«mobility pricing»: quèsaco? - chambre de commerce, d

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MOBILITÉ Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook ! La notion de « péage urbain » revient régulièrement dans les conversations des Genevois. La Confédération, pour sa part, réfléchit à l’introduction de systèmes de « mobility pricing » visant à renchérir artificiellement les déplacements sur la route ou dans les trains aux heures de pointe. Les entreprises sont directement concernées par ces enjeux. En quoi consistent donc le « mobility pricing » et le péage urbain ? Le point sur la question. « Mobility pricing » : Quèsaco ? CHEZ NOUS, LA STAR C‘EST VOS ARCHIVES! CONSERVATION ET GESTION D‘ARCHIVES PAPIER NUMÉRATION ET ARCHIVAGE ÉLECTRONIQUE www.ironmountain.ch/fr T: 022 827 80 25 ou 0800 00 24 24 Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève Juin 2017 MENSUEL No 6 www.ccig.ch Dans la série sur les structures auxquelles est associée la CCIG : le Conseil du Léman. PAGE 7 Finance comportementale Le monde économique ne répond pas qu’à des critères objectifs, mais dépend aussi de facteurs humains. PAGE 6 La CCIG et son réseau Commerce international Tous les détails du séminaire sur les investissements en Tunisie et de la conférence sur l’après-Brexit. PAGE 5 suite page 2 Une même idée : tarifer la mobilité Le « mobility pricing » signifie litté- ralement « tarification de la mobi- lité ». En résumé, il consiste à fac- turer un déplacement, que celui-ci soit entrepris en véhicule privé ou en transport public. La tarification de la mobilité repose sur plusieurs systèmes : péage urbain, taxes rou- tières, redevances de passage, etc. Le péage urbain constitue une forme parmi d’autres de la tarifica- tion de la mobilité. Le péage urbain Le principe du péage urbain est sim- ple : on s’acquitte d’une taxe pour entrer en ville et y circuler. On dis- tingue deux catégories : Les péages de type « cordon » : une taxe est prélevée lorsqu’on franchit la limite d’une zone, le centre-ville par exemple, mais les déplacements à l’intérieur de la zone ne sont pas payants ; Les péages de zone : les dépla- cements à l’intérieur d’une zone définie sont payants. Seul un petit nombre de villes en Europe et au-delà ont fait le choix d’en instaurer un. C’est le cas de Londres, Stockholm ou Oslo. L’objectif déclaré est souvent de lutter contre les embouteillages et la congestion du réseau routier. Peut-être aussi un moyen fiscal pour renflouer les caisses. Les prix varient beaucoup d’une ville à l’autre. À Stockholm, par exem- ple, il en coûtera entre 1 franc 10 et 3 francs 50 par passage au centre- ville. À Londres, qui a instauré un péage de zone, il faudra débourser 14 francs par jour pour circuler au centre-ville. En général, plusieurs catégories de véhicules sont néan- moins exonérées des péages, tels que les véhicules d’urgence, les taxis et les 2-roues motorisés. Impact des péages urbains S’agissant de la circulation, les effets d’un péage urbain sont contrastés. D’une part, le nombre de véhicules circulant dans la zone soumise à péage tend à baisser, ce qui paraît logique. Mais à l’inverse, le trafic qui passait à l’origine par le centre-ville se reporte souvent sur les axes en bordure de la zone de péage, augmentant d’autant la congestion sur ceux-ci. Les gains des uns sont les pertes des autres… Le cas de Londres permet aussi d’illustrer que la réduction des embouteillages au sein de la zone n’est pas toujours définitive 1 . La mise en place d’un péage urbain suppose, à tout le moins, des Londres a instauré en 2003 un péage urbain (London congestion charge) dont la zone est définie par des panneaux de signalisation et des marques au sol. 1 Transport for London (2008) : Central London Congestion Charging - Impacts monitoring, Sixth Annual Report. LONDRES ÉVOLUTION DE LA CONGESTION DANS LA ZONE SOUMISE À PÉAGE 1 © magazine L’ARGUS 2.5 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2 1.5 1 0.5 0 RETARD EN MINUTES PAR KILOMÈTRE introduction du péage 2.3 1.6 1.6 1.8 2.1 2.3 2.3

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Page 1: «Mobility pricing»: Quèsaco? - Chambre de commerce, d

MOBILITÉ

Rejoignez la communauté CCIG sur sa page Facebook!

La notion de «péage urbain» revient régulièrement dans les conversations des Genevois. La Confédération, pour sa part, réfléchit à l’introduction de systèmes

de «mobility pricing» visant à renchérir artificiellement les déplacements sur la route ou dans les trains aux heures de pointe. Les entreprises sont directement

concernées par ces enjeux. En quoi consistent donc le «mobility pricing» et le péage urbain ? Le point sur la question.

« Mobility pricing » : Quèsaco ?

CHEZ NOUS, LA STAR C‘EST VOS ARCHIVES!CONSERVATION ET GESTION

D‘ARCHIVES PAPIER

NUMÉRATION ET ARCHIVAGE ÉLECTRONIQUE

www.ironmountain.ch/frT: 022 827 80 25 ou 0800 00 24 24

Bulletin d’information de laChambre de commerce, d’industrieet des services de Genève

Juin 2017

MENSUEL No 6

www.ccig.ch

Dans la série sur les structures auxquelles est associéela CCIG : le Conseil du Léman. PAGE 7

Finance comportementaleLe monde économique ne répond pas qu’à des critèresobjectifs, mais dépend aussi de facteurs humains. PAGE 6

La CCIG et son réseauCommerce internationalTous les détails du séminaire sur les investissements en Tunisieet de la conférence sur l’après-Brexit. PAGE 5

suite page 2

Une même idée :tarifer la mobilitéLe «mobility pricing » signifie litté-ralement « tarification de la mobi-lité ». En résumé, il consiste à fac-turer un déplacement, que celui-cisoit entrepris en véhicule privé ouen transport public. La tarificationde la mobilité repose sur plusieurssystèmes : péage urbain, taxes rou-tières, redevances de passage, etc.

Le péage urbain constitue uneforme parmi d’autres de la tarifica-tion de la mobilité.

Le péage urbainLe principe du péage urbain est sim-ple : on s’acquitte d’une taxe pourentrer en ville et y circuler. On dis-tingue deux catégories : • Les péages de type «cordon» :

une taxe est prélevée lorsqu’on

franchit la limite d’une zone, lecentre-ville par exemple, mais lesdéplacements à l’intérieur de lazone ne sont pas payants ;

• Les péages de zone : les dépla-cements à l’intérieur d’une zonedéfinie sont payants.

Seul un petit nombre de villes enEurope et au-delà ont fait le choixd’en instaurer un. C’est le cas deLondres, Stockholm ou Oslo.L’objectif déclaré est souvent de lutter contre les embouteillages etla congestion du réseau routier.Peut-être aussi un moyen fiscalpour renflouer les caisses.

