mission de bénévolat avec urgence afrique · mission de bénévolat avec urgence afrique ......
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Mission de bénévolat avec Urgence Afrique
Mercredi 2 août
C’est le grand départ ! Après plusieurs heures d’attentes à l’aéroport CDG, il est enfin temps de
monter dans l’avion. J’ai la chance d’avoir un voisin bavard avec qui je discute tout au long du trajet. Il
s’appelle Alexander, est originaire du Costa Rica mais vit depuis une dizaine d’années en Allemagne où il
travaille chez Total à Stuttgart. Nous avons beaucoup sympathisé et il m’a donné son numéro de
téléphone.
Après avoir passé les douanes, je rejoins un jeune homme qui s’appelle Jacob et qui m’attend
depuis plus d’1h30. Il me fait monter dans un taxi auquel il donne de l’argent et nous suit en scooter en
direction de la Villa. J’essaye d’observer les rues de la capitale mais il fait très sombre et il y a peu
d’éclairage public. Une chose me frappe immédiatement en revanche : le nombre de scooters et de
mobylettes et tout ce qu’ils parviennent à transporter dessus !
Arrivée à la Villa, je rencontre Simplice le frère de Jacob et Geneviève une bénévole. Nous
discutons un peu puis je vais me coucher, fatiguée de ma journée.
Le salon La cuisine Une chambre
Jeudi 3 août
Réveil aux aurores à cause des 2 heures de décalage horaire. Je me douche puis je prends un thé
avec Geneviève. Nous sortons ensuite de la Villa afin de trouver un taxi qui pourra nous amener à l’hôpital
international. Geneviève s’est fait des ampoules qui se sont infectées et a besoin de changer son
pansement tous les deux jours. C’est l’occasion pour moi d’avoir un premier aperçu de la ville de jour. J’ai
la chance de me faire demander en mariage plusieurs fois !
La ville depuis le taxi
Nous rentrons ensuite pour déjeuner du riz avec des petits pois. Tandis que Geneviève va faire
une sieste, j’en profite pour me balader aux alentours de la Villa et faire quelques photos. Lorsque je sors,
les enfants de la rue me saluent avec des « coucou ! » et me demandent de les prendre en photo.
Je porte un short et je suis la seule blanche, ce qui me vaut d’entendre beaucoup de « Nasara »
qui signifie « La Blanche ».
Dans l’après-midi, les autres bénévoles Justine, Kim et Camille arrivent à la Villa et nous passons
une bonne partie du soir à discuter. Germaine est venue nous voir dans l’après-midi et on lui a donné nos
dons.
Vendredi 4 août
Nouveau réveil de bonne heure qui me permet de partager un petit-déjeuner avec tout le
monde. Plus tard dans la matinée, nous allons vers les jardins de Koulouba. C’est un endroit
magique dans lequel il y a une piscine et des canapés pour s’assoir ou s’allonger. Nous avons bu
un verre puis déjeuné. J’ai goûté une bière locale : la Brakina et mangé un carpaccio d’avocats.
Justine, Kim, Camille et moi avons continué notre après-midi au grand marché. Il y avait
beaucoup de vendeurs dont la devise est « On casse les prix mais pas les pieds ». J’ai craqué pour
un bracelet que j’ai réussi à négocier 5 000 CFA contre 12 000 qu’il me demandait.
Nous avons ensuite pris un taxi car il commençait à pleuvoir. Justine était devant et sa
vitre ne se remontait pas complètement, elle était donc obligé de tenir sa serviette pour ne pas
se mouiller. Arrivées devant la rue de la Villa, tout était inondé ! Nous avons dû attendre plus
d’une demi-heure que l’eau s’écoule et que nous puissions passer mais nous nous sommes quand
même mouillés les pieds.
