mutualité française et union nationale du sport scolaire : programme de promotion de lactivité...
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Mutualité Française et Union Nationale du Sport Scolaire :
programme de promotion de l’activité physique et sportive pour la santé
chez les jeunes.
3 JUILLET 2008
Présentation de l’activité de prévention dans le mouvement mutualiste.
Le partenariat UNNS/Mutualité Française : pour quelle pertinence ?
Lutter contre la sédentarité et promouvoir l’activité physique : un enjeu de santé publique
plan
Des compétences en prévention au sein du mouvement mutualiste
Au niveau national :• Le département prévention et promotion de
la santé Le réseau prévention/promotion de la santé
• 74 UD et 22 UR composées de 90 professionnels formés aux questions de santé
Les services prévention des mutuelles
Le réseau prévention mutualiste : des
professionnels formés et compétents
En conduite de projets et évaluation en santé publiqueSur les méthodes d’intervention en prévention-promotion de la santé auprès :
de la population générale et spécifiques,des professionnels des secteurs sanitaire et socio-
éducatif...Connaissance des grands thèmes de santé, Connaissance du paysage institutionnel et des partenariats à impliquer en santé publique,Connaissance d’intervenants-experts,Connaissance des supports et outils pédagogiques existants.
Le financement des actions de prévention et de promotion de la santé dans le cadre du réseau
Par les partenaires locaux et nationaux
Par la cotisation fédérative attribuée à la région (cf. nouveau règlement intérieur voté lors de l’AG du 25 juin 2005),
Par le fonds national de prévention (càd par la cotisation fédérale).
Fonds national de prévention :
les conditions d’attribution
Méthodologie de projets rigoureuse (partenariat adapté, participation des populations, réponse aux besoins locaux de santé)
Réponse aux orientations triennales (2009-2011)
Stratégie et objectifs 2009-2011
Trois grands objectifs :
poursuivre le renforcement de la place d’acteur de Santé Publique de la Mutualité Française,
participer à la stratégie mutualiste de différenciation au travers de Priorité Santé Mutualiste et d’actions innovantes,
construire et mettre en œuvre des partenariats entre les acteurs du livre II et du livre III pour mener des actions de prévention.
Déclinaison des objectifs
Renforcer notre positionnement d’acteur de Santé Publique :
S’inscrire dans les priorités nationales et régionales de santé Renforcer la couverture géographique et permettre un meilleur
accès aux actions de prévention
Valoriser le «métier prévention» en Mutualité auprès de nos partenaires extérieurs
Le cadre de mise en œuvre :le périmètre de la prévention
La prévention en Mutualité :
Prend en compte des thématiques de santé (déterminants, comportements ou pathologies)
Vise le changement des comportements individuels S’adresse à tous les publics : mutualistes et non
mutualistes S’appuie sur une approche globale de la santé pour
tous S’appuie sur la complémentarité et le maillage des
approches : actions individuelles et collectives, actions ponctuelles et inscrites sur le long terme, etc.
Comment se fait la mise en œuvre ?
Ces orientations 2009-2011 seront notamment mises en œuvre dans les conditions définies par l’appel à projet annuel envoyé aux Unions Régionales. Ces dernières reçoivent une dotation globale régionale dans le cadre du Fonds National de Prévention pour l’ensemble des programmes et actions décidé collectivement.
Un avenant au contrat d’objectifs est signé entre la Mutualité Française et l’Union Régionale chaque année.
UNNS et Mutualité Française : 2 partenaires pour développer la promotion de l’APS et lutter contre la
sédentarité.
ConstatAlors même que de nombreuses travauxmontrent que l’inactivité physique est une des causes de développement de pathologies chroniques, la majorité des adultes, des adolescents et des enfants, en France comme en Europe, ne pratiquent pas le niveau d’activité physique recommandé pour un effet sur la santé et la qualité de vie . D’où la nécessité pour la mutualité d’agir en partenariat avec l’UNNS
Activité physique :contextes et effets sur la santé :expertise Inserm 2008
Un partenariat pertinent Pourquoi ?
Deux types de stratégie de prévention sedégagent et sont reconnues : les stratégies qui visent à augmenter les connaissances et les compétences des individus (changement actif ) et celles qui cherchent à modifier et structurer l’environnement social, favorisant ainsi un style de vie actif (changement passifs : modification du contenu et de la forme des cours, augmenter le temps, les modes…)
D’une façon générale les interventions fondées sur la seule information et l’éducation (éducation à la santé ) ont amélioré les connaissances mais n’ont eu qu’un effet limité sur les comportements ou l’état de santé des populations ciblées
En revanche ces approches ont donné des résultats encourageants lorsqu’elles sont associées à des stratégies mettant en avant les opportunités d’activité physique .