Les prix varient beaucoup d’une villeà l’autre. À Stockholm, par exem-ple, il en coûtera entre 1 franc 10 et3 francs 50 par passage au centre-ville. À Londres, qui a instauré unpéage de zone, il faudra débourser14 francs par jour pour circuler aucentre-ville. En général, plusieurscatégories de véhicules sont néan-moins exonérées des péages, telsque les véhicules d’urgence, les taxiset les 2-roues motorisés.

Impact des péages urbainsS’agissant de la circulation, leseffets d’un péage urbain sontcontrastés. D’une part, le nombre

de véhicules circulant dans la zonesoumise à péage tend à baisser, cequi paraît logique. Mais à l’inverse,le trafic qui passait à l’origine par lecentre-ville se reporte souvent surles axes en bordure de la zone depéage, augmentant d’autant lacongestion sur ceux-ci.

Les gains des uns sont les pertes desautres… Le cas de Londres permetaussi d’illustrer que la réduction desembouteillages au sein de la zonen’est pas toujours définitive 1.

La mise en place d’un péage urbainsuppose, à tout le moins, des

Londres a instauré en 2003 un péage urbain (London congestion charge) dont la zone estdéfinie par des panneaux de signalisation et des marques au sol.

1 Transport for London (2008) :Central London Congestion Charging - Impacts monitoring, Sixth Annual Report.

LONDRES ÉVOLUTION DE LA CONGESTION DANS LA ZONE SOUMISE À PÉAGE 1

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introduction du péage

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2Juin 2017 No6

investissements conséquents dansles transports publics et la capacitéde ceux-ci à offrir une alternativecrédible à la voiture individuelle.Cette observation est importantedans le cas de Genève : une partsubstantielle du trafic motorisépendulaire provient de régions nonou mal desservies par les transportsen commun.

S’agissant de l’économie, les résul-tats sont contrastés et difficiles àgénéraliser en raison des contexteslocaux et de l’hétérogénéité desentreprises. Le péage urbain,comme toute forme de tarificationde la mobilité, comporte une fortecomposante « antisociale ». Ainsi,dans le cas d’un péage urbain detype « cordon» comme àStockholm, les «perdants » du sys-tème sont principalement les pen-dulaires qui habitent hors de lazone à péage et se rendent quoti-diennement dans la zone payante.À l’inverse, les habitants de la zonesituée à l’intérieur du cordon et quine doivent pas se déplacer quoti-diennement en dehors de celle-cisont, eux, les grands «gagnants »du système2.

Implications pour Genève Le Conseil fédéral souhaite mettreen place des systèmes de tarificationde la mobilité dans les années àvenir, et Genève pourrait être parmiles villes concernées par un péageurbain. Quand, en 2015, le Conseilfédéral a présenté son projet straté-gique de tarification de la mobilité,la CCIG s’est déclarée fermementopposée à l’objectif du Conseilfédéral d’utiliser la tarification de lamobilité comme outil de gestiondes déplacements.

Un péage urbain renchérirait certai-nement grandement la mobilitédans les zones urbaines, ce qui por-terait atteinte à leur attractivité et àleur dynamisme économique, même

si, en contrepartie, il faisait baisserquelque peu la congestion sur leréseau routier. Pour les commercesdes centres-villes, le bilan serait trèsvraisemblablement négatif. Le tou-risme d’achat constitue déjà unemenace pour le commerce de détailhelvétique, avec quelque 10%du volume global du secteurconsommé à l’étranger. Or, quipeut croire que la clientèle seraitprête à débourser un tarif « londo-nien» de 14 francs pour accéderaux villes du canton, alors que lescentres commerciaux sis en Francevoisine lui tendent les bras ?

Les entreprises effectuant des livrai-sons ou des travaux en villeseraient, elles aussi, soumises aupéage urbain. En se basant sur l’ex-périence londonienne, rien n’in-dique qu’elles profiteraient enretour d’une amélioration substan-tielle des conditions de circulation.Les charges auxquelles elles sontsoumises sont déjà suffisammentélevées, et il convient plutôt d’ex-plorer les pistes d’allégements plu-tôt que de chercher à les alourdir.

Les pendulaires et autres travailleursse rendant chaque jour en villeseraient, eux aussi, parmi les per-dants de l’opération.

Enfin, le péage urbain et la tarifica-tion de la mobilité posent un défis’agissant de la protection des don-

suite de la page 1

Que le temps passe vite : 13 ans déjà que je suis à la têtede la CCIG. Et que de chemin parcouru ! À l’Assemblée générale du 10 avril dernier, j’ai fait référence aux propostenus lors de ma nomination en 2004. J’y mentionnais deuxobjectifs qui me tenaient à cœur. Pour commencer, j’avaismis l’accent sur le principe que, pour augmenter la crédibilitédes actions menées par la Chambre dans le domaine desconditions cadre – essentielles au bon fonctionnement desentreprises de notre canton –, il était nécessaire d’élargirla représentativité tant dans la nature que dans le nombrede membres.

Même s’il reste bien sûr beaucoup à faire dans le domainedes conditions cadre, je pense que nous avons toutefois – par-tiellement du moins – atteint l’objectif, avec une augmenta-tion substantielle du nombre de membres. Les chiffres parlentd’eux-mêmes : début 2004, la CCIG en comptait 1380 ; on adésormais passé la barre des 2500.

La représentativité des activités s’est aussi étoffée. Notreassociation compte toujours les entreprises pourvoyeusesd’emplois, les banques historiques, l’industrie lourde etle commerce de gros. Mais, ne l’oublions pas, 40% de nosmembres sont des PME d’à peine quatre collaborateurs.Ils sont, eux aussi, les maillons indispensables de notre économie.

Je m’étais également fixé comme objectif d’offrir auxentreprises membres davantage de possibilités de présenterleurs activités et d’en apprendre plus sur celles des autres. Làaussi, par une diversification, mais surtout par votre participa-tion à ces nouveaux événements, nous avons pu répondreà de nombreuses attentes. Le nombre de manifestationsannuelles a progressé de façon spectaculaire : huit en 2004contre 60 aujourd’hui, soit +650%.

Notre leitmotiv reste la défense des conditions cadre.Jamais sans doute n’a-t-on autant parlé que ces derniers moisde réforme de la fiscalité des entreprises, de stratégie énergé-tique, de mobilité urbaine et de densification du territoire.

Non, votre Chambre n’est pas là que pour encaisser lescotisations. Elle « se mouille», en s’impliquant sans relâchedans les votations traitant de politique économique, en organi-sant des missions économiques avec le conseiller d’Etat PierreMaudet. Avec le SCAI, elle sert de référence mondiale dansl’arbitrage des litiges. Et son Service export propose désormaisdes services de légalisations express.

Malgré ses 152 printemps, la CCIG ne manquera pas letournant numérique et saura rester proche de ses membres. Entoute modestie, je suis heureux de l’héritage que je laisse àFrédérique Reeb-Landry, qui me succédera ce 1er juillet.

J’en suis persuadé, cette femme battante saura profiterde l’engagement de nos collaborateurs. A vous tous, merci dem’avoir fait confiance. Avec ce passage de flambeau, unepage se tourne, mais l’avenir de la CCIG s’annonce toujourslumineux.

