mutuelle soumise aux dispositions du livre ii du code de ... · de médecin traitant. vous devez...
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mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la mutualité SIREN 784 227 894 - Siège social 52 rue de Sévigné 75003 Paris
2 N° 82 - avril 2019
Infos MC n° 82—avril 2019, périodique de la Mutuelle complémentaire de la Ville de Paris, de l’Assistance publique et des Administrations Annexes, 52
rue de Sévigné 75003 PARIS Directrice de la publication : Anne LE LOARER. N° ISSN : 09883541 Illustration couverture : - Photos : Photothèque FNMF - 123RF - Jean
-Louis Olivier - conception réalisation : Elisa Jeannette - impression : AMI,-impressions
Pourquoi choisir un médecin traitant ?
Déclarer un médecin traitant n’est pas obligatoire. Mais sans
ce dernier, on sort du parcours de soins coordonnés, et les
consultations ne seront remboursées par la sécurité sociale
qu’à 30 % du tarif « sécu » au lieu de 70 %. Quant à la mu-
tuelle, la règlementation du contrat responsable lui impose
de ne pas prendre en charge les majorations liées au non
respect du parcours de soins.
Par exemple, si vous consultez un généraliste au tarif de 25 €,
6,50 € seront pris en charge par la sécurité sociale et 7,50 €
par la mutuelle, 11 € resteront à votre charge.
La même consultation chez votre médecin traitant sera en-
tièrement prise en charge par la sécurité sociale et la mu-
tuelle (16,50 € + 7,50 € ) hormis 1 € de participation forfaitaire.
Le rôle de votre médecin traitant
Il est celui qui vous soigne régulièrement. C’est lui que vous
consultez en premier pour un avis sur votre santé. Il vous
oriente dans le parcours de soins coordonnés. Il est votre in-
terlocuteur privilégié, il vous informe et vous met, si besoin, en
relation avec d'autres professionnels de santé.
Il connaît et gère votre dossier médical en centralisant toutes
les informations concernant vos soins et votre état de santé.
Il assure une prévention personnalisée : suivi de la vaccina-
tion, examens de dépistage organisés (ex : dépistage du
Depuis la mise en
place du « parcours
de soins coordon-
nés » en janvier
2005, déclarer un
médecin traitant
assure un meilleur
remboursement des
soins par l’assurance
maladie. Faisons le
point sur l’essentiel
de ce dispositif.
Quand et qui peut-on consulter sans médecin traitant tout en étant remboursé ?
L’Assurance maladie prend en charge selon
son taux de remboursement habituel, et même
si le patient n’a pas de médecin traitant ou
n’est pas passé par celui-ci quand :
Vous consultez le remplaçant de votre mé-
decin traitant.
Vous êtes en déplacement (vacances,
voyage) ou si la consultation se fait en ur-
gence, dans l’indisponibilité de votre méde-
cin traitant. Demandez dans ce cas au pra-
ticien de l’indiquer sur la feuille de soins.
Vous consultez dans le cadre d’une affec-
tion de longue durée (ALD).
Vous allez voir directement un de ces spé-
cialistes : dentiste, ophtalmologue, gynéco-
logue, psychiatre si vous avez entre 16 et 25
ans, stomatologue pour des soins bucco-
dentaires.
3 N° 82 - avril 2019
Par Abdelhak ZOMBO,
Vice-Président
Macron et l’attaque frontale
contre la protection sociale
Après les annonces et déclarations de la
fin de l’année 2018 sur la mise en place
du reste à charge zéro dont, rappelons-
le, la plus large contribution à ce disposi-
tif sera supportée par les mutuelles.
Après le débat provocateur sur les aug-
mentations des cotisations des complé-
mentaires santé, le gouvernement conti-
nu ses attaques avec un projet de loi ou-
vrant la voie à une résiliation à tout mo-
ment des contrats d’assurance complé-
mentaire santé, sans tenir compte un seul
instant de la spécificité des mutuelle et
de leur principe de gestion solidaire et
sans but lucratif.
Si on peut se féliciter de la semaine d’ac-
tion menée début mars par la FMF, et
dans le même temps de la prise de posi-
tion de la FNMF, nous continuerons à in-
former et agir dans les jours et semaines à
venir, au-delà de nos adhérents, dans
nos organisations syndicales et autour de
nous, sur les intentions de ce gouverne-
ment envers notre système de protection
sociale dans un contexte d’exaspération
sociale et économiques des populations.
Trouvez-vous normal que vos cotisations
de complémentaire santé soient davan-
tage taxées qu’un hamburger ou une
place de match de football ? En suppri-
mant les taxes sur les cotisations mu-
tuelles, leur coût serait réduit de plus de
14 %. C’est une mesure concrète pour
redonner du pouvoir d’achat et amélio-
rer l’accès aux soins pour chacun.
Nous ne cesserons de proposer et d’agir
pour contrer les projets de régression so-
ciale, pour que chacun bénéficie d’une
protection sociale de haut niveau, et plus
largement pour faire aboutir nos revendi-
cations pour plus de justice sociale, répri-
mées par la brutalité des attaques fron-
tales lancées tous azimuts depuis des
mois.
cancer du sein, du cancer colorectal), aide à l'arrêt du tabac,
etc. C’est également lui qui établit le protocole de soins que vous
suivrez si vous êtes atteint d'une affection de longue durée. Il le
construit en concertation avec les autres médecins qui suivent
votre maladie afin que vous soyez bien informé sur les actes et les
prestations qui vous sont nécessaires. .
