moscou, la musicienne

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Moscou, la musicienne

Moscou, centre de la culture musicale

La musique folklorique Musique classique Opérette et music-hall Jazz La musique de variété La musique rock La chanson d’auteur Musées

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Moscou, centre de la culture musicaleL’histoire de la vie musicale de la capitale commence au XIIe siècle, à l’époque où Moscou fut fondée.Les chansons russes issues de rites païens et communes à tous les slaves revêtaient les genres les plus divers : il pouvait s’agir de mélodies dansantes provocantes, de chansons lyriques - sur lesquelles on effectuait des rondes - de chants mélodieux accompagnés au gousli (très vieil instrument à cordes que le musicien, le gousliste, posait sur ses genoux) et bien d’autres encore. Il existe des orchestres d’instruments populaires, des groupes folkloriques qui chantent de veilles chansons en

s’accompagnant d’instruments tradi-tionnels. De plus, cette musique est souvent interprétée sur d’autres instru-ments dans le cadre d’arrangements contemporains. L’angélus et les chants religieux faisaient autrefois partie intégrante de la vie des Moscovites. Dans les églises orthodoxes, il existe un endroit particulier, appelé le chœur, où sont installés le chantre et les lecteurs. Chantent souvent dans le chœur, des enfants ainsi que les adultes ayant une belle voix. Comme chacun sait, le célè-bre général A. V. Souvorov, le grand chanteur F. I. Chaliapine et l’illustre écrivain et dramaturge A. P. Tchekhov ont chanté dans un chœur dans leur enfance. Même le tsar Pierre I prenait part aux chants religieux.

Jusqu’au XIIe siècle, seule la musique religieuse et populaire existait à Moscou, la musique classique, dans l’acception contemporaine de ce terme, n’ayant fait son apparition que progressivement en Russie. Ainsi, sous le Tsar Alexis Mikhaïlovitch, père de Pierre I, il fut donné une représenta-tion théâtrale dans laquelle il y avait de la musique et que l’on pourrait, à la rigueur, qualifier d’opéra. Cette représentation reposait sur un thème biblique et durait dix heures. Le met-teur en scène était Iogann-Gotfrid Grégori (Johann Gottfried Gregorii) (1631-1675), un pasteur et profes-seur de l’école luthérienne qui montait avec ses élèves des pièces spirituelles et instructives. Johann Gregorii est à juste titre considéré comme le père du théâtre russe. Le premier bâtiment théâtral fut construit sur ordre du tsar : il s’agissait d’une somptueuse bâtisse érigée dans le village de Preo-brajenski.Sous Pierre I, un théâtre public fut construit à Moscou. Une fois la capitale transférée à Saint-Pétersbourg, les principaux évènements musicaux se dé-roulèrent là-bas, mais Mos-cou comptait également de célèbres troupes. Il s’agissait d’étrangers, d’interprètes profes-sionnels nationaux et de théâtres de serfs.

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presqu’immédiatement après avoir accouché, laissant à Nicolas Petrovitch Cheremetev, un fils, Dmitri. Le veuf inconsolable survécut difficile-ment à cette perte. En mémoire de Praskovia Ivanovna, il fit construire un hôpital pour les pauvres, une sorte d’hospice. Pendant de nombreuses années, ce bâtiment constitua l’un des ornements de Moscou, rappelant par son aspect des sentiments nobles et généreux. Aujourd’hui, à sa place se trouve le Centre des urgences Sklifos-sovski (métro « Sukharevskaya », 3 place Bolchaïa Soukharevskaïa), l’un des instituts de médecines les plus réputés du pays. Quant aux propriétés théâtrales des Cheremetev de Kouskovo et d’Ostankino qui se trouvaient déjà dans les murs de Moscou, elles invitent aujourd’hui encore les visiteurs à se promener dans leurs parcs, à admirer l’architecture ancienne, à visiter leurs

musées. Le domaine de Kouskovo (métro « Vykhino », « Ryazansky prospect », 2 rue Iounosti) est l’un des plus beaux ensembles architecturaux et paysagers de la capitale. Il abrite des musées et propose des excursions. L’ensemble du domaine -musée mos-covite d’Ostankino (métro « VDNKh », « Alexeevskaya », 5 rue Ostankinskaïa) se compose d’un magnifique palais, d’un jardin récréatif et de l’église de la Trinité d’Ostankino, un monument d’architecture du XVIIe siècle. Mais revenons à la musique. Les opéras avec texte russe apparurent pendant la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Il convient de souligner en particulier les œuvres à contenu patriotique qui ont acquis une grande popularité pendant la guerre de 1812. On considère généralement Mikhaïl Ivanovitch Glinka (1804-1857) comme le premier compositeur russe dont l’œuvre a exercé une immense influ-ence sur tous les compositeurs russes ultérieurs. Et son opéra « Une vie pour le tsar », qui narre les exploits d’Ivan Soussanine, est devenue, de fait, le premier opéra classique national. Pendant les deux siècles qui suivirent, la musique classique russe revêtit les traits les plus divers. Une multitude d’œuvres de genres très variés virent le jour. Les compositeurs russes occupent assurément une place particulière dans la musique classique mondiale. Leurs œuvres sont interprétées par les orchestres de nombreux pays et retentissent sur les scènes des théâtres du monde entier.

Force est de mentionner ici la célèbre histoire d’amour connue de toute la Russie du comte Nicolas Petro-vitch Cheremetev (1751-1809) et de l’actrice du théâtre de serfs, Praskovia Kovaleva-Jemtchougovaïa (1768-1803). Dès son plus jeune âge, elle avait été choisie parmi des enfants serfs doués et préparée à la scène : on lui avait enseigné le chant, le jeu et les instruments de musique ainsi que les bonnes manières. Elle avait été élevée à Kouskovo, un domaine des Cheremetev dans la région de Moscou. La voix de Praskovia faisait la gloire du théâtre et avait subjugué le comte. À cette époque, on ne pouvait même pas imaginer que les sentiments d’un comte et d’une paysanne serve puissent donner lieu à un mariage. Et pourtant, l’amour s’avéra plus fort et le mariage eut lieu. Cependant, le bonheur fut de courte durée : Prasko-via avait la santé fragile et elle mourut

N.I.ArgunovPortrait de Praskovia Kovaleva-

Jemtchougovaïa. 1802.

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Force est cependant de rappeler que le XXe siècle a apporté un nouveau genre musical. Outre l’art classique, diverses tendances de la musique de variétés populaires se sont imposées comme le jazz et le rock. En outre, dans la Russie de l’époque soviétique, il s’est formé un genre musical particulier que sont les chansons d’auteur ou de barde. Leurs interprètes n’avaient pas besoin de gros moyens scéniques spécifiques et d’équipements musicaux complexes : ils interprétaient eux-mêmes leurs chansons, s’accompagnant à la guitare, accordant une plus grande attention et une place prépondérante aux pa-roles. Les plus célèbres représentants de ce genre sont Boulat Okoudjava et Vladimir Vyssotski. Le thème de Moscou, leur ville natale, raisonnait souvent dans leurs chansons.

La vie musicale de Moscou est si diverse qu’il n’est pas possible de dire qu’elle est la musique qu’on y écoute le plus souvent. La mu-sique d’aujourd’hui à Moscou, c’est l’endroit où l’on peut écouter ce qui plait plus particulièrement à l’âme de chacun et de chaque mélomane. Les clubs, les théâtres, les salles de concert, les stades et les podiums en plein air des parcs offrent leurs scènes à une multitude d’interprètes venus des pays les plus divers interpréter des musiques des genres les plus variés. Moscou accueille des dizaines de festivals chaque année et des interprètes du monde entier en tournée. Partez à la découverte de votre Moscou musical et, faites-nous confiance, vous ne serez pas déçu(e).

