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DirectionGénérale de l’Immobilier et des

Travaux

CAHIER DES CHARGES

MAITRISE D’OEUVRE

PRESCRIPTIONS GENERALES

Cahiers de préconisations(délibération du CM n° 99/3586) MISE A JOUR AOUT 2009

A REMETTRE AU MAITRE D’OEUVREQuitter

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SOMMAIRE

1- OBJECTIFS, développement durable et maîtrise d’oeuvre 3

2- MODE D’EMPLOI 3

3- D.O.E. et PLANS 4

4- LES CIBLES de la qualité environnementale 10

5- DEPLACEMENTS – Transports 11

6- ECONOMIES D’ENERGIE 11

Quitter

massin01
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Page 3/11

1- OBJECTIFS, développement durable et maîtrise d’œuvre

1-1 PRINCIPE : Le Code des Marchés Publics précise : "la nature et l’étendue des besoins à satisfaire sont déterminées avec précision avant tout appel à la concurrence..." (article 5 du CMP 2006), et la jurisprudence du conseil d'Etat a sanctionné l'insuffisance de prescriptions, par l'impossibilité de recours contre une entreprise défaillante.La Ville de Lyon a donc, non seulement le droit, mais un devoir de prescription technique précise.

1-2 MOTIFS : Dans le cadre général de la démarche qualité des services, dans le but d'améliorer son service au public, et de rationaliser ses dépenses d'investissement et de fonctionnement, la Ville de Lyon a souhaité formaliser des exigences techniques qui tendent à garantir le niveau de qualité, la pérennité de ses aménagements, à limiter les coûts de fonctionnement, à avancer vers une gestion plus efficace de la maintenance de ses équipements et à préciser les principales conséquences techniques de son engagement dans le sens de la qualité environnementale des bâtiments et du développement durable (Délibérations du Conseil Municipal 2002/1287 du 27 mai 2002 et 2007/7623 du 02 avril 2007).

1-3 PORTEE : Ces préconisations s'adressent et s'imposent aux maîtres d'œuvre internes et externes à la Ville de Lyon, pour toutes les opérations de travaux de bâtiment. Ces cahiers de préconisations font donc partie du cahier des clauses techniques générales de tout contrat de maîtrise d'œuvre, de tout contrat d'étude (marché, ou simple commande), liant la Ville de Lyon à un architecte ou un bureau d'études, dans les domaines d'activité du bâtiment. (Délibération du Conseil Municipal 99/3586 du 22 mars 1999)

2- MODE D’EMPLOI

2-1 ACCES, MODE D’EMPLOILa dernière version informatique à jour (.pdf) est mise à la disposition de tous (et en particulier les maîtres d‘œuvre) sur le site internet de la Ville de Lyon, www.lyon.fr.Chaque architecte ou bureau d'études, candidat à la commande, a libre accès à la consultation de ces documents, ainsi qu'à en effectuer une copie.Ces préconisations, élaborées d'un commun accord par les différents Services Techniques et le Service Prévention Accidents du Travail et Ergonomie, de la Ville de Lyon, sont mises à jour dans le même esprit de concertation ; le contenu est daté, il est actualisé par les services pour tenir compte des évolutions des besoins, des gammes de produits disponibles sur le marché, et des technologies, ainsi que de l'élargissement de la démarche à d'autres corps d'état.Chaque année, le service désigné pour cette action (actuellement Direction de la Construction – Etudes et Réalisations) se charge de centraliser les demandes de modifications et de diffuser les cahiers de préconisations aux autres services.

2-2 MARQUES : Sauf indication contraire très explicite, lorsque les marques sont citées, elles ne sont prescrites que pour préciser les données techniques exigées ; tout matériel similaire, équivalent ou supérieur en performance et en qualité, pourra être proposé, à l'appréciation du maître d'ouvrage.

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Le jugement de cette équivalence ou supériorité se fera sur des critères techniques explicitement cités dans le cahier des charges.Pour certains matériels, dans un petit nombre de cas, la Ville de Lyon se voit obligée de limiter le choix de marques admissibles : ces exceptions sont obligatoirement indiquées de façon explicite, accompagnées d'une justification technique, en rapport étroit avec les besoins réels de la Ville de Lyon.

2-3 HQE-DD : Convaincue de la nécessité de son engagement en faveur du Développement Durable(D.D.), la Ville de Lyon entend s’impliquer fortement dans une démarche de Haute Qualité Environnementale (H.Q.E.), pour l’essentiel des opérations de travaux dans ses bâtiments (constructions neuves et réhabilitations). Afin d’aider les maîtres d’œuvre à entrer rapidement dans la démarche, les principales préconisations ont été assorties de références aux cibles de la H.Q.E.. Attention, l’application de ces prescriptions doit être considérée comme un socle minimum, ne dispensant pas le maître d’œuvre de la réflexion itéractive avec tous les partenaires, pièce centrale de la démarche HQE. On trouvera ci-après la liste de ces 14 cibles telles que définies par l’association HQE.

2-4 LES 14 CIBLES de la Haute Qualité Environnementale (H.Q.E.)

ECO-CONSTRUCTIONHQE-cible 1 Relations harmonieuses des bâtiments avec leur environnement immédiatHQE-cible 2 Choix de procédés et produits de construction à faible impact sur l’environnementHQE-cible 3 Chantiers à faibles nuisances

ECO-GESTIONHQE-cible 4 Gestion de l’énergieHQE-cible 5 Gestion de l’eauHQE-cible 6 Gestion des déchets d’activitésHQE-cible 7 Gestion de l’entretien du bâtiment et de la maintenance des équipements

ECO-CONFORTHQE-cible 8 Confort hygrothermiqueHQE-cible 9 Confort acoustiqueHQE-cible 10 Confort visuelHQE-cible 11 Confort olfactif

ECO-SANTEHQE-cible 12 Conditions sanitaires des espacesHQE-cible 13 Qualité de l’air ambiantHQE-cible 14 Qualité de l’eau

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3- D.O.E. et PLANS HQE cible 7

3-1 REMISE DES D.O.E.Conformément à la Loi MOP précisant les modalités techniques d’exécution des éléménts de mission de maîtrise d’oeuvre confiés par des maîtres d’ouvrages publics à des prestataires de droit privé, mais également pour répondre à la cible d’écogestion N°7 de la H.Q.E., la remise des D.O.E. au Maîre d’ouvrage devra ête faite selon les modalités suivantes .

3-1-1 DOCUMENTS A FOURNIR SUR SUPPORT PAPIERTous les documents ayant servi à instruire le projet et la réalisation des travaux devront-être fournis en 4 exemplaires papier. Liste établie dans le tableau suivant.

Contenu du DOE à remettre au Maitre Ouvrage

Pièces du DOE Construction neuve

Réhabilitation lourde ou extension

Réhabilitation légère ou un seul

lot

SécuritéPV Ouverture au public par la CCSA

X X

Rapport de vérification règlementaire après travaux RVRAT

X X X

Attestation de solidité du MO et de l'OA

X X X si structure modifiée

Prescriptions annexées au permis de construire ou à l'autorisation de travaux

X X X si demande

d'autorisation

Rapport final de OA sans réserves ou avec levées des réserves

X X X

Liste des PV de résistance au feu des éléments constructifs

X X

Documents générauxPV de réception X X XDate de début des garanties ( parfait achèvement, biennale, décennale)

X X X

Plans de chaque niveau y compris toitures

X X

Plans des réseaux X XTableau des surfaces (SDO, SHOB, SHON, SUG)

X X surfaces modifiées

Page 6/11

Fiche d'identité des équipements techniques

X X X

Par lotPlan des réseaux X X XPlan de structure (toiture, béton armé...…)

X X si lot concerné

X si lot concerné

Notice technique détaillée des équipements

X X X

Notice d'entretien X X XCertificat de conformité (ascenseur, gaz…)

X X si lot concerné

X si lot concerné

PV de classement au feu des matériaux

X X X

Liste des matériels et appareils installés

X X X

Schéma de principe des installations (chauffage, CTA)

X X X

Schéma des armoires électriques

X X si lot concerné

X si lot concerné

Dossier d'identité (SSI) X X Si modification ou

remplacement

X Si modification ou

remplacement

3-1-2 DOCUMENTS SUR SUPPORT INFORMATIQUE : CD pour PCTous les documents ayant servi à instruire le projet et la réalisation des travaux devront-être fournis sur CD pour PC . Liste établie dans le tableau ci-dessus.

- Format informatique des tableaux et fichiers textes compatibles avec Excel et Word 2003.- Format informatique des plans :

o Fichier.DXF compatibles Autocad 2002

3-2 DIRECTIVES POUR LA PRESENTATION DES PLANS- Sur Autocad les plans et cartouches devront-être réalisés sur l’espace « Objet » et non « Papier »- Aucune Référence Externe ne sera utilisé, ni sur le plan ni dans le cartouche.- Les formats des plans seront standarts :A4/A3/A2/A1/A0 /36 pouces- Les polices de caractères seront Standards- Les dessins de « Niveaux-Coupes-Façades-topo » seront sur des plans différents.- Il y aura 1 plan par niveau et par bâtiment- Les échelles seront adaptées à la bonne lecture du plan.-Altitude à zéro pour les plans de niveau- la mise en forme du cartouche respectera les consignes suivantes

o Cartouche- Il sera situé en haut et à gauche du plan

- Le cadre du plan sera à 1cm des bords, le cartouche aura donc comme dimension 190x277mm pour qu'il soit centré sur un format A4 après coupe et pliage du tirage .

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- Chaque cartouche comportera : le numéro de l’ensemble immobilier donné par Le Maître d’ouvrage, la date de la réalisation et des mises à jour, le nom de la société qui a réalisé le plan et qui l’a mis à jour des (géomètre, architecte, bureau d’études, entreprise), le nom du dessinateur et celui du vérificateur.- En cas de vectorisation ou de mise à jour de plans existants le nom de la société qui a réalisé le plan d’origine sera maintenu ainsi que toutes les observations relatives à la réalisation du plan d’origine.- La zone supérieure du cartouche donnera les coordonnées du service qui a commandé le plan et la zone inférieure la date, les noms, l'échelle et les numéros. La partie centrale pourra être organisée en fonction du projet.

o Normalisation des couches et des couleurs

Chaque couche sera repérée par un nom explicite (ex : Murs).

Une couleur sera réservée pour chaque couche suivant le tableau :

COUCHE/COULEUR CONTENUPLANS D’INTERIEUR

ELEMENTS DE BASE

01 - Murs / noir Gros œuvre (murs porteurs, planchers, toitures, escaliers, gaines, traits de coupes...)

02 - Poutres - linteaux, charpente / noir Pointillé indiquant les poutres et linteaux sur gros de murs

03 - Pointillés / noir Pointillé indiquant les parties cachées

04 - Cloisonnements, plafonds suspendus / cyan foncé

Cloisons de distribution, plafonds suspendus pour les coupes

05 - Portes / rouge Portes intérieures, sens d'ouverture des portes

06 - Fenêtres / rouge

07 - Hachures des murs / violet Hachures des gros de murs

08 - Mobilier, placard / bleu foncé

ECRITURES

11 - Cartouche, logo / bleu foncé Cartouche, logo, texte du cartouche, cadre du plan, repères de coupe des tirages

12 - Dénomination des rues / vert Dénomination des rues et N° du bâtiment dans la rue

13 - Textes divers / vert Ecritures diverses (titres, sous-titres)

14 - Cotations / vert Lignes de cotes, flèches de cotes, cotes

15 - Cotes d’altimétrie / vert Y compris les points d’altitude des plans topo

16 - Hauteurs sous plafond / vert Hauteur sous plafond, hauteur sous poutre

17 - Désignation des locaux / vert

18 - Nature des revêtements / vert

RESEAUX ET EQUIPEMENTS ELECTRICITE

20 - Poste de transformation / rouge

21 - Electricité réseaux MT / rouge Raccordement EDF

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22 - Electricité réseaux BT / vert Réseaux de raccordement

23 - Electricité armoires / vert

24 - Electricité appareils / vert

25 - Courant faible réseaux / bleu clair

26 - Courant faible armoires / bleu clair

27 - Courant faible appareils / bleu clair

RESEAUX ET EQUIPEMENTS CHAUFFAGE

30 - Chauffage réseaux / cyan foncé Chauffage, ventilation, désenfumage

31 - Chauffage armoires / cyan foncé

32 - Chauffage appareils / cyan foncé Radiateurs ...

33 - Climatisation réseaux / bleu clair

34 - Climatisation appareils / bleu clair

35 - Ventilation réseaux / bleu clair

36 - Ventilation appareils / bleu clair

PLANS TOPO

41 - Contours bâtiments / cyan clair Contour des bâtiments

42 - Hachures bâtiments / cyan clair Hachures des bâtiments sur plan topographique ou masse

43 - Hachures murs extérieurs, murs de soutènement - clôtures / cyan clair

Hachure des murs sur plan topographique

44 - Murs extérieurs / cyan clair Tracés des murs et des escaliers extérieurs

45 - Détails principaux de la voirie et des espaces verts / noir

Trottoirs, allées, bordures, contour des terrains de sports, des cours et espaces verts.

46 - Autres détails topographiques de la voirie et des espaces verts et du domaine public / noir

Caniveaux, regards, panneaux ...

47 - Végétation / vert Arbres, haies...

48 - Courbes de niveau / noir

PLANS DE NIVEAUX SIMPLIFIES

50 - Hachures des locaux / jaune clair Pour l’affectation des locaux dans la base de données

51 - Polyligne local / rouge Polyligne fermée par local pour le calcul des surfaces

52 - Polyligne bâtiment / rouge Polyligne fermée par bâtiment pour le calcul des surfaces

53 - N° Locaux / noir Numérotation des locaux

54 - Biens immobiliers / rouge clair Pour schémas des biens type appartement

55 - Cartouche plans de niveau simplifiés ou schémas / noir

Cartouche type, flèche nord, lettre de bâtiment, date de réalisation ou de modification du plan

RESEAUX ET EQUIPEMENTS EAU-GAZ-SANITAIRES60 - Gaz naturel / orange Réseaux gaz

Page 9/11

61 - Eau de ville / bleu foncé Réseaux, RIA, arrosage enterré

62 - Eau de puits / cyan clair Réseaux, arrosage enterré

63 - Evacuations EU-EV / violet Egouts

64 - Eau chaude et bouclage ECS / bleu clair

65 - Sanitaires / bleu foncé Appareils sanitaires

66 - Eau pluviale EP / cyan clair

67 - Eau de pluie distribution / cyan clair

COUCHES RESERVEES A LA DIRECTION DE L’EDUCATION70 – Symboles Equipements Symboles insérés par la Direction de l’Education

dans Cadwin

En ce qui concerne les plans des, « architectes, économistes, bureaux d’étude, entreprises » les couches minimum seront les suivantes :- Murs, cloison, portes et fenêtres- Hachures- Ecriture- Mobilier- Calcul des surfaces- 1 couche par corps d’état s’il ne sont pas sur des fichiers séparés.

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4-LES CIBLES de la qualité environnementale

Scolaire Enfance Culture SportMoyensGénéraux

Nature de l'Equipement public

Gro

upe

Sco

laire

Crè

che

/ H

alte

G

arde

rie

Mus

ée

Méd

iath

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bibl

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Thé

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Pis

cine

Gym

nase

Sal

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e sp

ort

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Ter

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reau

mai

rie

1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat2. Choix intégré des procédés et des produits de constructionE

co -

Co

nst

ruct

ion

3. Chantier à faibles nuisances

4. Gestion de l'énergie

5. Gestion de l'eau

6. Gestion des déchets d'activité

Pré

se

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r l'E

nv

iro

nn

em

en

t

Eco

- G

esti

on

7. Gestion de l'entretien et dela maintenance

8. Confort Hygrothermique

9. Confort Acoustique

10. Confort VisuelCo

nfo

rt

11. Confort Olfactif

12. Conditions sanitaires des espaces

13. Qualité de l'air

Pri

vil

ég

ier

la q

ua

lité

de

vie

San

14. Qualité de l'eau

Légende de niveau de priorité Cible à traitement très prioritaireCible à traitement prioritaireCible à traitement de base ou réglementaire

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5-DEPLACEMENTS – TransportsAménager l’accès pour les éventuelles livraisons lourdes ou encombrantes.

Ne pas inciter les déplacements de personnes en voiture (agents et utilisateurs) : proscrire les dépose-minute et parcs de stationnement qui entrent en contradiction avec les efforts déployés par ailleurs pour développer les modes de déplacement «doux» (exemple : Pédibus)

Favoriser les modes de déplacement «doux» : garage à vélos sécurisé, points d’accrochage pour les deux-roues à proximité de l’entrée, effort de signalisation de ces équipements et du réseau de transports en commun. HQE cible 1

6-ECONOMIES D’ENERGIE

Dès la conception du bâtiment, le projet devra approcher les exigences du label Effinergie ; pour les bâtiments du secteur tertiaire, la plupart des constructions de la Ville, ces exigences sont exprimées en consommation maximale annuelle d’énergie primaire :

- pour la construction neuve, inférieure ou égale à 50% de la consommation conventionnelle de référence prévue par la règlementation thermique 2005 (RT 2005)

- pour la rénovation, inférieure ou égale à 60% des exigences de la RT 2005- en cas de rénovation partielle, lorsque c’est la « RT élément par élément » qui s’applique, on traitera

les éléments considérés avec des objectifs d’amélioration en moyenne 40% plus forts que la réglementation (à ajuster en concertation avec le service Maintenance Thermique).

Une fiche récapitulant les différents isolants et le traitement des ponts thermiques devra être fournie en phase DCE.Une mesure de perméabilité à l’air devra être fournie en phase de réception et être inférieure à 1 m3/h.m²

sous 4 Pascals. HQE cible 4

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DirectionGénérale de l’ Immobilier et des Travaux

CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

MAITRISE D’OEUVRE

ASCENSEURS

Cahiers de préconisations(délibération du CM n° 99/3586) MISE A JOUR JUILLET 2009

A REMETTRE AU MAITRE D’ŒUVRE Quitter

2/9

SOMMAIRE

1- NORMES A RAPPELER DANS LE CCTP 3

2- DIVERS POINTS SUR LA REGLEMENTATION 5

3- EQUIPEMENT DE LA CABINE 5

4- DIVERS POINTS SPECIFIQUES VILLE DE LYON 6

5- DOE 7

FICHE SIGNALETIQUE ASCENSEUR

FICHE D’IDENTITE SYSTEME ELEVATEUR

CAHIER DES CHARGES - PRESCRIPTIONS GENERALES

Quitter

3/9

1 - NORMES A RAPPELER DANS LE CCTP1. 1 Installation d’ascenseurs neufs

1.1.1 Normes et Réglementation communes applicables à tous les types d’immeubles : Directive 95/16/CE (transposée par le décret 2000-810 du 24 août 2000) NF EN 81-70 – Accessibilité aux ascenseurs pour toutes les personnes y compris les personnes avec

handicap XP P 82-511 ou XP P 82-611 ou EN 81-21 (uniquement dans le cas de l’installation d’un ascenseur dans

un bâtiment existant avec des réserves réduites en partie supérieure et/ou inférieure de la gaine)

1.1.2 Normes et réglementations applicables aux bâtiments d’habitation : Normes et réglementations indiquées en 1.1 DTU 75-1 Principes d’établissement du programme d’ascenseurs dans les bâtiments à usage

d’habitation. Arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la protection contre les risques d’incendie Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la

citoyenneté des personnes handicapées Décret n° 2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l'accessibilité des établissements recevant du public,

des installations ouvertes au public et des bâtiments d'habitation et modifiant le code de la construction et de l'habitation

Arrêté du 01 août 2006 : Accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d’habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction

1.1.3 Normes et réglementations applicables aux Etablissements assujettis au code du travail : Normes et réglementations indiquées en 1.1 Arrêté du 27 juin 1994 relatif aux dispositions destinées à rendre accessibles les lieux de travail aux

personnes handicapées Arrêté du 05 août 1992 fixant des dispositions pour la prévention des incendies et le désenfumage de

certains lieux de travail Décret du 10 juillet 1913 portant règlement d'administration publique pour l'exécution des

dispositions du livre 2 du Code du Travail en ce qui concerne les mesures générales de protection et de salubrité applicable à tous les établissements assujettis.

Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées

1.1.4 Normes et réglementations applicables aux Etablissements recevant du public :Dans les ERP de catégorie 1 à 4 Normes et réglementations indiquées en 1.1 Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la

citoyenneté des personnes handicapées Décret n° 2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l'accessibilité des établissements recevant du public,

des installations ouvertes au public et des bâtiments d'habitation et modifiant le code de la construction et de l'habitation

Arrêté du 01 août 2006 : Accessibilité aux personnes handicapées des établissements recevant du public et des installations ouvertes au public lors de leur construction ou de leur création

Arrêté du 25 juin 1980 relatif aux risques d’incendie et de panique dans les ERP

Dans les ERP de cinquième catégorie Normes et réglementations indiquées en 1.1 Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la

citoyenneté des personnes handicapées

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4/9

Décret n° 2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l'accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d'habitation et modifiant le code de la construction et de l'habitation

Arrêté du 01 août 2006 : Accessibilité aux personnes handicapées des établissements recevant du public et des installations ouvertes au public lors de leur construction ou de leur création

Règlement de sécurité approuvé par l’arrêté du 22 juin 1990 modifié

1.2. Modernisation ou mise en conformité d’ascenseurs1.2.1 Normes et réglementations applicables aux bâtiments d’habitation

Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées

Décret n° 2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l'accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d'habitation et modifiant le code de la construction et de l'habitation

Arrêté du 26 février 2007 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18-8 et R. 111-18-9 du code de la construction et de l’habitation, relatives à l’accessibilité pour les personnes handicapées des bâtiments d’habitation collectifs lorsqu’ils font l’objet de travaux et des bâtiments existants où sont créés des logements par changement de destination

Norme NF P 82-212 (électriques) ou NF P 82-312 (hydrauliques) relatives aux dispositions applicables dans le cas de transformations importantes ou de travaux d’amélioration d’ascenseurs. Cette norme n’est pas d’application obligatoire mais il est conseillé de la spécifier.

1.2.2 Normes et réglementations applicables aux Etablissements assujettis au code du travail : Décret du 10 juillet 1913 portant règlement d'administration publique pour l'exécution des

dispositions du livre 2 du Code du Travail en ce qui concerne les mesures générales de protection et de salubrité applicable à tous les établissements assujettis.

Décret n°95-826 du 30 juin 1995 fixant les prescriptions particulières de sécurité applicables aux travaux effectués sur les ascenseurs, ascenseurs de charges, escaliers mécaniques, trottoirs roulants et installations de parcage automatique de véhicules et modifiant le décret du 10 juillet 1913 portant règlement d'administration publique pour l'exécution des dispositions du livre II du code du travail

Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées

Norme NF P 82-212 (électriques) ou NF P 82-312 (hydrauliques) relatives aux dispositions applicables dans le cas de transformations importantes ou de travaux d’amélioration d’ascenseurs. Cette norme n’est pas d’application obligatoire mais il est conseillé de la spécifier.

1.2.3 Normes et réglementations applicables aux Etablissements recevant du public : Arrêté du 25 juin 1980 relatif aux risques d’incendie et de panique dans les ERP ou Règlement de

sécurité approuvé par l’arrêté du 22 juin 1990 modifié pour le deuxième groupe. Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la

citoyenneté des personnes handicapées Décret n° 2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l'accessibilité des établissements recevant du public,

des installations ouvertes au public et des bâtiments d'habitation et modifiant le code de la construction et de l'habitation

Arrêté du 21 mars 2007 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-19-8 et R. 111-19-11 du code de la construction et de l’habitation, relatives à l’accessibilité pour les personnes handicapées des établissements existants recevant du public et des installations existantes ouvertes au public

Norme NF P 82-212 (électriques) ou NF P 82-312 (hydrauliques) relatives aux dispositions applicables dans le cas de transformations importantes ou de travaux d’amélioration d’ascenseurs. Cette norme n’est pas d’application obligatoire mais il est conseillé de la spécifier.

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5/9

2 - DIVERS POINTS SUR LA REGLEMENTATION

Ne jamais mettre en service un ascenseur s’il n’a pas de contrat d’entretien.

Pour les constructions neuves, la date prise en compte pour l’application des normes est celle du dépôt de permis de construire.

Eclairage de gaine, 50 lux à 1m du toit de cabines portes fermées.Eclairage local machine 200 lux, local poulies 100 lux, à 1m du sol.

Bien préciser dans le CCTP si le bâtiment est un ERP car la réglementation d'installation est différente de l'habitation (voir "AS" règlement de sécurité).Un ascenseur situé dans un ERP est soumis aux mêmes règles qu’il soit utilisé ou non par le public.

Départ cabine impossible si la température du local machine > 40 °c.

Il n’y a pas d’obligation d’avoir une dimension de la cabine suffisante pour permettre le demi-tour d’un fauteuil roulant. Si le demi-tour est impossible, installer un miroir en fond de cabine pour que l’usager du fauteuil roulant puisse s’assurer qu’il n’y a pas d’obstacle derrière lui et reculer en toute sécurité.

La ligne téléphonique pour la triphonie peut transiter par un autocommutateur (PABX). Vérifier dans ce cas que les tests de lignes faites par le Centre de Supervision Urbaine de Lyon (CSUL) sont techniquement possibles (certains PABX ne permettent pas le test depuis l’entrée ligne réseau jusqu’à la sortie poste interne) et que l’alimentation du PABX soit secourue.

Note : le CSUL est le centre de supervision vers lequel sont renvoyées les alarmes techniques des bâtiments de la Ville de Lyon, dont celles des ascenseurs.

Remarque importante : La directive ascenseur autorise le marquage CE et donc la mise en service de l’ascenseur uniquement si l’ensemble des exigences sont respectées. Bien que l’ascenseur soit conforme, il suffit qu’une seule des interfaces avec le bâtiment ou la construction ne le soit pas pour que le marquage CE ne puisse être apposé. Dans ces conditions l’ascenseur ne pourra pas être mis en service. Une ligne téléphonique non raccordée par exemple et sa mise en service est impossible. Le marquage CE dépend aussi de la réalisation de travaux qui ne sont pas à la charge de l’ascensoriste. Le maître d’œuvre a l’obligation de les identifier.

3 - EQUIPEMENT DE LA CABINE

Apposer le marquage CE indélébile sur une plaque inviolable (ex: N° CE gravé sur une plaque métallique)

Pour l’éclairage de secours, préciser dans le CCTP un niveau d’éclairement minimum dans la cabine (20 lux minimum par exemple) ainsi que son autonomie (pendant 1 heure minimum par exemple) car la règlementation n’impose rien sur ces deux points. HQE cible 10

La boîte à bouton devra être accessible aux handicapés et comprendra :1 bouton d’envoi par niveau desservi1 bouton de réouverture des portes1 bouton de fermeture des portesLes flèches de direction cabineL’affichage de la position de la cabine

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6/9

Tous les boutons seront cerclés d'anneaux lumineux et à signal sonore, en relief, et munis d’inscriptions en braille disposées à leur côté.

Les boutons d’étage doivent être situés au-dessus des boutons d’alarme et de réouverture de porte.Toutes les commandes, y compris celles de la triphonie, devront être placées à une hauteur comprise entre 90 et 130cm.Remarque : le bouton de blocage des portes ouvertes est interdit, mais un contact à clé est autorisé.Position de la boite à boutons à l’intérieure de la cabine : à droite en entrant dans le cas d’un appareil à service simple à droite en entrant par le côté le plus usité dans le cas d’un ascenseur à double service

Synthèse vocale pour l’annonce vocale en cabine de l'étage desservi.Gongs différents gauche droite pour les duplex.

Miroir demi-hauteur (pas toute la hauteur de cabine) en fond de cabine (service simple) permettant le recul d’un fauteuil roulant.L’habillage de la cabine comprendra une main courante aux extrémités recourbées contre la paroi et placée du côté des boutons de commande.

Dispositif de demande de secours conforme à la norme EN 81-28.Triphonie compatible pour les tests de ligne avec le CSUL: modèle AMPHITEC PTU 80 V3 K30 avec alimentation secourue. Le numéro du CSUL à programmer dans l’Amphitec est le 04 72 10 59 03.Les appels de secours sont à renvoyer également vers le service de sécurité du bâtiment, à défaut vers le responsable du bâtiment avec dans ce cas la mise en place d’une sirène autonome sur le toit de cabine etd'un bouton poussoir commandant celle-ci depuis l’intérieur de la cabine. Ce poussoir pourra être celui commandant la triphonie. Dans ce cas, le mise en service de la sirène se fera sans délais après appuie sur le bouton d’appel, alors que la composition du numéro de téléphone du CSUL se fera après une temporisation de 3s.Affichage dans la cabine du mode de fonctionnement de l’appel secours (exemple selon les appareils : un appui court = sirène, un appui >3 secondes = appel téléphonique).

Afin de permettre l’accès des fauteuils roulants, la largeur du passage libre des portes sera de 800mm minimum.

La cabine sera équipée de cellules photoélectriques toute hauteur.

La trappe de toit de cabine est obligatoire pour les ascenseurs ≥8 personnes dans les ERP seulement.

4 - DIVERS POINTS SPECIFIQUES VILLE DE LYON

Toujours informer le service DGTB maintenance spécialisée dès la conception (transmettre le CCTP avant consultation travaux pour avis). HQE cible 7

Toujours demander un rapport par un bureau de contrôle (même sur un appareil neuf certifié CE) :Transmettre au bureau de contrôle le CCTP avant consultation travaux pour avis.Prévoir au moins 2 visites : une pour les opérations préalables à la réception et une autre

pour la levée des réserves. L’ascensoriste doit apporter et mettre à disposition du contrôleur technique les gueuses nécessaires aux essais en charge.

Indiquer dans le CCTP qu'un rapport sera effectué par un bureau de contrôle missionné par la VILLE de LYON sur la vérification de la conformité de l'installation conformément au CCTP d’une part, et à la directive Européenne 95/16/CE d’autre part. Toutes remarques de non conformité seront à la charge de l'installateur, ainsi que le coût des éventuelles réceptions de levées de réserves.

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7/9

Avant la réception définitive faire parvenir au CSUL la “Fiche signalétique ascenseur“ pour la programmation du nouvel équipement sur le logiciel du CSUL et permettre ainsi la mise en service de l’appareil, et remplir la “Fiche d’identité système élévateur“ à remettre à la DGTB. HQE cible 7

Précisions obligatoires dans le CCTP :

- Système de commande ouvert (programmable et paramétrable par toutes les sociétés d’ascenseur sans matériel propriétaire) ou fourniture de l'outil de programmation et de dépannage de l'ascenseur avec sa notice d’utilisation.

- Ascenseurs électriques exclusivement (pas d’hydraulique).

- Dans la mesure du possible, sans local machine.

- Tous les éclairages (cabine, secours, machinerie, local poulies) seront de faible consommation type fluorescent ou LED (spots halogènes non permis). HQE cible 4

- Les goulottes et les chemins de câbles respecteront la directive 2002/95/EC RoHS relative au respect de l’environnement dans le cadre de notre politique HQE. HQE cible 2

5 – DOE

Les ascenseurs ne devant pas être mis en service sans contrat d’entretien, les DOE devront être remis au Maître d’œuvre et en 5 exemplaires, au plus tard à la réception définitive. Ils comporteront :

Déclaration de conformité CE donnée par l’ascensoriste suivant l’annexe XIII module H du décret N°2000-810 ou par un bureau de contrôle.Caractéristiques principales de l’ascenseur.Plan de l’installation.Diagrammes électriques (+ hydrauliques).Caractéristiques des composants de sécurité.Caractéristiques des câbles ou chaînes ou courroie.Le dossier propriétaire.Notice d’utilisation de l’outil de programmation.Carnet de bord ou de suivi qui sera laissé dans le local machine pour que les techniciens de maintenance inscrivent les détails de leurs interventions. HQE cible 7

Etude de sécurité faite par l’ascensoriste après installation d’un appareil neuf ou d’une transformation importante (liste des transformations importantes NF P82 212). (Par la suite, une deuxième étude de sécurité devra être faite par le titulaire de la maintenance).

Afficher dans le local machine :Instructions de maintenance ascenseur et composants de sécurité pour usage normal et pour opérations de secours. HQE cible 7

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FSignalAscenseur

Lyon, le DELEGATION GENERALE A LA SECURITE

MISSION SECURITE GLOBALE

CENTRE DE SUPERVISIONURBAINE DE LYON 04 72 10 38 95 04 72 10 38 92

Fiche signalétique ascenseur

Numéro et Nom EI :

Adresse :

Direction opérationnelle : Chef d’établissement : Correspondant dans EI (nom et tél): Horaires de fonctionnement de l’établissement :

N° identification de l’appareil : N° téléphone de l’appareil : Localisation dans EI (cabine & machinerie) :

Accès depuis extérieur : Mode d’accès (clés &/ou code) : Mode opératoire (en cas d’indisponibilité SVP Bâtiments) :

Fréquence des tests ligne : mensuelle Responsable :

Société de maintenance : Adresse :N°téléphone :________________ ________________________________________________________

Suggestions particulières ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Date de prise en charge souhaitée (mise en service) : Accord CSUL – Date de prise en charge :

Visa

FSignalAscenseur

FICHE D'IDENTITE SYSTEME ELEVATEURSEAS

Ensemble immobilier :

Adresse :EI n°:

CLASSEMENT ERP : Type

Type :

Ascenseur de Charge (SE AS CH)

Ascenseur de Personne (SE AS PE)Escalator (SE AS ES)

Localisation de l'équipement :Numéro d'ordre :

Nom de l'installateur :Date d'installation :

Vitesse : m/sCourse : m

Charge : kgNombre de niveaux :

Service :

Simple (S)

Double (D)Télésurveillance :

ouinon

Date de l'attestation de contrôle final (habitation) ou date de vérification initiale (ERP):

Documents dans DOE :oui

- rapport bureau de contrôle si ERP (article GE 7)nonoui

- Attestation de contrôle final (habitation)non

Préciser : Installation :

Localisation bâtiment : - neuve

Localisation SEI : - remplacement

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1/3

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CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

MAITRISE D’OEUVRE

ELECTRICITECOURANTS FAIBLES

Cahiers de préconisations(Délibération du CM n° 99/3586) MISE A JOUR MAI 2009

A REMETTRE AU MAITRE D’OEUVREQuitter

2/3

SOMMAIRE

1 - DISTRIBUTION GENERALE 3

2 - DISTRIBUTION DE L'HEURE 3

3 - CONTROLE D’ACCES 3

4 - RECEPTION 3

5 - DEPOSE INSTALLATIONS EXISTANTES/DECHETS DE 3

CAHIER DES CHARGES - PRESCRIPTIONS GNERALES

REMARQUE : ce document ne traite ni du CABLAGE INFORMATIQUE ni de l’installation des AUTOCOMMUTATEURS ET TELEPHONES. Pour ces sujets, il conviendra de prendre connaissance du REFERENTIEL émis par la Direction des Système d’Information et de Télécommunication.(DSIT)

Quitter

3/3

1- DISTRIBUTION GENERALE

En prévision d’une extension :- Les conduits de distribution tels goulottes, fourreaux, chemins de câbles, caniveaux, etc., seront dimensionnés de façon à permettre une extension des installations de 30 % .- Dans les chemins de câbles et goulottes de distribution générale, prévoir un compartiment disponible avec cloison de séparation (courant faible, informatique, vidéo, etc.)- Les goulottes et les chemins de câbles respecteront la directive 2002/95/EC RoHS relative au respect de l’environnement dans le cadre de notre politique HQE. HQE-cible 2

2- DISTRIBUTION DE L'HEURE

1-1 HORLOGES MERES :Les horloges mères seront des modèles avec correction radio, recevant le message complet. (Les horloges ne recevant que les tops horaires sont à proscrire). HQE-cible 7Elles pourront être équipées de sonneries programmables (récréations).En outre, elles pourront être choisies avec la possibilité de piloter une minuterie en D1 D2 pour cadran de grand diamètre (clochers, salles de sports...)