Comment choisir un médecin traitant ?
Chaque assuré de plus de 16 ans doit avoir son propre médecin
traitant.
Le choix est libre et individuel. Tout médecin vous donnant son
accord préalable peut remplir ce rôle.
Vous pouvez changer de médecin traitant, sans condition à rem-
plir et sans avoir besoin de vous justifier. Vous n'êtes pas non plus
tenu d'en informer votre précédent médecin traitant.
Vous devez simplement faire une nouvelle déclaration auprès de
votre centre de sécurité sociale pour effectuer le changement
de médecin traitant.
Vous devez déclarer un médecin traitant à votre centre de sécu-
rité sociale si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
vous n’avez pas encore de médecin traitant ;
vous en changez ;
Si votre médecin traitant cesse son activité et est remplacé,
vous devez faire une nouvelle déclaration si vous continuer à
consulter son successeur.
Comment déclarer votre médecin traitant ?
La déclaration de choix du médecin traitant s’effectue au
moyen du formulaire S3704 « Déclaration de choix du médecin
traitant » disponible sur le site mc602.com ou sur ameli.fr. Remplis-
sez et signez ce formulaire de choix de médecin traitant et de-
mandez au médecin que vous avez choisi de le signer aussi puis
adressez-le à votre centre de sécurité sociale.
Si vous ne parvenez pas à trouver de médecin traitant,
Votre médecin part en retraite et n’est pas remplacé ou bien les
médecins de votre région ne prennent pas de nouveaux pa-
tients. Pour vous aider à trouver un nouveau médecin traitant,
vous pouvez consulter l'annuaire santé, sur le site www.ameli.fr.
Ce service vous permet de trouver un professionnel de santé et
d'accéder aux tarifs pratiqués. vous pouvez également vous rap-
procher du conciliateur de votre caisse primaire d'assurance ma-
ladie. Il vous apportera des conseils personnalisés, adaptés aux
possibilités locales (1). Un questionnaire vous aidera à lui présen-
ter votre cas.
(1) Parmi les ressources locales, des organisations coordonnées territoriales
peuvent répondre à vos besoins de soins, notamment par le recours aux
téléconsultations.
source : l’Assurance Maladie
Personnes non concernées par le choix d’un médecin traitant Vous n'êtes pas concerné par la déclaration du médecin trai-
tant ni par le parcours de soins coordonnés si vous êtes :
étranger de passage sur le territoire français ;
affilié à une caisse de sécurité sociale d’une collectivité
d'outre-mer (COM) ;
bénéficiaire de l'aide médicale de l'État.
4 N° 82 - avril 2019
Notre assemblée géné-
rale 2019 verra sa compo-
sition renouvelée par
l’élection de nouveaux
délégué.e.s qui commen-
ceront leur mandat avec
une actualité mutualiste
riche d’évènements. Que
ce soit la mise en œuvre
du « Reste à charge Zé-
ro » et ses conséquences
sur les garanties ; l’impact
du contrat prévoyance à
la Ville de Paris ; la cam-
pagne contre l’augmen-
tation des taxes sur les
contrats. Autant de sujets
qui animeront nos débats.
Les élections de nos délégué.e.s aux assemblées géné-
rales MCVPAP et MCAS s’achèvent. Les résultats définitifs
seront publiés à partir du 12 avril sur notre site.
Vous êtes 345 à avoir proposé votre candidature. Le
conseil d’administration tient à vous remercier pour
votre volonté d’engagement à faire vivre la démocratie
au sein de notre mutuelle.
L’ensemble des candidatures n’a pas pu être retenu. La
volonté était de se doter d’une assemblée générale
renouvelée, rajeunie, respectant la parité et représenta-
tive de la diversité de nos adhérents, qu’ils soient agents
territoriaux, d’état, hospitaliers issus de l’APHP ou
d’autres établissements de santé et retraités.
La répartition des 227 candidatures retenues (dont 196
nouvelles candidatures) au sein des 5 sections (cf. ta-
bleau ci-contre)) tient compte de ces critères.
Nous sommes conscients des difficultés rencontrés par
nos délégués mutualistes actifs pour participer aux as-
semblées générales, notamment en raison de l’absence
de reconnaissance de droits mutualistes par les em-
ployeurs. Il s’agit d’un réel engagement militant de leur
part et nous saluons d’autant plus celui-ci.
Mais être délégué mutualiste c’est aussi diffuser et parta-
ger au quotidien le principe de solidarité spécifique aux
mutuelles. C’est expliquer pourquoi les mutuelles ne sont
pas des sociétés d’assurances . Quels meilleurs ambas-
sadeurs et ambassadrices trouver pour faire connaître,
développer et améliorer notre mutuelle. Chacun, cha-
cune d’entre-vous a un rôle déterminant à tenir pour
l’avenir de notre mutuelle.
Merci pour votre engagement et votre fidélité à la mu-
tuelle.
Les prochaines assemblées
générales de la MCVPAP et de la
MCAS se dérouleront le mardi 21 mai
2019* à Bagnolet (93).