Samedi 5 août
Réveil à 5h30 du matin en direction de l’Oasis du cheval. Justine, Kim, Camille et moi avons
fait une magnifique balade à cheval d’environ 2h30. C’était la première fois que je montais sur un
cheval. J’étais très stressée au départ mais de plus en plus contente au fur et à mesure de la
balade. J’ai même été plusieurs fois au galop ! Finalement, j’ai beaucoup aimé être sur le dos de
mon cheval Fox.
Dans l’après-midi, nous avons visité une réserve de crocodiles avec Charles (le frère de
Germaine). Nous avons pu les approcher de très près et faire des photos sur leur dos. Certaines
bénévoles n’ont pas trop apprécié la visite car ils sacrifient un poulet pour les faire s’approcher
de nous. Apparemment, ils n’ont pas le même rapport aux animaux. Il y avait également un singe
qui était accroché à un élastique et sautait sur place, c’était une image un peu choquante et ça
n’a plu à personne.
Le soir, nous avons dîné chez Prisca, une infirmière de Niou. Elle nous a accueillis chez elle
avec deux hommes (son cousin Prospère qu’elle essaye à tout prix de marier et un autre homme)
et nous avons passé une super soirée. J’ai eu la chance de goûter mes premiers Aloko, ce sont des
sortes de bananes cuites à la friture. Nous avons également mangé des frites, des aubergines, du
chou au piment, du riz avec de la sauce été du poulet. J’ai beaucoup discuté avec les deux homes
sur les différences entre la France et le Burkina au sujet du mariage, de la violence faîte aux
femmes, de l’éducation, de l’homosexualité, et aussi beaucoup de la religion. Ici, c’est assez
choquant d’être athée. Ils sont ouverts sur les religions mais n’arrivent pas à comprendre que l’on
ne puisse pas croire en Dieu. Il m’a expliqué qu’ici la religion est une force et un espoir
indispensables au peuple.
Dimanche 6 août
Le matin, nous nous sommes à nouveau levés tôt afin d’aller à la messe. C‘était une
expérience incroyable. Les chants m’ont beaucoup ému, j’avais les larmes aux yeux. Il y a eu une
sorte de messe sur un passage de la Bible puis une prière qui a duré environ 40 minutes et qui
était impressionnante. Les gens chantaient, bougeaient et avaient l’air d’être en transe.
Ensuite, nous sommes parties avec Camille et Germaine remettre les affaires qu’une
bénévole avait achetées à la petite Maryam. C’est une petite fille qui a été abandonné par sa
mère et qui est élevée par sa grand-mère. Elle avait l’air très fiévreuse et vivait dans des conditions
très pauvres, semblables à celles d’un bidonville. Cela m’a fait de la peine.
Puis Germaine nous a proposé d’aller chez elle en attendant le taxi brousse. Nous avons
rencontré son fils Anisse et son cousin Tarik ; visité sa maison qui est relativement luxueuse pour
Ouaga. Le taxi brousse est enfin arrivé et nous sommes arrivés à Niou. Les paysages m’ont paru
beaucoup plus verts qu’à Ouaga et l’air bien mieux respirable.
Nous avons dîné chez Pouspoko, la maman de Germaine. Dans le village, le mode de vie
est encore « à l’ancienne ». Ainsi nous dînons par terre sur des nattes, chacune boit dans la même
bouteille et plusieurs animaux se baladent dans la cour (poules, poussins chèvres, chiens, etc.).
Nous nous sommes couchées très tôt car épuisées par le voyage. Nous dormons toutes dans une
pièce commune sur des matelas. J’essaye de passer outre les conditions d’hygiène afin de bien
dormir.
Lundi 7 août
Premier réveil Niou ! Nous avons pris un petit-déjeuner chez Pouspoko puis nous sommes
allées à pied rencontrer le préfet et l’adjoint au maire pour nous présenter. Ensuite, Kim, Marie,
Mélissandre et moi sommes allées à l’école. Les enfants nous ont accueilli avec des câlins et nous
ont sauté dans les bras, c’était génial ! Comme c’était le premier jour, nous n’étions pas très bien
organisées donc nous n’avons pas fait de classe de niveaux et nous n’avions préparé aucun
exercice. Ainsi nous n’avons pas eu beaucoup le temps de travailler avec les enfants. J’ai appris le
rituel matinal des enfants : les faire se laver les mains, leur servir à manger à boire puis faire en
sorte qu’ils se brossent les dents.
