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Conférence musicale « Musique et métissage » Mardi 1er avril 2014 – Bibliothèques et CRR d’Amiens Métropole

Bibliothèques d’Amiens Métropole

MUSIQUES ET METISSAGES Fusions, mariages et métissages,

une nouvelle géographie musicale

Sélection réalisée à l’occasion des conférences musicales

organisées par les Bibliothèques et le Conservatoire à

rayonnement régional d’Amiens Métropole dans le cadre du

projet métropolitain Cultures du monde – Tous migrants

(mars-mai 2014)

Si les musiques évoluent en contact les unes avec les autres, certains

musiciens choisissent de fusionner différentes époques, différentes

cultures ou différents styles musicaux. D’autres font des relectures

inattendues et originales. D’autres encore mixent les sons du monde

entier. Ils sont très nombreux. Nous en avons sélectionné quelques-

uns, aux démarches très différentes, dans la collection de l’Espace

Image et Son que nous vous invitons à (re)découvrir. Bon voyage.

CD – ABOU-KHALIL Rabih. - Em português. – Enja records, 2008 (1.3 ABO 73) CD – ABOU-KHALIL Rabih. - Morton’s foot. – Enja records, 2003 (1.3 ABO 73) CD – ABOU-KHALIL Rabih. - Bukra / R. Abou-Khalil, oud ; Ramesh Shotham, perc…[et al.].- Enja records, 1993 (1.3 ABO 73) CD. – ABOU-KHALIL Rabih. - Bukra / R. Abou-Khalil, oud ; Ramesh Shotham, perc…[et al.].- Enja records, 1993 (1.3 ABO 73) Geoff Dyer a écrit au sujet de Rabih Abou-Khalil, compositeur libanais et joueur de oud : « Rabih Abou-Khalil n’expérimente pas, il cherche. C’est une recherche mue par le rythme et nourrie de tradition. Ou plus exactement par plusieurs traditions : musique arabe, jazz, blues. C’est pour ainsi dire une musique qui cherche de l’avant mais qui est aussi entièrement imbibée du passé. » Il travaille de préférence avec des musiciens qui mélangent les genres comme le Kronos Quartet, l’Ensemble Modern, le Balanescu Quartet, les jazzmen Charlie Mariano, Kenny Wheeler, Ramesh Shotham, Joachim Kühn, Vincent Courtois, Ellery Eskelin ou Glen Velez.


CD - AKA MOON. - Ganesh. – Carbon 7, 1997. (1.3 AKA 7) CD - AKA MOON. - Elohim.- Carbon 7, 1997 (1.3 AKA 62) Combo renommé, comptant de manière conventionnelle un saxophoniste, un bassiste et un batteur, Aka Moon fait pourtant figure d’avant-garde dans le microcosme belge. Éprouvée au cours de nombreux voyages - notamment durant un séjour chez les Pygmées Aka en 1992 –, c'est davantage la démarche d’anthropologue inventif appliquée au registre musical qui démarque le groupe sur le fond. Entre immersion et étude rigoureuse des cultures dans leur totalité, avec une prédilection pour celles à tradition orale, les jazzmen au gros coeur d’Aka Moon ont pas à pas étendu leur champ d’investigation de l’Afrique, à l’Inde, du Maghreb aux Caraïbes, et ce tout en gardant toujours les pieds sur terre malgré le succès. Faisant de la diversité et de la consistance des sources d’inspiration une marque de fabrique, Aka Moon construit une langue musicale toujours renouvelée, en permanente résonance, pleine de subtilités. (Fermedubiereau.be) CD – AUTORYNO. – Cosmopolitan traffic. – Tzadik, 2013. (2 AUT 85) CD – AUTORYNO. – Pastrami bagel social club. _ Tzadik, 2010. (2 AUT 85) On ne sera pas étonné que John Zorn leur ait ouvert en grand les portes de son label : ce power trio parisien (guitare, basse, batterie) est au croisement du rock, du groove et des musiques de tradition yiddish. Puissance, passion et intensité caractérisent ce premier opus de rock klezmer. *Coup de cœur* CD – BALOJI. - Hôtel impala. - EMI records Ltd., 2007. (1.5 BAL)

Nappées d’influences soul, afro beat, chanson et hip hop, Hotel Impala, le premier album solo de Baloji témoigne d’un ton inspiré et nouveau. Véritable bande originale d’une vie épique, Baloji nous emmène depuis les récits de sa prime enfance au Congo à ceux de son existence en Belgique au sein d’une famille d’adoption. CD – BALOJI. - Kinshasa succursale. - Crammed Discs, 2011. Bibliothèque Edouard David, section Adulte. (1.5 BAL 8) C’est en Afrique, avec des stars locales (le toaster Larousse Marciano, les ferrailleurs de Konono n°1, le chanteur Royce Mbumba et un paquet d’autres, balafonistes, guitaristes, choristes…), qu’il a enregistré son deuxième album qui s'inscrit sur le fertile terreau de ses origines : la traditionnelle rumba, le rétrofuturiste style tradi-moderne, le chaloupé mutuashi, le plus percutant sébéné, l'entrainant soukous, mais aussi la folk tout acoustique, le ska roots ou le reggae lover, à la sauce locale, l'afro-funk dans le style nigerian. Dans cette dense variété de styles, Baloji trace entre les lignes sa voix unique. CD – BELMONDO Lionel. – Influence/Belmondo, arr., ts, fl. ; Yusef Lateef, ts, fl. ; Stéphane Belmondo, trp, cor, perc...[et al.]. - [S.l.] : Discograph, 2005. ( 1.3 BEL) La rencontre entre Yusef Lateef, premier à s'ouvrir aux musiques des cinq continents, et des frères Belmondo - le saxophoniste Lionel, 42 ans, et le trompettiste Stéphane, 38 ans. Le résultat de cette rencontre artistique, intellectuelle et spirituelle a donné


