mme durrande m1 plan proprietes intellectuelles 2012-13-1
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UNIVERSITE DE PARIS OUEST NANTERRE LA DEFENSE
MASTER I.
PROPRIETES INTELLECTUELLES.
Cours de Madame Durrande.
Plan de cours.
TITRE I : LA PROPRIETE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE.
1ère
PARTIE : CHAMP D’APPLICATION DU DROIT D’AUTEUR.
CHAPITRE I : L’OBJET DU DROIT D’AUTEUR.
SECTION I : Conditions de protection.
§ 1 : Une forme.
A : Exclusion des idées.
B : Exclusion des informations.
§ 2 : Une forme originale.
A : Notion d’originalité.
B : Difficultés d’application de l’originalité.
SECTION II : Les éléments indifférents à la protection.
§ 1 : Les formalités.
§ 2 : Le genre et la forme d’expression.
§ 3 : Le mérite.
§ 4 : La destination.
A : Les dessins et modèles.
B : Les logiciels.
CHAPITRE II : LE SUJET DU DROIT D’AUTEUR.
SECTION I : Le principe.
§ 1 : Les œuvres créées dans le cadre d’un contrat de travail.
§ 2 : Les œuvres anonymes et pseudonymes.
§ 3 : Les œuvres de collaboration.
A : Régime général.
B : Régime particulier des œuvres audiovisuelles.
1° : L’œuvre audiovisuelle est une œuvre de collaboration…
2° : ….. dont le régime a été aménagé.
a). Les aménagements du droit moral.
b). Les aménagements du droit d’exploitation.
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SECTION II : L’exception : les œuvres collectives.
§ 1 : Notion et régime des œuvres collectives.
§ 2 : La jurisprudence et les œuvres collectives.
2ème
PARTIE : CONTENU DU DROIT D’AUTEUR.
CHAPITRE I : LE DROIT MORAL.
SECTION I : Le droit moral du vivant de l’auteur.
§ 1 : Le droit de divulgation.
A : Contenu du droit de divulgation.
B : Force du droit de divulgation.
1° : Le droit de divulgation et le droit de propriété des tiers.
2° : Le droit de divulgation de l’auteur bénéficiaire d’un contrat de commande.
§ 2 : Le droit à la paternité.
§ 3 : Le droit au respect.
A : Le droit au respect et les contrats d’exploitation du droit d’auteur
1° : Edition, représentation, production audiovisuelle.
2° : Adaptation.
B : : Le droit au respect et la cession du support matériel de l’œuvre.
§ 4: Le droit de retrait et de repentir.
SECTION II : Le droit moral après la mort de l’auteur.
§ 1 : L’exercice du droit moral après la mort de l’auteur.
A : En présence de successibles.
1° : Succession testamentaire.
2° : Succession ab intestat.
B : En l’absence de successibles.
§ 2 : Le contrôle de l’exercice du droit moral après la mort de l’auteur.
A : Qui peut agir ?
B : A quelles conditions ?
CHAPITRE II : LE DROIT PATRIMONIAL.
SECTION I : Les composantes du droit patrimonial.
§ 1 : Le droit patrimonial du vivant de l’auteur.
A : Le droit de reproduction.
1° : Principe.
2° : Exceptions.
a).La copie privée.
1). La définition du copiste.
2). Les copies d’œuvres musicales ou audiovisuelles.
-copies analogiques.
-copies numériques.
b). Les autres exceptions.
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B : Le droit de représentation.
1° : Principe.
2° : Exception.
C : Le droit de suite.
§ 2 : Le droit patrimonial après la mort de l’auteur.
A : Le droit d’exploitation.
1° : Les œuvres publiées du vivant de l’auteur.
a). Durée du droit.
b). Titulaires du droit.
2° : Les œuvres posthumes
B : Le droit de suite.
SECTION II : La mise en oeuvre du droit patrimonial (règles générales des contrats
d’exploitation).
§ 1 : La conclusion du contrat.
A : Conditions de forme.
1° : Consentement personnel.
2° : Consentement écrit.
B : Conditions de fond.
1° : Interdiction de la cession « globale » des œuvres futures.
2° : Enumération des droits et des modes d’exploitation objets de la cession
a). La règle des articles L 131-3 et L 131-6.
b). L’interprétation du contrat.
§ 2 : L’exécution du contrat.
A : L’obligation d’exploiter.
B : L’obligation de verser à l’auteur une rémunération.
1° : Le principe : la rémunération proportionnelle
2° : L’exception : La rémunération forfaitaire.
a). Le choix du forfait.
b). La révision du forfait.
TITRE II : LA PROPRIETE INDUSTRIELLE.
1ère
PARTIE : LA PROTECTION D’UN RESULTAT ESTHETIQUE.
Les dessins et modèles industriels.
