MERIKEN PARKROMAIN KRONENBERG10 JANVIER – 28 FÉVRIER 2009 / GALERIE DE LA MÉDIATHÈQUE

Vernissage le vendredi 9 janvier à 18h30,en présence de l’artiste.

VILLE DE BEAUVAIS / ESPACE CULTUREL

_32_ ROMAIN KRONENBERG INTRODUCTION

Conscientedesenjeuxde lacréationactuelle,la Ville de Beauvais développe depuisplusieurs années une politique de diffusionet de soutien dans le domaine des artsplastiques.Depuis leur inauguration en juin2004, les ateliers et résidences d’artistes,situés dans le quartier Voisinlieu, inscriventle processus de création au cœur de la ville.Endialogueavec leshabitants,en regardd’uncontexte urbain et architectural (anciennefriche industrielle), le site offre les conditionsfavorablesaudéveloppementde la rechercheet de l’expression artistique. Autour desproblématiques de l’usage des nouvellestechnologies (résidence de création multi-média) ou de l’émergence de la scène artis-tique française (résidence photographiqueà destination des jeunes diplômés),l’ensemble des projets de production etd’exposition est conçu dans une logique departenariats et dedécloisonnementdespra-tiques. Une attention particulière est égale-ment portée aux publics par l’organisationautour des expositions, de parcours devisitesadaptés.Proposerdenouvellesexpéri-ences du sensible, enrichir notre réflexionpar rapport aumonde,multiplier les actions

innovantes afin de toucher un public le pluslargepossible,tels sont lesobjectifsques’estfixée la Direction des Affaires Culturelles deVille de Beauvais.

Initiée en 2007 par la Ville de Beauvais enpartenariat avec le Labo (ECM - EspaceCulture Multimédia) et la Drac Picardie, laseconde édition de la résidence de créationmultimédia a accueilli de septembre àdécembre2008,l’artisteRomainKronenberg.Aprèsdesétudesde théologie et demusiqueà Genève, Romain Kronenberg (né en 1975)intègre l’Ircam à Paris en tant que composi-teur et designer sonore. Son parcourss’enrichit de collaborationsavecdesartistesde renom issus des arts plastiques, de ladanse et du théâtre.Échappant à toute ten-tative d’interprétation univoque, l’œuvre deRomainKronenberg s’ouvre àunepluralité etun dialogue des formes. Les performances,les vidéos, les photographies ou les objetsconstituent un répertoire d’images et demusiques,unesourced’inspirationconstanteque l’artiste ne cesse de (re)composer.

La Direction des Affaires Culturelles

Ville de Beauvais

Dema fenêtre, installation vidéo et sonore,2008.

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Romain Kronenberg a fait son apparitiondans le champ de l’art contemporain en2006 à travers une série de performancesqui l’ont mené des Soirées Nomades de laFondation Cartier dans le cadre del’exposition J’en rêve aux Nuits Tropicalesdu Palais de Tokyo. Drone Dawn est uneperformance musicale orchestrée parRomain Kronenberg comme une tentativede relâchement et d’apaisement, jusqu’àl’inaudible. Composition pour guitare élec-trique en apesanteur, cette performance estspécifiquement conçue pour le coucher desoleil.Une vidéo accompagne le public dansle passage du jour jusqu’à la nuit noire.Musique hypnotique, individus allongésdans l’espace d’exposition, spleen, indiffé-rence face à leur environnement baignantdans une douce mélancolie, tous leséléments constitutifs de la démarche deKronenberg sont réunis comme signes pré-curseurs des futurs développements de sontravail. Par le biais de la vidéo et du son,Romain Kronenberg déploie depuis lors untravail précis, intense et poétique surdes questions relatives au double, àl’introspection ou encore à la tentative decommunication avec autrui.

