modalites de prise en compte des normes comptables internationales dans le nouveau referentiel...
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MODALITES DE PRISE EN COMPTE DES NORMES COMPTABLES INTERNATIONALES DANS LE
NOUVEAU REFERENTIEL COMPTABLE AU MAROC
Mimoun LMIMOUNI AFRITAC Centre Douala: 26-29 Octobre 2009
F O N D S M O N É T A I R E I N T E R N A T I O N A LCentre Régional d’Assistance Technique pour l’Afrique Centrale
AFRITAC Centre - Libreville, Gabon
Séminaire régional sur la comptabilité de l’Etat : Les bonnes pratiques et les normes internationales
Douala, Hôtel SAWA, 26 au 29 octobre 2009
Présenté par Monsieur Mimoun LmimouniExpert du FMI
Modalités de prise en charge des normes comptables internationales dans le nouveau
référentiel comptable au Maroc
I. MATRICE CONCEPTUELLE DE LA REFORME COMPTABLE DE L’ETAT
II. CADRE CONCEPTUELIII. PRÉSENTATION DES NORMES COMPTABLESIV. PRÉSENTATION DU PLAN DE COMPTESV. CONCLUSION
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PLAN DE L’EXPOSÉ
INTRODUCTION
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► Le Plan Comptable de l’Etat s’inspire des normes comptables internationales du secteur public (IPSAS)
► Les normes comptables de l’Etat intègrent les principes de la comptabilité de l’entreprise tout en tenant compte de certaines spécificités de l’Etat (non valorisation du droit à lever l’Impôt par exemple)
► Les comptes de l’État se fixent pour objectif de donner une image fidèle du patrimoine de l’État et de sa situation financière dans la perspective de la «Certification des comptes de l’Etat ».
INTRODUCTION
►La réforme comptable constitue une évolution majeure avec : Le passage à une comptabilité d’exercice fondée sur le principe de la constatation des
droits et obligations ; La prise en compte de la dimension patrimoniale.
► Travaux de normalisation ont permis l’élaboration d’un recueil des nomes comptables applicables à l’État composé :
du cadre conceptuel ; de 13 normes chacune est structurée en deux parties : exposé des motifs et
dispositions normatives ; et d’un glossaire.
I- MATRICE CONCEPTUELLE DE LA RÉFORME COMPTABLE DE L’ETAT 1/3
II-1 Les objectifs de la réforme : Améliorer la qualité des comptes, par la mise en œuvre d’un nouveau référentiel
comptable ; Disposer d’une comptabilité restituant l’image fidèle du patrimoine et de la
situation financière de l’Etat ; Faire prendre conscience aux gestionnaires de la dimension patrimoniale de la
comptabilité ; Favoriser l’éclosion d’une fonction comptable partagée ; Refonder la gestion des finances publiques, à travers une comptabilité à 3
dimensions : Budgétaire, Générale.
• Et à terme, une comptabilité analytique destinée à analyser les coûts des différentes actions engagées dans le cadre des futurs programmes (nouvelle architecture budgétaire ciblée par la réforme budgétaire au Maroc).
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I- MATRICE CONCEPTUELLE DE LA RÉFORME COMPTABLE DE L’ETAT 2/3
II-2 Les enjeux de la réforme :
Meilleure information comptable : un bon système de pilotage repose, entre autres, sur la qualité des informations comptables ;
Les expériences étrangères ont montré que l’impact de la référence va au-delà de la seule tenue des comptes, elle consiste aussi à donner aux décideurs publics des outils de pilotage performants afin de mesurer, suivre et évaluer leurs actions ;
Une synergie avec le privé, mais avec des spécificités d’adaptation de certaines normes et le développement de règles propres (cas des produits régaliens).
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I- MATRICE CONCEPTUELLE DE LA RÉFORME COMPTABLE DE L’ETAT 3/3
II-3 Les appuis de la réforme :
Adopter une comptabilité à 3 dimensions ;Une plateforme informationnelle, réceptacle d’une
comptabilité à 3 dimensions ;Un nouveau référentiel de comptabilité générale fondé sur la comptabilité d’exercice ;Une référence privilégiée aux normes comptables
internationales.