Après une très longue pause déjeuner (11h30 – 15h30) nous sommes retournées à l’école
mais nous n’avons fait aucun exercice. Nous avons joué avec les enfants jusqu’à 16h30 puis les
maitresses ont fermé l’école.
Mardi 8 août – Mercredi 9 août – Jeudi 10 août
Nous prenons de plus en plus confiance avec les enfants et j’arrive de mieux en mieux à
retenir les prénoms des enfants ainsi que leur caractère. Avec Kim, nous avons notre petit
chouchou. Il s’appelle Ibrahim et il est trop mignon !
Tout se passe très bien avec les bénévoles, nous passons de très bons moments à discuter
et à manger chez Pouspoko. Le soir, nous avons plusieurs fois été boire une bière dans un maquis.
Les conditions de douche ne me dérangent pas mais il est difficile d’aller aux toilettes. La
journée, il y a toujours du monde à proximité et le soir, on ne voit rien et les toilettes sont remplies
de cafards…
Nous avons également compris le sens de « saison des pluies » à Niou ! Ce qui est
dommage c’est que dès qu’il pleut à Niou, il n’y a plus rien à faire. D’autant plus que l’école ferme
lorsqu’il pleut car les enfants rentrent seuls chez eux et ils pourraient rester bloqués.
Vendredi 11 août
Nous devions partir à Ouaga dans la matinée mais une grève des taxis brousses s’est
déclarée afin de protester contre le ministre de sécurité. On a eu très peur de ne pas pouvoir
rentrer et de passer le weekend à Niou. Après une semaine, nous avions terriblement envie d’une
douche, de toilettes et d’une connexion wifi. C’est donc Charles qui est venu nous chercher en
voiture jusqu’à Niou. Quel plaisir de se laver, de sentir bon et de pouvoir envoyer des messages !
Samedi 12 août
Ce matin, nous avons visité le musée national du Burkina Faso. La visite n’a pas duré très
longtemps mais elle était intéressante. Nous avions une guide qui nous a expliqué l’histoire et
l’importance de l’extraction de fer en Afrique.
Serrure de grenier avec une clé L’un des bâtiments du musée Le bas d’un fourneau
L’après-midi, nous sommes allées au grand marché pour ramener des souvenirs. J’ai
acheté plusieurs souvenirs : deux cuillères en ébène, deux décapsuleurs en bronze, trois porte-
clés en ébène en forme d’animaux et deux paires de boucles d’oreille. Une fois mes achats
effectués, je me suis fait agressée verbalement par un vendeur car je n’avais pas acheté dans sa
boutique mais chez le concurrent. Heureusement, j’étais avec Noémie, Kim et Mélissandre car il
m’a vraiment fait peur. Nous avons même eu peur qu’il nous frappe alors nous sommes vite
montées dans un taxi pour rentrer à la villa.
Le soir, nous sommes allées à un festival près de la villa avec Jacob, Simplice et Patrick.
C’était très marrant car aucun chanteur ne chantait, ils faisaient tous du play-back. L’un des
chanteurs a fait monter Mélissandre sur la scène et elle a dansé une minute ! L’important pour
eux est avant tout de faire le show donc c’est surtout la danse qui est importante. Dans la soirée,
le plus jeune fils de Pouspoko – Charles – est venu est nous a payées des brochettes de chèvre.
C’était la première fois que j’en goûtais et c’était excellent !
Dimanche 13 août
Ce matin, nous sommes retournées au jardin de Koulouba. J’ai commandé une salade de
fruits et j’ai goûté le jus de mangue, c’était bon mais un peu trop sucré. Ensuite, je me suis baignée
avec les autres bénévoles, ça m’a fait beaucoup de bien !