V.SerovPortrait de Fiodor Shaliapin.1905.

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Un peu d’histoireChaque pays a un instrument de musique qui permet de l’identifier dans le monde. Pour la Russie, ce sym-bole est la balalaïka, un instrument à trois cordes au corps triangulaire. L’appellation même de balalaïka montre la certaine légèreté du rapport entretenu à son égard, mais dans les mains d’un virtuose, elle peut enchan-ter, reproduisant des mélodies com-plexes et diverses. Dans les orchestres folkloriques, il existe cinq types de balalaïka ! Mais généralement, les gens l’utilisent pour accompagner des chan-sons et des « tchastouchki », un type de poésie traditionnelle composée en quatrain, le plus souvent humoristique ou satirique.Les tchastouchki, en tant que symbole de l’art musical populaire, présentent également un certain intérêt. Ces petites chansons sont pleines d’esprit, informatives et nourries d’émotions. Leur thème s’inspire de la vie : le quotidien, la famille, l’amour, voire la politique. On les chante également en s’accompagnant à l’accordéon qui, bien que très répandu au sein du peuple, n’est pas un instrument traditionnelle-ment russe. Parmi les instruments folkloriques, on peut citer la crécelle et le roubel1 (à l’origine, cet objet était utilisé pour repasser le linge) avec lesquels on fait du bruit. Le rythme est donné par les lojki (cuillères en bois) - les joueurs

1 N.d.T. : le roubel est une sorte de battoir de lavandière, crénelé sur une face et que l’on gratte avec un bâton.

virtuoses de lojki pouvant interpréter des solos entiers - quant aux instru-ments à vent, ils sont représentés par la jaleïka (corne de berger), les kouguikly (flûtes de pan russe) et la doudka (flûte à bec russe). Grâce à ces instruments et de nombreux autres, parfois spécialement fabriqués, mais parfois simples objets de la vie cou-rante utilisés pour faire de la musique, les gens pouvaient autrefois composer des mélodies capables de transmettre toute une gamme d’émotions : la joie, la gaieté, la rêverie, la tristesse, le tourment amoureux. Par la suite, l’art folklorique a inspiré les compositeurs dans leur création d’œuvres beauco-up plus complexes et symphoniques ou dans leurs œuvres de musique de chambre. Ce n’est pas un hasard si l’éminent compositeur russe M. I. Glin-ka a déclaré : « Le peuple compose de la musique et nous, les compositeurs, nous ne faisons que l’arranger… ».

Les interprètesDe nos jours, on peut répartir la mu-sique folklorique russe en plusieurs ca-tégories : les orchestres d’instruments folkloriques, la musique folklorique populaire et la musique folk.Les orchestres d’instruments folklo-riques se produisent généralement dans les mêmes salles que les inter-prètes de musique classique à Moscou, comme 1 la Salle de Concert Tchaïkovski (métro « Mayakovskaya », 4/31 place du Triomphe). Le collectif le plus connu est l’Orchestre national des instruments folkloriques de Russie

La musique folklorique

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les plus divers. Les chanteurs de va-riétés, les ensembles et les orchestres l’incluent souvent dans leur réper-toire. Il existe des endroits spéciaux à Moscou où l’on peut découvrir les chansons russes vivantes, provocantes et gais. Les plus connus sont 2 le théâtre « La Chanson russe » de Nadejda Babkina (métro « Krasnye vorota », 5/3 rue Sadovo-Tcherno-griaskaïa, bât. 2, babkina.ru) et 3 le théâtre national de chansons et musique folkloriques « L’Anneau d’or » (métro « Timiryazevskaya », 17

rue Timiriazevskaïa, golden-ring.ru).4 Le théâtre « Romen », théâtre

musical dramatique tsigane de Moscou (métro « Dinamo », « Belorus-skaya », 32/2 avenue Leningradski, teatr-romen.ru), jouit également d’une grande popularité. Les chansons tsi-ganes n’ont pas besoin d’être présen-tées : elles enchantent le monde entier depuis longtemps déjà.L’engouement pour la musique folklo-rique ne tarira jamais. C’est ce que nous ont prouvé, par leur interpréta-tion au concours de l’Eurovision, les « Bouranovskie babouchki », désormais connues du monde entier. De nom-breux jeunes musiciens utilisent dans leur œuvre les éléments folkloriques et ethniques. Des groupes comme « Ivan Koupala », « Kalinov most », « Melni-tsa » et des chanteuses comme Inna Jelannaïa, Pélagueïa et bien d’autres encore se produisent régulièrement sur les scènes des clubs moscovites.

Ossipov. Vous pourrez trouver plus d’informations sur l’orchestre, son histoire et sur ses représentations prévues sur le site ossipovorchestra.ru. Il existe un autre collectif : l’Orchestre d’instruments folkloriques russe VGTRK (aorni-vgtrk.ucoz.ru). Ses interpréta-tions des chansons folkloriques sont retransmises à la télévision et à la radio. Le chœur russe national Piatnitski (pyatnitsky.ru) jouit également d’une grande renommée. Depuis plus de

cent ans, il offre aux auditeurs des rencontres avec la chanson folklorique, préservant soigneusement les tradi-tions nationales. L’ensemble académique national de dan-se populaire Igor Moïsseiev, un ensem-ble chorégraphique unique, interprète, à un niveau professionnel, les danses des peuples du monde. Il est très connu du public sous le nom de « Ballet Igor Moïsseiev » (moiseyev.ru).On peut entendre de la musique folklorique sur les scènes de concerts rassemblant des interprètes des genres

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définir comme un carillon à cloches plates. Sur le plan visuel, on peut le décrire comme un ensemble de plaques métalliques de différentes tailles, suspendues en lignes à un portique en bois. Si l’on frappe les plaques au moyen d’un bâton spécial, il en sort un son long, semblable au tintement d’une cloche, et si l’on frappe plus-ieurs plaques, on obtient un carillon mélodieux. On dit que le bilo était utilisé dans certains villages à la place des véritables cloches. Lorsqu’un ou plusieurs musiciens jouent du bilo, et cela arrive presque tous les week-ends, il se répand au-dessus de « Kolo-menskoïé » un tintement féérique fabuleux qui remplit le cœur de joie et d’harmonie. Vous pourrez trouver plus d’informations sur cet instrument unique et son créateur, Alexandre Zhik-hariev, sur le site bila.dxi.ru.2

2 N.d.T. : vous trouverez des informations concernant le bilo en français sur le site : http://tchorski.morkitu.org/7/bilo.htm

On peut non seulement écouter de la musique folklorique russe, mais égale-ment la « regarder ». Pour ce faire, il faut se rendre au 6 Musée central de la culture musicale Glinka (métro « Mayakovskaya », 4 rue Fadeeva). Le nom de cet illustre compositeur russe a été donné à un musée tout à fait extraordinaire qui regroupe d’anciens instruments folkloriques ayant appar-tenu à des gens de différentes nationa-lités. Le son de tous ces étranges accessoires a été enregistré et on peut les écouter à loisir.