2ème
PARTIE : LA PROTECTION D’UN RESULTAT TECHNIQUE.
Les brevets d’invention.
CHAPITRE I : L’INVENTION BREVETABLE.
SECTION I : Une invention nouvelle.
§ 1 : Le défaut de nouveauté.
A : L’existence d’une antériorité.
1°: L’étendue de l’antériorité.
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2°: Les caractères de l’antériorité.
a). L’antériorité doit être publique.
b). L’antériorité doit être suffisante.
c). L’antériorité doit être totale.
B : Une divulgation prématurée.
1° : Lors d’essais ou d’expérimentation.
2° : A la suite d’un démarchage commercial.
C : L’existence d’une demande de brevet déposée par un tiers.
§ 2 : L’effet de la nouveauté : classement des inventions.
A : L’invention de produit.
B : L’invention de procédé.
C : L’invention portant sur l’application nouvelle de moyens connus.
D : L’invention portant sur le combinaison nouvelle de moyens connus.
SECTION II : Une invention manifestant une activité inventive.
§ 1 : La distinction activité inventive/nouveauté.
§ 2 : les critères de l’activité inventive.
A : L’absence d’évidence.
B : L’homme du métier.
C : L’état de la technique.
SECTION III : Une invention susceptible d’application industrielle.
Définition.
Sont dépourvues d’application industrielle:
§ 1 : Les découvertes scientifiques.
§ 2 : Les créations esthétiques.
§ 3 : Les plans, principes et méthodes et les programmes d’ordinateur.
A : Les plans, principes et méthodes.
B : Les programmes d’ordinateur.
§ 4 : Les présentations d’informations.
CHAPITRE II : LES RESTRICTIONS A LA BREVETABILITE.
SECTION I : Les interdictions de brevetabilité.
§ 1 : Inventions dont la publication ou la mise en œuvre serait contraire à l’ordre public et aux
bonnes mœurs.
§ 2 : Le corps humain.
§ 3 : Les obtentions végétales.
§ 4 : Les races animales.
SECTION II : Le régime particulier du médicament.
§ 1 : La nouveauté : la question de la deuxième application thérapeutique.
§ 2 : La durée de protection.
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CHAPITRE III : LE DROIT AU BREVET.
SECTION I : L’inventeur indépendant.
§ 1 : Les inventions simultanées : la pluralité d’inventeurs.
§ 2 : La spoliation de l’inventeur.
SECTION II : L’inventeur sous contrat de recherche (invention de commande).
§ 1 : Nature de l’obligation du chercheur.
§ 2 : Le sort des résultats de la recherche.
SECTION III : L’inventeur salarié.
§ 1 : Les différentes catégories d’inventions de salariés.
A : les inventions de mission.
1° : Domaine des inventions de mission.
a). Les inventions de mission permanente.
1). Une mission inventive.
2). Correspondant à la fonction effective du salarié.
3). Une invention réalisée en exécution de cette fonction.
b). Les inventions réalisées au cours d’une mission occasionnelle.
2° : Régime des inventions de mission.
B : les inventions hors mission.
1° : les inventions hors mission attribuables à l’employeur.
a). Domaine des inventions hors mission attribuables à l’employeur.
b). Régime des inventions hors mission attribuables à l’employeur.
2° : les inventions libres.
§ 2 : La procédure de classement.
A : Les obligations du salarié.
B : Les obligations de l’employeur.
§ 3 : Le contentieux du classement.
CHAPITRE IV : LA PROCEDURE DE DELIVRANCE DU BREVET.
SECTION I : Le dépôt de la demande.
§ 1 : Les formalités de dépôt.
§ 2 : Les effets attachés par la loi à la date de dépôt.
SECTION II : La délivrance du brevet.
§ 1 : Le droit de regard de la défense nationale.
§ 2 : Le contrôle de l’INPI sur la régularité de la demande.
A : Le contrôle de la forme.
B : Le contrôle du fond.
§ 3 : L’obtention du brevet.
A : Rédaction d’un projet de rapport de recherche.
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B : Publication du projet de rapport de recherche.
C : Etablissement d’un rapport de recherche définitif.
CHAPITRE V : LES CONSEQUENCES DE L’ATTRIBUTION D’UN BREVET.
SECTION I : Le monopole du breveté.
- durée du droit.
- sphère géographique d’application du droit.
- contenu du droit.
SECTION II : Les obligations du breveté.
§ 1 : L’obligation d’entretien du brevet.
A : Le principe.
B : La sanction.
§ 2 : L’obligation d’exploiter l’invention.
Intro : raisons de l’obligation d’exploiter.
Sanctions.
A : La licence obligatoire.
1° : Régime général.
a). Conditions de la demande.
b). L’effet de la demande : la délivrance d’une licence obligatoire.
2° : Régime des licences de dépendance.
B : Les licences d’office.