Cette après-midi, retour à Niou ! Je suis contente mais j’espère que la nourriture ne sera
pas trop grasse cette semaine car j’ai l’inévitable diarrhée du séjour.
Dans le taxi brousse, j’ai vu le soleil comme je ne l’avais jamais vu : orange et très gros.
Lundi 14 août
Lorsque nous nous sommes réveillées ce matin, nous avons appris qu’il y avait eu un
attentat hier soir à Ouaga dans le quartier des expatriés qui a fait plusieurs morts et blessés. Papa
m’a appelé à 7h car il était très inquiet. Je l’ai rassuré ainsi que Céline, Chloé et Léa qui m’avaient
envoyé des messages.
Le midi, nous sommes allées au marché de Niou qui a lieu tous les 3 jours. J’en ai profité
pour acheter du karité, différentes épices ainsi que des tissus africains pour papa, maman et
Fanny.
Mardi 15 août
Cette journée s’est très bien passée, nous avons réussi à garder les enfants concentrés en
classe jusqu’à 10h45 e matin contre 10h la veille. Je connais désormais tous les prénoms des
enfants de la classe des grands : Levis, Adama, Kader, Alima, Sakinata, Nafissa, Sakour, Bouba,
Justin, Souley, (Abdul) Razac, (Abdul) Rahim, Balguissa, Ibrahim, Saïdou, Fatao.
Le soir, nous avons bu un verre avec Germaine et Jacob qui étaient venus à Ouaga pour
s’occuper de l’agrandissement de la pépinière.
Mercredi 16 août
Aujourd’hui, plusieurs enfants étaient malades à la case. C’est un cas compliqué à gérer
car on ne sait pas ce qui est le mieux pour eux : les garder à la case ou les renvoyer chez leurs
parents. En effet, on n’est pas sûrs que les parents iront au dispensaire pour les soigner mais
nous-même ne pouvons rien faire si ce n’est les rafraîchir avec un mouchoir humide lorsqu’ils ont
de la fièvre.
Le soir, nous nous sommes promenées avec Ben afin de voir des Baobab. Ce sont des
arbres impressionnants car ils ont un tronc très large.
Jeudi 17 août
Après avoir déjeuné, nous avons été au marché afin de faire nos derniers achats. J’en ai
donc profité pour racheter des épices car ce sera la dernière fois que je pourrai assister au marché
de Niou.
Cette après-midi, lorsque nous sommes retournées à la case aux alentours de 14h30, nous
avons été très choquées car les maîtresses n’étaient pas à l’école. Tous les enfants ont couru vers
nous afin de nous demander à boire. C’était la journée la plus chaude depuis mon arrivée au
Burkina Faso. Les maîtresses sont arrivées 20 bonnes minutes plus tard en rigolant.
Le soir, Ben et Patrick nous ont montré un point de vue pour admirer le coucher de soleil.
Il était décevant car une brume est apparue et l’a fait disparaître bien avant qu’il n’ait le temps
de se coucher.
Coucher de soleil à Niou Coucher de soleil à Niou
Lors du dîner chez Pouspoko, il y a eu un orage très impressionnant au loin. On n’entendait
aucun bruit mais le ciel s’illuminait toutes les 5 secondes et l’on pouvait voir la foudre.
Vendredi 18 août
Ce matin et pour la deuxième fois de la semaine les enfants ont dansé dans la cour de
l’école. Pendant que Levis jouait du djembé, 2 enfants étaient appelés par la maitresse et
dansaient au milieu des autres. Alors que les filles dansent en sautant une jambe après l’autre
face à face, les garçons se mettent côte à côté et bougent leurs pieds et genoux. Si petits, ils ont
déjà un sacré sens du rythme !
Levis au djembé Ibrahim et Justin en train de danser
Nous sommes parties de Niou à 14h30 et je me suis rendue compte que cette semaine
était passée bien plus vite que la semaine dernière. Je pense que je me suis davantage habituée
aux conditions de vie. Par ailleurs, contrairement à la semaine dernière, il n’a pas plu une goutte
d’eau donc je n’ai pas du tout souffert de l’humidité.