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►Le cadre conceptuel a pour objet de déterminer les choix directeurs, les principes fondamentaux et les objectifs assignés à la comptabilité générale de l’État.
Choix directeurs :
Principes fondamentaux :
Principe de permanence des méthodes ;
Principe de spécialisation des exercices ;
Principe de prudence ;
Principe de clarté ;
Principe d’importance significative ;
Principe de régularité et de sincérité.
Respecter le cadre juridique et institutionnel spécifique aux opérations de l’État ;
Appliquer la norme générale comptable et veiller à la convergence avec les normes internationales du secteur public (IPSAS) ;
Faciliter l’articulation de la comptabilité de l’État avec la comptabilité nationale.
II. CADRE CONCEPTUEL
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Objectifs assignés à la comptabilité Générale de l’État :
Introduire l’optique patrimoniale dans la comptabilité de l’État ;
Introduire la notion de comptabilité d’exercice ;
Retracer de manière fidèle et exhaustive les opérations de l’État ;
Produire une information comptable et financière fiable, pertinente et rapide.
les règles de la comptabilité d’entreprise et celles édictées par les normes comptables internationales directement transposables à la comptabilité générale de l’Etat ;
celles qui nécessitent des adaptations pour prendre en considération certaines spécificités de l’Etat ;
celles créées pour la comptabilisation d’opérations spécifiques pour lesquelles il n’existe pas de règles dans les référentiels et standards précités.
Le cadre conceptuel détermine enfin :
II. CADRE CONCEPTUEL
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Norme 1 : Etats financiers Norme 2 : Immobilisations incorporelles Norme 3 : Immobilisations corporelles Norme 4 : Immobilisations financières Norme 5 : Stocks Norme 6 : Créances de l’actif circulant Norme 7 : Composantes de la trésorerie de l’Etat Norme 8 : Dettes financières et les coûts d’emprunts Norme 9 : Provisions pour risques et charges, dettes non financières et autres passifs Norme 10 : Produits liés à l’exercice de la souveraineté de l’État Norme 11 : Produits non liés à l’exercice de la souveraineté de l’État Norme 12 : Charges Norme 13 : Engagements hors-bilan
III. PRÉSENTATION DES NORMES COMPTABLES
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TOTAL PASSIF (II)
SITUATION NETTE (III=I-II)
ACTIF IMMOBILISE Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles Immobilisations financières Stocks
Créances fiscales et non fiscalesACTIF CIRCULANT
DETTES FINANCIERES
DETTES DU PASSIF CIRCULANT
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
TOTAL ACTIF (I)
TRESORERIE
Tableau de la situation nette (bilan)
ACTIF
PASSIF
Dette intérieureDette extérieure
Dette de fonctionnement
Dette de transfert
Équivalents de trésorerieDisponibilités
Dépôts de fond au TrésorBons du Trésor à CTTRÉSORERIE
Norme 1 : États financiers
ACTIFExercice N Exercice N - 1
Net Net
ACTIF IMMOBILISE (I)Immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesImmobilisations financières
_________ _________
ACTIF CIRCULANT (hors trésorerie) (II)StocksCréances fiscales et assimiléesCréances non fiscalesAutres créances
_________ _________
TRESORERIE (III)DisponibilitésÉquivalents de trésorerie et autres composantes
_________ _________
TOTAL ACTIF (IV=I+II+III)
PASSIF
DETTES FINANCIERES (V)Dette intérieureDette extérieure
_________ _________
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (VI)Dettes de fonctionnementDettes de transfertAutres dettes
_________ _________
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (VII)Provisions pour risquesProvisions pour charges
_________ _________
TRESORERIE (VIII)Bons du TrésorDépôts de fonds au TrésorAutres
_________ _________
TOTAL PASSIF (IX=V+VI+VII+VIII)
Report à nouveauÉcarts de réévaluations et d’intégrations Solde des opérations de l’exercice
SITUATION NETTE (X=IV-IX)
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1. Tableau de la situation nette
Norme 1 : États financiers
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LE COMPTE DE RESULTAT
PRODUITS DE FONCTIONNEMENT
PRODUITS DE TRANSFERT
PRODUITS
PRODUITS FINANCIERS