naissance à un chef-d'oeuvre. Grâce, d'abord, à la présence de Lateef: "Un être qui, par la musique, a accédé au don d'ubiquité, explique Lionel Belmondo. Lorsqu'il joue, on est en Inde, à Salzbourg, au Japon, à New York ou dans le Delta du Mississippi." Lateef est un homme-orchestre, charmeur indien hypnotisant les serpents de son shenai (hautbois), chasseur africain annonçant le début de la saison par sa flûte en bambou, virtuose du quatuor avec hautbois de Mozart, saxophoniste ténor évoquant, en un solo, l'orchestre jungle d'Ellington et la sensualité enragée de Mingus ». Gourou de John Coltrane, Lateef fut le premier, dans les années 1950, à instiller dans le jazz les gammes et les harmonies venant d'autres continents, annonçant les albums Africa Brass, de Coltrane, ou Milestones, de Miles Davis. Collaborateur de Gillespie et de Mingus, Lateef a réalisé plus de cent disques et une série d'œuvres orchestrales qui s'inscrivent aussi bien dans une tradition musicale noire américaine teintée d'exotisme - Blue Suite - que dans un répertoire à la lisière entre le jazz et le classique, telles ses sonates pour piano, ses cantates et ses symphonies. CD - BERBERIAN Cathy. – Beatles arias. – Telescopic, 2004 (reed.). (3.0606 BER) “Epouse de Luciano Berio et dédicataire de la plupart des œuvres vocales du maître italien, interprète privilégiée de John Cage et de Sylvano Bussotti, Cathy Berberian s’est affirmée comme artiste avec la musique d’avant-garde. Elle a le projet de chanter les Beatles dans des arrangements classiques survolant divers styles musicaux… Nous ne sommes qu’en 1966…Elle réinvente cette musique exactement contemporaine, sans que l’histoire officielle ait encore donné la moindre onction aux chansons des Beatles… » (Notes de pochette par Frédérik Brandi). « Beatles arias » réunit douze chansons dans un style baroque avec ensemble instrumental et clavecin. CD – BLITZ THE AMBASSADOR. - Native sun. - Jakarta Records, 2011. (1.5 BLI) Native Sun est une grande réussite transcendant les genres, intelligente et décomplexée, offrant une véritable fenêtre sur les racines de toutes les musiques noires américaines, l'Afrique. Nombreux duos : Les Nubians, Corneille, Keziah Jones, Baloji, Promoe, Bocafloja ,Pete Philly … CD – Brassens, échos du monde. – Fanon records, 2011. (000.2 BRA) A côté de reprises assez classiques de Georges Brassens, Emile Omar a sélectionné quelques bijoux : « Les Passantes » par la Banda Municipale de Santiago de Cuba, « La mauvaise réputation » couleur maloya par Danyel Waro ou version punk rock par Les Tueurs de la Lune de Miel. CD – COLUMBIAFRICA THE MYSTIC ORCHESTRA. – Voodoo love inna champeta land. – World Music Network, 2007. (046.2 COL)

« Colombiafrica est né de la rencontre entre le compositeur colombien Viviano Torres et le guitariste congolais Dally Kimoko. Les deux musiciens rêvent d'unité, de la fusion de


leurs traditions, distantes d'un océan, autour de la champeta. Ce son urbain vient de la côté atlantique de la Colombie, créé par des descendants d'esclaves dont la culture a survécu à quatre siècles de répression et d'occupation espagnoles. Colombiafrica a consacré trois ans à la création de son premier album, le dynamique et dansant Voodoo Love Inna Champeta Land. » (Mondomix) CD – COURSON Hugues de. - CD Mozart l’Egyptien : vol. 1 et vol. 2 / sur une idée de Hughes de Courson et Ahmed al Maghreb ; H. de Courson, réal., arr. ; Orchestre symphonique de Bulgarie, Chœurs d’enfants de Radio Sofia, 45 musiciens égyptiens, Milen Natchev, dir. orch. – Virgin, 1997. (022.2 MOZ) Hughes DE COURSON est un musicien, compositeur et producteur français qui tente « de marier la musique classique occidentale, tempérée, riche d’harmonies et de contrepoints avec une écoute « verticale » des sons et la musique orientale faisant succéder des mélodies finement ornementées, des modes et des intervalles subtils demandant une écoute « horizontale » des sons les uns après les autres. Ce jeu musical propose une sorte de « diagonale du fou ». (Notes de pochette) CD – CRY FREEDOM FAMILY. – Enfin !. – BMG, 2002. (2 CRY 8) Les quatre garçons de Cry Freedom Family forment une tribu largement métissée. Il y a d'abord Général Fanfan et B'ouno, les deux frères guadeloupéens, puis Morguy, le Breton, et enfin le marocain Original Khalid. A partir de ces cultures différentes, cette bande multiraciale pleine d'entrain s'est créée un style bien à part. Cry Freedom Family nous enthousiasme avec son « rockrootsgroovyfonkfestif ». Le son qu'ils définissent ainsi est en fait un joyeux métissage de rythmes afro-orientaux, de rock, funk, raï et de ragga, le tout soudé par un solide ciment métallique. (infoconcert.com)

CD – DORHAM Kenny. - Afro-cuban / K. Dorham, Jay Jay Johnson, trb ; Cecil Payne, bs ; Horace Silver, p ; Patato Valdès, perc…[et al.]. – Blue Note, 1998. (1.3 DOR 74) Kenny DORHAM, trompettiste et compositeur de jazz américain est l’artisan du rapprochement entre jazz et ryhtmes afro-cubains. CD – Dr DIDG. – Out of the woods. – Rykodisc, 1994. (4 DOC 52) Le trio : Graham Wiggins (didjeridu), Ian Campbell (batterie) et Mark Revell (guitare) oscille entre jazz, rock, techno et funk. Surprenant et convaincant. CD - DUB TRIO. IV. – ROIR, 2006. (2 DUB 5) New heavy. – ROIR, 2006. (2 DUB 5) Ce trio new-yorkais propose une musique expérimentale et surprenante, naviguant entre rock punk et metal, dub-reggae et jazz.