Romain Kronenberg est artiste. Plasticien,vidéaste, musicien, performer, son champd’activité s’élargit à chaque nouveau projet.Néanmoins le statut d’artiste n’est pasencore tout à fait évident pour celui qui étu-dia dans un premier temps la théologie pourse consacrer par la suite à la musique.Kronenberg travailla en tant que réalisateuren informatique musicale et compositeursur des projets d’artistes de renom commeUgo Rondinone, Pierre Huyghe, ThierryKuntzel, Melik Ohanian, Hervé Robbe,Emmanuelle Huynh, Olivia Grandville, oupour des institutions telles que l’Ircam et laComédie Française. Depuis, Romain a faitdu chemin et a emporté avec lui tous sessavoirs pour les mettre au service d’un pro-jet global,d’une œuvre d’art totale dont il estauteur, réalisateur, compositeur et parfoisacteur. Porté par le désir de communiqueravec un public plus large, de créer des situa-tions, des mini-histoires face à la grandeHistoire, il a choisi les arts visuels commemoteur principal de ses prospections. Maiscomment renouveler aujourd’hui le genre dela vidéo intime ? Quelles stratégies adopterlorsque l’on souhaite tout simplement filmerla ville, la nature et des individus ? Qu’est ceque l’art du portrait en vidéo ? Réponse enquelques points. De la musique au choix desacteurs, du tournage au montage, RomainKronenberg envisage sa pratique comme untout. Artiste multi-facettes, il parvient àremplir tous les rôles tout en cherchant àconserver un amateurisme, une légèretédans la réalisation. Si Romain Kronenbergaime travailler avec des acteurs, profes-sionnels ou non, dans ses films ou dans sesperformances, la lumière détient toujours lerôle principal. Ses films, sept à ce jour, ont

Romain Kronenberg,Un monde de silences

Par Claire Staebler, décembre 2008Commissaire d’exposition indépendante, Claire Staebler travaillecomme curator assistante pour le Palais de Tokyo (Paris),directrice artistique pour la Fondation pour l’art contemporainPinchukArtCentre (Kiev) et prépare pour 2009, l’ouverture du nouveaulieu DEPO à Istanbul. Elle contribue régulièrement aux revuesZéroDeux et Idea magazine ainsi qu’aux émissions culturellessur Direct8.

Meriken Park, installation,2008.

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sent les lignes de force de ce projet basé surla sphère, l’intime. Telle une partition demusique ou un scenario, les différentesscènes et moments composent un tout, unobjet d’ensemble à l’intérieur duquel leschoses se répondent les unes aux autres. Àl’origine de chaque projet, il y a d’abord lefilm puis des images, objets ou dessinsfonctionnant comme des satellites de cesfilms. L’exposition située sur deux niveaux, lespectateur est d’abord accueilli parl’installation Meriken Park1. Filmée auJapon, dans la ville de Kobe, cette vidéomonobande est un plan fixe sur la ville danslequel cohabitent une grande roue scintil-lante, emblème du parc d’attraction MosaicParc, et le mémorial des victimes du trem-blement de terre de 1995. À travers ce film,Kronenberg cherche à capter le paysageurbain lorsqu’il devient le témoin del’histoire d’une ville réseau ou d’une villecollage où les mondes contradictoires sejuxtaposent. Les images désuètes et nostal-giques de la fête foraine sont renforcées parla présence dans l’espace d’exposition d’uneroue identique, à une échelle réduite,recouverte de 600 leds et simplementposée contre le mur. Cette roue statiquefonctionne comme un élément de paysageartificiel dans un monde fait d’artifices.Dans les deux salles, trois diptyques et deuxphotos2 en grand format illustrent un cer-tain mélange des genres à travers lequel lesphotos ressemblent à des écrans de télévi-sion tandis que les vidéos sont très photogé-niques. Les différentes images sont tirées desvidéos de l’artiste avec comme sous-titresdes paroles extraites de chansons et confir-ment l’influence du registre rock chez l’artistequi se définit lui-même comme post rock.