TOTAL PRODUITS
CHARGES
TOTAL CHARGES
Solde de l’exercice = produits - charges
CHARGES DE FONCTIONNEMENT
CHARGES DE TRANSFERT
CHARGES FINANCIERES
Norme 1 : États financiers
PRODUITS Exercice N Exercice N - 1
PRODUITS DE FONCTIONNEMENT (I)Produits fiscauxImpôts directsDroits de douaneImpôts indirectsEnregistrementAutres produits fiscauxProduits non fiscauxProduits des monopoles Produits des domaines Profits sur cessions d’immobilisations corporelles et incorporellesAutres produitsReprise sur provisions et dépréciations
________________ ________________
PRODUITS DE TRANSFERT (II)Fonds de concours, dons et legs
________________ ________________
PRODUITS FINANCIERS (III)Produits des participations Autres produits financiersReprises sur provisions et dépréciations financières
TOTAL PRODUITS (IV=I+II+III)
CHARGES
CHARGES DE FONCTIONNEMENT (V)PersonnelBiens et servicesSubventions pour charges de service publicAutres charges de fonctionnementDotations aux amortissements, aux provisions et pour dépréciations
________________ ________________
CHARGES DE TRANSFERT (VI)MénagesEntreprises privéesCollectivités locales et leurs groupementsÉtablissements et entreprises publicsAutres
________________ ________________
CHARGES FINANCIERES (VII)Intérêts et commissions dette intérieureIntérêts et commissions dette extérieureAutres
________________ ________________
TOTAL CHARGES (VIII=V+VI+VII)
SOLDE DES OPERATIONS DE L’EXERCICE (IX=IV-VIII)
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2. Compte de résultat
Norme 1 : États financiers
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LE TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
FLUX DE TRESORERIE LIES A L’ACTIVITE
Encaissements
Décaissements
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS
D’INVESTISSEMENT
Acquisitions d’immobilisations
Cessions
d’immobilisations
Flux de trésorerie liés à l’activité (I)
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement (II)
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS
DE FINANCEMENT
Encaissements
Décaissements
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (III)
Variations de trésorerie (IV=I+II+III=VI-V)
Trésorerie en début de période (V)
Trésorerie en fin de période (VI)
Norme 1 : États financiers
Tableau de flux de trésorerie Exercice N Exercice N - 1
ENCAISSEMENTSImpôts directs et taxes assimiléesDroits de douaneImpôts indirectsEnregistrementFonds de concours, dons et legsRecettes des monopoles Revenus des domaines Intérêts et dividendesAutres recettes DECAISSEMENTSDépenses de PersonnelAchats de biens et servicesSubventions pour charges de service publicAutres dépenses de fonctionnementDépenses de transfertAutres dépenses
________________
________________
________________
________________
flux de trésorerie liés à l’activité (I)
Acquisitions d’immobilisationsImmobilisations corporelles et incorporellesImmobilisations financières
Cessions d’immobilisationsImmobilisations corporelles et incorporellesImmobilisations financières
________________
________________
________________
________________
flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement (II)
ENCAISSEMENTSDette extérieureDette intérieureVariation positive des dépôts au Trésor
DECAISSEMENTSDette extérieureDette intérieureVariation négative des dépôts au Trésor
________________
________________
________________
________________
flux de trésorerie liés aux opérations de financement (III)
Variations de trésorerie (IV=I+II+III=VI-V)
Trésorerie en début de période (V)
Trésorerie en fin de période (VI)16
FL
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3. Tableau des flux de trésorerie.
Norme 1 : États financiers
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4. Notes aux états financiers :
les règles et méthodes d’évaluation comptable, le détail des montants figurant dans les autres états financiers, le tableau de passage de la comptabilité générale à la comptabilité
budgétaire, les engagements hors-bilan qui doivent être mentionnés en raison :
Faisant partie intégrante des états financiers, elles fournissent toutes informations utiles à la compréhension et à l’interprétation des données présentées dans les autres états financiers.