Les lieux

Si vous souhaitez écouter de la mu-sique tout en profitant du grand air, alors mieux vaut vous rendre dans 5 le domaine-musée « Kolomenskoïé » (métro « Kolomenskaya », « Kachirska-ya »). Là, sous les arcades de la porte Peredni (entrée principale), on peut

souvent entendre des joueurs de gousli qui chantent de vielles chansons folkloriques. Mais ce qui produit une sensation véri-tablement inoubliable, c’est d’entendre jouer du bilo. Vous n’avez jamais entendu parler de cet instrument ? Ce n’est pas étonnant. Le bilo est une invention extraordinaire que l’on peut

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russe » (рполе.рф). Son programme comprenait des représentations de collectifs artistiques, diverses animations, un concours intitulé le « Marathon des tchastouchki », une création de musiciens professionnels et d’auditeurs du plus grand chœur russe et bien d’autres choses encore. Au début de l’automne, le premier week-end de septembre, a lieu le festival musical annuel de Moscou « La Moisson », où se produisent des collectifs interprétant des chansons populaires de Russie et de pays d’Europe, sous leur forme ancienne ou selon des arrangements contempo-rains. Les spectateurs peuvent écouter de la musique, assister à des com-bats, apprendre à danser, se former à l’artisanat, goûter des plats nationaux, acheter des souvenirs et faire le plein de bonne humeur.

Une autre manifestation a lieu l’été : il s’agit du festival de musique folk-rock « Shalelynx Fest » (fest.shadelynx.com), fondé en 2008. Cette manifestation se déroule dans 7 le parc des Arts « Muzéon », situé derrière la Maison cen-trale de l’artiste (Métro « Park Kultury », « Oktyabrskaya », 10 avenue Krymski) et rassemble d’important collectifs qui travaillent sur ce thème. Il existe encore un autre festival qui se déroule en automne, le festival FolkDay, à propos duquel vous trouverez toutes les informations sur le site folkday.ru. Cette manifestation rassemble de véritables célébrités de la scène folk et offre aux amateurs de ce genre la possibilité de voir l’un de leurs interprètes préférés. Le festival « Ethnoplanète » (etnoplaneta.ru) est également devenu un festival traditionnel où se produisent des repré-sentants de Russie et d’autres pays.

Manifestations La vie musicale de Moscou regorge de manifestations les plus diverses, de telle sorte qu’il se passe toujours quelque chose d’intéressant dans la ville, mais il existe des festivals annu-els attendus avec impatience et pour lesquels on se rend dans la capitale. Parmi ceux-ci, nombreux sont ceux qui ont un rapport avec la musique populaire et folklorique. Le premier de la liste est un festival récent mais très populaire, intitulé « Temps et époques ». 2012 a vu sa deuxième édition et bien qu’il ne s’agisse pas d’un festival exclusive-ment musical, la musique y occupe une place essentielle. Des reconstructeurs sont à l’origine de cette manifestati-on d’une ampleur peu commune dans laquelle des personnes reproduisent en détail le quotidien d’autrefois, le

mode de vie et les activités militaires. Quant aux visiteurs du festival, enfants et adultes, ils peuvent non seulement assister aux représentations et écouter de la musique, mais également parti-ciper aux jeux et tournois, assister à des ateliers d’artisanat populaire, en un mot, se replonger entièrement dans l’époque du Moyen-Âge. Le festival se déroule l’été au domaine-musée de « Kolomenskoïé ». Vous pouvez consul-ter les détails des précédents festivals, ainsi que les informations relatives au thème et à la durée de la prochaine édition sur le site временаиэпохи.рф.Un autre festival qui s’est déroulé en même temps que celui précédemment cité a, lui aussi, ravi les visiteurs de « Kolomenskoïé » et est également appelé à se tenir chaque année. Il s’agit du Festival artistique interré-gional de l’art slave intitulé « Champ

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Un peu d’histoire

La musique classique a émergé en Russie alors que la capitale de l’État russe était déjà Saint-Pétersbourg. Aussi, rien d’étonnant à ce que les principaux événements de la vie mu-sicale se soient produits précisément là-bas. C’est à Saint-Pétersbourg que les « descendants » de M. I Glinka, les compositeurs du « Groupe des Cinq », ont composé leurs œuvres : M. A. Balakirev (1837-1910), A. P. Borodine (1833-1887), M. P. Mous-sorgski (1839—1881), N. A. Rimski-Korsakov (1844-1908) et bien d’autres encore. Mais il ne faut pas oublier que l’œuvre de certains compositeurs est indissociablement liée à Moscou. C’est avant tout le cas du compositeur P. I. Tchaïkovski (1840-1893) qui a vécu et travaillé un bon moment à Moscou. Et contrairement à l’école péters-bourgeoise des Cinq, avec lesquels il entretenait de très bonnes relations, Tchaïkovski représente l’école mosco-vite de la musique classique russe. « Il

ne fait pas de doute que si le destin ne m’avait pas poussé à Moscou où j’ai passé plus de 12 ans, je n’aurais certainement pas fait ce que j’ai fait », disait le compositeur.Il passa les dernières années de sa vie à Kline, une ville de la région de Mos-cou, qui abrite aujourd’hui la maison-musée d’État P. I. Tchaïkovski (Région de Moscou, ville de Kline, 18 rue Tchaï-kovski). À Moscou, 1 le bâtiment du Centre culturel Tchaïkovski abrite

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Rachmaninov, alors âgé de 12 ans, la note de 20 accompagnée de trois plus, ayant hautement apprécié son talent de compositeur. Après la révolution d’Octobre, S. V. Rachmaninov quitta la Russie, mais resta toujours, de par l’esprit, l’un des musiciens les plus russes. Un monument est érigé à 2 la mémoire de S. V. Rachmaninov sur le boulevard Strastny, à Moscou.En 1918, Moscou est de nouveau proclamée capitale du pays et c’est pourquoi les générations suivantes de compositeurs et musiciens vivent et travaillent essentiellement dans ses murs. Ainsi, l’éminent compositeur rus-se du XXe siècle, S. S. Prokofiev (1891-1953) passa une bonne partie de sa vie à Moscou. Il est intéressant de sou-ligner que la mère du compositeur, qui lui insuffla l’amour de la musique dès sa plus tendre enfance, était issue de

la communauté de paysans des fameux Cheremetev, dont la grande maîtrise musicale des artistes avait fait la renommée du théâtre de serfs. Il existe deux musées S. S. Prokofiev à Moscou. Le premier est le musée populaire qui se trouve dans 3 l’école élémentaire

également le musée « P. I. Tchaïkovski et Moscou » (métro « Barrikadnaya », 46/54 place Kourdinskaïa), où les authentiques intérieurs de quelques pièces ont été recréés et où sont conservées les affaires personnelles du compositeur. Cette maison est directement liée à la vie de P. I. Tchaï-kovski : en effet, il vécut là, dans un appartement situé au premier étage un peu plus d’un an. Et c’est là que furent créées nombre de ses œuvres.On ne saurait surestimer l’importance de l’héritage artistique de Piotr Tchaïkovski pour la musique natio-nale et mondiale. Ses œuvres les plus populaires sont les ballets « Le Lac des cygnes » et « Casse-noisette » ainsi que ses opéras « Eugène Onéguine » et « La Dame de pique » L’éminent compositeur, le pianiste et chef d’orchestre S. V. Rachmaninov

(1873-1943), a, quant à lui, réuni dans son œuvre les écoles moscovite et pétersbourgeoise. Il étudia auprès de S. I. Taneïev, l’élève préféré de P. I. Tchaïkovski, à Moscou et connais-sait personnellement le compositeur. Lors d’un examen, Piotr Ilitch mit à

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S.V. Rachmaninov S.S.Prokofiev

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et bien d’autres encore ont créé de la musique que toutes les générations de Russes connaissent et retiennent. De nombreux interprètes de musique classique renommés sont également étroitement liés à Moscou. Ainsi, Fio-dor Chaliapine, l’un des plus illustres chanteurs d’opéra, vécut longtemps à Moscou. 5 Une maison-musée F. I. Chaliapine (25 boulevard Novinski) a

ouvert ses portes en 1988. Le pianiste mondialement connu Sviatoslav Richter (1915-1997) a également vécu et travaillé à Moscou.