1-2 RECEPTRICES :Dans les groupes scolaires, il faudra impérativement choisir des horloges à aiguilles et à chiffres arabes, pour que les enfants apprennent à lire l'heure. Elles seront alimentées par l’horloge mère, pour éviter les alimentations par piles. On ne choisira pas des modèles série pour éviter l'arrêt de toute une zone si un circuit est coupé. HQE-cible 7

3- CONTROLE D’ACCES

Le clavier codé (DIGICODE), parmi les moins onéreux, permet l'accès au bâtiment ou à un local de toute personne préalablement informée du code. En cas de trop large diffusion de celui-ci, il peut être modifié à tout moment.Avec cet appareil, l'accès aux locaux est rendu possible pour la police, les pompiers ou le facteur par une clef spéciale dite "PTT".Cependant, l’expérience montre que ce type de contrôle d’accès n’assure pas une efficacité optimum. De ce fait, l’installation d’un clavier codé ne doit être réservée que pour les cas où la sécurité n’est pas primordiale.

Les lecteurs de badges de proximité sont à privilégier par rapport au clavier codé.

Dans certains cas les portiers vidéo peuvent suffire pour contrôler l’accès d’un bâtiment ou compléter un dispositif plus élaboré.

4 - RECEPTION

Les plans et schémas électriques seront transmis à la Ville de Lyon sur papier (900 mm de largeur maxi) et support informatique compatible avec AUTOCAD. La nomenclature des couleurs affectées aux différentes couches est indiquée dans le cahier «Prescriptions générales». HQE-cible 7

5 - DEPOSE INSTALLATIONS EXISTANTES/DECHETS DE CHANTIER

Une collecte sélective des déchets de chantiers sera réalisée HQE-cible 3

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CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

MAITRISE D’OEUVRE

ELECTRICITECOURANTS FORTS

Cahiers de préconisations(Délibération du CM n° 99/3586) MISE A JOUR MAI 2009

A REMETTRE AU MAITRE D’ŒUVREQuitter

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SOMMAIRE

1- UTILISATION DE L'ENERGIE 3

2- DISTRIBUTION GENERALE 3

3- ARMOIRES DIVISIONNAIRES 3

4- EQUIPEMENT - PETIT APPAREILLAGE 3

5- ECLAIRAGE 3

6- ECLAIRAGE DE SECURITE 4

7- RECEPTION 4

8- DEPOSE INSTALLATIONS EXISTANTES/DECHETS DE CHANTIER 4

CAHIER DES CHARGES - PRESCRIPTIONS GNERALES

Quitter

3/4

1 - UTILISATION DE L'ENERGIEPRINCIPE :Avant d'engager un projet, le maître d'œuvre devra consulter :

Direction de Gestion Technique des Bâtiments de la Ville de Lyon. Service Gestion des Energies2 rue de la République Lyon 69001.

En construction neuve, le Maître d’Oeuvre devra orienter son étude de manière à limiter les puissances d’appelles simultanées.En cas de restructuration ou rénovation de bâtiments existants, le Maître d’Oeuvre devra orienter son étude de manière à optimiser la puissance souscrite auprès du fournisseur d’électricité.

analyse des factures existantes.ajustement de la puissance et écrêtement des pointes mobiles.réduction de l'énergie réactive par l'installation systématique d'appareils d'éclairage fluorescent à

ballasts électroniques et mise en place de batteries de condensateurs en tête de l’installation.

2 - DISTRIBUTION GENERALEEn prévision d’une extension :- Les conduits de distribution tels que goulottes, fourreaux, chemins de câbles, caniveaux, etc, seront dimensionnés de façon à permettre une extension des installations de 30 % .- Dans les chemins de câbles et goulottes de distribution générale, prévoir un compartiment disponible avec cloison de séparation (courant faible, informatique, vidéo, etc.)- Les goulottes et les chemins de câbles respecteront la directive 2002/95/EC RoHS relative au respect de l’environnement dans le cadre de notre politique HQE. HQE cible 2

3 - ARMOIRES DIVISIONNAIRES- De conception modulaire avec platine de fixation, plastrons démontables, porte, serrures à clé réf 405.- Dimensionnées afin de permettre une extension de 30 %. HQE-cible 7

4 - EQUIPEMENT - PETIT APPAREILLAGEDans les locaux à sommeil, prévoir de préférence un éclairage indirect et graduable. HQE-cible 10

5 - ECLAIRAGE

5-1 ECLAIRAGE EXTERIEUR : Il devra être commandé par un système automatique, asservi à l’horaire de fréquentation des utilisateurs. Le cas échéant il sera raccordé à la GTB existante. HQE-cible 4

5-2 SOURCES :Les sources dites de faible consommation en énergie seront préconisées. HQE-cible 4

PRECONISATION : Les tubes fluorescents à haut rendement, Ø 26 ou Ø 16, -IRC 85 - entre 3000° K et 4000° K équipant les luminaires conçus pour l’éclairage des locaux scolaires et les espaces tertiaires.*Les sources à décharge de type Iodure métallique ou Sodium haute pression pour l’éclairage des grandes surfaces et des locaux de grandes hauteurs.*Les sources fluo compact pour les spots, appliques ou hublots.

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4/4

5-3 LUMINAIRESLes appareils d’éclairage devront répondre aux caractéristiques suivantes : HQE-cibles 4-10

- Rendement mini 0,70- Classe A (locaux informatique) B, C ou D suivant utilisation du local.- Optique de défilement aluminium permettant un contrôle des luminances (grille Sapin).- Ballasts électroniques, facilement démontables (vissés et non sertis)

6 - ECLAIRAGE DE SECURITE

6-1 BLOC AUTONOME D’ECLAIRAGE DE SECURITE

Les BAES seront du type SATI .Les BAES seront de conception débrochable à gestion intégrée.Les sources devront être de type led ou fluorescent (pas incandescent).Pour les installations importantes il est souhaitable de choisir des BAES de technologie adressable permettant la télégestion. HQE-cible 7

6-2 SOURCE CENTRALE D’ENERGIE

La mise en œuvre d'éclairage de sécurité alimenté par source centrale sera réservée aux ERP de grande dimension et nécessitant un éclairage de sécurité de type B permanent.Les caissons lumineux seront du type led ou fluorescent. HQE-cible 7

7 - RECEPTION

Les plans et schémas électriques seront transmis à la Ville de Lyon sur papier (900 mm de largeur maxi) et support informatique compatible avec AUTOCAD. La nomenclature des couleurs affectées aux différentes couches est indiquée dans le cahier « Prescriptions générales ». HQE-cible 7

8 - DEPOSE INSTALLATIONS EXISTANTES/DECHETS DE CHANTIER

Une collecte sélective des déchets de chantiers sera réalisée. HQE-cible 6

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DirectionGénérale de l’ Immobilier et des Travaux

CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

MAITRISE D’OEUVRE

MENUISERIE-

CHARPENTERIE

Cahiers de préconisations(Délibération du CM n° 99/3586) MISE A JOUR MAI 2009

A REMETTRE AU MAITRE D’OEUVRE Quitter

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SOMMAIRE

1- PRINCIPES 3

2- UTILISER DAVANTAGE DE BOIS 4

3- MIEUX UTILISER LE BOIS 5

4- DES BOIS PRODUITS LOCALEMENT (origine européenne) 5

5- DES BOIS ISSUS DE FORETS ANCIENNES 5

6- CAHIER DES CHARGES 6

7- PROCEDES ET PRODUITS DE TRAITEMENT 7

8- COLLES, LIANTS 7

ANNEXES 8

ANNEXE 1 / LES CLASSES D’EMPLOI DU BOIS (norme EN 335) 8

ANNEXE 2 / DELIBERATION DE LA VILLE DE LYON 9

ANNEXE 3 / PISTES DE RECHERCHE 11

CAHIER DES CHARGES - PRESCRIPTIONS GENERALES

Quitter

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1- PRINCIPES

1-1 CONTEXTE HQE-cible 2

La Ville de Lyon s’est résolument engagée dans une démarche de développement durable. Elle l’a rappelé dans la délibération 2007/7623 du 2 avril 2007. Dans ce cadre elle veut contribuer à la protection des forêts anciennes, notamment tropicales, dont l’exploitation non raisonnée entraîne des risques écologiques, aujourd’hui clairement identifiés. Par sa délibération n°2002/1287 du 27 mai 2002 elle a exprimé sa volonté de contrôler les bois acquis pour le compte de la collectivité et ses exigences en matière d’information sur les essences et la provenance du bois, en s’interdisant l’utilisation des essences menacées d’extinction.

1-2 ECO CERTIFICATION

La Ville de Lyon autorise l’usage des bois d’origine tropicale sous réserve que leur origine ait fait l’objet d’un contrôle exercé par un organisme certificateur indépendant sanctionné par un document d’éco certification, reconnu internationalement.Il s’agit d’évaluer l’impact de l’exploitation forestière sur l’environnement et le développement des populations locales, ainsi que le cycle de vie du produit. L’indépendance de l’organisme certificateur est mieux garantie par la reconnaissance internationale de celui-ci.

1-3 UNE DEMARCHE PROGRESSIVE

L’offre de bois éco certifiés est encore relativement faible, de même que le nombre d’entreprises éco certifiées, mais leur progression est rapide. Il est nécessaire d’avoir une démarche progressive qui associe la ferme volonté exprimée par la délibération précitée, et la prise en compte de la réalité actuelle. Les mesures qui suivent constituent donc une première étape.Dans un deuxième temps, la Ville de Lyon accroîtra le champ de ces restrictions qui n’autoriseront plus lerecours aux bois non éco certifiés.Ensuite sera exigée l’éco certification du menuisier lui-même, de façon à assurer la traçabilité complète du bois, jusqu’à son dernier propriétaire.

Sites internet des principales éco certifications :FSC (Forest Stewardship Council – mondial, organisations non gouvernementales) : www.fsc-info.org/PEFC (Pan European forest certification- européen) : www.pefc.org ou www.pefc-france.orgKEURHOUT (organisme hollandais) : www.stichtingkeurhout.nlCSA (Canadian Standards Association’s sustainable forests management standard) : www.csa.caSFI (Sustainable Forestry Initiative – USA et Canada) : www.afandpa.org

1-4 UNE DEMARCHE COMPLETE

Ce souci concerne non seulement le bois massif, mais aussi les bois reconstitués à base de particules (aggloméré, mélaminé, OSB, …etc), de lames de faibles épaisseurs (contreplaqué, latté…etc.), et les autres types d’assemblages (lamellé-collé, stratifié…etc.).

L’exigence de l’éco certification s’applique aussi aux bois d’origine européenne, car il s’agit aussi de favoriser une exploitation raisonnée des forêts des pays développés

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2- UTILISER DAVANTAGE DE BOIS HQE-cible 2

2-1 REGLEMENTATION :

Le décret n° 2005-1647 du 26/12/2005 précise qu’à compter du 1er juillet 2006, les constructions neuves devront comporter un volume de bois supérieur à 2 dm3 par m² de surface hors œuvre. L’arrêté du 26/12/2005 fixe une méthode simple de calcul du volume de bois incorporé dans la construction. De cet arrêté, il apparaît qu’il suffit d’installer des plinthes en bois pour se trouver conforme à l’objectif fixé (2 dm3 de bois par m² shon).

2-2 CLASSES ET CATEGORIES DE CONSTRUCTIONS :

Un projet de décret d’application de la loi sur l’air classe les bâtiments suivant le volume de bois contenu dans l’ouvrage (1, 2 ou 3 suivant la catégorie de bâtiment – cf. tableau ci-dessous)

Seuils minima de bois

Réf Catégories Classe 1 Classe 2 Classe 3

1 Logements individuels 60 75 1002 Logements collectifs 35 45 703 Bureaux 20 25 404 Commerces 35 45 705 Garages, parkings, transports 10 15 206 Bâtiments à caractère hôtelier 35 45 707 Bâtiments résidentiels pour collectivités 25 30 508 Bâtiments pour enseignement et recherche 30 40 609 Bâtiments sanitaires et sociaux 25 30 5010 Bâtiments sportifs, de loisirs, culturels et religieux 25 30 5011 Bâtiments agricoles 15 20 30

Volume de bois exprimé en dm³ par m² de SHON (Surface Hors Oeuvre Nette), sauf pour la catégorie 5 (garages, parkings, transports) où c'est la SHOB (Surface Hors Oeuvre Brute) qui est prise en compte.

2-3 UTILISER PLUS DE BOIS :

La Ville de Lyon souhaite avancer dans cette démarche et faire œuvre pédagogique. Pour les constructions neuves et les réhabilitations, le Maître d’œuvre devra indiquer de façon explicite la quantité de bois incorporée dans son projet (calculée par la méthode des ratios ou en quantité réelle). Cette information sera portée à la connaissance de la Ville de Lyon et du public :- Dans le projet (concours d’architectes), ou dans la note méthodologique (appel d’offres)- Lors de la validation de l’APD- Dans les CCTP travaux : l’entrepreneur devra fournir le calcul de la quantité de bois- Inscription sur le panneau de chantier- Bilan en fin de chantier, avec les quantités réellement installées indiquées par les entreprises

La Ville de Lyon construit donc en classe 1 au minimum. Le cas échéant, la Ville de Lyon exigera dans le programme de l’opération une classe supérieure.Lorsque la construction est affectée d’objectifs explicites de qualité environnementale, la classe 3 s’impose.

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3-MIEUX UTILISER LE BOIS HQE-cible 2

Elargir les champs d’usage du bois, en particulier dans la construction et dans l’aménagement d’espaces publics : le développement de l’utilisation du bois est conditionné par une bonne connaissance de ses capacités techniques et de sa destination (site, usages…). L’utilisation du bois dans la construction et les aménagements nécessite une conception adaptée à sa destination, pour permettre la durabilité de l’ouvrage et limiter les coûts d’entretien.

3-1 QUALITES DU BOIS :

L’ouvrage (porte, fenêtre…etc.) ou la partie d’ouvrage est installé dans des conditions précises d’usage :- soumission aux chocs et au poinçonnement,- exposition aux intempéries,- possibilités actuelles et futures d’entretien et d’imprégnationPour le même usage, plusieurs essences de bois sont susceptibles de satisfaire les besoins du maître d’ouvrage. De plus, dans la même essence, les caractères sont différents si le bois est avec ou sans aubier.

3-2 ESSENCES DE BOIS

Une même essence peut porter des noms différents selon les pays ou les régions. Inversement, un même nom d’usage peut désigner des essences différentes (avec des caractéristiques associées variables). Utiliser une terminologie universelle est nécessaire pour obtenir les résultats souhaités.

4-DES BOIS PRODUITS LOCALEMENT (origine européenne)

Le développement de l’utilisation du bois local nécessite la recherche d’essences adaptées à l’usage de l’ouvrage. Améliorer la conception permet de recourir à des essences locales :- en évitant de créer des géométries rétentrices de l’eau, pour diminuer l’usage des bois de classes 4 et 5 de tenue à l’humidité- en utilisant si nécessaire des traitements respectueux de la santé et de l’environnement

Le recours à des essences de bois produites localement ou en Europe, doit « être privilégié », dans tous les cas où c’est possible (cf. les « considérant » de la délibération n°2002-1287). Elles doivent aussi être éco certifiées. HQE-cible 2

Le bois local éco certifié existe :

- à l’été 2006, plus de 25% de la forêt française est éco certifiée PEFC- les plus grosses scieries de France sont éco certifiées PEFC- la plupart des essences issues des forêts françaises sont disponibles en PEFC

5-DES BOIS ISSUS DE FORETS ANCIENNES

A DEFAUT, pour des critères techniques on pourra UTILISER DES BOIS EXOTIQUES ECO CERTIFIES (FSC ou équivalent).

Les bois tropicaux ne doivent pas appartenir à la liste des espèces menacées de disparition et dont le

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commerce est interdit par des traités internationaux (listes de la CITES –Convention sur le commerceinternational de espèces menacées d’extinction, site internet : www.cites.org/fra/index.shtml- et de l’UICN –Union Internationale pour la Conservation de la Nature, site internet : www.uicn.fr/). HQE-cible 2

6-CAHIER DES CHARGES

Plutôt que de décrire l’ouvrage en nommant déjà l’essence du bois, le cahier des charges (CCTP) décrira les qualités techniques requises :- dureté moyenne (par exemple, afin de limiter la remontée de fibres)- classe d’emploi du bois (norme européenne EN 335) (par exemple n°3, parce qu’on met tout en œuvre pour éviter la rétention d’eau)- durabilité naturelle (norme européenne EN 350) (par exemple « dur », pour limiter la fréquence des imprégnations d’entretien)- qualité de finition, aspect

Le CCTP exigera de l’entrepreneur qu’il précise les noms usuel et scientifique de l’essence qu’il propose dans son offre. Pour chaque essence une fiche technique indiquant les caractéristiques du matériau sera fournie (dureté, durabilité naturelle telle que définie par la norme européenne EN 350 et classe d’emploi du bois selon la norme européenne EN 335, qualité de finition)

Cette méthode est très exigeante pour le maître d’œuvre, mais c’est la plus conforme au code des marchés publics. Elle permet une adaptation précise de la qualité du bois aux besoins exprimés par le maître d’ouvrage, et l’essence du bois intervient dans l’offre de l’entrepreneur, comme une des réponses à cette requête.

Pour cette première étape, le CCTP préconisera l’usage prioritaire de bois éco certifiés d’origine locale ou européenne. Il autorisera les bois d’origine tropicale sous réserve que leur origine et l’essentiel de la filière d’exploitation et de commercialisation soient éco certifiés.

Exception : la seule exception concerne les portes et trappes coupe-feu pour lesquelles les industriels refusent encore d’utiliser du bois éco certifié ; le maître d’œuvre devra toutefois interroger les fabriquants à la fois pour se renseigner sur l’éventuel déblocage de l’offre, mais aussi pour que ceux-ci soient conscients de l’existence d’une demande croissante de bois éco certifié.

Option (solution alternative à présenter obligatoirement)

Le Cahier des Charges imposera qu’en option seulement (obligatoire) soit présentée et chiffrée une solution non éco certifiée. L’existence de cette option dégradée diminuera le risque d’appel d’offres infructueux, dans la période actuelle de relative pénurie de bois éco-certifié. La Commission d’Appel d’Offres disposera alors de tous les éléments du choix.

Autre solution souhaitée par la Ville de Lyon

Le Maître d’oeuvre est incité à proposer l’utilisation de profilés composites réalisés par collage d’éléments de qualité inférieure provenant d’essences locales. Le CCTP exigera une fiche technique indiquant les caractéristiques du matériau composite obtenu (dureté, durabilité naturelle telle que définie par la norme européenne EN 350 et classe d’emploi du bois selon la norme européenne EN 335).

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7-PROCEDES ET PRODUITS DE TRAITEMENT HQE-cibles 2, 7, 12

Les bois mis en œuvre seront de préférence d’essence naturellement durable, sans traitement préventif, pour la classe de risque concernée.

A défaut, ils devront bénéficier d’un traitement à cœur, thermique (rétification ou vapeur) ou par bain d’huile, ou par un produit certifié CTB P+ adapté (sans excès) à la classe de risque concernée.

Sont interdits les produits à base de créosote et PCP.Le décret n° 2004-1227 du 17 novembre 2004 “interdit de mettre sur le marché le bois traité avec des composés de l’arsenic”, mais “par dérogation”, il autorise l’usage des solutions de CCA, entre autres “pour les charpentes des bâtiments publics et administratifs”. La Ville de Lyon se refuse à utiliser cette dérogation, et interdit l’usage des solutions de CCA (cuivre chrome arsenic) dans la construction de ses bâtiments.

Les peintures, vernis et lasures seront impérativement conformes à la norme NF-Environnement, ou à un éco label équivalent (cf. Préconisations « Peinture »).

8-COLLES, LIANTS HQE-cible 2, 12

Les panneaux de particules de bois collées : on exigera la classe d’émission E1 de la norme EN 312-1 (émission de formaldéhydes)Les panneaux de fibres : privilégier les panneaux de fibres HDF ou dur qui ne contiennent pas de colles. A défaut, les panneaux de fibres devront appartenir à la classe A de la norme EN 622-1 ou à la classe d’émissions E1 de la norme EN 312-1 (émission de formaldéhydes)Les panneaux contreplaqués : ils devront appartenir à la classe A de la norme EN 1084 ou justifier du niveau E1 de la classification européenne des produits (émission de formaldéhydes).

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ANNEXE 1 LES CLASSES D’EMPLOI DU BOIS (norme EN 335)

Classes Types d’ouvrages Humidité du bois

Risques humidification

Insectes Champignons Zone vulnérable

1 A l’abri des intempéries (parquet, menuiserie intérieure)

<18% Aucun Oui (larves, termites)

non 0 à 3 mm

2 A l’abri des intempéries (charpente, ossature)

>20% (parfois) Occasionnels Oui (larves, termites)

Faible virulence 0 à 3 mm

3 Non abrité, sans contact avec le sol (bardage, menuiserie extérieure)

>20% Fréquents Oui (larves, termites)

Faible à moyenne Jusqu’à 30 à 50mm

4 Contact avec le sol ou l’eau douce (aménagement extérieur, pied de poteau)

>20% Permanents avec rétention ou stagnation d’eau

Oui (larves, termites)

Forte virulence Tout le volume du bois

5 Bois en contact avec l’eau de mer (pilier, ponton)

>20% permanents Oui (larves, termites)

Forte virulence Tout le volume du bois

(tableau direction de la voirie, Grand Lyon, d’après la norme NF EN 335)

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ANNEXE 2 DELIBERATION DE LA VILLE DE LYON

N° 2002-1287

Direction des Etudes DELIBERATION AU CONSEIL MUNICIPAL DU 27 MAI 2002

Commission Administration Générale – Marchés et Travaux du 30 avril 2002

Objet : Résolution pour l’utilisation contrôlée des bois tropicaux et issus de forêts anciennes, dans l’objectif du développement durable

Mesdames et Messieurs,

- Vu la loi n° 98-472 du 17 juin 1998 autorisant l’approbation de l’Accord international sur les bois tropicaux de 1994,

- Vu la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) et ses annexes I, II et III,

- Vu la liste rouge des espèces menacées recensées par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN),

Considérant que les forêts tropicales et anciennes constituent un patrimoine mondial particulièrement fragile et néanmoins essentiel pour l'équilibre de la planète ;Considérant que l'exploitation forestière industrielle sans garanties de respect de l'environnement et des populations n'est pas viable, qu'elle entraîne la perte irréversible d'espèces animales et végétales et aggrave le phénomène de changement climatique ;Considérant que l'Accord international sur les bois tropicaux précité institue dans son article 1d l'objectif 2000 visant à ce que " d'ici l'an 2000, les exportations de bois et de produits dérivés de bois tropicaux proviennent de sources gérées de façon durable " ;Considérant que les collectivités territoriales consomment du bois pour l'aménagement des édifices et des espaces publics, le mobilier urbain, et d’autres produits dérivés, elles peuvent contribuer à la transparence de la filière bois et à la gestion durable des forêts, en recueillant des informations précises et des garanties lors de l'achat ou de la commande de bois ou de produits dérivés. En conséquence, il convient de privilégier l’utilisation de bois de proximité et d’éviter l’utilisation de bois tropicaux provenant de forêts gérées non durablement.

Vu le Code des Marchés Publics,Vu les délibérations n°93 3068 du 5 juillet 1993 et n°98 2574 du 8 juin 1998 approuvant et modifiant le

Cahier des Clauses Administratives Particulières Communes aux marchés de travaux réalisés par la Ville de Lyon (C.C.A.P.C.),

Si ces dispositions recueillent votre agrément, je vous propose, Mesdames et Messieurs, d’adopter les décisions suivantes :

Article PremierLe bois acquis pour le compte de la Ville de Lyon doit être accompagné d’une notice indiquant les informations relatives à l'essence (nom scientifique et appellation commerciale), le pays d'origine, l'impact de l'exploitation forestière sur l'environnement et le développement des populations locales ainsi que le cycle de vie du produit. Ces informations doivent être certifiées par un organisme indépendant du fournisseur et de l’exploitant (par exemple, la certification FSC, Forest Stewardship Council).

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L’engagement s’applique à tous les intermédiaires mandatés dans la chaîne de la construction et de l’aménagement (de la conception à la réalisation).

Article 2La Ville de Lyon renonce aux essences de bois menacées, recensées :

en annexe I, II et III de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES)

sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et à celles qui sont indispensables pour les populations locales en raison de leurs qualités alimentaires, pharmaceutiques ou socio-culturelles.

Article 3En cas d’utilisation de bois tropical, la Ville de Lyon privilégie l'achat de bois provenant de forêts, dites communautaires, gérées par les populations locales, dans des zones que ces dernières exploitent légalement et où elles détiennent l'usufruit exclusif des produits de la forêt.

Article 4Dans le cadre de l'aide au développement décentralisée, la Ville de Lyon s'efforcera de soutenir les projets de foresterie communautaire.

Article 5La Ville de Lyon informe les citoyens sur la nécessité absolue de protéger les forêts tropicales et anciennes et sur leur responsabilité à cet égard, elle informe notamment les maîtres d’œuvre dans le cadre de la procédure de délivrance du permis de construire.

Article 6Le Maire est autorisé à solliciter une subvention auprès de tout organisme public chargé de promouvoir cet aspect de la protection de l’environnement et du développement durable.

Article 7Le Cahier des Clauses Administratives Particulières Communes aux marchés de travaux réalisés par la Ville de Lyon (C.C.A.P.C.) est modifié comme suit (nouvelle rédaction intégrale, les ajouts sont en gras) :

Article 21.1 Sauf exceptions décrites ci-après ou stipulations différentes du marché, l’entrepreneur a le choix de la provenance des matériaux, produits ou composants de construction, sous réserve de pouvoir justifier que ceux-ci satisfont aux conditions fixées par le marché

Article 21.1.1 Le bois acquis pour le compte de la Ville de Lyon doit être accompagné d’une notice indiquant les informations relatives à l'essence (nom scientifique et appellation commerciale), le pays d'origine, l'impact de l'exploitation forestière sur l'environnement et le développement des populations locales ainsi que le cycle de vie du produit. Ces informations doivent être certifiées par un organisme indépendant du fournisseur et de l’exploitant (par exemple, la certification FSC, Forest Stewardship Council).

Article 8L’application pratique de cette résolution et son contrôle quotidien sont mis en œuvre par les services chargés de l’instruction des permis de construire et de la commande publique des fournitures, des études et des travaux :Délégation gestion des ressources : Administration générale, service achatsDirection générale des services techniques : tous servicesDélégation générale au développement urbain : tous services

Des actions de formation et de conseil, ainsi que des bilans de l’application de cette résolution seront réalisés par la Direction générale des services techniques. Une attention particulière sera portée à la maîtrise des coûts et de la qualité des matériaux mis en œuvre. En cas de dysfonctionnement perçus dans l’application des résolutions précitées, de nouvelles dispositions contribuant à la transparence de la filière bois et à la gestion durable des forêts vous seront alors proposées.

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ANNEXE 3 PISTES DE RECHERCHE

www.cites.org Convention sur le commerce des espèces en danger

SUR LES ECO CERTIFICATIONS :

www.fsc-info.org Forest stewardship council : mondiale, créée par les organisations non-gouvernementales WWF et Greenpeace

www.pefc.org Pan european forest certification : d’origine européenne

www.stichtingkeurhout.nl Keurhout, certification hollandaise

www.csa.ca Canadian standard association

SUR LES CARACTERISTIQUES DES BOIS :

www.isve.com/classi_rischio_fr.htm Les cinq classes de risque, la durabilité naturelle

www.cirad.fr/activites/bois/fr/fiches.html Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement ; les fiches techniques de 200 espèces de bois

www.atibt.com Association internationale des bois tropicaux

www.le-bois.com/bm.asp Banque mondiale des essences de bois ; 174 essences décrites en 2005

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CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

MAITRISE D’OEUVRE

PEINTURE

Cahiers de préconisations(délibération du CM n° 99/3586) MISE A JOUR MAI 2009

A REMETTRE AU MAITRE D’ŒUVRE

Quitter

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SOMMAIRE

1- PRINCIPES ....................................................................................................................3

2- LABELS, NORMES.......................................................................................................4

3- PRECONISATIONS....................................................................................................6

ANNEXE 1...........................................................................................................................7

CAHIER DES CHARGES - PRESCRIPTIONS GNERALES

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Page 3/7

1-PRINCIPES

1-1 CONTEXTE

La Ville de Lyon s’est résolument engagée dans une démarche de Développement Durable. Dans ce cadre, elle veut utiliser de façon plus systématique les produits les moins nocifs pour l’environnement et les moins dangereux pour la santé humaine, autant du point de vue des usagers finaux des bâtiments que des travailleurs des entreprises du bâtiment, ou des agents assurant la maintenance et l’entretien.

1-2 COV, Composés Organiques Volatils

Les COV constituent une très large famille de produits qui se trouvent à l’état gazeux ou s’évaporent très facilement dans les conditions normales de température et de pression : le benzène, l’acétone, le perchloréthylène, formaldéhyde (aussi présent dans les contreplaqués et les agglomérés de bois), éthers de glycol…

Ce sont des polluants précurseurs de l’ozone troposphérique : ils se décomposent sous l’action du rayonnement solaire jusqu’à former l’ozone qui est un des principaux polluants de l’air des villes. Certains d’entre eux sont considérés comme cancérogènes pour l’homme. Le benzène est classé dans le groupe 1 (cancérogène) depuis 1987. Le 1,3-butadiène et le perchloréthylène dans le groupe 2A (probablement cancérogène). Le styrène dans le groupe 2B (potentiellement cancérogène).

Selon les données du CITEPA (centre interprofessionnel technique d’étude de la pollution atmosphérique), 29 % des émissions de COV proviennent des solvants, 25 % du transport routier (benzène dans l’essence), 21 % de sources naturelles. La France s’est engagée à réduire ses émissions de COV d’environ 40 % entre 1999 et 2010

Une nouvelle directive 2004/42/CE du parlement européen et du conseil du 21/04/2004 relative à la réducation des émissions de COV dues à l’utilisation de solvants organiques dans certaines vernis et peintures et dans les produits de retouche de véhicules définit les limitations maximum de COV autorisée en g/l par type de peinture.

Type de peinture Teneur maximale en COV (g/l) en 2007

Teneur maximale en COV (g/l)en 2010

Peinture alkyde semi-brillante phase aqueuse

150 100

Peinture alkyde satinée mate, pahse aqueuse

75 30

Peinture alkyde mate pochée, phase aqueuse

75 30

Impression acrylique et alkyde, phase aqueuse

50 30

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Page 4/7

1-3 PEINTURE A L’HUILE, PEINTURE A L’EAU

Les solvants d’origine pétrolière (White Spirit par exemple) font partie des composés organiques volatils (COV) et sont présents en très grande quantité dans les peintures glycérophtaliques.

Mais contrairement à ce que pourrait laisser supposer l’appellation « peinture à l’eau », les COV ne sont pas absents des peintures traditionnelles en dispersion en phase aqueuse, acryliques ou vinyliques : la plupart contiennent un certain pourcentage de solvant pétrolier ou des agents volatils de coalescence (réunion des particules fines du liquide pour permettre une bonne formation du film de peinture).

2-LABELS, NORMES

Tous les labels cités ci-dessous sont des démarches volontaires.

2-1 ANGE BLEU

Le label « Ange bleu » (der Blauer Engel) a été créé en 1978 en Allemagne. Il est attribué à des techniques et produits respectueux de l’environnement. Une fois acceptés, les produits font l’objet d’une réévaluation tous les deux ou trois ans. En savoir plus : www.blauer-engel.de

2-2 CYGNE BLANC

Le label « Cygne Blanc » (The Swan) est un programme nordique d’éco-étiquetage qui a débuté en 1989 en Norvège et en Suède. La Finlande, l’Islande et le Danemark l’ont rejoint ensuite. En 2005, plus de 1 000 produits lui sont conformes. Il est délivré pour 3 ans. En savoir plus : www.svanen.nu

2-3 ECO LABEL EUROPEEN

Créé par le règlement n°880/92 du 23 mars 1992, l’éco-label officiel de l’Union Européenne se présente sous la forme d’une fleur verte dont le cœur est un E arrondi, et les pétales sont les douze étoiles de l’Union. Pour les peintures et vernis, il signifie :-quantité de pigment blanc réduite tout en continuant à garantir un recouvrement suffisant-pigments produits selon des critères écologiques rigoureux-le produit libère moins de solvants-le produit ne contient pas de métaux lourds ni de substances toxiques ou cancérogènesEn savoir plus : www.eco-label.com

2-4 NORME NF ENVIRONNEMENT

Créée en 1991, la norme NF Environnement est le label écologique officiel Français. Pour les peintures et vernis, ses critères sont entre autres :à l’étape de la fabrication : des limites maximales imposées aux émissions de polluants gazeux (oxydes de soufre SOx) et de déchets (sulfate, chlore), ainsi qu’une réduction des dommages écologiques liés à l’utilisation des ressources naturelles (teneur maxi en pigment blanc - dioxyde de titane Ti O2 : 40 g/m² pour 98% d’opacité).à l’étape de l’utilisation et de la fin de vie du produit :teneurs en COV – ces teneurs se comprennent en g/l de peinture, eau non comprise :-100 grammes/litre pour une brillance inférieure à 30%,-200 g/l pour une brillance supérieure à 30%

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Page 5/7

Le total des composés aromatiques (mollécules de forme cyclique ex. le benzène) ne doit pas dépasser 1% en poids pour les peintures avec pouvoir masquant > 15 m²/litre. 0,5% pour les autres types de peintures.Les ingrédients entrant dans la composition du produit ne doivent pas être étiquetés “toxique, cancérogène, mutagène ou toxique vis à vis de la reproduction”.Les conservateurs entrant dans la composition du produit peuvent contenir des substances classées comme dangereuses pour l’environnement, toxiques, ou très toxiques dans la limite de 0,1% de la composition totale.Absence de substances à base de cadmium, plomb, chrome VI, mercure, arsenic, plastifiant dangereux, éthers de glycol dangereux.En savoir plus : www.marque-nf.com

2-5 NATURE PLUSDepuis décembre 2001, l'association internationale Natureplus, accorde le label de qualité octroyé en Europedu même nom, aux produits de construction, aux matériaux et aux objets d'ameublement satisfaisants à des critères stricts relatifs à l'environnement, et sans risque pour la santé. Les substances nuisibles à la santé et à l'environnement sont interdites. 85 % des matières premières doivent être renouvelables ou minérales. La fabrication, l'utilisation et l'élimination des produits NaturePlus ne doivent pas être polluantes. La plupart des labels déjà existants dans la branche de la construction sont englobés dans le label Natureplus.