Elles présentent notamment :
de leur importance significative, de leur impact éventuel sur la situation financière de l’État.
Norme 1 : États financiers
18 Norme 2 : Immobilisations incorporelles
Actifs, non monétaires, identifiables et sans substance physique détenue durablement par
l’État.Définition :
Deux catégories principales : les avantages économiques futurs (redevances) résultant du pouvoir particulier de l’État d’autoriser ou
de restreindre l’occupation ou l’exploitation de son domaine public,
les éléments représentatifs de dépenses ayant concouru à une amélioration identifiable et durable des capacités des services de l’État à assurer leurs missions (logiciels, portails…).
Évaluation initiale :
Coût d’acquisitionimmobilisations acquises à titre onéreux
Coût de production
Valeur de marché
immobilisations générées en interne
immobilisations acquises à titre gratuit
Valeur d’entrée diminuée du cumul des amortissements et des pertes de valeur pour dépréciation.
Montant actualisé des flux de trésorerie futurs attendus
immobilisations issues des redevances pour occupation du domaine public
Évaluation postérieure :
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Actifs physiques identifiables ayant une valeur économique positive pour l’État et dont l’utilisation s’étend sur plus d’un exercice.
Définition :
Évaluation initiale :
Comptabilisation des immobilisations à leur coût d’entrée diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur pour dépréciation
Évaluation postérieure :
Coût d’acquisitionimmobilisations acquises à titre onéreux
Coût de production
Valeur de marché
immobilisations produites en interne
immobilisations acquises à titre gratuit
Durée d’utilisation déterminable :
Coût de remplacement déprécié = infrastructures routièresDurée d’utilisation non déterminable :
Norme 3 : Immobilisations corporelles
20 Norme 4 : Immobilisations financières
Prêts et avances, Participations, Dotations en capital, Droits d’adhésion aux organismes internationaux.
Définition :
Évaluation :
Prêts et avances
Participations
Dotations en
capital
Droits d’adhésion
Évaluation initiale
Évaluation postérieure
Valeur
nominale
Valeur
actuelle
Rattachement à l’exercice
Exercice au cours duquel les
versements sont intervenus
Coût
d’acquisition
Valeur bilans
sociaux ou
consolidés
Exercice
d’acquisition des
participations
Valeur
bilan
Valeur bilan
après ajustement
éventuel
date de versement
de la dotation
Valeur
nominale
Coût de la
souscription
Exercice de
versement de la
souscription
21 Norme 5 : Stocks
Définition :
Évaluation initiale :
Il s’agit de biens acquis et détenus pour la consommation ou éventuellement la revente.
Coût d’acquisitionBiens acquis à titre onéreux
Coût de productionBiens produits en interne
Valeur de marchéBiens acquis à titre gratuit
Cas général Évaluation au plus faible coût de la valeur nette comptable et de la valeur nette de réalisation
Biens destinés à être cédés gratuitement ou à un prix symbolique
Évaluation au plus faible coût de la valeur nette comptable et du coût de remplacement courant
Évaluation postérieure :
Valorisation (détermination du coût des stocks) : 2 méthodes
Méthode du « premier entré, premier sorti »
Méthode du coût moyen pondéré
22 Norme 6 : Créances de l’actif circulant
Définition :
Évaluation :
Il s’agit de sommes dues à l’Etat par des tiers et qui, en raison de leur destination ou de leur nature, n’ont pas vocation à être immobilisées
des créances sur les clients (ventes de biens ou de services) ; des créances sur les redevables (impôts, droits et taxes que l’Etat recouvre
pour son compte ou pour le compte des CL, ainsi que des amendes et condamnations pécuniaires).