6 L’appartement commémoratif de Sviatoslav Richter (métro « Pushkins-kaya », « Tverskaya », « Arbatskaya », 2/6 rue Bolchaïa Bronnaïa, appt 58) fait partie du musée national des beaux-arts Pouchkine.

municipale moscovite no 1, qui porte le nom du compositeur et le deuxième est situé dans 3a la maison où ce dernier vivait et travaillait (métro « Teatralnaya », « Okhotny Ryad », 6 avenue Kamerguerski.)Les noms de très nombreux composi-teurs célèbres du XXe siècle sont liés à la capitale russe : D. D. Chostakovitch (1906-1975) s’y installa à partir de

1943 ; A. I. Khatchtourian (1903-1978) fit ses études à 4 l’institut musical Gnessine, puis au conser-vatoire de Moscou ; A. G. Schnittke (1934-1998) enseigna plus de dix ans au conservatoire de Moscou, V. I. Che-baline (1902-1963) étudia, enseigna puis dirigea ce même conservatoire ; Quant à R. K. Chtchedrine (1932), il est né à Moscou. Ces compositeurs

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F. I. Shaliapin D. D. Chostakovitch S.T.RichterA.G.Shnitke

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des musiciens professionnels du plus haut niveau. Les auditeurs russes et étrangers connaissent parfaitement le grand Orchestre symphonique P. I. Tchaïkovski (bso.ru), fondé en 1930, l’Orchestre symphonique national russe de la Cinématographie, institué en 1924 (meloman.ru), l’Orchestre symphonique de la Fédération de Russie Eugène Svetlanov (gaso.ru) qui existe depuis 1936, l’Orchestre symphonique d’État de Moscou sous la direction de Pavel Kogan (msso-kogan.ru), éminent acteur de l’histoire depuis 1943, l’Orchestre symphonique de la Philharmonie de Moscou, fondé en 1951, l’Orchestre national de chambre « Les Virtuoses de Moscou » (mvco.ru), fondé en 1979, et bien d’autres en-core. Ils effectuent tous des tournées mondiales et donnent souvent des représentations à Moscou.

Les lieux

Le théâtre Bolchoï9 Le Théâtre

académique d’État Bolchoï (métro « Teatralnaya », « Okhotny Ryad », 1 place théâtralnaïa, bolshoi.ru) est depuis longtemps l’un des symboles de la capitale. Le bâtiment du Bolchoï est situé au centre de la ville, non loin du Kremlin. Ce théâtre existe ici depuis la fin du XVIIIe siècle. Après la guerre de 1812, on entreprit de reconstruire Mos-cou qui avait presqu’entièrement brûlé, en s’efforçant de remplacer l’urbanisme spontané par la création d’un ensem-ble unitaire. C’est pourquoi, lorsque la reconstruction de cette partie de la ville démarra, conformément au projet d’A. Mikhaïlov et à certaines modifica-tions apportées par O. I. Bové, il fut érigé un nouveau théâtre. Malheureu-

Le célèbre violoniste David Oïstrakh (1908-1974) a lui aussi vécu et travaillé à Moscou. Une exposition du 7 Musée central de la culture musicale M. I. Glinke (métro « Maya-kovskaya », 4 rue Fadeev) est consac-rée à son œuvre.

Il existe encore un autre musicien mondialement connu dont le nom est associé à la capitale : le violon-celliste et chef d’orchestre Mstislav Rostropovitch (1907-2007). Sa femme, la célèbre chanteuse d’opéra, Galina Vichnevskaïa, a ouvert à Moscou 8 le Centre d’opéra Galina Vichnevskaïa (métro « Kropotkinskaya », « Park Kultury », 25 rue Ostojenka, bât. 1, opéra-centre.ru), où se déroulent des stages pour artistes d’opéra ayant reçu une formation professionnelle en Russie ou à l’étranger. Le centre

dispose également d’un théâtre d’opéra en activité.Il n’est pas possible de citer tous les compositeurs, musiciens et inter-prètes de musique classique qui ont vécu, travaillé ou ont effectué des tournées à Moscou et qui continuent, aujourd’hui encore, à se produire dans notre admirable ville. Moscou regor-ge de spectacles extraordinaires, de vedettes, de festivals et de concours, d’illustres théâtres et salles de concert. Nous allons vous parler des plus célè-bres interprètes et lieux où l’on peut se rendre pour écouter de la musique classique.

Les interprètesMoscou compte de nombreux collectifs qui interprètent de la musique clas-sique : il s’agit de grands orchestres, de quartets, trios qui rassemblent

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et à peine les bambins ont-ils franchis le seuil du théâtre, qu’ils sont envahis d’un sentiment de fête qui ne les quit-te plus. Les metteurs en scène sont de grandes étoiles de l’opéra et du ballet et grâce à la diversité du répertoire du théâtre, les enfants peuvent, dès trois ans, pénétrer l’univers du classique. On y trouve des spectacles pour toutes les tranches d’âges, et même les adultes ne s’ennuient pas : en effet, l’immortelle musique de Mozart, de Tchaïkovski, Prokofiev, Chostakovitch

et bien d’autres compositeurs saura conquérir tout le monde, quant aux thèmes des contes, ils sont toujours d’actualité et instructifs. Les enfants se souviendront longtemps de leur visite au théâtre qui ne leur laissera que des souvenirs enthousiastes.

Le théâtre musical de Moscou K. S. Stanislavski et Vl. I. Nemirovitch-DantchenkoVoilà plus de 90 ans que l’extraordinaire 12 théâtre Musical (métro « Pushkinskaya », « Tchekhovs-kaya », « Tverskaya », 17 rue Bolchaïa

Dmitrovka, stanislavskymusic.ru), qui porte le nom de deux des plus grands réformateurs de la scénologie, célèbres dans le monde entier, réjouit ses spec-tateurs avec ses productions. L’un de ses principaux mérites tient à ce qu’il a su transformer le rapport à l’opéra en tant qu’évènement exclusivement musical. Ses fondateurs cherchai-ent à associer le plus haut niveau d’interprétation musicale possible à une vivacité du jeu dramatique, ce qui a indiscutablement porté les produc-tions musicales à un niveau qualitatif tout à fait nouveau.Mentionnons au passage 13 la Maison-musée K. S. Stanislavski (métro « Pushkinskaya », « Tverska-ya », 6 passage Leontievski) qui ras-semble des pièces racontant la vie du metteur en scène mondialement connu ainsi que le monde du théâtre de son époque. Quant à la salle de concert Onéguine, elle présente des pièces de musique classique.

La salle de concert TchaïkovskiL’une des salles de concert les plus connues de Moscou est la principale scène où se produit le Philarmonique de Moscou, 14 la salle de concert P. I. Tchaïkovski (métro « Mayakovska-ya », 4/31 place du Triomphe). On ne saurait citer toutes les étoiles de la musique classique mondiale dont les noms ont figuré sur ses affiches. On peut tout voir sur cette scène : des événements musicaux, des créations, des concours comme des festivals.

sement, moins de treize ans plus tard, ce bâtiment, construit en 1825, brûla. Sur la base des murs, des colonnes et du portique conservés, il fut érigé un nouveau théâtre conformément au projet de l’architecte Alberto Kavos, et le sculpteur P. K. Klodt recréa le traditionnel quadrige d’Apollon, pro-tecteur des arts. Dans son ensemble, le bâtiment est très harmonieux, en dépit du fait que la décoration extérieure, comme intérieure du théâtre se décline dans plusieurs styles différents : empi-re, classicisme et éclectique.Le répertoire du Bolchoï se compose d’œuvres classiques : des opéras et des ballets. Sur sa scène se sont produits et se produisent aujourd’hui encore des professionnels de très très haut niveau.