La gamme de produits certifiés s’étend des peintures et laques aux revêtements de sol, briques, matériaux dérivés du bois et matériaux d’isolation. Des instituts de contrôle agréés sur le plan international vérifient régulièrement la conformité aux critères les plus stricts. Font partie des critères majeurs :

l’interdiction d’utiliser une substance susceptible de porter préjudice à l’environnement et à la santé. le respect des valeurs limites d’émission les plus strictes l’utilisation durable des matières premières et de l’énergie la déclaration de tous les composants la preuve d’une fonctionnalité élevée

Reconnu aujourd’hui dans dix pays européens, le label Natureplus est défendu par plus de 70 entreprises et associations du bâtiment et travaux publics, des organisations de défense de l’environnement et des consommateurs, ainsi que des instituts de contrôle. Font partie des membres suisses : l’Association Suisse des Marchands de Matériaux de Construction (ASMMC), le WWF Suisse et l’ASdE (Association Suisse d'Ecobiologie).

2-6 PEINTURES SANS COV

L’industrie sait produire des peintures sans COV, qui sont d’un emploi aisé, et sans danger pour l’homme et pour l’environnement. Ces produits n’existent pour l’instant que dans une finition « mate », mais on peut espérer que la gamme s’élargira dans les années prochaines.

2-7 PEINTURES, VERNIS ET LASURES POUR BOIS Les peintures, vernis et lasures seront impérativement conformes à la norme NF-Environnement, ou à un éco label équivalent.

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3-PRECONISATIONS

3-1 MAT HQE-cible 12

Pour une finition de type « mat », le maître d’œuvre devra donc exiger un produit sans COV.

3-2 AUTRES FINITIONS HQE-cible 12

Les colles, peintures, vernis, lasures et produits pour les façades devront justifier d’un label NF Environnement, Ange Bleu, Eco-label européen, Cygne Blanc ou de tout autre label environnemental équivalent.Une prescription de base est l’utilisation de matériaux et équipements marqués conformes à la norme la plus contraignante entre «NF Environnement ou Ecolabel Européen». Cette norme devrait progresser, tant dans la précision de ses contraintes que dans le nombre des produits conformes à ses prescriptions.Mais le maître d’œuvre devra rechercher des produits encore moins polluants que ceux-ci. Des pistes de recherche sont indiquées en annexe.

3-3 PIGMENTS HQE-cible 2

Les pigments à base de métaux lourds (plomb, cadmium, chrome VI, mercure) sont interdits.

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Page 7/7

ANNEXE 1 PISTES DE RECHERCHE

www.medieco.info Site des docteurs Déoux, spécialistes de l’impact sanitaire des bâtiments. Actualité, questions, bibliographie, formations

www.invs.sante.fr Site gouvernemental concernant les risques sanitaires dans l’habitat

www.inserm.fr Site de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale. Nombreuses informations concernant la santé et l’habitat

www.qem.fr Qualité environnement matériaux (QEM), tous les matériaux sains, à Vienne (38), 04 75 31 04 52

http://inies.cstb.fr INIES, le site de référence des caractéristiques environnementales des matériaux (créé en décembre 2004 par le CSTB et l’ADEME)

www.batiactu.fr Toute l’information des professionnels de la construction. Actualité, législation, bibliographie, appels d’offres, offres d’emploi

www.01construction.com le portail du BTP et de l’architecture. Moteur de recherche

www.cstb.fr Site du Comité Scientifique et Technique du Bâtiment, EPIC sous la tutelle du ministère du logement et de la Direction Générale de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction. Dossiers thématiques, tests de matériaux, liens utiles et actualité du secteur de la construction

www.terrevivante.org Site du centre d’éducation à l’environnement et de la maison d’édition Terre Vivante. Bibliographie, agenda, dossiers thématiques, notamment sur l’habitat écologique

www.maison-nature.com Maison Nature

www.cr3e.com Construction Respectueuse de l’Environnement et Econome en Energie : une association pour la promotion de l’habitat écologique (Périgord) : moteur de recherche, annuaire, bibliographie…

www.batirsain.org Bâtir sain : association d’information et conseil sur la bio-construction

www.charpentiers.fr Conception, réalisation, conseils, études de projets d’habitat écologique, fabrication de peintures écologiques

www.aurodiffusion.com Un fabricant de peintures écologiques

www.ecofa-habitat.com Un fabricant de peintures écologiques

www.livos.de Un fabricant de peintures écologiques

www.biofa.de Un fabricant de peintures écologiques

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DirectionGénérale de l’ Immobilier et des Travaux

CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

MAITRISE D’OEUVRE

PLAFONDS SUSPENDUS

Cahiers de préconisations(Délibération du CM n° 99/3586) MISE A JOUR MAI 2009

A REMETTRE AU MAITRE D’OEUVRE Quitter

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SOMMAIRE

1- DEFINITIONS .............................................................................................................3

2- TYPES DE PLAFONDS................................................................................................3

3- CRITERES DE CHOIX DES PLAFONDS................................................................3

4- PRESCRIPTIONS PAR TYPE DE LOCAUX ............................................................4

CAHIER DES CHARGES - PRESCRIPTIONS GNERALES

Quitter

3/8

1- DEFINITIONS

Paroi horizontale supérieure apparente. La mise en œuvre des plafonds suspendus doit répondre à la norme NF P 68-203 (DTU 58.1).

2-TYPES DE PLAFONDS

CATEGORIES- Les plafonds solidaires du plancher,- Les plafonds suspendus non démontables ou démontables ("faux plafonds"),- Les plafonds tendus

3- CRITERES DE CHOIX DES PLAFONDS

Le choix d'un plafond doit être fait en fonction du rôle que l'on souhaite lui voir remplir.

3-1 ASPECT FONCTIONNEL-possibilité d’accessibilité au plénum : HQE-cible 7-en rénovation : les plafonds suspendus peuvent cacher les fissures, les taches et les défauts sur d'anciens plafonds en plaque de plâtre vissée, ils sont plus simples, plus rapides et moins chers à installer, enlever et nettoyer. HQE-cibles 2, 7

3-2 ASPECT ESTHETIQUE (état de surface, dimensions, système de suspension) élément décoratif à base de matériaux variés et de formes diverses. ROLE D'ISOLATION :Les plafonds jouent un double rôle en matière d'isolation. Ils participent à l'isolation thermique et à l'isolation acoustique d'un bâtiment HQE-cible 9

3-3 ROLE DE PROTECTION :Le plafond peut participer à la protection contre le feu soit grâce à la réaction au feu du plafond suspendu lui-même, soit par la résistance au feu de l'ensemble plafond-plancher. HQE-cible 7Protection contre l'humidité :Résistance à l'eau et aux agents agressifs, etc. HQE-cible 8

3-4 AUTRES CRITERES DE CHOIX

3-4-1 Résistance aux chocs et « démontabilité » :Le plafond doit pouvoir supporter sans dommage les chocs courants, ainsi que les déposes et reposes des dalles nécessitées par la maintenance des différents éléments situés dans le plénum. Des plafonds aisément démontables permettent un accès aux réseaux (électricité, informatique, plomberie, etc.) situés dans le plénum et un remplacement facile des dalles éventuellement endommagées. HQE-cibles 2-3-7

3-4-2 Réflexion à la lumière : (optimisation de la réflexion à la lumière, économies d’énergie) Le plafond doit avoir un coefficient de réflexion à la lumière égal ou supérieur à 70 % pour un local avec un éclairage direct. Afin d'assurer une bonne luminosité avec un éclairage indirect le plafond doit avoir un coefficient de réflexion à la lumière d'au moins 80 %. HQE-cibles 4-10

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4/8

3-4-3 Conductivité : Pour les plafonds chauffants, le film chauffant est collé sur un panneau isolant thermique. Le panneau chauffant est posé au-dessus des plaques de plâtres spécifiques. HQE-cible 8

3-4-4 Entretien : La surface du plafond doit supporter le nettoyage à l'aspirateur et à l'éponge humide.

4- PRESCRIPTIONS PAR TYPE DE LOCAUX HQE-cible 7L’importance de chaque critère est évaluée par des étoilesLes cases vides signifient que le critère à prendre en compte n’est pas essentiel

4-1 LOCAUX ADMINISTRATIFS

CRITERES

TYPES DE LOCAUX ESTHETIQUE

PERFORMANCE ACOUSTIQUE

TENUE AU FEU ENTRETIEN

RESISTANCE AUX CHOCS

DEMONTABILITE

RESISTANCE A

L’HUMIDITE

REFLEXION A LA LUMIERE

Bureaux individuels absorption

M1

Bureaux paysagers absorption

M1

Salles de réunions correction

M1

AccueilCirculations absorption

M1

SanitairesM1

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5/8

4-2 ETABLISSEMENTS SCOLAIRES

CRITERES

TYPES DE LOCAUX ESTHETIQUE

PERFORMANCE ACOUSTIQUE

TENUE AU FEU ENTRETIEN

RESISTANCE AUX CHOCS

DEMONTABILITE

RESISTANCE A

L’HUMIDITE

REFLEXION A LA LUMIERE

ClassesMaternelles Correction

M1

Classes primaires

CorrectionIntelligibili

M1

Salles de jeux et (ou) polyvalente

Correction

M1

Salle de repos M1

Restaurant Absorption

M1

Cuisine M1

SanitairesM1

Circulations Hall d’accueil

Absorption

M1

PréauxEspaces Couverts

Absorption

M1

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6/8

4-3 CRECHES - HALTES-GARDERIES

CRITERES

TYPES DE LOCAUX ESTHETIQUE

PERFORMANCE ACOUSTIQUE

TENUE AU FEU ENTRETIEN

RESISTANCE AUX CHOCS

DEMONTABILITE

RESISTANCE A

L’HUMIDITE

REFLEXION A LA LUMIERE

Salles de jeux ou salles polyvalentes

Absorption

M1

Dortoirs

M1

EspacesChangeSanitaires M1

CirculationsHall d’accueil

Absorption

M1

CuisineOffice

M1

4-4 ETABLISSEMENTS SPORTIFS

CRITERES

TYPES DE LOCAUX ESTHETIQUE

PERFORMANCE ACOUSTIQUE

TENUE AU FEU ENTRETIEN

RESISTANCE AUX CHOCS

DEMONTABILITE

RESISTANCE A

L’HUMIDITE

REFLEXION A LA LUMIERE

GymnasesSalles de sport

Absorption

M1

Piscines Absorption

M1

Patinoires Absorption

M1

VestiairesSanitaires M1

Hall d’accueilCirculations

Absorption

M1

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7/8

4-5 EQUIPEMENTS CULTURELS DE QUARTIER

CRITERES

TYPES DE LOCAUX ESTHETIQUE

PERFORMANCE ACOUSTIQUE

TENUE AU FEU ENTRETIEN

RESISTANCE AUX CHOCS

DEMONTABILITE

RESISTANCE A

L’HUMIDITE

REFLEXION A LA LUMIERE

Salles de spectacles

Intelligibili

M1

Loges M1

Salles de musique

M1

Bibliothèques

M1

Salles d’exposition

M1

Hall d’accueilCirculations

M1

VestiairesSanitaires M1

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8/8

4-6 ETABLISSEMENTS SOCIAUX

CRITERES

TYPES DE LOCAUX ESTHETIQUE

PERFORMANCE ACOUSTIQUE

TENUE AU FEU ENTRETIEN

RESISTANCE AUX CHOCS

DEMONTABILITE

RESISTANCE A

L’HUMIDITE

REFLEXION A LA LUMIERE

Salles polyvalentes

Absorption

M1

Bureaux M1

Locaux de restauration

Absorption

M1

Chambres

Absorption

M1

Sanitaires

M1

Hall d’accueilCirculations

Absorption

M1

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1/13

DirectionGénérale de l’ Immobilier et des Travaux

CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

MAITRISE D’OEUVRE

PLOMBERIEEQUIPEMENTS SANITAIRES

Cahiers de préconisations(Délibération du CM n° 99/3586) MISE A JOUR MAI 2009

A REMETTRE AU MAITRE D’OEUVREQuitter

2/13

SOMMAIRE

1- DISTRIBUTION D’EAU FROIDE 3

2- DISTRIBUTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE 5

3- EQUIPEMENTS APPAREILLAGE 6

4- DISTRIBUTION D’EAU NON POTABLE 13

5- EVACUATIONS 13

6- DISTRIBUTION DE GAZ 13

CAHIER DES CHARGES - PRESCRIPTIONS GENERALES

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3/13

1.1 BRANCHEMENTS

1.1.1 Canalisations de branchementEn rénovation :Vérifier les caractéristiques et prévoir la suppression des canalisations en Plomb en coordination avec le concessionnaire du réseau de distribution HQE-cible 14

En création :Repérer sur plan, après enquêtes, la position des autres réseaux (égout, EDF, télécom., chauffage urbain).Définir avec le concessionnaire la position du branchement et ses caractéristiques en fonction des besoins(diamètres, débits, profondeur…)Utiliser de préférence:. pour les branchements jusqu’au Ø 50 mm le Plymouth PN 16 Bars (minimisation des risques d’éclatement au gel). pour les branchements de diamètre supérieurs, le PVC compact ou la fonte avec un revêtement interne de qualité alimentaire HQE-cible 7

1.1.2 Comptagesen rénovation :Dans la mesure du possible, on regroupera les comptages par type d’utilisation (eau potable, incendie, fontaines, arrosage…)en création :Définir avec le concessionnaire :-l’implantation du comptage et le dimensionnement des chambres de comptage lorsque le point de livraison est à l’extérieur des bâtiments-les différents types de comptages et de disconnecteurs liés à l’utilisation :

. Distribution intérieure d’eau potable

. Alimentation incendie, fontaines, arrosage…NB : chaque compteur devra permettre d’installer ultérieurement un émetteur d’impulsions HQE-cible 5Prévoir également : -l’étiquetage inaltérable de chaque compteur-vanne de barrage et point de vidange sur chaque ligne de comptage-l’accessibilité aux différents matériels et l’aménagement pour faciliter les interventions ultérieures : plaques de fermeture : nombre d'éléments, poignées, cadenas, barreaudage ou échelle scellée…-les protections antigel éventuelles HQE-cible 7

1.2 DISTRIBUTIONLa distribution d’eau potable destinée à la consommation humaine sera réalisée suivant :- la norme européenne NF EN 806-1 et les différentes références normatives qui lui sont associées- les DTU 60-1 et 60-5 (NF P40-201 & NF P41-221)- les prescriptions complémentaires « Ville de Lyon » suivantes :

1.2.1 Distribution extérieure

1.2.1.1 Canalisations extérieures enterrées

Proscrire les tubes en acier et utiliser de façon préférentielle les :

. PLYMOUTH PN 16 Bar jusqu’ au Ø 50

.Tube PVC compact PN 16 bars jusqu’au Ø 160

. Canalisations en fonte pour les Ø supérieurs avec revêtement intérieur de qualité alimentaire si nécessaire et assemblage par emboîtage à joint EXPRESS et contre-brides boulonnées. HQE-cible 14

1- DISTRIBUTION D’EAU FROIDE

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4/13

Poser en tranchée de profondeur 1m, sur lit de sable d’épaisseur 20 cm, remblaiement avec :

.enrobage en sable de la canalisation.

.apports de tout-venant compacté en deux couches avec insertion du grillage avertisseur bleu réglementaire.

.réfection provisoire du revêtement et réfection à l’identique après tassement naturel. HQE-cible 7

Etablir le plan des ouvrages exécutés à insérer dans le DIUO, comportant :

.repérage des diamètres, raccords, vanne de sectionnement, piquages, bouches à clés…

.repérage des croisements sur les réseaux existants avec cotation référencé à des éléments topographiquesexistants : bâtiments, poteaux, bornage… HQE-cible 7

1.2.1.2 Points de Puisage- Bouches à clés : utilisation préférentielle de matériel en fonte incongelable à robinet de fermeture et de vidange déporté en fond de fouille HQE-cible 7- Bornes fontaines : à volant ou bouton de commande en fonte incongelable. HQE-cible 5

1.2.2 Distribution intérieure1.2.2.1 Canalisations-Tuyauteries :Pour les nouvelles réalisations, utilisation préférentielle de :Tube cuivre écroui NF jusqu’au Ø 30/32Tube en matériaux de synthèse PN 16 bar pour les Ø supérieurs en alimentation générale avant la nourrice de répartitionTube cuivre recuit type Wicu et fourreau de protection pour les canalisations encastrées HQE-cible 14

En rénovation, proscrire les mélanges de matériaux : aucune canalisation en acier ne doit être placée en aval de nouvelle tuyauterie en cuivre. Le raccordement de tube en cuivre en aval de tuyauterie en acier galvanisé, s’il ne peut être évité, devra être impérativement réalisé avec des raccords spéciaux préfabriqués et homologués. HQE-cible 7

-AssemblagesTube en matériaux de synthèse, suivant les normes d’agrément de chaque type de matériauTubes en cuivre, exclusivement par emboîtage et brasure conformes à l’Arrêté du 10 juin 1996

HQE-cible 14-Raccords démontables sur le réseauTube en cuivre : utilisation exclusive de raccords à 3 pièces à portée conique et souche brasée. Les raccords à joints plats et les flexibles sont proscrits afin de maintenir la continuité galvanique de la tuyauterie et de limiter les opérations d’entretien. HQE-cible 7

-Calorifugeage des canalisationsToujours indépendamment des autres canalisations :- en vide sanitaire, contre les risques de gel et de condensation, en mousse M1 ép. 13mm- en gaines ou locaux techniques, dès que la température ambiante peut excéder 20°C, pour éviter la prolifération de bactéries (légionelles) et limiter les soutirages. HQE-cibles 14, 5

1.2.2.2 Nourrice de répartitionLorsque le Ø d’alimentation générale est supérieur au Ø30/32, réaliser une nourrice de répartition de bâtiment ou d’étage, comprenant sur chaque départ :- Vanne de sectionnement à boisseau sphérique - Robinet de vidange et de désinfection - Liaison équipotentielle de mise à la terre.

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- Etiquette de repérage indélébile- Sous comptage éventuel. HQE-cible 7

1.2.2.3 Dispositifs de régulation de pressionOn garantira une pression minimale de 1 Bar sur le point de puisage le plus défavorisé, en installant si nécessaire, un surpresseur avec un vase tampon anti-bélier sur les alimentations d’étage.

Installer un détendeur régulateur lorsque la pression de livraison est supérieure à 6 Bars

Sur les départs à fort débit et à variation brutale, installer un anti-coup de bélier avec si nécessaire une soupape d’écrêtage tarée à 7 Bars.Sur l’alimentation des chauffe-eau (électriques ou à gaz), prévoir un détendeur taré à 3 Bars HQE-cible 7

2- DISTRIBUTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE

2.1 CONCEPTION OU MODIFICATION DE L’INSTALLATION :Il conviendra de respecter les recommandations suivantes :

1. Lutter contre les stagnations d’eau entrainant les proliférations bactériennes : Pour une production d’ECS centralisée, la distribution devra être réalisée avec un bouclage. Pas de « bras mort » avec des piquages sans circulation ou des soutirages trop rares. Éliminer les

stockages d’eau inutiles peu hygiéniques. Tout réseau d’ECS neuf ou modifié, ne sera livré qu’après nettoyage et désinfection adaptée. Pour permettre les chocs thermiques efficaces, tous les équipements de l’installation devront être

équipés de membranes résistant à une température d’au moins + 100°C. HQE-cible 14 Pour les installations de plus de 50 points de puisage avec production centralisée, séparer le

réseau de distribution pour assurer une continuité de fourniture pendant le traitement antibactérien. HQE-cible 7

2. Maitriser les températures d’eau : Prévoir un programme périodique antibactérien. HQE-cible 14 Toutes les canalisations en locaux non chauffés (chaud ou froid) seront calorifugées pour garantir

économies d’énergie, qualité de l’eau froide, et efficacité des chocs thermiques. HQE-cible 4-14 Le mitigeage ainsi que la production décentralisée électrique (utilisée en heures creuses) seront

implantés au plus proche du point de puisage HQE-cible 4

3. Lutter contre l’entartrage et la corrosion : Privilégier le stockage par ballons en acier inoxydable avec isolation renforcée. HQE-cible 14 Les réseaux seront uniquement en cuivre, limitant ainsi la formation du bio-film par une action

bactéricide de contact. Pour limiter les risques de corrosion, il conviendra de prévoir des purgeurs automatiques avec

bouteilles, en points hauts de la distribution. Pour surveiller l’entartrage du réseau, prévoir la mise en place des manchettes de contrôle,

facilement démontables.

2.2 PREPARATEURS D’E.C.S. Conformément au paragraphe 2.0, il conviendra de prévoir :

1. Pour les petites unités (crèches, haltes-garderies, bloc sanitaire d’école ou de bureaux…) : des chauffe-eau électriques verticaux, réglés à une température comprise entre 55° et 65°C, et des mitigeurs réglés à 38°C maxi, à sécurité thermique.

2. Pour les unités moyennes (bloc de douches de gymnase, petits stades…) : des ballons mixtes réchauffage rapide, en placard technique de chaque bloc et équipés de :

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régulateur de la température de stockage à 65°C avec programmation anti-légionelles mitigeur de distribution à 38 °C à sécurité thermique inaccessible au public. HQE-cible 7

3. Pour les grosses unités (complexes sportifs, piscines, stades,…) ensemble de production semi-instantanée équipé de : échangeur à plaques en acier inoxydable. pompes doubles à inversion automatique au primaire et au secondaire. ballon de stockage en acier inoxydable 316L à isolation renforcée. 1 vanne 3 voies motorisée régulée. 1 coffret électrique complet équipé d’un régulateur programmable et d’un cycle anti-légionelles.

HQE-cible 7

2.3 DISTRIBUTION D’E.C.S. JUSQU’AUX POINTS DE PUISAGEConformément au paragraphe 2.0, il conviendra de prévoir :

1. Canalisations : Tuyauteries (en neuf) : Les réseaux seront uniquement en cuivre jusqu’au Ø 38/40 et en matériaux

de synthèse haute température PN 16 bar pour les Ø supérieurs. HQE-cible 14 Tuyauteries (en rénovation) : proscrire les mélanges de matériaux : aucune canalisation acier ne

doit être placée en aval de nouvelle tuyauterie cuivre. HQE-cible 7

2. Assemblages et raccords : Pour les tubes cuivre : utilisation exclusive de raccords 3 pièces. Les raccords à collets battus et les flexibles sont proscrits. HQE-cible 7

3. Calorifugeage des canalisations : Par manchons collés en mousse élastomère M1 ép. 19mm Sur toutes les tuyauteries d’eau froide dans les zones non chauffées. Sur l’ensemble des tuyauteries de distribution et de recyclage pour l’ECS. HQE-cibles 4-14

4. Boucle de recyclage : Pour lutter contre la prolifération de légionelles, le bouclage devra respecter une vitesse minimale de 0,2 m/s dans toutes les boucles secondaires et une température minimale de 50°C en tout point du circuit de recyclage.

3- EQUIPEMENTS APPAREILLAGELes marques d'appareils sont données à titre indicatif. Il est bien entendu que ces produits existent dans d'autres marques.

3.1 CRECHES – HALTES GARDERIESL'eau chaude sanitaire sera limitée à une température de 38°C dans tous les locaux accessibles aux enfants.SECTEUR ALIMENTAIRE

Cuisine + biberonnerie : Se référer à l’arrêté ministériel du 29 septembre 1997 fixant les conditions d’hygiène applicables dans les établissements de restauration collective à caractère social.

WC handicapés : Voir rubrique correspondante.

Buanderie : Bac à laver pour rinçage du linge, mélangeur EC-EF. Installation pour lave-linge, sèche-linge.Prévoir une gaine de ventilation.

Local de service : Vide seau mural avec ou sans dosseret, grille porte seau rabattable en acier inoxydable, avec mélangeur mural.

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3.2 GROUPES SCOLAIRESDans chaque cas particulier on déterminera un coefficient de simultanéité, qui tiendra compte des conditions de fonctionnement des appareils.On considèrera les urinoirs et les lavabos d'une école élémentaire comme des appareils à fonctionnement simultané. On équipera obligatoirement les cuvettes de WC avec des robinets de chasse : ces robinets seront alimentés par une canalisation indépendante pour prévoir une évolution du réseau sur une eau non potable (pluie, nappe…). HQE-cible 5

3.2.1 EQUIPEMENTS SANITAIRES : Suivant les recommandations de l’Education Nationale, prévoir :Ecoles élémentaires :-1 cabine pour 40 garçons-1 cabine pour 20 filles-1 urinoir pour 20 garçons -lavabos : 1 robinet pour 20 élèves.

Ecoles maternelles :-2 cuvettes WC, 2 urinoirs -5 lavabos alimentés en eau froide et eau mitigée à 35° C, porte-serviettes, porte-savons et miroir.-4 cuvettes WC -1 receveur de douche à bac profond ou baignoire sabot, équipé d'un mitigeur avec inverseur bain/douche pour la section des petits.-Les équipements nécessaires adaptés (patères et distributeur de papier hygiénique dans les cellules des WC, porte-serviettes et porte-savon au niveau des lavabos et de la douche) -1 placard de rangement du matériel d'entretien.

3.2.2 SANITAIRES D'ELEVESCuvettes de WC : Type siège anglais, hauteur comprise entre 0,35 et 0,39m maxi au-dessus du sol et 0,30m environ pour les écoles maternelles. Les cuvettes seront siphonnées, sans abattant. L'emploi de cuvettes suspendues est recommandé. Chaque cabine comportera une patère, un distributeur de papier hygiénique.Exemple pour école maternelle : Cuvette, de hauteur 0,31m. Chasse à poussoir, temporisé ou réservoir de 6L avec poussoir pneumatique.

Urinoirs : Fixés dans la paroi d'adossement. La hauteur des appareils sera fonction de la tranche d'âge intéressée, le minimum indispensable étant de 0,20m. Ecole primaire: entre axe d'appareils 0,50m. Hauteur de séparations 1,30m avec garde au sol de 0,40m maxi. Saillie des séparations mini 0,30m. Eviter les stalles d'urinoirs.

Lavabos : Fixés sur consoles. La hauteur des appareils sera fonction de la tranche d'âge intéressé. Hauteur maxi pour les maternelles 0,55m. La robinetterie sera du type à commande temporisée. Elle sera du type Presto 705 (manette sur rotule) dans les maternelles. Equipement complété par distributeurs de savon et porte-serviettes.

Douches dans les écoles maternelles : on installera un receveur de douche profond, fond rendu antidérapant, avec colonne de douche réglable en hauteur, mitigeur.

Prise d’eau pour entretien : Déversoir mural équipé d'un mélangeur mural (robinetterie à clef). Exemple :Poste d'eau vidoir SERVICE, avec grille inox. On prévoira, dans la mesure du possible, un siphon de sol par sanitaire collectif.

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3.2.3 SANITAIRES DES MAITRESOn prévoira une cuvette anglaise avec chasse attenante ou non, et un lavabo avec robinetterie mélangeuse, distributeur de papier, de savon et essuie-mains.

SANITAIRE HANDICAPES : Suivant normes en vigueur.

3.2.4 AUTRES INSTALLATIONSClasses : on prévoira dans chaque classe un évier avec égouttoir 50x100, équipé d'une alimentation en eau froide, intégré dans un placard.

Ateliers : Ils seront équipés d'un timbre d'office à trop-plein et bac profond de dimensions mini 70x50, alimenté en eau froide, intégré dans un placard.

Infirmerie : On prévoira un évier avec égouttoir 100x60, avec alimentation eau chaude / eau froide.

Locaux du personnel (tisanerie) : On prévoira un évier, avec égouttoir en inox 120x60 intégré dans un placard, avec mélangeur et cumulus de 100L.

3.3 ETABLISSEMENTS SPORTIFS3.3.1 CRITERES DE CONCEPTIONIl faut tenir compte, lors des études, d'un certain nombre de critères économiques, techniques et sociologiques, qui influent sensiblement sur la conception des installations. Parmi ces critères, on peut citer :-L'économie générale de l'opérationLes matériaux et appareillages à mettre en oeuvre doivent être robustes, agréables mais pas nécessairement luxueux. Dès que possible, on installera des systèmes temporisés pour éviter les écoulements intempestifs

HQE-cible 5-La robustesse des équipements utilisés par les usagersLes appareillages mis à disposition doivent être robustes et d'une manœuvre facile. Les éléments techniques fragiles doivent impérativement être mis hors de portée des utilisateurs par encastrement, renforcement ou dissimulation.-L'hygiène des équipements et des locauxCe critère influe sur le choix des appareils sanitaires et sur les installations qui doivent être conçues pour faciliter l'entretien et le nettoyage des locaux.-La prévention des accidentsIl s'agit plus particulièrement de la prévention contre les chocs, chutes, glissance, brûlures (eau trop chaude), etc.

3.3.2 APPAREILS SANITAIRESDouches : Suivant la qualité de la prestation recherchée, les douches peuvent être conçues :- en cabines individuelles avec sas d'essuyage, mais avec receveur collectif et caniveau d'écoulement au sol ;- en douches collectives avec caniveau d'écoulement au sol à la périphérie. Dans tous les cas, au moins un receveur doit être situé à un niveau inférieur à celui du sol avoisinant afin de permettre l'accès aux handicapés physiques ; pour la même raison, les receveurs individuels classiques en céramique sont à proscrire, même si ceux-ci sont recouverts d'un caillebotis plastique.Chaque tronçon de caniveau doit comporter au moins deux siphons de sol, d'un diamètre d'écoulement variant de 50 à 100 millimètres suivant le nombre de douches desservies.Si les douches sont situées en étage, il est indispensable de prévoir une étanchéité sous la totalité de la surface du local. Si les évacuations sont réalisées par bondes de sol, leurs raccordements sur les collecteurs situés à l’étage inférieur nécessitent un traitement particulier suivant le schéma ci-dessous, avec :

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Platine avec tube soudé Ø 80, munie de 4 ailettes soudées repliables, pour le réglage en hauteur de la bonde siphoïde. Cette platine sera raccordée ou glissée sous l’étanchéité et sera recouverte de Bidim pour drainer la dalle sous la chape.Bonde siphoïde avec tube d’évacuation concentrique à celui de la platine.Cette bonde sera scellée dans la chape avec interposition de mousse éponge.

Pour la robinetterie, prévoir le système de pomme de douche commandée à distance par amorceur à bouton-poussoir suivant 2 solutions :1-/ tube amorceur de liaison pomme/poussoir impérativement encastré dans le mur, et support de la pomme de douche fixé directement sur le mur.2-/ panneau de douche temporisé en aluminium anodisé , équipé d’une pomme de douche fixe en laiton massif chromé avec diffuseur anti-tartre et jet orientable comprenant filtre et clapet anti-retour. La maintenance du diffuseur se fera sans dépose du panneau.Pour les pommes de douche, prévoir dans le cadre de la lutte contre les légionelles :Des pommes à micro jets plutôt que diffusants, démontables facilement pour détartrage et nettoyage mensuel par immersion avec, dispositif de raccordement de tuyauterie souple pour guidage de l’eau sur le sol lors des traitements par chocs thermiques. HQE-cible 7

Pour l’entretien des locaux, prévoir dans chaque local de douches :-1 robinet Eau froide à clé de manœuvre-1 robinet Eau chaude à clé de manœuvre avec raccordement à la boucle de recyclage en évitant les bras morts munis d’un robinet ¼ de tour à boisseau sphérique pour le réglage du débit et l’isolement en entretien.Il est très souhaitable que chaque local de douches comporte un poste équipé d'une robinetterie mélangeuse d'eau froide et d'eau chaude. Cette robinetterie doit être également à commande par bouton-poussoir.

LavabosLa solution du lavabo individuel est généralement adoptée et donne satisfactionL'alimentation est régulée par un robinet/poussoir à débit limité.Le lavabo auge peut être installé dans certains types d'équipements.Quelques-uns de ces appareils, placés à 0,50 m de hauteur environ, peuvent être utilisés également comme lave pieds.

WCLes établissements sportifs sont presque toujours équipés de cuvettes à l'anglaise.Le choix des cuvettes à l'anglaise peut se porter de préférence sur un modèle mural afin de faciliter le nettoyage des sols. Elles sont, dans ce cas, fixées efficacement soit sur un mur en béton, soit sur un bâti support métallique. Le robinet de chasse est un appareil fiable et robuste qui donne entière satisfaction.

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Il existe néanmoins d'autres solutions, comme par exemple :- le réservoir classique dissimulé dans une gaine technique aménagée derrière les cabines de WC, à commande de chasse par bouton-poussoir- le réservoir de chasse hydropneumatique. Nous rappelons qu'au moins une cabine de WC doit être conçue pour permettre l'accès aux personnes à mobilité réduite.

UrinoirsLes urinoirs peuvent être du modèle urinoir applique à action siphonique et doivent être équipés de robinets à débit limité.

