journal n'était point

assurée et s'il pouvait être livré, par des difficultés

financières, à des influences occultes.“

La lutte pour la liberté de la presse a une

longue histoire puisque déjà dès 1769,

Diderot réclamait la libre circulation des

écrits. La Déclaration universelle des droits de

l'homme de 1789 consacra ce droit : “La

libre communication des pensées et des opinions est

un des droits les plus précieux de l’Homme : tout

Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer libre-

ment, sauf à répondre de l’abus de cette liberté,

dans les cas déterminés par la Loi.“

T outefois, ce principe abstrait ne résis-

te pas aux processus de concentra-

tion qui conduisit à l'homogénéisation de

la presse. La période de la collaboration en

fut l'odieuse caricature.

Les ordonnances de 1944 visèrent à sauve-

garder le pluralisme en interdisant aux

groupes de presse la possession de plus

d'un titre. Dès 1985, le groupe Hersant

monopolise plusieurs titres et se mettent

en place des empires regroupant quotidiens

et magazines. La privatisation de TF1 en

1987 par un gouvernement de gauche puis

le développement des satellites aboutirent à

la multiplication des chaînes de télévision.

Un pôle public minoritaire survit, lui-même

soumis au diktat de sociétés privées via la

publicité. Pour le reste, Bouygues, Bolloré,

Canal + … se partagent les chaînes de la

TNT pour nous en tenir au seul exemple de

la France.

C omment imaginer sous peine d'angélis-

me que des possédants aient un esprit

public et citoyen à ce point développé qu'ils

puissent se faire l'expression d'idées hostiles

à leurs intérêts ? Serge Halimi reprenant le

titre de Paul Nizan, Les Chiens de garde lequel

sous-entend qu'un système pour se perpé-

tuer a besoin d'une police idéologique, étu-

LIBERTE DE LA PRESSE

PRESSE DE LA LIBERTE

AS

SO

CIA

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DE

L’H

UM

A

PU

Y-

DE

-D

ÔM

E

N ° 1 2 – 1 0 N O V . 2 0 1 3

Perspectives « L’Humanité » Journal fondé par Jean Jaurès – 18/04/1904

die le verrouillage opéré par les me-

dia : du journalisme de révérence au

journalisme de connivence. Il dénon-

ce, à la suite de Pierre Bourdieu, l'em-

prise des medias sur les consciences.

Qui ne se souvient de la provocation

d'essence totalitaire lancée par le pré-

sident de TF1 : “le temps de cerveau dis-

ponible“ à occuper. Le cerveau des

humains comme marchandise ! Le

pilonnage médiatique incessant nous

fait passer à une nouvelle forme de

répression : de l'empêcher de penser

on bascule vers l'obliger à penser. Et

ces groupes qui se révèlent tout puis-

sants privent de paroles ceux qui s'op-

posent à eux. Le producteur du film

Les nouveaux chiens de garde est interdit

d'antenne et aucune des œuvres qu'il a

produites ne peut passer sur les chaî-

nes de France télévision. Combien de

journalistes de L'Humanité sont-ils

admis dans le cercle des experts qui

assènent à longueur de journée leurs

vérités sur la crise ?

V oilà pourquoi défendre le journal

l'Humanité, ouvert aux différents

courants de pensée de la gauche, relè-

ve aujourd'hui d'un acte de résistance.

Jean Knauf

Président des Amis de l'Humanité 63

BP 14 63018 Clermont-Ferrand cedex

2

[email protected]

http://amishuma63.over-blog.com

Tel : 06 75 95 59 01 06 26 43 19 65

CCP : Amis de l’Huma n°07525668R024

J.O : 23.07.2011 n°947/3387

C e t t e

c o n f é -

r e n c e

s e r a

consacrée au der-

nier ouvrage de

Jean ORTIZ intitu-

lé : « Rouges vies : mé-

moires ».. Sans être

des mémoires au

sens classique du

terme, Jean ORTIZ

se confie, se ra-

conte, sans tabous,

par tranches de vie.

Récits, souvenirs

personnels, confi-

dences se mêlent à

l’histoire pour don-

ner à ce livre un ca-

ractère inédit et in-

classable. C’est

avant tout le par-

cours d’un militant

passionné, journa-

liste, universitaire et

poète qui se plaît

souvent à répéter

que le repos des ré-

volutionnaires c’est

la tombe. Des an-

nées 30 à nos jours,

la grande histoire

croise la petite.

Jean Ortiz, Rouges vies :

mémoires, Editions La li-

brairie des territoires,

collection parcours mili-

tant, 320 pages, 21 euros

Les Amis de l'Huma

Parmi le "comité de parraina-

ge national" de l'association,

qu'il nous soit permis de citer

quelques noms parmi les 100

signataires:

Présidents d'honneur : Mi-

chel VOVELLE et Edmonde

CHARLES-ROUX.

Président : Ernest PIGNON-

ERNEST.