* Une convocation parviendra par courrier aux délégués au moins
15 jours avant la date des AG.
Répartition des délégué.e.s par section
AGENTS VILLE DE PARIS 52
ADMINISTRATIONS ANNEXES 7
PERSONNELS APHP 64
SANTE HORS AP 11
RETRAITES 93
5 N° 82 - avril 2019
Le gouvernement voudrait ra-
mener la santé à un bien de
consommation comme les
autres en permettant la résilia-
tion à tout moment des contrats
complémentaires santé. Soyons
vigilants et ne laissons pas passer
une telle mesure.
Les arguments avancés seraient
de faire baisser les cotisations et
les frais de gestions en incitant
les adhérents au nomadisme au
nom de la concurrence.
Si ce principe fonctionne pour
les forfaits téléphonique, la santé
n’est ni une marchandise ni un
bien commercial.
Cette décision est révéla-
trice de la méconnais-
sance par le gouverne-
ment du fonctionnement
des mutuelles.
Une mutuelle complémentaire
santé est soumise à des provi-
sionnements financiers afin de
couvrir le risque, c’est-à-dire
avoir les fonds nécessaires pour
assurer le remboursement des
soins qu’elle garantit. Permettre
la résiliation à tout moment en-
trainerait une augmentation de
ces provisions.
Quant aux frais de gestion, il faut
s’attendre à leur augmentation
avec une telle mesure puisque
les mutuelles devront mobiliser
davantage de ressources pour
gérer l’augmentation de la fré-
quence des résiliations et des
adhésions tout au long de l’an-
née. Sans parler du risque d’ef-
fet d’aubaine consistant à pren-
dre une complémentaire santé
lorsque le besoin de soins est
connu et de résilier lorsque le
soin est remboursé.
De plus, Cette mesure constitue
un obstacle à la mise en œuvre
du tiers payant généralisé. Avec
la résiliation à tout moment, les
mutuelles ne pourront pas ga-
rantir aux professionnels de san-
té la validité des droits mutua-
listes comme elles s’y étaient
engagées.
Enfin, réduire la complémentaire
santé à un bien de consomma-
tion, c’est la destruction des mé-
canismes de mutualisation et de
solidarité et la remise en cause
des actions sociales et de pré-
vention qui sont le socle des mu-
tuelles santé.
Quel serait l’intérêt pour les
adhérents qui peuvent dé-
jà aujourd’hui changer de
contrat tous les ans ?
La conséquence financière et
l’impact sur la santé d’une telle
mesure seraient supportés par
les adhérents et notamment les
plus fragiles et les plus modestes.
Après avoir renoncé à faire pas-
ser cette mesure par un amen-
dement de la loi PACTE en jan-
vier, une deuxième tentative via
un projet de loi présenté par un
député de la majorité a été exa-
miné en première lecture le 27
mars. Restons vigilants et veillons
à ce que notre santé ne devient
pas une marchandise.
Nouvelle tentative
du gouvernement
d’inscrire dans la loi
la possibilité de rési-
lier à tout moment
les contrats d’assu-
rance complémen-
taire santé.
6 N° 82 - avril 2019
Supprimer les taxes
sur les cotisations,
c'est réduire de plus
de 14% le coût des
mutuelles. C'est re-
donner du pouvoir
d'achat aux Français
et améliorer l'accès
aux soins !
Les mutuelles, sociétés de personnes à but non lucratif, agis-
sent au quotidien pour l'accès de toutes et tous à la santé.
Elles développent, dans un cadre budgétaire équilibré, un
projet global de santé : remboursements de soins et offre mé-
dicale de proximité (centres médicaux, centres optiques,
centres d'audioprothèse).
En 2019, elles ont du une nouvelle fois augmenter les cotisa-
tions de leurs adhérents en raison des orientations politiques
du gouvernement. Un comble quand les Français se mobili-
sent pour réclamer plus de pouvoir d'achat :
Augmentation de 0,8 point de la taxe sur les cotisations à
cause de la fiscalisation du forfait « médecin traitant».
Augmentation du forfait «soins couteux», qui passera de
18€ à 24€, à la charge des mutuelles ou pire, des per-
sonnes malades elles-mêmes. Rappelons que 4 millions de
personnes n'ont toujours pas accès à une complémentaire
santé.
S'ajoutera la mise en place du panier de soins
« reste à charge zéro » en optique, dentaire et audioprothèse,
dont on ne mesure pas encore le poids économique pour les
mutuelles.
Plus de 14% des cotisations prélevées par les mu-
tuelles sont reversées à l'État sous forme de taxes.
Les taxes sur les cotisations témoignent d'une incom-
préhension du risque « santé ». L'État ne peut pas trai-
ter plus durement une vie humaine qu'il ne traite
l'achat d'un hamburger ou d'un ticket d'entrée dans
un stade, taxés respectivement à 10% et 5,5%. Per-
sonne ne choisit de tomber malade, personne ne
prend des traitements médicaux par plaisir.
Taxes 14 €
Prestations directes
67 €
Services 19€
Savez-vous que votre contrat de mutuelle est plus taxé que les ham-burgers d’un fast-food ou le ticket d’entrée d’un match de foot ?
