méthodologie - cotita · périodiques, aboutissant à la programmation des travaux à réaliser...

10/04/2014 1

Schéma d’itinéraire de risquesMéthodologie

10/04/14 COTITA Centre Est2

INTRODUCTIONDepuis le lancement des grands travaux routiers, l’entretien des routes est devenu un enjeu majeur qui nécessite des bilans périodiques, aboutissant à la programmation des travaux à réaliser sur 5 ans.

Le gestionnaire se retrouve face à de nombreux problèmes dont les mouvements de terrain liés aux phénomènes naturels et/ou consécutifs aux travaux routiers. Il doit distribuer les moyens financiers en conséquence et selon les priorités des niveaux de risque.

Comment cerner les travaux prioritaires ?

=> Des choix sont nécessaires : ils doivent être pertinents et le plus adaptés aux besoins réels

=> Nécessité d’un outil d’aide à la décision


Objectifs pour le gestionnaire

=> Connaître son infrastructure : Assurer la sécurité des

usagers Anticiper le risque Anticiper la coupure Anticiper le coût de

réparation Hiérarchiser les travaux de

mise en sécuritéCol de la Faucille


Les différents aléas pris en compte

● Glissement● Chute de blocs / éboulement rocheux● Effondrement, affaissement lié à des

cavités souterraines (naturelles, carrières, mines)

● Ruissellement, ravinement, érosion● Crue torrentielle, inondation● Avalanche

Les mouvements de terrain naturels et anthropiques :


Historique

Depuis les années 70, réalisation de cartes de risques mouvements de terrain sur itinéraires.

Evolution des demandes : cartographie, zones prioritaires, types de travaux, hiérarchisation, coûts.


LYON

1ère approche du risque lié aux chutes de blocs sur itinéraires : Opération demandée par le Ministère au Groupe d’Etudes des Falaises en 1976 sur des routes :

➢ RN 504-CD 904 (Ambérieu-en-Bugey – Virieu-le-Grand)

➢ RN515a - CD117 (Moûtiers – Les Menuires)

➢ RN91 (Vizille – Barrage du Chambon).


La géométrie, végétation, protection

L’historique

La représentation cartographique


Conclusion

- un constat

- un état de l’aléa

- pas de notion de travaux

- uniquement l’aléa chutes de blocs


1978 : Reconnaissance sommaire du risque lié aux chutes de blocs sur des CD en Savoie :

LYON

➢ CD 912 (Lescheraines),➢ CD 915 (Moûtiers –

Pralognan),➢ CD 926 (St-Jean-d’Arves

– St Sorlin)➢ CD 991(Aix-les-Bains)➢ CD 97 (La Léchère)➢ CD 94 (St-Oyen)


Etude réalisée à partir :– Analyse des données géologiques, géomorphologiques et topographiques.– Découpage du tracé en zones exposées, a priori à des aléas avérés ou potentiels

de chutes de blocs.

But : découpage et classement des zones en 3 classes

=> jugement de l’importance de l’aléa et de son positionnement par rapport à la géométrie de la chaussée

➔ de grande importance, proche de la chaussée /importance modérée à faible, proche de la chaussée et dont la géomorphologie du site est défavorable à l’arrêt des blocs.

➔ de grande importance, éloigné de la chaussée et dont la géomorphologie du site est favorable à l’arrêt des blocs / éloigné de la chaussée et la géomorphologie défavorable à l’arrêt des blocs.

➔ de grande importance, éloigné de la chaussée et dont la géomorphologie du site est favorable à l’arrêt des blocs / importance modérée à faible, éloignés de la chaussée et dont la géomorphologie est favorable à l’arrêt des blocs.


1986 : DDE 73 RN212 - RN6 : La Praz- Lanslebourg

Nouvelles notions :➢ Travaux de première urgence ➢ Suivi des risques détectés➢ Entretien des ouvrages existants

Méthodologie :➢ Enquête auprès des subdivisions

+ archives, anciens dossiers➢ Terrain + photographies aériennes


=> Hiérarchisation de la gravité de l’aléa et de l’impact sur la fonction de liaison (importance d’une coupure de l’axe, volume des travaux, durée de la coupure, existence d’itinéraire de déviation...)

Intervention du gestionnaire

=> Définition des travaux de première urgence et des consignes d’exploitation : avec l’examen et le suivi des zones délicates, l’exploitation de l’itinéraire (déviations comprises)


1988 : JO Albertville, demande du Ministère

=> 8 portions de route à étudier avec le BRGM

4 degrés de gravité de l’aléa (f/m/é/F)

4 niveaux de risques :

1- danger encouru par les usagers, possibilité de dommage aux usagers (R1/R2/R3/R4)

2- possibilité d’interruption du trafic

(R1/R2/R/3/R4)


Le risque en fonction

de la possibilité de dommage aux usagers

faible moyenne forte

1 Xnon 1

oui 1

1 Xnon 1

oui 2

1 Xnon 2

oui 3

2 Xnon 1

oui 2

2 Xnon 2

oui 2

2 Xnon 3

oui 4

3 Xnon 2

oui 3

3 Xnon 3

oui 3

3 Xnon 4

oui 4

4 X X Xnon 4

oui 4

Degré de gravité du

phénomène

Possibilité de dommages aux usagers File d’attente

au droit de la zone

Niveau de risque


Le risque en fonction de la possibilité d’interruption de trafic

faible moyenne forte

1 X 1

1 X X 2

2 X 2

2 X X 3

3 X 3

3 X X 4

4 X X X 4

Degré de gravité du

phénomène

Possibilité d’interruption du trafic Niveau de

risque


1991 : RD 936 Mijoux – RN5 col de la Faucille (01)

