Le magazine économique de la CCI du CantalOctobre - Novembre - Décembre 2018

Emploi-Cantal Mobilisation Générale

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Emploi-Cantal Mobilisation Générale

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Page 11Chimbault Peyridieux Chimbault Peyridieux Parole d’Entrepreneur : Stéphane Desseigne, Parole d’Entrepreneur : Stéphane Desseigne, nouveau directeur commercial-opération nouveau directeur commercial-opération

Crédit photo : Jean-Michel Peyral

EDITO

Bernard VillaretPrésident

de la CCI du Cantal

2018 a été marquée par la finalisation de la réforme du fonc-tionnement et du financement des CCI. L’action concertéeet les messages que nous avons fait passer pour le maintiend’un service et d’un accompagnement de proximité dansles territoires les plus sensibles semblent avoir été entendus.Suite à notre demande, le Ministre Jacques Mézard, a invitéles 17 présidents de Chambres de Commerce et d’Industriede territoires ruraux. Ces derniers ont pu présenter auMinistre de l’Economie Bruno Le Maire, convié pour l’oc-casion par son collègue, les conséquences désastreuses dela réforme sur l’accompagnement des entreprises TPE etPME locales si elle était appliquée de façon uniforme surl’ensemble du territoire. Nous avons demandé au ministrequ’il envisage de mettre en place de façon pérenne un seuilminimum de TFC (Taxe pour Fonctionnement desChambres) permettant de financer les missions de base desétablissements en situation de fragilité. Ces aménagements ne nous exonèrent pas de poursuivre lamodernisation de notre réseau et nos actions vers plus dedématérialisation, plus de mutualisation en interne maisaussi, comme l’a souhaité le Ministre, avec les autres cham-bres consulaires et notamment celle des Métiers et del’Artisanat.Si le bureau de votre CCI s’est fortement mobilisé sur cesactions législatives, nos collaborateurs ont continué leur tra-vail d’accompagnement et de soutien au quotidien desacteurs de l’économie en partenariat avec les collectivités etservices en compétence.C’est ainsi que nous avons mis en place des actions de pro-motions exogènes afin d’attirer des candidats vers les pro-positions d’emploi non satisfaites localement qui générent,

pour certains, un risque sur le maintien de leur activité etpour d’autres, un frein à leur développement. Cette action,conjuguée avec celle de l’accompagnement des conjointsdans leur recherche d’activité et les politiques d’attractivitédu territoire Cantal, commence à porter ses fruits. Les opérations collectives ou personnalisées animées parnos conseillers, le forum des Métiers, les journées de sensi-bilisation à la création, à l’entrepreneuriat, à l’international,l’innovation au numérique, les sessions d’accueil d’actifs,les Trophées des Entreprises ont été des moments forts desensibilisation, de soutien et de promotion de l’économieCantalienne. Nous avons également mis en place au Campus de façonréactive et prospective des modules de formation à la cartequi s’adossent sur les besoins immédiats des entreprises,nous l’avons déjà fait pour les métiers de la Fibre Optiqueet cette année sur les métiers du luxe et de la conduite delignes industrielles et bientôt sur les métiers de la Montagneet du Numérique. Concernant l’activité de notre économie, après plusieursmois d’embellie en 2018, elle a semblé atteindre un palierdébut septembre avant de souffrir des évènements de la find’année. Je souhaite que 2019 débute sous de meilleures augures etpermette à notre économie de se libérer des contraintes blo-quantes ou pénalisantes pour le maintien, le développementet l’innovation des entreprises. Dans un département quipeut devenir attractif pour ceux qui souhaitent ouvrir unenouvelle page professionnelle ou démarrer une nouvelle vieentrepreneuriale.

Entre revendications et actions Pour nos entreprises

SOMMAIRE

ACTUS 4-5gCe qu’il faut savoir

DOSSIER 6-10gEmploi : mobilisation générale

BUSINESS 11gParole d’entrepreneur

VIE DES ENTREPRISES 12gDu producteur à l’assiettegLe Sac de LiligSup’ModgMon MarchégAu ver Lisant gLa Sanfloraine de TransportgCaprice

ACTUALITES CCI 19gRetour sur l’Assemblée GénéralegOpération Rungis gTrophées des Entreprises 2018

VOTRE CCI EN ACTION 23gLes produits à destination des entreprises

Directeur de la publication : Bernard Villaret - Rédacteur en chef : Nicolas Monclus - Conception/réalisation : CCI du Cantal - Impression :Imprimerie Champagnac - Tiré à 6000 exemplaires - Dépôt légal à parution - ISSN 0987-5212 - Site internet : www.cantal.cci.fr

Retrouvez toutes lesinfos et les produitsde votre CCI sur :

www.cantal.cci.fr

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«Je vous souhaiteainsi qu’à vosfamilles, vossalariés, vos

commerces, vosentreprises unetrès bonne année

2019.»

ACTUALITES

Visites SUR LE SECTEURDE MAURIAC

Bernard Villaret, Président dela CCI du Cantal, IsabelleSima, Préfet du Cantal etNathalie Guillot-Juin ont effec-tué le 29 octobre dernier unesérie de visites d’entreprisessur le secteur de Mauriac. Auprogramme la RMCL, entre-prise de travaux publicsimplantée à Vebret, filiale de laColas, Logic maroquinerie àYdes, spécialisée dans la maro-quinerie de luxe pour les éta-blissements hôteliers notam-ment et le Domaine des TroisRivières, Auberge à Vendes quine cesse de se développer. SUR LE SECTEUR DESAINT-FLOUR

Le 5 novembre, visite en com-pagnie du Sous-Préfet de Saint-Flour, Serge Delrieu, sur le sec-teur de Saint-Flour à la rencon-tre de plusieurs entreprises :Eurotec Centre, spécialiséedans la fabrication de pièces

métalliques, puis passage àVolzac pour découvrir lesfameuses lentilles de laPlanèze, avant un passage àl ’ a u b e r g e d u C h â t e a ud’Alleuze et la visite de laSanfloraine de transport.

Femmes ASSOCIATIONCANT’ELLES

La CCI du Cantal a participé àl’Assemblée Générale del’Association Cant’Elles et àu n e v i s i t e d ’ e n t r e p r i s eco-organisée avec l’associa-t i o n c h e z V a l é r i eD u m o n d , d ’ E u r o D é c o r .L’occasion de rappeler à toutesces femmes chefs d’entreprises

les différentes missions d’ac-compagnement de la CCI duCantal.

Universités

Inter Âges PRESENTATIONDE L’ECONOMIEPrésentation par le PrésidentBernard Villaret des servicesde la CCI du Cantal et de l'éco-nomie cantalienne au Cristald'Aurillac devant les membresde l'Université Inter-âge.

Vie Economique

Flux commerciaux BLUE RADAR

La CCI du Cantal met en placeavec la Ville d’Aurillac, unoutil de mesures de flux dansles rues du centre-villed’Aurillac. L’objectif est deredynamiser le commerce decentre-ville en étudiant au plusprès les habitudes du consom-mateur afin de mettre en placedes opérations spécifiques.Pour ce faire, des capteursintelligents sont installés chezles commerçants partenairespour fournir les données detrafic, ce qui permet d’avoir entemps réel le détail de la fré-quentation, par rue, parheure...

Forum DES METIERS ETDES FORMATIONSCANTALLe prochain Forum desMétiers et des FormationsCantal aura lieu le 14 février2019 au Prisme à destinationdes scolaires du département.L’occasion pour les entreprisesdu Cantal de venir présenterleur métier avec des démons-trations à destination du publicjeunes. Si vous êtes intéresséspour participer à ce forum :contactez-nous !