ÉDITORIALUne page se tourne,

mais l’aventurecontinue !

«Le portique du péage routier de Singapour », autre exemple qui risque d’inspirer Genève.

JACQUES JEANNERATDirecteur général

Le texte complet de cet article se trouve sur le site de la ccig, www.ccig.ch/blog

En Suisse, les autorités ne peuvent pas procéder comme bon leur semble en termes de péages routiers et urbains. La

Constitution fédérale prévoit en effet le principe de base de la gratuité de l’utilisation des routes publiques ; l’Assemblée fédé-

rale peut autoriser des exceptions, mais selon des critères bien précis*:

1. Il doit s’agir d’un investissement conséquent dans un ouvrage spécifique ou dans une route entière, dont le financement

n’est que difficilement envisageable sans redevance.

2. L’utilisation de l’ouvrage ou de la route en question doit procurer un avantage majeur à l’usager, en particulier en termes

de gain de temps.

3. La destination est également accessible par un autre itinéraire (gratuit), mais le déplacement serait nettement plus fastidieux.

4. Il doit s’agir d’un projet prêt à être réalisé.

Actuellement, la seule dérogation en vigueur est le tunnel routier du Grand Saint-Bernard, qui relie le Valais à l’Italie. Quant

à la vignette autoroutière et à la redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations (RPLP), qui constituent des formes

de «mobility pricing» (plus on roule, plus on paie), ces modes de financement figurent en tant que tels dans la Constitution.

La mise en place d’un péage urbain nécessiterait donc une adaptation de la Constitution fédérale.

*DETEC (2014) : Etudes complémentaires sur les redevances pour l’utilisation des tunnels et des routes - Mandat de la CTT-N du 24 mars 2014.

Contexte légal

2 À Stockholm, réduction moyenne des passages du cordon pendant la période payante de 22%, représentant presque 100000 véhicules enmoins (source : Centre for Transport Studies Stockholm (2014) : The Stockholm congestion charges : an overview).

nées, avec l’Etat qui enregistre lesdéplacements des usagers de laroute et des transports publics.

Quelles alternatives?Quelles solutions alternativesface à l’engorgement des routes ?Le péage urbain ne constituant pasune solution adéquate, il faut privilégier un bouquet de solutionssusceptibles non seulement d’êtreplus efficaces, mais aussi de ne paspénaliser l’activité économique.

En premier lieu, Genève doit urgem-ment rattraper son retard en termesd’infrastructures de transport. Sil’entrée en service du CEVA contri-buera substantiellement à l’amélio-ration des conditions de circulationsur le territoire cantonal, l’améliora-tion de l’offre en transports publicsdoit également s’accélérer, de partet d’autre de la frontière. À cetégard, en parallèle, l’élargissementde l’autoroute de contournementdoit être réalisée au plus vite, dansl’attente de la traversée du lac.

Ensuite, s’agissant des entreprises,des mesures de flexibilisation peu-vent s’envisager, comme le télétravailet les plans de mobilité d’entreprises,permettant de réduire les besoins endéplacements. Ce n’est que de cettemanière que l’on trouvera des solu-tions qui soient à la fois efficaces etconformes aux besoins des entre-prises et de leurs employés.n

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3No6 Juin 2017

Le GTE se penche aussisur le péage urbain

Train d’ordonnances agricoles 2017PROCÉDURE DE CONSULTATION

Le 25 avril dernier, dans leslocaux de la FER, le GroupementTransports et Economie (GTE) aconsacré une table ronde aupéage urbain. Une fois encore,on a constaté que le thème divi-sait les milieux économiques etpolitiques. Quatre intervenantsétaient conviés à cette discussion.

Lors de son intro-duction, NathalieHardyn, présidentedu GTE et directriceadjointe de la CCIG,a rappelé la néces-

sité de trouver des moyens de répon-dre à la demande croissante demobilité à Genève, notamment celledes pendulaires. En plus d’outils telsque les fonds fédéraux ferroviaireFAIF et routier FORTA qui permet-tront de financer de nouvelles infra-structures, les autorités genevoisesmènent une étude de faisabilitédevant déterminer si le péage urbainserait efficace au bout du lac.

Premier intervenant : PierreDessemontet, géographe et munici-pal d’Yverdon. À ses yeux, péage

ou pas, « il faut désormais départa-ger l’espace métropolitain en deuxzones : urbaine (avec priorité autransport public ou mobilité douce)et extra-urbaine (avec transportprivé dominant). Il s’agit aussi dedéfinir d’emblée à quoi est destinéela perception d’une taxe à péage :apport fiscal ou modération de tra-fic » (podcast à retrouver soushttp://tinyurl.com/n95n96k).

Pour la députée genevoise PSCaroline Marti, le transfert modalcentre-périphérie n’est pas un choix,mais une nécessité, au vu ducontexte actuel. La socialiste a cité lecas du péage de Milan, qui s’est faiten deux temps : un second projetétendu à la couronne urbaine, et lar-gement soutenu par la population, aremplacé une première version.

Le responsable politique du TouringClub Suisse, Gérard Métrailler, aquant à lui relevé le problèmeéthique que posent les «péages decordons», divisant de facto lesautomobilistes selon leur niveau derevenus. Il estime aussi que « le rap-port coûts/recettes du péage urbain

Un processus rapide etpeu onéreux

MÉDIATION COMMERCIALE

n’est pas toujours intéressant». LeTCS privilégie une flexibilisationd’horaires de travail.

Présent à la table ronde, le conseillerd’Etat Luc Barthassat n’a pas cachéson espoir qu’un «éventuel péagediminue le trafic, tout en rapportantde l’argent pour la Traversée dulac». Mais le magistrat relève l’im-portance de prévoir en parallèle desmoyens alternatifs, tels que les vélosélectriques. Luc Barthassat est favo-rable à tester en amont toutes lesoptions possibles, y compris unfonds transfrontalier (qu’il faut dis-tinguer d’un péage à la frontière).

Lors de l’échange avec l’auditoire, ilest apparu que les détracteurs dusystème voyaient «une contradictionà vouloir vivifier le centre écologique-ment et à l’asphyxier économique-ment». À la fin du débat, il est res-sorti que les arguments développéspar les opposants au péage urbainétaient plus convaincants que ceuxdes partisans. Pour porter un juge-ment définitif, il convient maintenantd’attendre les conclusions de l’étudemandatée par le Grand Conseil.n

La CCIG a pris position sur letrain d’ordonnances agricoles2017 mis en consultation par laConfédé ra tion en se focalisantsur la révision proposée de l’ordonnance sur le vin.

Malgré sa taille relativement réduite,Genève est le troisième canton viti-cole de Suisse et abrite 10% de lasurface dédiée à la viticulture du

pays. La vigne couvre 12% de lasurface agricole utile cantonale, soitles proportions les plus élevées deSuisse. Enfin, la production de raisinet de vin représente quelque 30%(chiffres 2016) de la valeur de pro-duction végétale du canton, soit ledeuxième rang national.