Samedi 19 août
Cette après-midi, nous avons décidé d’aller visiter un parc surnommé « la brousse de
Ouaga ». Ça nous a fait beaucoup de bien d’être dans un espace vert rempli d’arbres, de plantes
et d’animaux.
L’entrée du parc Un petit lac au sein du parc
Le soir, nous avons bu une brakina dans un maquis près de la villa car c’était la dernière
soirée de Marie.
Dimanche 20 août
Aujourd’hui et pour la première fois depuis le début du séjour, j’ai ressenti une envie de
rentrer chez moi. Nous n’avons rien fait de la journée et le temps a paru très long à Ouaga.
Heureusement, le taxi brousse est venu nous chercher à 15h et nous étions très contentes de vite
rentrer à Niou. Nous avons eu le temps de nous promener et d’observer un très beau ciel.
Lundi 21 août – Mardi 22 août
Je profite un maximum de mes deux derniers jours à Niou. Mardi, Fati a expliqué aux
enfants que c’était mon dernier jour à la case et leur a demandé de me faire un dessin que je
pourrai ramener en France. Cela m’a beaucoup touché.
J’ai à mon tour, écrit un mot sur le mur de la villa afin de laisser une trace. Il s’agit d’une
phrase que Germaine m’avait dite et qui m’a beaucoup marquée :
Mercredi 23 août
Dernier jour ! Ce matin, je me suis levée tôt pour me préparer. J’ai fait de rapides adieux
aux bénévoles, ainsi qu’à Béa et à Pouspoko. Ben et Patrick m’ont ensuite accompagnée « au
goudron » afin d’attendre le taxi brousse.
Je suis partie avec Ben à 7h30 et nous sommes arrivés à 10h à la villa. Il est l’heure pour
moi de faire ma valise et de dire au revoir à ce beau pays des hommes intègres.
Un grand MERCI
Mon expérience avec Urgence Afrique est inoubliable et sera à jamais dans mon cœur.
J’en revins changée ! Je suis beaucoup plus apaisée sur tous les « tracas » du quotidien et je suis
très motivée pour continuer à m’investir dans de l’humanitaire ou dans le monde associatif. Cette
mission donne une grande leçon de vie.
Un immense merci à Germaine qui m’a donné la chance de pouvoir partir, à Pouspoko
pour son accueil toujours chaleureux, à Simplice, Jacob, Ben et Patrick pour leur présence à nos
côtés tout au long du séjour et aux autres bénévoles sans qui cette expérience n’aurait pu être
aussi formidable.
Quelques recommandations pour les futurs bénévoles :
Santé :
Pensez à acheter plusieurs bombes de répulsif à moustiques (Insect Ecran ou 50/50) avant de
partir car les moustiques africains ne sont pas une légende. Et s’il y a bien un médicament à ne
pas oublier c’est votre anti-palu !
Prenez aussi du gel hydro alcoolique, ça sauve la vie dans beaucoup de situation car on n’a pas
toujours d’eau à proximité pour se laver les mains (à Niou notamment).
Tenue vestimentaire :
Pour les filles, inutile selon moi d’apporter des shorts. Ça n’est pas interdit mais ça attire tous les
regards et c’est plutôt désagréable. Prenez plutôt des pantalons légers, c’est le top !
Pour les chaussures, l’idéal est d’avoir une paire de tennis (que vous n’aurez pas peur de salir) et
une paire de tongues.
Pour les bénévoles qui souhaitent partir en août, c’est la saison des pluies donc un k-way peut
s’avérer très utile.
De manière générale, optez pour du pratique et oubliez la fashion victime qui est en vous.
Comportement :
Si vous le pouvez, faîte vous accompagner d’un bénévole d’Urgence Afrique pour aller au grand
marché. Cela vous évitera de vous faire harceler (ils peuvent être très collants) et ça vous
permettra peut-être de baisser les prix (toujours négocier !).