Vice-présidents: Régine DE-

FORGES, Daniel HERRERO,

Axel KAHN, Gérard MORDIL-

LAT.

Comité de parrainage :

Ariane ASCARIDE, Isabelle AUBRET,

Pierre BERGE, Marie-Christine BLAN-

DIN, Marcel BLUWAL, Alain BOC-

QUET, Alexandre BOUGLIONE, José

BOVE, Patrick BRAOUEZEC, Roland

CASTRO, Paul CHEMETOV, Régis

DEBRAY, Jean FERRAT, Dan FRANCK,

Max GALLO, Armand GATTI, Alexis

GRUSS, Robert GUEDIGUIAN, Gisèle

HALIMI, Roger HANIN, Charles JU-

LIET, Jean-François KAHN, Jean-Paul

KAUFFMAN, Roland LEROY, Bernard

LUBAT, Aline PAILLER, Gilles PER-

RAULT, Marc PERRONE, Jean-Claude

PETIT, Bettina RHEIMS, Catherine

RIBEIRO, Jean RISTAT, Willy RONIS,

Michel SAKKA, Renaud SECHAN,

Georges SEGUY, Bertrand TAVER-

NIER, Bernard THIBAULT, Jean VAU-

TRIN, Georges WOLINSKI, ...

Pour adhérer :

"au national" des Amis de l'Hu-

ma, indiquez vos coordonnées -

Cotisation annuelle: 77€. Expé-

diez à: Amis de l'Huma - 5 rue

Pleyel - Immeuble Calliope -

93528 - Saint Denis - Cedex

Jeudi 28 novembre - 20h à 22h30

Amphi 2 - Faculté de Lettres - 29 boulevard Gergovia

Mercredi 13 novembre 2013 - 20 h 30

Cinéma Le Rio

Projection du film de Gilles PERRET

« Les jours heureux»

T el est le nom donné au programme élaboré sous l’occupation le 27 mai 1943 à Paris par le Conseil National de la Résistance. C’est aussi le titre

du documentaire réalisé par Gilles PERRET qui avait présenté à Clermont, au cinéma Le RIO le film « Walter, retour en résistance » dans lequel il évoquait déjà le programme du CNR . Son nouveau film, « Les jours heureux », produit grâce à une souscription, retrace l’his-toire du Conseil National de la Résistance, insistant sur l’actualité de ses valeurs et de son program-me.

C e programme a animé toutes les grandes réformes : nationalisations, sécurité sociale, retraites, comités d’entreprises, statut des mineurs, des électriciens, des gaziers, droit au travail, presse

libre et indépendante …Aujourd’hui, les valeurs de la Résistance sont menacées. La remise en cause des acquis constitue un recul historique : la sécurité sociale mise en place en1945 devient la cible privilégiée du patronat, les conditions d’accès à la retraite se durcissent sans cesse. 70 ans après, ce programme, toujours d’une actualité brûlante , suscite des réactions de rejet des patrons : en 2007, Denis Kessler, un dirigeant du MEDEF, incitait le gouvernement à se défaire au plus vite « d’un système ringard, hérité du CNR , de la CGT et des communistes ».

La projection sera suivie d’un débat avec le producteur du film, Fabrice FERRARI

« Rouges vies :

Mémoires »

Jean Ortiz

Historien spécialiste de la République

espagnole et du XXè siècle latino-

américain, Jean ORTIZ enseigne actuel-

lement à l’Université de Pau. Par ailleurs

chroniqueur à L’Huma, il a écrit plu-

sieurs ouvrages et réalisé plusieurs docu-

mentaires audiovisuels

Espaces Marx

Mardi 3 décembre - A partir de 20h30

Maison de la Culture - Salle Boris Vian

« Marx et Jenny »

Spectacle d’Audrey VERNON

A udrey Vernon vous racontera l’histoire pathétique et mouve-

mentée de Marx, de sa femme Jenny, de Friedrich Engels, leur

meilleur ami, et de la fidèle Hélène Demuth, « Lenchen », qui

vécut avec eux. Après sept années de fiançailles, Marx et Jenny se ma-

rient et s’installent à Paris, mais la mère de Jenny voyant que le couple ne

s’en sort pas, envoie sa jeune bonne Hélène Demuth tenir le ménage des

Marx. C’est à cette époque que Karl rencontre Engels. Ils deviennent

amis, mais voient très vite qu’ils ne pourront pas être deux à vivre de l’é-

criture et de la révolution. Engels se sacrifie et retourne travailler dans

l’usine familiale à Manchester... Les Marx le retrouvent en Angleterre.

C’est un combat quotidien pour l’écriture et contre la misère, qu’ils vont

mener tous les quatre. Pendant que Karl écrit à la British Library, Len-

chen et Jenny se battent pour trouver de quoi faire vivre la famille et les

enfants, et Engels envoie quelques Pounds chaque semaine... Mais un

jour, Jenny part en Hollande chercher de l’argent... Quand elle revient,

Lenchen est enceinte... Friedrich Demuth naît, de père inconnu...