Glissement de terrain et chute de blocs

Priorisation des travaux Notion de coûts des

travaux

LYON


RD 936Mijoux – Col de la Faucille


1994 - 1997 : - RN 85 (sud Vizille-La Mure-Hautes Alpes)

- RN 75 (sud Vif-Monestier de Clermont-Hautes Alpes) - RN 104 (Le Pouzin Aubenas)

LYON

Privas


Objectifs : Dresser une liste exhaustive des zones à risques

présentant des désordres existants, mais aussi passés et potentiels

Établir une hiérarchisation de leur importance relative

Définir les travaux à exécuter, les surveillances ou études complémentaires à prévoir

Programmer les travaux suivant les priorités retenues


Méthodologie :Prise en compte de tous les phénomènes naturels dans la gestion de l’itinéraire :

Recherche d’archives, de l’historique des événements Visites de terrain et cartographie Synthèse des études passées et des travaux réalisés

Rendu : Un recensement complet des désordres de la chaussée et

des ouvrages avec description des phénomènes, analyse des causes et diagnostic, traitement curatif ou préventif : fiches descriptives avec photographies.

Une programmation des travaux et des études spécifiques avec les coûts estimatifs.


Elaboration d’un rapport type


RN 104


Aléa : - Activité (stabilisée/potentielle/active)

- Gravité (extension/vitesse/probabilité)Vulnérabilité : étendue des dommages que peuvent

causer les désordres = degré de perturbation de la circulation routière (déviation ou non de la route) :

- route coupée (circulation interrompue).

- route affectée sur une ½ chaussée

(circulation alternée sur une voie)

- route peu affectée (circulation peu perturbée)

Priorité : prise en compte des 3 critères

activité / gravité / vulnérabilité

- urgent (échéance de 0 à 2 ans)

- court terme (de 3 à 4 ans)

- moyen terme (de 5 à 7 ans)

- long terme (de 10 à 15 ans)

- indéterminé (occurrence aléatoire)

- zone stabilisée.


Avantages :

Mémoire des événements, état 0 du tracé étudié.

Sous Excel => possibilité de traiter sous Map Info :Visualisation du tracé avec son environnement

géographique, hydrologique, altimétrique....Aperçu d’ensemble des zones à risque traversées, leur

priorité d’intervention, degré de gravité pour l’activité de la route et les biens environnants

Sélection des zones affectant le secteur étudié, connaissance des références des dossiers les concernant ou les dernières informations afférentes,

Réactualisation des informations de la base de données initiale et évolution de la programmation des traitements=> Nécessité d’une réactualisation tous les 5 ans


2005 : RN 212 - Gorges de l’Arly (73)

LYON

Méthodologie identique aux précédentes sous Access :

Facilité de saisie des données sur formulaire

Compatibilité avec Map Info


Exemple des travaux à réaliser avec leur coût indicatif


2008-2009 : GUIDE METHODOLOGIQUE

=> Pour tout type de voie de communication

=> But : connaissance de l’aléa recensement des zones sensibles optimiser les programmes d’études spécifiques

de parades, inspections périodiques, programmation des travaux de mise en sécurité


➔ Le guide s’applique à toutes les familles types d’aléas : Glissement, fluage, reptation, fauchage, solifluxion, avancée

dunaire Ruissellement, ravinement, coulée boueuse, lave torrentielle,

érosion Effondrement, affaissement, tassement

Éboulement, chute de blocs

Crue torrentielle, inondation, submersion marine

Avalanches

➔ Réalisation de fiches descriptives pour chaque type d’aléa


Prise en compte :

des définitions et des seuils donnés dans les différents guides méthodologiques existants

des ouvrages de protection de l’intensité de l’aléa (par le gestionnaire) définie par la

vulnérabilité de l’itinéraire, le confort et la sécurité des usagers


ConclusionAvertissement : les travaux de réparation consécutifs

aux négligences dues aux soucis d’économie sont parfois plus coûteux que les travaux initiaux de l’ensemble du tracé, sans oublier la perte d’énergie et d’efficacité du personnel...

Les études d’itinéraires : Apportent de manière indicative

– Une réponse appropriée sur le recensement des phénomènes naturels et des zones à risque,

– Un pré diagnostic des phénomènes actifs,

Permettent à un instant t0 une hiérarchisation des

zones à étudier puis à traiter + chiffrage => une programmation pour le gestionnaire

=> nécessité de faire un point 0 des routes

=> réactualisation tous les 5 à 10 ans

=> reprise des anciens dossiers et numérisation des données : base de données avec Map Info par exemple

Col du Mont Cenis


Schématisation de la chaîne d’intervention : diagnostic / étude / décision Incident

Diagnostic : avis

Risque rémanent Pas de risque rémanent

Travaux de dégagement

Réouverture

Aménagements à court terme

Réouverture sous surveillance

Choix de solution définitive

Etude de diagnostic et proposition de travaux

Travaux définitifs

Réouverture

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Merci de votre attention

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