Le Palais du KremlinIl existe un autre endroit où sont toujours présentées des œuvres du répertoire classique, c’est 10 le Palais du Kremlin, autrefois palais

des congrès du Kremlin à l’époque soviétique (kremlinpalace.org). Ce bâtiment ne peut pas se glorifier de sa longue histoire et sur le territoire du Kremlin de Moscou qui abrite de très anciennes constructions de la capitale, il a l’air particulièrement « jeune ». De nombreux interprètes dans les genres les plus divers se produisent sur sa scène, combinant maîtrise hautement professionnelle et amour de la scène. Le palais du Kremlin dispose de sa propre compagnie de ballet, le ballet du Kremlin fondé en 1990.En hiver, le bâtiment du palais accueil-le la plus importante fête pour enfants du pays : l’arbre de Noël du Kremlin.

Théâtre Nathalia SatsSi vous souhaitez faire découvrir le répertoire classique à des enfants, alors il n’y a pas mieux que 11 le théâtre musical national pour enfant N. I. Sats (métro « Universitet », 5 avenue Vernadski, teatr.sats.ru). Tout est conçu ici à l’attention des enfants

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ManifestationsLe programme musical annuel de Moscou regorge de manifestations les plus variées. Il s’agit de créations, de tournées, de concours et de festivals. Cependant, il convient d’accorder une place particulière à certains festivals annuels qui rassemblent des amateurs de musique classique venus des quatre coins du globe. L’hiver russe est renommé dans le monde entier pour ses gels et en cette saison, on a particulièrement envie de fête, d’autant plus que c’est en hiver que l’on célèbre les fêtes préférées, féériques et longuement attendues de Noël et du Nouvel An. Le théâtre du Bolchoï réjouit traditionnellement ses spectateurs avec son ballet « Casse-noisette », les enfants attendent avec impatience l’arbre de Noël du Kremlin et de nombreux théâtres et musées organisent des arbres de Noël et Nouvel an à l’attention des enfants. En décembre et janvier se déroule le célèbre festival « L’Hiver russe » (me-loman.ru) durant lequel se produisent les collectifs russes les plus renommés ainsi que des hôtes étrangers. Il existe un autre festival de renom,

intitulé « Soirées de décembre’ », qui se déroule au musée des beaux-arts Pouchkine. L’initiateur de ce festival est le célèbre pianiste Sviatoslav Rich-ter et c’est pourquoi le festival porte aujourd’hui son nom. Le caractère unique de cette manifestation tient au fait que les expositions et concerts musicaux présentés dans les murs du musée portent sur un même thème. Depuis 2003, le Conservatoire de Mos-cou P. I. Tchaïkovski accueille au prin-temps et en été un festival internatio-nal de musique intitulé « L’Univers du son » (« Vseliennaïa zvouka ») qui vise à renforcer les liens internationaux, en formant aux cultures originales des autres pays et en développant le respect à leur égard. Chaque été, le festival des orchestres symphoniques du monde se déroule à Moscou (symphonyfest.ru). Chaque année, dans le cadre de ce festival, des projets uniques voient le jour, faisant de ce festival un événement véritable-ment inoubliable.

La vie musicale de Moscou se nourrit littéralement de musique classique et propose des manifestations musicales dignes d’intérêt pour les enfants comme pour les adultes, pour les spécialistes comme pour les amateurs, pour les visiteurs russes comme pour les touristes étrangers. Vous pouvez acheter des billets et abonnements auprès des caisses des théâtres et des salles de concert ou bien vous les procurer à l’avance, sur les sites spécialisés.

La Philharmonie de Moscou se produit également dans d’autres salles de concert. Il est toujours possible de consulter leur liste et leur programme sur le site de la Philharmonie de Mos-cou, meloman.ru.

La Grande salle du conservatoireCe qui distingue 15 la Grande salle du conservatoire de Moscou (métro « Biblioteka im. Lenina », « Arbatska-ya », « Alexandrovski Sad », « Boro-vitskaya »,13 rue Bolchaïa Nikitskaïa), c’est sa magnifique acoustique. Sise dans un bâtiment construit à la charnière des XIXe et XXe siècles, elle est devenue le lieu de récitals des plus illustres musiciens. Plus de trois cent concerts y sont présentés en une sai-son, chacun d’entre eux constituant un important évènement dans le monde de la musique. Les amateurs de musiques connaissent bien la Petite salle, la salle Rachma-ninov et les autres salles du conser-

vatoire de Moscou. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site mosconsv.ru.

La Salle des Colonnes de la Maison des Unions

La plus ancienne salle de concert de Moscou se trouve dans le somptueux hôtel particulier de l’Assemblée des Nobles, construit au XVIIIe siècle et rebaptisé ultérieurement 16 la Maison des Unions (métro « Teatral-naya », 1 rue Bolchaïa Dmitrovka, domsojusov.ru). Il est maintes fois cité dans les pages des œuvres littéraires, notamment dans « Eugène Onéguine » de Pouchkine.

La Maison internationale de la musique de MoscouLe bâtiment moderne de neuf étages de 17 la Maison internationale de la Musique de Moscou (métro « Tagans-kaya », « Paveletskaya », 52 quai Kosmodamianskaïa, bât. 8, mmdm.ru), construit sur les bords de la Moskova entre 2000 et 2002, attire tout de suite l’attention. Le complexe de la Maison de la musique comprend trois salles de concert (la salle Svetlanovski, salle des musiques de chambre et la salle théâtrale), une terrasse musicale d’été, une galerie d’exposition, des studios d’enregistrement, un complexe audio-vidéo, un salon des instruments musicaux et un restaurant.

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Un peu d’histoireIl existe, à juste titre, une multitude d’amateurs d’opérette dans le monde. La combinaison de la musique, des danses et d’un sujet plaisant font de l’opérette le meilleur moyen de se mettre de bonne humeur. Les opé-rettes sont présentées sur la scène russe, tout comme les spectacles de music-hall, que les spécialistes de la musique considèrent comme la forme la plus contemporaine de l’opérette. La comédie musicale, très répandue à l’époque soviétique, est très proche et parfois équivalente au music-hall. Mais le nom que porte le spectacle est-il si important : opérette, music-hall, opé-ra-rock ? Un show brillant, interprété par des artistes professionnels dans des décors exceptionnels, attire les spectateurs. De nombreuses comédies musicales sont devenues des légendes.

De tels spectacles font salle comble et effectuent, avec succès, des tournées dans le monde entier.