CD - DUOUD. – Wild serenade. – Label Bleu, 2002. – (1.3 DUO 72) Smadj, producteur et jazzman et Mehdi Haddab, membre du trio Ekova marient l’oud acoustique à la technologie électronique, offrant une fusion jazz, musique orientale et beats électroniques. CD - EASY STAR ALL STARS :

Dub side of the moon. – New York : Easy Star Records, 2003. (1.6 EAS 4) Duber side of the moon. – New York : Easy Star Records, 2010. (1.6 EAS 4) Easy Star’s lonely hearts dub band : remix de l’album des Beatles “Sgt.

Pepper’s”. – New York : Easy Star Records, 2009. (1.6 EAS 4). Easy All Stars, collectif américain d’artistes reggae dub réinterprète et réécrit fidèlement des albums rock et pop cultes en version reggae : Pink Floyd, Les Beatles, Radiohead, Mickael Jackson… CD – ENO Brian/BYRNE David. - My life in the bush of ghosts. - Virgin, 2006 (réed.). ( 2 ENO 75) My Life in the Bush of Ghosts est un album issu d'une collaboration entre Brian Eno et David Byrne, sorti en février 1981. Ce disque, basé sur l'usage de voix enregistrées à la radio ou sur disques, est considéré comme faisant partie des albums fondateurs de l'ambient. Ils utilisent les nouvelles techniques d’échantillonnages pour se livrer à de passionnants collages de musiques du monde. En utilisant des extraits de musique arabes et sahariennes, il annonce la technique du sample et de la word music. CD – FAYE Gaël. - Pili pili sur un croissant au beurre /. - 6D Production, 2013. (1.5 FAY) Après un EP remarqué, la moitié du duo Milk, Coffee & Sugar revient avec son premier album solo réalisé par Guillaume Poncelet (Ben L'Oncle Soul) et propose un opus teinté d'influences plurielles : du rap bien sûr, de la soul, du jazz parfois et surtout, de nombreuses sonorités africaines.. Le tout avec de nombreux invités (Ousman Danedjo, Bonga, Francis Muhire…),le tout joué par 28 musiciens pour un son live enregistré entre la France et le Burundi qui porte la beauté des textes de Gaël Faye racontant sa vie, entre France et Afrique, déchiré mais riche de ses deux cultures. CD – FILASTINE. – Burn it. – Jarring Effects, 2006. (4 FIL 5) Filastine est un producteur et percussionniste originaire de Seattle et basé à Barcelone. Il fut membre de The Infernal Noise Brigade monté pour protester contre l’organisation du meeting de l’OMC à Seattle en 1999. Les textes sont engagés et la musique est un cocktail de musiques traditionnelles du monde entier, de hip hop, d’électro, de dubstep… *Coup de cœur* CD – FOOL’S GOLD. – Fool’s God. – Iamsound records, 2009. (2 FOO 85) Autour de Luke Top, leader et bassiste qui chante en hébreu et en anglais, le collectif multiethnique californien pratique un afro rock inspiré des musiques africaines aussi diverses que la soul éthiopienne, le blues touareg, le funk congolais et l’’afro-beat.


CD - GARCIA-FONS Renaud. Méditerranées. – Enja records, 2010 (1.3 GAR 7)

L'artiste français repousse une nouvelle fois les limites techniques de son instrument [la contrebasse] et les insupportables frontières entre les musiques. L'orchestration, mêlant vents, cordes pincées, percussion, accordéon et chant, est ici pleine de surprises, et la contrebasse transfigure amoureusement le luth ou la derbouka.(notes de l’éditeur)

Arcoluz. – Enja records, 2005 (1.3 GAR 7) Avec entre autres musiciens, Antonio Ruiz « Kiko » à la guitare flamenco.

Entremundo. - Enja records, 2004 (1.3 GAR 7) Navigatore. – Enja records, 2001 (1.3 GAR 7) Alborea. – Enja records, 1995 (1.3 GAR 7)

"Mes parents sont nés en Espagne et j'écoutais du Flamenco très jeune; j'avais l'oreille déjà formé à cette musique. Je me suis mis à aimer plus particulièrement cette musique à l'âge de 18 ans. Pour les musiques orientales, il y a quand même un lien de parenté et je me suis mis aussi à les aimer très tôt et à écouter beaucoup de musiques indiennes et du Moyen-Orient. Donc évidemment, avec mon instrument [la contrebasse], j'avais envie d'établir quelques passerelles. Je n'ai pas le sentiment qu'il y ait des musiques dans des cages : il y a une musique et après, il y a des facettes, des aspects techniques qui ont leur importance mais il y a aussi un fil conducteur." R. Garcia-Fons CD – GOYONE Daniel. - Daniel Goyone 2 (avec Trilok Gurtu (tablas, percussions) Marc Bertaux (basse), André Ceccarelli (batterie), Gilbert Dall’Anese (saxo), Richard Galliano (bandonéon). – Label bleu, 1990. (1.3 GOY 7) Depuis une trentaine d'années, Daniel Goyone a développé un univers de compositeur bien personnel, à l'écart des classifications musicales habituelles. Pianiste issu du monde du jazz (cf. les disques avec Bunny Brunel avec la participation, entre autres, de Chick Corea), il a ensuite été influencé par sa pratique de musiques latino-américaines (cubaine et brésilienne) et indiennes (une longue collaboration avec le percussionniste Trilok Gurtu). http://www.danielgoyone.com/biographie.html CD – GURTU Trilok. - Spellbound. – Moosicus, 2013. (1.3 GUR 7) Trilok Gurtu, percussionniste indien opère des croisements entre musique indienne, jazz, funk, pop, sons africains. « Dans « Spellbound » il est épaulé par les meilleurs trompettistes aux sonorités et aux couleurs diverses, Paolo Fresu, Ibrahim Maalouf et Nils-Peter Molvaer, Trilok Gurtu propose une fois encore un album magique et unique, bien au- dessus et au-delà des genres (Jazz, Jazz-rock ou fusion...) et des cultures (Inde, USA, Europe, Orient...). Du "Manteca" de Dizzy Gillespie, au "All Blues" et "Jack Johnson" de Miles Davis, en passant par le "Universal Mother" de Don Cherry, Trilok Gurtu continue de nous émerveiller, de nous surprendre avec sa musique universelle. » (Chronique FIP)