tous en partage la même volonté de mêlerpaysage, architecture et corps humain ryth-més par un passage subtil de l’obscuritévers la lumière et pour lesquels la musiquejoue également un rôle capital.Dans les dis-positifs de Romain Kronenberg, les person-nages, les écrans se retrouvent souvent auniveau du sol. L’artiste invite le spectateur àse courber, à s’agenouiller, à se rapprocherau plus près de l’image s’il veut voir pleine-ment ce qu’il s’y passe. Fernweh, par exem-ple, exposé au Palais de Tokyo dans le cadred’une exposition du Pavillon, consiste enune série d’écrans plasma posés au sol etmontrant des personnages immobiles eux-mêmes allongés à coté d’un écran. Le spec-tateur en s’abaissant pour voir le film se metau même niveau que les acteurs et« entre » dans l’image. Image dans l’image,cette mise en abime est accentuée parl’inaction des personnages et renforcée parla musique continue. Directement influen-cés dans leur posture par les clowns d’UgoRondinone, on peut s’interroger si commeles personnages de Rondinone, ceux deKronenberg sont à considérer comme l’alterego de l’artiste, comme des doubles.Après plusieurs expositions collectives,Romain Kronenberg réalise pour Beauvaissa première exposition personnelle consé-quente dans le cadre de la Résidence decréation multimédia de la Ville de Beauvaispour laquelle le double demeure une préoc-cupation récurrente. Composée d’images,d’objets et de sons, l’exposition ne se veutpas moins comme un projet global dont labande son pourrait constituer le fil rougeentre les différents univers en présence.Une fois de plus le paysage, le passage dutemps, la ville et la quête du portrait compo-

Dans le second espace, l’installation vidéoen diptyque présente les films De ma fenê-tre et Fernweh - décrit précédemment -mais dans un nouveau dispositif. Fernweh,film d’horizon, doit son titre à une expres-sion allemande évoquant la nostalgie d’unendroit qu’on ne connait pas. Une destina-tion rêvée ou fantasmée. Un paradisutopique.Fernweh3 alterne des images de lamer, filmées en Corse à l’automne, à cellesde personnages statiques et fantoma-tiques. Le second film,De ma fenêtre4, a étéspécialement réalisé pour l’exposition avecla ville de Beauvais comme décor. Ville ano-nyme à travers ses équipements sportifsstandards, l’artiste cherche simplement àmieux s’approprier cet espace. Les imagesrécurrentes de la piscine montrent à quelpoint ce lieu très cinématographiqueapporte une quiétude et une sérénitéparticulière dans ce film privé de dialogueset où tout se construit sur des regards, desmoments d’attente, des jeux improvisés. Lespersonnages, deux adolescents, donnentl’échelle de la ville. Sur le second écran,projeté en parallèle, on découvre le paysageininterrompu de deux tours. L’artiste

construit le film comme un aller-retourentre les deux garçons dont on accompagnela progression et les deux tours filméesdans le quartier de Beaugrenelle à Paris,depuis sa fenêtre. Dans les deux cas,l’existence de chacun/chacune sembledéterminé par la présence de l’autre. L’âgede l’adolescence, le moment indéfini où toutest encore possible appartient définitive-ment au répertoire de Kronenberg. Unequête de l’adulte précoce à l’œuvre égale-ment dans les films de Salla Tykka où sespersonnages sont toujours face à leursrévolutions internes et silencieuses. RinekeDijkstra, Eija-Liisa Ahtila et d’autres artistesdéveloppent également une pratiquefondée sur des expériences narrativesconjuguant l’image et le son, dans lesquelsapparaissent des êtres pris dans le tissuétroit des relations humaines. On pense auxphotographies d’adolescents de RinekeDijkstra sur les plages des pays baltes, froidconstat du désœuvrement d’une générationtuméfiée.Dema fenêtre se construit commeune journée à travers différents lieux dontles variations de la lumière sont un indica-teur du temps qui passe. Les images de

Dema fenêtre, installation vidéo et sonore,2008.