NB : L’alimentation en eau des WC et urinoirs devra être réalisée par un départ spécifique depuis la nourrice suivant les spécifications du chapitre 4. Ce départ pourra être raccordé ou sera raccordable à un futur pompage ou à une installation de récupération des eaux pluviales. HQE-cible 5

3.4 SANITAIRES PUBLICSVoir la rubrique récupération des eaux pluviales.Ces haltes d'aisance sont classées en trois catégories :1/-sanitaires à entretien automatique préfabriqués2/-ensemble sanitaire gardé3/-bloc sanitaire non gardé.Dans tout programme d'aménagement, il faudra chercher à atteindre les objectifs suivants :- Performances en économies d'eau- Sécurité- Fonctionnalité (localisation, accès, signalisation, maintenance : propreté et hygiène, accès aux équipements techniques).- Economie- Utilisation de capteurs photovoltaïques pour l’alimentation d’électrovannes associées à la présence des utilisateurs.- Accessibilité aux handicapés

3.4.1 SANITAIRES AUTOMATIQUES PREFABRIQUESLes objectifs ci-dessus devront être intégrés dans les critères de choix lors de l’achat.

3.4.2 SANITAIRES GARDESL'aménagement comportera :- un espace hommes- un espace femmes- une loge pour gardien(ne)Equipements sanitaires :Les préconisations suivantes sont données à titre strictement indicatif :Alimentation : canalisations non accessibles au public (utilisation de gaines techniques)- WC comprenant une cuvette suspendue et un réservoir encastré - Lave-mains comprenant un mitigeur temporisé à déclenchement électronique, à débit constant.- Production d’eau chaude par cumulus électrique de 100 l, compris groupe de sécurité- Mitigeur thermostatique pour eau à 35°- Poste d'eau de service.- Urinoirs

3.4.3 SANITAIRES NON GARDESMême remarque que pour les sanitaires automatiques.

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3.5 EQUIPEMENTS SPECIFIQUES aux personnes à mobilité réduiteWCSchémas d'installations – dimensionnement voir réglementation en vigueur.Un local de 1,50 m x 1,50, avec porte ouvrant à l'extérieur, est largement conseillé, car il permet le transfert latéral, très utilisé par la personne en fauteuil roulant. De plus, le concepteur pourra y adjoindre facilement un lave-mains et même une douche à siphon de sol à côté de la cuvette.

Détails d'accessibilité :Pour le confort et la sécurité, l'équipement de chaque WC consiste en :- 2 appuis relevables blocables en position verticale (également utilisables dans cette dernière position) et scellés au mur, placé derrière la cuvette de WC à une hauteur de 76 cm par rapport au sol) de façon à permettre tout type de transfert.- Si le WC est près d'un mur latéralement (bord supérieur latéral de la cuvette à une distance <20 cm du mur latéral), on peut poser un appui relevable du côté du bord libre et un appui mural coudé à 90° sur le mur latéral contigu au mur comportant la cuvette.Cet équipement permet différents modes de préhension :- soit par traction latérale sur le segment vertical,- soit par poussée latérale sur les deux niveaux des segments horizontaux. L'écartement entre ces deux appuis ne doit pas être supérieur à 60 cm, la longueur de ces appuis doit dépasser de 10 à 15 cm le bord antérieur de la cuvette.Un dossier fixe ou réglable peut être placé derrière la cuvette (pour permettre d'adosser).Une poignée suspendue par une potence murale peut être installée pour compléter l'équipement et permettre de se relever en traction sagittale.Un abattant sur élévateur doit être vissé sur la cuvette de façon à la rehausser, si la cuvette a une hauteur inférieure à 49 cm.Il est important que cet abattant soit solidaire de la cuvette pour des raisons de sécurité mais il est souhaitable qu'il soit amovible pour ne pas figer la hauteur de la cuvette.Cet abattant sur élévateur peut être choisi à hauteur variable ou fixe.Il est souhaitable de poser devant la cuvette de WC une surface antidérapante.Dans les collectivités ou dans les maisons privées où il y a plusieurs utilisateurs pour un seul WC, il peut être souhaitable d'avoir un WC réglable en quelques secondes.Les poignées murales doivent avoir un diamètre de préhension compris entre 27 et 32 mm.

WC à hauteur variable : Le WC à hauteur variable a le gros avantage de se régler instantanément à la hauteur adéquate pour chaque utilisateur.Le WC HYGIEN UP notamment peut être manipulé par l'utilisateur lui-même en position assise ou debout à l'aide d'une manette judicieusement placée et ainsi accompagner les mouvements d'assise et de relèvement.Il peut également être manipulé par une tierce personne pour aider à asseoir et relever une personne handicapée et par-là contribuer à la prévention des lombalgies du personnel accompagnant.Il a d'autre part l'avantage de permettre à toute personne d'utiliser les toilettes dans des positions anatomiques fonctionnelles afin d'éviter tout dysfonctionnement intestinal notamment chez les personnes âgées.

LavaboSchémas d'installations - dimensionnementPour une bonne approche du lavabo et une bonne accessibilité à la robinetterie, le bord antérieur sera concave.D'autre part, le lavabo sera à fond plat avec un siphon déporté vers le mur pour permettre aux jambes de passer dessous.Ce lavabo, s'il est destiné à des personnes en fauteuil roulant, sera placé à une hauteur maximum de 82 cm par rapport au sol, sinon il peut être posé sur un bâti réglable en hauteur par l'utilisateur.Le lavabo peut être déporté vers l'avant de 15 cm pour éviter que les palettes des fauteuils roulants ne

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soient amenées à toucher le mur postérieur (ceci n'est pas nécessaire si le lavabo est posé sur cadre réglable).

La robinetterie sera simple, à grand levier, à commande au genou ou au pied, ou à détection de présence.Une douchette amovible doit remplacer le bec verseur fixe pour permettre aux personnes hémiplégiques de laver plus facilement leurs bras paralysés ou malades.La tablette doit être fixée non pas devant le lavabo mais sur les côtés pour une meilleure accessibilité.Le miroir doit être choisi assez haut pour permettre à un utilisateur de se voir à des niveaux différents (assis ou debout).Il est souhaitable de poser de l'antidérapant au sol devant le lavabo.

DoucheSchémas d'installations – dimensionnement. Détails d'accessibilitéEn vue du confort et de la sécurité, les douches seront conçues de la manière suivante :Sans bac mais une légère contre-pente et bonde au sol de façon à éviter tout obstacle au sol.Du carrelage muni d'antidérapant dans l'espace de la douche et sur le pourtour pour éviter les glissages.La douche assise permet à de nombreuses personnes à mobilité réduite, d'une part une meilleure autonomie et, d'autre part, une plus grande sécurité.On prévoira un siège de douche qui peut être choisi avec ou sans dossier qui sera scellé au mur (pour une meilleure stabilité) et rabattable contre le mur, évitant par cet aspect l'encombrement de l'espace douche et permettant à d'autres personnes de prendre leur douche debout.Le flexible doit avoir une longueur minimale de 1 m 50 afin de permettre une bonne maniabilité.Le siège doit être placé à une hauteur de 48 à 53 cm.Le siège doit permettre l'écoulement de l'eau. Il doit avoir des propriétés anti-escarres (pour les équipements hospitaliers).Le siège peut être choisi avec accoudoirs amovibles ou encore peut être équipé avec des appuis relevables tels que décrits dans les équipements de WC.La robinetterie, choisie à grand levier et si possible thermostatique, devra être placée à un mètre du sol et sur le mur contigu au scellement du siège.Une potence murale pivotante peut être fixée au mur postérieur au siège de douche afin de faciliter les transferts de ce dernier au fauteuil roulant.

BaignoireBien que la baignoire soit statistiquement peu accessible aux personnes à mobilité réduite, elle peut être choisie soit pour des raisons médicales, soit par préférence de l'utilisateur.

a)Cas d'aménagement spécifique d'une baignoire traditionnelleDans ce cas une plate-forme doit être aménagée en bout de baignoire d'une largeur de 30 cm et sa hauteur ajustée à la hauteur du rebord de la baignoire qui doit être de 50 à 53 cm.

Si cette plate-forme n'est pas aménageable, on peut y pallier par la pose d'une planche de transfert amovible.Une main courante doit être posée au mur autour de la baignoire, à une hauteur de 80cm par rapport au sol.Un appui relevable peut être placé sur le mur et s'abaisser en travers de la baignoire pour faciliter le transfert.Une potence murale à fixation murale peut être placée sur le mur où est adossée la plate-forme de la baignoire, cette potence, pouvant pivoter, aide la traction sagittale lors du transfert.Le fond de la baignoire et son pourtour doivent être munis d'un antidérapant.La robinetterie, si possible thermostatique, doit être placée sur le mur à la moitié de la longueur de la baignoire, à une hauteur maximum de 104 cm par rapport au sol.Dans le cas où une personne ne pourrait entrer et sortir seule de la baignoire, par manque de force, il est possible d'installer une baignoire munie d'un siège élévateur intégré ou d'utiliser un système de transfert suspendu sur rail qui a l'avantage de ne pas provoquer d'encombrement au sol.

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b)Installation d'une baignoire munie d'un siège élévateur intégréLa baignoire, spécialement conçue pour aider les personnes à mobilité réduite à entrer dans ou sortir de leur bain, présente l'avantage de pouvoir s'intégrer dans toute salle de bain par son esthétique et son aspect banalisé, ses dimensions.Un siège moulé au fond de la baignoire doit permettre un bain en position couchée ou assise.

ACCESSOIRESDivers équipements seront nécessaires pour un parfait aménagement.-Siège de douche rabattable-Siège de douche à suspendre-Barre d'appui pour tête de baignoire-Barre d'appui rabattable-Barre d'appui murale-Barre protège siphon-Poignées de sécurité-Main courante de maintienPour plus d'indications concernant ces équipements, il est possible de se renseigner au CREE - Centre de réalisation en ergothérapie et ergonomie - GRIGNY.

4-DISTRIBUTION D’EAU NON POTABLEPour permettre un meilleur suivi visuel des réseaux et surtout pour éviter des erreurs de piquage lors de travaux d’extension pendant la vie du bâtiment, on réalisera ces réseaux en matériaux différents des autres fluides, par exemple en matériaux de synthèse (PER) et on installera un comptage à l’origine du réseau.On sollicitera les autorisations nécessaires auprès des organismes compétents (DDASS et bureau d’hygiène de la Ville) avant toute formalisation de projet.

Dès la conception du bâtiment il est important de prévoir un réseau spécifique de captage des eaux de pluies issues des toitures, dans la perspective immédiate ou future de créer un stockage et une distribution de ces eaux de récupération. HQE-cible 5

5-EVACUATIONSConformément aux DTU 60-31 et NF T 54 002 à 017.Eviter les canalisations PVC en extérieur.Tuyaux en fonte SMU ou en PVC : prévoir des tampons de visite et penser à leur accessibilité pour l’entretien.Utilisation de fonte SMU dans les locaux à risques.Ne pas oublier les ventilations primaires et secondaires.

Vides sanitaires et gaines techniques.Trappes de visite facilement accessibles et disposées dans des lieux à faible passage. Prévoir éventuellement des échelles fixes.Penser à la ventilation et à l'éclairage de ces locaux.

6-DISTRIBUTION DE GAZBranchements et chambres doivent être agréés par GDF.Important : isolement, ventilation, fermeture à clé pour les gaines techniques, étiquetage et peinturage normalisé des canalisations suivant :- la norme européenne NF EN 1775 et les différentes références normatives qui y sont associées- les DTU 61-1 (DTU P45-204) et le DTU 61-2

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DirectionGénérale de l’ Immobilier et des Travaux

CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

MAITRISE D’OEUVRE

SOLS MINCES

Cahiers de préconisations(Délibération du CM n° 99/3586) MISE A JOUR MAI 2009

A REMETTRE AU MAITRE D’OEUVRE

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SOMMAIRE

1– CARACTERISTIQUES DES REVETEMENTS DE SOL ........... Page 3

1-1 Revêtements vinyliques1-2 Revêtements caoutchouc1-3 Revêtements linoléum1-4 Revêtements textiles

2– OUVRAGES ANNEXES …………………………………………………………………… Page 9

3– CARACTERISTIQUES DES COLLES ET RAGREAGES …………… Page 10

4– LE DIUO – DOE ……………………….............................................................Page 10

5- PRESCRIPTIONS PAR TYPES DE LOCAUX .............................. Page 10

ANNEXE 1 :

1- Généralités ………………………………………………………………………………… .... Page 15

2– Réponses aux exigences fonctionnelles ……………………………………… Page 15

CAHIER DES CHARGES - PRESCRIPTIONS GNERALES

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1– CARACTERISTIQUES DES REVETEMENTS DE SOL* Ces prescriptions constituent une aide à la décision pour les aménageurs de locaux de Bâtiments publics.* Elles ont été établies après concertation avec quelques fabricants de sols plastiques et leur services de maintenance, et ont pour objectif de contribuer à un choix judicieux des revêtements, afin d’optimiser leur durabilité.

CHOIX DES REVETEMENTS / Maintenance : HQE-cible 7Pour des locaux à forte fréquentation le choix devra se porter sur les revêtements en lés En règle générale, il faut minimiser le nombre de joints, sources d’encrassement, surtout si l’humidité stagnante du sol n’a pas été totalement supprimée après les lavages.

POSE RECOMMANDEE :Avec collage en plein et joints soudés à froid avec dissolution ou à chaud avec apport de cordon soudé rond Si la réalisation des joints est correcte ,les risques d’encrassement sont très limités

Dalles HQE-cible 7La pose de dalles est déconseillée dans les locaux soumis à des risques de salissures très élevés et d’humidité permanente, tels que halls, salles de restaurants...nécessitant des entretiens fréquents intensifs à grande eau. Elles sont préconisées dans les locaux au plancher devant être rendu accessible ; pose conseillée à la colle piégeante à adhérence au sol, permettant la facilité et rapidité de leur remplacement.

TeinteAprès examen de plusieurs sols posés, nous avons constaté que les teintes unies et claires laissent davantage apparaître la poussière et les rayuresLe choix, fonction également de l’éclairage naturel, devra se porter de préférence sur les revêtements de teinte moyenne avec décors type moucheté permettant d’atténuer visuellement les éventuels salissures et traces.Les teintes sombres sont à réserver aux locaux annexes et aux locaux de service

Durabilité HQE-cible 7La durabilité est liée à la constitution du revêtement et son traitement de surface Pour la plupart des locaux concernés, il est conseillé de porter son choix sur les revêtements en lés aux caractéristiques suivantes:Revêtements pvc avec couche d’usure d’épaisseur d’au moins 0,5mm (U3), et 0,6 mm (U4) à la surface traitée anti encrassement fongistatique et bactériostatique ne nécessitant pas de traitement de surface type métallisation.

La métallisation consistant en une série d’opérations contraignantes (5 ou 6) pour l’imprégnation du sol par une cire spéciale, elle n’est en général pas exécutée au rythme nécessaire ; le revêtement poreux fixe le bio film(micro organismes) et devient sensible aux abrasifs et aux rayures, entraînant un encrassement irréversible.

REVETEMENTS AVEC SOUS-COUCHE EN MOUSSE Leur rigidité assure une excellente adaptation et stabilité et un effet d’amortissement des chocs et bruits d’impact : HQE-cible 9A choisir pour la plupart des locaux, ils sont particulièrement adaptés pour les locaux destinés à l’enfance (crèches, haltes garderies etc.) et pour l’amortissement des bruits d’impacts sur les planchers en bois.Ces revêtements sont toutefois plus affectés par les effets dus au poinçonnement des meubles. Ils sont particulièrement à prévoir en travaux de réhabilitation.

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PROTECTION DES ENTREES : HQE-cible 7La mise en place de tapis de propreté au niveau des entrées, si ils sont de dimensions suffisantes (largeur préconisée correspondant à 4 pas) captent jusqu’à 90% des salissures transportées, et augmenteront la durabilité des revêtements des locaux.Economies Si la mise en place de ces tapis nécessite un investissement de départ plus conséquent, elle génère une économie d’environ 65% des coûts d’entretien des sols des locaux.Suivant le type de modèle, ils ont aussi un caractère décoratif non négligeable.

POSE DES REVETEMENTS : Les revêtements sans sous couche mousse, plus souples et moins isolants sont à préférer pour les planchers en béton ou à réserver pour les locaux annexes.Pour mémoire:-Ils doivent être collés sur un support parfaitement plan, afin d’éviter les déformations ou déchirures superficielles, sources d’encrassement ultérieur.-Il est important de contrôler le taux d’humidité du support devant être inférieur ou égal à 4,5%, afin d’éviter le cloquage ultérieur du revêtement.-Locaux humidesPose utilisée en milieu hospitalier ou laboratoire, adaptée pour les locaux humides (vestiaires sanitaires, cuisine, buanderie etc.)Dans ces locaux il est préférable de prescrire un carrelage grès cérame avec plinthes.

1-1 REVETEMENTS VINYLIQUESLes revêtements de sols vinyliques auront une épaisseur de 3 à 5 mm.Système de pose préconisé pour faciliter l’entretien et la propreté des locaux possède en outre un aspect décoratif intéressantPose étanche par remontée du revêtement plastique en plinthe avec pose préalable de pièce en pvc arrondi à l’angle mur/sol et arrêt par baguette alu ou bois en partie supérieure à environ 0,15m du sol

1-1-1 CLASSEMENT ET DURABILITECLASSEMENT EUROPEEN:La norme NF EN 685 (P 62-133) de Février 1996 a défini un système de classification qui s'appuie sur des niveaux d'exigences en fonction des zones d'utilisation et de l'intensité d'usage.

Il est proche du classement UPEC mais comporte :- une symbolique de communication nouvelle et complexe (classes 21 à 43)- l'absence de prise en compte du comportement à l'eau- l'accent mis sur les caractéristiques d'abrasion au détriment des caractéristiques de poinçonnement et mécaniques.

Son mode d'attribution est basé sur une simple auto-déclaration de conformité du fabricant, appuyée ou non par un essai de type réalisé par un laboratoire indépendant accrédité.

Les classements se distinguent par la codification suivante :

LOGEMENT COMMERCIAL INDUSTRIEL LégerUsage modéré 21 31 41Usage général 22 32 42Usage élevé 23 33 43Usage très élevé 34

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1-1-2 REACTION AU FEUAPTITUDE DES SOLS PLASTIQUES VIS-A-VIS DU FEU :L'exigence réglementaire M3 (moyennement inflammable) est couramment satisfaite.

1-1-3 ISOLATION PHONIQUEDésormais, les revêtements de sols PVC apportant une isolation phonique reconnue par une certification, peuvent utiliser le marquage suivant : « UPEC.A » (Résistance à l’Usure au Poinçonnement à l’Eau d’infiltration aux produits Chimiques. Affaiblissement Acoustique).

La qualité acoustique des produits est appréciée sur une échelle de classes de performance croissante (ST 1 ; ST2 ; ST 3 ; AC1 ; AC2 ; AC3). Cette appréciation est établie soit par une certification acoustique, soit par un avis technique.

1-1-4 HYGIENE ET ENTRETIEN HQE-cibles 7, 11, 12Hygiène :Il est recommandé d'utiliser des revêtements de sol ayant subi un traitement fongistatique et bactériostatique, ainsi qu'un traitement de surface anti-salissures facilitant l'entretien.

Entretien :Certains revêtements PVC bénéficient d'un traitement de surface appliqué directement en usine qui permet d'éviter la métallisation :

Protect pour TARKETTProtecsol pour TARAFLEXTopclean pour SOMMERProtectop chez FORBO SARLINOVitnet pour BONAR & FLOTEX

Le traitement de surface permet d'éviter la première métallisation lors de la mise en service. Un simple lavage suffit. Si ce traitement représente un surcoût, il est compensé par les économies de main-d'œuvre et de produits d'entretien. Décapage et métallisation deux fois par an et Spray Méthode deux fois par semaine sont supprimés. Ce traitement de surface permet de différer l'application d'une métallisation qui interviendra, selon le trafic, au bout de deux, trois ou quatre ans. HQE-cibles 2, 7, 12

Le décor joue un rôle par rapport à l'entretien ; avec un aspect multicolore, un revêtement est peu salissant et « pardonne » plus qu'un revêtement uni.

Etanchéité :Le traitement des joints permet d’améliorer l’étanchéité, la résistance à l’encrassement, la tenue générale du revêtement. Pour les classements E1 et E2 , les joints peuvent être traités à froid ou soudés à chaud avec un cordon d’apport.Pour les classements E3, le joint sera soudé à chaud avec un cordon d’apport et une étanchéité en rives et aux pénétrations.

Point particulier de mise en œuvre :

Sur support béton ou mortier :

- humidité maximum 3 %- température du support et de l'atmosphère : 12 °C minimum (se référer à la fiche technique du produit).

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1-2 REVETEMENTS CAOUTCHOUCLes revêtements de sols en caoutchouc conviennent particulièrement aux hôpitaux, aux écoles et aux aéroports.

1-2-1 CLASSEMENT ET DURABILITEClassement UPEC :Il n'existe pas de classement UPEC pour les caoutchoucs en relief, mais ces revêtements ont une équivalence minimum U3 P2.Le caoutchouc est destiné au trafic intense.

Durabilité :L'investissement initial que représente le produit est largement compensé par sa durée de vie estimée à 20 ans, si les conditions de pose sont correctes et l'entretien adapté. Ce qui représente un cycle de vie plus long que les autres revêtements de sols. HQE-cibles 2, 7Sa résistance est fonction de son épaisseur.

1-2-2 REACTION AU FEUProduit écologique, le caoutchouc qui ne dégage pas de chlore a une innocuité toxicologique totale en cas d'incendie et il ne dégage pas de dioxine ou de furane. Il est difficilement inflammable. HQE-cible 13

1-2-3 ISOLATION PHONIQUESouple et confortable à la marche, il absorbe les bruits aériens et les bruits d'impact, à condition d'avoir une épaisseur de 2,7 mm. L'isolation phonique varie (selon les épaisseurs) entre 13 et 20 dB. HQE-cible 9

1-2-4 SECURITE D’UTILISATIONRisque de décharge électrostatique : il est antistatique par nature. HQE-cible 12Risque de glissance : le caoutchouc est antidérapant. HQE-cible 12

1-2-5 HYGIENE ET ENTRETIENLa métallisation est inutile. La vulcanisation des joints n’est pas nécessaire.Résistants aux produits chimiques en cas de contacts de courte durée.Convient à la circulation dense.Résistants à l’entaille.Résistants aux huiles et aux graisses. HQE-cible 7

1-3 REVETEMENTS LINOLEUMEntièrement naturel, le linoléum est constitué d'huile de lin, de résines naturelles, de farine de bois et liège. Le linoléum doit être fabriqué en respect de normes européennes (EN 548) selon un mélange homogène de matières premières naturelles. HQE-cible 2

1-3-1 CLASSEMENT ET DURABILITEMatériau vivant, son processus d'oxydation continu lui confère la capacité de se régénérer en permanence et de prolonger sa durée de vie qui est estimée à 25 ans.Classement UPECLe classement est fonction de l'épaisseur.En 2,5 mm, il est classé U3 P3En 3,2 et 4 mm, il est classé U4 P3 Dans le cadre des normes européennes, le linoléum peut même être utilisé pour des usages très élevés dans des locaux commerciaux. HQE-cible 2

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1-3-2 REACTION AU FEUEn cas d'incendie, le linoléum ne dégage pas de chlore. HQE-cible 13

1-3-3 ISOLATION PHONIQUELes performances acoustiques sont également liées à l'épaisseur. Ainsi le 2,5 mm obtient 5 dB(A) et 6 dB(A) pour les 3,2 mm et 4 mm.Cette isolation phonique aux bruits d'impacts peut être améliorée par l'apport d'une sous-couche liège dont l'épaisseur sera inférieure ou égale à celle du produit. La pose s’effectue par encollage du côté liège sur le sol afin de mettre le support en jute en contact avec l’envers du revêtement de sol. HQE-cible 9

1-3-4 HYGIENE ET ENTRETIENRetoucher à la cire les endroits traités si le sol est entretenu à la cire. Il est de toute manière préférable d'enlever les taches le plus vite possible.

Ne jamais utiliser : eau de Javel, cristaux de soude, savon noir, alcali, alcool à brûler, vernis et vitrificateurs. HQE-cible 7

1-4 REVETEMENTS TEXTILESMarchés publics :Les spécifications de la norme européenne NF EN 1307 doivent obligatoirement être prises en compte dans l’établissement des commandes et marchés publics.

1-4-1 CLASSEMENT ET DURABILITELa qualité d’usage de la moquette dépend de la fibre qui compose son velours, du serrage des points et de la façon dont elle est mise en œuvre.

NORME FRANCAISELa marque UPEC a été introduite dans la certification « NF-Revêtements de sol résilients associée à la marque UPEC » publiée au JO du 24 janvier 1998.

Les revêtements textiles sont exclus de toute résistance aux produits chimiques C0 et aptes à ne subir qu’une humidité temporaire et légère E1.Le classement U se décline en 4 niveaux de U2 à U3S.Le classement P se décline en 2 niveaux de P2 à P3 (utilisation courante de sièges à roulettes).Le classement UPEC des moquettes en lés est délivré par l’Institut Technique des Revêtements.

Les dalles plombantes textiles bénéficient depuis juillet 1999 d’une certification de conformité à la norme NF-EN 1307 associée à un classement UPEC.

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Il existe en France depuis 1974des symboles d’usage déposés par le SEGIT :

Les moquettes de laine sont souvent affectées d’un classement d’usage par l’ICCO (International Carpet Classification Organisation) sous le symbole T qui attribue aux produits la catégorie d’usage auxquels ils sont destinés.

NORME EUROPEENNETranscrite en norme française en Mars 1997 sous son n° NF EN 1307, elle est classée dans la nomenclature AFNOR dans le groupe des normes concernant la moquette sous le n° G 35-041.

Le document classifie l’usage en fonction de la résistance à l’usure, de la conservation d’aspect et il détermine une classification du confort.

Les exigences d’identification concernent les références commerciales et les valeurs correspondantes à la qualité du matériau (composition, dimensions, épaisseur du velours, densité de la sous-couche…).

Le classement d’usage est référencé en quatre classes de 1 à 4 par ordre croissant d’intensité :

Classe 1 Usage léger Domestique légerClasse 2 Usage général Domestique normalClasse 3 Usage élevé Domestique élevé Professionnel généralClasse 4 Usage très élevé Professionnel élevé

1-4-2 REACTION AU FEULes moquettes et revêtements textiles ne peuvent avoir que des classements au feu de M2 à M4.La plupart des moquettes destinées à un usage professionnel ou collectif justifient d’un classement M3.

1-4-3 ISOLATION PHONIQUE ET THERMIQUE HQE-cibles 8, 9La moquette étouffe les bruits d’impact et empêche leur réflexion sur le sol.

La moquette isole du froid par les molécules incluses dans les fibres textiles. On gagne 1°C dans une pièce à chauffage égal. La sensation d’isolation aux pieds est encore plus grande.

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1-4-4 SECURITE D’UTILISATION HQE-cible 12

ELECTRICITE STATIQUE :

Trois niveaux définissent les exigences relatives aux effets de l’électricité statique :- antistatique physiologique :Degré qui évite toute sensation désagréable aux personnes (niveau de charge <3 kV). Toutes les moquettes de bonne qualité répondent à cet exigence.

- antistatique bureautique :La protection des installations d’informatique de bureau peuvent être complétés par la mise en place de rubans de laiton entrecroisés posés sur une enduction conductrice dont le maillage est réuni pour être relié à une prise de terre. La moquette doit aussi être fixée par une colle conductrice.

- antistatique informatique :Il est fortement déconseillé de poser des moquettes dans des locaux destinés aux salles d’ordinateurs.

GLISSANCE :La moquette n’est pas glissante et constitue un élément de sécurité pour les personnes âgées, même mouillée. D’autre part, elle amortie les chutes de façon significative. C’est particulièrement important pour les enfants et les personnes âgées.

1-4-5 HYGIENE ET ENTRETIEN HQE-cible 12ENTRETIEN

Le détachage est à effectuer le plus vite possible en travaillant avec précaution pour ne pas étaler et fixer la tache. Certaines moquettes bénéficient de traitement de protection type « Scotchgard » de 3M ou «TEFLON » de Dupont de Nemours qui permettent une imperméabilité temporaire.

HYGIENE:Moquette bactériostatique :Pour les établissements de santé et de personnes âgées, il existe des moquettes qui empêchent le développement de micro-organismes à leur surface permettant de réduire les risques de mauvaises odeurs, de mycoses et d’allergies.

Moquette javellisable :Pour l’hôtellerie, les résidences de personnes âgées, les restaurants et les cantines, il existe des fibres qui permettent le nettoyage à l’eau de javel diluée et autres détergents à base de chlorines. Les fibres synthétiques sont colorées dans la masse avant le procédé d’extrusion qui permet la production des filaments. Le choix des coloris est moins vaste.

POINT PARTICULIER DE MISE EN ŒUVRE :Sur support béton ou mortier :

- humidité maximum 5 %.- température des locaux : 10°C minimum.

2- OUVRAGES ANNEXES

POUR LES MURS Préférer les plinthes en bois massif peintes de couleur sombre avec peinture résistante appropriée, afin de minimiser les traces de lavages successives.

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POUR LES ESCALIERSAssurer la continuité du revêtement et prendre en compte ses facultés d’isolation phonique aux bruits de chocsCompte tenu des décollements parfois constatés des nez de marches, il est conseillé de mettre en place un revêtement avec profilé de marche anti dérapant thermo soudé en usine et vernis de protection anti encrassement permanent.Pour mémoire: choisir une teinte contrastée en particulier dans les écoles et RPA

POUR LES SEUILSLes seuils métalliques sont très sollicités lors des passages dans les circulations et sujets à des décollements; leur nombre au droit des portes de communication doit être réduit au minimum (à l’emplacement des changements de nature de revêtement.) les seuils métalliques collés n’assurent pas la durabilité souhaitéeIls devront être solidement fixés par vis tous les 18 cm. afin d’éviter la dégradation rapide du revêtement de sol.

POUR LES RAMPESUne attention particulière devra être portée à la jonction des sols plastiques avec les arrivées et départs des rampes d’accès handicapés créées à l’intérieur de bâtiments.

ENTRETIEN des locaux, Equipement, MobilierIl est préférable de choisir un mobilier sur piètement avec plinthe amovible ou de le surélever, afin de faciliter le nettoyage des sols.Exemple : En cas d’infiltrations d’eau, les armoires métalliques posées à même le sol laissent des traces de rouille indélébiles.

3 – CARACTERISTIQUES DES COLLES, RAGREAGES ET CHAPES

4 – LE DIUO/DOE HQE-cible 7

Dans le cadre de la réception des ouvrages réalisés, il est important que le SPS indique dans le dossier de remise des ouvrages le type de revêtement de sol posé et tous les caractéristiques le concernant afin que l’utilisateur des locaux puisse programmer l’entretien, commander les réparations éventuelles, et prévoir la gestion des déchets.

5 - PRESCRIPTIONS PAR TYPES DE LOCAUX 5-1 LOCAUX ADMINISTRATIFS

L’importance de chaque critère est évaluée par des étoiles.Les cases vides signifient que le critère à prendre en compte n’est pas essentiel

CRITERES

CLASSEMENT D’USAGETYPES DE LOCAUX

U P E C

CLASSEMENT EUROPEEN

REACTION AU FEU

ISOLATION PHONIQUE

NORMES ET SECURITE D’UTILISATION

HYGIENE ENTRETIEN

Bureaux individuels 2 3 1 0 M3

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Bureaux paysagers 3 3 1 0 M3

Salles de réunions 3 2 1 0 M3

Accueil RCCirculations étage

43

33

21

10

M3

Sanitaires M3

5-2 ETABLISSEMENTS SCOLAIRES

CRITERES

CLASSEMENT D’USAGETYPES DE LOCAUX

U P E C

CLASSEMENT EUROPEEN

REACTION AU FEU

ISOLATION PHONIQUE

NORMES ET SECURITE

D’UTILISATIONHYGIENE ENTRETIEN

Classes primaire et maternelle ouvrant sur l’extérieur

4 3 2 1 M3

Classes primaire et maternelle n’ouvrant pas sur l’extérieur

3 3 1 0 M3

Salles de jeux et (ou) polyvalente 3 3 2 1 M3

Salle de repos maternelles 3 3 1 0 M3

Restaurant 4 3 2 2 M3

Cuisine4 3 3 2 M3

Sanitaires 3 2 2 1 M3

CirculationsHall d’accueil 4 3 2 1 M3

PréauEspaces couverts 4 3 3 2 M3

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5-3 CRECHES - HALTES-GARDERIES

CRITERES

CLASSEMENT D’USAGETYPES DE LOCAUX

U P E C

CLASSEMENT EUROPEEN

REACTION AU FEU

ISOLATION PHONIQUE

NORMES ET SECURITE

D’UTILISATIONHYGIENE ENTRETIEN

Salles de jeux ou salles polyvalentes 4 3 2 1 M3

Dortoirs3 3 1 0 M3

EspacesChangeSanitaires

4 2 2 1 M3

CirculationsHall d’accueil 4 3 2 1 M3

Cuisine/office4 3 3 2 M3

5-4 ETABLISSEMENTS SPORTIFS

CRITERES

CLASSEMENT D’USAGETYPES DE LOCAUX

U P E C

CLASSEMENT EUROPEEN

REACTION AU FEU

ISOLATION PHONIQUE

NORMES ET SECURITE

D’UTILISATIONHYGIENE ENTRETIEN

GymnasesSalles de sport Norme AFNOR

NFP 90-203M3

Piscines

Patinoires

VestiairesSanitaires 3 2 2 2 M3

Hall d’accueilCirculations 4 3 2 1 M3

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5-5 EQUIPEMENTS CULTURELS DE QUARTIER

CRITERES

CLASSEMENT D’USAGETYPES DE LOCAUX

U P E C

CLASSEMENT EUROPEEN

REACTION AU FEU

ISOLATION PHONIQUE

NORMES ET SECURITE

D’UTILISATIONHYGIENE ENTRETIEN

Salles de spectacles 3 2 1 0 M3

Loges3 2 2 2 M3

Salles de musique3 2 1 0 M3

Bibliothèques3 3 1 0 M3

Sallesd’exposition 3 3 1 0 M3

Hall d’accueilCirculations 4 3 3 3 M3

Vestiairessanitaires 3 2 2 2 M3

5-6 ETABLISSEMENTS SOCIAUXCRITERES

CLASSEMENT D’USAGETYPES DE LOCAUX

U P E C

CLASSEMENT EUROPEEN

REACTION AU FEU

ISOLATION PHONIQUE

NORMES ET SECURITE

D’UTILISATIONHYGIENE ENTRETIEN

Salles polyvalentes 3S 3 2 1 M3

Bureaux 2 3 1 0 M3

Locaux de restauration 4 3 2 2 M3

Chambres 2S 2 1 0 M3

Sanitaires 3 2 2 2 M3

Hall d’accueilCirculations 4 3 3 3 M3

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CONCLUSIONAvant le choix du matériau et leur pose, le prescripteur, après analyse des caractéristiques des locaux, de leur affectation et de leur degré de trafic, devra attacher une importance à la prise en compte des critères relatifs à l’entretien ultérieur des revêtements de sols ; cet entretien devant se limiter à des opérations sommaires.