CD – GURTU Trilok. Broken rhythms / T. Gurtu, perc., chant, batt. ; Ravi Chari, sitar ; Richa Shama, chant…[et al.]. – Cream records, 2004. (1.3 GUR 73) Living music. – CMP records, 1991. (1.3 GUR 73) Usfret / Trilok Gurtu, perc., batt, tablas, congas, voix ; V Shobha Gurtu ; guit.

Ralph Towner ; trp Don Cherry ; vl Shankar ; p Daniel Goyone ; b Jonas Hellborg. - CMP, 1988. (1.3 GUR 73) Trilok Gurtu est né à Bombay en Inde dans une famille de musiciens. Initiés aux tablas dès l'âge de cinq ans, passionné par le jazz, il a collaboré avec de nombreux artistes internationaux en tant que batteur et percussioniste comme Charlie Mariano, Barre Philips, Terje Rypdal, Bill Laswell, Jan Garbareck, Don Cherry et a fait partie du groupe de jazz fusion Oregon… Ses productions sont prolifiques et il est considéré comme l'un des meilleurs percussionnistes au monde. Sur l’album Usfret, Trilok Gurtu s’associe notamment à Don Cherry à la trompette et à Shankar au violon pour un album de jazz fusion aux sonorités indiennes splendide… CD - HAYSEED DIXIE.

Let there be rockgrass. – Cooking Vinyl, 2004. (9.862 HAY) Kiss my grass : a hillbilly tribute to Kiss. – John Wheeler, 2003. (9.862 HAY) A hillbilly tribute to AC/DC. – John Wheeler. (9.862 HAY)

Le groupe américain, originaire du Tennessee joue le « rockgrass », un mélange de hard rock et de bluegrass très réussi (reprises des morceaux de KISS, AC/DC… et compositions originales). CD - HILIGHT TRIBE. – Limboland (world album). – Kosmik Hoboes, 2006. (4 HIL 52) Hilight tribe joue de la musique techno sans l’aide de machine. Par un riche mélange d’influences, (afro, indien, reggae, rock, ou encore électro),et une grande palette d’instruments, ils produisent une trance 100% acoustique ! CD – INTERZONE. - Interzone 3ème jour: waiting for spring. - Intervalle Triton, 2013. (2 INT 85) On connaît les amours apatrides et les envies d’ailleurs qui habitent les songes de Serge Teyssot-Gay, guitariste angulaire de Noir Désir. Avec Khaled Aljaramani, joueur de luth oriental (oud) syrien, les deux membres d'Interzone, redonnent la parole aux innombrables langages du monde, en soulignant vivement les liens indéfectibles qui les unissent .Ici, on ne parle que de rencontres, de dialogue impromptu entre deux cultures, deux continents, entre des artistes profondément épris de musique et avides d’échanges… CD – JAZZ JAMAICA. - Double barrel [Enregistrement sonore] / Jazz Jamaica. - Londres : Rykodisc, 1998 (P). (1.6 JAZ 1) La fusion de ska, de jazz, de reggae et de mento n’a jamais été aussi concluante qu’avec le collectif Jazz Jamaica. Acclamés depuis cinq ans sur le circuit des festivals, ces neuf


musiciens d’élite rallieront avec ce deuxième album autant les connaisseurs de ska, avec des favorites comme la chanson-titre, Confucious, Monkey Man et Shan-Kai-Chek, que les amateurs de jazz avec Night Dreamer de Wayne Shorter, Dewey Square de Charlie Parker et Butterfly d’Herbie Hancock. CD – JUJU. – In trance. – Realworld, 2011. (017.2 JUJ) Justin Adams, guitariste de Robert Plant, producteur de Tinawiren et le chanteur et joueur de ritti (violon à une corde) gambien forment le duo Juju. Accompagnés du percussioniste Dave Smith et du bassiste Billy Fuller, ils créent une musique de trance, groovy et hypnotique. *Coup de cœur* CD - KORA JAZZ TRIO. – Kora jazz trio. – Mélodie, 2003. (1.3 KOR 71) Musiciens : Abdoulaye Diabaté (piano), Djeli Moussa Diawara (kora) et Moussa Cissoko (percussions) CD - KORA JAZZ BAND. – Kora jazz Band. – Celluloid, 2011. (1.3 KOR 71) Fondé en 1982, le kora jazz trio crée un jazz surprenant qui mêle musique mandingue, jazz et salsa. Le piano occidental et la kora africaine dialoguent. En 2010, le koriste Djeli Moussa Diawara quitte le trio et les deux autres musiciens étoffent la formation en Kora Jazz Band avec Soriba Kouyaté à la kora, Omar Marquez aux timbales et Manu Dibango au marimba. CD - KOUYATE-NEERMAN. – Kangaba. – No format !, 2008. (1.3 KOU 71) « Kouyaté-Neerman, c'est plus que la juxtaposition de deux hommes, deux cultures, deux pratiques musicales. Quand ils commencent à jouer ensemble il y a huit ans, David Neerman et Lansiné Kouyaté savent que leurs instruments sont de lointains cousins. Au fond du vibraphone sonne un balafon, et réciproquement. Mais le dialogue instrumental qu'ils inaugurent ne se limite pas à la recherche d'airs de famille. Les deux hommes partagent autre chose : la curiosité, le besoin d'une expression vraiment personnelle, l'envie d'ouvrir une voie qui aille plus loin que le croisement de deux chemins. Ils connaissent le passé (la tradition mandingue, le jazz), mais conversent au présent. Et s'inventent un futur radieux avec Kangaba, leur premier album (enregistré avec une section rythmique), sorti à l'été 2008. Kangaba est le nom de l'ancienne capitale mandingue, visitée comme en rêve, au terme d'un périple déboussolé qui serait passé par New York et la Jamaïque… « (Notes du label) CD – LA CHIVA GANTIVA. – Pelao. – Crammed Discs, 2011. (2 LAC 8) Energie punk, pulsation funk et furie rock, la formation belge marie ces trois influences aux traditions musicales afro-colombiennes dans ce premier album qui s'attache à démonter les clichés.