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Contact : Nicolas Monclus Tel : 04 71 45 40 35 nmonclus@cantal.cci.fr

Contact : Pierre Combourieu Tel : 04 71 45 40 63 pcombourieu@cantal.cci.fr

Votre CCI en action

ACTUALITES

Mini StageDECOUVERTE DESENTREPRISES

La CCI du Cantal accompagneles jeunes durant les vacancesscolaires pour l’organisationde mini-stages en entreprises.Ce dispositif sera ouvert àpartir du 1er janvier 2019 auxétudiants de l’enseignementsupérieur.

SignatureélectroniqueCHAMBERSIGNChamberSign, Autorité de cer-tification : certificat électro-nique, signature numérique,sécurisation des télé-procé-dures, dématérialisation desmarchés publics. Fiable etsécurisé ! Le certificatChamberSign protège tous vosusages sur internet. Il garantitl'identité du signataire, l'inté-grité des données, la confiden-tialité de vos échanges etapporte une valeur juridiqueaux documents signésPour découvrir les différentsproduits et leurs tarifs, contac-tez votre CCI ou connectez-vous sur le site www.chamber-sign.fr

Le 20 septembre dernier, lePremier ministre EdouardPhilippe a lancé une missionafin de relancer l'industriedans les territoires. Cette mis-sion consiste à faire pour l'in-dustrie ce que Jacques Mézarda réalisé pour l'action Coeurde Ville. Rattachée au minis-tère de la Cohésion des terri-toires et au ministère del'Economie et des Finances,cette mission était chargéed'identifier une centaine deterritoires d'industrie qui pour-raient être accompagnés enmatière d'ingénierie, d'exper-

tise et de financements. Elle était composée de parle-mentaires, d'élus, d'industrielset d'experts.Jacques Mézard a tenu à ceque des entreprises du Cantalpuissent être identifiées. Deuxmembres de cette mission,Monsieur Bruno Bonnell,député du Rhône et MonsieurHarold Huwart, vice-présidentde la région Centre Val deLoire sont venus à Aurillac le30 octobre dernier, ils ontvisité différents sites indus-t r i e l s c a n t a l i e n s c o m m eQualipac, Qualiac et Interlab.

Couverturemaladie CE QUI CHANGEAU 1er JANVIER2019Depuis le 1er janvier 2018, lestravailleurs indépendants relè-vent, pour leur protectionsociale obligatoire, de laSécurité Sociale pour les indé-pendants gérée par le régimegénéral, en remplacement duRSI (Régime Social desIndépendants).• A partir du 1er janvier 2019, les nouveaux travailleurs indé-

pendants relèveront directe-ment de l’Assurance Maladieet seront rattachés à la Caisseprimaire d’assurance maladie(CPAM) de leur lieu de rési-dence. Ils ne seront donc plus ratta-chés à la Sécurité Sociale desIndépendants et n’auront plus àadhérer à un organismeconventionné.

Vie des entreprises

Contact : Annick Bonnet Tel : 04 71 45 40 43 abonnet@cantal.cci.fr

Contact : Julie CharrasTel : 04 71 45 40 33 jcharras@cantal.cci.fr

Contact : Annick Bonnet Tel : 04 71 45 40 43 abonnet@cantal.cci.fr

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A Savoir

VisiteMISSION INDUSTRIE

LA CCI du Cantal a signéavec la Ville d’Aurillac uneconvention de partenariatdans le cadre de l’opérationCoeur de ville dont l’objectifest de renforcer l’attractivitéc o m m e r c i a l e . P a r m i l e smesures re tenues dans lecadre de cette convention ànoter : la mise en place decompteurs piétons, la créationd’un observatoire des locauxcommerciaux vacants, la miseen place d’actions dans lecadre de la transformationnumérique des entreprises,l’examen des demandes d’in-demnisation des entreprises

avec la cellule d’appui de laCCI, la mise en place d’ac-tions vers les commerçants etla participation aux anima-t i o n s d e l ’ O f f i c e d eCommerce d’Aurillac. Cetteconvention dont l’objectifprincipal est de dynamiser etd’aider au développement ducommerce de centre-ville aété conclue pour une durée detrois ans. 

Convention avec la ville d’AurillacOPERATION COEUR DE VILLE

Dossier

Emploi

Mobilisation Générale La CCI du Cantal, Pôle Emploi et les collectivités locales cantaliennes se mobilisent fortement autour du sujetde l’emploi. Objectif de cette démarche, aider les entreprises dans leur recrutement et faire venir de nou-velles populations sur le territoire cantalien.

84 % des cadres des grandes métro-poles souhaitentajourd’hui quitterles grandes villes ets’installer dans desvilles moyennes.

SSur ce dossier de l’emploi qui devient un enjeucapital pour le développement économiquecantalien, tous s’accordent à dire que, sans par-tenariat fort de l’ensemble des acteurs écono-miques du département, pas de salut. Ce n’estdonc pas étonnant si la CCI du Cantal étaitentourée de l’Etat (Direccte), de Pôle Emploi,de l’Agence Régionale de Développement éco-nomique, du Conseil Départemental du Cantal,de la CABA, des organisations profession-nelles et d’ Action Logement pour le lancementdu salon de recrutement en ligne «Le Cantal etvous ça matche !» qui a eu lieu du 27 novembreau 15 décembre et qui a permis à 80 entreprisescantaliennes de proposer 150 offres d’emploisau niveau national. La deuxième édition d’uneopération qui, l’an passé, avait déjà permis deréaliser plus de 50 embauches au sein desentreprises cantaliennes. Une opération symp-tomatique d’une prise de conscience collectiveautour de cette question de l’emploi dans undépartement où le taux de chômage bas masqueen fait une réalité toute autre. «Nous connais-sons une déprise démographique qui accentueau sein des entreprises les difficultés de recru-tement, souligne Isabelle Sima, Préfet duCantal, c’est la quadrature du cercle. Alors, ilest important de mettre en place des opérationset des dispositifs gagnant - gagnant pour notre

territoire, nos entreprises et les gens qui yvivent.»  Un constat partagé par MichelRoussy, Président de la CABA du Bassind’Aurillac : «Nous sommes en concurrenceavec tous les autres territoires, il est donc trèsimportant avec ces opérations de donner uneimage moderne, attractive, dynamique de notredépartement avec des emplois de qualité à laclé dans le cadre d’un large partenariat où cha-cun fait bien ce qu’il sait faire.» «Unedémarche pour Jean-Antoine Moins, Vice-Président du Conseil Départemental, qui s’ins-crit dans le cadre d’une action globale d’attrac-tivité pour faire venir de nouveaux habitantssur le département par le prisme de l’emploi etde la qualité des entreprises». Tous unis donc vers un seul et unique objectif,la reconquête démographique avec la volontéque chacun amène sa pierre à l’édifice.

# 80 % des prospects

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qui postulent sur le salon, «leCantal et vous : ça matche !»viennent de l’extérieur dudépartement.

WorK2Be Cécile et Alexandre AudouardAprés plusieurs années professionnelles àl’étranger et notamment au Maroc, Cécile etAlexandre Audouard ont décidé de venir dansle Cantal. Un choix familial, elle est originairedu département et un choix de vie avec un rasle bol des grandes métropoles commeCasablanca. «On aspirait à une vie plus sereineavec nos enfants sans pour autant sacrifiernotre carr ière profess ionnel le .» Ainsilorsqu’elle trouve un emploi, la décision estprise de venir s’installer dans la maison fami-liale. Reste maintenant à trouver un emploipour Alexandre. «C’est là, que j’ai entendu par-ler du dispositif de l’emploi du conjoint quipermet de faire tourner nos CV au sein d’unréseau d’entreprises. j’ai donc été reçu à la CCI

du Cantal et accompagné à travers ce disposi-tif.» Depuis quelques semaines, Alexandre tra-vaille chez Auvergne Isolation à Montmurat eta terminé les travaux de la maison familiale.«Aujourd’hui, mon fils n’a plus qu’un pré àtraverser pour aller voir sa grand-mère, nousn’avons plus le stress de la grande ville. Si cen’est pas le bonheur, cela y ressemble.»Pour en savoir plus sur work2Be : Héléne Coste : 04 71 45 40 32

Une plateforme de Matching :le Cantal et vous ça matche !www.emploi-cantal.frAfin de répondre à la problématique de recrutement de person-nel pour les entreprises et l’accueil de nouveaux salariés, laChambre de Commerce et d’Industrie (CCI) du Cantal a décidéde mettre en place une plateforme digitale pour l’emploi, inno-vante et performante. Cette initiative, à destination des entre-prises, se veut départementale, avec l’appel à contribution detous les partenaires et a pour ancrage de déployer la stratégie

d’attractivité sur et à l’extérieur du territoire.Ainsi, dès son lancement prévu au 1er trimestre 2019, cette pla-teforme en ligne permettra de collecter, de multi-diffuser et devaloriser, toute l’année, les offres du Cantal (offres d’emploi,d’alternance) pour capter des candidatures sur l’ensemble de laFrance. Elle optimisera le recrutement de nouveaux collaborateurs maisaussi la recherche de compétences. Ce sera un outil de mat-ching permettant de réussir ses recrutements. Pour en savoir plus : Héléne Coste : 04 71 45 40 32

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Alexandre :«Nous n’avonsaucun regretd’être revenus.»