Il apparaît d’un grand intérêt pour la durabilité des ouvrages : HQE cible 7

- de prévoir la pose d’un revêtement adapté, de préférence en lés, à la surface prétraitée contre l’usure et l’encrassement, ne nécessitant qu’un entretien sommaire courant (surtout pour les circulations).- de privilégier le système de pose étanche, en particulier pour les locaux humides à risques bactériologiques (cuisines, restaurants, changes etc.).- de choisir pour les escaliers des nez de marches soudés au revêtement- de donner la préférence aux teintes non unies

En complément, afin de limiter les effets du trafic et générer des économies il est souhaitable de protéger les entrées des locaux à fort trafic par des tapis de surface adaptée au type de sol extérieur au bâtiment.

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ANNEXE 1 :

1 - GENERALITESOUVRAGES DE REFERENCE

- Enduits de lissage de sols intérieurs : CPT, cahier du C.S.T.B. n∞ 2843 d'octobre 1995.- Revêtements de sols plastiques : NF P62 - 203 DTU n∞53.2, cahier du C.S.T.B. n∞2445, octobre 1990.- Revêtements de sols textiles : NF P 62 – 202-1 DTU n∞ 53.1 de avril 2001- Guide pour la rénovation des revêtements de sols : cahier du CSTB n∞2055 de Janvier/Février 1986.

2 – REPONSES AUX EXIGENCES FONCTIONNELLESLe revêtement de sol peut avoir les caractéristiques suivantes :- une surface continue et stable, dotée des propriétés nécessaires aux activités prévues dans le local (classement d’usage, UPEC) et de durabilité.- une protection efficace contre les risques prévisibles, tels que l'incendie (réaction au feu).- un isolement acoustique suffisant vis-à-vis des locaux de l'étage inférieur (isolation phonique).- une diminution des risques de chute (sécurité d'utilisation).- une facilité d'entretien et une meilleure hygiène.

CLASSEMENT D'USAGE ET DURABILITE - UPEC :Le classement UPEC est une classification fonctionnelle.Le classement doit être effectif pendant une durée d’utilisation d’au moins dix ans et tient compte des méthodes d’entretien courantes.Sauf mention différente, le classement UPEC indiqué s'applique seulement à la pose sur un support en maçonnerie ou une chape asphalte ou sur un support bénéficiant d'un avis technique pour le type de matériau concerné.Les locaux sont caractérisés par l'association de quatre lettres munies d'un indice qui croît avec le niveau de sévérité d'usage.Les quatre lettres désignent respectivement :

U : Usure (ou usage), due à la marche et au piétinement debout ou assis ; la lettre U est affectée de l'un des indices suivants : 1 - 2 - 2S - 3 - 3S ou 4.

P : Poinçonnement, dû au mobilier fixe ou mobile, les indices pour P vont de 1 à 3.E : Eau, les indices vont de 0 à 3.C : Chimiques, les indices vont de 0 à 3.

La marque NF associée à la marque UPEC est attribuée à la demande d'un fabricant à un produit qui :- répond à une norme française NF EN,- répond à des spécifications complémentaires assurant une aptitude à un usage spécifique,- présente un étiquetage clair, explicite, normalisé, facilitant les comparaisons entre produits,- est contrôlé par le fabricant à tous les stades de la production,- est contrôlé et établi par un organisme tiers, le CSTB.

2-1 POINTS PARTICULIERS

ENDUITS DE LISSAGE,

Pour un ouvrage P3, il est nécessaire d'appliquer un enduit classé P3. Le classement exige une épaisseur minimum de 3 mm.

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Durabilité : Durabilité intrinsèque :Stabilité dimensionnelle : Point particulier de mise en œuvre

Nous rappelons, que d'une manière générale, lors d'une pose de revêtement sur chantier, il est impératif d'utiliser les références d'une même fabrication en respectant le suivi des numéros de rouleaux pour les produits en lés ou des numéros de boîtes pour les produits en dalles.

2-2 REACTION AU FEULa définition des risques admissibles dans l'emploi des revêtements de sols souples concerne :- le degré maximal d'inflammabilité (c'est-à-dire le classement de réaction au feu) du matériau de revêtement, en fonction du local où il est employé,- la quantité maximale de substances pouvant se transformer en gaz toxiques,- la conductibilité électrique du revêtement dans les locaux exposés au risque d'explosion (salles d'opération et d'anesthésie) ou d'électrocution (locaux destinés à du gros matériel d'informatique).Le classement de réaction au feu est attribué aux matériaux de revêtements par les désignations réglementaires :

M0 : incombustibleM1 : non inflammableM2 : difficilement inflammableM3 : moyennement inflammableM4 : facilement inflammable

2-3 ISOLATION PHONIQUELa caractéristique acoustique principale des revêtements de sol est leur indice d'affaiblissement acoustique aux bruits d'impact : le delta Lw.Dans le cadre de la loi sur le bruit de 1992, quatre familles d’établissements doivent respecter de nouvelles dispositions réglementaires en acoustique (enseignement, santé, loisirs, hôteliers).

La nouvelle réglementation acoustique (NRA) impose que l’aire d’absorption équivalente des revêtements absorbants disposés dans les circulations communes intérieures du bâtiment doit représenter au moins le quart de la surface au sol de ces circulations.

La performance acoustique du produit se traduit par un indice w et résulte d’une mesure en laboratoire.

2-4 SECURITE D'UTILISATIONRISQUE DE CHARGE ELECTROSTATIQUE

C’est la norme NFP 62-001 de juin 1996 qui regroupe les méthodes permettant d’apprécier les propriétés antistatiques et électriques des revêtements de sols résilients.

Classe 1- Potentiel (test du marcheur) <2kV (sol antistatique)Classe 2-Résistance transversale comprise entre 10.7 ohms et 10.9 ohms (sol dissipateur)Classe 3-Résistance transversale <=10.7 ohms (sol conducteur)

La pose conductrice peut être réalisée avec des feuillards de cuivre et une colle conductrice, le tout raccordé à la terre tous les 40 à 60 m2 sur la totalité de la surface de la pièce.

La pose dissipatrice sera réalisée à l’aide d’une colle conductrice et d’un feuillard principal et secondaire relié à une prise de terre et posé uniquement dans les locaux communs avec une antenne de 1 ml à l’intérieur des pièces adjacentes.

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2-5 HYGIENE ET ENTRETIEN HQE-cible 7

ENTRETIEN TABLEAU GENERAL

Type de locaux

opérationsTertiaire Enseignement Petite enfance

A l'ouverture des locaux

Effectuer un entretien hebdomadaire

Effectuer un entretien hebdomadaire

Procéder à un

entretien périodique dans le cas

d'un entretien

manuel

Procéder à un entretien

périodique dans le cas d'un entretien mécanique

Balayage humideManuel Mécanisé

Entretien journalier Balayage humide

Lavage avec

détergent neutre

Spray méthode désinfectant

Manuel Mécanisé Manuel Mécanisé

Entretien hebdomadaire

Nettoyer avec un shampoing cirant Rincer

Laisser sécher

Spray méthode

Nettoyer avec un

shampoing cirant Rincer Laisser sécher

Spray méthode

Manuel Mécanisé Mécanisé

Entretien périodique

Nettoyage avec

détergent neutre. Rincer. Laisser sécher.

Reprendre l'entretien

hebdomadaire

Nettoyage à sec. Rincer.

Laisser sécher.

Reprendre l'entretien

hebdomadaire

Nettoyage à sec. Rincer. Laisser sécher. Reprendre l'entretien hebdomadaire.

Nettoyage avec

détergent neutre Rincer Laisser sécher

Reprendre l'entretien journalier

Nettoyage avec détergent

neutre Rincer Laisser sécher

Reprendre l'entretien journalier

Toute opération implique automatiquement, au départ, un balayage humide des poussières.

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DirectionGénérale de l’ Immobilier et des Travaux

CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES

MAITRISE D’OEUVRE

EQUIPEMENTS THERMIQUES

Cahiers de préconisations(Délibération du CM n° 99/3586) MISE A JOUR MAI 2009

A REMETTRE AU MAITRE D’OEUVRE Quitter

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SOMMAIRE

1- PERFORMANCE ENERGETIQUE........................................................................................4

2- CHOIX DE L'ENERGIE-CHOIX DES TECHNOLOGIES..............................................42-1 CHOIX DE L’ENERGIE ................................................................................................................................................42-2 CHOIX TECHNOLOGIQUES....................................................................................................................................4

3- PRODUCTION DE CHALEUR ..............................................................................................53-1 SURPUISSANCE :.........................................................................................................................................................53-2 CHAUDIERES ................................................................................................................................................................53-3 POMPES A CHALEUR ..................................................................................................................................................63-4 COGENERATION..........................................................................................................................................................63-5 CHAUFFAGE ELECTRIQUE ......................................................................................................................................63-6 TUBES RADIANTS A GAZ .......................................................................................................................................6

4- HYDRAULIQUE......................................................................................................................6GÉNÉRALITÉS :....................................................................................................................................................................64-1 TUBES...............................................................................................................................................................................64-2 COMPTEURS ..................................................................................................................................................................74-3 PURGE-SOUPAPES-EXPANSION...........................................................................................................................74-4 VANNES D’ISOLEMENT ...........................................................................................................................................74-5 CIRCULATEURS-POMPES.........................................................................................................................................84-6 VANNE à 2 ou 3 VOIES MOTORISEE..................................................................................................................84-7 FILTRAGE ET SURVEILLANCE DU RÉSEAU .....................................................................................................84-8 EQUIPEMENT DES RADIATEURS ........................................................................................................................8

5– EAU CHAUDE SANITAIRE ................................................................................................8

6– VENTILATION ......................................................................................................................96-1 OBJECTIFS.....................................................................................................................................................................96-2 DOMAINE D’APPLICATION ....................................................................................................................................96-3 LES MOYENS.................................................................................................................................................................96-4 POLLUTIONS SPÉCIFIQUES................................................................................................................................106-5 PRINCIPES D'INSTALLATIONS ET MATÉRIELS........................................................................................106-6 RECEPTION – VÉRIFICATION DES DÉBITS.................................................................................................. 11

7- CLIMATISATION................................................................................................................117-1 CLIMATISEURS POUR LOCAUX TECHNIQUES ............................................................................................ 117-2 CLIMATISATION INDIVIDUELLE DE CONFORT........................................................................................127-3 CLIMATISATION GENERALE DES BATIMENTS.........................................................................................12

Quitter

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8 – REGULATION...................................................................................................................... 128-1 AUTOMATE ..................................................................................................................................................................128-2 COMPTAGES...................................................................................................................................................138-3 RÉGULATION.................................................................................................................................................138-4 SONDES...........................................................................................................................................................14

9- ARMOIRE ELECTRIQUE ................................................................................................... 14

10- SECURITES DIVERSES................................................................................................... 1510-1 PROTECTIONS COUPE FEU......................................................................................................................1510-2 CONSIGNES...................................................................................................................................................1510-3 ETIQUETTES DIVERSES (liste non exhaustive)...............................................................................1510-4 ECLAIRAGE DE SECURITE...................................................................................................................................1610-5 DETECTION DE GAZ..............................................................................................................................................1610-6 DISCONNECTEUR ...................................................................................................................................................16

11– ERGONOMIE ....................................................................................................................... 1611-1 ECLAIRAGE..................................................................................................................................................................1611-2 DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES -DIUO.............................................................................................1611-3 EXPLOITATION........................................................................................................................................................1611-4 DIVERS.........................................................................................................................................................................1711-5 SERRURES DES PORTES DE CHAUFFERIES ET DE SAS..........................................................................17

12 – RECUPERATION ............................................................................................................... 1712-1 MATERIELS DEPOSES ET MIS A DISPOSITION......................................................................................17

13 - PRESCRIPTIONS PARTICULIERES ............................................................................ 1713-1 RÉSEAUX SÉPARÉS ET LOCAUX A FORTE INTERMITTENCE ..............................................................1713-2 INSTALLATIONS SOLAIRES...........................................................................................................................1813-3 DOMAINE SCOLAIRE...........................................................................................................................................1813-4 PETITE ENFANCE...................................................................................................................................................19

CAHIER DES CHARGES - PRESCRIPTIONS GENERALES

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1- PERFORMANCE ENERGETIQUEDès la conception du bâtiment, le projet devra approcher les exigences du label Effinergie ; pour les bâtiments du secteur tertiaire, la plupart des constructions de la Ville, ces exigences sont exprimées en consommation maximale annuelle d’énergie primaire :

- pour la construction neuve, inférieure ou égale à 50% de la consommation conventionnelle de référence prévue par la règlementation thermique 2005 (RT 2005)

- pour la rénovation lourde, inférieure ou égale à 60% des exigences de la RT 2005 HQE cible 4De plus, 25 kWhep/m2.an pourront être déduits en cas de production d’électricité par énergie renouvelable.Le niveau retenu sera mentionné sur le panneau de chantier.

- en cas de rénovation partielle, lorsque c’est la « RT élément par élément » qui s’applique, on traitera les éléments considérés avec des objectifs d’amélioration en moyenne 40% plus forts que la réglementation (à ajuster en concertation avec le service exploitant de la Ville de Lyon).

Un compteur d’énergie permettra de mesurer la consommation.Une fiche récapitulant les différents isolants et le traitement des ponts thermiques devra être fournie en phase DCE.Une mesure de perméabilité à l’air devra être fournie en phase de réception et être inférieure à 1 m3/h.m² sous 4 Pascals.

2- CHOIX DE L'ENERGIE-CHOIX DES TECHNOLOGIES

2-1 CHOIX DE L’ENERGIE

Avant d'engager un projet sur un choix d'énergie ou de technologies, le maître d'œuvre devra consulter le service ayant en charge la gestion des énergies à la Ville de Lyon (Direction Gestion Technique des Bâtiments). Une comparaison sera présentée entre deux énergies au moins. Elle portera sur les coûts (investissement compris l’accès aux réseaux, fonctionnement, maintenance, énergie), les contraintes techniques (locaux techniques…), et en tenant compte de la production d’eau chaude sanitaire.

Lorsque le gaz est en concurrence avec le chauffage urbain, si l'investissement supplémentaire de la solution gaz est amortissable en moins de 3 ans, le gaz sera choisi. Si ce temps est supérieur à 6 ans, le choix s'orientera vers le chauffage urbain. Pour un temps de retour compris entre 3 et 6 ans le choix sera laissé à l'Adjoint aux Travaux.

L'énergie électrique ne sera utilisée, pour le chauffage des locaux, qu'en cas de conditions et contraintes particulières, à la condition de disposer d’un système de programmation-régulation très performant en foction des besoins et des puissances mises en jeu et après une étude faisant apparaître le coût global prévisionnel

HQE-cible 4

2-2 CHOIX TECHNOLOGIQUES

Lorsque des technologies différentes sont en concurrence, une étude de coût global prévisionnel sera faite par le maître d'œuvre afin de présenter au maître d'ouvrage tous les éléments de la décision.Cette disposition s'applique à tous les choix technologiques importants : principes de climatisation, pompes à chaleur, types d'émetteurs de chaleur (rayonnant à eau chaude/radiateurs classiques/chauffage par le sol...) types de traitement et de diffusion de l’air, énergies renouvelables (solaire thermique et photovoltaïque, micro éoliennes… ), géothermie, biomasse, etc…

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3- PRODUCTION DE CHALEUR

3-1 SURPUISSANCE :

La surpuissance de production de chaleur sera limitée à ce qui est nécessaire pour une bonne montée en régime de l'installation (optimisation à l'enclenchement). Le type d’usage des locaux et l’intermittence des besoins seront pris en compte. HQE-cible 4

3-2 CHAUDIERES

Pour les bâtiments neufs ou réhabilitation lourde, les chaudières seront à condensation et si nécessaire à deux retours séparés (circuit à haute température et circuit régulé à basse température). Au dessus de 150 kW, deux chaudières assureront la production. HQE-cibles 4, 7

Brûleurs intégrésOn utilisera des brûleurs à air pulsé intégré, plutôt que des brûleurs atmosphériques. HQE-cible 4

Brûleurs à air souffléLes brûleurs seront modulants, à bas taux de NOx (4 * CE) avec régulateur intégré à l’automate de chaufferie. La plage de modulation sera la plus large possible. On choisira des brûleurs à système de réglage de tête conservé.

HQE-cibles 4, 7

Les marques seront soumises à l’approbation du maître d’ouvrage. Pour des raisons d’exploitation (stockage des pièces et connaissance des matériels) nous préconisons les marques WEISHAUPT et CUENOD. HQE-cible 7

CascadePour les chaufferies équipées de plusieurs chaudières, on prévoira une régulation en cascade en fonction des conditions extérieures et de la température de retour. Des vannes motorisées seront installées sur les retours, pour couper l'irrigation des chaudières inutilisées. Lorsque les deux chaudières sont de puissances identiques ou proches, on devra prévoir leur permutation automatique sur le temps de fonctionnement. La vanne motorisée devra être étanche à 100% pour permettre d’économiser une vanne manuelle d’isolement.L’automatisation de la cascade se fera en concertation avec la DGTB au moment de l’étude. HQE-cibles 4-7

Alimentation en gazOn prévoira la pose d’un contrôle de pression du gaz entrant en chaufferie par un manomètre de pression à bouton poussoir. HQE-cible 7

Alimentation en FODUn compteur de débit sera posé sur l'alimentation de chaque brûleur à FOD (fioul). HQE-cibles 4-7

Conduits de fuméesPlacer un thermomètre de contrôle de la température des fumées. HQE-cibles 4-7

Le conduit sera en acier inoxydable 316 L ou TI simple ou double paroi. HQE-cible 7

En cas d’impossibilité de tubage en inox rigide, on pourra mettre en œuvre un conduit souple polymérisable avec avis technique et garantie décennale.

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3-3 POMPES A CHALEUR

Les caractéristiques seront soumises à l’approbation de la DGTB afin d’en valider le COP. HQE-cible 4Elles seront à très bas niveau sonore, pilotées par l’automate de chaufferie HQE-cible 9

3-4 COGENERATION

La cogénération peut être étudiée lorsque les besoins d’électricité et de chaleur sont d’au moins 100 kW

3-5 CHAUFFAGE ELECTRIQUE

Petits équipements (moins de 10 kW)

La régulation se fera en fonction de l'ambiance, la plupart du temps sur l'émetteur, par un thermostat électronique. La gestion de l'intermittence sera faite au plus près des contraintes réelles d'occupation, par une horloge de programmation hebdomadaire digitale, ou une commande temporisée électronique, ou par téléphone ; avec régime réduit ou arrêt total en période d'inoccupation. HQE-cible 4

Installations complètesEn plus de ces précédentes prescriptions, une installation complète devra comporter une régulation de la puissance mise en jeu en fonction de la température extérieure et tous dispositifs (délesteurs, combinateurs cycliques...) permettant de limiter la puissance souscrite, et prenant en compte non seulement le chauffage mais aussi tous les autres équipements électriques. Pour permettre un suivi précis des diverses consommations, on installera tous les compteurs nécessaires, par type d’utilisation, avec télégestion.

3-6 TUBES RADIANTS A GAZ

Dans les locaux sportifs, les appareils en céramique, trop fragiles, sont proscrits. On prévoira des vannes d’arrêt pour chaque rampe de chauffage par tubes radiants au gaz afin d’assurer un fonctionnement partiel de l’installation en attendant le dépannage. L’alimentation électrique sera indépendante pour chaque appareil. La régulation sera liaisonnée à l’automate de chaufferie. HQE-cible 4

4- HYDRAULIQUE

GÉNÉRALITÉS :

Tous les équipements de l’installation (échangeurs, pompes, vannes, circulateurs, mitigeurs, robinets de radiateurs,…) devront résister à la température de 100°C. HQE-cible 14

Toute tuyauterie existante en plomb (EF ou ECS) sera remplacée par du cuivre ou un polymère. HQE-cible 14

4-1 TUBES

L'installation sera réalisée en tube d’acier étiré sans soudure longitudinale, ou en tube de cuivre écroui. Les installations extérieures ou en vide sanitaire humides seront en tube polymère ou en acier inoxydable.Peindre les tuyauteries avec une peinture antirouille (NF environnement) résistant à la chaleur, en 2 couches.Calorifugeage des tuyauteries d’eau glacée, et des tuyaux de chauffage transitant dans tous les locaux non chauffés ou faux plafonds, par des coquilles de mousse de polyuréthane ou de laine minérale concentrique, avec revêtement en aluminium ou en PVC classé M1 pour la résistance au feu. La mise en œuvre de ce calorifuge et de sa protection devra être très soignée. HQE-cibles 4-7

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4-2 COMPTEURS

Comptages générauxLes compteurs de gaz et d’électricité seront fournis par le gestionnaire de réseau. HQE-cible 7

Sous ComptagesDes sous-comptages seront installés en fonction de trois objectifs : HQE-cible 4

- gestion séparée : notamment en cas de répartition des charges entre divers occupants. Le projetdissociera les réseaux en fonction des besoins énergétiques et de la réglementation

- évaluation ultérieure des performances du bâtiment et de ses équipements

- aide au diagnostic en cas de dérive sur les compteurs globaux

Tous les compteurs (eau de remplissage chaufferie, ECS, gaz et énergie) seront équipés de têtes émettrices raccordées à l'automate pour transmettre l’index. HQE-cible 5

Les compteurs d’énergie s’encrassent et dérivent à la baisse. Pour pallier cet inconvénient, le mesureur (sonde et débitmètre) et l’intégrateur (calculateur) seront de la même marque. HQE-cible 7

Leur mise en place sera soumise à l’approbation du service des énergies de la Ville HQE-cible 4

4-3 PURGE-SOUPAPES-EXPANSION

Expansion remplissage et hauteur manométrique de l’installationLe vase d’expansion sera raccordé à la nourice de retour par une vanne à 3 voies manuelle qui permettra une mise à l’égoût de l’expansion. Le vase d'expansion sera situé à proximité du remplissage. Entre la V3V et l'expansion, on installera un pressostat de manque d’eau et un manomètre pour contrôler et mesurer la pression de l'installation. Dans le cas d’un matériel à remplissage automatique, il faudra prévoir un contrôle de remplissage avec report de défaut en télégestion. Une plaque rouge gravée, fixée au mur indiquera la hauteur manométrique de l'installation et la pression de service en Bar. HQE-cible 7

PurgeSur tous les points hauts, des purgeurs automatiques seront posés sur vannes 1/4 tour. Ils devront être conçuspour ne pas laisser entrer d'air dans l'installation. Prévoir également une redescente pour purge manuelle à hauteur d'homme avec vanne 1/4 tour. HQE-cible 7

SoupapesSur chaque générateur deux soupapes seront installées. La puissance cumulée d'échappement des deux soupapes devra être égale, au minimum, à la puissance nominale du générateur. L’écoulement devra être visible et collecté vers l’égout via un entonnoir. Les soupapes de sécurité comporteront une plaque signalétique mentionnant entre autres la pression de tarage. HQE-cible 7

4-4 VANNES D’ISOLEMENT

Les vannes de diamètre < 60 seront des vannes à boisseau sphérique à passage intégral série forte.Les vannes de diamètre > 60 seront des vannes papillon démontables de chaque côté. HQE-cible 7

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4-5 CIRCULATEURS-POMPES

Chaque circuit comportera un circulateur double. En amont et aval des circulateurs, des vannes d'isolement seront posées. Une vanne à 1/4 de tour de vidange en Ø 15/21, avec bouchon, sera installée entre le circulateur et la vanne d'isolement amont. HQE-cible 7

L’association Europump a lancé un programme volontaire impliquant des industriels européens fabricants de pompes et de circulateurs pour promouvoir et développer leur efficacité. La Ville de Lyon exige la classe A ou B.

HQE-cible 4

Chaque groupe de circulateur double comportera un dispositif de contrôle de la hauteur manométrique avec vannes de sélection amont-aval, et purge. HQE-cible 7

Un clapet anti-retour sera posé sur la tuyauterie de refoulement de la pompe de puisard. HQE-cible 7

Variateur de vitesseSi l'installation (ou un réseau) est à débit variable (robinets thermostatiques, électrovannes, etc...), les circulateurs seront équipés de variateurs de vitesse automatiques. Dans la mesure du possible, les pompes à variateur de vitesse intégré seront privilégiées. HQE-cible 4

4-6 VANNE à 2 ou 3 VOIES MOTORISEE

Prévoir deux vannes d’isolement, amont et aval, pour pouvoir la remplacer sans vidanger l’installation. La vanne à 2 voies électrique, notamment pour une cascade de chaudières, devra être étanche à 100 %. Un organe de manœuvre bien accessible et sans outil permettra la fermeture manuelle. La garantie du constructeur sera de 5 ans. Seront privilégiées les vannes à garnitures injectées sur le corps de la vanne. HQE-cible 7

4-7 FILTRAGE ET SURVEILLANCE DU RÉSEAU

Pour assurer le désembouage et la protection du réseau (chauffage ou climatisation) par une méthode douce, on installera un filtre séparateur de boues, équipé de barreaux magnétiques, avec des raccords flexibles ou un clarificateur avec pompe.

Pour permettre la surveillance de l’état d’entartrage du réseau, on installera une manchette démontable avec : coude, raccords “union”, deux vannes d’isolement à ¼ de tour, point de puisage équipé d’une vanne à ¼ de tour, et liaison électrique équipotentielle. Cet ensemble sera mis sur le retour d’un réseau représentatif, signalé dans le DOE et repéré par une étiquette en chaufferie. HQE-cible 7

4-8 EQUIPEMENT DES RADIATEURS

Les robinets thermostatiques devront être à fort passage, comporter une bague antivol et un système de fermeture par absence de tête. Ils devront être du type collectivités. Leur emplacement et leur nombre devra être soigneusement étudié HQE-cibles 4-7

Prévoir un point de vidange, un purgeur et un T de réglage à chaque radiateur. HQE-cible 7

5– EAU CHAUDE SANITAIRE5-1 CONCEPTION :Les réseaux seront en cuivre. Pour le stockage seront privilégiés les ballons en acier inoxydable avec purge. Chaque projet de rénovation ou de construction neuve avec ECS devra traiter le problème de la lutte contre les légionelles et autres bactéries pathogènes en prévoyant un programme de montée périodique en température à au moins 80° C pendant 30 minutes pour éliminer les bactéries. HQE-cible 14

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Pour les installations importantes d’ECS (supérieures à 50 points de puisage) avec production centralisée, on s’efforcera de séparer en deux le système de distribution, de façon à rendre possible le fonctionnement de l’équipement concerné pendant un traitement anti-bactérien. HQE-cible 7

Toutes les tuyauteries transitant dans des locaux non chauffés (chaud et froid) devront être calorifugées afin de conserver la qualité de l’eau froide, économiser l’énergie, et garantir l’efficacité des chocs thermiques antibactériens. HQE-cibles 4-14

Toute nouvelle installation d’ECS, toute partie nouvelle d’un réseau ne sera livrée qu’après nettoyage et désinfection efficaces. HQE-cible 14

Quand la production d’eau chaude est centralisée, l’installation de distribution d’ECS sera réalisée avec un bouclage, en éliminant tous les “bras morts” et les stockages non indispensables, afin de limiter les foyers de développement de bactéries. Le mitigeage sera réalisé au plus proche du point de puisage HQE-cible 14

En cas de production décentralisée électrique, l’étude présentera le choix entre l’accumulation avec asservissement heures creuses/heures pleines, et la production semi-instantanée HQE-cible 4

Pour permettre les chocs thermiques antibactériens, les membranes des mitigeurs thermostatiques et tous les équipements de l’installation (échangeurs, pompes, circulateurs…) devront être résistants à la température de 100°C. HQE-cible 14

Pour limiter les risques de corrosion, la première mesure indispensable consiste à mettre des purgeurs automatiques en points hauts de la distribution avec bouteilles de purge. HQE-cible 7

Pour permettre la surveillance de l’état d’entartrage du réseau, on installera des manchettes démontables avec : coude, raccords “union”, deux vannes d’isolement à ¼ de tour, point de puisage équipé d’une vanne à ¼ de tour, et liaison électrique équipotentielle.

Ces équipements seront signalés dans le DOE et repérés par des étiquettes en chaufferie. HQE-cible 7

6– VENTILATION

6-1 OBJECTIFS

On privilégiera les systèmes et les conceptions permettant la récupération de chaleur. Par exemple : le rafraîchissement nocturne ou diurne des locaux par une surventilation, le puits canadien. Ces solutions seront étudiées au cas par cas. HQE-cible 4Toute implantation des matériels de traitement d’air doit être conçue pour permettre facilement leur maintenance et leur accessibilité en toute sécurité (filtres, vannes d’arrêt et à 3 voies, pressostats différentiels, moteurs, anti gel, courroies , etc…) HQE-cible 7Une attention particulière sera apportée pour prévenir tout risque de nuisance sonore à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. HQE-cible 9

6-2 DOMAINE D’APPLICATION

Deux textes principaux quantifient les débits de ventilation.1 Règlement sanitaire départemental type, édition 1982.2 Code du travail : décrets 84-1093 et 84-1094 du 7/12/1984

6-3 LES MOYENS

Pour réduire les déperditions énergétiques dues au renouvellement d’air, il faudra étudier la modulation des volumes d’air neuf en fonction de l’utilisation des locaux et de la réglementation en vigueur (hygrométrie, sonde de CO2, détection de présence…)

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Les batteries électriques installées sur les centrales de traitement d’air (CTA) en appoint ou en chauffage total seront équipées d’une régulation à variation de puissance afin d’éviter des appels de puissance importants et ellesseront protégées par une post-ventilation. La puissance sera étagée et répartie. HQE-cible 4

La VMC à double fluxLa mise en place d'un échangeur qui récupère les calories de l'air extrait, permet de préchauffer l'air insufflé dans les locaux. La VMC à double flux avec récupération permet d'allier confort pour l'utilisateur et économies d'énergies. HQE-cibles 13, 4

La VMC à simple fluxCe système qui extrait l'air réchauffé d'un local pour le rejeter à l'extérieur sans récupérer l’énergie, sera réservé aux cas de faible débit d'air à traiter, ou de courte durée de fonctionnement.

La VMC hygroréglableLes bouches d'extraction hygroréglables et les entrées d'air hygroréglées ajustent les débits de renouvellement d'air en fonction de l'humidité qui règne dans chacune des pièces équipées. Cette solution technique assure à la fois la conservation du bâti, l'hygiène et le confort des occupants (en limitant les risques de condensation.)On limite aussi les pointes de consommation en hiver (air plus sec, débits réduits.) HQE-cibles 13, 4

6-4 POLLUTIONS SPÉCIFIQUES

Il vaut mieux traiter le problème à son origine plutôt que de faire confiance au système de ventilation générale ; les sources fixes de gaz polluants (appareils à combustion produisant les gaz CO, CO2, NO…etc) et de vapeur d’eau (les mêmes appareils, plus les lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge) devront être raccordées à des systèmes spécifiques d’évacuation ou de traitement (hotte, sorbonne, gaine d’évacuation de la vapeur d’eau) HQE-cible 13

6-5 PRINCIPES D'INSTALLATIONS ET MATÉRIELS

Les caissons de ventilationLe choix du matériel sera toujours guidé par les qualités aérauliques (débit, pression dynamique pour combattre les pertes de charges) et les performances acoustiques des ventilateurs. HQE-cible 9

-Préférer les ventilateurs centrifuges ou hélico-centrifuges qui permettent d’obtenir une bonne pression dynamique.-Proscrire les ventilateurs hélicoïdaux trop bruyants et à faible pression dynamique. HQE-cible 7

Les filtresLeur remplacement doit être très facile. Un contrôleur de pression en amont et aval du filtre doit commander l'arrêt du système en cas d'encrassement ou alerter les utilisateurs. HQE-cibles 13, 7

Les réseauxAménager sur les conduits des trappes d'accès, ainsi que des bouchons démontables pour permettre un ramonage aisé.

Les bouches de diffusion seront facilement démontables, une indication précisera le débit qui a été préréglé. La modification du réglage ne sera possible qu’à l'aide d'un outil spécial. HQE-cibles 13, 7

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6-6 RECEPTION – VÉRIFICATION DES DÉBITS

Sur Toute installation de ventilation neuve ou modifiée on vérifiera précisément les débits de soufflage, d’extraction et de recyclage, bouche par bouche. Les résultats de ces mesures seront consignés dans le détail, reportés sur les plans et joints au DOE. HQE-cibles 13, 7

7- CLIMATISATIONToute étude de réponse technologique à un besoin de confort d’été sera obligatoirement précédée d’une étude visant à limiter les apports caloriques d’été, notamment par les occultations solaires extérieures. HQE-cible 4

Une attention particulière sera apportée pour prévenir tout risque de nuisance sonore à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. HQE-cible 9

Le fonctionnement de l'installation en "free-cooling" (ventilation sans apport frigorifique) sera privilégié afin d'économiser l'énergie et l'eau.

Pendant les périodes d’inoccupation et de fraîcheur nocturne, la surventilation permet de rafraichir les locaux et de réduire les besoins de climatisation pour la période d’occupation suivante. Pour une bonne efficacité, le débit desurventilation doit être supérieur à 5 volumes/heure. Toutes les fois que cela sera techniquement possible, on veillera donc à dimensionner et à piloter l’installation de ventilation en fonction de cet objectif. HQE-cible 4

On s’attachera à étudier des moyens technologiques permettant de rendre cohérentes les productions de chaud et de froid, soit par PAC électrique réversible, soit par absorption à gaz.En cas d’impossibilité d’utiliser ces systèmes, on installera une sécurité évitant tout risque de distribution simultanée de chaud et de froid sur la même zone. HQE-cible 4

Les installations de traitement d’air intégrant des batteries électriques ou à eau chaude seront utilisées en simple appoint de chauffage de l’air extérieur à la température ambiante. CONSTRUCTEURS : Le fabricant ou distributeur devra disposer d'un service après vente capable de répondre aux contraintes d'exploitation spécifiques à chaque type de bâtiment ou d’activité. HQE-cible 7

Les tuyauteries de fluide frigorigène seront facilement accessibles sur tout leur parcours, afin de permettre un contrôle efficace de leur état et prévenir toute fuite. HQE-cibles 13, 7

7-1 CLIMATISEURS POUR LOCAUX TECHNIQUES

Très souvent leur utilisation se résumera au rafraîchissement de machines informatiques.