CD - LO’JO. Cosmophono. - Lo Jo, 2009. (8 LOJ 69) Ce soir-là. - Universal, 2003. (8 LOJ 69) Bohême de cristal. – Universal, 2000. (000.2 LOJ) Fils de Zamal. – Lo’Jo, 1993. (000.2 LOJ)

D’abord Lo'Jo Triban, le groupe angevin Lo'Jo, formé autour du chanteur et pianiste Denis Péan, est un groupe de world music qui, depuis sa création en 1982, décline un vaste panorama, de différentes influences, de la musique manouche à une tradition folk hexagonale, en passant par des inspirations africaines. Il multiplie les collaborations musicales (Tinawiren, Vincent Ségal, Archie Shepp, Robert Plant, Robert Wyatt, le violoniste chinois Guo Gan…) CD – MADRIGALESCA. – Preziosi camenti. – Casa, [s.d.]. (9.613 MAD) Cet ensemble féminin associe aux voix le clavecin et le violoncelle. Elles croisent musique de tradition orale et musique savante et établissent une relation entre chant traditionnel corse et instruments baroques. CD - MAMA ROSIN. – Black Robert. – Gutfeeling Records, 2009 (P). (2 MAM 85) Ce trio de musiciens suisses nous concocte une musique “cajunk” réjouissante ! Un mélange de musique louisianaise (cajun et zydeco) et de rock garage punk. CD – MEI TEI SHÔ. – Take a ride. – Yotanka, 2008. (2 MEI 8) La musique du collectif lyonnais oscille entre rap, jazz, rock, afro beat et dub. CD – MOKOBE. - Mon Afrique. - Sony BMG Music, 2007 (P). (1.5 MOK 7) Membre du 113, le rappeur d’origine malienne Mokobé a toujours tenu à incorporer au hip-hop ses influences africaines. Après quelques expérimentations remarquées au sein du Magic System avec des titres comme "Gaou à Oran" ou "Bouger bouger", le voici qui vogue en solo avec l’album "Mon Afrique", symbole d’un nouveau courant musical majeur dans l’Hexagone, celui de la mixité et des valeurs. Riches de nombreuses rencontres, l’album est riche en invités avec les participations de Salif Keita, Amadou et Mariam, Tiken Jah Fakoly, Youssou Ndour… CD – MURRAY David.

Gwotet / D. Murray and The Gwo-Ka Masters. – Justin time records, 2004. (1.3 MUR 7)

Yonn-Dé. – Justin Time records, 2002. (1.3 MUR 7) Creole project. – Justin Time records, 1998. (1.3 MUR 7)

Saxophoniste "free" qui a plusieurs dizaines d’albums à son actif, le musicien américain David Murray adore multiplier les rencontres et les expériences aventureuses. Ce troisième et incandescent enregistrement avec les Gwo Ka Masters est de loin le plus novateur et le plus réussi. Réunissant quatorze musiciens de divers horizons (dont le percussionniste antillais Klod Kiavue, le guitariste africain Hervé Sambé et le sax Pharoha


Sanders), il constitue non seulement une réhabilitation éclatante du ka, injustement dédaigné par les Guadeloupéens eux-mêmes, mais surtout jette les bases d’une "créolisation" d’un langage musical nouveau et très excitant, qui a déjà attiré l’attention de plusieurs djs et remixeurs britanniques.(Chronique Mondomix) «L'esprit du jazz permet la connexion naturelle avec toutes les musiques sud-américaines, caraïbes et africaines», indique-t-il dans la présentation de son disque « Gwotet » en juin 2004. CD – MUSOTTO Ramiro. – Civilizacao & barbarye. – Hélico, 2007. ((4 MUS 523) Joueur de bérimbau, ce percussionniste argentin aujourd’hui décédé, fusionne musique brésilienne et musique électronique. Il sample voix amérindiennes, polyphonies pygmées et discours du sous-commandant Marcos.* Coup de cœur* CD – The NATIONAL FANFARE OF KADEBOSTANY. – Songs from Kadebostany. – Mental groove records, 2011. « Cette « fanfare nationale » d’un pays imaginaire est née de l’union improbable entre Kadebostan, DJ suisse à la réputation grandissante, et le groupe biélorusse Rational

Diet. Ces derniers pratiquent depuis plus de 15 ans une musique en dehors des codes,

mélange de classique, de musique contemporaine et de rock, dans le sillage du

mouvement Rock In Opposition (Fred Firth, Henry Cow). Tout l’album est construit

autour de l’interaction entre ces sons électroniques, souvent d’un autre âge

(Kadebostany mon amour rappelle Soul II Soul ou la house du début des années 90), et

une foule d’instruments acoustiques : violons, piano, accordéon, banjo ou encore

saxophone. On navigue, sans cesse, entre les mélopées sombres, l’excentrique kitsch et

la force de mélodies à forte consonance balkanique, rappelant parfois le No Smoking

Orchestra de Kusturica. » (Mondomix)