Activité physique :contextes et effets sur la santé :expertise Inserm 2008
Un projet en phase avec son environnement
Principaux intervenants Programmes significatifs
Organisation Mondiale de la Santé
Programme « Move for Health ! »
Union européenne Réseau européen relatif à l'alimentation et à l'activité physique (2003)
Plate-forme d'action européenne sur l'alimentation, l'activité physique et la santé*
2e programme d'action dans le domaine de la santé publique (2008-2010)
Présidence française de l’Union européenne 2008
Axe de la citoyennetéActions éducatives en direction des élèves**
Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports
Programme national nutrition santé (I et II, 2001-2010) Programme « Faites du sport » (2006) Expertise collective INSERM « Activité physique : contexte et
effets sur la santé » (2008) Commission « Prévention, sport, santé » (2008)
Ministère de l’Education nationale
L’accompagnement éducatif (2007-2011)
* Livre vert, du 8 décembre 2005, "Promouvoir une alimentation saine et l'activité physique: une dimension européenne pour la prévention des surcharges pondérales, de l'obésité et des maladies chroniques"
** Bulletin officiel de l’Education nationale N°7 du 14 février 2008
3 ou 4 régions tests particulièrement sensibles
LorraineFranche ComtéBourgogneIle-de-France
Les enjeux de santé publique dans lesquels Les enjeux de santé publique dans lesquels les facteurs APS sont impliquésles facteurs APS sont impliqués
Maladies cardiovasculaires
Cancers
Obésité
Ostéoporose
Diabète
1ère cause de mortalité32 % des décès (170 000 décès/an)
29 % des décès chez les hommes23 % chez les femmes(240 000 nouveaux cas/an)
7 à 10 % des adultes
10 à 12 % des enfants de 5-12 ans ( )
10 % des femmes à 50 ans20 % à 60 ans; 40 % à 75 ans(2,8 millions de femmes)
2-2,5 % des adultes
Rapport HCSP (2000), S. Hercberg & A. Tallec (coordinateurs.)
5 Milliards euros/an
8 Milliards euros/an
2 Milliards euros/an
1 Milliard euros/an
Séminaire petite enfance 20 mars 2008 / Dr F.Kartout DPSA / FNMF
Épidémiologie
Obésité en France : les données ObEpi 2006
L’augmentation de la prévalence de l’obésité se confirme. En 2006, l’obésité concerne 12,4 % de la population (soit plus de 5,9 millions d’individus) contre 11,3 % en 2003 et 8,2 % en 1997. Chez l'enfant en France, une forte
augmentation est notée : il y a 15 ans, 1/12 âgé de 5 à 6 ans était obèse. En 2006 près d’1/6 de cet âge est concerné.*
* source :Etude Nationale Nutrition Santé ENNS, 2006
Quels sont les risques liés à un surpoids ou à une obésité chez l’enfant ?
Le surpoids et l’obésité peuvent induire de nombreuses pathologies, dont certaines sont en latence et ne se déclareront qu’à l’âge adulte comme le diabète et les maladies cardio-vasculaires..
1. Les enjeux de santé publique
-Des conséquences immédiates sur la santé de l’enfant peuvent se voir dans les cas d’obésité sévère comme HTA.
(2) Source : EPODE
1.2 Les enjeux de santé publique
Quels sont les risques liés à un surpoids ou à une obésité chez l’enfant ?
1.3 Les enjeux de santé publique
Une situation de surpoids peut engendrer des problèmes articulaires , des troubles respiratoires (pendant l’effort ou apnées du sommeil)
Problème d’estime de soi… Par ailleurs, obésité retentit négativement sur l’intégration puis l’évolution sociale.
Quels sont les risques liés à un surpoids ou à une obésité chez l’enfant ?
1.4 Les enjeux de santé publique
Le coût économique de l'obésité et de ses conséquences peut être évalué à 2 à 3 % des dépenses de santé.
Il est à noté que près des 2/3 des enfants obèses le restent à l’âge adulte et voient alors leur espérance de vie réduite de 13 ans.
Une activité physique correspondant à une dépense énergétique de 1000 kcal par semaine( soit la dépense énergétique moyenne obtenue par 30 minutes quotidienne d’activité physique modérée recommandé) est associée à une diminution de 30% de la mortalité.
Les enjeux de santé publique
Société française de nutrition :activité physique et santé,arguments scientifiques,pistes pratiques octobre 2005
Rappel : les recommandations internationales
L’activité physique chez l’enfant et l’adolescent Remarque
Chez l'enfant, on ne dispose pas de données permettant d'établir avec précision la quantité et le type d'activité physique nécessaires à un effet positif sur la santé immédiate et future des jeunes.