3ème
PARTIE : LA PROTECTION D’UN AVANTAGE COMMERCIAL.
La marque de fabrique, de commerce ou de service.
Introduction.
Définition de la marque. Commentaire de l’article L 711-1 CPI :
- la marque est un signe ;
- susceptible de représentation graphique (arrêts CJCE Sieckman ; Libertel et Shield Mark);
- servant à désigner (fonction de la marque : arrêt CJCE Philips) ;
- des produits ou des services d’une personne physique ou morale (principe de spécialité ;
distinction de la marque et des autres signes distinctifs ; question du dépôt comme marque des
titres de journaux et de livres).
CHAPITRE I : LA CREATION DE LA MARQUE.
SECTION I : Les différents signes pouvant être choisis comme marque.
§ 1 : Les dénominations (marques nominales).
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A : L’étendue du choix.
B : Deux questions parmi celles posées par les marques nominales :
1° : Les noms patronymiques : le problème des homonymes.
2° : Les noms géographiques.
§ 2 : Les signes sonores.
La question de la représentation graphique (cf intro).
§ 3 : Les signes figuratifs.
A : Les dessins.
B : Les formes.
1° : La forme remplissant une fonction technique ou utilitaire.
2° : La forme remplissant une fonction ornementale.
C : Les couleurs.
La question de la représentation graphique (cf intro).
SECTION II : Les conditions de validité des marques.
§ 1 : Le signe choisi comme marque doit être distinctif.
A : Appréciation du caractère distinctif.
1° : Exclusion des signes génériques, nécessaires ou usuels.
a). Dans le cadre des marques nominales.
b). Dans le cadre des marques figuratives.
2° : Exclusion des signes descriptifs.
B : Rôle de l’usage.
1° : Rôle positif de l’usage.
2° : Rôle négatif de l’usage.
§ 2 : Le signe choisi comme marque doit être licite.
A : Les signes exclus par l’article 6 ter de la Convention de Paris de 1883.
B : Les signes faisant l’objet d’une interdiction d’usage à titre de marque.
C : Les signes contraires à l’ordre public et aux bonnes moeurs.
D : Les signes déceptifs.
§ 3 : Le signe choisi doit être disponible.
A : L’existence sur le signe d’un droit antérieur gouverné par le principe de spécialité.
1° : Un droit de marque résultant d’un enregistrement ou de l’existence d’une
marque notoire.
2° : Une dénomination ou une raison sociale.
3° : Un nom commercial ou une enseigne.
4° : Une appellation d’origine.
B : L’existence sur le signe d’un droit antérieur absolu.
1° : Un droit d’auteur.
2° : Un droit de la personnalité (la question de la commercialisation du nom
d’autrui sans autorisation).
3° : Les droits des collectivités territoriales.
CHAPITRE II : ACQUISITION, CONSERVATION ET PERTE DU DROIT SUR LA
MARQUE.
SECTION I : Acquisition du droit sur la marque.
Le dépôt et l’enregistrement de la marque.
SECTION II : Conservation du droit sur la marque.
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Le renouvellement du dépôt.
SECTION III : Perte du droit sur la marque.
§ 1 : A la suite d’une contestation portant sur la validité de la marque.
A : Action en nullité absolue.
B : Action en nullité relative.
§ 2 : A la suite d’une action en déchéance.
A : La déchéance pour défaut d’exploitation.
1° : L’usage nécessaire à la conservation du droit sur la marque.
a). Un usage sérieux.
b). Dans les conditions du dépôt.
c). Par le propriétaire lui-même ou avec son consentement.
2° : L’action en déchéance.
a). L’intérêt à agir.
b). La preuve du non usage et de sa durée.
c). Les moyens de défense du titulaire de la marque.
d). Les effets de la demande.
B : La déchéance pour perte du pouvoir distinctif de la marque.
1° : Condition objective.
2°. Condition subjective.
CHAPITRE III : PROTECTION DE LA MARQUE.
SECTION I : La protection des marques par l’action en contrefaçon.
§ 1 : La reproduction de la marque sur des produits identiques.
§ 2 : La reproduction de la marque sur des produits similaires et l’imitation de marque.
L’exigence d’un risque de confusion. Définition de la CJCE (aff Sabel, Canon
et Lloyd).
A : L’agent de référence du risque de confusion.
B : Les facteurs du risque de confusion.
1° : La similitude entre les produits ou les services.
Un critère objectif : l’existence d’un lien étroit et nécessaire.
2° : La similitude entre les signes.
SECTION II : Le cas particulier des marques renommées ou notoires.
Détournement du principe de spécialité.
Historique de la théorie des agissements parasitaires.
§ 1 : Définition des marques renommées.
§ 2 : Analyse de l’article L 713-5.
1° : Un préjudice.
2° : L’exploitation injustifiée de la notoriété.