On utilisera des unités air/air (split system) afin de ne pas augmenter inconsidérément la consommation d'eau de Ville. HQE-cible 5

Les groupes de condensation à eau seront raccordés en priorité sur les puits existants. HQE-cible 5

Une réflexion doit être envisagée avec le maître d'ouvrage chaque fois qu'un climatiseur doit être raccordé sur l'eau de Ville. HQE-cible 5

Des aménagements particuliers pour ventiler la pièce devront être prévus afin de limiter le fonctionnement de la climatisation au strict minimum. HQE-cible 4

Dans un bâtiment déjà équipé partiellement, les climatiseurs seront choisis dans la marque déjà en place, afin que le parc de machines sous contrat soit homogène. HQE-cible 7

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7-2 CLIMATISATION INDIVIDUELLE DE CONFORT

Par souci d'économie d’énergie, son application doit être limitée à des cas particuliers : lorsque la possibilité de rafraîchissement du bâtiment complet ne peut pas être envisagée. HQE-cible 4

Son utilisation reste de toute façon très marginale, seuls les services techniques de la Ville de Lyon pourront décider de sa mise en œuvre. Lorsque celle-ci sera autorisée, les modèles utilisés seront les plus discrets possible, afin de ne pas défigurer les façades par l'installation des condenseurs. HQE-cible 1

Dans le cas de groupe de condensation à eau, on les raccordera en priorité sur les puits existants. L’utilisation de l’eau de ville est proscrite, sauf cas très particulier validé par la Ville de Lyon. HQE-cible 5

Le maître d'œuvre devra créer les conditions (protection solaire, ventilation, isolation…) permettant d’éviter une prolifération "sauvage" de ce type de climatiseur. HQE-cibles 4, 8, 13

La climatisation ne sera mise en service qu’au dessus d’une température ambiante de 26°C. HQE-cible 4

On privilégiera les équipements très performants pour limiter leur consommation électrique. Leur utilisation sera modérée et asservie à la présence ou géré de manière à assurer un écart de température de 2°C entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment ou de la pièce rafraîchie, à moduler suivant l’usage.

7-3 CLIMATISATION GENERALE DES BATIMENTS

La régulation se fait sur les 3 paramètres suivants : le chaud, le froid et l'hygrométrie.

Le refroidissement des condenseurs se fera impérativement par l'eau de la nappe phréatique issue d'un puits de pompage. Le rejet se fera obligatoirement dans un puits de réinjection dans la nappe. HQE-cible 5

Sur des groupes frigorifiques de cette importance, un refroidissement par eau de Ville est exclu, sauf pour des cas particuliers qui ne supporteraient pas un arrêt même très court de la climatisation : un by-pass "eau de Ville" pourra intervenir en secours, avec comptage et signalisation sur la télégestion. HQE-cibles 5-7

De la même manière, aucun rejet de l'eau de refroidissement dans les égouts ne sera toléré. Toutes les précautions devront être prises afin de ne pas polluer l'eau de nappe après rejet. HQE-cible 6La commande et la régulation seront prises en compte par un automate. Il sera soit propre au groupe frigorifique, soit intégré dans l'automate de chaufferie. La climatisation ne sera mise en service qu’au dessus d’une température ambiante de 26°C. HQE-cible 7

8– REGULATION

8-1 AUTOMATE

De façon à pouvoir assurer la compatibilité (formation du personnel, connaissance des logiciels, télégestion) et la maintenance des installations en place (pièces de rechange), les marques acceptables

sont actuellement au nombre de quatre : TREND, SCHNEIDER-SATCHWELL (TAC France), SAUTER, SIEMENS.Tous les matériels des installations de chauffage et de ventilation seront reliés systématiquement à un automate de télégestion avec report de défauts au service Maintenance Thermique. HQE-cible 7

La liste des points remontés et télégérés de l’automate et l’analyse fonctionnelle devront être validées pendant l’étude, par le service Maintenance Thermique de la Ville de Lyon.L’automate devra avoir les caractéristiques suivantes :- Etre muni d’un écran tactile inamovible afin de pourvoir modifier les consignes sur place facilement,

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- Etre liaisonné sur réseau à haut débit spécifique à l’installation (protocole TCPIP) et géré à partir des superviseurs installés sur le site de Caluire du service Maintenance Thermique. La création de l’imagerie correspondante sera intégrée à l’opération, et réalisée en collaboration avec ce service.- Pouvoir appeler "l'extérieur" automatiquement et envoyer des messages SMS sur des téléphones cellulaires.- Avoir des fonctions de chauffage et de climatisation préétablies ou programmables (optimisation, permutation automatique des pompes en fonction d’un défaut, régulation, comptage de l'énergie, ...) - Etre évolutif, donc on prévoiera un dimensionnement des automates en nombre de points supplémentaires en fonction des perspectives de raccordement futur d’autres installations du même bâtiment.- Etre compatible avec le système de gestion, les bus et le superviseur existants sans matériel supplémentaire d’interfaçage- Etre complètement accessible (programmation et interrogation par PC à distance et sur site).- S'adapter sans interface à tout type de capteur "classique". Utlisation de tables de conversion.- Les actionneurs analogiques seront commandés par signaux 0 - 10 Volts ou 4 - 20 mA.- La programmation devra être conviviale et de langage simple.- Fonctionnement en autonome.- Fonctionnement en réseau (locaux bus et IP)..-Les protocoles de programmation devront être communiqués sur simple demande de la Ville de Lyon.Pour chaque installation, seront confirmés par le service Maintenance Thermique :

- Une liste de commandes en façade d’armoire- Une liste de voyants en façade d’armoire- Une liste des points physique entrées / sorties de l’automate- Une liste des alarmes prioritaires (dans le superviseur) reportées au service Maintenance Thermique- Une liste des alimentations électriques des matériels- Une liste de points concernant l’analyse fonctionnelle (points soft : programmes horaire, régulateurs,

points programmables … )- Une liste type de relais de dérogation à l’intérieur de l’armoire

Traitement anti-bactérien à prévoirLorsqu’il commande une production d’eau chaude sanitaire centrale, le programme de l’automate doit prévoir la mise en œuvre d’un ”choc thermique” (dérogation des régulations pour obtenir de l’eau à 75°C) à fin de traitement antibactérien qui sera lancé par un code ou par un interrupteur à clé en façade d’armoire. HQE-cibles 14-7

8-2 COMPTAGES

Tous les automates installés devront être capables de gérer le comptage des énergies chauffage du bâtiment (Fioul, Prodith, gaz, etc..), ainsi que l'eau chaufferie et l'ECS. Le programme de l'automate installé devra au minimum activer les fonctions suivantes :Comparaison des consommations (ramenées en kWh/DJU) effectuée, tous les jours, par rapport au ratio de référence du bâtiment (élément fourni par la cellule Energie de la Direction Gestion Technique des Bâtiments). En cas de dérive énergétique supérieure à 10 % (paramétrable), une alarme sera enregistrée dans la rubrique de l'automate réservée à cet effet, afin que le personnel exploitant soit prévenu de cet incident dès la première consultation.

HQE-cibles 4, 5, 7

8-3 RÉGULATION

Les REGULATEURS TRADITIONNELS ne seront plus utilisés sauf pour des opérations spécifiques. Dans ce cas :-Ils devront être liaisonnés par une ligne téléphonique sur réseau commuté.

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-Ils devront émettre des messages SMS sur des téléphones cellulaires.-Ils devront faire le comptage des heures de fonctionnement, l'inversion automatique des pompes et auront la

possibilité du comptage des fluides et de l'énergie.-Ils seront interrogeables à distance par P.C. HQE-cible 7

Régulation du chauffage électriqueDans le cas d'une installation de chauffage électrique, il est impératif que la régulation se fasse par programmation horaire et toujours en fonction de la température extérieure. HQE-cible 4

8-4 SONDES

Chaque capteur sera relié par son propre câble, de type téléphonique. Une réserve d'une paire sera laissée sur le câble. Les câbles comprendront trois paires de fils minimum pour éviter de retirer des câbles après travaux.

HQE-cible 7

9- ARMOIRE ELECTRIQUELa description détaillée, le schéma électrique et la position de l'appareillage à l'intérieur et sur la façade de l'armoire, seront soumis à l'approbation de la Ville de Lyon.

Lorsque le site n'est pas équipé de matériel liaisonnable, l'armoire devra délivrer un contact de défaut de synthèse raccordé sur un modem qui alertera le GSM.

Une réserve de 30 % sera répartie sur tous les rails de l'armoire afin de pouvoir apporter des modifications.Les protections électriques seront assurées uniquement par des disjoncteurs.

Une prise de courant 2x10/16+T sera incorporée à l'intérieur de l'armoire, en plus des prises nécessaires aux fonctions prévues.

Les borniers de raccordement seront positionnés dans la mesure du possible au bas de l'armoire. L'arrivée des câbles se fera, elle aussi, par le bas de l'armoire. La pénétration de ces mêmes câbles à l'intérieur de l'armoire se fera impérativement par l'intermédiaire de presse-étoupes.

Tous les fils devront être repérés et les numéros reportés sur les schémas.

Les armoires seront livrées avec un schéma complet repéré et à jour,installé dans un emplacement prévu à cet effet dans l’armoire, ainsi que la documentation technique des régulateurs installés.

Le matériel électrique employé sera de marque courante (Legrand, Merlin-Gerin, Hager...),afin de faciliter le remplacement en cas de défaillance.

La façade de l'armoire sera équipée de leds de signalisation (de qualité professionnelle). En cas de panneau de leds préfabriqué, on devra laisser libre la place d'un panneau supplémentaire. Ces leds ou lampes de signalisation devront être connectées par appui sur bouton poussoir "Test lampes". Elles seront aussi équipées d'un interrupteur "marche-arrêt signalisation", en cas d'utilisation de lampes.

L'armoire électrique sera aussi équipée d'un éclairage intérieur, asservi à l'ouverture des portes. La serrure sera d'un modèle standard dont les clefs seront fournies (Ronis 405). Les matériels posés en plastron (lampes et commutateurs) seront repérés par étiquettes.

Dans le cas de matériel jumelé (pompes, brûleurs, ...), la disjonction de l'un entraînera automatiquement la mise en route de l'autre. La disjonction des deux équipements actionnera l'alarme et le défaut de synthèse relié au modem.

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Les armoires électriques seront métalliques, laquées, leur I.P. sera au moins égal à 559.

Aucun câble ne devra passer entre les jaquettes et le corps de chauffe des chaudières sauf si cela est prévu par le constructeur.

L’armoire sera protégée par parafoudre, y compris sur la basse tension HQE-cible 7

10- SECURITES DIVERSES

10-1 PROTECTIONS COUPE FEU

Il se peut que la résistance au feu des parois du local technique, ainsi que celle des tuyauteries et gaines le traversant, soit insuffisante : l’éventuelle projection complémentaire (flocage) devra être exempte de toute fibre minérale, afin d’éviter tout risque de rediffusion de fibres dans l’atmosphère. HQE-cible 12

10-2 CONSIGNES

Les consignes de sécurité seront affichées à l'entrée de la chaufferie ou du local technique telles que :Emplacement des diverses coupures : Force-lumière, gaz, fioul, chauffage urbain, eau, etc...Elles indiqueront, en outre, la conduite à avoir et les manipulations à faire en cas de sinistre ou d'anomalie sur les diverses installations.Ces consignes seront renseignées sur un plan du bâtiment largement dimensionné et plastifié sur sa face extérieure. HQE-cible 7

10-3 ETIQUETTES DIVERSES (liste non exhaustive)

Le schéma de principe de l’installation sur support plastique, sera affiché sur un mur intérieur de la chaufferie ou du local technique.Des étiquettes en bakélite gravées en blanc sur fond rouge seront solidement fixées auprès des différents organes de sécurité et de manipulation fréquente.

- Fléchage d'accès aux différents locaux techniques (chaufferie, sous-station, local ventilation, etc...) et repérage de ceux-ci.- Emplacement clef chaufferie et boîtier à clef (ou dans organigramme général du bâtiment)- Coupures diverses : vanne barrage gaz, Force-lumière, chauffage urbain, vannes police fioul. Exemple : « COUPURE GAZ GYMNASE »- Arrêt d'urgence ventilation, exemple : « ARRÊT d’URGENCE GÉNÉRAL VENTILATION »- Logette et comptage-gaz, exemple : « COMPTAGE GAZ »- Appareillage en chaufferie (expansion, disconnecteur, circuits, chaudières, etc...),- Chaque panoplie de distribution ou bouclage, exemples : « CIRCUIT AÉROTHERMES GYMNASE », « CHAUFFAGE CRECHE REZ DE CHAUSSÉE », « BOUCLAGE ECS DOUCHES PUBLIQUES »…

- Soupapes de sécurité chaudière tarées à 3 bars- Repérage des extincteurs, - Cuve fioul neutralisée- Raccord ZAG- Cheminée tubée, exemple : « TUBE INOX DOUBLE » descriptif conduit - installateur- Pression de service de l'installation en bars, exemple : « PRESSION GAZ 300 mbar ».- Hauteur de l'installation en mm CE.-Manchette démontable pour contrôler l’état d’entartrage du réseau chauffage et ECS : « MANCHETTE CONTROLE ENTARTRAGE »

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-Le fléchage en couleurs du sens de circulation du fluide caloporteur sera réalisé en cohérence avec le schéma de principe.-Les réseaux différenciés seront identifiés avec une appellation donnée par le maître d’ouvrage. HQE-cible 7

10-4 ECLAIRAGE DE SECURITE

On prévoira en chaufferie, en sous-station et tout autre local technique un bloc d'éclairage de sécurité, raccordé sur l’installation du bâtiment si celui-ci est équipé de gestion centralisée. HQE-cible 7

10-5 DETECTION DE GAZ

Toutes les chaufferies de la Ville de Lyon quelque soit la puissance, en sont équipées. HQE-cible 7

Dans tous les cas d’utilisation du gaz en local technique, on prévoira un appareil de détection de fuites de gaz avec deux seuils de détection, ainsi qu’un ou plusieurs capteurs à placer près de la ventilation haute du local, ou de potentielles poches de rétention, et une bouteille de gaz d’essai.

Electrovanne-gaz à placer sur la tuyauterie de gaz au plus près de la pénétration dans le local technique :-asservie au détecteur,-à fermeture rapide, pour une bonne efficacité de la protection,-à ouverture lente, pour limiter les ondes de chocs risquant de faire déclencher le poste de détente,-à réarmement automatique sur le retour du courant secteur, ou à défaut équipée d’un système de contrôle desmicrocoupures de tension EDF.L’électrovanne gaz doit être facilement démontable. Il faut prévoir une manchette de rechange à raccord union à joint plat fixée sur un support en chaufferie.

10-6 DISCONNECTEUR

Disconnecteur à zone de pression réduite contrôlable (type BA), à installer sur l'alimentation en eau du chauffage.Lorsque l'installation comportera une production d'ECS raccordée à une chaudière, un disconnecteur type BA sera installé sur l'arrivée d'eau de ville en amont du producteur. HQE-cibles 14, 7

11– ERGONOMIE

11-1 ECLAIRAGE

L'éclairage de la chaufferie, sous-station ou locaux techniques sera refait de telle manière que l’on puisse intervenir de façon correcte dans tous les endroits où une manipulation ou une lecture est possible. Cet éclairage sera réalisé à l'aide de luminaires étanches à tubes fluorescents. HQE-cible 4

11-2 DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES -DIUO

Les plans et schémas électriques seront transmis à la Ville de Lyon sur papier (900 mm de largeur maxi) et support informatique compatible avec AUTOCAD 14. La nomenclature des couleurs affectées aux différentes couches est indiquée dans le cahier « Prescriptions générales ». HQE-cible 7

11-3 EXPLOITATION

Dans la mesure du possible et si la géographie des lieux le permet, tout le matériel (vannes d'isolement, pompes de circulation, aquastats, thermomètres, régulateurs et automates, horloges, etc...) sera installé de manière à avoir : parfaite accessibilité, lecture, manipulation et démontage aisés. HQE-cible 7

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Tous les équipements techniques nécessaires à la mise en service, au réglage, à la maintenance qui seraient cachésdans le bâtiment devront faire l’objet d’un repérage efficace et durable, en accord avec le service exploitant. Ces repères devront également être renseignés sur le D.O.E. (§ 8-2). HQE-cible 7

Un schéma de principe de l’installation plastifié sera fixé au mur du local technique. HQE-cible 7

11-4 DIVERS

Prévoir un point d'eau froide comprenant : HQE-cible 7- Un robinet d'arrosage avec raccord de nez fileté- Un lave-mains- Un essuie-mains à distribution de papier, ou un sèche-mains électrique- Un distributeur de savon liquide- Une patère porte-vêtements sera installée dans un endroit "propre" de la chaufferieLa peinture des murs de couleur blanche pourra être prévue dans certains cas.

11-5 SERRURES DES PORTES DE CHAUFFERIES ET DE SAS

Lors du remplacement des portes de chaufferies ou de sas, les cylindres des serrures devront correspondre à l'organigramme "Passe Chaufferies" Ville de Lyon. Sauf exception JPM, références à demander au service Maintenance thermique. Cette préconisation de marque est justifiée par la nécessaire homogénéisation des moyens d'accès fournis aux personnels exploitant les chaufferies. HQE-cible 7

12– RECUPERATION

12-1 MATERIELS DEPOSES ET MIS A DISPOSITION

Avant toute rénovation d'une installation, le Maître d'Œuvre établira, avec le service exploitant de la Ville de Lyon, une liste des matériels existants réutilisables (sur place ou ailleurs).Ces matériels devront être livrés à un endroit précisé par la Ville de Lyon.Cette livraison en bon état de marche devra être prévue au Cahier des Charges (CCTP). HQE-cible 3

13- PRESCRIPTIONS PARTICULIERES

13-1 RÉSEAUX SÉPARÉS ET LOCAUX A FORTE INTERMITTENCE

Lorsque des logements sont raccordés au chauffage d’un établissement, ceux-ci seront alimentés par un réseau indépendant afin de permettre l'abaissement des températures durant les périodes d'inoccupation des locaux principaux. Pour éviter de mettre en service une chaufferie de grosse puissance pour chauffer un seul logement (ou une très faible surface de locaux), on choisira d’équiper ces locaux de leur propre production de chaleur.

Quand plusieurs bâtiments sont alimentés par une même chaufferie, chaque bâtiment disposera de son propre réseau de distribution de chaleur. Ces circuits de distribution seront conçus de manière à permettre une régulation par façade et par zone d'activités semblables : réunions, classes, bureaux, restaurant-cuisine, sport, etc.Certaines pièces ont une occupation aléatoire, en dehors des horaires classiques de fonctionnement de l’établissement : bureau de direction, cabinet médical, salle de réunions ou salle des professeurs... On prévoira des convecteurs électriques (ou mieux, des appareils rayonnants) permettant d’assurer une température de confort pendant les périodes de réduit de la régulation centrale ; une horloge hebdomadaire autorisera de chauffage, et un bouton de commande temporisé, mis à disposition des utilisateurs, permettra d’obtenir la température de confort.

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Pour les locaux à occupation très variable, on choisira des systèmes à mise en température rapide (par exemple chauffage rayonnant à faible inertie, ventilo-convecteurs). Dans des plages horaires définies, ils seront mis en service par des commandes temporisées à disposition des utilisateurs. Exemples de locaux concernés : salles de sport, vestiaires de stades, salles de quartiers, locaux associatifs à occupation aléatoire. HQE-cibles 4, 8

13-2 INSTALLATIONS SOLAIRES

Un contrat de garantie de production solaire est demandé au bureau d’études du constructeur pour les installations de plus de 50 m² de capteurs. HQE-cible 4

13-3 DOMAINE SCOLAIRE

Ces dispositions visent à répondre aux exigences du règlement de sécurité dans les établissements recevant du public (E.R.P.), dispositions générales et particulières au type R., ainsi qu'aux instructions relatives à la construction des écoles maternelles et primaires éditées par le Ministère de l'Education Nationale.Elles ont en outre pour objectif de prévenir tout risque d'accident, d'offrir au personnel pédagogique des locaux fonctionnels et de proposer un niveau de confort permettant l'épanouissement de l'enfant.

Chaufferie à gazEn cas de construction neuve, lorsque la puissance de l'installation sera supérieure à 70 kW, la chaufferie sera située de préférence à l'extérieur des bâtiments recevant le public, c'est à dire :- dans un bâtiment séparé,- en terrasse- ou accolée sans intercommunication avec le bâtiment scolaire.Il conviendra de prévoir en outre un accès de plain-pied direct de l'extérieur. HQE-cible 7

Combustible liquideLorsqu'un combustible liquide est retenu, les installations de stockage seront dimensionnées de façon à offrir à l'établissement une autonomie de six semaines. HQE-cible 7

Température intérieure des locauxLes installations seront dimensionnées pour les températures d'ambiance suivantes :-En période d'occupation Infirmerie-Tisannerie 22°C

Autres locaux 19°C-Inoccupation inférieure à 48 h 14°C-Inoccupation supérieure à 48 h 5°C Hors gel. .............................. HQE-cible 8

Diffusion de chaleurLa diffusion de chaleur pourra être assurée par des radiateurs en allège, des convecteurs, des plinthes chauffantes ou tout autre dispositif offrant un confort au moins équivalent et conforme à la réglementation.

Ces équipements seront réalisés de manière à permettre un réglage créant une ambiance homogène, ne gênant pas les occupants et qui ne puissent être source d'accident.Les éléments saillants et les arêtes vives seront proscrits.Les organes de réglage seront conçus de manière à ne pouvoir être détériorés ou déréglés par les enfants.Si des convecteurs ou des plinthes chauffantes sont retenus, ils seront de nature suffisamment robuste.Les fixations seront particulièrement soignées.Le schéma de distribution sera réalisé de manière à limiter la présence de canalisation en plinthes, en particulier sur de grandes longueurs.

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Les systèmes à air pulsé ne seront acceptés que s’ils sont accompagnés d’un traitement acoustique très efficace.HQE-cibles 8-7

Température de contactDans les écoles maternelles, si la température de surface des appareils est supérieure à 60°C, ils seront protégés par des cache-radiateurs sans arêtes vives et dont l’esthétique fera l’objet d’une concertation.Dans tous les cas, un dispositif de sécurité sera prévu afin d’assurer que la température du fluide caloporteur reste inférieure à 90°C.

E.C.S.-Dans le cadre des opérations de travaux neufs, d'extension ou de rénovation importante, il conviendra d'envisager une production d'E.C.S. mixte, ou spécifique gaz, si elle doit être centralisée.-Dans les autres cas, elle sera délivrée à partir de chauffe-eau indépendants décentralisés.-La température sera régulée au moyen d'un mitigeur inaccessible aux enfants.-En maternelle, elle sera fournie à 35°C au robinet.-Les équipements de cuisine (office de réchauffage) disposeront d'une alimentation indépendante, à température plus élevée. HQE-cibles 4-14

13-4 PETITE ENFANCE

Chaufferie à gazEn cas de construction neuve, lorsque la puissance de l'installation sera supérieure à 70 kW, la chaufferie sera située de préférence à l'extérieur des bâtiments recevant le public, c'est à dire :

- dans un bâtiment séparé,- en terrasse- ou accolée sans intercommunication avec le bâtiment scolaire. HQE-cible 7

Il conviendra de prévoir en outre un accès de plain-pied direct de l'extérieur.

Combustible liquideLorsqu'un combustible liquide est retenu, les installations de stockage seront dimensionnées de façon à offrir à l'établissement une autonomie de six semaines.

Température intérieure des locauxLes installations seront dimensionnées pour les températures d'ambiance suivantes :-En période d'occupation Infirmerie-Tisannerie 22°C

Autres locaux 19°C

-Inoccupation inférieure à 48 h 14°C-Inoccupation supérieure à 48 h 5°C Hors gel ................................ HQE-cible 8

Diffusion de chaleurLa diffusion de chaleur pourra être assurée par des radiateurs en allège, des convecteurs, des plinthes chauffantes ou tout autre dispositif offrant un confort au moins équivalent et conforme à la réglementation.Ces équipements seront réalisés de manière à permettre un réglage créant une ambiance homogène, ne gênant pas les occupants et qui ne puissent être source d'accident.Les éléments saillants et les arêtes vives seront proscrits.

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Les organes de réglage seront conçus de manière à ne pouvoir être détériorés ou déréglés par les enfants.Si des convecteurs ou des plinthes chauffantes sont retenus, ils seront de nature suffisamment robuste.Les fixations seront particulièrement soignées.Le schéma de distribution sera réalisé de manière à limiter la présence de canalisation en plinthes, en particulier sur de grandes longueurs.Les systèmes à air pulsé ne seront acceptés que s’ils sont accompagnés d’un traitement acoustique très efficace.

HQE-cibles 8, 7Température de contactDans les écoles maternelles, si la température de surface des appareils est supérieure à 60°C, ils seront protégés par des cache-radiateurs sans arêtes vives et dont l’esthétique fera l’objet d’une concertation.Dans tous les cas, un dispositif de sécurité sera prévu afin d’assurer que la température du fluide caloporteur reste inférieure à 90°C.

E.C.S.-Dans le cadre des opérations de travaux neufs, d'extension ou de rénovation importante, il conviendra d'envisager une production d'E.C.S. mixte, ou spécifique gaz, si elle doit être centralisée.-Dans les autres cas, elle sera délivrée à partir de chauffe-eau indépendants décentralisés.-La température sera régulée au moyen d'un mitigeur inaccessible aux enfants.-En maternelle, elle sera fournie à 35°C au robinet.-Les équipements de cuisine (office de réchauffage) disposeront d'une alimentation indépendante, à température plus élevée. HQE-cibles 4, 14

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30 mars 2009

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Date d’application : 30/03/2009

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SSSOOOMMMMMMAAAIIIRRREEE

1. CONTEXTE ET OBJECTIF DU REFERENTIEL................................................................................... 5

2. LE CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES ......................................................... 6

3. NORMES ET REGLEMENTS.................................................................................................................... 8

3.1. NORMES................................................................................................................................................. 83.2. GARANTIES, AGREMENT ........................................................................................................................ 9

4. QUALITE DE LA PRESTATION ............................................................................................................ 10

5. PRINCIPES D’UNE INFRASTRUCTURE DE COMMUNICATION ................................................. 11

5.1. OBJECTIF.............................................................................................................................................. 115.2. ARCHITECTURE GENERALE................................................................................................................... 12

6. CONSTITUANTS D'UNE INFRASTRUCTURE DE COMMUNICATION........................................ 13

6.1. LES LOCAUX TECHNIQUES.................................................................................................................... 136.1.1. Implantation géographique et zone d’influence ........................................................................ 136.1.2. Le local technique principal ...................................................................................................... 146.1.3. Le local technique secondaire ................................................................................................... 18

6.2. LES REPARTITEURS............................................................................................................................... 206.2.1. Les baies à fournir et à installer................................................................................................ 206.2.2. Les répartiteurs et sous-répartiteurs.......................................................................................... 216.2.3. Raccordement des câbles........................................................................................................... 216.2.4. Affectation des prises RJ45 sur les panneaux............................................................................ 226.2.5. Utilisation des couleurs pour les panneaux de brassage........................................................... 26

6.3. LE CABLAGE PRIMAIRE OU FEDERATEUR .............................................................................................. 266.3.1. Les rocadeS cuivres ................................................................................................................... 266.3.2. Les rocades optiques.................................................................................................................. 276.3.3. Cas de câblages primaires exterieurs........................................................................................ 29

6.4. LE CABLAGE CAPILLAIRE...................................................................................................................... 306.5. LES CONVENTIONS DE CONNEXIONS CONSTRUCTEURS ......................................................................... 306.6. LE POINT D'ACCES OU BORNE UTILISATEUR .......................................................................................... 306.7. RACCORDEMENT DE L'AUTOCOMMUTATEUR AU REPARTITEUR GENERAL............................................. 336.8. LES CORDONS DE BRASSAGE ET DE RACCORDEMENT ........................................................................... 34

7. INGENIERIE.............................................................................................................................................. 36

7.1. LES CHEMINEMENT DU CABLAGE INTER-BATIMENTS............................................................................ 367.2. LES CHEMINEMENTS INTERNES ............................................................................................................ 367.3. LA COMPATIBILITE ELECTRO-MAGNETIQUE (CEM) ............................................................................ 387.4. LA MISE A LA TERRE............................................................................................................................. 41

7.4.1. Raccordement des câbles à paires............................................................................................. 417.4.2. Raccordement des drains et mises à la terre ............................................................................. 41

8. REPERAGE ET MARQUAGE DE L'INFRASTRUCTURE................................................................. 42

8.1.1. Les locaux techniques ................................................................................................................ 428.1.2. Les prises RJ45 des bornes normales et réduites ...................................................................... 438.1.3. Les câbles de rocades ................................................................................................................ 448.1.4. Les différents modules au sein des répartiteurs......................................................................... 448.1.5. Les câbles cuivres ...................................................................................................................... 44

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9. PROCEDURE DE CONTROLE ET DE RECETTE .............................................................................. 45

9.1. CONTROLE DE VISU.............................................................................................................................. 459.2. MESURES SUR LES CABLES CUIVRE ...................................................................................................... 459.3. MESURES SUR LES CABLES OPTIQUES................................................................................................... 47

9.3.1. Photométrie optique : Contrôle quantitatif ............................................................................... 479.3.2. Réflectométrie optique : Contrôle qualitatif .............................................................................. 48

9.4. CAHIER DE RECETTE, PRESENTATION DES RESULTATS.......................................................................... 489.4.1. Check list ................................................................................................................................... 489.4.2. Tests cuivre ................................................................................................................................ 489.4.3. Remise à jour des documents..................................................................................................... 49

9.5. CONTRE RECETTE................................................................................................................................. 49

10. GARANTIE ............................................................................................................................................ 50

11. ANNEXES .............................................................................................................................................. 51

11.1. FICHE DE RECETTE CUIVRE TYPE.......................................................................................................... 5111.2. FICHE DE RECETTE DE VISU TYPE ......................................................................................................... 5211.3. FICHE DE RECETTE OPTIQUE TYPE ........................................................................................................ 5311.4. CHAINE DE LIAISON REPARTITEUR GENERAL / POINT D'ACCES .............................................................. 5411.5. CHAINE DE LIAISON REPARTITEUR GENERAL / SOUS-REPARTITEUR / POINT D'ACCES ............................. 55

FIGURES DU DOCUMENTFigure 1 : Synoptique d’un pré-câblage _________________________________________________________ 12Figure 2 : Zone d'influence d'un local technique ___________________________________________________ 13Figure 3 : Exemple d’organisation du local technique principal_______________________________________ 16Figure 4 : Organisation de la desserte des câbles dans un local technique_______________________________ 17Figure 5 : Affectation des Bornes Normales au sein du répartiteur _____________________________________ 22Figure 6 : Affectation des Bornes Réduites au sein du répartiteur______________________________________ 23Figure 7 : Affectation des Bornes Simples au sein du répartiteur ______________________________________ 23Figure 8 : Exemple d'organisation d'un répartiteur général __________________________________________ 24Figure 9 : Exemple d'organisation d'un sous-répartiteur (2 baies) _____________________________________ 25Figure 10 : Exemples d'organisation d'un sous-répartiteur (1 baie ou 1 coffret 20u) _____________________ 25Figure 11 : Borne Normale____________________________________________________________________ 31Figure 12 : Borne Réduite ____________________________________________________________________ 32Figure 13 : Borne Simple _____________________________________________________________________ 32Figure 14 : Raccordement du PABX au Répartiteur Général dans le LTP _______________________________ 33Figure 15 : Exemple d'utilisation des cordons de brassage et de raccordement ___________________________ 35Figure 16 : Implantation type des câbles dans les chemins de câbles ___________________________________ 41Figure 17 : Exemples d'identification des bornes normales ___________________________________________ 43Figure 18 : Exemples d'identification des bornes réduites ____________________________________________ 44Figure 19 : Courbe réflectométrique type_________________________________________________________ 53Figure 20 : Chaîne de liaison répartiteur général / point d'accès ______________________________________ 54Figure 21 : chaîne de liaison répartiteur général / sous-répartiteur / point d'accès ________________________ 55

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LLLEEEXXXIIIQQQUUUEEE

Nous expliquons ci-dessous les principaux termes et abréviations utilisés dans le présent document:

VDI : Voix Données Images.

Borne normale : point d'accès aux ressources, composé de 3 prises terminales RJ45 et 3 prises de courant VDI,

Borne réduite : point d'accès aux ressources, composé de 2 prises terminales RJ45 et 2 prises de courant VDI,

Borne simple : point d’accès aux ressources, composé de 1 prise terminale RJ45 et 1 prise de courant VDI,

CCTP : Cahier des clauses techniques particulières,

LT : local technique,

LTP : local technique principal

LTS : local technique secondaire,

CTS : coffret technique secondaire,

PC : prise de courant,

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111... CCCOOONNNTTTEEEXXXTTTEEE EEETTT OOOBBBJJJEEECCCTTTIIIFFF DDDUUU RRREEEFFFEEERRREEENNNTTTIIIEEELLL

Dans le cadre de l’évolution des technologies, la Ville de Lyon a décidé d’équiper ses infrastructures de support de communication multimédia.

La Ville de Lyon, Maître d’ouvrage, est représenté par la Direction des Systèmes d’Information et des Télécommunications (D.S.I.T.), Assistant Maître d'Ouvrage.

Le présent document constitue la charte de câblage structuré catégorie 6, classe E, multimédia, V.D.I. (Voix-Données-Images) pour la Ville de Lyon. Cette charte pourra s’appliquer à l’ensemble des sites, y compris les locaux qui ne sont pas nécessairement concernés par une restructuration proprement dite.

L'objectif de cette charte, qui décrit tous les éléments d’infrastructure, est de définir une stratégie à moyen ou long terme, dans laquelle il faudra s'inscrire lors de toute nouvelle opération de câblage afin d'atteindre l'architecture cible de câblage préconisée.

Il sera également souhaitable que ce document serve de base lors de toute nouvelle programmation afin que les estimations initiales tiennent compte du coût de mise en œuvre des infrastructures de communication VDI telles que définies dans cette charte.

Ce descriptif sera systématiquement complété par un document qui devra tenir compte des spécificités de chacun des sites à équiper et qui aboutira à un Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) propre à chacun d’eux.

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222... LLLEEE CCCAAAHHHIIIEEERRR DDDEEESSS CCCLLLAAAUUUSSSEEESSS TTTEEECCCHHHNNNIIIQQQUUUEEESSS PPPAAARRRTTTIIICCCUUULLLIIIEEERRREEESSS

Tout soumissionnaire respectera les prescriptions communes à tous les corps d'état, et les différentes règles prescrites dans le cadre de la mission confiée par le Maître d'Ouvrage.

Il respectera les recommandations générales et particulières édictées par le Maître d'Ouvrage ou les organismes dont le Maître d'Ouvrage dépend.