7 N° 82 - avril 2019
Une mutuelle est une entreprise de l'économie so-
ciale et solidaire, sans actionnaire et avec des adhé-
rents. Le projet mutualiste, de porter le droit à la santé
pour tous s'appuie sur un principe déjà ancien et
pourtant très actuel: mettre ensemble de l'argent en
commun, vos cotisations, pour faire face, ensemble,
à ce risque universel et aléatoire auquel chacun est
confronté, la maladie.
Vous avez la possibilité de vous impliquer dans la
gestion de votre mutuelle. Les représentants élus dé-
cident des nombreuses actions menées par les mu-
tuelles : prévention, santé au travail, gestion d'établis-
sements de soins ... La démocratie mutualiste est
garante d'une gestion transparente.
Une mutuelle ne sélectionne pas ses adhérents.
Vous pouvez être couverts par une mutuelle quels
que soient votre âge, votre état de santé et votre
niveau de revenu.
14% de vos cotisations sont directement reversées
à l'État. Cela équivaut à près de deux mois de coti-
sations ! En moins de 15 ans, les taxes sur vos cotisa-
tions sont passées de 1,75% à 14,07%. C'est autant
d'argent qui ne peut pas être redistribué sous
forme de prestations ou de services.
Ils ont parfois mauvaise réputation. Ce terme juri-
dique désigne l'argent consacré aux services dont
vous bénéficiez, comme le tiers payant, la création
et la gestion de centres médicaux, les actions de
prévention et à la constitution de réserves de sol-
vabilité prévues par la loi.
C’est le principe au cœur du fonctionnement de
votre mutuelle : s’unir pour faire face aux aléas de
la vie.
C'est ce que vous mettez chaque mois dans le pot
commun pour développer les prestations et les
services mutualistes : remboursements de soins,
actions de prévention, installation de centres de
santé, y compris dans les zones déficitaires et dans
les quartiers défavorisés, etc. Le montant de vos
cotisations varie en fonction des dépenses de san-
té que votre mutuelle doit couvrir. En 15 ans, ces
dépenses ont augmenté de 78 milliards d'euros.
80% de cette augmentation, soit plus de 62 mil-
liards, est assumée par les complémentaires santé.
L’accès au meilleur état de santé possible est un droit fondamental. Aucun frein éco-nomique ne doit l’entraver.
Depuis début mars, les Mutuelles de France ont lancé
une campagne nationale pour alerter sur la mar-
chandisation de la santé et l’alourdissement des
taxes qui pèsent sur les contrats mutualistes.
Nous sommes tous concernés. La MCVPAP est partie prenante de ce mouvement.
Elle participait au rassemblement devant l’Assemblée
nationale le 5 mars dernier, à l’initiative de la FMF, où
une délégation a été reçue par des parlementaires
de différents groupes afin de leur présenter les propo-
sitions de la fédération des mutuelles de France pour
préserver la solidarité de notre système de protection
sociale et permettre un accès aux soins pour tous.
Nous invitons chacun d’entre vous à participer à
cette grande campagne en exprimant votre refus de
voir la santé devenir un bien de consommation
comme un autre.
Participez !
La fédération des Mutuelles de France re-
groupe près de 80 groupements mutualistes à
travers la France, dont la MCVPAP, attachés à pro-
mouvoir une protection sociale
solidaire de haut niveaux, acces-
sible à tous et à toutes.
8 N° 82 - avril 2019
La réforme du reste à
charge zéro propose
une offre de prestations
sans reste à charge
pour l’optique le den-
taire et l’audiopro-
thèse . Les paniers de
soins de chaque sec-
teur seront intégrale-
ment remboursés par
l’assurance maladie et
les complémentaires
santé sans reste à
charge pour le patient.
Retour sur les
principales mesures.
Ce nouveau dispositif baptisé à tort « 100 % santé » ne
signifie pas que tous les soins ou tous les équipements sont
pris en charge à 100 %.
En optique seules certaines montures seront concernées.
Les verres anti-lumière bleue n’entrent pas dans cette
offre.
En dentaire, la parodontologie et l’implantologie, les cou-
ronnes céramiques en fond de bouche ne sont pas cou-
vertes par le reste à charge zéro.
D’autre part, tous les Français n’y auront pas droit. Ceux
qui n’ont pas de mutuelle en sont exclus. Ceux qui ont un
contrat de base n’y auront pas toujours accès.
La monture
respecter les normes européennes,
Prix inférieur ou égal à 30 €
17 modèles de montures pour les adultes et 10 pour les
enfants en deux coloris
Les verres
corrigeant l’ensemble des troubles visuels,
3 options incluses : amincissement des verres, dispositifs
anti-rayures et anti-reflets.
Renouvellement
Possible une fois tous les deux ans (ou chaque année
en cas de modification de la vue et pour les enfants)
Le patient peut choisir des verres dans le cadre du panier reste à charge zéro et une mon-
ture à prix libre qui peut excéder les 30 €.
Le remboursement dépendra du contrat souscrit auprès de la mutuelle.
Ce remboursement sera toutefois plafonné à 100 €
au 1er janvier 2020
95 € Équipement fréquent
pour une paire de lunettes
dont 30 € pour la monture
78€ 17€
9 N° 82 - avril 2019
Tous les types d’appareils sont concernés : contour
d’oreille classique, contours à écouteur déporté, intra-
auriculaire.