Les interprètesNombre de célèbres comédies musi-cales étrangères ont été traduites en russe et présentées sur la scène russe grâce aux efforts des artistes russes. Mais la Russie a également ses propres productions mythiques. En premier lieu, il s’agit de l’illustre spectacle « Junon et Avos », mis en scène par Mark Zakhrov en 1981 sur la scène du théâtre moscovite du Komsomol de Lénine, aujourd’hui 1 théâtre moscovite d’État « Lenkom » (métro « Tchekhoskaya », 6 rue Malaïa Dmitro-vka, lenkom.ru). Bien que les chansons du spectacle (musique d’Alexis Ryb-nikov, libretto d’Andreï Voznessenski) soient devenues depuis longtemps des

Opérette et music-hall

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cales « Métro » de Yanuch Stoklossa, « Notre-Dame de Paris » de Richard Cocciante, « Roméo et Juliette » de Gérard Presgurvic. Le répertoire du théâtre est conçu pour les spectateurs de toutes les générations.Tout récemment, en février 2012, est apparu le seul et, nous l’espé-rons pour l’heure, l’unique théâtre en Russie, spécialisé dans le music-hall :

3 le Théâtre du Music-Hall (métro « Bagrationovskaya », 27 rue Novoza-vodskaya). Il occupe le bâtiment du légendaire marché « Gorbouchka », le Palais de la culture S. P. Gorbounov.

4 Le Palais de la Jeunesse de Moscou (MDM en russe, métro « Frun-zenskaya », 28 avenue Komsomolski, mdmpalace.ru) constitue un autre espace où les spectateurs peuvent voir des comédies musicales. La comédie « Les Trois mousquetaires »

promet d’être un événement grandiose dans lequel la musique, les chansons et les danses sont combinés à un spectacle sur glace. Elle sera présen-tée sur la scène du palais des sports « Loujniki » et pour obtenir plus d’informations ou réserver des billets, vous pouvez vous rendre sur le site « stage-musical.ru ».

ManifestationsMoscou accueille également le Concours international des jeunes artistes d’opérette « OperretaLand ». Le cinquième concours qui se déroulera fin octobre 2012 sera consacré au 130e anniversaire de la naissance d’Imre Kalman.Le festival international de théâtre Tchekhov (chekhovfest.ru) constitue toujours un événement théâtral consi-dérable.

tubes et qu’elles aient été enregistrées sur vinyles, puis sur CD, l’opéra-rock continue immanquablement de jouer à guichets fermés.Une autre œuvre musicale tout à fait inhabituelle a résisté à l’épreuve du temps. Le dessin animé musical « Les Musiciens de Brême », créé à partir du sujet du conte des Frères Grimm, mais avec l’ajout d’une trame lyrique, paru en 1969, a instantanément enthou-siasmé les enfants et les grands et reste aujourd’hui encore le préféré universel depuis plus de quarante ans. Paru en 1973, la suite intitulée « Sur les traces des musiciens de Brême » a connu la même popularité. Les chansons de ce dessin animé (musique de Gennadi Gladkov, textes de Youri Entine) sont si populaires qu’elles ont constitué la base de la comédie musi-cale « Les Musiciens de Brême ». Pour

plus d’informations concernant cette production et pour vous procurer des billets, vous pouvez consulter le site bremenskie.com.

Les lieuxNombreux sont les théâtres de Moscou qui ont à leur répertoire des productions musicales pour enfants et adultes. Mais 2 le Théâtre académique d’Opérettes (métro « Teatralnaya », « Kuznetsky most », 6 bolchaïa Dmitrovka, mosoperetta.ru) est entièrement dédié à ce genre. Ce théâtre extrêmement populaire existe depuis 1927. Durant toutes ces années, le public a pu voir des œuvres de compositeurs russes classiques et contemporains. Aujourd’hui, le théâtre correspond à l’esprit du temps. Outre l’opérette traditionnelle et habituelle, sa scène a accueilli les comédies musi-

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Jazz Cette musique est née aux États-Unis d’Amérique à la fin du XIXe siècle et a connu un essor considérable dès les années vingt du XXe siècle. C’est précisément à cette époque qu’elle est également apparue en URSS. Le rap-port au jazz à l’époque soviétique était ambigu : il était tantôt autorisé, tan-tôt interdit. Il n’a donc pas bénéficié d’une reconnaissance officielle, mais a tout de même su trouver son public. Plusieurs films très populaires ont été tournés sur le jazz et les musiciens de jazz. L’un d’entre eux, la comédie musicale « Nous venons du jazz », a conquis les spectateurs.

Les interprètesL’un des interprètes de jazz les plus célèbres de notre pays est l’orchestre national de jazz Oleg Lundstrem (direc-teur artistique : Boris Froumkine). Son histoire commence en 1934, lorsque dans la ville d’Harbin, en Chine, Oleg Lundstrem (1916-2005) monte un big band qui connaît immédiatement le succès. Le répertoire de l’orchestre se composait de chansons russes et soviétiques, interprétées avec des arrangements de jazz. Le déménagement du collectif en URSS marque un tournant dans l’histoire de l’orchestre et du jazz national. Installés à Kazan, de nombreux musiciens entreprirent des études au conservatoire de Kazan. Bien que le jazz ne soit pas officiellement reconnu dans le pays, l’orchestre parvenait à se produire, à enregistrer et sortir des disques.

En novembre 1998, le collectif, le premier à être composé d’interprètes de jazz, se produisit dans la Grande salle du conservatoire de Moscou. Aujourd’hui, l’orchestre n’a rien perdu de sa popularité. Vous pourrez trouver toutes les informations relatives à ses représentations sur le site lundstrem-jazz.ru.

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De nombreux musiciens ayant travaillé dans l’orchestre d’Oleg Lundstrem à divers moments sont par la suite devenus des interprètes de jazz et de variétés indépendants. Parmi eux, Guéorgui Garanian (1934-2010), connu d’un vaste cercle d’auditeurs en tant que directeur de l’ensemble instrumen-tal de jazz « Mélodie ». Ce collectif a enregistré un grand nombre de disques solo et a également brillamment accompagné des chanteurs populaires d’Union soviétique lors d’enregistre-ment en studio. Aujourd’hui, le nom de cet éminent musicien et composi-teur est porté par un ensemble qu’il a créé à partir du groupe « Mélodie »: le « Big band Guéorgui Garanian » (garanian.ru).

Les lieuxForce est de citer encore un autre musicien de jazz célèbre dans le pays, le saxophoniste Igor Boutman (igorbutman.com), qui dirige actuelle-ment l’orchestre de jazz de Moscou. En outre, le musicien a ouvert deux clubs de jazz (butmnclub.ru) dont les visi-teurs peuvent assister à des concerts en direct d’interprètes de jazz.

1 Le club « L’Union des compositeurs » (métro « Tverskaya », « Teatralnaya », « Okhotny Ryad », 8/10 passage Brioussov, bât. 2, ucclub.ru) est un espace de jazz populaire. Des célébrités de la musique russe et étrangère s’y produisent.Quant à ceux qui préfèrent écouter de la musique dans des salles de concert, il n’existe rien de mieux

que de prendre un abonnement aux concerts de jazz de la Philharmonie d’État (meloman.ru) et à 2 la Maison international de la musique de Moscou (mmdm.ru).

Manifestations Plusieurs festivals de jazz se déroulent à Moscou. Le plus populaire est, probablement, le festival international en plein air « Domaine Jazz » (usadba-jazz.ru). Le premier festival organisé dans le domaine-musée « Arkhangels-koïé » (arkhangelskoe.ru) s’est déroulé en 2004. Depuis cette époque, il a acquis une grande popularité. C’est le plus important festival en plein air qui réunit des amateurs de jazz et des musiciens d’orientation les plus diverses.

Il existe une autre manifestation estivale de jazz : le Festival internatio-nal de jazz de Moscou qui se déroule à la fin de l’été, dans le célèbre jardin moscovite de 3 l’« Hermitage » (mosgorsad.ru). Quant au festival international « Triomphe du jazz » (jazztriumph.com), il a lieu chaque hiver, en février, depuis 1999.