Le CCTP devra permettre au soumissionnaire de présenter une solution suffisamment complète et évolutive pour s'adapter à des changements dans l'architecture de câblage et à l'organisation nouvelle qu'impliqueraient d'éventuelles modifications de bâtiment.

Le soumissionnaire ne proposera que du matériel neuf.

Le CCTP comportera les éléments de réponse aux deux parties suivantes :

Partie 1

Description de l'infrastructure : répartiteurs et sous-répartiteurs, chemins de câbles, goulottes, faux plafonds et / ou planchers techniques...

Partie 2

La connectique, le montage des prises, le brassage, ...

Les offres respecteront le cadre d'un bordereau quantitatif et qualitatif joint au dossier avec :

les quantités mises en œuvre (nombre, volume, métrés ...)

les prix unitaires qui comprendront la fourniture du matériel, les frais de transport, la pose, les frais annexes de chantier, la recette, la garantie…

Le montant forfaitaire de la soumission sera contractuel; toute erreur ou omission dans le détail qualitatif, quantitatif, estimatif restera à la charge du soumissionnaire.

Dans son contenu, le CCTP comportera les directives concernant les éléments suivants :

La continuité de service téléphone, informatique et vidéo lors de l'évolution du système de câblage,

L'étude technique, l'établissement des plans et/ou schémas des ouvrages à réaliser. Ces documents devront pouvoir être modifiés en fonction des observations ou remarques édictées par écrit soit par le Maître d'Ouvrage, soit par le Maître d'Œuvre,

Les informations nécessaires au titulaire pour lui permettre de réaliser les plans de réservation nécessaires à l'exécution des ouvrages,

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Ce document, propriété de la Ville de Lyon, ne peut être utilisé que dans le cadre de prestations dont la Ville de Lyon est le Maître d’Ouvrage. Toute reproduction autre que celles nécessaires dans les différents projets de la Ville de Lyon est strictement interdite.

La réalisation du câblage,

Les essais et la mise en œuvre des moyens nécessaires pour le contrôle des qualités techniques requises,

La mise en service avec la garantie de résultat souhaitée,

Les garanties légales et contractuelles,

La formation technique du personnel qui sera chargé de l'exploitation.

Remarque : si la réalisation du câblage nécessite la dépose de tout ou partie d'un câblage existant, celle-ci devra être prise en compte, en respectant les plans de création ou de modification des lieux, ainsi que l'évacuation des différents matériaux.

Le titulaire fournira le dossier complet, y compris la mise à jour après exécution des travaux, des plans et / ou schémas, le dossier de raccordement, appliquant la méthodologie d'étiquetage qui sera retenue, les documents de recette, le document de garantie pour constituer le dossier des travaux exécutés.

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333... NNNOOORRRMMMEEESSS EEETTT RRREEEGGGLLLEEEMMMEEENNNTTTSSS

3.1. NORMES

Le soumissionnaire est tenu d’exécuter les prestations conformément aux spécifications et caractéristiques établies dans le marché et selon les règles de l’art.

Les installations devront respecter les normes en vigueur et satisfaire aux spécifications :

Aux normes AFNOR,

A la norme NFC 15.100 – 1991 et ses additifs,

Au guide pratique UTE C15-900 (octobre 2000)

Aux DTU, Documents Techniques Unifiés,

À tous les décrets, arrêtés, règlements et normes concernant les infrastructures VDI (câblage VDI et distribution électrique) qui seront en vigueur à la date de la soumission,

Aux règlements UTE en général,

Norme EN 50173 Standard européen,

Normes EN 50174 -1 et 2,

Norme ISO/IEC 11801 Standard International, édition septembre 2002,

Normes EIA/TIA 568 US Norme sur laquelle reposent les caractéristiques physiques des réseaux locaux et standard informatiques,

Norme EN 55022 Perturbations des systèmes de traitement de l'information,

Normes CEI 1000 et 801-4 : Compatibilité électromagnétique,

Norme EN 50167 Câbles de distribution capillaires,

Normes EN 50168 Brassage,

Norme EN 50169 Câbles de rocades,

Aux règles de l'art,

Aux avis techniques du CSTB,

Au code du travail,

Au décret du 14 novembre 1988 et circulaires relatives à la protection des travailleurs,

Aux prescriptions spécifiques indiquées dans le présent document,

Aux prescriptions et spécifications éditées par les divers constructeurs,

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Tous les matériels seront normalisés NF USE.

Les indices de protection (IP/ IK) seront conformes aux normes et réglementations en vigueur, suivant la classification des risques dans les locaux, des textes officiels en matière de protection des utilisateurs et de sécurité contre l’incendie,

3.2. GARANTIES, AGREMENT

L'installateur proposera dans sa solution un projet commun avec un fabricant. Ces deux entreprises auront l'obligation de fournir une installation clés en main.Par ailleurs, ces deux entreprises devront :

- fournir un certificat de conformité sur la parfaite compatibilité physique et logique de leurs connecteurs mâle et femelle délivré par un laboratoire indépendant.

L’ensemble des composants du câblage horizontal cuivre seront « CENTER-TUNED ». Un certificat de conformité "De-Embedded" selon le TIA/EIA-568-B.2-1 du 20 juin 2002, sera joint.

Les entreprises soumissionnaires devront être agréées par le fabricant qu'elles présenteront.

Elles devront fournir les certificats d'agrément dans leur dossier d'offre et s’il est retenu, les certificats de formation individuels des personnels lors du démarrage du chantier.

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444... QQQUUUAAALLLIIITTTEEE DDDEEE LLLAAA PPPRRREEESSSTTTAAATTTIIIOOONNN

Le titulaire sera tenu à une obligation de résultats. En particulier, il devra remettre en œuvre matériellement et fonctionnellement les réseaux mise en place avant le câblage.

Le matériel présentera toutes les qualités de bon fonctionnement.

Le titulaire sera tenu pour seul responsable d'un mauvais fonctionnement ou de toute défectuosité qui pourrait résulter d'un assemblage de pièces ou d'accessoires mal adaptés, y compris dans le cas où les composants d'un ensemble ne proviendraient pas d'un même constructeur.

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555... PPPRRRIIINNNCCCIIIPPPEEESSS DDD’’’UUUNNNEEE IIINNNFFFRRRAAASSSTTTRRRUUUCCCTTTUUURRREEE DDDEEE CCCOOOMMMMMMUUUNNNIIICCCAAATTTIIIOOONNN

5.1. OBJECTIF

L’objectif de ce câblage, à terme, est d’offrir à tout occupant d’un établissement un accès aux ressources de communications V.D.I. et cela en tout point du bâtiment. Ce câblage pourra notamment :

supporter simultanément les applications V.D.I. actuelles et futures utilisant une bande passante utile de 0 à 250 MHz minimum,

permettre les ré-affectations aisées des postes de travail, les modifications de topologie, les changements d’applications ou de type de réseau, rapidement et sans adjonction de câbles supplémentaires.

Le dimensionnement du câblage est adapté aux besoins initiaux ainsi qu’aux extensions à court et moyen terme.

Le câblage sera défini de manière à être systématique, reconfigurable, banalisé et universel.

Ceci implique qu’il sera suffisant en :

Quantité (nombre de postes de travail et nombre de prises terminales),

Qualité (respect des normes et des règles d’ingénierie),

Evolutivité et adaptabilité (câblage non propriétaire).

Il est à noter qu’une infrastructure peut être déployée sur un site composé d’un seul bâtiment ou de plusieurs bâtiments indépendants. La différence résidera dans le choix des types de câbles de rocade à utiliser (câbles intérieurs ou câbles extérieurs) et dans les précautions à prendre pour leurs mises en place.

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5.2. ARCHITECTURE GENERALE

La figure ci-dessous décrit de manière générale l’architecture d’une infrastructure de communication. Chacun des constituants du câblage sera détaillé dans les chapitres suivants.

T S2D2-1

B-01 BB-01 A

T1D3-2 T S2D 2-1

B-01 BB- 01 A

T1D 3-2 T S2D2-1

B-01 BB-01 A

T1D3- 2

T S2D2-1

B-01 BB-01 A

T1D3-2 T S2D 2-1

B- 01 BB- 01 A

T1D 3-2

T S2D2-1

B-01 BB-01 A

T1D3-2 T S2D 2-1

B-01 BB-01 A

T1D 3-2

SousRépartiteur

(LTS)

T S2D 2-1

B-01 BB-01 A

T1D 3- 2 T S2D 2- 1

B- 01 BB-01 A

T1D3- 2

SousRépartiteur

(LTS)

Rocad

e O

ptiq

ue + c

uivr

e Rocade O

ptique + cuivre

Desserte capillaire (90m maxi.)

Cordons (5 m Maxi.)

RessourcesAudiovisuelleset Multimédia

PABXServeurs

Informatiques

RépartiteurGénéral

(LTP)

Vers Autres Bâtiments

Rocade Optique + cuivre

Desserte capillaire (90m maxi.)

Figure 1 : Synoptique d’un pré-câblage

Les principaux constituants d’une infrastructure de câblage sont les suivants :

Le répartiteur général, point central de l’architecture,

Le câblage capillaire alimentant les prises terminales,

Les points d’accès composés de 3 prises RJ45 terminales et 3 prises courant fort220V VDI pour les bornes normales ou 2 prises RJ45 terminales et 2 prises courantfort 220V VDI pour les bornes réduites,

Les éventuels sous-répartiteurs, alimentés depuis le répartiteur général par les rocades cuivres et optiques,

Le câblage primaire (les rocades) lorsqu’il est nécessaire de positionner des sous-répartiteurs.

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666... CCCOOONNNSSSTTTIIITTTUUUAAANNNTTTSSS DDD'''UUUNNNEEE IIINNNFFFRRRAAASSSTTTRRRUUUCCCTTTUUURRREEE DDDEEE CCCOOOMMMMMMUUUNNNIIICCCAAATTTIIIOOONNN

6.1. LES LOCAUX TECHNIQUES

6.1.1. IMPLANTATION GEOGRAPHIQUE ET ZONE D’INFLUENCE

Il est retenu le principe d'implantation de locaux techniques (ou de coffrets) permettant d'irriguer les utilisateurs dans un rayon de 50 à 70 m, c'est-à-dire une distance réelle compte tenu des chemins de câbles et autres passages toujours inférieurs à 90 mètres. Ce rayon n'est pas seulement horizontal, sur un même niveau, mais également vertical, ce qui présente l'avantage de desservir des utilisateurs aux niveaux inférieurs et supérieurs.

Etage N

Etage N+1

Etage N-1

LT2 LT1

d

d

d = distance (<90 mètres) LT = local technique

Zone d'influence du local technique n° 1

Zone d'influence du local technique n° 2

Figure 2 : Zone d'influence d'un local technique

D’une manière générale et dans le but de simplifier la gestion du câblage, nous limiterons au maximum le nombre de sous-répartiteurs et augmenterons la qualité de chacun..

Il est nécessaire de considérer l’ensemble d’un site afin d’en conserver l’homogénéité même si certains bâtiments qui le composent ne sont pas concernés immédiatement par des travaux.

Le positionnement des locaux techniques nécessite donc la définition des Zones d’Influences.

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6.1.2. LE LOCAL TECHNIQUE PRINCIPAL

Afin d’optimiser les longueurs de câble (notamment les rocades), le Local Technique Principal, LTP , sera placé dans la zone d’influence la plus centrale du site.

Il desservira les points d’accès situés à moins de 90 mètres (câblage capillaire) et irriguera tous les locaux ou coffrets techniques secondaires hébergeant les sous-répartiteurs (câblage fédérateur : rocades optiques + cuivres).

6.1.2.1.Caractéristiques principales :

Surface comprise entre 12 et 20 m², ils assurent une volumétrie permettant l’implantation de l’ensemble des matériels et le déplacement d’un technicien (hauteur sous plafond = 2,50m),

Eloignement d’au moins 3 mètres des principales sources de parasites (ascenseurs, transformateurs,...),

Equipé d’un faux plafond, et éventuellement d’un faux plancher,

Equipé de chemins de câbles compartimentés de 300mm au minimum de type dalle marine pour permettre l’installation des câbles courants forts et faibles VDI (câbles installés à l’opposé dans le chemin de câbles),

ils possèdent une alimentation électrique d’une puissance supérieure de 30 % au total de la puissance nominale des équipements potentiels à installer (minimum 5 KVA),

Température ambiante comprise entre 10°C et 35°C. Dans tous les cas, le local sera placé en hors gel,

Ventilation d’environ 200 m3/h,

Equipé d’un éclairage d’intensité minimale 500 lux. L’éclairage ne doit pas être de type lampe à vapeur de sodium ou type fluorescent à starter (de préférence, prendre un système d’allumage électronique avec éclairage brillant de luxe),

Dimension de la porte d’entrée : 90 cm au minimum,

Equipé d’un poste téléphonique mains-libres de préférence,

Equipé d’un bandeau (goulotte) comprenant 4 points d’accès (2 RJ45 + 2 PC220) pour connecter les serveurs informatiques, le téléphone mains-libres, éventuellement une station de travail, ou tout autre équipement à venir, au sein d’un local,

Respect des normes incendie et sécurité de l’établissement,

le local sera peint (sol ; mur, plafond) d’un support anti-poussière et antistatique,

ils disposent d’une lampe portative de sécurité sur support mural (raccordement sur une des PC à l’entrée du local + batteries incorporées),

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repérés par une plaque signalétique, fixée sur la porte ou au-dessus, conformément au plan d'identification à définir dans le cahier des charges.

Note : s’assurer qu’il existe bien 3 prises de courant banalisées de type domestique dans le local technique (afin qu’un technicien de maintenance ne branche pas ses outils dans la baie ou sur les PC220 du réseau VDI).

Les terres électroniques doivent être interconnectées par une liaison de masse au plus court (L<50 cm) à un nœud du réseau maillé (maille 50 X 50 du faux plancher).

Les câbles de transmission de l’information sont à passer dans un chemin de câble métallique plein dédié boulonné à celui des câbles d’alimentation VDI.

Les chemins de câbles doivent être interconnectés tôle à tôle sur le maillage. Idem pour les baies (éviter toute liaison de masse de plus de 10 cm). Les câbles doivent être plaqués sur les chemins de câbles.

Point de convergence d'équipements électroniques à vocation informatique, téléphonique, et vidéo, le local technique principal est un endroit sensible. Son accès sera réglementé en créant, par exemple, un numéro de clé unique (clé non banalisée).

Préconisation pour la réalisation d'un faux plancher :

1. Réalisation d’un faux plancher (dalles métalliques sur le dessous) posé sur des chandelles (vérins métalliques) raccordées entre elles par des petites agrafes à ressort (reprise de masse) par un câble sur 25 mm² cuivre.

2. Installation d’une ceinture de terre : plat de cuivre 25mm relié à la terre principale du bâtiment par un câble cuivre de section 35mm² au minimum, cette ceinture étant installée sur les 12 arrêtes du local (ceinturage bas, ceinturage haut, les 4 angles verticaux, le tout interconnecté).

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6.1.2.2.Hébergement

Le local technique principal (LTP) doit héberger :

Le répartiteur général proprement dit, constitué d’une ou plusieurs baies fermées (selon le nombre de prises et d'équipements), correctement ventilées (19 pouces, 800x800, de 42 unités de hauteur au minimum) recevant les panneaux de brassage du câblage capillaire, les équipements actifs informatiques, les panneaux de raccordement des ressources autocommutateur et/ou vidéo et les départs de rocades cuivres et optiques.

l'autocommutateur ou système de communication,

les arrivées « opérateurs »,

éventuellement

les ressources informatiques (serveurs, imprimantes, stations de travail,...),

Les périphériques de l’autocommutateur (SVI, taxation,...),

une ou plusieurs tables (pour les serveurs informatiques, entre autres).

6.1.2.3.Exemple de local technique principal

Colonnecourantsfaibles

TableaucourantsForts

Cheminsde câblesdans lefx-plancher

Faux-plancher

Téléphonemains-libres

AvantAvant

Coupuresecteur dulocal technique

60 cm

Ventilationnaturelle dansle fx-plancher

Côtés latérauxdes baies nondémontablesde l'extérieur(démontableavec outil) ArrièreArrière

Avant Avant

+ rocade optique+ rocade cuivre

Câblage bornesnormales +bornes réduites +

800x800800x800800x800

Bandeau RJ45 + PC220

Autocom

Serveurs Informatiques

Porte à ouvertureextérieure

ArrivéesFrance-Télécom

Baiematériel actif

bornes simples

Figure 3 : Exemple d’organisation du local technique principal

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Câbles220 V

Câbles220 V

Câbles RJ45inter-baies

platine/matérielactif

Câbles RJ45inter-baies

platine/matérielactif

Chemins de câblesdalle marine 500mm

boulonnés

Baie 1 Baie 2

Kit de fixationinter-baies

Kit de fixationinter-baies

Colonnecourantsfaibles

Colonnecourantsforts VDI

Câbles4 paires dedistribution

courantsfaibles

Câbles4 paires dedistribution

courantsfaibles

Figure 4 : Organisation de la desserte des câbles dans un local technique

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6.1.3. LE LOCAL TECHNIQUE SECONDAIRE

Les Locaux Techniques Secondaires, LTS, ou Coffrets Techniques Secondaires CTS, à implanter dans chaque zone d’influence d’un câblage (autre bâtiment, distance > 90m d'un autre local technique).

Note : le choix d'implanter un local (LTS) ou un coffret (CTS) sera directement lié au nombre de prises à desservir dans la zone concernée et aux équipements à intégrer dans le sous-répartiteur.

6.1.3.1.Caractéristiques principales :

Surface comprise entre 9 et 15 m², ils assurent une volumétrie permettant l’implantation de l’ensemble des matériels et le déplacement d’un technicien (hauteur sous plafond = 2,50m),

Eloignement d’au moins 3 mètres des principales sources de parasites (ascenseurs, transformateurs,...),

Equipé d’un faux plafond, et éventuellement d’un faux plancher,

Equipé de chemins de câbles compartimentés de 300mm au minimum de type dalle marine pour permettre l’installation des câbles courants Forts et faibles VDI (câbles installés à l’opposé dans le chemin de câbles),

ils possèdent une alimentation électrique d’une puissance supérieure de 30 % au total de la puissance nominale des équipements potentiels à installer (minimum 5 KVA),

Température ambiante comprise entre 10°C et 35°C. Dans tous les cas, le local sera placé en hors gel,

Ventilation d’environ 200 m3/h,

Equipé d’un éclairage d’intensité minimale 500 lux. L’éclairage ne doit pas être de type lampe à vapeur de sodium ou type fluorescent à starter (de préférence, prendre un système d’allumage électronique avec éclairage brillant de luxe),

Dimension de la porte d’entrée : 90 cm au minimum,

Equipé d’un poste téléphonique mains-libres de préférence,

Equipé d’un bandeau (goulotte) comprenant 2 points d’accès (2 RJ45 + 2 PC220) pour connecter les serveurs informatiques, le téléphone mains-libres, éventuellement une station de travail, ou tout autre équipement à venir, au sein d’un local,

Respect des normes incendie et sécurité de l’établissement,

le local sera peint (sol ; mur, plafond) d’un support anti-poussière et antistatique,

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ils disposent d’une lampe portative de sécurité sur support mural (raccordement sur une des PC à l’entrée du local + batteries incorporées),

repérés par une plaque signalétique, fixée sur la porte ou au-dessus, conformément au plan d'identification à définir dans le cahier des charges.

Note : s’assurer qu’il existe bien 3 prises de courant banalisées de type domestique dans le local technique (afin qu’un technicien de maintenance ne branche pas ses outils dans la baie ou sur les PC220 du réseau VDI).

Les câbles de transmission de l’information sont à passer dans un chemin de câble métallique plein dédié boulonné à celui des câbles d’alimentation VDI.

Les chemins de câbles doivent être interconnectés tôle à tôle sur le maillage. (éviter toute liaison de masse de plus de 10 cm). Les câbles doivent être plaqués sur les chemins de câbles.

Point de convergence d'équipements électroniques à vocation informatique, téléphonique, et vidéo, le local technique secondaire est également un endroit sensible. Son accès sera réglementé en créant, par exemple, un numéro de clé unique (clé non banalisée).

6.1.3.2.Hébergement

Les locaux techniques secondaires (LTS) ou coffrets techniques secondaires (CTS) hébergent :

Les sous-répartiteurs proprement dit, constitué d’une baie fermée (19 pouces, 800x800, 42 U minimum) ou d’un coffret fermé (19 pouces, profondeur 500 mm minimum, 12 U minimum) recevant les panneaux de brassage du câblage capillaire, les équipements actifs informatiques, les panneaux de raccordement des rocades cuivres et optiques.

éventuellement

des équipements informatiques (serveurs, imprimantes, stations de travail,...),

un autocommutateur ou système de communication,

une ou plusieurs tables (pour les matériels informatiques, entre autres).

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6.2. LES REPARTITEURS

6.2.1. LES BAIES A FOURNIR ET A INSTALLER

Les baies posséderont les dimensions suivantes: 800 x 800 x 42 U minimum et devront être surélevées d’environ 10 cm sur vérins ou sur socles pour permettre un brassage soigné entre les baies s'il n'y a pas de faux plancher.

Les baies seront toutes du même fournisseur et de la même ligne de produit :

Elles seront dotées de :

panneaux latéraux amovibles, fixations (démontage) intérieures à la baie,

d'une face supérieure équipée d'une grille d'extraction d'air (si actif),

pas de ventilation active (sauf si demande formulée par le Maître d’ouvrage),

de montant 19’’ à l’avant et à l’arrière permettant de fixer les rails de serveurs,

de 2 plateaux (fixés à l’avant et à l’arrière), pour pose des modems ou autres équipements non « rackables »,

de kit de mise à la terre,

d'une porte avant en Plexiglas fermant à clé,

d'une porte pleine arrière fermant à clé également,

de 4 vérins réglables en hauteur,

Ces baies devront être raccordées par deux câbles Ph+N+T de section adaptée (minimum 3 x 2.5mm2). Ces 2 câbles retourneront jusqu’au tableau électrique le plus proche où un disjoncteur différentiel sera installé. On distinguera :

un raccordement "sécurisé" (15A, 300mA) alimentant un rail au sein de la baie de 8 prises minimum 2P+T avec détrompeur,

un raccordement "standard" (15A, 30mA) alimentant au sein de la baie une prise banalisée (pour les opérations de maintenance...).

si nécessaire, de panneaux (horizontaux) "guide cordon optique" permettant le brassage harmonieux des jarretières optiques en face avant,

de panneaux (horizontaux) "guide cordon" permettant le brassage harmonieux des jarretières cuivre en face avant,

de guides cordons verticaux (lyres) fixées sur les montants 19'' (de chaque côté) pour faciliter le cheminement vertical des cordons de brassage,

Note : Des coffrets muraux (de 12 à 20 U) peuvent être envisagés pour les sous-répartiteurs pour une zone de distribution n'excédant pas 80 prises pour un coffret de 20 U. Cette solution, bien que plus souple parce que plus facile à mettre en œuvre, restreint les possibilités d'évolution (intégration future d'un commutateur, extension du réseau par exemple).

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6.2.2. LES REPARTITEURS ET SOUS-REPARTITEURS

6.2.2.1.Le répartiteur général (RG)

Situé dans le Local Technique Principal, il est le lien entre les ressources centralisées et tout ou partie des utilisateurs finaux d'une part et éventuellement entre les ressources centralisées et les sous-répartiteurs d'autre part.

L’ensemble des équipements de brassage, ainsi que les éléments intégrables en 19’’ seront placés au sein de une ou plusieurs baies 19’’ 800 x 800, 42 U minimum.

Outre la distribution, le répartiteur général concentre les ressources téléphoniques, informatiques ou vidéo, communes. Il est constitué, comme les sous-répartiteurs, de panneaux 19’’ installés dans une ou plusieurs baies selon le nombre de ressources (sorties des équipements actifs), le nombre de prises à desservir et le nombre de rocades vers le ou les sous-répartiteurs.

6.2.2.2.Le sous-répartiteur (SRn)

Situé dans un local ou un coffret technique secondaire, le sous-répartiteur doit permettre des longueurs maximales de 90m pour les câbles capillaires.

Il est le lien entre les ressources centralisées (directement ou à travers les rocades) et une partie des utilisateurs finaux.

Il sera installé soit dans un coffret soit dans une, voire deux, baies selon le nombre de ressources (sorties des équipements actifs) et le nombre de prises à desservir (le dimensionnement de la rocade cuivre étant directement lié au nombre de prises à desservir).

6.2.3. RACCORDEMENT DES CABLES

Chacun des câbles 4 paires écrantés est raccordé en face arrière des panneaux 19’’ (16, 24, 32ou 48 ports RJ45 blindés catégorie 6. Le dénudage et le dépairage des câbles seront le plus court possible (dénudage < 10mm et dépairage < 7mm) pour ne pas affecter les performances de la liaison. Pour éviter les tractions et limiter les risques d’arrachement, les câbles seront maintenus par des colliers Nylon. Les câbles seront regroupés en faisceau et maintenus soit au support 19’’, par des éléments constructeurs adaptés, soit dans les chemins de câbles fixés latéralement dans le châssis 19’’. Les câbles seront positionnés horizontalement, en alignement arrière des panneaux de brassage RJ45.

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6.2.4. AFFECTATION DES PRISES RJ45 SUR LES PANNEAUX

Nous appelons :

Borne Normale un point d'accès composé de 3 prises RJ45 et 3 prises de courant fort VDI,

Borne Réduite un point d'accès composé de 2 prises RJ45 et 2 prises de courant fortVDI,

Borne Simple un point d'accès composé de 1 prises RJ45 et 1 prise de courant fort VDI,

Pour assurer leur identification, les prises du répartiteur correspondant aux trois prises d’une borne normale sont regroupées verticalement par combinaison d’un panneau 32 ports et d’un panneau 16 ports associés l’un au-dessus de l’autre.

Les prises du répartiteur correspondant aux deux prises d’une borne réduite sont, elles, groupées verticalement dans les panneaux 32 ou 24 ports.

BORNES NORMALES

GUIDE CORDONS

1 2 3 4

AA5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

BB

CC

BORNES NORMALES

GUIDE CORDONS

1 2 3 4

AA5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

BB

CC

BLOC : ORGANISATION / NUMEROTATION2u = 48 RJ, 1u = 24 RJ, 1u = 1 guide cordons

Figure 5 : Affectation des Bornes Normales au sein du répartiteur

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1 2 3 4

DD

BORNES REDUITES

GUIDE CORDONS

5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

EE

1 2 3 4

DD

BORNES REDUITES

GUIDE CORDONS

5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

EE

BLOC : ORGANISATION / NUMEROTATION2u = 48 RJ, 1u = 1 guide cordons

Figure 6 : Affectation des Bornes Réduites au sein du répartiteur

BORNES SIMPLES

GUIDE CORDONS

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24FF

BLOC : ORGANISATION / NUMEROTATION1u = 24 RJ, 1u = 1 guide cordons

Figure 7 : Affectation des Bornes Simples au sein du répartiteur

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BAIE 20

10

20

30

40

42

BAIE 1

Ressources PBX(Autocom Tél.)

Rocades cuivre

Distribution BN

Distribution BR

Rocades optiques

Eléments actifsde réseau (hubsEthernet)

Figure 8 : Exemple d'organisation d'un répartiteur général

Dans le but de conserver une efficacité maximale en exploitation, le répartiteur concentre au maximum 360 prises RJ45 (deux baies). Si le nombre maximum de prises doit être dépassé dans l’avenir, un ou plusieurs sous-répartiteurs doivent être implantés (i.e. un nouveau local technique devra être réservé et aménagé).

Dans l'hypothèse d'un répartiteur général installé dans une seule baie, le nombre maximal de prises se verra considérablement diminué (environ 160 prises maximum) et les possibilités d'évolution fortement restreintes.

Dans l'hypothèse d'un sous-répartiteur installé dans une seule baie de 42 U ce nombre de prises sera ramené à 200 prises environ (cf. Figure 10)

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BAIE 20

10

20

30

40

42

BAIE 1

Rocade cuivre

Distribution BN

Distribution BR

Rocades optiques

Eléments actifsde réseau (hubsEthernet)

Figure 9 : Exemple d'organisation d'un sous-répartiteur (2 baies)

0

10

20

30

40

42

Baie Unique

BN

BR

BR

BR

BR

BN

12u disponiblespourEquipementsactifs de réseau(hubs, routeurs)

RO

EA

RC

RC

Coffret 20 u

8u disponiblespour Equipementsactifs de réseau

BN

BR

RO

EA

RC

Figure 10 : Exemples d'organisation d'un sous-répartiteur (1 baie ou 1 coffret 20u)

BR : Borne réduite

BN : Borne normale

RO : Rocade optique

EA : Eléments actifs

RC : Rocade cuivre

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6.2.5. UTILISATION DES COULEURS POUR LES PANNEAUX DE BRASSAGE

Distribution BLEU

Ressources JAUNE

Rocades VERT

6.3. LE CABLAGE PRIMAIRE OU FEDERATEUR

Le câblage de distribution fédérateur relie le répartiteur principal aux sous-répartiteurs.

Le câblage de distribution fédérateur est réalisé au moyen de rocades, constituées de câbles multipaires d’une part, et de câbles optiques d’autre part.

Ces câbles assurent :

le renvoi direct (passif cuivre) de la téléphonie et/ou de la vidéo en provenance du répartiteur général sur les câbles capillaires du sous-répartiteur,

la connexion des équipements actifs informatiques et/ou vidéo (optiques) du réseau situés dans le répartiteur général et dans les sous-répartiteurs.

Ces rocades (cuivre + optique) seront mises en place entre le répartiteur général dans le local technique principal et les sous-répartiteurs dans les locaux techniques secondaires.

6.3.1. LES ROCADES CUIVRES

Nous préconisons d’utiliser des câbles multipaires directs de qualité téléphonique entre le LTP et les LTS, suffisants pour le déport de la téléphonie et de la vidéo analogique (l’informatique et la vidéo numérique utiliseront la Fibre Optique).

Les câbles cuivre auront les caractéristiques principales suivantes :

multipaires torsadées,

écrantés (FTP),

6/10°,

0 Halogène, Gaine non propagatrice de la flamme (NFC 32070 C1).

Le dimensionnement sera effectué en fonction du potentiel téléphonique (nombre de postes envisagé) et/ou vidéo analogique (éventuellement) de la zone, surdimensionné de 30% au minimum.

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6.3.2. LES ROCADES OPTIQUES

Le câblage optique doit être mis en place pour assurer les liaisons de distribution fédératrices à usage des réseaux informatiques (ou vidéo numérique, voire téléphonie à terme), entre le répartiteur général et les sous-répartiteurs du site.

Selon les distances mises en jeu et les applications envisagées, il sera étudié au cas par cas et défini dans le CCTP le type de fibre utilisé : multimode ou monomode.

6.3.2.1.Les fibres optiques multimodes

Ce câblage utilisera un câble à fibres optiques multimodes 62.5/125 à gradient d’indice. Les fibres seront conformes à la recommandation G.651.

Les paramètres principaux requis sont :

1. Diamètre du coeur : 62.5µ2. Tolérance du coeur : +/- 33. Diamètre de la gaine : 125µ4. Tolérance de la gaine : +/- 35. Diamètre du revêtement primaire : 250µ6. Tolérance du revêtement primaire : +/- 157. Valeur de l'ouverture numérique : 0.275 +/- 0.028. Excentricité du coeur (%) : <6%9. Excentricité de la gaine (%) : <2%10. Excentricité entre la gaine et le cœur : <1.5µ11. Atténuation linéique assurée

· à 850 nm : <3.2 dB/Km· à 1300 nm : <1.0 dB/Km

12. Bande passante modale· à 850 nm : >200 MHz.Km

· à 1300 nm : >500 MHz.Km

Les fibres seront obligatoirement terminées par un connecteur ST2 qui sera raccordé au tiroir de brassage optique par l’intermédiaire d’une traversée de cloison, obligatoirement céramique, ST/ST.

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6.3.2.2.Les fibres optiques monomodes

Les fibres seront conformes à la recommandation G. 652.

Les paramètres principaux requis sont :

1. Diamètre du champ modal à 1310nm : 9.3µ2. Tolérance du champ modal : +/- 0.53. Diamètre de la gaine : 125µ4. Tolérance de la gaine: +/- 25. Diamètre du revêtement primaire : 245µ6. Tolérance du revêtement primaire: +/- 107. Valeur de l'ouverture numérique : -8. Excentricité du champ modal : <6%9. Excentricité de la gaine : <2%10. Excentricité entre la gaine et le champ modal: <0.8µ11. Atténuation linéique assurée

· à 1310 nm : <0.5 dB/Km· à 1550 nm : <0.4 dB/Km

12. Dispersion chromatique· à 1310 nm : <3.5ps/(nm.Km)· à 1550 nm : <18ps/(nm.Km)

13. Dispersion nulle : 1310nm14. Longueur d’onde de coupure non câblée : 1200nm

Les fibres seront obligatoirement terminées par un connecteur ST2 qui sera raccordé au tiroir de brassage optique par l’intermédiaire d’une traversée de cloison, obligatoirement céramique, ST/ST.

6.3.2.3.Les câbles optiques

Les câbles optiques auront les caractéristiques principales suivantes :

six fibres ou douze fibres multimodes minimum par câble, modulo 6,

Tubée libre,

Etanchéité longitudinale, (gel hydrofuge ou ruban gonflant),

Etanchéité radiale, (gel hydrofuge),

Câble parfaitement diélectrique : pas de structure métallique...

Bonne protection mécanique (rongeur, écrasement),

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Gaine extérieure de couleur vive, pas de noir (confusion avec du RO2V),

Gaine extérieure LSOH (0 halogène),

Marquage : repère métrique (tous les mètres), blanc sur fond rouge.

Quel que soit le type de câble utilisé, les caractéristiques fournis dans les fiches constructeurs devront être strictement respectés (rayon de courbure statique et dynamique, résistance à la traction,...).

6.3.3. CAS DE CABLAGES PRIMAIRES EXTERIEURS

6.3.3.1.Rocade cuivre et optique

Les câbles multipaires cuivres utilisés en extérieur pour l'interconnexion de bâtiments seront identiques à ceux utilisés à l'intérieur des bâtiments.

Les câbles optiques utilisés en extérieur pour l'interconnexion de bâtiments seront identiques à ceux utilisés à l'intérieur des bâtiments.

Un soin particulier sera apporté à la mise en place des câbles extérieurs et en particulier, il est impératif de prévoir :

la mise en place de fourreaux strictement réservés aux câblages primaires VDI,

la prise en compte de toutes les précautions pour que les câbles de rocade cuivre et optique n'entrent pas en contact avec de l'eau,

un surdimensionnement très important des fourreaux (50%), en prévision des éventuelles extensions.