Ils devront comporter
12 canaux de réglage et un système permettant
l’amplification des sons extérieurs
Au moins 3 des options suivantes : système anti-
acouphène, connectivité sans fil, réducteur de bruit du
vent, synchronisation binaurale, directivité micropho-
nique adaptative, bande passante élargie ≥ 6 000 Hz,
fonction apprentissage de sonie, système anti-
réverbération.
Prestations incluses
30 jours minimum d’essai avant achat,
4 ans de garantie,
Suivi (au moins une fois par an).
Les restes à charge vont diminuer chaque année entre 2019 et 2021 Les tarifs des prothèses
seront plafonnés et progressivement réduits,
La base de remboursement sécurité sociale sera doublée en 2021 (400 €)
Le remboursement de la sécurité sociale et de la mutuelle ne pourra dépasser 1 700 € par oreille
appareillée.
au 1er janvier 2021
au 1er janvier 2020 couronnes et bridges
au 1er janvier 2021 dentiers
Les prothèses concernées
Couronnes céramiques sur les dents visibles (incisives,
canines et premières prémolaires),
Couronnes métalliques sur les autres dents,
Inlays core et couronnes transitoires,
Bridges en céramique sur les dents visibles,
Bridges métalliques sur les autres dents,
Prothèses amovibles (dentiers).
Si un patient souhaite avoir une couronne céramique sur une dent non visible, il bénéficiera
d’un tarif plafonné. Le remboursement dépendra du contrat souscrit auprès de la mutuelle.
Les tarifs des prothèses seront plafonnés et progressivement réduits,
500 € Maximum pour une couronne
céramique
416€ 84€
950 € Par oreille pour les
20 ans et plus
710€ 240€
10 N° 82 - avril 2019
Le recours contre tiers
est un mécanisme
juridique, trop souvent
méconnu, qui autorise
votre centre de sécurité
sociale et la mutuelle à
se faire rembourser des
frais médicaux qu’ils
n’auraient pas dû
payer. Si vous êtes
victime d’un accident
causé par un tiers
(personne physique ou
morale), c’est au res-
ponsable, et donc à
son assureur, d’assumer
le coût des soins.
Vous venez d’être victime d’un accident ou d’une agression causés par une tierce per-sonne et générant des dépenses de santé. Vous devez prévenir votre centre de sécurité sociale et la mutuelle afin qu’ils puissent exercer un « recours contre tiers »
C'est un accident corporel dont vous êtes victime,
provoqué, volontairement ou non, par une per-
sonne physique (un particulier) ou morale (une en-
treprise, une administration…).
Quelques exemples :
Un accident de la circulation
un accident de la vie courante provoqué par un
objet appartenant à un tiers (chute de pot de
fleur, chute de tuile…)
un accident sportif (coup et blessure reçu durant
un match…)
Enfant victime d’un accident scolaire (dans la cour
de récréation…)
une chute provoquée par un sol glissant (dans un
magasin par exemple…)
une blessure provoquée par un animal domes-
tique appartenant à un tiers
accident médical (infection contractée à l’hôpi-
tal, problème lors d’une opération…)
Des coups et blessures volontaires…
Ces accidents mettent en cause la responsabilité
d'une autre personne.
Qu'est-ce qu'un accident causé par un tiers ?
11 N° 82 - avril 2019
Le Recours contre Tiers est une procédure amiable
mise en place par l'assurance maladie obligatoire
et les mutuelles. Elle leur permet d'exercer leur droit
de récupérer auprès de la personne responsable de l’acci-
dent les prestations qu'elles versent à leurs assurés.
Le signalement des accidents causés par des tiers permet
chaque année à l'Assurance maladie et aux organismes
d'assurance complémentaires de récupérer plus d'1 milliard
d'euros auprès des tiers responsables ou de leur assureur.
Un geste solidaire.
Si des frais de santé sont engagés, il faut dé-
clarer l’accident à votre centre de sécurité
sociale et à la mutuelle qui se mettent en rap-
port avec le tiers responsable que vous avez
désigné ou son assureur afin de se faire rem-
bourser les frais engagés pour vous soigner.
C'est ce qu'on appelle le « Recours contre
tiers ».
Ainsi, les frais engagés occasionnés par cet
accident sont financièrement supportés par le
tiers responsable ou sa compagnie d’assu-
rance et non par la collectivité. A terme, cela
permet de limiter l'augmentation de vos coti-
sations (sécurité sociale et mutuelle).
Comment déclarer l’accident auprès de votre centre de sé-curité sociale et de la mu-tuelle ?
Prévenez votre centre de sécurité sociale et la
mutuelle dans les 15 jours qui suivent l'acci-
dent en complétant le formulaire
« déclaration d’un dommage corporel causé
par un tiers » (disponible sur le site de la mu-
tuelle www.mc602.com ou sur le site de l’assu-
rance maladie www.ameli.fr.