Entrée : 15 euros (tous publics), 10 euros (adhérents, étudiants, chômeurs)

Réservations : par courriel de préférence ([email protected]) ou par télé-

phone au 06 75 95 59 01 ou 06 26 43 19 65

Conférences Amis du Temps des Cerises

Jeudi 14 novembre - Julien Salingue — « Israël, un Etat d’apartheid » -20h- Amphithéâtre 2, Fac de

Lettres. La démarche consistant à se demander si l’Etat d’Israël peut être qualifié d’Etat d’apartheid n’est pas idéologique mais scientifique. . La mise à l’épreu-ve du concept d’apartheid, notion juridique définie en droit international, permet en effet de jeter un regard nouveau sur la politique d’Israël à l’égard des Pa-lestiniens, et de sortir des approches dites « équilibrées », avatars idéologique de la fiction du « processus de paix ». .

Jeudi 21 novembre – Alain Joxe — « Les guerres de l’empire global » -20h- Amphithéâtre 2, Fac de Lettres. Crise de l’euro et des dettes souveraines,

occupations qui s’éternisent en Afghanistan ou en Palestine, restrictions des libertés liées à la lutte antiterroriste, corruption des élites, soulèvements des peu-

ples : comment comprendre ce sombre panorama des premières années du XXIe siècle ?

Jeudi 05 décembre – Juliette Poirson et Fabrice Taritt (dir.), «La France en guerre au Mali, enjeux et zones d'ombres» - 20h- Amphithéâtre 2,

Fac de Lettres.

Jeudi 12 décembre – Nicole Cori — « Dexia, une banque toxique » - 20h – Amphithéâtre 2, Fac de Lettres. Les folles dérives de la finance mondiale

ont touché nos communes, nos hôpitaux et nos HLM. Dexia, l’ex-Crédit local de France, leur a vendu des milliers d’emprunts dits « toxiques », dont les taux d’intérêt explosent - et depuis 2008, la banque ne doit sa survie qu’au soutien des États belges et français. Qui va payer la facture (10 milliards d’euros au mini-mum) ?

Jeudi 19 décembre — Rachel Saada — « Le Travail : travailler à armes égales » - 20h – Amphithéâtre 2, Fac de Lettres. Après «Ils ne mouraient

pas tous mais tous étaient frappés», qui dressait un état des lieux de la souffrance au travail et pointait la gravité croissante des cas, Marie Pezé poursuit ici sa réflexion sous un angle qui se veut positif : comment réagir ?

Espaces Marx a programmé une confé-

rence intitulée : « Il y a trois cents ans

naissait D. Diderot » qui sera donnée par

Jean KNAUF le samedi 23 novembre à

18h, à l’espace Culture et Congrès, H.

Biscarrat, 2 bis avenue de la Vialle, 63122

CEYRAT.

"Malheur à nous, si nous n'avons pas la

force d'être tout à fait libres, une demi-

liberté nous ramène nécessairement au des-

potisme". ROBESPIERRE.

« L’essentiel c’est que l’unité soit conclue et pratiquée de bonne foi, entre hommes également dévoués au so-cialisme et qui ne veulent laisser dégénérer la vivante pensée communiste ni en une intransigeance doctri-naire, ni en une simple variété du radicalisme démocratique ».

Jean Jaurès

ADHESION 2013/2014

Chili, l’espoir assassiné

4o ans après le coup d’Etat au Chili, un hors série ex-ceptionnel de L’Humanité

Le récit de l’expérience révolu-tionnaire des cent jours de l’Uni-té populaire, le rôle de Salvador Allende, les figures de Pablo Neruda, de Victor Jara, de Gla-dys Marin, un reportage photo de Raymond Depardon réalisé à l’époque et, en cadeau, le CD de Zebda en hommage à Victor Jara.

8 euros, à commander sur le site www.humanite.fr

L'Humanité et l'Humanité Dimanche sont en grand danger. Des difficultés de trésorerie les menacent gra-

vement. Pour faire face à cette situation, l'Humanité et ses équipes font appel à leurs lectrices et lecteurs, aux organisations

progressistes et démocratiques, à toutes les personnes attachées au pluralisme des idées et de la presse.

Semaine culturelle et Fête du livre

à Vic-le-Comte

N os amis de la Comté républicaine de Vic-le-

Comte organise leur semaine culturelle,

consacrée cette année à Picasso (avec exposition

au Couvent des Dames), qui aura lieu du samedi

30 novembre au dimanche 8 décembre avec la

Fête du Livre en conclusion. Deux conférences

sont organisées : le mercredi 4 décembre à 18h

sur « Aragon, Picasso et l’art moderne » par Jean KNAUF; le

samedi 7 décembre à 18h toujours sur « Picasso et son œuvre »

par Jean-Paul LONGIN. Le vernissage aura lieu quant à lui le

samedi 30 novembre à 18h. Ouverture de l’expo tous les jours

de 14h à 18h.