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Beaugrenelle suivent ces transformationsde la lumière, et s’accordent avec la lumino-sité des images de Beauvais instaurant unparallèle entre les corps et les deux tours,entre corporel et architecture, entre sensuelet urbain. De ma fenêtre est aussi une nou-velle étape chez l’artiste dans son désir defaire des portraits vidéos. Portraits dejeunes adolescents, portrait d’une ville, avecpeut-être en creux d’autres portraits,d’autres histoires plus intimes. La musiqueest ici toujours froide et lointaine. Retour àla dualité, au double et au couple chezKronenberg où tout marche par paire.Demafenêtre résiste à toute tentative de narrationet les mouvements du corps l’emportent surla parole. De la même façon on retrouvechez Louidgi Beltrame des personnages enattente des signes. Un personnage en coursd’écriture qui donne le sentiment d’une his-toire et qui pose la seule question : quellessont les conditions pour qu’une histoirepuisse émerger ?Pris dans le même nœud de rapports com-plexes, Ad Astra5, collage visuel et sonore,sans histoire ni script, est le premier moyenmétrage de Romain Kronenberg. Le filmcommence tout simplement par un longplan fixe sur la mer de sept minutes.Cette séquence, présente également dansFernweh, est très intimement liée au travaild’Ange Leccia dont on connait la vidéo plustumultueuse et agitée de La Mer. CommeAnge Leccia, on observe chez Kronenbergune fascination pour les forces de la naturequi va de pair avec une attraction pour la vieurbaine. Comme l’écrit Stéphanie Moisdon,l’image chez Ange Leccia est toujours latrace d’une expérience du voyage, du pay-sage, une station où le regard s’arrête au

bord de la fiction, une halte provisoire etintermédiaire. Chez Romain il y a égalementce souhait de voir émerger un potentiel defiction voire de science-fiction à traversl’ordinaire. Le titre fait référence à une chan-son du groupe Stars of the Lid, Per AsperaAd Astra, signifiant Des sentiers ardusjusqu’aux étoiles et dont l’artiste n’aconservé que la référence céleste. Sansdésir chronologique ou thématique, lesimages s’ordonnent d’avantage en fonctionde la musique, jouée en live par l’artiste, etde cette recherche d’ascension crescendo.Cette vidéo de 55 minutes trace un long che-minement de l’austérité vers la légèreté, dufroid vers le chaud, de l’obscur vers lalumière. Le rapport de verticalité est trèsprésent dans ce film où solitude et ennuihabitent une fois de plus les personnages.Comme Doug Aitken, Romain Kronenberg,s’empare de la pratique de vidéo amateurpour créer des environnements filmés quipossèdent toute la complexité de la vidéoconceptuelle. Les deux artistes interrogentle regard et la vision à partir de l’articulationde deux éléments : un récit filmé et monté etun dispositif de projection aux écrans multi-ples. Ici les images s’organisent comme uneconstellation d’étoiles reliées entre elles parla musique. Si la définition communémentacceptée d’une constellation signifie ungroupe d’étoiles à la fois dispersées etregroupées, alors effectivement à l’imaged’une constellation, Romain organise sesimages isolées et éclatées, qui forment uncollectif temporaire à la faveur de ce filmconçu comme une voûte céleste sur laquellel’imaginaire du public est invité à venir seprojeter.

Liste des œuvres présentéesdans l’exposition

1 Meriken Park, installation(vidéo,musique et sculpture), 13’53, 2008Coproduction Pavillon / Laboratoire de Créationdu Palais de Tokyo et Transpalette, Bourges,avec le soutien technique de Patrick Buisson.