Dossier

«Il est question de trouver des réponses opéra-tionnelles et les plus concrètes possibles à uneproblématique forte, celle de l’emploi, pourSébastien Faure-Rouquié, Directeur de PôleEmploi.  «Il s’agit là d’une vitrine très impor-tante pour nos entreprises et de nouveaux outilsd’aides à l’embauche» reprenaient en coeurStephen Le Gal, directeur de la Fédération dubâtiment et Alain Lacroix, Président de laCAPEB. Sans oublier Action Logement dont leDirecteur, Gilles Da Costa, mentionnait «savolonté d’être pro-actif aux côtés des entreprisesavec de nombreux dispositifs d’aides à la mobi-lité.» Une implication générale qui trouvait saconclusion dans les propos de Bernard Villaret,Président de la CCI du Cantal : «Ce salon virtuel

est en effet pour nous le premier étage d’unefusée qui dispose de nombreux satellites,comme notre dispositif d’Emploi du Conjoint ouencore nos différentes formations profession-nelles. Une fusée qui, dés 2019, trouvera savitesse de croisière avec le lancement d’une pla-teforme de matching dédiée aux entreprises can-taliennes pour sourcer tout au long de l’annéedes candidats potentiels au niveau national et quiviendra en complément des outils déjà exis-tants». Tout cela représente des investissementshumains et financiers importants, mais tous lespartenaires s’accordent pour dire que l’enjeu envaut la chandelle. Car, comme le dit le dictonpopulaire, on n’attrape pas des mouches avec duvinaigre. 

Plus de 80entreprises

ont mis des offresd’emplois sur la

deuxième édition dusalon soit plus de 150

offres.

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(de g. à d. ) : Michel Roussy, Président de la CABA, Bernard Villaret, Président de la CCI du Cantal, Isabelle Sima, Préfet du Cantal et Jean-An-toine Moins, Vice-Président du Conseil Départemental.

Au départ un constat, le manque criant de profils deConducteur de ligne pour les entreprises cantaliennes etplus spécifiquement pour le groupe Qualipac qui emploiesur le bassin d’Aurillac plus de 600 personnes. Suite auconstat, des solutions ont été mises en place avec leCampus de la CCI du Cantal qui a monté avec l’entrepriseune formation sur mesure pour pallier à cette carence.Objectifs : faire monter en compétence des salariés déjàprésents dans l’entreprise ou former des nouveaux venus.

Ainsi a vu le jour, une formation de 7 mois pour 9 sta-giaires, distillée dans les ateliers du Campus et dispenséepar Mme Cassini, ingénieure. «Mon souhait, à travers cetteformation, est de leur donner tous les outils pour qu’ils puis-sent tenir ces postes de Conducteur de ligne au sein de leurstructure ou future structure. En partant réellement du besoinconcret de l’entreprise et afin qu’ils soient le plus efficacepossible à l’issue de cette dernière.» Un partenariat à troisbandes, gagnant pour l’entreprise, le salarié et le Campus.

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Dossier

DES FORMATIONS QUI FAVORISENT L’EMPLOIPour aider les entreprises dans leur recrutement la CCI du Cantal, met en place au sein de son Campus des formations qui collentaux besoins immédiats des entreprises locales. Exemple : la formation Conducteur de ligne chez Qualipac Aurillac.

TEMOIGNAGE Romain Verlet, 33 ans, suit cette formation, Conducteur de ligne au Campus de la CCI du Cantal. Originaire de Lyon, il

est conscient que cette dernière devrait lui permettre de consolider son poste au sein del’entreprise Qualipac.«Au départ, j’étais dans les transports et j’avais envie de changer de travail. J’ai vu qu’il yavait du travail dans le département et je suis arrivé il y a un an chez Qualipac Aurillac.Ensuite, j’ai décidé de suivre cette formation Conducteur de ligne qui, je l’espère, va me per-mettre d’évoluer au sein de l’entreprise et conforter mon emploi. La formation dure 7 moisavec de la théorie, de la technique et de l’alternance au sein de Qualipac sous forme d’uncontrat de professionnalisation. L’objectif est de se familiariser avec notre machine et depouvoir intervenir rapidement en cas de panne de cette dernière.» 

Parole d’ENTREPRENEUR

Stéphane Desseigne, un mot tout d’abord survotre groupe Camfil ?Le groupe Camfil est leader mondial dans ledomaine de la filtration de l’air, ventilation et pro-cess. Il s’agit d’un groupe familial suédois quiemploie 4180 salariés sur 28 sites de productiondans le monde plus 6 centres de R&D. En France,350 personnes travaillent sur nos trois sites dans leNord, à Paris et aujourd’hui à Mauriac. Notrechiffre d’affaires est de 600 millions d’euros dansle monde, 80 en France.   

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser età racheter l’entreprise Chimbault Peyridieux àMauriac ? Il y a eu la conjonction de deux envies, celle desfamilles Chimbault-Peyridieux de vendre à desindustriels reconnus pour sécuriser les emplois etsauvegarder l’entreprise et notre volonté d’acqué-rir un outil de qualité qui fait un chiffre d’affairesde 7 millions d’euros, qui dispose de clients histo-riques fidèles et d’un fort potentiel. Notre objectifest très clair, après ce rachat, nous souhaitonsdévelopper ce site. Pour cela, nous allons conti-nuer à investir pour renforcer le process industriel.Nous allons accélérer et intensifier la formation denos personnels pour continuer de faire monter encompétences nos jeunes, autant d’actions quiseront déployées dès 2019. Il faut savoir queCamfil est très attaché à l’aspect sociétal de l’en-treprise et dispose même d’un label GEEIS, qui estun label qui prône la diversité au sein de l’entre-prise. Je vous prends un exemple à Mauriac, noustravaillons avec deux ateliers protégés pour dumontage de filtres et bien nous allons intensifierces partenariats. Cela prouve notre volonté de res-ter un acteur économique majeur sur ce secteur.  

Quelles spécificités a retenu votre attention

dans cette entreprise ? Le site de Mauriac est spécialisé dans la pré-

filtration, la filtration fine et HEPA, avec

notamment la production de matière filtrante

à base de charbon actif qui sert à traiter les

odeurs. Il s’agit là d’une technologie unique

en France sur laquelle nous allons nous

appuyer pour développer une nouvelle

gamme de filtres à particules et à molécules.

Des filtres qui répondent aux différentes

normes imposées dans la construction comme

la norme ISO 16890 et EN 16798 qui s’ap-

puyent sur les recommandations de l’OMS en

matière de qualité de l’air et de santé

publique. Notre volonté est, avec l’ensemble

de cette gamme, de trouver de nouveaux

clients que ce soit des sociétés de mainte-

nance, des industriels ou des distributeurs.