Pour Genève, la bonne santé de sonéconomie viticole représente donc

un enjeu d’importance. S’agissantdes modifications proposées par laConfédération, celles-ci découlentdu constat posé par les autoritésfédérales que le régime actuel decontrôle des vins doit être adaptéafin de répondre à des impératifsd’efficacité et de fiabilité.

La CCIG approuve l’objectif généralde renforcement de la fiabilité du

contrôle du commerce des vins.Ceci étant, elle émet des réservess’agissant de la concrétisation de cesobjectifs via le projet de nouvelleordonnance en consultation. Si cer-tains éléments vont dans la bonnedirection, d’autres éléments sontune source d’inquiétude et gagne-

raient à être revus afin de garantirles intérêts des entreprises concer-nées. La CCIG demande donc que leprojet en consultation soit révisé.n

n INFORMATIONS : www.ccig.ch ,Défendre l’économie, Procédures deconsultation

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Rapide, économique et désormaisinscrite dans la loi (Code de procé-dure civile art.213 ss), la médiationmérite d’être connue des entre-prises. Elle leur est notammentutile dans le cadre de l’obligationqui leur est faite de mettre enplace une procédure de gestiondes conflits internes (art. 2 del’Ordonnance 3 relative à la loi surle travail et arrêt du Tribunal fédé-ral du 9 mai 2012).

En outre, tous les contrats commer-ciaux peuvent bénéficier d’uneclause de recours à la médiation qui,en cas de litige, évite souvent desprocédures longues et coûteuses.

Séance d’informationen entrepriseDans le cadre d’un partenariat entrela CCIG et la CSMC (Chambresuisse de médiation commerciale),25 médiateurs professionnels –parmi lesquels deux juges, des avo-cats et des juristes –, tous média-teurs civils assermentés, sont à ladisposition des entreprises qui sou-haitent en apprendre davantage surla médiation commerciale.

Ces médiateurs, qui constituent legroupe SIFE (Sensibilisation,Information et Formation desEntreprises) prendront contact avecles membres de la CCIG au fil desprochaines semaines afin de leurproposer un rendez-vous, de lessensibiliser au réflexe de la média-tion et de les informer sur lesclauses de for complémentaire pourles contrats. Ils fournissent égale-ment de précieux renseignementssur les nombreuses possibilitésd’aides et de formations désormaisà disposition qui peuvent être dispensées dans les locaux de la

CCIG ou ausein mêmedes entre-prises. Cetteprestation estbien entendugratuite.n

Les entreprises membres de laCCIG peuvent par ailleurs solliciterun tel rendez-vous auprès desmédiateurs du groupe SIFE au022 700 72 22 ou par courriel à :[email protected].

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4Juin 2017 No6

Les noms s’envolent,les intentions restent

PROMOTION ÉCONOMIQUE VOYAGES PROFESSIONNELS

La promotion économiqueromande connaît depuis unequinzaine d’années une succes-sion d’organismes de soutiensous la houlette des cantons. Laplupart se complètent selon lesdomaines d’intérêt pour assurerun bon dynamisme régional.

Si l’on dresse un récapitulatif desgroupements qui se succèdent dansla promotion économique romandedepuis les années 2000, il y a dequoi s’y perdre. Petit tour d’horizon.

• En 2010, le DEWS (DevelopmentEconomic Western Switzerland),auquel s’ajoutaient les promo-tions de Fribourg, Genève etBerne, a cédé la place auGreater Geneva Bern area(GGBa). Cette organisation n’in-clut pas le canton du Jura, décidéà s’allier plutôt avec son voisingéographique, Bâle, pour pros-pecter les marchés étrangers sousle label BaselArea Swiss. LeGGBa a pour mission d’attirer desentreprises étrangères suscepti-bles de renforcer les pôles de

compétences et d’encourager lacréation d’emplois à haute valeurajoutée. On notera qu’à sesdébuts en 2006, le DEWS avaitété co-fondé par les cantons deGenève et de Vaud pour pro-mouvoir le bassin lémanique.

• En novembre 2011, les gouverne-ments genevois et vaudois ontsigné un accord portant sur lapromotion de la Métropolelémanique. Son but se veut avanttout politique, même si les intérêtséconomiques sont sous-jacents.Quatre axes-clés la guident : lamobilité, l’accueil des fédérationsinternationales, la promotion dupôle d’excellence de la santé, ainsique la recherche et formation.

• À Genève, le Conseil stratégiquede la promotion économique(CSPE) épaule le gouvernementen matière de stratégie écono-mique prospective et préventive.Ce Conseil se compose de 15membres (dont la CCIG) désignéspour quatre ans (voir égalementCCIGinfo no 5 -2017, page 3).

• En janvier 2017, à Genève, leService cantonal de la promotionéconomique a été remplacé par laDG DERI (Direction généraledu développement écono-mique, de la recherche et del’innovation). Elle se positionneentre réflexion stratégique etdirection opérationnelle, sousl’impulsion de la stratégie écono-mique cantonale 2030. Elle estchargée d’améliorer les conditionscadre d’une économie en pleinemutation, dans un contexte detransition numérique et énergé-tique. C’est Nicholas Niggli qui ena repris la direction généraledepuis le 1er mai. Ce diplomate,qui a contribué au succès del’Accord plurilatéral sur les mar-chés publics, a pour mission dedoper l’économie de la connais-sance, de profiler les qualités deGenève à l’étranger et de générerles emplois de demain. Avec sonGuichet pour entreprises, la DGDERI fournit des prestations gra-tuites sur mesure pour les sociétésen phase de création, de dévelop-pement ou de transmission.n

La prévention des risquesest primordiale pourles entreprisesUne enquête à l’échelle euro-péenne démontre que les poli-tiques voyages mises en placepar les entreprises peuvent êtrefragilisées par l’absence de com-munication efficace.

Selon cette étude, 60% d’entre ellesne comprennent pas, ou n’ont qu’unecompréhension partielle de toutes lesmenaces d’ordre médical auxquellesleurs collaborateurs qui se déplacentsouvent peuvent être confrontés.

Pour y pallier, 70% des sondés souhaitent améliorer leur communi-cation en 2017. C’est le résultat del’enquête sur l’impact du risquevoyage sur la continuité d’activitéqu’a présentée dernièrement àGenève International SOS, leaderdes services de santé et sécurité àl’international.

«Aujourd’hui le monde est beau-coup plus attentif aux menaces desrequins que des hippopotames»,résume de manière imagée leDr Mark Parish, directeur médicalrégional Europe du Nord pourInternational SOS. Ainsi, le virus Zikaa fait beaucoup parler de lui, maison oublie qu’il n’a entraîné que peude morts directes, alors que chaqueannée 500000 personnes décèdentde la malaria dans le monde.

Alors que kidnapping, terrorisme,virus et séismes inquiètent les entre-prises et les voyageurs d’affaires, il ya aussi d’autres risques bien plusfréquents dont il faudrait tenircompte, notamment les AVC ou lesaccidents de la route. Il y a ainsi untravail de prévention à mener sur les

risques d’accident cardiovasculaire.Un bon suivi médical est doncnécessaire. C’est presque une évi-dence mais, selon la destination, ilest préférable de voyager en formeet en bonne santé.