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La musique de variété La musique de variété désigne, tradi-tionnellement, une musique populaire légère, même si sur scène, de nombreux interprètes ont une très belle voix et les chansons qu’ils chantent restent longtemps dans les mémoires. La musique de variété, en tant que genre, a vu le jour dans la première moitié du XXe siècle. Parler exclusivement de variété est très difficile. Ainsi, par exemple, on considère Léonid Oues-so, l’interprète des propres chansons d’Alexandre Vertinski, dont l’œuvre est très populaire en Russie et à l’étranger, comme le père de la chanson d’auteur ; l’interprète de jazz, Muslim Magomaev, était également chanteur d’opéra ; quant à Lioubov Orlova et Lioudmila Gourtchenko, elles sont connues à la fois en tant que chanteuses et actrices. Et les exemples de ce style sont légion. Des musiciens de rocks, des bardes et des artistes d’opéra et du ballet propo-sant des numéros particuliers peuvent se produire dans les mêmes concerts de variétés, notamment les concerts de bienfaisance ou ceux consacrés à un événement important. Et tout cela peut être qualifié de « variété ». À l’époque soviétique, le niveau et la qualité de l’interprétation de la musique populaire étaient très élevés ; on se souvient de nombreuses anciennes chansons aujourd’hui encore et les musiciens contemporains les inclu-ent dans leur répertoire. Aujourd’hui, la variété russe est beaucoup plus diverse : des musiciens déjà populaires à l’époque de l’URSS continuent de se produire, de nouveaux noms font leur apparition, la stylistique s’élargit et

grâce à l’utilisation des effets spéciaux modernes, le caractère spectaculaire des concerts gagne en force. Les gens qui fréquentent les salles de concert sont gagnés par un sentiment de fête.Moscou, en sa qualité de capitale, est le centre du show-business russe contemporain. C’est là qu’ont lieu les plus importants concerts réunissant des stars de la variété, les récitals de solistes, les concerts qui mettent un artiste particulier à l’honneur et les soirées artistiques.

Les interprètesSi l’on souhaite citer les plus célèbres chanteurs, il convient, sans contes-te, de mentionner Alla Pougatcheva, Joseph Kobzon, Philippe Kirkorov, Sophia Rotarou, Valery Leontiev, Lev Lechtechenko, Edita Piekha, Kristina Orbakaïte, Vladimir Presniakov, Valeria et bien d’autres encore. Dima Bilan, le vainqueur du concours international de l’Eurovision en 2008, Véra Brejneva, les élèves frais émoulus de « l’Usine à stars » - le groupe « Korni », Victoria Daïneko, Nioucha, Dan Balan, Ser-gueï Lasarev et bien d’autres sont les représentants de la nouvelle génération. Pour assister à leurs représentations, il suffit de consulter la programmation et de choisir un concert à son goût.

Les lieuxLes concerts solos et collectifs d’interprètes populaires ont lieu sur les principales scènes de la capitale comme

1 le Palais du Kremlin, 2 le Théâtre de l’Estrade, 3 le Crocus City Hall, etc.

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La musique rock Un peu d’histoireDepuis qu’elle existe, et elle est apparue dans les années 50 du siècle dernier aux États-Unis et en Grande-Bretagne, la musique rock a assimilé une multitude de styles et de genres, engendré des dizaines de sous-cultures et suscité quantité de polémiques. Pour nombre de générations, elle est symbole de contestation, de désaccords, d’envie de changement. Dans notre pays, à la fin du siècle dern-ier, en dépit de la résistance exercée par le système soviétique, des groupes de rock se sont également constitués. Ils ne pouvaient pas sortir de disques, effectuer de tournées officielles, leurs chansons ne passaient pas à la télé et à la radio, mais ils étaient tout de même connus et appréciés. Dans les années 80, plusieurs organisa-tions publiques et clubs de rock ont été créés qui ont permis aux musiciens de légaliser leur activité. Le Club de rock de Leningrad occupait une position prédominante, mais le Laboratoire de rock de Moscou, qui regroupait les groupes de la capitale, était très connu des amateurs de musique. Aujourd’hui les musiciens disposent de beaucoup plus de possibilités de s’exprimer librement sur le plan artistique. Ils effectuent des tournées dans le pays, se produisant dans des stades et des clubs, ils sortent des disques et partagent leurs nouveautés avec les amateurs sur Internet. De nombreux groupes ont intégré à leurs textes des éléments plus

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encore ont consacré de chaleureuses chansons à leur ville natale.

Les lieuxLes musiciens de rock se produisent sur les mêmes scènes que les représent-ants d’autres genres, mais il existe des endroits particuliers où l’on accorde la préférence à la musique rock. Parmi eux, 1 le « Théâtre Vert » du Parc Gorki, 2 la Maison centrale des artistes ainsi que des clubs comme 3 B2, 4 16 tonnes, 5 le Point et d’autres encore. Vous pouvez consulter la programmation sur certains sites ou dans certaines publications spécialisés ou écouter « Nachem radio », une sta-tion dédiée à la musique rock russe. ManifestationsÉtant donné qu’un festival de rock est un événement de grande envergure qui exige des espaces scéniques consi-

dérables et des lieux pour accueillir les visiteurs, de telles manifestations ont généralement lieu à l’extérieur de la ville. Cependant, certains événe-ments se déroulent à Moscou. Ainsi les amateurs de rock connaissent parfaitement le festival international annuel « Maxidrom », organisé par la radio « Maximum », où se produisent d’illustres célébrités du rock du monde entier.

lyriques et philosophiques, proposant aux auditeurs des thèmes de réflexion.

Les interprètesAujourd’hui que les musiciens de rock peuvent se produire sur n’importe quelle scène, des stars mondiales du rock viennent dans notre pays pour effectuer des tournées et il n’y a pas lieu de distinguer une école musicale moscovite particulière. D’autant plus que l’enregistrement des albums a sou-vent lieu dans des studios non seule-ment dans notre pays, mais également à l’étranger. Il existe cependant des groupes, dans l’�uvre desquels le thème de Moscou occupe une place à part. Igor (Garik) Soukatchev, leader du groupe « Brigada S » et « Neprikas-saïemye » (Les Intouchables), Alexan-dre F. Skliar de « Ba-BankЪ », Eugène Khavtan, le manager et auteur des tex-tes du groupe « Bravo » et bien d’autres

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Un peu d’histoireLes poètes qui interprètent leurs chansons en s’accompagnant d’instru-ments ont toujours existé dans tous les pays et de tout temps. L’appella-tion de barde utilisée au moyen-âge a ensuite été réservée, à juste titre, aux interprètes de chanson amateur. Même les thèmes de leurs chansons étaient analogues et comme leurs prédécesseurs, les bardes modernes écrivaient sur l’honneur, la fidélité, l’amitié et, bien entendu, l’amour. Parmi les chansons, certaines étaient gaies, humoristiques, mais d’autres étaient âprement satiriques et faisait, avec audace, la critique du régime alors en place. La guitare constituait l’immuable instrument des auteurs et interprètes de leurs propres chansons : il était facile de la transporter avec soi lors de soirées ou d’escapades où ces chansons étaient le plus souvent jouées. La chanson d’auteur est née dans le milieu étudiant et elle a progres-sivement « mûri » en même temps que ses interprètes et auditeurs. Boulat Akoudjava, Vladimir Vyssotski, Alexandre Galitch, Youri Vizbor, Youli Kim, Sergueï et Tatiana Nikitine, Oleg Mitiaïev et bien d’autres ont donné une forte impulsion à son développe-ment. Force est de souligner que ce genre existait non seulement en URSS, mais également dans d’autres pays. Aujourd’hui, la chanson d’auteur occupe une place particulière dans la vie musicale du pays. Il existe des concours, des festivals et les musiciens

effectuent des tournées dans le pays et enregistrent des disques.