Nous sommes sur un marché très concurren-

tiel avec de moins en moins de fabricants en

France alors nous nous devons d’être compé-

titif et de faire bouger les lignes avec cette

volonté forte de jouer cette carte, filtres fabri-

qués en France, en Auvergne-Rhône-Alpes et

dans le Cantal.

En conclusion, vos objectifs 2019 ?

Notre objectif est clair, il nous faut faire plus.

Nous allons donc mettre en place tous les

moyens pour y arriver avec déjà une première

embauche, un CDD d’un an. Ce qui est sûr,

c’est que nous avons la confiance du groupe,

à nous maintenant de montrer que l’on a la

capacité de faire. 

Stéphane Desseigne

Stéphane Desseigne est le nou-

veau Directeur commercial et

opération de l’entreprise

Chimbault Peyridieux à Mauriac,

entreprise qui a été rachétée en

avril dernier par le groupe

CAMFIL, un groupe industriel

suédois.

y www.chimbault-peyridieux.fr

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Didier Cheyrol et Sé-bastien Maisonneuve

Créée le 3 juin dernier par deux associés, Du Producteur à l’Assiette est une entreprise de prestations deservices : Atelier de découpe de viande et de transformation.

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Du Producteur à l’Assiette

Vie des entreprises

Pour les filières courtesL‘idée de départ pour DidierC h e y r o l e t S é b a s t i e nMaisonneuve est de proposeraux éleveurs un atelier de pres-tations de services dans lecadre de la valorisation des cir-cuits courts. «Découpe, désos-sage, fabrication de charcute-rie, fabrication de plats cuisi-nés et préparation de com-mandes... sont autant de ser-vices que nous proposons»explique Didier Cheyrol.

LA PROMOTION DES CIRCUITS COURTSIssus de la filière viande, lesdeux associés se sont vite ren-dus compte du manque qu’il yavait dans ce secteur avec desdélais importants pour répon-dre à la demande. Ils ont alors

décidé de créer leur atelier. 100000 euros d’investissement etune subvention pour la miseaux normes des ateliers de laCommunauté de Communes de

Saint-Flour Communauté pour150 000 euros auront permis delancer leur projet. Aujourd’hui,après quelques mois d’activité,une trentaine d’éleveurs leurfont confiance. « Notre objectifest d’arriver à la découpe d’unebête/jour et de compléter avec

de la transformation en platscuisinés et de la charcuterie.»Pour une démarche qui s’ins-crit dans le cadre de la valorisa-tion des productions locales etdes filières courtes pour, au

final, assurer un maintien deséléveurs sur le territoire. «Plusqu’une seule prestation dedécoupe, précise SébastienMaisonneuve, nous aidonségalement les éléveurs dansleurs démarches commercialeset dans la valorisation de leurs

produits. On leur proposenotamment de faire deslasagnes dans les colis pourvaloriser les carcasses.»Une démarche globale pourles deux associés qui espè-

rent pouvoir embaucherrapidement (objectif : 4salariés à terme) pour pou-voir eux, plancher sur larecherche et le développe-ment de plats cuisinés et ledémarchage de nouveauxéleveurs .

«Nous sommes au servicede toute une filière»Didier Cheyrol et Sébastien Maisonneuve

Vie des entreprises

Karine Carrière, créa-trice de la Boutique leSac de Lili.

La part belle aux créateurs Made in FrancePlus spacieux, plus lumineux,mieux situé, plus proche ducœur de ville... ce sont autantde raisons qui ont pousséKarine Carrière a quitter saboutique rue des Forgerons,pour installer son enseigne 5rue du Crucifix à Aurillac.«J’avais envie d’une plusgrande superficie pour mettreen valeur mes collections etdévelopper mon activité, alorsquand l’occasion s’est présen-tée, je l’ai tout de suite sai-sie.» Le Sac de Lili créé parKarine en 2015 prend doncses nouveaux quartiers débutseptembre à côté de la Placede l’Hôtel de Ville.  UN CONCEPT INCHANGÉKarine et son mari Françoispeaufinent la décoration de cenouveau lieu mais cette der-nière conserve l’esprit qui a

fait son succès. «Je suis tou-jours à la recherche de nou-veaux créateurs qui font duMade In France, de nouvellescréations, voire des piècesuniques. C’est un des cré-neaux que je me suis fixée etauquel je reste fidèle même si

bien sûr je propose égalementdes grandes marques à maclientèle.» Une clientèle quin’a pas été perturbée par ledéménagement de la bou-tique. « A ce jour, je suis trèscontente des résultats en

terme de chiffre d’affaires,avec un effet emplacementincontestable.  Mes fidèlesclients sont toujours là et j’engagne de nouveaux tous lesjours. J’espère que cela vacontinuer comme cela, mais jesuis plutôt optimiste et soula-gée par les premiers résul-

tats.» Karine Carrière sou-haite maintenant asseoir tran-quillement son activité dansce nouvel emplacement, elle ainvesti environ 7000 euros etbénéficié d’un prêt d’honneurd’Initiative Cantal pour tenter

cette nouvelle aventure. «Sil’activité se poursuit à cerythme, je prendrai un renfortdurant les périodes chargées,mais ma volonté est de pour-suivre Le Sac de Lili, commeje l’ai commencé, seule, en yapportant par petites touchesdes innovations à destination

de ma clientèle.» Pour Karine Carrière, avecce nouveau local et ce nou-veau départ pour sonenseigne, il ne fait aucundoute que l’affaire est dansle sac !

En déplaçant sa boutique rue du Crucifix, Karine Carrière offre à sa clientèle une meilleure visibilté à sescollections de sacs, bagageries, maroquineries et accessoires de mode.

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Le Sac de Lili

«L’emplacement a un impactconsidérable»Karine Carrière, Le Sac de Lili

Intersection des marques Gérard Fabre et son frèreétaient associés depuis 26 ansdans une boutique de vête-ments toutes marques au centrec o m m e r c i a l S u p 2 0 0 0 .L’évolution commerciale dusecteur fait qu’ils sentent lebesoin de se renouveler pourrester attractif. L’un se dirigevers la création d’une brasseriedans la nouvelle zone duCarrefour et Gérard Fabre, lui,conserve le magasin maisdécide de changer d’emplace-ment et s’implante avenueAugustin Chauvet avec sonépouse 

UN NOUVEAU SITE

«L’idée était d’avoir un espaceplus adapté à la demande, plusvisible, plus lumineux et plusfonctionnel, souligne Gérard

Fabre, avec une mise en placevraiment spécifique pour notrecommerce de vêtements,chaussures, bagageries etaccessoires homme, femme etenfant avec les plus grandesmarques (Levi’s, Redskin,

Esprit, Caterpillar, PetitBateau...).»«Cette installation, si elle offreune meilleure visibilité pournotre clientèle avec un totemsur la route et une vraieenseigne, nous permet égale-

ment de disposer d’un plusgrand confort de travail avecun bureau adjacent à la caisseet de la lumière naturelle» ren-chérit Myriam. De quoi vérita-blement repartir sur de bonnesbases. « Depuis notre installa-

tion en octobre, même si la col-lection hiver a du mal à démar-rer en raison de la douceur dela météo, on s’aperçoit quenotre clientèle a suivi et onconstate même une hausse defréquentation. Maintenant

nous allons faire en sorte depoursuivre dans cette voie pourdéfinitivement faire adopter cenouvel emplacement » préciseGérard. Le couple de commerçantsespèrent d’ailleurs qu’à terme

d’autres enseignes viendronts’installer dans cette avenueAugustin Chauvet, qui pourraitdevenir une des artères fortesdu commerce de proximité deMauriac. 

Après 26 ans au centre commercial Sup 2000, Myriam et Gérard Fabre ont décidé de tenter une nouvelleaventure en déplaçant leur boutique avenue Augustin Chauvet.

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Sup’Mod

Vie des entreprises

«Mieux pour nos clients etpour nous.»Gérard Fabre, Sup’Mod

Myriam et GérardFabre au sein deleur nouvelle boutique.