Améliorer la communicationMais la santé n’est pas tout. Eneffet, les récents attentats deBruxelles, en Tunisie, en Turquie etmême à Berlin ont démontré queles moyens de communication encas de crise doivent être robustes.Aurore Chatard, responsable sécu-rité pour la Suisse d’InternationalSOS et Control Risks, constate que« si un incident majeur affectant lasécurité des voyageurs devait seproduire demain, 27% des organi-sations ont déclaré qu’elles avaientdes doutes sur leur capacité à yfaire face». Il est donc important,dans la gestion du risque voyage, detester les plans et les procédures misen place afin d’assurer la continuitédes activités, explique l’experte.

Reste que les entreprises suissesdoivent faire attention. En effet,elles peuvent être poursuivies parun employé atteint dans son inté-grité durant un déplacement profes-sionnel. D’où la nécessité d’accom-pagner les collaborateurs desentreprises à l’international, danstous les domaines de la santé etde la sécurité.n

Réservationwww.gva.ch/eservicesSalon VIPResaPark Priority Lane

ResaPark • Priority Lane • Salon VIP

C’est fou comme quelques clics peuventaméliorer un voyage.

S’unir pour être plus fortsEn marge des organes de promotion économique, on peut citer le rôle-clé de quatre clusters de Suisse occidentale, dont l’objectif

est triple : développer les synergies entre acteurs d’un même secteur, présents dans cette région; favoriser le développement

international des acteurs locaux et profiler la Suisse occidentale comme un acteur mondial pour chaque domaine considéré :

• Bioalps (sciences de la vie), dont le siège est à Genève

• Alp ICT (technologies de l’information et communication), dont le siège est à Genève

• Micronarc (micro et nanotechnologies), dont le siège est à Neuchâtel

• CleantechAlps (cleantech), dont le siège est en Valais.

Des résultats en demi-teinteEn 2016, la Suisse occidentale aura attiré peu de firmes étrangères en raison du contexte difficile, marqué par la force du francet les incertitudes liées à la fiscalité et à l’immigration. C’est même le pire résultat depuis 2010, à peine la moitié de celui de2014. L’an dernier, 42 sociétés se sont installées, la plupart dans l’arc lémanique. Toutefois, Genève s’en sort relativement bien,avec 23 entreprises étrangères installées (finance, négoce de matières premières, services IT), générant 240 emplois directs.

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5No6 Juin 2017

De g. à dr. : Mounir Moukhar, président dela CCI de Tunis ; Mourad Bourehla, ambas-sadeur de Tunisie en Suisse ; Aziza FitouriHtira, CEO de Tunisia export ; Vincent Subilia,CCIG, et Samir Khoudja, Chambre de com-merce tuniso-suisse.

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LE COIN DE L’ARBITRAGE

SCAI salue l’excellence de l’enseignement juridique suisseSCAI (Swiss Chambers’ Arbitration Institution) a répondu présente au 24e concours d’arbitrage organisé à Vienne en avril dernier.

Pas moins de 900 arbitres et 2000 étudiants étaient réunis à l’occasion de la 24e édition du Vis Moot, du 7 au 13 avril dernier. SCAIa sponsorisé cet événement-clé du monde de l’arbitrage et soutenu les équipes nationales représentant les Universités de Genève,Lausanne, Bâle, St-Gall, Neuchâtel, Fribourg, Lucerne, Berne et Zurich. C’était l’occasion pour SCAI de sensibiliser les équipes et leurscoachs aux attraits de la médiation et de l’arbitrage. SCAI tient à féliciter les équipes suisses pour leurs résultats, qui démontrent tantla valeur de l’esprit d’équipe que l’excellence de l’enseignement en Suisse, en particulier dans les domaines juridiques et de l’arbitrage :

• Dora Peric pour l’Université de Zurich et Mirella Janett pourl’Université de Bâle, qui ont remporté la mention d’honneur duprix Martin Domke pour meilleur plaidoyer individuel.

• Les Universités de St-Gall et de Zurich pour avoir reçu la mentiond’honneur du prix Eric E. Bergsten de la meilleure prestationorale en équipe.

• L’Université de Genève, pour avoir remporté le prix Pieter Sandersdu meilleur mémoire en demande.

• L’Université de Zurich, pour avoir remporté la 2e place du prixWerner Melis du meilleur mé moire en défense, ainsi que lesUniversités de Bâle, Bern, Fribourg, Genève et Lausanne pour lamention d’honneur de ce prix.

Brexit : vers un accord transitoire?Quand le jasminse mêle à l’edelweiss

Le Brexit aura indéniablement unimpact sur l’Europe, la Suisse etGenève. La CCIG a tiré parti dela venue à l’OMC de Jean Bizet,président de la Commissiondes Affaires européennes duSénat français, pour l’accueillirdans ses murs.

Comme l’a relevé en préambuleVincent Subilia, directeur généraladjoint de la CCIG, « cette confé-rence, qui suit deux autres sémi-naires consacrés au protection-nisme, permet d’élargir l’analysesous l’angle de l’Europe et de laFrance». Pierre Müller, ancien mairede Genève, et Samuel Bouteiller,président du Cabinet Lobbsonn,l’ont rappelé : la Suisse, et a fortioriGenève, entretient des liens étroitsavec Londres, le Royaume-Uni étantson 8e partenaire économique. Lesénateur Bizet n’a pas caché que leretrait de la Grande-Bretagne, après44 ans de vie commune, était, à sesyeux, regrettable. C’est même uneerreur géostratégique qui causera desdégâts, selon lui : il estime la facture à60 milliards d’euros. En sortant del’Union européenne (UE), la Grande-Bretagne verra ses prix à la consom-mation augmenter, surtout pour lesproduits manufacturés et agroalimen-taires. Cela donne en outre un mes-

sage négatif aux autres Etats mem-bres et aux éventuels postulants. Sanscompter qu’il faudra trouver unecompensation des membres au bud-get de l’UE, à moins de réduire la voilure financière de cette dernière.

Date-limite dans trois ansEn termes de chronologie, les pro-cédures d’exclusion ayant été déjàété lancées par la première ministreTheresa May, on attend des déci-sions de la part du Conseil euro-péen pour septembre 2018 et de laCommission européenne pourfévrier 2019… La date-limite pouracter la sortie de l’UE étant désor-mais fixée au 29 mars 2019. Troisscénarios pour la Grande-Bretagnesemblent se dessiner : rejoindre l’EEE,être régi par les règles de l’OMC oubénéficier d’un accord spécifiqueavec les membres de l’UE, varianteque Jean Bizet privilégie. Le rejet desquatre libertés (biens, personnes,capitaux et services) se fera logique-ment en bloc. S’il n’y a pas de chan-gements à prévoir pour les anciensrésidents, les nouveaux venus euro-péens auront ainsi plus de difficultésà s’installer dans le pays.