Évaluation initiale Montant dû à l’État par divers débiteurs
Évaluation à l’inventaire Valeur actuelle (flux de trésorerie attendus)
Si dévalorisation ou risque de non-paiement, constatation d’une dépréciation calculée :
Elles sont composées principalement :
Soit par créance (significative)
Soit par estimation statistique par catégorie de créance
Modalités d’apurement des créances de l’actif circulant
Recouvrement des créances Mouvement de trésorerie
Dégrèvement et annulation remettant en cause le bien fondé de la créance Diminution de produits
Décisions ne remettant pas en cause le bien fondé des créances (ANV, remises gracieuses)
Charges de fonctionnement
23Norme 7 : Composantes de la trésorerie de l’État
Définition : La trésorerie de l’État est composée d’éléments d’actif et de passif :
Trésorerie - Actif Trésorerie - Passif
Disponibilités
Autres composantes de la trésorerie
Équivalents de trésorerie
Bons du trésor à court terme
Dépôts de fonds au Trésor
Autres composantes
Évaluation :
Évaluation initiale Montant nominal
Évaluation postérieure Contre-valeur en monnaie nationale des disponibilités en devises (comptables à l’étranger), base : taux de change des derniers approvisionnements
24Norme 8 : Dettes financières et coûts d’emprunts
Définition : Dettes financières constituées de dettes contractées auprès de tiers :
Dette intérieure : valeur nominale Dette extérieure : converties en monnaie nationale au cours du
jour correspondant à la date de réalisation
Comptabilisation :
Les dettes financières sont comptabilisées au titre de l’exercice au cours duquel les emprunts correspondants sont émis ou contractés.
Les coûts d’emprunts sont constitués des intérêts et autres coûts supportés par l’Etat lors de leur souscription
Évaluation :
Évaluation initiale
Évaluation postérieure Dette extérieure : convertie au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice
• Gains latents : écart de conversion passif (pas de compta)
• Pertes latentes : écart de conversion actif
Écarts enregistrés dans un compte transitoire
Au début de l’exercice suivant : comptes extournés et rétablissement des valeurs nettes comptables
Marché monétaire et financier national + emprunts nationaux = dette intérieure Bailleurs de fonds étrangers = dette extérieure
Constatation d’une provision pour risque de change sur la base du montant des remboursements prévus au titre du seul exercice qui suit.
25Norme 9 : Provisions pour risques et charges, dettes non financières et autres passifs
Définition : Les provisions pour risques et charges sont constatées, à la clôture de l’exercice, dès lors qu’il existe :
Évaluation :
Provisions pour risques et charge
Dettes non financières et autres passifs
Évaluation initiale Évaluation postérieure
Meilleure estimation de la sortie de ressources
Ajustement de l’estimation à la clôture de l’exercice
Dettes libellées en DH :
Valeur nominale
Dettes libellées en devises :
Conversion au taux de change en vigueur à la date de réalisation de l’opération
Conversion au taux de change en vigueur à la clôture de l’exercice
• une obligation juridique ou reconnue par l’État vis-à-vis de tiers ;• une obligation de nature à donner lieu à une sortie certaine ou probable de
ressources, sans contrepartie attendue pour l’État ;• Une évaluation fiable du montant de l’obligation.
Les dettes non financières correspondent à des passifs certains dont l’échéance et le montant sont fixés de façon précise (fonctionnement et transfert).
26Norme 10 : Produits liés à l’exercice de la souveraineté de l’État
Ces produits sont rattachés à l’exercice au cours duquel ils sont acquis à l’État, sous réserve qu’ils puissent être mesurés de manière fiable.
Il s’agit de produits requis par voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie directe équivalente pour les tiers.
Définition :
soit à la date du dépôt de la déclaration de l’impôt, du bordereau-avis de versement ou de tout autre document en tenant lieu (cas de l’Impôt sur les sociétés, de l’impôt sur le revenu retenu à la source, de la taxe sur la valeur ajoutée, des taxes intérieures à la consommation et des droits de douanes) ;
soit à l’émission du titre de recette (cas de l’impôt sur le revenu non retenu à la source, des rôles de régularisation, des extraits de jugements pour les amendes).
Comptabilisation :
Principe :
Application :
27 Norme 11 : Produits non liés à l’exercice de la souveraineté de l’État
Il s’agit des produits générés par l’activité ordinaire de l’État classés en :Définition :
Les produits sont rattachés à l’exercice au cours duquel ils sont acquis à l’État, à condition qu’ils puissent être mesurés de manière fiable.