Si vous relevez du centre 602 de sécurité so-
ciale et de la MCVPAP, contactez Bernadette
PHILIPPEAU, en charge des recours contre
tiers :
par mel : [email protected]
Par téléphone : 01.42.76.12.30
Par courrier : MCVPAP—RECOURS CONTRE
TIERS—93545 BAGNOLET CEDEX
Si vous relevez du centre de sécurité sociale
de votre département de résidence, consul-
tez le site www.ameli.fr
Éléments à précisez lors de la déclaration :
La date et le lieu de l'accident,
Le nom et le prénom de la victime (vous
ou un bénéficiaire de votre contrat)
Les circonstances et la nature de l'acci-
dent (accident de la circulation, coups et
blessures volontaires, accident domes-
tique, accident sportif…)
Le nom, le prénom et l'adresse du tiers res-
ponsable
Le nom de son assureur responsabilité ci-
vile.
Lorsque vous consultez dans le cadre de cet
accident, parlez-en à votre professionnel de
santé (médecin traitant, infirmier, masseur
kinésithérapeute…). Afin qu’il coche la case
« accident causé par un tiers » sur la feuille
de soins transmise à votre centre de sécurité
sociale.
Vos remboursements ne changent pas.
Pour vous, rien ne change. Sécurité sociale et
mutuelle vous remboursent dans les conditions
habituelles. Votre déclaration permet simple-
ment à l'assurance maladie obligatoire et à la
mutuelle complémentaire d'exercer leur droit
de recours contre le tiers responsable de l’ac-
cident.
En informant votre centre de sécurité
sociale et la mutuelle, vous faite un
geste simple, utile et solidaire pour éviter
à notre système de santé de supporter
les coûts qui ne lui incombent pas.
12 N° 82 - avril 2019
Vous souhaitez faire
valoir vos droits à la
retraite. La mutuelle
vous accompagne
dans cette étape de
votre vie et vous
renseigne sur les
différentes dé-
marches à effectuer.
Déjà affilié au centre 602 vous conservez votre affiliation au Centre 602. si vous résidez en ré-
gion parisienne (75, 78, 91, 92, 93, 94, 95),
Si vous résidez ou déménagez dans un autre département y compris
les départements 60 et 77, vous devez obligatoirement vous affilier
au centre de sécurité sociale de votre lieu de résidence.
Le Centre 602 ou votre correspondant vous remettra l’imprimé à
compléter, signer et envoyer à votre nouveau centre de paiement.
Les pièces à fournir à votre centre de sécurité sociale et à la mutuelle :
Une copie de votre arrêté de mise en retraite délivré par votre administration dès qu’il sera en votre posses-sion.
Puis une copie de votre Brevet de Pension (délivré par la CNRACL environ 1 à 2 mois après la mise en re-traite) dès réception de celui-ci.
Si vous êtes salarié.e. d’une administration territoriale ou hospitalière vous dépendez de la Caisse Natio-
nale de Retraites des Agents des Collectivités Locales (CNRACL) . Créé par l’ordonnance n°45-993 du 17
mai 1945, c’est le régime spécial de la Sécurité Sociale chargé de l’assurance vieillesse des fonction-
naires territoriaux et hospitaliers.
Vous devez adresser par écrit à votre employeur, votre
demande de retraite CNRACL, au plus tard 6 mois avant
votre date souhaitée d’admission à la retraite.
Votre employeur saisit votre demande de retraite et
édite le document « Demande de pension » que vous
devez signer.
Votre employeur l’adresse ensuite à la CNRACL, par
courrier, accompagnée des pièces justificatives, au
moins 3 mois avant votre date de départ à la retraite.
Un décompte provisoire de pension est mis à la disposi-
tion de l’employeur. Ce document n’engage pas la
CNRACL et a vocation à vous informer des éléments pris
en compte pour le calcul de votre pension.
Lorsque le traitement du dossier, par le service gestion-
naire de la CNRACL, est terminé, un décompte définitif
de pension est mis à disposition de l’employeur. Vous
pouvez en obtenir un exemplaire, auprès de votre em-
ployeur. Il vous servira de pièce justificative, auprès des
autres organismes de retraite.
Le décompte définitif de pension engage la CNRACL et
indique de manière définitive :
La date de radiation des cadres,
l’indice brut retenu,
le nombre de trimestres validés,
la date d’effet du paiement,
le numéro de pension,
le montant de la pension.
En parallèle, vous recevez un courrier vous informant de
l’attribution de votre pension, auquel sont joints le brevet
de pension et un décompte de pension simplifié. L’origi-
nal de ces documents sont à conserver car ils vous servi-
ront de pièces justificatives auprès du régime général et
d’autres organismes dont la mutuelle..
Votre pension est ensuite payée chaque mois, à terme
échu, c’est-à-dire que le montant versé se rapporte au
mois écoulé.
Pour en savoir plus, consultez le site de la CNRACL https://
www.cnracl.retraites.fr/
Votre affiliation à un centre de sécurité sociale dépendra de votre lieu de résidence principale.
13 N° 82 - avril 2019
Particularité pour les retraités de l’Assistance Publique
En partant à la retraite, vous perdez votre statut particulier et
le bénéfice des Soins Gratuits consentis par l’AP HP à ses person-
nels. La Mutuelle vous versera désormais le montant du ticket mo-
dérateur qui était jusqu’à présent pris en charge par l’AP HP.
Le montant de votre cotisation tient compte de ce changement
de statut.