CD - NO BLUES. – Hela hela. – On, [s.d.]. (000.2 NOB) Le groupe né en 2005 en Hollande propose une fusion folk/blues et musique arabe traditionnelle qu’il baptise « Arabicana ». Guitare slide et oud dialoguent. Il invite sur l’album Osama Maleegi, percussionniste soudanais et les palestiniens Morad Khoury (violon) et Shereene Fauzi Danial (chant). CD - PAGE PLANT. – No quarter. – Phonogram, 1994. (2 PAG) Le disque « No quarter » de 1994 fait suite à un concert MTV « unplugged ». Jimmy Page et Robert Plant sont accompagnés d’un ensemble égyptien, de musiciens de Marrakech et du London Metropolitan orchestra pour une relecture orientale et convaincante de leurs succès. CD – PASSI. - Ere Afrique. - Issap Productions, 2013. (1.5 PAS 7) L’ex Ministère Amer Passi est le pionnier de la fusion rap et musique africaine avec son projet Bisso Na Bisso (1998). Avec l’album « Ere Afrique », le Sarcellois n’oublie pas pour autant les dures réalités des jeunesses africaines. Entourés de légendes de la musique africaine comme Meiway, Fally Ipupa, Manu Dibango… et des musiciens de la nouvelle


garde, entre légèreté assumée et mise en avant de la « jeunesse consciente », Passi se livre ici : congolais de Sarcelles, Antillais honoraire, panafricain joyeux, il ne fait pas que présenter son autoportrait de musicien, d'interprète et de producteur. Il goûte depuis longtemps au plaisir radieux de la double culture, sans complexe et sans limite. CD – PETERSON Gilles. - In Africa / Gilles Peterson, mix. - Ether, 2005. ( 4 PET 524) Après un épisode brésilien franchement réussi, voici le trip africain de Gilles Peterson, dont chacun reconnaît les talents de découvreur de pépites sonores inconnues ou oubliées... Le premier CD "The Soul" s'attache au culte de l'Africanism Black des 70's, brassage d'influences aussi diverses que le tribal, le jazz, la funk, la soul et le rock à travers une joyeuse sélection de ce qui s'est fait de plus pêchu à l'époque. On retrouve donc l'incontournable Fela Kuti avec un track ébène et archi-dansant qui sent la sueur du maître incontesté, Manu Dibango et son afro-jazz stylé et tribal ou encore Antibalas. Le second CD "The Spirit", propose un mix dancefloor-tribal-africain-jazzy-house, reflet d'aujourd'hui des influences d'hier et qui ne manque pas du piquant habituel des sélections de Gilles Peterson, qui connaît décidement merveilleusement bien ses références ! CD - RAVAO Tao/ BUCHER Vincent. – Love call. – Brodway Records, [s.d.]. (011.2 RAV) Harmoniciste virtuose, le bluesman français Vincent Bucher est le complice du guitariste malgache Tao Ravao. Fusion des rythmes du Mississippi et de l'Océan Indien, ils inventent le « blues malgache ». CD - RIBOT Marc & Los Cubanos Postizos. – The Prosthetic cubans.- Atlantic, 1998. (1.3 RIB 74) Marc Ribot, guitariste et compositeur new-yorkais éclectique revisite la musique du légendaire guitariste et chef d’orchestre cubain Arsenio Rodriguez. Il est accompagné du bassiste Brad Jones, du batteur Horacio « El Negro » Hernandez, du percussionniste Robert J. Rodriguez et d’Anthony Coleman à l’orgue. L’alchimie guitare électrique, jazz et percussions latines fonctionne parfaitement. Envoutant. CD – ROTFRONT.

Visafree.- Essay recordings, 2011. (2 ROT 84) Emigrantski raggamuffin. – Essay recordings, 2009. (2 ROT 84)

Rotfront est le fervent défenseur de l'«Emigrantski Raggamuffin», qu'ils ont inventé ! A mi-chemin entre le ragga, les mélodies de l'Europe de l'Est et le hip hop, ces huit berlinois ont su se créer un univer particulier, dont eux-seuls semblent détenir le secret. Formé en 2003, Rotfront est un groupe berlinois. Les musiciens originaires d’Ukraine, de Hongrie, d’Allemagne… et internationalistes, ont inventé l'«Emigrantski Raggamuffin» : ska, klezmer, hip hop, reggae… un mélange joyeux et dansant sur des textes militants. *Coup de coeur *

CD - SHAKTI. – Remember Shakti. – Universal, 2001. (1.3 SHA 81)


Beaucoup de jazzmen se sont interessés à la musique indienne et le groupe Shakhti, créé en 1975 par le guitariste John McLaughlin et le joueur de tabla Zakir Hussain avec d’autres musiciens indiens, donne à écouter une fusion jazz-musique indienne aboutie. CD – SIN PALABRAS. – Kmo. – Auvidis, 2002. (4 SIN 523) Ce collectif franco- cubain brasse les chants yorubas, les rythmes afro-cubains (mambo, cha-cha-cha), salsa et musique électronique. CD - SKA CUBANO. - !Ay Caramba !. – Cumbancha, [s.d.]. (1.6 SKA 1) Ska Cubano, groupe britannico-cubain fusionne le ska jamaïcain et les classiques de Cuba : mambo, rumba et son. CD – SOCALLED. - Sleep over. - [S.l.] : The-Freed, 2011. ( 1.5 SOC 7)

Personne ne sait mieux unir le hip-hop, le jazz, le funk yiddish, la house et la pop que le musicien canadien. Son quatrième album ne fait pas exception, on peut y entendre des gens aux talents remarquables provenant d'horizons très différents tels que Roxanne Shante, le roi du calypso Mighty Sparrow, la légende du funk au trombone Fred Welsey, le musicien et producteur Chilly Gonzales ou le pianiste de 95 ans, Irving Fields. CD – SOSA Omar.

Eggun. – Ota records, 2013. (1.3 SOS 7) Pianiste cubain et musicien migrateur, Omar Sosa étonne par sa maturité musicale et enchante par la finesse de ses arrangements qui mêlent jazz, musiques urbaines et rythmes afro-caribéens. Disque après disque, Omar Sosa s'est depuis le milieu des années 90, construit une identité hors-norme, insérant dans sa musique des influences provenant de l'Afrique, des Caraïbes ou d'Amérique du sud. (Notes de l’éditeur).