2 Fernweh, installation vidéo et sonore,9’43, 2007-08Coproduction Pavillon / Laboratoire de Créationdu Palais de Tokyo et Arcadi (Action Régionalepour la Création Artistique en Ile-de-France),avec le soutien du Ministère de la Culture,Dicream/CNC et du Centre de CréationNumérique le Cube - ART3000.

3 De ma fenêtre, installation vidéo et sonore,17’55, 2008Producteur délégué : Association Fernweh.Production Ville de Beauvais et le Labo,avec le soutien de la Drac Picardie.

4 Sans titres, six tirages numériques,contrecollage sur dibond, 37,5 x 50 cm, 2008Sans titres, deux tirages numériques duraclear,contrecollage sur plexiglas, 80 x 120 cm, 2008Production Ville de Beauvais et le Labo,avec le soutien de la Drac Picardie.

5 Ad Astra,moyen métrage, 51’, 2009Producteur délégué : Association Fernweh.

SansTitre, tirage numérique,2008.

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ROMAIN KRONENBERG

Né en 1975, il vit et travaille à Paris.http://romainkronenberg.blogspot.com/

EXPOSITIONS, PERFORMANCES2009•Nuit Blanche, Mayenne•Espace Blank, Paris, avec Melik Ohanian•Ad Astra > Centre Georges Pompidou, Paris•Fernweh > Le Cube, Issy-les-Moulineaux2008•Ad Genua > Galerie Xippas, Paris•Nimrod > Centre Culturel Français,exposition Sur Exposition, Timisoara•Nimrod > programmation Talents,Show Off,Espace Pierre Cardin, Paris•Eté / Fernweh > KunstbüroBerlin Gallery, Berlin•Meriken Park / Ad Genua > Exposition ((())),Transpalette, Bourges•Nimrod > Festival Seconde Nature(Aix-en Provence), Festival Scopitone (Nantes),Immersions Electroniques (Lille)•Fernweh / Ad Genua > Villa Kujoyama, Kyoto•Festina Lente / Eté > pointligneplan,Centre Georges Pompidou, Paris•Fernweh / Ad Genua > Exposition Pavillon 7,Palais de Tokyo, Paris2007•Drone Dawn > Exposition Sous Influence, ADNGallery, Barcelone & Galerie Magda Danysz, Paris2006•Drone Dawn > Exposition Tropico-Végétal,Palais de Tokyo, Paris2005•Drone Dawn > Exposition J’en Rêve,Fondation Cartier, Paris

RÉSIDENCES ET BOURSES2009 Lauréat de la Villa Kujoyama, Kyoto2007/08 Résidence au Pavillondu Palais de Tokyo, Paris2007 Résidence à l’Atelier, le Cube,Issy-les-Moulineaux2002 Bourse SACEM, CCMIX2000 Bourse IRCAM, Festival Acanthes

COLLABORATIONSStéphane Vigny,Kyoto 15 maiMeris Angioletti,WakeAnge Leccia, CauriaGabriel Garran, l’Ange DivulguéMelik Ohanian, commande publique,complexe sportif Alfred Nakache, ParisGabriel Garran, Louis Jouvet – Romain Gary,1945-1951Hervé Robbe, Là, on y danseChristian Merlhiot, des Indes à la planète MarsPierre Huyghe, a Journey that wasn’tThierry Kuntzel,Quatre SaisonsEmmanuelle Huynh, le Grand DehorsHervé Robbe, So long as baby,love and songs will beSantiago Amigorena,Quelques Jours en SeptembreMelik Ohanian, Invisible FilmMelik Ohanian,HiddenGilles Grand, l’Amiral cherche une maison à louerOlga Neuwirth,Paris qui dortDaniel Danis, Carte BlancheGerard Byrne,Homme à femmeEric Genovese, le Privilège des cheminsMelik Ohanian,Seven minutes beforeOlivia Grandville, Comment TaireCécile le Prado, Secrete LisboaUgo Rondinone,RoundelayAndrea Cera, Innig

PUBLICATIONS((())), catalogue de l’exposition collective,Transpalette, Bourges.Revue Sang Bleu, avec Emmanuelle Antille.DVD Talents / Le Cube : archi et design.J’en Rêve, catalogue de l’exposition,Fondation Cartier, Paris.