Vos remboursements
Pas de modification quel que soit le centre de Sécurité
Sociale. il suffit de nous fournir la copie de votre nouvelle
attestation vitale portant l’adresse de votre centre de
paiement.
Chez le pharmacien pas de difficulté avec l’avance de
frais pharmaceutiques.
La subrogation totale au pharmacien est possible même
si vous résidez en province ou départements d’outre-mer
et que vous êtes affilié au centre de sécurité sociale de
votre domicile.
Pour vous éviter l’avance des frais, renseignez-vous au-
près de votre professionnel de santé pour savoir s’il pra-
tique le tiers payant avec la mutuelle.
Votre cotisation mutualiste La nouvelle cotisation sera calculée à l’aide de notre
barème « Retraité » en tenant compte de 4 critères :
La durée de cotisation à la Mutuelle : moins de 10
ans, entre 10 et 20 ans et plus de 20 ans,
Le montant de vos ressources (fournir votre premier
bulletin de versement de pension de retraite puis,
chaque année, nous informer de tout change-
ment de situation),
La couverture santé choisie (couverture 2, mo-
dules A, B, C, ou module Plus),
Le nombre de personnes couvertes, (adhérent
principal, conjoint non salarié, enfant à charge,
etc.)
Si vous êtes retraité(e) des Administrations, cotisant à
la Mutuelle depuis au moins 10 ans et percevez un
revenu inférieur au montant de l’allocation adulte
handicapé en vigueur, vous pourrez prétendre à
l’abattement de solidarité (cotisation « situation parti-
culière ») si celui-ci vous est plus avantageux.
Votre fidélité récompensée Pour les fidèles adhé-
rents (+20 ans de Mu-
tuelle) votre premier
mois de cotisation
« retraité » est offert.
Avec l’accord de la caisse de retraite CNRACL, votre cotisation
Mutuelle Complémentaire peut être précomptée directement sur
votre pension. Il suffit pour cela de nous adresser :
une demande de précompte de la cotisation mutuelle sur votre
pension de retraite, dûment complétée et signée (disponible à
l’accueil de la mutuelle où auprès de votre correspondant)
une copie du premier bulletin de versement de la pension re-
traite (fourni à l’échéance du premier ou deuxième mois de re-
traite).
Déjà affilié à la CPAM de votre département de résidence
Si vous déménagez dans un autre département, vous devez obligatoire-
ment vous affilier au centre de sécurité sociale de votre lieu de rési-
dence principale. Vous pouvez effectuer ce changement depuis
votre compte ameli, rubrique "mes informations". Si vous n'avez
pas de compte ameli, contactez votre caisse primaire au 36 46.
14 N° 82 - avril 2019
Nous sommes tous convaincus que
notre alimentation est détermi-
nante, que se soit pour bien grandir,
rester en bonne santé ou bien vieillir.
La mutuelle, avec la MCAS
vous aide à mieux manger.
La MCAS anime régulièrement des
ateliers de sensibilisation autour de
l’alimentation, organisés dans les
établissements parisiens, avec le
concours des correspondants et
conseillers itinérants de ces sites.
Ces ateliers recueillent un franc suc-
cès auprès des personnels qui sont
nombreux à s’arrêter un moment
pour écouter les conseils nutrition ou
bien en apprendre davantage sur
le décryptage des étiquettes figu-
rants sur les produits alimentaires.
C’est aussi l’occasion de découvrir
l’association « miam » dont l’ob-
jectif est de sensibiliser le plus grand
nombre à la nécessité de consom-
mer des fruits et légumes de saison
au quotidien. Ce partenariat avec
la MCAS a permis la réalisation et la
diffusion d’un plaquette d’informa-
tion sur l’alimentation et le travail de
nuit. Question qui concerne nombre
de nos adhérent.e.s notamment
agents hospitaliers.
Des ateliers ludiques et
gourmands
Ces initiatives sont des moments
d’informations, mais aussi
d’échanges ludiques et gourmands
comme la dégustation de gâteaux
aux légumes. Où encore la décou-
verte d’astuces pour mesurer ou
peser les aliments sans ustensiles.
Les participants repartent avec une
meilleure connaissance de la com-
position des aliments qu’ils consom-
ment et de leur qualité nutritionnelle
grâce au dispositif NUTRI-SCORE
(voir ci-contre) qui vient compléter
les informations déjà obligatoires sur
les produits.
En comparant différentes marques
pour un produit, la MCAS met en
évidence l’importance de ces infor-
mations. En effet, un même produit
peut parfois être noté A (très bon), B
(bon) ou C (médiocre) en fonction
de la marque. La qualité peut donc
être différente selon sa prove-
nance.
Des diététiciennes interviennent
régulièrement pour apporter da-
vantage d’explications sur un sujet
précis, par exemple la place des
glucides dans notre alimentation.
Ces initiatives sont une mine d’infor-
mations et de conseils pour vous
aider à mieux manger mais aussi à
mieux maîtriser votre budget en
consommant des produits locaux,
de saison, en cuisinant des recettes
simples.
Alors, surtout ne les manquez pas !
Pour en savoir plus sur les dates des
initiatives, contactez la MCAS.
Consultez www.miam-asso.fr, pour des idées de recettes équili-
brées proposées chaque semaine
par les diététiciennes de l’associa-
tion.