Across the divide : a tale of rhythm & ancestry. – Half Note records, 2009 (P) Mulatos. – Ota records, 2004 (1.3 SOS 74) Ayaguna : live duo concert with Gustavo Ovalles. – Ota records, 2003 (1.3 SOS 7) Sentir. – Ota records, 2002 (1.3 SOS 7) Prietos. – Night & day, 2001. (1.3 SOS 7)

Avec Prietos (2001) et Sentir (2002), Omar va encore plus loin dans le style fusion qu’il affectionne en faisant appel aux voix et instruments traditionnels Gnawa d’Afrique du Nord. Les paroles sont parfois en arabe, en anglais, en portugais, en espagnol ou en yoruba, tandis qu’on distingue le guembri, le oud, le djembe, le balafon et la marimba parmi les instruments. (Notes de l’éditeur) CD - TAJ MAHAL/ TOUMANI DIABATE. – Kulanjan. – Rykodisc, 1999. (017.2 DIA) Le bluesman Taj Mahal intègre dans sa musique les sons du monde, qu'ils soient indiens, caribéens et africains. Il part à la recherche des racines du blues et enregistre avec Toumani Diabaté, virtuose malien de la kora.


CD - TARANTAVIRUS (Cesare Dell’Anna). – Lu ragno arrichito. – 11 Recrds, 2009. (4 TAR 52) Dirigé par CESARE DELL’ANNA (le leader d’OPA CUPA composé de musiciens italiens, bosniaques et albanais), TARANTAVIRUS est un projet ouvert mixant la pizzica (tarentelle des Pouilles) et les sons futuristes, sorte de techno-pizzicata endiablée. (Notes de l’éditeur) CD – THEESATISFACTION. - Awe naturale. - [S.l.] : Sub Pop Records, 2012. (1.5 THE) Ce duo féminin est formé par Stasia Irons et Catherine Harris-White. Elles se sont rencontrées en 2006 à l'université de Washington durant un open mic, elles sont alors devenues rapidement amies, meilleurs amies pour finir petites amies. Elles chantent, elle rappent, elles slamment. Difficile de décrire leur style. Issues de la scène hip hop underground de Seattle, les filles partagent une passion commune pour Sun Ra, Ella Fitzgerald, Billie Holiday ou Stevie Wonder, influences qu'elles secouent et tordent pour en tirer l'essence rap nourrie de nombreuses influences jazz et soul. CD – TUMI and the VOLUME. - Pick a dream. - Sakifo, 2010 (P). (1.5 TUM) Tumi et sa bande posent là une pierre angulaire de l'histoire du hip hop africain, prête à convertir tous les adeptes du worldwide groove scotchés par la superbe pochette conçue par le dessinateur Hippolyte. CD – VAMPIRE WEEKEND

Contra : XL, 2010 (P). (2 VAM 24) Vampire Weekend : XL Recordings, 2008 (P). (2 VAM 24)

Vampire Weekend par ce qu’il a amorcé en 2008 avec son premier album éponyme puis par ce qu'il a confirmé deux ans plus tard avec l’épatant Contra, s'inscrit comme le groupe symptomatique du changement de décennie et du passage à une nouvelle ère musicale. Rattaché au mouvement Upper West Side Soweto, genre musical attribué à Paul Simon qui fait convoler songwriting new-yorkais et musiques sud-africaines, Vampire Weekend marie ses pop-songs aux rythmes et mélodies traditionnels des musiques du monde. Les jeunes Américains de Vampire Weekend rompent avec la tradition de la rébellion rock et lui opposent une physionomie de premier de la classe, image confortée par de nombreuses références au monde universitaire. Finis les rockeurs négligés et blafards. Place à Vampire Weekend et ses chemises bien repassées, sa pop américaine et ses rythmes africains soukous CD – VIOLONS BARBARES. – Bulgarian/mongolian wild worl music. – L’Assoce Pikante , [2009]. (000.2 VIO) Le trio réunit Dandarvaanchig Enkhjargal dit « Epi » au morin khoor (vièle mongole à deux cordes) et chant diphonique, Dimitar Gougov à la gadulka, vièle bulgare et Fabien Guyot (membre de l’Hijâz’Car) aux percussions. Leur disque est constitué de morceaux mongols, bulgares, géorgiens ou macédoniens et d’une reprise étonnante de « Purple Haze » (Jimi Hendrix).


CD – WINSBERG Louis. - Marseille Marseille. – Such Production, 2011 (1.3 WIN 72) Pour ce manifeste à la cité phocéenne, ville riche de ses métissages, l'artiste méditerranéen par excellence nous propose une musique aux accents jazz, flamenco, slam ou arabo-andalouse… Les textes sublimes sont chantés ou déclamés par Mona et Jean-Luc Difraya, en français, espagnol ou arabe peu importe ; la magie et la poésie vous submerge. (Fip radio) CD – WINSBERG Louis.

Jaleo. – Nemo, 2001 (1.3 WIN 7) Camino. – Bleu citron, 1990 (1.3 WIN 7)

C'est en 1984 que la rencontre avec Jean-Pierre Como et Paco Sery donne naissance au groupe Sixun, avec lequel il enregistrera 9 albums, 3 clips et effectuera de nombreuses tournées en France et à l'étranger. Louis Winsberg est l'un des premiers en France à avoir utilisé la guitare synthé. Il est très attaché à la recherche sur la mélodie, l'harmonie et le timbre. Il s'intéresse beaucoup aux musiques ethniques et à leur aspect rythmique. En 1987, il forme son propre trio basé sur des compositions originales et enregistre fin 1988 l'album « Appassionata » qui affirme sa créativité. Après l'envol de Sixun (1990/91), il profite d'une année off pour renouveler l'expérience et enregistre son second album en leader : « Camino ». Il forme alors un quartet et le succès aidant, effectue une grande tournée en France et en Afrique, et participe au Midem 92. http://www.winsberg.com/