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Mélanie Crétoiset Laetitia Com-babessou aucoeur de leur épi-cerie.

Une nouvelle vie pour l’épicerieTout est parti d’une rencontreet d’une envie commune.Collègues chez Aldi, MélanieC r é t o i s  e t  L a e t i t i aCombabessou s’aperçoivent,en plus de leur affinité parta-gée, qu’elles développent lamême volonté de créer leurentreprise, de prendre leur des-tin professionnel en main. Lesdiscussions au café sur lesujet, petit à petit, tendent versdu concret et le 14 juin 2018les deux amies s’associentpour reprendre l’épicerie deSaint-Martin-Valmeroux.  

UNE REPRISE SYNONYME DE CREATION

«Une enseigne qui avaitbesoin d’être dynamisée maisqui dispose d’un excellent

emplacement avec beaucoupde passage» explique MélanieCrétois. Alors, sans hésiter, lesdeux associés investissent 90000 euros et bénéficient del’aide régionale au commercede proximité de 40 % de l’in-vestissement. «Notre volonté aété de moderniser notre nou-

velle boutique, agencement,peinture, présentation des pro-duits, nous avons tout revu,sans oublier la qualité de l’ac-cueil» souligne Laetitia.Souriantes et dynamiques, ces

deux jeunes femmes, dans cedomaine n’ont pas besoin defaire d’effort. «C’est vrai quedepuis que nous avons repris,nous sommes vraiment épa-nouies, la vie de patron nouscorrespond vraiment et on sedit que l’on aurait dû le faireplus tôt.» La clientèle s’y retrouve éga-

lement puisque le chiffre d’af-faires a été multiplié par deuxpar rapport à avant. « Notrevolonté maintenant est demaintenir notre activité, voirede la développer. Nous allons

mettre en rayon des nouveauxproduits et des nouvellesgammes pour étoffer notreoffre et ainsi fidéliser notreclientèle.» Avec également cette volontéde prendre le temps avec lesclients, d’échanger avec lesgens, car ce que souhaitent nosassociés, c’est que l’on s’ar-

rête à l’épicerie Mon Marchéde Saint-Martin-Valmeroux,bien sûr pour faire quelquescourses mais aussi pour direbonjour à Laetitia et Mélanie.CQFD.

Mélanie Crétois et Laetitia Combabessou sont aujourd’hui à la tête de l’épicerie Mon Marché à Saint-Martin-Valmeroux.

«Un excellent emplacementavec beaucoup de passage»Mélanie Crétois, Epicerie Mon Marché

Vie des entreprises

Mon Marché

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Marie-Claire et Guillaume Laloge Neige, concepteur du Ver Lisant.

Un concept culturelA la tête de cette idée, un cou-ple Marie-Claire et GuillaumeLaloge Neige, des férus de lec-tures et passionnés de livresqui ont décidé d’en faire leurmétier. Propriétaire d’un localsur la zone de Sup 2000, ilsoptent dès lors pour se lancerdans l’aventure de la créationd’entreprise.   DES EDITIONS ORIGINALES Au ver lisant voit ainsi le jouren Août dernier. «Le conceptest simple, il s’agit d’unelibrairie, salon de thé qui seveut être un lieu d’échanges etde convivialité dans un cadrechaleureux» rapporte Marie-Claire. Inquiets au départ,

notre jeune couple est vite ras-suré par le succès de ceconcept sur Mauriac quimélange librairie, salon de thé,loisirs créatifs et mercerie.«Nous avons même été dépas-

sés par notre succès les pre-mières semaines avec une pro-position qui a tout de suiteplu.» Il faut dire que Marie-Claire et Guillaume ont faitd’entrée le pari de se différen-cier. «Nous avons fait le choix

de promouvoir des petits édi-teurs, des éditions que l’on netrouve pas dans les grandessurfaces, que nous allons cher-cher. C’est cela qui en grandepartie a assuré notre démar-

rage.» Toujours friands de pro-positions et d’échanges, le cou-ple souhaite une fois bien ins-tallé, proposer diverses anima-tions, toujours avec cette idéede créer du lien. Ainsi ateliersde peinture, de loisirs créatifs

mais aussi soirée de lecture,d’échanges et de réflexion vontvoir le jour dans quelquessemaines. «Je pense qu’un lieucomme celui que nous venonsde créer était très attendu sur le

secteur de Mauriac, conclutMarie-Claire. A nous main-tenant d’être à la hauteurdes attentes de notre clien-tèle et d’essayer sans cessede leur proposer des nou-veautés.» 

Depuis Août dernier, un nouveau concept a vu le jour à Mauriac, à la fois librairie, salon de thé, dépôt depresse... sur la zone commerciale de Sup 2000

Au ver lisant

Vie des entreprises

«Plus qu’une librairie, un lieu derencontres et d’échanges»Marie-Claire Laloge Neige, Au ver lisant

Jean-Luc Perrin, le créateur de la Sanfloraine de Transport.

Une grande réactivité Onze camions pour 13 salariés,un fichier client de plus de 200noms, Jean-Luc Perrin aconstruit son entreprise sur unmarché de niche. «Nous pre-nons en charge les palettes de100 kg à 5 tonnes sauf les den-rées périssables pour des trans-porteurs qui estiment que lecoût de revient de venir surnotre tournée n’est pas intéres-sant.» 11 TOURNÉES PAR JOUR

Les camions de la Sanfloraineeffectuent ainsi des rotationsquotidiennes de maximum 450km qui vont de Lyon àClermont-Ferrand en passantpar Brive, la Lozère, Rodez et

Figeac. Une mission à bâtir au jour lejour pour arriver à construiredes tournées rentables. «Nousavons un rôle d’assembleur,

avec quoiqu’il arrive le soir descamions qui doivent repartirplein le lendemain matin etrentrer également le plus rem-plis possible.» Une réactivitéet une flexibilité qui fait laforce de l’entreprise de Saint-Flour et qui lui a permis d’ac-quérir la confiance de grands

groupes de transporteurs natio-naux qui désormais travaillentavec la Sanfloraine. «Il a fallufaire nos preuves mais nousavons tissé des liens étroits

avec nos clients qui saventaujourd’hui qu’ils peuventcompter sur nous.»  Parmi lespoints plus difficiles pour Jean-Luc Perrin la difficulté de trou-ver du personnel, bien que leschauffeurs rentrent tous lessoirs chez eux, dans desmétiers qui ont été dévalorisés.

Sans oublier la fluctuation per-manente des prix du gasoil quioblige l’entreprise à une gym-nastique au quotidien pourrépercuter les hausses à ses

clients. Reste cependant un fortpotentiel pour son entreprise,comme le souligne Jean-LucPerrin, avec un site très bienétudié sur la zone de RozierCoren et de fortes perspectivesdu côté du Lot avec le dévelop-p e m e n t  d e  F i g e a cAéronautique.

Sous-traitant pour les grandes sociétés de transporteurs, La Sanfloraine de Transport fait preuve d’unegrande flexibilté pour des commandes au jour le jour.

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La Sanfloraine de Transport

Vie des entreprises

«Notre force : savoir nous adapter rapidement»Jean-luc Perrin, PDG de la Sanfloraine

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Christine Nicolas prépare le nouvel agencement de sa boutique Caprice

UIne nouvelle évolutionIl y a 22 ans, alors qu’elle estsalariée de Madame Llorcadans cette même boutiqueCaprice, Christine Nicolasreprend la suite de cette der-nière. Une location-vente toutd’abord puis rapidement unrachat du fonds de com-merce. «Dès que j’ai reprisla boutique, j’ai décidé depoursuivre dans la voie tra-cée par Madame Llorcamais aussi d’imposer magriffe en amenant de nou-veaux produits.LE BIEN-ÊTRE DANS l’AIRDU TEMPSLa marque numéro un du bijoufantaisie, GAS bijoux fait ainsison apparition dans la boutiqueavec une vitrine spéciale dédiée à

ce créateur. Durant ces années,Christine Nicolas a vu son com-merce évoluer sans pour autant sedépartir de sa ligne de conduite, laqualité de l’accueil et du conseil.