Les lieuxLes bardes se produisent sur les scènes les plus diverses et c’est pourquoi, si vous vous intéressez à un interprète particulier, il vaut mieux suivre le calendrier de sa tournée. Pour ceux qui souhaitent simplement écouter des chansons de bardes à Moscou, il existe des clubs dans lesquels vous êtes sûr(e) de toujours trouver votre musique préférée ainsi que des acolytes. Parmi

La chanson d’auteur

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transport, mais qui constitue également un circuit d’excursion musicale. Rappelons que Moscou abrite des monu-ments à 6 la mémoire de Boulat Okoudjava (métro « Smolenskaya », rue l’Arbat) et 7 de Vladimir Vyssotski (métro « Tchekhovskaya », « Trub-naya », sur le boulevard Strastnoï).

8 Le centre-musée culturel national Vladimir Vyssotski, la Maison de Vyssotski, exerce ses activités rue Taganka.

Manifestations

Le festival de chansons d’auteur le plus connu est le festival Grouchinski qui a lieu près de Samara. Mais Moscou peut se targuer d’avoir ses propres mani-festations. Elle accueille, par exemple, depuis 2002, le festival interrégional en plein air de chansons d’auteur qui a lieu dans le domaine-musée de « Kolomens-koïé » (kolfest.ru).

eux, 1 le Barde-café « Gnezdo gloukharia » (Nid du coq de bruyères) (métro « Arbatskaya », 12 place Tagans-kaïa) ; 2 Bard club «Alma Mater» (station de métro «Taganskaya»;. Taganskaya j 12); 3 le Barde-club « Le Chalet » du club « Kant » (métro « Nagornaya » ; 7B passage Électro-litny) ; 4 le Centre de la chanson

d’auteur (métro « Novokuznetskaya », 24 passage B. Ovtchinnikovski, bât. 5) ;

5 La Maison de la chanson d’auteur « La République de la chanson » (mé-tro « VDNKh », « Botanitchesky sad », VVC, pavillon 62). Et, sur l’itinéraire de la ligne du boulevard de ceinture (Sadovoïe Koltso), « le Trolleybus vert » qui est non seulement un moyen de

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Le Musée Glinka (Glinka Musée cen-tral de la culture musicale)Moscou, ulitsa Fadeyeva, 4Métro: MayakovskayaGuichets: +7 (495) 739-39-85ouvrir 10 heures 30-18h30www.glinka.museum

Musée bureau A.B.GoldenveyzeraMoscou, r. Tverskaya, 17, Apt. 110 Métro: Tverskaya, Pushkinskaya, Chek-hovskayaTéléphone: +7 (495) 629-29-29Heures d’ouverture: mercredi de 12,00 à 16,00, visites sur rendez-vouswww.glinka.museum / about / apart-ment_museum_goldenweiser

Tchaïkovski à Klin MuséeKlin, région de Moscou, ulitsa Tchako-vskogo, 48Téléphone: +7 (496) 245-81-96Ouvert tous les jours 10 heures-18 heures (guichets ouverts jusqu’à 17 heures), sauf le mercredi, le jeudi et le dernier lundi du moiswww.cbook.ru / tchaikovsky

Kuskovo EstateMoscou, ulitsa Yunosti, 2Heures d’ouverture du musée:Avril 15 Octobre to 14: 10 heures-18 heures (guichets jusqu’à 17 heures)Octobre 15 to 14 Avril: 10 heures-18 heures (guichets jusqu’à 17 heures)Pour les visites guidées: +7 (495) 375-31-31www.kuskovo.ru

Ostankino ImmobilierMoscou, Pervaya Ostankinskaya ulitsa, 5Stations de métro: VDNH, télécentres (lumière la station de métro)Téléphone: +7 (495) 683-46-45Musée est ouvert tous les jours (sauf les lundis et mardis): Avril à Octobre dix heures-18 heures, Novembre à Mars 10 heures-16 heures Mercredi dernier du mois, le musée est fermé pour le nettoyage.www.ostankino-museum.ru

S.S. Prokofiev MuséeMoscou, Kamergerski pereulok, 6Station de métro: Okhotny RyadTéléphone: +7 (495) 692-79-59Heures d’ouverture: Mercredi au diman-che, 11 heures-17 heures

S.S. Prokofiev People’s MuséeMoscou, Tokmakov pereulok, 8Station de métro: BaumanskayaTéléphones: +7 (919) 721-01-12, +7 (903) 153-84-76

Russkaya Pesnya ThéâtreMoscou, Sadovo-Tchernogryazskaya ulitsa, 5/9, Bâtiment 2Les billets pour tous les concerts et spectacles sont disponibles à la billet-terie du théâtre Russkaya Pesnya.Téléphone: +7 (926) 221-72-84Heures d’ouverture des guichets: du mardi au vendredi 11 heures-19 heu-res, samedi de 12 h à 16 heureswww.babkina.ru

Zolotoe Koltso ThéâtreMoscou, Timitryazevskaya ulitsa, 17Station de métro: TimitryazevskayaBilletterie: +7 (495) 611-48-00Billetterie est ouverte 10 heures-20 heureswww.golden-ring.ru

The Musical Theater et Romen Gypsy Drame de MoscouStations de métro: Byelorusskaya, DynamoArrêt de bus: Sovietskaya Hôtel, Romen ThéâtreDes billets par téléphone: +7 (499) 251-85-22, +7 (499) 250-99-80, +7 (495) 614-58-15Billetterie ouverte 11 heures-15 heures et de 4 à 21 heureswww.teatr-romen.ru

Galina Vishnevskaya Centre de Chant Opéra (accessible aux handicapés physiques)Moscou, ulitsa Ostozhenka, 25, bâti-ment 1Stations de métro: Kropotkinskaya, Park KulturyThéâtre téléphone: +7 (495) 637-43-78www.opera-centre.ru/index

Théâtre du BolchoïMoscou, Teatralnaya Square, 1Stations de métro: Theatralnaya, Okhotny RyadGuichets: +7 (495) 455-55-55www.bolshoi.ru

Le Palais des Congrès du KremlinMoscou, ulitsa Vozdvizhenka, 1Les guichets sont ouverts tous les jours de 12h00 à 14h30 et de 3,30 à 8,00 pmwww.kremlinpalace.org

Nataiya Sats TheaterMoscou, prospect Vernadskogo, 5Métro: UniversitetGuichets: +7 (495) 930-70-21www.teatr-sats.ru

Musées


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Shalyapin MuséeMoscou, Novinski Boulevard, 25Openning heures:mardi 10 heures-18 heuresmercredi 11 heures-19 heuresJeudi - 11h30-19 heuresSamedi - 10 heures-18 heuresDimanche - 10 heures-16h30La billetterie ferme 1 heure avant l’heure de fermeture museum’s.Jours de repos: lundi, vendredi. Nettoyage jour: chaque dernier jour ouvrable du mois.Téléphone: +7 (495) 605-62-36, +7 (495) 252-25-30www.shalyapin-museum.org

Appartement Mémorial de Sviatoslav RichterMoscou, r. La plupart Bronnaya, d. 2/6, Apt. 58 (16e étage)Appartement Mémorial de Sviatoslav Richter emmène les visiteurs les mardis, jeudis,et le troisième samedi de chaque mois, de 12 à 14 heures, avec une obligation de pré-enregistrée.Téléphone: +7 (495) 695-83-46, +7 (495) 697-72-05www.sviatoslav-richter.ru


moscou, la musicienne

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