Une Union dans la diversitéLa CEE avait été pensée comme uneUnion dans la diversité. Mais, selon

Jean Bizet, l’UE ne peut ni appliquerune formule fédérale à l’image desUSA, ni envisager des relations bila-térales de non-membres (du typehelvétique). La sortie de la Grande-Bretagne doit en fait être l’occasiond’inviter l’UE à se refonder en met-tant l’accent sur trois points :• approfondir la dimension sociale

de l’Europe au risque de voir lesmouvements populistes prendredavantage d’ampleur

• corriger les dérives de la mondiali-sation et redimensionner les fondscommunautaires d’adaptation àcette mondialisation

• redonner à l’UE de la défense unevraie dimension.

Le développement du marché uniquedevra intégrer une convergence fiscaleet sociale du monde de l’entreprise. Lapiste proposée par de grandes firmeseuropéennes via la création d’écosys-tèmes transversaux transgressant lesbases administratives et fiscalesdes Etats membres est une approchepertinente. Cette convergence éco-nomique et monétaire est essentiellepour contrer les Etats-continents,avec lesquels l’UE est en compétition.Le message adressé aux Anglo-saxonsdoit être clair : « Il fera toujours meil-leur à l’intérieur de l’Union qu’à l’ex-térieur» conclu M. Bizet.n

La Tunisie et la Suisse ont d’im-menses opportunités d’affaires àréaliser. Pour s’en convaincre, unForum d’affaires tuniso-suisseétait organisé le 20 avril dernierà la CCIG, en collaboration avecl’Ambassade de Tunisie à Berneet le Centre de promotion desexportations (CEPEX).

Le forum tuniso-suisse a fait sallecomble ce 20 avril à la CCIG. Ils’est conclu par un accord, signépar Vincent Subilia et MounirMouakhar, président de la CCI deTunis. Celle-ci peut déjà comptersur 92 entreprises-membres.

Pourtant, les affaires entre cesdeux pays ne datent pas d’hier :la Suisse est le 11e client de laTunisie. «Mais il reste un grospotentiel d’investissement », a sou-ligné Aziza Htira, PDG de CEPEX.« La Tunisie est un peuple accueil-lant, qui poursuit sa transitiondémocratique », a relevé pour sapart Mourad Bourehla, ambassa-deur de Tunisie en Suisse.

Depuis cette année a été adaptéeen Tunisie une nouvelle loi sur lesinvestissements, qui les protègemieux et prévoit des mécanismesincitatifs. Selon Zied Lahbib, repré-sentant de la FIPA-Suisse (Agencede Promotion de l’InvestissementExtérieur), « il n’y a pas de discri-mination à faire entre les investis-seurs nationaux et étrangers. Il

faut aussi développer l’intérieur dupays, et pas seulement les côtes ».D’après Samir Khoudja, représen-tant de la CCI tuniso-suisse, « lepays du jasmin doit s’inspirer dumodèle suisse en matière de for-mation duale ».

Pour Abdeslam Azuz, représentantdu Centre du Commerce Inter -national, institution internationalequi accompagne les PME dans leurséchanges commerciaux, « nombrede PME peuvent avoir un intérêt àpromouvoir les affaires de part etd’autre de la Méditerranée ». AmirAzouzi, CEO d’Azouzi Sunfood,relève entre autres critères pourpromouvoir le produit « son prix, saqualité et la période où il est pro-posé ». Enfin de l’avis de YohannPerroud, représentant d’ICT, « lecluster du digital est un enjeu pourla Suisse et la Tunisie, qui peuventdevenir des leaders en la matière etpas seulement des suiveurs ».n

La Tunisie, spécialisée dans l’industrie

La Tunisie compte 6600 entreprises exportatrices, dont 45% actives dans l’in-dustrie (22% rien que dans le textile !), qu’il s’agisse des mines, de la construc-tion ou de l’énergie. Au niveau de l’agroalimentaire, le pays est l’un des leadersmondiaux pour les dattes, le thon rouge, l’huile d’olive et les composants auto-mobiles. 74% des exportations se font vers l’Union européenne. Cela repré-sente 151 millions d’euros d’export contre 175 millions d’import. Les opportu-nités se feront surtout vers la pharmacie, les TIC et l’habillement ; autant deperspectives pour les entreprises genevoises.

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6Juin 2017 No6

L’humain influence l’économiepour le meilleur et le pire

MÉCANISMES DE DÉCISION

Comme son nom l’indique, lafinance comportementale étudiel’attitude psychologique desêtres humains dans l’économie.Elle explique notamment pour-quoi les acteurs adoptent uneposture tantôt logique, tantôtirrationnelle.

La finance comportementale estapparue dans les années 80 et aconnu un coup d’accélérateur aprèsla crise des «subprimes» de 2008.Elle remet en question la théorie desmarchés efficients et s’aide de la psy-chologie pour tenter de comprendreles phénomènes irrationnels, fré-quemment observés en finance.Pourquoi, par exemple, les décisionssévères d’une direction boostent-ellesparfois les performances des titres?L’on sait par ailleurs que des place-ments illogiques peuvent aussi atté-nuer des valeurs d’investissements.Les motifs sont d’origine soit émo-tionnelle, soit cognitive. Parmi lesbiais comportementaux, qu’ils soientd’origine émotionnelle ou cognitive,citons l’excès de confiance ou l’aver-sion aux pertes (cf. encadré).

Processus largement décritDaniel Kahneman est l’un des pèresde l’économie comportementale.Ce prix Nobel d’économie 2002explique qu’il faut à la fois «un envi-ronnement suffisamment régulierpour être prévisible et la possibilitéd’apprendre de ces régularités grâceà une pratique durable. Quand cesdeux conditions sont réunies, lesintuitions seront probablement lefruit d’une compétence».

Dans son livre à succès « Le guidede l’investisseur », ainsi que dansses écrits sur la prévoyance profes-sionnelle, le journaliste économiquePierre Novello a largement décrit

l’effet des comportements dansla finance. Pour sa part, MickaëlMangot, directeur de l’Institutde l’Economie du Bonheur, leremarque : «À l’intérieur d’unmême domaine, les capacités deprédiction des individus peuvents’avérer très différentes, selon quel’activité permet de tester facile-ment ou non la validité des actes.»

Entre illusion et distorsionSi l’on regarde une chute d’eau etqu’on détourne le regard sur lesrochers alentour, ces derniers sem-blent se déplacer vers le haut : onappelle cela illusion d’optique. Selonle même principe, des traders tra-vaillant sur des titres très volatils onttendance à sous-estimer les risquesliés à un produit financier dont lavaleur varie normalement. Uneétude parue dans la revue «CurrentBiology» et à laquelle a participé leprofesseur Tony Berrada, du GenevaFinance Research Institute, le révèle.Cette distorsion cognitive fait que laperception relative du risque peut

être biaisée. Cela met à mal certainsprésupposés des modèles écono-miques. Et si cela expliquait l’aveu-glement du trader Jérôme Kerviel ?