«Il est vrai qu’à une époque lavente était plus facile.Aujourd’hui avec internet, c’estplus difficile, on se doit doncd’être au top sur l’accueil, leconseil et le service, en proposantde jolis paquets cadeaux par

exemple à nos clients.»Des engagements qui ont permisà Caprice d’évoluer tout au longde ces années avec aujourd’hui unnouveau projet, un agrandisse-

ment. «Je vais faire une extensionde bail pour reprendre l’angle derue à côté de ma boutique, ancien-nement Mini Mômes. Une exten-sion qui va me permettre d’avoirune meilleure visibilité mais ausside réorganiser complétement l’es-

pace du magasin, où il faut bien ledire, nous étions un peu à l’étroit.Tout cela bien évidemment enconservant l’identité de Caprice.»Les travaux sont prévus pour

début janvier pour une ouverturele premier mardi de février. Loind’être un caprice, c’est un nou-veau départ qui se profile pour laBoutique de Christine Nicolas etil ne fait aucun doute que c’estreparti pour 20 ans.

Christine Nicolas a repris la boutique de bijoux fantaisie Caprice à Aurillac il y a 22 ans, pour une en-seigne qui est aujourd’hui emblématique du centre-ville d’Aurillac.

Caprice

Vie des entreprises

«L’accueil et le conseil sontaujourd’hui primordiaux »Christine Nicolas, Caprice

En introduction del’Assemblée géné-rale statutaire de laCCI du Cantal quis’est tenue lundi 27novembre, BernardVillaret a voulu reve-nir sur la situationdes CCI en rappelantdes avancées encou-rageantes.«Après avoir fait pression sur legouvernement grâce notamment àJacques Mézard, Ministre de laCohésion des Territoires, nousavons obtenu que soit déposé unamendement pour attribuer une res-source minimale aux CCI hyperrurales». Une bonne nouvelle dixitBernard Villaret, bien conscient quesans cela, l’avenir des CCI ruralesétait fortement compromis au vudes annonces de baisse de taxesaffectées. «Si l’Etat veut que nousremplissions les missions qu’ilnous confie, il faut également nousen donner les moyens» concluaitsur le sujet Bernard Villaret avantde rappeler que la CCI du Cantalallait «poursuivre son programmed’actions en direction de l’emploipour les entreprises, pour le com-

merce de proximité avec l’actioncoeur de villeet dans ledomaine de laformation.»De son côté,Isabelle Sima,P r é f e t  d uCantal, aprèsavoir rappeléles mesures de l’Etat en directiondes entreprises comme la loi

PACTE notamment, a souligné le

bon état de santé de l’économiecantalienne. «Avec une hausse de

5.1 % du CA des entreprises, + 0.4% pour les investisse-ments et + 0.4 %pour l’emploi. «Toutcela est le fruit devotre travail et devotre implication auxcôtés des ent re -prises», rappelait lareprésentante de

l’Etat «et nous continuerons à vousaccompagner dans vos actions.»

Actualités CCI

AG de la CCI du Cantal Des signes encourageants

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«Poursuivre nos missions, auservice des entreprises»Bernard Villaret, Président de la CCI du Cantal

ACTION LOGEMENT

En deuxième partie de l’Assemblée Générale, étaientprésents Frédéric Reynier, Président du ComitéRégional Action Logement Auvergne-Rhône-Alpes,Nicolas Bonnet, Directeur Régional et Gilles Da Costa,Délégué Auvergne. L’occasion pour eux de rappeler lesmissions phares d’Action Logement en direction desentreprises et des salariés pour les aider à se loger.«Nous intervenons sur plusieurs items, pour aider à lalocation, en aidant à l’achat de biens par des prêts acqui-sition notamment, dans le cadre de réalisation de tra-vaux, avec des aides à la mobilité, quand un salariéchange de travail et pour aider à surmonter des difficul-

t é s » .  A c t i o nLogement, qui est

partenaire comme la CCI du Programme Action Coeurde ville avec la Ville d’Aurillac est prêt, comme elle l’afait sur d’autres programmes, à investir sur le futur pro-jet de logements pour alternants qui est en cours de fina-lisation sur Aurillac. En savoir plus : www.actionlogement.fr

Frédéric Reynier Président du Comité Régional Action Logement

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Actualités

Sessions d’accueil d’actifsPour favoriser la création - reprise d’entreprises

Les sessions d’accueil d’actifs sont un des élé-ments de la politique d’accueil d’actifs.

Leur originalité : elles réunissent autour du ConseilDépartemental du Cantal un réseau composé des troiscompagnies consulaires (Chambre d’Agriculture,Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre deMétiers et de l’Artisanat), des territoires (Pays, intercom-munalités), des services de l’Etat (Pôle emploi) et de laRégion Auvergne-Rhône-Alpes (Auvergne Rhône-AlpesEntreprises). Durant trois journées, le Conseil départemental et ses par-tenaires mettent à disposition des participants l’accompa-gnement nécessaire pour passer « de l’idée au projet », àsavoir :- un appui méthodologique au projet : connaissance desrèglementations, des étapes à suivre, des démarches àeffectuer ;- un appui technique : apport de données techniques cohé-rentes et spécifiques au territoire et à votre domaine d'ac-tivité (intervenants de l'agriculture, du commerce, de l'ar-tisanat, du tourisme…) ;

- un accompagnement personnalisé : des techniciens vousaident à raisonner votre projet dans sa globalité ;- des échanges d'expériences et des rencontres : la sessionvous permettra de rencontrer des élus, des professionnels,des agents de développement, techniciens et de tisser unréseau avec tous les acteurs susceptibles de vous accom-pagner pour réussir votre installation dans le Cantal.20 porteurs de projets

La dernière session d’accueil d’actifs a eu lieu du 17 au19 novembre dans la vallée de la Jordanne. 20 porteurs deprojets étaient présents, 7 agricoles et le reste commerce,tourisme et artisanat.

CE QU’ILS EN PENSENT

Didier et Delphine Armand sont arrivés tout droit de laDrôme pour participer à cette session. «Nous sommes enreconversion professionnelle, explique Didier. Aprèsavoir géré une entreprise de terrassement, pendant delongues années, nous souhaitons nous lancer dans le tou-risme.» Un ras le bol des contraintes qui pèsent sur lesecteur du bâtiment et une envie d’ailleurs ontconvaincu ce couple de se mettre en quête d’un nouveaudéfi. « Notre souhait est de trouver un hôtel avec unepetite restauration où nous pourrons travailler avec 2, 3salariés renchérit Delphine, une endroit où nous pour-rons proposer l’exigence que nous recherchons quandnous sommes en vacances, dans une bâtisse typique decaractère.»  Durant les trois jours de la session d’accueild’actifs, Delphine et Didier ont ainsi pu prendre contactavec des professionnels de l’accompagnement écono-mique mais aussi visiter plusieurs affaires à vendre.«Ces sessions nous ont permis d’affiner notre projet,notre champ de recherches et surtout, nous avons visitéplusieurs affaires, dont une qui correspond vraiment ànotre recherche. Ce rendez-vous est en tous les cas trèspositif pour nous avec des échanges très fructueux ettrès concrets avec des gens qui, on le sent, font tout pour

que l’on aboutisse dans nos recherches.» Place mainte-nant aux discussions financières avec les cédants ren-contrés, la dernière étape, avant pourquoi pas une instal-lation définitive dans le Cantal.