CD - ZEBRA & BAGAD KARAEZ. – Zebra & Bagad Karaez. – Zebramix, 2012. (2 ZEB 85) DJ Zebra (natif de Ham dans la Somme), DJ et bassiste de Billy Ze Kick et des Gamins en Folie, chanteur et guitariste des Raggamins a rencontré le Bagad Karaez sur la grande scène du festival des Vieilles Charrues, à Carhaix, en 2008. Après une série de concerts ensemble, ils sortent un album rock où bombardes et cornemuses produisent un son énergique et moderne. Ils y invitent Cali, Tom Hogg et Arno. Collection “les chants de la terre” du label ALPHA Cette collection revalorise un répertoire issu de transmission orale et dont l’impact sur le répertoire écrit fut considérable. Elle facilite par ailleurs les métissages (instruments orientaux pour des danses italiennes anciennes, viole de gambe pour des mélodies du Moyen-Orient…) CD - GRARE Joël. – Paris – Istanbul – Shanghai. – Alpha, 2004. (3.092 IST) Le compositeur Joël Grare utilise tout ce qui résonne pour inventer un mode sonore bien à lui, intégrant toutes les influences planétaires possibles et imaginables. D’une curiosité insatiable, il participe à de nombreuses aventures musicales aux registres variés : flamenco avec Daniel Manzanas, world-jazz avec Didier Malherbe, baroque avec le Poème Harmonique, lyrique avec Patricia Petibon, concerts improvisés et ciné-concert avec le pianiste et compositeur Jean-François Zygel, concerts symphoniques et musiques de film avec Yvan Cassar…


« L’Ensemble Paris-Istanbul-Shanghaï est formé en 2007 par Joël Grare qui rencontre Guo Gan (violoniste chinois), Emek Eyci (contrebassiste turc), Bruno Helstroffer (théorbiste) et Karine Herrou Gonzalez (danseuse flamenca).

Ce « groupe », entre ensemble de musique de chambre et ensemble traditionnel, joue les standards comme les Jazzmen. Leurs standards ? Des thèmes magnifiques venus d'Espagne, de Turquie, de Chine, de la musique ancienne... ! » (Notes de l’éditeur) CD – ISTANPITTA. – Danses florentines du Trecento. – Alpha, 2004. – (Les chants de la terre). (3.092 IST) FILMS DOCUMENTAIRES (DVD)

Brasileirinho / Mika Kaurismaki, réal. ; Marco Foster, Mika Kaurismaki,

scénario. - Editions Montparnasse, 2006. - 01 h 30 mn. (781.62 KAU) Fin du XIXe siècle, quelques musiciens mélangent des mélodies européennes (valses, polkas), des rythmes afro-brésiliens et de la musique indienne : le choro était né... Pédagogique, festif et magique...

Moro no Brasil / Mika Kaurismäki, réal., scénario. - Films sans frontières

[éd.], 2005. - 1h45 min. (781.62 KAU)

Le réalisateur nous fait découvrir la diversité du Brésil à travers ses musiques de rue. Un voyage musical qui couvre quatre mille kilomètres, avec des arrêts à Pernambuco, Bahia et Rio de Janeiro. Ces trois Etats du Brésil symbolisent la diversité de styles tels que le frevo, le maracatu, le coco, l'embolada, le forro et la samba.

Crossing the bridge / Fatih Akin , réal. - MK2, 2005. - 1h47. - Sélection

officielle Hors Compétition, Festival de Cannes 2005. (781.62 AKI)

Le réalisateur de Head-on remonte aux racines musicales de son film et, en creux, décrypte Istanbul, creuset idéal du mélange Orient/Occident... Une photo de la Turquie actuelle et un enchantement.


Alger Oran Paris : les années music-hall / Michèle Mira Pons, réal. – Seafilms, 2006 -

2h52. (781.62 MIR)

Mélant Rumba, Cha-cha-cha, tango ou variété française des années 50 sur un fond d'héritage arabo- andalou, le " music-hall " d'Algérie a la saveur unique d'une époque riche en brassages culturels. Cette musique, 17htour à tour nostalgique ou joyeuse, chante l'exil, l'amour, l'humour. Le film évoque des artistes comme Lili Labassi, Salim Halali, Blond Blond, Line Monty, Lili Boniche ou encore Youssef Hagège, Maurice El Médioni.

Zanzibar Musical Club / Patrice Nezan, Philippe Gasnier,

réal. - Les Films du Présent. 1 h 25 mn. (781.62 NEZ)

A Zanzibar, les traditions se transmettent en musique... L'île est le berceau du taarab, une musique traditionnelle aux multiples accents... Nous pénétrons un univers où tonalités arabes, rythmes latins, mélodies indiennes et percussions africaines se mêlent et créent un lien social propre à la réalité musulmane du pays...

Musiques et Métissages # 3

RETOUR À GORÉE

Gorée et les traditions orales Conférence musicale contée par Souleyman Mbodj, auteur, conteur, musicien

Voyage à travers l’histoire de Gorée et de la musique qui nous éclaire sur les croyances, les rythmes et

sur les transmissions éducatives des Africains avant le départ forcé vers l’Amérique et les Antilles.

Mardi 13 mai de 18h à 20h

Retour à Gorée Projection du film documentaire (durée : 1h48)

Périple du chanteur africain Youssou N'Dour sur les traces des esclaves noirs et de la musique qu'ils ont

inventée : le jazz. D'Atlanta à New Orléans, de New York à Dakar en passant par le Luxembourg, les

chansons se transforment, s'imprègnent de jazz et de gospel. Le défi est de rapporter en Afrique un

répertoire de jazz et le chanter à Gorée, l'île symbole de la traite négrière, en hommage aux victimes

de l’esclavage.

Samedi 17 mai de 15h à 17h

Bibliothèque Louis Aragon Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles









(mars-mai 2014)