L'installation d'un câble optique extérieur ne sera possible que si la température ambiante est strictement supérieure à 0°C au moment de la pose (les fibres peuvent casser lors des manipulations du câble si cette température est inférieur à 0° C).

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6.4. LE CABLAGE CAPILLAIRE

Chaque prise murale est raccordée sur un câble :

4 paires torsadées,

Catégorie 6,

Ecranté général (F/UTP), 250 Mhz

100 ,

Zéro halogène,

Jauge AWG 24 minimum,

Conforme aux normes ISO 11801 et EN 50173.

En fonction de l’emplacement des prises, de la dimension et de la nature des supports et conduits, le câble installé peut être de type 4 paires ou 2x4 paires. Les câbles ne dépasseront pas 90 mètres de longueur installée, finie.

Quel que soit le type de câble utilisé, les rayons de courbure fournis dans les fiches constructeurs devront être respectés (rayon de courbure statique et dynamique, en général 8x le diamètre). Interdiction d’effectuer des allers-retours au sein d’une goulotte...

Une surlongueur de 2 à 3 mètres est à placer dans le faux plafond (ou le faux plancher) à l’aplomb de chaque prise RJ45 (en vue d’un déplacement ultérieur de la prise). Cette surlongueur sera fixée proprement en love dans le faux plafond (ou le faux plancher).

Tout câble cheminant en extérieur (par exemple sur un chemin de câble) sera protégée des UV par une gaine PVC.

6.5. LES CONVENTIONS DE CONNEXIONS CONSTRUCTEURS

Quel que soit le type de câble capillaire 4 paires proposé (COREL, EIA/TIA A et B, etc...), la convention de connexion constructeur (codes couleur) sera scrupuleusement respectée aux deux extrémités.

6.6. LE POINT D'ACCES OU BORNE UTILISATEUR

Les prises seront de type RJ45 Catégorie 6, avec blindage à 360°, raccordées au câble par contact auto-dénudant "CAD". La connectique RJ45 autorisera au minimum 2500 cycles de connexions/déconnexions. Un capot métallisé à encliquetage et réglage rapide viendra coiffer l’ensemble du moteur.

Les prises disposeront d’un volet anti-poussière blanc interchangeable en d’autres coloris, à fermeture automatique, intégré au connecteur.

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La prise de base pourra recevoir un doubleur téléphone ou informatique,

Le moteur devra être identique sur les plastrons muraux et sur les panneaux de brassage.

Ces prises sont installées dans des supports 45 x 45, dans des boîtiers en saillie ou encastrées selon les possibilités techniques. Le dimensionnement des prises, notamment leur profondeur, sera compatible avec le type de cheminement prévu.

La borne (ou boîtier « communication »), sera associée à un boîtier « énergie » comportant 3 prises de courant munies d’un détrompeur et de couleur différente des prises domestiques. Les prises du boîtier « énergie » seront alimentées au moyen d’un réseau de distribution spécifique pouvant être alimenté éventuellement par une source d’énergie indépendante et/ou autonome.

Il est rappelé que les bornes seront d’un usage banalisé. De ce fait, les prises RJ45 seront repérées nnn-X à l’exclusion de tout repérage d’affectation du type : « Tél, Data, Info, Vidéo... ». On retrouvera naturellement le repérage strictement identique des bornes sur les panneaux de brassage des répartiteurs.

Le repérage des bornes murales devra permettre d’identifier le répartiteur dont elles sont issues, avec un étiquetage blanc sur fond bleu.

6.6.1.1.La borne normale

La borne normale est constituée de 3 prises RJ45 banalisées permettant l’accès simultané aux trois médias voix, données et images + 3 prises de courant sur circuit spécifique VDI, raccordées au tableau par un câble 3 x 2,5 mm² avec un disjoncteur en tête pour 6 prises de courant.

XXX-A XXX-B XXX-C

XXXXXXXXX

XXX-AXXX-A XXX-BXXX-B XXX-CXXX-C

XXXXXXXXXXXXXXXXXX

Figure 11 : Borne Normale

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6.6.1.2.La borne réduite

Les bornes réduites sont constituées de 2 prises RJ45 banalisées + 2 prises de courant sur circuit spécifique VDI, raccordées au tableau par un câble 2 x 2,5 mm² avec un disjoncteur en tête pour 6 prises de courant.

XXX-D XXX-E

XXXXXX

XXX-D XXX-EXXX-E

XXXXXXXXXXXX

Figure 12 : Borne Réduite

6.6.1.3.La borne simple

Les bornes simples sont constituées de 1 prise RJ45 banalisée + 1 prises de courant sur circuit spécifique VDI, raccordées au tableau par un câble 2 x 2,5 mm² avec un disjoncteur en tête pour 6 prises de courant.

XXX-D XXXXXX-D XXXXXX

Figure 13 : Borne Simple

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6.7. RACCORDEMENT DE L'AUTOCOMMUTATEUR AU REPARTITEUR GENERAL

Toutes les interfaces émanant de l'autocommutateur seront raccordées sur des panneaux RJ45 du répartiteur général, et en particulier :

Les interfaces de postes analogiques et numériques,

Les interfaces réseaux (LR, T0, T2, LS,...),

Les ports de gestion,

Les interfaces destinées aux périphériques (SVI, taxation,...),

...

Ci-dessous, un exemple d'organisation du raccordement PABX au répartiteur général :

16 ressourcesnumériquescâblées

4 ressourcesRNIS (S0)Câblage droit 128 K sur les4 RJ45 du haut

32 ressourcesanalogiquescâblées

Bornes normales

Sorties PABX analogiques

Sorties PABX analogiques

Equipements Actifs

Sorties PABX numériques

Figure 14 : Raccordement du PABX au Répartiteur Général dans le LTP

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6.8. LES CORDONS DE BRASSAGE ET DE RACCORDEMENT

Dans le but de faciliter les modifications de l’installation initiale, les cordons 4 paires RJ45 mâle-RJ45 mâle, Catégorie 6, U/FTP, sont tous identiques.

Tant pour le brassage que pour les raccordements (à l'exception des raccordements des postes téléphoniques), il sera prévu un parc proportionnel au nombre de bornes installées. Pour chaque borne prévoir :

Cordons de 1,5m Cordons de 3m Cordons de 5m

Borne Normale 0,5 1,5 1

Borne réduite 0,5 1 0,5

En vue de faciliter le repérage visuel au niveau des baies de brassage, il serait souhaitable de prévoir un nombre suffisant (la moitié) de ces cordons avec des codes couleur en fonction de leur utilisation, par exemple :

Poste de travail GRIS

INFORMATIQUE Serveurs ROUGE

Imprimantes en réseaux VERT

Eléments actifs de réseaux JAUNE

TELEPHONIE Terminal analogique BLEU CLAIR

Terminal numérique BLEU FONCE

VIDEO Emission NOIR

Réception NOIR RAYE DE BLANC

Ces besoins de cordons couleur seront à affiner lors des phases d'études, avec la DSIT et les utilisateurs finaux.

Les cordons de raccordements spécifiques des équipements téléphoniques seront prévus avec la fourniture et la pose des installations téléphoniques et non au titre du câblage VDI.

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xxx-A xxx-Cxxx-B

xxx-A xxx-Cxxx-B

Cordons deraccordements

BN

BN

REPARTITEUR

Bornes normales

Bornes normales

Châssis ou

Hubs empilables

Rocade optique

Bornes réduites

Bornes réduites

Rocade téléphone

Rocade téléphone

Cordons debrassage

Figure 15 : Exemple d'utilisation des cordons de brassage et de raccordement

L'utilisation des jarretières optiques éventuelles étant directement liée aux équipements actifs (Jarretières ST/ST, ST/SC ou SC/SC), la fourniture de ces jarretières sera obligatoirement prévue au titre du lot équipements actifs et non au titre du présent lot VDI.

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777... IIINNNGGGEEENNNIIIEEERRRIIIEEE

7.1. LES CHEMINEMENT DU CABLAGE INTER-BATIMENTS

Les câbles seront protégés par fourreautage sur toute la longueur enterrée. Les chambres de tirage seront de type LxT, les câbles posés sur les corbeaux adéquats et les entrées-sorties de chambre protégées par des bonnettes de façon à supprimer les dégâts dus au gel si les câbles sont au contact de l'eau. L'écart entre les fourreaux courants forts et câblage multimédia sera au minimum de 30 cm.

A l'intérieur d'un même fourreau, on ne mélangera pas des supports physiques de nature différente (fibres optiques et paires torsadées par exemple). Si des supports physiques différents devaient emprunter le même fourreau, ils seront fourreautés individuellement (la fibre optique par exemple), à l'intérieur du fourreau principal.

La liaison équipotentielle terre électronique basse impédance peut courir dans le même fourreau que les supports câblage multimédia, mais pas dans le fourreau courants forts.

7.2. LES CHEMINEMENTS INTERNES

Chacun des locaux à distribuer est alimenté à partir des chemins de câble des circulations. La distribution se fera par les faux plafonds puis fourreaux ou goulottes dans les murs et/ou cloisons en respectant les règles d'ingénierie précisées plus loin.

Lorsque le câble quitte le chemin de câbles, celui-ci doit obligatoirement emprunter un autre support physique (fourreau, goulotte par exemple). Si la longueur à parcourir est supérieure à 5 m en plafond, le support sera un chemin de câble approprié.

Les supports suivants seront utilisés :

Chemin de câble métallique galvanisé ajouré de type « dalle marine » à bord non coupant (sans capot) pour tous les cheminements horizontaux ou verticaux de la distribution primaire non visible

Dans le cas où le cheminement est apparent, une goulotte blanche de type identique à la goulotte de distribution (3 compartiments) devra être utilisée.

Tube IRO diamètre 32 au minimum du chemin de câble à la descente de la prise.

Goulotte blanche à deux compartiments de distribution de taille minimale 40x20 pour loger les câbles capillaires et les câbles courants forts VDI pour les descente des prises.

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Tous ces supports (chemin de câble, tube IRO ou goulotte) seront surdimensionnés de telle manière que l’installation réalisée à la fin de l’opération envisagée n’occupe pas plus des deux tiers (30% libre) de la capacité d’accueil des cheminements.

Aucun câble ne sera encastré directement en traversée de paroi ou de plancher. Toute traversée doit comporter une protection constituée par un fourreau, tout en respectant les Règles de l’Art en matière de protection coupe-feu.

Les fourreaux coulés dans une dalle de béton doivent être des fourreaux aiguillés, afin de respecter la règle d'évolutivité d'un câblage. Ces fourreaux doivent pouvoir laisser passer de nouveaux câbles en fonction des nécessités.

Le chemin de câble sera fixé dans les Règles de l'Art tous les deux mètres au plus.

En cas de cheminement parallèle avec les câbles courants forts (autres que les courants Forts utilisés pour le réseau V.D.I.), une distance minimum de 30 cm sera respectée.

Toutes les masses métalliques installées seront mises en équipotentialité et raccordées à la prise de terre de bâtiment à chaque changement de longueur ou tous les 10 m au plus au moyend’une câblette d’accompagnement en cuivre nu de section au moins égale à 10mm².

Les chemins de câble porteront tous les cinq mètres, ou à chaque changement de direction, une étiquette dilophane blanc sur fond rouge portant l'inscription :

Chemin de câble strictement réservé aux câblages Voix-Données-Images

Accord impératif du service Réseau VDI pour installer un câble

Les câbles installés dans ces chemins de câbles ne seront en aucun cas tirés mais posés dans le support.

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Les tubes IRO seront fixés dans les règles de l'art tous les 60 cm au moins afin qu'ils ne se tordent pas (idem pour les goulottes). Les tubes ne seront pas trop espacés afin d'éviter que les câbles "pendent" entre deux tubes.

OUI

NON

Les tubes IRO porteront tous les trois mètres, ou à chaque changement de direction, une étiquette dilophane blanc sur fond rouge attachée solidement portant l'inscription :

Les goulottes compartimentées (courants fort VDI, courants faibles VDI) seront mises en oeuvre depuis le chemin de câble ou tube IRO jusqu'à la prise RJ45. Aucun câble ne devra rester apparent.

7.3. LA COMPATIBILITE ELECTRO-MAGNETIQUE (CEM)

De nouvelles règles d’ingénierie tiennent compte des évolutions récentes du type de transmissions à hauts débits : une transmission différentielle sur une paire (ou plusieurs) est systématiquement retenue pour satisfaire les besoins croissants en débit (supérieur à 1 Mb/s), à l’opposé d’une transmission en mode commun, couramment utilisée à l’époque du V24 ou du télex.

La règle fondamentale à respecter en matière de CEM est de rapprocher les câbles d’un même système. Il faut donc rapprocher les câbles du pré-câblage V.D.I. de l’alimentation électrique des équipements V.D.I., mais il ne faut pas pour autant rapprocher ces câbles de données des alimentations électriques qui n’ont rien à voir avec ce même réseau, notamment les alimentations électriques des machines électrotechniques.

Tube strictement réservé aux câblages informatiques

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Voici ce qu’il ne faut plus faire ...

Câbles courants Forts (220V ou plus) : Eclairage, machines...

Câbles courants Forts (220V ou plus) : Eclairage, machines...

30cm minimum

30cm minimum

Câbles de données

Câbles de données

1ère surfacede boucle de

masse 2ème surfacede boucle de

masse

Câbles 220V informatiques

PAS BON !

Pli

nth

eP

lafo

nd

Voici les règles de câblage à respecter :

Câbles courants Forts (220V ou plus) : Eclairage, machines...

Câbles courants Forts (220V ou plus) : Eclairage, machines...

30cm minimum

1ère surfacede boucle de

masse

2ème surfacede boucle de

masse

Câbles 220V informatiques

BON !

Pli

nth

eP

lafo

nd

Les boucles de massevoient leurs surfaces

fortement réduites

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ou bien encore :

Câbles courants Forts (220V ou plus) : Eclairage, machines...

Câbles courants Forts (220V ou plus) : Eclairage, machines...

Câbles 220V informatiques

BON !

Pli

nth

eP

lafo

nd

Les boucles de massevoient leurs surfaces

fortement réduites

30cm minimum

1ère surfacede boucle de

masse

2ème surfacede boucle de

masse

En effet, sans le respect de cette règle, on constate beaucoup plus de problèmes d’immunité et très peu de problèmes d’émission conduite ou rayonnée. On prendra donc désormais en compte prioritairement le critère d'immunité, car les effets du champ magnétique de la foudre sont responsables de la majorité des dégâts des réseaux lors des jours d’orage.

De ce fait, il faut impérativement utiliser des câbles V.D.I. écrantés, raccordés à la masse à leurs 2 extrémités soit à 360° (c’est le mieux), soit par un drain très court (<10mm). Bien évidemment, il faudra s’assurer de la continuité de drain jusqu’aux châssis des équipements réseaux connectés... (Carte Ethernet blindée par exemple avec jarretière RJ45/RJ45 écrantée).

Ces règles d’ingénierie assurent un blindage très efficace contre tous les types de perturbations auxquelles les systèmes communiquants sont soumis : les parasites électriques du secteur, les décharges électrostatiques, le champ magnétique de la foudre, le champ rayonné par les émetteurs HF tels que les variateurs ou les téléphones mobiles GSM...

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Voici donc une solution mécanique satisfaisant les contraintes exprimées ci-dessus :

Zone courants faiblesZone courants Forts

Chemins de câbles type "dalle m arine" boulonnés entre eux

V.D.I. V.D.I.

PAS DE CABLOFIL !

Figure 16 : Implantation type des câbles dans les chemins de câbles

7.4. LA MISE A LA TERRE

Seuls, les composants catégorie 6 ne sont pas suffisants pour réaliser les liaisons Classe E capables de supporter les applications 250 MHz Classe E, les plus contraignantes. Il est nécessaire de mettre en œuvre les produits avec soin.

7.4.1. RACCORDEMENT DES CABLES A PAIRES

Du côté du poste de travail ou du répartiteur, le câble 4 paires F/UTP est raccordé sur une prise RJ45. Dans le but de conserver les caractéristiques et les performances de la liaison, on dénude et on dépaire le câble au minimum (7 mm max. de dépairage et 10 mm max. de dénudage).

Tous les drains des câbles 4 paires F/UTP seront raccordés à la terre (drain le plus court possible) et au blindage de la prise RJ45 (reprise à 360°).

Dans la baie, les câbles écrantés 4 paires F/UTP sont guidés et maintenus le long des châssis 19 pouces, puis guidés et supportés, à l'arrière des panneaux avant d'être raccordés.

Le câblage par paires successives limite les longueurs de dépairage.

Les rayons de courbure des câbles F/UTP sont de 8x le diamètre et doivent être respectés

7.4.2. RACCORDEMENT DES DRAINS ET MISES A LA TERRE

Site avec un seul bâtiment : toutes les terres sont interconnectées et toutes les parties métalliques sont maillées. Les locaux techniques (sièges des répartiteurs ) reçoivent un câble de

35 mm² minimum, isolé. Ce câble est raccordé, par dégainage, au local technique, sur une barrette de mise à la terre. Les châssis et baies seront reliés, en étoile, à ces barrettes par des

câbles de 6 mm² au minimum.

Site multi-bâtiments : si les bâtiments sont interconnectés par des parties métalliques (rocades), les réseaux de terre doivent être interconnectés par des câbles isolés de 35 mm² au minimum. Sinon, chaque bâtiment est indépendant et traité comme précédemment.

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888... RRREEEPPPEEERRRAAAGGGEEE EEETTT MMMAAARRRQQQUUUAAAGGGEEE DDDEEE LLL'''IIINNNFFFRRRAAASSSTTTRRRUUUCCCTTTUUURRREEE

8.1.1. LES LOCAUX TECHNIQUES

L’identification et le repérage des locaux techniques est indispensable lorsqu’il y en a plusieurs sur un même site, toutefois il est nécessaire de le prévoir, même lorsqu’il n’y en a qu’un.

Le principe de l’identification est le suivant :

LTP pour le local technique principal,

LTS pour les locaux techniques secondaires,

CTS pour les coffrets techniques secondaires éventuels,

suivi d’une lettre (séparée par un tiret -) pour la situation géographique dans le site, à savoir la lettre correspondant au bâtiment. Lorsqu’il y a plusieurs locaux techniques secondaires dans un même bâtiment, on écrit le numéro du sous-répartiteur dans le bâtiment.

Exemple :

LTP-A LTS-01 LTS-02 LTS-xx

Ce repérage devra être indiqué par une plaque signalétique à l’entrée du local technique en précisant qu'il s'agit d'un local informatique.

Exemple :

LOCAL INFORMATIQUE LTP-A

LOCAL INFORMATIQUE LTS-01

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8.1.2. LES PRISES RJ45 DES BORNES NORMALES ET REDUITES

Les prises RJ45 de chaque borne normale ou réduite devront être clairement identifiées et repérées, tant coté répartiteur que coté borne :

coté borne : une lettre pour le local technique dont elle est issue - un numéro d’identification (séquentiel) de la borne et une lettre pour chaque prise d’une même borne (A,B et C pour les 3 prises d’une borne normale, D et E pour les 2 prises d’une borne réduite, F pour une borne simple).

Chaque prise sera repérée ainsi à l’aide d’une étiquette gravée (et non imprimée) soit collée, soit fixée mécaniquement pour plus de longévité, à l’exclusion de toute étiquette autocollante de type DYMO ou équivalent, blanc sur fond bleu.

coté répartiteur : un numéro séquentiel de 1 à n pour chaque borne normale et de 1 à n également pour chaque borne réduite (et ce, dans chaque local technique), une lettre pour chaque prise (A,B et C pour les 3 prises d’une borne normale, D et E pour les 2 prises d’une borne réduite, F pour les prises simples).

Chaque bandeau de prises RJ45 sera repéré par les numéros des bornes normales ou réduites (au-dessus de chaque borne dont les prises sont regroupées verticalement) et par les lettres A,B et C pour les 3 prises d’une borne normale et D et E pour les 2 prises d’une borne réduite, F pour les bornes simples (ces lettres apparaîtront de chaque coté des panneaux). Ces repérages seront gravés sur des étiquettes soit collées, soit fixées mécaniquement (pas d’étiquette autocollante) blanc sur fond bleu.

C C

A

B

Bornes Normales :

A

B

1 2 3 4 5 6 7 9 10 11 12 13 14 158 16

N-1A N-1CN-1B N-16A N-16CN-16B

Figure 17 : Exemples d'identification des bornes normales

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D

E

Bornes Réduites :

D

E

1 2 3 4 5 6 7 9 10 11 12 13 14 158 16

N-1D N-1E N-16D N-16E

Figure 18 : Exemples d'identification des bornes réduites

L’expérience prouve qu’il est préférable d’exiger un échantillon des repérages proposés par l’entreprise retenue, afin d’en valider la qualité avant installation.

8.1.3. LES CABLES DE ROCADES

Identifier et repérer selon le même principe toutes les RJ45 des rocades cuivre et tous les connecteurs optiques par un numéro de 1 à n pour chaque rocade et à chaque extrémité.

En particulier, il devra apparaître clairement à chaque extrémité les tenants et les aboutissants de chacun des câbles de rocade.

8.1.4. LES DIFFERENTS MODULES AU SEIN DES REPARTITEURS

Repérer chaque bandeau dans les répartiteurs (Bornes normales, Bornes réduites, Sorties PABX numériques/S0/analogiques, Rocades cuivre, Rocades optiques). Pour les rocades partant du local technique principal (LTP-X) préciser dans ce repérage vers quel local technique secondaire (vers LTS-XX) même s’il n’y a, dans un premier temps, qu’un local technique secondaire.

8.1.5. LES CABLES CUIVRES

Les câbles devront être repérés au feutre indélébile (à même le câble) ou avec une étiquette inamovible, aux deux extrémités (repérage visible avec le N° de prise définitif même après raccordement sur les RJ45). Ce repérage sera situé sur le câble entre 20 et 50 cm de la prise installée (finie).

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999... PPPRRROOOCCCEEEDDDUUURRREEE DDDEEE CCCOOONNNTTTRRROOOLLLEEE EEETTT DDDEEE RRREEECCCEEETTTTTTEEE

9.1. CONTROLE DE VISU

Un contrôle technique sera effectué après passage de tous les cheminements afin de vérifier la qualité de pose, l’étiquetage...

Un contrôle sera aussi effectué après le passage de tous les câbles pour vérifier : le bon dimensionnement des cheminements, le rebouchage de tous les percements, etc...

Un tableau récapitulatif de tous les tests à effectuer sera rempli.

9.2. MESURES SUR LES CABLES CUIVRE

Les mesures décrites ci-après, permettant d’apprécier la qualité de transmission, doivent être réalisées sur la totalité des câbles (après l’expertise visuelle).

La recette finale aura lieu en présence du Maître d’Ouvrage.

Le Titulaire aura réalisé au préalable tous les tests sur la totalité des câbles afin d’avoir déjà localisé d’éventuels problèmes d’installation.

Celui-ci présentera à cette occasion les fiches techniques des produits installés: câble, connecteurs, cordons indiquant les paramètres d’impédance, de vélocité, d’atténuation, de return loss etc...afin de valider les valeurs indiquées par le fabricant et leurs saisies sur le testeur et celles indiquées sur les fiches de tests présentées par le Titulaire.

Ces tests comprendront :

Les essais de continuité, d'isolement et de dépairage pour :

Vérifier la connectique,

Déceler les défauts de croisement et de court-circuit,

Déterminer que chaque paire est bien isolée par rapport aux autres paires et par rapport à la terre.

- Les essais de réflectométrie pour déterminer les longueurs et valider la qualité du câble,

- Les essais d'atténuation et de paradiaphonie ainsi que tous les paramètres de PowerSum, de Return-Loss, de Skew-Delay, etc.. pour valider le système en Catégorie 6 Classe E,

- La vérification des repérages inscrits sur les prises et les bandeaux, ainsi que leur localisation exacte sur les plans de recette,

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Les tests seront réalisés suivant la norme Catégorie 6 Classe E (EIA/TIA 568-B) / ISO/IEC 11801 2002/09.

La recette devra prouver pour chaque liaison (et sur tous les paramètres de la norme) la conformité au standard Catégorie 6 Classe E.

Le matériel de test sera de type EIA/TIA TSB 67 niveau 3. La version logicielle du testeur aura été remise à jour conformément aux dernières versions disponibles par le fabricant, et l’entreprise fournira avant chaque campagne de test le certificat de métrologie de l’appareil datant de moins de 12 mois. Le testeur et l’injecteur seront étalonnés avant chaque usage.

Les tests seront réalisés avec des têtes génériques universelles (de-embedded) conforment à la norme ANSI/TIA/EIA 568 B 2.1.

L’ensemble des liaisons installées sera testé selon la méthodologie «Permanent Link» A ce titre les cordons testeurs devront être neufs à chaque lancement de tests, facture du fabricant du testeur à l’appui et changés tous les huit cents tests.

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9.3. MESURES SUR LES CABLES OPTIQUES

9.3.1. PHOTOMETRIE OPTIQUE : CONTROLE QUANTITATIF

Un contrôle photométrique sera réalisé dans les deux sens sous 1310 nm sur toutes les fibres monomodes installées.

La différence de mesure au photomètre entre les deux tests (mesure et tarage) sera appelée A(atténuation du lien inséré dans la chaîne de liaison).

La valeur théorique de cette mesure est la suivante :

A (dB) = na + bL + c(1-exp(-15L))

n = le nombre de traversées de cloison en ligne(sans l'émetteur et le récepteur),

a : atténuation d'une traversée de cloison (0,1 dB < a < 0,5 dB),

b : atténuation linéique de la fibre (3,0 dB < b < 3,5 dB @ 850 nm),(0,5 dB < b < 1,0 dB @ 1300 nm)

L : Longueur de la fibre en Km,

c : atténuation due au déséquilibre des modes (0 dB < c < 2 dB),

Il est à noter que dans le cadre de notre mesure, c pourra être considéré comme égal à 0 (puisque la fibre d’injection vide les modes de gaine).

La formule théorique se réduit donc à :

A (dB) = na + bL

Il sera donc nécessaire de vérifier que les mesures effectuées sur site entrent bien en adéquation avec cette formule.

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9.3.2. REFLECTOMETRIE OPTIQUE : CONTROLE QUALITATIF

Un contrôle réflectométrique sera réalisé dans un seul sens sous 1310nm et 1550nm pour les fibres monomodes installées.

Le matériel de test permettra la sortie des courbes sur disquette 3’’½. Les courbes devront être imprimées.

L’appareil nous permet de déterminer numériquement sous 1310 et 1550 nm :

La longueur de la fibre mesurée Ex : 120 mètres,

L’atténuation linéique de la fibre mesurée Ex : 3.16 dB/Km,

La valeur d’atténuation du connecteur d’entrée Ex : 0.42 dB,

La valeur d’atténuation du connecteur de sortie Ex : 0.35 dB.

Les valeurs de référence qu’il ne faut pas dépasser sont :

Atténuation linéique : 3.2 dB/Km @ 850 nm, 1.2 dB/Km @ 1310 nm et 0.5 dB/Km @ 1550 nm,

Atténuation d’une traversée de cloison ST : 0.4 dB,

Saut inexpliqué sur la fibre de plus de 0.1dB (vieillissement dangereux de la fibre).

9.4. CAHIER DE RECETTE, PRESENTATION DES RESULTATS

9.4.1. CHECK LIST

Tableau à remplir tel que défini en annexe.,

Support du document à remettre : Papier.

9.4.2. TESTS CUIVRE

Une fiche A4 par lien RJ45 catégorie 6 mesuré (Cf. annexe),

Support du document : Papier et Fichier *.TXT sur disquette 3’’½.

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9.4.3. REMISE A JOUR DES DOCUMENTS

La documentation permettra de prendre en compte :

Les plans de câblage des bâtiments "conforme à exécution" (parcours des câbles, localisation du local technique...),

Le plan des prises murales avec leurs numéros de repérage (sur DAO), ce(s) plan(s) sera (ont) fourni(s) dans le cahier de recette ainsi que dans toutes les baies (dans une chemise transparente collée à la porte).

Les plans de brassage dans la baie de distribution (localisation, dimensions, affectation des modules de répartiteurs...),

Les plans de raccordement des panneaux de brassage,

Nomenclature, schéma d’implantations des équipements passifs,

Les tests cuivres Catégorie 6 (1 page / prise RJ45) cf. Annexe,

Les tests optiques,

La nomenclature et documentation de tout matériel mis en œuvre.

9.5. CONTRE RECETTE

A chaque déploiement de câblage, la D.S.I.T. effectuera une contre recette sur 10% des prises cuivre installées.

Le choix précis de l’échantillon sera effectué par le maître d'ouvrage.

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111000... GGGAAARRRAAANNNTTTIIIEEE

Le soumissionnaire précisera, par document écrit, la garantie qu'il fournit suite à l'installation du câblage. Elle ne pourra être inférieure à 1 an.

Sur ce document, il rappellera l'architecture et la topologie mise en œuvre, le système de câblage utilisé ou l'association des matériels proposés, la garantie matérielle fournie aussi bien en terme de câbles que de connectique terminale par le (les) fournisseur(s) et la garantie intégrateur associée.

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11.1. FICHE DE RECETTE CUIVRE TYPE

SOCIETE X PENTASCANNER--État de certification des câbles *ISO Class D AutotestID circ: Prise LT2.25 Date: 20 Mai 97 Résultat: PASSE Type de câble: Fabriquant BIDULE Propriétaire: SOCIETE TRUC Taille: No de série: 38S94KB0518 Fabricant: Inj. Série £: 38N94L00300 Connecteur: Version SW: V03.10 Utilisateur: TECHNICIEN XBâtiment: 15, Quai Claude Bernard Etage: RdC Armoire: Baie M.BU.1 Bâti: Noeud: Carte: Porte: Test Résultat attendu Résultat de test -----------------------------------------------------------------------------Câblage | Local:12345678 | Local:12345678 | Dist: 12345678 | Dist: 12345678 ----------------------------------------------------------------------------- | | Paire12 Paire36 Paire45 Paire78 | | ------- ------- ------- ------- Longueur m| 3.0 - 100.0 | 88.4 88.1 88.4 88.4 Impédance ohms| 105 - 135 | 129 127 125 125 Résistance ohms| 0.0 - 40.0 | 10.2 10.6 10.1 10.2 Capacité pF| 10 - 5600 | 3098 3115 3123 3097 | | Affaiblis. dB| | 12.5 12.0 12.3 11.9 àFreq MHz| | 100.0 100.0 100.0 100.0 Limite dB| | 23.2 23.2 23.2 23.2 ----------------------------------------------------------------------------- Combin. de paires (Penta) | 12/36 12/45 12/78 36/45 36/78 45/78 --------------------------| ----- ----- ----- ----- ----- ----- Perte de PARA dB| 39.3 34.1 45.3 31.1 41.2 39.1 Fréq( 1.0-100.0) MHz| 100.0 97.6 95.6 97.8 99.2 99.2 Limite: Class D dB| 24.0 24.2 24.3 24.1 24.0 24.0 | Marge actif dB| 26.8 22.8 33.9 21.0 30.6 27.1 Fréquence MHz| 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 Limite: Class D dB| 4.0 4.0 4.0 4.0 4.0 4.0 ----------------------------------------------------------------------------- INJ Pair Combinations | 12/36 12/45 12/78 36/45 36/78 45/78 --------------------------| ----- ----- ----- ----- ----- ----- Perte de PARA dB| 38.2 39.7 44.7 29.6 37.3 40.6 Fréq( 1.0-100.0) MHz| 85.6 62.0 99.8 99.2 92.4 95.2 Limite: Class D dB| 25.1 27.0 24.0 24.0 24.6 24.3 | Marge actif dB| 25.8 31.0 32.4 18.4 29.0 33.4 Fréquence MHz| 100.0 62.5 100.0 100.0 100.0 100.0 Limite: Class D dB| 4.0 13.0 4.0 4.0 4.0 4.0------------------------------------------------------------------------------

Signé: Technicien X

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et des Télécommunications

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11.2. FICHE DE RECETTE DE VISU TYPE

Date : Société (installateur) :

(C= Conforme, NC= Non Conforme) Site concerné :

N° Test à effectuer Statut Commentaires(C ou NC)

1 Etiquetage baies et coffrets

2 Etiquetage panneaux 19’’

3 Etiquetage câbles cuivre/optiques

4 Etiquetage chemins de câbles

5 Aspect des baies et coffrets

6 Rilsan correctement serrés

7 Dénudage câbles cuivre/optique

8 Rayon de courbure cuivre/optique

9 Lovage câbles cuivre/opt dans baie

11 Cahier de recette fourni

12 Nomenclature des matériels installés

13Photocopie Bon de Livraison Câbles cuivre+ optique + RJ45

14N° de série de l’appareil et date de dernière calibration : Pentascanner photomètre, réflectomètre

15 Nettoyage du site

Nom du technicien maître d'œuvre :

Signature/date :

Nom du technicien Installateur :

Signature/date :

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11.3. FICHE DE RECETTE OPTIQUE TYPE

0m 250m 500m 750m 1000m

0

-10

-20

-30

-40

-50

-60

-70

-80

-90

+20

+10

Courbe réflectométrique

Zoned'ombre

Equilibredes modes

Atténuationlinéique

Connecteurd'entrée

Fin de lamesure

Exemple :734 mètres

-0,35 dB

Exemple :3,16 dB/Km

Niv

eau

du s

igna

l (dB

m)

Longueur de fibre (m)

Exemple :279 m

Exemple :455 mètres

-0,42 dB

Connecteurde sortie

Figure 19 : Courbe réflectométrique type

Nous observons ici trois champs de mesures constitués respectivement de :

La première bobine d’injection,

Le câble mesuré,

La deuxième bobine d’injection.

Toute courbe qui ne présentera pas ce type de forme sera systématiquement rejetée (pic non expliqué, mauvaise valeur de l’atténuation linéique ou de connecteur...).

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11.4. CHAINE DE LIAISON REPARTITEUR GENERAL / POINT D'ACCES

ARMOIRE BARMOIRE A

PABX

Câblage capillaireCordons de raccordement

Cordons de brassage

REPARTITEUR GENERAL

Point d’accèsDistribution

Eléments actifs

Figure 20 : Chaîne de liaison répartiteur général / point d'accès

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11.5. CHAINE DE LIAISON REPARTITEUR GENERAL / SOUS-REPARTITEUR / POINT

D'ACCES

Matrice Vidéo

PABX

Câblage capillaire

REPARTITEUR GENERAL

Point d’accès

ROCADE OPTIQUE

ROCADE CUIVRE

JARRETIERE OPTIQUE

SOUS-REPARTITEUREléments actifs

Figure 21 : chaîne de liaison répartiteur général / sous-répartiteur / point d'accès

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