Une influence prouvéescientifiquementDans l’étude mentionnée ci-dessus,les chercheurs ont fait suivre à 56volontaires l’évolution rapide de lavaleur d’une action fictive via uncurseur sur un écran. Ces cobayesont attribué des notes à descourbes régulières. Dans 99% descas, celles-ci ont été évaluéescomme plus risquées après levisionnement d’un cours calme etcomme moins risquées après unecourbe agitée. L’humain est doncfortement influencé par les stimuliprécédents. Autant donc intégrercette distorsion dans les simulationséconomiques, d’après le chercheurgenevois. Mais il peut aussi y avoirde sensibles différences, selonqu’on a affaire à un individu aimantle risque ou à un autre privilégiantla sécurité.n

L’attitude positive pourrelancer l’économieLa négativité devient une épidémie qui contamine lasociété occidentale, ses entre-prises comme ses foyers. La qua-lité des interactions entre lesgens s’en trouve directementimpactée et les conséquencessont terriblement destructrices.

Les informations négatives ont detout temps été celles qui se parta-gent le plus volontiers. Internet etles réseaux sociaux en ont accéléréla diffusion au point d’augmenterle niveau d’anxiété général. Lasanté physique et psychique sedégrade, le sommeil et l’alimenta-tion s’en trouvent perturbés, desdouleurs tels que le mal au ventre,au dos et à la tête apparaissent,des maladies s’installent.

Mais la négativité affecte égale-ment les entreprises avec desconséquences telles que burn-out,turn-over, absentéisme et présen-téisme, management toxique, pertede motivation, baisse des ventes,conflits internes et discussions sté-riles, dégradation du service clients.A cela se rajoutent des coûts« cachés » comme la perte de pro-ductivité ou de confiance desacteurs sociaux, ce qui ralentit etmet en danger les entreprises.

Prendre conscience des effets de lanégativité est un premier pas. Laremplacer par une attitude positiveen est le suivant, qui toutefoisdemande un effort. Mais, bonnenouvelle : comme les attitudes sont

contagieuses, l’attitude positivel’est aussi !

Comment la définir ? L’attitudepositive est une sorte de bon sens.Les techniques sont simples à saisir,mais difficiles à maintenir. En voiciquelques-unes : s’isoler de la néga-tivité, pratiquer du sport, clarifierles missions de sa vie, valoriser sesforces y compris vis-à-vis de soi-même, chercher le positif dans lenégatif.

En quoi peut-elle contribuer àrelancer l’économie ? Des leaderspositifs « boostent » l’identificationet la reconnaissance indispensablesà la motivation. Des collaborateurspositifs éliminent les frustrations etorientent leurs efforts sur leur pro-duction. Les échanges s’améliorentet des solutions sont trouvées auxproblèmes qui deviennent alors desdéfis à relever.

C’est ainsi qu’au lieu de résisteraux inéluctables changements denotre ère, on peut les voir commeune opportunité de se réinventerd’une manière plus humaine etperformante. L’attitude positive estle soft-skill à ajouter aux compé-tences métier, afin de garantir laréussite des projets. Elle est le bienle plus précieux à soigner en entre-prise, car c’est elle qui va optimiserla rentabilité, le temps et l’énergie,tout en valorisant le capitalhumain.n

Laurent Cordaillat,fondateur Privilèges GenèveLes principaux pièges à éviter

Confiance exagérée: estimation biaisée d’un succès par le choix plus que par le hasard

Aversion à la perte : influence d’une peur de perdre sur la poursuite d’un placement

Biais de confirmation : influence de vouloir son point de vue non contredit

Biais de l’attention : influence de décisions par la notoriété d’entreprises

L’absurdité sous la loupe

«Les décisions absurdes en entreprise» : c’était le thème original développé par la dernière volée d’étudiants du Bachelor ofBusiness Administration à l’Université de Genève. L’Observatoire des valeurs de la stratégie et du management (OVSM) a remispour la première fois, le 27 mars dernier, le Prix CCIG, qui permet aux cinq étudiants ayant réalisé le meilleur travail de béné-ficier à titre gracieux de la qualité de membre de la CCIG pendant un an et de participer à ses événements.

Pour expliquer ces prises de décisions absurdes, les étudiants ont mis en avant des causes internes (comme l’égocentrisme) ouexternes (pressions économiques par exemple). Avec souvent en prime des facteurs d’émotion humaine, plus ou moinsconsciente, et de mauvaise communication. En conclusion, les étudiants ont constaté que le meilleur moyen d’éviter des déci-sions absurdes était de confronter des opinions divergentes et d’en tirer un choix représentatif. Mais cela nécessite souvent unerépartition des responsabilités et des acteurs consultés. Mais aussi d’être plus attentif aux différences culturelles et sectorielles.La même décision d’une multinationale peut être bien perçue à Genève et très mal à Shanghai. De même, il y a des sensibilitésopposées entre un horloger spécialisé et un investisseur international.

Dans notre culture fondamentalement cartésienne, nous nous reposons volontiers sur la raison pour former nos choix. Ou, en tout cas, nous le devrions, ainsi que le rappelle souvent

la CCIG dans ses analyses de politique économique. Indéniablement, cependant, l’homme est aussi un être d’intuition et d’instinct, pour le meilleur et pour le pire. Une fois n’est

pas coutume, le CCIGinfo fait une incursion dans ce territoire au travers, d’une part, d’un éclairage sur la finance comportementale et, d’autre part, sur la «pensée positive».

RÉFÉRENCE : Étude de finance comportementale du Credit Suisse (décembre 2014).

Conférence « coup de cœur» du Salon RH Genève 2016

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Connecter et informer les entreprises à Genève

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7No6 Juin 2017

L’interruption d’exploitation :risque no 1 pour les entreprises suisses

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deuxième à la première place. Àjuste titre, comme le souligne BrunoSpicher, responsable Assurancesentreprises d’Allianz Suisse : « Lesrisques des entreprises changenttrès rapidement, notamment en rai-son de la digitalisation et des nou-velles technologies. Les sociétés sontégalement davantage sujettes auxdysfonctionnements de leurs pro-cessus d’exploitation à cause d’unechaîne d’approvisionnement resser-rée et d’une production en flux ten-dus. De plus, cette dernière peutêtre affectée par des dommages derépercussion, par exemple si lesfournisseurs ou les clients sontdéfaillants. »

Progression des cyberrisques Les cyberincidents peuvent égale-ment entraîner une interruption

toute leur production en un rien detemps (des intempéries occasion-nant de fortes inondations, la panned’une machine de production ou unpiratage informatique par exemple).D’après l’Allianz Risk Barometer2017, l’interruption d’exploitationconstitue le principal risque entre-preneurial dans le monde. En Suisseégalement, il est passé de la

Plus que les risques politiques, lesentreprises redoutent surtout uneinterruption d’exploitation, qui peutleur être fatale. C’est ce qui ressortde l’Allianz Risk Barometer 2017.

L’interruption d’exploitationconstitue la principale menaceLes entreprises sont exposées à desrisques variés, qui peuvent paralyser

d’exploitation. Ils occupent la troi-sième place du classement desrisques en Suisse.

La menace liée aux cyberrisques vade pair avec les progrès technolo-giques sous-jacents à l’économiedigitale, dans laquelle les actifs denombreuses entreprises tendent àse dématérialiser : les données oula propriété intellectuelle devien-nent ainsi des cibles pour les cyber-criminels.