12_ ROMAIN KRONENBERG PARCOURS

FORMATIONIRCAM, Paris, réalisateur en informatiquemusicale et designer sonoreCentre de Création MusicaleIannis Xenakis, ParisConservatoire Supérieur de Musiquede Genève, classe de compositionde Eric GaudibertConservatoire Populaire de Genève, classede Jazz avec George Barcos & Erich Laueret classe de composition électro-acoustiqueavec Rainer BoeschUniversité de Genève, faculté de musicologieUniversité de Genève, faculté de théologie

_1514_ROMAIN KRONENBERG PANORAMA

Ad Genua, performance, Palais de Tokyo, Paris, 2008 Drone Dawn, performance, exposition J’en Rêve,Fondation Cartier, Paris, 2005

Sans titre, vidéo, 2008

Sans titre, vidéo, 2008

Fernweh, installation, exposition Pavillon 7,Palais de Tokyo, Paris, 2008

Eté, vidéo, 2007

Eté, vidéo, 2007 Sans titre, vidéo, 2007

Dérive, vidéo, 2005 Nimrod, installation, 2006

_1616_ ROMAIN KRONENBERG AUTOUR DE...

AUTOUR DE L’EXPOSITION

PROJECTION DU FILM AD ASTRADE ROMAIN KRONENBERGCinéma d’art et d’essai Agnès VardaMercredi 4 février 2009 à 18h30ASCA, 8 avenue de Bourgogne – Beauvaiswww.asca-asso.comENTRÉE LIBRE

CONFERENCE DE ROMAIN KRONENBERGÉcole Supérieure d’Art et de Designd’AmiensMardi 3 mars 2009 à 17h30ESAD, 40 rue des Teinturiers – Amienswww.esad-amiens.frENTRÉE LIBRE

Accueil des groupesDes parcours de visites sont proposésgratuitement sur réservation à l’ensembledes établissements scolaires,des centres de loisirs et des associations.Renseignements au 03 44 06 36 00

Horaires d’ouverture de l’expositionMardi - jeudi - vendredi 13h > 18h30Mercredi - samedi 9h30 > 12h30 /13h30 > 18hENTRÉE LIBRE

Contact PresseGaïdig Lemarié,Chargée de mission Arts plastiquesDirection des Affaires CulturellesTél. : +33 (0)3 44 06 36 00Email : glemarie@beauvais.fr

L’espace culturelAfin de favoriser la rencontre entre lespublics et l’art contemporain, l’Espace cul-turel de Beauvais dispose de trois espacesde monstration - la Galerie Boris-Vian,la Galerie de la médiathèque et la Sallebasse de l’Auditorium Rostropovitch – oùse succèdent au fil des mois, des exposi-tions regroupant les oeuvres d’artistes derenom et de jeunes talents. Acteursessentiels dans le développement despratiques artistiques amateurs et profes-sionnelles, l’Espace culturel abriteégalement l’Ecole d’Art du Beauvaisiset le Conservatoire à RayonnementDépartemental Eustache du Caurroy.

Espace culturel / rue de Buzanval /60000 BeauvaisTél. : +33 (0)3 44 06 36 00Fax : +33 (0)3 44 06 36 05www.beauvais.fr

Plan d’accès

RUE DU 27 JUIN

RUE DE RONCIÈRES

RUEDEBUZANVAL

RUEDE

GESVRES

Galerie de lamédiathèque

Salle basseAuditoriumRostropovitch

GalerieBorisVian

1. École d’art2.Médiathèque3. Service culturel4. École de musique5. Auditorium

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