Comptabilisation :
Produits de fonctionnement Produits de transfert Produits financiers
Produits de fonctionnement
Biens : Livraison
Services : Réalisation
Produits de transfert Acte d’attribution
Produits financiersAcquisition par l’État, prorata temporis, des produits issus des opérations de placements, des prêts et avances, des participations…
28 Norme 12 : Charges
Elles sont définies comme étant une diminution d’actif ou une augmentation de passif non compensée par l’entrée d’une nouvelle valeur à l’actif ou d’une diminution du passif. Elles comprennent :
Définition :
Les charges sont comptabilisées à la date d’exécution des opérations correspondantes et dont les montants ont fait l’objet d’une estimation fiable.
Comptabilisation :
les charges de fonctionnement les charges de transfert les charges financières
Charges de fonctionnement
Biens : Livraison (notion de service fait) Services : Réalisation (notion de service fait) Subventions : décision d’attribution
Charges de transfert Décision d’attribution
charges financières
Intérêts et commissions exigibles : rattachement à l’exercice au cours duquel ils sont constatés ;
Intérêts courus et non échus : rattachement à l’exercice, prorata temporis ;
Pertes de change liées aux dettes financières libellées en monnaies étrangères : rattachement à l’exercice au cours duquel elles sont constatées ;
Moins-values sur cessions d’équivalents de trésorerie : rattachement à l’exercice au cours duquel elles ont été constatées.
29 Norme 13 : Engagements hors bilan à mentionner dans les notes aux EF
Il s’agit d’engagements :Définition :
Inscription du montant de l’engagement découlant d’un acte juridique ou estimé de manière objective ;
Description littéraire de l’engagement, lorsque l’évaluation chiffrée des risques n’est pas possible à la date d’arrêté des comptes
Modalités d’inscription des engagements :
Pris dans le cadre d’accords bien définis ; Découlant de la mise en jeu de la responsabilité de l’État ou d’obligations
reconnues ; Pris dans le cadre des retraites.
Deux modes :
Critères :
Obligation certaine et sortie de ressources incertaine ou improbable = Engagement hors-bilan ;
Obligation certaine et sortie de ressources certaine ou probable = Passif du bilan.
Ces engagements sont assortis d’informations susceptibles d’avoir une importance significative et un impact éventuel sur la sincérité des états financiers.
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Le Plan Comptable comprend les classes de comptes ci-après :
IV. PRÉSENTATION DU PLAN DE COMPTES
Classe 1 : Situation nette et comptes de financement permanentClasse 2 : Comptes d'actif immobiliséClasse 3 : Comptes d'actif circulant (hors trésorerie) et comptes
de liaisons internesClasse 4 : Comptes de passif circulant (hors trésorerie)Classe 5 : Comptes financierslasse 6 : Comptes de chargesClasse 7 : Comptes de produitsClasse 8 : Engagements hors-bilanClasse 9 : Comptabilité analytique budgétaire, lois de règlement
et comptes d'ordre
V- CONCLUSION 1/2
Cinq fortes convictions à partager :
1. Le plan comptable de l’Etat est un vrai enjeu de modernisation de l’Etat et pas un simple objet technique (utilité pour le parlement et pour les gestionnaires, comparabilité et intégration des bonnes pratiques) ;
2. La réforme comptable de l’Etat : est un processus d’amélioration continu, qui s’inscrit nécessairement dans le temps (complexité, nombre d’acteurs, S.I), ce qui exige un véritable plan de conduite du changement ; ne trouvera sa pleine efficacité que si elle est renforcée par l’implication et l’adhésion de l’ensemble des acteurs dans un véritable esprit partenarial ;est fortement tributaire d’un bon système d’information ; doit nécessairement évoluer de la simple vérification des comptes à une logique de certification des comptes .
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Pour compléter ce dispositif pour en faire un véritable outil de pilotage, il est recommandé de :
Consacrer la politique de gestion axée sur les résultats, à travers des programmes et des actions bien définis de manière à mesurer aisément la performance des actions des différentes administrations publiques.
D’où la nécessité de doter l’Etat d’une nouvelle « constitution financière » instituant la budgétisation par « programmes ».
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V- CONCLUSION 2/2