Désormais, les cyber-incidentsdépassent largement le simple pira-tage informatique ou l’utilisationabusive de données et mettent dou-blement en péril les entreprisesconnectées : celles-ci peuvent eneffet être des victimes tant directesqu’indirectes de vols de données ou

de cyberattaques si des infrastruc-tures critiques, telles que les télé-communications, sont paralysées.n

Pour de plus amples renseigne-ments sur l’Allianz Risk Barometer2017 : risk barometer 2017

n CONTACT :

Eric Besson, responsable courtierspour la Suisse romande et point decontact pour les membres CCIGTél. 058 358 23 [email protected]

Le Conseil du LémanChaque mois, le CCIGinfo présente une structure régionale dans laquelle laCCIG s’investit, en participant à sa commission ou à un groupe de travail.Place au Conseil du Léman, où Vincent Subilia représente la CCIG.

Interview de Christine Ricci, secrétaire adjointe du Service des affaires exté-rieures, du département présidentiel de l’Etat de Genève.

En quoi consiste le Conseil du Léman?

C’est une structure légère, dotée d’un budget de 353000 francs consacré àl’événementiel et non à l’administratif. Le Conseil se compose de cinq mem-bres, à savoir les cantons et départements du bassin lémanique, et de quatrecommissions thématiques. Les 15 élus du comité se réunissent deux fois paran, en plus de l’assemblée plénière. La présidence de deux ans est marquée parun sujet particulier.

Et quel est-il actuellement?

Il s’agit de la jeunesse et de la culture, sousl’égide de Valérie Duby-Muller, députéede la Haute-Savoie et vice-présidente duConseil départemental. Par exemple, onprépare un Lémanquiz, sorte de TrivialPursuit qui sera remis à des écoles. Nous

poursuivons les activités des diverses chorales lémaniques, initiées à nos débuts.D’un point de vue économique, on met actuellement l’accent sur les filièresd’excellence des métiers du bois sur l’arc lémanique.

Depuis quand existe le Conseil du Léman?

Depuis exactement 30 ans. Depuis la fin des années 90, la mission de développerconjointement l’arc lémanique est restée la même, mais les partenariats se sontétendus et le contexte a bien évolué. On développe toutes sortes de supportscommuns pratiques comme le tour du lac à vélo. Ou des événements fédérateurscomme le Léman Business Matchmaking (cf. ci-dessous).

En quoi le Conseil du Léman se distingue-t-ildes autres organes régionaux?

C’est un organe de vision lémanique, avec des projets facilement visibles pour lesdécideurs, alors que le CRFG (conseil régional franco-genevois) est une plate-forme de discussions politique sous l’égide des Etats. Les projets d’agglomérationet INTERREG sont encore différents. Tout cela se complète, mais il n’est pas évi-dent de coordonner nos efforts.

Quel est votre public-cible?

Il s’agit des acteurs de l’arc lémanique, autant les entreprises que les collectivitéspubliques. Je pense aussi aux milieux culturels, aux écoles et à la jeunesse spor-tive. Cela explique pourquoi les Chambres de commerce lémaniques sont nospartenaires. Si la construction transfrontalière n’est pas toujours facile, elle dis-pose au moins d’une identité régionale forte.

CCIG & CO

Ponctuellement, la CCIG organise conjointement desévénements avec le Conseil du Léman et l’UnionLémanique des Chambres de Commerce. L’an passé,c’était le cas du Léman Business Matchmaking,convention d’affaires d’«outdoor business». Il y en

aura une nouvelle en décembre 2017, qui portera sur la thématique desBiotechs-Santé-Medtechs.

La CCIG et le Conseil du Léman

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8Juin 2017 No6

IMPRESSUM

Bulletin d’information de la CCIG.Paraît 11 fois par an, 3800 exemplaires

Responsable d’édition:Alexandra Rys

Rédaction:Robin Bleeker, Fabienne Delachaux,Nicolas Grangier, Valériane Oreamuno,Marc Rädler, Alexandra Rys

Publicité :Publi Annonces SA, tél. 022 308 68 78

Conception: ROSS graphic design

Impression: Atar Roto Presse SA, Satigny

Informations :[email protected]

4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11

Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

0+543).(/23-/7

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AGENDA

M É C A N I Q U E S C É L E S T E S H O M M A G E À L A L U N E

PATRIMONY PHASE DE LUNE ET DATE RÉTROGRADE

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BRONZE

ARGENT

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PLATINE

Mardi 13 juin 2017 de 8h30 à 10h30 - CCIG

Pilotons la logistique moderneLe Digital est un terrain d'opportunités. Les métiers de la logistique doivent

aussi s’adapter aux nouvelles technologies, aux besoins changeant des mar-

chés, aux régulations du commerce international.

n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : www.ccig.ch / agenda

CAFÉ DIGITAL – ÉPISODE 3

Jeudi 15 juin 2017 de 11h45 à 13h45Hôtel Métropole, quai Général-Guisan 34, Genève

Chairing the TPG - Present challenges,future opportunitiesCette conférence en anglais, donnée par la présidente du Conseil d’administra-

tion des TPG Anne Hornung-Soukup, est organisée par l’American International

Club et se déroulera autour d’un déjeuner.

n INSCRIPTIONS : www.amclub.ch/events/91

CONFÉRENCE

Mardi 20 juin 2017 de 17h à 21hRamada Encore Genève, route des Jeunes 10, Carouge

Les Halles du TerroirDécouvrez une façon gourmande de réseauter autour d'un jeu de piste !

n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : www.ccig.ch / agenda

RÉSEAUTAGE GOURMAND

Paiement en ligne

Jeudi 22 juin 2017 de 9h30 à 12h - CCIG

E-Réputation : Comment se protégerdes dégâts potentiels causés parles réseaux sociaux?n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : www.ccig.ch / agenda

SÉMINAIRE

Jeudi 29 juin 2017 de 7h30 à 9h30 - CCIG

Le 7h30 de la ChambreVenez assister aux présentations des entreprises suivantes :

GROUPE MUTUEL - www.groupemutuel.ch

ACTAPlus SA - www.actaplus.ch

AGENCE CRP - www.agencecrp.ch

ETUDE DE ME LAURENCE MORAND-JACQUEMOUD

ECOSERVICES SA - www.ecoservices.ch

LES DIGIVORES - www.lesdigivores.ch

n PROGRAMME ET INSCRIPTIONS : www.ccig.ch / agenda

RÉSEAUTAGE POUR LÈVE-TÔT (réservé aux membres)

Mardi 3 octobre 2017

8e Salon du VinJeudi 9 novembre 2017

15e Evénement économiqueRamada Encore Genève, route des Jeunes 10, Carouge

Save the date

Pour faciliter l’accueil des partici-pants lors de ses événements,la CCIG a introduit le paiement

en ligne sur son site Internet.Elle le réserve pour l’instant auxdeux événements suivants :Pitch@CCIG et 7h30 de laChambre. Pour ces deux hautslieux du réseautage, les partici-pants règleront directement leurfinance d’inscription au moyend’une carte Mastercard, Visa ouPostFinance.n