En France il n’existe pas de résultats publiés d’étude de promotion de l’activité physique.
Un minimum de 60 minutes par jour d'activités physiques d'intensité modérée à élevée est souhaitable chez les enfants, sous forme de sports, de jeux ou d'activités de la vie quotidienne.
Strong et coll., 2005
Au moins 2 fois par semaine, il faudrait inclure des activités permettant d’améliorer la santé osseuse (activité qui induisent une forte contrainte physique au niveau osseux), la force musculaire et la souplesse.
Recommandations du Départment of Health du Royaume-Uni
Consensus
Faire bénéficier les jeunes des effets de prévention et de promotion de lasanté des APS
Le sport est un facteur de développement physique et psychologique des enfants et des adolescents en période de bouleversement pubertaire corporel et psychique.
Danish et coll., 2005Lotan et coll., 2005
Chez l’enfant et l’adolescent, l’activité physique permet de :
Lutter contre les troubles liés à la sédentarité (surpoids, obésité), voire à l’oisiveté (ennui,désinvestissement scolaire et social),
Modifier le tonus musculaire,
Canaliser l’agressivité (lutte contre la délinquance),
Maîtriser l’attention (lutte contre l’hyperactivité),
Développer les habiletés cognitives (comprendre
les situations complexes),
Développer les habiletés sociales,
Diminuer l’anxiété,
Développer l’estime de soi et la confiance.
Développer les habiletés stratégiques (se fixer un but et les moyens d’y parvenir),
Tofler et Butterbaugh, 2005
Agir favorablement sur la composition corporelle, le métabolisme osseux, le profil lipidique.
Suter et Hawes, 1993
Améliorer la condition physique (force, aptitudes respiratoires et cardiovasculaires).
Kirckaldy et coll., 2002
Ces avantages existent quelle que soit la discipline sportive pratiquée Edwards et coll., 2004
Lutter contre la sédentarité
Les enfants français sont moins actifs queles enfants européens
Seulement 11 % des filles et 25 % des garçons ont une activité physique conforme aux recommandations, ce qui situe la France en queue de peloton des pays européens.
Health Behaviour in School-aged Children (HBSC), 2001-2002.
Les garçons ont une activité physique plus importante que les filles
Cette différence apparaît dès l’âge de 4 ans (1), se retrouve à 9-10 ans (2) et persiste à l’adolescence (3).Non seulement les filles diminuent ensuite leur activité avec l’âge, mais cette diminution s’accompagne d’une baisse de l’intensité de cette activité (4).
(1) Tros et coll., 2003 (2) Page et coll., 2005(3) Kimm et coll., 2005(4) Gulibert et coll., 2003
Le niveau d’activité physique dépend de l’environnement familial
Il est inversement proportionnel au niveau d’éducation et de revenus des parents.Les adolescents dont les parents font du sport font eux-mêmes plus souvent du sport que les autres adolescents.
Enquête « Pratique sportive des adolescents » ; MSJVA/INSEP, 2001
Faire bénéficier les jeunes des effets des APS pour la vie
Il existe un lien entre la pratique juvénile et la pratique à l’âge adulte
-Une étude longitudinale sur 21 ans montre qu’une activité physique durant l’enfance augmente les chances d’une activité physique durant l’âge adulte.
Telama et coll.,2005
Faire bénéficier les jeunes des effets des APS pour la vie
Il existe des relations entre la santé de l’enfant et la santé de l’adulte
Améliorations des facteurs cardiovasculaires et de la composition corporelle
Twisk et coll., 1997
Prévention du cancer du sein Okasha et coll., 2003
Augmentation et préservation du capital osseux Karlsson, 2004
Agir à différents niveaux
Chez les élèves de 6Chez les élèves de 6ee et de 5 et de 5ee Promouvoir l’adoption de modes de vie sains et Promouvoir l’adoption de modes de vie sains et actifsactifs
Chez les élèves de 6Chez les élèves de 6ee et de 5 et de 5ee Promouvoir l’adoption de modes de vie sains et Promouvoir l’adoption de modes de vie sains et actifsactifs
Bien-être physique Bien-être physique
Bien-être mental Bien-être mental
Bien-être social Bien-être social
SantéSanté
Population générale Population générale
Populations spécifiques Populations spécifiques
PréventionPrévention
surpoids et obésité surpoids et obésité asthme asthme troubles psycho-sociaux troubles psycho-sociaux milieux défavorisés milieux défavorisés filles filles … …
Environnement du programme