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Actualités

Journée de l’Entrepreneuriat A destination des créateurs - repreneurs

La CCI du Cantal a organisé avec l’ensemble despartenaires économiques locaux, une journée del’Entrepreneuriat, jeudi 29 novembre à l’EspaceHélitas à Aurillac.Ce sont une soixantaine de porteurs de projets qui ont ainsi durantcette journée pu aller à la rencontre de l’ensemble des partenairesde la création reprise (banques, experts comptables, agences éco-nomiques, mutuelles...) Objectifs : offrir aux porteurs de projetsur une même journée et dans un même lieu, la possibilité de ren-contrer tous les acteurs locaux de la création reprise.Une conférence et des Trophées

A l’issue de cette journée, Romain Colas de Périscope aprésenté une conférence sur le Cros Canal et les nou-velles tendances des consommateurs sur le web. Ensuite,quatre trophées ont été remis à des créations ou reprisesd’entreprises exemplaires. Le trophée du ConseilRégional et de la Chambre d’Agriculture a été remis àJulie Lelong pour sa création d’exploitation agricole, leTrophée Crédit Agricole Centre France a été remis àChristine Raymond pour la reprise de la maison Maugard

à Aurillac, le trophée de la Caisse d’Epargne a été remis àPaul Cassagnes pour la création de Solutech’s et enfin letrophée Initiative Cantal a été remis à Jean-Louis Lacostepour la reprise du garage Citröen à Lafeuillade.

IRINA TAIROVA

Originaire d’Ukraine, Irina, au vu des conditions poli-tiques difficiles de son pays, a choisi de s’installer enFrance. Avec son compagnon, elle souhaite créer,comme elle l’avait fait en Ukraine, un magasin devêtements d’occasion. «Notre idée est d’acheter deshabits au poids et de les revendre à la pièce, pour cela,nous avons besoin d’un local et bien évidemmentd’être accompagnés dans les démarches administra-tives.» Une des raisons principales pour laquelle Irinaétait présente à cette journée de l’Entrepreneuriat. «Ilme faut des conseils et de l’accompagnement nota-ment juridique et financier pour avancer dans mesdémarches.»

HELOISE FONTAINE

Héloise est ingénieur chi-miste indépendante, ins-tallée en micro - entre-prise. «Je propose la réali-sation de projets pour desentreprises innovantes,des start-up dans mondomaine de compétences.Mais j’ai un autre projet,celui de créer des produitsdu quotidien qui réduisent l’impact écologique. Monpremier produit est un gel douche en poudre à recons-tituer soi-même avec de l’eau. Pas de flacons jetables,un emballage recyclable... Mon projet est bien avancéet je souhaite mettre en place l’unité de production surAurillac et distribuer ensuite aux magasins spécialisésdans le BIO - éthique.» Héloise est venue sur la jour-née de l’Entrepreneuriat pour valider le montagefinancier de son projet qui devrait voir le jour dans lepremier semestre 2019. «Je commence par le geldouche, puis j’ai plein d’autres idées comme le papiercadeau écologique par exemple.»

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Actualités

Formation Une activté soutenue

Stéphanie Pernod-Beaudon, Vice-Présidente du ConseilRégional AURA, était en visite au Campus de la CCI du Cantalpour suivre les formations demandeurs d'emplois financées parla Région qui affichent un taux d'insertion de 95 %. «Il y a làl’exemple même de ce que nous voulons faire en matière definancement de la formation en partant concrètement du besoindes entreprises et en amenant les stagiaires vers l’emploi. A cetitre le Campus de la CCI du Cantal est exemplaire.» Des proposqui ne pouvaient que ravir Henri Manhès, Vice-Président de la

CCI du Cantal en charge de la formation qui a profité de cettevisite pour rappeler les nouvelles formations qui allaient voir lejour sur le Campus, «des formation aux métiers de la montagne,pour l’industrie sur des postes de technicien de maintenance ouconducteur de ligne et dans le domaine de la domotique et desservices à la personne.» Henri Manhés qui en conclusion ens’adressant aux entreprises a souligné que «le Campus de la CCIétait à leur disposition pour étudier ensemble toute formation surmesure qui leur serait utile.»

DES RéUNIONNAIS AU CENTRE NATIONAL DE FORMATION AU TRéS HAUT DéBIT

DIPLôME RESPONSABLE DE DéVELOPPEMENT COMMERCIAL

Depuis quelques semaines, des réunionnais sont à Aurillac poursuivre des formations fibre optique pour la société Sogetrel.Aprés la Guyane, le centre de formation de la CCI du Cantalpoursuit ses actions de formation pour les Dom-Tom et lesGrands Comptes de la fibre.

Depuis 9 ans, la CCI du Cantal adhère au réseau national de formationaux Métiers Commerciaux des CCI, NEGOVENTIS. L’objectif de ceréseau : offrir un enseignement en prise directe avec le monde de l’entre-prise, grâce à des référentiels bâtis par des professionnels, et grâce à desformateurs qui sont chefs d’entreprise ou consultants auprès des entre-prises, qui transmettent leur expérience aux stagiaires, privilégient lesmises en situation réelle, et les font travailler sur des cas concrets d’entre-prise. Lors de l’AG de la CCI du Cantal, 11 stagiaires se sont vus remettreleur diplôme de Responsable de Développement Commercial, Formationen alternance de niveau 2 (Bac+3).

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Actualités

Opération Rungis Des rendez-vous d’affaires pour l’agroalimentaire

La CCI du Cantal organise des rendez-vous d’affaires entre lesIndustries Agro-alimentaires cantaliennes et les grossistes deRungisLe jeudi 24 Janvier 2019.Cette opération de Business BtoB organisée par la CCI du Cantals’adresse aux Entreprises de transformation et de commercialisa-tion de produits dans le Cantal, entreprises de l’agroalimentairequi souhaitent développer leurs activités par la filière des gros-sistes du Min de Rungis.Au programme : Mercredi 23 janvier 18h30 : Apéritif et échanges avec des CHR dans Paris Jeudi 24 janvier 2018 4 h 30 : Visite du MIN Rungis (en option)

7h 30 - 9 h : Installation stands dégustation pour RDV + Petit-déjeuner 9 h -12 h : RDV Business grossistesRetour dans le CantalInscriptions : Aurore Pestour : apestour@cantal.cci.frTel : 04 71 45 48 70

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Votre CCI en action

Taxe d’Apprentissage Chef d’entreprise /Cabinet comptable l’OCTA CCIRAuvergne-Rhône-Alpes est là pour vous aider !L’OCTA, POUR :• Collecter et faciliter lesdémarches de versement dela taxe d’apprentissage• Assurer une répartition desfonds dans votre régionA u v e r g n e - R h ô n e - A l p e sfinançant et développantainsi la formation de vosfuturs collaborateurs • Garantir vos choix de verse-ment

Cest La seule contributionobligatoire pour laquelle on peutchoisir les bénéficiaires

En 201885 millionsd’euros de collecte

LA TAXED’APPRENTISSAGEC’EST QUOI ?

Une contribution obligatoire due parles entreprises• Son taux est fixe et représente un% de la masse salariale

Collectée par des organismes collec-teurs de la taxe d’apprentissage

(OCTA)

CHOISIR l’OCTACCIR AUVERGNE-RHôNE-ALPES C’EST

Développer la formation en région :• Une connaissance fine et historiquedes entreprises régionales, des besoinsdu tissu économique local, et de l’offre de formation disponible• Un réinvestissement des fonds libresaux établissements de la région• Le financement de la formation devos futurs collaborateurs • La fidélisation des jeunes formés surnotre territoire : ceux-ci sont plusenclins à travailler dans les entreprises

Développer la formation en région :Des démarches facilitées, un savoir-fairereconnu….• 26 interlocuteurs de proximité sur l’en-semble de la région, experts uniques, deconfiance, qui vous connaissent par lagestion de vos dossiers de taxes etcontrats d’apprentissage • Un accompagnement personnalisédans le processus de déclaration de voscontributions formation • Facilitaxe, l’outil “facile” de déclara-tion en ligne • Une offre globale : calcul de la taxed’apprentissage et une aide au calcul descontributions FPC• Un service gratuit, de qualité et sécu-risé pour les entreprises et les cabinets

OCTA CCIR AUVERGNE-RHôNE-ALPES :KESAKO ?