« Pour votre santé,
Évitez de manger
trop gras, trop salé,
trop sucré ». Nous de-
vons entendre ou lire
cette phrase au
moins une fois par
jour. Mais il n’est pas
toujours simple de
faire les bons choix et
d’avoir une alimenta-
tion équilibrée. La
MCAS vous aide à
vous y retrouver.
15 N° 82 - avril 2019
Le Nutri-Score est un logo qui vous informe sur
la qualité nutritionnelle d’un produit, en le
positionnant sur une échelle à 5 niveaux asso-
ciant des lettres à des couleurs :
Le Nutri-Score vous permet de choisir entre plusieurs produits d’un
même rayon. Les céréales du petit déjeuner, par exemple, peuvent
avoir un score compris entre A et E. En un coup d’œil, vous verrez celles
qui ont la meilleure qualité nutritionnelle parmi vos variétés préférées.
Le Nutri-Score vous permet aussi de comparer un même produit de dif-
férentes marques. Les plats de lasagnes à la bolognaise, par exemple,
peuvent être classés A, B, C ou D selon les marques ou les recettes.
Le calcul du Nutri-Score a été mis au point par des équipes de recherche internationales, composées de
scientifiques, de médecins et de nutritionnistes. Il tient compte :
Il va apparaître progressivement sur les emballages et les sites de e-commerce pour les entreprises qui se
sont engagées à l’utiliser. L’affichage Nutri-score sera rendu obligatoire au 1er janvier 2021 sur tous les sup-
ports publicitaires des denrées alimentaires.
Nutri-Score est un logo développé et soutenu par les pouvoirs publics.
Plus d’informations sur mangerbouger.fr
QU’EST-CE QUE LE NUTRI-SCORE ?
COMMENT LE NUTRI-SCORE VA-T-IL M’AIDER À FAIRE MES COURSES ?
COMMENT LE NUTRI-SCORE EST-IL CALCULÉ ?
Des nutriments et aliments à favoriser Fibres, protéines, fruits et légumes
De l’énergie et des nutriments à limiter Calories, acides gras saturés, sucres, sel
QUAND LE NUTRI-SCORE VA-T-IL FAIRE SON APPARITION DANS LES RAYONS ?
L’estimation de la qualité nutritionnelle de l’aliment est calculé sur une échelle allant de—15 (meilleure qualité nutri-
tionnelle) à + 40 (moins bonne qualité nutritionnelle).
16 N° 82 - avril 2019
Par téléphone
"Assistance vie quotidienne" du lundi au vendredi de 9 h à 17 h
au 01 49 93 72 82
En prenant rendez vous pour
une consultation juridique au
siège de la mutuelle,
en appelant au 01 42 76 12 30
ou par e-mail :
Le site de la mutuelle est à votre dis-
position pour vous informer sur l’ac-
tualité de la mutuelle mais aussi pour
vous permettre d’accéder à votre
dossier personnel via l’espace sé-
curisé assurés/adhérents, afin de sim-
plifier vos démarches, consulter vos
décomptes, obtenir un duplicata de
votre carte…
www.facebook.com//
MutuelleComplementaireVPAPCentre602
twitter@mcvpap
Pensez à signalez aussitôt tout chan-
gement dans votre situation person-
nelle (changement d’adresse, de
situation familiale, mutation ou évolu-
tion professionnelle, départ en re-
traite…). C’est pour vous l’assurance
de continuer à être bien protégé(e).
Vous pouvez effectuer directement
ces modifications sur votre espace
personnel www.mc602.com
ou bien par courrier
MCVPAP
93545 BAGNOLET CEDEX
Optique Mutualiste Centre vous accueille du mardi au samedi de 9h30 à 18h00 sans interrup-
tion. 74 Quai de Jemmapes 75010 Paris (Métro République, Bus 75)
Optique Mutualiste Marais vous accueille du lundi au vendredi de 9h30 à 18h00 sans interrup-
tion. 54 rue de Sévigné 75003 Paris (Métro Saint Paul ou Chemin Vert)
Avril 08/04 : Porte ouverte à l’hôpital Charles Foix (94)
11/04 : Porte ouverte à l’hôpital Corentin Celton (75)
Mai 15/05 : Porte ouverte à l’hôpital de Gonesse (95)
21/05 : Porte ouverte à l’hôpital de Montfermeil (93)
23/05 : Porte ouverte à l’hôpital Saint Antoine (75)
Pour les Modules A, B, C et Plus RAC=0 € pour un pack comprenant
2 équipements unifocaux
(montures + verres)
dont le premier avec antireflet et le
second pouvant être teinté.
La mise en place du
« reste à charge
Zéro (RAC=0) » sera
effective au 1er jan-
vier 2020. La Mu-
tuelle n’a pas atten-
du et vous propose
dès maintenant
deux équipements
optiques sans reste
à charge !
Depuis 15 ans la mutuelle complémen-
taire et sa mutuelle dédiée la MCAS qui
gère deux centres mutualistes d’op-
tique et d’acoustique, vous proposent
des offres d’équipements optiques
avec un reste à charge nul.
Pour les Modules B et Plus RAC=0 € pour un pack comprenant
2 équipements progressifs (montures + verres)
dont le premier avec antireflet et le second pouvant être teinté.