Unique collecteur interconsulaire, réunion des Chambres de Métiers et de l’Artisanat,Chambres de Commerce et d’Industrie et des Chambres d’Agriculture. 4 460 écoles dela région Auvergne-Rhône-Alpes bénéficiaires de 34.3 millions d’euros.

En savoir plus :

Julie Charras( 04 71 45 40 337 jcharras@cantal.cci.fr

www.cantal.cci.fr

Votre CCI en action

Trophée des entreprises Cantal 2018

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Six entreprises du départementont été récompensées.En présence de Francis Graille, actuel présidentde l’AJ Auxerre et invité d'honneur de la soirée,quinze entreprises du Cantal étaient en compéti-tion ce jeudi 27 septembre dans cinq catégories.Un sixième prix, le prix du public désigné par lespersonnes présentes lors de cette soirée, a égale-ment été remis.

r Catégorie "Innovation" : Lial MCC'est le Lial MC, Laboratoire interprofessionneld’analyses laitières, implanté à Aurillac, qui areçu ce Trophée. Le Laboratoire est à la pointede l’expertise depuis 45 ans. Il emploie 102 per-sonnes qui traitent 2,3 millions d’échantillonschaque année. Le Lial qui vient d’inaugurer deuen extension pour poursuivre son développe-ment. Pour Jean-Vincent Gauzentes, Directeur,ce Trophée vient "conforter notre vision d'avoirtoujours cette volonté d'innover et de s'adapteraux besoins de nos clients".

r Catégorie "Numérique" : la MiroiterieLaumondCette société, emploie 35 personnes, est spécia-

lisée dans la miroiterie et la menuiserie alumi-nium et travaille pour les particuliers, mais sur-tout les collectivités et les marchés publics.Pour Michel Gennai, ce Trophée récompense"l'aboutissement d'une reprise qui s'est très bienpassée et aussi une équipe qui a permis de déve-lopper la Miroiterie Laumond".

r Catégorie "Esprit d’entreprendre" :L’Epicerie de DienneSacrée “meilleur bistrot de l’année”, en 2017,par le magazine branché Fooding, elle fait égale-ment office de bar et d’épicerie de produitslocaux. "Ce Trophée m'inspire surtout de conti-nuer, d'essayer de faire venir encore plus demonde dans le Cantal et de faire marcher le com-merce local autant que je peux" a déclaré ChrisWright lors de cette soirée.

r Catégorie "Performance économique" :Salaisons LaborieÀ la carte de Régis et Jacques Marcon, troisétoiles au Guide Michelin, cette PME familiale(28 salariés) a débuté en 1932 sur la place deParlan, petit village en plein cœur de laChâtaigneraie.

Pour Laurent Laborie, "tout ce que l'on fait c'estcertes pour notre entreprise, pour nos employés,mais c'est aussi pour la fierté de notre région".

r Catégorie "Responsabilité sociale et soli-daire" : TeilIl a été décerné à Teil SAS. D’un atelier demenuiserie (en 1958), la société familiale estdevenue une entreprise d’une quarantaine d’em-ployés qui s’est orientée vers l’activité de recy-clage (32.000 tonnes de déchets traités par an) delevage, de manutention et de location de maté-riel.Pour Josiane Fontanel, "C'est une récompensepour notre travail effectué au quotidien".

r Le Prix du public : SARL Djilali et filsAmélie et Pierre Djilali, sont soeur et frère. Ilsvont reprendre le flambeau de leur paternel, à latête de l’entreprise aurillacoise Djilali spécialiséedans la couverture, la zinguerie et le bardage.La couverture et la zinguerie, une affaire defamille pour la Sarl Djilali et filsPour Michel Djilali, "c'est une grande fierté [derecevoir ce prix], surtout venant du public. C'estune belle reconnaissance".

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Les actions à venir (1er Semestre 2019)

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Voeux CCI et CMA et Coach Cantal Le 7 janvier 2019 à 18 h 3044 bd du Pont Rouge à AurillacContact : N. Monclus : 04 71 45 40 35

Forum des Métiers et des FormationsLe 14 février 2019 de 10 h - 19 h Au Prisme à AurillacContact : N. Monclus: 04 71 45 40 35

Club Numérique Le 21 janvier 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : L Forestier : 04 71 45 40 52

Club Numérique Le 23 mai 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : L Forestier : 04 71 45 40 52

Club QSEE Le 28 mars 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : T. Bonnisseau : 04 71 45 40 36

AG CCI Le 29 mars 2019 à 18 h44 bd du Pont Rouge à AurillacContact : O. Bonal : 04 71 45 40 41

AG CCI Le 19 juin 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : O. Bonal : 04 71 45 40 41

Semaine de l’Industrie Du 18 mars au 24 mars44 bd du Pont Rouge à AurillacContact : N. Monclus : 04 71 45 40 35

Assises THDLe 4 avril 2019Le Campus - 17 bd du Vialenc à AurillacContact : S. Cheyvialle : 04 71 45 40 54 Quinzaine de l’International

Le 12 avril 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : A. Pestour : 04 71 45 48 70

Parlons de demain.frLe 12 avril 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : F. Costes : 04 71 45 48 77

Visite Salon MIDEST Le 7 mars 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : F. Costes : 04 71 45 48 77

Rencontre Com Com Hautes-TerresLe 8 mars 2019Rue du Faubourg à MuratContact : O. Bonal : 04 71 45 40 41

Rencontre Com Com ChataigneraieLe 3 mai 2019Saint-Mamet-la-SalvetatContact : O. Bonal : 04 71 45 40 41

Rencontre Com Com SalersLe 10 mai 2019SalersContact : O. Bonal : 04 71 45 40 41

Rencontre Com Com MauriacLe 13 mars 2019MauriacContact : O. Bonal : 04 71 45 40 41

Quinzaine de la transmission Le 24 mai 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : C.Lalo : 04 71 45 40 31

Réunion Emploi - Formation - Tourisme Le 6 juin 201917 bd du vialenc à AurillacContact : S. Cheyvialle : 04 71 45 40 54

Réunion Emploi - formation - Réseau de ville Le 20 juin 2019Le Campus, 17 bd du Vialenc à AurillacContact : S. Cheyvialle : 04 71 45 40 54

Rencontre jeunes chefs d’entreprises Le 5 mai 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : C.Vinas : 04 71 45 64 40

Concours Regard sur l’entrepriseLe 23 mai 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : N.Monclus : 04 71 45 40 35

# Créa’DejTous les 3e mardi de chaque mois - 44 bd du Pont Rouge à Aurillac - Contact : C.Vinas : 04 71 45 64 40

Conjoncture économique CantalCCI - Banque de France Le 7 février 2019 - 44 bd du Pont Rouge à AurillacContact : N. Monclus : 04 71 45 40 35

Opération Rungis - Rdv d’affaires Le 24 janvier 2019Paris - Rungis Contact : A. Pestour : 04 71 45 48 70

Club RH Le 7 mars 201944 bd du Pont Rouge - Aurillac Contact : H. Coste : 04 71 45 40 32

Club RH Le 26 avril 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : H. Coste : 04 71 45 40 32

Club RH Le 20 mai 201944 bd du Pont Rouge - AurillacContact : H. Coste : 04 71 45 40 32

AG CCI Le 19 juin 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : O. Bonal : 04 71 45 40 41

Visite Salon MIDEST Le 7 mars 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : F. Costes : 04 71 45 48 77

Réunion Emploi - formation - Réseau de ville Le 20 juin 2019Le Campus, 17 bd du Vialenc à AurillacContact : S. Cheyvialle : 04 71 45 40 54

Concours Regard sur l’entrepriseLe 23 mai 201944 bd du Pont Rouge à AurillacContact : N.Monclus : 04 71 45 40 35